La gestion des moyens sur tous les fronts
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La gestion des moyens sur tous les fronts
Novembre Nº 112 Philippe Caumes La gestion des moyens sur tous les fronts En service : les antibiotiques repartent en campagne RH : le choix des sites déconcentrés Profil : Frédérique Pernin Après la Cnamts : Philippe Vacheyrout Actualité Le chiffre du mois Rougeole, oreillons, rubéole La Capeb représente 320 000 entreprises et 800 000 véhicules. Durant cette semaine, il a été distribué aux entreprises 48 000 kits de sensibilisation, comprenant des autocollants à apposer sur les véhicules professionnels ainsi que des dépliants sur quatre thèmes : la vigilance au volant, l’équipement des véhicules, l’organisation du travail, le téléphone portable. Dijon accueille les journées nationales des juristes Pour la troisième année consécutive, les journées nationales des juristes vont se décliner sur trois jours, les 21, 22 et 23 novembre 2005 au Palais des congrès de Dijon en collaboration avec la Caisse primaire de la Côte d’Or. Assemblées plénières et tables rondes alterneront avec des ateliers. Parmi les thèmes retenus cette année, citons : la prévention des risques dans l’entreprise, le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail, le télétravail, la Commission nationale de l’informatique et des libertés, la détection et la répression des fraudes, et le contentieux stratégique de l’Assurance Maladie. Plus de 400 personnes provenant des Caisses 48 Une nouvelle organisation implique de nouvelles directions. Voici les noms des responsables des directions, nouvelles ou déjà existantes, pour se repérer en cette période de changements. Parlons-en • Médecin conseil national, adjoint au directeur général : 4 Comment maîtrisez-vous les sigles utilisés à la Cnamts ? • Directeur des négociations et des relations avec l’Union nationale des caisses d’assurance maladie et l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie : • Directeur de la stratégie, des études et des statistiques : En service 4-5 Les antibiotiques repartent en campagne Grand angle La gestion des moyens sur tous les fronts Ressources humaines 8 Le choix des sites déconcentrés Mouvements 11 Profil 12 Sylvie Lepeu Dominique Polton • Directeur délégué à la gestion et à l’organisation des soins :Jean-Marc Aubert • Directeur délégué aux opérations : 6 Hubert Allemand Olivier de Cadeville • Directeur du contrôle contentieux et de la répression des fraudes : Pierre Fender • Directeur des risques professionnels : Gilles Evrard • Directeur délégué des systèmes d’information : Alain Folliet • Directeur des finances et de la comptabilité : Joël Dessaint • Directeur de la communication et du marketing : Agnès Denis • Directeur de l’audit général, du reporting et du contrôle de gestion : François Meurisse • Secrétaire général : Charles-Marie Portelli • Sous-directeur de la mission achats de l’Assurance Maladie : Patrice Heraud Frédérique Pernin En décembre, paraîtra un hors-série de Passerelles consacré à la nouvelle J.M. organisation. ■ 2 Passerelles - 112 - Novembre 2005 La campagne de vaccination reprend À l’initiative du département prévention et information de la Direction déléguée à la gestion et à l’offre de soins, la campagne nationale d’information sur la vaccination rougeole, D.M. oreillons, rubéole va se dérouler de la mi-novembre à la fin de l’année. Un spot TV est diffusé du 14 novembre au 11 décembre sur la plupart des chaînes hertziennes avec comme message « n’attendez pas que cela devienne méchant, vaccinez votre enfant avant un an ». Une annonce est prévue pour la presse parentale et féminine. La presse professionnelle fait également partie du dispositif afin de sensibiliser les médecins généralistes, les pédiatres, les pharmaciens et les professionnels de la petite enfance. Les Caisses diffuseront des dépliants destinés aux parents (environ 1 million) et des affiches (100 000) via les crèches et les centres de protection maternelle et infantile. L’objectif est d’augmenter la couverture vaccinale, qui n’était que de 86,3 % pour les enfants de 2 ans en 2003. Un taux encore loin des 95 % qui devraient permettre à terme de protéger complètement les enfants de ces maladies sur le territoire national. ■ D.M. primaires, des Unions pour la gestion des établissements des caisses d'assurance maladie, des Caisses régionales d'assurance maladie et des Unions régionales des caisses d'assurance maladie, sont attendues à ces journées nationales. ■ D.M. Point sur la nouvelle organisation Sommaire c’est le nombre de départements ayant participé à l’action lancée par les caisses régionales d’assurance maladie (Cram) et les caisses générales de sécurité sociale (CGSS), dans le cadre de la semaine de la sécurité routière qui s’est tenue du 17 octobre au 24 octobre 2005. Cette démarche a été réalisée en partenariat avec la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb). L’édito La DGM sur tous les fronts Le bilan 2005 de la Direction de la achats qui concernent le fonctionnegestion des moyens au sein du Secrément du siège avec le souci constant tariat général est aussi volumineux d’optimiser les dépenses et de ratioque diversifié. En tant que prestataire naliser les achats. Du gardiennage à de services, elle a su montrer durant l’électricité, en passant par la bureautoute l’année sa réactivité et se mettre tique, la DGM est sur tous les fronts : au service des autres directions. les opérations immobilières, le budget L’installation du siège de la Caisse de l’établissement public, l’imprimerie, nationale porte de Montreuil et la visioconférence, les frais de l’emménagement des équipes de déplacements professionnels et la Grenoble sur un nouveau site ont gestion des sites déconcentrés font généré de nouveaux et importants aussi partie de ses prérogatives. chantiers pour la DGM. Une nouvelle mission lui Des moyens de grande « Prestataire de services » a été confiée : l’établisenvergure ont été utilisés sement du « Document pour un emménagement dans des unique ». Au-delà du caractère conditions optimales. obligatoire de ce document, il est Ce n’était qu’un début. Aujourd’hui les essentiel de mesurer l’importance des équipes sont mobilisées pour assurer risques professionnels dans l’ensemble l’organisation logistique nécessaire au des sites de la Cnamts et de préconiser regroupement des directions qui se met des mesures de prévention. en place avec la nouvelle organisation Le développement de l’intr@dgm, de la Cnamts. lancé au printemps dernier, permet d’optimiser la communication et la La DGM s’occupe également des Passerelles - 112 - Novembre 2005 Philippe Caumes 3ème édition Dolorès Thibaud, Directrice de la gestion des moyens relation client établie avec l’ensemble des salariés de la Cnamts. Plusieurs projets seront mis en chantier en 2006 : la création au rez-dechaussée d’une salle d’activités pluridisciplinaires à caractère sportif pour les salariés du siège et la mise en place dans les sous-sols de locaux de stockage pour l’ensemble des directions. Enfin, le projet d’emménagement des équipes d’Evreux dans un nouvel immeuble sera poursuivi pour début 2007. 3 Parlons-en En service Comment maîtrisez-vous les sigles utilisés à la Cnamts ? Communication Les antibiotiques repartent en campagne Philippe Caumes Dialectique du signe Pour une majorité d’entre vous, ce n’est pas chose aisée, sauf pour les sigles « identifiant de grands projets tels que la CMU*, la CCAM** ou PROGRES*** ». Un collègue a chiffré approximativement son taux de mémorisation, « après 6 ans dans l’institution, j’ai appris à peu près une cinquantaine de sigles ». Certains font référence à une langue dans la langue, comme d’un métalangage Cnamien qui « s’apparente au jargon ou au dialecte », pour expliquer leur difficulté à les retenir. La connaissance des sigles passe par la mémorisation. Pour que celle-ci soit efficace, il faut du temps, gage de certitude pour les retenir, « baignant dedans depuis plus de 10 ans, et ayant changé trois fois de direction, je maîtrise maintenant une très grande partie des sigles utilisés à la Cnamts ». « Heureusement qu’il y a Médi@m ! » L’outil indispensable que vous préconisez, « il faut absolument que nous ayons un lexique (je suggère une fiche cartonnée que l’on pourrait garder près de soi) ». Plusieurs d’entre vous ont su le trouver et le conseillent, « je recommande vivement le lexique de la documentation sur Médi@m, il y a quasiment tout », « heureusement que la documentation a réalisé et tient à jour un index des sigles sur Médi@m ». Attention aux quiproquos ! Le grand ennemi du sigle s’appelle nouvelle organisation, « avec celle qui arrive, il va falloir revoir nos copies et apprendre les nouveaux », « le temps de les apprendre et on assiste à de nouvelles organisations qui en entraînent d’autres ». Sans compter les quiproquos qu’ils peuvent susciter, « la première fois qu’on m’a parlé des journées CCR****, il a fallu m’expliquer car pour moi ce sigle signifiait l’organisme que je venais de quitter, qui gérait les chèques restaurants » ! D.M. Trop de sigles tuent le sigle ! ■ Trouvez tous les sigles sur : www.sigles.net D irigé par Geneviève Chapuis, le département études et campagnes travaille à la conception et à la production de programmes de communication portant sur les médicaments. Anne de Warren, chargée de communication sur le programme médicaments/antibiotiques 2005-2007, assure la coordination avec les agences et le réseau. Elle est aidée par Ilham Halib et Marie-Christine Delière. « Au départ, toutes nos actions s’appuient sur des études qualitatives et quantitatives pour bien comprendre les enjeux, note Anne de Warren. Ainsi l’élaboration du programme antibiotiques lancé en hiver 2001-2002 s’est appuyée sur les résultats d’une étude menée par l’institut Ipsos sur les perceptions et les comportements face à ces médicaments ». La première campagne télé consistait à remettre en cause un réflexe courant avec le slogan « les antibiotiques, c’est pas automatique ». * Couverture maladie universelle ** Classification commune des actes médicaux *** Production et gestion des remboursements de santé **** Correspondants communication régionaux Dans le prochain numéro Comment avez-vous décoré votre bureau ? Pour répondre, adressez votre témoignage par e-mail à : [email protected] Ces informations proviennent des réponses communiquées par 50 salariés représentant chacune des directions de la Caisse nationale. 4 Geneviève Chapuis, responsable du département études et campagnes Passerelles - 112 - Novembre 2005 Inscrire le bon usage dans le quotidien des français Aujourd’hui, il faut aller plus loin : la nouvelle campagne télé et radio doit aider chacun à inscrire le bon usage dans son quotidien, car la tentation de recourir à l’antibiotique reste forte. Plusieurs axes de communication ont été définis, en fonction des cibles prioritaires. Pour ce faire, la Cnamts travaille avec l’agence Australie pour la publicité et I&E Consultants pour les relations publiques et presse. « 30 secondes de film, cela paraît très court et pourtant c’est la somme de beaucoup de détails importants, souligne Anne de Warren. Le choix d’un réalisateur qui saura créer la comédie, la sélection des acteurs, le dialogue dont chaque mot est pesé pour être juste scientifiquement mais aussi refléter la « vraie vie »… Notre rôle est de veiller à la cohérence de tous ces éléments pour que le film suscite l’adhésion du public ». La campagne TV et radio est diffusée entre le 22 octobre et février 2006 ; elle donnera un écho national essentiel à toutes les actions de proximité menées par les caisses. Des outils pour la petite enfance Le département travaille aussi sur la cible « petite enfance », incontournable car les enfants sont les plus gros consommateurs d’antibiotiques. Le réseau a joué un rôle majeur sur cette cible depuis 3 ans, en menant des tables rondes dans les caisses où 1 600 professionnels de la petite enfance se sont rencontrés pour partager leurs besoins. C’est sur ces résultats « de terrain » que la réflexion s’est appuyée au niveau national. De nouveaux outils ont donc été développés en 2005 pour répondre aux questions des parents : une exposition à destination des parents et jeunes enfants (Microbes en questions) est ainsi proposée aux caisses pour Philippe Caumes Télé, radio, brochures, affichettes… À la croisée des campagnes de communication, comme celle des antibiotiques, on trouve le département études et campagnes de la Direction de la communication et du marketing. Pour créer, produire et associer le réseau à la diffusion de ces éléments de communication, ce département de sept personnes mobilise sur plusieurs mois de nombreux acteurs, en interne et en externe, au national comme au local. S’il fallait résumer d’une phrase votre « recette » pour maîtriser les sigles utilisés à la Cnamts, ce pourrait être : « seuls la mémoire, Médi@m et le temps permettent de maîtriser les sigles ». L’équipe du département études et campagnes poursuivre leurs actions et une nouvelle brochure donne au public des repères sur l’action des antibiotiques. « Bien sûr, les agences nous ont aidés dans la création graphique de ces supports, précise Anne de Warren. Mais leur contenu a été conçu par des infectiologues, médecins généralistes et pédiatres et validé par le Service médical ». Les médecins : cible prioritaire L’Assurance Maladie veut également faciliter la pratique médicale : des mémos pratiques ont par exemple été développés*, en lien étroit avec les praticiens conseils et en partenariat avec l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Et la Lettre aux médecins d’octobre traite des antibiotiques. Ces différents outils de communication ont pour objectif de soutenir la relation que tissent, dans chaque caisse, les médecins Passerelles - 112 - Novembre 2005 conseils et les délégués de l’Assurance Maladie avec les professionnels de santé. « Il est important que chaque caisse s’approprie ce programme national, où enjeux de santé publique et enjeux économiques sont liés, insiste Geneviève Chapuis. La transversalité des actions au sein de différents services des caisses et l’articulation entre le national et le local sont les deux clés du succès ». Car l’objectif est de taille : faire baisser la consommation des antibiotiques de 25 % entre 2001 et 2008. Les résultats de ce programme sont encourageants, puisqu’à mi-parcours, la baisse est de 12,8 %. Des chiffres qui devraient encore évoluer dans le bon sens grâce à la poursuite de cette campagne ! ■ E.L. * mémo sur l’angine et la rhino-pharyngite et mémo d’information sur le coût des molécules dans le traitement de l’angine aiguë 5 Grand angle DGM La Direction de la gestion des moyens sur tous les fronts directions a été réalisé fin 2004 par le cabinet d’audit Acémis. Pour chaque situation, les points forts, les points faibles et les pistes d’amélioration ont été déterminés afin d’optimiser chaque offre de service de la Direction. La Direction de la gestion des moyens est une direction support qui doit sans cesse adapter son organisation et ses moyens aux priorités de la Caisse nationale. Prestataire de services pour le fonctionnement des directions, la DGM veut placer le client au centre de ses missions », précise Roselyne Bagot-Migeon, attachée de direction à la DGM. Jusqu’au déménagement dans nos nouveaux locaux, ces notions de prestataire de services et de relation clients étaient culturellement faibles à la DGM qui exerçait plutôt un rôle de gestionnaire des moyens. Avec l’emménagement au Frontalis, la notion de qualité de service est devenue un élément essentiel dans sa relation avec chaque collaborateur de la Cnamts, au siège et au sein des sites déconcentrés. Pour cela, un inventaire des neuf situations professionnelles principales liant la DGM et les autres Nouvelle organisation Philippe Caumes En 2005, la DGM a donc réorganisé ses ressources en tenant compte des préconisations formulées dans le rapport d’audit. Ainsi, notamment, deux co-référents uniques DGM sont au service des salariés de la Cnamts pour l’organisation d’une réunion. Il en est de même pour l’organisation d’un événement et l’aménagement des espaces de travail. Le périmètre d’*14 a été étendu à l’ensemble des demandes de maintenance, de logistique et de livraison de consommables informatiques. Roselyne Bagot-Migeon, attachée de direction 6 Si l’emménagement dans notre nouveau siège a fortement mobilisé les équipes de la DGM tout au long de l’année 2004, des ajustements se sont avérés nécessaires en 2005 comme par exemple le renforcement de la sécurité de l’immeuble et l’harmonisation des prestations entre les trois bâtiments de Bagnolet, Gallieni et Montreuil. Aujourd’hui, la DGM doit réagir aux conséquences induites par la nouvelle organisation de la Cnamts. « Il s’agit d’assurer la logistique du regroupement des nouvelles équipes de travail », indique Roselyne Bagot-Migeon. Une cellule DGM est d’ailleurs dédiée à cette nouvelle organisation depuis l’été 2005 pour mieux préparer le déplacement de près de 500 d’entre nous. Passerelles - 112 - Novembre 2005 Les multi-facettes de la DGM Les dépenses de fonctionnement du siège font également partie du périmètre de travail de la DGM et concernent principalement la maintenance généralisée, le gardiennage, le nettoyage et l’électricité : « dans ce cadre, la DGM établit des indicateurs et statistiques de consommation significatifs pour ajuster, au fur et à mesure, les conditions d’intervention des prestataires externes », explique Roselyne Bagot-Migeon. opérations immobilières (sites déconcentrés, vente des anciens sites d’Ourcq et d’Issy-les-Moulineaux…), les marchés d’assurances et le budget de l’établissement public relèvent également des missions de la DGM. Le « document unique » qui recense et analyse les risques professionnels dans l’ensemble des sites de la Caisse nationale et propose un plan de prévention pour pallier ces risques est en cours de réalisation. « C’est un outil indispensable pour la sécurité au travail », remarque Roselyne Bagot-Migeon. sionnels sont également gérés par la DGM : que ce soit en terme d’organisation, de modalités de remboursement, et de suivi des dépenses. « En collaboration avec la Direction déléguée au système d’information (DDSI), les tâches des agents chargés de la billetterie vont être rationalisées, les circuits et les imprimés simplifiés. Les directions clientes ont désormais des outils de suivi des dépenses », développe Roselyne Bagot-Migeon. Par ailleurs, pour ce qui concerne les salles de visioconférence, quatre objectifs définissent la nouvelle stratégie de la DGM : « il s’agit d’élargir le périmètre des connexions, d’améliorer la qualité de télétransmission, de diminuer les frais de déplacements et d’intégrer les contraintes liées aux conséquences de la réduction du temps de travail. La DGM est un prestataire de services qui doit avoir une capacité de réactivité Philippe Caumes « optimisation des achats de la Caisse nationale, de la gestion des moyens au sein du Secrétariat direction multifonctionnelle qui mise désormais sur clients. Avec un leitmotiv : le service ! Une partie de l’équipe de la DGM Quant au Comité bureautique, présidé par la DGM, il définit la politique d’achats de la Cnamts en matière de bureautique et détermine les règles concernant le renouvellement et le déploiement des équipements. Ainsi, at-il été décidé qu’il y aurait dorénavant une seule imprimante réseau pour les bureaux de 2 à 5 personnes. La gestion des sites déconcentrés, les Pour ce faire, la DGM a installé un Comité de pilotage1 qui s’appuie sur un réseau de « correspondants document unique » en charge d’une unité de travail : il y en a une par direction2 pour le siège de la Cnamts et une par site déconcentré. Les correspondants ont démarré la phase de recueil et d’analyse qui s’achèvera fin novembre. Les frais de déplacements profes- Philippe Caumes Moyens organisationnels à disposition des salariés, prévention des risques professionnels, la Direction général est sur tous les fronts. Gros plan sur une l’optimisation de sa communication et de sa relation Dolorès Thibaud, Directrice de la gestion des moyens structurelle et organisationnelle par rapport aux autres directions ”, conclut Roselyne Bagot-Migeon. Ainsi, pour vérifier que l’offre de services correspond aux attentes de ses clients internes, des questionnaires de satisfaction sur certaines situations professionnelles, comme par exemple l’organisation d’une réunion, seront diffusés auprès des directions courant 2006. ■ J.M. * composé d’experts en risques professionnels, en organisation, en sécurité, en relations sociales, d’un membre du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et du médecin du travail ** Au sein de certaines directions des unités plus spécifiques ont été mises en place, comme par exemple l’imprimerie, l’infirmerie ou encore le courrier Le domaine DGM de l’intr@cnamts L’intr@dgm comporte l’ensemble des informations utiles sur les services de la Direction de la gestion des moyens. Huit rubriques la composent pour faciliter la vie des salariés de la Caisse nationale. - Nos services (réservation des salles, de parking, accueil visiteur, logistique Frontalis et événementiel) - Les déplacements professionnels - La sécurité - Le Comité bureautique - Les brèves DGM - Le budget de l'Etablissement public - Les achats - La restauration à Frontalis Il suffit de taper : http://intracnamts.cn.cnamts.fr/intradgm Passerelles - 112 - Novembre 2005 7 Ressources humaines Après la Cnamts Œuvres sociales Philippe Vacheyrout Neuf sites déconcentrés de la Cnamts ont choisi l’indépendance et la proximité pour gérer leurs œuvres sociales. Coup d’œil sur l’organisation et les activités particulières de ces associations. P récédemment Centres de traitements informatiques régionaux (CTIR), les sites déconcentrés sont rattachés à la Cnamts depuis le 1er janvier 2004. Sur le plan des œuvres sociales, ils ont, en revanche, choisi de ne pas adhérer à une grosse association comme l’Ascanama, mais de créer leur structure et de gérer leur budget (2,75 % de la masse salariale). Souvent de taille modeste, ces associations n’ont pas de salarié permanent et rarement un site Internet. Le dialogue entre adhérents et élus se fait essentiellement par messagerie ou tableau d’affichage. Les titulaires disposent de 10 à 30 h par mois pour exercer leur activité. « Avant, indique Pierre Monteillet, président de Pangée 26 à Valence, chaque CTI avait son comité d’entreprise (CE). Maintenant, nous appartenons à un service public. Du coup, il a fallu transformer le CE en association de gestion des œuvres ». C’est ainsi qu’a été créée Pangée 26. Un tiers du budget est consacré au financement d’une mutuelle. Sa particularité : une enveloppe globale annuelle d’environ 400 € par adhérent et 120 €¤par enfant pour un libre choix de loisirs-culture. Une autre partie pour des activités collectives comme un repas festif, un 138 510 € enfants) reverse le montant de la masse salariale vers deux associations gérées localement : le CCOEN pour les agents du Credi Ouest de Nantes et le Cacco pour les agents du Credi Ouest d’Angers. week-end canyoning, réservation d’un gymnase. Pour Jean-Marc Hurvois, président de l’AOCSN, association pour la gestion des œuvres sociales et culturelles du CSN de Bordeaux, « c’est ce qu’on peut vraiment appeler un CE de proximité, avec des chèques vacances, des sorties kart, des weekends montagne et voile. Nous proposons ce que les gens ne pourraient pas se payer individuellement ». La mutuelle représente 28 % du budget, contre 47 % pour les vacances et les Les associations des sites déconcentrés Pangée 26 à Valence : six élus pour 31 adhérents et 100 ayants droits PRÉSIDENT : PIERRE MONTEILLET Budget : 38 000€ en 2004. AOCSN – CSN Bordeaux : six élus pour 50 adhérents et 83 ayants droits PRÉSIDENT : JEAN-MARC HURVOIS Budget : 55 000€ en 2004. Adi'geon au CNQD de Dijon : six élus pour 52 adhérents et autant d’ayants droits Budget : 65 704€ en 2004. PRÉSIDENT : PHILIPPE MORIN Alpes (CNQD et Credi de Grenoble) : Dix élus pour 113 adhérents et 201 ayants droits PRÉSIDENT : FRÉDÉRIC BIANCHI Budget : 123 000€ en 2005. Cosinus - CSN Troyes : six élus, 41 adhérents pour 94 ayants droits PRÉSIDENT : ANTHONY BERNAL Budget : 40 000€ en 2004. Agosan - Valenciennes et Villeneuve d’Ascq : Huit élus pour 91 adhérents et plus de 250 ayants droits Budget : 98 000€ en 2004. PRÉSIDENT : YANN IMBERT Apco à Angers et Nantes : Six élus pour 173 adhérents et 346 ayants droits PRÉSIDENT : STÉPHANE LANGLET Budget : 397 448€ en 2004. Aloès 2004 à Lyon : six élus pour 31 adhérents et une centaine d’ayants droits PRÉSIDENTE : SYLVIE PAUTET Budget : 37 500€ en 2005. Apaisaen à Caen : Six élus et 115 ayants droits dont 47 adhérents Budget : 42 000€ en 2004. PRÉSIDENT : PATRICK GUILLOUET 8 Passerelles - 112 - Novembre 2005 loisirs adultes et 25 % pour l’enfance. Au CNQD de Dijon, l’Adi’geon, créée en 2003, verse près de 80 % de son budget au Comité interrégional de Dijon qui en reverse plus du tiers à la mutuelle et gère les locations de vacances, les remboursements culturels et de loisirs, les prêts… Les 20 % restants permettent à l’Adi’geon d'organiser l’événementiel (Noël, fête des mères,...) « et parfois une sortie », ajoute le président, Philippe Morin. Côté Aloès à Lyon, 20 % du budget est gardé en fonds de roulement. Le reste est alloué aux agents, soit 960 € par agent, quelle que soit sa charge familiale. « C’est notre politique, souligne-t-on chez Aloès. 60 % de cette somme sont dédiées aux vacances, 40 % à la culture, aux sports et aux loisirs ». Enfin, Cosinus* (CSN de Troyes) utilise en grande partie son budget pour des voyages organisés tous les deux ans et finance une part importante de la mutuelle des agents. Cosinus participe à la vie culturelle et sportive locale et possède un centre de loisirs en copropriété avec la Caf et la Cpam de l’Aube. Son Intranet est en refonte. Une richesse de diversités issues des particularités locales de ces neuf sites déconcentrés. ■ E.L. * Comité des œuvres sociales de l’informatique nationale unité de support Insatiable entrepreneur P hilippe Vacheyrout est entré à la Caisse nationale en 1975. Il est à l’initiative de la création des Centres de traitement électronique inter-caisses et des Centres de traitement informatique de Saint-Etienne, Troyes et Rouen. Il a aussi été notamment responsable de la maîtrise d’œuvre Intranet et Internet de la branche. Ancêtre de Médi@m « La période la plus marquante pour moi à la Cnamts a été l’informatisation de la branche maladie, quand on est entré de plain pied dans l’ère Internet, à partir de 1989. Nous avons anticipé cette nouvelle période. Nous avons mis en place de l’hypertexte en vidéotexte pour la banque de données de la branche : c’était l’ancêtre de Médi@m, remarque-t-il. Période qui a totalement modifié la gestion interne, en permettant de généraliser l’accès à l’information pour tous. Une sorte de mini révolution, constate Philippe Vacheyrout. En 1999, je venais de travailler sur le référentiel de Vitale 1, cela m’a donné l’idée de faire le schéma de Vitale 2 ». Un esprit innovant Parti à la retraite en 1999, il réalise que ce projet peut être utile ailleurs. La carte à puce citoyenne, Capucine® comme diminutif, est désormais une marque déposée. « Cette carte a pour objet de favoriser les usages Internet de façon simple, sécurisée, éthique et équitable, dans une perspective de développement durable, explique-t-il non sans fierté. La solution technique labellisée est une carte sans contact, acoustique. À l’aide de celle-ci, on entre dans une sorte d’Intranet et le son est différent à chaque fois, donc impossible à décrypter ». En juin 2005, à 68 ans, Philippe Vacheyrout a créé son entreprise pour développer ce concept en phase de démarrage. Quand âge et innovation vont de pair… ■ J.M. La photo du mois Philippe Caumes Le choix des sites déconcentrés c’est le budget consacré par l’Apco aux prêts à l’habitat qui fait de l’Apco une singularité parmi les CE de la Cnamts. C’est la plus grosse dépense de l’Apco (Nantes et Angers) contre 258 938 € de budget mutuelle, activités diverses et loisirs, soit 35 % du budget consacré à l’habitat. L’Apco qui regroupe 173 adhérents et 346 ayants droits (conjoints et E.L. La nouvelle organisation de la Cnamts est en route ! Passerelles - 112 - Novembre 2005 9 Autour de nous C’est à lire En direct de Montreuil La sélection du mois Un salon sous le signe du Brésil et des animaux Le salon du livre et de la presse jeunesse de Montreuil, en Seine-Saint-Denis, se tient du 30 novembre au 5 décembre 2005. L’invité en est le Brésil et le thème : la parade des animaux. L’occasion d’y faire un tour à l’heure du déjeuner ou après le bureau. Et, pourquoi pas, d’y emmener les enfants durant le week-end ! D epuis vingt ans qu’existe ce salon, jamais une édition ne ressemble à une autre. Chaque année le thème choisi est nouveau, comme le pays invité, ce qui permet d’aborder des horizons différents. Ainsi, il donne la possibilité aux enfants de plonger dans les littératures et dans les formes de création les plus inventives. En 2004, 257 exposants (dont 217 éditeurs) étaient présents. Pour les très jeunes sont prévues des lectures à haute voix, des rencontres avec des auteurs, des ateliers avec des illustrateurs. Lectures et rencontres d’auteurs Un espace « Tout-petit tu lis », chaleureux et préservé de la foule, est ouvert aux bébés lecteurs. Le « Comptoir des adolescents » ouvre grands ses livres aux collégiens et lycéens. Ces derniers peuvent rencontrer des auteurs de romans ou de bandes dessinées, des auteurscompositeurs, des chanteurs. Des ateliers de créations multimédia (réalisés avant ou pendant le salon) sont également proposés et donnent lieu à une publication en ligne. Cette année, ces ateliers proposent à des jeunes de construire leur autoportrait en animal, fil conducteur de cette édition. Les ouvrages proposés aux enfants 10 sont sélectionnés par un comité de spécialistes regroupant l’équipe du salon, des bibliothécaires de Montreuil et Bagnolet, des pédopsychiatres, des responsables d’associations, des membres du service petite enfance du Conseil général de Seine-Saint-Denis. Un salon riche artistiquement Le salon accorde une place centrale à la mise en valeur de la découverte de l’illustration, point fort de la littérature jeunesse en France. Le salon pratique Horaires pour tous Mercredi 30 novembre de 9h à 18h Jeudi 1er décembre de 9h à 18h Vendredi 2 décembre de 9h à 22h Samedi 3 décembre de 9h à 20h Dimanche 4 décembre de 10h à 19h Lundi 5 décembre de 9h à 18h Tarifs : 4 euros pour les individuels Gratuit pour les enfants Accès : entrée rue Étienne Marcel Métro : ligne 9, station Robespierre Bus : ligne 102 (Place Gambetta - Gare de Rosny – Bois Perrier : arrêt Sorins) Voiture : accès fléchés dès les portes de Bagnolet et Montreuil Passerelles - 112 - Novembre 2005 L’enjeu est de permettre aux enfants et aux jeunes de se confronter à la création et à l’exigence artistique, leur montrer le rôle complémentaire et autonome de l’image par rapport au texte. L’équipe du salon s’attache aussi à soutenir les jeunes créateurs. Pendant ces six jours, chaque illustrateur débutant peut présenter son book à des directeurs artistiques de maisons d’édition. Il se passe toujours quelque chose au salon Le salon ne connaît pas de temps mort. Au kiosque presse, enfants et adolescents peuvent rencontrer des journalistes, des rédacteurs en chef et ainsi dialoguer avec eux et satisfaire leur curiosité sur le métier de la presse. Dans « l’archipel BD », les nombreux auteurs invités du salon, échangent, dialoguent et signent des autographes. À l’espace « Tout-petit tu lis » des conteurs lisent des histoires au fil de la journée. Chaque moment est propice à une rencontre, une lecture, une exposition. Comme le dit Sylvie Vassalo, directrice du salon, « la présence du Brésil va être très riche du point de vue artistique tant l’art y est diversifié du fait du métissage de ce pays. Et puis la thématique de l’animal devrait ravir notre jeune public, tant il est omniprésent dans les livres de jeunesse ». ■ D.M. Obésité A. Basdevant - Revue du praticien - Monographie n° 13 / 15 septembre 2005 - pp. 1405 à 1462 L’obésité est traitée comme maladie chronique, avec ses aspects épidémiologiques et sa prise en charge de l'enfance à l’âge adulte en passant par l'adolescence. La question de la prévention est également étudiée et une fiche patient aborde les questions diététiques avec « les dix erreurs à ne pas commettre ». 60 ans de sécurité sociale : le temps du politique - L'Œuvre collective II Espace social européen, n° hors-série - octobre 2005 82 pages Espace social européen retrace l'évolution de la Sécurité sociale au cours de la décennie écoulée. Chaque année est abordée à travers un thème spécifique et des acteurs et experts livrent leurs points de vue sur le passé et l'avenir de la Sécurité sociale. Contrôle des organismes et évaluation des politiques : le rôle de l'Inspection générale des affaires sociales Informations sociales n° 126 / août 2005 – pp. 104 à 111 Contrôle, évaluation, appui, conseil... Tels sont les maîtres mots du rôle de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Par le contrôle d'établissements et d'organismes placés dans son champ de compétences, l'Igas s'assure de l'efficacité et de l'effectivité de la mise en œuvre des politiques. Il s'agit de fournir à l'État des éléments de diagnostic et d'appréciation pour la conduite de ses actions. 1945-2005 : Le modèle social français, de l’âge d’or à la crise Liaisons sociales, n° hors-série d’octobre 2005 - 130 pages Le numéro spécial de Liaisons sociales, rétrospectif et prospectif, retrace les soixante ans de la Sécurité sociale en France à travers deux périodes : - les « trente glorieuses » de 1945 à 1975 : la création de l’institution, le développement des droits sociaux, la santé au travail, le SMIG*, le financement de la formation, - les « trente piteuses » de 1976 à nos jours : la montée du chômage, le RMI**, le plan Juppé et la maîtrise des dépenses de santé, la réduction du temps de travail et la réforme des retraites. * Salaire minimum interprofessionnel garanti ** Revenu minimum d’insertion Fonds sociaux et gouvernance de la protection sociale J. Bichot, C. Wrazen - Droit social n° 9-10 / Septembre-octobre 2005 – pp. 893 à 906 Les pouvoirs publics français ont créé nombre de fonds dans le domaine de la protection sociale. Il s'agit ici des fonds extérieurs aux caisses, qui, de ce fait, s'ajoutent à elles pour former l'ensemble des organismes de protection sociale. Les auteurs déterminent les raisons de l'importance du phénomène, d'abord en ce qui concerne les fonds sociaux financiers, puis en examinant une plus grande variété des cas, et ils posent enfin le problème du contrôle des fonds sociaux. Ces documents sont mis à disposition par le Département ressources documentaires : [email protected] Passerelles - 112 - Novembre 2005 11 Profil 2/4 À l’occasion du 60ème anniversaire de la Sécurité soci ale, nous vous prop osons de mieux connaître les mét iers emblématique s de l’Assurance M aladie. Après le métier de praticien cons eil en octobre, voici celui de délégué de l’Assurance Mal adie. Vous trouve rez en page centra le deux métie rs emblématiques d’ autres branches de la Sécurité soci ale : le technici en conseil allocataire s et l’inspecteur. Bonne lecture ! Frédérique Pernin, déléguée de l’Assurance Maladie Porter la régulation de l’offre de soins auprès des professionnels de santé ? Oui, mais pas seulement. Le délégué se doit d’être curieux et persuasif pour être au fait de l’actualité de l’Assurance Maladie et être à même de répondre à toute question susceptible de lui être posée pendant ses visites quotidiennes. Dam : un métier de terrain mais aussi de recherche documentaire. À 38 ans, Frédérique Pernin est, depuis 9 mois, l’une des six déléguées de l’Assurance Maladie (Dam) de la Caisse primaire de Besançon (Doubs). Dans ce cadre, elle gère un portefeuille de 260 professionnels de santé : « je dois répondre à leurs attentes, les informer sur la réforme, la maîtrise médicalisée et le parcours de soins », explique-t-elle. Frédérique, comme tous les Dam, a suivi une formation sur la Convention médicale et sur les techniques de prise de rendez-vous et d’entretiens lui permettant d’aborder sereinement son nouveau métier. Écoute et transmission La visite de trois à quatre professionnels de santé par jour est son lot quotidien. La rencontre, issue d’un rendez-vous pris auparavant par téléphone, dure généralement de 20 minutes à une heure. « Je peux notamment être amenée Pour en savoir plus : Sur le site www.ucanss.fr, dans l’espace Services, cliquez sur Répertoire des métiers et sélectionnez l’appellation recherchée. Vous trouverez une présentation ainsi que les activités et compétences caractéristiques de chaque métier. à visiter un pharmacien pour l’inciter à délivrer davantage de génériques », indique Frédérique. À la sortie du rendez-vous, le Dam remplit une « fiche bilan » avec les commentaires formulés par le professionnel de santé. « Par exemple, si un pharmacien rencontre des difficultés à « génériquer », je vais noter quelles sont les causes de refus ». Ces données font l'objet d'une remontée hebdomadaire à la Caisse nationale et permettent à cette dernière de suivre et d’analyser les visites réalisées. Documentation et persuasion Si le Dam travaille principalement sur le terrain, il se documente également beaucoup par le biais de l’Intranet Médi@m et du site Internet de l’Assurance Maladie www.ameli.fr. « Il est nécessaire d’être très bien informé pour pouvoir répondre au mieux aux questions des professionnels de santé : nous nous devons de connaître toutes les nouveautés liées à l’Assurance Maladie ». Lorsque la question dépasse son champ de compétences, le délégué devient la « courroie de transmission » entre le professionnel de santé, la Caisse primaire et le Service médical. Des relations avec les professionnels de santé, à la gestion du risque, en passant par la documentation, la télétransmission et le service médical, le délégué est en lien avec de multiples services en interne. « Ce qui me plaît c’est la relation avec les professionnels de santé qui nécessite beaucoup d’écoute. Les rapports peuvent être parfois difficiles si pour diverses raisons ils sont mécontents de la caisse. L’intérêt réside dans la possibilité de les faire changer d’avis ! C’est un véritable travail de contact et de persuasion », conclut J.M. Frédérique enthousiaste. ■ Passerelles Directeur de la publication : F. van Roekeghem Directeur de la publication délégué : Agnès Denis Rédactrice en chef : Julia Manzat - Direction de la Communication et du marketing 01.72.60.10.80 Comité de rédaction : Rose-Marie Baranski, Patrick Daugeron-Mijoin, Pierre Fradin, Alain Gaillard, Catherine Honsia, Catherine Le Bouquin, Sylvaine Lefebvre, Lysiane Maillet, Bertrand Mersch, Alexandra Perez, Claude Robert, Jean-Yves Simon Photographe : Philippe Caumes Équipe de rédaction : Évelyne de Lestrac, Julia Manzat, Didier Montironi Conception et réalisation technique : Division Imprimerie et Arts Graphiques de la Cnamts Maquettiste : Monique Forges Caisse Nationale de l’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés - 50 Avenue du Professeur André Lemierre - 75896 Paris cedex 20 ISSN : 1251-7380 / 2500 exemplaires Contact : [email protected] Mouvements Ils sont arrivés depuis peu Alain Folliet est Claire Dufour, est chargée de communication au département presse de la Direction de la communication et du marketing, après avoir la même occupé fonction à la Cité des sciences et de l'industrie et à la Cnamts en contrat à durée déterminée. Elle a travaillé pendant 5 ans dans le secteur culturel (milieu associatif et établissements publics à caractère administratif dont le Centre des monuments nationaux). Natacha Lemaire est sous-directeur « pathologies lourdes », responsable du département pathologies lourdes à la Direction des assurés, rattachée à la Direction déléguée à la gestion et à l’organisation des soins. De juillet 2001 à septembre 2005, elle était chef du bureau de l'organisation générale de l'offre régionale de soins à la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins au ministère de la Santé et des solidarités. Geneviève Motyka est médecin-conseil à la Direction du contrôle contentieux et de la répression des fraudes, mise à disposition par la Direction régionale du service médical d'Ilede-France. Auparavant, elle exerçait la fonction de médecin-conseil à l'Échelon local du service médical du Val-de-Marne depuis 1997 après l'Échelon local du service médical de Seine-etMarne depuis 1993. directeur délégué des systèmes d’information. Il était, depuis 1984, directeur du système d'information à la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf). Il était entré à la Cnaf en 1975. Mervet Karaoui est consultante projet conception maîtrise d’ouvrage à la Direction des risques professionnels, mutée de l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale, où elle était chef de projet adjoint maîtrise d’ouvrage depuis novembre 2002. Emmanuel Lhez est contrôleur de gestion au département du contrôle de gestion réseaux, rattaché à la Direction déléguée aux opérations où il étudie notamment l'évolution de la production des feuilles de soins papiers et électroniques et son implication sur la charge de travail dans les caisses. Il assure aussi le suivi de la réforme au niveau des délégués de l'Assurance Maladie, des conciliateurs, des médecins traitants et de la participation forfaitaire. De 2003 à 2004, il travaillait à la cellule pilotage d’Axa France support au sein de la Direction des encaissements des fonds. Karine Monflier est chargée de communication au sein du département communication interne et réseau de la Direction de la communication et du marketing. Elle a exercé la même fonction de chargée de communication au sein de la Direction de la communication nationale de l’Établissement français du sang de 1997 à 2005. Dominique Polton est directrice de la stratégie, des études et des statistiques. Auparavant, elle était depuis 1997 directrice de l'Institut de recherche, d'études et de documentation en économie de la santé. Karine Turpin, est consultante projet maîtrise d’ouvrage métier à la Direction des risques professionnels. Auparavant, elle occupait un poste d’ingénieur d’étude au sein de Groupecyber, une société de conseil en ingénierie informatique. Et ce depuis décembre 2000. Passerelles - 112 - Novembre 2005 Jean-François Tipaka, est l’adjoint de Laurence Leheup à la fonction pilotage du système d’information (SI) au sein de la Direction de la maîtrise d’ouvrage branches, rattachée à la Direction déléguée des systèmes d’information. Auparavant, il était consultant senior en organisation et a piloté plusieurs projets SI : mission chez Renault-Nissan, à la Direction des systèmes financiers de la Poste, chez Contact Coms (ONG). Il a aussi été notamment directeur de la stratégie du SI européen chez Completel Europe (opérateur télécoms). Profils Le monde de l’entreprise évolue La branche du recouvrement ? C’est un service public de 15 000 collaborateurs exerçant plus d’une quarantaine de métiers. Parmi ceux-ci, l’inspecteur. O livier Maupas a 44 ans. Depuis 1990, il est inspecteur à l’Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales de Paris (département des Yvelines). Quelle définition donnez-vous de votre métier ? Contrôler la bonne application de la législation sociale par les cotisants en matière d’assiette de cotisations et de taxes et de contributions diverses. Quelles évolutions avez-vous constaté depuis 15 ans ? Trois séries d’évolution : - une complexification des textes réglementaires (nombreux dispositifs d’allègement ou d’exonération de cotisations…). Cela implique une expertise de plus en plus pointue, et notamment en matière de lutte contre le travail illégal. - le monde de l’entreprise évolue (utilisation de progiciels de gestion…) C’est allé de pair avec le développement par le recouvrement de logiciels, d’outils de calcul, de méthodes d’extrapolation et d’échantillonnage pour le contrôle et pour aider à la décision. Parallèlement, les attentes des entreprises évoluent. Aujourd’hui, elles attendent de l’inspecteur des conseils, une expertise en matière de réglementation (le recouvrement a d’ailleurs lancé une offre de service « visite conseil en entreprise » pour répondre à ce besoin). C’est évidemment une valorisation de notre métier. - une politique d’équité de traitement du cotisant et de garantie de ses droits se développe : signature de conventions d’objectifs et de gestion ÉtatAgence centrale des organismes de sécurité sociale, diffusion d’une charte du cotisant… La formation même des inspecteurs a évolué, avec notamment la mise en place d’une formation initiale associant « théorie » et stages « sur le terrain ». Zoom sur le métier de technicien conseil « allocataires » exercé dans les 123 Caisses d’allocations familiales Que doit faire un technicien conseil ? • Réaliser un diagnostic de la situation de l’allocataire, repérer les situations nécessitant un traitement spécifique et déterminer les droits potentiels. • Traiter et suivre le dossier de l’allocataire jusqu’à sa résolution. • Renseigner, orienter et conseiller l’allocataire pour lui faciliter l’accès à ses droits et effectuer des recherches complémentaires pour mettre à jour sa situation. • Informer, conseiller et coopérer avec le réseau des partenaires impliqués dans la gestion des dossiers des allocataires. Le technicien conseil exerce une activité qui rencontre une grande diversité de situations : précarité, maternité, études, famille monoparentale, handicap… Il développe de multiples compétences, relationnelles et techniques : réactualise ses connaissances législatives, utilise les outils informatiques, répond aux allocataires et travaille avec les partenaires. Son « travail de liquidation » consiste à traiter les dossiers, avec la nécessité de donner leurs droits à des personnes qui attendent beaucoup de lui. Interview Y ves Hirrien, responsable du pôle métiers à la Direction des ressources humaines de la Caisse nationale d’allocations familiales « Ce qui a changé, ces dernières années dans la relation des allocataires à leur Caf et donc aux techniciens conseil, c’est une communication plus directe en termes de quantité, de qualité, de rapidité et d’interactivité. Cela passe bien sûr par l’accueil au guichet et par le téléphone. Mais Internet se développe : plus de 180 % d’augmentation des connexions en Passerelles - 112 - Novembre 2005 Ce qu’ils en disent… u « Un bon technicien conseil est un technicien polyvalent ». u « L'étude d'un dossier n'est pas une simple saisie informatique ; il faut y réfléchir, faire des recherches... » u Notre rôle est également d'informer, de renseigner (et parfois de rassurer !) les allocataires ». u On mesure l’impact de notre action rapidement, le résultat est immédiat ». u « Il faut aussi faire preuve de patience, de clarté et de psychologie avec le sentiment d'accomplir quelque chose d'utile : aider les gens dans leur quotidien ». 2004. Ces évolutions entraînent des changements d’organisation pour mieux traiter les flux téléphoniques, notamment au travers de plates-formes. Cela requiert aussi de nouveaux savoir-faire des techniciens, comme de répondre à des mails ». La nouvelle organisation de la Cnamts : nouvelles appellations, nouveaux sigles DIRE CT IO N GÉNÉRALE (DG) • • • • • • • • Mission cabinet du directeur général (CABDIR) Mission cabinet du président (CABPRES) Mission cabinet du médecin-conseil national (CABMCN) Mission pilotage des projets de branche (MPPB) Mission des relations européennes internationales et de la coopération (MREIC) Mission conciliation (MC) Mission veille législative (MVL) Secrétariat du conseil scientifique (SCS) DIRE CTION DÉLÉGUÉE À LA GESTION E T À L’OR GANIS ATION DES SOINS (DDGOS) • Direction des assurés (DAS) • Direction de l’offre de soins (DOS) • Département de la réglementation (DREGL) • Département de l’évaluation des politiques (DEP) • Mission maîtrise d’ouvrage informatique (MMOI) DIRE CTION DÉLÉGUÉE A U X OPÉRATIONS (DDO) • Mission de coordination et d’appui à la DDO (CABDDO) • Mission évaluation des directeurs (MED) • Mission accompagnement des régimes partenaires d’assurance maladie obligatoire (MARP) • Mission des établissements et des oeuvres (MEO) • Mission de mise en oeuvre de la réforme de l’assurance maladie (MRAM) • Direction du réseau médical (DRMED) • Direction du réseau administratif (DRADM) • Direction des ressources humaines des réseaux (DRHR) • Département du contrôle de gestion réseaux (DCGR) • Département des contrats pluriannuels de gestion (DCPG) • Département développement services aux publics (DDSP) • Département de la maîtrise d’ouvrage « production » (DMOP) • Département opérationnel de la gestion du risque (DOGR) Novembre 2005 DIRECTION DÉLÉGUÉE DES SYSTÈMES D’INFORMATION (DDSI) • • • • • • Département du contrôle de gestion du système d’information (DCGSI) Mission SESAM-Vitale (SESAM) Mission dossier médical personnel (DMP) Direction des systèmes d'information (DSI) Direction de la maîtrise d'ouvrage branches (DMOB) Direction de la production informatique (DPI) DIRECTION DÉLÉGUÉE DES FINANCES ET DE LA COMPTABILITÉ (DDFC) A UTRES DIRE CTIONS • • • • • • Direction des négociations et des relations UNCAM et UNOCAM (DNR) Direction de la stratégie, des études et des statistiques (DSES) Direction du contrôle-contentieux et de la répression des fraudes (DCCRF) Direction de la communication et du marketing (DICOMMA) Direction de l'audit général, du reporting et du contrôle de gestion (DAGRCG) Direction des risques professionnels (DRP) SE CRÉTARIAT GÉNÉRAL (SG) • Direction des affaires juridiques et institutionnelles (DAJI) • Direction de la gestion des moyens (DGM) • Direction des ressources humaines de l'établissement public (DRHEP) Novembre 2005