eau - CoDES 05
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eau - CoDES 05
Muriel ANDRIEU-SEMMEL Colloque Education à la santé environnementale Briançon le 11 octobre 2011 Poids des facteurs environnementaux sur la santé Données générales InVS OMS CIRC 7 à 20% y compris alimentation et produits industriels 5 à 10% en approche restreinte, 20% si l’on inclut les risques alimentaires 16% dans les pays développés Moins de 1% Estimation du coût des pathologies d’origine environnementale (AFSSET, 2006) Asthme Cancer Part attribuable à 10 à 35% l’environnement 1 à 5% Coût pour la collectivité en milliards d’€ 0,1 à 1,7 0,2 à 0,5 UE : 50 milliards d’€ sur 30 ans La complexité des Risques environnementaux • Pathologies multifactorielles (pas de spécificité – difficulté à attribuer) • Entraîne plusieurs types d’atteintes • Latence longue • Faibles doses • Faibles risques individuels • Population exposée importante • Multiexpositions PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 Les indicateurs en santé environnement o Baromètre santé-environnement (SE) sur la perception SE o Données relatives aux pathologies SE Contexte régional 4 815 232 habitants en 2006* Démographie 4 891 000 habitants en Paca en 2008 (INSEE, ELP 2008 provisoire) Une population + dense(a) et + âgée(b) qu’en métropole a Source: ORS Paca, INSEE (RP 2006) b Source: INSEE (ELP 2004) Sensibilité à l’environnement En Paca, 76,2% des habitants se déclarent sensibles ou très sensibles à l’environnement Proportions1 de personnes « moins ou peu sensibles » à l’environnement 30 % 27,5 25,6 27,6 27,7 27,8 P ica rdie F ra nce Métropolita ine * 25 22,6 * 20 15 10 5 0 Aquita ine B reta g ne C ha m pa g neArdenne P a ca Source: Baromètre SE 2007 (1Résultats standardisés sur l’âge) environnementaux sur la santé (Paca) Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca liés à son environnement (Paca) Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca Inégalités sociales de perception Personnes en accord avec certaines représentations relatives à la pollution de l’air intérieur, selon le niveau de diplôme* (Paca) Sans diplôme ou < au bac Niveau bac ou plus 80% 70% 59,7% 60% 65,0% 56,8% 50% 37,2% 40% 30% 20% 27,8% 23,1% 14,0% 12,1% 10% 0% « Si le logement est « La pollution de l'air « Seules les peintures « Si un appareil de bien fermé, il n'y a pas intérieur n'est pas au plomb qui chauffage dégageait du monoxyde de de pollution à perceptible » s'écaillent l'intérieur » présentent un risque carbone, je serais alerté par l'odeur » pour la santé » Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca * % parmi les personnes ayant su répondre à la question. A noter que 13 % des personnes n’ont pas su répondre à la question concernant les peintures au plomb. La pollution de l’air extérieur Un des Axes du PNSE2 jugé prioritaire en Paca Source: Airmaraix, airfobep, qualitair Proportion1 de personne déclarant avoir déjà ressenti les effets de la pollution de l'air extérieur sur leur santé ou celle de leur entourage proche 1 habitant sur 2 déclare avoir déjà ressenti les effets de la pollution de l’air extérieur sur sa santé Pour 9 habitants sur 10, la pollution de l’air extérieur présente un risque élevé pour la santé Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca La pollution de l’air intérieur Eléments perçus comme contribuant à la pollution de l’air à l’intérieur des logements (Paca) Un des Axes du PNSE2 Risque émergent en Paca Un des thèmes sur lequel la population se sent la moins bien informée Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca Pour 1 habitant sur 2 seulement, la pollution de l’air intérieur présente un risque élevé pour la santé Le cancer des bronches et du poumon Taux comparatif de mortalité (pour 100 000 habitants) sur la période 2004-2006 Supérieur à la moyenne nationale de 10% Compris à + ou - 10% dans la moyenne nationale Inférieur à la moyenne nationale de 10% 45,9 Valeur France métropolitaine: 45,2 44,7 47,1 53,1 55,1 57,7 Source: INSERM CépiDC, INSEE Le cancer des bronches et du poumon Nombre annuel moyen de décès observés sur la période 2004-2006 250 500 750 1000 912 Source: INSERM CépiDC, INSEE L’asthme Taux comparatif de mortalité (pour 100 000 habitants) sur la période 2004-2006 Supérieur à la moyenne nationale de 10% Compris à + ou - 10% dans la moyenne nationale Inférieur à la moyenne nationale de 10% 2,8 Valeur France métropolitaine: 1,8 2,0 1,4 2,4 1,8 1,9 Source: INSERM CépiDC, INSEE Les risques environnementaux Les intoxications au monoxyde de carbone (CO) 299 personnes intoxiquées en 2007 Plus de 90% des habitants estiment que le CO présente un risque élevé pour la santé Seuls 13% craignent d’être personnellement victimes d’une intoxication au CO (sans différence selon le fait d’utiliser un chauffage à combustion ou non) 64% se sentent bien informés sur le CO et ses effets sur la santé Parmi les personnes utilisant une énergie combustible, près de 80% pensent ne pas avoir d’appareil présentant un risque d’émission de CO 1 habitant sur 5 pense que le CO a une odeur Les intoxications au monoxyde de carbone Taux comparatif de cas d’intoxication (pour 100 000 habitants) en 2007 Supérieur à la moyenne nationale de 10% Compris à + ou - 10% dans la moyenne nationale Inférieur à la moyenne nationale de 10% Valeur France métropolitaine: 6,6 3,8 8,2 7,6 3,9 7,0 2,1 Source: Cire Sud Les risques environnementaux La qualité bactériologique de l’eau En Paca, 80% des habitants déclarent être plutôt satisfaits de la qualité de l’eau du robinet dans leur commune La qualité de l’eau de la zone alpine est la moins satisfaisante 7 personnes sur 10 estiment être plutôt bien informées sur la qualité de l’eau du robinet en général, mais près de la moitié n’est pas satisfaite de l’information reçue sur celle de sa commune La légionellose Taux comparatif d’incidence (pour 100 000 habitants) sur la période 2004-2006 Supérieur à la moyenne nationale de 10% Compris à + ou - 10% dans la moyenne nationale Inférieur à la moyenne nationale de 10% 3,1 Valeur France métropolitaine: 2,3 2,6 3,2 5,2 2,0 2,5 Source: INSERM CépiDC, INSEE Concertation PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Dans la logique du Grenelle, 6 collèges, issus de l’ensemble des départements de la région et des instances régionales, ont été conviés à chaque étape de la démarche : • Collège 1 : Etats, Agences et Etablissements publics • Collège 2 : Collectivités territoriales • Collège 3 : Associations • Collège 4 : Salariés et monde économique Collège 6 • Collège 5 : Employeurs et Collège 1 12% 16% monde économique Collège 5 9% • Collège 6 : Personnes qualifiées Collège 4 7% Participants : 610 Briançon 11/10/2011 Collège 2 34% Collège 3 22% Chronologie PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 Juin 2009 1ère réunion plénière du GRSE : Définition de la stratégie de gouvernance Décembre 2009 2ème réunion plénière du GRSE : Sélection des 3 enjeux régionaux Janvier/Mars 2010 Ateliers thématiques : Déclinaison des 3 enjeux en plans d’actions Mai 2010 3ème réunion plénière du GRSE : Présentation du projet de PRSE Juin 2010 4ème réunion plénière du GRSE : Validation du PRSE PACA 2009-2013 Décembre 2010 1ère réunion des CSP Juin 2011 2ème réunion des CSP Septembre 2011 5ème réunion plénière du GRSE PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 Réunion départementale des Hautes-Alpes 2 novembre 2009 PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 Enjeux Sécuriser et garantir l’accès de tous à une ressource de qualité afin de réduire les effets sanitaires liés aux différents usages de l’eau Réduire et contrôler les expositions à la pollution atmosphérique ayant un impact sur la santé Favoriser la connaissance, la recherche, l’information et l’éducation sur les risques sanitaires actuels et émergents liés à l’environnement PRSE PACA 2009-2013 Validation du PRSE 26 juin 2010 • Ratification d’une charte partenariale • Arrêté préfectoral Colloque Education Santé Environnementale En haut (de gauche à droite) : M. Dominique DEROUBAIX, M. Michel SAPPIN ; en bas (de gauche à droite) : M. Dominique MARANINCHI, M. Louis COSTEPLANE et M. Pierre APLINCOURT. Briançon 11/10/2011 PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 Projets par enjeu Connaissance 45 160 Air 66 Eau 49 PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 Labellisation PRSE Elle permet : — de s’inscrire dans la démarche régionale de promotion de la santé environnementale; — d’intégrer le réseau régional santé environnement; — de faire état de son inscription au PRSE dans le cadre de demandes de financements; — d’être identifié comme partenaire sur le site internet www.prse-paca.fr; — et d’utiliser le logo PRSE. 160 PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 Porteurs de projets PRSE PACA 2009-2013 Projets par collège Experts Employés 8 Colloque Education Santé Environnementale 18 160 Etat 64 Associations 36 Briançon 11/10/2011 Collectivités Salariés 0 34 PRSE PACA 2009-2013 Localisation des projets Région 93 Colloque Education Santé Environnementale Départements 67 4 10 8 39 Briançon 11/10/2011 1 4 PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 Appels à projets SE 2010 2011 38 projets financés 21 projets financés (Totalement ou partiellement) (Totalement ou partiellement) 500 000 euros 340 000 euros PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Appels à projets SE 2011 15 projets financés (Totalement ou partiellement) 200 000 euros Briançon 11/10/2011 PRSE PACA 2009-2013 Réseau Santé Environnement www.prse-paca.fr Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 [email protected] [email protected] PRSE PACA 2009-2013 Colloque Education Santé Environnementale Briançon 11/10/2011 Merci de votre attention EAU DESTINEE A LA CONSOMMATION HUMAINE DANS LES HAUTES ALPES ARS DT05 octobre 2011 Schéma réseau d ’alimentation en eau • Altitude en mètres Source de la Montagne • 800---------------------------------------------------------------------------------------------réservoir • hameau 700------------------------------------------------------------------------------------------------- • 600------------------------------------------------------------------------------------------------- • 500-------------------------------------------------------------------------------------------------- • 400-------------------------------------------------------------------------------------------------Village Source de l ’Addoux Réservoir du Village ARS DT05 octobre 2011 RESSOURCES 05 Dans le Département les ressources d’eau potable c ’est : 600 captages publics. 150 captages privés desservant du public. 450 réseaux. Les captages publics se répartissent ainsi : 1 % eau superficielle. 5 % nappes. 94 % sources. Ressources vulnérables : proches des torrents - drains superficiels - ruissellement - pas d ’importante nappe - activités agricoles ARS DT05 octobre 2011 ARS DT05 octobre 2011 ARS DT05 octobre 2011 ARS DT05 octobre 2011 L ’enjeu La qualité de l ’eau peut être sujette à de grandes variations : Ressource Hydrogéologie Météorologie Pollutions ponctuelles ou diffuses d ’origines domestiques, agricoles ou industrielles Production Dispositif de traitement ARS DT05 octobre 2011 Distribution Mélange des eaux Transport Contact de matériaux Pollution d ’origine extérieure Qualité de l ’eau destinée à la consommation humaine ARS DT05 octobre 2011 Origine de l ’eau L ’eau distribuée dans chaque foyer peut avoir des origines différentes : Eau souterraine avec / sans traitement OU Eau superficielle avec traitement ARS DT05 octobre 2011 CONTRÔLE LA QUALITE DE L ’EAU (2) <1954 1954 1980 - 1989 2001 4 ou 5 paramètres Prise en compte des substances toxiques 62 paramètres 100 paramètres Les problèmes rencontrés dans le département : nitrates fer et manganèse sulfates turbidité bactériologie ARS DT05 octobre 2011 Consommation En France, la consommation d ’eau par habitant s’élève à environ 150 L par jour, tous usages confondus. ARS DT05 octobre 2011 CONTRÔLE LA QUALITE DE L ’EAU (1) Il est réalisé : au captage. Au traitement. En distribution. Ce qui représente environ 2000 analyses par an CONTRÔLE RESPONSABILITE DE L ’ETAT SURVEILLANCE RESPONSABILITE DES EXPLOITANTS ARS DT05 octobre 2011 Le réseau d ’eau potable: Le maître d’ouvrage: commune, syndicat, L’exploitant :compagnie fermière, régie Le propriétaire ou le gestionnaire d’immeubles traitement captage distribution (réservoirs et conduites) ARS DT05 octobre 2011 compteur Gestion administrative La gestion administrative et technique des réseaux d ’eau potable est un service public relevant des communes. Elle peut être : Réalisée directement par la commune Régie 165 communes Déléguée à un partenaire privé 13 communes 1/3 population Affermage, prestation de service, gérance Certaines communes se sont regroupées en syndicats intercommunaux pour assurer l ’alimentation en eau potable.( 3 syndicats?) ARS DT05 octobre 2011 Traitement de l ’eau Le traitement de l ’eau est souvent nécessaire pour améliorer et rendre plus fiable la qualité de l’eau distribuée. Il est indispensable pour délivrer une eau conforme à la réglementation produite à partir d ’eau superficielle. Les traitements sont adaptés à la nature de l ’eau brute utilisée. ARS DT05 octobre 2011 Qualité bactériologique La qualité bactériologique de l’eau destinée à la consommation humaine est estimée par la recherche de « germes témoins de contamination » (coliformes totaux, coliformes fécaux, streptocoques fécaux). Les bactéries recherchées sont des germes banals qui ne sont pas directement pathogènes, mais dont l ’existence laisse suspecter la présence d ’autres germes pouvant générer des maladies. La présence de bactéries d ’origine fécale peut se traduire généralement par des infections gastrointestinales bénignes (diarrhées, vomissements). Mais, il existe également des maladies plus grave (typhoïde, hépatites virales). ARS DT05 octobre 2011 ARS DT05 octobre 2011 Dureté de l ’eau La dureté de l ’eau ou titre hydrotimétrique (TH) exprimé en degré français (°F) correspondant à la somme des concentrations en calcium et magnésium. Une eau douce ( 0<TH<10 ) et légèrement acide peut provoquer un mécanisme de corrosion des tuyauteries, et en particulier une dissolution du plomb dans l ’eau. Il est à noter que le plomb est un toxique à long terme (phénomène du saturnisme). ARS DT05 octobre 2011 Minéralisation La minéralisation traduit la teneur globale en sels minéraux dissous, tels que carbonates, bicarbonates, chlorures, sulfates, calcium, sodium, potassium, magnésium. Elle est mesurée par la conductivité globalement proportionnelle à la minéralisation. Une minéralisation excessive donne un goût salé et peut avoir des effets laxatifs. ARS DT05 octobre 2011 Nitrates L ’azote est un élément essentiel de la vie. On le rencontre sous de multiples formes dans le milieu naturel. Les nitrates constituent le forme finale de l ’oxydation de l’azote et peuvent se retrouver naturellement à de faibles concentrations dans les eaux souterraines et superficielles. Cependant, depuis plusieurs années, on assiste dans plusieurs régions à des augmentations importantes des concentrations en nitrates dans les eaux souterraines ou superficielles ayant essentiellement 2 origines : Pollution diffuse : Lessivage des nitrates du sol non absorbés par les plantes et provenant des engrais utilisés en agriculture. ARS DT05 octobre Pollution ponctuelle :Rejet2011 d ’eaux usées d ’origine domestique, épandage de lisiers ou de sous-produits de l ’élevage. Pesticides Les pesticides et produits apparentés sont des substances chimiques utilisées contre les espèces animales ou végétales considérées comme nuisibles. Ils sont très nombreux et leurs propriétés sont très variables (dégradabilité, entrainement vers les eaux souterraines,…). ARS DT05 octobre 2011 EAUX EMBOUTEILLEES EAUX de SOURCE Préfet Réglementation eaux de distribution publique pas de traitement possible EAUX de TABLE Préfet Traitement EAUX MINERALES Préfet Stabilité temporelle des éléments minéraux normes qualitatives un peu différentes ARS DT05 octobre 2011 Les périmètres de protection Les périmètres de protection correspondent à un zonage établi autour des points de prélèvement d ’eau destinée à la consommation humaine en vue d ’assurer la préservation de sa qualité. Définis sur la base de critères hydrogéologiques, ils conduisent à ARS DT05 octobre 2011 l ’instauration de servitudes. Dans le département : 65% des captages ont un périmètre défini. 32% des captages sont en cours d ’étude. 3% à faire. ARS DT05 octobre 2011 Pour connaître la qualité de l’eau distribuée • L’affichage des résultats en mairie • Le bilan annuel transmis avec la facture d’eau • La consultation des résultats sur www.eaupotable.sante.gouv.fr ARS DT05 octobre 2011 QUALITE SANITAIRE DES BAIGNADES DANS LES HAUTES-ALPES • Définition sanitaire des baignades • Le contrôle sanitaire des eaux de baignade • Détermination de la qualité des eaux de baignade • Les résultats de la saison 2010 CLASSEMENT DES BAIGNADES Classement des sites de baignades contrôlées Commune CHATEAUNEUF DE CHABRE CHORGES CHORGES CHORGES CROTS CROTS EMBRUN EMBRUN EYGLIERS EYGLIERS FREISSINOUSE (LA) PRUNIERES PRUNIERES RIBIERS ROCHEBRUNE ROCHEBRUNE ROCHE DE RAME ( LA) ROSANS ROUSSET SAINT APOLLINAIRE SAINT JULIEN EN CHAMPSAUR SAINT GENIS SALLE LES ALPES (LA) SAUZE (LE) SAVINES LE LAC SAVINES LE LAC SAVINES LE LAC SAVINES LE LAC SAVINES LE LAC SERRES VEYNES qualité de l'eau Nom du site de baignade 2008 2009 2010 2011 eau de bonne qualité LES GORGES DE LA MEOUGE eau de qualité moyenne PLAGE BAIE DE CHANTELOUBE eau pouvant être PLAGE BAIE ST MICHEL momentanément polluée PLAGE DES TREMOUILLES eau de mauvaise qualité PLAGE DE CHANTERENNE - En raison de leur PLAGE DES EAUX DOUCES mauvaise qualité de PLAGE DU PLAN D'EAU D'EMBRUN l'eau il est PLAGE SUD PLAN D'EAU D'EMBRUN recommandé de ne PLAN D`EAU DES ISCLES - COTE ROUTE NATIONALE pas se baigner dans PLAGE PLAN D'EAU DES ISCLES - COTE DURANCE les rivières suivantes : LAC PELLEAUTIER - Le Drac, CAMPING LE NAUTIC - Le Guil, CAMPING LE ROUSTOU - La Durance. PLAN D'EAU DU CHAMPBEAU 1er LAC - La surveillance et la 3 eme LAC sécurité des zones de PLAGE DU LAC DE LA ROCHE DE RAME baignade ne sont pas PLAN D'EAU DU PIGEROLLES assurées partout où PLAGE BAIE DES LIONNETS PLAGE VIEUX BOIS la qualité de l'eau est LAC DE SAINT APOLLINAIRE surveillée. PLAN D'EAU DU CHAMPSAUR (ST BONNET) PLAN D'EAU DU DU RIOU PLAN D'EAU DU PONTILLAS PLAGE DE PORT SAINT PIERRE PLAGE ADOLESCENTS C.C.A.S. PLAGE DES EYGOIRES RAMPE DE MISE A L'EAU PLAGE DE LA COMBETTE PLAGE DU G.C.U. PLAGE CAMPING LES EYGOIRES PLAN D'EAU DE LA GERMANETTE PLAN D'EAU DE VEYNES Déléguation Territoriale des Hautes Alpes 5, Rue des Silos, Parc Agroforest 05004 GAP cedex Service Santé-Environnement Pour tous renseignements concernant la qualité des eaux de baignade en cours de saison consultez le Site internet http://baignades.sante.gouv.fr Classement des sites de baignades des Hautes Alpes pour l'année 2011- classement actuel A - Eau de bonne qualité 84% B - Eau de qualité moyenne 16% A - Eau de bonne qualité B - Eau de qualité moyenne C - Eau pouvant momentanément être polluée D - Eau de mauvaise qualité C - 0% D - 0% Classement des sites de baignades des Hautes Alpes pour l'année 2011 Directives 2006/7/CE - Années 2008-2009-2010-2011 exellente 77% exellente bonne 10% bonne suffisante insuffisante insuffisante 10% suffisante 3% Le profil de plage un outil essentiel • Identification précise et hiérarchisation des sources de pollution • Plan d ’action avec échéancier et responsable afin de réduire ou éliminer les sources de pollution • Mesures de gestion active Avancement de la réalisation des profils dans les Hautes Alpes sur 31 profils 4 Terminés 14 En cours Pour mémoire en région PACA -Eaux de mer : 66% réalisés • Pour connaître la qualité des eaux de baignade • Site internet http://baignades.sante.gouv.fr QUALITE SANITAIRE DES PISCINES DANS LES HAUTES-ALPES • Répartition des établissements • Type de bassins • Qualité de l’eau REPARTITION DES ETABLISSEMENTS Résidences de tourisme, copropriétés 27,6 % Hôtels restaurants 21,6 % Autres 2,2 % Piscines publiques 16,2 % Centres aqualudiques 1,1 % 185 établissements avec piscines 86% établissements privés et saisonniers 72% établissements sont en plein air Campings, gîtes, colonies de vacances 31,4 % TYPES DE BASSINS Petits bassins 24,2 % Pateaugeoires 18,5 % Spas 9,6 % Toboggans 3,5 % Autres 2,9 % Grands bassins 41,4 % 46% des bassins sont chauffés PRINCIPAUX RISQUES DANS UNE PISCINE • Risques chimiques • Risques microbiologiques • Risques physiques QUALITE DE L’EAU DES PISCINES • Rappel de la réglementation • Hygiène générale des piscines • Résultats des contrôles sanitaires • Fermeture des bassins et des piscines QUALITE DE L’EAU 60% 50% 40% 30% 20% 10% 0% Non-conformité du traitement Non-conformité bactériologique Non-conformité totale Utilisation de données de consommation de médicaments pour évaluer l’impact sanitaire d’une épidémie de gastroentérites d’origine hydrique dans une station de ski Les faits • Jeudi 7 juillet am : – le responsable d’un camp de vacances dans un camping informe que depuis le 5 juillet 10 enfants sur 11 sont malades – Simultanément le médecin local informe que 50/170 enfants sont malades dans un hôtel • Vendredi 8 juillet : contrôle hygiène alimentaire et analyses d’eau des 2 établissements ainsi que de la commune • Lundi 11 juillet : très mauvais résultats bactériologiques, eau interdite de consommation, distribution d’eau embouteillée • Vendredi 15 juillet : confirmation de la très forte contamination d’un drain d’une source par des eaux usées Le contexte • Station de sports d’hiver : – 10 000 habitants en hiver – 3 000 habitants en été – 500 habitants en hors saison • Une pharmacie et un médecin sur place • Cas idéal de suivi de la consommation des médicaments antidiarrhéiques Consommation de médicaments antidiarrhéiques de juin 2010 à août 2011 diaretyl/imodium 60 50 40 smecta vogalène vogalib ao ût 20 10 oc t. 2 01 0 dé c. 20 10 fév r. 20 11 av r. 2 01 1 ju i n2 01 1 ao ût11 ju i n 20 10 30 20 10 0 ju in j u 201 il. 0 ao 20 ût 10 se 2 pt 01 .2 0 oc 0 t. 10 no 20 v. 1 0 dé 20 c. 10 j a 20 nv 1 0 fé . 20 vr 1 m .2 1 ar 01 s 1 av 20 r. 11 m 20 ai 11 j u 201 in 1 j u 201 il. 1 20 ao 11 ût -1 1 Consommation totale de médicaments antidiarrhéiques de juin 2010 à août 2011l 160 140 120 100 80 60 40 20 0 04 /07 /20 11 05 /07 /20 11 06 /07 /20 11 07 /07 /20 11 08 /07 /20 11 09 /07 /20 11 10 /07 /20 11 11 /07 /20 11 12 /07 /20 11 13 /07 /20 11 14 /07 /20 11 15 /07 /20 11 Consommation totale de médicaments antidiarrhéiques par jour début juillet 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 Conclusion • Au moins 300 personnes ont été malades • Une enquête auprès du médecin et du pharmacien aurait permis de déclencher l’alerte plusieurs jours plus tôt ? Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales des Hautes-Alpes Le radon 23 Mars 2005 Août 2006 - Août 2007 Le radon • • • • • • Qu ’est-ce-que c’est ? Où trouve-t-on du radon ? Quels sont les effets ? Comment le mesurer ? Que peut-on faire ? Actions dans les HautesAlpes • Pour en savoir plus DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 Qu ’est-ce-que c ’est ? • C ’est un gaz radioactif • Il provient de la désintégration de l ’uranium DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005 Où trouve-t-on du radon ? • Le radon est d’origine naturelle • Il émane des roches granitiques ou volcaniques DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005 Où trouve-t-on du radon ? • Partout à la surface de la terre • Il peut s’accumuler dans les habitations à forte concentration et devient alors dangereux DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005 Radon dans les locaux • Il entre par les fissures, canalisations, … • et reste en concentration importante dans les locaux non ventilés DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005 Exposition moyenne aux rayonnements ionisants DDASS 05- Service santé environnement -Mars 2005 Quels sont les effets ? • C ’est un facteur de risque du cancer du poumon • Le radon en Bretagne: évaluation de l ’exposition et du risque associé (mai 2001) donne 185 décès/an attribuables au radon • Rapportée aux HautesAlpes: de l ’ordre de 10 décès/an DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005 Historique • 1898 : découverte du radon par Marie Curie • 1924 : hypothèse sur la relation radoncancer du poumon chez les mineurs d ’uranium • 1955 : mise en œuvre de la radioprotection dans les mines d ’uranium en France DDASS 05- Service santé environnement - Août 2007 Exposition au radon Radon Air inhalé Radon expiré Descendants particulaires Dépôts TABAC Cancer du poumon Des études épidémiologiques sont nécessaires pour établir la part du risque de cancer attribuable au radon domestique (concentration en radon, durée d ’exposition) DDASS 05 - Santé Environnement - Août 2006 Cohortes de mineurs • 11 cohortes de mineurs en 1994 (USA, Chine, Europe …), suivi du WLM (Working Level Month, 1 WLM équivaut à 170 heures de travail à 3 700 Bq/m3 ou 1 an domestique à 230 Bq/m3) • Résultats : 2 620 décès (cancers du poumon) sur 60 570 mineurs (risque relatif de 1,49 %) • relation linéaire établie entre le risque et l ’exposition DDASS 05 - Santé Environnement - Août 2006 Comment le mesurer ? • à l’aide d’appareil dosimètre pendant une durée de 2 mois environ DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 Concentrations en radon Dans l’habitat ancien : • Valeur seuil 400 Bq/m3 : actions correctives conseillées • Valeur alerte 1000 Bq/m3 : actions correctives indispensables DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 Que peut-on faire ? • Aérer et ventiler les maisons, les sous-sols et les vides sanitaires, • Améliorer l’étanchéité des murs et des planchers. DDASS 05 - Service santé environnement -Mars 2005 Actions dans les Hautes-Alpes DDASS 05 - Service santé environnement -Mars 2005 Données déjà disponibles Surveillance de la radioactivité naturelle par l’IPSN et la DDASS de 1995 à nos jours Cartographie des zones à risque au radon (DDASS en 2000 ou DRASS en 2004) Étude radon dans les écoles depuis 1999 DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 Les départements prioritaires SEI NE-SAIN T-D ENIS HAUTS DE SEINE PA S -D E C A L A IS VAL-D E-MARN E NO RD SO M M E S E I N E - M A R I T IM E M A NC HE C ALV AD O S AI S N E OIS E V A L - D 'O I S E SE I N E - E T M ARNE YV E L IN E S EU R E OR NE C O T E S -D 'A RM O R M O RBIHAN V IL A I N E SA R T H E LO I R E A TLA N TI Q U E VE N D E E CH AR E N TEM A R IT I M E Départements prioritaires dont la concentration est supérieure à 150 Bq/m3 CRE U SE HAUT E - VI E N N E DO UBS JU R A PU Y -D E DO M E HA UT E LO I R E C ANT AL SA V O I E IS E R E AR D E C H E D R O M E LO Z E R E AV E Y R O N VA U C L U S E GA R D TARN H E R A U LT HAUT E GA R O N N E AR IE G E HAUT E SA V O I E AI N RHO N E LO I R E G ARO NN E BO U C H E S -D U -R H O N E H A U T E SALP E S AL P E S -D E -H A U T E -P R O VE N C E A L P ES - M A R I T IM E S VA R AU D E PY R E N E E S O R IE N T A L E S Concentration moyenne de radon en France est de 66 Bq/m3 DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 HA UT R H IN H A U T E Ter. DE BELFORT - SA O N E SA O N E - E T - L O IR E CO RR E ZE LO T LO T - E T G ARO N NE TA R N -E T - H A U T E SP Y R EN E E S BA S R HIN AL L I E R DO RD O GN E GE R S VO S G E S N IE V R E IN D R E VI E N N E LA N D E S HAUT E- C O T E - D 'O R GIR O N D E PY R E N E E S A T L A N T IQ U E S M E U R T HE - E T - M O S E LL E YO N N E CHE R CH AR E N TE M O S E LL E MEUSE MARN E LO I R E T IN D R E E T-LO IRE DE UX -S E V R E S M ARN E AU B E LO I R - E T CHE R M A IN E - E T L O IR E AR D E N N E S ESSONNE EU R E E T -L O I R IL L E - E T - M A Y E N N E F IN IS T E R E PAR IS HAUT ECORSE CORSEDU -SUD DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006 Aération des vide-sanitaire et caves DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006 Mise en dépression et surpression DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006 DDASS 05- Service santé environnement - Août 2007 17h45 9h Cave 1620 Bq/m3 9h45 17h45 Chambre Cuisine 200 Bq/m3 320 Bq/m3 24h 11h 24h 1700 320 140 3700 Vallouise, Classe du cycle 3. Bq/ m3 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 16:45 18:35 20:25 22:15 0:05 1:55 3:45 5:35 7:25 9:15 11:05 12:55 14:45 16:35 20/ 3/ 03 20/ 3/ 03 20/ 3/ 03 20/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005 Campagnes de mesures dans l’habitat des Hautes-Alpes de 2006 à 2009 • Plus de 1000 dosimètres posés • Plus de 400 habitations mesurées • 23 % des habitations ont un ou plusieurs lieux habités supérieurs à 400 Bq/m3 (dont 6 % supérieurs à 1000 Bq/m3) • Dans le cas d’un seuil à 200 Bq/m3 près de 40 % des habitations seraient concernées (31 % pour un seuil de 300 Bq/m3) Facteurs favorable à la présence du radon dans les habitations • Situation géographique (géologique) : Valgodemard, Champsaur, Briançonnais, massif des Ecrins • Habitat ancien • Enfouissement de l’habitation • Habitat ancien ou récent sur terre plein • Ventilation Mécanique Contrôlée Avis du Haut Conseil de la Santé Publique (17 mars 2010) • Seuil de 300 Bq/m3, au-delà duquel des actions correctives doivent être conduites • Les logements en immeubles collectifs et individuels sont désormais concernés • Mesures proposées Pour en savoir plus : • www.asn.fr (Autorité de Sûreté Nucléaire) • www.cstb.fr (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) • www.criirad.com (Commission de Recherche et d ’Information Indépendantes sur la radioactivité) • http://pros.orange.fr/dosirad/ • www.algade.com • Livre : Le radon de l ’environnement à l ’homme Coordinateurs : Henri Métiers et Marie-Christine Robé - Editions EDP Sciences 1998 • Le Radon dans les bâtiments (CSTB) DDASS 05 - Service Santé Environnement - BP 157 - 05004 - GAP CEDEX -Tél : 04.92.52.54.82 - Mars 2005 DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006 [email protected] DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006 •Les Ambroisies sous haute surveillance dans les Hautes-Alpes (Au Canada : Herbe à poux Herbe aux 50 000 000 Dollars) Les plantes invasives en France • Plus de 450 plantes invasives (inventaire du Muséum d ’Histoire Naturelle) : – les griffes de sorcières (Afrique du Sud, 1860) – le mimosa (Australie, 1792) – l ’herbe de la pampa (Amérique du Sud) – la renouée du Japon (Asie orientale, 1825) – les asters d ’Amérique et les solidages (asters, Amérique du Nord, 1650) – l ’ambroisie (Amérique du Nord, 1863) ... DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 LE MILIEU AGRICOLE De type Hirst 10 litres d ’air/mn soit 14.4 m3/24 heures L’ambroisie : le risque allergique Le risque allergique dépend : On détermine un RISQUE ALLERGIQUE • 0 = Nul du type de pollen • 1 = Très faible de la durée de la saison pollinique • 2 = Faible • 3 = Moyen des conditions météorologiques • 4 = Élevé des comptes polliniques de la situation géographique du site • 5 = Très Élevé Le risque allergique lié aux pollens d’ambroisie : Nbre de gr/m3/j Ambroisie RA=0 <1 Source des données : RNSA RA = 1 ³1 RA = 2 ³2 RA = 3 ³5 RA = 4 ³ 10 RA = 5 ³ 30 L’ambroisie : Phénomène Régional • Périphériques: Auvergne Méditerranée – Saône/Savoie: Aix en Provence Avignon Chalon Chambéry Clermont Ferrand Dijon Grenoble Macon Marseille Montluçon Montpellier Saint Etienne Toulon • Rhône – Dauphiné – Drôme X X Nb de grains/m3 pour l’année 2003 Nb de jours où le risque allergique est supérieur ou égal à 3 pour 2003 De 0 à 5 jours où le risque allergique est supérieur ou égale à 3 De 5 à 10 jours où le risque allergique est supérieur ou égale à 3 De 10 à 15 jours où le risque allergique est supérieur ou égale à 3 Plus de 15 jours où le risque allergique est supérieur ou égale à 3 Effet de la pollution (CO2, O3, Particules fines) Coûts de l’allergie à l’ambroisie en région Rhône Alpes en 2009 • 136 000 à 186 000 assurés concernés par l’allergie à l’ambroisie (3 à 6 % de la population suivant le lieu géographique) • Coûts de santé de 8.6 à 11.8 millions d’euros (pharmacie, actes de consultation, tests biologiques de recherche d’Ige, désensibilisation et tests allergologiques cutanés, produits de désensibilisation, arrêts de travail) Exemple d ’opération coordonnée dans le département du Rhône en 2004 • Communication : N° vert, site internet, guides d ’action et d ’information des communes, courriers aux élus, médecins et pharmaciens, kits d ’exposition, conférence de presse • Moyens mis en œuvre sur les terrains publics et en bord de route (arrachage et fauchage avec port de gants et masque avant pollinisation) : – sur le département du Rhône : 27 brigades vertes (250 personnes), 6 équipes de la DDE – Grand Lyon : 200 jeunes • Coût : plus de 265 000 € Les Ambroisies sous Haute Surveillance . dans les Hautes-Alpes DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 Eté 2003 • Premiers signalements – Particuliers – Association • projet d ’inventaire pour 2004 DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 Impact sanitaire Haute-Alpes Comparaison des consommations d ’antiallergiques dans : - les Hautes-Alpes - à Vienne - à Lyon DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 Vienne Lyon Bilan 2004-2005 • Résultats de l ’inventaire du département : – Plus de 100 stations (94 le long des routes) – près de 3 km de longueur de stations – près de 20 000 pieds – altitude : entre 550 et 1850 m • Etat des lieux des pollens atmosphériques d ’ambroisie : (commune, nbre de jours avec un nbre de grains de pollen supérieur à 5 considéré comme comportant risque allergique Ribiers (3j, max 8 gr le 24/8) , Rosans (13j, début d ’août à début octobre, max 34 et 50 gr les 2 et 3/9), Aspres sur Buëch (4j, max 13 gr le 3/9), Lus la Croix Haute (0), La Fare en Champsaur (3j, max 5gr, les 19 et 20/8, le 16/9), (Gap (1j, 5 gr le 24/8), Briançon (0)) 3) • Action de Gap (Chartre de l ’environnement) • Action exemplaire des Services Routiers du Conseil Général des Hautes-Alpes DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 CG05 - RD993 virage chevalet CG05 - Rosans CG05 - Rosans CG05 – Gap La Roche-Freissinouse CG05 - GAP - Rabou CG05 - Rte Rabou visite et découverte de la plante Conclusion • Vocation du département à accueillir une • • • • • population fragile Le département des Hautes-Alpes est entouré de régions envahies par l ’ambroisie Présence de l ’ambroisie sur l ’ensemble du département, essentiellement à l ’ouest, pollen peu présent Impact sanitaire non mis en évidence Actions préventives et curatives urgentes Nous sommes tous concernés, chacun doit agir DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 Pour en savoir plus • • • • • • • • • • Livre : Ambroisies Polluants Biologiques C. Déchamp, H. Méon. ARPPAM Edition (commande à passer à AFEDA-25 rue Ambroise Paré-69800 Saint Priest - Prix : 27 € + 3.48 € de frais de port par unité) Site d ’information du Conseil Régional et de la DRASS Rhône-Alpes www.ambroisie.info AFEDA (Association Française d ’Etude des Ambroisies) http://assoc.wanadoo.fr/afeda/ (commande possible du livre précité) ALCA (Association Canadienne de Lutte Contre l ’Ambroisie) ttp://ecoroute.uqcn.qc.ca/group/alca RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique) www.rnsa.fr SETRA (Service d ’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes) www.setra.fr - Note d ’information n° 71 du 1/5/2003 la lutte contre l ’ambroisie Site d ’information du département du Rhône : www.rhone.fr/Développement local/Environnement/Lutte contre l ’ambroisie Office Phytosanitaire Cantonal de Neuchâtel (Suisse) : http://sea.ne.ch/neophyt.htm Société Alpine de Protection de la Nature - [email protected] - Tél :04.92.52.44.50 Agence Régionale de Santé – Délégation Départementale des Hautes-Alpes - Service Santé Environnement - BP 157 - GAP CEDEX - Tél :04.13.55.86.09 [email protected] DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005 CODES 05 CONSEIL GENERAL DES HAUTES ALPES LA LUTTE CONTRE L’AMBROISIE DANS LE CADRE DE L’ENTRETIEN DES DÉPENDANCES DU RESEAU ROUTIER DEPARTEMENTAL Mardi 11 Octobre Briançon JL Mallet Historique 2004 Une étude mandatée par la DDASS a été réalisée par les membres de la Société Alpine Protectrice de la Nature du 1er juillet au 20 octobre. Cette étude et le recensement systématique des stations d’ambroisie effectué principalement le long des axes routiers départementaux font apparaitre que le département se trouve en phase d’envahissement par l’ambroisie d’Ouest en Est. 2005 • A partir des sites répertoriés par l’étude de la SAPN en 2004 , un plan d’action est mis en place en 3 phases par le CG05: 1)-Informer, faire connaitre et permettre une identification de cette plante par nos agents routiers. 2) tenter une élimination annuelle par: -arrachage , -fauchage , -désherbage chimique ( herbicide sélectif) - remise en herbe des terrains nus.(chantier ou accotements désherbés) 3)Organiser un suivi annuel de l’évolution de la plante sur nos dépendances vertes. 2008 • Elaboration et mise en place de l’Agenda 21 du Conseil Général 05 qui définit et encadre le plan d’action du département en faveur du développement durable et du respect de l’environnement. 59 ACTIONS /OUTILS • Pour: Lutter contre le changement climatique Préserver la biodiversité Rechercher l'épanouissement de tous les êtres humains Atteindre la cohésion sociale, la solidarité entre les territoires et les générations Promouvoir une dynamique de développement reposant sur des modes de production et de consommation responsables 16 OBJECTIFS • • • • Limiter l’impact des nuisances environnementales à la source Par fiches d’actions routes: N2 Développer des pratiques adaptées dans la gestion des dépendances vertes N3 Lutter contre les espèces invasives Fiche N2 : Développer des pratiques adaptées dans la gestion des dépendances vertes L'action consiste à: -développer le fauchage tardif ; -valoriser des déchets verts ; -mutualiser les expériences entre les maisons techniques ; -élaborer un guide de gestion des dépendances vertes ; -communiquer en direction du public pour leur expliquer la démarche ; -investir dans un matériel spécifique pour remplacer les désherbants chimiques. Fiche N3: Lutter contre les espèces invasives L'action consiste à: -identifier les espèces invasives pour le département ; -cartographier leur implantation ; -mesurer et surveiller leur propagation ; -former les agents sur cette problématique ; -rechercher les partenariats les plus larges possibles ; -organiser des chantiers d'éradication ; -informer la population des risques et des gestes à éviter.- 2009/2011 • Depuis 2009, les équipes routières appliquent les consignes préconisées par l’Agenda 21 • concrètement sur le terrain: • Fauches tardives, raisonnées et opportunes • Arrachages • Aucune utilisation d’herbicides chimique (après épuisement des stocks) • Continuer le recensement et la prospection BILAN Comparatif cartographique 2005/2011 Situation printemps/été Zone de zoom Sens de propagation Printemps été 2011 Recensement Printemps 2011 La zone la plus envahie reste le canton d’Aspres sur Buech Le comparatif 2005/2011 fait apparaitre : -l’éradication n’est pas constatée!! -Malgré l’absence de données pour les deux routes nationales, RN 85 LA Saulce/Corps et RN94 Gap Montgenèvre ,la plante continue son déplacement d’Ouest en Est par le réseau routier départemental, Aspres sur Buech/ Espinasse. (jusqu’ a Barcelonnette) -Si les stations semblent toujours aussi nombreuses aujourd’hui , la densité et la superficie des zones envahies a très fortement diminué. -Aucune implantation n’a été détecté sur le réseau secondaire départemental. Points positifs: -Un grand nombre d’agents a été sensibilisé et formé sur les risques et les méthodes de lutte. -Des documents cartographiques ont été établis à partir de tableaux de relevés et sont actualisés. Les résultats des campagnes de lutte sont commentés et analysés en commun en fin de période pour améliorer la méthode. -Des actions communes interservices du CG05 sont menées entre Service eau Environnement et Agences Territoriales. -Des rencontres et des actions ont été récemment entreprises entre les différents acteurs ,Etat (Conservatoire Botanique Alpin), Conseils Général 04 (service des routes) et service de l’Environnement CG05 et CG04. Points à améliorer et actions envisagées: -Etablir un protocole structuré et coordonné avec les différents acteurs. ( Il apparait nécessaire pour envisager une lutte efficace contre la propagation de cette invasive sur les réseaux de transport, d’établir une étroite collaboration entre les différents gestionnaires des routes (DIRMED, CG limitrophes), administrations (services de l’Etat , des CG et CR la SNCF ) et professionnels (entreprises TP, transport routier, agriculteurs, etc...) -Continuer à motiver les équipes (Compte tenu de l’ampleur de la tache sur certains secteurs et de la difficulté de l’intégrer à l’action quotidienne, on constate quelquefois du découragement chez certains agents) Quelques photos des actions menées cet été par le Conseil Général 05 RD 993 Sortie du chevalet direction Aspres sur Buech juillet 2005 Quelle était verte ma vallée!!! Même lieu ,6ans plus tard!! Juillet 2005 RD 994 Descente vers Gap Quartier la Garde Octobre 2011 Même lieu Quelques plantules ont résistés aux 2 fauches annuelles Rd 994 sens Veynes/Serres le 15 septembre 2011 après deux fauches intervenues début juillet et fin aout Ambroisie le 29 septembre 2011 sur RD 994 entre Veynes et le col du Pignon après deux fauches intervenues début juillet et fin aout. La plante est en phase de fleurissement.(Le spécimen a été arraché) Même secteur ,même date RD 994A Col du Pignon 29 septembre 2011 après deux fauches RD 993 Ambroisie arrachée entre Rosans et Moydans avant floraison fin juin 2011. Le tas va être brulé sur place. Le 15 septembre 2011, Arrachage par les agriculteurs de plantes matures qui ont poussées dans leurs champs de luzerne et laissées en dépôt sur l’accotement de la RD 993 entre La Beaume et St Pierre d’ Argençon. Elles vont être brulées sur place par les agents du CG05. RD 900b Tallard /Espinasses , .Sur 40 m d’accotements envahis début juillet ,un traitement test à l’herbicide systémique a été effectué . Deux mois après le désherbage ,le 15 septembre 2011,une douzaine de plantules d’ambroisie a repoussé et a été arrachée . Il est à noter que sur la zone traitée ont repoussé aussi bon nombre de plantes annuelles ,chénopodes ,séneçon, chardon ,graminées etc... Beau spécimen arraché début octobre 2011dans une plate bande arbustive et florale aménagée par la ville de Gap au printemps . CONCLUSION *********************** Les perspectives Pérenniser la sensibilisation et la formation des agents volontaires mais également des élus Poursuivre l’effort de recensement et les relations avec acteurs concernés notamment sur les zones non connues (RN94 et RN85) Validation d’un protocole et d’une procédure structurée d’intervention pour une lutte raisonnée et efficace sur le territoire haut-alpin mais également sur ceux des départements limitrophes À l’échelle des territoires, la coordination des actions et des acteurs est un facteur déterminant dans la réussite de la lutte contre l’ambroisie mais c’est surtout l’affaire de tous et la responsabilité de chacun ! La prévention des déchets au service des politiques territoriales : prévenir et gérer les déchets, vers une meilleure qualité de vie ! Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 Les déchets : un problème pour nos territoires ! Une problématique historique = une réponse technique : - compétence collecte / traitement = bacs roulants, semienterrés, colonnes de tri, déchetteries etc. Nouveauté conceptuelle : la stratégie de PREVENTION (2007-2008) - ADEME : - Actions ponctuelles : formation, communication, compostage, investissements techniques etc. - Etudes : optimisation, réduction, déploiement etc. - Plan et Programme de Prévention des Déchets (Grenelle) - EPCI / Communes : notion floue, mais actions menées (Stop Pub, Compostage individuel etc.) - INTERREG ALCOTRA : Axe 2.1, mesure 7 « Prévention déchets » Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 1 La coopération ALCOTRA comme déclencheur ! L’histoire de la gestion des déchets par les collectivités induit : - une gestion certes réglementées, mais émiettées / éparpillées, - une culture du « collecteur » (approche « camion-bennes »), - un rapport uniquement technique. ALCOTRA, avec l’ouverture à des partenaires extérieurs, autour du Pays, a permis de poser la question prospective d’un changement d’approche : Comment passer du rôle de « collecteur » à celui de « réducteur » de déchets ? Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 2 La coopération ALCOTRA comme déclencheur ! L’objectif du projet R2D2 (Riduzione e Raccolta – Déchets de Demain) : “Offrir, aux partenaires, des modèles et des outils pour améliorer la politique locale de minimisation des déchets, par l’échange d’expériences et la mise en œuvre d’initiatives pilotes.” Les forces du projet R2D2 (Riduzione e Raccolta – Déchet de Demain) : Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 3 La coopération ALCOTRA comme déclencheur ! 6 thèmes de travail concrets, véritables ciment du projet R2D2 : Surtout : plus de 3 ans de travail collaboratif ! Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 4 La coopération ALCOTRA outil d’innovations ! Exemples d’actions de prévention : Compostage semi-collectif Etat des lieux : - plus de 10 ans de politique incitative de compostage individuel, mais aucune évaluation d’impacts ; - caractérisation déchets = potentiel de 37 % poids ordures ménagères sont fermentescibles, donc compostables ; - absence de solutions collectives adaptées à nos territoires ; - opportunités économiques moindres ( ADEME, Région, CG). Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 5 La coopération ALCOTRA outil d’innovations ! Exemples d’actions de prévention : Compostage semi-collectif Si prévenir c’est éviter, alors éviter que cela devienne un déchet au sens légal (objet dans un contenant du SPED), garantir une valorisation in situ des résidus alimentaires par un processus naturel, c’est une stratégie opérationnelle d’économie et d’aménagement. Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 6 La coopération ALCOTRA outil d’innovations ! Exemples d’actions de prévention : Compostage semi-collectif 4 modèles de développement expérimentés 1. Lombricompostage dans les écoles primaires (L’Epine, Savournon, Serres) 2. Compostage semi-collectif en pied d’immeuble (résidence de La Blème) 3. Compostage collectif en cœur de village (Saint-Geniez, La Bâtie-Montsaléon) 4. Compostage pour « gros producteurs » (Collège de Sisteron, C.H.S. de Laragne, Collège de Serres, Cuisine centrale du Bersac) Des stratégies de projets coordonnées, autour : - circuits courts alimentaires pour la restauration scolaire, - actions pédagogiques en milieu scolaire, - implication des habitants / entreprises dans la gestion de leur cadre de vie Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 7 La coopération ALCOTRA outil d’innovations ! Exemples d’actions de prévention : Dépôts contrôlés Etat des lieux : - Ordures Ménagères Résiduelles = 60 % coûts services, part la plus volatile ; - caractérisation déchets = potentiel de 70 % poids ordures ménagères sont triables/valorisables, donc évitables ; - dispositif actuel incompatible avec les objectifs du Grenelle ( 15% enfouissement 2015, 7% tonnage total, 75% de matières recyclés 2015…) car peu incitatif et indifférencié. Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 8 La coopération ALCOTRA outil d’innovations ! Exemples d’actions de prévention : Dépôts contrôlés Si prévenir c’est éviter, alors éviter que tout finisse à l’enfouissement en garantissant le meilleur traitement et l’identification du déposant -dans un principe "pollueur payeur"constitue une stratégie opérationnelle d’optimisation, d’économie et d’aménagement. Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 8 La coopération ALCOTRA outil d’innovations ! Exemples d’actions de prévention : Dépôts contrôlés Innovation technique et opérationnelle : Des résultats obtenus : - supérieurs aux objectifs fixés, (baisse OMR, hausse tri et compostage, taux de tri) Clé électronique Calotte de de contrôle Sacde 20 litres - forte progression l’adhésion la population,Dispositif de contrôle des dépôts (enquête de satisfaction = 86 % d’avis favorable ou plutôt favorable) - rares phénomènes de résistance, mais très visibles, - disparition des dépôts sauvages, - fortes attentes sur la facturation à blanc, - souhait de déploiement de la solution (élus/population). Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 9 La Prévention des déchets, une stratégie à déployer ! Prévention = vecteur pour une stratégie d’optimisation territoriale pour les collectivités territoriales : meilleure « maîtrise des coûts », optimisation du Service Public d’Elimination des Déchets, amélioration de la qualité de service et de l’environnement, capacités d’innovations… pour les habitants : une meilleure implication / participation à la gestion des déchets (de l’usager passif au citoyen actif), des évolutions culturelles et usuelles, une meilleure lisibilité des coûts facturés et des impacts des efforts consentis. Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 10 Prévention des déchets au service des politiques territoriales MERCI DE VOTRE ATTENTION INFORMATIONS : Benjamin TOCON – [email protected] Tél : 04 92 61 49 86 www.riduzione2-dechets2.eu Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011 COMPETENCE DU CONSEIL GENERAL EN MATIERE DE SANTE ENVIRONNEMENT : ACTIONS DU LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL VÉTÉRINAIRE ET D’HYGIÈNE ALIMENTAIRE 5ème colloque départemental « Santé – Environnement » Par Mireille TERRAS, Responsable de service au L.D.V.H.A. CADRE • TEXTES REGLEMENTAIRES – Disposition de la Loi sur le Développement des Territoires Ruraux 2005, reprise dans l’ Ordonnance 2011-862 du 23 juillet 2011 : "Les départements participent à la veille sanitaire par l'intermédiaire des laboratoires d'analyses départementaux". • MISSIONS DU LABORATOIRE DEPARTEMENTAL Le Conseil Général dispose par son Laboratoire Vétérinaire d’un acteur technique permettant de répondre aux attentes des partenaires départementaux et régionaux en matière d’hygiène, de sécurité et de qualité des produits et process alimentaires, de diagnostic et de contrôle des maladies animales et de soutien à l’économie de l’élevage, et de maîtrise de l’environnement au travers des analyses des eaux et des expertises sur la faune sauvage. CADRE • AGENDA 21 DU CONSEIL GENERAL – A travers le Laboratoire Départemental, maintenir et développer un service de proximité de haute qualité auprès des usagers, en faveur de l’économie locale et de l’environnement – Animer un observatoire des maladies de la faune sauvage (en relation avec l’élevage et la santé humaine) • RECONNAISSANCE DE QUALITE Le Laboratoire bénéficie d’une accréditation par le COFRAC QUALITE DE L’ALIMENTATION • CHIFFRES D’ACTIVITE 2010 – 7 203 dossiers d’analyses pour 438 entreprises en partenariat – 41 journées de formation touchant 239 professionnels • MISSIONS DU LABORATOIRE DEPARTEMENTAL * le Laboratoire contribue au maintien d’un haut niveau d’hygiène alimentaire (importance dans un département d’accueil touristique, notamment vis-à-vis du tourisme de santé) * Il est mobilisé pour la promotion des circuits courts et l’approvisionnement de proximité (collèges et autres domaines de la restauration collective) HYDROLOGIE • CHIFFRES D’ACTIVITE 2010 – 1 500 dossiers d’analyses en physico-chimie – 600 dossiers d’analyses en bactériologie – 95 points d’analyse en hydrobiologie • MISSIONS DU LABORATOIRE DEPARTEMENTAL * Il intervient auprès des communes lorsque des problèmes sanitaires sont révélés, pour certains auto-contrôles d’eaux de consommation * Il s’est mobilisé plus particulièrement en 2011 pour la surveillance des Légionelles dans les réseaux d’eau chaude sanitaire des établissements recevant du public * Il réalise des contrôles physico-chimiques et microbiologiques sur l’assainissement collectif (stations d’épuration) * Il participe au Plan Qualité Rivière du Département, en réalisant les campagnes d’analyses conduites par la cellule Eau – Environnement du CG05 SANTÉ ANIMALE • CHIFFRES D’ACTIVITE 2010 – 190 000 prises de sang (bovins, ovins et caprins) – 600 dossiers de diagnostic médical vétérinaire – 15 000 autres analyses • MISSIONS DU LABORATOIRE DEPARTEMENTAL * Réaliser les analyses de dépistage des grandes maladies animales, pilotées par les Services Vétérinaires (DDCSPP) et les organisations agricoles (GDS) * Participer à l’épidémio-surveillance des maladies animales * Apporter une aide au diagnostic médical aux vétérinaires praticiens, éleveurs et propriétaires d’animaux de compagnie * Étudier les maladies de la faune sauvage SURVEILLANCE DES MALADIES DE LA FAUNE SAUVAGE • UNE COMPETENCE PARTICULIERE – Spécialisation du Laboratoire en réponse à divers partenaires : établissements publics (Parcs nationaux, ONCFS), associations de chasse, associations naturalistes, Ministères de l’Agriculture et de l’Environnement, Universités – Richesse du département des Hautes Alpes, particulièrement bien placé pour son environnement et sa faune alpine exceptionnelle • DES ENJEUX * Les transmissions de maladies entre faune sauvage, animaux domestiques et homme sont un sujet de préoccupation grandissant * Les enjeux liés aux maladies émergentes et au réchauffement climatique concernent plus particulièrement le pourtour méditerranéen LES ENJEUX EN SANTE PUBLIQUE PLACE DES ZOONOSES Le monde animal est pour l’homme une source importante de maladies infectieuses : une revue de la littérature a identifié que, parmi les 1 407 agents infectieux pathogènes connus pour l’homme, 58 % étaient d’origine animale. Par ailleurs, parmi les 177 agents provoquant des infections considérées comme émergentes ou réémergentes chez l’homme, 70 % sont d’origine animale (rapport Institut de Veille Sanitaire, 2010) implication des animaux domestiques mais aussi de la faune sauvage • Influenza aviaire/pandémie grippale, chikungunya, tuberculose : actualité et prise de conscience du rôle de la faune sauvage • Réforme des politiques publiques et harmonisation européenne : mise en avant de la surveillance de la faune sauvage comme première sentinelle LES ENJEUX EN SANTE PUBLIQUE Santé humaine : rapport 2010 de l’INVS sur les maladies émergentes (Institut National de Veille Sanitaire) maintien de la priorisation sur 8 maladies déjà pointées en 2000 : brucellose charbon échinococcose fièvre hémorragique avec syndrome rénal leishmaniose viscérale leptospirose rage West-Nile classement « prioritaire » 2010 : Borréliose de Lyme – Dengue - Fièvre Crimée Congo – Chikungunya classement « important « : Encéphalite à tiques - Fièvre jaune - Fièvre Q - Fièvre de la Vallée du Rift - Psittacose –Tularémie Moyennement importantes : Anaplasmose humaine - Babésiose - Bartonelloses Ébola - Fièvre boutonneuse méditerranéenne Fièvre hémorragique de Marburg - Fièvre de Lassa Hépatite E - Rickettsioses (autres) - Typhus exanthématique LES ENJEUX EN SANTE PUBLIQUE Recommandations de l’Office International des Epizooties – La faune sauvage est en interrelation étroite avec les maladies animales et humaines et constitue un révélateur précoce et non « manipulé » de l’expression des circulations de pathogènes – Doit être une sentinelle privilégiée de l’épidémiosurveillance LES ENJEUX EN SANTE PUBLIQUE ONU (déclaration du 8 juillet 2011) Soigner la faune, les écosystèmes et les êtres humains : L’ONU a annoncé la création d’un groupe de travail scientifique sur les maladies de la faune sauvage. Il aura pour mission : de rechercher une approche intégrée pour gérer la santé des écosystèmes, de la faune sauvage, du bétail et des populations humaines. POURQUOI ? LA PROBLÉMATIQUE DES MALADIES ÉMERGENTES POURQUOI ? LA PROBLÉMATIQUE DES MALADIES ÉMERGENTES DÉTERMINANTS DE L’ÉMERGENCE • mutations : surtout les virus à ARN • réchauffement climatique (arboviroses) • mondialisation des échanges CONCLUSION • MISSIONS ACTUELLES – Le Conseil Général des Hautes Alpes exerce par son Laboratoire Vétérinaire des compétences classiques en matière de surveillance sanitaire, contrôles d’hygiène et mesures d’environnement – mais aussi investit un domaine original qui est la surveillance des interactions entre homme, animal et faune sauvage • … ET ENJEUX D’AVENIR Les maladies émergentes et le réchauffement climatique sont un domaine sensible pour lequel le département 05 a été choisi comme pilote pour un certain nombre de dossiers par les organismes gestionnaires de la faune et les administrations sanitaires vétérinaires. UNE DÉMARCHE VILLE SANTÉ OMS CRÉATION DE JARDINS FAMILIAUX A BRIANÇON UNE DÉMARCHE VILLE SANTÉ OMS CRÉATION DE JARDINS FAMILIAUX A BRIANÇON Qu’est-ce qu’une Ville Santé OMS ? 1. Définition de la santé pour l’OMS « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité ». 2. Pourquoi la Ville Santé ? La ville est le lieu privilégié pour expérimenter et diffuser la politique de la Santé pour Tous. 3. Comment améliorer la Santé pour Tous et réduire les inégalités ? En s'attaquant aux facteurs qui se conjuguent pour que la santé se gagne ou se perde. UNE DÉMARCHE VILLE SANTÉ OMS CRÉATION DE JARDINS FAMILIAUX A BRIANÇON Qu’est-ce qui peut être fait ? Les inégalités de santé résultent des différences qui existent au niveau des conditions sociales et économiques globales dans lesquelles les personnes évoluent. Ces conditions peuvent être désignées comme étant : les déterminants socioéconomiques de la santé Né en 1986, le mouvement international des villes santé OMS rassemble les communes qui s’engagent à agir favorablement sur les déterminants de la santé Cette démarche peut être considérée comme une approche socioécologie de la santé. Voici quelques modèles élaborés dans le temps. Modèle d’après Laughlin et Black sur les déterminants sociaux de la santé Modèle d’après Dahlgren et Whitehead sur les déterminants sociaux de la santé Modèle PATHWAY de la CDSS (Commission sur les Déterminants Sociaux de la Santé. OMS) Genève 2007 / 2008 UNE DÉMARCHE VILLE SANTÉ OMS CRÉATION DE JARDINS FAMILIAUX A BRIANÇON Définition d’une Ville-Santé C’est une ville qui : • améliore constamment la qualité de son environnement, • favorise le développement d’une communauté solidaire et qui participe à la vie de la cité, • agit en faveur de la santé de tous et réduit les inégalités, • développe une économie diversifiée et innovante, • donne à chacun les moyens d’avoir accès à la culture et de réaliser son potentiel de créativité. UNE DÉMARCHE VILLE SANTÉ OMS CRÉATION DE JARDINS FAMILIAUX A BRIANÇON On reconnaît une Ville-Santé : • à sa volonté de répondre aux besoins essentiels des citoyens (eau, nourriture, logement, travail, sécurité, statut social), • à la qualité de son environnement, • à la force de son tissu social, • à l’utilisation la meilleure possible des ressources naturelles, • à la richesse de la vie culturelle, • à la vigueur et la diversité de son économie, • aux conditions d’accès aux services publics et privés, • au degré de contrôle que les habitants exercent sur les décisions qui les concernent, • à l’état de santé de la population. En mai 2010, Briançon rejoint le réseau français des villes santé OMS avec l’unanimité du jury. Parmi les actions que la ville présente 2 sont immédiatement impulsées : -Installation de défrillateurs cardiaques à différents emplacements dans la ville. -Création de jardins familiaux inaugurés le 28 mai 2011. CRÉATION DE JARDINS FAMILIAUX A BRIANÇON UNE DÉMARCHE VILLE SANTÉ OMS Les jardins familiaux sont au cœur de ces objectifs santé. • • • • • Alimentation saine Estime de soi Exercice physique Mixité et lien social Respect de l’environnement CRÉATION DE JARDINS FAMILIAUX A BRIANÇON UNE DÉMARCHE VILLE SANTÉ OMS Cette création se veut exemplaire Recherche d’un terrain -proximité de la ville -orientation géographique -proximité d’un canal d’arrosage -qualité de la terre Type de jardins -familiaux ou partagés -collecte d’expériences auprès du réseau OMS -visites de jardins dans d’autres villes Création de l’ Association des Jardins familiaux de Briançon -statuts : 2/3 des parcelles sont attribuées sur critères sociaux avec des cotisations fonction du quotient familial; mode de culture; respect environnement -règlement intérieur Validation par le Conseil Municipal -convention entre l’AJFB et la commune de la mise à disposition gratuite du terrain du Serre Giniez Aménagement du terrain -subvention exceptionnelle de la mairie (20 000 euros) CRÉATION DE JARDINS FAMILIAUX A BRIANÇON UNE DÉMARCHE VILLE SANTÉ OMS MERCI POUR VOTRE ATTENTION 5ème Colloque CODES 05 11 octobre 2011 « Les Hautes Alpes : un environnement favorable à la santé ! » Marie-Dominique MUSSON Santé, environnement et mobilité : quels liens ? www.mobilidees.org [email protected] Substances dangereuses Un employeur se doit de prendre à sa charge 50% du prix d’un abonnement de transport collectif pour des trajets domiciletravail. Budget des ménages en 2005 1 : le logement : 8 440 €/an 2 : transport : 5 140 €/an 3 : l'alimentation : 4 980 €/an Chiffres de l'insee Coût d'entretien 250 euros par an 400 à 500 euros par mois 93% des voitures en France sur les trajets domicile-travail ne transportent qu’une personne. pour une distance inférieure à 5 km en ville, le vélo est le moyen de transport le plus rapide. L'avenir... Sources - dossier « le vélo par la preuve : les atouts économiques d'une politique cyclable » - revue ville et vélo – novembre-décembre 2009 - dossier « santé et développement durable : quels enjeux prioritaires ? » Thiphaine Delhommeau – mai 2011 – Think tank européen pour la solidarité. - conférence de presse du club des villes et territoires cyclables – septembre 2011 Santé environnement L’exemple du dispositif Oscars Brigitte NECTOUX Directrice Comité départemental d’éducation pour la santé des Hautes-Alpes www.oscarsante.org www.crespaca.org Observation et • Mieux connaître les actions et les acteurs Suivi • Mieux planifier Cartographique des • Meilleure couverture territoriale Actions • Meilleur ciblage des publics Régionales de • Meilleure mutualisation des Santé acteurs • Meilleure analyse de l’activité • Formations O.S.C.A.R.S. financements et partenaires Merci de votre attention Colloque du CODES Briançon 11 octobre 2011 Santé/Environnement Pascal MUSSON Les Hautes Alpes : un environnement favorable à la santé? Question difficile selon les critères de l’Evidence Based Medicine (études randomisées, de cohortes de populations) Quelle définition de la santé? L’histoire a montré de manière empirique que les Hautes Alpes, notamment le Briançonnais, sont un territoire favorable à la santé station de sanatoriums climatisme favorable aux maladies respiratoires Définition OMS de la santé (1946) État complet de bien-être physique, mental et social qui n’est pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité. Objectif plus qu’un constat, utopique pour certains. Selon les pays jusqu’à 90% de malades. Les déterminants de la santé ne se réduisent pas à la génétique et aux maladies infectieuses Conditions sanitaires (structures de soins,prévention) Environnement (naturel, construit) Conditions sociales (accès aux soins, habitat, alimentation…) Qu’a apporté le XX ème siècle en matière de santé? Des progrès prodigieux dans la connaissance et le traitement des maladies Des avancées technologiques colossales qui impactent sérieusement l’environnement Un système économique qui uniformise , mondialise un mode de vie et maintient dans la pauvreté une grande partie de l’humanité L’émergence de nouvelles pathologies liées à ce mode de vie L’impact de l’environnement et de l’activité humaine sur la santé est maintenant une évidence. Pesticides Nitrates Particules fines Ozone Stress , bruit des grandes cités Bouleversement des écosystèmes Radioactivité XXI ème siècle : plusieurs menaces pour la santé L’évolution démographique : M en 1950 - 2,5 - 7 M aujourd’hui, - 9,5 M dans 40 ans Le réchauffement climatique (maladies émergentes, catastrophes, disettes) Pollution génétique (OGM) Crises économiques, conséquences de la mondialisation.(faillites) Dans ce contexte, les Hautes Alpes un espace privilégié pour la santé si nous savons le préserver Démographie stable: 85 000 en 1950, 132 000 aujourd’hui (elle était de 120 000 en 1791) Un environnement naturel de qualité (pas seulement l’air mais la qualité de vie) Des structures de soins compétentes et…de proximité QuickTime™ et un décompresseur sont requis pour visionner cette image. remerciements CODES : Président : G. Lavernhe, Directrice : Nectoux, Locuratolo Représentants ARS Orateurs, participants Le traiteur Daumas Dr Quignon JL Maillard,S. Pègues, services techniques Tous celles et ceux oubliés