100 ans de fouilles en Égypte

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100 ans de fouilles en Égypte
Comité d’organisation
Contact
Kylie Cortebeeck (KUL)
[email protected]
Djehoutihotep
Hanne Declerck (KUL)
Luc Delvaux (KMKG)
Numéro de compte
Marleen De Meyer (KUL)
IBAN: BE09 4320 0000 1157
David Dujardin (KUL)
BIC: KRED BE BB
Merel Eyckerman (PXL)
Référence: “Djehoetihotep: VGS
Stan Hendrickx (PXL)
nummer 400/0011/78587”
Georgia Long (KUL)
Luc Rerren (PXL)
Monique Rutten (KMKG)
Laura Rondelez (KUL)
Anneleen Swillen (PXL)
Toon Sykora (KUL)
Karin Theunis (KMKG)
Loesje Ulenaers (PXL)
100 ans de fouilles en Égypte
Véronique van Cutsem (KMKG)
Harco Willems (KUL)
Illustration: détail de la décoration de la tombe de Djehoutihotep
Une exposition aux Musées Royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles
6 novembre 2015 - 20 avril 2016
Djehoutihotep
UN CENTENAIRE AU CINQUANTENAIRE
Il y a 15 ans de cela, les environs de Deir el-Bersha, en
Égypte, furent explorés par des égyptologues de la KU
Leuven à la recherche de gravures rupestres. Ce site, qui
enflamme l’imagination des voyageurs occidentaux
depuis près de deux siècles, est principalement connu
pour la tombe spectaculairement décorée du gouverneur
Djehoutihotep (vers 1840 av. J.-C.). Les fouilles
archéologiques récentes menées dans la région ont aussi
porté leurs fruits. C’est ainsi que la découverte d’une
tombe intacte -celle d’un fonctionnaire baptisé Henoudéfraya la chronique en 2007.
Les Fouilles de l’équipe de George Reisner en 1915
La tombe de Henou avec mobilier funéraire intacte
Il y a un siècle, le même endroit avait été fouillé par
l’Américain George Andrew Reisner. Les découvertes
qu’il y fit font partie des plus importants trésors
égyptiens du deuxième millénaire avant J.-C. Il n’était pas
le premier à s’intéresser à cette partie de l’Égypte. En
témoignent les cartes dressées à l’époque de Napoléon,
et qui s’avèrent aujourd’hui encore d’un intérêt
primordial pour les chercheurs contemporains. Au
courant du XIXe siècle, le site fut souvent visité par des
visiteurs européens. Plusieurs d’entre eux nous ont laissé
des croquis détaillés ou de superbes photographies qui
100 ans de fouilles en Égypte
sont hélas restés le plus souvent méconnus. C’est
le cas par exemple des splendides aquarelles
réalisées par Marcus Blackden et Howard Carter
(ce dernier deviendrait plus tard très célèbre pour
sa découverte de la tombe de Toutânkhamon). Il
existe donc une importante documentation qui
nous permet de savoir à quoi ressemblait le site à
l’époque et comment on menait des fouilles
archéologiques pendant l’époque coloniale.
Aujourd’hui encore, pendant les chantiers de
fouilles, on retrouve régulièrement des traces des
activités de ces premiers chercheurs.
À l’occasion du centenaire de l’expédition de
Reisner en 1915, les égyptologues de la KU Leuven
ont eu l’idée de mettre sur pied une exposition
unique au Musée du Cinquantenaire à Bruxelles.
L’objectif de cette exposition est de montrer
comment des méthodes innovantes appliquées à
de la documentation ancienne peuvent apporter
de nouveaux éclairages. Grâce aux technologies
digitales, il est ainsi désormais possible de réunir
des fragments découverts endommagés et
éparpillés au sein de reconstructions virtuelles. En
projetant des images satellitaires actuelles sur de
vieux plans, il est possible de visualiser le paysage
et l’environnement du passé, tandis que
d’anciennes photos permettent d’imaginer le
paysage égyptien tel qu’il était avant la
construction du barrage d’Assouan. Ces différents
thèmes
seront
présentés
autour
d’une
reconstitution en 3D de la tombe de
Modèle de bateau, caractéristique pour la culture funéraire de
l’époque
couches de documentation ont été ici rassemblées afin
de rendre visibles les développements des méthodes de
recherche. Les visiteurs pourront admirer dans
l’exposition des objets n’ayant encore jamais été
exposés, comme par exemple les croquis et les
aquarelles de Carter. Il sera en outre possible de
visualiser la culture funéraire de Deir el-Bersha au travers
d’un inventaire complet d’une tombe des environs. Le
matériel retrouvé dans cette tombe est conservé à
Bruxelles depuis 100 ans sans jamais avoir été montré à
un large public. L’exposition « Djehoutihotep – 100 ans
de fouilles en Égypte » offre une possibilité de mettre
l’égyptologie en Belgique sous le feu des projecteurs. Elle
permet de faire connaître aux visiteurs les possibilités de
cette discipline et les projets de la KU Leuven.
Reconstruction de la tombe de Djehoutihotep
L’équipe archéologique à Dayr al-Barsha
Aquarelle de Marcus Blackden montrant une scène
de la tombe de Djehoutihotep
Djehoutihotep, qui formera le noyau central de
l’exposition. Un modèle virtuel en 3D de cette
tombe a été réalisé par la firme INGEO en
collaboration avec la KU Leuven. Différentes
Modèle virtuel en 3D de la tombe de Djehoutihotep (INGEO)