Qu`advient-il du prêt hypothécaire en cas de divorce - Test
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Qu`advient-il du prêt hypothécaire en cas de divorce - Test
Prêt hypothécaire Emprunt et divorce font-ils bon ménage ? Gardez-vous, à votre divorce, de dire trop vite : "Je reprends la maison et l’emprunt !" Les frais peuvent en effet être considérables. Il existe toutefois des solutions pour rendre les remboursements périodiques plus supportables et certains prêteurs se montrent plutôt souples. L e sort en est jeté : vous et votre partenaire vous séparez. Oui mais voilà, vous possédez ensemble une maison pour laquelle vous avez contracté un emprunt hypothécaire toujours en cours. "J’aimerais pouvoir rester dans ma maison, mais comment faire et qu’en ira-t-il de l’emprunt ?" Telle est une des questions que nos membres posent régulièrement à notre Centre de Contact. Pour bon nombre de consommateurs, la reprise, seul, de la maison et de l’emprunt constituera un véritable défi fi nancier. Mais un consommateur n’est pas l’autre. Il n’existe du reste pas non plus de scénario préétabli en ce qui concerne la réaction de l’organisme prêteur : si l’un pourra se montrer très flexible ou 42 BUDGET&DROITS mars/avril 2009 – n° 203 utiliser des contrats relativement souples permettant d’éviter certains frais, l’autre se montrera plus tatillon. Chaque situation est donc différente. Adressez-vous quoi qu’il en soit en premier lieu à votre prêteur et demandez-lui ce qu’il propose. Sachez qu’il existe diverses solutions pour rendre le remboursement périodique de l’emprunt plus supportable. Bien sûr, cela augmentera en principe le coût total de l’emprunt, mais peutêtre s’agit-il là aussi du prix à payer pour conserver votre maison. N’oubliez surtout pas par la suite de vous renseigner sur ce que vous pourriez obtenir auprès d’un des grands acteurs du marché ou de nos MaîtresAchats. C’est en effet la concurrence qui fi xe les prix ! Nouveau passage par "la pesée" Si vous comptez désormais rembourser votre maison seul, que vous mainteniez simplement le crédit existant ou refi nanciez la maison via un nouvel emprunt, sachez que vous n’échapperez pas à la constante suivante : le financier cherchera tout d’abord à s’assurer que vous disposez bien, à vous seul, de revenus suffisants. Passer de deux revenus à un seul comme base de remboursement d’un emprunt constitue en effet une sacrée différence aux yeux de tout prêteur. De votre côté, méfiez-vous des prêteurs qui acceptent que vous consacriez 50 % de vos revenus mensuels au remboursement de votre emprunt. La charge à supporter serait bien trop lourde ! Pensez également au risque que vous courez s’il s’avère, après un certain temps, que vous n’avez plus les moyens de rembourser votre emprunt : intérêts de retard, fichage en tant que mauvais payeur dans la centrale des crédits de la Banque nationale de Belgique, obligation de vendre la maison… Aucun fi nancier sérieux n’accepte en général que vous remboursiez plus de 33 ou 40 % de vos revenus, et même ces pourcentages s’avèrent parfois trop lourds. Des frais colossaux souvent difficiles à éviter Voyons l’exemple de Guy et de sa femme Kathy, en instance de divorce. Comme vous allez le voir, Guy aura une lourde charge fi nancière à supporter s’il reprend l’intégralité de l’emprunt à son nom et se verra contraint d’emprunter un supplément pour racheter entre autres la partie de la maison appartenant à son ex-femme. L’exemple de Guy En 2003, Guy a acheté avec sa femme Kathy, chacun pour moitié, une maison de 160 000 € à Bruxelles. Ils ont payé les frais de notaire de leur poche et souscrit un emprunt hypothécaire pour la totalité du prix soit : – montant : 160 000 € – durée : 20 ans – taux d’intérêt : 5,50 %, fixe – mensualité : 1 088,55 €. En 2008, ils se séparent. Guy souhaite reprendre la maison et l’emprunt. Soulte pour la maison Pour fi xer le montant que Guy devra payer à son ex-femme pour lui racheter sa part de la maison, les deux ex-époux devront tout d’abord s’accorder sur la valeur de la maison, éventuellement en la faisant évaluer par un expert. Ensuite, ils devront déduire de cette valeur le solde restant dû de l’emprunt puis diviser le résultat ainsi obtenu par deux puisqu’ils sont chacun propriétaire à 50 % de la maison. La note pour Guy : – Les prix de l’immobilier ont fortement augmenté ces 10 dernières années; c’est le cas aussi de la maison de Guy et Kathy. Elle est aujourd’hui estimée à 220 000 €. "L’AUTRE" Nous nous adressons ici au partenaire qui quitte la maison. Lui aussi, en effet, a des intérêts qui méritent d’être défendus. Dissociez-vous de l’emprunt Lorsque deux personnes souscrivent ensemble un emprunt, elles le font le plus souvent de manière "solidaire et indivisible" pour la totalité de la somme. Cela signifie donc qu’en cas de non-remboursement, l’établissement de crédit pourra se tourner vers la plus solvable des deux pour le remboursement de la totalité. Tant que votre nom sera associé à cet emprunt, vous serez du reste confronté à des difficultés si vous souhaitez souscrire un nouvel emprunt. Ne laissez donc votre ex reprendre la maison et l’emprunt que si vous avez l’assurance que le prêteur ne pourra plus se tourner vers vous pour rembourser l’emprunt si votre ex ne respecte pas correctement ses obligations de remboursement. Si votre ex reconduit l’emprunt initial, vous devrez exiger au préalable qu’il fasse inscrire votre "désolidarisation" (ou "décharge") en tant qu’emprunteur par le prêteur. Ce ne sera pas nécessaire si votre ex souscrit un nouvel emprunt et rembourse l’emprunt initial mais, par précaution, exigez quand même une preuve de ce remboursement. Maintenez éventuellement l’assurance solde restant dû Ne résiliez pas trop vite l’assurance solde restant dû liée à l’emprunt hypothécaire. "Racheter" cette police, comme on dit, ne sera en principe pas une bonne idée. Il sera bien souvent préférable de faire "réduire" le contrat, c-à-d simplement le laisser courir, sans payer de nouvelles primes. Mais vous pourrez aussi envisager de faire courir tacitement la police et de continuer à payer les primes. Cela sera intéressant si vous pouvez utiliser une couverture-décès et que vous ne devez pas payer beaucoup plus qu’auprès du Maître-Achat. – Le solde restant dû de l’emprunt = 134 390 €. – Guy a donc besoin, pour racheter la part de Kathy, de : (220 000 – 134 390) / 2 = 42 805 €. Guy n’a pas les fonds suffisants pour payer cette soulte et ne peut pas non plus compter sur l’aide de sa famille. Il lui faut donc emprunter. Un crédit à la consommation n’est en général pas réaliste si la soulte est élevée. Que faire alors ? Refi nancer l’emprunt hypothécaire existant et, outre le solde restant dû, emprunter pour la soulte (et tous les frais éventuels). Nouvel emprunt Guy demande une proposition à son prêteur. Comme il va devoir rembourser un emprunt plus important qu’il y a cinq ans et qu’il devra désormais assurer le remboursement seul, il décide d’étaler l’emprunt sur 30 ans, ce qui rendra la charge fi nancière plus supportable, le montant de la mensualité diminuant avec la durée. Quant au fait que la charge financière finale sera plus lourde, il en prend son parti. Aux yeux du prêteur, il s’agit clairement d’un nouvel emprunt et cela implique donc toute une série de frais. Frais pour le remboursement anticipé du premier emprunt Si l’établissement de crédit accorde un nouveau prêt, l’ancien devra d’abord être remboursé. Or, quiconque met anticipativement un terme à un emprunt doit en principe s’acquitter d’une indemnité de remploi correspondant le plus souvent à trois mois d’intérêts. La note pour Guy : 134 190 € x 0,447 % (taux d’intérêt mensuel correspondant à un taux d’intérêt annuel de 5,50 %) x 3 mois = 1 800 €. Frais de notaire > Le notaire devra établir un acte de partage dans lequel il indiquera notamment que Guy rachète à Kathy sa partie de la maison. > Comme il y aura remboursement de l’ancien prêt, l’inscription hypothécaire pour celui-ci devra être levée et il en faudra une nouvelle pour le nouveau prêt. BUDGET&DROITS mars/avril 2009 – n° 203 43 Prêt hypothécaire Ne vous contentez pas de demander une proposition à votre propre prêteur. Consultez au moins trois autres prêteurs, dont notre Maître-Achat et au moins une grande banque. La note pour Guy : 4 000 € + 4 500 € = 8 500 €. Frais pour le prêteur L’établissement de crédit comptera, pour le nouveau prêt, des frais de dossier et d’expertise. La note pour Guy : 250 € + 200 € = 450 €. La proposition de l’établissement de crédit L’établissement de crédit propose à Guy le nouveau prêt suivant (début décembre 2008) : – montant (solde restant dû + soulte + tous les frais) : 187 945 € – durée : 30 ans – taux d’intérêt : 5 %, fixe – mensualité : 996,21 €. Malgré la durée plus longue de l’emprunt, ces 996,21 € ne seront donc même pas inférieurs de 100 € à ce que Guy payait auparavant avec Kathy, et il devra désormais les payer seul... Voilà pourquoi le prêteur préférera s’assurer que Guy dispose de revenus suffi sants pour supporter cette mensualité. Imaginons qu’il accepte que Guy consacre jusqu’à 40 % de ses revenus à l’emprunt. Guy devra alors avoir un revenu mensuel d’au moins 2 490,53 €. Dans le cas contraire, il ne s’en sortira pas, même avec l’allongement de la durée de l’emprunt... On pourrait dès lors se demander s’il ne serait pas intéressant d’étaler l’emprunt sur 40 ans (peu de prêteurs y consentent). Mais la mensualité atteindrait encore 892,48 € et, même avec la règle des 40 %, Guy devrait toucher pas moins de 2 231 € par mois. 44 BUDGET&DROITS mars/avril 2009 – n° 203 Bon à savoir > Le partage après un divorce va bien au-delà de la maison proprement dite; il y a aussi, par exemple, les biens mobiliers (meubles, voiture, argent sur les comptes, placements,…). Vous pourrez éviter ou réduire la soulte pour la maison en exigeant moins que votre part normale dans les autres biens. > Les frais d’expertise ne seront dus que si le prêteur fait effectivement procéder à une estimation. Ce ne sera donc pas le cas s’il se fonde sur l’estimation demandée par les ex-partenaires ou leur notaire pour fi xer le montant de la soulte. Autrement, vous pourrez convaincre relativement facilement le prêteur, en insistant un peu, de laisser tomber les frais d’expertise. > Négociez également pour qu’il laisse tomber l’indemnité de remploi, surtout si le nouveau taux d’intérêt est plus élevé que l’ancien. Et s’il refuse, menacez d’aller voir la concurrence. > Vous n’échapperez par contre que très rarement aux frais de dossier. > N’oubliez pas non plus l’assurance solde restant dû. Il y aura de fortes chances pour que celle-ci soit également revue et que la prime soit relevée, surtout si le nouvel emprunt a une durée plus longue que l’ancien. Avec un peu de chance... Si vous avez les moyens de payer la soulte pour la maison de votre poche ou pouvez compter pour cela sur l’aide de votre famille, vous pourrez demander à votre prêteur de maintenir simplement le prêt en cours avec vous comme seul emprunteur. Cela suppose toutefois que vous ayez alors les reins suffisamment solides car votre ex aura tout intérêt à demander la "désolidarisation" auprès du prêteur (cf. encadré p. 43). Si ce dernier estime que la charge fi nancière est trop lourde pour vous seul, il refusera la désolidarisation et votre ex acceptera peut-être alors uniquement de vendre la maison. La note En matière de frais, votre situation sera dans ce cas bien plus enviable que celle de Guy. Hormis la soulte proprement dite, vous ne devrez en effet vous acquitter que de deux types de frais : – les frais de notaire pour l’acte de partage; – les frais de dossier pour le prêteur dans le cadre de la désolidarisation. Bon à savoir > Négociez avec l’établissement de crédit pour qu’il laisse tomber les frais de dossier. > Si le taux d’intérêt est élevé, demandez-vous s’il ne serait pas plus intéressant de remplacer l’ancien prêt par un nouveau assorti d’un taux inférieur. POUR NOS AFFILIÉS Surfez sur www.test-achats.be/ hypothecaire pour divers calculateurs : pour convertir un taux d’intérêt annuel en taux mensuel, pour savoir s’il est intéressant de remplacer votre emprunt à taux fixe, etc. Et nous actualisons chaque semaine la liste des prêts hypothécaires Maîtres-Achats sur www.test-achats.be/tauxhypothecaire, Votre statut d’abonné à Test-Achats vous donne droit à des avantages exclusifs si vous souscrivez un prêt hypothécaire auprès des courtiers en crédits DefA Finance ou VDV Conseil. Ces deux courtiers s’engagent, chaque fois que notre Maître-Achat fait partie de leur offre, à vous proposer un taux d’intérêt intéressant de même qu’un avantage particulier et un règlement à l’amiable en cas de litige. S’il s’avère par contre, pour une raison déterminée, que le courtier n’est pas en mesure de proposer notre Maître-Achat, il doit vous renvoyer à ce MaîtreAchat. Pour plus d’infos : www.test-achats. be/avantage, ou B&D 158 de septembre/ octobre 2001. ...ou avec un prêteur conciliant Ne vous découragez pas si vous ne parvenez pas à reprendre l’emprunt en cours parce que vous devez également emprunter pour la soulte et les frais. Certains prêteurs sont en effet flexibles ou proposent des contrats plus souples. La note Le prêteur pourra peut-être vous aider à éviter les frais de notaire pour la levée de l’inscription hypothécaire et la nouvelle inscription. > Il vous fera refi nancer l’emprunt existant et le fera tout simplement inscrire dans un avenant au contrat. Ce refinancement pourra être intéressant si vous souhaitez par exemple allonger la durée (si les taux hypothécaires ont entre-temps augmenté, vous risquerez toutefois que le prêteur relève le taux d’intérêt) ou si vous souhaitez profiter d’une éventuelle baisse des taux hypothécaires. > Pour la soulte et les frais, les possibilités sont diverses et variées. – Vous pourrez fi nancer ce montant par une reprise d’encours, c’est-à-dire en empruntant à nouveau le montant déjà remboursé. En principe, il ne sera pas question dans ce cas d’un nouvel emprunt, ce qui vous évitera de devoir repasser devant le notaire. L’établissement de crédit n’appliquera toutefois plus, pour la reprise d’encours, le taux d’intérêt initial mais bien celui du moment. – Vous pourrez également emprunter un supplément à travers un mandat hypothécaire, la version light de l’inscription hypothécaire, qui permettra néanmoins au prêteur de constituer une hypothèque sans avis préalable s’il le juge nécessaire (par ex. s’il soupçonne des problèmes fi nanciers). Certes, cela impliquera des frais de notaire, mais ils seront moins élevés que pour une inscription hypothécaire. Bon à savoir > Négociez les frais. Dans le cas d’un allongement de la durée d’un emprunt à taux variable, il y aura de fortes chances pour que l’indemnité de remploi ne vous soit fi nalement pas réclamée. > Essayez de limiter autant que possible le relèvement éventuel du taux d’intérêt. Surtout pour les poids lourds financiers Pour quelqu’un qui a du mal à joindre les deux bouts et ne peut pas compter p. ex. sur l’aide de sa famille ou d’un nouveau partenaire, il n’est pas toujours facile de reprendre la maison avec l’emprunt dont le remboursement n’est pas terminé. Même en étalant l’emprunt sur une longue durée. De nombreux consommateurs n’auront dès lors pas d’autre choix que de vendre ensemble la maison et > Si vous allongez la durée de votre emprunt en cours, l’inscription hypothécaire devra bien être renouvelée à un moment ou un autre puisqu’elle ne dure au maximum que 30 ans. Les frais seront toutefois minimes car calculés sur la base du solde restant dû à ce moment-là. Le renouvellement d’un solde restant dû de 45 000 € après 30 ans, par exemple, coûte environ 240 € actuellement. Que dit la concurrence ? Soumettez la proposition de votre prêteur à plusieurs grandes banques (Fortis, par exemple, est relativement souple dans de nombreux cas) et demandez-leur si elles ont mieux à vous offrir. Adressez-vous bien sûr aussi à nos Maîtres-Achats. Il s’agit souvent de DefA Finance et VDV Conseil, qui offrent des conditions spéciales à nos abonnés. Si vous avez différentes offres en main, vous pourrez faire jouer la concurrence et revenir ensuite vers votre prêteur pour négocier. Le tout est de savoir bien marchander ! Faire jouer l’assurancegroupe ? Si vous n’avez pas les moyens fi nanciers de rembourser seul l’emprunt mais disposez d’une assurance-groupe destinée à vous constituer une pension complémentaire pour plus tard, vous pouvez envisager de l’utiliser en renonçant (en partie) à cette pension complémentaire. Vous pouvez en effet demander à votre prêteur de ne rembourser (une partie du) capital du prêt hypothécaire que lorsque vous percevrez l’argent de votre assurance- d’utiliser le produit de la vente pour rembourser anticipativement le prêt hypothécaire. Dans ce cas également, vous n’échapperez en principe pas aux frais inhérents au remboursement anticipé de l’emprunt, à savoir l’indemnité de remploi et les frais pour la levée de l’inscription hypothécaire. Négociez donc en espérant que le prêteur consentira à laisser tomber certains frais. groupe. Dans ce cas, vous ne devrez payer que (ou surtout) les intérêts. Il s’agit certes d’une solution très coûteuse mais le remboursement périodique est moins élevé, ce qui peut constituer un atout. Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons que vous conseiller de faire stipuler contractuellement que vous aurez la possibilité de rembourser une partie du capital quand vous le souhaiterez, par exemple si vous héritez : vous paierez ainsi moins d’intérêts et il vous restera peut-être une petite poire pour la soif. Et l’avantage fiscal ? > Si l’emprunt original date au plus tôt de 2005, vous bénéficierez dans tous les cas de la déduction pour habitation unique. > Si l’emprunt original est antérieur à 2005, les règles du jeu de ce que nous appelons "l’ancien système fi scal" resteront valables pour l’emprunt maintenu ou refi nancé. Pour l’emprunt contracté pour la soulte à payer à votre ex pour le rachat de sa part dans la maison, vous aurez par contre le choix entre la déduction pour habitation unique ou "l’ancien système fiscal". Sachez toutefois que si vous optez pour la déduction pour habitation unique, l’emprunt initial ne vous rapportera plus rien fiscalement. ▲ Y. Evenepoel et N. Vanhee PLUS D’INFOS ▶ Assurance-décès temporaire et mandat hypothécaire : B&D 198 de mai/juin 2008 ▶ Maître-achat pour une assurance solde restant dû : B&D 190 de janvier/février 2007 ▶ Les règles du jeu fiscales pour un prêt hypothécaire : Guide-Impôts 2008 BUDGET&DROITS mars/avril 2009 – n° 203 45