rapport - Métropole Européenne de Lille
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Départements du NORD et du Pas-de-Calais Métropole Européenne de Lille - MEL Enquête publique relative à la demande d’autorisation pour l’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ RAPPORT DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE Liste des communes page 02 Enquête programmée du 22 octobre au 24 novembre 2015 par arrêté du Président de la MEL N° 15A039 du 25 septembre 2015. Conduite par la commission d’enquête constituée par décision du Tribunal Administratif de Lille N° E 15000163/59 du 4 août 2015 Siège de l’enquête : Mairie de SOUCHEZ Commission d’enquête constituée par : Monsieur Jean-Paul HÉMERY Président de la commission d’enquête Messieurs Pierre GUILLEMANT et Philippe COULON Commissaires enquêteurs titulaires Madame Jocelyne MALHEIRO Commissaire enquêteur suppléante Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 1 sur 118 Communes du Nord (29) Abancourt Banteux Beaudignies Cantin Fressies Honnecourt-sur-Escaut Masnieres Romeries Sancourt Vendegies-sur-Ecaillon Arleux Bantigny Boursies Carnieres Ghissignies Marcoing Neuville en Artois Saint-Martin-sur-Ecaillon Tilloy-lez-Cambrai Vertain Aubencheul-au-Bac Bantouzelle Bugnicourt Escarmain Hem-Lenglet Marquette-en-Ostrevant Ramillies Salesches Vendegies-au-Bois Communes du Pas-de-Calais (74) Ablain-Saint-Nazaire Agnez-Les-Duisans Athies Bailleul Sire Berthoult Beaumetz les Loges Boiry notre dame Bullecourt Cherisy Dury Fontaine-Les-Croisilles Grand-Rullecourt Hamblain les Prés Havrincourt Lattre-Saint-Quentin Mericourt Mont-Saint-Eloi Penin Riviere Sailly en Ostrevent Sauchy-Cauchy Simencourt Souchez Trescault Vis-en-Artois Warlincourt les Pas Acheville Aix-Noulette Averdoingt Basseux Berneville Bourlon Capelle Fermont Coullemont Epinoy Frevin Capelle Grincourt les Pas Haucourt Hendecourt-les-Cagnicourt Ligny-Saint-Flochel Mingoval Neuville Bourjonval Puisieux Rouvroy Saint Amand Sauchy-Lestree Sombrin Sus Saint Léger Villers Chatel Vitry-en-Artois Warlus Acq Amplier Avesnes-le-Comte Beaufort-Blavincourt Bienvillers au Bois Buire Au Bois Carency Dainville Eterpigny Gaudiempré Guemappe Haute-Avesnes Henin Beaumont Maizieres Monchy le Preux Pas en Artois Remy Ruyaulcourt Saint-Laurent-Blangy Saudemont Souastre Tincques Villers-Les-Cagnicourt Wanquetin Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 2 sur 118 1 - SOMMAIRE 00 – Liste des communes du Nord et du Pas-de-Calais concernées par l’épandage page 002 01 - Sommaire page 003 02 - Lexique page 005 03 - Préambule page 007 04 – Cadre juridique page 007 05 – Rappel résumé du projet page 008 Dossier d’autorisation page 010 Demande d’autorisation d’épandage page 010 Etude d’impact page 011 Etude des Dangers page 020 Notice Hygiène et Sécurité page 020 Etude préalable page 020 La station d’épuration et de production de boues page 020 Le contexte réglementaire page 024 Le milieu page 025 Etude hydrogéologique page 026 L’environnement agricole page 027 Modalités d’apport page 029 Finalisation du plan d’épandage page 030 Stratégie du suivi de la filière page 034 Mise en œuvre de la filière page 035 - Dossier d’annexes n°1 page 037 - Dossier d’annexes n°2 page 038 - - 06 – Concertation, organisation, déroulement de l’enquête page 043 - 6.1 – Phase administrative page 043 - 6.2 – Publicité de l’enquête – Information du public page 043 - 6.3 – Organisation, déroulement de l’enquête page 044 - 6.4 – Actions menées après l’enquête page 046 - 6.5 – Remise des observations et mémoire en réponse aux observations page 046 07 – Observations du public, avis délibérés des Conseils Municipaux et questions de la commission d’enquête page 047 - 7.1 – Observations du public page 048 - 7.2 – Avis délibérés des conseils municipaux page 066 - 7.3 – Questions de la commission d’enquête page 069 - 7.4 – Mémoire en réponse de la MEL page 070 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 3 sur 118 7.4.1 - Réponse aux observations du public page 070 7.4.2 - Réponse aux avis délibérés des conseils municipaux page 091 7.4.3 - Réponse aux questions de la commission d’enquête page 098 7.4.3.1 Nota bene MEL page 105 7.4.3.2 Courrier préfectoral du 27/03/2015 page 106 7.4.3.3 Liste de correspondants de la MEL page 107 08 – Conclusions sur le déroulement de l’enquête page 108 09 – Annexes - 9.1 – Courrier au Président de la MEL page 110 - 9.2 – PV de synthèse des observations page 113 - 9.3 – Courrier de remise du mémoire en réponse page 117 Les plans et illustrations sont issus du dossier d’enquête Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 4 sur 118 2 - LEXIQUE ADEME Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie Ae Autorité environnementale AEP Adduction Eau Potable (captages) APB Arrêté de protection de biotope APTISOLE Aptitude des sols à l'épandage ARS Agence Régionale de Santé ATMO Fédération regroupant les associations de surveillance de la qualité de l’air (ATMO comme atmosphère) BRGM Bureau de Recherches Géologiques et Minières CE Commission d'enquête ou Commissaires enquêteurs CHSCT Comité d'Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail CIPAN Cultures Intermédiaires Pièges à Nitrates CODERST Conseil de l'Environnement et des Risques sanitaires et Technologiques COMIFER Comité Français d’Étude et de Développement de la Fertilisation CORPEN Comité d’Orientation pour des Pratiques agricoles respectueuses de l’Environnement CPE Commission permanente des épandages du bassin CSHPF Conseil Supérieur d'Hygiène Public de France CTO Composés traces organiques DDTM Direction Départementale des Territoires et de la Mer DRAC-SRA Direction Régionale des Affaires Culturelles-Service Régional d’Archéologie DREAL Direction Régionale de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement DECHETS Dans le cadre des épandages, les déchets sont tous les sous-produits issus d’activités industrielles ou urbaines (boues de station d’épuration) EI Etude d’Impact EP Enquête publique EPCI Etablissement public de collaboration intercommunale ETM Eléments traces métalliques HAP Hydrocarbures aromatiques polycycliques ICPE Installation Classée pour la Protection de l'Environnement ISNDN Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux IRSTEA Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture LMCU Lille Métropole Communauté Urbaine (ancienne dénomination de la MEL) MEL Métropole Européenne de Lille MISE Mission Inter-Services de l'eau Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 5 sur 118 MS Matières sèches OIE Office International de l'Eau PAR Plan Action Régional PCB PolyChloroBiphényls PDU Plan de Déplacements Urbains PLU Plan Local d'Urbanisme PNR Parc Naturel Régional PPA Plan de Protection de l’Atmosphère PPRI Plan de Prévention des Risques d’Inondation RNU Règlement National d'Urbanisme SAGE Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux SANDRE Service d'Administration Nationale des Données et Référentiels sur l'Eau SATEGE Service d’Assistance Technique à la Gestion des Epandages SAU Surface Agricole Utile SCoT Schéma de Cohérence Territorial SDAGE Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux du bassin Artois-Picardie SDIS Services Départementaux d'Incendie et de Secours SIC Sites d'Importance Communautaire SICCITE La siccité est le pourcentage massique de matière sèche. Ainsi une boue avec une siccité de 90 % présente une humidité de 10 % SILLAGE Application de gestion et d’échange des données relatives aux plans d’épandage SRA Service Régional d’Archéologie SRCAE Schéma Régional Climat Air Energie SRCE-TVB Schéma Régional de Cohérence Ecologique-Trame Verte et Bleue STEP Station d’épuration des eaux usées SYCLOE Système de Connaissance et de Localisation des Epandages TA Tribunal Administratif USEPA United States Environmental Protection Agency VTR Valeurs Toxicologiques de Référence ZEC Zone d'Expansion de Crues ZICO Zone d'intérêt pour la conservation des oiseaux Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 6 sur 118 3 - PREAMBULE La présente enquête porte sur la demande d’épandage des boues issues de la station d’épuration (STEP) de VILLENEUVE D’ASCQ. Les boues issues de la STEP de Villeneuve d’Ascq subissent, après traitement, une transformation pour réduire à 10 % d’humidité les déchets issus des effluents urbains et industriels traités par la STEP. A l’issue du processus du traitement des boues, leur siccité est amenée à 90 %, qui représentent le pourcentage massique de matière sèche. Ce projet est instruit sous la responsabilité de : Métropole Européenne de Lille (MEL), Établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI), sis : 1 rue du Ballon 59 034 LILLE CEDEX Dans le domaine de ses multiples compétences, MEL a celui de la collecte, le transport et le traitement des eaux usées urbaines et industrielles autorisées. La présente enquête instruite au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) a pour but de vérifier que les travaux projetés seront conformes à l’intérêt général et au respect de l’environnement au sens large, et qu’ils répondront aux différents règlements administratifs et techniques qui régissent ce type de projet. Cette enquête publique a également et surtout pour but d'informer les populations et les collectivités locales concernées par l’opération, pour leur permettre de faire connaître leurs observations. En fonction des observations collectées au cours de l’enquête, elle sert également à éclairer la commission d’enquête dans son analyse du projet et dans la rédaction de ses conclusions. Les observations du public, les avis des collectivités locales et la contribution de la commission d’enquête serviront à éclairer les autorités qui seront chargées de prendre les décisions finales. Ainsi, grâce à l'enquête publique, les citoyens sont associés aux décisions administratives. Ce rapport d’enquête porte sur le projet mis à l’enquête. Par contre le projet contenu dans l’enquête fera l’objet d’une conclusion séparée. 4 - Cadre Juridique L’enquête a été ouverte et organisée par arrêté communautaire du 25 septembre 2015, signé par Monsieur Sébastien LEPRETRE, Vice-président délégué en charge de l’environnement, de la Métropole Européenne de Lille (MEL). L’enquête a été décidée pour une durée de trente quatre jours (34), soit du jeudi 22 octobre au mardi 24 novembre 2015. L’arrêté communautaire porte sur le dossier constitué par la MEL, en vue d'obtenir l’autorisation d'épandre les boues séchées issues de la station d'épuration de Villeneuve d’Ascq. En raison du statut de ces boues (déchets industriels non dangereux), cette activité est encadrée par les prescriptions de l'arrêté du 02/02/1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) soumises à autorisation. Ce projet d’épandage concerne les départements du Nord et du Pas-de-Calais sur un parcellaire total de 2 136,27 hectares et pour un gisement annuel de 2 000 tonnes de matières sèches, soit 2 222 tonnes de boues brutes. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 7 sur 118 L’enquête publique concerne 103 communes, réparties entre les départements du Nord (29 communes) et du Pas-de-Calais (74 communes) dont le détail est repris à l’article 2 de l’arrêté communautaire et indiqué page 2 du présent rapport. Cette enquête a été décidée au vu (liste non exhaustive) : - du code général des collectivités territoriales, et notamment ses articles L.5217-2 et L. 5217-4 relatifs aux compétences des Métropoles ; - du code de l'environnement, et notamment ses articles L. 511-1 à L. 512-6-1 et R. 512-2 et suivants relatifs aux installations classées soumises à autorisation ; - du code de l'environnement, et notamment ses articles L. 123-1 à L. 123-19, R. 123-1 à R. 12327 et R. 512-14 et suivants relatifs à l’enquête publique ; - de la loi no 78-753 du 17 juillet 1978 modifiée portant diverses mesures d’amélioration des relations entre l’administration et le public et diverses dispositions d’ordre administratif, social et fiscal ; - de l’autorisation délivrée par le Préfet du Nord, au titre des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE), par arrêté du 19 juin 2014 à Lille Métropole Communauté Urbaine d’exploiter une installation de transit et traitement de déchets de boues de stations d’épuration à Villeneuve d'Ascq ; - de l'arrêté ministériel du 2 février 1998 modifié relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) soumises à autorisation ; - de la demande déposée le 12 février 2015 en Préfecture du Nord par la métropole européenne de Lille, dont le siège social se situe au 1, rue du Ballon - CS 50749 - 59034 Lille CEDEX, en vue d’obtenir au titre des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) l’autorisation d’épandre les boues issues de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq et après traitement par les installations autorisées par l’arrêté du 19 juin 2014 susvisé ; - de l’étude d’impact et de danger et les pièces du dossier produit à l’appui de cette demande ; - du rapport de recevabilité du dossier délivré le 27 mars 2015 par la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) du Nord-Pas-de-Calais ; - de l’avis de l’autorité environnementale délivré le 03 juin 2015 par la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement ; - de la délibération métropolitaine n° 15 C 0157 du 2 février 2015 ; - de l’'ordonnance n° E15000163/59 du 4 août 2015 par laquelle Madame la Présidente du Tribunal Administratif a désigné une commission d'enquête, constituée par : - Monsieur Jean-Paul HÉMERY, président de la commission d’enquête ; - Messieurs Pierre GUILLEMANT et Philippe COULON, membres titulaires ; - Madame Jocelyne MALHEIRO, membre suppléante ; - des pièces du dossier soumis à enquête publique. 5 - Rappel résumé du projet Le dossier soumis à l’enquête est constitué par les documents suivants : Avis de l’inspection des installations classées du 27 mars 2015 : Document de 18 pages qui analyse de dossier d’épandage proposé par le pétitionnaire : Objet de la demande : Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 8 sur 118 caractéristiques des boues destinées à être épandue ; caractéristiques de la demande d’autorisation d’épandage ; justification du projet ; classement au titre de la nomenclature des ICPE. Présentation de l’établissement le demandeur ; le site de production des boues séchées. Présentation du dossier du demandeur. Consultation de l’Agence régionale de santé (ARS). Conclusions et suites administratives. Avis de l’Autorité environnementale du 3 juin 2015 Document de 5 pages qui fait suite au document précédent et qui considère, en conclusion que : "Le dossier apparaît compatible avec les enjeux environnementaux". Dossier d’autorisation Dossier d’autorisation – 67 pages (version août 2015) Demande d’autorisation du plan d’épandage Etude d’impact Etude de plan d’épandage – 152 pages (version Août 2015) Dossier 1 - Annexes Annexe 01 : Arrêté ICPE autorisant les installations projetées Annexe 02 : Arrêté d’exploitation de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq Politique d’assainissement Liste des industriels raccordés Annexe 03 : Synthèse des résultats des analyses des boues Valeur agronomique Eléments traces métalliques Composés traces organiques Annexe 04 : Arrêté préfectoral GREN Nord-Pas de Calais Annexe 05 : Zones particulières Annexe 06 : Description du cheptel des exploitations agricoles Annexe 07 : Assolement Annexe 08 : Données SATEGE Annexe 09 : Modèle d’accord préalable Modèle de convention Annexe 10 : Descriptif de la méthode COFIMER pour le calcul de la fertilisation complémentaire Annexe 11 : Méthode de cartographie des sols Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 9 sur 118 Annexe 12 : Résultats des analyses des sols – Points de référence Dossier 2 – Dossier cartographique Annexe 13 : Dossier cartographique Cartes d’ensemble par département Légendes des cartes Cartes d’aptitude à l’épandage Cartes des sols Fiches parcellaires par commune Références cadastrales Méthode Aptisole - Résultats Annexe 14 : Inventaire des risques naturels Carte d’ensemble du périmètre reprenant les zones inondables Carte d’ensemble du périmètre reprenant les zones d’aléas retrait gonflement des argiles Liste des cavités souterraines recensées sur le périmètre d’épandage Dossier d’autorisation Demande d'autorisation du plan d'épandage 1 - Le pétitionnaire : Renseignements administratifs Capacités financières et techniques de la Métropole Européenne de Lille. 2 – Objet de la demande d’autorisation : L’ouvrage d’assainissement ; Situation géographique ; Activité faisant l’objet de la demande d’autorisation ; Rubrique de la nomenclature des installations classées. 3 - Nature et volume du recyclage agricole Le dossier précise que la valorisation des boues, par rapport au périmètre d'épandage, est basé sur des rotations de différentes cultures de tête et que l’azote est l’élément limitant la dose agronomique des boues de Villeneuve d’Ascq. La dose retenue sera de 5T/ha (dose définie pour un épandage dans, les départements du Nord et du Pas-de-Calais). 4 - Localisation du recyclage agricole. Le plan d’épandage défini pour le recyclage agricole des boues séchées à 90 % de Villeneuve d’Ascq regroupe 2 136,27 ha dont 1 914,87 ha épandables. Le périmètre d’épandage a été déterminé en fonction des critères suivants : Existence d’utilisateurs ; Absence de plans d’épandage précédents ; Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 10 sur 118 Réceptivité des agriculteurs. 25 exploitations agricoles sont concernées et elles sont réparties sur 29 communes du Nord et 74 du Pasde-Calais. 5 - Procédé du recyclage agricole 5-1 Choix de la filière de traitement Enumère les différentes filières de traitement et conclut au regard des éléments valorisables contenus dans les boues de la STEP le recours au plan d'épandage pour la fertilisation des sols. 5-2 Principe du recyclage des boues par épandage agricole Le principe repose sur une épuration biologique par le sol des éléments fertilisants contenus dans les boues en limitant le recours aux apports d'engrais chimiques. 5-3 Etude préalable et constitution du plan d'épandage Cette partie rappelle les 9 chapitres du plan d'épandage qui sera résumé ci-après. 6 – Situation administrative et rubriques visées par la nomenclature des ICPE Ce sous chapitre fait un rappel de la STEP de Villeneuve d'Ascq qui a fait l'objet d'un arrêté d'autorisation en date du 4 avril 2007. Les installations de séchage/stockage soumises à autorisation d'exploiter au titre des ICPE l'ont été par arrêté pris en date du 19 juin 2014. La présente demande d'autorisation ne porte que sur le périmètre du plan d'épandage des futures boues séchées à 90% de siccité applicable à compter de 2016. Le plan d’épandage a été dimensionné pour une production annuelle de 2000 tonnes de matières sèches, soit 2 222 tonnes de boues brutes à 90 % de siccité (capacité nominale des installations de séchage et de stockage). Le périmètre d’épandage et le nombre de communes concernées par le projet, évoqués plus avant, démontrent une diminution de la surface retenue, par rapport au périmètre actuel autorisé au titre de la loi sur l’eau qui regroupait environ 4 000 ha. A ce titre, le pétitionnaire indique que l’évolution du périmètre est sans impact. Etude d'impact (EI) En préambule, est rappelé le cadre général de l'Etude d'Impact (EI) qui concerne les effets directs et indirects, temporaires et permanents de l'épandage des boues de la STEP qui posséderont le statut de déchets non dangereux. Son contenu doit être en relation avec l'importance des travaux et d'aménagements projetés et avec leurs incidences prévisibles sur l'environnement. L’EI doit répondre à l’article L.122-3 du Code de l’Environnement, qui stipule que : « Le contenu de l'étude d'impact, comprend au minimum une description du projet, une analyse de l'état initial de la zone susceptible d'être affectée et de son environnement, l'étude des effets du projet sur l'environnement ou la santé humaine, y compris les effets cumulés avec d'autres projets connus, les mesures proportionnées envisagées pour éviter, réduire et, lorsque c'est possible, compenser les effets négatifs notables du projet sur l'environnement ou la santé humaine ainsi qu'une présentation des principales modalités de suivi de ces mesures et du suivi de leurs effets sur l'environnement ou la santé humaine ». Afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l'étude, celle-ci fait l'objet d'un résumé non technique. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 11 sur 118 Le résumé non technique, présenté sous forme de « tiré à part » a pour but de faciliter la compréhension du public par une approche simplifiée de l’EI. Il résume, sous forme synthétique, l’analyse du projet développé plus longuement dans le dossier. 1 - Analyse de l'état initial du site et de son environnement 1.01 - Environnement Général Situation de l'établissement et du plan d'épandage. La MEL reprend l'historique de la STEP, la surface des 103 communes d'épandage implantées sur 4 petites régions naturelles et la coopération historique des agriculteurs concernés pour un plan d'épandage passant de 4 000 ha à 2 136 ha. Cadre bâti et urbanisme Le périmètre retenu ne concerne que des terres agricoles non ouvertes à l'urbanisme à l'intérieur duquel l'épandage et le stockage des boues sont interdits à moins de 100 mètres des habitations. Compatibilité de l'épandage avec l'affectation des sols définie par le document d'urbanisme opposable L’étude mentionne la compatibilité du périmètre d'épandage avec les différents documents d'urbanisme et précise l'engagement de sa modification en fonction de l'évolution de l'habitat et des règles d'isolement. Sites et monuments remarquables Le pétitionnaire indique dans son étude que le sous-sol n'étant pas affecté par le projet, le potentiel archéologique n'a pas à être évalué. 1.02 – Paysage et visibilité Contexte paysager Le plan s'étend sur 4 petites régions agricoles sur des exploitations orientées en polyculture. Vues sur le site Le paysage est ouvert où la visibilité est importante du fait de l'alternance de plaines cultivées et de zones urbanisées. 1.03 – Richesses naturelles Selon le porteur du projet, les parcelles ne présentent pas de flore et de faune typiques puisque destinées à la pratique agricole. 1.04 – Zones remarquables Cette partie de l’étude renvoie au chapitre 4 de l'étude préalable pour le recensement des zones remarquables situées à l'intérieur du plan d'épandage. Zone Natura 2000 Aucune zone n'étant recensée dans le périmètre, l'épandage des boues n'aura pas d'incidence sur ces zones. Les Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) Le tableau placé ci après liste les ZNIEFF recensées sur le périmètre d’épandage (en gras, les communes du Pas-de Calais) TYPE I N° ZONE 100 Communes du plan d'épandage Nature du site Ablain Saint Nazaire, Aix Noulette, Carency, Souchez Coteau d'Ablain-St-Nazaire à Bouvigny-Boyeffles et bois de la Haie I 38 Acq, Agnez Les Duisans, Frevin-Capelle, Mont St Eloi I 39 Acq, Carency, Mont St Eloi La haute vallée de la Scarpe entre Frévin-Cappelle et Anzin-St-Aubin, le bois de Maroeuil et la vallée du Gy en aval de Gouves Coteau boisé de Camblain l'Abbé au Mont St- Eloi I 186 Agnez Les Duisans, Capelle-Fermont, Hautes- Avesnes Le bois d'Habarcq et ses lisières Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 12 sur 118 II 12 I 12-04 I 12-02 I Arleux, Boiry Notre Dame, Chérizy, Eterpigny, Complexe écologique de la vallée de la Sensée Guemappe, Haucourt, Monchy le Preux, Rémy, Sailly en Ostrevent, Sauchy-Cauchy, Sauchy- Lestrée, Saudemont, Vis en Artois Aubencheul au Bac, , Fressies, Hem-Lenglet, Arleux, Aubencheul au Bac, Marais d'Aubigny et de Brunemont Arleux, Sauchy-Cauchy Marais d'Arleux, de Palluel, de Saudemont,d'Ecourt Saint-Quentin,de Rumaucourt et d'Oisy-le-Verger 262 Athies, Hamblain Les Près, Saint Laurent Blangy Marais de Biache-St-Vaast à St Laurent-Blangy II 134 I 12-01 Athies, Hamblain Les Près, Sailly en Ostrevent, Saint Vallée de la Scarpe entre Arras et Vitry en Artois Laurent Blangy, Vitry en Artois Aubencheul au Bac, Fressies, Hem-Lenglet Marais de la Sensée entre Aubigny-au-Bac et Bouchain I 137 Bailleul sire Berthoult, Souchez Forêt domaniale de Vimy,coteau boisé de Farbus et bois de l'Abîme I 131 Banteux, Bantouzelle, Honnecourt-sur-Escaut Haute vallée de l'Escaut en amont de Crèvecoeur sur l'Escaut I 002-4 II 002 Beaudignies, Escarmain, Neuville en Avesnois, Romeries, Bois de Vendegies- au- Bois, Bois- le- Duc et bocage relictuel entre NeuvilleSalesches, Vendegies au Bois en- Avesnois et Bousies Beaudignies, Escarmain, Ghissignies, Neuville en Complexe écologique de Mormal et des zones bocagères associées Avesnois, Romeries, Salesches, Vendegies au Bois I 171 Vallee de l'Ecaillon entre Beaudignies et Thiant 134-01 Beaudignies, Escarmain, Ghissignies,Saint-Martin- surEcaillon, Vendegies sur Ecaillon, Vertain Vitry en Artois I I 103 Bourlon Bois de Bourlon I 127 Bugnicourt, Cantin Bois de la Garenne, Mont d'Erchin et bois de Lewarde I 203 Cantin Carrière de Cantin I 12-07 Sailly en Ostrevent Marais des Viviers et des Grandes Billes à Lecluse, Grand marais d'Etaing I 151 Gaudiempré, Grincourt Lès Pas, Pas-en-Artois, Saint- Vallée de la Quilienne, vallons adjacents et bois d'Orville Amand, Warlincourt Les Pas, Amplier II 040 Grand-Rullecourt, Sus Saint Leger I 12-11 I 102 I 17 Havrincourt, Neuville-Bourjonval, Trescault Hénin-Beaumont, Rouvroy I 145 Hénin-Beaumont Terrils 85 et 89 d'Hénin-Beaumont I 243 Hénin-Beaumont Marais et terril de Oignies I 95 Marcoing Bois Couillet et coteau de Villers-Plouich Marais de Vitry-en-Artois La haute vallée de la Canche et ses versants en amont de Saint Austreberthe Guemappe, Monchy le Preux, Vis en Artois Marais de Wancourt-Guemappe Ruyaulcourt, Bois d'Havrincourt Terrils 84 et 205 d'Hénin-Beaumont I 136 Ramillies Marais de Thun-l'Eveque et bassins d'Escaudoeuvres II 92 Buire au Bois I 92-02 Buire au Bois Moyenne vallée de l'Authie et ses versants entre Ray sur Authie et Beauvoir Wavans Bois de la Justice, bois d'Auxi-le-Château et pâture à "mille trous" Recense les ZNIEFF à l'intérieur du périmètre. Elles ne seront pas impactées par l'épandage. Zones d'intérêt pour la conservation des oiseaux (ZICO) Aucune ZICO n'a été recensée sur le site d'étude. Les arrêtés de protection de biotope Aucun arrêté de biotope n'est recensé sur les communes du plan d'épandage. Les Parcs Naturels Régionaux (PNR) Des communes du périmètre d'épandage font partie du Parc Naturel de l'Avesnois. Pour ce thème, il est indiqué dans l’étude : « La filière de valorisation agricole des boues séchées à 90 % de Villeneuve d’Ascq par épandage s’appuie sur les principes de l’agriculture raisonnée. Le suivi et l’auto-surveillance de la filière épandage des boues de Villeneuve d'Ascq permettent de répondre aux objectifs des PNR sur le thème de l’agriculture ». Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 13 sur 118 Sites classés et ou inscrits Site Communes du plan d'épandage Nature du site 59 SI 25 Banteux, Bantouzelle, Masnières 62 SC 18 Ablain St Nazaire, Aix Noulette, Souchez Vallée du Ht-Escaut Abbaye de Vaucelles (Bantouzelle les Rues-desvignes) Colline de Lorette (Ablain-St-Nazaire, Aix--Noulette, Souchez) 62 SI 02 Ablain St Nazaire, Aix Noulette, Souchez Colline de Lorette (Ablain-St-Nazaire, Aix--Noulette, Souchez) 62 SI 01 Basseux, Beaumetz Les Loges Peupliers et voie Romaine (Basseux) 62 SI 19 Marais de Rémy et sources de la Brogne. 62 SC 28 Boiry Notre Dame, Eterpigny, Rémy, Sailly en Ostrevent, Vis en Artois Rivière 62 SC 31 Saint Laurent Blangy Domaine de Vaudry-Fontaine (St Laurent-Blangy) Château de Grosville (Riviére) La pratique de l'épandage des boues n'aura pas d'incidence sur ces sites. Les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) Une seule ZPPAUP a été identifiée dans le périmètre retenu par l’étude. Pour la commune d’Arleux. Selon le pétitionnaire, la bande d'isolement de 100 m pour l'épandage permet la préservation de cette zone. 1.05 – Hydrographie Les bassins versants de la Sensée, la Lys, la Scarpe Amont, l'Escaut, la Marque-Deûle, la Canche et la Somme sont concernés par le périmètre d'étude. Les SAGE sont présentés dans l'étude préalable. 1.06 – Hydrogéologie L’étude hydrogéologique figure dans l’étude préalable. Les captages AEP Les tableaux placés ci après récapitulent l'ensemble des captages concernés par un périmètre de protection. La MEL précise qu'elle n'effectuera pas de stockage et d'épandages de boues séchées dans les périmètres de protection de captage qu'ils soient, immédiats, rapprochés ou éloignés. Communes du Nord concernées par un périmètre de protection de captage AEP Département Commune du plan d'épandage Périmètre rapproché de protection de captage AEP Périmètre éloigné de protection de captage AEP 59 ARLEUX OUI OUI 59 AUBENCHEUL AU BAC OUI OUI 59 BANTEUX OUI OUI 59 BUGNICOURT OUI OUI 59 CANTIN OUI 59 GHISSIGNIES OUI OUI 59 HONNECOURTSUR ESCAUT OUI OUI 59 MARCOING OUI OUI 59 MARQUETTE EN OSTREVANT OUI OUI 59 NEUVILLE EN AVESNOIS OUI OUI 59 RAMELIES OUI OUI 59 SALESCHES 59 SANCOURT OUI OUI OUI Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 14 sur 118 Communes du Pas de Calais concernées par un périmètre de protection de captage AEP Département Commune du plan d'épandage 62 ABLAIN ST NAZAIRE Périmètre rapproché de protection de captage AEP Périmètre éloigné de protection de captage AEP OUI 62 AVERDOINGT OUI OUI 62 AVESNES LE COMTE OUI OUI 62 BASSEUX OUI OUI 62 BEAUFORT BLAVINCOURT OUI OUI 62 BEAUMETZ LES LOGES 62 BERNEVILLE OUI OUI 62 BIENVILLERS AU BOIS OUI OUI 62 BUIRE AU BOIS OUI OUI 62 BULLECOURT OUI OUI 62 CARENCY OUI OUI 62 CHERISY OUI OUI 62 COULLEMONT OUI OUI 62 DAINVILLE OUI OUI 62 DURY OUI OUI 62 EPINOY OUI OUI 62 FONTAINE LES CROISILLES OUI OUI 62 FREVIN CAPELLE OUI OUI OUI 62 GAUDIEMPRE 62 HAMBLAIN LES PRES OUI OUI OUI 62 HAUCOURT OUI OUI 62 HAVRINCOURT OUI OUI 62 HENDECOURT LES CAGNICOURT OUI OUI 62 HENIN BEAUMONT OUI OUI 62 LIGNY ST FLOCHEL OUI OUI 62 MAIZIERES OUI OUI 62 MERICOURT OUI OUI 62 MONCHY LE PREUX OUI OUI 62 NEUVILLE BOURJONVAL OUI OUI 62 PAS EN ARTOIS OUI OUI 62 PENIN OUI 62 PUISIEUX OUI OUI 62 RIVIERE OUI OUI 62 ROUVROY OUI OUI 62 SAILLY EN OSTREVENT OUI OUI 62 SAUCHY LESTREE OUI OUI 62 SIMENCOURT OUI OUI 62 SOUASTRE OUI OUI 62 SOUCHEZ OUI OUI 62 SAINT AMAND OUI 62 TINCQUES OUI OUI 62 TRESCAULT OUI OUI 62 VILLERS LES CAGNICOURT OUI OUI 62 VIS EN ARTOIS OUI OUI 62 VITRY EN ARTOIS OUI OUI 62 WANQUETIN OUI OUI 62 WARLINCOURT LES PAS OUI OUI Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 15 sur 118 1.07 – Vulnérabilité des ressources en eau La notion de vulnérabilité est liée à la rapidité du transfert en profondeur des produits polluants. La nappe de la craie, la plus exploitée est la plus vulnérable. Cette notion de vulnérabilité a été concrétisée par l’arrêté de bassin du 28 décembre 2012 classant une partie des communes du Nord et du Pas-de-Calais en zone vulnérable à la pollution par les nitrates d’origine agricole. 1.08 – Climatologie Les données de la zone d’étude sont issues des stations de Wancourt, Cambrai-Epinoy, Lillers et Saulty. Dans cette rubrique sont présentés les différents constats en matière : de pluviométrie température bilan hydrique vent. 1.09 – Climatologie Les boues séchées ne contenant pas d'éléments volatils, le dossier conclut à l'absence d'incidence sur la pollution de l'air. 1.10 – Sous-sol et sols des parcelles agricoles La pédologie et l’aptitude des terrains à l’épandage sont détaillées. Concernant l'aptitude des terrains à l'épandage, le dossier précise que cette aptitude a été calculée selon la méthode Aptisole (aptitude des sols à l’épandage), validée par le bassin de l'Agence de l'Eau Artois/Picardie. Issues des données de l’étude, deux classes d’aptitude ont été définies : aptitude 0 : épandage interdit aptitude 1 : épandage possible à la dose agronomique (5t/ha de boues séchées) en période de ressuyage des sols, sous respect des arrêtés « zones vulnérables ». 1.11 – Bruits et vibrations Cette partie reprend les différents niveaux forfaitaires de bruit en précisant que la nature de l'activité ne justifie pas de campagne de mesure. 1.12 – Déchets L'activité d'épandage recycle les déchets sans en produire elle-même. 1.13 – Transport et épandages La rubrique renvoie aux chapitres 8 et 9 de l'étude préalable sur l'organisation de la filière. Néanmoins, sont présentés : l’entreposage ; le transport ; les épandages. 2 - Analyse des effets de l’activité projetée sur l’environnement 2.01 – Intégration dans le paysage Le pétitionnaire indique que le stockage et l'épandage des boues sont à considérer comme une pratique agricole courante. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 16 sur 118 2.02 – Impacts sur la flore et la faune La MEL indique que le projet sera sans effet direct sur la faune et la flore puisque l'épandage est réalisé après culture d'été ou avant semis de printemps. Le dossier précise qu'une cellule de veille sanitaire existe dans la région et qu'elle n'a jamais été alertée sur un cas lié à la pratique d'épandage. 2.03 – Impacts sur les milieux naturels Les impacts présentés concernent les : Impacts sur l’air : essentiellement liés aux circulations routières réduites à 90 voyages pour 120 à 140 autorisés actuellement. Impacts sur l’eau : l’étude présente les dispositions prises pour respecter l’ensemble des arrêtés « zones vulnérables ». Impacts sur les sols et le sous-sol : l’activité ne devrait pas avoir d’impact sur cette problématique. 2.04 – Impacts sur les équilibres biologiques Epandues sur des terres agricoles cultivées, les boues se substituent aux amendements organiques et engrais minéraux et n'ont donc pas d'impact sur les équilibres biologiques. 2.05 – Impacts sur la commodité du voisinage les bruits et vibrations : les distances d'isolement de stockage et d'épandage, le transport limité à une courte période en horaire de jour et hors week-end conduisent à limiter l'impact sur le voisinage. les odeurs : les futures boues séchées à 90 % seront chaulées et séchées thermiquement jusqu’à 90 % de siccicité. De ce fait le phénomène de fermentation est limité et les nuisances olfactives devraient être faibles lors des différentes opérations (transport, épandage). les circulations : les problématiques liées aux circulations sont développées dans l’étude où il est indiqué ; « aucune modification n’est donc prévue sur la fréquentation routière ». 2.06 – Impacts sur l'agriculture L'activité d'épandage étant totalement prise en charge par la MEL, les agriculteurs bénéficient d'un amendement gratuit, d'un suivi et de l'analyse des terres qu'ils cultivent dans la recherche d'une agriculture raisonnée. Volontaires pour ces épandages, la relation des parties fait l'objet de conventions. 2.07 – Impacts sur la santé publique L’étude développe en détails de nombreux aspects de la santé publique, avec identifications des dangers et agents : 2.07.1 - Recensement des agents en présence bruit ; odeurs ; micro-organismes pathogènes ; Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 17 sur 118 éléments-traces métalliques ; composés-traces organiques. 2.07.2 – Identification du potentiel dangereux de l’agent sélectionné : le mercure utilisation du mercure ; principale source d’exposition ; données toxicologiques et étude chez l’Homme. 2.07.3 – Définition des relations dose/réponse utilisation du mercure ; principale source d’exposition. 2.07.4 – Caractéristiques des risques calcul de l’exposition ; évaluation du risque sanitaire. En conclusion de cette partie de l’étude, la MEL a écrit : « Cette évaluation des risques démontre que la pratique de l'épandage agricole des futures boues séchées de la station d'épuration de Villeneuve d'Ascq n'a pas d'impact sur la santé. D'ailleurs, le suivi et l'auto- surveillance de la filière épandage agricole pratiqués maintenant depuis plus de 10 ans avec les boues séchées actuelles de Villeneuve d'Ascq (siccité de 55 %) permettent de garantir que cette pratique n'a pas d'incidence sanitaire (analyses régulières des boues, respect de la dose d'épandage, respect des prescriptions réglementaires, etc.) ». 2.08 – Impacts sur la protection des biens et du patrimoine naturel Le projet n’aura aucun impact sur cette problématique. 2.09 – Impacts liés aux travaux nécessaires à la mise en exploitation Le recyclage agricole ne nécessite pas de travaux préalables. 3 - Analyse de l’origine, nature et gravité des inconvénients 3.1 - Pollution de l'eau Les eaux de surface Seul le ruissellement pourrait impacter les eaux de surface. Le respect de l'arrêté du 2 février 1998 sur les distances vis-à-vis de cours d'eau, le choix de conditions climatiques favorables, la topographie du périmètre devraient conduire à ce que l'épandage n'ait pas d'incidence sur les eaux de surface. Les eaux souterraines L'absence d'épandage en tous points de protection des captages d'eau et le respect des arrêtés "zones vulnérables" conduiront à éviter tout impact sur la qualité des eaux souterraines. 3.2 - Pollution de l'air Seules les opérations de transport et d'épandage des boues peuvent être à l'origine d'une pollution de l'air restreinte, liées à l’utilisation de matériels conformes aux normes en vigueur. 3.3 - Pollution des sols 97 points définis ont été analysés, aucun ne présente des teneurs en élément traces métalliques supérieures ou égales aux valeurs limites réglementaires. 3.4 - Bruits et vibrations Renvoie au paragraphe 2-7. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 18 sur 118 3.5 - Déchets L'activité élimine des déchets sans en produire elle-même. 4 – Raisons qui ont motivé le choix de cette filière La MEL fait un rappel sur les motivations de son choix, conformément à l’article R.518-2 du code de l’environnement. Les intérêts visant à retenir la filière présentée à l’enquête sont technique et économique. Pour la MEL : « Depuis de nombreuses années, les boues sont épandues en agriculture. La gestion efficace d'un point de vue technique et réglementaire mise en place depuis plus de 10 ans sera maintenue ». De plus : « La filière agricole est la filière usuellement retenue par les communes en France pour recycler ses déchets présentant un intérêt agricole. Le recyclage agricole est une filière de valorisation économique et présentant une logique environnementale cohérente grâce au principe de recyclage ». 5 – Analyses des effets cumulés du projet avec d’autres projets connus Cette partie recense dans un tableau les communes du périmètre d'épandage ayant fait l'objet d'une évaluation environnementale pour un projet établi. Aucun projet recensé ne se cumule avec celui qui est mis à l’enquête. Le partenariat de l'étude préalable avec le SATEGE a permis d'établir un périmètre d'épandage vierge de tout autre plan d'épandage. 6 – Mesures envisagées pour supprimer, réduire et compenser les inconvénients de l’installation Cette partie évalue différentes problématiques liées aux analyses présentées plus avant. 6.1 - Environnement général 6.2 - Pollution des eaux La prise en compte des enjeux du SDAGE et des différents SAGE, l'aliénation de tous les périmètres de protection de captage, l'ensemble complété par le protocole de suivi et d'autosurveillance des épandages visent à éviter tout risque de pollution des eaux. 6.3 - Pollution de l'air 6.4 - Sols Rappelle l'intérêt agronomique des boues, les conseils et les analyses de sols régulières dont bénéficieront les agriculteurs. 6.5 - Bruits et vibrations 6.6 - Déchets 6.7 - Approvisionnement et épandages 6.8 - Dépenses de surveillance Dépenses estimées à plusieurs milliers d'euros par an, sans plus de précision. 7 – Remise en état du site L’épandage ne transforme pas significativement l’état physico-chimique des parcelles. En cas d’arrêt définitif d’épandage sur la parcelle, seule une analyse de sol sera réalisée pour comparer par rapport à l'état initial le niveau de fertilité et vérifier si l'accumulation des OTM est négligeable. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 19 sur 118 8 – Difficultés pour réaliser l’étude d’impact Outre l'élaboration d'une liste des éléments à rechercher, du recueil des données de l'état initial, le recours aux guides méthodologiques qui raisonnent sur un site circonscrit pour une activité constante ne semblait pas adapté à l'activité d'épandage qui ne se fait que temporairement (quelques heures ou quelques jours par an), tous les trois ans sur des parcelles réparties sur 103 communes dans un secteur étendu sur deux départements. 9 – Les personnes ayant participé à cette étude d’impact et analyse des méthodes utilisées Sont résumés et rappelés dans cette partie les moyens mis en œuvre pour réaliser cette étude d’impact : 9.1 - Rédacteurs de l'étude d'impact : SEDE Environnement, VEOLIA environnement 9.2 - Analyses de méthodes utilisées 9.3 - Sites consultés Etude des dangers La filière d’épandage de boues ne présente pas de risque particulier. Similaire à une pratique agricole déjà pratiquée depuis de nombreuses années, les risques de pollution ont été étudiés dans l’étude d’impact. La synthèse des dangers et des risques sur le site ont été évalués lors de la demande d’autorisation d’exploiter qui a fait l’objet d’un arrêté en date du19 juin 2014. Notice d'hygiène et de sécurité 1 – Contexte La MEL ne possédant pas les compétences requises ni le matériel nécessaire, la filière de recyclage en agriculture sera confiée à des prestataires extérieurs. 2 – Effectif et rythme de travail L’évacuation des boues nécessite le recours à 2 transporteurs 5 jours sur 7, l’épandage proprement dit requiert 2 chantiers d’au moins 4 personnes. Le suivi et l’auto surveillance des épandages est fait par un technicien sur environ une centaine de jours par an. 3 – Formation du personnel en matière de sécurité Des précisions sont données par la MEL au sujet de ses dispositions prises vis-à-vis des prestataires retenus. 4 – Vérifications réglementaires Etude Préalable La station d'épuration et la production de boues De nombreux tableaux illustrent et justifient les informations données par la MEL. 1 - L’ouvrage d’assainissement 1.1 - Origine des eaux usées Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 20 sur 118 La STEP de Villeneuve d’Ascq a fait l’objet d’un arrêté d’autorisation en date du 4 avril 2007. Vingt et une communes, représentant 170 000 équivalents habitants y sont rattachées. Pour pérenniser la filière épandage et ramener les boues au niveau de siccité de 90% pour une production de 2000 tonnes/an, une nouvelle installation a été créée. Cette installation a fait l’objet d’une autorisation ICPE en date du 19 juin 2014 et traitera également les boues de la STEP d’Houplin-Ancoisne. 1.2 – Fonctionnement de la station d’épuration Filière eau Le fonctionnement de la STEP est récapitulé sous forme du synoptique placé ci dessous. Pollution entrante et normes de rejet Des précisions sont données ici sur la charge de référence des eaux entrantes et les normes de rejets fixées par l'arrêté préfectoral d'autorisation de rejet en date d'avril 2007. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 21 sur 118 Filière boues Le synoptique de la future filière boues après réalisation des installations projetées de séchage/stockage de la STEP de Villeneuve d’Ascq. La présentation de cette filière détaille les éléments suivants : Extraction des boues et des flottants ; Déshydratation et chaulage des boues ; Le séchage ; Le conditionnement des boues séchées à 90 % ; Le stockage des boues séchées à 90 % et leur destination finale. 2 – Bilan quantitatif de la production des boues 2.1 – Historique récent de la production de boues de Villeneuve d’Ascq L’historique retrace la production de boues de 2010 à 2013 qui s’établit en moyenne à 1783 tonnes 2.2 – Production retenue Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 22 sur 118 La capacité nominale de la nouvelle installation dédiée aux boues séchées de Villeneuve d’Ascq a été fixée à 2000 tonnes de boues sèches. 3 – Bilan qualitatif 3.1 – Valeur agronomique Valeur humique A partir partir du coefficient iso humique des boues de récupération retenu à 0,05, on a déterminé à 105 kg/ha l’apport d’humus stable pour une dose d’épandage de 5t/ha. Valeur fertilisante L’azote, le phosphore, le potassium, le magnésium, le calcium sont présents dans les boues séchées. Toutefois l’azote limite la dose d’apport compte tenu de l’arrêté du 19 décembre 2011 relatif aux zones vulnérables et l’arrêté du 31 Août 2012 relatif à l’équilibre de la fertilisation azotée en Nord/Pas-de-Calais. 3.2 – Innocuité Conformité réglementaire : La conformité réglementaire de l’activité d’épandage est précisée. L’activité d’épandage est soumise au régime ICPE et à l’arrêté du 2 février1998 qui fixe les limites en éléments traces métalliques et composés traces organiques La synthèse des résultats effectués de 2009 à 2014 sur environ 250 échantillons dont les teneurs s’échelonnent de 6 à 34% des valeurs limites. Flux théorique en éléments traces métalliques et composés traces organiques : A partir d’un épandage 5t/ha et 3 apports sur 10 ans, est présenté au moyen de tableaux les différents flux décennaux apportés nettement inférieurs aux flux maximum. Flux en matières sèches A été établi à 15 tonnes/ha sur 10 ans soit la moitié du flux maximum fixé. 4 – Dimensionnement théorique du périmètre d’épandage 4.1 - Paramètres Le dimensionnement théorique du périmètre d’épandage prend en compte les critères suivants : 4.1.1 - Quantités de matières recyclables : La production retenue pour les futures boues séchées à 90 % de siccité est de 2 222 tonnes par an. 4.1.2 – Dose d’épandage : Elle est évaluée à 5 T/ha. Elle est basée sur l’azote, le facteur le plus limitant (200 kg d’azote/ha/an). 4.1.3 – Délai de retour : Le délai de retour sur le périmètre d’épandage, avec des zones de polyculture-élevage et de grandes cultures a été évalué à 3 ans. 4.1.4 – Coefficient de sécurité et zones sans recyclage agricole possible : Sur le secteur du périmètre d’épandage, les surfaces aptes à l’épandage représentent 80 % de la surface totale. 4.2 - Calcul Le périmètre retenu pour le l’épandage a été calculé à partir de la formule suivante : Périmètre= Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 23 sur 118 Le contexte règlementaire 01 – Choix de la filière d’élimination des boues Référence est faite à l'article L 514-2 du Code de l'Environnement sur l'obligation du producteur de déchets d'en assurer l'élimination. Considérés comme déchets non ultimes, les boues de la STEP de Villeneuve d'Ascq sont valorisables et que, sous réserves d'utilisation correcte, elles répondent à la directive européenne n°86/278 CEE de juin 1986. 02 – Qualité des boues L’article 36 de l'arrêté du 2 février 1998 modifié fixe les modalités dont sont bénéficiaires les boues pour leur intérêt agronomique. L'arrêté du 17 août 1998 fixe les limites de ces boues en éléments traces métalliques et composés traces organiques. L'ensemble des éléments requis étant repris dans un tableau. 03 – Les procédures de mise en place de la filière d’épandage 03.1 – Positionnement réglementaire Rappel des dispositions réglementaires concernant la nouvelle installation de séchage et de stockage des boues (Code de l'environnement et Loi n° 76-663 du 19 juillet 1976). 03.2 – Etude préalable Le texte fixe le contenu de l'étude préalable imposé par l'arrêté du 2 février 1998 modifié. 04 – L’épandage 04.1 – Dose d’apport L'apport est réglementé par l'arrêté du 2 février 1998 modifié et compatible par rapport au Décret n° 2001-34 du 10 janvier 2001. 04.2 – Nature des sols Epandage possible sur les sols dont les teneurs en ETM sont inférieures aux limites fixées par l'arrêté du 2 février 1998 modifié et le PH inférieur à 6 sauf conditions particulières. 04.3 – Distances d’isolement Sont repris dans un tableau les différentes distances réglementaires et délais minima selon la nature de l'activité à protéger. 04.4 – Les arrêtés « Zone vulnérables » L'ensemble du périmètre d'étude étant classé en zones vulnérables les arrêtés "Zones vulnérables" y sont d'application obligatoire. 05 – Le stockage Effectué sur le site de la STEP de Villeneuve d’Ascq pour une durée de 9 mois, celle-ci sera ramenée à 6 mois sur autorisation de la DREAL en fonction de leur stabilité. 06 – Le suivi de la filière 06.1 – Suivi analytique Suivi des déchets : La fréquence hebdomadaire, retenue par MEL, pour l'analyse des futures boues de la STEP est supérieure à celle imposée par la circulaire du 17 décembre 1998. Suivi des sols : Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 24 sur 118 Prescrit par l'arrêté du 2 février 1998 modifié (art 41) les résultats doivent être présentés dans le programme prévisionnel d'épandage. 06.1 – Suivi administratif Programme prévisionnel d’épandage : Défini en accord avec les exploitants agricoles, il est diffusé auprès de l'inspection des Installations Classées et du SATEGE. Cahier d’épandage : Registre consignant l'ensemble des analyses du produit et des sols, les dates d'épandage, les quantités épandues, les parcelles réceptrices et les cultures pratiquées, le contexte météorologique, l'identification des personnes morales et physiques chargée des opérations. Tenu à jour et conservé pendant 10 ans, il est mis à disposition de l'inspection des Installations Classées et du SATEGE. Bilan agronomique : Remis au préfet et au SATEGE. 07 – Compatibilité du projet avec le SDAGE Après rappel des objectifs du SDAGE Artois/Picardie, le pétitionnaire précise que le plan d'épandage est conforme avec ce SDAGE. 08 – Réglementation du transport de déchets La déclaration de transport de déchets, renouvelable tous les 5 ans, est d'application obligatoire conformément au décret n° 98-679 du 30 juillet 1998. 09 – Articulation du projet avec les plans et programmes applicables. Un tableau reprend l'articulation du projet avec les schémas et programmes mentionnés à l'article R 122-17 du Code de l'Environnement. Le milieu 01 – Description générale 01.1 – Localisation du périmètre Cette localisation concerne les 103 communes concernées par le projet d’épandage. La liste de ces communes est indiquée en page 2 du présent rapport. 01.2 – Milieu, topographie et occupation des sols Dans cette partie on détaille les caractéristiques topographiques, pédologiques et agricoles, des quatre régions concernées par le périmètre d’épandage : Le Ternois ; L’Artois ; Le Cambrésis ; Le Hainaut. 02 – Accessibilité et parcellaire Le réseau routier utilisable pour le transport des boues séchées est décliné dans cette partie. 03 – Zones particulières Cette liste a été établie à partir des documents provenant de la DREAL 59/62, les zones particulières sont recensées et reprises en annexe 5. 04 – Les zones Natura 2000 4.1 – Inventaires des zones Natura 2000 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 25 sur 118 4.2 – L’absence d'incidence sur les zones Natura 2000 Bien que le pétitionnaire constate l’absence de sites Natura 2000 sur le périmètre retenu pour les épandages, il liste les mesures qui devraient être prises pour ce type de protection : Protection de la ressource en eau Protection des sols Protection de la biodiversité Protection des tiers 05 – Les zones naturelles d’intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) L’ensemble des zones est recensé et présenté sous forme de tableau. 06 – Les Zone d'intérêt pour la conservation des oiseaux (ZICO) Aucune ZICO n’a été recensée dans le périmètre d’étude. 07 – Les arrêtés de protection de biotope 08 – Les parcs naturels régionaux (PNR) Seul le Parc Naturel de l’Avesnois est recensé au sein du périmètre d’épandage. Les objectifs de sa charte sont décrits. Il est conclu que l’épandage s’appuie sur une agriculture raisonnée, que cette filière est conforme aux arrêtés « Zones Vulnérables », que le suivi et l’auto-surveillance répondent aux objectifs fixés. 09 – Sites classés/inscrits Sept sites sont recensés sur le périmètre d’épandage. En aucun cas ils ne seront affectés par la pratique de l’épandage des boues, effectuée sur des parcelles agricoles cultivées. 10 - Les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) 11 - Le climat 11.1 - La pluviométrie 11.2 - Températures 11.3 - Les vents Les données présentées proviennent des relevés de trois stations météorologiques situées dans chaque petite région naturelle : Wancourt, Lillers et Cambrai-Epinoy. Etude hydrogéologique 01 - Rappel du contexte hydro-géologique Le contexte hydro-géologique est présenté, pour les formations géologiques, à partir de cartes éditées par le BRGM. 01.1 – Les formations secondaires 01.2 – Les formations quaternaires 02 – Etude hydrographique Le périmètre d’épandage est concerné par huit (8) bassins versants : La Lys, la Scarpe amont, la Sensée, l’Escaut, Marque-Deûle, l’Authie, la Canche et la Somme. Chacun des bassins versants est présenté en détail : SAGE Marque-Deûle SAGE Scarpe-Amont SAGE de la Canche SAGE de la Sensée Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 26 sur 118 SAGE de l’Escaut SAGE de la Somme-Aval et cours d’eau côtiers SAGE de la Lys SAGE de la Haute Somme Dans la présentation, on rappelle les objectifs de chaque SAGE recensé et leur adéquation avec la filière d’épandage des boues de la STEP de Villeneuve d’Ascq. 03 – Réseaux aquifères- eaux souterraines Des précisions sont données sur les quatre principales nappes du secteur d’étude. 04 – Captage Adduction Eau Potable (AEP) Un tableau recense les communes concernées par un périmètre de protection de captage AEP. La MEL précise qu’elle étend l’interdiction du stockage et de l’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq aux périmètres éloignés de ces captages. 05 – Vulnérabilité des ressources en eau L’ensemble des communes du périmètre d’épandage a été déclaré « zones vulnérables » par l’arrêté de bassin du 28 décembre 2012. 06 – Mesures de protection 6.1 – Mesures générales régissant les épandages Elles sont répertoriées dans les modalités du plan d’épandage. 6.2 – Mesures spécifiques aux périmètres de protection des captages AEP En complément des mesures déjà évoquées, la MEL précise que la distance d’isolement de 100 m sera appliquée pour les points d’eau identifiés sur les cartes IGN et les forages présents sur le périmètre d’étude. 07 – Les zones inondables Aucun Plan de Prévention des Risques d’Inondation n’a encore été approuvé sur le périmètre mais seront pris en compte lors de leur approbation. Aucune parcelle retenue n’est localisée en zone inondable. 08 – Aléa retrait-gonflement des argiles Pas d’impact de l’activité d’épandage pour ce critère. 09 – Les cavités souterraines 10 – Les mouvements de terrain L'environnement agricole 01 – Démarche adoptée Déjà concernés par l’activité des boues de la STEP de Villeneuve d’Ascq, les 25 agriculteurs ont été contactés pour la présentation de la nouvelle filière (boues à 90% de siccité). Sur les 4000 ha autorisés au titre de la Loi sur l’eau, seuls 2136 ha le seront pour la nouvelle activité. 02 – Caractéristiques des exploitations agricoles 02.1 – Structure des exploitations Elles varient de 29 à 248 ha, surfaces relevées à partir de leur parcellaire PAC. 02.2 – Cheptel Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 27 sur 118 Onze exploitations sont de type polyculture élevage dont les effluents sont épandus sur environ 160 ha chaque année. 02.3 – Assolement moyen Les données sont synthétisées par le « camembert placé ci-dessous ». 02.4 – Fertilisation et rendements Les données sont regroupées dans le tableau suivant : 03 – Amendements Amendements organiques Les amendements sont détaillés et présentés au moyen de 2 tableaux : amendements organiques d’origine animale et non animale. 04 – Bilans de fertilisation Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 28 sur 118 Bilan de fertilisation global- Méthode CORPEN Le bilan conclut à un déficit d’éléments fertilisants pour toutes les exploitations agricoles retenues. Bilan de fertilisation azotée Les exploitations agricoles sont déficitaires en azote et peuvent apporter de l’azote organique d’origine exogène et sont donc éligibles dans le plan d’épandage des boues de la STEP de Villeneuve d’Ascq. Bilan de fertilisation zones vulnérables La limite de 170 kg/ha de surface agricole utile (SAU) fixée en zone vulnérable n’est jamais atteinte puisque inférieure à 87 kg/ha de SAU. Culture intermédiaires Pièges à Nitrates (CIPAN) Les 25 exploitants agricoles sont concernés par l’implantation d’une CIPAN. 05 – Possibilités d'épandage Cette rubrique développe les possibilités d’épandage déclarées comme satisfaisantes. 06 – Motivations des agriculteurs La garantie de l’efficacité et l’innocuité des boues, la gratuité de la filière, le suivi et l’autosurveillance, l’assistance technique dans le cadre d’une agriculture raisonnée ont conduit les agriculteurs à adhérer par convention au programme de recyclage des boues. Modalités d'apport 01 – Mécanisme de l'épuration par épandage La MEL conclut sa démonstration en indiquant : « L’épandage agricole contrôlé recycle les éléments contenus dans les sous-produits en respectant les contraintes écologiques et agronomiques ». 02 – Détermination des modalités pratiques 02.1 – Principe de calcul Selon le pétitionnaire, le principe de calcul contrôlé consiste à ajuster les apports d’éléments fertilisants contenus dans les boues sur la base d’une fertilisation raisonnée. 02.2 – Calcul des besoins de la succession culturale A l’aide de tableaux pour illustrer ses propos, la MEL précise que l’exportation des éléments fertilisants et les pertes calciques déterminent la dose à apporter en fonction de la succession culturale et du type de sol du secteur d’étude. 02.3 – Calcul des doses agronomiques Les facteurs limitant à 200 kg/ha d’azote et à 300 kg/ha de phosphore seront pris en compte pour ajuster en fonction de la teneur des boues la dose de 5t/ha. 02.4 – Détermination de la fertilisation complémentaire Les fertilisations complémentaires projetées, présentées dans l’étude, sont issues des données du Comité Français d’Étude et de Développement de la Fertilisation (COMIFER). 02.5 – Le calendrier d’épandage Le calendrier d'épandage est dépendant des caractéristiques du périmètre. Les principaux facteurs qui interviennent à ce niveau sont : Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 29 sur 118 les prescriptions réglementaires établies par les arrêtés « Zones Vulnérables » (cf. calendrier d'épandage fixé par l'arrêté national du 19 décembre 2011 et le PAR du 25 juillet 2014 repris en chapitre 2) ; les conditions climatiques qui déterminent les périodes où les sols sont portants ; les cultures pratiquées qui déterminent les périodes où les parcelles sont disponibles. Les épandages de boues de Villeneuve d'Ascq sont effectués : en été-automne sur chaumes ou sur CIPAN avec l'implantation d'une culture d'automne ou de printemps ; au printemps avec l'implantation de culture: betterave, pomme de terre, maïs, etc. Finalisation du plan d'épandage Si l'élaboration d'une filière de recyclage en agriculture repose sur un partenariat avec des agriculteurs déterminés, l’étude du milieu récepteur doit permettre de définir ses contraintes en termes de relief, climat, d'occupation des sols, des sensibilités des eaux ainsi que les contraintes d'ordre réglementaire. 01 – Etude pédologique Une cartographie des sols a été réalisée suite aux sondages effectués tous les 5 à 6 hectares soit 28 unités de sol. Pour chacune de ces unités de sol, les caractéristiques pédologiques sont décrites et précisées. Chaque unité est présentée en détail (présentation de l’unité 28 pour exemple). Analyse des sols Points de référence : Des analyses ont été faites sur 97 points de référence et retranscrites dans un tableau. Elles confirment l’aptitude des parcelles à l’épandage (ETM inférieures aux valeurs limites et PH supérieur à 6). Analyses réalisées dans le cadre du suivi agronomique Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 30 sur 118 Chaque parcelle retenue pour les épandages fait l’objet d’au moins une analyse avant épandage. Ces données seront transmises aux agriculteurs et reprises dans les bilans agronomiques. La liste des points de référence est représentée sous forme de tableaux. 02 – Aptitude des sols à l'épandage L’aptitude des sols à l’épandage est soumise à plusieurs contraintes : 02.1 – Contraintes réglementaires : Rappel des contraintes réglementaires d’isolement, et de certaines conditions atmosphériques (sol gelé, fortes pluies). 02.2 – Contraintes hydrogéologiques Sans effet, suite à l’interdiction du stockage et de l’épandage des boues dans tous les périmètres de protection de captage AEP. 02.3 – Contraintes pédologiques Calculée selon la méthode APTISOLE validée sur tout le bassin deux classes d’aptitude sont définies en fonction du milieu et de l’effluent. Les classes d’aptitude sont présentées dans le dossier : 02.4 – Détermination des classes d’aptitude Aptitude "0" : Epandage et stockage interdit Aptitude "1" : Epandage possible à la dose agronomique (5 t/ha pour le Nord-Pas-deCalais) en période de ressuyage des sols sous respect des prescriptions des arrêtés « Zones Vulnérables » et de la Réglementation en vigueur. Les dispositions d'épandage complémentaires qui découleraient de la méthodologie d'Aptisole seront également respectées (à titre d'exemple le fractionnement des apports). 02.5 – Conclusions La détermination de l'aptitude à l'épandage de chaque parcelle selon ce classement a permis d'élaborer les cartes d'aptitude présentées dans le dossier cartographique (annexe 13). La synthèse de ces fichiers (tableaux suivants) permet de connaître la répartition par classe d'aptitude, par commune et par département de l'ensemble du périmètre d'épandage, pour chaque département et chaque commune : LISTE COMMUNES du NORD 59 Surface totale en ha Surface par aptitude en ha 0 ABANCOURT 1 Surface épandable 70,26 70,26 22,12 22,12 19,99 19,99 59 ARLEUX 24, 55 59 AUBENCHEUL-AU-BAC 19,99 59 BANTEUX 10,69 0,35 10,34 10,34 59 BANTIGNY 10,6 1,81 8,79 8,79 59 BANTOUZELLE 42,36 2,79 39,57 39,57 59 BEAUDIGNIES 17,17 0,76 16,41 16,41 59 BOURSIES 12,78 12,78 12,78 59 BUGNICOURT 0,34 0,34 0,34 59 CANTIN 13,66 8,11 8,11 59 CARNIERES 4,09 4,09 4,09 59 ESCARMAIN 37,81 37,81 37,81 59 FRESSIES 78,36 78,18 78,18 59 GHISSIGNIES 2,8 2,8 2,8 2,43 5,55 0,18 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 31 sur 118 59 HEM-LENGLET 10,25 10,25 10,25 59 HONNECOURT-SUR-ESCAUT 47,47 0,73 46,74 46,74 59 MARCOING 72,95 15,76 57,19 57,19 59 MARQUETTE-EN-OSTREVANT 7,6 0,4 7,2 7,2 59 MASNIERES 5,06 5,06 5,06 59 NEUVILLE EN AVESNOIS 1,42 1,42 1,42 59 RAMILLIES 1,65 1,65 1,65 59 ROMERIES 8,58 0,64 7,94 7,94 59 SAINT-MARTIN-SUR-ECAILLON 22,45 2,13 20,32 20,32 59 SALESCHES 13,78 0,27 13,51 13,51 59 SANCOURT 62,95 21,62 41,33 41,33 59 TILLOY-LEZ-CAMBRAI 19,78 19,78 19,78 59 VENDEGIES-AU-BOIS 1,59 1,59 1,59 59 VENDEGIES-SUR-ECAILLON 5,39 5,39 5,39 59 VERTAIN 43,27 1,23 42,04 42,04 TOTAL 59 669.65 56.65 613 613 LISTE COMMUNES du PAS DE CALAIS Surface totale en ha Surface par aptitude en ha 0 1 Surface épandable 0,61 0,58 0,58 2,07 2,07 8,64 8,64 3,44 3,44 0,2 1,4 1,4 62 ABLAIN-SAINT-NAZAIRE 1,19 62 ACHEVILLE 2,07 62 ACQ 10,97 62 AGNEZ-LES-DUISANS 3,44 62 AIX-NOULETTE 1,6 62 AMPLIER 7,44 7,44 7,44 62 ATHIES 46,97 4,3 42,67 42,67 62 AVERDOINGT 36,08 1,16 34,92 34,92 62 AVESNES-LE-COMTE 4,03 4,03 4,03 62 BAILLEUL SIR BERTHOULT 78,49 76,82 76,82 2,33 1,67 62 BASSEUX 3,34 3,34 3,34 62 BEAUFORT-BLAVINCOURT 29,77 29,77 29,77 62 BEAUMETZ LES LOGES 56,28 4,09 52,19 52,19 62 BERNEVILLE 12,6 1,54 11,06 11,06 62 BIENVILLERS AU BOIS 0,67 0,67 0,67 62 BOIRY NOTRE DAME 83,55 6,53 77,02 77,02 1,23 62 BOURLON 5,99 4,76 4,76 62 BUIRE AU BOIS 27,04 27,04 27,04 62 BULLECOURT 10,39 10,39 10,39 62 CAPELLE FERMONT 5,66 5,66 5,66 62 CARENCY 2,58 2,58 2,58 62 CHERISY 30,87 30,87 30,87 62 COULLEMONT 9,7 9,7 9,7 62 62 DAINVILLE DURY 2,29 22,17 4,81 2,29 17,36 2,29 17,36 62 EPINOY 132,62 6,79 125,83 125,83 62 ETERPIGNY 4,14 1,27 2,87 2,87 62 FONTAINE-LES-CROISILLES 1,77 0,53 1,24 1,24 62 FREVIN CAPELLE 8,59 8,59 8,59 62 GAUDIEMPRE 8,27 8,27 8,27 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 32 sur 118 62 GRAND-RULLECOURT 14,59 14,59 14,59 62 GRINCOURT LES PAS 25,93 25,93 25,93 62 GUEMAPPE 25,02 1,11 23,91 23,91 62 HAMBLAIN LES PRES 77,82 54,61 23,21 23,21 62 HAUCOURT 6,48 6,48 6,48 62 HAUTE-AVESNES 37,31 62 HAVRINCOURT 1,67 62 HENDECOURT-LES-CAGNICOURT 44,75 62 HENIN BEAUMONT 62 1,31 36 36 1,67 1,67 43,97 43,97 1 1 1 LATTRE-SAINT-QUENTIN 8,74 8,74 8,74 62 LIGNY-SAINT-FLOCHEL 6,7 3,85 3,85 62 MAIZIERES 0,21 0,21 0,21 62 MERICOURT 1,83 0,04 1,79 1,79 3,68 3,68 2,01 24,45 24,45 5,48 5,48 3,2 3,2 0,78 2,85 62 MINGOVAL 3,68 62 MONCHY LE PREUX 26,46 62 MONT-SAINT-ELOI 5,48 62 NEUVILLE BOURJONVAL 6,26 62 PAS EN ARTOIS 4,82 4,82 4,82 62 PENIN 18,98 18,98 18,98 62 PUISIEUX 11,22 11,22 11,22 62 REMY 43,27 9,15 34,12 34,12 62 RIVIERE 3,71 0,87 2,84 2,84 62 ROUVROY 7,18 2,64 4,54 4,54 3,06 62 RUYAULCOURT 4,45 4,45 4,45 62 SAILLY EN OSTREVENT 58,03 15, 76 42,27 42,27 62 SAINT-LAURENT-BLANGY 7,29 0,63 6,66 6,66 62 SAUCHY-CAUCHY 4,83 0,37 4,46 4,46 62 SAUCHY-LESTREE 61,38 4,29 57,09 57,09 62 SAUDEMONT 0,3 0,3 0,3 62 SIMENCOURT 73,55 15, 56 57,99 57,99 62 SOMBRIN 69,27 0,86 68,41 68,41 62 SOUASTRE 7,91 7,91 7,91 62 SOUCHEZ 48,35 3,56 44,79 44,79 62 ST AMAND 23,72 0,88 22,84 22,84 62 SUS SAINT LEGER 49,45 0,25 49,2 49,2 62 TINCQUES 6,07 6,07 6,07 62 TRESCAULT 13,72 13,72 13,72 62 VILLERS CHATEL 6,2 6,2 6,2 62 VILLERS-LES-CAGNICOURT 1,69 1,69 1,69 62 VIS EN ARTOIS 38,12 2,8 35,32 35,32 62 VITRY-EN-ARTOIS 7,6 4,48 3,12 3,12 62 WANQUETIN 25,21 25,21 25,21 62 WARLINCOURT LES PAS 3,31 3,31 3,31 62 WARLUS 11,1 11,1 11,1 1 390.3 1390.3 TOTAL 62 1555.23 164.93 03 – Potentiel d'écoulement du plan d'épandage La surface épandable, déterminée par la classe d’aptitude "1" est de 2 003.3 ha dans la zone concernée par le projet. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 33 sur 118 L’évaluation de la fréquence de retour est en moyenne de 3 ans, sur ces parcelles, avec des doses agronomiques de 5 t/ha. Le calcul présenté dans le dossier indique une quantité de 3 191,45 tonnes de boues séchées à la siccité de 90 % (soit 2 872 tonnes de MS). Ce résultat donne un coefficient de sécurité supérieur à 1,4 pour une quantité à traiter annuellement de 2 222 tonnes. Stratégie du suivi de la filière 01 – Suivi d'exploitation Ce suivi consiste à assurer l'organisation logistique de la filière, la traçabilité des boues et la qualité du recyclage agricole du déstockage jusqu'à l'épandage des boues. Le suivi doit être mené en collaboration avec l'exploitant de la station, la MEL, les prestataires du transport, de l'épandage et les administrations. 01.1 – Prises de commandes Elles se font en début d'année auprès des agriculteurs intégrés à la filière de recyclage agricole. 01.2 – Préparation et suivi des livraisons Un planning prévisionnel des livraisons est établi en fonction des prises de commandes. Il est transmis aux prestataires par la MEL qui en assure le suivi. 01.3 – Préparation et suivi des épandages Cette préparation effectuée à partir du planning d'intervention, intégrant la vérification des boues et le respect des doses préconisées pour chaque parcelle qui dispose de son propre registre d'épandage. 01.4 – Le suivi du respect des conditions de stockage en bout de champ Le lieu de stockage est contrôlé avant chaque livraison et le respect des distances vis-à-vis des tiers est vérifié. 01.5 – Contrôle de la qualité des stockages d’épandage L’ensemble des dépôts est géo localisé et identifié sur une base "Système d'information Géographique". Ils répondent à l'arrêté du 17 août 1998. 02 – Suivi et auto-surveillance des épandages 02.1 – Suivi des boues Suivi quantitatif Effectué à partir des bons de pesée en sortie de station. Suivi qualitatif Effectué sur des échantillons moyen, pour chaque lot, chaque semaine et concerne; les paramètres agronomiques, les éléments traces-métalliques, les composés traces-organiques. 02.2 – Suivi des sols Analyses agronomiques et conseils en fertilisation Faites sur les parcelles avant épandage, elles permettent d'adapter les apports prévus par les boues aux besoins des futures cultures. Analyses des sols réalisés sur les points de référence identifiés Elles sont réalisées sur les 97 points de référence identifiés, conformément à l'article 38 de l'arrêté du 2 février 1998. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 34 sur 118 Reliquat d’azote Les analyses de reliquat d’azote en sortie d'hiver sont réalisées sur chaque parcelle épandue durant l'été précédent. Transmis aux agriculteurs, ils permettent d'ajuster la fertilisation azotée des cultures suivantes. 02.3 – Programme prévisionnel d’épandage 02.4 – Cahier d’épandage du producteur de boues 02.5 – Bilan (Code de l’Environnement et arrêté du 2 février 1998) Le bilan quantitatif est effectué à partir de données de production de la station et le bilan qualitatif est effectué avec les analyses réalisées sur les boues par le prestataire chargé du suivi agronomique et celles réalisées le SATEGE. Ce bilan global intègre : Bilan de la production de boues Exploitation du cahier d’épandage Bilan de fumure Actualisation des données de l’étude préalable 02.6 – Information des données - Le format SANDRE Imposé par l'article 2 du décret 2009-550, la MEL dispose des outils pour la transmission des données numériques. 02.7 – Information des agriculteurs Fiche apport La synthèse Conseil agronomiques Ils permettent le respect des prescriptions de l'arrêté zones vulnérables et d'adapter la fertilisation complémentaire. 02.8 – Réunions Des réunions peuvent se tenir chaque année pendant l’inter campagne, avec les administrations et assimilés, le prestataire chargé du suivi de la filière, l’exploitant de la STEP, ainsi qu’avec les agriculteurs afin de dresser le bilan de la campagne écoulée. Mise en œuvre de la filière L’organisation de la filière décrite ici pour les boues issues de la station de Villeneuve d'Ascq se fonde sur un gisement annuel de 2222 tonnes de boues séchées à 90 % de siccité qui seront stockées sur le site de Villeneuve d'Ascq en vue d'être épandues à compter de 2016 dans les départements du Nord et du Pas de Calais. La nouvelle filière boues de la station d'épuration de Villeneuve d'Ascq est décrite dans le chapitre 1. Ces modalités d'exploitation s'entendent par ailleurs dans l'optique d'une filière de recyclage « renduracine », c'est-à-dire que le transport, le suivi et l'épandage des boues sont assurés par la Métropole Européenne de Lille, et elles intègrent les éléments suivants : 01 – Epandage agricole des boues de Villeneuve d'Ascq 01.1 – Stockage Organisation Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 35 sur 118 Capacité de stockage 01.2 – Transport 01.3 – Epandage 02 – Solution alternative au recyclage agricole Le recyclage agricole des boues est privilégié par rapport aux filières alternatives. La filière alternative à la valorisation agricole des boues séchées à 90 % peut être nécessaire dans les cas suivants : pour pallier tout empêchement temporaire de se conformer aux dispositions réglementaires relatives l’épandage des boues ; si une pollution ponctuelle était relevée sur les boues ; pour pallier l’impossibilité d’épandre les boues en agriculture suite à divers évènements. En cas d’impossibilité d’épandage, les solutions alternatives envisagées par la MEL sont : utilisation en cimenterie (voie prioritaire), envoi vers une installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND), voire le compostage, sous certaines conditions. Le dossier de demande d’autorisation est complété par deux dossiers d’annexes. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 36 sur 118 Dossier d’annexes N° 1 – 12 annexes Annexe 01 : Arrêté ICPE autorisant les installations projetées Arrêté préfectoral du 19 juin 2014 accordant à l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale LILLE METROPOLRE COMMUNAUTE URBAINE l’autorisation d’exploiter une installation de transit et traitement de déchets de boues de stations d’épuration à Villeneuve d’Ascq. Annexe 02 : Arrêté préfectoral du 4 avril 2007, d’autorisation globale pour les ouvrages de collecte et de traitement des eaux usées de l’agglomération de LILLE-CU-VILLENEUVE D’ASCQ. Politique d’assainissement Liste des industriels raccordés Annexe 03 : Synthèse des résultats des analyses des boues Valeur agronomique Eléments traces métalliques Composés traces organiques Annexe 04 : Arrêté préfectoral du 31 aout 2002, établissant le référentiel régional de mise en œuvre de l’équilibre de la fertilisation pour la région Nord-Pas-de-Calais Annexe 05 : Zones particulières Zones Natura 2000 ZNIEFF Sites classés/Inscrits ZPPAUP Annexe 06 : Description du cheptel des exploitations agricoles Annexe 07 : Assolement Annexe 08 : Données SATEGE Annexe 09 : Modèle d’accord préalable Modèle de convention entre le producteur de boues, l’agriculteur et le prestataire (14 articles). Annexe 10 : Descriptif de la méthode COFIMER pour le calcul de la fertilisation complémentaire Annexe 11 : Méthode de cartographie des sols Annexe 12 : Résultats des analyses des sols – Points de référence Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 37 sur 118 Dossier d’annexes N° 2 Dossier cartographique – 2 annexes Annexe 13 : Dossier cartographique Cartes d’ensemble par département Légendes des cartes Cartes d’aptitude à l’épandage Cartes des sols Fiches parcellaires par commune Références cadastrales Méthode Aptisole - Résultats Chacune des 103 communes est ainsi identifiée à l’aide de cartes et fiches communales, selon le modèle joint : Légendes des cartes d’aptitude à l’épandage Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 38 sur 118 Carte d’aptitude à l’épandage Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 39 sur 118 Légendes des cartes : unité pédologique Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 40 sur 118 Carte des sols Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 41 sur 118 Fiche parcellaire par commune Fiche cadastrale par commune Annexe 14 : Inventaire des risques naturels Carte d’ensemble du périmètre reprenant les zones inondables Carte d’ensemble du périmètre reprenant les zones d’aléas retrait gonflement des argiles Liste des cavités souterraines recensées sur le périmètre d’épandage Conclusions sur le dossier présenté Commentaires de la CE sur le dossier présenté à l’enquête : Le dossier présenté à l'enquête contient les documents répondant à la réglementation. Le volet « Etude préalable » explique précisément le procédé de séchage, les caractéristiques des boues, leur valeur agronomique, le cadre règlementaire et la valorisation en milieu agricole. Le dossier « Etude d’impact » présente l’état initial du secteur concerné par le projet, et analyse les effets de l’activité envisagée sur la santé, l’environnement et la sécurité. L’atlas cartographique dresse la liste des parcelles prévues pour l’épandage, ainsi que la nature des sols de ces parcelles. Bien documenté et structuré avec de nombreuses annexes, il est de nature à permettre au public d'accéder facilement aux informations nécessaires à sa compréhension. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 42 sur 118 6 - Concertation, organisation et déroulement de l’enquête 6.1 - Phase administrative : 6.1.1 – Dépôt du dossier en Préfecture du Nord Le 12 février 2015, la MEL a déposé en préfecture du Nord le dossier de demande d’autorisation d’épandage des boues issues de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq. 6.1.2 - Autorité environnementale Après étude, le dossier a été déclaré recevable le 27 mars 2015, par les services de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). A cette date, la DREAL a conditionné l’ouverture de l’enquête publique à l’avis de l’Autorité environnementale (Ae). Le 3 juin 2015, dans un document de 7 pages analysant les différents paramètres présentés par le pétitionnaire, l’Ae a conclu à un dossier compatible avec les enjeux de l’environnementaux. 6.1.3 – Lancement de l’enquête administrative 24 juin 2015 : le SDIS 59 n’a aucune observation à émettre sur le dossier. 25 juin 2015 : le SATEGE émet un avis favorable, avec demande d’éléments complémentaires. 22 juillet 2015 : le SDIS 62 n’a aucune observation à émettre sur le dossier. 1 août25 2015 : réponse de la MEL au SATEGE. 6.2 – Publicité de l’enquête – Information du public : Publicité légale Conformément à l’article 4 de l’arrêté communautaire du 25 septembre 2015, et afin de respecter le délai légal de quinze (15) jours, l’avis d’enquête a été communiqué par voies d’affiches conformes à l’arrêté ministériel du 24 avril 2012, mentionné à l’article R 123-11 du code de l’environnement : - dans les locaux de MEL, 1 rue du Ballon à Lille ; - dans chacune des 103 mairies concernées par le projet : 29 pour le Nord et 74 pour le Pas-deCalais. Les membres de la commission d’enquête ont constaté et validé les affichages publics réglementaires dans les mairies dans lesquelles ils devaient siéger (7) et par sondage dans un très grand nombre des autres mairies. L’intervention des membres de la commission d’enquête dans certaines mairies a permis une amélioration de la pertinence de certains affichages. Le même avis d’enquête a été publié sur les sites internet de la MEL et des Préfectures du Nord et du Pas-de-Calais. De plus, le dossier de demande d’autorisation complet était téléchargeable sur le site internet de la MEL. Ces documents mis en ligne étaient ainsi accessibles au public, sans nécessité de déplacement. Les affichages ont été maintenus jusqu’au mardi 24 novembre 2015, date de la clôture de l’enquête. Ces affichages ont été certifiés par les responsables des établissements précités. En outre, en application de l’article R.123-11 du Code de l’Environnement, l’avis d’enquête a été inséré dans les journaux publiés dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, habilités à recevoir les annonces judiciaires et légales : Première parution : La Voix du Nord, toutes éditions du département du Nord et du Pas-de-Calais du 3 octobre 2015 ; Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 43 sur 118 Nord Eclair, édition du 3 octobre 2015 ; La Gazette Nord – Pas de Calais, n° 8746, édition du 26 septembre au 2 octobre 2015 (Nord). La Gazette Nord – Pas de Calais, n° 9554, édition du 30 septembre au 6 octobre 2015 (Pas-de-Calais). Seconde parution : La Voix du Nord, toutes éditions du département du Nord et du Pas-de-Calais du 24 octobre 2015 ; Nord Eclair, édition du 24 octobre 2015 ; La Gazette Nord – Pas de Calais, n° 8749, édition du 17 au 23 octobre 2015 (Nord). La Gazette Nord – Pas de Calais, n° 9557, édition du 21 au 27 octobre 2015 (Pas-de-Calais). 6.3 - Organisation, déroulement de l’enquête : 6.3.1 - Actions menées avant enquête : Dès réception de la notification de la décision N° E15000163/59 de la présidente du Tribunal Administratif de Lille, le président de la commission d’enquête a pris contact avec les services de la DREAL et de la Préfecture du Nord. Confirmation a été donnée que le projet s’inscrivait dans le cadre des L. 123-3 et R. 123-3 du code de l’environnement, et que par dérogation les Etablissements publics de collaboration intercommunale (EPCI) sont habilités à ouvrir, organiser et centraliser les résultats de ce type d’enquête. La décision finale appartenant néanmoins aux préfets des départements concernés par le projet. 01/ Le 7 septembre, en matinée, la commission d’enquête (CE), au complet, s’est réunie en présence de plusieurs représentants de MEL et du bureau d’étude SEDE pour se faire présenter le projet mis à l’enquête. La présentation a été complétée par la préparation de l’organisation de l’enquête. Au cours de cette réunion, la MEL, autorité en charge de l’enquête, a décidé qu’un dossier d’enquête serait transmis à chacune des 103 communes concernées par le projet d’épandage. Ces dossiers devaient être constitués comme suit : dossier complet dans les communes où siègeront les membres de la commission d’enquête ; dossiers réduits pour les autres communes. Il est à noter que toutes les communes ont reçu un dossier complet sous forme dématérialisée (CD ROM). 02/ Le 7 septembre, après midi, la CE a décidé de la période de l’enquête et planifié les permanences après avoir choisi les communes de permanence et celle qui a été retenue comme siège de l’enquête. Cette planification a été proposée à la MEL qui l’a validée. 03/ Le 23 septembre, en matinée, participation du président de la CE à une réunion en préfecture du Nord, en présence des représentants des Préfectures du Nord et du Pas-de-Calais et de la MEL. L’ordre du jour proposé par la MEL était le suivant : insertions presse : choix des deux journaux habilités sur les deux départements (59 et 62) ; présentation du projet d'arrêté d'enquête publique avec une confirmation souhaitée du degré d'implication de la Préfecture du Pas de Calais ainsi que du CODERST 62 dans la procédure ; remise au représentant de la Préfecture du Pas de Calais, d'un exemplaire papier et CD ROM du dossier complet ; rappel des dispositions arrêtées pour l'organisation de l'enquête notamment en termes de dates, de lieux de permanences et de siège de l'enquête, de dépôt des dossiers et d'affiches en mairies. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 44 sur 118 04/ Le 25 septembre, signature de l’arrêté d’enquête. 05/ Le 28 septembre, en matinée, cotation et paraphes de la totalité des registres d’enquête dans les locaux de la MEL. 06/ Semaine 45 passage des membres de la CE dans les mairies dans lesquelles ils devaient siéger, avec dépôt des dossiers et vérifications des affichages réglementaires ; dans ces sept communes, discussions avec les personnels communaux pour organiser l’enquête et des mises à disposition des dossiers ; passage par sondages, dans de nombreuses communes pour vérifier les affichages. 07/ Le 19 octobre, après midi, la CE a visité la STEP de Villeneuve d’Ascq, en compagnie d’un collaborateur de la MEL. Le principe de dessiccation des boues a été présenté en détail à la CE, ainsi que le matériel présent sur place. La visite s’est conclue par la visite du hangar de stockage des produits issus des STEP de Villeneuve d’Ascq et de Houplin-Ancoisne. 6.3.2 – Déroulement de l’enquête : L'enquête a été ouverte et organisée selon les termes de l’arrêté du 25 septembre 2015, pour une durée de trente quatre jours (34), soit du jeudi 22 octobre au mardi 24 novembre 2015 inclus. La commission d’enquête s’est tenue à disposition du public aux lieux et dates indiqués à l’article 7 de l’arrêté communautaire, soit : SOUCHEZ (siège l’enquête) Vendredi 23 octobre 2015 Lundi 02 novembre 2015 Mardi 24 novembre 2015 de 14 h 00 à 17 h 00 de 14 h 00 à 17 h 00 de 14 h 30 à 17 h 30 ARLEUX Jeudi 22 octobre 2015 Mardi 03 novembre 2015 Mardi 24 novembre 2015 de 09 h 00 à 12 h 00 de 13 h 30 à 16 h 30 de 14 h 00 à 17 h 00 AVESNES LE COMTE Jeudi 22 octobre 2015 Mercredi 04 novembre 2015 de 09 h 00 à 12 h 00 de 14 h 00 à 17 h 00 Mardi 17 novembre 2015 de 14 h 00 à 17 h 00 BEAUMETZ LES LOGES Mercredi 28 novembre 2015 de 14 h 00 à 17 h 00 Samedi 14 novembre 2015 de 09 h 00 à 11 h 00 Mercredi 18 novembre 2015 de 14 h 00 à 17 h 00 MARCOING Mardi 27 octobre de 09 h 00 à 12 h 00 Mardi 10 novembre 2015 de 09 h 00 à 12 h 00 SAINT LAURENT BLANGY Vendredi 30 octobre 2015 de 13 h 30 à 16 h 00 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 45 sur 118 Lundi 09 novembre 2015 de 14 h 00 à 17 h 00 Mardi 24 novembre 2015 de 14 h 30 à 17 h 30 VENDEGIES SUR ECAILLON Samedi 21 novembre 2015 de 09 h 00 à 12 h 00 Les dossiers et les registres d’observations sont restés accessibles au public pendant les 34 jours de l’enquête pour être communiqués aux personnes qui voulaient en prendre connaissance, aux jours et heures habituels d’ouverture au public des cent trois (103) mairies concernées par le projet. Des courriers pouvaient être adressés au siège de l’enquête, sis en mairie de Souchez. De plus, pendant la même période, les informations relatives à ce dossier pouvaient être demandées auprès de la MEL, service Traitement des eaux usées, Direction Eau et Assainissement, tél : 03.20.21.63.08. 6.3.3 – Actions menées pendant l’enquête : 08/ Le 13 novembre, point d’étape par la CE et préparation de la clôture de l’enquête et de la collecte des 103 registres : récupération sur place ou envoi au domicile du président de la CE. 6.3.4 – Clôture de l’enquête : Dès le 24 novembre, l’enquête étant expirée, les CE ont commencé à récupérer les premiers registres. La majorité des registres devaient être adressés au domicile du président de la CE. Après de nombreuses relances téléphonées ou par courriels dans de nombreuses mairies, le dernier registre a été réceptionné le 14 décembre, 2 registres ayant été adressés directement à la MEL. Plusieurs délibérations de Conseils Municipaux ont été reçues par la CE, après la date le 24 novembre. Arrivées hors délai de l’enquête, ces délibérations ne pouvaient pas être réglementairement retenues par la CE. Néanmoins, elles figurent dans ce rapport comme " Porté à connaissance ". Par son article 9, l’arrêté communautaire a prévu un délai de quinze (15) jours suivant la clôture des registres d’enquête pour permettre aux conseils municipaux de donner leur avis sur la présente enquête. Il appartient à l’autorité organisatrice de traiter les délibérations susceptibles d’être reçues jusqu’à la semaine 50. 6.4 - Actions menées après enquête : Aucune action complémentaire n’a été menée par les membres de la CE. 6.5 - Remises des observations et mémoire en réponse aux observations : 09/ Le 2 décembre, en matinée, la CE s’est réunie dans les locaux de la MEL pour finaliser et synthétiser les thèmes des observations du public. Le recueil des observations du public et des délibérations des conseils municipaux reçues jusqu’au 24 novembre ont été remis à Madame Catherine MOTTE, responsable du projet mis à l’enquête. A ces documents a été ajoutée la liste des questions de la CE. L’ensemble de ces documents a été commenté par la CE, lors de la remise du PV de synthèse. 10/ Le 18 décembre, le mémoire en réponse aux observations, signé la veille par Monsieur Sébastien LEPRETRE, Vice-président délégué, Chargé de l’Assainissement, a été remis au Président de la Commission d’Enquête. 11/ Après réception des réponses aux observations du public, aux questions de la commission d’enquête et aux avis délibérés des Conseils Municipaux antérieurs à la date de clôture de l’enquête, la CE a considéré les réponses satisfaisantes en présence de Mesdames TANOUTI et WISSOCQ de la Métropole Européenne de Lille, représentant Madame Catherine MOTTE, et Monsieur VIGNERON du bureau d’études SEDE. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 46 sur 118 7 - Observations du public, avis délibérés des Conseils Municipaux et questions de la commission d’enquête Analyse qualitative des observations De l’analyse des observations, la commission d’enquête a retenu plusieurs thèmes qui sont revenus à plusieurs reprises : Analyse qualitative et quantitative des observations du public : Durant l'enquête publique : 7 registres du Nord ont fait l'objet d'annotations ou de remise de courriers pour un total de 15 observations, 8 registres du Pas-de-Calais ont fait l'objet d'annotations ou de remise de courriers pour un total de 39 observations. Sur les 103 communes du périmètre d'épandage, la commission a relevé une faible participation du public, alors que chaque mairie était dépositaire d’un registre d’enquête. Seuls 15 registres ont été utilisés pour 54 observations recensées. La commission d'enquête a, à partir des observations, retenu 16 thèmes qui ont été récapitulés et transmis au pétitionnaire dans le PV de synthèse. Délibérations des conseils municipaux reçues dans les délais de l’enquête : En vertu de l'article R. 214-8 du code de l'environnement et de l'article 9 de l'arrêté communautaire, le conseil municipal de chaque commune où a été déposé un dossier d'enquête était appelé à donner son avis sur la demande d'autorisation dès l'ouverture de l'enquête. Ne pouvaient être pris en considération que les avis exprimés, au plus tard, dans les quinze jours suivant la clôture du registre d'enquête, soit dans le cas présent avant le 9 décembre 2015. Au 24 novembre 2015, date de clôture de l’enquête publique, 18 délibérations de conseils municipaux ont été remises ou adressées à la commission d'enquête. 14 délibérations sont défavorables au projet, dont 5 relèvent du refus de principe, non motivé. 4 délibérations sont favorables au projet. Toutes les délibérations ont été retranscrites dans un tableau et remises au pétitionnaire. Dix (10) délibérations complémentaires ont été adressées au président de la commission d’enquête. Ces délibérations reçues après la clôture de l’enquête ne pouvaient pas être réglementairement traitées par la commission d’enquête. Il appartiendra à la MEL de les traiter si elles ont été établies dans le délai de 15 jours suivant la clôture de l’enquête. Néanmoins, ces délibérations seront rappelées dans ce rapport comme "porté à connaissance". Délibérations des conseils municipaux, portées à la connaissance de la CE, reçues hors délais de l’enquête : Avis défavorables : Département du Nord : BOURSIES Département du Pas-de-Calais : BASSEUX – BUIRE AU BOIS – HAUTE AVESNES – LATTE SAINT QUENTIN – MERICOURT – SAUCHY LESTREE Avis favorables : Département du Pas-de-Calais : ACQ – BULLENCOURT - PUISIEUX Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 47 sur 118 7.1 - Observations du public Les observations du public sont reprises intégralement au sein du tableau R : observation écrite sur le registre C : observation reçue par courrier Thèmes recensés Au sein des observations recueillies, la commission a recensé les différents thèmes qui étaient abordés et qui ont fait l’objet de PV de synthèse remis le 2 décembre au porteur du projet. Thèmes recensés par la commission d'enquête Thème Définition nombre Thème Définition nombre Thème Définition nombre OD Odeurs 19 PROP Proposition 6 NO-IN Innocuité 7 DEFA Défavorable 9 TRAF Trafics Routiers 7 INTE Interrogation 11 AEP Captage eau 8 PDP Principe de précaution 4 CONS Constat 3 ZS Zones sensibles 4 SUIV Suivi 2 PATR Patrimoine 2 OPPO Opposition 1 HE Hors Enquête 4 AVIS Avis 18 POLL Pollution 12 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 48 sur 118 Département du Pas-de-Calais N° 1 REGISTRE A Nom Association Rivière Nature et Patrimoine Gabriel BERTEIN Rue de Verdun 62173 RIVIERE M Paul TOPART 2 N° 1 16 rue du Mont 62182 Hendecourt les Cagnicourt REGISTRE B Nom Mme Sylvie MORA 1 rue du Moulin Carency BEAUMETZ LES LOGES Thème Observation -ai demandé l'explication sur la signification des "classes0" et "classe 1". Notamment, le commissaire m'informe que les parcelles de "classe 0" ne feraient pas l'objet d'épandage. Dans ce cas, pourquoi ces parcelles sont citées? - concernant la qualité des boues, je ne vois pas d'analyses de traces chimiques issues de médicaments. Il est désormais démontré que ceux-ci ne sont pas inoffensifs sur la santé. Pourquoi ces éléments ne sont pas abordés NO-IN dans l'enquête? R - pour les résultats d'analyses en métaux, il y a des valeurs, mini, maxi et moyenne, mais manque la valeur de dispersion (issues des mesures des échantillons) ce qui est indispensable pour juger de la teneur totale nette qui va être épandue. -pouvez-vous préciser ces valeurs afin de juger pertinemment les quantités qui vont être épandues par nature de INTE métaux; ceci est point bloquant. Dans les baux loués à M Vincent DARRAS, les parcelles ZB 150 et ZB 13 figure la clause interdiction épandage de boues, clause de résiliation de bail. Donc je m’oppose pour ces deux parcelles. R Voir N° 2 registre Souchez C CARENCY Thème Observation Je m’oppose à ces épandages de boues de stations d’épuration venant de Villeneuve d’Ascq. C’est une solution facile pour s’en débarrasser en les valorisant et en les faisant passer de déchets à engrais. Les stations ont trouvé NO-IN le bon créneau. De plus les médicaments ainsi que les particules les plus fines ne sont pas filtrées et cela contribue à une pollution des sols pernicieuse, ceux-ci étant déjà soumis à des quantités de pesticides qui ne baissent pas ! A Carency, nous avons un château d’eau qui distribue une eau plus ou moins correcte dont la surface de captage doit être indemne d’intrants et cela est déjà un problème, il n’est donc pas besoin d’en rajouter ! De plus nous avons quelques fermes ainsi qu’un centre équestre pouvant apporter des engrais plus naturels. AEP Partout on va chercher des ressources d’eau de meilleures qualités pour les mélanger aux eaux ayant perdues leur potabilité. La France n’a toujours pas fait les efforts nécessaires pour la qualité de son eau, nous en payons les conséquences par des amendes européennes. Comme tous les déchets, les eaux rejetées doivent être comme tous les déchets réduites et traitées à la base. Les produits rejetés dans les eaux ménagères et industrielles doivent être étudiés pour être en amont moins polluants. De même le nombre impressionnant de communes impactées en dit long sur la quantité à épandre. AVIS Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 49 sur 118 2 3 4 Chantal et Régis MARTIN 23 ter rue Roger Salengro Carency M Jean Bernard BERTHE Rue Joliot Curie Carency R Sandrine DRUON 6 bis rue Foch Carency R R J’y suis fortement opposée en raison aussi du transport de ces déchets. Ces transports utilisant des carburants très polluants et cela sur de longues distances sont tout à. fait aberrants. Nos routes sont saturées, mais on continue de façon irresponsable, mais économiquement intéressant vu les subventions, d’utiliser les énergies fossiles pour les déplacements. Ces épandages sont source de pollution que vos garanties sur papier et malgré beaucoup de précautions ne pourront pas empêcher, des épisodes de dysfonctionnement arriveront tôt ou tard et ces résidus seront pour longtemps dans les sols. Les analyses sont toujours insuffisantes et les moyens de retrouver un sol sain inefficaces, on ne pourra que constater la pollution si jamais elle est reconnue (on ne trouve que les polluants que l’on recherche). Mieux vaut prévenir que guérir, les boues d’épandage doivent être traitées autrement, voir diminuer drastiquement. Chacun doit prendre ses responsabilités et ces boues d’épuration ne sont qu’un reflet de cette société de plus en plus consumériste et les solutions aussi faciles que l’épandage plaisent aux entreprises surfant sur l’économie verte en retardant les vraies avancées et la prise nécessaire de conscience de construire une société économe et allant vers une sobriété choisie. Le grand nombre de communes impactées est révélateur d’une solution à long terme qui aura des conséquences irrémédiables sur la qualité de cette terre qui nous nourrit ! L’avenir est à l’agro écologie qui respecte la richesse et la nature du sol. Les labours profonds de l’agriculture conventionnelle retournent la couche vivante (humus) qui est enfouie et perdue, ceci est une hérésie et fait les beaux jours de l’agrochimie apportant tous les intrants devenus nécessaires. A moyen terme la solution proposée sera inadaptée voir dangereuse ! Le principe de précaution existe toujours ! ! ! Ne sommes pas d'accord sur le projet d'épandage boues séchées sur la commune de Carency: 1ère cause de refus: odeurs qui se sont révélées lors d'épandages précédents 2ème cause: microbes qui se répandent sur les terres déposées 3ème cause: ballets incessant de camions lors du dépôt. Non au projet S'oppose au projet d'épandage des boues de STEP. - Aucune garantie à 100 % de risque de pollution - Contrôles faits à postériori donc pas de retour en arrière possible - Nuisances olfactives certaines en période d'épandage - Pollution supplémentaire de l'eau à terme, aussi minime soit-elle M'oppose au projet d'épandage des boues de station d'épuration pour les diverses raisons énoncées précédemment, soit la pollution des sols, les nuisances olfactives….. TRAF POLL AVIS AVIS PDP OD NO-IN TRAF PDP SUIV OD AEP POLL OD Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 50 sur 118 5 6 Jean Marc ROBILLARD 1 impasse de Carency Dominique GALLET R M'oppose au projet d'épandage des boues de la station d'épuration de Villeneuve d'Ascq pour éviter la pollution POLL OD des sols, de l'eau et les nuisances olfactives, apports de métaux lourds, etc…. R M'oppose au projet d'épandage des boues de la station de Villeneuve d'Ascq afin d'éviter le dépôt de métaux POLL lourds, j'en passe et des meilleures. Que le département du nord gère ses déchets. R M'oppose à l'épandage des boues de stations d'épuration. Ces boues contiennent des métaux lourds (plomb, POLL mercure, zinc, cadmium, etc..) qui présentent un danger pour la santé. Il y a quelques années, un essai a été fait à Auchy les Mines et les habitants ont mis 6 mois à se débarrasser de l'odeur pestilentielle qui s'en dégage. Les CONS "chers élus" de la CUDL n'ont qu'à les garder chez eux et les faire répandre autour de leurs habitations, mais ce serait mauvais pour leur santé!!!! 11 rue du Gal BARBOT 7 Carency M Jean Pierre DRUON 6 rue du Mal FOCH Carency 8 M Jérome LEBIDOIS R Le seul moyen de se débarrasser des métaux lourds était les fours de cimenterie que nos Eurologistes ont fait AVIS fermer il y a environ 15 et ça coûte cher. DEFA N'approuve pas ce projet 9 R N'approuve pas ce projet DEFA 10 M Michel GABRIELUZAK Laurence BERTHE R N'approuve pas ce projet DEFA 11 Christine SEVIN R N'approuve pas ce projet DEFA 12 Mlle Candice DUBOIS R M'oppose à l''épandage des boues de la station d'épuration de Villeneuve d'Ascq entrainant la pollution des sols et POLL OD des nuisances olfactives….. 13 M Gérard HOCHAIN R Déclare s'opposer au projet de recyclage agricole des boues de la station d'épuration de Villeneuve d'Ascq sur la DEFA présente commune précitée. 14 M Geoffrey DECOUPIGNY Serge BAUDOIN Béatrice JOREN Dolores WIZLA R M'oppose au projet d'épandage des boues R Nous opposons au projet d'épandage des boues pour toutes les raisons citées par les personnes précédentes DEFA POLL (odeurs, métaux lourds, produits pharmaceutiques, etc…). R Les écuries provoquent déjà des nuisances dans la rue Mal FOCH. Je voudrais qu'il n'y ait pas d'autres nuisances OD liées à cet épandage de boue, odeur, bruit, maladie, etc…! POLL Je m'y oppose 15 16 DEFA Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 51 sur 118 17 Jean Claude et Michèle FLAMENT R Nous soussignons nous opposer au projet d'épandage de boues pour toutes les raisons invoquées précédemment. de plus pourquoi recevrions-nous dans 74 communes du Pas-de-Calais, ce que rejettent 21 communes du Nord, alors que 29 communes du Nord seulement sont concernées par l'épandage? Carency est aussi dans une zone de protection du captage d'eau. Le village est pentu, les écoulements seront AEP rapides (surtout avec des orages de plus en plus violents!) vers la rivière "le carency". Nous sommes en zone "ZNIEFF, cela gêne soi-disant de construire….mais les boues toxiques et le ballet des camions ne gêneront en rien? 2 poids, 2 mesures. ZS La DREAL effectuera-t-elle des contrôles réguliers avant et après chaulage et après les récoltes? Pourquoi les SUIV conserveries de légumes ne veulent-elles pas de ces boues sur les champs légumiers? Ne pas oublier que le INTE chaulage cache l'effet des métaux lourds et que leur nuisance reparait bien plus tard! AVIS Messieurs les industriels et autres, ne pensez qu'à notre bien- être (général futures) et non à l'argent. 18 MT Edouard SOLARCZYK 19 2 ILLISIBLES + Mme Brayelle N° 1 N° 1 REGISTRE C Nom M,Mme Paul TOPART REGISTRE D Nom Famille TOURSEL C NON AU RECYCLAGE DES BOUES DE LA STATION DE VILLENEUVE D'ASCQ N'avons-nous pas déjà assez de nos propres polluants dans nos terres agricoles? Sachant que ces boues contiennent des traces de métaux lourds (médicaments, antibiotiques…) et connaissant l'impact des métaux lourds sur la santé publique. POLL JE M'OPPOSE AU PROJET D'EPANDAGE de ces boues. Je trouve même impensable de nous demander notre avis sur la question, connaissant la dangerosité de ces boues. Les maires des communes concernées devraient s'y opposer en bloc (sans même demander l'avis des habitants puisqu'il y va de leur santé). Nous avons déjà assez de nos propres boues provenant de nos stations. AVIS "mieux produire, c'est mieux se nourrir et mieux vivre" DEFA Nous opposons à ce projet HENDECOURT LES CAGNICOURT Observation Thème C Voir n°3 registre de Souchez LATTRE SAINT QUENTIN Thème Observation R Refuse l'épandage des boues sur la commune de Lattre Saint Quentin pour des raisons de métaux lourds (mercure, POLL plomb, cadmium, etc). Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 52 sur 118 N° REGISTRE E Nom M Henri MIKOLAJCZAK 1 NO-IN Mme Marie Louise LEDRU R Après un projet de forage, voici un 2ème projet sur MERICOURT qui va encore nuire à la population: proximité d'enfouissement des boues des habitations. A nouveau, qualité des terres impactées par des déchets soi-disant non nocifs. Odeurs, même si de courte durée mais de façon répétée puisque de nombreux allers-retours prévus. OD MERICOURT est déjà tellement proche de l'usine chimique de Drocourt et ses rejets constants! TRAF Peut-on faire confiance aux études préalables quand on découvre avec le temps que tant de prévisions étaient fausses et que chaque fois c'est la population qui en subit les conséquences tant au niveau de l'environnement que AVIS de la santé. Je suis contre ce nouveau projet. REGISTRE F Nom Sylvie JONIAUX SAINT LAURENT BLANGY Thème Observation R J’ai relevé en page 4 de l’avis de l’autorité environnementale, sur la thématique eau, il est recommandé l’expertise d’un hydrogéologue agréé pour l’épandage sur certaines parcelles pour vérifier la compatibilité avec la protection INTE de la ressource en eau pour la consommation humaine et Vitry est concerné pour 2 parcelles. 32 rue du muguet 62490 VITRY EN ARTOIS 1 Risques pour la santé: bactéries, microbes et traces de médicaments en particuliers les antibiotiques. Thème Risques pour la nappe phréatique. On ne sait pas éliminer les résidus de médicaments dans l'eau que l'on AEP consomme. OD Odeurs nauséabondes qui persistent plusieurs jours. C'est l'image de notre commune qui en pâtit. 2 N° MERICOURT Observation Nous sommes absolument opposés à ce projet pour les raisons suivantes: R Pourquoi y a t-il un risque sur ces deux parcelles ? La MEL s’est-elle engagée à recourir à un hydrogéologue ? En page 11 il y a une liste des ZNIEFF qui sont des zones remarquables pour la faune et la flore. Mais il n’y a pas ZS d’analyse des impacts que l’épandage pourrait avoir sur ces zones, il faudrait une carte avec les parcelles d’épandage et les ZNIEFF. On pourrait agir aussi en préventif, si on veut avoir des eaux usées à traiter dans les stations d’épuration qui PROP produisent des boues ; laisser les eaux de pluie s’infiltrer dans le sol, un maximum utiliser des techniques de traitement alternatives (lagunage). Peut-être aussi beaucoup de camions qui vont traverser les villes concernées, trafic plus important occasionnant TRAF des gênes. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 53 sur 118 N° 1 REGISTRE G Nom Mairie SOUCHEZ C SOUCHEZ Observation Objet : projet d'inscription des sites funéraires et mémoriaux de la Grande Guerre au patrimoine mondial de l'Unesco Monsieur le Maire, Alors que l’engagement des collectivités comme des habitants du Pas-de-Calais dans l’ensemble des commémorations mises en œuvre pour le centenaire de la Première Guerre mondiale témoigne de la constante actualité mémorielle de ce conflit, le Département a décidé de soutenir le projet d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des principaux sites funéraires du front de l’Ouest. Celui-ci est porté par l'association « Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre », créée pour cet objectif dès juillet 2011. Formée de quatorze Départements français du front occidental - dont le Pas-de-Calais -, elle a pour mission d’élaborer la partie française du dossier franco-belge de proposition d’inscription, en partenariat, pour la Belgique, avec les Régions de Flandre et de Wallonie. Le dépôt du dossier est actuellement prévu pour janvier 2017, permettant une éventuelle validation dès l'année suivante. Inscrire les « cimetières, nécropoles et mémoriaux » au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est réaffirmer la nécessité de se souvenir des bouleversements dus à la Grande Guerre, comme des hommes et des femmes qui y ont pris part. Cela se traduit d’abord par la sauvegarde de ces sites funéraires et mémoriels, mais également par la transmission à tous de l’histoire dont ils sont les traces et les témoins, tout en permettant d’assurer leur visibilité à l’échelle nationale ou internationale. Instance de conseil auprès de l'État pour la mise en œuvre de la Convention du patrimoine mondial, le Comité national des biens français a voté en janvier 2014 l’intégration du dossier sur la liste indicative française au patrimoine mondial. Conformément à sa mission d’accompagnement et d’expertise, deux auditions ultérieures ont permis d’affiner et de valider la « valeur universelle exceptionnelle » (le nouveau rapport à la mort du combattant, auquel a donné naissance la Première Guerre) mise en avant par l'association, ainsi que la liste des biens proposés. Un dernier passage nous permettra de décider du dépôt du projet au Centre du patrimoine mondial. La sélection a été opérée après un inventaire de plusieurs milliers de sites, grâce à l’intervention d’un cabinet d’expertise et sous l’égide d'un comité scientifique international. Elle comprend 97 biens français et 41 belges. J'ai ainsi le plaisir de vous informer que le Cabaret Rouge Cemetery a été retenu comme attribut secondaire de la nécropole française de Notre- Dame de Lorette à ce stade de la procédure, parmi les neuf biens représentatifs du Pas-de-Calais : Fleurbaix : Trou Post Aid Cemetery, attribut secondaire d’un bien partagé avec le Département du Nord (les attributs majeurs du bien étant situés à Fromelles) ; Richebourg : mémorial indien de Neuve-Chapelle, cimetière portugais de Richebourg ; Vimy : mémorial canadien, cimetière canadien n° 2, cimetière canadien de Givenchy Road, Lichfield Crater ; Thème PATR Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 54 sur 118 2 Georgette BAES 30 rue de Carency Souchez Neuville-Saint-Vaast : nécropole française et cimetière britannique de La Targette, cimetière allemand de Maison Blanche, cimetière tchécoslovaque ; Notre-Dame de Lorette : nécropole nationale française ; Arras, cimetière du Faubourg d’Amiens, mémorial et Flying Services Memorial ; Loos-en-Gohelle : Dud Corner Cemetery et Loos Memorial ; Étaples : cimetière britannique ; Wimereux : carré britannique du cimetière communal. En accord avec la Commission permanente du Conseil départemental du 7 septembre dernier, je souhaiterais en conséquence vous associer à ce projet d’ampleur, qui nécessitera votre implication pour réunir les meilleures garanties de réussite. Les collectivités occupent en effet une place de premier plan dans la préparation et la mise en œuvre de ce dossier. Une réunion d’information sera proposée le mardi 1er décembre 2015 à 14 h30 à l’Hôtel du Département, rue Ferdinand Buisson à Arras (salle La Scarpe), pour vous présenter les conséquences de cette inscription pour votre territoire, ainsi que l'appui technique des services du Département - mais aussi de l'État (Direction régionale des affaires culturelles, Direction régionale de l’environnement, de l'aménagement et logement) ou de l’association « Paysages et sites de mémoire de la Grande Guerre » -, tout au long de la phase de candidature, notamment pour l’élaboration du plan de gestion. Mes services, et en particulier Mme Marina HERMANT, chargée de mission pour les commémorations du centenaire de la Grande Guerre, au sein de la direction des archives départementales, se tient à votre disposition pour toute question ([email protected]/03.21.71.64.38). Espérant que vous serez sensible à l’intérêt de ce projet, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Maire, l’expression de ma considération distinguée.Le Président du Conseil départemental, R La commune de Souchez serait-elle destinée à devenir un "village poubelle". En effet des parcelles impliquées dans le projet d'épandage des boues sont situées comme par hasard, principalement près des sites de Notre Dame de Lorette, lieu touristique et de mémoire et du poulailler industriel PATR de la Souchez, route de Carency. Ce dernier fait l'objet d'un projet d'agrandissement et génère des discussions en raison du risque de pollution aggravé. Ajoutons-y les boues épandues à proximité et il ne sera vraiment plus possible de dire: "Souchez, un lieu où il fait bon vivre". Je relève en particulier dans le rapport joint au dossier d'enquête publique cette phrase: "l'épandage des boues n'affecte que la couche arable du sol, en aucun cas le sous-sol"! quelle barrière magique pourrait empêcher les INTE éléments nocifs contenus dans ces boues de s'infiltrer dans le sous-sol? Ce serait prendre les habitants des campagnes pour des "péquenots" que de tenter de leur faire croire que les AEP Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 55 sur 118 cultures et la nappe phréatique seraient hors de danger de pollution. Evoquons aussi la puanteur environnante qui disparaitrait avec la fin de l'opération d'épandage!!! OD Ne pourrait-on trouver un autre moyen de recycler ces boues résultant d'une épuration plutôt que de les réinjecter INTE dans la terre destinée à fournir à l'Homme des produits naturels et sains pour son alimentation mais que des décideurs s'évertuent aveuglément à dégrader, Une citoyenne mécontente. 3 M Mme Paul TOPART 4 Michel DUBOIS 1 rue Pasteur Carency C Suite à votre enquête publique concernant l'épandage de boues sur différentes parcelles de la commune d'Hendecourt les Cagnicourt, nous tenons à vous signaler que nous nous y opposons pour deux parcelles dont nous sommes propriétaires : ZB 150 et ZB 13. Ces parcelles étant données en location par bail de 18 ans à Vincent DARRAS, vous trouverez ci-joint copie du bail dans lequel figure l'interdiction d'épandage de boues. OPPO D'autre part, nous vous signalons que les parcelles ZE 6 et 7 se trouvent à moins de 500 mètres de notre habitation. A été joint au registre la totalité du bail dont a été extrait l’article relatif à la demande : A REÇU le présent acte contenant BAIL RURAL A LONG TERME à la requête des personnes ciaprès identifiées 14°) Boues des stations d’épuration citadines Le PRENEUR s’engage, pendant toute la durée du bail, à ne pas étendre de boues des stations d’épuration citadines sur l'ensemble des parcelles présentement louées C Je vous prie de trouver ci-joint les diverses remarques concernant cette enquête et mon opposition à l'épandage de boues de station d'épuration sur l'ensemble du territoire des communes de Carency et Mont Saint Eloi. 1) Aucune étude n'indique l'apport total de matières organiques par commune et le niveau par rapport au INTE seuil des 170 u/ha d'azote organique. Seuls les chiffres des exploitations concernées sont recensés. Aucune cartographie ou étude sur 10 ans cumulé et indiquant la localisation, la nature et la quantité d'effluents organique par parcelle n'est produite et ne permet donc pas d'apprécier l'impact supplémentaire de cet apport. Chacun fait son étude concernant sa situation mais au global où est géré la synthèse de l'ensemble? Pris individuellement si une petite superficie est concernée, cela a peu d'impact mais si de nombreux épandages de divers effluents ont lieu et selon leur répétition cela peut avoir de plus graves conséquences. 2) Les résidus médicamenteux : il y a des seuils inférieurs aux limites légales mais cela ne concerne qu'une INTE partie des molécules. Y-a-t-il un engagement écrit qu'aucune autre molécule ou ses métabolites n'est présente et Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 56 sur 118 n'est détectable, ou se bornera-t-on à dire « cela est inférieur au seuil réglementaire pour les molécules POLL recherchées. ». Il ne serait être question de relâcher dans la nature diverses molécules dont il n'aura été prouvé qu'elles ne peuvent se retrouver ou s'accumuler dans les sols ou plantes. 3) Il apparaît inconcevable qu'une station d'épuration du nord ne gère elle- même ses déchets en local plutôt que de venir s'en débarrasser dans d'autres régions. Ce sont ces mêmes structures administratives ou collectivités qui bien content de trouver des terre agricoles éloignées des villes pour se débarrasser de leurs déchets qui vont AVIS imposer des périmètres de captages de protection des nappes d'eau et interdire des pratiques agricoles sur de vastes étendues, de faire des réglementations et contraintes dans les P.L.U ou autres schémas d'aménagements (SRE) pour leur bien être de consommateurs ou de bobo pour se déplacer à la campagne et s'y défouler comme bon leur semble. AVIS La réduction à la source des déchets est à privilégier comme le font très peu de citoyens écologiques, en ayant un train de vie ayant peu d'impact sur l'environnement. La modification du train de vie des gens notamment par la réduction d'une part importante des activités de loisirs, culturelles et sportives non indispensables à la vie et survie de l'homme et malgré également les conséquences sur l'emploi .La non implantation de structures ou d'entreprises dans les domaines ci-dessus réduirais l'activité économique et donc la pollution et la quantité de déchets à traiter mais aucun élu et structure ne le fera tant que ces élus ou décideurs y auront un avantage à CONS conserver leur poste. 4) Si tout est respecté et qu'aucune défaillance ne peut se produire alors il n'y aurait jamais ce genre de problème concernant des dépôts de boues. Ci-dessous photos d'un dépôt de boue sur le territoire de la commune de Carency en 2010 avant épandage. Boues suivit de chantier, cabinet d'étude environnemental.... Et voici le résultat dépôt de boues par l'entreprise de transport sur un chemin communal et sur une aire de stockage dédiée uniquement aux betteraves. Les betteraves qui ont été déposés plus tard sur la plateforme ont été en contact avec les résidus de boue restant sur la plateforme. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 57 sur 118 AVIS Que l'on ne vienne dire que tout est contrôlé il n'y a pas de risque. En cas de tout disfonctionnement dans la gestion de ces déchets, il faut indiquer dans l'arrêté préfectoral de rechercher l'origine de tout disfonctionnement et d'interdire de tout marché public pendant 5 ans toute entreprise privée ayant commis ce disfonctionnement et de faire révoquer et destituer tout agent administratif ou tout élu n'ayant pas évité ce genre disfonctionnement et ayant pris part à ce dossier. Je demande donc le rejet de l'autorisation d'épandage des boues sur l'ensemble du territoire du Pas de Calais. 5 M Mme FLAMENT M DRUON Carency R Les analyses sont faites après chaulage, or le chaulage réduit les effets des métaux lourds. Ces effets AVIS réapparaissent après un certain temps; les conserveries de légumes, connaissant ce problème refusent les boues dans les terrains légumiers (voir les avis sur enquête à Carency). La zone est située en hauteur, la rivière est en contre bas 4 à 500 m en dessous. CONS Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 58 sur 118 6 Association Rivière Nature et Patrimoine 5 rue de Verdun Rivière C De nombreux territoires, de nombreuses communes du secteur Arrageois, vont être touchées : certaines communes beaucoup plus fortement (épandages de plus de 65 hectares de terres recevant ces boues sur ces communes): comme Simencourt, Bailleul Sire Berthoult, Hamblin les Prés, Sombrin, Sus St Léger, Epinoy. Fressies, et bien d'autres encore recevant ces boues sur des superficies totales entre 35 et 65 hectares. Nous savons tous que ces boues contiennent de très nombreux polluants très toxiques. comme les métaux lourds, (dont certains sont dans les analyses officielles, mais pas tous) mais elles contiennent aussi de nombreuses molécules chimiques issues de très nombreux médicaments. Or toutes ces molécules chimiques sont connues NO-IN pour être des perturbateurs endocriniens et ceci à de très faibles doses, et cancérigènes par effet cocktail de plusieurs de ces substances. De tout cela le dossier d'enquête n’en parle pas. Nous sommes toujours sur des notions de seuils maxi à ne pas dépasser par type de polluant (les effets cocktail ne sont pas pris en compte alors qu’ils sont démontrés dangereux pour la santé par de nombreuses études. Nous continuons de déverser ces pollutions chimiques sur les champs, sachant qu'ils vont immanquablement AEP rejoindre nos nappes phréatiques et se retrouver dans notre eau du robinet....Ils vont aussi se retrouver dans les récoltes de ces champs, donc arriver dans nos assiettes... Que pensent les propriétaires de ces champs que l'on va à nouveau laisser être pollués ? Ah oui, c'est vrai, on ne demande même pas leur avis.... Il n'est pas normal que les propriétaires n'aient pas à donner leur accord. Sachant AVIS qu'une fois que leur champ reçoit ce type de boues, il est pollué pour de très longue période...Comme si on venait épandre ces boues dans votre jardin, votre potager sans même vous informer,..! Que pensent les maires qui gèrent au mieux l'approvisionnement de l'eau aux habitants de leurs villages en veillant sur la qualité de cette ressource précieuse (en syndicats par exemple)? I' avis de leur conseil municipal AVIS n'est que consultatif! Que pensent par exemple le maire d’Hamblin les prés et de Roeux qui gèrent fort bien à Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 59 sur 118 quelques communes, le syndicat des eaux ? Pour tout cela. je dis que ce n'est pas juste, que tout cela témoigne d’un aveuglement dangereux, ou une volonté de ne pas assumer cette lourde responsabilité de ce que nous allons laisser aux générations futures Mettons plutôt de l'énergie pour trouver d’autres solutions (exemple de l'incinération des polluants toxiques). PROP Aussi pour moins générer de polluants C’est possible, qu'est-ce qu'on attend? C'est là qu’on attend le vrai débat politique, les vraies décisions courageuses des politiques en position de pouvoir de décision, comme les responsables de Lille Métropole qui envoient ces boues dans nos campagnes (De quoi ont-ils peur, fuient ils ces responsabilités là aussi?). Entendent-ils, voient- ils que de plus en plus de citoyens leur montrent les nouvelles voies à suivre, les bons exemples concrets. HE Je demande que les propriétaires des parcelles concernées soient questionnés sur cette demande d'épandage. Que la loi impose cette obligation de questionnement. PROP Je demande que les responsables politiques et les responsables de Lille Métropole s’engagent dans d'autres solutions visant à neutraliser ces polluants. HE Je demande que cet avis soit transmis au ministère de l’écologie et du Développement durable afin qu'ils s'expriment sur la « Durabilité » de telles pratiques. 7 Blanche CASTELAIN Présidente Nature et Vie C 1. La MEL de Lille prévoit de débuter son activité d’épandage après construction et mise en service de nouvelles installations de séchage sur le site de Villeneuve d’Ascq : que sait-on précisément de ces installations, de leur INTE fonctionnement et de leur éventuel impact sur l'environnement ? 2. L’acheminement de ces boues sur les parcelles concernées engendrera nécessairement des transports routiers, sur des itinéraires déjà surchargés, et donc, de la pollution, de l'air en particulier, dans une région qui TRAF figure déjà parmi les derniers de la classe dans ce domaine. 3. L'avenir des boues déposées en bord de champ ne semble pas assuré puisqu’il faudra en vérifier l'absence d’évolution négative et dans le cas contraire, il est dit que cette évolution négative entraînera une modification INTE substantielle des conditions d’exploitation : quelle modification, dite substantielle, en serait la conséquence ? Par ailleurs, il est dit aussi que l'épandage se fera sur des parcelles situées à plus de 100m des habitations ou locaux occupés par des tiers, des zones de loisirs ou des établissements recevant du public,... aussi, à plus de 35m des berges (si la pente est inférieure à 7%) et à plus de 100m des berges sinon » : on craint donc un impact possible sur des terres déjà malmenées par les intrants et les pesticides, sans parler de la présence dans ces boues NO-IN d’éléments que la station ne sait pas neutraliser (je pense en particulier à certaines substances médicamenteuses, dont les antibiotiques par exemple) ? Impact sur les terres, mais aussi par voie de conséquence, sur la qualité de Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 60 sur 118 l'eau. * Savez-vous que l'utilisation des pesticides, dont on nous avait promis la réduction de moitié d’ici 2020, a augmenté de 9,2% entre 2011 et 2013? Autrement dit, le Plan Ecophyto lancé en 2008 par le Grenelle de HE l'Environnement se solde par un échec. 4. Il semble par ailleurs que la filière puisse connaître des problèmes en matière d’innocuité des boues puisque leurs teneurs en éléments traces métalliques ou composés traces organiques ne doit être ni supérieure ni égale à 75% ; dans le cas contraire, ces boues seraient orientées vers des filières alternatives : quelles filières NO-IN alternatives ? 5La MEL se propose de réaliser, chaque semaine, une analyse complète des boues à épandre, proposition sur laquelle il nous est permis d'émettre des doutes : il suffit de se rappeler l’affaire des contrôles effectués par Volkswagen !!! « Les sites retenus n’offrent d’habitats qu’à des espèces très communes », dit le document, ce qui semblerait vouloir dire qu’elles sont négligeables ! Non, toutes les espèces, quelles qu’elles soient, communes ou remarquables, sont à respecter, à une époque où la biodiversité s'érode de manière dramatique et où l'on n'hésite pas à sacrifier des terres agricoles et des milieux ZS humides à des intérêts économiques dits supérieurs! Pour toutes ces raisons, nous ne pouvons que refuser ces épandages et plaidons pour une agriculture exemplaire, qui soit plus respectueuse de l'environnement, des hommes qui la font vivre, et des consommateurs en bout de chaîne. 8 Audrey THERY Ablain St Nazaire C Je m'oppose au projet d'épandage des boues provenant de la station d'épuration de Villeneuve-d’Ascq, dans les villages du Pas-de-Calais, notamment dans les communes d'Ablain St Nazaire, Carency, Souchez et Mont St Eloi. Nos villages ne dépendent aucunement des infrastructures et des services publics de la métropole lilloise située en moyenne à 60 km et nous n'avons pas à accepter les déchets produits dans un autre département. Nous avons aussi choisi de vivre à la campagne justement pour éviter les pollutions de la ville. Nous ne devons pas être contraints d'accueillir les boues qui contiennent nécessairement des traces de métaux lourds, de produits chimiques, de médicaments qui dépasseront à certains endroits les seuils européens, malgré toute la prudence et les vérifications des normes obligatoires de surveillance. Nous avons nos propres déchets et nos agriculteurs ne sont pas en pénurie de boues d'épandage notamment avec NO-IN les stations d'épuration de la CALL, et de lisiers avec les élevages locaux situés dans un rayon de moins de 10km. Ce projet apporterait de la pollution de l'air avec le transport et les odeurs des boues, de la pollution sonore avec le passage des camions benne, de la pollution de nos sols avec les produits autres que la matière organique utile à la fertilisation de nos champs et à long terme, une répercussion inévitable sur notre santé et sur la qualité de notre Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 61 sur 118 9 N° Patrick GARS REGISTRE H Nom Sébastien COLAERT eau. Beaucoup d'études le prouvent. De plus, les champs sont proches de deux zones classées par la DREAL ZNIEFF continental de type 1 : Coteau d'Ablain-St-Nazaîre à Bouvigny-Boyeffles et bois de la Haie (Identifiant national : (310013735 ) Coteau boisé de Camblain et Mont-Saint-Eloi (Identifiant national : 310013280) En résumé, nos agriculteurs ne doivent pas être mis sous pression (notamment avec les avantages financiers que cela apporte) pour accepter les boues non produites par les habitants locaux qui en subiraient toutes les conséquences nuisibles. C'est à la métropole lilloise d'une part de sensibiliser sa population pour diminuer leur consommation en eau (ce qui réduirait les boues produites par les STFP) et d'autre part de chercher localement la solution pour gérer ses boues. Chaque collectivité doit être responsable de ses déchets et cette solution de facilité proposée par votre projet ne permettra pas à la métropole lilloise d'évoluer dans une optique responsable et citoyenne. R J'habite dans le secteur de la résidence " Les Peupliers", nous subissons actuellement et depuis plusieurs années des nuisances environnementales dues aux implantations de type élevages intensifs qui se trouvent proches de nos habitations. Un projet de déchetterie est envisagé sur la zone d'activité "route de Carency". Un projet d'extension d'un élevage avicole est à l'ordre du jour!! Je suis donc opposé à l'épandage des boues de station d'épuration et aussi à toute autre extension d'activités qui peuvent être vecteur de nuisances. Je paye environ 2000€ de taxe d'habitation et impôt foncier, je pense pouvoir mériter d'un cadre de vie sain, dans notre coin de verdure où il fait bon vivre à la campagne. R 1 2 anonyme R 3 anonyme R 4 D MARCHAND R TRESCAULT Observation Pourquoi la commune de TRESCAUT devrait-elle recevoir sur ses terres, les boues issues d'une station d'épuration de Villeneuve d'Ascq? - Que contiennent ces boues? - Quelle quantité? - Quels sont les impacts écologiques? A qui profite ce dépôt? Pourquoi? Dans l'immédiat, je ne souhaite pas que Trescault serve de dépôt pour des boues de station d'épuration. Il n'est pas question que Trescault serve de poubelle en sachant que les boues ne sont pas analysées??? Et qui plus est risque de polluer la nappe phréatique. Faut-il en rire ou en pleurer? La métropole dite "Européenne de Lille" plutôt que dépenser et dépenser encore soit disant pour l'art, n'a-t-elle pas les moyens de gérer ses boues? Maintenant, trop c'est trop…Un peu de respect pour la ruralité. Devant le peu d’information sur la composition de cette boue, le principe de précaution prévaut TRAF ZS AVIS HE Thème INTE AVIS AVIS PDP Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 62 sur 118 Département du NORD N° 1 2 3 REGISTRE I Nom Karine TINTEUN 40 grand rue 59268 Abancourt Martine DE AZEIEDO 39 grand rue 59268 Abancourt Françoise LAINE (Maire du village) ABANCOURT Thème Observation R - L’épandage des boues de stations d’épuration entraîne chaque année des odeurs épouvantables pendant OD plusieurs semaines. Il est alors impossible, d'ouvrir une fenêtre pour aérer sa maison. Il est aussi impossible de mettre du linge à l’extérieur. - J’ai un gros doute sur le respect des limites avec les maisons d’habitation. R - Odeurs épouvantables entraînant l’impossibilité d’ouvrir les fenêtres afin d’aérer les habitations - Impossibilité de mettre du linge à sécher à l’extérieur lorsqu’il y a des dépôts ainsi que l’épandage des boues d’épuration de Villeneuve d’Ascq. Je suis contre cet épandage dans notre commune. OD R La configuration du village a changé, voir plan ci-joint. Six maisons ont été construites au-delà du cimetière et un épandage de boues doit se faire juste à côté de ces constructions récentes. Sachant que pour avoir expérimenté OD ce genre de tas !! dans différents secteurs du village ; et que l’odeur qui se dégage est nauséabonde, tenace. 13 grand-rue Accepteriez-vous d’avoir à coté de votre résidence ce genre de désagrément ? ? Abancourt Je m’oppose fortement à cet épandage sur le territoire de la commune d’Abancourt. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 63 sur 118 N° REGISTRE J Nom ARLEUX Observation Mr et Mme VIDMAR Alain ……. 14 Chemin des postes 52265 Aubencheul au bac R 2 M MOULIN JC 11 rue du couvent 59268 Abancourt R 3 Mr et Mme VAN MAEL Patrick 9 chemin des postes Aubencheul au bac Mr et Mme MANN 16 chemin des postes Aubencheul au bac R Mme GAGNIER Aubigny au bac Mme DEZETTER et Mme R 1 4 5 6 Thème Lors des épandages de boues l’été sur le champ situé à l’extrémité de mon jardin (parcelle V-BOO5), nous nous plaignons des choses suivantes : - odeur forte et irrespirable lors d’un changement de temps (pluie suivie de chaleur). Cette odeur persiste pendant 15 jours environ. OD - impossibilité de manger et d’inviter des gens pour manger sur la terrasse à cause de cette odeur «d’excréments » - impossibilité de pendre du linge à cause de l’odeur qui pourrait imprégner les vêtements - lors de l’épandage des granulés sont projetés dans mon jardin - obligation de se confiner à l’intérieur de la maison alors qu’il fait chaud car dès qu’on ouvre les fenêtres et portes l’odeur rentre dans la maison - odeur qui prend à la gorge et donne des « nausées » et empêche de sortir dehors quand il fait beau - le vent nous ramène aussi les odeurs des épandages réalisés sur la commune d’Aubencheul au bac. Il y a 5 épandages sur la commune d’Aubencheul au bac - Tous les ans nous avons les odeurs puisque l’épandage est réparti annuellement sur les 5 parcelles. R R - Problèmes d’odeurs ressenties en particulier lors de mauvaises conditions climatiques (pluie-brouillard) et par OD temps chaud - Enfouissage du produit tarde souvent (voir plusieurs mois) il serait envisageable de l’enfouir le plus PROP rapidement possible. Je m’oppose à cet épandage des boues sur les champs de nos communes avoisinantes et souhaite vivement l’interruption de celui-ci DEFA Nous nous opposons à ce projet d’épandage des boues provenant de Villeneuve d’Ascq sur la commune d’Aubencheul au bac. OD Serait-il possible d’étendre ces boues à plus de 2 Km de la commune ? Nous n’acceptons pas les odeurs nauséabondes et les nuisances qu’apporte ce projet. PROP Les odeurs sont plus que désagréables et elles sont persistantes OD Vives craintes au niveau de la pollution et des risques pour l’eau ainsi que des odeurs. Pourquoi nos petites communes sont-elles gênées par les boues de la M.E.L. ? AEP Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 64 sur 118 DELVAUX Aubencheul au Bac N° 1 REGISTRE K Nom Karine CORETTE Frédéric MOUNIER 8 route Nationale Aubencheul au Bac N° REGISTRE L Nom CATELAIN Joël 1 79 rue d'en haut 59266 Banteux N° 1 REGISTRE M Nom HENNEVIN Leopold 2 N° 1 HENNEVIN Marie José REGISTRE N Nom FLIPO Marie Christine Pourquoi notre campagne doit-elle accepter les dépôts de « déchets » des villes ? Ces boues présentent-elles un danger pour la santé des habitants ? Par quel moyen peut- on obtenir les résultats des analyses effectuées suite aux épandages ? POLL OD INTE AUBENCHEUL AU BAC Thème Observation RR Nous sommes fermement opposés au projet d'épandage des boues issues de la station d'épuration de Villeneuve d'Ascq sur notre commune. Nous subissons déjà de nombreuses nuisances liées à la circulation sur la D643 TRAF (environ 20000 véhicules dont de nombreux poids lourds), le bruit de jour comme de nuit, la pollution qui va avec en y ajoutant les autres nuisances du silo qui se trouve sur cet axe. Nous n'avons pas envie de devoir vivre fenêtres fermées pour ne pas subir les odeurs nauséabondes que vous OD voulez nous imposer. MARCOING Observation R R R - Désagréments dus aux odeurs persistantes - Pour éviter cela, imposer aux agriculteurs de les enfouir après épandage (le plus rapidement possible) SAINT MARTIN SUR ECAILLON Thème Observation Je suis contre cet épandage des boues des grandes villes. Ce sont des déchets industriels comportant peut être des éléments valorisants pour les cultures, mais parlons aussi des éléments néfastes que l’on ne dit pas. Ces boues sont brutes donc non débarrassées de la pollution chimique dues aux traitements médicaux et autres (chimiques), NO-IN hormones. Protégeons notre vallée de toute cette pollution future, pensons aux enfants. C’est déjà assez avec les éoliennes. L’épandage se trouve trop près de la rivière et des habitations, donc des jardins « dits écolo » !.... . Les truites de l’Ecaillon seront-elles encore mangeables et nos légumes après un épandage par temps de vent ? R Thème OD PROP AVIS VERTAIN Thème Observation N’y a –t-il pas d’endroits plus éloignés pour déposer des déchets dont la population n’a pas d’information sur leur teneur? Je note par ailleurs qu’un simple affichage en mairie ne suffit pas puisque peu (aucune de mon AVIS entourage) de gens n’ont reçu d’information à ce jour. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 65 sur 118 N° 1 REGISTRE O Nom Mme Bernadette GODET R BANTEUX Thème Observation Il est impératif de prendre connaissance de la servitude mise en place sur la zone de pompage NOREADE AEP (documents joints; DUP sur les 3 protections du captage d'eau implanté sur la commune de BANTEUX. 7.2 - Délibérations des conseils municipaux Commune N° date DEFAVORABLE M: motivé NM: non motivé Département du Nord Abancourt 1 Aubencheul au Bac 2 Madame le Maire informe les conseillers des zones concernées sur le territoire de la commune par l'épandage des boues. Il s'avère que des boues seront épandues à limite de nouvelles constructions en section ZH sur le cadastre, situées Grand'Rue. De plus, des épandages de ce type ont déjà été effectués sur la commune et les habitants de la commune s'étaient 19/11 beaucoup plaints du fait des nuisances olfactives que ces épandages provoquent. Le Conseil Municipal, après avoir délibéré, s'oppose formellement, à l'unanimité des membres présents, à tout épandage de boues de la station d'épuration de Villeneuve d'Ascq. Si malgré ce refus motivé du Conseil Municipal l'épandage de ces boues devait avoir lieu, les conseillers demandent avec insistance que les dépôts soient effectués le plus loin possible des habitations. Après avoir pris connaissance du dossier d’enquête publique de demande d’autorisation relative au recyclage agricole des boues de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq, Le conseil municipal, 27/10 Après délibération, Considérant les nuisances olfactives subies par les habitants de la commune et les nombreuses plaintes qui en découlent, EMET un avis défavorable à l'épandage des boues sur le territoire de sa commune et celles avoisinantes. M M Département du Pas de Calais Nord Ablain Saint Nazaire 3 Agnez les Duisans 4 Après discussion, Monsieur le Maire met au vote cette proposition. 12/11 Le Conseil Municipal rejette, cette proposition : Pour = 6 - Contre = 7 - Abstention = 5 Après délibération et vote, le Conseil Municipal à la majorité absolue, émet un avis défavorable à l’épandage des 06/11 boues sur le territoire d’Agnez-lez-Duisans pour les motifs suivants ! Proximité de la nappe phréatique, proche du Gy Proximité du champ de captage, NM M Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 66 sur 118 Carency 5 19/11 Epinoy 6 23/11 Frévin Capelle 7 29/10 Mont Saint Eloi 8 2/10 Rivière 9 17/11 Rouvroy 10 16/10 Sauchy Lestrée 11 20/11 - Odeurs, Proximité des habitations, risques de nuisances olfactives et d'ingestions, les conséquences étant qualifiées de très faibles. Risques de contamination de la rivière le Gy, le ruissellement des eaux peut se jeter dans le fossé et polluer la rivière. Présence d’agent pathogène Monsieur le Maire soumet au conseil municipal le dossier qui a fait l'objet de l'enquête. Enfin, il invite l'assemblée à statuer sur le projet. Le conseil municipal décide à l'unanimité, soit 13 voix, D'émettre un avis défavorable sur le projet précité. Le CONSEIL MUNICIPAL, après avoir pris connaissance du dossier et en avoir délibéré EMET un avis défavorable à la demande d’autorisation pour l’épandage des boues issues de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq. DIT que l’épandage des boues est fortement déconseillé dans les cultures légumières DIT qu’après plusieurs années d’épandage, une pollution conséquente de la nappe phréatique est à craindre Afin de protéger la population, le principe de précaution doit être appliqué Après consultation du dossier, le Conseil Municipal, décide, à l'unanimité, de donner un avis défavorable à ce projet. Il en ressort que : Parmi les aspects très pénalisants et gênants, les nuisances olfactives sont réelles lors du stockage des boucs en bout de parcelles ; La présence de métaux lourds qui même en faible quantité sont susceptible d'altérer la qualité des sols dans le temps Compte tenu de ce qui précédé et après en avoir délibéré, le Conseil Municipal, à l'unanimité, émet un avis défavorable pour le dépôt des boues issues de la station d'épuration de Villeneuve d'Ascq sur les zones concernées d'une superficie de 05 ha 48 Les membres décident à l'unanimité des présents d'émettre un avis défavorable (11 contre) Le Conseil Municipal, REFUSE le renouvellement de l’autorisation d'épandage des boues de la MEL sur 2 des 4 zones proposées dans l'enquête publique, a savoir celles qui sont trop proches des habitations, soit la surface de 1,3 ha le long du CD 46, et celle de 1,34 ha à côté du quartier de l'hippodrome. LE CONSEIL MUNICIPAL, après en avoir délibéré à l’unanimité des membres présents EMET un avis DÉFAVORABLE à la demande d’autorisation pour les raisons suivantes : - Bien que les teneurs en éléments-trace métalliques soient inférieures aux normes autorisées, l’utilisation de ces boues comme fertilisant, s’oppose à la production de produits sains dont le consommateur est de plus en plus NM M NM M NM M M Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 67 sur 118 demandeur - Les éléments toxiques sont assimilés par le sol. Ils peuvent pénétrer la nappe phréatique avec tous les risques liés aux métaux lourds -Bien que conforme à la législation actuelle, au nom du principe de précaution et dans le souci de protéger la population, le conseil municipal s’oppose à cet épandage Le Conseil Municipal, Simencourt 12 Souchez 13 Trescault 14 Commune Bienvilliers au Bois Dainville Grincourtles-Pas Guemape Après avoir étudié le dossier d’enquête publique portant sur la demande d’autorisation d’épandage des boues 18/09 issues de la station d’épuration de Villeneuve d'Ascq, EMET, à l'unanimité des membres présents, un avis défavorable quanta l’épandage de ces boues sur le territoire communal. Et après délibération, le Conseil Municipal estime que : la Commune de Souchez subit déjà beaucoup de nuisances sur son territoire, pollution et bruit liés à un important trafic routier, nuisances sanitaires liées à un important élevage avicole... la Municipalité engage actuellement une révision de son Plan Local d'Urbanisme en vue du développement de 24/10 toute activité liée au tourisme de mémoire et ne supportera pas que des nuisances supplémentaires compromettent la vocation touristique qu'elle revendique. Le Conseil Municipal décide à l'unanimité d'émettre un avis défavorable au projet d'épandage des boues de la station d'épuration de Villeneuve d'Ascq sur son territoire. La commune de Trescault est concernée sur les parcelles ZD 45, 47, 48, 49, 53 et 68 et ZH 1 et 2; pour une surface totale de 13 Ha 72 ca. Ouï l’exposé de Monsieur le Maire: après en avoir délibéré, le Conseil Municipal : 07/10 - Décide à par cinq voix contre et une abstention, d'émettre un avis défavorable, concernant la demande d’autorisation de procéder à l'épandage des boues issues de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq. -Le Conseil Municipal demande à avoir connaissance des analyses relatives aux épandages agricoles des boues avant leur épandage. date 15 NM M NM FAVORABLE Département du Pas de Calais 22/10 16 17 16/11 18 23/10 13/11 Le CM n’émet pas d’avis défavorable mais rappelle que les exploitants auront 48 heures après dépose pour épandre et enfouir ces boues afin d’éviter toute mauvaise odeur Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 68 sur 118 7.3 - Questions de la commission d’enquête 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 L'analyse des boues, le suivi et la surveillance des sols sont-ils faits par des laboratoires agréés et indépendants ? ces résultats sont-ils rendus publics? N'y a t'il pas contradiction d'apporter de l'azote avant une culture CIPAN censée en éliminer l'excès ? Quelle est la proportion de chaux par tonne de boues séchées ? A quel niveau acceptable le PH doit-il être amené ? L'hygiènisation des boues est-elle améliorée avec une siccité à 90% ? Quel est le prix de revient de l'épandage d'une tonne de boues séchées par rapport à la mise en décharge, au compostage, à l'incinération ? En fin de stockage durant 6 mois en bout de parcelle, à quel degré de siccité seront les boues stockées; quelle sera leur stabilité ? Pages 26 et 27 de l'étude préalable, vous calculez la surface d'épandage à 2000 ha en vous basant sur un coefficient de sécurité de 1,2 qui se transforme en 1,4 en page 129 de cette même étude préalable et annoncé à 1,5 dans l'avis de l'AE. Quelle en est l'explication ? L'ARS a-t-elle rendu un avis sur la demande; si oui lequel ? La MEL participe t-elle au financement du "Fonds de Garantie" prévu pour indemniser les risques liés à l'épandage agricole des boues d'épuration urbaines ou industrielles ? Y a-t-il eu information et/ou concertation avec les communes en amont de l'enquête publique ? Lors des choix des parcelles retenues pour cette campagne d’épandage, les exploitants agricoles, non propriétaires, ont ils été questionnés sur le contenu de leur bail ? La MEL a-t-elle des possibilités de compenser les surfaces d’épandage qui pourraient être interdites après enquête ? Pourquoi les parcelles inaptes à l'épandage «zone d’aptitude 0» figurent elles dans le périmètre? Comment est distinguée sur le terrain la zone aptitude 0 de la zone aptitude 1 d’une même parcelle ? Quelles seront les dispositions physiques qui seront mises en œuvre pour délimiter les 2 zones ? Quelles seront les garanties pour préserver les zones 0 de tout épandage ? L’article 5 de la convention entre producteur et agriculteur préconise d’enfouir les boues après épandage dans les plus brefs délais. Serait-il possible de préciser ce délai ? Quelles sont les responsabilités de la MEL en cas de non respect des délais ? L'ensemble des données ont été faites sur les concentrations des boues séchées à 55%, existe-t-il un différentiel avec les boues séchées à 90% ? Quelle différence le séchage à 90% apportera t-il par rapport à celui à 55% concernant les odeurs dégagées ? Le pH des boues séchées à 90% est-il augmenté par rapport à celles séchées à 55% ? Le chaulage de ces deux types de boues a-t-il varié ? Comment éviter une erreur humaine lors des chargements des big bags entre les boues conformes à l’épandage et les autres alors que les big bags sont stockés dans un même lieu ? Quels sont les justificatifs économiques et écologiques de transport de faibles quantités de boues à des distances avoisinant les 100km ? (par exemple pour Neuville Bourjonval ou Wallencourt les Pas qui ont des surfaces d’épandage d’un peu plus de 3 ha). Quelle est la raison pour laquelle aucune disposition n’a été prise pour respecter l’article 13 de l’arrêté communautaire, tout au long de l’enquête ? Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 69 sur 118 7.4 – Mémoire en réponse de la MEL 7.4.1 - Eléments de réponse aux observations du public LE THEME « ODEURS » Il est important de rappeler qu’aucun épandage de boues séchées à 90 % de Villeneuve d’Ascq n’a été réalisé à ce jour. Ainsi, les remarques formulées ne visent pas ce nouveau type de boues. En effet, les risques de nuisances olfactives consécutifs aux futurs épandages de boues séchées à 90% seront fortement minimisés en raison : du traitement des boues (chaulage et séchage à 90 %), Le phénomène de fermentation est donc limité et en conséquence les nuisances olfactives sont faibles, de l’enfouissement systématique dans les plus brefs délais des produits épandus, du respect des distances d’isolement vis-à-vis des habitations (100 mètres). D’autre part, les boues sont transportées en bennes céréalières fermées ou bâchées. Sur les communes d’Aubencheul au Bac et Carency, aucun épandage de boues de Villeneuve d’Ascq (y compris pour les boues produites aujourd’hui à 55 %) n’a été réalisé depuis 2008. Sur les communes de Méricourt et Aubigny au Bac aucun épandage n’a jamais été réalisé. Sur la commune d’Abancourt, des corrections aux zones épandables ont été apportées suite à la remarque de Mme le Maire. La carte d’aptitude et le fichier parcellaire corrigés sont joints au présent document. Sur la commune d’Aubencheul au Bac, la parcelle V-B005 se situe à plus de 200 mètres de toutes habitations (ou des limites des propriétés). A ce jour, aucune plainte n’a été formalisée auprès de la MEL ou de son prestataire pour des nuisances olfactives. La MEL et son prestataire restent à l’écoute de toute réclamation. Dans un tel cas, des investigations sur le terrain seraient menées avec élaboration d’un constat et mis en œuvre d’actions si nécessaire. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 70 sur 118 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 71 sur 118 FICHE PARCELLAIRE PAR COMMUNE Département : NORD Commune : ABANCOURT Périmètre : VILLENEUVE D'ASCQ Parcelle Aptitude à l'épandage Surface (ha) Entrée dans le périmètre 5940680004 V-N004 ILOT 20 LORRIAUX 14,36 01/10/2008 14,36 5940680005 V-N005 ILOT 21 LE CHEMIN DE FRESSIES 5,26 01/10/2008 5,26 5940680006 V-N006 ILOT 19 AZETTE 23,18 01/10/2008 5940680109 V-N109 ILOT 18 4,04 01/10/2008 Code Suivra Nom de la parcelle TOTAL 46,84 Classe 0 (ha) 0,71 Classe 1 (ha) Classe2 (ha) 22,47 4,04 0,71 46,13 Au regard du suivi du cahier d'épandage de MEL, la CE constate que nombre de remarques font l'amalgame sur l'épandage de boues, activité strictement encadrée, et d'autres pratiques agricoles. La commission estime que le nouveau procédé de séchage, associé au chaulage des boues et au strict respect de la réglementation devrait minimiser la gêne olfactive. Toutefois la prise en compte des éléments météorologiques (vents dominants) pour les épandages proches des zones habitées permettrait de limiter les nuisances. La commission prend acte des corrections apportées sur la commune d'Abancourt et de la volonté affichée par la MEL en cas de réclamation. LE THEME « CAPTAGE EAU » Le stockage et l’épandage des boues séchées à 90 % de Villeneuve d’Ascq sont interdits dans les périmètres de protection immédiats et rapprochés. D’autre part, la Métropole Européenne de Lille a décidé de ne pas épandre et stocker les boues de Villeneuve d’Ascq dans les périmètres de protection éloignés de captages AEP. D’autre part, les modalités de mise en œuvre du plan d’épandage contribuent à préserver la qualité de la ressource en eaux souterraines. Ce document de plan d’épandage permet en effet : l'identification des zones sensibles du point de vue hydrogéologique et pédologique ; selon la nature de sol, des classes d’aptitude à l’épandage sont déterminées, de définir des doses, des périodes d'apport ainsi que des pratiques culturales adéquates (implantation de CIPAN). Cette première étape doit être complétée par une mise en œuvre de qualité, un suivi et une auto-surveillance des épandages afin : de contrôler l'évolution de la composition des boues de Villeneuve d’Ascq, d'ajuster la fertilisation complémentaire en fonction des reliquats d'azote minéral, d'assurer un conseil de fertilisation adéquat auprès des agriculteurs grâce à des analyses de sol régulières, en insistant sur le respect des prescriptions des arrêtés « Zones vulnérables », de garantir la transparence de la filière de Recyclage Agricole, de contrôler l’épandage (enregistrement DGPS, date, dose). Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 72 sur 118 Seul l’entraînement par ruissellement vers les cours d’eau pourrait avoir un impact sur les eaux de surface. Dans la pratique, les incidences des épandages des futures boues séchées de Villeneuve d’Ascq sur les eaux de surface sont insignifiantes pour les raisons suivantes : Engagement sur le respect des distances réglementaires suivantes (arrêté du 2 février 1998) vis à vis des cours d’eau permanents : Epandage à plus de 35 m des berges si la pente du terrain est inférieure à 7 %, Epandage à plus de 100 m des berges si la pente du terrain est supérieure à 7 %. Les épandages se font en conditions climatiques favorables, limitant ainsi les phénomènes d’entraînement des boues par ruissellement. Les boues ont une consistance solide. La topographie du périmètre étant généralement peu accidentée, les risques de ruissellement par entraînement horizontal sont négligeables. Le respect des modalités d’épandage évite les risques de transferts vers les eaux de surface. La parcelle située sur la commune de Carency intégrée au périmètre d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq se situe à plus de 100 mètres de tout cours d’eau et présente une pente inférieure à 7 % et n’est pas située dans un périmètre de protection de captage AEP (voir Dossier cartographique, page 210). Les 3 parcelles de la commune de Banteux sont situées en dehors de la zone de protection des captages d’eau potable de Noréade (voir Dossier cartographique, page 22). Pour la CE, le dossier présenté intègre l'ensemble des dispositions réglementaires pour la protection de la ressource en eau et va même au-delà en interdisant le stockage et l'épandage dans les périmètres de protection éloignés des captages d'eau (volonté soulignée par l'Autorité environnementale). THEME « ZONES SENSIBLES» Généralités Un inventaire complet des zones sensibles présentes sur les communes du plan d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq a été réalisé. Parmi ces zones, seules les zones « Natura 2000 » sont encadrées réglementairement. Toute demande d’autorisation pour un projet sur ou à proximité de ces zones doit comprendre une évaluation des éventuelles incidences du projet sur cette zone Natura 2000. Nous rappelons qu’aucune zone Natura 2000 n’est recensée sur les communes du périmètre d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq. Malgré l’absence de zones Natura 2000 sur les communes du périmètre d’épandage des boues de Villeneuve d’Ascq, il a été démontré que l’épandage des boues de Villeneuve d’Ascq n’aura aucune incidence sur ces zones spécifiques. Les ZNIEFF Le classement en ZNIEFF ne signifie pas que le milieu fait l’objet d’une protection réglementaire, même si certaines espèces faunistiques et floristiques sont protégées. Le classement a pour objet de faire connaître la présence de milieux remarquables, afin de préserver leur existence. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 73 sur 118 Il faut rappeler que les futurs épandages de boues séchées à 90 % de Villeneuve d’Ascq seront réalisés sur des parcelles agricoles régulièrement cultivées sur lesquelles ne se trouve aucune flore sauvage. Ces parcelles sont toutes exploitées dans le cadre de pratiques culturales raisonnées (travail du sol, rotations culturales, désherbage, etc). L’épandage des boues de Villeneuve d’Ascq n’impactera donc pas ces milieux spécifiques (ZICO et ZNIEFF). La parcelle de la commune de Carency intégrée au périmètre d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq se situe en dehors de toute zone sensible dont les ZNIEFF. La carte ci-après reprend cette parcelle et les ZNIEFF situées à proximité. Les cartes des communes d’Ablain-Saint Nazaire, Bouvigny-Boyeffles, Camblain et Mont-St-Eloi sont également reprises ci-après et présentent les ZNIEFF pouvant être localisées à proximité. Elles confirm ent qu’aucune parcelle du périmètre d’épandage n’est localisée dans ces zones. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 74 sur 118 Commentaire de la CE : aucune Zone Natura 2000, ZICO ou arrêté de biotope n'entre dans le périmètre du plan d'épandage. 1 PNR, 33 ZNIEFF, 7 sites classés inscrits ont été répertoriés. L'activité d'épandage de boues, effectuée dans le cadre d'une fertilisation raisonnée est bien assimilable à une pratique agricole courante sur des terres régulièrement cultivées. Réalisée dans le cadre des prescriptions réglementaires, la commission estime qu'elle n'a pas d'impact sur ces zones sensibles. LE THEME DES « POSITION DES PROPRIETAIRES FONCIERS » Monsieur DARRAS n’est pas utilisateur de boues séchées de Villeneuve d’Ascq. Aucune de ses parcelles n’est intégrée au périmètre d’épandage. Pour HENDECOURT LES CAGNICOURT, les références cadastrales ZB 13 et ZB 150 ont été intégrées par erreur aux îlots VA H 030 et VA H 019 dans le tableau page 284. En effet, ces deux références cadastrales ne concernent pas de surface inscrite au plan d’épandage. Un tableau rectifié est présenté ci-après. Néanmoins, cette erreur de saisie ne pénalise pas le niveau d’informations du public puisque les cartes d’aptitude et de sols présentes dans le dossier cartographique de la commune d’HENDECOURT LES CAGNICOURT offrent une localisation précise des parcelles reprises dans le plan d’épandage (ces cartes ont été établies à partir des orthophotoplans des agriculteurs (documents de référence pour les déclarations « Politique Agricole Commune »)). A noter que les agriculteurs n’utilisent que très peu les références cadastrales amenées à évoluer, notamment lors de remembrement. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 75 sur 118 Code Suivra 6253758019 6253758026 6253758029 6253758030 Parcelle V-AH019 ILOT 19-NE- V-AH026 ILOT 26-NE- V-AH029 ILOT 29-NE- V-AH030 ILOT 30-NE- Surface totale (ha) Dept. 1,70 62 3,88 1,95 2,61 62 62 62 Commune HENDECOURT-LES-CAGNICOURT HENDECOURT-LES-CAGNICOURT HENDECOURT-LES-CAGNICOURT HENDECOURT-LES-CAGNICOURT References cadastrales présentées dans l’étude References cadastrales après correction Section Numéro Section Numéro ZB 148 ZB 148 ZB 150 ZB 149 ZB 149 ZB 147 ZB 147 ZE 7 ZB 129 ZE 6 ZB 130 ZB 131 ZB 139 ZB 128 ZC 069 ZE 005 ZE 006 ZE 007 ZB 128 ZB 130 ZB 129 ZB 131 ZB 132 ZB 13 Les références cadastrales ZE 6 et 7 concernent la parcelle V-AH030. La zone épandable de cette parcelle se situe à 100 mètres des habitations et respecte donc la réglementation. La CE prend acte de la correction apportée au dossier concernant les deux parcelles évoquées par le propriétaire. LE THEME « PROPOSITION » Autres filières de traitement des eaux usées Le traitement des eaux usées par lagunage n’est pas possible dans le cas de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq au vu de la capacité (170 000 Eq Hab.) et du niveau d’exigence pour le rejet au milieu naturel des eaux épurées (azote, phosphore, potasse,…). Néanmoins, lorsque cette technique est possible, elle mise en œuvre par la MEL comme cela a été le cas avec le site de dépollution des eaux usées par lagunage sur la commune de Deûlémont (1 600 Eq. Hab.). De même, l’infiltration des eaux pluviales est favorisée dès lors que les conditions l’autorisent (nature des sols, emprise disponible, etc.). La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire. Autres filières de traitement des boues Tout d’abord, il faut rappeler que l’usage de boue en agriculture permet une économie importante d’engrais issus de l’industrie chimique. Il faut également évoquer le fait que le bilan environnemental (bilan carbone) de la filière de recyclage agricole est plus favorable que celui des filières alternatives telles que l’incinération ou l’enfouissement en Centre de Stockage de déchets ultimes (éloignement des sites, problèmes de la gestion des fumées, des cendres et mâchefers ou du méthane produits). Ces filières sont aussi, sur le plan économique, moins intéressantes pour la collectivité que le recyclage agricole Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 76 sur 118 Nous pouvons signaler qu’aucun site sur la région Nord-Pas-de-Calais ne peut traiter par incinération les boues. Les sites les plus proches, situés en Belgique ou Allemagne, sont à plus de 300 km. De plus, un audit environnemental et économique des filières d’élimination des boues d’épuration urbaines a été réalisé entre 1998 et 1999 par le cabinet Arthur ANDERSEN. Cet audit précise que : L’épandage de boues permet une économie en engrais chimiques ; la genèse de ces engrais chimiques étant liée à des dépenses d’énergie fossile, l’activité d’épandage s’accompagne d’un gain sur ce point, La filière alternative à l’épandage qu’est l’incinération des boues est la filière la plus consommatrice d’énergie fossile. Le recyclage agricole des boues est privilégié par la MEL par rapport aux filières alternatives. La filière alternative à la valorisation agricole des boues séchées à 90 % peut être nécessaire dans les cas suivants : pour pallier tout empêchement temporaire de se conformer aux dispositions réglementaires relatives à l’épandage des boues (solution alternative demandée par l’article R211-33 du livre II du Code de l’Environnement). Si une pollution ponctuelle était relevée sur les boues, les boues ne seraient pas évacuées en agriculture. pour pallier l’impossibilité d’épandre les boues en agriculture suite à divers évènements : refus des agriculteurs, problèmes d’odeurs trop importants, impossibilité de déstocker les boues suite aux conditions climatiques défavorables à l’accès bout de champ. La filière cimenterie est privilégié car elle permet une valorisation matière et énergie des éléments contenus dans les boues. A ce titre, elle est exonérée de TGAP, contrairement à la mise en décharge ou l’incinération. D’autres filières dont le compostage (conditionné à la conformité réglementaire des boues) pourront être activées également. La CE constate qu'au vu de la valeur agronomique des boues de STEP, dans le strict respect de la réglementation, l'épandage agricole est largement encouragé. Toutefois elle regrette que la filière méthanisation qui en réduirait le volume n'ait pas été abordée. Enfouissement des boues après épandage Tout d’abord, il faut rappeler que l’arrêté du 2 février 1998 n’impose aucun délai d’enfouissement pour les boues stabilisées telles que celles de Villeneuve d’Ascq (le délai de 48 heures se rapporte aux boues non stabilisées). Aussi, la MEL, via son prestataire de suivi agronomique, conseille aux agriculteurs d’enfouir dans les plus brefs délais. Néanmoins, la MEL ne peut être tenue responsable de l’éventuel non-respect de ces délais car il s’agit de travaux effectués par les exploitants agricoles. Le délai d’enfouissement est conditionné par les conditions climatiques suivant l’épandage (conditions climatiques ne permettant pas le travail du sol). Dans la plupart des cas, l’enfouissement se fait très rapidement après l’épandage et dans tous les cas, dans un délai de quelques jours. Réglementairement, les arrêtés « Zones vulnérables » imposent, par exemple pour un épandage « d’été-automne » avant culture de printemps Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 77 sur 118 l’implantation d’une CIPAN (Culture Piège à Nitrates ou dérobés) au maximum 15 jours après l’opération d’épandage. D’autre part, les agriculteurs réalisent un déchaumage rapidement après l’épandage afin de maîtriser les mauvaises herbes (faux-semis) et permettre la restructuration de leur sol après les récoltes. Par ailleurs, en lien avec les éléments de réponse apportés pour le thème « Odeurs », il est rappelé que le risque d’odeur est faible pour les boues séchées de Villeneuve d’Ascq à 90%. Commentaire de la CE : si aucun délai n'est imposé pour l'enfouissement des boues, la commission estime que, dans le cadre des conventions établies, les agriculteurs soient sensibilisés à cette problématique. Distance d’isolement Conformément aux prescriptions réglementaires fixées par l’arrêté du 2 février 1998, la distance à respecter entre les zones d’épandage et les habitations ou lieux fréquentés par des tiers est de 100 mètres minimum. Retenir une distance de 2 km serait trop pénalisant pour la filière d’épandage. Nature des activités à protéger Puits, forages, sources, aqueducs transitant des eaux destinées à la consommation humaine en écoulement libre, installations souterraines ou semi-enterrées utilisées pour le stockage des eaux, que ces dernières soient utilisées pour l'alimentation en eau potable ou pour l'arrosage des cultures maraîchères Distance d’isolement minimale Domaine d’application 35 mètres Pente du terrain inférieure à 7 % 100 mètres Pente du terrain supérieure à 7 % 35 mètres des berges Cas général, à l'exception des cas cidessous 200 mètres des berges Déchets non stabilisés ou non solides et pente du terrain supérieure à 7 % Cours d'eau et plan d'eau 100 mètres des berges 5 mètres des berges Déchets solides et stabilisés et pente du terrain supérieure à 7 % Déchets non fermentescibles et enfouis dans le sol immédiatement après l’épandage, pente du terrain inférieure à 7 % 50 mètres Cas général à l'exception des cas cidessous 100 mètres Déchets ou effluents odorants Habitation ou local occupé par des tiers, zones de loisirs ou établissements recevant du public Distances d'isolement fixées par l’arrêté du 2 février 1998 modifié Pour la CE, le dossier présenté intègre les dispositions réglementaires de cette problématique ou les a corrigés suite aux observations du public. LE THEME « TRAFICS ROUTIERS » Nature du trafic routier Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 78 sur 118 L’épandage de boues demande deux natures de trafic : Le trafic lié à la période de déstockage des boues depuis le site de Villeneuve d'Ascq jusqu’en bordure des parcelles en attente de leur épandage agricole. Ce trafic ne s’observera, qu’à partir d’avril jusque septembre ; Le trafic lié à l’épandage des boues sur les champs qui se produira d’août à octobre. A partir du site de la station d’épuration, les évacuations de boues en bordure de parcelle se font avec des bennes de 25 tonnes représentant au maximum 90 voyages vers l’ensemble du périmètre d’épandage (soit 103 communes). Ce trafic s’intègre dans la circulation déjà dense. En effet, les transports agricoles sont déjà bien présents sur le périmètre d’épandage qui est avant tout à vocation agricole : travaux des champs ou transport des récoltes. Il faut également souligner que l’épandage de boues se substitue à l’épandage d’autres produits (autres sousproduits industriels ou agricoles (fumiers). Impact du trafic « Les émissions » La Métropole Européenne de Lille, via ses partenaires, dispose d’un parc matériel adapté et récent avec des tracteurs majoritairement aux dernières normes EURO, ce qui permet de réduire notablement les impacts sur l’environnement. « La pollution sonore » Les nuisances sonores se limitent à l’utilisation de tracteurs agricoles ou de tracteurs routiers pour le transport des boues séchées et l’épandage durant les périodes concernées. Les activités liées à l’épandage ne se feront que dans la journée (de 7 h à 20 h) dans le respect des émergences réglementaires (+ 5 db le jour et + 3 db la nuit, l’émergence correspond à la différence entre les niveaux de bruit ambiant et du bruit résiduel). Le matériel utilisé pour ces opérations est conforme aux normes en vigueur. Les niveaux de bruit sont équivalents à ceux de la circulation et des activités agricoles couramment pratiquées. Rappelons que la zone concernée par l’activité de recyclage est une zone à vocation agricole. La CE souligne, que le nouveau process diminue de moitié le volume des boues produites réduisant d'autant le transport. Celui-ci s'inscrit dans une activité de fertilisation qui diminue le recours à d'autres intrants nécessitant également, acheminement et traitement similaires. La non activité de week-end ou jours fériés complète et sécurise le dispositif. LE THEME « PRINCIPE DE PRECAUTION » Le principe de précaution a été pris en compte lors de la mise en place de la réglementation. La France a fait le choix d’autoriser le recyclage agricole des boues issues de l’épuration de l’eau. Cette position s’appuie sur l’avis d’instances scientifiques telles que le Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France (CSHPF). Entre 1994 et 1997, un groupe de travail a donc été mis en place à l’initiative du CSHPF afin d’examiner les aspects sanitaires liés au recyclage agricoles des boues urbaines. Ce travail a permis de valider la maîtrise sanitaire de ce type de filière (avec une réserve de mise en place d’un protocole strict) et a été à l’origine de l’élaboration d’une réglementation sur l’usage des boues en agriculture. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 79 sur 118 Par exemple, les valeurs limites en éléments traces métalliques et composés traces organiques ont été fixées en tenant compte de ce principe de précaution, ces teneurs sont donc très restrictives. Le respect de ces valeurs est contrôlé de manière continue sur les boues pour confirmer la filière de destination des boues (cf. Thème « Suivi des épandages »). Le principe de précaution a encore été renforcé par la MEL puisqu’un seuil encore plus sévère que les valeurs limites réglementaires est appliqué (seuil égal à 75% de la valeur limite). Le principe de précaution est également présent dans les modalités pratiques d’épandages fixées par la réglementation en vigueur déjà évoqués dans les § précédents : distances d’isolement, pentes, délais avant épandages pour les cultures légumières, calendrier d’épandage pour préserver les zones vulnérables, etc. La CE souligne que les analyses sont effectuées suivant la réglementation actuelle, guidée elle-même par le principe de précaution, et en l'état actuel des connaissances. Pratiquée depuis plusieurs années, l'activité très encadrée de l'épandage des boues de STEP n'a à ce jour pas été remise en cause. La MEL répond à ce principe de précaution, en appliquant strictement la réglementation, voire en allant au-delà (contrôle hebdomadaire des boues, captage AEP et filières alternatives pour les boues recensées à 75% des valeurs maximales). In fine la commission estime que si le risque 0 n'existe pas, la filière d'épandage respecte le principe de précaution tel que défini à l'article L.110-1 du Code de l'Environnement. LE THEME « SUIVI DES EPANDAGES » Suivi analytique Un protocole de suivi et auto surveillance est mis en place par la MEL afin de vérifier la conformité des boues, justifier l’intérêt agronomique des boues et fournir aux agriculteurs les informations nécessaires pour une utilisation raisonnée de celles-ci. Ce suivi est donc réalisé afin d’assurer l’organisation logistique de la filière, le contrôle de la mise en œuvre, la traçabilité des boues et la qualité du recyclage agricole depuis la station d’épuration jusqu’à l’épandage sur les parcelles des agriculteurs. Il est conforme aux prescriptions de la réglementation en vigueur (arrêté du 2 février1998). Contrôle en continu des boues : ce contrôle se fait sur la production d’une semaine de boues qui correspond à un lot identifié. Chaque lot est analysé sur les critères éléments traces métalliques et composés traces organiques pour vérifier sa conformité avec les seuils que s’est fixée la MEL pour l’épandage agricole (pour rappel 75 % des valeurs limites de l’arrêté du 2 février 1998). En complément, une analyse de la valeur agronomique du lot est également faite. Les lots sont ensuite stockés sur le site de Villeneuve d’Ascq. Lors du destockage, les lots conformes sont dirigés vers les parcelles en vue de leur épandage et les lots non conformes sont orientés en filière alternative. Ainsi, la vérification de la conformité des lots est bien réalisée en amont et non a posteriori. Les analyses de boues sont réalisées par des laboratoires accrédités COFRAC et agréés par le Ministère de l’Environnement. Le laboratoire de la MEL qui est accrédité COFRAC contrôle également les analyses en parallèle ; Contrôle des sols : lors de l’étude préalable qui figure au dossier de demande d’autorisation puis tous les 10 ans, les éléments traces métalliques (Cd - Cr - Cu - Hg - Ni - Pb – Zn) sont analysés pour les points de référence afin de vérifier la conformité par rapport aux valeurs sols fixées par l’arrêté du 2 février 1998. A Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 80 sur 118 noter que sur les boues séchées à 55%, les retours d’analyse depuis les 1ers épandages ont montré qu’il n’y avait pas d’évolution des teneurs en éléments traces métalliques dans les sols. D’autre part, afin d’établir des conseils agronomiques adaptés et précis une analyse de sol est réalisée sur chaque parcelle prévue à l’épandage. Ces analyses sont réalisées avant épandage et concernent les paramètres suivants : Matière organique, pH, carbone, azote kjeldahl*, rapport C/N, phosphore assimilable, potassium, calcium et magnésium échangeables. Les points d’analyse sont choisis de façon représentative sur les parcelles à épandre dans l’année. Par ailleurs, chaque année avant la campagne d’épandage, les résultats des analyses de boues et des sols des parcelles prévues à l’épandage sont repris dans le programme prévisionnel d’épandage remis aux services de l’état et au SATEGE. Enfin, après chaque campagne d’épandage, les données qualitatives (analyses boues et sols et flux en éléments) et quantitatives (tonnage épandu par département, par parcelle) sont détaillées dans le bilan agronomique remis aux services de l’état et au SATEGE. * La méthode de kjeldahl est une technique de détermination du taux d'azote dans un échantillon Commentaire de la CE : le plan prévisionnel d'épandage, le registre d'épandage, le bilan agronomique, la transmission informatique des données aux différents services de l'Etat permettent d'assurer le suivi de l'épandage. La commission note que ce suivi permet d'apporter une mission de conseil aux différents agriculteurs. Les industries agro-alimentaires Les industries agro-alimentaires comme Bonduelle ne refusent pas les récoltes cultivées sur des parcelles ayant déjà reçu des boues mais l’autorisent sous certaines conditions. Par exemple, Bonduelle a mis en place une charte reprenant des règles, sur l’épandage des boues, plus restrictives que l’arrêté du 2 février 1998. Dans cette charte, nous retrouvons les exigences suivantes : Des seuils limites en éléments traces métalliques et composés traces organiques inférieurs à ceux de l’arrêté du 2 février 1998. Un délai entre l’épandage de boue et la culture de légumes (2 ans sauf pour les légumes frais où ce délai est de 5 ans). D’autre part, des industriels agro-alimentaires tels que la société Mc Cain n’imposent pas de prescriptions en dehors de la réglementation en vigueur.+ Ces contraintes ont été prises en compte dans l’élaboration du plan d’épandage. La CE prend acte de la réponse et souligne qu'il appartient à l'agriculteur d'adapter les épandages aux cultures à venir. Analyses des boues par des tiers En complément des analyses de boues réalisées par la MEL dans le cadre du suivi agronomique, des prélèvements de boues sont effectués chaque année par le SATEGE. Au sein des services de la Chambre d’Agriculture du Pas-de Calais, le SATEGE (Service d’Assistance Technique à la Gestion des Epandages) a en charge le suivi des épandages. Il a été créé par arrêté préfectoral et il est financé par l’Agence de l’Eau Artois Picardie et la Chambre d’Agriculture. Le SATEGE commente ensuite les résultats et les transmets directement aux utilisateurs des boues séchées de Villeneuve d’Ascq. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 81 sur 118 LE THEME « INNOCUITE » Nota : Pour la remarque concernant les parcelles en « classe 0», se reporter aux réponses apportées aux interrogations de la Commission d’Enquête ; Pour les impacts sur le sol, se reporter au § traitant le thème « Interrogations » Les résidus médicamenteux Une étude a été menée par l’INERIS en collaboration avec le CNRS sur les substances dites « émergentes » dans les boues et composts de boues de stations d’épurations collectives d’eaux usées françaises. L'étude a été réalisée sur 12 stations d'épurations utilisant des procédés de traitement différents et sur une sélection de 114 substances organiques : 81 substances organiques non pharmaceutiques ont été retenues : Composés Organiques Volatils (COV), Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP), HAP alkylés, phénols, alkylphénols, polybromodiphényléthers (PBDE), perfluoroalkyls (PFOA et PFOS), organo-étains (OTC), anilines chlorées, polychlorobiphényls indicateurs (PCBi), dioxines/furannes (PCDD/F) 33 substances à usage pharmaceutique. Les résultats de cet état des lieux de la présence de substances émergentes et de perturbateurs dans les boues et composts de boues issus de station d’épuration urbaine sont : Les analyses réalisées sur les substances sélectionnées confirment leur présence à des concentrations de traces voir d'ultra-traces Le retour au sol des boues ou composts de boues présente un risque sanitaire attribuable calculé très inférieur aux valeurs repères (selon la méthode d’évaluations de risques sanitaires liés à l’épandage des boues) Aucune écotoxicité n'a été révélée à une fois la dose d'épandage. Selon le rapport, "des effets biologiquement significatifs apparaissent pour certains tests à 5 fois et 10 fois la dose d'épandage". Néanmoins, nous rappelons que ces substances dites « émergentes » ne font pas l’objet d’un encadrement réglementaire. Les boues séchées de Villeneuve d’Ascq valorisées en agriculture seront conformes aux prescriptions fixées par l’arrêté du 2 février 1998. La CE partage les inquiétudes du public relatives à la présence de résidus médicamenteux dans les boues. Inquiétudes légitimes puisque la communauté scientifique s'interroge sur cet aspect au travers de nombreuses recherches. A ce jour aucune disposition réglementaire, n'encadre les résidus médicamenteux. La commission d'enquête recommande à la MEL, d'effectuer des analyses en ce sens et de s'adapter si les différentes études menées conduisaient à des contraintes supplémentaires. Les micro-organismes Les risques consécutifs à la présence de ces éléments sont maîtrisés par les techniques de traitement des boues (chaulage et séchage thermique) d’une part, et par les distances d’isolement et les délais d’utilisation d’autre part. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 82 sur 118 Seuil des 75 % Comme exposé dans le § traitant le thème « Principe de précaution », le souhait de fixer un seuil à 75 % des valeurs limites découle d’une démarche volontaire permettant d’écarter de la filière les boues présentant les plus fortes teneurs. On peut souligner que les teneurs en éléments traces présents dans les boues de Villeneuve D’Ascq sont nettement inférieurs aux teneurs limites fixées par l’arrêté du 2 février 1998. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire. LE THEME « INTERROGATION » Analyse statistique des résultats des analyses boues Une étude statistique des résultats d’analyses en éléments traces métalliques et composés Traces organiques est présentée ci-dessous : Nbre Valeur d'analyses minimale réalisées Paramètres Valeur Maximale Moyenne Ecart type er ème ème 1 2 3 Quartile Quartile Quartile 4 Quartile Valeur limite réglementaire Arrêté du 2 février 1998 ème Cadmium 246 0,70 1,74 1,23 0,15 1,13 1,21 1,30 1,74 10 Chrome 246 20,50 62,25 38,31 7,37 32,88 37,42 43,20 62,25 1000 Cuivre 246 53,50 277,30 211,08 26,22 194,35 210,79 225,84 277,30 1000 Mercure 246 0,39 3,42 1,36 0,40 1,14 1,30 1,54 3,42 10 Nickel 246 14,20 34,11 26,02 3,05 23,92 25,78 28,03 34,11 200 Plomb 246 33,00 95,02 60,88 9,32 55,15 60,35 66,79 95,02 800 Zinc 246 344,90 977,21 732,19 95,77 665,26 733,14 791,28 977,21 3000 Cr+Cu+Ni+Zn 246 489,20 1316,98 1007,58 120,67 914,79 1008,09 1084,73 1316,98 4000 Fluoranthène 240 0,01 1,61 0,31 0,14 0,24 0,29 0,35 1,61 5 Benzo(a)pyrène 240 0,01 0,68 0,20 0,07 0,16 0,19 0,23 0,68 2 Benzo(b)fluoranthène 240 0,01 0,72 0,25 0,08 0,22 0,26 0,30 0,72 2,5 PCB (Somme des 7) 240 0,04 0,54 0,15 0,08 0,11 0,12 0,16 0,54 0,8 Etude statistique des analyses éléments traces métalliques et composés traces organiques – Boues actuelles et séchées de Villeneuve d’Ascq – Données en mg/kg MS issues d’analyses utilisées de janvier 2009 à mars 2014. L’écart type pour chaque paramètre est faible. Nous notons par conséquent une faible dispersion des valeurs mesurées. Les teneurs maximales représentent moins de 75 % des valeurs limites réglementaires. Impact sur le sous-sol Il faut préciser que la mobilité des éléments traces dans le sol est liée au pH. Une augmentation de pH diminue la mobilité des éléments. Au niveau des parcelles du plan d’épandage des boues de Villeneuve d’Ascq, le pH moyen est de 7,9 d’où une minimisation du risque de mobilité des éléments. Enfin, des études menées par l’INRA ont montré que « les apports de boues, tout en amenant des éléments traces métalliques, participeraient à la diminution du risque de leur mobilité dans l’environnement » (Source : les dossiers de l’environnement de l’INRA-novembre 2003). Ces métaux migrent très peu en profondeur, jamais au-delà de 1 à 2 m. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 83 sur 118 Au niveau des composés traces organiques, il a été démontré qu’ils étaient dégradés dans les sols par l’activité microbiologique (Source ADEME). De plus, le sol joue le rôle de filtre limitant le lessivage de ces polluants organiques. D’autre part, l’épandage des boues de Villeneuve d’Ascq permet d’apporter au sol une certaine quantité d’éléments fertilisants déterminée selon les règles de fertilisation raisonnée. Cette pratique contribue activement au maintien du niveau de fertilité, de l’activité biologique des sols et à l’entretien. Le suivi agronomique mis en place permet d’apporter un conseil agronomique précis et adapté aux agriculteurs qui s’appuie sur des analyses de sol, ainsi que sur les données pédologiques caractérisant l’ensemble du parcellaire du périmètre du plan d’épandage des boues de Villeneuve d’Ascq. Par ailleurs, l’épandage est réalisé avec un matériel adapté (pneus basse pression) et en période de ressuyage des sols où au regard de la portance des sols, la structure du sol n’est pas altérée. La teneur en matières organiques des boues séchées joue également un rôle fondamental sur l’amélioration de la structure des sols. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire, confortée par différentes études (INRA, ADEME). Charge azotée – données communales Conformément aux prescriptions des arrêtés « Zones Vulnérables », la charge en azote organique se calcule au niveau des exploitations agricoles. Il a été vérifié dans le cadre de l’étude préalable que les exploitations n’étaient excédentaires en azote (ratios SATEGE et Zones Vulnérables). Les exploitations excédentaires n’ont pas été intégrées au périmètre d’épandage. De même, les éventuelles superpositions avec des plans d’épandages urbains ou industriels ont été vérifiées (et valider par le SATEGE). En cas de superposition, seules les exploitations intégrées à un plan d’épandage d’un produit complémentaire d’un point de vue agronomique des boues séchées de Villeneuve d’Ascq, ont été conservées. Enfin, à moyen terme, l’ensemble des périmètres d’épandage (urbains, industriels et agricoles) ainsi que les données s’y rattachant devront être informatisés sous le format SANDRE. Il s’agit d’une normalisation des données qui seront transmis aux autorités administratives pour alimenter les logiciels suivants : SYCLOE, le logiciel limité au Bassin Artois-Picardie et financé par l’Agence de l’Eau SILLAGE (ex. SIGEMO), le logiciel de gestion de matières organiques, dont le développement est piloté par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire Ces logiciels ont pour but de gérer les périmètres d’épandage des produits d’origine urbaine, industrielle ou agricole. Ils sont couplés à des systèmes d’information géographique. Ces deux outils seront alimentés par importation de fichiers électroniques dont le format a été défini dans le cadre du groupe de travail animé par le SANDRE. De même à moyen terme, les bilans agronomiques (documents réglementaires dans les filières boues urbaines et industrielles) seront également transmis et traités dans ces logiciels. Ces transmissions permettront aux autorités d’avoir connaissance de toutes parcelles concernées par un plan d’épandage et de connaitre les flux sur ces parcelles pouvant venir de différents sous-produits. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 84 sur 118 La normalisation des échanges de données dans le domaine de l’épandage a été prise en compte par la Métropole Européenne de Lille. Ce périmètre d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq a été transmis au format SANDRE et toutes ses évolutions ainsi que les bilans agronomiques seront également transmis. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire. Le site de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq Les installations de séchage/stockage des boues de Villeneuve d’Ascq ont fait l’objet d’une demande d’autorisation comportant une étude d’impact complète portée à enquête publique. Cette demande a abouti à l’obtention d’un arrêté préfectoral d’autorisation au titre des ICPE en date du 19 juin 2014 qui prévoit la mise en place d’un stockage de boues d’une capacité de production de 9 mois sur le site de la station. La notion de « modification substantielle des conditions d’exploitation » figurant au dossier fait référence à une possible évolution de la durée du stockage sur le site de Villeneuve d’Ascq et non à une remise en cause de leur entreposage en bord de champ. Nota : le passage de 9 mois de stockage à 6 mois est, prévue par la note préfectorale du 1er mars 2006 relative au « stockage des boues des stations d’épuration urbaines dans le bassin Artois-Picardie » validée par les DIREN, les MISE, les SATEGE et l’Agence de l’Eau Artois-Picardie. Un suivi de l'évolution effective des nouvelles boues séchées à 90 % en bord de champ doit être mené par la MEL en concertation avec le SATEGE et les services instructeurs en vue de vérifier l'absence de poussières, de reprise en eau ou d'odeurs et donc la possibilité de stocker de manière prolongée les boues en bord de parcelles. Nous pouvons noter qu’une étude a été menée par le SATEGE pour évaluer le comportement de boues urbaines (boues chaulées et déshydratées par filtre presse et filtre bande, boues avec une siccité plus faible que les boues séchées de Villeneuve d’Ascq) lors de son stockage en bout de champ. Cette étude est annexée à cette note complémentaire. Les résultats ont démontré que « le respect des différentes réglementations relatives aux stockages permettent de rester sereins vis-à-vis de la qualité de notre environnement ». Le lessivage de l’azote et du phosphore lors du stockage reste faible. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire. Bilans quantitatif et qualitatif des boues séchées de Villeneuve d’Ascq L’azote, le phosphore et le calcium constituent l’intérêt majeur des boues séchées de Villeneuve d’Ascq. L’innocuité des boues séchées de Villeneuve d’Ascq a également été démontrée. Les teneurs en éléments traces métalliques et composés traces organiques sont nettement inférieurs aux valeurs limites fixées par l’arrêté du 2 février 1998. La production retenue pour les futures boues séchées à 90 % de siccité est de 2 222 tonnes par an. Nous rappelons que le délai de retour sur une même parcelle sera au minimum de 3 ans. Sur la commune de Trescault, la surface épandable est de 13,72 hectares et concerne uniquement 1 agriculteur. Ces parcelles pourront recevoir au minimum tous les 3 ans des boues séchées de Villeneuve d’Ascq à la dose de 5 tonnes par hectare. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 85 sur 118 La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire. Etude d’impact – dossier d’autorisation des boues séchées de Villeneuve d’Ascq L'analyse des effets s'intéresse à tous les impacts induits par la mise en œuvre des épandages. Ces opérations nécessitent des moyens spécifiques et génèrent des effets variés sur l’environnement. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 86 sur 118 L'analyse de chacun des effets, selon les critères directs ou indirects, temporaires ou permanents, permet d'adopter des mesures compensatoires (cf. étude d’impact du dossier d’autorisation pour l’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq). Différents niveaux d'impact sont étudiés : sur le paysage sur la faune et la flore sur les milieux naturels sur les équilibres biologiques sur la commodité du voisinage (bruit, vibrations, odeurs, émissions lumineuses) sur l'agriculture sur l'hygiène, la salubrité et la sécurité publiques sur la protection du patrimoine culturel et des biens La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire. Mise à disposition des analyses boues et sols L’ensemble des résultats analytiques sont consultables auprès des services de la Métropole Européenne de Lille et pourraient être envoyés aux communes du périmètre d’épandage qui en feraient la demande. D’autre part, les analyses de boues et de sol réalisées dans le cadre du suivi agronomique sont repris dans les documents administratifs (Programme Prévisionnel d’épandage et Bilan agronomique) remis à la DREAL et au SATEGE. Ces documents sont également consultables auprès de ces services de l’état et de la Chambre d’Agriculture du Nord-Pas-de-Calais (SATEGE). La CE prend acte de la réponse de la MEL. Chaque citoyen intéressé par cette problématique pourra s’informer sur le sujet en consultant les différentes analyses pré et post épandage des boues. Cette information renforce la transparence et permet de lever les inquiétudes. Avis de l’hydrogéologue agréé Dans l’avis de l’autorité environnementale, le recours à l’avis d’un hydrogéologue agréé en matière d’hygiène publique n’est envisagé que dans le cas d’épandage sur des parcelles situées en périmètre éloigné de protection de captage. Comme aucun épandage ne sera effectué sur ces zones (cf. § Thème AEP), cet avis n’a donc pas été exigé par la DREAL, service instructeur du dossier. Sur la commune de Vitry en Artois, deux parcelles sont situées dans un périmètre de protection d’un captage AEP : La parcelle V-I017 qui a été mise en totalité en « classe 0 » (voir page 418 du dossier cartographique), aucun épandage ni stockage de boues séchées de Villeneuve d’Ascq n’y seront effectués ; Une partie de la parcelle V-I012 est située dans un périmètre de protection d’un captage AEP. La surface correspondante a donc été mise en « classe 0 » (voir page 418 du dossier cartographique), aucun épandage, ni stockage de boues séchées de Villeneuve d’Ascq n’y seront effectués. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 87 sur 118 La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire rappelle la position volontariste de la MEL (aucun stockage ou épandage dans les périmètres de protections rapprochés ou éloignés des captages d'eau). LE THEME « PATRIMOINE » Une vérification des distances d’isolement vis-à-vis des « sites de mémoire de la grand guerre » a été réalisée. Sur la commune de Souchez, une correction a été apportée par rapport à la distance vis-à-vis du « Cabaret Rouge Cemetery ». La surface de la zone épandable de la parcelle sur la commune de Souchez a été corrigée. La carte d’aptitude à l’épandage et le fichier parcellaire de cette commune après mis à jour sont joints à cette note complémentaire. La CE prend acte de la correction apportée vis-à-vis des "sites de mémoire de la grande guerre". LE THEME « POLLUTION Lien vers d’autres thèmes Les compléments d’informations sont repris dans les thèmes : Thème innocuité Thème suivi agronomique Thème interrogation (impact sur le sous-sol) Thème odeur Thème captage Eau Thème interrogation (autres filières de traitement des boues) La CE prend acte de la réponse de la MEL qui est en lien avec des thèmes traités précédemment. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 88 sur 118 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 89 sur 118 FICHE PARCELLAIRE PAR COMMUNE Département : PAS-DE-CALAIS Commune : SOUCHEZ Périmètre : VILLENEUVE D'ASCQ Aptitude à l'épandage Parcelle Code Suivra Nom de la parcelle 6209383001 V-AD001 LOT 1 6209383005 V-AD005 Surface (ha) Entrée dans le périmètre Clas se 0 (ha) Classe 1 Classe2 (ha) (ha) 13,76 13,76 01/10/2008 LOT 5 8,55 01/10/2008 8,55 6209383007 V-AD007 LOT 7 4,30 01/10/2008 4,30 6209383008 V-AD008 LOT 8 1,28 01/10/2008 6209383009 V-AD009 LOT 9 1,37 01/10/2008 6209383013 V-AD013 LOT 13 2,82 01/10/2008 6209383014 V-AD014 LOT 14 0,77 01/10/2008 0,77 6209383015 V-AD015 LOT 15 1,29 01/10/2008 1,29 6209383016 V-AD016 LOT 16 2,57 01/10/2008 2,57 6209383017 V-AD017 LOT 17 1,83 01/10/2008 0,14 1, 69 6209383020 V-AD020 LOT 20 5,20 01/10/2008 1,72 3,48 6209383022 V-AD022 LOT 22 2,68 01/10/2008 0,50 2,18 6209383025 V-AD025 LOT 25 0,93 01/10/2008 0,93 6209383027 V-AD027 TOTAL LOT 27 1,00 48,35 01/10/2008 1,00 44,29 0,79 0,49 1,37 0,91 4,06 1,91 Choix des épandages dans des zones de Grandes Cultures Le périmètre d’épandage des boues de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq est localisé sur 4 régions naturelles du Nord-Pas-de-Calais. Départements Régions naturelles Nombre de communes du périmètre Cambrésis 19 Hainaut 10 Artois 41 Ternois 33 Nord Pas de Calais Régions naturelles situées sur le plan d’épandage des boues de Villeneuve d’Ascq L’épandage n’est pas possible ou difficile sur le territoire de la Métropole Européenne de Lille ou à proximité pour les raisons suivantes : Il s’agit d’exploitations de petite ou moyenne taille avec un parcellaire morcelé L’urbanisation entraine de nombreuses exclusions réglementaires Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 90 sur 118 Présence de petits cours d’eau/becques/fossés engendre également de nombreuses exclusions réglementaires Les productions légumières ou maraichères sont très développées dans ces structures. La CE prend acte de la réponse de la MEL. 7.4.2 - Eléments de réponse aux avis des conseils municipaux Note de la CE : Les thèmes identifiés dans le cadre des réponses aux observations du public ont été repris par la MEL pour répondre aux avis délibérés des conseil municipaux. La CE s’étant déjà exprimée sur les différents thèmes n’a pas jugé utile de réitérer ses commentaires. 1. LE THEME « ODEURS » Les risques de nuisances olfactives consécutifs aux épandages sont fortement minimisés en raison : du traitement des boues (chaulage et séchage à 90 %), Le phénomène de fermentation est donc limité et en conséquence les nuisances olfactives sont faibles. La présence de micro-organismes (intervenant dans la réaction de fermentation) est mieux maitrisée avec un séchage des boues à 90 % de siccité que dans la situation actuelle (boues à 50 voire 55 %) puisqu’une étape de séchage supplémentaire est ajoutée (le séchage se fait en deux étapes). de l’enfouissement systématique dans les plus brefs délais des produits épandus, Aussi, la MEL, via son prestataire de suivi agronomique, conseille aux agriculteurs d’enfouir dans les plus brefs délais. Néanmoins, la MEL ne peut être tenue responsable de l’éventuel non-respect de ces délais car il s’agit de travaux effectués par les exploitants agricoles. Le délai d’enfouissement est conditionné par les conditions climatiques suivant l’épandage (conditions climatiques ne permettant pas le travail du sol). Dans la plupart des cas, l’enfouissement se fait très rapidement après l’épandage et dans tous les cas, dans un délai de quelques jours. Réglementairement, les arrêtés « Zones vulnérables » imposent, par exemple pour un épandage « d’été-automne » avant culture de printemps l’implantation d’une CIPAN (Culture Piège à Nitrates ou dérobés) au maximum 15 jours après l’opération d’épandage. D’autre part, les agriculteurs réalisent un déchaumage rapidement après l’épandage afin de maîtriser les mauvaises herbes (faux-semis) et permettre la restructuration de leur sol après les récoltes. du respect des distances d’isolement vis-à-vis des habitations (100 mètres). D’autre part, les boues sont transportées en bennes céréalières fermées ou bâchées. Sur la commune de Méricourt, la zone épandable sur la parcelle V-AT019 se situe à plus de 100 mètres de toutes habitations ou tous bâtiments fréquentés par des tiers. Dans le cadre du suivi agronomique et de l’autosurveillance des épandages, la MEL via son prestataire de suivi veille au respect des prescriptions réglementaires et techniques. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 91 sur 118 2. LE THEME « DISTANCE » L’arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d’eau ainsi qu’aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation fixent les prescriptions applicables aux épandages de déchets industriels. Il est interdit d’épandre : à moins de 100 m de toute habitation ou local occupé par des tiers, des zones de loisirs ou établissements recevant du public Sur la commune d’Abancourt, l’évolution de l’habitat a été prise en compte. La carte d’aptitude à l’épandage et le fichier parcellaire ont été corrigés. Ces documents sont joints à cette note complémentaire. Les deux parcelles sur la commune de Rouvroy de 1,30 ha le long de la CD46 et celle de 1,34 ha à côté du quartier de l’hippodrome sont déjà classées en aptitude 0 « épandage et stockage des boues interdits ». La carte d’aptitude de la commune de Rouvroy est jointe à cette note complémentaire. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 92 sur 118 FICHE PARCELLAIRE PAR COMMUNE Département : NORD Commune : ABANCOURT Périmètre : VILLENEUVE D'ASCQ Parcelle Aptitude à l'épandage Surface (ha) Entrée dans le périmètre 5940680004 V-N004 ILOT 20 LORRIAUX 14,36 01/10/2008 14,36 5940680005 V-N005 ILOT 21 LE CHEMIN DE FRESSIES 5,26 01/10/2008 5,26 5940680006 V-N006 ILOT 19 AZETTE 23,18 01/10/2008 5940680109 V-N109 ILOT 18 4,04 01/10/2008 Code Suivra TOTAL Nom de la parcelle 46,84 Classe 0 (ha) 0,71 Classe 1 (ha) Classe2 (ha) 22,47 4,04 0,71 46,13 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 93 sur 118 3. LE THEME « CAPTAGE D’EAU » Le stockage et l’épandage des boues séchées à 90 % de Villeneuve d’Ascq sont interdits dans les périmètres de protection immédiats et rapprochés. D’autre part, la Métropole Européenne de Lille a décidé de ne pas épandre et stocker les boues de Villeneuve d’Ascq dans les périmètres de protection éloignés de captages AEP. Aucune parcelle, intégrée au périmètre d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq, située sur la commune de Hautes-Avesnes n’est localisée dans un périmètre de protection d’un captage AEP. Sur la commune de Banteux, les périmètres de protection du captage AEP ont bien été pris en compte. Aucune parcelle n’est présente dans ces zones de protection (cf. carte d’aptitude de la commune de Banteux). D’autre part, les modalités de mise en œuvre du plan d’épandage contribuent à préserver la qualité de la ressource en eaux souterraines. Ce document de plan d’épandage permet en effet : l'identification des zones sensibles du point de vue hydrogéologique et pédologique ; selon la nature de sol, des classes d’aptitude à l’épandage sont déterminées, de définir des doses, des périodes d'apport ainsi que des pratiques culturales adéquates (implantation de CIPAN). Cette première étape doit être complétée par une mise en œuvre de qualité, un suivi et une auto-surveillance des épandages afin : de contrôler l'évolution de la composition des boues de Villeneuve d’Ascq, d'ajuster la fertilisation complémentaire en fonction des reliquats d'azote minéral, d'assurer un conseil de fertilisation adéquat auprès des agriculteurs grâce à des analyses de sol régulières, en insistant sur le respect des prescriptions des arrêtés « Zones vulnérables », de garantir la transparence de la filière de Recyclage Agricole, de contrôler l’épandage (enregistrement DGPS, date, dose). Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 94 sur 118 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 95 sur 118 Seul l’entraînement par ruissellement vers les cours d’eau pourrait avoir un impact sur les eaux de surface. Dans la pratique, les incidences des épandages des futures boues séchées de Villeneuve d’Ascq sur les eaux de surface sont insignifiantes pour les raisons suivantes : Engagement sur le respect des distances réglementaires suivantes (arrêté du 2 février 1998) vis à vis des cours d’eau permanents : Epandage à plus de 35 m des berges si la pente du terrain est inférieure à 7 %, Epandage à plus de 100 m des berges si la pente du terrain est supérieure à 7 %. Les parcelles situées sur la commune d’Agnez-Les-Duisans se situent à plus de 35 mètres de tous cours d’eau (dont la rivière le Gy). Les épandages se font en conditions climatiques favorables, limitant ainsi les phénomènes d’entraînement des boues par ruissellement. Les boues ont une consistance solide. La topographie du périmètre étant généralement peu accidentée, les risques de ruissellement par entraînement horizontal sont négligeables. Le respect des modalités d’épandage évite les risques de transferts vers les eaux de surface. 4. LE THEME « INNOCUITE » Les micro-organismes Les risques consécutifs à la présence de cet élément sont maîtrisés par les techniques de traitement des boues (chaulage et séchage thermique) (cf. Thème Odeur). 5. LE THEME « POLLUTION » Les boues de Villeneuve d’Ascq étant traitée à la chaux, la mobilité des éléments-traces métalliques (ETM) est réduite dans tous les types de sols pouvant être rencontrés sur les périmètres d’épandage. Ces métaux migrent très peu en profondeur. La mobilité des éléments traces dans les sols est liée au pH. Une augmentation de pH diminue la mobilité des éléments. Au niveau des parcelles du plan d’épandage des boues de Villeneuve d’Ascq, le pH moyen est de 7,94 d’où une minimisation du risque de mobilité des éléments. Enfin, des études menées par l’INRA ont montré que « les apports de boues, tout en amenant des éléments traces métalliques, participeraient à la diminution du risque de leur mobilité dans l’environnement » (Source : les dossiers de l’environnement de l’INRA-novembre 2003). Au niveau des composés traces organiques, il a été démontré qu’ils étaient dégradés dans les sols par l’activité microbiologique (Source ADEME). De plus, le sol joue le rôle de filtre limitant le lessivage de ces polluants organiques. Par ailleurs, la réglementation par l'arrêté du 2 février 1998 impose la détermination de points de référence au niveau du parcellaire du plan d'épandage. Chaque point est analysé à la mise en place du plan d'épandage ou avant le premier épandage réalisé sur une zone du parcellaire. Une nouvelle analyse est ensuite réalisée au minimum tous les 10 ans sur ces mêmes points. Cela permet de suivre l'évolution des teneurs en Eléments Traces Métalliques dans les sols. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 96 sur 118 Depuis la mise en place du suivi de la filière épandage des boues de Villeneuve d’Ascq (boues séchées à 55 %), des analyses ETM de sol sont réalisées. Les résultats obtenus démontrent qu'il n'y pas d'évolution des teneurs en ETM dans les sols. D'autre part la réglementation, avec la fixation pour les sous-produits de valeurs limites et de flux maximaux à ne pas dépasser en éléments traces métalliques, permet de maîtriser l'évolution des teneurs en éléments traces métalliques dans les sols lors des épandages. Enfin, il faut rappeler que les teneurs en éléments traces métalliques dans les boues de Villeneuve d’Ascq sont nettement en deçà des valeurs limites réglementaires. 6. LE THEME « PRINCIPE DE PRECAUTION » 6.1. Les cultures légumières L’arrêté du 2 février 1998 fixe des prescriptions particulières : Délai minimum Terrains affectés à des cultures maraîchères et Pas d’épandage pendant la période fruitières à l’exception des cultures d’arbres de végétation fruitiers Terrains affectés à des cultures maraîchères ou Dix mois avant la récolte et pendant En cas d’absence de risque lié à la fruitières, en contact direct avec les sols, ou la récolte elle-même présence d’agents pathogènes susceptibles d’être consommés à l’état cru Dix-huit mois avant la récolte et Autres cas pendant la récolte elle-même Distances d'isolement et délais minimums de réalisation des épandages fixés par l’arrêté du 2 février 1998 modifié D’autre part, les industries agro-alimentaires comme Bonduelle ne refusent pas les récoltes cultivées sur des parcelles ayant déjà reçu des boues mais l’autorisent sous certaines conditions. Par exemple, Bonduelle a mis en place une charte reprenant des règles, sur l’épandage des boues, plus restrictives que l’arrêté du 2 février 1998. Dans cette charte, nous retrouvons les exigences suivantes : Des seuils limites en éléments traces métalliques et composés traces organiques inférieurs à ceux de l’arrêté du 2 février 1998. Un délai entre l’épandage de boue et la culture de légumes (2 ans sauf pour les légumes frais où ce délai est de 5 ans). Ces contraintes ont été prises en compte dans l’élaboration du plan d’épandage. Nous rappelons que les cultures légumières représentent moins de 5 % des surfaces de l’assolement des agriculteurs intégrés au plan d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq. D’autre part, les boues ayant des teneurs en éléments traces métalliques ou composés traces organiques supérieures ou égales à 75 % des valeurs limites de l’arrêté du 2 février 1998 seront orientées en filières alternatives. Il s’agit d’une démarche volontaire de la MEL basée sur le principe de précaution. 6.2. Enfouissement des boues après épandage Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 97 sur 118 Tout d’abord, il faut rappeler que l’arrêté du 2 février 1998 n’impose aucun délai d’enfouissement. Aussi, la MEL, via son prestataire de suivi agronomique, conseille aux agriculteurs d’enfouir dans les plus brefs délais. Néanmoins, la MEL ne peut être tenue responsable de l’éventuel non-respect de ces délais car il s’agit de travaux effectués par les exploitants agricoles. Le délai d’enfouissement est conditionné par les conditions climatiques suivant l’épandage (conditions climatiques ne permettant pas le travail du sol). Dans la plupart des cas, l’enfouissement se fait très rapidement après l’épandage et dans tous les cas, dans un délai de quelques jours. Réglementairement, les arrêtés « Zones vulnérables » imposent, par exemple pour un épandage « d’été-automne » avant culture de printemps l’implantation d’une CIPAN (Culture Piège à Nitrates ou dérobés) au maximum 15 jours après l’opération d’épandage. D’autre part, les agriculteurs réalisent un déchaumage rapidement après l’épandage afin de maîtriser les mauvaises herbes (faux-semis) et permettre la restructuration de leur sol après les récoltes. 7. SUPERPOSITION DE PLAN D’EPANDAGE En amont du dépôt du dossier auprès des services de l’état, la liste des agriculteurs du plan d’épandage a été soumise pour avis au SATEGE Nord-Pas-de-Calais. Ceci afin de valider l’absence de superposition du parcellaire intégré au plan d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq avec d’autres périmètres urbains ou industriels de sous-produits non-complémentaires d’un point de vue agronomique. Suite à cette vérification, des modifications ont été apportées au dossier (cf. Nota Bene jointe « Des modifications ont été apportées au dossier suite aux premiers retours des observations des services de l’état consultés sur le dossier de plan d’épandage ») soumis à enquête publique. 7.4.3 - Eléments de réponse aux questions de la commission d’enquête Question n° 01 L'analyse des boues, le suivi et la surveillance des sols sont-ils faits par des laboratoires agréés et indépendants ? Ces résultats sont- ils rendus publics ? Réponse de la MEL Les analyses des boues séchées de Villeneuve d’Ascq et des sols sont réalisées auprès de laboratoires accrédités COFRAC et agréés par le Ministère de l’Environnement. D’ailleurs le laboratoire MEL qui est accrédité COFRAC contrôle les analyses en parallèle. L’ensemble des résultats analytiques sont consultables auprès des services de la Métropole Européenne de Lille et pourraient être envoyés aux communes du périmètre d’épandage qui en feraient la demande. D’autre part, les analyses de boues et de sol réalisées dans le cadre du suivi agronomique sont reprises dans les documents administratifs (Programme Prévisionnel d’épandage et Bilan agronomique) remis à la DREAL et au SATEGE. Ces documents sont également consultables auprès de ces services de l’état et de la Chambre d’Agriculture du Nord-Pas-de-Calais (Le SATEGE). La CE prend acte de la réponse sur les analyses conduites par des laboratoires et en parallèle par MEL, l'ensemble étant accrédité COFRAC (Comité Français d'accréditation). La consultation des résultats, possible auprès des services de l'Etat et la démarche volontariste, de MEL, de leurs transmissions aux mairies ne peuvent que renforcer la Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 98 sur 118 transparence et lever les inquiétudes. Question n° 02 N'y a t'il pas contradiction d'apporter de l'azote avant une culture CIPAN censée en éliminer l'excès ? Réponse de la MEL L’implantation d’une CIPAN permet de limiter les risques de lessivage pendant la période automne/hiver suite à l’apport d’azote par les boues. Une fois la CIPAN détruite et enfouie, la matière organique produite a un effet bénéfique sur la structure du sol et son activité biologique. Une partie de cette matière organique va se minéraliser et l’azote sera disponible pour la culture suivante. Cette quantité d’azote est quantifiée et reprise dans le conseil agronomique via le calcul « bilan azoté » réalisé pour les cultures post épandage. Dans le cadre du suivi agronomique, cette donnée « effet CIPAN » est reprise dans les feuillets de résultats des reliquats azotés réalisés sur les parcelles ayant reçu des boues. Commentaire CE: Si une CIPAN s'avère utile pour la protection de la ressource en eau, la CE regrette toutefois que la valeur agronomique des boues soit utilisée pour ce type de culture. Question n° 03 Quelle est la proportion de chaux par tonne de boues séchées ? A quel niveau acceptable le PH doit-il être amené ? Réponse de la MEL Dans les boues séchées (estimation à partir des données analytiques des boues actuelles à 55%) la teneur en calcium est de l’ordre de 180 à 200 kg/ tonne brute. Le pH acceptable pour les boues séchées de Villeneuve d’Ascq doit être supérieur à 6,5 conformément aux préconisations de l’arrêté du 2 février 1998. La réglementation « arrêté du 2 février 1998 » fixe des valeurs seuils pour le pH des parcelles pouvant recevoir des boues. Ces valeurs ont été fixées pour limiter la migration des éléments traces métalliques dans le sol. L’arrêté du 2 février 1998 précise que : Les déchets ou effluents ne doivent pas être épandus sur des sols dont le pH avant épandage est inférieur à 6, sauf lorsque les trois conditions suivantes sont simultanément remplies : - le pH du sol est supérieur à 5 ; - la nature des déchets ou effluents peut contribuer à remonter le pH du sol à une valeur supérieure ou égale à 6 ; - le flux cumulé maximum des éléments apportés aux sols est inférieur aux valeurs du tableau 3 de l'annexe VII a de l’arrêté du 2 février 1998 Les analyses de sols réalisées sur les points de référence définis sur des parcelles intégrées au périmètre d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq présentent toutes un pH supérieur à 6. La synthèse des résultats est présentée ci-après. pH Cadmium Chrome Cuivre Mercure Nickel Plomb Zinc Nombre d’analyses 97 97 97 97 97 97 97 97 Moyenne 7.94 0.48 35.88 15.26 0.09 21.06 25.27 67.59 Ecart-type 0.36 0.13 7.68 4.87 0.08 5.05 9.24 13.18 Minimum 6.46 0.24 16.32 8.57 0.02 9.35 13.41 44.71 Maximum 8.45 0.78 59.37 42.08 0.30 39.43 65.88 125.91 Valeurs limites réglementaires (mg/kg MS) >6 2 150 100 1 50 100 300 Synthèse des résultats des analyses de sols réalisées sur les points de référence La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 99 sur 118 Question n° 04 L'hygiènisation des boues est-elle améliorée avec une siccité à 90% ? Réponse de la MEL La présence de micro-organismes est mieux maîtrisée avec un séchage de boues à 90% de siccité que dans la situation actuelle (boues à 50 voire 50%) puisqu’une étape de séchage supplémentaire est ajoutée (passage dans un second sécheur). La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire Question n° 05 Quel est le prix de revient de l'épandage d'une tonne de boues séchées par rapport à la mise en décharge, au compostage, à l'incinération ? Réponse de la MEL En moyenne, on peut considérer que l’épandage agricole des boues séchées est deux fois moins cher que le compostage et trois fois moins cher que la mise en décharge ou l’incinération. Les écarts de prix entre les filières dépendent de la nature de la boue et de son taux de siccité. Pour les boues séchées à 90%, les écarts peuvent être estimés de manière relative. Commentaire CE: A l'intérêt agronomique de la filière épandage se rajoute l'intérêt économique pour l'élimination des boues de STEP, sous réserve que les distances à parcourir ne rendent pas ce process plus couteux que les autres filières. Question n° 06 En fin de stockage durant 6 mois en bout de parcelle, à quel degré de siccité seront les boues stockées ? Quelle sera leur stabilité ? Réponse de la MEL La siccité des boues lors de leur stockage en bout de champ évolue très peu dans le temps. La formation d’une « croute protectrice » sur la périphérie du dépôt permet de limiter toute dégradation des boues face aux intempéries (pluie, vent, neige, froid,…). D’autre part, la siccité élevée (90%) des boues limite fortement la reprise en fermentation et garantit leur stabilité. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire Question n° 07 Pages 26 et 27 de l'étude préalable, vous calculez la surface d'épandage à 2000 ha en vous basant sur un coefficient de sécurité de 1,2 qui se transforme en 1,4 en page 129 de cette même étude préalable et annoncé à 1,5 dans l'avis de l'AE. Quelle en est l'explication ? Réponse de la MEL Un coefficient de sécurité de 1,2 est utilisé pour le dimensionnement initial du plan d’épandage (Cf. pages 27 et 28 de l’étude préalable) : il s’agit de la valeur minimale exigée sur le bassin de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie pour permettre de pérenniser la filière épandage. Le parcellaire qui figurait au dossier soumis à l’avis de l’autorité environnementale respectait cette exigence puisque le coefficient de sécurité était égal à 1,5. Suite aux remarques formulées par l’autorité environnementale et en accord avec le service instructeur, des corrections ont été apportées au dossier initial (retrait de certaines parcelles). La surface épandable a ainsi été revue légèrement à la baisse ramenant le coefficient de sécurité de 1,5 à 1,4 (le dimensionnement du périmètre revu, soit 1 914.87 hectares, permet l’épandage de 3 191 tonnes de boues pour un besoin de 2 222 tonnes d’où un coefficient de sécurité de 1,4 = 3191/2222, voir page 129 de l’Etude préalable). Le dossier soumis à enquête publique a intégré ces évolutions de parcellaire avec une information détaillée dans le Nota bene figurant au dossier et annexé au présent document. Par ailleurs, il faut souligner qu’à l’issue de l’enquête publique et de l’enquête administrative, un ultime calcul sera fait pour tenir compte des éventuelles modifications de parcellaire exigées. Néanmoins, ces évolutions ne remettront pas en cause le coefficient de sécurité qui restera supérieur au seuil de 1,2 demandé sur le bassin de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie (un passage sous les 1,2 exigerait en effet un retrait de près de 15 % des surfaces Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 100 sur 118 épandables retenues). La CE note que le retrait des parcelles soulignées par l'autorité environnementale a ramené de fait le coefficient de sécurité à 1,4 bien supérieur à celui de 1,2 requis par l'agence de l'eau Artois/Picardie, qui permet d'adapter et de sécuriser le périmètre d'épandage. Question n° 08 L'ARS a-t-elle rendu un avis sur la demande ; si oui lequel ? Réponse de la MEL Dans la procédure, il revenait à la DREAL (service instructeur) d’interroger l’ARS en vue d’établir l’avis de l’autorité environnementale (voir courrier du 25/03/2015 de la DREAL joint au dossier), document qui doit figurer au dossier porté en enquête publique. Les remarques formulées par l’ARS auprès de la DREAL ont donc été intégrées dans l’avis de l’autorité environnementale établi le 03/06/2015 (voir annexe ci-jointe). La CE regrette que l’avis de l’ARS n'ait pas été porté à sa connaissance, avant enquête. Question n° 09 La MEL participe telle au financement du "Fonds de Garantie" prévu pour indemniser les risques liés à l'épandage agricole des boues d'épuration urbaines ou industrielles ? Réponse de la MEL La loi n°2006-1772 du 30 décembre 2006 prévoit, dans la partie alimentation en eau (article 45), la mise en place d’un fond de garantie visant à éviter que des agriculteurs et des propriétaires de terres agricoles et forestières sur lesquelles sont épandues des boues d’épuration urbaines ou industrielles, ne soient lésés en cas de constatation de dommages imprévisibles non couverts par les contrats d’assurance de responsabilité civile du producteur de boue. Ce fond est financé par une taxe annuelle due par les producteurs de boue et dont l’assiette est la quantité de matière sèche de boue produite. Le décret n°2009/550 du 18 mai 2009 relatif à l'indemnisation des risques liés à l'épandage agricole des boues d'épuration urbaines ou industrielles précise les conditions de mise en œuvre. La MEL participe au financement de ce fonds de Garantie sur la base d’un versement de 0,5 euros par tonne de matière sèche produite chaque année. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire Question n° 10 Y a-t-il eu information et/ou concertation avec les communes en amont de l'enquête publique ? Réponse de la MEL Il faut rappeler ici que la procédure suivie relève du Code de l’Environnement et non du code de l’Urbanisme. L’enquête publique n’est donc pas précédée d’une phase de concertation. Enfin, le nombre élevé de communes concernées ainsi que leur éclatement géographique rendaient difficile une démarche de concertation non encadrée réglementairement (choix des communes à concerter, lieux et modalités d’organisation des réunions, etc.). Commentaire CE: sans vouloir s’immiscer dans les démarches suivies par la MEL ou son prestataire, une information préalable aux communes aurait certainement évité le grand nombre de délibérations défavorables au projet, par méconnaissance du sujet. Question n° 11 Lors des choix des parcelles retenues pour cette campagne d’épandage, les exploitants agricoles, non propriétaires, ont ils été questionnés sur le contenu de leur bail ? Réponse de la MEL Les agriculteurs utilisateurs de boues de Villeneuve d’Ascq ont été contactés afin de leur présenter les nouvelles conditions de mise en œuvre de la filière ainsi que les caractéristiques des boues. Les données relatives à chaque parcellaire (localisation, surfaces, références cadastrales) ont été recueillies afin d’ajuster au mieux le périmètre aux exigences de la filière et de définir le potentiel de chaque exploitation à partir de l’assolement et des souhaits des utilisateurs. Pour chaque exploitation, les données sur leur assolement, sur la présence ou non d’un élevage ainsi que les Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 101 sur 118 pratiques cultures (autres sous-produits utilisés, type de CIPAN implantés,…) ont été analysées afin de confirmer le potentiel en fonction des contraintes réglementaires et techniques. Nota : Dans le cas présent, il faut souligner que les parcelles citées par M. Topart (références cadastrales ZB 150 et ZB13 à Hendecourt les Cagnicourt) ont été intégrées par erreur. En effet, les parcelles correspondant à ces références cadastrales ne font pas partie du plan d’épandage objet de l’enquête publique (voir les éléments de réponses aux observations du public, thème n°4 « Position des propriétaires fonciers »). Les exploitants agricoles non propriétaires, n’ont pas été questionnées sur le contenu de leur bail. Par ailleurs, il nous semble que le bailleur d’une parcelle agricole ne peut pas interdire au locataire une pratique réglementaire telle que l’épandage de boues. L’exploitant en place est tenu de la gérer « en bon père de famille » en conformité avec la réglementation en vigueur, ce qui est le cas de l’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq. La CE prend acte des corrections apportées au dossier concernant les parcelles évoquées. Elle ne dispose pas des compétences pour la rédaction des baux et sur l'interdiction ou non de la pratique d'épandage, elle invite la MEL à sensibiliser les agriculteurs sur le sujet. Question n° 12 La MEL a-t-elle des possibilités de compenser les surfaces d’épandage qui pourraient être interdites après enquête ? Réponse de la MEL En lien avec la réponse 7, le coefficient de sécurité actuel du plan proposé est nettement supérieur au seuil exigé par le cahier des charges pour la réalisation d’étude de plan d’épandage dans le bassin Artois-Picardie. Il attient en effet la valeur de 1,4 pour 1,2 demandé. Aussi, même après corrections qui pourraient découler de l’enquête publique ou de l’enquête administrative, le plan d’épandage des boues séchées de Villeneuve d’Ascq restera suffisamment dimensionné. Commentaire CE: réalisées dans le cadre du plan d'épandage, la CE estime que le maintien des zones d'aptitude 0 dans le périmètre, outre l'historique, reflète l'important travail réalisé non seulement sur l'aptitude pédologique de la parcelle à l'épandage mais aussi sur les différentes contraintes réglementaires (isolement, pente, eau, santé) qui les classifient en aptitude 0. Néanmoins, cette disposition a été source de confusion pour les riverains qui se sont intéressés aux détails du projet. La logistique apportée à l'épandage et la maitrise de cette pratique par MEL devrait permettre de respecter le périmètre d'épandage. Question n° 14 L’article 5 de la convention entre producteur et agriculteur préconise d’enfouir les boues après épandage dans les plus brefs délais. Serait-il possible de préciser ce délai ? Quelles sont les responsabilités de la MEL en cas de non respect des délais ? Réponse de la MEL Tout d’abord, il faut rappeler que l’arrêté du 2 février 1998 n’impose aucun délai d’enfouissement pour les boues stabilisées. Aussi, la MEL, via son prestataire de suivi agronomique, conseille aux agriculteurs d’enfouir dans les plus brefs délais. Néanmoins, la MEL ne peut être tenue responsable de l’éventuel non-respect de ces délais car il s’agit de travaux effectués par les exploitants agricoles. Le délai d’enfouissement est conditionné par les conditions climatiques suivant l’épandage (conditions climatiques ne permettant pas le travail du sol). Dans la plupart des cas, l’enfouissement se fait très rapidement après l’épandage et dans tous les cas, dans un délai de quelques jours. Réglementairement, les arrêtés « Zones vulnérables » imposent, par exemple pour un épandage « d’été-automne » avant culture de printemps l’implantation d’une CIPAN (Culture Piège à Nitrates ou dérobés) au maximum 15 jours après l’opération d’épandage. D’autre part, les agriculteurs réalisent un déchaumage rapidement après l’épandage afin de maîtriser les mauvaises herbes (faux-semis) et permettre la restructuration de leur sol après les récoltes. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 102 sur 118 Commentaire CE: en l'absence de délai précis, la MEL pourrait sensibiliser les agriculteurs à cette problématique dans le cadre des conventions. Question n° 15 L'ensemble des données ont été faites sur les concentrations des boues séchées à 55%, existe-t-il un différentiel avec les boues séchées à 90% ? Quelle différence le séchage à 90% apportera t-il par rapport à celui à 55% concernant les odeurs dégagées ? Le pH des boues séchées à 90% est-il augmenté par rapport à celles séchées à 55% ? Le chaulage de ces deux types de boues a-t-il varié ? Réponse de la MEL L’estimation de la valeur agronomique des boues séchées de Villeneuve d’Ascq a été faite sur la base d’une siccité à 90%. Les résultats des analyses des premières boues séchées de Villeneuve d’Ascq devraient se rapprocher des teneurs estimées *. Les teneurs en éléments traces métalliques et composés traces organiques ont été présentées sur le sec, en kg par tonne de MS. Le séchage à 90% n’influera donc pas sur les teneurs en éléments traces métalliques et composés traces organiques. Un séchage thermique plus important pour atteindre 90% de siccité aura une influence sur les micro-organismes présents dans les boues et donc sur la reprise en fermentation qui est à l’origine des odeurs. Ce traitement limite par conséquent le risque de nuisances olfactives. Le pH des boues séchées à 90% de siccité de Villeneuve d’Ascq sera du même ordre que celui des boues actuelles à 55% de matières sèches, car le taux de chaulage sur le sec reste identique. * Nota : les nouvelles installations de séchage sont actuellement en phase de mise en route et donc d’essais. Il est par conséquent nécessaire d’attendre une phase de stabilisation de la production avant de pouvoir procéder aux premières analyses. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire, mais considère qu'une référence à un traitement similaire aurait pu conforter le dossier. Question n° 16 Comment éviter une erreur humaine lors des chargements des big bags entre les boues conformes à l’épandage et les autres alors que les big bags sont stockés dans un même lieu ? Réponse de la MEL Les boues séchées à 90 % sont mises dans des big bags suspendus sur des structures métalliques. Comme chaque big-bag est tracé individuellement et physiquement, il s’ensuit une constitution virtuelle : d’une zone de quarantaine (boues pour lesquelles les analyses sont en cours) d’une durée d’un mois (période de pointe), d’une zone de stockage longue durée. Chaque big-bag stocké sur le site de la station d’épuration de Villeneuve d’Ascq comportera un code barre. Toutes les informations liées aux boues de ce big-bag (dont la conformité réglementaire) seront donc accessibles via ce code barre. Avant chaque chargement, l’opérateur vérifiera ces informations afin d’orienter les boues vers la filière de traitement adaptée. De même, les opérations de déstockage seront encadrées par des procédures précises différentes pour les boues de Villeneuve D’Ascq et pour les boues d’Houplin Ancoisne. La CE estime que le suivi informatique des codes barre devrait limiter les risques d'erreur (stockage et sortie sur site), néanmoins l’absence de dispositif physique dans le hangar de stockage de la STEP de Villeneuve d’Ascq, entre les boues de différentes provenance pourrait, éventuellement, être à l’origine d’une erreur de tri. Question n° 17 Quels sont les justificatifs économiques et écologiques de transport de faibles quantités de boues à des distances avoisinant les 100km ? (par exemple pour Neuville Bourjonval ou Wallencourt les Pas qui ont des surfaces d’épandage d’un peu plus de 3 ha) Réponse de la MEL Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 103 sur 118 Lors de l’intégration d’agriculteurs dans un plan d’épandage, ces derniers mettent à disposition tout ou partie de leur parcellaire. Ces parcelles sont très rarement toutes sur la même commune et certaines très à l’écart du parcellaire principal. L’agriculteur souhaite toutefois les intégrer dans le périmètre d’épandage, car elles rentrent dans sa rotation culturale et donc de fertilisation (et donc recevoir des amendements tels que les boues séchées de Villeneuve d’Ascq). Dans ce cas, l’intégration de ces parcelles répond aux demandes des agriculteurs. Ces communes avec peu de surfaces se situent dans une zone de plusieurs communes représentant une surface plus conséquente. Il s’agit de zones où l’épandage de boues issues de la MEL est une pratique ancienne. La CE prend acte de la réponse du pétitionnaire Question n° 18 Quelle est la raison pour laquelle aucune disposition n’a été prise pour respecter l’article 13 de l’arrêté communautaire, tout au long de l’enquête ? Réponse de la MEL Aucune demande d’informations relatives au dossier et parvenue au service Traitement des eaux Usées n’est restée sans réponse durant l’absence, durant une partie de l’enquête publique de Mme Motte. En effet, un renvoi de poste téléphonique sur le secrétariat du service a été effectué avec enregistrement des messages sur une boîte vocale. Des mairies ont ainsi pu contacter Mme Florence Delavaquerie ou ont préféré se rapprocher du prestataire rédacteur du dossier, SEDE. Par ailleurs, lors des dépôts des dossiers par les services de la MEL dans les mairies pour lesquelles aucune permanence n’était prévue une note indiquant plusieurs contacts a été remise et explicitée (cf. pièce jointe). Pièces jointes par la MEL : - Nota bene du dossier porté en enquête publique (cf. Questions n°7 et 12) ; Avis de l’autorité environnementale (question n°8) ; Note remise aux mairies ne faisant pas l’objet de permanences (cf. Question n°18). annexe 1 annexe 2 Annexe 3 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 104 sur 118 ANNEXE 1 – Nota Bene Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 105 sur 118 ANNEXE 2 – Courrier préfectoral du 27 mars 2015 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 106 sur 118 ANNEXE 3 – Liste de correspondants de la MEL A la connaissance de la CE, et par expérience, le report du numéro de téléphone indiqué sur les avis d’enquête et arrêté communautaire n’a pas fonctionné d’une manière efficiente tout au long de l’enquête. Le renvoi téléphonique indiqué par la réponse de la MEL était aléatoire. Si les mairies avaient connaissance d’autres numéros de téléphone à contacter, la majorité du public l’ignorait. L’annexe 2 figurait intégralement dans le dossier d’autorisation. Les numéros de téléphones et les correspondants de la MEL indiqués à l’annexe 3 ne faisaient pas partie des documents mis à disposition du public dans les communes concernées par l’nquête. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 107 sur 118 08 - Conclusions sur le déroulement de l’enquête L’enquête s’est déroulée conformément à l’arrêté communautaire. Les affichages réglementaires ont respecté les textes qui les ont prescrits et la MEL a remis au président de la CE la totalité des justificatifs des insertions dans la presse, après enquête, le 2 décembre. Les permanences ont été tenues dans toutes les mairies dans des locaux accessibles aux personnes à mobilité réduite. Pour la tenue de ses réunions d’étape, la MEL a mis à disposition de la commission d’enquête des salles de réunion suffisamment équipées pour permettre les projections des documents informatisés. En fin d’enquête, une difficulté est apparue : celle de la réception des registres d’enquête : De nombreuses communes ont omis d’adresser les registres en leur possession dès la clôture de l’enquête, comme le prévoit la réglementation. Bien que des dispositions avaient été prises par la CE pour adresser les registres dans les délais les plus brefs au président de la commission d’enquête, comme le prévoit la réglementation, les membres de la commission d’enquête ont du relancer les communes retardataires pour permettre au président de la CE de clore les registres conformément à la réglementation et à l’article 8 de l’arrêté communautaire. 18 communes ont remis à la commission d’enquête leurs avis délibérés dans les délais prescrits par l’arrêté communautaire, ce qui a permis à la commission de les traiter. Par contre, les avis délibérés reçus postérieurement au 24 novembre n’ont pas été traités par la CE. La MEL a répondu à la totalité des observations du public, des délibérations des conseils municipaux et de la commission. Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 108 sur 118 Lille, le 24 décembre 2015 Monsieur Pierre GUILLEMANT Commissaire enquêteur titulaire Monsieur Philippe COULON Commissaire enquêteur titulaire Monsieur Jean-Paul HÉMERY Président de la commission d’enquête Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 109 sur 118 ANNEXE 1 Courrier au Président de la MEL Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 110 sur 118 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 111 sur 118 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 112 sur 118 ANNEXE 2 Remise PV de synthèse + PV de synthèse Accompagné des tableaux d’observations repris dans le Rapport Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 113 sur 118 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 114 sur 118 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 115 sur 118 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 116 sur 118 ANNEXE 3 Courrier de la MEL du 17 décembre 2015, remis à la CE le 18 Réponses aux observations Les 3 mémoires en réponse ont été restitués dans le rapport Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 117 sur 118 Enquête n° E15000163/59 du 04/08/2015 - Projet d’épandage des boues issues de la station d’épuration de VILLENEUVE D’ASCQ 118 sur 118