paroles/formes - Art-Culture

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Communiqué de presse – mai 2014 PAROLES/FORMES au Palais des Beaux‐Arts 11 juin – 5 juillet 2014 Inauguration le vendredi 13 juin à 18h La conférence performée trouve son ancrage historique dans les années 1960, au croisement des pratiques performatives et du standard discursif de la conférence. Parmi les premiers artistes à s’en emparer, dès 1964, Robert Morris s’est appuyé pour 21.3.64 sur le texte d’introduction au célèbre essai de l’historien de l’art américain Erwin Panofsky, Studies in iconology. Humanistic themes in the art of the Renaissance, sous la forme d’un play back désynchronisé, travaillant ainsi la conférence comme un véritable médium artistique. Une autre figure emblématique, Joseph Beuys, a multiplié les adresses à des audiences les plus diverses, en particulier comme professeur à l’Académie des Beaux‐Arts de Düsseldorf. L’inventeur du concept de « sculpture sociale » a réalisé en 1965 la performance désormais historique :Comment expliquer les tableaux à un lièvre mort. Mais l’on peut trouver à la conférence performée des origines plus lointaines encore : dès l’après‐
guerre, dans le mouvement général de décloisonnement des arts plastiques et des arts vivants, en Europe, aux Etats‐Unis et au Japon, avec le Lettrisme, la poésie sonore, Fluxus ou encore Gutaï. Ce n’est donc pas l’apparition d’une pratique artistique qui a déterminé notre choix d’organiser la manifestation « Paroles/Formes » aux Beaux‐Arts de Paris, par‐delà le constat de sa riche actualité. En effet, l’apport de théoriciens, de critiques ou d’auteurs renouvelle le genre, en débordant le cadre dédié de la conférence comme lieu du partage de la connaissance, pour investir la dimension sensible et intuitive propre au champ artistique. Hétérogène par nature, cette forme s’est ouverte à tous les registres d’énonciation du discours et au langage de différentes disciplines, poussant toujours plus loin les territoires artistiques vers l’ensemble des domaines de la recherche et de la pensée (sciences humaines, sciences dures etc.). Dans une économie de la connaissance, la conférence contribue à l’enrichissement du débat public. Au sein d’un monde de l’art étendu à la globalité des aires culturelles, la circulation des artistes s’ajoute, et parfois se substitue, à celle des œuvres/objets. Le langage de l’art passe outre la barrière des langues et de leur traduction. Dans le régime de la parole publique, il peut paraître naturel pour un artiste de faire de la conférence son travail ‐ plutôt que de faire une conférence sur son travail. Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25 Communiqué de presse – mai 2014 Programmer « Paroles/Formes », c’est affirmer à un double titre le rôle des Beaux‐Arts de Paris dans l’écosystème de l’art. L’Ecole est le terreau de productions artistiques en perpétuelle effervescence, à l’intersection de pratiques académiques, discursives et artistiques. Outre cette dimension d’émergence et d’invention de formes, l’école d’art est un lieu de mise en partage et de diffusion des créations générées. C’est ainsi que notre programme « Paroles/Formes »présente différentes générations d’artistes, dont certains parmi les plus jeunes ont accompli tout ou partie de leur formation aux Beaux‐Arts de Paris, quand d’autres, déjà confirmés, y enseignent. Les étudiants des Beaux‐Arts sont associés au programme : sous la responsabilité de Wernher Bouwens et d’Aurélie Pages, professeurs du Pôle arts graphiques de l’école, ils réaliseront des interventions liant les problématiques événementielles et d’occupation des surfaces murales. Avec : Louise Hervé et Chloé Maillet, Thomas Huber, Arnaud Labelle‐Rojoux , Pierre Leguillon, Benoit Maire, Michael Portnoy, Benjamin Seror, Bob&Roberta Smith, Loreto Martinez Troncoso, les jeunes artistes diplômés des Beaux‐Arts : Jean‐Philippe Basello, Benjamin Efrati, aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii, Kapwani Kiwanga et Tania Bruguera, professeur aux Beaux‐Arts de Paris Kapwani Kiwanga Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25 Communiqué de presse – mai 2014 Calendrier : 3 Conférences Mercredi 11 juin 18h/salle de conférences/Caroline Ferreira « Une histoire par étapes du genre de la performance‐conférence » Le genre de la performance‐conférence a émergé dans les années 60 en permettant aux artistes qui l’expérimentaient d’approcher sous un nouveau jour des sujets variés, artistiques, scientifiques, sociaux et politiques en détournant le mode codifié de la lecture académique et universitaire. Lundi 16 juin 18h / amphi du Mûrier « Lacan acteur » par Alain Vanier, psychanalyste et Philippe Adrien, metteur en scène, dans le cadre du cycle Psychanalyse, art et image VI Mardi 17 juin 18h / salle de conférences/projection/rencontres/Julie Heintz « Joseph Beuys. La Conférence Permanente ». Loreto Martinez Troncoso Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25 Communiqué de presse – mai 2014 14 Performances les mercredi et vendredi à 18h30 et 20h Vendredi 13 juin 18h30 Loreto Martinez Troncoso, « Dans l’attente de. » 20h Pierre Leguillon Mercredi 18 juin 18h30 Benjamin Efrati, « La Carotte et le Bâton » 20h Benjamin Seror « Mime Radio ‐ L'ambitieux dernier chapitre » Vendredi 20 juin 18h30 KapwaniKiwanga,« Afrogalactique » 20h Arnaud Labelle‐Rojoux « Étant damné » Mercredi 25 juin 18h30 Louise Hervé et Chloé Maillet (déambulation dans l’école) 20h Tania Bruguera « Le danger du réel » Vendredi 27 juin 18h30 Benoit Maire, « La décision » 20h Michael Portnoy « Situationships » Mercredi 2 juillet 18h30 aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii, « Bonhomme » 20h Thomas Huber, « La frise rouge » Samedi 5 juillet Journée exceptionnelle dans le cadre des Ateliers Ouverts des Beaux‐Arts de Paris 17h Jean‐Philippe Basello, « Contredesign » 18h Bob&Roberta Smith , “What the hell I am doing?” Détails Pratiques Palais des Beaux‐Arts 13, quai Malaquais, 75006 Paris Ouverture les mercredis et vendredis à partir de 18h Entrée libre Métro Ligne 4 : Saint‐Germain‐des‐Prés et ligne 1 : Louvre‐Rivoli www.ensba.fr et http://palaisdesbeauxarts.tumblr.com Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25 Communiqué de presse – mai 2014 L’École nationale supérieure des beaux-arts
Etablissement public à caractère administratif sous tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication,
l’École des beaux-arts développe une formation originale basée sur le travail en atelier, la diversité des
pratiques et l’échange avec l’étranger. L’École délivre un diplôme de 1er cycle après trois ans d’études, et le
diplôme national supérieur d’arts plastiques (DNSAP) à la fin de la cinquième année, reconnu au grade de
master. Un troisième cycle de recherche complète ce cursus depuis 2012. Les Beaux-Arts accordent une
grande importance aux nouvelles technologies comme à la transmission des techniques patrimoniales, ainsi
qu’aux enseignements théoriques de haut niveau.
L’École des beaux-arts accueille plus de 500 étudiants, 100 professeurs, artistes enseignants et techniciens, et
conclut plus de 60 accords d’échanges internationaux avec les plus grandes écoles d’art dans le monde. Elle
dispose d’une médiathèque proposant, en libre accès, 45 000 ouvrages, conserve des collections de plus de
450 000 œuvres et propose un programme d’expositions au Palais des Beaux-Arts et au Cabinet Jean Bonna.
LES ARTISTES « aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii n’est pas un Facteur Cheval. » Paris Turf aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii est un groupuscule singulier. Avant, il créait des récits conceptuels au moyen de l’accouplement brutal d’éléments textuels avec des éléments visuels. Ces récits prenaient une forme que l’on range dans un grand sac mou estampillé « performance ». Ce groupuscule a montré son travail au Centquatre, à la 12ème Biennale de Lyon, et même à la galerie mfc Michèle Didier. Mais ça l’a rendu triste de proposer toujours la même chose, des interventions trop cérébrales1 pour les adultes. Le collectif s’est auto‐fatigué. C’est pourquoi, depuis 2014, aalliicceelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii a procédé à un brusque revirement de sa pratique. Ce revirement sera présenté le 2 juillet. www.ssaallaaddeess.com Jean‐Philippe Basello Plus une pièce | 2014. Une pièce en plus, Paris, France. Commissariat : Muriel Leray & Elsa Werth. Qu'est ce qu'une Start‐out ? | 2014. Wikistage Centrale Paris, France. Commissariat : Maxime Renault. Atelier des Testeurs/ Salon du Test | 2013. Chalet Society, Paris, France. Commissariat : Arnaud & Bertrand Dezoteux, Christophe Kihm. Paths of Equivocality| 2012, The Biennial of Young Artists, Bucarest, Roumanie. Commissariat : Hanna Alkema. Christmas Jewels 2 | 2012, 8 rue Saint Bon, Paris, France. Commissariat : Clément Dirié. Défilé Hommes été 2013| 2012, Maison des Métallos, Paris, France. Commissariat : Agnès b. You are never alone| 2011, MOCA Taipei, Taiwan. Commissariat : Huang Ning. 55e Salon de Montrouge| 2010, La Fabrique, Montrouge, France. Commissariat : Stéphane Corréard. Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25 Communiqué de presse – mai 2014 Tania Bruguera est née en 1968 à Cuba. Elle vit et enseigne à Chicago jusqu’en 2009. Elle a suivi ses études et obtenu un master à The School of the Art Institute à Chicago et à l’Instituto Superior de Arte de la Havane. Tania Bruguera est internationalement reconnue pour son travail autour des relations entre art, vie et politique et sur l’interaction avec le public au travers de performances. Elle s’intéresse à l’infiltration de l’art dans la vie politique ordinaire, non seulement comme dispositif d’autoréflexion, mais aussi comme moyen de créer et d’instaurer des modèles d’interactions sociales pour fournir de nouveaux moyens d’établir un lien avec l’utopie. Elle développe des concepts comme celui de l’art du comportement, de l’art utile, ou de l’art contextuel. Un autre volet de sa recherche concerne la présentation de modèles de négociation rendant visible l’œuvre en tant qu’art. Les œuvres ne se révèlent pas toujours immédiatement comme négociation entre ce qui est réel et ce qui est représenté, mais précisément comme une progression de cette tension. Son travail a été présenté notamment à la Documenta de Kassel ainsi qu’à plusieurs Biennales de Venise depuis 2001. Elle a réalisé des expositions personnelles à la Kunsthalle de Vienne, au Frac Lorraine, au Museo Nacional de Bellas Artes, au Bronx Museum et à la galerie Juana de Aizpuru. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques : Tate Modern de Londres, Museum of Modern Art de New York ou Museum für Moderne Kunst de Francfort. Elle a reçu le Guggenheim Fellowship, le Prix Prince Claus et le Neuberger Prix. Benjamin Efrati Vit et travaille à Paris. Il est à l'origine de la coopérative d'artistes MIRACLE, et dans ce cadre, produit pêle‐mêle depuis 2006, performances, bandes dessinées, vidéos expérimentales et créations musicales. En 2008, il présente avec Mario Amehou Merjom Climacus au Théâtre de l'Usine à Genève, sa première conférence performée autour des concept de "significatogenèse" et de "sémiophilie". En 2013, il est co‐curateur avec Samson Sylvain de l'exposition Objets, Corps, choses, à l'Institut Français de Tokyo, lors de laquelle il présente La conférence des Objets. En 2014, il dirige le film d'animation Gugus Claclé : un crocodile de cruauté, qui présente la dynamique de travail de MIRACLE : création spontanée de narrations et d'agencements de contenus informationnels à partir de théories originales et de raisonnements philosophiques frôlant volontiers l'absurdité, voire l'ineptie. Les tentatives de Miracle sont accessibles sur internet, notamment sur le site internet www.miracle.nu qui rassemble les productions de tous les membres du groupe, ainsi que par des expositions en ligne (De l'économie poëtique à la significatogenèse sur le site de la Monnaie de Paris 2012; Le trois mars, pièce radiophonique, dans le cadre de Fukushima Open Sounds Projects, 2013, Fumeur Actif sur Arte Creative, dans le cadre du projet Young Marble Giants, 2013...). Louise Hervé & Chloé Maillet vivent et travaillent à Paris. Elles ont fondé l’International Institute for Important Items en 2001, au sein duquel elles réalisent des performances, des films de genre et des installations. Leur travail a été présenté à la Contemporary Art Gallery de Vancouver, à la Synagogue de Delme, au FRAC Champagne Ardenne, au Kunstverein Braunschweig et à la Kunsthaus de Glarus. Elles ont participé récemment aux expositions Le Tamis et le sable, Maison Populaire de Montreuil ; Le Ranch de la liberté, Les Capucins, Embrun ; L’Origine des choses, La Centrale, Bruxelles ;Version Control, Arnolfini, Bristol ; An Ever Changing Meaning, Walter Philipps Gallery, Banff ; L’Homme de Vitruve, Le CREDAC, Ivry‐sur‐Seine. En 2013, elles ont produit des performances originales pour la Biennale de Lyon, la FIAC, Le Parc Jean‐Jacques Rousseau à Ermenonville, Le Fort du Bruissin à Francheville, Astérides à Marseille, le Musée de l’Abbaye Sainte‐Croix des Sables d’Olonne. Elles présenteront leur film Un passage d’eau à la Biennale de Liverpool (été 2014). Leur première publication, Attraction étrange (2013), est disponible aux éditions JRP. Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25 Communiqué de presse – mai 2014 Thomas Huber a présenté son travail internationalement. Principales expositions personnelles récentes : La Frise Rouge, Festival international d’art Toulouse (2014) ; Vous êtes ici. Thomas Huber est au Mamco, Mamco, Genève (2012) ; Das Bild als Bühne, Kunsthalle Göppingen ; Städtische Galerie Wolfsburg (2011); Rauten traurig, Kunsthalle Tübin, Centre carré d’art Nîmes (2008‐9) ; Rétrospective Das Kabinett der Bilder au Kaiser Wilhelm Museum et Haus Lang Krefeld, Aargauer Kunsthaus, au Museum Boijmans Van Beuningen, Rotterdam ; Künstlermuseum, museumkunstpalast, Düsseldorf (2001); Halle, Kunstverein, Bochum ; Zuilen voor Voordrop, Centraal Museum, Utrecht (2000); Glocken läuten/Sonnez les matines, Helmhaus Zürich ; Städtische Galerie Wolfsburg ; Palais des Beaux‐Arts, Bruxelles (2000) ; Meine Damen und Herren, KünstlerVerein Malkasten, Düsseldorf; Schauplatz, Bibliothek im Literaturhaus, Munich; Rohbau, Haus der Deutschen Wirtschaft, Berlin ; Arrêt sur l’image, La Criée centre d’art contemporain, Rennes ; Galerie du TNB, Rennes, Musée cantonal des Beaux‐Arts, Lausanne ; Ideale Bild temperatur, Kunstverein, Brunswick & Städtische Galerie, Sarrebruck ; L’exposition, Université, Rennes, Die Bank. Eine Wertvorstellung, Kunsthaus Zürich, Museum für Moderne Kunst, Francfort ;Centraal Museum, Utrecht, Kestner‐Gesellschaft, Hanovre (1992) ; Boeken/Books, Stedelijk Van Abbemuseum, Eindhoven; Die Bibliothek, Kunstraum München (1990) ; Die Urgeschichte der Bilder, La Préhistoire des tableaux, Museum für Gegenwartskunst, Bâle ; Westfälischer Kunstverein, Munster, Neuer Berliner Kunstverein, Berlin (1987). Son travail fut honoré par plusieurs prix dont le prix Meret Oppenheim, le prix de la Heitland Foundation, Prix Art Multiple de Düsseldorf, prix d’art de la Basse‐Saxe, prix d’art de la Stadtsparkasse de Düsseldorf, prix d’art de la ville de Zurich. Kapwani KIWANGA est née à Hamilton au Canada. Elle vit et travaille à Paris. Kiwanga est diplômée d'Anthropologie et de Religions comparées à l'Université McGill de Montréal. Elle a suivi le programme La Seine à l'École nationale supérieure des beaux‐arts puis le programme du Fresnoy (Studio National d'Art Contemporain). Elle fût artiste en résidence à la MUFoundation à Eindhoven Pays‐Bas, à La Ménagerie, Darkar et à La Box, Bourges. Deux fois nominés aux BAFTA, ses films ont reçu plusieurs récompenses lors de festivals internationaux. Elle a exposé notamment au Centre Pompidou, au Glasgow Centre of Contemporary Art, à la Bienal Internacional de Arte Contemporáneo Almería (Espagne), au Kassel Documentary Film Festival, à Paris Photo et au Jeu de Paume. Arnaud Labelle‐Rojoux s'est d'abord fait connaître dans le circuit de la performance dont il est devenu l'historien avec son livre L'Acte pour l'art (Editeurs Evidant, 1988 ; nouvelle édition, comprenant également Presque vingt ans après et Let’s twist again aux éditions Al Dante, 2004). Artiste assez indéfinissable, il expose Notre Histoire, Palais de Tokyo, Paris, 2006 ; Frontière cordiale ‐ avec Jacques Lizène ‐, galerie Nadja Vilenne, Liège, 2006 ; On va encore manger froid ce soir, Mamac, Nice, 2008 ; Ne pas jouer avec des choses mortes, Centre d’art de la Villa Arson, Nice, 2008 ; Quoi ? Encore une exposition ?, galerie Loevenbruck, Paris 2008 ; La Force de l’Art 02 – avec Xavier Boussiron ‐, Grand Palais, Paris 2009 ; Une forme pour toute action, Le Printemps de septembre, Toulouse, 2010 ; L’oignon fait la sauce, galerie Loevenbruck, Paris 2011 ; Les Maîtres du désordre, Musée du quai Branly ; Le Surréalisme et l’objet, Musée National d’Art moderne, Centre Georges Pompidou, Paris 2013), organise des événements réclamant la participation d’artistes divers (Le Nonose Club, Palais de Tokyo, 2001 ; les 7 sets, le Plateau, 2003 ; le prix du Nu nul, Palais de Tokyo, 2010), « performe » (Je suis bouleversé, une opérette de la Passion triste, La Ménagerie de Verre, Paris, 2005 ; Du sucre et des larmes, Halles de Schaerbeek, Bruxelles, 2010), participe occasionnellement à l’écriture de spectacles (Le Coup du Cric Andalou de Sophie Pérez et Xavier Boussiron en 2005, et des mêmes en 2011, Oncle Gourdin), et publie régulièrement des livres inclassables (Junot B. Goode, Java, 1997 ; Twist dans le studio de Velasquez, L’Évidence, 1999 ; Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25 Communiqué de presse – mai 2014 Leçons de scandale, YellowNow, 2000 ; L’Art parodic’, Zulma, 2003 ; Je suis bouleversé, Sémiose, 2008 ; Les gros cochons font la bonne charcuterie, La vie au Marteret, 2011 ; Twist tropiques, 2013, YellowNow/Loevenbruck). Arnaud Labelle‐Rojoux Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25 Communiqué de presse – mai 2014 Pierre Leguillon vit et travaille à Bruxelles. Lauréat de la Villa Médicis en 2003, Pierre Leguillon enseigne à la HEAD, Haute Ecole d’Art et de Design, à Genève. Depuis 1993, il projette des diaporamas dont la forme et le contenu évoluent au fil des projections, et que Claude Closky a définis comme : « Une histoire de l’art contemporain qui se passe de commentaire ». Il crée principalement des dispositifs dédiés aux images et à leur circulation. En 2007, il ouvre un espace de projection mobile, « La Promesse de l’écran », installé à Bordeaux au CAPC musée d’Art contemporain, à Paris au Centre Pompidou, à Rome, Philadelphie ou Bruxelles. Parmi ses projets récents, on compte : une Rétrospective imprimée de l’œuvre de Diane Arbus au Moderna Museet à Malmö en Suède, et à Mercer Union à Toronto ; Danse libre une exposition personnelle au Mamco, à Genève, Non‐Happening after Ad Reinhardt, une performance présentée à la Maison Rouge à Paris, à Raven Row à Londres, à la Galerie Murray Guy à New York, à l'ERG à Bruxelles, et La grande évasion, un spectacle produit par le Musée de la danse à Rennes. Il a participé au dernier Carnegie International à Pittsburgh avec deux installations : A Vivarium for George E. Ohr et Dubuffet Typographe, ce dernier projet étant accompagné d’un livre publié aux éditions (SIC) à Bruxelles. Le Wiels à Bruxelles lui consacrera une exposition personnelle à partir de janvier 2015 : Le Musée des erreurs. Benoît Maire travaille depuis 2008 à un manuel d’esthétique où images, objets et écriture constituent un corpus de questionnements contemporains. Partant du conflit fondamental entre le dire et le voir, Benoît Maire interroge l’espace interstitiel où philosophie et art se rejoignent pour créer un vocabulaire de formes. Ni philosophie, ni art, « l’esthétique des différends » tend à déplacer les formats existants par l’usage expérimental de la théorie. Né en 1978, Benoît Maire est diplômé de la villa Arson et de la Sorbonne. Il a exposé récemment à Hollybush Gardens, Londres, à la Fondazione Giuliani, Rome, à la David Roberts Art Fondation, Londres, au Walden Affairs Den Haage, à la Halle FürKunst, Luneburg, au De Vleeshal, Midelburg et à la Kunsthalle, Mulhouse. Il a réalisé un long métrage L’île de la répétition qui fut présenté à la Tate Modern et au Centre Pompidou. Les publications récentes incluent History of Geometry, Archive Books, The Object of Criticism, Roma Publication et Benoît Maire, Drawing Room Confessions, Mousse Publishing. Michael Portnoy a débuté dans la danse et la comédie, puis s’est tourné vers les arts visuels en 2006. Sa pratique de la performance est issue de la sculpture, de l’installation, de la peinture, de l’écriture et de la vidéo. Son travail a été présenté au Palais de Tokyo, Paris (2013); au KW Institute for Contemporary Art, Berlin (2013); dOCUMENTA 13, Kassel (2012); Objectif Exhibitions, Antwerp (2011); Wilfried Lentz, Rotterdam (2011); Biennale de Taipei (2010); Centre Pompidou, Paris (2010); De Appel, Amsterdam (2010); CAC, Vilnius (2010); Performa 07, 09, et 11, New York; Kadist Foundation, Paris (2009); Kunstverein, Amsterdam (2009); Sculpture Center, New York (2008); Ibid Projects, Londres (2008); Kunsthalle, Bale (2008); seconde biennale de Moscou et Art Unlimited, Bale (2007) ; Script Opposition in Late‐Model Carrot Jokes fut publié en 2011. Il a enseigné et donné des conférences à la Malmö Art Academy,au Goldsmiths College de Londres, au Banff Centre et au Bard College. Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25 Communiqué de presse – mai 2014 Benjamin Seror est né en 1979 à Lyon et vit à Bruxelles. Il donne à voir le fruit d'une réflexion sur la transmission de l'histoire en questionnant la mise en scène possible de notre mémoire à la fois réelle et fictive. Les maquettes, sculptures et événements qu'il met en scène peuvent aussi bien guider le spectateur aux portes de l'enfer qu'à danser au son délicat du Perfect Kiss de New Order. La musique est un champ ouvert de réflexion dans des performances où l’artiste occupe simultanément la place d’auteur, d’interprète et de musicien, à la croisée du modèle de la conférence, du rôle de troubadour et de la structure narrative d’un opéra. Récemment ces performances ont été présentées au Witte de With, Rotterdam, à l'institute of Contemporary Art de Philadelphie, à la Triennale de Vilnius, au Théâtre National de Chaillot, au Plateaux, Frac île de France, à Bétonsalon, à la Fondation Ricard ainsi qu'au Palais de Tokyo à Paris. Il a également participé aux expositions collectives LA Existancial, LACE, Los Angeles ; An Ever Changing Meaning, Walter Phillips Gallery, Banff ; Deep cuts, Marres, Maastricht ; Une terrible beauté est née, Biennale de Lyon ; Run Comrade, the old world is behind you, Kunsthall,Oslo ; Repetition Island ,Centre Georges Pompidou, Paris ; The Clifford Irving show, Objectif Exhibition, Anvers ; Basket not Basket, Galerie Jousse Entreprise, Paris. Bob and Roberta Smith Bob and Roberta Smith valorise la place de l’art dans l’espace public notamment au travers de l’utilisation de pancartes peintes. Central dans son travail est l’idée que l’art peut se rapprocher d’une forme de conscience politique. Artiste britannique au nom de duo, Bob and Roberta Smith a organisé en 2013 Art Party with Crescent Arts, Scarborough qui renforce la place de l’art auprès du gouvernement . The Art Party est un regroupement d’artistes et d’associations pour qui l’Etat doit avoir un rôle dans les institutions artistiques. Make Art Not War et Letter to Michael Gove furent particulièrement remarqués puis acquis par la Tate Gallery. En 2014, Bob and Roberta réalise avec Tim Newton Art Party the Movie ainsi que le documentaire Make Your Own Damn Art – the world of Bob and Roberta Smith. Bob and Roberta Smith a étudié au Goldsmiths de 1991 à 1993. Il fut artiste siégeant au conseil d’administration de la Tate Gallery entre 2009 et 2013, et pour la National Campaign for the Arts. Loreto Martínez Troncoso vit et travaille à. Depuis le début, son travail consiste essentiellement au qui questionne les entre et. Depuis quelques années, elle développe une recherche sur, un espace mental où la et les évoquent la construction d’une. Elle imagine et met en place non pas pour s’adapter à. Elle a récemment introduit des principes dans ses œuvres qui, par le biais d’un montage entre et, ou à travers l’introduction d’une voix de, produisent de nouvelles mises à distance et des effets d’. Elle a collaboré avec et participé à. Elle (s')a notamment exposé à, à la, au et aux et ses derniers projets ont eu lieu au, à, à la, au, au, aux et à la, la lala et à la la‐la‐la‐la‐lah!. Dans l’intention de développer de nouvelles, elle élargit ses recherches notamment à travers l’ et s’aide de la pour, en engageant comme ça la et l'avec les, etc. Contacts presse : Heymann, Renoult Associées / Sarah Heymann et Eleonora Alzetta e.alzetta@heymann‐renoult.com T. 01 44 61 76 76 www.heymann‐renoult.com (documents et visuels téléchargeables) Beaux‐Arts de Paris / Isabelle Reyé [email protected] T. : 01 47 03 54 25