Dossier de Presse de Centrale Pékin

Transcription

Dossier de Presse de Centrale Pékin
DOSSIER de PRESSE
L’Ecole Centrale de Pékin
Université Beihang
Groupe des Ecoles Centrales
Contact Presse : Alexandrine URBAIN – 33 1 41 13 13 10 – [email protected]
1
Sommaire
L’Ecole Centrale de Pékin, 1ère Grande Ecole
Française en Chine
p. 3
Une formation unique pour des ingénieurs
chinois bi-culturels
p.6
La recherche, 2ème pilier de l’Ecole
p.8
Les entreprises, des partenaires engagés
p.9
Une collaboration exemplaire
p.12
Qu’est-ce qu’une Ecole Centrale ?
p.14
Les Ecoles Centrales et la Chine : une longue
histoire
p.15
Historique de l’Ecole Centrale de Pékin
p.16
Un soutien exceptionnel : la Fondation Bru
p.20
2
L’ÉCOLE CENTRALE DE PEKIN,
LA 1ère GRANDE ÉCOLE FRANCAISE EN CHINE
Une grande ambition …
En s’engageant en 2005 dans le projet de création de l’École Centrale de Pékin, les Écoles
Centrales visaient un triple objectif :
•
Développer l’implantation mondiale des Écoles Centrales et faire valider par une
reconnaissance internationale leur modèle de formation ;
•
Contribuer au rayonnement de la culture française ;
•
Fournir aux entreprises françaises, européennes et chinoises des ingénieurs compétents
et immédiatement intégrables dans les sociétés.
… pour une réussite exceptionnelle
Centrale Pékin : une école remarquable
Des élèves de haut niveau
Chaque année en septembre, une nouvelle
promotion fait sa rentrée. Elle se compose
de plus de 100 étudiants de 17 à 18 ans,
dont environ un tiers de filles. Le succès du
recrutement a dépassé toutes les
espérances
des
responsables
du
programme : une sélection très sévère est
en effet effectuée parmi les étudiants reçus
à Beihang, sur la base de leur note au
concours national du GaoKao (équivalent
du baccalauréat). La note minimale exigée
pour entrer à l’École Centrale de Pékin est
voisine de celle requise pour entrer dans
les universités de Beida et de Tsinghua, les
deux meilleures universités de Chine.
Des équipes très performantes
Au niveau du cycle préparatoire, l’ensemble des enseignements est effectué en équipes mixtes
franco-chinoises. Les enseignants français (professeurs de classes préparatoires du lycée Louis
le Grand) jouent un double rôle d’enseignement et de formation de leurs collègues chinois à la
pédagogie « à la française ». Cette dualité est conservée pendant le cycle ingénieur, par la
formation d’équipes réunissant des enseignants des Écoles Centrales et de Beihang (bases
scientifiques des disciplines et Sciences de l’Ingénieur) et de professionnels d’entreprises
françaises (Sciences et Métiers de l’Ingénieur). L’École est placée sous l’autorité d’une équipe
dédiée, qui en assure depuis la France la direction stratégique, pédagogique et administrative.
3
Une entente exceptionnelle entre les parties chinoises et françaises
Une des conditions du succès de la création
de l’École est sans nul doute la confiance
entre
partenaires.
Les
institutions
collaborant déjà depuis plusieurs années,
leur bonne connaissance réciproque a
permis de bâtir un partenariat innovant : la
nouvelle école fait partie de l’Université
Beihang, bénéficie de son support
logistique, mais est autonome en matière de
projet pédagogique et de recrutement des
professeurs, domaines pilotés par les
Écoles Centrales.
Le démarrage rapide de la coopération en recherche
Initiée en 2007 par des projets de collaboration entre les Écoles Centrales et les laboratoires de
Pékin (Beihang, LIAMA), la recherche de l’École se structure rapidement, ce qui lui permet une
bonne intégration dans le cursus de formation des élèves. Depuis trois ans, des rencontres
annuelles de chercheurs de Beihang et des Écoles Centrales ont été mises en place, qui se
déroulent alternativement en Chine et en France. Les collaborations sont déjà significatives : plus
de 30 projets ont été initiés et les Écoles Centrales accueillent 13 doctorants de Beihang.
Ainsi, forts de ces éléments, l’École Centrale de Pékin permettra de partager durablement
le projet de formation des Écoles Centrales adapté au contexte chinois, tout en conservant
ses caractéristiques essentielles.
Centrale Pékin : une école appréciée
L’importance des soutiens apportés à l’École,
qu’ils proviennent de la Fondation Bru1, des
partenaires institutionnels 2 ou d’entreprises,
démontre la pertinence du modèle de
coopération et du cursus développés ; le
modèle de formation proposé est plébiscité
par les élèves et les universitaires chinois,
comme en témoigne l’excellence du
recrutement des élèves, qui ne faiblit pas
d’une année à l’autre. Enfin, le caractère
international de l’école est apprécié par les
autorités
chinoises
et
son
maintien
chaudement recommandé.
1
La Fondation Bru, partenaire privé principal, a permis dès le départ l'étude de faisabilité de ce projet et
s'est engagée à soutenir l'école pendant 6 ans (plus d'informations sur la Fondation Bru p.19)
2
Ambassade de France à Pékin, Comité d’honneur de l’Année de la France en Chine, Ministère de
l’Éducation nationale, Ministère des Affaires étrangères et européennes et lycée Louis le Grand.
4
Centrale Pékin : une école unique
Comme l’ensemble des Écoles Centrales, l’École Centrale de Pékin forme des ingénieurs
immédiatement intégrables dans des entreprises françaises, occidentales ou chinoises. Le
cursus, tel qu’il est mis en place dans son contenu et ses méthodes pédagogiques en France, est
une des clés de ce succès. L’ouverture sur la culture française et le maintien d’une présence
significative du français dans la structure de l’École sont indispensables pour assurer ce transfert
et permettre aux élèves d’acquérir une culture internationale, ce d’autant plus que leur cursus
comprend également des cours d’anglais.
Centrale Pékin : une école proche des entreprises
A l’instar des autres Écoles Centrales, l’École Centrale de Pékin vise à développer des relations
privilégiées avec le monde industriel. Une mise en relation précoce des élèves avec les
entreprises est devenue en effet incontournable dans la formation d’ingénieurs et pour leur
intégration ultérieure. L’implication des entreprises dans le réglage fin des matières et des
méthodes enseignées est le garant de l’employabilité des élèves à la sortie de l’École.
Par ailleurs, l’échange d’étudiants entre les Écoles Centrales, réalisable durant la dernière année
d’études, élargit le champ des études spécifiques proposées.
Carte d’identité de l’École Centrale de Pékin
Institut sino-français de formation d’ingénieurs de Beihang (institut autonome) dirigé par un
Conseil d’Administration de 12 membres à parité franco-chinoise dont le président est le
Président de l’Université, HUAI Jinpeng, et le Vice-président, Hervé BIAUSSER, Directeur de
l’Ecole Centrale Paris.
Le CA s'appuie sur les recommandations de trois instances : le Conseil de Perfectionnement, le
Conseil des Études et le Conseil de la Recherche.
La direction de l’École est assurée par un directeur français, Jean DOREY, et un directeur
chinois, XIONG Zhang.
Budget pour la partie française : 12 M€ pour la période 2004 - 2011
Surface : un bâtiment de 7700 m2 au cœur du campus de Beihang.
5
UNE FORMATION UNIQUE
POUR DES INGÉNIEURS CHINOIS BI-CULTURELS
L’École Centrale de Pékin propose un cursus totalement innovant pour un
partenariat sino-européen puisqu'elle forme les étudiants du baccalauréat
(GaoKao) à leur diplôme d'ingénieur.
La vocation de l’École
L'École Centrale de Pékin offre à ses élèves, en Chine, l'une des meilleures formations
d'ingénieurs françaises appréciée partout dans le monde, ainsi que l'opportunité d'une double
culture sino-française.
La formation intensive de 6 ans prépare des ingénieurs de haut niveau, polyvalents, trilingues
(chinois, français et anglais) qui prendront rapidement des responsabilités de tout premier ordre
dans les entreprises en Chine comme en France. Les diplômés des Écoles Centrales sont en
effet recherchés par les entreprises aussi bien dans des fonctions de R&D que d'organisation, de
direction ou de finance. Leur formation leur permettra d’accéder aux plus hautes fonctions dans
l'industrie, les services ou encore au sein d'instances publiques (ministères, autorités
nationales…).
Un double diplôme
L'École Centrale de Pékin prépare ses élèves à la fois à un diplôme de Master chinois et à un
diplôme d’Ingénieur qui sera reconnu par la France.
Dans un premier temps, au terme des 4 premières années, les élèves obtiendront un Bachelor
en Physique ou en Mécanique de l'Université Beihang.
En fin de 6ème année, ils obtiendront simultanément deux diplômes, un Master de l’Université
Beihang dans la spécialité choisie et le diplôme d'Ingénieur de l'École Centrale de Pékin. C'est la
garantie de la reconnaissance d'une double compétence, à la fois en Chine et en France : celle
d'ingénieur Centralien, généraliste capable de piloter des projets pluridisciplinaires, et celle de
spécialiste de la discipline du Master choisie par l'élève.
Un format inédit
Bâtie sur le modèle français, la formation s'adapte aux spécificités de ses élèves-ingénieurs
chinois en s'articulant en 3 phases :
•
Une année d'apprentissage intensif de la langue française car, non seulement les
enseignements sont donnés en grande partie en français, mais aussi parce que la langue
est porteuse de culture et de valeurs.
L'apprentissage du français consiste en plus de 20h par semaine d'activités variées et d'autoformation. La formation linguistique est complétée par des enseignements scientifiques, des
enseignements en sciences sociales et par du sport. Les cours de mathématiques, physique et
informatique sont dispensés en chinois au cours du premier semestre.
•
Deux années de classes préparatoires à la française pour les enseignements
scientifiques. Les enseignements sont dispensés à 50% en français pour les
mathématiques et la physique. La méthodologie pédagogique spécifique aux classes
préparatoires, y compris les travaux pratiques et les interrogations orales, est mise en
œuvre. Le français et l'anglais sont toujours enseignés. En fin de 3ème année, les TPE
(Travaux Personnels Encadrés) sont remplacés par un « module Entreprise » comprenant 3
parties : un module d’introduction à l’entreprise, une initiation au travail en équipe et un
stage opérateur d’été en entreprise d’au moins 4 semaines.
6
Le programme est ensuite calqué sur la formation d'ingénieurs à la française et le projet
pédagogique des Écoles Centrales : formation généraliste, ouverture à la recherche,
initiation concrète aux réalités humaines, sociales et économiques de l'entreprise,
notamment à travers les stages.
•
Trois ans de cycle ingénieur, de type Grande École. Un tronc commun généraliste de
deux ans est réalisé avec des enseignements de sciences fondamentales et de sciences
de l’ingénieur couplés à l’apprentissage des méthodes de travail et au management. Une
3ème année d’option permettra aux étudiants d’approfondir leurs connaissances dans un
domaine précis. Elle se terminera par une thèse de fin d’études. Comme dans les
Grandes Écoles françaises, de nombreux partenariats institutionnels et d’entreprises, au
niveau européen, se noueront pendant ce cycle pour développer l’offre d’enseignement et
de recherche.
Années 4 et 5 : Enseignements généraux en
sciences de l’ingénieur
Année 6 : Enseignements spécialisés adaptés
et orientés selon les grands secteurs
Mécanique, Mécanique des Fluides, Mécanique des
Solides et Matériaux,
Energétique et Thermodynamique,
Electronique, Automatique, Télécommunications,
Informatique, Traitement du signal,
Mathématiques, Mathématiques Appliquées, Physique,
Biologie,
Economie, Finance, Droit, Sciences Sociales et
Culture Générale,
Langues,
Travail de groupe, Communication, Gestion de projet.
Mécanique et Aérospatial,
Physique appliquée à la science des matériaux, à la
biotechnologie et aux nanosciences,
Mathématiques appliquées,
Information, télécommunications, automatique,
Sciences industrielles, systèmes de production,
Energie et environnement.
Enfin, les élèves ingénieurs pourront également effectuer leur dernière année dans une
École Centrale en France.
Apprentissage de la culture française
L’apprentissage intensif du français permet de suivre très rapidement des cours scientifiques
dans cette langue. Pour se familiariser avec la culture française, et plus généralement
européenne, les élèves :

collaborent avec des élèves français des autres Écoles Centrales. Projets, échanges
culturels ou académiques… permettent dès à présent la mise en relation d’élèves
français et chinois des Écoles Centrales.

dialoguent avec des intervenants francophones du monde de la recherche et de
l'entreprise.

peuvent découvrir la France par des stages qui leur permettent d'acquérir également une
première expérience du monde du travail.
« Le choix par la Chine d'un système spécifiquement français de formation d'Ingénieurs
montre bien que nous partageons un certain nombre de valeurs en matière d'enseignement,
d'importance du travail, de reconnaissance de la valeur individuelle des élèves, de rigueur
dans l'évaluation des résultats, d'ouverture sur le monde extérieur. »
M. François Goulard,
Ministre délégué à l’Enseignement Supérieur et à la Recherche (2005-2007)
7
LA RECHERCHE, SECOND PILIER DE L’ECOLE
Avec l’enseignement et l’immersion professionnelle, la recherche est un des piliers
fondamentaux du modèle centralien. Elle doit donc l’être également pour l’Ecole Centrale de
Pékin. Le cycle ingénieur et sa prolongation vers les doctorats assureront l’assise et la stabilité
de l’École sur le long terme. Au-delà des apports des entreprises, les collaborations entre
laboratoires français et chinois, puis une activité de recherche propre à Centrale Pékin, doivent
enrichir la formation dispensée à l’Ecole Centrale de Pékin et lui donner toute sa plénitude.
Un premier colloque sur la recherche entre les Écoles Centrales et l’Université Beihang s’est
déroulé à Pékin en avril 2007, réunissant pendant trois jours 30 chercheurs venus des Ecoles
Centrales et plus de 40 universitaires de Beihang. Il s’est tenu avec le soutien de l’Ambassade
de France, de la fondation Bru et des premiers partenaires industriels SAFRAN, EDF, TOTAL
et SCHLUMBERGER. Présent à la cérémonie d’ouverture, M. Hervé LADSOUS, Ambassadeur
de France en Chine, a qualifié l’École Centrale de Pékin de « Ce que nous pouvions faire de
mieux ensemble entre la France et la Chine ».
La seconde édition organisée en mai 2008 à l’École Centrale Paris, a réuni plus de 40
professeurs et chercheurs chinois et leurs homologues français pendant deux jours pour
consolider les anciens contacts et en créer de nouveaux. S.E.M. l’Ambassadeur de Chine en
France, M. KONG Quan, est venu en personne saluer l’initiative des Écoles Centrales et de
l’Université Beihang.
Forts de ce succès, les Ecoles Centrales, l’Université Beihang et leurs partenaires industriels
ont organisé en juin 2009 les 3ème Rencontres sur la recherche à l’université Beihang à Pékin.
Ce colloque visait à renforcer les liens de coopération scientifique entre la France et la Chine.
Une quarantaine de chercheurs français et une soixantaine de chercheurs chinois se sont
retrouvés autour d'une cinquantaine de projets conjoints de recherche, dont dix-neuf déjà
actifs. Les travaux ont essentiellement porté sur des thèmes où les Ecoles Centrales et
Beihang ont des compétences du plus haut niveau scientifique : Sciences et technologies de la
Mécanique, des Matériaux et de l'Information.
C’est dans cette même perspective que les représentants du Groupe des Ecoles Centrales, de
l’université Beihang et du CNRS ont signé le 26 mai 2010, la création du Laboratoire
International Associé franco-chinois (LIA2MCIS) au cours de la 4ème édition des
Rencontres pour la Recherche Centrale-Beihang. Le LIA2MCIS vise dans un premier temps
trois champs disciplinaires principaux qui sont au cœur de la recherche développée entre les
Ecoles Centrales et l’université Beihang : Mécanique, Matériaux et Contrôle et Science de
l’Information. Ce LIA est placé sous l’égide de 4 tutelles : le CNRS et le Groupe des Ecoles
Centrales pour la France et le Laboratoire National d’Aéronautique et d’Astronautique de Chine
et l’université Beihang pour la Chine.
Ce colloque annuel portant sur les sciences de
l’ingénieur est un succès remarquable pour
l’Université Beihang et les Écoles Centrales. La
jeune École Centrale de Pékin base sa
stratégie de recherche sur les collaborations
les plus prometteuses identifiées au cours de
ces journées. Organisé une fois par an, ce
colloque se tient alternativement en Chine et en
France.
8
LES ENTREPRISES,
DES PARTENAIRES ENGAGÉS
Comme l’ensemble des autres Écoles Centrales, l’École Centrale de Pékin vise à développer des
relations extrêmement fortes avec les entreprises. En effet, celles-ci sont indispensables à la
qualité de la formation dispensée. A ce titre, elles interviennent directement dans l’enseignement,
mais sont également sollicitées pour fournir des stages et des projets aux élèves-ingénieurs, afin
de les immerger au plus tôt dans les réalités de leur future vie professionnelle. Elles participent
également à la stratégie de l’École en prenant part à la définition des options de fin de cursus
(6ème année) et au développement de la formation continue. Il leur est enfin possible de participer
aux programmes de recherche.
Très tôt, les Écoles Centrales ont donc mis en œuvre un partenariat privilégié avec le monde des
entreprises, le partenariat « fondateur ». Premières bénéficiaires à terme du programme de
l’École Centrale de Pékin, elles en ont très vite compris l’intérêt et le potentiel. A travers des
manifestations de l’Ecole, culturelles et sportives, des projets industriels ou de recherche, des
stages ou encore des participations à l’enseignement, elles peuvent connaître les étudiants et se
faire connaître d’eux. Elles s’engagent donc activement pour soutenir le programme et partager
leur expérience et leur savoir-faire. Aujourd’hui 10 membres de dimension internationale sont aux
côtés de l’École Centrale de Pékin.
 SAFRAN
« Safran s’est fortement développé en Chine tant dans les moteurs d’avions (plus de 1500 moteurs
CFM56 équipent les avions des compagnies aériennes chinoises B737 et A320) que dans les moteurs
d’hélicoptères. Plusieurs implantations en Chine (Suzhou, Chengdu, Guiyang, Pékin) ont vu le jour.
Pour soutenir ce développement, Safran a besoin de managers connaissant les deux cultures,
française et chinoise, et parlant les deux langues. L’Ecole Centrale de Pékin est une formidable
opportunité pour créer ce vivier et nous avons souhaité, dès l’origine du projet, le soutenir et
l’encourager. »
Marc Ventre – Directeur Général Branche Propulsion de Safran
 Electricité De France
« Le Groupe EDF est un énergéticien intégré, présent sur l’ensemble des métiers : la production, le
transport, la distribution, le négoce et la vente d’énergies. A la pointe des technologies, le Groupe EDF
contribue à la préservation de l’environnement et à la lutte contre l’effet de serre, par ses réalisations
dans le domaine du gaz, du charbon propre, de l’éolien ou du nucléaire. La Chine devient le centre de
gravité de l’industrie électrique mondiale. Son dynamisme économique s’accompagne d’une
croissance sans précédent de la taille et de l’activité des villes et, en conséquence, de leurs besoins
en énergie. Depuis plus de 20 ans, EDF coopère avec la Chine dans le domaine du nucléaire, de
l’hydraulique et du charbon. Nous sommes donc particulièrement fiers de notre partenariat avec
l’Ecole Centrale de Pékin qui complète cette coopération industrielle et permettra à EDF d’accueillir de
jeunes talents chinois disposant d’une double formation. »
Hervé Machenaud – Directeur Asie Pacifique
 TOTAL
« Trois raisons ont présidé à notre décision de soutenir l’Ecole Centrale de Pékin. D’abord la
nécessité de nous rapprocher d’étudiants chinois susceptibles de renforcer nos équipes tant en Chine
qu’ailleurs dans le monde. Ensuite, que ces étudiants soient formés « à la française », afin de faciliter
leur intégration dans une société comme la nôtre. Enfin, Total souhaite voir se développer la
recherche en Chine. Nous souhaitons ainsi être associés étroitement au développement de l’Ecole
Centrale de Pékin, en contribuant à sa stratégie et à ses activités, en nous impliquant dans
l’enseignement et la coopération scientifique et en apportant une aide financière. »
Jacques de Boisséson – Représentant général de Total en Chine
Président, Total (China) Investment Co., Ltd
9
 SCHLUMBERGER
« La Chine représente un axe stratégique de développement pour Schlumberger, non seulement pour
nos opérations mais aussi pour nos centres de R&D et de fabrication. Nous sommes établis en Chine
depuis 27 années et implantés sur 11 sites, dont un centre de R&D à Pékin, dirigé pendant 3 ans
par… un Centralien ! Dans ce contexte, le partenariat avec l’Ecole Centrale de Pékin nous permet non
seulement d’engager une relation durable avec l’Ecole, mais aussi de recruter les futurs managers et
talents de Schlumberger en Chine. »
Sophie Zurquiyah – Chief Information Officer
 ORANGE BUSINESS SERVICES – TRADING SOLUTIONS
« Présent en Chine depuis 1995, Orange Business Services – Trading Solutions s’impose en leader
sur les places financieres Chinoises – notamment Shanghai et Beijing – en équipant de ses solutions
de communications unifiées plus de 70% des salles de marchés. Nous sommes très fiers de notre
partenariat avec l’Ecole Centrale de Pékin, école de futurs talentueux hommes et femmes d’affaires
qui contribueront au développement de notre activité dans ce pays en pleine expansion. »
Pierre-Louis de Guillebon – CEO Orange Business Services – Trading Solutions
 SOCIETE GENERALE
« Société Générale est particulièrement fière de compter parmi les membres fondateurs de Centrale
Pékin. Depuis plus de 150 ans, Société Générale et l’Ecole Centrale partagent le même esprit
entrepreneurial, les mêmes valeurs que sont le professionnalisme et l’innovation et toutes deux croient
en la richesse qu’apporte la diversité des talents. Notre Groupe a de grandes ambitions en Chine, il
entend bien offrir aux jeunes diplômés de Centrale Pékin des carrières synonymes d’aventures
professionnelles. Avec les opportunités qu’offre un grand groupe de services financiers présent dans
82 pays et recrutant dans 150 métiers, c’est un contrat de progrès mutuel que nous sommes en
mesure de leur proposer . »
Anne Marion-Bouchacourt – DRH Groupe Société Générale
 PSA PEUGEOT CITROEN
« Partenaire historique du développement durable de l’automobile en Chine, PSA PEUGEOT
CITROEN continue de mettre en place l’ensemble des compétences locales lui permettant de tirer
parti de son ancrage local, en étant une force de proposition et un moteur d’analyse au bénéfice du
Groupe et de son développement en Chine ; en un mot, PSA Peugeot Citroën cherche à devenir
chaque jour un peu plus « chinois en Chine ». C’est donc très naturellement que nous avons souhaité
engager un partenariat avec l’Ecole Centrale de Pékin, qui partage cette valeur de mixité et de respect
mutuel des deux cultures. Déjà aujourd’hui les VIE de PSA Peugeot Citroën en Chine sont tous
sinophones et certains issus des cursus complémentaires du groupe des Ecoles Centrales tant en
France qu’à Pékin. Nous souhaitons maintenant aller plus loin, intégrer les étudiants issus de la
formation labellisée Centrale, qui a largement fait ses preuves, pour détecter les futurs managers
chinois de PSA Peugeot Citroën en Chine sur nos différents sites. C’est ensemble que nous nous
devons de réussir, au moment où notre ambition est de devenir un acteur majeur, reconnu et rentable
du développement de l’automobile en Chine. »
Stéphane Lefebvre – Directeur des Ressources Humaines Chine
 ALSTOM
« Au cours de ces vingt dernières années, Alstom a progressivement renforcé sa présence en Chine
où nous employons aujourd’hui plus de 8000 collaborateurs. Notre participation à la création de
l’Ecole Centrale de Pékin s’inscrit logiquement dans notre volonté de promouvoir des ingénieurs
chinois à des postes de responsabilité et d’encadrement. La double formation franco-chinoise facilitera
l’intégration et le développement de la carrière de ces ingénieurs tant en Chine qu’à l’international. »
Nicolas Jacqmin – VP Talent development
10
 ERNST & YOUNG
« Notre profession fait de plus en plus appel à des profils d’ingénieurs. Nous l’avons expérimenté en
France depuis de nombreuses années et en particulier avec des Centraliens. La structuration
financière de la Chine appelle des besoins immenses dans le domaine, et nous sommes persuadés
que des ingénieurs centraliens franco-chinois seront capables de relever le défi. C’est pourquoi nous
sommes heureux et fiers d’apporter notre soutien à la toute jeune Ecole Centrale de Pékin. »
Bruno Gérard – Associé Ernst & Young
 ARCELORMITTAL
« Un enjeu majeur dans le développement d’ArcelorMittal est de trouver des Talents dans les pays où
nous nous développons. La Chine, où nous avons une Joint Venture avec Hunan Valin (Steel Group),
fait partie de nos projets de développement. En créant Centrale Pékin, le réseau des Ecoles Centrales
è
entre de plain-pied dans le XXI siècle. Exporter le “savoir-éduquer” français, reconnu dans le
monde entier, répond au besoin des entreprises en termes de compétences nécessaires à la création
d’un vivier de talents internationaux. En parallèle, l’Ecole donne une réelle opportunité aux ingénieurs
français et chinois de s’ouvrir sur le monde. »
Chris Hectors – General Manager Global Resourcing Programmes
 EADS
 COMAC (中国商飞)
« La mise au point du projet s'est réalisée, dans un délai relativement court, par rapport à des
opérations de nature semblable. Cela tient d'abord d’une vision claire de ce qu'il était
souhaitable et possible de faire de la part des dirigeants chinois. Cela tient aussi au soutien
sans faille des autorités françaises qui a permis de transgresser les limites naturelles
d'efficacité d'un système complexe, peu adapté à la prise en compte en urgence, d'une
situation nouvelle. Ajoutons encore des partenaires engagés, des équipes déterminées…
mais surtout un magnifique projet ! »
Yves Bonnet, Directeur du programme de l’Ecole Centrale de Pékin
11
UNE COLLABORATION EXEMPLAIRE
L’École Centrale de Pékin est née d’un partenariat étroit entre l'Université
Beihang et le Groupe des Écoles Centrales
Abritée au sein du campus de Beihang, l’École Centrale de Pékin est un institut autonome,
qui bénéficie du support logistique de l’université, tout en demeurant autonome en matière
de projet pédagogique, de recrutement de professeurs ou d’intervenants d’entreprise, qui
sont de la responsabilité des Écoles Centrales.
Le Groupe des Écoles Centrales est en particulier en charge de :
 l'ingénierie du projet,
 l'élaboration et l'évolution du programme pédagogique des 6 années,
 l'encadrement des professeurs chinois,
 le contrôle de la qualité de l'enseignement,
 la désignation des membres français du comité d'administration et des différents conseils,
 La désignation du co-directeur français de l'École,
 la relation avec les interlocuteurs français : ministères, entreprises, commissions…
De son côté, l'Université Beihang assure en particulier :
 la mise à disposition de moyens et infrastructures : bureaux, classes, laboratoires,
bibliothèque, logements pour étudiants …
 le fonctionnement logistique de l'École,
 la prise en charge du corps professoral chinois jusqu'à la sortie de la 1ère promotion en
2011
 l'organisation du recrutement des élèves,
 la désignation des membres chinois du comité d'administration et des différents conseils,
 la désignation du co-directeur chinois de l'École,
 les relations avec les interlocuteurs chinois : ministères, entreprises…
Depuis 2005, cinq réunions du conseil d'administration de l'École Centrale de Pékin ont déjà eu
lieu. Ils cadrent et accompagnent les progrès et les développements de l’Ecole en en vérifiant la
conformité à l’accord initial. Les co-directeurs français et chinois, M. Jean DOREY, ancien
directeur de l’École Centrale de Lyon et M. XIONG Zhang, professeur de haut niveau de
l’Université Beihang, sont chargés de mettre en œuvre ses décisions.
“La formation d’ingénieur en France est unique au monde. Les Écoles Centrales ont acquis en
ce domaine une riche expérience et bénéficient d’une excellente réputation internationale. La
création de l’École Centrale de Pékin est un exemple de coopération de tout premier ordre qui
fait de notre Université un partenaire à part entière de la coopération franco-chinoise. Ce projet
marquera d’une page importante l’histoire de notre Université.”
Professeur LI Wei, 2005, Président de l’Université Beihang de 2002 à 2009
12
L’Université Beihang
Comptant parmi les meilleures universités scientifiques et techniques chinoises, l'Université
Beihang, initialement tournée vers l'aéronautique et l'astronautique, offre une formation de
Bachelor, de Master et de Doctorat dans quasiment tous les domaines des sciences de
l'ingénieur. Après une sélection très sévère par le GaoKao (baccalauréat), les étudiants suivent
une formation spécialisée de haut niveau au sein des différents départements et écoles de
l'université.
Forte de 26 000 étudiants, dont 1 300 doctorants et 5 000 étudiants de Master et 1 500 professeurs
et chercheurs, l'université comporte 89 laboratoires dont 4 laboratoires clefs (National Key
Laboratory) et 42 instituts de recherche. Avec un budget de recherche de 500 millions de RMB,
ses activités sont orientées vers l'application pour l'industrie. Depuis 1952, elle a formé plus de
80 000 diplômés qui se trouvent pour la plupart à des postes clés de l'industrie et de la recherche
chinoises ainsi que dans différentes institutions civiles et militaires.
L'Université Beihang développe des collaborations internationales à tous les niveaux et compte
plus de 150 universités et instituts de recherche partenaires dans 40 pays du monde. Environ
400 étudiants de 20 pays différents sont présents sur son campus.
13
QU’EST CE QU’UNE ÉCOLE CENTRALE ?
Depuis 180 ans, les Centraliens sont d’abord et avant tout hommes et femmes
d’entreprise.
La nouvelle école, qui fait partie de l’Université Beihang, est une École Centrale. Elle doit
satisfaire tous les critères définis pour obtenir ce label : formation d’ingénieurs généralistes
tournée vers l’international, entretenant des relations étroites avec la recherche et le monde des
entreprises.
Figurant parmi les toutes premières Grandes Écoles d’ingénieurs françaises, les Écoles
Centrales regroupent sur leurs campus les trois activités complémentaires de formation, de
recherche et d’études industrielles. Fondées à l’initiative d’industriels dès 1829, pour former des
ingénieurs apportant leurs compétences aux entreprises, elles ont su maintenir une véritable
symbiose avec le monde économique. Elles se caractérisent également, depuis de nombreuses
années, par leur dynamique internationale.
Très sélectives, les Écoles Centrales recrutent sur concours à l'issue de deux ans de classes
préparatoires et offrent en premier lieu une formation d'ingénieurs généralistes. La formation
de Centralien se caractérise principalement par un enseignement qui couvre l'ensemble des
sciences de l'ingénieur, en lien étroit avec la recherche et les entreprises, ainsi qu’une
dimension internationale affirmée. Elle vise l’acquisition de connaissances et le
développement des aptitudes et comportements nécessaires à la prise en compte de tous les
aspects, y compris économiques, sociaux et humains, des problèmes de plus en plus complexes
que doivent résoudre les entreprises. Elle est par conséquent très appréciée par les entreprises
de tous secteurs d'activité, qui recrutent ses diplômés tant pour leur compétence technique que
managériale.
S’appuyant sur leurs puissants laboratoires de recherche, reconnus sur la scène internationale,
les Écoles Centrales proposent également des formations spécialisées complémentaires de
Masters, Mastères Spécialisés et Doctorats.
La forte dimension internationale des Écoles Centrales dépasse le cadre de la formation et l'on
peut parler d'internationalisation des campus. Chaque année, plus de 500 de leurs étudiants
effectuent un à deux ans d'études au sein des 85 universités partenaires dans le monde entier et
les Écoles Centrales accueillent 500 étudiants étrangers. Le réseau Top Industrial Managers for
Europe (TIME), les programmes de double diplôme avec de nombreux pays hors Europe, dont le
programme 4+4 en Chine, ainsi que la formation Snecma avec quatre universités dont Beihang,
sont des succès notoires.
« Il est plus que jamais nécessaire de former des ingénieurs de haut niveau, maîtrisant la science
et la technique, capables d’innover et d’entreprendre, conscients de leur responsabilité sociale.
Former des « entrepreneurs innovants », décodant le présent et imaginant l’avenir : voilà l’objectif
que poursuivent résolument les Écoles Centrales »
Hervé Biausser, directeur de l’École Centrale Paris.
Le Groupe des Écoles Centrales
Les cinq Écoles Centrales (Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Paris), forment le groupe des Écoles
Centrales et partagent une éthique commune sur la formation d'ingénieurs généralistes de haut
niveau pour les entreprises. Le Groupe des Écoles Centrales accueille chaque année 6 000 étudiants
sur ses campus. 700 professeurs y enseignent à temps plein et 2 200 à temps partiel (essentiellement
des professionnels d'entreprise) ; 1500 chercheurs y exercent au sein de 27 laboratoires et plus de
200 thèses y sont soutenues par an. Chaque année, 1 500 ingénieurs diplômés viennent renforcer un
réseau d’anciens élèves déjà constitué de plus de 30 000 ingénieurs, cadres dirigeants et managers.
La création de l’École Centrale de Pékin marque une étape importante d’élargissement pour le
Groupe des Écoles Centrales.
14
LES ÉCOLES CENTRALES ET LA CHINE : UNE LONGUE HISTOIRE
Depuis l'accueil des premiers étudiants chinois en 1980, les Écoles Centrales
ont multiplié les échanges avec la Chine, soutenues par de grandes entreprises.
D’abord la recherche
Dès le début des années 1980, les Écoles Centrales accueillaient des étudiants chinois en thèse,
dont certains occupent actuellement des responsabilités de premier ordre dans des laboratoires
de recherche reconnus en Chine. Les collaborations de recherche se sont poursuivies et
développées depuis et concernent notamment les domaines suivants : informatique et
multimédia, mathématiques, tribologie, matériaux, mécanique des fluides …
Puis la formation
Les partenariats se sont multipliés en matière de formation également, jusqu’à la signature, en
1996 de l’accord 4+4, entre 4 Universités chinoises de grand renom (Tsinghua à Pékin et les
trois universités du réseau JiaoTong de Chengdu, Shanghai et Xi’An) et les 4 Écoles Centrales.
Plus de 200 étudiants chinois, financés par le Ministère français des Affaires Etrangères, ainsi
que 35 étudiants français boursiers du Ministère chinois de l’Education, ont déjà bénéficié de ces
accords de double diplôme.
Plusieurs professeurs des Écoles Centrales ont des responsabilités dans des universités
chinoises, au-delà des partenaires du 4+4, comme l’Université de Tianjin, Beihang, Wuhan ou
encore l’Université Normale de Shanghai.
En lien étroit avec des entreprises multinationales
De grands groupes industriels s’associent à la collaboration des Écoles Centrales avec les
meilleures universités de Chine. Ainsi, pour renforcer son implication dans la formation
d'ingénieurs et la recherche en Chine, Snecma, l'un des leaders mondiaux de la construction
aéronautique et spatiale, fait appel aux Ecoles Centrales : chaque année une douzaine
d’étudiants chinois sélectionnés dans les meilleures universités de Chine, dont Beihang, sont
accueillis à Centrale Lyon pour y suivre le cursus d’ingénieur.
Des rencontres de tout premier ordre
Les visites régulières de prestigieuses personnalités chinoises sur les campus des Écoles
Centrales témoignent de l’intérêt porté à leur formation et à leur recherche. Notons tout
particulièrement la visite de Président chinois HU Jintao à Centrale Lyon en 2001, où il a reçu la
haute distinction Honoris Causa de cette école ; notons également celle du Professeur WANG
Dazhong, ancien président de l’Université de Tsinghua, Docteur Honoris Causa de Centrale
Paris en 2004.
De nouvelles formes de collaboration
En décembre 2001, c’est une École Centrale qui devenait la première université non chinoise
membre du réseau d'universités mis en place sur le campus de haute technologie de Shenzhen
(SHIP : Shenzhen High Technology Park).
Enfin, l’École Centrale de Pékin offre aujourd’hui une plateforme de formation d’ingénieurs
Centraliens en Chine.
« Avec la création de Centrale Pékin, Centrale Paris et le réseau des écoles, se dotent d’une petite
sœur qui, j’en suis certain, grandira vite. L’ouverture internationale, les formations multiculturelles
qui stimulent l’intelligence et la capacité d’émerveillement sont une absolue nécessité pour que les
ème
ingénieurs de ce début du 21
siècle assument pleinement leurs missions : mettre la technologie
au service de l’Homme ! Bienvenue à la petite sœur Centrale Pékin ! »
Edouard Michelin, 2005
Président du groupe Michelin, centralien,
membre du Comité d’Honneur de l’Année de la France en Chine
15
HISTORIQUE
Exporter une Grande École d’ingénieurs est une expérience inédite ! Le projet
a pourtant pris forme en quelques mois. C’est la bonne connaissance
réciproque des différents partenaires, leur professionnalisme et leur réactivité,
qui lui ont permis de se concrétiser rapidement car il s'inscrit dans la
continuité des actions menées de longue date par les Écoles Centrales à
l'international et plus particulièrement en Chine.
Janvier 2004 : Le Ministère chinois de l’Education sollicite les Écoles Centrales
Pour soutenir une industrie qui est en pleine expansion, le gouvernement chinois décide de doter
son pays de formations d'ingénieurs inspirées du modèle français des Grandes Écoles. Fortes
d’un passé de coopération de plus de vingt ans, les Écoles Centrales ont été sollicitées par le
ministère chinois de l’Education, via son directeur des relations internationales M. CAO Guoxing,
pour mettre en œuvre une école de formation d’ingénieurs de haut niveau sur le modèle des
Grandes Écoles françaises en partenariat avec l’université Beihang.
Juillet 2004 : la Fondation Bru apporte son soutien financier
Conforté par cet engagement, une équipe, pilotée côté français par Yves Bonnet, ancien viceprésident de Snecma, se donne un an pour concrétiser le projet.
Les autorités françaises apportent un soutien immédiat et sans faille au projet : Ministère des
Affaires étrangères, Ambassade de France en Chine, Ministère de l’Education Nationale.
La Fondation Bru accorde dès le début un soutien qui, indépendamment de son aspect
matériel, apporte à l’équipe les assurances qui lui permettent de prendre les risques nécessaires
pour avancer rapidement.
Inscrite parmi les événements marquants de l’année 2005, la création de l’École obtient le
soutien d’importants groupes industriels français et chinois parrainant l'Année de la France en
Chine.
Avril 2005 : Signature de l’accord de coopération
Le Professeur LI Wei, président de l'université Beihang et
le Professeur Hervé BIAUSSER, directeur de l'École
Centrale Paris, agissant au nom du Groupe des Écoles
Centrales, signent en 2005 l’accord définitif qui donne
officiellement naissance à l’École Centrale de Pékin en
présence de M. Philippe GUELLUY, alors Ambassadeur de
France en Chine, M. ZHOU Wusheng, directeur général du
département de la coopération internationale à la
COSTIND, ainsi que M. CEN Jianjun, directeur général
adjoint du département de la coopération internationale au
ministère chinois de l’Education.
Une cérémonie de lancement officiel de la nouvelle École Centrale a lieu lors du voyage de M.
Jean-Pierre RAFFARIN en Chine. M. François d’AUBERT, ministre français délégué à la
Recherche, était présent, aux côtés de M. Patrick CHEDMAIL, directeur de l’École Centrale de
Nantes, de M. ZHANG Huazhu, vice directeur de la COSTIND et de M. ZHANG Baoqing, vice
ministre de l’Éducation.
16
Septembre 2005 : première promotion et cérémonie d’inauguration
En septembre 2005, la rentrée des 107 premiers
étudiants de la nouvelle école est l'occasion d'un
rendez-vous médiatique en présence du ministre de
l’éducation chinois, M. ZHOU Ji et du président du
sénat, M. Christian PONCELET. Les partenaires de
l'École Centrale de Pékin sont à l'honneur ainsi que
les pouvoirs publics chinois et français. Ils
parraineront la première promotion de l’Ecole : la
"Promotion Nicole Bru".
La clôture de l'année de la France en Chine a été un cadre idéal pour l'organisation de cette
manifestation de plus de 250 participants, personnalités économiques et politiques, ingénieurs,
professeurs et étudiants.
Avril 2007 : 1er colloque pour la recherche à l’université Beihang
La Recherche est au cœur du processus de formation des Écoles Centrales. Le schéma sera
reproduit à Pékin. Un premier colloque recherche a permis une mise en relation étroite entre 30
chercheurs venus de toutes les Écoles Centrales et leurs homologues chinois de Beihang. M. Hervé
LADSOUS, Ambassadeur de France et M. Bernard BELLOC, actuel Conseiller du président de la
République Française pour l’enseignement supérieur et la recherche, en ont effectué l’ouverture.
Janvier 2008 : première Journée Partenaires à l’Ecole Centrale de Pékin
Les entreprises sont au cœur de la formation d’ingénieurs
centraliens. Le 24 janvier 2008, les entreprises partenaires du
programme ont été réunies, au sein des locaux rénovés de
l’École, pour une journée de rencontre avec les étudiants de
Centrale Pékin. Chacune d’elle a présenté ses activités et ses
métiers, et a pu échanger avec les étudiants directement lors
d’une rencontre conviviale.
Mai 2008 : 2ème colloque pour la recherche à l’Ecole Centrale Paris
Un deuxième colloque pour la recherche est organisé à l’École Centrale Paris. Plus de 40
professeurs/chercheurs chinois sont venus rencontrer leurs partenaires français de toutes les
Écoles Centrales. Son excellence l’ambassadeur de Chine en France, M. Kong Quan, a fait le
déplacement en personne sur le site de l’École.
Octobre 2008 : première rentrée des élèves ingénieurs de l’Ecole Centrale Pékin
La promotion Nicole Bru a inauguré le cycle ingénieur de l’Ecole Centrale de Pékin en présence
de Mme Anne-Marie IDRAC, secrétaire d’Etat chargée du Commerce extérieur, M. MIAO Wei,
vice-ministre chinois de l’Industrie et des Technologies de l’Information, M. LI Wei, président de
l’université Beihang et président du Conseil d’administration de Centrale Pékin et M. Hervé
BIAUSSER, directeur de Centrale Paris et vice-président du Conseil d’administration de Centrale
Pékin. Cette promotion de 107 élèves recrutés au niveau baccalauréat (Gaokao) en 2005 sera
diplômée en 2011.
17
Juin 2009 : 3ème colloque pour la recherche entre les Écoles Centrales et
l'université Beihang
Cet événement a donné lieu à la signature de l'accord de principe entérinant la création en 2010
d'un laboratoire de recherche commun entre les Ecoles Centrales et l'Université de Beihang sous
forme de LIA (Laboratoire International Associé). Y ont assisté M. Hervé LADSOUS, Ambassadeur
de France et de M. Bernard BELLOC, Conseiller du président de la République pour
l’enseignement supérieur et la recherche, qui a également participé aux conclusions du colloque.
Celui-ci a, une fois encore, donné des résultats remarquables : renforcement de la collaboration
entre les équipes de recherche de l'université Beihang et des Écoles Centrales, lancement de
thèses en cotutelle, identification de nouveaux projets conjoints de recherche.
Décembre 2009 : visite du Premier Ministre, François FILLON, à l’Ecole
Centrale de Pékin
Le Premier Ministre, accompagné de Christine LAGARDE, Ministre de l’Economie, de l’Industrie
et de l’Emploi, d’Eric WOERTH, Ministre du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction
publique et de la Réforme de l'Etat, et de Dominique BUSSEREAU, Secrétaire d'Etat chargé des
Transports, a été accueilli par HUAI Jinpeng, Président de l’université Beihang et Hervé
BIAUSSER, directeur de l’Ecole Centrale Paris. Il a prononcé un discours sur le thème des défis
posés par la reprise économique mondiale et le rôle que l'enseignement supérieur et la
recherche peuvent y jouer.
François FILLON est le parrain de la promotion 2013.
Avril 2010 : visite de Luc Chatel, ministre de l’Education nationale et porteparole du gouvernement
Dans le cadre de la visite d’Etat du Président Nicolas SARKOZY en Chine, Luc CHATEL s’est
rendu à l’Ecole Centrale de Pékin, accompagné du professeur Bernard BELLOC, Conseiller du
Président de la République pour l’enseignement supérieur et la recherche et membre du Conseil
d’Administration de l’Ecole Centrale de Pékin. Ils ont été reçus par HUAI Jinpeng, Président de
l’université Beihang, ont visité un laboratoire de l’université Beihang puis ont rencontré les
équipes pédagogiques et les élèves de l’Ecole.
Mai 2010 : 4ème colloque pour la recherche à l’Ecole Centrale de Lyon
Le 4ème colloque pour la recherche a été l’occasion d’entériner la création du volet recherche de
l’Ecole Centrale de Pékin avec la création du Laboratoire Associé en Mécanique, Matériaux,
Contrôle et Science de l’Information franco-chinois (LIA2MCIS), labellisé CNRS.
Suite aux trois précédents colloques pour la Recherche Centrale-Beihang organisés en 2007,
2008 et 2009, près d’une vingtaine de projets de recherche commun sont actuellement menés à
Centrale Pékin.
18
Juin 2010 : visite de Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, et sénateur
de la Vienne
M. Jean-Pierre Raffarin, s’est rendu à l’Ecole Centrale de Pékin, accompagné d’une délégation
de la Fondation pour la Prospective et l’Innovation, composée de huit parlementaires, dont M.
Marc Laffineur, vice-président de l’Assemblée nationale et député du Maine-et-Loire et de sept
représentantes de l’association « Femmes, débat et société ».
Juillet 2010 : visite de Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur
et de la recherche
Mme Valérie Pécresse s’est rendue à l’Ecole Centrale de Pékin accompagnée du Professeur
Bernard Debré, Deputé de Paris, et des représentants de l'Ambassade de France à Pékin,
la Ministre de tutelle des Ecoles Centrales est venue à la rencontre des élèves et des
professeurs de l'école autour d'une table ronde.
19
[email protected]
20
21

Documents pareils