Objectif Québec
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Objectif Québec
Argentine Brésil Chine Maroc Mexique Objectif Québec Petit guide à l’usage des professionnels du spectacle vivant Turquie Vietnam Sommaire Objectif Québec Présentation générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 Relais et structures d’appui . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Coopération culturelle franco-québécoise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Contacts utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Mobilisation des financements privés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 Bonnes pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Ressources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Circulation des artistes et du matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Cotisations sociales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Fiscalité au Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Droits d’auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 Présentation générale Contexte géopolitique, économique Le Québec et le continent nord américain Grâce à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), entré en vigueur en 1994, qui crée une zone de libre-échange entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, le Québec connaît une augmentation de sa capacité à concurrencer le marché international. L’ALENA permet au Québec l’accès à un marché de 130 millions de consommateurs dans un rayon de 1 000 kilomètres. Ses relations commerciales avec les autres pays se sont donc dynamisées. Le Québec est une province de l’est du Canada. Elle est la plus vaste des dix provinces canadiennes, représentant 15,5% du territoire canadien. Sa superficie est de 1 667 441 km2, soit près de trois fois celle de la France. Néanmoins, les 4/5 de son territoire se caractérisent par des lacs et des forêts. La densité de population reflète cette réalité géographique : 80% des habitants du Québec vivent sur 12% du territoire concentré au sud du fleuve Saint-Laurent. Cette région constitue l’épine dorsale économique de la province Ainsi, bien qu’il ne soit pas un pays, le Québec possède une économie dont l’envergure se compare à celle du Portugal. Elle se classe parmi les 50 plus importantes dans le monde. Depuis ces dernières années, le Québec enregistre donc une bonne performance sur le plan économique : • 44e place pour le produit intérieur brut total : un PIB d’environ 265 milliards de dollars (190 milliard d’euros) dont à peu près 70 % provient du secteur des services. 26 e position pour le produit intérieur brut par habitant. • 50 e exportatrice de biens et services sur les marchés internationaux. • 21e rang par rapport aux pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Les activités industrielles se localisent essentiellement sur les rives du Saint-Laurent, considérées comme la « grande porte de l’Amérique ». Cette voie fluviale et maritime contribue largement à l’essor de la Province. Ses ressources naturelles permettent au Québec de développer son économie de manière active. La stratégie gouvernementale de développement économique se définit par un environnement favorable à l’investissement. En effet, les coûts d’implantation et d’exploitation des entreprises sont parmi les plus bas des pays industrialisés. 2 On dénombre ainsi 1200 entreprises de propriété étrangère implantées au Québec. La production manufacturière québécoise représente 1/4 du total canadien dominé par : • les industries du papier, des métaux de première fusion et les industries agricoles et alimentaires, • l’hydroélectricité, • le secteur minier, • la production d’aluminium tient une place primordiale dans l’économie de la province. 1O 9 11 Organisation politique du Québec 01 Le Québec forme l’une des dix provinces du Canada, Etat fédéral crée en 1867 par l’Acte de l’Amérique du Nord. Le Canada est une monarchie constitutionnelle qui reconnaît pour reine Elisabeth II d’Angleterre, représentée dans le pays par le Gouverneur général. La fédération canadienne établit deux paliers de gouvernement qui se partagent les pouvoirs de l’Etat : le parlement fédéral et les parlements 08 CANADA 07 04 03 15 14 12 17 16 05 13 06 U.S.A. U.S.A. Le Québec et la France • La France est le 4e partenaire commercial du Québec après les Etats-Unis et le Royaume-Uni, • 6e pays d’origine des importations québécoises et 4e destinataire des exportations québécoises Produit intérieur brut (PIB) France Québec 2400 milliards de $ 265 milliards de $ 33 660 $ 33 856 $ PIB par habitant Importations en % du PIB 25,7 % 32,9 % Exportations en % du PIB 25,9 % 53 % Source : INSEE, La France en bref, édition 2005- Chambre de commerce France-Canada, Profi l économique 01 Bas-Saint-Laurent • 02 Saguenay-Lac-Saint-Jean 03 Capital-Nationale • 04 Mauricie • 05 Estrie • 06 Montréal 07 Outaouais • 08 Abitibi-Témiscamingue • 09 Côte-Nord 10 Nord-du-Québec • 11 Gaspésie-îles-de-la-Madeleine 12 Chaudière-Appalaches • 13 Laval • 14 Lanaudière 15 Laurentides • 16 Montérégie • 17 Centre-du-Québec éTAT DU QUéBEC SUPERFICIE 1 667 441 km2 POPULATION 7 828 879 habitants DENSITé 6,0 hab. /km2 SYSTèME POLITIQUE Province de la fédération canadienne depuis 1867 DéCOUPAGE 17 régions administratives CAPITALE Québec MONNAIE Dollar Canadien et fi nancier du Québec 2005. (1 € ≈ 1, 33 dollar canadien) DéCALAGE HORAIRE h France - 6 h LANGUE Français des provinces, dont celui du Québec. En outre, les québécois disposent de leur propre gouvernement, responsable devant l’Assemblée nationale. (officiel, 80% de la population) FRONTIèRES 4 États du nord-est des ÉtatsTERRESTRES Unis (Maine, New Hampshire, New York et Vermont) et Il faut donc distinguer deux niveaux de compétences au Québec : la compétence fédérale et la compétence provinciale. Cependant, des compétences communes existent. Un équilibre doit être trouvé dans la répartition et l’exercice de ces compétences, comme c’est le cas pour la culture. Compétences fédérales • Défense nationale • Service postal • Autochtones • Système bancaire et monétaire • Commerce international / interprovincial • Droit criminel • Assurance-chômage Objectif Québec Compétences communes • Ressources naturelles • Agriculture • Immigration • Transports • Culture | Petit guide à l’ usage des professionnels du spectacle vivant 3 provinces canadiennes (Nouveau-Brunswick, Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador) Compétences provinciales • Organisation interne • Éducation • Santé • Services sociaux • Infrastructures • Affaires municipales • Administration de la justice • Droit civil 3 Introduction aux politiques culturelles L’évolution des politiques culturelles L’action fédérale s’organise autour du secteur des communications et du patrimoine (mise en place de musées nationaux, bibliothèques, archives nationales…) alors que l’action québécoise se concentre sur les secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle. La stratégie de mise en œuvre des politiques culturelles est différente selon le niveau fédéral ou provincial. Au Canada, il n’existe pas, jusqu’en 1993, de ministère mais des organismes culturels c’est-à-dire que le gouvernement délègue son pouvoir décisionnel à des organismes sectoriels (modèle de politique anglo-saxon). En 1957, est créé le Conseil des arts du Canada. Son objet est de « favoriser et de promouvoir l’étude et la diffusion des arts ainsi que la production d’œuvres d’art ». Le Conseil offre des prix, des fonds de dotation, des subventions et des services aux artistes professionnels et aux organismes artistiques de toutes les provinces du Canada. En parallèle, une stratégie gouvernementale des politiques culturelles prend place dès les années 60 au Québec. Quand le Parti libéral du Québec est porté au pouvoir en 1960, le premier article de son programme préconise la création d’un ministère des affaires culturelles (MACQ). Ce dernier est créé en 1961 et témoigne de la volonté gouvernementale d’affirmer une identité culturelle québécoise. Le Ministère des affaires culturelles québécois (MACQ) était en effet destiné, selon les termes alors employés par le premier ministre Jean Lesage, à devenir le « ministère de la Civilisation canadienne-française et du fait français en Amérique ». Aiguillonnés par la question linguistique, les deux niveaux de gouvernement sont amenés à intervenir beaucoup plus directement dans le champ culturel avec la Charte de la langue française en 1977 (Loi 101). Sur le plan fédéral, la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (1963-1969) débouche, au début des années 70, sur une politique des langues officielles et les premières mesures en faveur du multiculturalisme. La défense de la langue française au Québec 1969 : Loi pour promouvoir la langue française au Québec (Loi 63). 1974 : Loi sur la langue officielle (Loi 22). Le français est décrété comme la seule langue officielle. 1977 : La Charte de la langue française (Loi 101). Elle vise à assurer la prédominance socio-économique de la majorité francophone tout en préservant les droits linguistiques des anglophones. Elle affirme donc le fait français en endiguant le processus d’assimilation et de minorisation des francophones. Cette charte s’applique dans les domaines de la justice, de la législature, de l’administration, du commerce, des affaires et de l’enseignement. L’Office québécois de la langue française, le Conseil de la langue française et la Commission de toponymie sont les trois organismes en charge de contrôler l’application de cette charte. Une restructuration de la politique culturelle gouvernementale est mise en œuvre dans les années 90. En 1992, la ministre de la culture, Liza Frulla-Hébert publie l’ouvrage intitulée « La politique culturelle du Québec. Notre culture. Notre avenir. » Dans le cadre de cette nouvelle stratégie de politique culturelle, le gouvernement poursuit un triple objectif : • valoriser la langue française comme moyen d’exprimer la culture, tout en renforçant le dialogue interculturel. • favoriser en priorité la création artistique en améliorant les conditions de vie professionnelle des artistes en assurant la vitalité des organismes artistiques et le développement des industries culturelles. • renforcer l’éducation et la sensibilisation aux arts et à la culture au Québec, en faciliter l’accès (par les musées et 4 les bibliothèques, notamment) et favoriser la participation du plus grand nombre à la vie artistique et culturelle. Pour mettre en œuvre cette politique, le MACQ a fusionné avec le Ministère des Communications pour devenir le Ministère de la Culture et des Communications (MCCQ). Deux entités autonomes ont été créées pour agir comme levier supplémentaire dans la mise en œuvre de cette nouvelle politique: •L a Société de Développement des Entreprises Culturelles (SODEC), ayant pour but de promouvoir et de soutenir l’implantation et le développement des entreprises culturelles. •L e Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ), soutenant la création, l’expérimentation et la production. Ces deux entités bénéficient d’un pouvoir d’orientation du Ministère. Les politiques culturelles aujourd’hui : des partenariats à tous les niveaux Chaque année, plus de 250 millions de dollars sont consacrés au secteur culturel au Québec à travers les différents niveaux d’actions : Au niveau fédéral, Patrimoine Canada (ou ministère du Patrimoine canadien) a institué un soutien financier pour les activités et les organismes artistiques par la voie d’ententes fédérales-provinciales de développement culturel. La part de financements du palier fédéral représente 51%, celle du gouvernement du Québec 31%. Les organismes culturels professionnels à but non lucratif du Canada peuvent bénéficier d’une aide financière dans le cadre du Programme d’initiatives culturelles pour des projets visant la gestion, la production, présentation de festivals, l’amélioration des installations consacrées aux arts visuels et d’interprétation Le Conseil des Arts et des Lettres du Québec met en place tous les trois ans un plan stratégique d’actions et d’orientations culturelles. Le plan stratégique 2009-2012 énonce trois grands objectifs: • adapter les programmes d’aide financière à la diversité et au développement de la pratique artistique et littéraire. • favoriser l’accès aux œuvres artistiques et littéraires sur le territoire québécois et accentuer le rayonnement des artistes, des écrivains et de leurs créations à l’étranger. • assurer une gouvernance et une gestion dynamique des ressources et miser sur la qualité des services offerts aux milieux artistique et littéraire. Ce plan stratégique insiste sur l’importance nouvelle des arts numériques et l’adaptation nécessaire de la politique culturelle à ces nouvelles formes d’art. Au niveau régional, depuis l’adoption de la nouvelle politique culturelle gouvernementale, le partenariat municipal et régional en matière de culture et de communications ne cesse de croître. Le MCCQ s’appuie sur un réseau de 13 directions régionales. Elles sont responsables de la planification, de l’harmonisation et de la coordination des activités du MCCQ en région. Elles ont pour responsabilités de susciter et de négocier des ententes de développement culturel avec les municipalités locales et régionales. Le MCCQ souhaite privilégier la concertation et le partenariat avec les instances locales, villes, Municipalités Régionales de Comté (MRC) et Conférences Régionales des Elus (CRE). Le développement constant d’ententes au niveau régional, municipal mais aussi entre le niveau provincial et fédéral au profit de l’offre culturelle favorise une dynamisation et un rayonnement du territoire québécois à tous les niveaux. Cette aide permet à environ 200 organismes culturels de partir en tournée, de préparer des coproductions ou de faire de la prospection. Objectif Québec | Petit guide à l’ usage des professionnels du spectacle vivant L’action internationale occupe une place stratégique dans le développement culturel du Québec depuis 1998 avec notamment les saisons culturelles québécoises à l’étranger. Le gouvernement provincial veut affirmer la place culturelle du Québec sur la scène internationale. Les nombreuses coopérations et événements internationaux organisés sur son territoire en témoignent. De même le gouvernement du Québec investit plus de 20 millions de dollars pour soutenir ses artistes à l’étranger. Si la culture a longtemps permis de faire connaître le Québec dans le monde, l’enjeu d’aujourd’hui consiste à assurer les meilleures conditions de diffusion et de mise en marché de la culture à l’étranger. Depuis une quinzaine d’années, la diffusion et l’exportation d’œuvres et de produits culturels ont connu une grande avancée par le biais des sociétés d’Etats qui exercent des actions précises, soit à titre de soutien financier, soit à titre de production et de diffusion de biens ou de services culturels comme le C.A.L.Q., la SODEC, et les Musées nationaux du Québec. 5 Les principaux organismes de subvention Niveau fédéral Le conseil des Arts du Canada - le CAC est un organisme national autonome qui a été créé en 1957 pour « favoriser et promouvoir l’étude et la diffusion des arts ainsi que la production d’œuvres d’art ». Il accorde des subventions et fournit des services aux artistes et aux organismes artistiques professionnels canadiens dans les domaines de la danse, des arts médiatiques, de la musique, du théâtre, de la création littéraire, de l’édition, de l’interdisciplinarité, de la performance et des arts visuels. Patrimoine Canada formule des politiques et réalise des programmes visant à la participation de tous les Canadiens à la vie culturelle. Ses principales activités sont le financement d’organismes communautaires et d’autres organismes externes pour promouvoir les avantages de la culture auprès de la population canadienne. Ce volet représente environ 80% de son budget total. Niveau provincial Le conseil des Arts et des lettres du Québec - le CALQ est une société d’État consacrée au développement et à la diffusion des arts. Le gouvernement québécois, grâce au CALQ, offre son soutien aux artistes professionnels et aux organismes culturels sans but lucratif. Le Conseil a pour mandat principal de soutenir, dans toutes les régions du Québec, la création, l’expérimentation et la production dans les domaines des arts visuels, des métiers d’art, de la littérature, du théâtre, de la musique, de la chanson, de la danse, des arts multidisciplinaires, des arts du cirque, des arts médiatiques et de la recherche architecturale et d’en favoriser le rayonnement au Québec, au Canada et à l’étranger. La société de développement des entreprises Culturelles - la SODEC est une société d’Etat qui soutient l’implantation et le développement des entreprises culturelles, y compris les médias, dans toutes les régions du Québec. Elle intervient aussi sur un plan économique. Elle favorise le développement de la culture québécoise, sa diffusion et son exportation grâce à des programmes d’aide sous forme d’investissements ou de subventions. Elle gère également des mesures d’aide fiscale. Elle propose aux entreprises culturelles des outils financiers comme le prêt à terme, le crédit renouvelable ou la garantie de prêt. Niveau régional Les conseils Régionaux de la Culture - les CRC identifient, analysent et défendent les besoins culturels des régions du Québec. Ils ont pour mission de promouvoir le développement régional et la décentralisation des outils de développement culturel. Ils établissent et véhiculent les préoccupations, les besoins et les priorités régionales auprès des instances gouvernementales afin que les interventions de l’État correspondent aux particularités de chaque région. Ils peuvent aussi aiguiller les artistes résidant en région vers les programmes d’aide existant des diverses municipalités. Niveau municipal Le conseil des Arts de Montréal - le CAM a été fondé en 1956. Sa mission est de soutenir l’excellence dans la création, la production et la diffusion des arts sur le territoire de l’île de Montréal. Le service de la culture (Ville de Québec) - le Service de la culture élabore et met en œuvre des programmes et des mesures d’aide destinés aux artistes et organismes culturels de Québec et planifie les activités culturelles de la ville. 6 Relais et structures d’appui Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) Intégré au Consulat de France à Québec, le service culturel du Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) soutient des projets dans les domaines des arts de la scène, des arts visuels, de l’audiovisuel, de l’écrit et dans la coopération éducative et linguistique. Il met en relation des acteurs culturels français et québécois afin de pérenniser et de renforcer la relation franco-québécoise. Cette dernière accorde une place prépondérante aux échanges et mettent en place des coproductions ou des résidences d’artistes au service de la création contemporaine. Il existe 2 volets, l’aide française et l’aide franco-québécoise. Volet 1 - L’aide française Seuls les projets associant un ou plusieurs partenaires québécois sont retenus. Le SCAC peut aider à identifier un correspondant adapté. Les principaux partenaires du SCAC : www.consulfrance-quebec.org/spip.php?article14885 Volet 2 - L’aide franco-québécoise Dans le cadre de la Commission Permanente de Coopération franco-québécoise, qui a lieu tous les deux ans, le Consulat général de France de la ville de Québec et le Ministère québécois des relations internationales apportent leur soutien à des projets culturels de grande envergure ou visant à initier la coopération franco-québécoise. Démarche : www.consulfrance-quebec.org/spip.php?article479 Coopération culturelle franco-québécoise La création de la Délégation Générale du Québec à Paris en 1962 marque le début de nouvelles relations entre la France et le Québec. André Malraux amorce des pourparlers en 1963 qui déboucheront en 1965 sur des ententes de coopération franco-québécoise dans les domaines de l’éducation et de la culture. Le gouvernement québécois affirme ainsi sa volonté d’exercer ses compétences dans le secteur des relations internationales. Suivront la création de l’Office franco-québécois de la jeunesse (OFQJ) en 1968 ainsi que les associations « Québec-France » et « France-Québec » au début des années 70 et le centre de coopération interuniversitaire franco-québécoise (CCIFQ) en 1984. Ces rapprochements entre la France et le Québec ont permis l’établissement d’un réseau de coopération qui prend des formes très diverses. Objectif Québec | Petit guide à l’ usage des professionnels du spectacle vivant 7 Les deux piliers de cette relation sont représentés par la Délégation Générale du Québec à Paris (DGQ) et le Consulat général de France à Québec. Le ministère des relations internationales (MRI) et le ministère des affaires étrangères et européennes (MAEE) collaborent étroitement et définissent ensemble les priorités de la coopération. Ces acteurs organisent les rencontres des Premiers ministres français et québécois tous les ans, en alternance en France et au Québec. A cela s’ajoutent d’autres formes de coopérations sur différentes thématiques : • la commission interparlementaire franco-québécoise (CIFQ) assure le dialogue entre l’assemblée nationale française et québécoise notamment sur le plan culturel, économique et technique. • Le groupe de travail franco-québécois sur les questions de diversité culturelle. L’Office Franco-Québécois pour la Jeunesse (OFQJ) L’OFQJ est un organisme bi-gouvernemental implanté en France et au Québec. Il contribue au rapprochement des jeunesses françaises et québécoises par des programmes de mobilité axés sur le développement et le perfectionnement professionnel dans les secteurs économique, culturel et social, tout en favorisant les découvertes interculturelles et le maillage des réseaux. Cet organisme conseille et soutient chaque année près de 10 000 jeunes adultes de 18 à 35 ans dans leur projet de mobilité professionnelle outre-Atlantique (stage, emploi temporaire, participation à un événement, mission commerciale, délégation thématique, etc.) Il détient une compétence unique en matière d’accompagnement à la mobilité et de conception et gestion de projets outre-Atlantique. En tant qu’initiateur, catalyseur ou partenaire, il contribue à accroître les échanges d’expertise et de savoir-faire, facilite l’insertion professionnelle et la mise en réseau de jeunes professionnels de toutes disciplines et de tous secteurs. L’OFQJ reçoit des dossiers de projets de partenariat avec le Québec. Chaque dos- sier est examiné afin de déterminer sa viabilité. Une fois sélectionné, l’OFQJ s’occupe d’attribuer un montant à chaque projet. L’aide porte sur un soutien financier au voyage par exemple sous la forme de l’attribution d’une subvention pour l’achat du billet d’avion. L’OFQJ développe depuis plus de 10 ans des partenariats avec des collectivités territoriales : Régions Franche-Comté, Limousin, Bourgogne, Ile-de-France, MidiPyrénées, Guadeloupe et la collectivité de St Martin. À noter que des organismes nationaux tels que la Délégation de l’assemblée nationale pour les relations avec la France (DANRF) au Québec, le groupe d’amitié France-Québec (de l’assemblée nationale) et le groupe interparlementaire FranceQuébec (du sénat en France) apportent leur soutien aux travaux de la CIFQ. D’une manière générale, la coopération franco-québécoise s’exerce dans des domaines variés tels que la santé, le développement durable, la modernisation de l’administration publique, la justice, la coopération scientifique, universitaire, et culturelle. Cette dernière est particulièrement intense dans tous les domaines de la création artistique contemporaine. Elle repose sur une logique de partenariats avec les nombreux opérateurs culturels et artistiques locaux. Le Québec est le premier marché d’exportation des industries culturelles françaises. L’accent est mis sur la recherche de nouveaux partenariat. La France est un partenaire majeur des grands évènements mis sur pied dans la province du Québec. Le Printemps du Québec a été organisé en France de mars à juin 1999 et la Saison de la France au Québec en automne 2001 au Québec. En 2008, un Comité français des fêtes du 400e anniversaire de la ville de Québec avait été constitué pour coordonner la participation de la France à cet événement. Pour plus d’information sur la coopération France-Québec, se référer à : www.politiquessociales.net/IMG/pdf/Quebec_France.pdf Ce site date de 2002 donc certaines informations ne sont plus valides mais donnent une idée historique de cette coopération et de son évolution. Le point le plus important à noter ces dernières années est la forte expansion de la coopération décentralisée. À consulter (site ressource important) : www.consulfrance-quebec.org/spip.php?rubrique162 8 Le Centre Franco Québécois de la Coopération Universitaire (CFQCU) Le Conseil franco-québécois de coopération universitaire (CFQCU) a été créé le 4 juillet 2008. Il résulte d’une volonté commune de la France et du Québec d’actualiser la coopération universitaire. Ses missions : • Contribuer à l’identification des défis, à la définition des orientations et à la fixation des priorités en faveur du développement de la coopération universitaire franco-québécoise. • Mettre en place des programmes en vue d’apporter un soutien à la mobilité professorale ainsi qu’à l’établissement de partenariats stratégiques en matière d’enseignement et de recherche. • Répondre aux besoins des établissements d’enseignement supérieur en déterminant les modalités des nouveaux programmes et en les adaptant en fonction de l’évolution de ces besoins. • Favoriser les échanges entre les intervenants concernés par la coopération universitaire franco-québécoise. Le Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée (FFQCD) Le Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée a été créé en 2005 pour donner suite à la volonté des Premiers ministres de la France et du Québec d’appuyer financièrement le développement de projets d’intérêt commun issus des collectivités territoriales, dans les domaines socio-économique, culturel et de développement territorial durable. Les collectivités et leurs partenaires sur le terrain s’engagent à fournir un financement en contrepartie. Critères d’admissibilité des projets • élaboration conjointe par des partenaires français et québécois. • aspect novateur. • développement territorial en lien avec une des thématiques prioritaires. • Association du côté français d’une ou plusieurs collectivités territoriales, et association du côté québécois d’un ou plusieurs institutions, organismes, instances locales, municipales ou régionales. Thématiques prioritaires du Fonds • projets socio-économiques, notamment ceux visant le rapprochement entre les créneaux d’excellence québécois et les pôles de compétitivité français. • projets culturels, notamment dans le domaine de la francophonie. • projets liés au développement territorial durable, notamment en matière de tourisme et de ruralité. • De plus les partenaires contribuent au projet par un financement de contrepartie au moins à la hauteur de la subvention gouvernementale demandée. Le dossier doit contenir des lettres d’appui signées, au Québec par au moins une conférence régionale des élus (CRÉ) et, en France, par au moins une collectivité territoriale. Appel à projet 2011 / 2012 et informations complémentaires http://cncd.diplomatie.gouv.fr/frontoffice/article. asp?aid=517&lv=2&menuid=514 Objectif Québec | Petit guide à l’ usage des professionnels du spectacle vivant Contacts utiles Pour la région de Québec et du nord de la Province • Consulat général de France à Québec Service de coopération et d’action culturelle 25 rue St Louis Québec (QC) G1R 3Y • Consulat général de France pour la région de Montréal Service de Coopération et d’Action Culturelle Bureau de Montréal 1501, rue McGill College - bureau 1130 Montréal (QC) H • Ministère des relations internationales Direction de la coopération 525 Boulevard René Lévesque Est Québec (QC) G1R 5R9 • Montréal - Tél. (514) 878 6203 • Ville de Québec - la francophonie - Tél. (418) 266 2538 • Pour le Québec - Responsable de la coopération Québec - France / Culture et langue Tél. (418) 649 24 00 poste 5062 Pour les partenaires français • Consulat général de France à Québec (CGF) Tél. (001)418.266.2540 • Ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE) Tél. (001)418.266.2540 Pour les partenaires québécois • Ministère des Relations internationales (MRI) Téléphone : (418) 649-2400, poste 57440 • Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT) Téléphone : (418) 691-2015, poste 3293 9 Programme « Mobilité des jeunes travailleurs » (MJT) Le programme « MJT » permet aux jeunes français et québécois d’obtenir une autorisation temporaire de séjour et de travail. Il permet aux Français d’accéder plus facilement à un emploi de 6 à 12 mois au Québec avec un permis de travail temporaire simplifié : • l’employeur québécois est dispensé de recherche locale avant de recourir à une main d’œuvre étrangère. • il vous permet d’obtenir un troisième permis, même après avoir déjà utilisé votre quota des deux permis à vie dans le cadre de l’accord de mobilité France – Canada. • il est gratuit (sans frais d’émission de visa par l’Ambassade). Publics visé Jeunes professionnels, artistes, personnes en parcours d’insertion, organismes porteurs de projets de coopération. Formes de projets • participation à un événement (colloque, festival, université d’été, etc.) • mission exploratoire • stage en milieu professionnel • tournée de spectacles, exposition, production artistique • résidence d’artiste • atelier de formation ou de perfectionnement • chantier d’insertion Critères d’admissibilité et de sélection www.ofqj.org/?q=book/mobilit-des-jeunes-travailleurs Déposer votre projet https://ofqj.info/ofqj_fr/ofqj_form/Formulaires/ FicheProjetFR.aspx?Programme=AD Le Fonds d’Innovation Artistique et Culturelle en Rhône-Alpes (FIACRE) - Volet internationnal www.rhonealpes.fr Contact(s) Région Rhône-Alpes Direction de la Culture 1 esplanade François Mitterrand - CS 20033 69269 Lyon Cedex 02 Téléphone : 04 26 73 40 00 Description La Région dispose d’un fonds consacré aux projets de coopération et de mobilité internationale, destiné à favoriser la circulation des artistes rhônalpins et leur inscription dans les réseaux européens et internationaux. Public concerné Pour tous les secteurs artistiques, le fond est destiné aux artistes et aux collectifs rhônalpins dont le travail de création est reconnu, au travers notamment d’un accueil régulier dans des lieux soutenus par la Région ou d’envergure régionale. Pour les secteurs du livre, des arts plastiques et du cinémaaudiovisuel, l’appui d’un éditeur, libraire, lieu d’art contemporain, producteur ou diffuseur est indispensable. Les structures culturelles rhônalpines développant des échanges avec leurs partenaires à l’étranger peuvent être éligibles, à l’exception des institutions appartenant à des réseaux nationaux. Accompagnement proposé L’aide aux projets ne peut dépasser 3 années consécutives. Les projets doivent mettre en évidence l’existence d’un ou plusieurs partenaires locaux, de contreparties locales. Ils doivent donc démontrer l’existence d’une réciprocité entre les partenaires, tant au niveau de l’implication financière que celui de l’engagement humain et technique. A titre indicatif et sauf exception, la participation régionale ne pourra excéder 30% du budget global du projet. Elle pourra porter, dans certains cas, sur des frais d’investissement lorsque le projet les justifie. Dépenses éligibles : les frais de voyage des biens et des personnes entre la France et le pays concerné ou à l’intérieur du pays, les coûts techniques de traduction, les défraiements (coûts de la résidence). 10 Mobilisation des financements privés Le financement privé existe par le biais du mécénat et des commandites (sponsors) et de l’accessibilité au capital d’une structure sous forme de prêts ou d’investissement. A une contribution publique gouvernementale indispensable s’ajoutent des financements privés complémentaires essentiels. Deux outils de financements soutiennent le développement du secteur culturel, le FICC (Fond d’investissement de la culture et de la communication), pour la scène québécoise et la FIDEC (la Financière des entreprises culturelles). Crée en 1977, Le FICC est une société commerciale qui prend une participation dans le capital d’entreprises québécoise dans le domaine de la culture et des communications. Il œuvre à la consolidation des emplois culturels. Fond d’investissement de la culture et de la communication (FICC) : www.ficc.qc.ca/fr/ Financière des entreprises culturelles (FIDEC) : www.fidecinvest.com/index.html La FIDEC est une société en commandite au capital de 45,5 millions de dollars et à laquelle participent de nombreuses entreprises privées. Plus orientée sur l’international, elle propose des moyens de financements pour les projets culturels destinés aux marchés étrangers, principalement dans les domaines du cinéma, de l’audiovisuel et du spectacle de variété. Réseaux de diffusion et de promotion des arts de la scène Il existe plusieurs réseaux au Québec, visant à la diffusion et promotion des arts de la scène des différentes régions québécoises. Les plus importants sont : RIDEAU : www.rideau-inc.qc.ca Réseau Centre : www.reseaucentre.qc.ca Roseq : www.roseq.qc.ca Réseau Scène : www.reseauscenes.com Ressource Plan stratégique 2009-2012 du Conseil des arts et des lettres du Québec : www.calq.gouv.qc.ca/publications/planstrat20092012.pdf Objectif Québec | Petit guide à l’ usage des professionnels du spectacle vivant 11 Réseaux professionnels Il existe au Québec un grand nombre de regroupements professionnels dans le milieu culturel. Ces regroupements, sous la forme d’association, de conseil, de conférence constituent des réseaux précieux pour un artiste professionnel français souhaitant approfondir ses connaissances quant à la dynamique créative québécoise. Source : www.ofqj.org/?q=page/r-pertoire-par-secteur Association des professionnels des arts de la scène du Québec - L’APASQ regroupe et représente principalement des concepteurs d’éclairages, de costumes, de décors et de son. Centre national des arts (CNA) - Conçu comme un grand projet du gouvernement fédéral dans le cadre des fêtes du centenaire de la Confédération, le Centre national des Arts (CNA) situé à Ottawa c’est le siège de quatre départements artistiques : le Théâtre français, le Théâtre anglais, la Danse et l’Orchestre du Centre national des Arts. Conférence internationale des arts de la scène (CINARS) CINARS a pour mission de promouvoir les productions culturelles du secteur des arts de la scène et de consolider leur commercialisation de favoriser les échanges commerciaux entre les entreprises de production et de diffusion et de faire de Montréal un pôle d’attraction international pour les arts de la scène. Place des Arts - La Place des Arts a pour mission de procurer un lieu de résidence aux organismes artistiques majeurs, de favoriser l’accessibilité aux diverses formes d’art de la scène. Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ) - Le site du RCAAQ fournit de l’information détaillée sur ses 60 membres, il développe un contenu orienté vers les services offerts à la communauté. Regroupement québécois de la danse (RQD) - Le regroupement québécois de la danse est une association sans but lucratif qui représente et défend les intérêts de plus de 500 professionnels de la danse sur les scènes publiques et politique, nationale et internationale. Québec Art Cité - C’est un organisme s’adressant à tous les artistes et créateurs professionnels de diverses disciplines intéressés à contribuer à l’animation Montréal, arts interculturels (MAI) - Le MAI est le seul organisme du milieu artistique montréalais et canadien investi d’un mandat explicitement axé sur la promotion des pratiques artistiques interculturelles. Association des théâtres francophones du Canada - L’association se donne comme mandat de former un front commun voué au développement et à la promotion du milieu théâtral franco-canadien. Association québécoise des auteurs dramatiques - Sa mission est de défendre les droits et les intérêts moraux, sociaux, économiques et professionnels des auteurs. Association québécoise des marionnettistes (AQM) - Fondée en 1981, l’AQM est née de la volonté des marionnettistes de mettre sur pied un organisme voué à la reconnaissance et au développement de l’Art de la marionnette au Québec. Conseil québécois du théâtre - Le CQT protège et défend les intérêts des compagnies, des associations et des professionnels de la scène. Bonnes pratiques Connaissance de la langue Insertion en emploi Le Québec est une société unique en Amérique du Nord par son caractère francophone. Le français est utilisé par plus de 80 % de la population. Ce qui ne fait pas des québécois des français dans leur comportement ou leur approche du monde professionnel. Il convient donc de s’accorder sur les termes, les méthodes de travail, de gestion de projet qui diffèrent de la logique française sur de nombreux points. Par exemple, pour les concerts les artistes et les techniciens sont payés avant de monter sur scène. La langue a également évolué différemment dans un contexte nord-américain. De ce fait, on peut avoir des différences de sens sur des mêmes termes. Remarques géographiques La deuxième langue la plus courante est l’anglais surtout à Montréal. 12 Une grande partie des évènements culturels ainsi que des équipements sont localisés à Montréal et à Québec. Cependant, des équipements culturels sont présents sur tout le territoire permettant des tournées intérieures. A noter que le Nord du territoire est relativement désertique. Ressources Sites ressources Quelques festivals SCAC www.consulfrance-quebec.org/spip.php?article479 Musiques Actuelles FFQCD www.consulfrance-quebec.org/spip.php?article1253 OFQJ www.ofqj.org/ FIACRE www.rhonealpes.fr/ Observatoire de la culture et des communications du Québec (OCCQ) www.stat.gouv.qc.ca/observatoire/organis_obs/index.htm (Données statistiques, publications et classifications culturelles) French music Depuis 1993, le bureau export accompagne activement la filière musicale française dans le développement de ses artistes à l’international, dans le domaine des musiques actuelles et des musiques classiques. www.french-music.org/ Qui Fait Quoi le portail des industries de la culture et de la communication (Au Québec). www.qfq.com/ Publications • Les Escales Improbables de Montréal • le Meg Montréal • Mutek (Montréal) • Picnik Electronik (Montréal) • Igloofest (Montréal) • Festival de Jazz de Montréal • Francofolies de Montréal • M pour Montréal • Pop Montréal • Festival d’été de Québec • Nuits d’Afrique (Montréal) • Osheaga (Montréal) • Coup de cœur Francophone • La chanson Granby Théâtre et Danse • Festival TransAmériques • Festival Fringe • Carrefour international de théâtre •L es Coups de théâtre (forum international des arts jeune public, Montréal) • Festival du Jamais Lu (Montréal) • Festival Juste pour rire (Montréal) •F estival international des arts de la marionnette (Saguenay) • Festival Voix d’Amérique (Montréal) • Festival international de Danse Encore Plus d’infos sur le théâtre au Québec sur le site du Conseil québécois du théâtre www.cqt.ca/ Plus d’infos sur la danse au Québec www.gouv.qc.ca/portail/quebec/international/general/ arts/danse/liens_utiles/ Le guide annuaire : Collectivités françaises et québécoises, des décennies de relations et d’amitié (Guide réalisé par la Région Ile-de-France, présenté lors des « 4e assises franco-québécoises de la coopération décentralisée » en Janvier 2011 à Lyon) Humour Guide pratique France Québec du disque et du spectacle de Jean-Noël Bigotti et Jean-Robert Bisaillon, l’IRMA et la SOPREF, février 2006 Cirque France et Québec : Portraits croisés Édition 2006, de l’OFQJ • Juste pour rire • Cirque du Soleil Réseau •R ideau www.rideau-inc.qc.ca/ Objectif Québec | Petit guide à l’ usage des professionnels du spectacle vivant 13 Circulation des artistes et du matériel Circulation des personnes Les visas Pour en savoir plus Le visa est un document apportant la preuve qu’une autorisation d’entrer dans le pays a été donnée au demandeur. Les français sont exemptés de visa pour un séjour touristique. Pour un séjour lié à une activité professionnelle, l’obtention des visas peut être longue. • Délégation générale du Québec à Paris 87-89, rue La Boétie - 75008 Paris Tél. : 01 53 93 45 45 Fax : 01 53 93 45 40 Mail : [email protected] www.gouv.qc.ca/portail/quebec/international/france La durée et le coût des procédures administratives sont fonction du type de visa demandé. Il convient donc au départ de bien définir ses besoins. • Pour les compagnies et troupes françaises souhaitant aller au Québec, la solution est d’ opter pour un visa de travail temporaire. • Trouver un partenaire ou un prestataire au Québec, qui s’occupe de toutes les formalités sur place peut être la meilleure solution. Il pourra alors prendre en charge les frais de visas et autres, ce qui fera gagner du temps à la compagnie française. Les différents types de visas Le permis de travail temporaire Pour l’obtenir, il faut obligatoirement être en possession d’une offre d’emploi émanant d’un employeur. Pour un certain nombre de postes, votre employeur doit apporter la preuve qu’aucun Canadien ne peut occuper cet emploi à votre place. Barème des visas Voir tableau ci-dessous. Visa Vacances-travail Uniquement pour les 18-35 ans, ce visa est valable pendant un an. Barème des Visas (au 28-06-2011) TYPE DE VISA PRIX Visa de résidence temporaire - entrée unique 75 $ (53 €) Visa de résidence temporaire entrées multiples 150 $ (106 €) Visa de travail 150 $ (106 €) Permis de travail 150 $ (106 €) Permis de travail et groupe d’artistes de spectacle (3 artistes et plus) 450 $ (319 €) Permis de séjour temporaire 200 $ (141 €) Convertisseur : www.XE.cvvom 14 • Ambassade du Canada à Paris 37, avenue Montaigne - 75008 Paris Tél. : 01 44 43 29 00 Fax : 01 44 43 29 99 www.international.gc.ca/canada-europa/france/ • Ambassade du Canada à Paris www.immigration-quebec.gouv.qc.ca • Conseils pour les Français au Québec www.mfe.org/index.php/Portails-Pays/Canada-Quebec L’exception pour les artistes de spectacle Les artistes français et leur personnel de soutien essentiel, c’est-à-dire les personnes dont la présence est essentielle au déroulement du spectacle, peuvent travailler au Canada sans permis, seulement dans les conditions suivantes : • ils ne se produisent que pour une période limitée. • ils ne donnent pas de spectacles dans des bars ou des restaurants. S’ils comptent donner des spectacles dans des bars ou des restaurants, les artistes étrangers et leur personnel doivent obtenir un permis de travail. • ils n’établissent pas une relation d’emploi avec la société canadienne qui a retenu leurs services. • ils ne participent pas à la réalisation d’un film ou d’émissions télévisées ou radiodiffusées. Tout travailleur temporaire étranger doit obtenir un Certificat d’Acceptation du Québec (CAQ) que l’on trouve sur le site officiel du ministère de l’immigration du Québec : www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrerinstaller/travailleurs-temporaires/obtenir-autorisations/ certificat-permis/index.html. Pour les métiers de l’industrie du cinéma, il y a une demande de démarche spécifique. Les employeurs doivent financer ces démarches administratives. Circulation du matériel Permis de conduire Carnet ATA De manière générale, il est possible de conduire au Québec avec le permis de conduire français pendant les 90 premiers jours suivant l’arrivée au Québec. Passé ce délai, il faut faire la demande, auprès de la Société de l’Assurance Automobile du Québec (SAAQ), d’un permis de conduire local. Cependant, avec un permis de conduire français, il sera inutile de repasser les épreuves théoriques et pratiques. Les formalités douanières Le Canada a conclu un accord ATA en 1961, c’est à dire un accord d’admission temporaire des marchandises dans le but de faciliter le commerce international. Ce document est reconnu internationalement et remplace la plupart des documents douaniers liés à l’importation temporaire des biens. Il permet l’importation hors taxe des biens pendant sa période de validité. Les membres de la Chambre de commerce du Canada bénéficient d’un rabais. Pour un étudiant ou un stagiaire, il est possible de conduire avec un permis national pendant la durée des études ou du stage. En revanche, s’il s’agit d’un séjour au Québec en tant que travailleur temporaire il faut un permis de conduire international. Celui-ci devra toujours être accompagné du permis de conduire national. Le traitement du carnet exige habituellement cinq jours ouvrables. Pour plus d’informations se rendre sur le site : www.chamber.ca et télécharger le manuel de référence des carnets ATA. Le permis international Pour l’obtenir, il faut faire une demande à la préfecture, qui l’accorde au vue du permis national dont il est la traduction. Pour plus d’informations : Le déménagement des matériels peut s’effectuer soit par bateau, soit par avion suivant les volumes et les poids transportés. Dans les deux cas, un justificatif et un inventaire sont nécessaires. Pour plus de renseignements sur le permis de conduire, contactez : www.chamber.ca/index.php/fr/ Par voie maritime (solution moins onéreuse), le délai varie de trois semaines à un mois depuis un port européen, alors qu’il est de quinze jours pour un déménagement par avion. Toutes les grandes entreprises françaises de déménagement international sont en mesure de prendre en charge un déménagement vers le Canada où elles disposent généralement de correspondants. Pour en savoir plus : www.mfe.org Les compagnies de transports internationaux Les compagnies de transports internationaux peuvent se charger des formalités de sortie de votre mobilier et de vos affaires personnelles. Pour toutes informations pratiques, l’annuaire des entreprises est consultable sur le site suivant : www.demenager-pratique.com Ou la chambre syndicale du déménagement : Tél. : 01 49 88 61 40 – www.csdemenagement.fr FIDI : www.fidi.com > Find Fidi Movers > choisir « country : France » pour obtenir la liste des déménageurs internationauxs SITES RESSOURCES : Conseils pour les Français au Québec : www.mfe.org/index.php/Portails-Pays/Canada-Quebec Objectif Québec | Petit guide à l’ usage des professionnels du spectacle vivant 15 Cotisations sociales Rémunération des personnes et couverture sociale La France et le Québec ont signé un accord bilatéral, « l’entente de sécurité sociale », qui prévoit un accord de détachement entre ces pays. Cette convention est disponible en ligne : www.cleiss.fr/pdf/conv_quebec.pdf La monnaie et le taux de change La monnaie est le dollar canadien, La durée maximale du détachement est de 36 mois, ce qui permet de mener à bien un projet de coopération. Les formalités à effectuer sont variables selon la durée du détachement. A noter que des procédures simplifiées existent pour les détachements de courtes durées inférieures à trois mois. 1 $ canadien (CAD) vaut environ 0,74 € Si vous souhaitez embaucher un travailleur québécois pour un projet au Québec : il convient de se référer au droit du travail du Québec pour déterminer la durée du travail et le taux de rémunération. Toutes les normes du travail au Québec se trouvent sur le site : www.cnt.gouv.qc.ca/toutes-les-normes/index.html Informations sur le régime québécois www.cleiss.fr/docs/regimes/regime_quebec.html Coût du travail Assistance médicale Le salaire minimum mensuel québécois est de 9,65 $ canadiens/heure (6,88 euros) depuis le 1er mai 2011. Consultez le site : www.cnt.gouv.qc.ca L’employeur doit prévoir une assistance médicale et de rapatriement afin de s’assurer de la prise en charge de ses salariés. Attention, il faut vérifier que le Canada (ou le Québec) n’est pas un pays exclu comme territoire d’intervention de votre assurance. Le coût des soins médicaux ou hospitaliers est très élevé. La majorité des salariés au Québec a droit à un congé ou à une indemnité pour chacun des jours fériés, chômés et payés suivants : • le 1er janvier (jour de l’An) • le vendredi Saint ou le lundi de Pâques, au choix de l’employeur • le lundi qui précède le 25 mai (Journée nationale des patriotes) • le 24 juin (fête nationale du Québec) • le 1er juillet ou le 2 juillet si cette date tombe un dimanche (Fête Nationale du Canada) • le 1er lundi de septembre (fête du Travail) • le 2e lundi d’octobre (Action de grâces) • le 25 décembre (jour de Noël). Cotisation syndicale : L’article 47 du code du travail prévoit que tout employeur devra prélever une cotisation syndicale à tout salarié, adhérent à un syndicat ou non. C’est le syndicat qui fixe le montant de la cotisation. Pour plus d’informations : www.cnt.gouv.qc.ca/ Accident du travail Il doit être déclaré à la caisse d’affiliation locale. Les frais engagés pour les soins pourront être pris en charge par la CPAM sur présentation des factures mais attention, au Québec, les frais médicaux sont très rapidement hors de prix. Vaccinations Le Québec ne nécessite pas de vaccination spécifique bien qu’il soit recommandé aux partants d’être à jour dans leur calendrier de vaccination en France. Aucun vaccin supplémentaire n’étant obligatoire pour entrer sur le territoire canadien, aucun coût de vaccination ne sera donc à la charge de l’employeur. Contributions sociales RISQUES Employés Employeur Salaire cotisable par an 4,95 % 4,95 % entre 3 500 $ et 48 300 $ - varie en fonction des risques 64 000 $ Assurance parentale (RQAP) 0,537 % 0,752 % 64 000 $ Assurance emploi 1,41 % 1,97 % 44 200 $ Pension (R.R.Q.) Accidents du travail D’après le site www.cleiss.fr/docs/regimes/regime_quebec.html 16 Fiscalité au Québec La France et le Québec ont conclu une convention fiscale datant du 1er septembre 1987, modifiée par l’Avenant du 3 septembre 2002, afin de déterminer dans quel pays les revenus et les bénéfices sont imposables et comment éviter la double imposition. La règle générale prévue par la convention fiscale France-Québec La rémunération liée aux traitements et aux salaires en général imposable que dans l’Etat où s’exerce l’activité personnelle. Ainsi un salaire perçu au titre d’un travail effectué sur le sol québécois doit en principe être imposé au Québec. L’exception liée aux missions temporaires Dans le cas où la personne physique concernée est salariée, il existe quelques exceptions liées aux missions temporaires. Si l’artiste ou le salarié reste moins de 183 jours sur le territoire québécois, il n’est pas imposable sur le sol québécois. Il faut déterminer si le salarié relève d’une base fixe ou non sur le territoire québécois. La définition de l’établissement stable ou base fixe est déterminée par l’article 5 de la convention France-Québec. Nous entendons par « base fixe » un établissement stable implanté sur le territoire concerné « qui exerce tout ou partie de son activité ». > Autrement dit, l’exception relative aux salariés en mission temporaire énonce que leurs rémunérations ne sont imposables que dans l’État dont ils sont résidents lorsque sont concurremment remplies les trois conditions posées par l’article 15-2. Ainsi, le technicien domicilié fiscalement en France, employé par une association française ne sera pas imposable au Québec au titre des salaires perçus pour quelques représentations vendues au Québec. Il restera donc imposable en France. Bonne pratique Il faut toujours distinguer sur un devis ou un contrat de cession la part de salaires artistiques, de salaires techniques, de frais de transports et autres afin de permettre une imposition partielle. Les négociations financières doivent toujours se faire nettes de toutes taxes, droits d’auteurs et autres impôts. L’organisateur est habituellement débiteur de la rémunération fiscale. Exemple : 75% correspondent à des salaires, 20% à la marge et 5% aux frais de gestion. Le cas particulier des revenus artistiques Cependant, l’article 17 sur le statut d’artiste et de sportif est formel : les travailleurs qui viennent se produire au Québec sont soumis aux impôts du Québec. Si l’artiste est employé par une personne morale française : Avec cet article, il n’est pas nécessaire de rechercher l’existence d’une base fixe ni de vérifier si les conditions relatives à la mission temporaire sont remplies ou non. Art 17-1. Les revenus perçus par l’artiste pour son activité personnelle sont imposables au Québec. Art 17-2. Si ces revenus ne lui sont pas versés directement mais via une personne physique ou morale intermédiaire ces revenus sont imposés au Québec également. À savoir Le Québec s’est doté d’une loi d’impôts sur le revenu propre, calquée sur celle du régime fédéral. Le Québec perçoit lui-même ses impôts et taxes. Pour plus d’informations, le site revenu-Québec est très détaillé www.revenu.gouv.qc.ca/fr Seule exception, l’Article 17-3. Si la venue au Québec est principalement financée par des fonds publics français, les revenus tirés de cette activité dans ce pays sont imposés en France. Par voie de conséquence, un contrat conclu au titre d’une représentation de spectacle vivant donnera lieu au calcul de l’impôt au Québec, via une retenue à la source, dans les conditions prévues par la législation fiscale québécoise. Cet impôt sur le revenu est redevable par le contractant local. Il peut s’élever jusqu’à 24 % du cachet brut. Chiffre provenant du site www.revenu.gouv.qc.ca. Objectif Québec | Petit guide à l’ usage des professionnels du spectacle vivant 17 Les taux d’imposition sur les revenus des personnes physiques au niveau fédéral Le taux d’imposition au niveau fédéral est de 15% à 29 % selon le niveau de revenus. www.cra-arc.gc.ca/tx/ndvdls/fq/txrts-fra.html Les taux d’imposition sur les revenus des personnes physiques au Québec L’impôt sur le revenu est appelé à un taux entre 16 et 24 % selon le niveau de revenus. www.gouv.qc.ca. Les taux d’imposition applicables pour 2010, selon le revenu imposable, sont les suivants : > La convention fiscale entre la France et le Québec concerne uniquement les impôts qui sont perçus par le Gouvernement du Québec en vertu de la Loi sur les impôts. Revenu supérieur à Sans excéder Taux 0 38 570 $ 16 % 38 570 $ 77 140 $ 20 % 77 140 $ – 24 % Taxes frappant les entreprises Les taxes à la consommation remboursables : Les entreprises québécoises ont un régime de taxes avantageux, contrairement à la plupart des États américains et des provinces canadiennes. On distingue: • La taxe sur les produits et services (TPS) : Elle s’apparente à la TVA en vigueur en Europe. Elle correspond à 5% du prix de vente du produit ou service. Toute entité faisant partie de la chaîne de production peut la réclamer, excepté le consommateur final. • La taxe de vente du Québec (TVQ): C’est une taxe de 8,5%, perçue par le Québec, qui s’applique au prix de vente majoré de la TPS. Les entreprises peuvent généralement se faire rembourser la TVQ payée sur leurs achats. On peut trouver tous les détails sur les taxes sur les sites : www.investquebec.com/fr/index.aspx?page=334 www.revenu.quebec.qc Impôts frappants les entreprises au niveau fédéral Une société au Québec est imposé à un taux général d’imposition de 22,12 % au niveau fédéral. Impôts frappants les entreprises au Québec Le tableau ci-dessous présente le taux d’imposition des sociétés prélevé par le Québec dont l’année d’imposition a commencé après le 20 février 2007. Année d’imposition Taux d’imposition maximal Du 21 février au 31 décembre 2007 9,9 % Du 1er janvier au 31 décembre 2008 11,4 % Depuis le 1er janvier 2009 11,9 % Droits d’auteur Les droits d’auteur sont perçus par une société d’auteur type SACEM ou SACD. Ces sociétés ont signés des contrats de réciprocités avec plusieurs pays. Il suffit de se déclarer auprès de ces sociétés. (Voir le site de la SACEM, ou le site de la SACD, « tournée à l’étranger »). Pour la gestion des droits d’auteurs voir le site officiel du Québec : www.droitauteur.gouv.qc.ca/ 18 Informations et ressources Conseils pour l’investissement au Québec • www.investquebec.com/fr Sites officiels du gouvernement du Canada • www.gouv.qc.ca. • www.cra-arc.gc.ca/ Éditeur NACRe Rhône-Alpes Directeur de la publication Bernard Guinard Conception et réalisation Isabelle Faure et Élodie Tremblay Pour la protection sociale, les cotisations... • www.cleiss.fr/ • www.cnt.gouv.qc.ca/ Participation à la réalisation Sur le détachement • www.ameli.fr/employeurs/vos-demarches/ detachement-a-l-etranger/qu-est-ce-que-ledetachement/avantages-du-detachement.php • www.cleiss.fr/employeurs/detachement/1b.html Philippe Marescaux | www.philippe-marescaux.com La convention bilatérale de sécurité sociale en ligne • www.cleiss.fr/pdf/conv_quebec.pdf Pour les démarches administratives concernant l’arrivée au Québec • www.cic.gc.ca/ Chambre du commerce du canada • www.chamber.ca/ Maison des Français à l’étranger • www.mfe.org Sur l’immigration au Québec • www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr N.B: On peut trouver les accords A.T.A sur ces sites. « L’Organisation d’une tournée à l’étranger » Compte rendu de la journée du 29 janvier 2007 • www.cnt.asso.fr • www.irma.asso.fr • www.horslesmurs.fr Pour les droits d’auteur • www.sacd.fr • www.sacem.fr David Berthelot, Ludivine Ducrot, Lætitia Mistretta Conception graphique Crédit Photos Isabelle Faure Ce document est le fruit d’un partenariat entre la NACRe Rhône-Alpes et Sciences Po Lyon. Le dossier complet est téléchargeable sur www.la-nacre.org Il a été réalisé par les étudiants du Master 2 professionnel « Stratégie des échanges culturels internationaux », Sciences Po Lyon Océane Arnaud, Jean Laudouar, Alexandra Le Moëne, Géraldine Graindorge Impression Imprimerie Salomon (Lyon) Janvier 2012 Remerciements aux membres du jury Luc Sotiras – Directeur du Train Théâtre (Portes-les-Valence) Patrick Giraudo – Directeur délégué de GRAME (Lyon) Sylvain Cornuau – Chargé de diffusion de la Compagnie Le Caroussel (Montréal) Delphine Tournayre – R esponsable du secteur danse de la NACRe Bernard Guinard – Directeur de la NACRe Isabelle Faure – Directrice-adjointe de la NACRe et Responsable du SECI à Sciences Po Lyon Lieux et adresses utiles Délégation générale du Québec à Paris 87-89 rue La Boétie - 75008 Paris • www.gouv.qc.ca/portail/quebec/international/france Ambassade du Canada à Paris 37, avenue Montaigne - 75008 Paris • www.international.gc.ca/canada-europa/France Institut Français • www.culturesfrance.com NACRe Rhône-Alpes Nouvelle Agence Culturelle Régionale Rhône-Alpes Pôle Pixel – 26, rue Emile Decorps 69100 Villeurbanne Téléphone 04 72 77 84 30 Télécopieur 04 72 77 84 39 [email protected] www.la-nacre.org Objectif Québec Petit guide à l’usage des professionnels du spectacle vivant