orvault sport remporte - Amicale des Educateurs de Football de

Directeur de la publication : Philippe CONSTANTIN
Rédacteurs en chef : Frédéric BODINEAU – Loïc BOURRE
Juin 2009
N° 82
L
’éditorial de JM Lawniczack dans l’entraîneur français d’avril 09, a soulevé
beaucoup de sujets sur l’évolution de l’enseignement, la spécificité de
l’éducateur, la recherche obsessionnelle de parfaire ses connaissances. Je partage
son analyse et l’amicale des éducateurs de football
contribue à faire des
propositions pour aider les éducateurs dans leur démarche d’enseignement.
Axé son travail à l’entraînement sur une approche uniquement techniciste (basée
sur la production d’une forme gestuelle) ne suffit plus. Cette fonction d’éducateur
requiert de nombreuses qualités et de réelles connaissances avec un
comportement qui doit « grandir l’image de ses pratiquants ».
Chez les jeunes comme chez les seniors, l’éducateur a une valeur d’exemple. Il a
des responsabilités quant aux comportements de ses joueurs. Travailler sur ce
registre doit faire l’objet d’une attention et d’une anticipation de tous les instants.
Il ne faut pas attendre le match pour faire un simple rappel, même si la règle du
remplaçant – remplacé a permis aux éducateurs de sortir un joueur « énervé ». La
mise en application du carton blanc cette saison nous donne cette responsabilité
supplémentaire, d’avoir ce discours préventif et de l’intégrer dès l’entraînement.
Etre éducateur ne s’improvise pas.
C’est le message qui a été passé lors de la 2nde journée éducative Claude Bénizé
qui s’est déroulée le 17 mai dernier à La Baule. Vous retrouverez les meilleurs
moments sur notre site :http://aef44.footeo.com/ .
Ce numéro 82 du journal de l’AEFLA laisse une place très importante à la
rencontre des Amicalistes avec C. Gourcuff en janvier à Lorient. Notre secrétaire a
fait un gros travail de restitution des échanges réalisés dans l’après midi avec le
technicien breton (et avec son accord).
L’Amicale 44 prépare la future saison 09/10 avec ambitions et enthousiasme. Nous
vous tiendrons au courant du programme en septembre. D’ici là je vous souhaite
une bonne trêve estivale.
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Les éducateurs à Lorient avec C. Gourcuff – Orvault Sport remporte le challenge
José ARRIBAS contre Orvault RC – Journée Claude BENIZE à la baule
52 éducateurs à la rencontre de Christian GOURCUFF
Le 23 janvier dernier, l’AEF44 avait rendez-vous avec Christian Gourcuff au stade du
Moustoir à Lorient. Emmenés par Raynald Denoueix, la cinquantaine d’éducateurs
assistait ce mercredi matin à une séance à base de jeux mobilisant les grands principes
collectifs. Le technicien Lorientais nous rejoignait ensuite pour un déjeuner en commun
avant de nous exposer quelques-unes de ces convictions d’entraîneur :
Description commentée de la séance
« Je prépare mes séances sur ordinateur,
toujours le plus proche possible de la séance pour
être imprégné. Je l’imprime pour l’entraîneur des
gardiens et mes adjoints qui savent alors dans
quel cadre et quand intervenir.
Vous avez assisté à une séance tactique classique
que les joueurs connaissent à partir d’un 4-4-2
en zone. Je recherchais avant tout la répétition
de nos automatismes au plan offensif. Il est
difficile de se concentrer sur les deux aspects,
offensifs et défensifs, dans la même séance
même si en jeu les équipes alternent les
situations en position offensives et défensives. Il
faut privilégier un seul aspect.
2 groupes de 10 joueurs prédéfinis.
1 - 15 mn d’échauffement :
- Les joueurs étaient en colonne pour des
éducatifs.
- Puis chacun était numéroté de 1 à 10. Le
ballon devait circuler dans l’ordre des
numéros. Ceci pour favoriser la concentration
et l’anticipation sur le jeu. 6’
- Etirements
- Enfin, les joueurs étaient répartis en 2
zones, de 25 m de profondeur (distance du
bloc
que
l’équipe
doit
retrouver
en
permanence autant en phase défensive qu’en
phase offensive). Circulation du ballon dans le
bloc avec des déplacements, occupation de
l’espace, travail de dédoublements, en 4-4-2
avec travail des paires, les excentrés qui
peuvent combiner, les deux attaquants
toujours en décalage l’un par rapport à
l’autre… Ils changeaient de ballon au signal,
après ils changeaient de zone intégrant alors
la notion de montée.
Pour compléter à propos du bloc, lorsque
l’équipe arrive en zone de finition celui-ci est
fragilisé parce qu’étiré. Les attaquants
peuvent en effet être dans les 6 m et les
défenseurs centraux à la médiane. Il faut
alors être très précis.
L’échauffement était déjà une préparation à
l’exercice à venir. Son but comme toujours
est de préparer physiquement les organismes
mais aussi de conditionner les joueurs à la
séance, de les mettre en éveil. La plupart du
temps, je le découpe en 4 parties.
• Une première partie de mise en route
ou de travail technique très simple.
• Une 2ème partie autours d’un travail
technique dynamique.
• Les étirements
• Et une partie jeu, cette dernière étant
parfois oubliée.
Ce sont des parties très courtes, dynamiques
au niveau de l’état d’esprit qui conditionnent
les joueurs à ce qui arrive. Si au niveau du
corps de la séance, l’éducateur sait quoi faire,
il
est
plus
difficile
de
varier
les
échauffements. Certes, après un quart
d’heure de course, les joueurs sont prêts au
plan athlétique mais cela reste insuffisant au
plan psychologique. Répétons-le, un des
objectifs de l’échauffement est aussi de
mettre en éveil.
2 - Situations ludiques - 20 mn.
A- Le jeu des portes en respectant
l’organisation. Les portes sont positionnées de
telles sortes qu’elles correspondent aux zones
Page 2
de pressing en match. Les déplacements dans
le pressing sont également ceux recherchés
en match. Les passes dans les portes doivent
se faire vers l’avant, c'est-à-dire que les
tangos doivent jouer dans le sens indiqué par
la flèche. Dans ce jeu là, dans l’occupation de
l’espace au niveau défensif, on retrouve l’idée
de se replacer, de fermer les portes avant
celle de récupérer le ballon.
D’une façon générale, ce qui intéressant dans
le jeu des portes, c’est qu’à la récupération, il
y a deux aspects :
Soit les portes sont libres et on peut
réaliser une attaque rapide, avoir la
possibilité de marquer sur la première
relance.
Soit l’adversaire est en place et il faut
déséquilibrer, créer le déséquilibre pour
pouvoir marquer, on est dans le cadre
d’une attaque placée.
Sur le plan de l’orientation du jeu, nous
recherchons à relancer d’un côté et à finir de
l’autre. Pendant l’attaque, l’équipe vise
l’équilibre dans la phase finale avec une ligne
de 3 derrière devant ligne de 2 au milieu.
Rester ainsi à 5 derrière permet de bien
ressortir le ballon si besoin, de sécuriser
l’équipe défensivement et d’anticiper la perte
de balle comme indiqué sur les schémas cidessous.
C’est le type de situations que l’on retrouve
en match. A la récupération si c’est possible,
on joue en attaque rapide. C’est une question
de choix. Et si les 1ères ou 2èmes relances vers
l’avant sont impossibles, l’équipe prépare une
attaque placée et recherche le déséquilibre.
Sur le plan défensif c’est la même chose, à la
perte du ballon, d’abord fermer les portes, se
replacer
et
dans
un
second
temps,
reconquérir le ballon, presser.
B - 10 c 4 : Même exercice
Les 4 joueurs en
position défensive
démarrent à 30 mètres et travaillent la zone.
B– le Stop Ball sur 2 x 25 m à 10 contre
10 : Ici encore les notions de pressing et de
recherche d’espace sont importantes à l’instar
des situations que l’on retrouve en match.
Ces 2 jeux là se faisaient à 2 touches de balle
malgré l’état du terrain.
3 – Animation offensive : Travail tactique
Travail par ligne, des 16 m aux 16 m avec le
souci en phase offensive de rester organisé,
bloc compact. C’est souvent la difficulté. S’il
est facile d’organiser le bloc défensivement, le
maintien de l’organisation au plan offensif
reste difficile. Lors de la remontée du ballon,
les lignes doivent rester en contact.
A – 10 c 0 :
Sur le décrochage de l’attaquant, 1 défenseur
sort et les 3 autres ferment l’axe. Quand les 4
récupèrent, ils relancent sur les 6 autres en
attente.
C- 10 c 8 :
Page 3
Les milieux sont positionnés à la ligne
médiane pour travailler la liaison entre les 2
lignes.
Jeu : 20 mn à 10 c 10 + Gardiens
Le ballon partait du gardien, bloc placé.
Préparer et
déclencher le
pressing
ensemble.
Comme je
l’indiquais en
préambule, il
s’agissait d’une
séance très classique en termes
d’organisation, que je propose
régulièrement ».
Après cette présentation détaillée, les
éducateurs étaient invités à poser leurs
questions :
Raynald Denoueix : « Quand ton équipe est
dans les 25-30 m et que ton bloc est étiré,
quels sont les repères ou déplacements que
tu demandes à tes joueurs, pour éviter
notamment de se faire éliminer à la perte du
ballon ? »
CG : Lorsque l’on est en situation d’attaque
placée, je donne 3 repères.
D’abord, la remontée du ballon, dans
notre moitié de terrain. On suppose que le
bloc adverse est devant. A nous de remonter
le ballon en conservant la structure du 4-4-2.
Nos deux lignes de 4, même si elles s’étirent
dans la largeur, le bloc ne se déforme pas, les
deux attaquants sont devant, décalés
toujours l’un par rapport à l’autre. C’est un 44-1-1 si l’on veut. Mais le premier objectif est
de remonter notre base de jeu, de ne pas
perdre le ballon, ce n’est pas le déséquilibre
qui nous intéresse.
Page 4
Il y a une deuxième phase après qui est la
phase de construction où là, quand on est
ici (camp adverse à hauteur du rond central)
c’est le déséquilibre sans chercher à
progresser, de venir s’empaler sur la défense
de venir travailler l’adversaire. Alors là le 6 et
le 8 (deux milieux défensifs) sont toujours
décalés l’un par rapport à l’autre pour ouvrir
les angles de passe.
Ensuite quand le décalage est fait, il y a
la troisième phase, la phase de finition, où
il y a déjà accélération dans le jeu avec une
prise d’espace. Comme je le disais, on reste à
3 derrière. Jamais les 2 latéraux ne
s’intègrent en même temps, cela demande
une bonne coordination entre eux deux, mais
toujours deux joueurs au milieu de manière à
se sécuriser. Ce n’est pas forcément les deux
milieux axiaux. Ce peut être par exemple un
latéral qui vient s’intégrer avec le milieu axial
ou milieu excentré, peu importe mais on
garde un bloc de 5 chargé de contrôler la
perte de balle. Et puis si le jeu se ferme d’un
côté, on peut ressortir le ballon et repartir de
l’autre. Cela permet enfin d’avoir 5 joueurs
dans la zone de finition.
RD : « Pourquoi pas 4 à la couverture derrière
organisés en 3-1 ou en 2-2 ? »
CG : Laisser un seul joueur dans l’espace du
milieu est insuffisant pour arrêter l’attaque.
Celui pourra évidemment cadrer l’adversaire
à la perte du ballon mais face aux joueurs
adverses qui se projetteraient notre ligne
défensive serait obligée de reculer ou bien
rompre et donc subirait le contre. Avec deux
joueurs au milieu, l’un prend le porteur et le
second anticipe sur le déplacement d’un
joueur lancé. A la rigueur, je préfère un 2-2
qu’un 3-1.
RD :« Comment s’articulent les déplacements
des 2 au milieu pour éviter la prise de vitesse
entre eux par la course, où la passe à un
joueur en pointe qui décroche entre les 2 ? »
CG : Je demande avant tout à mes deux
joueurs de gérer cet espace. Evidement selon
ou non qu’il y a un ou des adversaires
présents cela conditionne leur placement. Ce
ne sont pas des choses qui sont déterminées
de façon constantes. Après c’est vraiment une
adaptation à la situation de jeu. La présence
de 2 joueurs au milieu est immuable qu’il y
ait des joueurs ou non dans cet espace là.
RD : « Comment fonctionnent les 2 s’il y a un
n°10 qui vient dans leur dos entre les 2 et les
2 lignes ? »
CG : Je ne demande de prise en charge
individuelle que sur des corners où l’on reste
en carré 2-2 avec un marquage individuel
mais jamais sur les phases dynamiques.
Comportements à la perte du ballon.
Il faut donner des repères aux joueurs. Il y a
3 situations défensives à la perte de balle:
Deuxièmement situation, si sur une première
ou deuxième relance la défense parvient à
ressortir le ballon, à ce moment là, le bloc
de dix se replace pour contrôler les
espaces. Toujours sur la base de notre
système en 4-4-2 avec les défenseurs à 3/4
mètres de la ligne médiane, je demande des
intervalles de 10 / 12 mètres entre les
joueurs et idem entre les lignes. Ceci afin
de récupérer le ballon au niveau du rond
central.
Enfin, troisième situation, nos 2 attaquants
sont coupés du bloc et je demande alors à
mes deux lignes de 4 de se positionner à
10/12 mètres sous la médiane, pour réduire
l’espace derrière et favoriser le replacement
des joueurs manquants.
Il y a une situation, à laquelle je tendrais de
plus en plus maintenant, car c’est aussi une
économie sur le plan physique, c’est un
pressing à la perte de balle, ce que font
Bordeaux et Barcelone actuellement, à
condition d’avoir la capacité à tenir le
ballon haut. L’attaquant perd le ballon à 20
mètres du but adverse, l’équipe n’a pas la
préoccupation du replacement, le plus proche
vient presser le porteur de balle. Cela remet
tout de suite la pression sur l’adversaire,
ensuite, ça évite d’avoir une dépense
d’énergie dans le replacement et après dans
la récupération du ballon. Autre avantage,
notamment
à
domicile,
elle
empêche
l’adversaire de souffler, de reprendre ses
marques, d’imposer un faux rythme. Par
contre c’est difficile pour l’entraîneur de la
travailler car il s’agit avant tout d’une décision
individuelle liée à une situation de jeu même
si elle doit être accompagnée par le reste de
l’équipe, le temps de l’action est déterminée
par le joueur le plus proche du porteur. La
récupération si elle est bien faite est
économique également de part la distance
des courses de chacun (4 /5 m) pour fermer
au lieu de courses de 15 / 20 m pour se
repositionner avant de coulisser dans la
largeur, parfois pendant plus d’une minute, et
donc d’être émoussé au moment choisi par
l’adversaire pour accélérer. Et puis, le jus
laissé à coulisser nous manquera peut-être à
l’instant de le reprendre où sur la contre
attaque à la récupération. Enfin nous
imposons à l’équipe adverse de jouer alors
qu’elle reste parfois encore déséquilibrée.
Mon équipe pratique la zone intégrale.
Quelque soit la position des joueurs, la
priorité pour chaque ligne est de gérer
l’espace qui est devant elle. Si une passe est
effectuée dans le dos d’une des lignes vers un
attaquant, c’est au défenseur qui le voit
d’intervenir. C’est pour cela qu’il importe de
respecter l’espace de 10/12 mètres entre les
lignes. Sur 5 mètres le défenseur peut sortir
car cela correspond à une passe de 10/15
mètres. Les 3 autres de la ligne coulissent de
manière à reformer une ligne en couverture.
Dans l’idéal les joueurs sans ballon sont libres
de marquage dans notre zone mais on doit
interdire à l’adversaire une prise de balle
devant ou entre nos lignes de 4 sans qu’il soit
cadré.
Si le ballon est donné dans l’espace dans le
dos de la défense, il n’y a pas que le ballon à
prendre en compte, il faut anticiper les appels
déjà par l’orientation du corps mais
également par le recul. On ne cherche pas à
piéger les adversaires sur le hors jeu.
L’équipe ne doit jamais aller à l’encontre du
mouvement adverse, s’il progresse on ne se
livre pas ou alors il s’agit réellement d’une
situation désespérée.
Projection
sur
ordinateur
d’une
animation défensive avec coulissement
du bloc de 10.
La ligne de 4 au milieu coulisse en oblique
c'est-à-dire que l’excentré côté ballon sert et
les autres milieux se couvrent les uns les
autres. Derrière, le latéral vient fermer côté
et les 3 occupent la largeur dans l’axe.
Souvent l’excentré joue trop haut et provoque
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de ce fait le décalage. L’objectif n’est pas de
récupérer le ballon individuellement, mais
d’empêcher la passe profonde et qu’ils jouent
latéralement.
1 fois par mois test de Mognoni : Course de
6 mn à vitesse constante (13,5 km/h soit
environ à 85% de la VMA). On évalue la
fréquence cardiaque à laquelle les joueurs se
stabilisent et on la compare aux relevés des
mois précédents. Si le joueur est fatigué la FC
est plus élevée à vitesse constante. C’est très
facile à mettre en place.
Mardi Matin : Travail athlétique – Intermittent
ou de type de vitesse. Puis travail spécifique 6 c 6.
Quels sont vos principes de jeu ?
L’appel déclenche la passe, c’est la base
de tout. Ensuite le mouvement dans un
système en 4-4-2 s’organise beaucoup en
paire c'est-à-dire si je prends l’exemple des 2
attaquants le décrochage de l’un déclenche
l’appel en profondeur du 2ème. Sur les côtés si
l’excentré rendre le latéral dédouble, s’il part
sur le côté, le latéral accompagne…. Au milieu
les deux défensifs toujours 1 décalé par
rapport à l’autre. De même dans le jeu à
trois : la remise est le starter pour repartir
dans la profondeur.
La Planification
Sur un mois maximum,
elle
comprend
la
préparation physique.
La charge énergétique
des
différentes
séquences
et
leur
distribution sont de la
responsabilité
de
l’entraîneur.
Notre
préparateur physique
est chargé du suivi des
joueurs, du choix, de la
mise en place et de l’exécution des exercices.
Programme
d’une
semaine
d’entraînement du FC Lorient avec 1
match par semaine le samedi:
Dimanche : Repos + soin
Je ne note pas d’intérêts particuliers à
sur le plan
imposer les décrassages
physique. En revanche, certains joueurs,
négligents, peuvent être rapidement pris en
charge en cas de petites blessures. Au plan
psychologique, selon les résultats, victoire ou
défaite, et leur contexte, cela permet de
distiller des messages et remobiliser les
troupes pour la semaine à venir.
Lundi AM : Séance type - séance aérobie
travail technique.
Jeu conservation, 2 équipes de 6 / 7 contre 1.
Ballon touché, ballon récupéré.
Travail en salle gainage et abdominaux.
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Mardi AM : Jeu 8 c 8 organisé en 3 – 3 – 2
pour conserver 3 lignes et favoriser
l’animation offensive.
Exemple : jeu avec 3 zones de 15 m de
largeur et 1 touche de balle dans la zone
médiane avec obligation de passer dans la
zone médiane. Défensivement, cela permet le
replacement rapide dans la zone centrale
(regroupement) et offensivement, cela incite
les partenaires à proposer des appels dans la
3ème zone.
Mercredi :
Répétition
des
gammes,
préparation du match dans la composition des
équipes. Les joueurs savent alors, dans la
manière de donner les chasubles qui va jouer
samedi.
Jeudi matin : Les joueurs ont besoin de
récupérer notamment psychologiquement. Il
s’agit avant tout d’un travail technique parfois
facultatif.
Le vendredi AM : Mise en place après 20 mn
d’échauffement, travail de vivacité / réaction,
travail de pressing, les coups de pieds arrêtés
et enfin 10 mn de jeu. Durée totale 1 heure.
Regroupements d’avant match : Les mises au
vert sont exceptionnelles.
A l’extérieur, nous partons le matin du match
pour une arrivée à midi à l’hôtel.
A domicile, le rendez-vous est le matin aussi.
La vidéo, le vendredi soir quand nous nous
déplaçons et sinon le samedi matin pour les
rencontres au Moustoir sur notre dernier
match et l’adversaire. Frédéric BODINEAU
Journée Claude BENIZE
Quoi de plus beau que des enfants qui jouent avec
pour seul slogan « le jeu est en nous ». L’US La
Baule – le Pouliguen a brillamment organisé cette
journée du souvenir avec l’aide de l’équipe
technique du District et l’AEFLA. Les ateliers
(LICRA, arbitrage, médical, collecte de jouets,
prévention routière, soccer green) ont remporté un
vif succès. Le carré vert a accueilli de belles
rencontres avec un protocole new look (en cercle).
Le Festi Fille fût lui aussi apprécié des demoiselles
et les encouragements des garçons ont été à la
hauteur. Cette journée dédiée à notre ami Claude
est promise à un brillant avenir. A l’année
prochaine.
Challenge José ARRIBAS
Plutôt que de revenir sur cette finale remportée par Orvault Sport face à Orvault RC (2-1) Nous
laissons la parole aux 2 entraîneurs, Cédric Roussel (Orvault Sport) et Ammar Moussaoui (Orvault RC)
Que représente le Challenge José
Arribas
:
CR :
C'est une
compétition
d'un niveau
relevé puisqu'elle regroupe toutes
les équipes du district 44 qui
évoluent en championnat de ligue.
Le vainqueur est alors une équipe
évoluant entre la DH et la PH donc
une équipe de qualité.
cette finale. Le fait de jouer cette
finale procure au groupe et au club
beaucoup de joie et de satisfaction,
car de plus le club n'a pas connu de
finale depuis plus de quarante ans.
Et on ressent beaucoup de fierté
car cette finale oppose deux voisins
qui entretiennent de bonnes
relations.
AM : Le Challenge José Arribas
représente pour moi le fair play,
ponctué
d'un
état
d'esprit
compétitif, sans tromperie et avec
loyauté.
Qu'est ce qu'un éducateur : CR :
C’est un technicien possédant une
profonde connaissance du jeu, une
expertise solide, une philosophie
individuelle
et surtout
en
adéquation avec celle de son club,
le tout combiné à une formation
reconnue et adaptée (je ne devrais
pas dire cela car je n'ai aucun
diplôme ...mais je commence l'I1 la
saison
prochaine).
Et
bien
évidemment il en fait profiter à un
groupe de joueurs (adultes ou
jeunes) afin de les faire progresser
pour atteindre le niveau maximum
de leurs capacités individuelles et
collectives
Quels avantages de faire le
challenge : CR :Pour l'équipe 2
d'OSF, c'est la possibilité pour les
joueurs composant cette équipe
d'écrire une page de l'histoire du
club, en plus des résultats
extraordinaires réalisés par notre
équipe 1.Ce qui prouve bien la
qualité de ce groupe seniors
orvaltais. Et enfin pour moi la
possibilité
de
remporter
ce
challenge comme l'a fait avant moi
Philippe Camus, un entraineur et
une personne qui compte beaucoup
pour moi, avec OSF. Pour le club
s'est un trophée important car pour
l'instant c'est le seul remporté par le
club et en plus M. Tronson,
président de la ligue de l'atlantique
et licencié à OSF fait partie des
créateurs de ce trophée.
AM : Je parlerais plus des
émotions que des avantages pour
AM : Un éducateur est celui qui
montre l'exemple par son langage
et son comportement, aussi bien sur
le terrain qu'en dehors. C'est celui
qui est passionné par sa discipline
(en l’occurrence le football) et qui
cherche à transmettre au travers de
cette passion, les règles de la vie,
par ses connaissances, par son
expérience, afin de permettre aux
pratiquants de progresser à leur
rythme
dans
les
domaines
technique, tactique, physique et
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mental, pour permettre à chacun de
pratiquer le football selon ses
attentes et dans le respect de tous.
Anecdotes : CR : il y en a 2 : Tout
d'abord
notre
qualification
laborieuse en 1/4 de finale contre
l'equipe 2 de Soudan avec mon
gardien qui avait oublié que le
match avait lieu le 8 Mai et est
donc arrivé juste à l'heure du
match...et heureusement qu'il est
venu car il stoppe 2 tirs dans la
série des tirs au but ! Ensuite le
premier but de Yoann Brault contre
St André des Eaux en 1/2 finale
d'une frappe de mammouth de 35 m
accompagnée du premier but de
Sylvanus Tadé cette saison lui le
meilleur buteur d'OSF encore en
activité !!
AM : Le souvenir qui me vient en
tête,
c'est
l'état
d'esprit
irréprochable de toutes les équipes
que nous avons rencontré durant ce
Challenge José Arribas.
Site internet de l’amicale http://aef44.footeo.com