Revue de presse « Défense » Date : 14 octobre 2014 - union
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Revue de presse « Défense » (contact : [email protected]) Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir en adressant un courriel à l’adresse indiquée ci-dessus. L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt pour son travail, toutes vos suggestions sont les bienvenues. Cette revue de presse paraît désormais sur le site de l’UNION-IHEDN, à l’adresse : http://www.union-ihedn.org/ Le 14 octobre 1947, Charles « Chuck » Yaeger franchit le mur du son Date : 14 octobre 2014 Sommaire des articles proposés 1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Restructurations : de « l’échenillage plutôt que des fermetures » Un rapport dénonce le fiasco financier et calendaire du drone Harfang 2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN : Agressions et colonisation israéliennes en Palestine : de Ramallah, Ban Ki-Moon appelle à « agir immédiatement » Téhéran conseille à l’Arabie saoudite de « jouer un rôle positif » dans la région Les chefs militaires de 22 pays de la coalition anti-EI discutent à Washington 3) Armements - Industries - Économie : Exportation d’armes (1/4) l’Indonésie sera-t-elle le nouveau filon de la France ? Ordinateur quantique : Microsoft et Alcatel-Lucent sont-ils sur la bonne piste ? L’Ukraine crée des missiles air-air et air-sol de moyenne portée L’Ukraine crée des missiles air-air et air-sol de moyenne portée 4) Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie : Châlons : le 1er RAMa dissous avant l’été 2015 Les chiens militaires à l’honneur OEF : la frégate Courbet quitte l’opération Enduring Freedom Un escadron de chasse partenaire de l’ASM Clermont Auvergne 5) Zones de conflits : Le Yémen écartelé entre les ambitions chiites et le séparatisme sudiste Combats à la frontière près de Kobané – pressions américaines sur la Turquie Turquie: l'armée ouvre le feu contre les rebelles du PKK, le processus de paix menacé Nouvel attentat à Bagdad, le troisième en quatre jours 6) Renseignements et menaces : Aberkane : comment la NSA nuit aux entreprises …américaines Fragilisation du tissu industriel français du médicament : pour le LEEM, il est urgent de consolider les positions françaises pour assurer la croissance industrielle de demain Syrie : pourquoi la bataille de Kobané ne fait que commencer Strasbourg : ils s’entraînaient au Djihad en pleine rue 7) Sécurité intérieure : Des djihadistes français continuent-ils de toucher des allocs ? 8) Énergie environnement climat : offshore : première découverte de pétrole au Sénégal Alstom et DCNS associés dans l’éolien flottant Le gaz de schiste pour faire perdurer la rente – sa production est économiquement et écologiquement coûteuse 9) Géopolitique de la culture : L’ICANN, régulateur technique d’Internet, veut s’affranchir de la tutelle américaine Contre la pression normative américaine Géopolitique de l’information : 10) Lenovo : une tablette avec vidéo projecteur intégré http/2 : Microsoft s’y met aussi Sansworn : une faille Windows exploitée pour des opérations d’espionnage Anonabox : un routeur Tor protège l’anonymat sur Internet La commission européenne débloque des fonds pour le Big Data 11) Jour après Jour : le 14 octobre 12) Revue de presse internationale en langue étrangère : Pentagon signals Security Risks of Climate Change Defense Ministry refutes press report on creating massive reserve army New US Army Concept Highlights Innovation, Multi- Agency Strategy Russian Helicopters involved in drafting of Russia-China aviation agreement Bau eines Riesen-U-Boots N.Korea’s Kim Jong-Un Reappears with Walking stick 13) Liste d’articles non retenus mais pouvant être consultés sur demande. ***** Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez contacter directement le responsable de la revue, en adressant un courriel à : [email protected], ou au webmaster du site « union-ihedn.org ». 1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE CONCEPTS – MISSIONS THEME 1 - 1 : Restructurations : de « l’échenillage plutôt que des fermetures » Source, journal ou site Internet : L’opinion Date 14 octobre 2014 Auteurs : Adressé par Jean-Claude Tourneur Les restructurations 2015 seront annoncées mercredi midi par le ministère de la défense. Le ministère de la défense annoncera demain mercredi les restructurations de 2015, rendues nécessaires par la suppression de 7500 nouveaux postes, comme le prévoit la loi de programmation militaire. Selon nos informations, il ne faut pas s'attendre à des coupes claires avec des fermetures importantes, mais plutôt un plan d'«échenillage», selon l'expression en cours dans les états-majors. L'idée générale est d'enlever le maximum de gens un peu partout, sans trancher dans le vif. Les maîtres-mots sont «rationnalisations» et «regroupements». Peu de dissolutions seront au menu. Ces annonces, initialement prévues fin juillet, ont pris du retard, l'armée de terre ayant dû revoir sa copie à la demande du ministre, qui a profité de l'arrivée d'un nouveau chef d'état-major cet été. Jusqu'à la rentrée, l'armée de terre souhaitait dissoudre deux régiments plutôt que «d'impacter tout le monde». Le régiment le plus menacé était le 126ème RI de Brive la Gaillarde, décrit en interne comme «le plus cher à conserver». Problème : il est situé en Corrèze, le département d'un certain François Hollande... A défaut, le 3ème RPIMa était sur la liste mais le lobby para-colo reste très puissant. Dans l'artillerie, le 1er RAMa reste sérieusement menacé comme nous l'annoncions dès juin. En revanche, le 3ème RG passera à travers les gouttes, en raison des moyens spécifiques du génie en cas de catastrophes naturelles. La 1ere brigade mécanisée sera dissoute, mais pas les régiments qui la composent à l'exception vraisemblable du 1er RAMa. Les dissolutions concerneront essentiellement des petits établissements logistiques et du matériel. L'armée de l'air verra la confirmation de la fermeture programmée de la base aérienne de Dijon-Longvic, dont nous parlions dès juin. Dans la marine, le TCD Siroco devrait être désarmé, ainsi que le pétrolierravitailleur la Meuse, mais là encore il s'agit de mesures depuis longtemps dans les tuyaux. THEME 1 - 2 : Un rapport dénonce le fiasco financier et calendaire du drone Harfang Source, journal ou site Internet : la Tribune Date : 14 octobre 2014 Auteur : Michel Cabirol Adressé par Jean-Claude Tourneur Airbus Group a mis près de 270 millions d'euros de sa poche pour livrer le drone Harfang à l'armée française (Crédits : Airbus Group) Une facture qui enfle (de 100 à 440 millions d'euros), des délais qui explosent (5 ans de retard), une opération qui est mal évaluée, selon un rapport du ministère de la Défense. Le drone Harfang a cumulé tout ce qu'il ne fallait pas faire. Le Predator aurait pu voler beaucoup plut tôt sous les couleurs de l'armée française. Dès 2003. C'est la petite histoire dans l'histoire chaotique, trop chaotique du SIDM (Système intérimaire de drone MALE). Car Sagem, associé à l'américain General Atomics, proposait en 2001 au ministère de la Défense un système sur la base du drone Predator. Mais c'est finalement Airbus Group (alors EADS), qui est retenu par la DGA (Direction générale de l'armement) pour doter l'armée de l'air d'un drone de surveillance, de reconnaissance et de désignation d'objectif de jour comme de nuit. La plateforme du successeur du drone Hunter est réalisée par le groupe israélien IAI, sur la base du drone Heron. C'est le début d'un long chemin de croix pour les militaires, qui ne pourront disposer du drone Harfang, d'abord conçu comme une solution intérimaire de courte durée, qu'en 2008... au lieu de 2003. Cette opération non érigée en programme (ONEP) initialement prévue pour être réalisée entre 2001 et 2003, devait être proche d'un achat sur étagère. Elle s'est poursuivie "jusqu'à la fin 2008", note un rapport du ministère de la Défense. "Plus de cinq ans de retard, pour une durée initialement prévue de deux ans, montrent que la difficulté technologique d'une telle opération avait été sous-estimée. De plus, le refus américain d'autoriser l'utilisation de certains composants a créé des problèmes qui ont également retardé le déroulement du programme", explique ce rapport. LA FACTURE PASSE DE 100 A 440 MILLIONS D'EUROS A l'origine, le coût envisagé était relativement limité pour quatre drones (environ 100 millions d'euros), explique le rapport. Mais le résultat est très éloigné de cette évaluation : il a été multiplié par plus de quatre, pour atteindre plus de 440 millions. Selon le rapport, le coût de réalisation (163 millions) ne représente que la moitié des coûts identifiés jusqu'en octobre 2013, le soutien (contractualisé et interne) atteignant près de 100 millions d'euros, tandis que le coût d'utilisation s'élève à 36 millions d'euros. Pour une utilisation jusqu'à 2017, les coûts de soutien et d'utilisation sont évalués à plus de 120 millions d'euros, dont près de 22 millions d'utilisation: soit 440 millions d'euros. Airbus Group a effectué, pour sa part, plus de 130 millions d'euros de dépenses propres, auxquelles peuvent être ajoutés plus de 120 millions d'euros pour les études du futur drone MALE. Il a par ailleurs eu à s'acquitter de 18,5 millions d'euros de pénalités. Soit près de 270 millions d'euro de sa poche. UNE OPERATION MAL EVALUEE Lors du lancement de l'opération, les difficultés de réalisation ont été "mal évaluées, notamment en matière de navigabilité ou de capacité de vol". Airbus Group "n'a pas tenu ses engagements, notamment en termes calendaires". En revanche, le rapport du ministère estime que "les équipements livrés apportent aujourd'hui une capacité essentielle aux forces, et leur intégration dans la chaîne opérationnelle est maintenant bien maîtrisée". Les auteurs du rapport reconnaissent que certaines étapes de la réalisation du drone "ont connu des problèmes difficilement prévisibles". Pour autant, en dépit des difficultés de ce programme, l'emploi du drone Harfang a été "décisif en Afghanistan et au Mali". Ces drones ont pu être employés en opérations extérieures, notamment en Afghanistan dès 2009, avant même d'avoir toutes leurs capacités. Celles-ci ont été apportées par la suite et utilisées au Mali. Ils ont montré une "excellente intégration dans la manoeuvre aérienne et terrestre". ET MAINTENANT ? Comme toujours, en matière de drones, le futur est toujours compliqué en France. Des travaux sont actuellement menés pour maintenir jusqu'en 2017 le système Harfang actuel. Au-delà, il est prévu que la capacité de drones MALE soit assurée par des systèmes Reaper (un premier système a été acheté et livré en 2013) et les réflexions se poursuivent pour les drones futurs. "Quant au système pérenne qui doit lui succéder, espéré depuis 2001 et aujourd'hui envisagé pour 2020, il risque de connaître également un glissement de calendrier de plusieurs années, notamment s'il s'agit de développer un drone de conception européenne", estime le rapport. La France dispose dans ce domaine de capacités industrielles certaines, estime le rapport, mais il lui est difficile d'y rester présente face aux Américains. "Il lui faut néanmoins tenter de poursuivre cette activité, notamment dans le domaine des équipements pour lequel les industriels ont des compétences reconnues", précise-t-il. Pourtant, les drones, qui sont de plus en plus indispensables aux armées, ont un intérêt opérationnel essentiel. "Les drones ne remplacent pas des capacités existantes mais apportent des capacités nouvelles (notamment l'endurance longue de 24 heures et la surveillance à distance de la base)". Enfin, "si l'on compare les missions effectuées avec celles d'un avion de combat, le coût global d'une heure de surveillance d'un drone est bien moins coûteux: celui-ci assure en effet une permanence longue et ne nécessite pas d'avion ravitailleur pour effectuer le transit". 2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE - OTAN : THEME 2 - 1 : Agressions et colonisation israéliennes en Palestine : de Ramallah, Ban Ki-Moon appelle à « agir immédiatement » Source, journal ou site Internet : L’Expression Date : 14 octobre 2014 Auteur Adressé par André Dulou A Ramallah, le secrétaire général de l'ONU condamne la colonisation et exige la fin des provocations Dès son arrivée à Ramallah, M.Ban a exigé la fin des «provocations répétées» sur les lieux saints de la ville d'El-Qods, lors d'une conférence de presse avec Rami Hamdallah, chef du gouvernement d'union palestinien. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en visite hier en Cisjordanie occupée, a appelé à «agir immédiatement» face à la poursuite de la colonisation israélienne et aux «provocations répétées» dans les territoires palestiniens afin de relancer les discussions de paix. Il s'est dit «profondément inquiet des provocations répétées sur les lieux saints» d'El-Qods, où l'esplanade des Mosquées notamment est le théâtre de tensions grandissantes. «Elles ne font qu'aviver les tensions et elles doivent Cesser», a-t-il déclaré. Dans ce contexte, une trentaine de Palestiniens ont été blessés hier dans des heurts avec des colons et soldats israéliens qui ont fait incursion dans la Mosquée d'Al-Aqsa à ALQods occupée, selon des sources palestiniennes. Des jeunes palestiniens s'opposaient à la visite prévue de colons juifs sur l'esplanade des Mosquées coïncidant avec la fête qu'ils appellent «Aid EL-arche», autorisée la veille par les autorités d'occupation. Face au blocage persistant des négociations de paix après des décennies d'efforts et après l'échec d'une nouvelle initiative américaine en avril dernier, le secrétaire général de l'ONU a appelé à «agir immédiatement» pour, a-t-il dit, «empêcher qu'un statu quo déjà intenable ne s'approfondisse encore», exhortant les parties au conflit à revenir à la table des négociations. Au sujet de la colonisation israélienne, M. Ban a «fermement condamné la poursuite des activités de colonisation» dans les territoires occupés, peu avant une visite en Israël où il doit s'entretenir notamment avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et l'émissaire du Quartette pour le Proche-Orient Tony Blair. Le déplacement du chef de l'ONU dans les territoires occupés intervient au lendemain d'une visite qu'il a effectuée au Caire où il a participé à une conférence de donateurs en faveur de Ghaza et où la communauté internationale était appelée à répondre à un appel à l'aide de quatre milliards de dollars de la part de l'Autorité palestinienne pour aider l'enclave à se relever des dernières agressions sionistes. Pour M.Ban Ki-moon, la situation de Ghaza ne peut être résolue sans règlement global. «Ne perdons pas de vue les causes profondes des récentes hostilités: les contraintes imposées par une occupation (israélienne) de presque un demi-siècle, la dénégation persistante des droits des Palestiniens et l'absence de progrès tangibles des négociations de paix», avait-il dit dans la capitale égyptienne. M.Ban n'a pas manqué aussi l'occasion pour appeler de nouveau les Israéliens à lever le blocus qu'ils imposent depuis juin 2006 à la bande de Ghaza. Il a en outre annoncé une visite aujourd'hui dans cette enclave palestinienne. «Je vais visiter Ghaza mardi pour écouter directement les gens de Ghaza», a déclaré M.Ban lors d'une conférence de presse au Caire en marge de la conférence des donateurs. L'agression israélienne qui a duré une cinquantaine de jours en juillet et août derniers a fait plus de 2.100 morts palestiniens dans la bande de Ghaza, en majorité des civils ainsi que des milliers de blessés. Pour le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, «Ghaza reste une poudrière» et ses habitants «ont désespérément besoin de voir des résultats dans leur vie quotidienne». Le secrétaire général onusien a rappelé qu' «en 2009, la communauté internationale s'était déjà réunie» en Egypte pour la reconstruction de Ghaza. «Nous sommes à nouveau ici» et «le cycle constructiondestructions se poursuit, il empire», a-t-il regretté. conseille à l’Arabie saoudite de « jouer un rôle positif » dans la région THEME 2 - 2 : Téhéran Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par André Dulou Photo AFP La diplomatie iranienne répond à un appel de Riyad de retirer ses forces d'"occupation" de Syrie. OLJ/AFP Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a rejeté mardi les déclarations du chef de la diplomatie saoudienne qui a affirmé lundi que l'Iran devait retirer ses forces d'"occupation" en Syrie afin de contribuer à régler le conflit dans ce pays. "La République islamique d'Iran est le plus important pays de la région engagé dans la lutte contre le terrorisme. L'Iran aide les gouvernements et les peuples irakien et syrien à lutter contre le terrorisme dans le cadre des règles internationales", a déclaré M. Amir-Abdollahian cité par le site de la télévision d’État. "Nous conseillons à l'Arabie saoudite de faire attention aux complots des ennemis de la région (...) et de jouer un rôle positif", a-t-il ajouté. "Nous avons des réserves sur la politique iranienne dans la région (...) Dans plusieurs conflits, l'Iran est une partie du problème et non de la solution", avait déclaré le prince Saoud al-Fayçal, accusant Téhéran d'avoir des forces en Syrie "combattant les Syriens". "Dans ce cas, on peut dire que les forces iraniennes en Syrie sont des forces d'occupation", a poursuivi le prince. "Si l'iran veut faire partie de la solution en Syrie, il doit retirer ses forces de Syrie. Et cela doit s'appliquer ailleurs, que ce soit en Irak ou au Yémen", a encore dit le prince. L'Arabie saoudite et les autres monarchies sunnites du Golfe soutiennent les rebelles syriens qui tentent de renverser le régime de Bachar el-Assad. L'Iran, puissance chiite régionale, soutient les gouvernements syrien et irakien. Il a envoyé des conseillers militaires en Syrie et en Irak. Les dirigeants irakiens de Bagdad et kurdes irakiens ont affirmé que l'Iran avait également fourni une aide militaire pour combattre les jihadistes de l'organisation de l’État islamique (EI). Le régime du président Assad jouit du soutien financier et militaire de l'Iran. Il est également soutenu sur le terrain par le mouvement chiite libanais Hezbollah. Parmi les groupes qui combattent le régime syrien figure celui de l'EI que l'Arabie saoudite et quatre autres pays arabes bombardent dans le cadre de la coalition internationale conduite par les États-Unis. M. Amir-Abdollahian a également rejeté les propos de Saoud al-Fayçal sur le Yémen en affirmant que "ce qui se passe au Yémen est une affaire intérieure de ce pays". L'Iran est accusé de soutenir les rebelles chiites qui ont pris le contrôle de la capitale yéménite Sanaa le 21 septembre. En revanche, il a affirmé que "si Riyad mettait fin à sa présence militaire à Bahreïn, une solution politique sera trouvée et cela mettra fin à la répression de la population" majoritairement chiite engagée dans un mouvement de protestation contre la dynastie sunnite soutenue par l'Arabie saoudite. THEME 2 - 3 : Les chefs militaires de 22 pays de la coalition anti-EI discutent à Washington Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour Date : 14 octobre 2014 Auteur : AFP Adressé par André Dulou Les chefs militaires de 22 pays de la coalition anti-jihadistes ont entamé leurs discussions mardi à Washington pour définir une stratégie contre le groupe Etat islamique (EI) en Irak et en Syrie, plus de deux mois après le début des frappes aériennes. Le plus haut gradé de l'armée américaine, le général Martin Dempsey, a organisé cette rencontre exceptionnelle sur la base aérienne d'Andrews (Maryland, est) dans la banlieue de la capitale fédérale. Il s'agit du premier rassemblement de ce genre depuis la formation de la coalition en septembre. "Cette réunion est l'occasion de faire le point sur les progrès de la coalition à ce jour et de continuer à aligner et pleinement intégrer les capacités uniques des partenaires de la coalition", a indiqué Alistair Baskey, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Le président Barack Obama devait rejoindre la réunion plus tard dans la journée afin de discuter "des mesures additionnelles que la coalition peut prendre pour affaiblir et à terme détruire" l'EI, a-t-il ajouté. Des responsables américains ont précisé qu'aucune annonce spectaculaire n'était à attendre mais que la rencontre permettrait d'assurer une meilleure coordination entre les partenaires. "C'est simplement pour nous assurer que tout le monde est sur la même longueur d'onde", a expliqué à l'AFP un responsable de la Défense sous couvert d'anonymat. En dépit des raids menés quotidiennement par les avions américains et alliés, les jihadistes ont atteint pour la première fois le centre de la ville kurde de Kobané, dans le nord de la Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Les Etats-Unis et l'Arabie saoudite ont encore mené lundi et mardi 21 frappes aériennes près de Kobané, qui ont "freiné l'avancée" des jihadistes, selon le Commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom). Le chef du Centcom qui supervise la campagne aérienne en Irak et en Syrie, le général Lloyd Austin, devait d'ailleurs faire un état des lieux de la situation aux chefs militaires. Le général quatre étoiles a fait profil bas depuis le début des frappes aériennes le 8 août en Irak et le 23 septembre en Syrie, et n'a encore tenu aucune conférence de presse. La rencontre de mardi réunit les plus hauts gradés, dont des chefs d'état-major, de 22 pays. Sont ainsi représentés: l'Australie, Bahreïn, la Belgique, le Royaume-Uni, le Canada, le Danemark, l'Egypte, la France, l'Allemagne, l'Irak, l'Italie, la Jordanie, le Koweït, le Liban, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, le Qatar, l'Arabie saoudite, l'Espagne, la Turquie, les Emirats arabes unis et les Etats-Unis. 3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES – ECONOMIE THEME 3 - 1 :Exportation d’armes (1/4) l’Indonésie sera-t-elle le nouveau filon de la France ? Source, journal ou site Internet : La Tribune Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur et François Jouannet Rebâtir la défense nationale est la première des neuf priorités de l'agenda du nouveau président indonésien Joko Widodo. La Tribune vous propose une série sur les nouvelles terres de conquête des industriels de l'armement français. C'est le cas de l'Indonésie qui a exprimé un intérêt pour le Rafale et où tous les industriels reviennent en force après une longue éclipse. Retrouvez la suite de notre série dès ce soir, 19 heures, dans notre Quotidien numérique. L'Indonésie est à nouveau dans les stratégies de tous les groupes d'armement français. Il faut dire que la croissance indonésienne ne pouvait pas passer inaperçue (6,2% en 2012 et 5,3% en 2013), même si le rythme de croissance a ralenti au deuxième trimestre 2014 à son plus bas niveau depuis cinq ans, à 5,12% en glissement annuel. La croissance va néanmoins se poursuivre à court terme: 5,6% en 2014, 2015 et 2016. Et, selon l'OCDE, le rythme de croissance de l'Indonésie entre 2014 et 2018 devrait atteindre 6%. Ce qui ferait de l'Archipel l'économie la plus dynamique des grands pays de l'ASEAN (Association des nations de l'Asie du Sud-Est). "Nous n'avons pas saisi en France l'importance et le potentiel de l'Indonésie", explique pourtant un bon connaisseur du pays membre du G20. A tort puisque, en dix ans, l'économie indonésienne a gagné 10 places dans le classement mondial des pays les plus développés, passant du 27e au 16e rang. En 2030, il devrait se situer dans les 10 premières économies mondiales (7e), selon le cabinet McKinsey. "Faire du business en Indonésie, cela se mérite, et il faut gagner la confiance des Indonésiens", rappelle-t-il. UN GEANT ENCORE INCONNU EN FRANCE "Comment expliquer que nous n'ayons plus que 150 entreprises françaises en Indonésie, 4e pays le plus peuplé au monde, 16e économie mondiale, en croissance très rapide, là où nous en avions 450 il y a quinze ans", s'interroge le sénateur le sénateur UMP du Val-de-Marne, Christian Cambon, co-auteur du rapport "La France face à l'émergence de l'Asie du Sud-Est". C'est peu, trop peu. A titre de comparaison, le nombre de sociétés sud-coréennes présentes en Indonésie s'élève à 1.200. "Une de nos premières faiblesses serait notre méconnaissance de l'Indonésie, de son modèle politique, de sa culture, de ses projets et de ses circuits de financement", confirme le rapport. Toutefois, pour relancer les relations diplomatiques à haut niveau entre les deux pays, les co-auteurs du rapport poussent François Hollande à faire une visite d'Etat en Indonésie. Car aucun président français ne s'y est déplacé depuis... François Mitterrand. En août 2013, au siège de l'ASEAN, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, regrettait que "les relations entre les deux pays ne sont pas encore à la hauteur de leur potentiel". Les relations commerciales dépendent beaucoup des achats d'Airbus ou d'ATR. Pour autant, le potentiel de séduction qu'exerce Jarkarta sur les groupes tricolores tels qu'Airbus Group, Dassault Aviation, Thales, Safran, DCNS, Nexter, Renault Trucks Défense et les autres commence à faire son effet. D'autant que les budgets de défense en Europe sont en réduction constante en dépit d'un réarmement mondial, notamment en Asie. Ces groupes misent de plus en plus leur croissance sur ces fameux pays émergents, dont l'Indonésie qui souhaite moderniser les équipements de son armée. Ainsi, Thales, présent depuis presque quarante ans, estime à plus de 500 millions d'euros les opportunités de business (civils et militaires) dans les cinq ans à venir, assure-t-on à La Tribune. Selon nos informations, la direction générale de l'armement (DGA) a en outre réenvoyé à Jakarta un attaché d'armement, qui est arrivé cet été. RENFORCER LA DEFENSE, UNE PRIORITE POUR L'INDONESIE Rebâtir la défense nationale est la première des neuf priorités de l'agenda du nouveau président indonésien, Joko Widodo, en renforçant la defense nationale afin d'assurer l'intégrité territorial de l'archipel et en s'imposant comme une puissance maritime régionale. D'où la volonté d'augmenter le budget de défense pour atteindre 1,5 % du PIB d'ici à 2019 pour atteindre 20 milliards de dollars (contre 7 milliards actuellement). Car l'Indonésie a un réel besoin de moderniser son armée. "Ils ont besoin de réformer leur industrie de défense, rappelle-t-on à Paris. Il faut réfléchir à moyen terme" sur ce pays. Le très long embargo sur les armes des Etats-Unis à partir de 1991 à la suite des graves violences contre les indépendandistes du Timor, a beaucoup marqué les militaires indonésiens. Car cet embargo a notamment cloué au sol ses F-16 et A-4 Skyhawk, qui constituent près de 80 % de sa flotte de combat. Un embargo militaire américain qui a pris fin en 2005. En outre, Londres avait également imposé un embargo sur les pièces de rechange pour les chasseurs Hawk de l'armée de l'air indonésienne. L'Indonésie s'est donc tournée vers la Russie, la Corée du Sud et la Chine pour se procurer des avions de combat et d'entraînement. Avec Séoul, Jakarta a même signé un partenariat pour le développement conjoint du KFX/IFX, un avion de combat de 5ème génération. D'où aujourd'hui la volonté de Jakarta de diversifier ses achats d'armements en Europe, en Russie, en Chine, aux Etats-Unis mais aussi dans les pays émergens comme le Brésil, qui a notamment vendu 16 avions d'entrainement A-29 Super Tucano. "Ils ont délibérément une politique de partage pour ne pas être dépendant d'une région ou d'un pays", confirme un industriel qui travaille en Indonésie. DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES Comme souvent dans les pays émergents, Jakarta veut réduire les importations en matière de défense en développant une capacité industrielle locale. Pour gagner des contrats, souligne le directeur général en charge du développement international de Thales, Pascale Sourisse, "il faut développer en Indonésie des compétences locales avec des partenaires surplace, y compris dans les services. C'est une dimension fondamentale". C'est le cas déjà d'Airbus Helicopters (AH), présent en Indonésie depuis 1976 avec la construction sous licence de 123 hélicoptères BO 105. Et le constructeur d'hélicoptères a signé un partenariat industriel depuis 2008 avec le constructeur aéronautique national, PT Dirgantara Indonesia/Indonesian Aerospace (IAe) pour créer une chaine d'assemblage. Elle fabrique pour le compte de Marignane des fuselages des hélicoptères de transport EC725 et EC225 pour un montant de 43 millions d'euros. IAe, qui travaille pour Airbus (A380, A350) produit également des avions de transports militaires d'Airbus Group, des CN-235 et C-295 sous licence. Enfin, sur le site de Subang (Indonésie), Roxel, Eurenco et PT Dahana ont signé vendredi dernier un accord de coopération en présence des ministres indonésiens de la Défense et de l'industrie et des autorités françaises. Cet accord a pour objet l'implantation sur ce site d'une usine de production des produits suivants : chargements en EDB et composites pour moteurs de roquettes (produits Roxel) et poudres sphériques pour munitions de petit et moyen calibre (produits Eurenco). Les groupes tricolores peuvent s'appuyer sur le partenariat stratégique entre la France et l'Indonésie signé en 2011. Les deux pays se sont engagés à promouvoir une coopération "plus étroite" dans le domaine de la défense et de la sécurité, "en vue d'établir un dialogue de défense global (...) comprenant des consultations régulières au niveau des ministres de la défense, des ministres adjoints, des chefs d'état-major et d'autres hauts fonctionnaires civils et militaires, une coopération stratégique à long terme portant en particulier sur le renforcement des capacités, la formation et l'échange de fonctionnaires chargés des questions de défense, l'industrie de défense ainsi que les opérations de maintien de la paix des Nations Unies". NOUVEL ELDORADO OU NOUVEAU MIRAGE POUR LA FRANCE ? L'Indonésie sera-t-elle un nouveau filon pour l'industrie d'armement tricolore ? Le marché est prometteur pour les groupes français. En 2013, divine surprise elle est arrivée au quatrième rang des pays clients de l'industrie de défense tricolore (480 millions d'euros), loin certes du premier l'Arabie Saoudite (1,9 milliard). Le retour de la France en Indonésie est bien réel comme en témoigne la progressive montée en puissance des exportations d'armements tricolores ces dernières années : 2,9 millions d'euros en 2009, 5,9 millions en 2010, 96,3 millions en 2011, 151,7 millions en 2012. En 2013, le missilier MBDA, qui est bien implanté dans le pays grâce au chantier naval néerlandais Damen, a notamment vendu à Jakarta pour plus de 200 millions d'euros un système d'arme sol-air à très courte portée, Mistral 3. L'Indonésie a également acheté l'an dernier 37 systèmes d'artillerie autotractés, Caesar, à Nexter pour 115 millions d'euros. Enfin, le petit chantier naval des Sables d'Olonne OCEA a vendu pour un montant d'environ 80 millions d'euros deux nouveaux bâtiments de support de 60 mètres, de type OSV 190 MKII. ET EN 2014 ? En 2014, Thales a déjà vendu au ministère de la Défense indonésien un système de défense aérienne intégré ForceShield et des missiles StarStreak pour un montant de plus de 130 millions d'euros. Un contrat qui profitera en très grande partie aux sites britanniques du groupe électronique. Cette année, il a également obtenu un contrat avec la marine indonésienne, via le chantier naval néerlandais Damen. Thales fournira un système de missions destiné aux deux navires de classe PKR. Soit son système de gestion de combat néerlandais Tacticos, le radar de surveillance SMART-S Mk2, le système de conduite de tir STRI 1.2 mk2 EO, le sonar Kingklip, la liaison de données Link-Y ainsi que des systèmes navals de communication et de navigation. Enfin, le groupe français a remporté un contrat civil portant sur la construction d'un satellite de télécoms Telkom-3S. Airbus Defence ans Space (ADS) va quant à lui fournir à l'armée de l'air indonésienne des systèmes d'avant-garde pour assurer l'identification des avions de surveillance de l'espace aérien, le système MSSR 2000 I. Ce qui améliorera le contrôle et le trafic aérien et la défense antiaérienne au-dessus des plus de 15.000 îles de l'Indonésie. RAFALE ET SOUS-MARINS A MOYEN OU LONG TERME Selon des sources concordantes, Dassault Aviation a été approché par Jakarta, qui a exprimé un intérêt pour le Rafale. L'avionneur tricolore a présenté son appareil en Indonésie et attend maintenant une demande d'information (RFI) de la part de l'Indonésie, qui est annoncée, puis éventuellement une demande de proposition engageante (RFP). Dassault Aviation est très attentif à ce qui se passe en Indonésie, explique-t-on en interne. Des sources contactées ont toutefois fait part de certaines réticences de Dassault Aviation à s'engager en Indonésie où les Suédois (Gripen) seraient très actifs. En tout cas, Jakarta, qui avait acheté fin 2011 six chasseurs Su-30MK2 à la Russie, souhaiterait acheter 16 avions de combat destiné à l'équipement d'un escadron, assure-t-on à La Tribune, et aurait dégagé un budget de l'ordre de 1,5 milliard de dollars. Mais c'était avant l'élection présidentielle de cet été. DCNS, qui a ouvert il y a deux ans environ un bureau à Jakarta, poursuit quant à lui plusieurs projets en Indonésie en essayant de nouer une relation avec des partenaires locaux viables. Le groupe naval vise le retrofit d'un sous-marin sud-coréen de type U209 en partenariat avec l'indonésien PT PAL. Mais surtout il discute avec ce chantier naval pour signer un vaste accord de transfert de technologies (ToT) sur le programme de sous-marins Andrasta, créé pour les pays voulant disposer d'une force sous-marine spécialisée dans le combat côtier. DCNS serait prêt à donner à l'Indonésie le droit d'exporter ce sous-marin dans l'ASEAN. Enfin, Airbus Helicopters nourrit l'ambition de signer des commandes pour un nouveau lot de neuf Caracal à l'Indonésie qui en a déjà acheté six, et de 16 AS565 Panther à la marine indonésienne. Dans le domaine de l'artillerie, Nexter continue de proposer ses matériels à l'Indonésie. Le groupe public fait également la promotion de son nouveau véhicule 6x6 blindé low-cost, le Titus. Pour sa part, Thales propose par ailleurs le Hawkei, un véhicule protégé léger 4x4 de 7 tonnes (Thales Australia). Enfin, l'Indonésie souhaite acquérir des patrouilleurs. UNE CORRUPTION ENDEMIQUE Une des principales réticences des industriels français à s'engager en Indonésie reste la corruption. Notamment dans les services publics où il est courant que des agents exigent un pot-de-vin à des particuliers à des entreprises en échange de services qui devraient être fournis gratuitement. "Il y a une véritable prise de conscience des acteurs politiques, des ministres sont allés en prison, estime un bon connaisseur de l'Indonésie. On peut vendre sans corruption". Les affaires de corruption de haut niveau traitées par la commission pour l'éradication de la corruption (KPK), impliquant des responsables politiques ou de la justice sont effectivement très médiatisées, alors que la corruption à des niveaux inférieurs est plus répandue et plus difficile à contrecarrer. KPK a d'ailleurs annoncé début septembre que le ministre de l'Energie était accusé d'extorsion de fonds et d'abus de pouvoir. Jero Wacik est soupçonné d'avoir gonflé le budget de son ministère de près de 10 milliards de roupies (646.000 euros) pour des activités illicites. Il est le troisième ministre du gouvernement impliqué dans une affaire de corruption. En juillet, l'ancien ministre des Sports a été condamné à quatre ans de prison après avoir été reconnu coupable de corruption dans une affaire liée à la construction d'un stade. En mai, le ministre des Affaires religieuses a démissionné après l'ouverture d'une enquête par la KPK qui le soupçonne d'avoir détourné des fonds destinés à des pèlerins qui se rendaient à La Mecque. Par ailleurs, une femme gouverneur à la tête d'une des dynasties politiques les plus puissantes d'Indonésie a été condamnée lundi à quatre ans de prison pour avoir versé un pot-de-vin à l'ex-président de la Cour constitutionnelle dans un litige électoral. Ce dernier a lui été condamné en juillet à la prison à perpétuité pour avoir accepté des pots-de-vin dans le but d'influencer des décisions concernant des litiges électoraux. UN NOUVEAU PRESIDENT PRET A ERADIQUER LA CORRUPTION Dans son dernier classement, l'ONG Transparency International place l'Indonésie au 114e rang des pays les plus corrompus, sur 177 nations. Auréolé d'une victoire... confirmée par la justice pour prendre ses fonctions, le nouveau président Joko Widodo ambitionne de réformer en profondeur la première économie d'Asie du Sud-Est après une ascension fulgurante en politique. Une priorité qui consiste à restaurer la confiance dans le système politique indonésien en éradiquant la corruption. "Les Indonésiens sont très, très cyniques à l'égard de la politique. Ils pensent qu'elle est très corrompue. Nous devons leur redonner foi" dans la politique, a-t-il expliqué à l'AFP. Une application anti-corruption pour smartphones proposant des graphiques et des jeux a été lancée en Indonésie pour éduquer le public et les agents de l'Etat sur les risques d'acceptation de pots-de-vin dans un des pays les plus corrompus au monde. THEME 3 - 2 : Ordinateur quantique : Microsoft et Alcatel-Lucent sont-ils sur la bonne piste ? Source, journal ou site Internet : silicon Date : 14 octobre 2014 Auteur : Reynald Fléchaux Adressé par Elie Billaudaz Partis sur une piste technologique différente de celle de Google, IBM ou HP, Microsoft ou Alcatel-Lucent pourraient les coiffer au poteau dans la quête au premier ordinateur quantique. Même si de nombreux obstacles doivent encore être levés. Et si Microsoft surgissait là où on l’attend le moins, dans la réalisation de la nouvelle génération d’ordinateurs ? Un article de la MIT Technology Review souligne les espoirs que font naître les travaux des labs de Redmond dans la conception du premier ordinateur quantique. Les ordinateurs quantiques apparaissent comme la nouvelle frontière de l’informatique. Via l’exploitation des caractéristiques des particules subatomiques, ils promettent un bond en avant en termes de performances et de rapidité. Ils rendront possibles des modélisations (celle de l’univers par exemple) ou des chiffrements très avancées. L’informatique quantique s’appuie sur des qubits, des unités de stockage d’un nouveau genre. Alors qu’en informatique « classique », un bit peut prendre les valeurs « 0 » ou « 1 », en informatique quantique, le qubit peut avoir une valeur de « 0 », « 1 » ou bien les deux en même temps (selon le principe de superposition). Ce qui décuple les capacités de calcul en parallèle. Les théories ont montré qu’un ordinateur quantique pourrait résoudre des problèmes dans des temps acceptables, là où les plus puissantes des machines conventionnelles ont besoin de centaines de millions d’années. Mais, la technologie se heurte encore à plusieurs murs. Elle souffre notamment de problèmes de fiabilité. La particule élémentaire de Microsoft Malgré une percée majeure réalisée récemment par l’université de Santa Barbara, rapidement appuyée par Google, le qubit reste en effet trop peu fiable pour envisager une exploitation commerciale. C’est sur ce terrain que la voie choisie par Microsoft pourrait s’avérer décisive. Et ce même si, contrairement à HP ou IBM, les équipes de recherche de Redmond n’ont jamais conçu un qubit. Leur approche s’appuie sur la découverte, en 2012, d’une particule appelée fermion de Majorana, confirmant des équations datant de 1937 supputant l’existence d’une telle particule. « Ce fut un moment charnière, explique Craig Mundie, qui dirige les labs du premier éditeur mondial. Ces travaux nous ont guidé sur une piste permettant de concevoir un ordinateur quantique. » Car les efforts de Microsoft sont désormais dirigés vers la conception d’un qubit dit topologique et basé sur la découverte du fermion de Majorana. Un qubit qui devrait, selon la théorie, être plus fiable et mieux adapté à la production de masse que ceux conçus avec d’autres techniques. Le premier éditeur mondial travaille également au design et au contrôle d’un ordinateur conçu à base de qubits topologiques. Les chercheurs de Microsoft ont également montré qu’une machine comptant seulement quelques centaines de qubits serait capable de réaliser des simulations aujourd’hui inaccessibles au plus puissant des supercalculateurs. Le revival des Bell Labs ? Selon la MIT Technology Review, au cours de la prochaine année, les laboratoires financés par Redmond testeront des composants clefs de leur design du qubit, suivant un plan établi par Michael Freedman, un mathématicien de 63 ans qui, voici 30 ans, a résolu un des plus vieux problèmes mathématiques, la conjecture de Poincaré. Des travaux qui, en 1986, lui avaient valu la médaille Fields, la plus haute distinction dans le monde des maths. A ce jour, une seule société commercialise un ordinateur quantique : D-Wave Systems. Sa machine intègre 512 qubits dans sa version de 2013. Mais elle est limitée à un algorithme particulier. L’objectif des recherches actuelles, auxquelles contribuent des sociétés comme IBM, HP, Google, Microsoft, est de créer un ordinateur totalement programmable. Sur le modèle des supercalculateurs actuels. Mais Microsoft n’est pas seul sur la piste du qubit topologique, découlant de la découverte du fermion de Majorana par une université néerlandaise financée par Redmond. Via les Bell Labs tombés dans son giron à la faveur du rachat de Lucent, Alcatel-Lucent travaille sur une approche similaire, mais basée sur un matériau différent. Interrogé par la MIT Technology Review, le chercheur Bob Willet, qui travaille au sein des Bell Labs dans le New Jersey – précisément là où a été conçu le premier transistor en 1947 (en photo ci-dessus) -, assure qu’il est en train d’effectuer « la transition de la science à la technologie ». Sous-entendu qu’il serait proche de la conception du qubit topologique. « Que Microsoft ouvre la route à l’informatique quantique serait une surprise. Pour les désuets Bell Labs, désormais aux mains d’une entreprise qui n’est même pas sur le marché de l’informatique, ce serait stupéfiant », écrivent nos confrères dans leur article. De facto, du fait de son potentiel en matière de machine learning – autre domaine où Microsoft investit massivement – ou de simulation dans le domaine de la chimie, le premier concepteur d’un système quantique fiable disposera d’un avantage concurrentiel majeur. Si tant est que Microsoft, Alcatel-Lucent ou une autre des entreprises parties à la chasse au qubit parvienne un jour à mettre au point un système commercialisable. THEME 3 - 3 : L’Ukraine crée des missiles air-air et airsol de moyenne portée Source, journal ou site Internet : RIA Novosti Date : 13 octobre 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur © Wikipedia/ Bandanschik L'Ukraine crée des missiles air-air et air-sol de moyenne portée, a annoncé lundi à Kiev le consortium public ukrainien Ukroboronprom. "Deux entreprises du consortium Ukroboronprom œuvrent pour la conception de nouveaux missiles air-air et air-sol. Les travaux touchent à leur fin", a indiqué le groupe dans un communiqué. Destinés à équiper les avions en dotation dans l'armée nationale, les missiles seront fabriqués à partir de pièces ukrainiennes. Les autorités de Kiev, qui mènent une opération militaire d'envergure dans le sud-est du pays, envisagent de placer de nouvelles commandes à l'industrie de défense nationale. Le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a déclaré la semaine dernière que le gouvernement était prêt à débloquer un milliard de hryvnias supplémentaires (plus de 76 millions de dollars) sous la forme de garanties gouvernementales pour l'achat et le rétablissement des matériels de guerre. Le président ukrainien Piotr Porochenko a noté récemment déclaré que l'Etat ukrainien s'était engagé dans la voie de la guerre et qu'il élargirait son soutien à l'industrie de guerre et à l'armée. THEME 3 - 4 : Poutine loue les relations économiques entre Moscou et Pékin, des « alliés naturels » Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par André Dulou Le président Vladimir Poutine (d) en réunion avec le Premier ministre chinois... Le président russe, Vladimir Poutine, s'est félicité mardi du niveau des relations économiques entre Moscou et Pékin, des "alliés naturels", alors que la Russie, engagée dans un bras de fer avec l'Occident en raison de la crise ukrainienne, tente de resserrer ses liens avec la Chine. "Nous sommes des partenaires naturels, des alliés naturels, nous sommes des voisins", a déclaré M. Poutine, cité dans un communiqué officiel du Kremlin, lors d'une rencontre avec le Premier ministre chinois, Li Keqiang. "Nous nous fixons des objectifs de grande ampleur, mais tout à fait réalisables, et cela sera sans aucun doute dans l'intérêt des citoyens de Chine et de Russie", a-t-il souligné. "Je suis ravi que nos relations continuent à se développer, et à un très bon rythme", a ajouté le président russe. Pour sa part, le Premier ministre chinois a loué un potentiel "inépuisable" pour la coopération entre la Russie, "le plus grand pays du monde par son territoire", et la Chine, "le pays le plus peuplé du monde". "Nous observons une tendance croissante du développement de notre coopération dans tous les domaines", a indiqué Li Keqiang. La Russie et la Chine ont signé lundi un accord intergouvernemental, indispensable pour les livraisons de gaz russe à Pékin, et une trentaine d'autres accords, notamment dans les domaines du pétrole, de la téléphonie mobile, de la construction de chemins de fer et d'automobiles, lors d'une rencontre entre Li Keqiang et son homologue russe, Dmitri Medvedev. "Un grand nombre d'accords ont été signés. Mais ce n'est pas la quantité qui compte. Ce qui est important, c'est que cela fait avancer notre coopération réelle dans des domaines tout à fait différents: dans l'énergie comme dans les hautes technologies", a souligné Vladimir Poutine. La signature d'un accord intergouvernemental lundi était une condition obligatoire pour l'entrée en vigueur d'un contrat conclu en mai entre Moscou et Pékin, après dix ans de difficiles négociations, sur les livraisons, pour la première fois, de gaz russe à la Chine. Ce méga-contrat est estimé à 400 milliards de dollars sur 30 ans et prévoit des livraisons de 38 milliards de mètres cubes par an à partir de 2018, via le gazoduc "Force de Sibérie", dont la construction a été lancée début septembre en Iakoutie (Sibérie Orientale). 4/ Les forces armées- Air - Marine - Terre – Gendarmerie THEME 4 - 1 : Châlons : le 1er RAMa dissous avant l’été 2015 Source, journal ou site Internet : l’Union-l’Ardenais Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur CHALONS-EN-CHAMPAGNE. Benoist Apparu rencontrait ce mardi matin le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. La terrible nouvelle est tombée : le 1er RAMa va être fermé tandis que l’avenir de la 1ère brigade mécanisée est incertain. La nouvelle est tombée peu avant 10 heures ce mardi 14 octobre 2014 : le 1er Régiment d’Artillerie de Marine (RAMa) va être dissous avant l’été 2015 tandis que l’avenir de la 1ère brigade mécanisée n’est pas clairement défini. « Une énorme déception » En tout, 960 postes vont être supprimés. Le député-maire de Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu avait rendez-vous ce matin avec le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Ce dernier lui a expliqué que le maintien de l’activité militaire sur Châlons n’était pas possible. « C’est une énorme déception pour Châlons », a déclaré l’élu à la sortie de son entretien. Le régiment pèse 15 millions d’euros dans l’économie locale Il veut maintenant tout faire pour obtenir des compensations économiques à ce départ programmé. Des réunions sont prévues dans la semaine avec les leaders politiques afin de parler de l’avenir de la ville de Châlons. Le 1er RAMA pèse 15 millions d’euros de chiffres d’affaires par an dans l’économie locale. Autant dire que pour la ville, le manque à gagner est énorme. Les deux régiments occupent en tout 55,5 ha dans Châlons, soit près de 4,82 km d'installations. Le 1er RAMa s'étend sur 41,9 ha tandis que la 1ère brigade mécanisée occupe 13,6 ha dans le centre de Châlons. Que vont devenir les bâtiments ? Les militaires du 1er RAMa vont quitter Châlons. Que vont devenir les bâtiments qu’ils occupent ? « Je n’en sais rien », avoue le député-maire de Châlons qui pense que ces derniers sont invendables. Ce n’est pas la préoccupation première de l’élu, mais il va bien falloir se pencher sur la question... THEME 4 - 2 : Les chiens militaires à Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 13 octobre 2014 Auteur : Victor Poulain Adressé par André Dulou l’honneur Du 6 au 10 octobre, le 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre a organisé la 33e édition du championnat national du chien militaire, à Suippes. Une centaine d’équipes cynotechniques étaient au rendez-vous de cette compétition. Au programme : épreuves de patrouille, de dressage, d’intervention et de pistage. Ce panel correspond aux principales missions confiées aux équipes cynotechniques sur le territoire national et sur les différents théâtres d’opérations où elles sont déployées. Vainqueurs par épreuve : Patrouille : brigadier-chef Dumont-Monnet du 2e régiment de dragons avec Handoc. Dressage : adjudant Cordier du peloton de soutien cynotechnique avec Iray. Intervention : brigadier-chef Charrier du 121e régiment du train avec Erhos. Pistage initiation : caporal-chef Jaillet de la base aérienne 110 avec Dan. Pistage précision : monsieur Fabre du 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre avec Griffus. Pistage confirmation : premier-maître Zenou du groupement de fusiliers marins de Brest avec Kubbo. THEME 4 - 3 : OEF : la frégate Courbet quitte l’opération Enduring Freedom Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 14 octobre 2014 Auteur : marine nationale Adressé par André Dulou Après plus de deux mois de déploiement en océan Indien, en mer Rouge et dans le golfe arabo-persique, la frégate légère furtive (FLF) Courbet a franchi le canal de Suez dans la nuit du 12 au 13 octobre 2014. Engagé depuis le 4 août dans l’opération multinationale de lutte anti-terroriste Enduring Freedom, au sein des Task Forces150 et 152, le Courbet assure la contribution de la France à la mission de lutte contre les trafics maritimes liés au terrorisme dans la mer Rouge, le golfe d’Aden, la mer d’Arabie et le golfe d’Oman. L’opération Enduring Freedom a été lancée immédiatement après les attentats du 11 septembre 2001. Parmi les nombreuses activités accomplies durant ces deux mois a eu lieu la visite complète d’un boutre suspect, ainsi qu’une vingtaine de contrôles appelés « approach and assist » contribuant à la protection des activités maritimes licites, et à la connaissance de la zone par la coalition. Le Courbet a également réalisé des manœuvres conjointes avec le groupe britannique Cougar 14 en mer Rouge et lors du passage du détroit de Bab el Mandeb. Auparavant, l’interaction avec le Carrier Strike Group 2américain dans le golfe arabopersique s’était remarquablement bien déroulée. A chaque escale, le Courbetet la Marine des pays visités ont par ailleurs mené des actions de coopérations. Enfin, grâce à la présence d’un hélicoptère type Panther et d’un détachement de la flottille 36F, vingt-quatre vols de surveillance maritimes (SURMAR) ont permis de recueillir du renseignement et d’améliorer notre connaissance de la région. Ainsi avec un rythme opérationnel soutenu, l’équipage a atteint les objectifs assignés. Les 165 marins embarqués, fiers du travail accompli, se tournent désormais vers leur nouvelle mission en Méditerranée orientale et les défis associés. THEME 4 - 3 : Un escadron de chasse partenaire de l’ASM Clermont Auvergne Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 14 octobre 2014 Auteur : armée de l’air Adressé par André Dulou 12h15, samedi 11 octobre 2014, stade Marcel-Michelin : l’escadron de chasse 3/13 « Auvergne » de la base aérienne 705 de Tours a signé une convention de partenariat avec l’association sportive Michelin (ASM) Omnisports et l’ASM Clermont Auvergne. Au-delà du rapprochement logique autour de « l’Auvergne », les trois entités ont décidé de formaliser une convention comportant essentiellement deux aspects : la promotion de leurs valeurs communes(que sont l’excellence, la solidarité, l’engagement et le respect) et l’échange de cultures, le partage de savoir sur la préparation physique et mentale. Pascal Thibault, président de l’ASM Omnisports, Éric de Cromières, président de l’ASM Clermont Auvergne, et le commandant Thibault Chazelle, garant des traditions de l'escadron de chasse 3/13 « Auvergne », ont signé cette convention, en présence du général Serge Soulet, commandant des forces aériennes, du colonel Cyrille Duvivier, commandant de la base aérienne 705 de Tours et du lieutenant-colonel Xavier Hirschauer, commandant de l’école de l’avion de chasse. Présentation des partenaires L’escadron de chasse 3/13 « Auvergne » est un escadron d’instruction en vol de l’armée de l’air, basé à Tours mais dont les traditions viennent d’Auvergne ; il constitue une des mailles de la formation très complète des pilotes de chasse. L’ASM Omnisports est une association créée en 1911 qui compte pas moins de 15 sections, incluant la section rugby et son centre de formation élite. L’ASM Clermont Auvergne, filiale de l’ASM Omnisports, est une équipe de rugby professionnelle qui participe au championnat de France de Top 14 et à la Coupe d’Europe de Rugby. Son palmarès compte notamment un titre de champion de France en 2010. 5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : Le Yémen écartelé entre les ambitions chiites et le séparatisme sudiste Source, journal ou site Internet : El Watan Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par André Dulou Vue du vieux port d'Aden, dans le sud indépendantiste du Yémen Les rebelles chiites du Yémen, auxquels on prête des liens avec l'Iran, ont pris mardi le contrôle du port stratégique d'Hodeida, sur la mer Rouge, confirmant leurs visées sur le pays trois semaines après avoir conquis la capitale Sanaa. Cette offensive chiite dans le nord est intervenue alors que des groupes séparatistes relançaient mardi leur mouvement en vue d'une sécession du sud du Yémen, qui était un Etat indépendant jusqu'en 1990. Des rebelles chiites armés, appelés houthis, ont pris possession dans la nuit d'importants secteurs de Hodeida, à 230 km à l'ouest de Sanaa, pratiquement sans résistance de la part des forces gouvernementales, a indiqué à l'AFP un responsable des services de sécurité. Ayant pris le contrôle du port et de l'aéroport, "ils se sont massivement déployés dans la ville où ils patrouillent sur les principales artères", a-t-il déclaré. Les rebelles ont établi des points de contrôle parallèles à ceux des forces gouvernementales. Un garde a été tué mardi lorsque des rebelles ont pris d'assaut le siège du tribunal commercial, a indiqué un responsable de l'administration locale. Le port de Hodeida, ville qui compte plus de deux millions d'habitants, est le deuxième du Yémen après celui d'Aden (sud). La cité était dans le viseur des rebelles chiites qui réclamaient depuis des années une ouverture sur la mer Rouge pour les territoires qu'ils contrôlent historiquement dans la province de Saada (nord), frontalière de l'Arabie saoudite. Selon des sources concordantes, les houthis se sont emparés d'un dépôt d'armes de l'armée, à l'entrée de la ville avant de progresser vers le centre. Les rebelles avaient préparé leur offensive militaire en y ouvrant début octobre une permanence d'Ansaruallah, leur formation politique. La ville portuaire ouvre la voie vers le détroit de Bab al-Mandeb, à l'embouchure entre la mer Rouge et le Golfe d'Aden. Elle est située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Ras Issa, terminal pétrolier par lequel transite une partie des exportations de brut du Yémen. L'annonce de la prise de Hodeida intervient au lendemain de l'assentiment donné par les mêmes rebelles à la nomination d'un nouveau Premier ministre, Khaled Bahah, censée ouvrir la voie à un règlement de la crise que connaît le Yémen depuis plusieurs mois. Les Houthis armés étaient toujours présents en nombre mardi dans le centre de Sanaa, contrairement à des informations selon lesquelles ils auraient dû commencer à se retirer, a constaté un journaliste de l'AFP. - Rassemblement séparatiste dans le sud – La prise de Hodeida contrevient à l'accord de paix signé le 21 septembre sous le parrainage de l'ONU juste après l'entrée des houthis dans la capitale. Cet accord prévoit le retrait des houthis armés de Sanaa et la reprise d'un processus de réconciliation nationale pour sauver la transition politique, engagée depuis le départ en 2012, sous la pression de la rue, de l'exprésident Ali Abdallah Saleh, perçu aujourd'hui comme un allié des rebelles chiites. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal, a accusé lundi Téhéran d'interventionnisme en Syrie, en Irak et au Yémen. "Si l'Iran veut faire partie de la solution en Syrie, il doit retirer ses forces de Syrie. Et cela doit s'appliquer ailleurs, que ce soit en Irak ou au Yémen", avait-il affirmé. Ces déclarations ont été rejetées par Téhéran. Lundi, le Conseil de sécurité de l'ONU a brandi de nouveau la menace de sanctions contre ceux qui bloquent la transition au Yémen. Majoritaires dans le nord, les chiites sont minoritaires au niveau national. Les houthis sont issus du zaïdisme, une branche du chiisme qui représente environ un tiers de la population yéménite. Mettant à profit l'affaiblissement politique du pouvoir central à Sanaa, des partisans du Mouvement sudiste se rassemblaient mardi par milliers à Aden pour réclamer l'indépendance du Sud, selon un correspondant de l'AFP. Ce rassemblement, qui coïncide avec le 51e anniversaire de la révolte contre les colons britanniques à Aden, faisait suite à un appel de l'aile dure du Mouvement sudiste. Le SudYémen était un Etat indépendant jusqu'en 1990. à la frontière près de Kobané – pressions américaines sur la Turquie THEME 5 - 2 : Combats Source, journal ou site Internet : l’Expression Date : 14 octobre 2014 Auteur : Aya Elbrqawi Adressé par André Dulou La grande base turque d'Incirlik, qu'Ankara rechigne à mettre à la disposition de Washington Une certaine confusion a été créée hier par des déclarations contradictoires de Washington et Ankara sur la signature d'un accord sur l'utilisation de bases aériennes turques par les avions américains effectuant des raids en Syrie et en Irak. De violents combats ont opposé hier jihadistes et combattants kurdes à la frontière turco-syrienne aux portes de la ville de Kobané, à l'heure où les Etats-Unis accentuaient la pression sur la Turquie pour utiliser ses bases aériennes. Les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont lancé une offensive dans les faubourgs de Kobané (Aïn al-Arab en arabe), à moins d'un kilomètre des barbelés qui séparent la Turquie de la Syrie, selon l'AFP. Ce secteur du poste-frontière de Mursitpinar est celui emprunté tous les jours par les civils kurdes qui fuient les combats et par des combattants kurdes évacués pour y être soignés dans les hôpitaux de la ville turque de Suruç. C'est devenu «un objectif stratégique» pour l'EI, a indiqué, cité par l'AFP, Feyza Abdi, élue au conseil municipal de Kobané et réfugiée en Turquie. «Ses forces encerclent déjà la ville de trois côtés différents. S'ils réussissent à prendre le contrôle de cette zone, ils fermeront tous les accès et pourront commencer leur massacre» à Kobané, selon elle. Un attentat suicide à l'aide d'un véhicule piégé a été perpétré hier par un kamikaze de l'EI dans ce secteur, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH, basé en Grande Bretagne), sans être en mesure de donner un bilan. Dans la ville même de Kobané, les combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) ont cherché à reprendre du terrain perdu ces derniers jours face à l'EI, qui les avait délogés vendredi de leur QG. «Les YPG ont mené une contre-offensive dans le secteur sud de Kobané et repris deux positions qui étaient sous contrôle de l'EI», a indiqué l'OSDH. Quatorze jihadistes et cinq combattants kurdes ont été tués dans les combats de dimanche tandis que les raids de la coalition ont tué 28 jihadistes à Raqqa et Kobané, selon un décompte de l'ONG. Sept frappes de la coalition ont visé dimanche et lundi des bâtiments, des positions de tirs et des véhicules de l'EI, a indiqué l'armée américaine. La défense acharnée des Kurdes a contraint l'EI à faire venir des renforts en provenance de Raqqa et Alep, leurs bastions du nord syrien. Plus nombreux et mieux armés, les jihadistes contrôlent environ 40% de la ville, particulièrement le secteur est et des quartiers dans le sud et l'ouest, une semaine après y être entré à la suite de plusieurs semaines de siège. Une certaine confusion a été créée hier par des déclarations contradictoires de Washington et Ankara sur la signature d'un accord sur l'utilisation de bases aériennes turques par les avions américains effectuant des raids en Syrie et en Irak. Un responsable américain avait indiqué dimanche que les Etats-Unis pourraient utiliser la grande base d'Incirlik (sud), où 1.500 Américains sont stationnés. Mais une source gouvernementale à Ankara a affirmé hier qu'un tel accord n'avait pas été signé. «Les négociations continuent sur la base des conditions déjà posées par la Turquie», a-t-elle précisé. Actuellement, les avions américains employés pour les bombardements contre l'EI décollent des bases aériennes, plus éloignées, d'Al-Dhafra aux Emirats arabes unis, d'Ali al-Salem au Koweït et d'Al-Udeid au Qatar. Cette confusion illustre les relations difficiles entre la Turquie et les Etats-Unis, deux pays de l'Otan, sur le dossier syrien. Ankara refuse pour l'instant de se joindre à la coalition militaire internationale au motif que les frappes aériennes dirigées contre les jihadistes pourraient renforcer par ricochet le camp du président syrien Bachar al-Assad, la bête noire de ses dirigeants islamoconservateurs. Les autorités turques ont posé comme préalable à leur participation la création d'une zone-tampon et d'une zone d'interdiction aérienne dans le nord de la Syrie, l'entraînement et l'armement des rebelles de l'opposition syrienne modérée et la réaffirmation de l'objectif de renverser l'actuel régime de Damas. THEME 5 - 3 : Turquie: l'armée ouvre le feu contre les rebelles du PKK, le processus de paix menacé Source, journal ou site Internet : AFP Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneèur Ankara - La Turquie a bombardé lundi soir des positions des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un premier accroc armé sérieux aux pourparlers de paix lancés il y a deux ans et déjà sérieusement menacés par la guerre qui fait rage en Syrie voisine. Quelques jours après les violentes émeutes prokurdes qui ont secoué le pays, des chasseurs F-16 de l'armée de l'air ont frappé plusieurs cibles du PKK qui, selon les forces de sécurité, ont attaqué à plusieurs reprises ces trois derniers trois jours un poste de police dans le village de Daglica (sud-est). Dans la région voisine de Tunceli, des hélicoptères d'attaque turcs ont également ouvert le feu lundi contre d'autres unités du PKK après des affrontements entre rebelles et armée signalé autour de Geyiksuyu, selon les médias turcs. Ces graves incidents, les premiers de cette ampleur depuis le cessez-le-feu unilatéral décrété par le PKK en mars 2003, illustrent les graves menaces qui pèsent sur le fragile processus de paix engagé entre Ankara et le PKK il y a deux ans. Cette brusque montée des tensions trouve son origine en Syrie, où l'offensive des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) menace la ville kurde de Kobané. En colère contre le refus du gouvernement islamo-conservateur d'Ankara de voler militairement au secours de Kobané (Aïn al-Arab en arabe), des milliers de jeunes kurdes sont descendus dans les rues de tout le pays la semaine dernière, provoquant des émeutes qui ont fait au moins 34 morts et des centaines de blessés. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a haussé le ton en condamnant l'action de voyous à la solde d'une organisation terroriste, en l'occurrence le PKK, et dénoncé une tentative de sabotage des pourparlers qu'il a promis, lui, de sauver. Son principal interlocuteur, le chef emprisonné du PKK Abdullah Öcalan, a de son côté averti que la chute de Kobané signifierait de facto la mort de toute discussion et pressé Ankara de présenter avant ce mercredi un calendrier pour les relancer. - 'Montrer ses muscles' – Le PKK et le gouvernement montrent leurs muscles, a commenté à l'AFP Nihat Ali Ozcan, analyste au centre de recherches Tepav d'Ankara. Le processus de paix va peut-être tomber à l'eau un jour mais ce jour n'est pas arrivé. Après plusieurs échecs, Ankara a repris à l'automne 2012 des négociations directes avec M. Öcalan pour tenter de mettre un terme à une rébellion qui a fait 40.000 morts depuis 1984. Le PKK a décrété un cessez-le-feu en mars suivant puis commencé à retirer ses forces vers leurs bases du mont Kandil, dans le nord du territoire irakien. Mais ce mouvement a été interrompu il y a un an, les Kurdes jugeant que le régime d'Ankara n'avait pas tenu ses promesses de réformes en faveur de leur communauté, qui compte 15 millions de personnes, 20% de la population. Les discussions depuis étaient largement paralysées, malgré les promesses réitérées par M. Erdogan, après son élection à la présidence en août, de parvenir à une solution. L'offensive jihadiste en Irak puis en Syrie a fait dérailler ce scénario. Si elle a accueillie dans l'urgence sur son sol quelque 200.000 réfugiés kurdes, la Turquie s'est inquiétée des risques d'un renforcement des forces kurdes, en première ligne contre l'EI. Elle refuse ainsi de les laisser transiter par sa frontière pour rejoindre le front de Kobané, alimentant la suspicion et la rancoeur des Kurdes. Malgré ces tensions, Ankara a promis de tout faire pour sauver les pourparlers de paix. Ce processus n'est pas lié à Kobané ni à aucun événements qui se déroule hors de nos frontières, a assuré mardi le Premier ministre, Ahmet Davutoglu. Il est très important pour nous, a-t-il répété devant les députés du parti au pouvoir, s'il vous plaît ne le sabotez pas. THEME 5 - 4 : Nouvel attentat à Bagdad, le troisième en quatre jours Source, journal ou site Internet : Le Monde Date : 14 octobre 2014 Auteur : avec AFP Adressé par André Dulou Un attentat a fait au moins 15 morts à Bagdad, le 14 octobre 2014. | AFP/AHMAD AL-RUBAYE Au moins 15 personnes ont été tuées mardi 14 octobre dans un attentat-suicide à la voiture piégée, à un point de contrôle militaire dans le quartier chiite de Kazimiya, à Bagdad, selon un responsable du ministère de la santé et une source hospitalière. Plusieurs policiers font partie des victimes de l'attaque, qui a également fait au moins 23 blessés. C'est la troisième fois que ce quartier est frappé en quatre jours. MULTIPLICATION DES ATTENTATS-SUICIDES Lundi, au moins 43 personnes avaient péri dans trois attentats à Bagdad, dont deux dans les quartiers chiites de Sadr City et Kazimiya revendiqués par le groupe Etat islamique (EI). Selon l'EI, un kamikaze saoudien a fait exploser une voiture remplie de 650 kg d'explosifs à Sadr City. Samedi, plus de 40 personnes ont été tuées dans deux attentats à Bagdad, dont l'un également à Kazimiya. Les attentats-suicides se sont multipliés ces dernières semaines en Irak, notamment dans la capitale farouchement défendue par les forces de sécurité, alors que les djihadistes de l'EI contrôlent de vastes régions du pays au nord, à l'ouest et à l'est de Bagdad. Aidée par des combattants kurdes et de miliciens chiites et soutenue par des bombardements de la coalition internationale, les forces fédérales tentent, non sans peine, de faire face à la progression des djihadistes dans le pays. La plupart des attentats-suicides à Bagdad sont attribués à l'EI. 6/ RENSEIGNEMENTS ET MENACES : THEME 6 - 1 : Aberkane : comment la NSA nuit aux entreprises …américaines Source, journal ou site Internet : Le Point Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur Le plus gros marché intérieur du monde est en Chine. Pas question d'importer des technologies espionnées par les États-Unis. Qui vont perdre la bataille ! Un homme assiste à la commission d'enquête parlementaire sur la NSA à Berlin.© Dans sa toute dernière interview donnée dans le cadre du New York Film Festival samedi 11 octobre, Edward Snowden a été très clair : laissez tomber Dropbox, préférez SpiderOak, quittez Facebook et Google, Duckduckgo est plus sûr. Dans le jeu de la mondialisation, celui qui a le plus gros marché intérieur l'emporte. Sous Clinton, les USA promouvaient la mondialisation, mais aujourd'hui deux marchés sont plus importants que les États-Unis : l'Union européenne et la Chine. L'Europe ? Comme disait Kissinger : "Si je veux appeler l'Europe, je fais quel numéro ?" Reste la Chine, qui protège son marché intérieur et sousévalue sa monnaie. Réponse d'Apple : une division "Chine"... En 2001, Pékin entre à l'OMC. La même année les États-Unis adoptent le Patriot Act : la NSA peut perquisitionner les datacenters américains partout dans le monde, en violation du droit international. La Stasi avait pour devise "nous devons tout savoir", comme la NSA aujourd'hui, qui est devenue ce qu'elle voulait combattre : la Nstasi ! Elle aurait dû se souvenir de ce que disait Martin Luther King : "L'ombre ne peut chasser l'ombre, seule la lumière le peut." Pékin choisit Linux ! Les entreprises perquisitionnées ont interdiction de l'évoquer. Mais, concrètement, l'Agence peut pénétrer n'importe quelle machine sous OSX, iOS, Windows, Android, etc. Pas besoin d'effraction : il existe des backdoors qui permettent un accès direct. Sans même parler du nano-espionnage sur hardware. En décembre 2013, Der Spiegel révèle ainsi l'existence d'un catalogue de moyens d'espionnage de la NSA, le "ANT catalog", et qu'une unité de la NSA, appelée TAO, peut intercepter physiquement des colis de livraison d'ordinateur pour y implanter du nano-matériel ou y fabriquer des failles logiciel sur mesure. D'où le vif intérêt de Pékin pour Linux, l'OS le plus indépendant vis-à-vis de la NSA aujourd'hui. La gendarmerie et la police française ont d'ailleurs adopté Ubuntu (la version la plus démocratique de Linux), amélioré par la gendarmerie sous le nom de GendBuntu en 2001. D'une façon fascinante, la page Wikipedia de GendBuntu n'existe encore qu'en français, anglais et chinois ! Et pour cause : GendBuntu a fait l'objet d'une étude de cas complète de la part de Pékin. Ajoutez le rôle que Facebook et Twitter peuvent prendre dans un soulèvement et vous comprendrez la psychose du Politburo. Résultat, les entreprises américaines perdent le plus gros marché du monde, et la mondialisation avec. L'éthique, selon Google C'est l'histoire de Google en Chine. Quand Mountain View rentre de Pékin, la Harvard Business School salue l'éthique de la firme qui a vaillamment refusé de danser avec le diable... Mais que s'est-il vraiment passé ? Pékin a fait un marché : tu veux t'installer en Chine? Alors tu nous garantis l'inviolabilité absolue des données chinoises. Google acquiesce. Retour à la maison, où la NSA émet des réserves : No way ! Google retourne à Pékin : Cao ni ma ! (je laisse les sinisants traduire). Aujourd'hui, le marché des moteurs de recherche a été donné par la Chine à Baidu, une entreprise qui aurait pu être américaine n'eussent été les lois anti-immigrations passées sous Bush fils. Quant à la belle leçon d'éthique de Google... Eric Schmidt est parti prospecter en Corée du Nord moins d'un an plus tard ! Au fond, la Chine n'a qu'une politique : la souveraineté totale. Elle offre le marché de Facebook à RenRen, de Twitter à Weibo, de Google à Baidu... De même, la Russie a Vkontakte et Yandex. Quant aux parts de marché d'IBM en Chine, elles ont fondu depuis l'affaire Snowden. Charles Pasqua a dit un jour "la démocratie s'arrête là où commence la raison d'État". Et si c'était plutôt aux États de servir les peuples et pas l'inverse. Aujourd'hui, la NStasi coule les entreprises américaines à l'export, avec l'argent du contribuable. C'est stupide et en totale violation des droits de l'homme [1] la NStasi fiche nos névroses, nos fantasmes, nos faiblesses, elle peut publier nos sextos les plus compromettants, les fuites de Snowden sont claires à ce sujet. L'Agence doit revenir du bon côté de la Force. Dwight Eisenhower l'avait bien compris : "Le problème de la défense, c'est jusqu'où vous pouvez aller sans détruire de l'intérieur ce que vous essayez de défendre de l'extérieur." [1] Article 12 de la Déclaration universelle des droits de l'homme : "Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes." (1) "Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes."Article 12 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. THEME 6 - 2 : Fragilisation du tissu industriel français du médicament : pour le LEEM, il est urgent de consolider les positions françaises pour assurer la croissance industrielle de demain Source, journal ou site Internet : LEEM Date : 14 octobre 2014 Auteur : dossier de presse Adressé par Jean-Claude Tourneur Deux études inédites, réalisées à la demande du Leem, dressent un état des lieux détaillé et prospectif de l’appareil productif de médicaments en France. L’hexagone continue de compter parmi les grands producteurs mondiaux de médicaments, mais ses positions doivent aujourd’hui être renforcées. Recul des investissements, vieillissement du portefeuille de produits, difficultés à capter les nouvelles productions… le Leem interpelle les pouvoirs publics sur les mesures à prendre. Dans un contexte marqué par une fragilisation globale du tissu productif français, le maintien d’une activité industrielle de premier plan dans le secteur pharmaceutique constitue un défi majeur. Ce défi concerne non seulement l’emploi, mais aussi l’accès à l’innovation thérapeutique et l’indépendance stratégique du pays en matière de santé. Plus qu’une photographie détaillée de l’appareil de production français, les deux enquêtes publiées aujourd’hui analysent la dynamique des investissements productifs pharmaceutiques et biotechnologiques en France, et s’interrogent sur les moyens de relancer la production hexagonale de médicaments. Réalisées par les cabinets Arthur D. Little et Roland Berger, ces études sont présentées dans le cadre d’un colloque que le Leem et Polepharma organisent à Paris sous l’intitulé : « Production pharmaceutique : la France face à ses responsabilités ! ». Un recul des investissements productifs La première étude, menée par le cabinet Arthur D. Little à la demande du Leem et de Polepharma, porte sur le niveau et la nature des investissements réalisés dans l’appareil productif français de médicaments et de vaccins. Elle révèle qu’en 2013, les 224 sites pharmaceutiques et biotechnologiques français ont investi 810 millions d’euros, ce qui correspond à un recul de 120 M€ par rapport à la dernière enquête, qui portait sur l’année 2010. La majeure partie de ces investissements (60 %) a été réalisée sur des sites de production de médicaments chimiques, produits souvent matures et exposés à court ou moyen terme à la concurrence des génériques. Relativement modestes (entre 1 et 5 M€ en moyenne par site), ces investissements ne visent généralement pas à développer les capacités de production ou à conquérir de nouveaux marchés, mais à adapter l’outil de production aux évolutions réglementaires. Les investissements réalisés sur les sites biologiques (vaccins notamment) représentent quant à eux 40 % des investissements observés sur la période. Moins émiettés car répartis sur une trentaine de sites seulement, ils sont souvent d’une plus grande ampleur et viennent soutenir la mutation vers le biologique. Visant à l’extension des capacités et au développement vers l’export, les investissements sur les sites biologiques ont, pour la plupart, été décidés il y a plusieurs années (4 ou 5 ans), et sont maintenant entrés en fin de cycle. Sur un plan général, la baisse des investissements observée ces trois dernières années soulève aujourd’hui des questions sur la croissance future de la production industrielle française. « Les sites de production, particulièrement ceux d’origine française hors ″Big Pharma″, ont assez peu investi pour aller chercher la croissance à l’export hors d’Europe », soulignent les auteurs de l’étude. Ainsi, plus de 2/3 des sites implantés en France ne sont pas homologués pour exporter vers les Etats-Unis, pourtant premier marché mondial des produits de santé. Pour les sites dépendants de laboratoires établis hors de France, la décision d’investissement échappe très souvent (dans 80 % des cas) aux responsables de sites. Or, vu des sièges internationaux, la complexité et l’imprévisibilité du système français ne sont pas contrebalancées par une perception plus fine des atouts français, et sont souvent jugées dissuasives. Une concurrence avant tout européenne A ce constat de lente évaporation des investissements, s’ajoute celui d’une fragilisation de l’appareil productif. Le cabinet Roland Berger s’est attaché, à la demande du Leem, à cartographier le tissu industriel pharmaceutique et à en analyser les forces et faiblesses. Côté forces, la France demeure une grande puissance industrielle du médicament, avec une contribution majeure à la balance commerciale (+ 8,8 Md€ en 2013), une place de n°2 en Europe en termes d’emplois industriels (autant que l’aéronautique), et une valeur sociétale (charges sociales, impôts et taxes rapportés au pays) de l’ordre de 7,2 Md€. Mais en dépit des importants atouts reconnus aux sites français, en termes de savoir-faire, d’équipements, de productivité, les signaux de vigilance s’accumulent. L’instabilité des décisions politiques, le poids de la fiscalité, la complexité du droit social français et l’impact de l’évolution des prix en France jouent un rôle important sur les décisions d’investissements. Plus préoccupant, les 40 800 emplois directs de production pharmaceutique sont générés par des molécules chimiques (pour 85 % d’entre eux) et à forte maturité (pour 75 % d’entre eux). Ces emplois sont particulièrement exposés, puisque les produits dont ils dépendent sont faiblement pris en charge, positionnés sur des prix modestes, et exposés à court ou moyen terme à la concurrence des génériques. En dépit de son leadership dans la production de vaccins, la France affiche des performances décevantes sur la production de médicaments biologiques (elle ne produit que 3 % des anticorps monoclonaux consommés localement) et de médicaments nouveaux. « La France est en forte difficulté pour capturer les lancements de médicaments et assurer le renouvellement de son activité industrielle, précise l’étude. La concurrence est avant tout européenne ». Sur les 130 nouvelles molécules autorisées en Europe en 2012-2014, seulement 8 seront produites en France. Par comparaison, l’Allemagne en produira 32, le Royaume-Uni 28, l’Irlande 13, de même que l’Italie. Des mesures d’urgence pour maintenir et renouveler la production française Les études réalisées par Roland Berger et Arthur D. Little confirment en grande partie les projections réalisées en 2012, déjà à la demande du Leem, et formulent aujourd’hui une série de préconisations dont certaines sont déjà défendues par les industriels : Pour préserver les volumes de production des médicaments traditionnels et les emplois qui y sont rattachés, les deux cabinets préconisent notamment de favoriser l’investissement et la localisation en France par l’outil fiscal (crédit d’impôt sur les taxes pharmaceutiques), par la valorisation de la production locale dans la fixation du prix ou encore par la reconnaissance d’un ″Label Europe″ dans les procédures de marchés publics. Ils conseillent d’encourager la production en France de médicaments génériques en simplifiant la production précoce d’ ″autogénériques″ par les détenteurs de princeps et en valoriser la production France/Europe dans la fixation des prix. Enfin, en matière d’export, ils recommandent une simplification des procédures d’exportation et une aide (sous forme de crédit) pour l’homologation des sites. Pour stimuler l’investissement dans les productions d’avenir (notamment la bioproduction), les deux cabinets d’études préconisent d’améliorer les conditions d’accès au marché, notamment par une réduction des délais d’obtention des autorisations de mise sur le marché, des évaluations du service rendu et de la fixation des prix. Ils recommandent plus de cohérence dans la régulation des prix, notamment par une stabilité des prix pour les produits très innovants ou par la mise en place d’une vision pluriannuelle des niveaux de prix. Enfin, concernant les capacités de bioproduction, les auteurs des deux études conseillent la mise en place d’un guichet unique permettant la concentration des capacités de bioproduction et une structuration de l’offre de formation. « Nos grands voisins européens ont compris que, pour attirer les investissements en santé, il fallait agir de façon volontariste en termes de régulation, de fiscalité, d’accès au marché ou de normes sociales. Ils ont compris qu’il fallait réunir les conditions de la visibilité, de la lisibilité et de la prédictibilité, et offrir aux entreprises des perspectives sur trois à cinq ans, analyse Patrick ERRARD, président du Leem. Notre pays a longtemps été présenté comme une référence en matière de recherche, de production et d’accès à l’innovation dans le domaine pharmaceutique. Dans tous ces domaines, l’image qu’elle véhicule est aujourd’hui brouillée. N’attendons pas pour redresser le cap et doter notre pays d’une vraie politique industrielle. Quand on aime l’entreprise, on préserve son outil de production ». THEME 6 - 3 : Syrie : pourquoi la bataille de Kobané ne fait que commencer Source, journal ou site Internet : Figarovox Date : 14 octobre 2014 Auteur : Hadrien Desuin* Adressé par Jean-Claude Tourneur Les combattants de Daech contrôlent désormais un tiers de la ville kurde de Syrie. Pourtant, Hadrien Desuin estime que la bataille de Kobané est loin d'être terminée. *Ancien élève de l'École spéciale militaire de St-Cyr puis de l'École des officiers de la Gendarmerie nationale, Hadrien Desuin est titulaire d'un master II en relations internationales et stratégie sur la question des Chrétiens d'Orient, de leurs diasporas et la géopolitique de l'Égypte, réalisé au Centre d'Études et de Documentation Économique Juridique et social (CNRS/MAE) au Caire en 2005. Il a dirigé le site Les Conversations françaises de 2010 à 2012. Aujourd'hui il collabore à Causeur et Conflits où il suit l'actualité de la diplomatie française dans le monde. Un vent de panique souffle sur le Kurdistan. La chute de Kobané est imminente, répète-on avec angoisse. Mais le grignotage progressif de la ville par l'Etat islamique masque mal la résistance des milices kurdes. Le siège de Kobané dure et devrait durer encore. A tel point que l'Etat islamique a fait venir des renforts de sa capitale Rakka afin de mettre un terme à cette bataille qui concentre tous les regards. Un mois qu'il tente de prendre la ville, sans succès. Ce qui pousse les hommes d'Al-Bagdadi à prendre des risques inconsidérés. L'Etat islamique, sous les bombardements de la coalition, avait du éparpiller son dispositif au sol. La résistance de Kobané les contraint à se regrouper. Bien sûr, dans un combat de rue, il devient difficile de frapper avec des bombes de plusieurs centaines de kilos, mais une douzaine de frappes ont montré que certaines cibles restent bien identifiables. Au point de réduire l'armement lourd d'EI (artillerie, char, logistique) et de contraindre les djihadistes à un combat quasi d'égal à égal avec la branche syrienne du PKK. Le siège s'éternise parce qu'en “combat urbain”, l'offensive est particulièrement risquée y compris avec des moyens supérieurs. Sur un terrain ouvert on estime traditionnellement qu'un rapport de force (RAPFOR) favorable est de trois contre un. En zone urbaine, le rapport de force doit être bien plus élevé pour l'assaillant. Il faut doubler les effectifs au minimum: 6 à 10 contre un. Le sniper embusqué, par exemple, peut résister longtemps face à des fantassins débarqués. C'est toute la difficulté de la reconquête de Bachar Al Assad dans les villes syriennes. La défense à intérêt à laisser entrer l'ennemi pour mieux le réduire, maison par maison, dans une manœuvre rétrograde. Daech est vulnérable à l'extérieure de la ville, sous la menace des bombes américaines, il est aussi vulnérable quand il rentre à l'intérieur, où il s'expose aux miliciens kurdes qui connaissent le terrain. Ce combat, par sa médiatisation, est devenu essentiel pour sa propagande et le moral de ses troupes. Bataille d'autant plus rude que les combattants de Kobané ne sont pas les peshmergas vus en Irak au début de l'offensive d'EI. Depuis des années, ces derniers gardaient tranquillement la frontière du proto-Etat kurde en Irak avant de se faire surprendre, puis de reprendre le dessus grâce à l'aviation américaine. Les peshmergas de Syrie, eux, font la guerre aux djihadistes depuis trois ans. Ils sont autrement plus aguerris que leurs cousins d'Irak. Cette bataille-spectacle, vu du balcon turc, suscite de multiples comparaisons historiques. Stalingrad, Verdun, Varsovie, Srebrenica, Guernica ; on a le choix entre un film de guerre ou un documentaire sur Arte. Initialement le siège de Kobané est en effet plus symbolique que stratégique. Nichée sur la frontière, Kobané est complétement isolée. Ni l'Etat islamique, ni les turcs, ni les américains n'ont vraiment besoin de conquérir cette ville, au contraire des kurdes qui défendent leur terre. Et pourtant, l'EI engage et perd beaucoup de ses moyens dans cette bataille. Ce combat, par sa médiatisation, est devenu essentiel pour sa propagande et le moral de ses troupes. Le siège de Kobané, quelque en soit l'issue (probablement un match nul mais le brouillard de la guerre peut réserver des surprises) fixe les troupes de Daech. Au début, simple contretemps tactique Kobané pourrait alors se muer à l'usure en une défaite stratégique. Les djihadistes, par ce combat, ont obligé la Turquie voisine à dévoiler au grand jour son double-jeu syrien. La diaspora kurde fait pression en Europe. La France pourrait revoir son choix de ne pas bombarder l'EI en Syrie. Les scènes de violence au cœur même de la Turquie, combinée à la pression américaine, pourraient forcer le régime de l'AKP à changer de fusil d'épaule en Syrie. Pour sortir de son isolement, à l'OTAN, à Bruxelles et maintenant à Washington, Ankara, déjà bien seul au Moyen-Orient, va devoir clarifier les choses s'il veut éviter une déstabilisation sur son propre territoire. Dans la guerre moderne, l'opinion est un enjeu majeur, c'est elle qui peut débloquer les crédits, mobiliser les troupes et forcer la décision. Par le biais des médias, un objectif mineur sur le terrain peut alors devenir capital. Les kurdes, quoique abandonnés par la Turquie, suscitent à Kobané la sympathie de l'opinion mondiale. Leur combat pour l'indépendance gagne en notoriété tous les jours. Même si Kobané devait tomber, les kurdes syriens pourraient bien sortir vainqueur de cette guerre. THEME 6 - 4 : Strasbourg : ils s’entraînaient au Djihad en pleine rue Source, journal ou site Internet : ouest France Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par André Dulou Alertés par les riverains, les policiers arrivés sur place ont été traités de « mécréants » et menacés de « brûler en enfer ». | Lundi à Strasbourg, des riverains ont alerté les policiers alors que sept hommes s’entraînaient avec de faux fusils mitrailleurs en pleine rue, selon une information de RTL. Vers 18 heures, lundi 13 octobre, des habitants d'un quartier de Strasbourg ont eu la surprise d'assister à un entraînement d'un genre particulier en pleine rue. Les six ou sept hommes se battaient à mains nues ainsi qu'avec des imitations de fusils mitrailleurs, raconte RTL. Alertés par les riverains, les policiers arrivés sur place ont été traités de « mécréants » et menacés de « brûler en enfer ». Selon RTL, le chef du groupe de combattants a expliqué vouloir « venger leurs frères musulmans morts sous les balles ». L'affaire a été transmise à la Direction centrale du renseignement intérieur (DGSI). 7/ SECURITE INTERIEURE THEME 7 - 1 : Des djihadistes français continuent-ils de toucher des allocs ? Source, journal ou site Internet : Le Point Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur Les députés UMP Marsaud et Mariani veulent enquêter sur les abus de versement des prestations sociales aux Français qui quittent le territoire. Le ministère de l'Intérieur affirme signaler à la Caf les cas de personnes quittant le territoire français pour partir faire le djihad Des Français partent-ils faire le djihad aux frais de la République ? C'est ce qu'affirment les députés UMP Alain Marsaud et Thierry Mariani, qui ont déposé la semaine dernière à l'Assemblée nationale une proposition de résolution "tendant à la création d'une commission d'enquête relative aux abus de versement des prestations sociales aux Français ayant quitté le territoire dans le but de participer au djihad". Les élus expliquent : "En avril 2013, des soldats français en opération au Mali ont ainsi découvert des circulaires vierges de Pôle emploi dans les caches des islamistes." Alain Marsaud et Thierry Mariani soutiennent avoir contacté plusieurs directeurs de caisses d'allocations familiales (Caf), qui leur ont affirmé que certaines familles ayant quitté le territoire continuaient "à percevoir des allocations". Une révélation étonnante, car selon le code de sécurité sociale, une personne ne peut prétendre à toucher des prestations sociales (comme l'aide au logement par exemple) que si elle a sa "résidence stable et régulière sur le territoire français". Le fait d'allouer ou non des allocations n'a rien à voir avec la nationalité. 370 cas transmis par la place Beauvau à la Caf Dans une interview à Atlantico, Alain Marsaud détaille le procédé : "Jusqu'ici, les prestations continuent à être versées et une procuration est remise à un tiers pour récupérer cette allocation en numéraire et cet argent est ensuite expédié dans le pays d'accueil, pas forcément en Syrie, mais en Turquie." Et le député d'expliquer qu'un bénéficiaire d'une allocation quittant le territoire français cesse de percevoir ses allocations au bout de quatre mois. Parce qu'il revient alors aux Caf d'enquêter pour vérifier que la personne est bien partie. Et cela prend un certain temps. Sans sourciller, Alain Marsaud réclame ainsi, selon des propos rapportés par Atlantico, "qu'il soit possible de croiser des fichiers des caisses d'allocations avec ceux des services de sécurité". Une proposition qui agite l'opinion publique depuis plusieurs années, et qui est à chaque fois rejetée au nom de la protection des libertés individuelles. Contacté par Le Point.fr, le ministère de l'Intérieur juge la proposition "absurde" et "aberrante". En ce qui concerne les djihadistes, "nous n'attendons évidemment pas quatre mois pour supprimer les prestations, assure-t-on. Actuellement, les services du ministère de l'Intérieur ont déjà signalé 370 cas aux Caf. Dès lors que nous identifions formellement une personne qui part faire le djihad, nous transmettons immédiatement à la Caf. À charge pour elle de vérifier si la personne touche des allocations ou pas". Et toujours selon le ministère, la suppression du versement est immédiate. 8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : offshore : première découverte de pétrole au Sénégal Source, journal ou site Internet : Le Marin Date : 13 octobre 2014 Auteur : Adressé par François Jouannet Le nouveau champ a été découvert par plus de 1 400 mètres de fond à 100 kilomètres des côtes. (DR) Du pétrole a été découvert dans les eaux profondes du Sénégal, pays non producteur de brut à l’heure actuelle. Cette mise au jour a été faite par une profondeur d’eau de 1 427 mètres, à environ 100 kilomètres des côtes, sur le bloc Sangomar Deep. Un actif qui associe le britannique Cairn Energy (opérateur), l’américain ConocoPhillips, l’australien FAR et la compagnie étatique sénégalaise Petrosen. Le puits d’exploration a montré la présence de pétrole sur 29 mètres nets. Il a identifié plusieurs types d’huile légère (de qualité, donc, puisque permettant d’obtenir plus facilement qu’avec des pétroles lourds une large gamme de produits raffinés). Les volumes P50 (dont la probabilité de présence est évaluée à 50 %) sont estimés à 950 millions de barils. D’après Cairn, la découverte pourrait potentiellement être développée de manière autonome. THEME 8 - 2 : Alstom et DCNS associés dans l’éolien flottant Source, journal ou site Internet : le Marin Date : 13 octobre 2014 Auteur : Adressé par François Jouannet Jérôme Pécresse (Alstom Renewable Power, à droite), et Thierry Kalanquin (DCNS), ont officialisé l’accord qui était en gestation depuis le printemps. (Photo : DR) Jérôme Pécresse, président d’Alstom Renewable Power, et Thierry Kalanquin, directeur de la division énergies et infrastructures marines de DCNS, ont officialisé le lundi 13 octobre la signature d’un accord de partenariat dans l’éolien flottant. L’objectif des deux groupes est « d’être en capacité de réaliser dès 2017 une première éolienne de 6 MW, composé d’un système flottant semi-submersible développé par DCNS et de la turbine éolienne offshore Haliade 150 produite par Alstom et déjà utilisée dans l’éolien offshore posé ». Le projet, intitulé Sea Reed, a obtenu le soutien de l’Ademe, qui lui a attribué 6 millions d’euros dans le cadre de l’appel à manifestations d’intérêt (AMI) pour les briques technologiques. Le communiqué, accompagné d'une vidéo promotionnelle, précise qu’Alstom « sera en charge des études pour l’adaptation et l’intégration de l’Haliade au système flottant » et DCNS « conduira les études sur le comportement, le dimensionnement, l’industrialisation et l’installation du système flottant avec la turbine ». Cette alliance était en fait en vue depuis le printemps. Une rencontre entre les PDG d’Alstom, Patrick Kron, et de DCNS, Patrick Boissier, avait été annoncée pour le 29 avril, mais annulée par l’annonce le 24 avril du rapprochement d’Alstom avec General Electric. DCNS avait, depuis 2008, développé un projet d’éolienne flottante avec la PME lorientaise Nass & Wind, avec des éoliennes Vergnet de 1 MW. DCNS agissait alors dans le cadre du consortium Winflo, qui avait annoncé dès le début février reconfigurer son projet. THEME 8 - 3 : Le gaz de schiste pour faire perdurer la rente – sa production est économiquement et écologiquement coûteuse Source, journal ou site Internet : El Watan Date : 13 octobre 2014 Auteur : Adressé par André Dulou Si les experts considèrent que le temps des énergies fossiles est loin d’être révolu, il n’en demeure pas moins que l’exploitation des énergies non conventionnelles et précisément le gaz de schiste semble incontournable dans le futur mix énergétique. Ce sera notamment une solution face au tarissement inévitable des ressources conventionnelles, estimée notamment entre 20 et 25 ans pour le gaz. Le ministre algérien de l’Energie, Youcef Yousfi, a indiqué que les réserves de gaz de schiste permettraient de «doubler dans les 10 prochaines années la production de gaz». Elles représenteraient jusqu’à 4 fois les réserves prouvées de gaz naturel. Pour Anis Terai, ancien cadre de Sonatrach et expert en énergie, le développement du gaz de schiste est «un impératif au vu, d’une part, de nos engagements contractuels pour la fourniture de gaz naturel et l’intérêt stratégique de préserver nos parts de marchés, et d’autre part, la croissance de notre consommation interne de gaz naturel en nature et pour la production d’électricité». Si les chiffres autour des réserves réelles de l’Algérie en matière de gaz de schiste sont souvent sujets à polémique, tout le monde s’accorde cependant à reconnaître le potentiel important du pays en la matière.Pour autant, Nazim Zouioueche, ancien PDG de Sonatrach, estime qu’avant de se lancer dans le gaz de schiste, «il faut d’abord préciser quelles sont les quantités qu’on a réellement, car on travaille sur des chiffres qui n’ont pas été vérifiés sur le terrain». D’ailleurs, les résultats du dernier appel d’offres pour la recherche et l’exploration ne plaide pas pour la précipitation. Il y avait en plus «11 parcelles qui concernaient le gaz de schiste, on a même modifié la loi pour permettre qu’elles soient exploitées, mais aucune sollicitation», observe M. Zouioueche. Selon le ministre, les réserves de gaz de schiste récupérables se situent entre 25 000 et 30 000 mds de m3. Il s’agira d’abord de déterminer «comment l’exploiter et dans quelles conditions. Le faire tout de suite risque de donner un prix de revient du gaz produit plus cher que le prix de vente», prévient l’ancien responsable. D’autant que l’Algérie n’a pas «les moyens techniques et matériels» dont disposent les Etats-Unis. La situation plaide pour l’attente, d’autant que «la production de cette ressource doit répondre à des normes environnementales strictes», précise M. Terai. Le problème majeur reste celui de l’eau nécessaire à la fracturation hydraulique, d’où la nécessité «d’étudier au cas par cas, gisement par gisement, la question de l’approvisionnement en eau». Quant à la technique, l’Algérie dispose «de compétences maîtrisant les différents métiers de l’amont» et encourager le privé national en matière d’offres de service pétrolier constitue «la seule voie durable pour développer les ressources non-conventionnelle», souligne-t-il. Nazim Zouioueche estime cependant que temporiser pourrait permettre de bénéficier de l’avancée technologique qui réduirait dans les années à venir les coûts de production de cette ressource, qui ne devrait pas intervenir en Algérie «avant 15-20 ans.» Selon l’Alnaft, l’Algérie a besoin d’investir 300 milliards de dollars pour pouvoir produire 60 milliards de mètres cubes par an de gaz de schiste. 9/ GEOPOLITIQUE DE LA CULTURE : THEME 9 - 1 : L’ICANN, régulateur technique d’Internet, veut s’affranchir de la tutelle américaine Source, journal ou site Internet : silicon Date : 14 octobre 2014 Auteur : Ariane Beky Adressé par Elie Billaudaz D’après son président, Fadi Chehadé, l’Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) est armée pour s’émanciper des États-Unis d’ici la fin 2015. Le processus d’internationalisation de l’Icann progresse. « L’Icann se trouve dans une position très solide et pleine de confiance aujourd’hui », a assuré lundi son président, Fadi Chehadé, lors de la 51e réunion publique du gestionnaire technique d’Internet à Los Angeles. L’organisation de droit californien, créée en 1998 pour superviser l’attribution d’adresses IP et de noms de domaine uniques, serait donc armée pour prendre son indépendance à l’égard des États-Unis d’ici la fin de l’année 2015. Washington fait de la résistance Il est vrai que les États-Unis se sont déclarés prêts à faire de l’Icann une société internationale au terme du contrat expirant en septembre 2015, mais ils se sont prononcés pour une supervision par un unique collège d’experts et ont posé leurs conditions. Aujourd’hui, Penny Pritzer, la secrétaire au Commerce des États-Unis, soutient le projet d’un régulateur tourné vers« la communauté internationale toute entière ». Mais « les États-Unis ne permettront pas qu’Internet au niveau mondial soit récupéré par un individu, une entité ou une nation cherchant à imposer sa propre vision du monde », a-t-elle alerté. Une proposition de loi dédiée devrait lui être transmise l’an prochain. Paris ne met pas d’eau dans son vin La France, échaudée par la cristallisation des tensions autour de la gestion du .vin et du .wine, souhaite une implication de toutes les parties prenantes dans la réforme et un encadrement de l’Icann par une assemblée générale multipartite regroupant industriels, représentants de la société civile et des nations. « Les États doivent avoir un rôle plus important », déclarait Axelle Lemaire, la secrétaire d’État en charge du numérique, en juin dernier. La vision française d’une gouvernance mondiale d’Internet « plus équilibrée » se confronte encore à celle de l’administration américaine. THEME 9 - 2 : Contre la pression Source, journal ou site Internet : Marianne Date : 14 octobre 2014 Auteur : Pierre Lelouche normative américaine Adressé par Jean-Claude Tourneur L'ancien ministre du Commerce extérieur et député UMP regrette que l'on ait accepté de ratifier un accord "obligeant nos institutions financières à déclarer au fisc américain tous les comptes détenus par des citoyens ou entités américains en France". D'autant que, précise Pierre Lellouche, il n'y aura pas "réciprocité" : "Ce que le fisc français donnera à l'Internal Revenue Service, écrit-il, le Trésor américain ne le fera pas dans l'autre sens parce que la loi américaine ne le permet pas !" Œuvrer pour la transparence fiscale, mettre fin, grâce à la coopération des Etats et à l'échange d'informations, à la fraude fiscale massive que connaît le monde (6 000 milliards de dollars qui échappent à toute imposition), qui pourrait se déclarer contre ? Comme le disent les Américains, « la transparence, c'est comme la tarte aux pommes ou la patrie, tout le monde est pour ! » Mais fallait-il ratifier, dans l'indifférence générale (avec moins de 10 députés présents dans l'Hémicycle !), un obscur accord fiscal francoaméricain qui transformera notre ministère des Finances en supplétif de l'Internal Revenue Service (IRS) américain ? Cet accord ne fait, en effet, que traduire dans le droit français une loi américaine (dite « loi Fatca ») obligeant nos institutions financières à déclarer au fisc américain tous les comptes détenus par des citoyens ou entités américains en France (100 000 Américains y résident), dès lors que leur solde est supérieur à 50 000 dollars. Mais sans réciprocité : ce que le fisc français donnera à l'IRS, le Trésor américain ne le fera pas dans l'autre sens parce que la loi américaine ne le permet pas ! Au nom des meilleures intentions... Le plus piquant, c'est que la Suisse s'est débrouillée, elle, pour signer avec les Etats-Unis un accord dit « Fatca 2 » prévoyant une transmission directe des données par les banques, mais sous réserve de l'accord express du titulaire du compte. En d'autres termes, les Suisses ont réussi à éviter le signalement de leurs clients « non coopératifs », tout en évitant la taxe punitive de 30 % (lourde sanction pourtant prévue par les Etats-Unis pour les institutions ou clients récalcitrants). Autre ironie, la « loi Fatca » ou sa transposition en droit français ne font rien pour mettre fin au scandale des paradis fiscaux à l'intérieur même de l'Europe (Luxembourg, Irlande, Autriche, Jersey, etc.). Avec « Fatca », le compte en Suisse de M. Cahuzac n'aurait pas été découvert ; en revanche, il l'aurait sans doute été si la transparence avait été établie sur notre continent... Ce texte s'inscrit en réalité dans un mouvement d'extraterritorialisation de la loi américaine. Une stratégie délibérée que l'un de mes anciens professeurs à Harvard, Joseph Nye, avait conceptualisée sous une locution qui a fait florès : le « soft power », grâce auquel les Etats-Unis imposent leurs normes à l'échelle internationale au grand bénéfice de leur industrie. L'affaire BNP a montré qu'en appliquant une loi qui remonte à la crise de Cuba des années 60 (le Trading With The Enemy Act), il est possible pour la justice américaine de sanctionner très lourdement un établissement bancaire français, présent sur son territoire, pour peu que celui-ci se livre à des opérations libellées en dollars pour le compte de clients basés dans des territoires placés sous embargo par le gouvernement des Etats-Unis, alors même que la France ne reconnaît pas de tels embargos. La loi anticorruption dite « FCPA » (Foreign Corrupt Practices Act) permet - là aussi au nom des meilleures intentions - d'infliger à des concurrents soupçonnés par les « services » américains d'indélicatesses dans des grands marchés publics à l'autre bout du monde de très lourdes amendes, voire l'incarcération de leurs cadres dirigeants pour peu qu'ils soient présents aux Etats-Unis. Et ensuite, d'affaiblir voire d'acheter le concurrent en question comme en témoignent certaines affaires récentes. La loi Fatca procède de ce « rouleau compresseur normatif ». C'est donc une capitulation que vient d'accepter le gouvernement français, ce qui, dans le contexte des négociations en cours entre l'Union européenne et les Etats-Unis pour la libération du commerce, n'est guère rassurant. 10/ GEOPOLITIQUE DE L’INFORMATION : THEME 10 - 1 : Lenovo : une tablette avec vidéo projecteur intégré Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 13 octobre 2014 Auteur : La rédaction Adressé par Elie Billaudaz Le seul concurrent connu de cette tablette / projecteur est... un smartphone. Le Galaxy Beam de Samsung propose aussi un vidéo projecteur, et se facture 300 euros. La Yoga Tablet 2 Pro sera proposée environ 500 euros. Une image de 50 pouces Selon les données techniques fournies par la marque, il est possible de projeter une image allant jusqu’à 50 pouces (soit 127 centimètres) au format 16:9. Par ailleurs, le device embarque une dalle tactile QHD 13,3 pouces d’une résolution de 2 560 x 1 440 pixels. Au dos de la machine, on trouve un APN de 8 Mpx. Pour la téléconférence, face à l’utilisateur, le capteur est lui d’une puissance de 1,6 Mpx. (Crédit : Lenovo) 2 haut-parleurs JBL couplés à un (petit) caisson de basses assurent la sonorisation de l’ensemble, d’une puissance de 8 Watt. 3h00 d'autonomie en cas d’utilisation continue du projecteur A noter côté design que le cylindre sur lequel se fixe l’écran de la tablette contient à la fois la batterie (9600 mAh) et le pico projecteur. Lenovo annonce 15h00 d’autonomie en usage normal… et 3h00 en cas d’utilisation continue du projecteur. Sous le capot, on trouve un processeur Intel Atom 1,86 GHz et 2 Go de RAM. La mémoire disponible de 32 Go peut évoluer grâce à la présence du port Micro Sd en offrant 64 Go de ressources supplémentaires. Côté, OS, on trouve Android en version KitKat (4.4). L’ensemble pèse 950 grammes, pour des dimensions de 333,2 x 223 x 12,6 mm. La machine, qui doit être disponible à la fin du mois, propose enfin un nouveau mode d’utilisation, puisqu’il devient possible de la suspendre à une fixation murale, comme une télévision par exemple THEME 10 - 2 : http/2 : Microsoft Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 13 octobre 2014 Auteur : Louis Adam s’y met aussi Adressé par Elie Billaudaz HTTP fonctionne bien, mais HTTP a 20 ans et pas mal de choses se sont passées entre temps. Comme le montrait en mars notre blogueur Pierre Col, le besoin d’un nouveau protocole plus adapté aux réalités du web actuel se fait sentir, un enjeu d’envergure puisqu’il devra nécessairement être rétro-compatible tout en assurant des fonctionnalités plus adaptées au web actuel. Le standard est encore en cours d’élaboration mais les différents navigateurs commencent d’ores et déjà à prendre de l’avance. Et Microsoft a décidé de s’y mettre également, profitant du déploiement de la première version test de Windows 10 pour annoncer aux utilisateurs que la version d’Internet Explorer livrée avec cette version preview prenait en charge HTTP/2. Microsoft avait déjà fait les premiers pas sur ce chemin via Windows Phone et Windows 8.1 via l’intégration du protocole expérimental SPDY 3.0, développé par Google. Premières passes d’armes autour des protocoles Ce protocole est une première implémentation de http/2 proposée par Google, qui permet entre autre la mise en place du multiplexage des requêtes, permettant ainsi au client d’envoyer plusieurs requêtes http au sein d’une seule connexion TLS.C’est d’ailleurs cette base de travail qui a été choisie par l’IETF pour le développement du standard http/2. Cette nouvelle norme permettra de mettre plus facilement en place des connexions sécurisées en simplifiant l’utilisation du Transport Layer Security tout en réduisant l’impact négatif sur les temps de connexions. IE 12 (le nom de la version présente dans Windows 10 n’a encore rien d’officiel mais correspondrait logiquement à la douzième itération d’Internet Explorer. Mais depuis quelque temps, on préfère ne pas trop s’avancer sur les conventions utilisées par Microsoft) gère doncHTTP/2 dans sa dernière implémentation définie par l’IETF, le draft 14 daté de juillet 2014. Sur son blog, Microsoft propose également plusieurs sites permettant de profiter des nouveautés de ce protocole. Évidemment, la concurrence est également dans la course : comme le note NextInpact, Chrome intègre une version expérimentale de Spdy 4, l’implémentation d’HTTP/2 selon Google et Firefox envisage de le déployer avec sa version 34. THEME 10 - 3 : Sansworn : une faille Windows exploitée pour des opérations d’espionnage Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 14 octobre 2014 Auteur : La Rédaction Adressé par Elie Billaudaz Selon une enquête de la société de sécurité iSight Partners, un groupe de pirates russes aurait mené plusieurs attaques informatiques contre des cibles politiques et des acteurs économiques de premier plan. Auraient ainsi été pris pour cibles le gouvernement Ukrainien, l’Otan, un chercheur universitaire américain, mais notamment aussi un opérateur télécoms français. Pour réaliser leurs attaques, les pirates exploiteraient une faille critique non corrigée (ou Zero-Day) affectant Windows (Vista à 8.1) et Windows Server. Forts soupçons d'espionnage et une faille bientôt corrigée Pour Stephen Ward, le directeur d'iSight, il s’agirait vraisemblablement d’actes d’espionnage. Le gouvernement russe est d’ailleurs soupçonné d’être lié à ce groupe de hackers actif depuis au moins 2009. Le groupe a été baptisé SandWorm ou ver des sables, en référence à l’œuvre de science-fiction de Frank Herbert, Dune. Le code source exploité par les pirates comprend en effet plusieurs références à la planète Arrakis, imaginée par l’auteur. iSight précise avoir commencé à enquêter surl’activité de ces pirates fin 2013 et avoir découvert à cette occasion une vulnérabilité critique de Windows affectant les principales versions du système d’exploitation de Microsoft, à l’exception de Windows XP. Le gouvernement ukrainien aurait ainsi été attaqué par le biais de cette faille zero-day et de mails ciblés (spear phishing,ou phishing ciblé) en août dans le cadre des préparatifs dusommet de l’Otan au Pays de Galles où s’est discutée l’intervention Russe en Ukraine. iSight ne peut en revanche déterminer si les pirates ont effectivement pu avoir accès à des informations sensibles. En analysant le code de fichiers malveillants utilisés par les pirates, la société de sécurité estime pouvoir confirmer que des serveurs du gouvernement ukrainien ont bien été compromis. Alerté de cette faille critique de son OS, Microsoft prévoit de diffuser un correctif aujourd’hui à l’occasion de la publication de ses bulletins de sécurité mensuels. THEME 10 - 4 : Anonabox : un routeur Tor protège l’anonymat sur Internet Source, journal ou site Internet : silicon Date : 14 octobre 2014 Auteur : David Feugey Adressé par Elie Billaudaz Un petit routeur accessible pour moins de 50 euros permettra de se connecter au réseau Tor en toute simplicité. Une arme anti-espionnage dédiée à tous les internautes. Anonabox est une nouvelle offre permettant de surfer en toute discrétion sur la Toile. Ce routeur offre en effet de basculer l’ensemble de votre trafic Internet sur le réseau Tor.Intercalez le entre votre routeur et votre réseau domestique et le tour est joué. L’Anonabox se présente sous la forme d’un routeur de petite taille (6,1 x 4 x 1,3 cm pour 27 g), pourvu de deux ports Ethernet à 100 Mb/s et d’un module WiFi à 150 Mb/s. Le tout est animé par un SoC MIPS cadencé à 580 MHz, piloté par l’offre Open Source OpenWRT, additionnée d’outils permettant d’accéder au réseau Tor. Ce projet a été mis en place sur le site KickStarter, avec la possibilité d’obtenir une des Anonabox de la première série pour 51 dollars (environ 40 euros HT, hors frais de port). Les promoteurs de ce routeur espéraient lever 7 500 dollars : ils ont aujourd’hui décroché plus de 187 000 dollars ! Les premières livraisons sont prévues pour janvier 2015. Les routeurs Tor se démocratisent L’intérêt pour les solutions d’anonymisation est aujourd’hui bien réel. On remerciera les agences de renseignement comme la NSA pour la prise de conscience qu’elles ont suscitée chez les internautes. Anonabox n’est toutefois pas le premier produit du genre à proposer un accès à Tor sans configuration. Le Safeplug, accessible pour 49 dollars, fonctionne d’une façon similaire. Le projet Onion Pi propose pour sa part de créer un point d’accès WiFi sécurisé à l’aide d’un Raspberry Pi. THEME 10 - 5 : La commission européenne débloque des fonds pour le Big Data Source, journal ou site Internet : ZDnet Date : 14 octobre 2014 Auteur : Louis Adam Adressé par Elie Billaudaz La Commission européenne fait part aujourd’hui de son engagement sur le secteur du Big Data à travers un partenariat public privé en lien avecla Big Data Value Association, un consortium qui rassemble plusieurs acteurs européens tels qu’Orange, SAP, Atos ou encore Siemens. Bruxelles vise ainsi 3 objectifs à l’horizon 2020 : une création d’emploi en lien avec cette discipline, qu’elle estime à environ 100.000 nouveaux postes potentiels, une baisse de 10% dans les consommations énergétiques et permettre aux acteurs européens de conquérir 30% de parts de marché à l’échelle mondial. Ce partenariat public privé financera également différents organismes de recherche sur des problématiques liés au développement du Big Data. La Commission européenne prend acte de l’essor du big data et de la croissance importante de cette discipline « à l’heure où le monde génère chaque minute 1,7 milliard d’octets de données ». Megadonnées à fort potentiel de croissance Cet effort, soutenu par la commissaire sortante Neelie Kroes, représentera au total un investissement de 2,5 milliards d’euros, dont 500 millions seront avancés par la Commission européenne. Le reste sera à la charge des différentes entreprises impliquées dans ce partenariat. Celui-ci débutera officiellement à la date du 1er janvier 2015. Évidemment, la question des données personnelles et des garde-fous à mettre en place étant actuellement débattue à Bruxelles, ce sujet n’a pas été oublié par la Commission européenne dans la présentation du projet. Le communiqué rappelle ainsi la nécessité de mettre en place un cadre légal adapté pour proposer des outils adaptés et garantir la sécurité et l’anonymat des données personnelles. Ce partenariat public privé s’inscrit dans le cadre du programme Horizon 2020, qui instaure plusieurs partenariats de ce type sur les nouvelles technologies, à l’instar de la mise en place de la 5G, la robotique ou les supercalculateurs. 11/ JOUR Par JOUR ... le 14 octobre 2014 THEME 11 - 1 : Evénements dont c’est aujourd’hui l’anniversaire Source, journal ou site Internet : l’internaute histoire Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par André Dulou 1066 14 octobre Bataille d'Hastings Guillaume de Normandie dit le "bâtard" débarque en Angleterre avec 4000 hommes dans le but de détrôner le Roi Harold. Il remporte une éclatante victoire et envahit le pays. Guillaume, descendant du viking le Duc Rollon, est un digne héritier du trône d'Angleterre. Il se dispute le titre avec le roi de Norvège et Harold, le comte de Wessex. Celui-ci meurt dans la bataille touché par un archer normand. Guillaume sera alors est proclamé roi d'Angleterre sous le nom de William. Après sa mort il est surnommé Guillaume "le conquérant". La bataille d'Hastings sera immortalisée dans l'une des 58 scènes de la tapisserie de Bayeux réalisée entre 1066 et 1077. 1518 14 octobre Signature du Traité de Londres entre la France et l'Angleterre. Le 14 octobre 1518, les principales puissances européennes de l'époque (France, Angleterre, Espagne et Saint-Empire romain germanique) signent le traité de Londres, un pacte de non-agression destiné à établir une paix durable entre ces Etats qui s'étaient affrontés les uns les autres deux ans plus tôt lors des guerres d'Italie. Parmi les dispositions de ce traité, Henri VIII s'engage à restituer à la France Tournai en échange de 600 000 couronnes. 1633 14 octobre Naissance de Jaques II roi d'Angleterre Jacques Stuart est né le 14 octobre 1633 à Londres. Il succède à Charles II et fut le dernier monarque catholique à régner sur l'Angleterre et l'Ecosse. Avant son accession, il dirigera la colonie du New Jersey et s'illustrera en créant, en 1672, la Compagnie royale d'Afrique qui fait venir les premiers esclaves aux Antilles. Une fois roi, il se convertit au catholicisme et s'aliène ainsi une grande partie de ses sujets. Lors de la Glorieuse Révolution, il devra fuir son royaume et se réfugier chez son cousin, le roi Louis XIV. Ce dernier tentera, sans succès, de le remettre sur le trône afin de déplacer sur le sol anglais le conflit qui les oppose à la Ligue d'Augsbourg (Angleterre, Autriche, Allemagne, Espagne). Ses défaites lors du débarquement en Irlande lui font abandonner tout espoir et Jacques II meurt le 16 septembre 1701. 1670 14 octobre Première du "Bourgeois gentilhomme" A Versailles devant Louis XIV et sa cour, Molière donne la première représentation du "Bourgeois gentilhomme". Satyre de la bourgeoisie française de l'époque, la pièce dépeint un personnage délirant d'imagination, qui se prend à son jeu de grand seigneur. La pièce est une "comédie-ballet", comme beaucoup d'oeuvres de Molière. La musique est signée par son fidèle compagnon, le compositeur Lully. A 47 ans "Le Bourgeois gentilhomme", est une des dernières de Molière. Il mourra trois ans plus tard sur scène, lors d'une ultime interprétation du "Malade imaginaire". 1702 14 octobre Bataille de Friedlingen La bataille de Friedlingen a lieu le 14 octobre 1702, durant la guerre de Succession d'Espagne. Claude Louis Hector de Villars commande une armée de 20 000 hommes, avec pour mission de renforcer la position de la France en Souabe. Les troupes du Saint-Empire, commandées par Louis-Guillaume Ier de Bade, s'interposent, pour empêcher l'armée française de rejoindre la Bavière. Les Français sont supérieurs en nombre et infligent de lourdes pertes à l'armée impériale, faisant 3 000 victimes. Cependant, ils ne parviennent pas à rallier la Bavière. 1758 14 octobre Bataille de Hochkirchen Le 14 octobre 1758, les troupes prussiennes de Frédéric II sont écrasées par celles de l'Autriche, lors de la bataille de Hochkirchen, en Saxe. Cet affrontement de la Guerre de Sept ans est l'une des plus importantes défaites du roi de Prusse lors de ce conflit. Le maréchal Von Daun et ses 80 000 hommes avaient utilisé l'une des tactiques de guerre préférée de Frédéric II, contre les 31 000 soldats prussiens. 1793 14 octobre Marie-Antoinette devant le Tribunal révolutionnaire Marie-Antoinette est jugée par la Terreur. Son procès, réalisé par le Tribunal révolutionnaire, est expéditif. Elle est accusée de trahison mais on lui reproche aussi d'avoir dilapidé le budget de la France en banquets et toilettes, d'être une mauvaise mère et une femme immorale. Arrêtée en juin 1791 à Varennes avec le roi Louis XVI, Marie-Antoinette avait été emprisonnée au Temple en août 1792, puis à la Conciergerie, en août 1793. Après sa comparution en justice elle sera guillotinée en place publique le 16 octobre. 1806 14 octobre Victoire de Iéna Pendant la campagne de Prusse, la Grande Armée de Napoléon écrase l'armée Prussienne commandée par le prince de Hohenlohe. La veille le général français Davout avait également battu les prussiens au Nord de Iéna, à Auerstedt. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume ordonne lui-même la retraite de ses hommes à la fin de la journée. Après ces deux défaites son armée est réduite à néant. Napoléon victorieux, rentrera dans Berlin le 27 octobre. 1809 14 octobre Le traité de Schönbrunn donne naissance aux Provinces Illyriennes Après la défaite Autrichienne lors de la bataille de Wagram, les territoires couvrant une moitié de la Croatie sont cédés à la France et deviennent les Provinces Illyriennes. La réorganisation napoléonienne du pouvoir et l’apport et la diffusion du concept de nation font naître une nouvelle période pour les descendants de Tomislav : l’affirmation d’une identité croate forte. Des mesures sont notamment prises pour formaliser et institutionnaliser la langue croate. 1888 14 octobre Invention du film par Louis le Prince Louis le Prince est né à Metz, le 28 août 1841. Ce chimiste et ingénieur français tourne le premier film au monde, un court-métrage de deux secondes, intitulé "Une scène au jardin de Roundhay", le 14 octobre 1888. Cette œuvre acte l'invention du film. Ses connaissances aboutissent à l'élaboration d'une caméra à projection cinématographique munie d'une seule lentille. Ses essais ont été réalisés à Leeds où il possède une plaque commémorative suite à sa disparition le 16 septembre 1890. 1890 14 octobre Naissance de Dwight David Eisenhower Dwight David Eisenhower naît le 14 octobre 1890, au Texas. Il effectue deux mandats successifs en tant que trente-quatrième président des Etats-Unis, de 1953 et 1961. Membre du parti républicain, il est général de l'armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale et commande les forces alliées en Europe. Ses principaux faits en tant que président sont l'arrêt des combats en Corée et la course aux armements et à l'espace durant la guerre froide contre l'URSS. 1920 14 octobre Signature du traité de Tartu Le traité de Tartu est un traité de paix signé entre la République socialiste fédérative soviétique de Russie et les nouvelles républiques indépendantes que sont l'Estonie et la Finlande, qui appartenaient auparavant à la Russie impériale. Il est signé le 14 octobre 1920 à Tartu en Estonie et reconnaît l'indépendance de l'Estonie. L'indépendance de la Finlande de 1917 est également reconnue. Enfin, l'accord traite des délimitations des frontières et du transfert des propriétés. 1926 14 octobre Publication de "Winnie l'ourson" en bande dessinée L'écrivain britannique Alan Alexander Milne publie pour la première fois les histoires de Winnie l'ourson, sous le nom original "Winnie The Pooh". L'idée de raconter les aventures d'un ours et d'un petit garçon au milieu d'une forêt, est venue à Milne à la suite d'une visite au zoo avec son fils, Christopher Robin. Ils rencontrèrent une petite oursonne nommée Winnie. Les premières illustrations sont de l'artiste Ernest H. Shepard qui s'est inspiré de l'ours en peluche de son fils. Le succès est immédiat, la Teddy Toy Compagnie fabrique des Winnie en peluche. A la mort de Milne, son épouse cèdera les droits à Walt Disney. Winnie l'ourson fera sa première apparition au cinéma en 1966 sous les traits de Disney. 1942 14 octobre Bataille de Saint Laurent La bataille du Saint-Laurent s'est déroulée entre 1942 et 1944. Elle opposait les sous-marins allemands et la marine royale canadienne. Cet affrontement a été l'un des conflits marquants de la bataille de l'Atlantique. Les Allemands ont déclenché la bataille du Saint-Laurent en bloquant le port du même nom, point stratégique de ravitaillement pour les armées alliées. La bataille du Saint-Laurent s'est soldée par une victoire alliée. 1947 14 octobre Le mur du son est franchi Le pilote de chasse américain Charles Yeager franchit la barrière mythique de mur du son à bord d'un avion prototype lar Bell X 1. En survolant le lac asséché de Murac en Californie, il atteint une vitesse de Mach 1,06. Mais son record n'a pas été homologué du fait que son avion n'a pas décollé par ses propres moyens. Il a été largué par et depuis un bombardier B 29 pour pouvoir économiser du carburant. Son exploit prouve néanmoins que l'homme est capable de dépasser les limites les plus dangereuses de la vitesse. 1952 14 octobre Inauguration de la Cité radieuse du Corbusier, à Marseille Grand architecte moderne, Le Corbusier avait débuté les travaux de son "Unité d’habitations" en 1947. Bâtiment bétonné qui mise sur la fonctionnalité, la Cité radieuse de Marseille repose sur des pilotis et comprend près de 340 logements. L’innovation architecturale du bâtiment aura pour conséquence un certain rejet de la part de la population, qui lui donnera le surnom de "maison du fada", ce qui ne l’empêche pas d’être considéré comme une réussite. Le Corbusier réalisera quatre autres "Unités d’habitation" à Rezé, Firminy, Briey en Forêt et Berlin. Le bâtiment de Marseille sera classé monument historique en 1986. 1962 14 octobre Début de la crise des missiles de Cuba Un avion-espion américain prend des photos au large de Cuba. Il découvre qu'une base de missiles soviétiques est en construction à quelques miles des côtes américaines. Les missiles sont tout droit dirigés vers les Etats-Unis. Le 22 octobre la nouvelle est rendue publique lorsque Kennedy organise le blocus maritime de l’île et lance un ultimatum à Khrouchtchev, exigeant le démontage des rampes de lancement. Cet évènement marque le début d'une grave crise appelée la "crise de Cuba", où la troisième guerre mondiale fut évitée de peu. Finalement, Khrouchtchev acceptera de retirer les fusées, à condition que les Américains ne débarquent pas à Cuba. 1964 14 octobre Destitution de Khroutchev Le chef du gouvernement soviétique Nikita Khrouchtchev est limogé. Il est remplacé par Leonid Brejnev à la tête du Parti Communiste d'Union Soviétique (PCUS). L'échec de la crise de Cuba lui a été lourdement reproché. Le parti l'accuse aussi de prendre des décisions contraires au bon sens et d'être adepte du culte de la personnalité. Dès le lendemain le Soviet Suprême approuvera sa destitution. 1964 14 octobre Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix Le pasteur noir américain reçoit la récompense pour la paix pour son combat contre le racisme et la non-violence aux Etats-Unis. Il recevra son prix la 10 décembre à Oslo. 1968 14 octobre Première émission télévisée en direct de l'espace Les trois astronautes de la navette spatiale Apollo 7 Walet Cunningham, Donn Eisele et Walter Schirra, communiquent avec la Terre au cours de la première émission télévisée retransmise depuis l'espace. Parti le 11 octobre, la mission Apollo 7 restera en orbite autour de la terre jusqu'au 26 décembre. 1968 14 octobre Le 100 mètres en moins de 10 secondes Jim Hines, coureur américain, est le premier homme à passer sous la barre des dix secondes avec 9'95'' pour courir le cent mètres. Il s'adjuge ce record pour 15 ans. Le chronométrage électronique clos le débat de son précédent record établi quelque mois plus tôt et partagé avec deux autres athlètes américains. Ce dernier n'avait pas été validé faute de chronométrage fiable. 1994 14 octobre Prix Nobel de la paix pour Arafat, Rabin et Pérès Itzhak Rabin, Shimon Peres, et Yasser Arafat reçoivent un prix commun pour leur action en faveur de la paix au Proche-Orient. La signature des accords GazaJéricho (13 septembre 1993), qui accorde l'autonomie palestinienne aux deux territoires occupés, leur a valu de remporter la plus grande des distinctions internationales. 2002 14 octobre La suspension du gouvernement d’Irlande du Nord Le gouvernement britannique reprend le contrôle des institutions d’Irlande du Nord. Le gouvernement semi-autonome du territoire, dirigé par David Trimble, fut instauré en 1999, suite à l'accord de Stormont. Lorsque des membres du Sinn Féin sont accusés d’espionnage pour le compte de l’IRA, la réaction londonienne est immédiate et sans appel. 12/ REVUE de PRESSE INTERNATIONALE en langue étrangère THEME 12 - 1 : Pentagon signals Security Risks of Climate Change Source, journal ou site Internet : The New York Times Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur WASHINGTON — The Pentagon on Monday released a report asserting decisively that climate change poses an immediate threat to national security, with increased risks from terrorism, infectious disease, global poverty and food shortages. It also predicted rising demand for military disaster responses as extreme weather creates more global humanitarian crises. The report lays out a road map to show how the military will adapt to rising sea levels, more violent storms and widespread droughts. The Defense Department will begin by integrating plans for climate change risks across all of its operations, from war games and strategic military planning situations to a rethinking of the movement of supplies. Defense Secretary Chuck Hagel, speaking Monday at a meeting of defense ministers in Peru, highlighted the report’s findings and the global security threats of climate change. “The loss of glaciers will strain water supplies in several areas of our hemisphere,” Mr. Hagel said. “Destruction and devastation from hurricanes can sow the seeds for instability. Droughts and crop failures can leave millions of people without any lifeline, and trigger waves of mass migration.” Defense Secretary Chuck Hagel on Monday at a meeting of defense ministers in Peru.Credit Paolo Aguilar/European Pressphoto Agency The report is the latest in a series of studies highlighting the national security risks of climate change. But the Pentagon’s characterization of it as a present-day threat demanding immediate action represents a significant shift for the military, which has in the past focused on climate change as a future risk. Before, the Pentagon’s response to climate change focused chiefly on preparing military installations to adapt to its effects, like protecting coastal naval bases from rising sea levels. The new report, however, calls on the military to incorporate climate change into broader strategic thinking about high-risk regions — for example, the ways in which drought and food shortages might set off political unrest in the Middle East and Africa. Experts said that the broadened approach would include considering the role that climate change might have played in contributing to the rise of extremist groups like the Islamic State. “Climate change and water shortages may have triggered the drought that caused farmers to relocate to Syrian cities and triggered situations where youth were more susceptible to joining extremist groups,” said Marcus D. King, an expert on climate change and international affairs at George Washington University. The Islamic State, often referred to as ISIS, has seized scarce water resources to enhance its power and influence. As the Pentagon plans for the impact of climate change, it is conducting a survey to assess the vulnerability of its more than 7,000 bases, installations and other facilities. In places like the Hampton Roads region in Virginia, where there is the largest concentration of American military sites, rapidly rising sea levels have led to repeated flooding. The new report does not make any specific budget recommendations for how the military will pay for its climate change agenda, but if the Pentagon does request funding from Congress for its initiatives, it will clash with congressional Republicans, many of whom question the established scientific evidence that human activities are causing climate change. “ISIS is still gaining ground and causing havoc in Syria and Iraq, with foreign fighters from over 80 countries coming and going into the fight and then returning to their home country,” Senator James M. Inhofe of Oklahoma, the ranking Republican on the Senate Armed Services Committee and a prominent skeptic on climate change, said of the Pentagon report. “It is disappointing, but not surprising, that the president and his administration would focus on climate change when there are other, legitimate threats in the world.” The Pentagon’s increased emphasis on the national security threats of climate change is aimed in part at building support for a United Nations agreement, to be signed next year in Paris, that would require the world’s largest producers of planet-warming carbon pollution to slash their emissions. Climate change negotiators from around the world will meet in Peru in December to draft that deal. Mr. Hagel’s speech on Monday appeared intended to build support for that effort. “In two months, the United Nations will convene countries from around the world here in Peru to discuss climate change,” he said. “Defense leaders must be part of this global discussion. We must be cleareyed about the security threats presented by climate change, and we must be proactive in addressing them.” Experts say that Mr. Hagel’s increasingly prominent role in pushing for a new global climate change treaty is a sign that the urgency of the issue is starting to drive changes in the political debate. In 1997, Mr. Hagel, then a Republican senator from Nebraska, played a crucial role in blocking the United States from taking part in the world’s first climate change treaty. He wrote, with Senator Robert C. Byrd, Democrat of West Virginia, a resolution ensuring that the Senate would never ratify the Kyoto Protocol, which required the world’s largest economies to cut their planet-warming fossil fuel emissions. Today, Mr. Hagel’s efforts to lay the groundwork for a new global climate deal signal a remarkable shift. “It’s significant that the secretary is focusing his remarks at the defense ministers’ meeting of the Americas on natural disasters and climate change,” said Sherri W. Goodman, senior vice president at the CNA Corporation. “His making it a priority among the many other things he has to address — ISIS, Ebola, Russia — is a signal that the administration intends to place a priority on this in international climate change negotiations.” THEME 12 - 2 : Defense Ministry refutes press report on creating massive reserve army Source, journal ou site Internet : RT.com Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur RIA Novosti / Andrey Stenin Russia’s military command and parliamentary officials have played down the report of a reform in reservist service, claiming that the time was not ripe yet for such steps. The comments came on Monday, after the popular mass circulation daily Izvestia quoted deputy head of the Lower House Committee for Defense, MP Frats Klintsevich as saying that the Defense Ministry was mulling a radical reform of Russian reserve forces introducing rapid call-up and regular payment to reservists. The chairman the Lower House Defense Committee, MP Vladimir Komoyedov (Communist Party) played down the interview, saying that Russia already had a law covering military reserves and a reserve army must exist in all of the country’s four military districts. The ‘Moscow Speaking’ radio also quoted high ranking Defense Ministry official Vladimir Anikin as saying that the military were not taking part in the development of the bill on military reserves. He added that discussions have been going on for some time but the issue was not yet urgent. In addition, the head of the Center for Analysis of Strategies and Technologies, Ruslan Pukhov, said that the reserve system can be dangerous in case the country faces civil unrest as it creates a large number of trained and prepared military people who are not under the full control of the Defense Ministry. The problem could be solved by creating reserve units on the basis of defense-oriented industrial enterprises that already cooperate with the military. Under the current system Russian citizens can undergo military training as part of higher education, receiving a junior officer’s rank and are obliged to take part in exercises if summoned by the local military command. However, the ongoing military reform that aims to bring down the number of servicemen and raise their professionalism, has made exercises for reservists relatively rare. THEME 12 - 3 : New US Army Concept Highlights Innovation, Multi- Agency Strategy Source, journal ou site Internet : Défense news Date : 12 octobre 2014 Auteur : Joe Gold Adressé par Jean-Claude Tourneur WASHINGTON — At this year’s Association of the US Army annual expo here, Army leaders are expected to tout a new operating concept that puts greater focus on smaller units expected to adapt and innovate to combat faceless enemies in a formless battlefield. Army leaders say the document, “Win in a Complex World,” emphasizes smart, adaptive leadership and an interagency approach that may not always use force. “We need an Army that is, that can be, adaptive, innovative, exploits the initiative, and can solve problems in many different ways,” Army Chief of Staff Gen. Ray Odierno told Defense News. “So, it is not just solving a problem through the use of military force, it is solving a problem by integrating the interagency, multinational capabilities to come up with options that allow us to answer problems in many different ways. And I think that is the future of warfare.” The Army will deploy smaller formations that have to be tailorable, scalable and more expeditionary, with networked vehicles. When it comes to modernization requirements, Odierno said, form will follow function as operational concepts drive technological development. Under the catchall “Force 2025 Maneuvers,” the Army will hold a variety of experiments and exercises to steer the service doctrinally, including a new annual war game called the Army Warfighter Assessment (AWA). Envisioned as a way to test new concepts and technologies, the AWA would be spearheaded by Brigade Modernization Command (BMC). It would take place using a brigade-size unit at Fort Bliss, Texas, not coincidentally the home of the Network Integration Evaluation (NIE) exercise, which tests technology, mostly communication and computer network items, under realistic combat conditions. The plan is, in 2017, to replace that year’s second NIE with an AWA, according to Rickey Smith, director of Army Capabilities Integration Center-Forward, which oversees BMC. More than the NIE’s network testing, the AWA would integrate joint and multinational forces to test new technology and — unique for the Army — concepts in the “human dimension,” chiefly optimizing soldier and team performance. “What are some of the things we really want to put through the ringer before we have a requirement or concepts document; we want to play with it to see if it even merits taking it down the path,” Smith said. “If there’s one thing about the AWA, the nonmateriel aspects are really the key, the biggest ‘ah ha.’ ” That’s not to say technology won’t play a major role. Future exercises will take the manned-unmanned teaming concept from the air — Shadow and Gray Eagle drones paired with Apache AH-64Es — to ground vehicles. “We don’t want muskets, we want to keep advancing,” Smith said. Center for Strategic and International Studies analyst Maren Leed said the Army’s operating concept is “intended to be an umbrella for a lot of experimentation and conceptual work, but also include an institutional component: How do we do acquisition differently, how do we address some of the institutional functions in new ways.” Training and Doctrine Command chief Gen. David Perkins said the service will produce “war-fighting challenges” each quarter to guide innovation and help the Army be more adaptable. The operating concept, which contains 20 challenges, describes them as driving development of the future force and the source for capabilities the Army must possess to win. “We’re not just looking at building a better tank,” Perkins said. “This is, in some ways, almost boundless.” Periodic analysis would identify and seek to close capability gaps, emphasizing off-the-shelf technologies in the near term, integration of existing technologies in the midterm and less mature but promising technologies 15 to 20 years out. According to a draft of the concept, there are nine technological priorities, which cover technologies such as directed energy weapons, 3-D printing and automated flight controls for degraded visual environments. The Army also seeks technology to counter weapons of mass destruction, provide robust communication links and provide air-ground reconnaissance. Perkins drew a contrast between “Win in a Complex World,” and its Cold War-era predecessor, “Air-Land Battle,” which envisioned a superpower clash with Soviet Russia on the plains of Central Europe. Its central challenge was in essence a math problem of so many tanks and artillery pieces, Perkins said, whereas war today is chaotic, unsolvable and unpredictable. “Not only is it unknown, but it’s impossible to know,” Perkins said. “Don’t spend all your time ... learning something that you think will be accurate. Now you may go to Africa, you may go to Korea, you may go to Europe, you may go to Afghanistan. It is multi-domain, it is unknown, it is unknowable.” Frank Hoffman, a senior research fellow at the National Defense University, said the concept captures modern warfare’s “multiple domains, dimensions and partners we must be able to cope with,” and “need for adaptability and robust land power.” “I also think the Army will have to aspire to a new core competency in the ability to lead and enable fluid combinations of national and international partners beyond just the joint war-fighting community,” Hoffman said. “To ‘win in a complex world’ will require that we more than manage to cope with complexity, we are going to have to generate our own and exploit it.” The operating concept replaces the technological “Big Five” of the Air-Land Battle era — the Black Hawk and Apache helicopters, the Bradley fighting vehicle, the Patriot air defense system and the M1 Abrams tank — with a conceptual “Big Five”: optimized soldier and team performance; capabilities overmatch; joint/interorganization interoperability; scalable and tailorable joint combined arms forces; and adaptive professionals and institutions to operate in complex environments. Winning may mean pre-empting a war by deterring another nation’s aggression or adventurism. For the Army, that might mean a division staff coordinating personnel from the State Department, Doctors Without Borders, the United Nations and partner nations. The concept of operations seeks to position the Army as the foundation for the joint force. “We have to integrate partners both physically and intellectually,” Perkins said. “For example, we’re now greatly expanding fellowships with the State Department, Department of Justice, other countries. We’re not only focused on synchronizing firepower, but also national power. So our soldiers must not only know about artillery but national power.” When it does come time to fight, how do you fight an adaptive foe who wears no uniform and wields cheap roadside bombs? It could be to isolate them financially, politically or by targeting them remotely. For that, you need ground troops, Perkins said. “We are now in the post-precision era,” he said. “What’s important now is not ‘can I kill you?’ but ‘should I kill you?’ “It’s very hard to understand things remotely,” Perkins said. “You can target things remotely, but you can’t understand without being there on the ground, being able to work through all the complexities that are there.” Instead of assuming the US will have technological superiority, count on an enemy having equivalent technology, Perkins said. If an enemy has night-vision goggles, for example, the point is to use them better than the other guy. That means optimizing soldier and team performance. “It’s not that my technology is going to be significantly different than yours,” he said. “It’s just that I’m much better at using my technology, and I can innovate and adapt quicker than you can.”= Enemies may lack the technology of the US, but that is an advantage. Foes will find low-tech ways, like improvised bombs to counter US military strengths. The Army, says the operating concept, needs to balance the technological focus of its modernization efforts with a focus on the human aspects of war. “We need critical thinkers, and we want you to work in team from the very beginning,” he said. “This is not a solo sport. This is a team of teams.” ■ THEME 12 - 4 : Russian Helicopters involved in drafting of Russia-China aviation agreement Source, journal ou site Internet : russianhélicopters Date : 14 octobre 2014 Auteur : Communiqué de presse Adressé par Jean-Claude Tourneur Alexander Mikheev, CEO of Russian Helicopters, part of State Corporation Rostec, took part in a signing ceremony of intergovernmental agreements between Russian and Chinese aviation authorities. The agreements set out the core principles guiding the countries’ joint work across design certification, production, airworthiness certification for export and technical cooperation. “China is one of the oldest and largest partners for Russia’s helicopter industry,” said Russian Helicopters CEO Alexander Mikheev. “These agreements will have a beneficial effect on our future work together by simplifying cooperation in a number of key areas, including exports of new and advanced Russian helicopters to the Chinese market.” Setting out an agreed set of principles for working together is a sign of deepening cooperation between Russia and China, and is expected to significantly reduce the organisational and financial burden on the aviation industries of both countries for exports and imports of commercial aircraft, as well as facilitating deeper cooperation on design work and production and mutual use of aviation products, which serves the interests of both countries. Russian Helicopters works with China as part of Rostec’s targeted efforts to develop partnership and strategic cooperation with Chinese companies in high-tech industries and aircraft manufacturing. As part of a MoU on construction of a heavy commercial helicopter, for example, Rostec and Russian Helicopters are continuing discussions and consultations with Chinese company Aviacopter. Russian Helicopters delivers a wide range of models to the Chinese market, including commercial and military Mi-8/17 series helicopters, the Mi-26T and specialised coaxial Ka-32A11BCs. Deliveries of Russian helicopters to China began with the Mi-1, the first model to enter serial production, while the Mi-4 was assembled in China under licence. The intergovernmental agreements were signed at the Interstate Aviation Committee (IAC) on October 13 as part of an official visit to Russia by Chinese Premier Li Keqiang. The agreement was signed by the IAC, the Russian Transport Ministry and the Civil Aviation Administration of China. THEME 12 - 5 : Bau eines Riesen-U-Boots Source, journal ou site Internet : Kieler Tkms-Werk Date : 10 octobre 2014 Auteur : Frank Beeling Adressé par François Jouannet U-Boote aus Kiel waren bislang klein, wendig und im Vergleich zu Atom-U-Booten relativ preiswert. Das könnte sich bald ändern: Die Werft ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) hat Pläne für ein 90 Meter langes und acht Meter breites Riesen-U-Boot entwickelt – es wäre das größte je in Deutschland gebaute Unterseeboot. Kiel. Mit dem neuen Entwurf reagiert die Werft auf die steigende Nachfrage nach großen UBooten auf dem Weltmarkt. TKMS hat die Palette seiner U-Boote damit überraschend um einen fünften Typ erweitert. „HDW Klasse 216“ heißt der Entwurf, der hinsichtlich Größe, Gewicht und Bewaffnung alles bisher Gebaute in den Schatten stellt. Marschflugkörper, MiniU-Boote für Kampfschwimmer oder Drohnen sind bei dem neuen Typ in der Ausrüstung möglich. Der Stückpreis soll bei mehr als 500 Millionen Euro liegen. Werftvertreter hatten den Entwurf eines größeren Bootes seit Jahren angedeutet. Doch jetzt bekommt der Plan Konturen: „HDW 216“ soll um die 90 Meter lang und 4000 Tonnen schwer sein, mehr als 60 Soldaten sollen zur Besatzung zählen. Diese Eckdaten bestätigte eine Sprecherin des Konzerns. Damit wäre der neue Typ 22 Meter länger als das größte bislang in Kiel gebaute UBoot. Dabei handelte es sich um die für Israel produzierte „Tanin“, die gerade ausgeliefert worden ist. Die „Tanin“ ist 68 Meter lang und verdrängt etwa 2400 Tonnen. Die „HDW Klasse 216“ ist nach Angaben von Insidern aus der Werftbranche die Antwort auf die wachsende Konkurrenz aus Frankreich, Russland und seit kurzem auch aus Japan. Die Japaner durchkreuzen gerade mit dem U-Boot-Typ „Soryu“ die Verhandlungen von TKMS mit Australien. Die „Soryu“-U-Boote sind 84 Meter lang, verdrängen 4200 Tonnen und haben 65 Besatzungsmitglieder. Der Vorstand der TKMS-Werft hatte in der Vergangenheit mehrmals auf die steigende Nachfrage nach größeren U-Boot-Typen hingewiesen. Der neue Typ befinde sich gegenwärtig in der Konzeptphase, sagte die Konzernsprecherin. Zu konkreten Verhandlungen mit Empfängernationen machte sie allerdings noch keine Angaben. Wenn der erste Auftrag eingeht, stehen der Kieler Werft einige Umbauten ins Haus. Denn die Fertigungsanlagen in den Hallen und der Lift müssen für die außergewöhnlichen Maße des Riesen-U-Boots ausgebaut werden. Der Auftrag würde aber nicht nur Arbeitsplätze in Gaarden sichern. „Der U-Boot-Bau ist ein Wachstumsmarkt, an dem auch die Marinetechnik in Schleswig Holstein in hohem Maße partizipiert“, sagt Dieter Hanel, Vorsitzender des Arbeitskreises Wehrtechnik Schleswig-Holstein. THEME 12 - 6 : N.Korea’s Kim Jong-Un Reappears with Walking stick Source, journal ou site Internet : AFP Date : 14 octobre 2014 Auteur : Adressé par Jean-Claude Tourneur North Korean leader Kim Jong-Un has finally resurfaced with the help of a walking stick after a prolonged, unexplained absence that fuelled rampant speculation about his health and even rumours of a coup in the nuclear-armed state. State media on Tuesday reported that Kim, who had not been seen in public for nearly six weeks, made an inspection tour of a newlybuilt housing complex in Pyongyang and a science institute. The front-page of the ruling party newspaper Rodong Sinmun was mostly taken up with a large close-up portrait of a smiling Kim, photographed from the waist upwards. The daily carried smaller, full-length photos showing Kim leaning on a black walking stick in his left hand as he toured the residential complex built for scientists working on North Korea's satellite programme. "Looking over the exterior of the apartment houses and public buildings, decorated with diverse colored tiles, (Kim) expressed great satisfaction, saying they looked very beautiful," the official KCNA news agency said. KCNA did not specify the date of the visit, but the agency usually reports such events the day after. It also made no mention of Kim's absence from the public eye and offered no insight into his physical wellbeing. Kim, believed to be 30 or 31, dropped out of sight after attending a music concert with his wife in Pyongyang on September 3. While there is precedent for a North Korean leader to "disappear" for a while, the absence was more noticeable with Kim, who has maintained a particularly pervasive media presence since coming to power after the death of his father Kim Jong-Il in 2011. -- Multiple rumours -Competing theories for his disappearance ranged widely from an extended rest period to a leadership coup, via a long list of possible illnesses and ailments including broken ankles, gout and diabetes. The rumours multiplied after Kim failed to attend a major political anniversary event on Friday, at which other top leaders were present. The only North Korean mention of a possible health problem came in a state TV documentary several weeks ago which spoke of Kim's "discomfort". A heavy smoker, Kim has shown striking weight gain since coming to power following the death of his father in 2011, and recent TV footage had shown him walking with a pronounced limp. "It's still not clear how much he has recovered from the apparent 'discomfort' or how serious it was," said Kim Yeon-Chul, a North Korea expert in Inje University in the South. "The important thing is that this really corroborates observations by South Korea, China and the United States that Kim is ruling normally," Kim said. Given the supreme importance of the leadership of the Kim family dynasty in North Korea, there had been speculation that a further extended absence might lead to a period of instability. His reappearance followed a rare exchange of heavy machine-gun fire over the inter-Korean border on Friday, triggered by the North Korean military seeking to shoot down some leaflet-laden balloons launched by South Korean anti-Pyongyang activists. -- 'We created the frenzy' -Some analysts suggested Pyongyang had not moved to silence the rumour mill earlier because it craves international attention, especially attention motivated by uncertainty. "But then it's not as if they had a plan to not show the leader for a month and let the world go into a frenzy. We created the frenzy ourselves," said John Delury, a North Korea expert at Yonsei University in Seoul. The North Korean propaganda machine has always pushed an image of Kim Jong-Un as young and dynamic, but Delury said it would have little problem spinning the walking stick. "Assuming this is what it looks like -- not a life-threatening of debilitating condition -- they'll probably push the line that he hurt himself working for the country and the people," he said. Kim was accompanied on his visit to the residential complex by several top officials including Hwang Pyong-So, the vice chairman of the powerful National Defence Commission who is widely seen as Kim's number two. Hwang was the leader of a topranking North Korean delegation that made a surprise visit to the South just over a week ago. 13/ Titres des articles pouvant être demandés à l’adresse [email protected], qui vous les adressera dans la journée de la demande. Ces articles n’ont pu être insérés dans la revue de presse. Pour recevoir un ou plusieurs articles, il suffit d’adresser un message électronique à l’adresse : [email protected]; 1) Articles en langue française : L'aeronautique militaire autrichienne sur la corde raide 4G : Huawei sur le point de faire converger les réseaux LTE FDD/TDD Virtualisation du réseau : Alcatel-Lucent déploie sa NFV en Corée Iliad renonce à racheter T-Mobile US les @mers du CESM - 14/10/2014 Découvrez les nouveaux vaisseaux des forces navales (Algérie) SENAT NOMINATION DES RAPPORTEURS POUR AVIS Kobané: "L'armée turque rechigne à l'idée d'une intervention mal préparée"- L’Express depart-pour-la-demolition-de-lex-jeanne-darc-et-lex-duperre. 2) Articles en langue étrangère : Germany fights for Australian submarine defence contract after Japan makes a bid for it agel Thanks Canada for Expanded Contributions to ISIL Fight Top general: U.S. needs to rethink how much it cuts the Army russian-hackers-use-zero-day-to-hack-nato-ukraine-in-cyber-spycampaign Our failing war against the Islamic State U.S. isolation is bad policy, even if Americans say they want it U.S. Army eyes big cost cut in 5-year Apache deal with Boeing Experts Question US Navy's Decision To Swap Out DDG= 1000's Secondary Gun Union-ihedn.org