La gestion des moyens sur tous les fronts

Transcription

La gestion des moyens sur tous les fronts
Novembre
Nº 112
Philippe Caumes
La gestion des moyens sur
tous les fronts
En service : les antibiotiques repartent en campagne
RH : le choix des sites déconcentrés
Profil : Frédérique Pernin
Après la Cnamts : Philippe Vacheyrout
Actualité
Le chiffre du mois
Rougeole, oreillons, rubéole
La Capeb représente 320 000 entreprises et
800 000 véhicules.
Durant cette semaine, il a été distribué aux
entreprises 48 000 kits de sensibilisation,
comprenant des autocollants à apposer
sur les véhicules professionnels ainsi
que des dépliants sur quatre thèmes :
la vigilance au volant, l’équipement
des véhicules, l’organisation du
travail, le téléphone portable.
Dijon accueille
les journées
nationales des
juristes
Pour la troisième année consécutive,
les journées nationales des juristes
vont se décliner sur trois jours, les
21, 22 et 23 novembre 2005 au
Palais des congrès de Dijon en
collaboration avec la Caisse primaire
de la Côte d’Or. Assemblées plénières
et tables rondes alterneront avec des
ateliers. Parmi les thèmes retenus
cette année, citons : la prévention
des risques dans l’entreprise, le
Comité d'hygiène, de sécurité et des
conditions de travail, le télétravail,
la Commission nationale de
l’informatique et des libertés, la
détection et la répression des fraudes,
et le contentieux stratégique de
l’Assurance Maladie. Plus de 400
personnes provenant des Caisses
48
Une nouvelle organisation implique de nouvelles directions. Voici les noms
des responsables des directions, nouvelles ou déjà existantes, pour se repérer
en cette période de changements.
Parlons-en
• Médecin conseil national, adjoint au directeur général :
4
Comment maîtrisez-vous les
sigles utilisés à la Cnamts ?
• Directeur des négociations et des relations avec l’Union
nationale des caisses d’assurance maladie et l’Union nationale
des organismes complémentaires d’assurance maladie :
• Directeur de la stratégie, des études et des statistiques :
En service
4-5
Les antibiotiques repartent
en campagne
Grand angle
La gestion des moyens
sur tous les fronts
Ressources humaines
8
Le choix des sites
déconcentrés
Mouvements
11
Profil
12
Sylvie Lepeu
Dominique Polton
• Directeur délégué à la gestion et à l’organisation des soins :Jean-Marc Aubert
• Directeur délégué aux opérations :
6
Hubert Allemand
Olivier de Cadeville
• Directeur du contrôle contentieux et de la
répression des fraudes :
Pierre Fender
• Directeur des risques professionnels :
Gilles Evrard
• Directeur délégué des systèmes d’information :
Alain Folliet
• Directeur des finances et de la comptabilité :
Joël Dessaint
• Directeur de la communication et du marketing :
Agnès Denis
• Directeur de l’audit général, du reporting et du
contrôle de gestion :
François Meurisse
• Secrétaire général :
Charles-Marie Portelli
• Sous-directeur de la mission achats de l’Assurance Maladie : Patrice Heraud
Frédérique Pernin
En décembre, paraîtra un hors-série de Passerelles consacré à la nouvelle
J.M.
organisation. ■
2
Passerelles - 112 - Novembre 2005
La campagne
de vaccination
reprend
À l’initiative du département prévention et information de la Direction
déléguée à la gestion et à l’offre de
soins, la campagne nationale d’information sur la vaccination rougeole,
D.M.
oreillons, rubéole va se dérouler de la
mi-novembre à la fin de l’année. Un
spot TV est diffusé du 14 novembre au
11 décembre sur la plupart des chaînes hertziennes avec comme message « n’attendez
pas que cela devienne méchant, vaccinez votre enfant avant un an ». Une annonce est
prévue pour la presse parentale et féminine. La presse professionnelle fait également partie
du dispositif afin de sensibiliser les médecins généralistes, les pédiatres, les pharmaciens
et les professionnels de la petite enfance. Les Caisses diffuseront des dépliants destinés
aux parents (environ 1 million) et des affiches (100 000) via les crèches et les centres de
protection maternelle et infantile. L’objectif est d’augmenter la couverture vaccinale, qui
n’était que de 86,3 % pour les enfants de 2 ans en 2003. Un taux encore loin des 95 %
qui devraient permettre à terme de protéger complètement les enfants de ces maladies
sur le territoire national. ■
D.M.
primaires, des Unions pour la
gestion des établissements des caisses
d'assurance maladie, des Caisses
régionales d'assurance maladie et des
Unions régionales des caisses
d'assurance maladie, sont attendues
à ces journées nationales. ■ D.M.
Point sur la nouvelle organisation
Sommaire
c’est le nombre de départements ayant
participé à l’action lancée par les caisses régionales
d’assurance maladie (Cram) et les caisses générales
de sécurité sociale (CGSS), dans le cadre de la
semaine de la sécurité routière qui s’est tenue du
17 octobre au 24 octobre 2005. Cette démarche a été
réalisée en partenariat avec la Confédération de
l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment
(Capeb).
L’édito
La DGM sur tous les fronts
Le bilan 2005 de la Direction de la
achats qui concernent le fonctionnegestion des moyens au sein du Secrément du siège avec le souci constant
tariat général est aussi volumineux
d’optimiser les dépenses et de ratioque diversifié. En tant que prestataire
naliser les achats. Du gardiennage à
de services, elle a su montrer durant
l’électricité, en passant par la bureautoute l’année sa réactivité et se mettre
tique, la DGM est sur tous les fronts :
au service des autres directions.
les opérations immobilières, le budget
L’installation du siège de la Caisse
de l’établissement public, l’imprimerie,
nationale porte de Montreuil et
la visioconférence, les frais de
l’emménagement des équipes de
déplacements professionnels et la
Grenoble sur un nouveau site ont
gestion des sites déconcentrés font
généré de nouveaux et importants
aussi partie de ses prérogatives.
chantiers pour la DGM.
Une nouvelle mission lui
Des moyens de grande « Prestataire de services » a été confiée : l’établisenvergure ont été utilisés
sement du « Document
pour un emménagement dans des
unique ». Au-delà du caractère
conditions optimales.
obligatoire de ce document, il est
Ce n’était qu’un début. Aujourd’hui les
essentiel de mesurer l’importance des
équipes sont mobilisées pour assurer
risques professionnels dans l’ensemble
l’organisation logistique nécessaire au
des sites de la Cnamts et de préconiser
regroupement des directions qui se met
des mesures de prévention.
en place avec la nouvelle organisation
Le développement de l’intr@dgm,
de la Cnamts.
lancé au printemps dernier, permet
d’optimiser la communication et la
La DGM s’occupe également des
Passerelles - 112 - Novembre 2005
Philippe Caumes
3ème édition
Dolorès Thibaud,
Directrice de la gestion des moyens
relation client établie avec l’ensemble
des salariés de la Cnamts.
Plusieurs projets seront mis en chantier
en 2006 : la création au rez-dechaussée d’une salle d’activités
pluridisciplinaires à caractère sportif
pour les salariés du siège et la mise en
place dans les sous-sols de locaux de
stockage pour l’ensemble des
directions. Enfin, le projet d’emménagement des équipes d’Evreux dans
un nouvel immeuble sera poursuivi
pour début 2007.
3
Parlons-en
En service
Comment maîtrisez-vous les
sigles utilisés à la Cnamts ?
Communication
Les antibiotiques repartent en campagne
Philippe Caumes
Dialectique du signe
Pour une majorité d’entre vous, ce n’est pas chose aisée, sauf pour les sigles
« identifiant de grands projets tels que la CMU*, la CCAM** ou PROGRES*** ».
Un collègue a chiffré approximativement son taux de mémorisation, « après 6 ans
dans l’institution, j’ai appris à peu près une cinquantaine de sigles ». Certains font
référence à une langue dans la langue, comme d’un métalangage Cnamien qui
« s’apparente au jargon ou au dialecte », pour expliquer leur difficulté à les retenir.
La connaissance des sigles passe par la mémorisation. Pour que celle-ci soit efficace,
il faut du temps, gage de certitude pour les retenir, « baignant dedans depuis plus
de 10 ans, et ayant changé trois fois de direction, je maîtrise maintenant une très
grande partie des sigles utilisés à la Cnamts ».
« Heureusement qu’il y a Médi@m ! »
L’outil indispensable que vous préconisez, « il faut absolument que nous ayons un
lexique (je suggère une fiche cartonnée que l’on pourrait garder près de soi) ».
Plusieurs d’entre vous ont su le trouver et le conseillent, « je recommande vivement
le lexique de la documentation sur Médi@m, il y a quasiment tout », « heureusement
que la documentation a réalisé et tient à jour un index des sigles sur Médi@m ».
Attention aux quiproquos !
Le grand ennemi du sigle s’appelle nouvelle organisation, « avec celle qui arrive,
il va falloir revoir nos copies et apprendre les nouveaux », « le temps de les apprendre
et on assiste à de nouvelles organisations qui en entraînent d’autres ». Sans compter
les quiproquos qu’ils peuvent susciter, « la première fois qu’on m’a parlé des journées
CCR****, il a fallu m’expliquer car pour moi ce sigle signifiait l’organisme que je
venais de quitter, qui gérait les chèques restaurants » !
D.M.
Trop de sigles tuent le sigle ! ■
Trouvez tous les sigles sur : www.sigles.net
D
irigé par Geneviève Chapuis, le
département études et campagnes travaille à la conception et
à la production de programmes de
communication portant sur les
médicaments. Anne de Warren,
chargée de communication sur le
programme médicaments/antibiotiques 2005-2007, assure la coordination avec les agences et le
réseau. Elle est aidée par Ilham Halib
et Marie-Christine Delière. « Au
départ, toutes nos actions s’appuient
sur des études qualitatives et
quantitatives pour bien comprendre les
enjeux, note Anne de Warren. Ainsi
l’élaboration du programme antibiotiques lancé en hiver 2001-2002
s’est appuyée sur les résultats d’une
étude menée par l’institut Ipsos sur les
perceptions et les comportements face
à ces médicaments ».
La première campagne télé consistait
à remettre en cause un réflexe
courant avec le slogan « les
antibiotiques, c’est pas automatique ».
* Couverture maladie universelle
** Classification commune des actes médicaux
*** Production et gestion des remboursements de santé
**** Correspondants communication régionaux
Dans le prochain numéro
Comment avez-vous décoré votre bureau ?
Pour répondre, adressez votre témoignage par e-mail à :
[email protected]
Ces informations proviennent des réponses communiquées
par 50 salariés représentant chacune des directions de la Caisse nationale.
4
Geneviève Chapuis,
responsable du département
études et campagnes
Passerelles - 112 - Novembre 2005
Inscrire le bon usage dans le
quotidien des français
Aujourd’hui, il faut aller plus loin : la
nouvelle campagne télé et radio doit
aider chacun à inscrire le bon usage
dans son quotidien, car la tentation de
recourir à l’antibiotique reste forte.
Plusieurs axes de communication ont
été définis, en fonction des cibles
prioritaires. Pour ce faire, la Cnamts
travaille avec l’agence Australie pour
la publicité et I&E Consultants pour
les relations publiques et presse.
« 30 secondes de film, cela paraît très
court et pourtant c’est la somme de
beaucoup de détails importants,
souligne Anne de Warren. Le choix
d’un réalisateur qui saura créer la
comédie, la sélection des acteurs, le
dialogue dont chaque mot est pesé
pour être juste scientifiquement mais
aussi refléter la « vraie vie »… Notre
rôle est de veiller à la cohérence de
tous ces éléments pour que le film
suscite l’adhésion du public ». La
campagne TV et radio est diffusée
entre le 22 octobre et février 2006 ;
elle donnera un écho national
essentiel à toutes les actions de
proximité menées par les caisses.
Des outils pour la petite enfance
Le département travaille aussi sur la
cible « petite enfance », incontournable car les enfants sont les plus
gros consommateurs d’antibiotiques.
Le réseau a joué un rôle majeur sur
cette cible depuis 3 ans, en menant
des tables rondes dans les caisses où
1 600 professionnels de la petite
enfance se sont rencontrés pour
partager leurs besoins. C’est sur ces
résultats « de terrain » que la réflexion
s’est appuyée au niveau national. De
nouveaux outils ont donc été développés en 2005 pour répondre aux
questions des parents : une exposition
à destination des parents et jeunes
enfants (Microbes en questions) est
ainsi proposée aux caisses pour
Philippe Caumes
Télé, radio, brochures, affichettes… À la croisée des campagnes de communication, comme
celle des antibiotiques, on trouve le département études et campagnes de la Direction de la
communication et du marketing. Pour créer, produire et associer le réseau à la diffusion de
ces éléments de communication, ce département de sept personnes mobilise sur plusieurs mois
de nombreux acteurs, en interne et en externe, au national comme au local.
S’il fallait résumer d’une phrase votre « recette » pour
maîtriser les sigles utilisés à la Cnamts, ce pourrait être :
« seuls la mémoire, Médi@m et le temps permettent de
maîtriser les sigles ».
L’équipe du département études et campagnes
poursuivre leurs actions et une
nouvelle brochure donne au public
des repères sur l’action des
antibiotiques. « Bien sûr, les agences
nous ont aidés dans la création
graphique de ces supports, précise
Anne de Warren. Mais leur contenu a
été conçu par des infectiologues,
médecins généralistes et pédiatres et
validé par le Service médical ».
Les médecins : cible prioritaire
L’Assurance Maladie veut également
faciliter la pratique médicale : des
mémos pratiques ont par exemple été
développés*, en lien étroit avec les
praticiens conseils et en partenariat
avec l’Agence française de sécurité
sanitaire des produits de santé. Et la
Lettre aux médecins d’octobre traite
des antibiotiques. Ces différents outils
de communication ont pour objectif
de soutenir la relation que tissent,
dans chaque caisse, les médecins
Passerelles - 112 - Novembre 2005
conseils et les délégués de l’Assurance
Maladie avec les professionnels de
santé.
« Il est important que chaque caisse
s’approprie ce programme national, où
enjeux de santé publique et enjeux
économiques sont liés, insiste
Geneviève Chapuis. La transversalité
des actions au sein de différents services
des caisses et l’articulation entre le
national et le local sont les deux clés du
succès ». Car l’objectif est de taille : faire
baisser la consommation des antibiotiques de 25 % entre 2001 et 2008.
Les résultats de ce programme sont
encourageants, puisqu’à mi-parcours,
la baisse est de 12,8 %. Des chiffres qui
devraient encore évoluer dans le bon
sens grâce à la poursuite de cette
campagne ! ■
E.L.
* mémo sur l’angine et la rhino-pharyngite et
mémo d’information sur le coût des molécules
dans le traitement de l’angine aiguë
5
Grand angle
DGM
La Direction de la gestion des moyens sur tous les fronts
directions a été réalisé fin 2004 par le
cabinet d’audit Acémis. Pour chaque
situation, les points forts, les points
faibles et les pistes d’amélioration ont
été déterminés afin d’optimiser chaque
offre de service de la Direction.
La Direction de la gestion des
moyens est une direction support
qui doit sans cesse adapter son
organisation et ses moyens aux priorités
de la Caisse nationale. Prestataire de
services pour le fonctionnement des
directions, la DGM veut placer le client
au centre de ses missions », précise
Roselyne Bagot-Migeon, attachée de
direction à la DGM.
Jusqu’au déménagement dans nos
nouveaux locaux, ces notions de
prestataire de services et de relation
clients étaient culturellement faibles à
la DGM qui exerçait plutôt un rôle de
gestionnaire des moyens. Avec
l’emménagement au Frontalis, la
notion de qualité de service est
devenue un élément essentiel dans sa
relation avec chaque collaborateur de
la Cnamts, au siège et au sein des sites
déconcentrés. Pour cela, un inventaire
des neuf situations professionnelles
principales liant la DGM et les autres
Nouvelle organisation
Philippe Caumes
En 2005, la DGM a donc réorganisé
ses ressources en tenant compte des
préconisations formulées dans le
rapport d’audit. Ainsi, notamment,
deux co-référents uniques DGM sont
au service des salariés de la Cnamts
pour l’organisation d’une réunion. Il
en est de même pour l’organisation
d’un événement et l’aménagement des
espaces de travail.
Le périmètre d’*14 a été étendu à
l’ensemble des demandes de maintenance, de logistique et de livraison
de consommables informatiques.
Roselyne Bagot-Migeon, attachée de direction
6
Si l’emménagement dans notre
nouveau siège a fortement mobilisé les
équipes de la DGM tout au long de
l’année 2004, des ajustements se sont
avérés nécessaires en 2005 comme par
exemple le renforcement de la sécurité
de l’immeuble et l’harmonisation des
prestations entre les trois bâtiments de
Bagnolet, Gallieni et Montreuil.
Aujourd’hui, la DGM doit réagir aux
conséquences induites par la nouvelle
organisation de la Cnamts. « Il s’agit
d’assurer la logistique du regroupement
des nouvelles équipes de travail »,
indique Roselyne Bagot-Migeon. Une
cellule DGM est d’ailleurs dédiée à
cette nouvelle organisation depuis l’été
2005 pour mieux préparer le déplacement de près de 500 d’entre nous.
Passerelles - 112 - Novembre 2005
Les multi-facettes de la DGM
Les dépenses de fonctionnement du
siège font également partie du
périmètre de travail de la DGM et
concernent principalement la maintenance généralisée, le gardiennage, le
nettoyage et l’électricité : « dans ce
cadre, la DGM établit des indicateurs et
statistiques de consommation significatifs pour ajuster, au fur et à mesure,
les conditions d’intervention des prestataires externes », explique Roselyne
Bagot-Migeon.
opérations immobilières (sites déconcentrés, vente des anciens sites d’Ourcq
et d’Issy-les-Moulineaux…), les marchés d’assurances et le budget de l’établissement public relèvent également
des missions de la DGM.
Le « document unique » qui recense et
analyse les risques professionnels dans
l’ensemble des sites de la Caisse nationale et propose un plan de prévention
pour pallier ces risques est en cours de
réalisation. « C’est un outil indispensable pour la sécurité au travail »,
remarque Roselyne Bagot-Migeon.
sionnels sont également gérés par la
DGM : que ce soit en terme d’organisation, de modalités de remboursement, et de suivi des dépenses. « En
collaboration avec la Direction déléguée
au système d’information (DDSI), les
tâches des agents chargés de la
billetterie vont être rationalisées, les
circuits et les imprimés simplifiés. Les
directions clientes ont désormais des
outils de suivi des dépenses », développe
Roselyne Bagot-Migeon.
Par ailleurs, pour ce qui concerne les
salles de visioconférence, quatre
objectifs définissent la nouvelle
stratégie de la DGM : « il s’agit d’élargir
le périmètre des connexions, d’améliorer
la qualité de télétransmission, de
diminuer les frais de déplacements et
d’intégrer les contraintes liées aux
conséquences de la réduction du temps
de travail.
La DGM est un prestataire de services
qui doit avoir une capacité de réactivité
Philippe Caumes
«
optimisation des achats de la Caisse nationale,
de la gestion des moyens au sein du Secrétariat
direction multifonctionnelle qui mise désormais sur
clients. Avec un leitmotiv : le service !
Une partie de l’équipe de la DGM
Quant au Comité bureautique, présidé
par la DGM, il définit la politique
d’achats de la Cnamts en matière de
bureautique et détermine les règles
concernant le renouvellement et le
déploiement des équipements. Ainsi, at-il été décidé qu’il y aurait dorénavant
une seule imprimante réseau pour les
bureaux de 2 à 5 personnes.
La gestion des sites déconcentrés, les
Pour ce faire, la DGM a installé un
Comité de pilotage1 qui s’appuie sur un
réseau de « correspondants document
unique » en charge d’une unité de
travail : il y en a une par direction2
pour le siège de la Cnamts et une par
site déconcentré. Les correspondants
ont démarré la phase de recueil et
d’analyse qui s’achèvera fin novembre.
Les frais de déplacements profes-
Philippe Caumes
Moyens organisationnels à disposition des salariés,
prévention des risques professionnels, la Direction
général est sur tous les fronts. Gros plan sur une
l’optimisation de sa communication et de sa relation
Dolorès Thibaud,
Directrice de la gestion des moyens
structurelle et organisationnelle par
rapport aux autres directions ”, conclut
Roselyne Bagot-Migeon.
Ainsi, pour vérifier que l’offre de
services correspond aux attentes de
ses
clients
internes,
des
questionnaires de satisfaction sur
certaines situations professionnelles,
comme par exemple l’organisation
d’une réunion, seront diffusés auprès
des directions courant 2006. ■ J.M.
* composé d’experts en risques professionnels, en
organisation, en sécurité, en relations sociales,
d’un membre du Comité d'hygiène, de sécurité et
des conditions de travail (CHSCT) et du médecin
du travail
** Au sein de certaines directions des unités plus
spécifiques ont été mises en place, comme par
exemple l’imprimerie, l’infirmerie ou encore le
courrier
Le domaine DGM de l’intr@cnamts
L’intr@dgm comporte l’ensemble des informations utiles sur les services
de la Direction de la gestion des moyens. Huit rubriques la composent
pour faciliter la vie des salariés de la Caisse nationale.
- Nos services (réservation des salles, de parking, accueil visiteur,
logistique Frontalis et événementiel)
- Les déplacements professionnels
- La sécurité
- Le Comité bureautique
- Les brèves DGM
- Le budget de l'Etablissement public
- Les achats
- La restauration à Frontalis
Il suffit de taper : http://intracnamts.cn.cnamts.fr/intradgm
Passerelles - 112 - Novembre 2005
7
Ressources humaines
Après la Cnamts
Œuvres sociales
Philippe Vacheyrout
Neuf sites déconcentrés de la Cnamts ont choisi
l’indépendance et la proximité pour gérer leurs
œuvres sociales. Coup d’œil sur l’organisation et les
activités particulières de ces associations.
P
récédemment Centres de traitements informatiques régionaux
(CTIR), les sites déconcentrés sont
rattachés à la Cnamts depuis le 1er janvier 2004. Sur le plan des œuvres
sociales, ils ont, en revanche, choisi de
ne pas adhérer à une grosse association
comme l’Ascanama, mais de créer leur
structure et de gérer leur budget (2,75 %
de la masse salariale). Souvent de taille
modeste, ces associations n’ont pas de
salarié permanent et rarement un site
Internet. Le dialogue entre adhérents et
élus se fait essentiellement par messagerie ou tableau d’affichage. Les
titulaires disposent de 10 à 30 h par
mois pour exercer leur activité. « Avant,
indique Pierre Monteillet, président de
Pangée 26 à Valence, chaque CTI avait
son comité d’entreprise (CE).
Maintenant, nous appartenons à un
service public. Du coup, il a fallu
transformer le CE en association de
gestion des œuvres ». C’est ainsi qu’a été
créée Pangée 26. Un tiers du budget est
consacré au financement d’une
mutuelle. Sa particularité : une
enveloppe globale annuelle d’environ
400 € par adhérent et 120 €¤par enfant
pour un libre choix de loisirs-culture.
Une autre partie pour des activités
collectives comme un repas festif, un
138 510 €
enfants) reverse le montant de la masse salariale
vers
deux
associations
gérées localement : le CCOEN
pour les agents du Credi Ouest
de Nantes et le Cacco pour les
agents
du
Credi
Ouest
d’Angers.
week-end canyoning, réservation d’un
gymnase. Pour Jean-Marc Hurvois,
président de l’AOCSN, association
pour la gestion des œuvres sociales et
culturelles du CSN de Bordeaux, « c’est
ce qu’on peut vraiment appeler un CE
de proximité, avec des chèques
vacances, des sorties kart, des weekends montagne et voile. Nous
proposons ce que les gens ne pourraient
pas se payer individuellement ». La
mutuelle représente 28 % du budget,
contre 47 % pour les vacances et les
Les associations des sites déconcentrés
Pangée 26 à Valence : six élus pour 31 adhérents et 100 ayants droits
PRÉSIDENT : PIERRE MONTEILLET
Budget : 38 000€ en 2004.
AOCSN – CSN Bordeaux : six élus pour 50 adhérents et 83 ayants droits
PRÉSIDENT : JEAN-MARC HURVOIS
Budget : 55 000€ en 2004.
Adi'geon au CNQD de Dijon : six élus pour 52 adhérents et autant d’ayants droits
Budget : 65 704€ en 2004.
PRÉSIDENT : PHILIPPE MORIN
Alpes (CNQD et Credi de Grenoble) : Dix élus pour 113 adhérents et 201 ayants droits
PRÉSIDENT : FRÉDÉRIC BIANCHI
Budget : 123 000€ en 2005.
Cosinus - CSN Troyes : six élus, 41 adhérents pour 94 ayants droits
PRÉSIDENT : ANTHONY BERNAL
Budget : 40 000€ en 2004.
Agosan - Valenciennes et Villeneuve d’Ascq : Huit élus pour 91 adhérents et plus de 250 ayants droits
Budget : 98 000€ en 2004.
PRÉSIDENT : YANN IMBERT
Apco à Angers et Nantes : Six élus pour 173 adhérents et 346 ayants droits
PRÉSIDENT : STÉPHANE LANGLET
Budget : 397 448€ en 2004.
Aloès 2004 à Lyon : six élus pour 31 adhérents et une centaine d’ayants droits
PRÉSIDENTE : SYLVIE PAUTET
Budget : 37 500€ en 2005.
Apaisaen à Caen : Six élus et 115 ayants droits dont 47 adhérents
Budget : 42 000€ en 2004.
PRÉSIDENT : PATRICK GUILLOUET
8
Passerelles - 112 - Novembre 2005
loisirs adultes et 25 % pour l’enfance.
Au CNQD de Dijon, l’Adi’geon, créée en
2003, verse près de 80 % de son budget
au Comité interrégional de Dijon qui en
reverse plus du tiers à la mutuelle et
gère les locations de vacances, les
remboursements culturels et de loisirs,
les prêts… Les 20 % restants permettent
à l’Adi’geon d'organiser l’événementiel
(Noël, fête des mères,...) « et parfois une
sortie », ajoute le président, Philippe
Morin.
Côté Aloès à Lyon, 20 % du budget est
gardé en fonds de roulement. Le reste
est alloué aux agents, soit 960 € par
agent, quelle que soit sa charge
familiale. « C’est notre politique,
souligne-t-on chez Aloès. 60 % de cette
somme sont dédiées aux vacances,
40 % à la culture, aux sports et aux
loisirs ».
Enfin, Cosinus* (CSN de Troyes) utilise
en grande partie son budget pour des
voyages organisés tous les deux ans et
finance une part importante de la
mutuelle des agents. Cosinus participe
à la vie culturelle et sportive locale et
possède un centre de loisirs en
copropriété avec la Caf et la Cpam de
l’Aube. Son Intranet est en refonte.
Une richesse de diversités issues des
particularités locales de ces neuf sites
déconcentrés. ■
E.L.
* Comité des œuvres sociales de l’informatique nationale unité de support
Insatiable entrepreneur
P
hilippe Vacheyrout est entré à la
Caisse nationale en 1975. Il est à
l’initiative de la création des Centres
de traitement électronique inter-caisses
et des Centres de traitement informatique de Saint-Etienne, Troyes et
Rouen. Il a aussi été notamment
responsable de la maîtrise d’œuvre
Intranet et Internet de la branche.
Ancêtre de Médi@m
« La période la plus marquante pour
moi à la Cnamts a été l’informatisation
de la branche maladie, quand on est
entré de plain pied dans l’ère Internet,
à partir de 1989. Nous avons anticipé
cette nouvelle période. Nous avons mis
en place de l’hypertexte en vidéotexte
pour la banque de données de la
branche : c’était l’ancêtre de Médi@m,
remarque-t-il. Période qui a totalement
modifié la gestion interne, en permettant
de généraliser l’accès à l’information
pour tous. Une sorte de mini révolution,
constate Philippe Vacheyrout. En
1999, je venais de travailler sur le
référentiel de Vitale 1, cela m’a donné
l’idée de faire le schéma de Vitale 2 ».
Un esprit innovant
Parti à la retraite en 1999, il réalise que
ce projet peut être utile ailleurs. La carte
à puce citoyenne, Capucine® comme
diminutif, est désormais une marque
déposée. « Cette carte a pour objet de
favoriser les usages Internet de façon
simple, sécurisée, éthique et équitable,
dans une perspective de développement
durable, explique-t-il non sans fierté. La
solution technique labellisée est une
carte sans contact, acoustique. À l’aide
de celle-ci, on entre dans une sorte
d’Intranet et le son est différent à chaque
fois, donc impossible à décrypter ».
En juin 2005, à 68 ans, Philippe
Vacheyrout a créé son entreprise pour
développer ce concept en phase de
démarrage. Quand âge et innovation
vont de pair… ■
J.M.
La photo du mois
Philippe Caumes
Le choix des sites
déconcentrés
c’est
le
budget
consacré par l’Apco
aux prêts à l’habitat
qui fait de l’Apco une
singularité parmi les CE
de la Cnamts. C’est la
plus grosse dépense de
l’Apco (Nantes et Angers)
contre 258 938 € de budget mutuelle, activités
diverses et loisirs, soit
35 % du budget consacré
à l’habitat.
L’Apco qui regroupe 173
adhérents et 346 ayants
droits (conjoints et
E.L.
La nouvelle organisation de la Cnamts est en route !
Passerelles - 112 - Novembre 2005
9
Autour de nous
C’est à lire
En direct de Montreuil
La sélection du mois
Un salon sous le signe du Brésil et des animaux
Le salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, en
Seine-Saint-Denis, se tient du 30 novembre au 5 décembre
2005. L’invité en est le Brésil et le thème : la parade des
animaux. L’occasion d’y faire un tour à l’heure du déjeuner
ou après le bureau. Et, pourquoi pas, d’y emmener les enfants
durant le week-end !
D
epuis vingt ans qu’existe ce
salon, jamais une édition ne
ressemble à une autre. Chaque
année le thème choisi est nouveau,
comme le pays invité, ce qui
permet d’aborder des horizons
différents. Ainsi, il donne la
possibilité aux enfants de plonger
dans les littératures et dans les
formes de création les plus
inventives. En 2004, 257 exposants
(dont 217 éditeurs) étaient présents.
Pour les très jeunes sont prévues des
lectures à haute voix, des rencontres
avec des auteurs, des ateliers avec
des illustrateurs.
Lectures et rencontres
d’auteurs
Un espace « Tout-petit tu lis »,
chaleureux et préservé de la
foule, est ouvert aux bébés
lecteurs. Le « Comptoir des
adolescents » ouvre grands ses
livres aux collégiens et lycéens.
Ces derniers peuvent rencontrer
des auteurs de romans ou de
bandes dessinées, des auteurscompositeurs, des chanteurs.
Des ateliers de créations
multimédia (réalisés avant ou
pendant le salon) sont également
proposés et donnent lieu à une
publication en ligne. Cette
année, ces ateliers proposent à
des jeunes de construire leur
autoportrait en animal, fil
conducteur de cette édition. Les
ouvrages proposés aux enfants
10
sont sélectionnés par un comité de
spécialistes regroupant l’équipe du
salon, des bibliothécaires de
Montreuil et Bagnolet, des pédopsychiatres, des responsables d’associations, des membres du service
petite enfance du Conseil général de
Seine-Saint-Denis.
Un salon riche artistiquement
Le salon accorde une place centrale
à la mise en valeur de la découverte
de l’illustration, point fort de la
littérature jeunesse en France.
Le salon pratique
Horaires pour tous
Mercredi 30 novembre de 9h à 18h
Jeudi 1er décembre de 9h à 18h
Vendredi 2 décembre de 9h à 22h
Samedi 3 décembre de 9h à 20h
Dimanche 4 décembre de 10h à 19h
Lundi 5 décembre de 9h à 18h
Tarifs : 4 euros pour les individuels
Gratuit pour les enfants
Accès : entrée rue Étienne Marcel
Métro : ligne 9, station Robespierre
Bus
: ligne 102 (Place Gambetta
- Gare de Rosny –
Bois Perrier : arrêt Sorins)
Voiture : accès fléchés dès les portes
de Bagnolet et Montreuil
Passerelles - 112 - Novembre 2005
L’enjeu est de permettre aux enfants
et aux jeunes de se confronter à la
création et à l’exigence artistique,
leur montrer le rôle complémentaire
et autonome de l’image par rapport
au texte. L’équipe du salon s’attache
aussi à soutenir les jeunes créateurs.
Pendant ces six jours, chaque
illustrateur débutant peut présenter
son book à des directeurs artistiques
de maisons d’édition.
Il se passe toujours quelque
chose au salon
Le salon ne connaît pas de temps
mort. Au kiosque presse, enfants et
adolescents peuvent rencontrer
des journalistes, des rédacteurs en
chef et ainsi dialoguer avec eux et
satisfaire leur curiosité sur le
métier de la presse. Dans
« l’archipel BD », les nombreux
auteurs
invités
du
salon,
échangent, dialoguent et signent
des autographes. À l’espace
« Tout-petit tu lis » des conteurs
lisent des histoires au fil de la
journée. Chaque moment est
propice à une rencontre, une
lecture, une exposition. Comme le
dit Sylvie Vassalo, directrice du
salon, « la présence du Brésil va
être très riche du point de vue
artistique tant l’art y est diversifié
du fait du métissage de ce pays. Et
puis la thématique de l’animal
devrait ravir notre jeune public,
tant il est omniprésent dans les
livres de jeunesse ». ■
D.M.
Obésité
A. Basdevant - Revue du praticien - Monographie n° 13 / 15 septembre 2005 - pp. 1405 à 1462
L’obésité est traitée comme maladie chronique, avec ses aspects épidémiologiques et sa prise en charge de l'enfance à l’âge adulte
en passant par l'adolescence. La question de la prévention est également étudiée et une fiche patient aborde les questions diététiques
avec « les dix erreurs à ne pas commettre ».
60 ans de sécurité sociale : le temps du politique
- L'Œuvre collective II
Espace social européen, n° hors-série - octobre 2005 82 pages
Espace social européen retrace l'évolution de la Sécurité sociale au cours de la décennie
écoulée. Chaque année est abordée à travers un thème spécifique et des acteurs et experts
livrent leurs points de vue sur le passé et l'avenir de la Sécurité sociale.
Contrôle des organismes et évaluation des politiques : le rôle de l'Inspection générale des
affaires sociales
Informations sociales n° 126 / août 2005 – pp. 104 à 111
Contrôle, évaluation, appui, conseil... Tels sont les maîtres mots du rôle de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Par le
contrôle d'établissements et d'organismes placés dans son champ de compétences, l'Igas s'assure de l'efficacité et de l'effectivité
de la mise en œuvre des politiques. Il s'agit de fournir à l'État des éléments de diagnostic et d'appréciation pour la conduite de ses
actions.
1945-2005 : Le modèle social français, de l’âge
d’or à la crise
Liaisons sociales, n° hors-série d’octobre 2005 - 130 pages
Le numéro spécial de Liaisons sociales, rétrospectif et prospectif, retrace les soixante ans
de la Sécurité sociale en France à travers deux périodes :
- les « trente glorieuses » de 1945 à 1975 : la création de l’institution, le développement
des droits sociaux, la santé au travail, le SMIG*, le financement de la formation,
- les « trente piteuses » de 1976 à nos jours : la montée du chômage, le RMI**, le plan
Juppé et la maîtrise des dépenses de santé, la réduction du temps de travail et la réforme
des retraites.
* Salaire minimum interprofessionnel garanti
** Revenu minimum d’insertion
Fonds sociaux et gouvernance de la protection sociale
J. Bichot, C. Wrazen - Droit social n° 9-10 / Septembre-octobre 2005 – pp. 893 à 906
Les pouvoirs publics français ont créé nombre de fonds dans le domaine de la protection sociale. Il s'agit ici des fonds extérieurs
aux caisses, qui, de ce fait, s'ajoutent à elles pour former l'ensemble des organismes de protection sociale.
Les auteurs déterminent les raisons de l'importance du phénomène, d'abord en ce qui concerne les fonds sociaux financiers, puis
en examinant une plus grande variété des cas, et ils posent enfin le problème du contrôle des fonds sociaux.
Ces documents sont mis à disposition par le Département ressources documentaires : [email protected]
Passerelles - 112 - Novembre 2005
11
Profil
2/4
À l’occasion
du 60ème
anniversaire de
la Sécurité soci
ale,
nous vous prop
osons de mieux
connaître les mét
iers emblématique
s
de l’Assurance M
aladie.
Après le métier
de praticien cons
eil
en octobre, voici
celui de délégué
de
l’Assurance Mal
adie. Vous trouve
rez
en page centra
le deux métie
rs
emblématiques d’
autres branches
de
la Sécurité soci
ale : le technici
en
conseil allocataire
s et l’inspecteur.
Bonne lecture !
Frédérique Pernin, déléguée de l’Assurance Maladie
Porter la régulation de l’offre de soins auprès des professionnels de santé ? Oui, mais
pas seulement. Le délégué se doit d’être curieux et persuasif pour être au fait de
l’actualité de l’Assurance Maladie et être à même de répondre à toute question
susceptible de lui être posée pendant ses visites quotidiennes. Dam : un métier de
terrain mais aussi de recherche documentaire.
À
38 ans, Frédérique Pernin est,
depuis 9 mois, l’une des six
déléguées de l’Assurance Maladie
(Dam) de la Caisse primaire de Besançon
(Doubs).
Dans ce cadre, elle gère un portefeuille
de 260 professionnels de santé : « je dois
répondre à leurs attentes, les informer
sur la réforme, la maîtrise médicalisée
et le parcours de soins », explique-t-elle.
Frédérique, comme tous les Dam, a suivi
une formation sur la Convention
médicale et sur les techniques de prise
de rendez-vous et d’entretiens lui
permettant d’aborder sereinement son
nouveau métier.
Écoute et transmission
La visite de trois à quatre professionnels
de santé par jour est son lot quotidien.
La rencontre, issue d’un rendez-vous
pris auparavant par téléphone, dure
généralement de 20 minutes à une
heure. « Je peux notamment être amenée
Pour en savoir plus :
Sur le site www.ucanss.fr, dans l’espace
Services, cliquez sur Répertoire des métiers
et sélectionnez l’appellation recherchée.
Vous trouverez une présentation ainsi que
les activités et compétences caractéristiques de chaque métier.
à visiter un pharmacien pour l’inciter
à délivrer davantage de génériques »,
indique Frédérique.
À la sortie du rendez-vous, le Dam
remplit une « fiche bilan » avec les
commentaires formulés par le
professionnel de santé. « Par exemple,
si un pharmacien rencontre des
difficultés à « génériquer », je vais noter
quelles sont les causes de refus ».
Ces données font l'objet d'une remontée
hebdomadaire à la Caisse nationale et
permettent à cette dernière de suivre et
d’analyser les visites réalisées.
Documentation et persuasion
Si le Dam travaille principalement sur
le terrain, il se documente également
beaucoup par le biais de l’Intranet
Médi@m et du site Internet de
l’Assurance Maladie www.ameli.fr. « Il
est nécessaire d’être très bien informé
pour pouvoir répondre au mieux aux
questions des professionnels de santé :
nous nous devons de connaître toutes
les nouveautés liées à l’Assurance
Maladie ». Lorsque la question dépasse
son champ de compétences, le délégué
devient la « courroie de transmission »
entre le professionnel de santé, la Caisse
primaire et le Service médical.
Des relations avec les professionnels de
santé, à la gestion du risque, en passant
par la documentation, la télétransmission et le service médical, le délégué
est en lien avec de multiples services en
interne. « Ce qui me plaît c’est la
relation avec les professionnels de santé
qui nécessite beaucoup d’écoute. Les
rapports peuvent être parfois difficiles
si pour diverses raisons ils sont mécontents de la caisse. L’intérêt réside
dans la possibilité de les faire changer
d’avis ! C’est un véritable travail de
contact et de persuasion », conclut
J.M.
Frédérique enthousiaste. ■
Passerelles
Directeur de la publication : F. van Roekeghem
Directeur de la publication délégué : Agnès Denis
Rédactrice en chef : Julia Manzat - Direction de
la Communication et du marketing 01.72.60.10.80
Comité de rédaction : Rose-Marie Baranski,
Patrick Daugeron-Mijoin, Pierre Fradin,
Alain Gaillard, Catherine Honsia, Catherine
Le Bouquin, Sylvaine Lefebvre, Lysiane Maillet,
Bertrand Mersch, Alexandra Perez, Claude Robert,
Jean-Yves Simon
Photographe : Philippe Caumes
Équipe de rédaction : Évelyne de Lestrac,
Julia Manzat, Didier Montironi
Conception et réalisation technique : Division
Imprimerie et Arts Graphiques de la Cnamts
Maquettiste : Monique Forges
Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des
Travailleurs Salariés - 50 Avenue du Professeur
André Lemierre - 75896 Paris cedex 20
ISSN : 1251-7380 / 2500 exemplaires
Contact : [email protected]
Mouvements
Ils sont arrivés depuis peu
Alain Folliet est
Claire Dufour, est
chargée de communication au département
presse de la Direction de
la communication et du
marketing, après avoir
la
même
occupé
fonction à la Cité des
sciences et de l'industrie et à la Cnamts en
contrat à durée déterminée. Elle a travaillé
pendant 5 ans dans le secteur culturel (milieu
associatif et établissements publics à caractère
administratif dont le Centre des monuments
nationaux).
Natacha Lemaire est
sous-directeur « pathologies lourdes », responsable du département
pathologies lourdes à la
Direction des assurés,
rattachée à la Direction
déléguée à la gestion et
à l’organisation des soins.
De juillet 2001 à septembre 2005, elle était
chef du bureau de l'organisation générale de
l'offre régionale de soins à la Direction de
l'hospitalisation et de l'organisation des soins
au ministère de la Santé et des solidarités.
Geneviève Motyka
est médecin-conseil à la
Direction du contrôle
contentieux et de la
répression des fraudes,
mise à disposition par la
Direction régionale du
service médical d'Ilede-France. Auparavant, elle exerçait la fonction
de médecin-conseil à l'Échelon local du service
médical du Val-de-Marne depuis 1997 après
l'Échelon local du service médical de Seine-etMarne depuis 1993.
directeur délégué des
systèmes d’information.
Il était, depuis 1984,
directeur du système
d'information à la Caisse
nationale des allocations familiales (Cnaf).
Il était entré à la Cnaf en 1975.
Mervet Karaoui est
consultante
projet
conception maîtrise
d’ouvrage à la Direction
des risques professionnels, mutée de l’Agence
centrale des organismes
de Sécurité sociale, où
elle était chef de projet adjoint maîtrise
d’ouvrage depuis novembre 2002.
Emmanuel Lhez est
contrôleur de gestion
au département du
contrôle de gestion
réseaux, rattaché à la
Direction déléguée aux
opérations où il étudie
notamment l'évolution
de la production des feuilles de soins papiers et
électroniques et son implication sur la charge
de travail dans les caisses. Il assure aussi le suivi
de la réforme au niveau des délégués de
l'Assurance Maladie, des conciliateurs, des
médecins traitants et de la participation
forfaitaire. De 2003 à 2004, il travaillait à la
cellule pilotage d’Axa France support au sein de
la Direction des encaissements des fonds.
Karine Monflier est
chargée de communication au sein du
département communication interne et
réseau de la Direction
de la communication
et du marketing. Elle a
exercé la même fonction de chargée de
communication au sein de la Direction de la
communication nationale de l’Établissement
français du sang de 1997 à 2005.
Dominique Polton
est directrice de la stratégie, des études et des
statistiques.
Auparavant, elle était
depuis 1997 directrice
de
l'Institut
de
recherche, d'études et
de documentation en économie de la santé.
Karine Turpin, est
consultante projet maîtrise d’ouvrage métier à
la Direction des risques
professionnels.
Auparavant, elle occupait
un poste d’ingénieur
d’étude au sein de
Groupecyber, une société de conseil en ingénierie
informatique. Et ce depuis décembre 2000.
Passerelles - 112 - Novembre 2005
Jean-François
Tipaka, est l’adjoint de
Laurence Leheup à la
fonction pilotage du
système d’information
(SI) au sein de la Direction de la maîtrise
d’ouvrage branches,
rattachée à la Direction déléguée des systèmes
d’information. Auparavant, il était consultant
senior en organisation et a piloté plusieurs
projets SI : mission chez Renault-Nissan, à la
Direction des systèmes financiers de la Poste,
chez Contact Coms (ONG). Il a aussi été
notamment directeur de la stratégie du SI
européen chez Completel Europe (opérateur
télécoms).
Profils
Le monde de l’entreprise évolue
La branche du recouvrement ? C’est un service public de 15 000 collaborateurs exerçant
plus d’une quarantaine de métiers. Parmi ceux-ci, l’inspecteur.
O
livier Maupas a 44 ans. Depuis
1990, il est inspecteur à l’Union de
recouvrement des cotisations de
sécurité sociale et d'allocations familiales
de Paris (département des Yvelines).
Quelle définition donnez-vous de
votre métier ?
Contrôler la bonne application de la
législation sociale par les cotisants en
matière d’assiette de cotisations et de
taxes et de contributions diverses.
Quelles évolutions avez-vous
constaté depuis 15 ans ?
Trois séries d’évolution :
- une complexification des textes
réglementaires (nombreux dispositifs
d’allègement ou d’exonération de
cotisations…). Cela implique une
expertise de plus en plus pointue, et
notamment en matière de lutte contre
le travail illégal.
- le monde de l’entreprise évolue
(utilisation de progiciels de gestion…)
C’est allé de pair avec le développement par le recouvrement de
logiciels, d’outils de calcul, de
méthodes d’extrapolation et d’échantillonnage pour le contrôle et pour
aider à la décision. Parallèlement, les
attentes des entreprises évoluent.
Aujourd’hui, elles attendent de
l’inspecteur des conseils, une expertise
en matière de réglementation (le
recouvrement a d’ailleurs lancé une
offre de service « visite conseil en
entreprise » pour répondre à ce
besoin). C’est évidemment une valorisation de notre métier.
- une politique d’équité de traitement
du cotisant et de garantie de ses droits
se développe : signature de conventions d’objectifs et de gestion ÉtatAgence centrale des organismes de
sécurité sociale, diffusion d’une charte
du cotisant…
La formation même des inspecteurs a
évolué, avec notamment la mise en place
d’une formation initiale associant
« théorie » et stages « sur le terrain ».
Zoom sur le métier de technicien conseil « allocataires »
exercé dans les 123 Caisses d’allocations familiales
Que doit faire un technicien conseil ?
• Réaliser un diagnostic de la situation
de l’allocataire, repérer les situations
nécessitant un traitement spécifique et
déterminer les droits potentiels.
• Traiter et suivre le dossier de
l’allocataire jusqu’à sa résolution.
• Renseigner, orienter et conseiller
l’allocataire pour lui faciliter l’accès à
ses droits et effectuer des recherches
complémentaires pour mettre à jour sa
situation.
• Informer, conseiller et coopérer avec
le réseau des partenaires impliqués dans
la gestion des dossiers des allocataires.
Le technicien conseil exerce une activité
qui rencontre une grande diversité de
situations : précarité, maternité, études,
famille monoparentale, handicap…
Il développe de multiples compétences,
relationnelles et techniques : réactualise
ses connaissances législatives, utilise les
outils informatiques, répond aux
allocataires et travaille avec les
partenaires.
Son « travail de liquidation » consiste à
traiter les dossiers, avec la nécessité de
donner leurs droits à des personnes qui
attendent beaucoup de lui.
Interview
Y
ves Hirrien, responsable du pôle
métiers à la Direction des ressources humaines de la Caisse
nationale d’allocations familiales
« Ce qui a changé, ces dernières années
dans la relation des allocataires à leur Caf
et donc aux techniciens conseil, c’est une
communication plus directe en termes de
quantité, de qualité, de rapidité et
d’interactivité. Cela passe bien sûr par
l’accueil au guichet et par le téléphone.
Mais Internet se développe : plus de
180 % d’augmentation des connexions en
Passerelles - 112 - Novembre 2005
Ce qu’ils en disent…
u « Un bon technicien conseil est un technicien polyvalent ».
u « L'étude d'un dossier n'est pas une
simple saisie informatique ; il faut y
réfléchir, faire des recherches... »
u Notre rôle est également d'informer, de
renseigner (et parfois de rassurer !) les
allocataires ».
u On mesure l’impact de notre action
rapidement, le résultat est immédiat ».
u « Il faut aussi faire preuve de patience,
de clarté et de psychologie avec le
sentiment d'accomplir quelque chose
d'utile : aider les gens dans leur
quotidien ».
2004. Ces évolutions entraînent des
changements d’organisation pour mieux
traiter les flux téléphoniques, notamment
au travers de plates-formes. Cela requiert
aussi de nouveaux savoir-faire des
techniciens, comme de répondre à des
mails ».
La nouvelle organisation
de la Cnamts :
nouvelles appellations, nouveaux sigles
DIRE CT IO N GÉNÉRALE (DG)
•
•
•
•
•
•
•
•
Mission cabinet du directeur général (CABDIR)
Mission cabinet du président (CABPRES)
Mission cabinet du médecin-conseil national (CABMCN)
Mission pilotage des projets de branche (MPPB)
Mission des relations européennes internationales et de la coopération (MREIC)
Mission conciliation (MC)
Mission veille législative (MVL)
Secrétariat du conseil scientifique (SCS)
DIRE CTION DÉLÉGUÉE À LA GESTION E T À
L’OR GANIS ATION DES SOINS (DDGOS)
• Direction des assurés (DAS)
• Direction de l’offre de soins (DOS)
• Département de la réglementation (DREGL)
• Département de l’évaluation des politiques (DEP)
• Mission maîtrise d’ouvrage informatique (MMOI)
DIRE CTION DÉLÉGUÉE A U X OPÉRATIONS (DDO)
• Mission de coordination et d’appui à la DDO (CABDDO)
• Mission évaluation des directeurs (MED)
• Mission accompagnement des régimes partenaires d’assurance maladie obligatoire
(MARP)
• Mission des établissements et des oeuvres (MEO)
• Mission de mise en oeuvre de la réforme de l’assurance maladie (MRAM)
• Direction du réseau médical (DRMED)
• Direction du réseau administratif (DRADM)
• Direction des ressources humaines des réseaux (DRHR)
• Département du contrôle de gestion réseaux (DCGR)
• Département des contrats pluriannuels de gestion (DCPG)
• Département développement services aux publics (DDSP)
• Département de la maîtrise d’ouvrage « production » (DMOP)
• Département opérationnel de la gestion du risque (DOGR)
Novembre 2005
DIRECTION DÉLÉGUÉE DES SYSTÈMES D’INFORMATION (DDSI)
•
•
•
•
•
•
Département du contrôle de gestion du système d’information (DCGSI)
Mission SESAM-Vitale (SESAM)
Mission dossier médical personnel (DMP)
Direction des systèmes d'information (DSI)
Direction de la maîtrise d'ouvrage branches (DMOB)
Direction de la production informatique (DPI)
DIRECTION DÉLÉGUÉE DES FINANCES ET DE LA
COMPTABILITÉ (DDFC)
A UTRES DIRE CTIONS
•
•
•
•
•
•
Direction des négociations et des relations UNCAM et UNOCAM (DNR)
Direction de la stratégie, des études et des statistiques (DSES)
Direction du contrôle-contentieux et de la répression des fraudes (DCCRF)
Direction de la communication et du marketing (DICOMMA)
Direction de l'audit général, du reporting et du contrôle de gestion (DAGRCG)
Direction des risques professionnels (DRP)
SE CRÉTARIAT GÉNÉRAL (SG)
• Direction des affaires juridiques et institutionnelles (DAJI)
• Direction de la gestion des moyens (DGM)
• Direction des ressources humaines de l'établissement public (DRHEP)
Novembre 2005