LES Nuits DU MAROC

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LES Nuits DU MAROC
MONDE
LES Nuits DU MAROC
“Les Nuits du Maroc“ est un projet des Ateliers d’Ethnomusicologie de Genève
Nuit Berbère
Nuit des Genies
Nuit du Sou fi sme
JEUDI 11 OCTOBRE
VENDREDI 12 OCTOBRE
SAMEDI 13 OCTOBRE
Décor d’ambiance réalisé avec le concours des magasins
Les Joyaux du Maroc - 13, rue H. Flandrin Lyon 1er
Tapis Emir - 7, Rue de la République Lyon 1er
AMPHIMONDE
OCTOBRE 2007
JE 11 20H30
VE 12 20H30
SA 13 20H30
C’EST DANS L’ÉCRIN MAGIQUE DES “NUITS DU MAROC“ QUE SE RÉVÈLE ET S’EXHALE TOUTE LA
RICHESSE, LA DIVERSITÉ ET LA MODERNITÉ DES EXPRESSIONS MUSICALES DU PAYS, AUTANT DANS
L’AHWASH COLORÉ ET FESTIF DES VILLAGEOIS DES CONTREFORTS DU HAUT-ATLAS, DANS LA MUSIQUE “BLUESY“, PLUS UNIVERSELLE IMPRÉGNÉE DE LA TRADITION ENSORCELANTE DE LA VOIX, DU
GUEMBRI DE LA TRADITION GNAWA DU SUD MAROCAIN, QUE DANS LE RITUEL DE LA LILA, ÉMOUVANT ET CHALEUREUX DE LA CONFRÉRIE SOUFIE DES AÏSSAWA. TOUTES PARLENT DE LA RELATION
À L’AUTRE.
JEUDI 11 OCTOBRE :
VENDREDI 12 OCTOBRE :
SAMEDI 13 OCTOBRE :
L’Ahwash du Haut-Atlas
Ensemble Aït Itkel
Direction :
Hadj Mohammed Amahan
Amezdaou Omar, ganga, voix
Amezdaou Hmad, tarat, voix
Amezdaou L’Houssein, tarat, voix
Amezdaou Abderrahmane,
tarat, voix
Oumansour Mohamed, tarat, voix
Oumansour Mohamed, tarat, voix
Amahane Omar, tarat, voix
Amahane Mehdi, tarat, voix
Agja Abdesslam, tarat, voix
Outaamart Oudda, voix
Oulhaj Fatima, voix
El Krimi Fattouma, voix
Akdim Mahjouba, voix
L’Khrraz Yamma, voix
African Gnawa Blues
Ensemble Majid Bekkas
Abdelmajid Bekkas, guembri,
chant, molo, guitare
Abdelfettah Houssaini,
percussions
Abdessadek Bounhar,
qarkabo, choeur
El Hassan Souissi , flûte
La Lila des Aïssawa de Fès
Ensemble Saïd Berrada
Direction :
Muqaddem Hadj Saïd Berrada
Berrada Said, directeur de la
troupe
Filali Driss, ghita
Njioui Mohamed, taarija
Lazaar Mohamed, ghita
Moujtahide Abdellatif, bendir
Bennouna Harnite, nafir
Filali Azeddine, taarija
Rzini Abdelkrim, tbel
Bricha Morcine, nafir
Alami Abdesselam, tbel
Zemmouri Abdeljalil, tbel
Nuit Berbère
Nuit des Genies
Nuit du sou fi sme
Nuit Berbère
L’Ahwash du Haut-Atlas
Ensemble Aït Itkel
Dans les montagnes de l’Atlas marocain, on découvre l’ahwash, une fête collective où les communautés
berbères – et plus particulièrement celles qui parlent le tachelhit – se retrouvent autour de la danse, la
musique, la poésie... L’ahwash a lieu chaque année en été, de mi-juillet en septembre, entre la période
des moissons et des récoltes, et celle des labours. L’occasion principale est celle des mariages, mais toute
autre célébration peut conduire à l’organisation d’un ahwash. Les chants abordent tous les aspects de la
vie, aussi bien sociale et économique qu’esthétique ou spirituelle. Ils traduisent en termes poétiques les
préoccupations des villageois : éloges, critiques, règlements de compte, déclarations amoureuses... Ces
chants sont issus de la tradition orale, de la mémoire collective mais également d’improvisations suscitées
par les événements du moment. Chaque génération enrichit ainsi le répertoire.
Réunissant souvent plus de cinquante participants, l’ahwash se pratique généralement la nuit. Un soliste
lance le chant, bientôt soutenu pas le chœur des hommes et les youyous des femmes. Souvent complexes,
les chorégraphies se développent progressivement, marquées par une accélération graduelle du tempo.
Chaque village a son propre style et sa propre troupe, dirigée par un homme que l’on appelle amghar.
L’ahwash que nous accueillons est celui d’Aït Iktel, petit village perché sur les contreforts du Haut-Atlas, hors
de tout circuit touristique. Il est aujourd’hui reconnu comme l’un des plus beaux et les plus structurés de la
région, notamment parce qu’il bénéficie du soutien d’organisations locales.
Nuit des Genies
African Gnawa Blues
Ensemble Majid Bekkas
Majid Bekkas est né à Salé, d’une famille originaire de Zagora (sud marocain). Guitariste à ses débuts,
il s’oriente ensuite vers deux instruments traditionnels : le guembri (sorte de basse à trois cordes) et le oud
(luth arabe). Accompagnant des chants arabes ou africains, il entraîne le public dans une douce intimité.
Sa voix et les timbres de son guembri soulignent la filiation entre une musique née de l’esclavage et le
blues américain.
Majid Bekkas apprend la pratique de la musique des Gnawa avec son maître, Ba Houmane. Cette musique, désormais reconnue grâce notamment au Festival d’Essaouira, est une expression rituelle qui serait née
au XVe siècle, suite à des échanges culturels et commerciaux entre Tombouctou et Marrakech, à l’époque
de la conquête du Soudan. Musique séculaire, “guérisseuse d’âme“...
Si la musique afro-américaine a connu une large diffusion dans le monde, la musique des Gnawa est restée
plus confidentielle, mais bien vivace dans sa communauté d’origine.
Majid Bekkas souhaite donner à cette musique une nouveau souffle et une dimension internationale. Tout en
conservant son essence, il veut l’enrichir d’influences nouvelles. Son ouverture et son aptitude à conjuguer
mémoire et modernité, sans compromis et avec talent, affranchissent sa musique du temps en un mariage
parfaitement harmonieux.
Nuit du sou fi sme
La Lila des Aïssawa de Fès
Ensemble Saïd Berrada
La confrérie des Aïssawa fut fondée au XVe siècle par le cheikh Mohammed Ben Aïssa al-Mokhtari. Appelé
Cheikh al-Kamel, le “maître parfait“ par ses disciples, il est à l’origine des ordres soufis les plus répandus
et qui demeurent encore aujourd’hui. La confrérie organise le rituel de la lila (“nuit“), cérémonie commémorative qui rassemble les adeptes aïssawa. Cette cérémonie repose sur l’invocation du “souvenir de Dieu“,
suivie de la danse extatique. Les moments privilégiés pour la lila sont les moussem (pèlerinages et fêtes religieuses), mariages, naissances et circoncisions. Chaque année, le Mouloud, anniversaire de la naissance
du Prophète, est l’occasion d’un grand rassemblement à Meknès autour du tombeau de Cheikh al-Kamel.
La lila doit être conduite par un représentant autorisé du maître, le moqqadem, qui en contrôle les différentes phases et se porte garant de son bon déroulement. Une des caractéristiques de la lila des Aïssawa
est l’évocation de personnages-animaux (lion, panthère, tigre, chien, chacal, hyène, chameau...), entités
tutélaires censées incarner des vertus attribués aux disciples.
La confrérie des Aïssawa comporte de nombreux ensembles (ta’ifa) au Maroc. L’un des plus prestigieux est
celui de Fès, dont le pilier est le moqqadem Hadj Saïd Berrada, descendant d’une lignée de six générations de moqqadem. Son groupe nous démontre comment le répertoire musical d’une confrérie soufie peut
transiter d’un espace privé (le rituel religieux chez des particuliers) à un espace public, une scène, sans rien
perdre de son émotion et de sa chaleur.
AMPHIMONDE À SUIVRE
MONDE
INDE
Kutiyattam - Théâtre de l’Inde du Sud (Kerala) - surtitré
Troupe du Natana Kairali
MA 4, ME 5, JE 6 DÉCEMBRE 20H30

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