Commémoration du 18 juin Appel du Général de Gaulle

Commémoration du 18 juin
Appel du Général de Gaulle
Mesdames, Messieurs, Mes chers Amis
C'était il y a 74 ans et la France vivrait l'un des épisodes les plus
sombres de son histoire. Après voir combattu, elle devait rendre
les armes et accepter la capitulation face à un ennemi
particulièrement terrible.
Alors que tous les espoirs s'évanouissaient et que le peuple
français devait se rendre à l'évidence de sa défaite et de sa
soumission, une voix s'est élevée au-delà des mers pour contrer
cette fatalité.
Le 18 juin 1940, le Général de Gaulle lance son appel au peuple
français pour organiser une résistance face au pouvoir en place et
à l'envahisseur.
Ce sursaut de fierté, de force, d'espoir a rassemblé toutes les
fiertés, toutes les forces et tous les espoirs pour construire une
véritable force de guerre afin de lutter et de mener, comme nous le
savons aujourd'hui, notre pays à la victoire.
C'est pourquoi ce jour du 18 juin reste dans la mémoire de tous,
car il est le point de départ de notre rédemption face au mal. La
France, devant cet avenir terrible qui l'attendait, s'est levée et à
marché vers la liberté pour regagner son identité républicaine.
Dans son appel, le Général de Gaulle dit : « La France ne peut être
la France sans la grandeur.»
1
La France a refusé de baisser les bras pour être responsable de son
destin. Nous connaissons les moments si tragiques qui ont suivi et
l'ampleur que cette guerre a pu prendre.
La France a été le territoire sur lequel s'est déroulée cette guerre,
mais celle-ci est devenue mondiale, puisque les plus grandes
nations de la planète ont été les protagonistes de cet affrontement.
Aujourd'hui, je voudrais que nous nous rappelions combien nous
pouvons être fiers de tous ces hommes, de toutes ces femmes qui
ont fait partie de ce mouvement de résistance, par un geste, par
une parole, par leur vie.
Je vous demande de respecter le souvenir et la mémoire de
l'instigateur de cette résistance, le Général de Gaulle et de tous les
hommes et les femmes qui ont agi dans le même sens. Nous leur
devons notre liberté aujourd'hui.
Je vous remercie de votre attention et je souhaite pour terminer
que vous preniez tous conscience de notre mission. Pour que tous
les sacrifices que nous honorons aujourd'hui ne soient pas vains,
n'oublions pas de transmettre à nos enfants la connaissance de
notre passé.
Il y a soixante-dix ans, il nous ont transmis ce qu'ils avaient de
plus cher : un avenir. Nous devons le chérir et surtout le
transmettre à notre tour.
Le Maire,
Thierry BONGIORNO
2