Les différents travaux d`amélioration sur le bâtiment, le chauffage et l

Consommations, coût et rendement avant et après travaux de
deux chaudières, fioul et gaz
Cette simulation vaut pour un immeuble moyen de 50 logements de type T3, construit dans les années
1970, avant le lancement d’une politique nationale d’incitation aux économies d’énergie.
Toutes les valeurs indiquées sont exprimées annuellement.
État rénové
État existant
Énergie chauffage et
eau chaude sanitaire (ECS)
Fioul
Gaz
naturel
120
40
60
120
40
60
110
35
30
110
35
30
100
35
30
140
360
3.5
369
2.31
74
23.5
130
350
3.0
358
2.24
95
15.8
45
220
3.5
229
1.58
46
15.1
6
58
51.5
191
1.32
22
10.2
35
200
2.5
206
1.53
41
9.8
36 %
25 à 35
4 à 6 ans
57 %
50 à 70
5 à 8 ans
38 %
20 à 30
4 à 6 ans
Génération de chaleur
Besoin chauffage
kWh/m2 (1)
Besoin ECS
kWh/m2
Pertes gestion-distribution
kWh/m2
Pertes génération chauffage
et eau chaude sanitaire
kWh/m2
Consommation d’énergie fossile
kWh/m2
Consommation électrique
kWh/m2
Ratio conso énergie primaire
kWh ep/m2 (2)
Ratio d’efficience énergétique kWhB/ kWh ep (3)
Ratio de rejet CO2
kg CO2/m2 (4)
Ratio de coût d’exploitation
€ TTC/m2
Estimatif d’économie sur état initial
Estimatif investissement
● Temps de retour estimatif
●
●
Légère amélioration isolation ventilation
Amélioration réseaux,
équilibrage et régulation
Gaz
Pompe à chaFioul
naturel
leur air/eau
+ Basse temBasse
Condenpérature
température
sation
fioul
€ TTC/m2
(1) kWh = kilowatt heure. Ce ratio exprime la quantité d’énergie primaire consommée en kWh par m2.
(2) kWh ep = kWh énergie primaire. Ce ratio exprime la quantité d’énergie primaire consommée en kWh par m2.
(3) kWhB = Besoin de Chauffage ECS initial. Ce ratio exprime le nombre de kWh dont on a besoin par rapport
au nombre de kWh ep consommée. (4) Le ratio de rejet CO2 exprime le nombre de kg de CO2 rejetés par m2.
Les différents travaux d’amélioration sur le bâtiment, le chauffage et l’eau chaude sanitaire sont
rapidement rentabilisés, quelle que soit l’énergie choisie.
chauffage, et en cas d’installation mal
conçue, certains appartements peuvent être
trop chauffés pour éviter que d’autres ne le
soient pas assez. Avec un chauffage individuel, vous gérez vos températures comme
vous l’entendez et vous maîtrisez au mieux
votre consommation d’énergie : pour ce
qui concerne les ménages chauffés au gaz,
on évalue le gain à environ 20 %*.
En contrepartie, les coûts fixes sont
pleinement à votre charge et sous votre
responsabilité : entretien, maintenance et
réparations, abonnement… Et l’énergie est
facturée plus cher aux particuliers qu’aux
exploitants de chauffages collectifs ou aux
gestionnaires d’immeubles.
* Source : étude du Service économie statistique
et prospective attaché au ministère de l’Équipement
Travaux privatifs
Outre le fait que passer d’un chauffage collectif à un chauffage individuel peut représenter
un coût exorbitant pour chaque lot lorsque la
copropriété compte peu de membres, cela
peut également se révéler impossible sur le
plan technique : le réseau de distribution ne
permet pas toujours ce chauffage individuel.
La réalisation de travaux dans chaque appartement sera alors nécessaire, incluant un
système d’évacuation des gaz, par ventouse ou
par un conduit en extérieur existant. Lorsque
l’on passe d’une solution collective à une solution individuelle de chauffage, il ne s’agit plus
de travaux collectifs, mais de travaux privatifs,
à la charge de chacun. Il est possible d’effectuer un traitement collectif de travaux privatifs, coordonnés par le syndic, qui demandera
des honoraires particuliers pour fournir
mars 2006 • n°218 • LE PARTICULIER immobilier • 41
Source : Étude élaborée par Cardonnel Ingénierie, janvier 2006
Chauffage et eau
chaude sanitaire
collectifs