eau - CoDES 05

Transcription

eau - CoDES 05
Muriel ANDRIEU-SEMMEL
Colloque Education à la santé environnementale
Briançon le 11 octobre 2011
Poids des facteurs
environnementaux sur la santé
Données
générales
InVS
OMS
CIRC
7 à 20% y
compris
alimentation
et produits
industriels
5 à 10% en
approche
restreinte,
20% si l’on
inclut les
risques
alimentaires
16% dans les
pays
développés
Moins de 1%
Estimation du coût des pathologies
d’origine environnementale
(AFSSET, 2006)
Asthme
Cancer
Part attribuable à 10 à 35%
l’environnement
1 à 5%
Coût pour la
collectivité en
milliards d’€
0,1 à 1,7
0,2 à 0,5
UE : 50 milliards d’€ sur 30 ans
La complexité des Risques
environnementaux
• Pathologies multifactorielles (pas de
spécificité – difficulté à attribuer)
• Entraîne plusieurs types d’atteintes
• Latence longue
• Faibles doses
• Faibles risques individuels
• Population exposée importante
• Multiexpositions
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
Les indicateurs
en santé environnement
o Baromètre santé-environnement (SE) sur la perception SE
o Données relatives aux pathologies SE
Contexte régional
4 815 232 habitants en 2006*
Démographie
4 891 000 habitants en Paca en 2008
(INSEE, ELP 2008 provisoire)
Une population + dense(a) et + âgée(b) qu’en métropole
a
Source: ORS Paca, INSEE (RP 2006)
b
Source: INSEE (ELP 2004)
Sensibilité à l’environnement
En Paca, 76,2% des habitants se déclarent
sensibles ou très sensibles à l’environnement
Proportions1 de personnes « moins ou peu sensibles » à l’environnement
30
%
27,5
25,6
27,6
27,7
27,8
P ica rdie
F ra nce
Métropolita ine
*
25
22,6
*
20
15
10
5
0
Aquita ine
B reta g ne
C ha m pa g neArdenne
P a ca
Source: Baromètre SE 2007 (1Résultats standardisés sur l’âge)
environnementaux sur la
santé (Paca)
Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca
liés à son environnement
(Paca)
Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca
Inégalités sociales de
perception
Personnes en accord avec certaines représentations relatives à la
pollution de l’air intérieur, selon le niveau de diplôme* (Paca)
Sans diplôme ou < au bac
Niveau bac ou plus
80%
70%
59,7%
60%
65,0%
56,8%
50%
37,2%
40%
30%
20%
27,8%
23,1%
14,0%
12,1%
10%
0%
« Si le logement est « La pollution de l'air « Seules les peintures « Si un appareil de
bien fermé, il n'y a pas intérieur n'est pas
au plomb qui
chauffage dégageait
du monoxyde de
de pollution à
perceptible »
s'écaillent
l'intérieur »
présentent un risque carbone, je serais
alerté par l'odeur »
pour la santé »
Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca
* % parmi
les
personnes ayant su
répondre
à
la
question. A noter
que
13
%
des
personnes n’ont pas
su répondre à la
question concernant
les
peintures
au
plomb.
La pollution de l’air
extérieur
Un des Axes du PNSE2
jugé prioritaire en Paca
Source: Airmaraix, airfobep, qualitair
Proportion1 de personne déclarant avoir déjà ressenti
les effets de la pollution de l'air extérieur sur leur
santé ou celle de leur entourage proche
1 habitant sur 2 déclare
avoir déjà ressenti les effets
de la pollution de l’air
extérieur sur sa santé
Pour 9 habitants sur 10,
la pollution de l’air extérieur
présente un risque élevé
pour la santé
Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca
La pollution de l’air
intérieur
Eléments perçus comme contribuant à la pollution
de l’air à l’intérieur des logements (Paca)
Un des Axes du PNSE2
Risque émergent
en Paca
Un des thèmes sur lequel la
population se sent la moins
bien informée
Source: Baromètre SE 2007 - INPES, ORS Paca
Pour 1 habitant sur 2
seulement, la pollution de
l’air intérieur présente un
risque élevé pour la santé
Le cancer des bronches et du
poumon
Taux comparatif de mortalité (pour 100 000
habitants) sur la période 2004-2006
Supérieur à la moyenne nationale de 10%
Compris à + ou - 10% dans la moyenne nationale
Inférieur à la moyenne nationale de 10%
45,9
Valeur France métropolitaine: 45,2
44,7
47,1
53,1
55,1
57,7
Source: INSERM CépiDC, INSEE
Le cancer des bronches et du
poumon
Nombre annuel moyen de décès observés sur la
période 2004-2006
250
500
750
1000
912
Source: INSERM CépiDC, INSEE
L’asthme
Taux comparatif de mortalité (pour 100 000
habitants) sur la période 2004-2006
Supérieur à la moyenne nationale de 10%
Compris à + ou - 10% dans la moyenne nationale
Inférieur à la moyenne nationale de 10%
2,8
Valeur France métropolitaine: 1,8
2,0
1,4
2,4
1,8
1,9
Source: INSERM CépiDC, INSEE
Les risques environnementaux
Les intoxications au monoxyde de carbone (CO)
299 personnes intoxiquées en 2007
Plus de
90% des habitants estiment que le CO présente un risque
élevé pour la santé
Seuls
13% craignent d’être personnellement
victimes d’une
intoxication au CO
(sans différence selon le fait d’utiliser un chauffage à combustion ou non)
64% se sentent bien informés sur le CO et ses effets sur la santé
Parmi les personnes utilisant une énergie combustible,
près de 80% pensent ne pas avoir d’appareil présentant un risque
d’émission de CO
1 habitant sur 5 pense que le CO a une odeur
Les intoxications au monoxyde
de carbone
Taux comparatif de cas d’intoxication (pour 100 000
habitants) en 2007
Supérieur à la moyenne nationale de 10%
Compris à + ou - 10% dans la moyenne nationale
Inférieur à la moyenne nationale de 10%
Valeur France métropolitaine: 6,6
3,8
8,2
7,6
3,9
7,0
2,1
Source: Cire Sud
Les risques environnementaux
La qualité bactériologique de l’eau
En Paca, 80% des habitants déclarent être plutôt satisfaits
de la qualité de l’eau du robinet dans leur commune
La qualité de l’eau de la zone
alpine est la moins satisfaisante
7 personnes sur 10 estiment être plutôt bien informées
sur la qualité de l’eau du robinet en général, mais près de
la moitié n’est pas satisfaite de l’information reçue sur celle
de sa commune
La légionellose
Taux comparatif d’incidence (pour 100 000
habitants) sur la période 2004-2006
Supérieur à la moyenne nationale de 10%
Compris à + ou - 10% dans la moyenne nationale
Inférieur à la moyenne nationale de 10%
3,1
Valeur France métropolitaine: 2,3
2,6
3,2
5,2
2,0
2,5
Source: INSERM CépiDC, INSEE
Concertation
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Dans la logique du Grenelle, 6 collèges, issus de l’ensemble des
départements de la région et des instances régionales, ont été
conviés à chaque étape de la démarche :
• Collège 1 : Etats, Agences et Etablissements publics
• Collège 2 : Collectivités territoriales
• Collège 3 : Associations
• Collège 4 : Salariés et monde
économique
Collège 6
• Collège 5 : Employeurs et
Collège 1
12%
16%
monde économique
Collège 5
9%
• Collège 6 : Personnes
qualifiées
Collège 4
7%
Participants : 610
Briançon
11/10/2011
Collège 2
34%
Collège 3
22%
Chronologie
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
Juin 2009
1ère réunion plénière du GRSE :
Définition de la stratégie de gouvernance
Décembre 2009
2ème réunion plénière du GRSE :
Sélection des 3 enjeux régionaux
Janvier/Mars 2010
Ateliers thématiques :
Déclinaison des 3 enjeux en plans d’actions
Mai 2010
3ème réunion plénière du GRSE :
Présentation du projet de PRSE
Juin 2010
4ème réunion plénière du GRSE :
Validation du PRSE PACA 2009-2013
Décembre 2010
1ère réunion des CSP
Juin 2011
2ème réunion des CSP
Septembre 2011
5ème réunion plénière du GRSE
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
Réunion départementale des Hautes-Alpes
2 novembre 2009
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
Enjeux
Sécuriser et garantir l’accès de tous à une
ressource de qualité afin de réduire les effets
sanitaires liés aux différents usages de l’eau
Réduire et contrôler les expositions à la pollution
atmosphérique ayant un impact sur la santé
Favoriser
la
connaissance,
la
recherche,
l’information et l’éducation sur les risques sanitaires
actuels et émergents liés à l’environnement
PRSE
PACA
2009-2013
Validation du PRSE
26 juin 2010
• Ratification d’une charte partenariale
• Arrêté préfectoral
Colloque
Education
Santé
Environnementale
En haut (de gauche à droite) : M. Dominique DEROUBAIX, M. Michel SAPPIN ; en bas (de
gauche à droite) : M. Dominique MARANINCHI, M. Louis COSTEPLANE et M. Pierre
APLINCOURT.
Briançon
11/10/2011
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
Projets par enjeu
Connaissance
45
160
Air
66
Eau
49
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
Labellisation PRSE
Elle permet :
— de s’inscrire dans la démarche
régionale de promotion de la santé
environnementale;
— d’intégrer le réseau régional santé
environnement;
— de faire état de son inscription au
PRSE dans le cadre de demandes de
financements;
— d’être identifié comme partenaire
sur le site internet www.prse-paca.fr;
— et d’utiliser le logo PRSE.
160
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
Porteurs de projets
PRSE
PACA
2009-2013
Projets par collège
Experts
Employés
8
Colloque
Education
Santé
Environnementale
18
160
Etat
64
Associations
36
Briançon
11/10/2011
Collectivités
Salariés
0
34
PRSE
PACA
2009-2013
Localisation des projets
Région
93
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Départements
67
4
10
8
39
Briançon
11/10/2011
1
4
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
Appels à projets SE
2010
2011
38 projets financés
21 projets financés
(Totalement ou partiellement)
(Totalement ou partiellement)
500 000 euros
340 000 euros
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Appels à projets SE
2011
15 projets financés
(Totalement ou partiellement)
200 000 euros
Briançon
11/10/2011
PRSE
PACA
2009-2013
Réseau
Santé Environnement
www.prse-paca.fr
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
[email protected]
[email protected]
PRSE
PACA
2009-2013
Colloque
Education
Santé
Environnementale
Briançon
11/10/2011
Merci de votre attention
EAU DESTINEE A LA CONSOMMATION
HUMAINE DANS LES HAUTES ALPES
ARS DT05 octobre 2011
Schéma réseau d ’alimentation en eau
•
Altitude en mètres
Source de la Montagne
•
800---------------------------------------------------------------------------------------------réservoir
•
hameau
700-------------------------------------------------------------------------------------------------
•
600-------------------------------------------------------------------------------------------------
•
500--------------------------------------------------------------------------------------------------
•
400-------------------------------------------------------------------------------------------------Village
Source de l ’Addoux
Réservoir du Village
ARS DT05 octobre 2011
RESSOURCES 05
Dans le Département les ressources d’eau potable c ’est :
 600 captages publics.
 150 captages privés desservant du public.
 450 réseaux.
Les captages publics se répartissent ainsi :
 1 % eau superficielle.
 5 % nappes.
 94 % sources.
Ressources vulnérables : proches des torrents - drains superficiels
- ruissellement - pas d ’importante nappe - activités agricoles
ARS DT05 octobre 2011
ARS DT05 octobre 2011
ARS DT05 octobre 2011
ARS DT05 octobre 2011
L ’enjeu
La qualité de l ’eau peut être sujette à de grandes variations :
Ressource
 Hydrogéologie
 Météorologie
 Pollutions ponctuelles ou
diffuses d ’origines
domestiques, agricoles ou
industrielles
Production
 Dispositif de
traitement
ARS DT05 octobre 2011
Distribution




Mélange des eaux
Transport
Contact de matériaux
Pollution d ’origine
extérieure
Qualité de l ’eau destinée à la
consommation humaine
ARS DT05 octobre 2011
Origine de l ’eau
L ’eau distribuée dans chaque foyer peut avoir des
origines différentes :
Eau souterraine avec / sans traitement
OU
Eau superficielle avec traitement
ARS DT05 octobre 2011
CONTRÔLE LA QUALITE DE L ’EAU (2)
<1954
1954
1980 - 1989
2001
4 ou 5 paramètres
Prise en compte des
substances toxiques
62 paramètres
100 paramètres
Les problèmes rencontrés dans le département :
nitrates
 fer et manganèse
 sulfates
turbidité
bactériologie
ARS DT05 octobre 2011
Consommation
En France, la consommation d ’eau par habitant s’élève à
environ 150 L par jour, tous usages confondus.
ARS DT05 octobre 2011
CONTRÔLE LA QUALITE DE L ’EAU (1)
Il est réalisé :
 au captage.
 Au traitement.
 En distribution.
Ce qui représente environ 2000 analyses par an
CONTRÔLE
RESPONSABILITE DE L ’ETAT
SURVEILLANCE
RESPONSABILITE DES EXPLOITANTS
ARS DT05 octobre 2011
Le réseau d ’eau potable:
Le maître d’ouvrage: commune, syndicat,
L’exploitant :compagnie fermière, régie
Le propriétaire
ou le gestionnaire
d’immeubles
traitement
captage
distribution
(réservoirs
et conduites)
ARS DT05 octobre 2011
compteur
Gestion administrative
La gestion administrative et technique des réseaux d ’eau
potable est un service public relevant des communes.
Elle peut être :
Réalisée directement par la commune
Régie
165 communes
Déléguée à un partenaire privé
13 communes 1/3 population
Affermage,
prestation de
service,
gérance
Certaines communes se sont regroupées en syndicats
intercommunaux pour assurer l ’alimentation en eau
potable.( 3 syndicats?)
ARS DT05 octobre 2011
Traitement de l ’eau
 Le traitement de l ’eau est souvent nécessaire pour
améliorer et rendre plus fiable la qualité de l’eau
distribuée.
 Il est indispensable pour délivrer une eau conforme à la
réglementation produite à partir d ’eau superficielle.
 Les traitements sont adaptés à la nature de l ’eau brute
utilisée.
ARS DT05 octobre 2011
Qualité bactériologique
 La qualité bactériologique de l’eau destinée à la
consommation humaine est estimée par la recherche de
« germes témoins de contamination » (coliformes totaux,
coliformes fécaux, streptocoques fécaux).
 Les bactéries recherchées sont des germes banals qui ne
sont pas directement pathogènes, mais dont l ’existence
laisse suspecter la présence d ’autres germes pouvant
générer des maladies.
 La présence de bactéries d ’origine fécale peut se
traduire généralement par des infections gastrointestinales bénignes (diarrhées, vomissements). Mais, il
existe également des maladies plus grave (typhoïde,
hépatites virales).
ARS DT05 octobre 2011
ARS DT05 octobre 2011
Dureté de l ’eau
 La dureté de l ’eau ou titre hydrotimétrique (TH)
exprimé en degré français (°F) correspondant à la
somme des concentrations en calcium et magnésium.
 Une eau douce ( 0<TH<10 ) et légèrement acide peut
provoquer un mécanisme de corrosion des tuyauteries, et
en particulier une dissolution du plomb dans l ’eau.
 Il est à noter que le plomb est un toxique à long terme
(phénomène du saturnisme).
ARS DT05 octobre 2011
Minéralisation
 La minéralisation traduit la teneur globale en sels
minéraux dissous, tels que carbonates, bicarbonates,
chlorures, sulfates, calcium, sodium, potassium,
magnésium. Elle est mesurée par la conductivité
globalement proportionnelle à la minéralisation.
 Une minéralisation excessive donne un goût salé et peut
avoir des effets laxatifs.
ARS DT05 octobre 2011
Nitrates
 L ’azote est un élément essentiel de la vie. On le
rencontre sous de multiples formes dans le milieu naturel.
 Les nitrates constituent le forme finale de l ’oxydation
de l’azote et peuvent se retrouver naturellement à de
faibles concentrations dans les eaux souterraines et
superficielles.
 Cependant, depuis plusieurs années, on assiste dans
plusieurs régions à des augmentations importantes des
concentrations en nitrates dans les eaux souterraines ou
superficielles ayant essentiellement 2 origines :
 Pollution diffuse :
Lessivage des nitrates du sol non absorbés par
les plantes et provenant des engrais utilisés en agriculture.
ARS DT05 octobre
 Pollution ponctuelle
:Rejet2011
d ’eaux usées d ’origine domestique,
épandage de lisiers ou de sous-produits de l ’élevage.
Pesticides
 Les pesticides et produits apparentés sont des
substances chimiques utilisées contre les espèces animales
ou végétales considérées comme nuisibles.
 Ils sont très nombreux et leurs propriétés sont très
variables (dégradabilité, entrainement vers les eaux
souterraines,…).
ARS DT05 octobre 2011
EAUX EMBOUTEILLEES
 EAUX de SOURCE
Préfet Réglementation eaux de distribution
publique pas de traitement possible
EAUX de TABLE
Préfet Traitement
EAUX MINERALES
Préfet Stabilité temporelle des éléments minéraux
normes qualitatives un peu différentes
ARS DT05 octobre 2011
Les périmètres de protection
 Les périmètres de protection correspondent à un zonage établi
autour des points de prélèvement d ’eau destinée à la consommation
humaine en vue d ’assurer la préservation de sa qualité.
 Définis sur la base de critères hydrogéologiques, ils conduisent à
ARS DT05 octobre 2011
l ’instauration de servitudes.
Dans le département :
 65% des captages ont un périmètre défini.
 32% des captages sont en cours d ’étude.
 3% à faire.
ARS DT05 octobre 2011
Pour connaître la qualité de l’eau
distribuée
• L’affichage des résultats en mairie
• Le bilan annuel transmis avec la facture
d’eau
• La consultation des résultats sur
www.eaupotable.sante.gouv.fr
ARS DT05 octobre 2011
QUALITE SANITAIRE DES BAIGNADES
DANS LES HAUTES-ALPES
• Définition sanitaire des baignades
• Le contrôle sanitaire des eaux de baignade
• Détermination de la qualité des eaux de
baignade
• Les résultats de la saison 2010
CLASSEMENT DES BAIGNADES
Classement des sites de baignades contrôlées
Commune
CHATEAUNEUF DE CHABRE
CHORGES
CHORGES
CHORGES
CROTS
CROTS
EMBRUN
EMBRUN
EYGLIERS
EYGLIERS
FREISSINOUSE (LA)
PRUNIERES
PRUNIERES
RIBIERS
ROCHEBRUNE
ROCHEBRUNE
ROCHE DE RAME ( LA)
ROSANS
ROUSSET
SAINT APOLLINAIRE
SAINT JULIEN EN CHAMPSAUR
SAINT GENIS
SALLE LES ALPES (LA)
SAUZE (LE)
SAVINES LE LAC
SAVINES LE LAC
SAVINES LE LAC
SAVINES LE LAC
SAVINES LE LAC
SERRES
VEYNES
qualité de l'eau
Nom du site de baignade
2008 2009 2010 2011 eau de bonne qualité
LES GORGES DE LA MEOUGE
eau de qualité moyenne
PLAGE BAIE DE CHANTELOUBE
eau pouvant être
PLAGE BAIE ST MICHEL
momentanément polluée
PLAGE DES TREMOUILLES
eau de mauvaise qualité
PLAGE DE CHANTERENNE
- En raison de leur
PLAGE DES EAUX DOUCES
mauvaise qualité de
PLAGE DU PLAN D'EAU D'EMBRUN
l'eau il est
PLAGE SUD PLAN D'EAU D'EMBRUN
recommandé de ne
PLAN D`EAU DES ISCLES - COTE ROUTE NATIONALE
pas se baigner dans
PLAGE PLAN D'EAU DES ISCLES - COTE DURANCE
les rivières suivantes :
LAC PELLEAUTIER
- Le Drac,
CAMPING LE NAUTIC
- Le Guil,
CAMPING LE ROUSTOU
- La Durance.
PLAN D'EAU DU CHAMPBEAU
1er LAC
- La surveillance et la
3 eme LAC
sécurité des zones de
PLAGE DU LAC DE LA ROCHE DE RAME
baignade ne sont pas
PLAN D'EAU DU PIGEROLLES
assurées partout où
PLAGE BAIE DES LIONNETS PLAGE VIEUX BOIS
la qualité de l'eau est
LAC DE SAINT APOLLINAIRE
surveillée.
PLAN D'EAU DU CHAMPSAUR (ST BONNET)
PLAN D'EAU DU DU RIOU
PLAN D'EAU DU PONTILLAS
PLAGE DE PORT SAINT PIERRE
PLAGE ADOLESCENTS C.C.A.S.
PLAGE DES EYGOIRES RAMPE DE MISE A L'EAU
PLAGE DE LA COMBETTE
PLAGE DU G.C.U.
PLAGE CAMPING LES EYGOIRES
PLAN D'EAU DE LA GERMANETTE
PLAN D'EAU DE VEYNES
Déléguation Territoriale des Hautes Alpes 5, Rue des Silos, Parc Agroforest 05004 GAP cedex
Service Santé-Environnement
Pour tous renseignements concernant la qualité des eaux de baignade en cours de saison consultez le
Site internet http://baignades.sante.gouv.fr
Classement des sites de baignades des Hautes Alpes pour l'année 2011- classement actuel
A - Eau de bonne qualité
84%
B - Eau de qualité moyenne
16%
A - Eau de bonne qualité
B - Eau de qualité moyenne
C - Eau pouvant momentanément
être polluée
D - Eau de mauvaise qualité
C - 0%
D - 0%
Classement des sites de baignades des Hautes Alpes pour l'année 2011
Directives 2006/7/CE - Années 2008-2009-2010-2011
exellente
77%
exellente
bonne
10%
bonne
suffisante
insuffisante
insuffisante
10%
suffisante
3%
Le profil de plage un outil
essentiel
• Identification précise et hiérarchisation des sources
de pollution
• Plan d ’action avec échéancier et responsable afin
de réduire ou éliminer les sources de pollution
• Mesures de gestion active
Avancement de la réalisation des profils dans les Hautes Alpes sur 31 profils
4 Terminés
14 En cours
Pour mémoire en région PACA
-Eaux de mer : 66% réalisés
• Pour connaître la qualité des eaux de baignade
• Site internet http://baignades.sante.gouv.fr
QUALITE SANITAIRE DES PISCINES
DANS LES HAUTES-ALPES
• Répartition des établissements
• Type de bassins
• Qualité de l’eau
REPARTITION DES ETABLISSEMENTS
Résidences de tourisme,
copropriétés
27,6 %
Hôtels
restaurants
21,6 %
Autres
2,2 %
Piscines publiques
16,2 %
Centres
aqualudiques
1,1 %
185 établissements avec piscines
86% établissements privés et saisonniers
72% établissements sont en plein air
Campings, gîtes,
colonies de vacances
31,4 %
TYPES DE BASSINS
Petits bassins
24,2 %
Pateaugeoires
18,5 %
Spas
9,6 %
Toboggans
3,5 %
Autres
2,9 %
Grands bassins
41,4 %
46% des bassins sont chauffés
PRINCIPAUX RISQUES DANS UNE PISCINE
• Risques chimiques
• Risques microbiologiques
• Risques physiques
QUALITE DE L’EAU DES PISCINES
• Rappel de la réglementation
• Hygiène générale des piscines
• Résultats des contrôles sanitaires
• Fermeture des bassins et des piscines
QUALITE DE L’EAU
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Non-conformité du
traitement
Non-conformité
bactériologique
Non-conformité
totale
Utilisation de données de consommation
de médicaments pour évaluer l’impact
sanitaire d’une épidémie de gastroentérites d’origine hydrique dans une
station de ski
Les faits
• Jeudi 7 juillet am :
– le responsable d’un camp de vacances dans un camping
informe que depuis le 5 juillet 10 enfants sur 11 sont malades
– Simultanément le médecin local informe que 50/170 enfants sont
malades dans un hôtel
• Vendredi 8 juillet : contrôle hygiène alimentaire et analyses d’eau
des 2 établissements ainsi que de la commune
• Lundi 11 juillet : très mauvais résultats bactériologiques, eau
interdite de consommation, distribution d’eau embouteillée
• Vendredi 15 juillet : confirmation de la très forte contamination d’un
drain d’une source par des eaux usées
Le contexte
• Station de sports d’hiver :
– 10 000 habitants en hiver
– 3 000 habitants en été
– 500 habitants en hors saison
• Une pharmacie et un médecin sur place
• Cas idéal de suivi de la consommation des
médicaments antidiarrhéiques
Consommation de médicaments antidiarrhéiques
de juin 2010 à août 2011
diaretyl/imodium
60
50
40
smecta
vogalène
vogalib
ao
ût
20
10
oc
t. 2
01
0
dé
c.
20
10
fév
r.
20
11
av
r. 2
01
1
ju i
n2
01
1
ao
ût11
ju i
n
20
10
30
20
10
0
ju
in
j u 201
il. 0
ao 20
ût 10
se 2
pt 01
.2 0
oc 0
t. 10
no 20
v. 1 0
dé 20
c. 10
j a 20
nv 1
0
fé . 20
vr 1
m .2 1
ar 01
s 1
av 20
r. 11
m 20
ai 11
j u 201
in 1
j u 201
il. 1
20
ao 11
ût
-1
1
Consommation totale de médicaments
antidiarrhéiques de juin 2010 à août 2011l
160
140
120
100
80
60
40
20
0
04
/07
/20
11
05
/07
/20
11
06
/07
/20
11
07
/07
/20
11
08
/07
/20
11
09
/07
/20
11
10
/07
/20
11
11
/07
/20
11
12
/07
/20
11
13
/07
/20
11
14
/07
/20
11
15
/07
/20
11
Consommation totale de médicaments
antidiarrhéiques par jour début juillet
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Conclusion
• Au moins 300 personnes ont été malades
• Une enquête auprès du médecin et du
pharmacien aurait permis de déclencher
l’alerte plusieurs jours plus tôt ?
Direction Départementale des Affaires
Sanitaires et Sociales des Hautes-Alpes
Le radon
23 Mars 2005
Août 2006 - Août 2007
Le radon
•
•
•
•
•
•
Qu ’est-ce-que c’est ?
Où trouve-t-on du radon ?
Quels sont les effets ?
Comment le mesurer ?
Que peut-on faire ?
Actions dans les HautesAlpes
• Pour en savoir plus
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
Qu ’est-ce-que c ’est ?
• C ’est un gaz radioactif
• Il provient de la
désintégration de
l ’uranium
DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005









Où trouve-t-on du radon ?
• Le radon est d’origine
naturelle
• Il émane des roches
granitiques ou
volcaniques
DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005
Où trouve-t-on du radon ?
• Partout à la surface
de la terre
• Il peut s’accumuler
dans les habitations à
forte concentration et
devient alors
dangereux
DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005
Radon dans les locaux
• Il entre par les fissures,
canalisations, …
• et reste en concentration
importante dans les
locaux non ventilés
DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005
Exposition moyenne aux
rayonnements ionisants
DDASS 05- Service santé environnement -Mars 2005
Quels sont les effets ?
• C ’est un facteur de risque
du cancer du poumon
• Le radon en Bretagne:
évaluation de l ’exposition
et du risque associé (mai
2001) donne 185 décès/an
attribuables au radon
• Rapportée aux HautesAlpes: de l ’ordre de 10
décès/an
DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005
Historique
• 1898 : découverte du radon par Marie Curie
• 1924 : hypothèse sur la relation radoncancer du poumon chez les mineurs
d ’uranium
• 1955 : mise en œuvre de la radioprotection
dans les mines d ’uranium en France
DDASS 05- Service santé environnement - Août 2007
Exposition au radon
Radon
Air inhalé
Radon expiré
Descendants particulaires
Dépôts
TABAC
Cancer du poumon
Des études épidémiologiques sont nécessaires pour établir
la part du risque de cancer attribuable au radon domestique
(concentration en radon, durée d ’exposition)
DDASS 05 - Santé Environnement - Août 2006
Cohortes de mineurs
• 11 cohortes de mineurs en 1994 (USA,
Chine, Europe …), suivi du WLM (Working Level Month,
1 WLM équivaut à 170 heures de travail à 3 700 Bq/m3 ou 1 an
domestique à 230 Bq/m3)
• Résultats : 2 620 décès (cancers du
poumon) sur 60 570 mineurs (risque relatif
de 1,49 %)
• relation linéaire établie entre le risque et
l ’exposition
DDASS 05 - Santé Environnement - Août 2006
Comment le mesurer ?
• à l’aide d’appareil dosimètre
pendant une durée de 2 mois
environ
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
Concentrations en radon
Dans l’habitat ancien :
• Valeur seuil 400 Bq/m3 :
actions correctives
conseillées
• Valeur alerte 1000 Bq/m3 :
actions correctives
indispensables
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
Que peut-on faire ?
• Aérer et ventiler les
maisons, les sous-sols
et les vides sanitaires,
• Améliorer l’étanchéité
des murs et des
planchers.
DDASS 05 - Service santé environnement -Mars 2005
Actions dans les Hautes-Alpes
DDASS 05 - Service santé environnement -Mars 2005
Données déjà disponibles
Surveillance de la radioactivité
naturelle par l’IPSN et la
DDASS de 1995 à nos jours
Cartographie des zones à risque
au radon (DDASS en 2000
ou DRASS en 2004)
Étude radon dans les écoles
depuis 1999
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
Les départements prioritaires
SEI NE-SAIN T-D ENIS
HAUTS DE SEINE
PA S -D E C A L A IS
VAL-D E-MARN E
NO RD
SO M M E
S E I N E - M A R I T IM E
M A NC HE
C ALV AD O S
AI S N E
OIS E
V A L - D 'O I S E
SE I N E - E T M ARNE
YV E L IN E S
EU R E
OR NE
C O T E S -D 'A RM O R
M O RBIHAN
V IL A I N E
SA R T H E
LO I R E A TLA N TI Q U E
VE N D E E
CH AR E N TEM A R IT I M E
Départements
prioritaires dont
la concentration
est supérieure à
150 Bq/m3
CRE U SE
HAUT E
- VI E N N E
DO UBS
JU R A
PU Y -D E DO M E
HA UT E LO I R E
C ANT AL
SA V O I E
IS E R E
AR D E C H E D R O M E
LO Z E R E
AV E Y R O N
VA U C L U S E
GA R D
TARN
H E R A U LT
HAUT E GA R O N N E
AR IE G E
HAUT E SA V O I E
AI N
RHO N E
LO I R E
G ARO NN E
BO U C H E S
-D U -R H O N E
H A U T E SALP E S
AL P E S
-D E -H A U T E
-P R O VE N C E
A L P ES
- M A R I T IM E S
VA R
AU D E
PY R E N E E S O R IE N T A L E S
Concentration moyenne de radon en France est de 66 Bq/m3
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
HA UT R H IN
H A U T E Ter. DE BELFORT
- SA O N E
SA O N E
- E T - L O IR E
CO RR E ZE
LO T
LO T - E T G ARO N NE
TA R N -E T -
H A U T E SP Y R EN E E S
BA S R HIN
AL L I E R
DO RD O GN E
GE R S
VO S G E S
N IE V R E
IN D R E
VI E N N E
LA N D E S
HAUT E-
C O T E - D 'O R
GIR O N D E
PY R E N E E S A T L A N T IQ U E S
M E U R T HE
- E T - M O S E LL E
YO N N E
CHE R
CH AR E N TE
M O S E LL E
MEUSE
MARN E
LO I R E T
IN D R E E T-LO IRE
DE UX
-S E V R E S
M ARN E
AU B E
LO I R - E T CHE R
M A IN E - E T L O IR E
AR D E N N E S
ESSONNE
EU R E E T -L O I R
IL L E - E T - M A Y E N N E
F IN IS T E R E
PAR IS
HAUT ECORSE
CORSEDU -SUD
DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006
Aération des vide-sanitaire et
caves
DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006
Mise en dépression et surpression
DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006
DDASS 05- Service santé environnement - Août 2007
17h45
9h
Cave
1620 Bq/m3
9h45
17h45
Chambre
Cuisine
200 Bq/m3
320 Bq/m3
24h
11h
24h
1700
320
140
3700
Vallouise, Classe du cycle 3.
Bq/ m3
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
16:45
18:35
20:25
22:15
0:05
1:55
3:45
5:35
7:25
9:15
11:05
12:55
14:45
16:35
20/ 3/ 03 20/ 3/ 03 20/ 3/ 03 20/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03 21/ 3/ 03
DDASS 05- Service santé environnement - Mars 2005
Campagnes de mesures dans l’habitat
des Hautes-Alpes de 2006 à 2009
• Plus de 1000 dosimètres posés
• Plus de 400 habitations mesurées
• 23 % des habitations ont un ou plusieurs
lieux habités supérieurs à 400 Bq/m3 (dont
6 % supérieurs à 1000 Bq/m3)
• Dans le cas d’un seuil à 200 Bq/m3 près de
40 % des habitations seraient concernées
(31 % pour un seuil de 300 Bq/m3)
Facteurs favorable à la présence du
radon dans les habitations
• Situation géographique (géologique) :
Valgodemard, Champsaur, Briançonnais,
massif des Ecrins
• Habitat ancien
• Enfouissement de l’habitation
• Habitat ancien ou récent sur terre plein
• Ventilation Mécanique Contrôlée
Avis du Haut Conseil de la Santé
Publique (17 mars 2010)
• Seuil de 300 Bq/m3, au-delà duquel des
actions correctives doivent être conduites
• Les logements en immeubles collectifs et
individuels sont désormais concernés
• Mesures proposées
Pour en savoir plus :
• www.asn.fr (Autorité de Sûreté Nucléaire)
• www.cstb.fr (Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment)
• www.criirad.com (Commission de Recherche et
d ’Information Indépendantes sur la radioactivité)
• http://pros.orange.fr/dosirad/
• www.algade.com
• Livre : Le radon de l ’environnement à l ’homme Coordinateurs : Henri Métiers et Marie-Christine
Robé - Editions EDP Sciences 1998
• Le Radon dans les bâtiments (CSTB)
DDASS 05 - Service Santé Environnement - BP 157 - 05004 - GAP CEDEX -Tél : 04.92.52.54.82 - Mars 2005
DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006
[email protected]
DDASS 05- Service santé environnement - Août 2006
•Les Ambroisies sous haute
surveillance dans les Hautes-Alpes
(Au Canada : Herbe à poux
Herbe aux 50 000 000 Dollars)
Les plantes invasives en France
• Plus de 450 plantes invasives (inventaire du
Muséum d ’Histoire Naturelle) :
– les griffes de sorcières (Afrique du Sud, 1860)
– le mimosa (Australie, 1792)
– l ’herbe de la pampa (Amérique du Sud)
– la renouée du Japon (Asie orientale, 1825)
– les asters d ’Amérique et les solidages (asters,
Amérique du Nord, 1650)
– l ’ambroisie (Amérique du Nord, 1863) ...
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
LE MILIEU AGRICOLE
De type Hirst
10 litres d ’air/mn soit 14.4 m3/24 heures
L’ambroisie : le risque allergique
Le risque allergique dépend :
On détermine un RISQUE ALLERGIQUE
• 0 = Nul
du type de pollen
• 1 = Très faible
de la durée de la saison pollinique
• 2 = Faible
• 3 = Moyen
des conditions météorologiques
• 4 = Élevé
des comptes polliniques
de la situation géographique du site
• 5 = Très Élevé
Le risque allergique lié aux pollens d’ambroisie
:
Nbre de gr/m3/j
Ambroisie
RA=0
<1
Source des données : RNSA
RA = 1
³1
RA = 2
³2
RA = 3
³5
RA = 4
³ 10
RA = 5
³ 30
L’ambroisie : Phénomène Régional
• Périphériques: Auvergne
Méditerranée – Saône/Savoie:
Aix en Provence
 Avignon
 Chalon
 Chambéry
 Clermont Ferrand
 Dijon
 Grenoble
 Macon
 Marseille
 Montluçon
 Montpellier
 Saint Etienne
 Toulon

• Rhône – Dauphiné – Drôme
X
X
Nb de grains/m3 pour
l’année 2003
Nb de jours où le
risque allergique est
supérieur ou égal à 3
pour 2003
De 0 à 5 jours où le
risque allergique est
supérieur ou égale à 3
De 5 à 10 jours où le
risque allergique est
supérieur ou égale à 3
De 10 à 15 jours où le
risque allergique est
supérieur ou égale à 3
Plus de 15 jours où le
risque allergique est
supérieur ou égale à 3
Effet de la pollution (CO2,
O3, Particules fines)
Coûts de l’allergie à l’ambroisie en
région Rhône Alpes en 2009
• 136 000 à 186 000 assurés concernés par
l’allergie à l’ambroisie (3 à 6 % de la population
suivant le lieu géographique)
• Coûts de santé de 8.6 à 11.8 millions d’euros
(pharmacie, actes de consultation, tests
biologiques de recherche d’Ige, désensibilisation
et tests allergologiques cutanés, produits de
désensibilisation, arrêts de travail)
Exemple d ’opération coordonnée dans
le département du Rhône en 2004
• Communication : N° vert, site internet, guides
d ’action et d ’information des communes, courriers
aux élus, médecins et pharmaciens, kits
d ’exposition, conférence de presse
• Moyens mis en œuvre sur les terrains publics et en
bord de route (arrachage et fauchage avec port de
gants et masque avant pollinisation) :
– sur le département du Rhône : 27 brigades vertes
(250 personnes), 6 équipes de la DDE
– Grand Lyon : 200 jeunes
• Coût : plus de 265 000 €
Les Ambroisies
sous Haute Surveillance
.
dans les Hautes-Alpes
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
Eté 2003
• Premiers signalements
– Particuliers
– Association
• projet d ’inventaire pour 2004
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
Impact sanitaire
Haute-Alpes
Comparaison des consommations
d ’antiallergiques dans :
- les Hautes-Alpes
- à Vienne
- à Lyon
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
Vienne
Lyon
Bilan 2004-2005
• Résultats de l ’inventaire du département :
– Plus de 100 stations (94 le long des routes)
– près de 3 km de longueur de stations
– près de 20 000 pieds
– altitude : entre 550 et 1850 m
• Etat des lieux des pollens atmosphériques d ’ambroisie :
(commune, nbre de jours avec un nbre de grains de pollen supérieur à 5 considéré comme comportant risque allergique
Ribiers (3j, max 8 gr le 24/8) , Rosans (13j, début d ’août à début
octobre, max 34 et 50 gr les 2 et 3/9), Aspres sur Buëch (4j, max 13
gr le 3/9), Lus la Croix Haute (0), La Fare en Champsaur (3j, max
5gr, les 19 et 20/8, le 16/9), (Gap (1j, 5 gr le 24/8), Briançon (0))
3)
• Action de Gap (Chartre de l ’environnement)
• Action exemplaire des Services Routiers du Conseil
Général des Hautes-Alpes
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
CG05 - RD993 virage chevalet
CG05 - Rosans
CG05 - Rosans
CG05 – Gap La Roche-Freissinouse
CG05 - GAP - Rabou
CG05 - Rte Rabou visite et découverte de la
plante
Conclusion
• Vocation du département à accueillir une
•
•
•
•
•
population fragile
Le département des Hautes-Alpes est
entouré de régions envahies par l ’ambroisie
Présence de l ’ambroisie sur l ’ensemble du
département, essentiellement à l ’ouest,
pollen peu présent
Impact sanitaire non mis en évidence
Actions préventives et curatives urgentes
Nous sommes tous concernés, chacun doit
agir
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
Pour en savoir plus
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Livre : Ambroisies Polluants Biologiques C. Déchamp, H. Méon. ARPPAM Edition
(commande à passer à AFEDA-25 rue Ambroise Paré-69800 Saint Priest - Prix : 27 € + 3.48 €
de frais de port par unité)
Site d ’information du Conseil Régional et de la DRASS Rhône-Alpes www.ambroisie.info
AFEDA (Association Française d ’Etude des Ambroisies) http://assoc.wanadoo.fr/afeda/
(commande possible du livre précité)
ALCA (Association Canadienne de Lutte Contre l ’Ambroisie)
ttp://ecoroute.uqcn.qc.ca/group/alca
RNSA (Réseau National de Surveillance Aérobiologique) www.rnsa.fr
SETRA (Service d ’Etudes Techniques des Routes et Autoroutes) www.setra.fr - Note
d ’information n° 71 du 1/5/2003 la lutte contre l ’ambroisie
Site d ’information du département du Rhône : www.rhone.fr/Développement
local/Environnement/Lutte contre l ’ambroisie
Office Phytosanitaire Cantonal de Neuchâtel (Suisse) : http://sea.ne.ch/neophyt.htm
Société Alpine de Protection de la Nature - [email protected] - Tél :04.92.52.44.50
Agence Régionale de Santé – Délégation Départementale des Hautes-Alpes - Service Santé
Environnement - BP 157 - GAP CEDEX - Tél :04.13.55.86.09 [email protected]
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
DDASS 05 - Service santé environnement - Mars 2005
CODES 05
CONSEIL GENERAL DES HAUTES ALPES
LA LUTTE CONTRE
L’AMBROISIE DANS LE CADRE
DE L’ENTRETIEN DES
DÉPENDANCES DU RESEAU
ROUTIER
DEPARTEMENTAL
Mardi 11 Octobre Briançon
JL Mallet
Historique
2004
Une étude mandatée par la DDASS a été réalisée
par les membres de la Société Alpine Protectrice de
la Nature du 1er juillet au 20 octobre.
Cette étude et le recensement systématique
des stations d’ambroisie effectué principalement le
long des axes routiers départementaux font
apparaitre que le département se trouve en phase
d’envahissement par l’ambroisie d’Ouest en Est.
2005
• A partir des sites répertoriés par
l’étude de la SAPN en 2004 , un
plan d’action est mis en place en
3 phases par le CG05:
1)-Informer, faire connaitre et permettre
une identification de cette plante par
nos agents routiers.
2) tenter une élimination annuelle
par:
-arrachage ,
-fauchage ,
-désherbage chimique ( herbicide
sélectif)
- remise en herbe des terrains
nus.(chantier ou accotements désherbés)
3)Organiser un suivi annuel de
l’évolution de la plante sur nos
dépendances vertes.
2008
• Elaboration et mise en place de
l’Agenda 21 du Conseil Général 05
qui définit et encadre le plan d’action
du département en faveur du
développement durable et du
respect de l’environnement.
59 ACTIONS /OUTILS
• Pour:
Lutter contre le changement climatique
Préserver la biodiversité
Rechercher l'épanouissement de tous les êtres humains
Atteindre la cohésion sociale, la solidarité entre les
territoires et les générations
Promouvoir une dynamique de développement reposant
sur des modes de production et de
consommation responsables
16 OBJECTIFS
•
•
•
•
Limiter l’impact des nuisances
environnementales à la source
Par fiches d’actions routes:
N2 Développer des pratiques adaptées
dans la gestion des dépendances vertes
N3 Lutter contre les espèces invasives
Fiche N2 :
Développer des pratiques adaptées dans la gestion des
dépendances vertes
L'action consiste à:
-développer le fauchage tardif ;
-valoriser des déchets verts ;
-mutualiser les expériences entre les maisons techniques ;
-élaborer un guide de gestion des dépendances vertes ;
-communiquer en direction du public pour leur expliquer la
démarche ;
-investir dans un matériel spécifique pour remplacer les
désherbants chimiques.
Fiche N3: Lutter contre les espèces invasives
L'action consiste à:
-identifier les espèces invasives pour le département ;
-cartographier leur implantation ;
-mesurer et surveiller leur propagation ;
-former les agents sur cette problématique ;
-rechercher les partenariats les plus larges possibles ;
-organiser des chantiers d'éradication ;
-informer la population des risques et des gestes à éviter.-
2009/2011
• Depuis 2009, les équipes routières appliquent les
consignes préconisées par l’Agenda 21
• concrètement sur le terrain:
• Fauches tardives, raisonnées et opportunes
• Arrachages
• Aucune utilisation d’herbicides chimique (après
épuisement des stocks)
• Continuer le recensement et la prospection
BILAN
Comparatif cartographique
2005/2011
Situation printemps/été
Zone de zoom
Sens de propagation
Printemps été
2011
Recensement
Printemps 2011
La zone la plus
envahie
reste le canton
d’Aspres sur Buech
Le comparatif 2005/2011 fait apparaitre :
-l’éradication n’est pas constatée!!
-Malgré l’absence de données pour les deux routes nationales,
RN 85 LA Saulce/Corps et RN94 Gap Montgenèvre ,la plante
continue son déplacement d’Ouest en Est par le réseau routier
départemental, Aspres sur Buech/ Espinasse.
(jusqu’ a Barcelonnette)
-Si les stations semblent toujours aussi nombreuses aujourd’hui ,
la densité et la superficie des zones envahies a très fortement
diminué.
-Aucune implantation n’a été détecté sur le réseau secondaire
départemental.
Points positifs:
-Un grand nombre d’agents a été sensibilisé et formé sur les
risques et les méthodes de lutte.
-Des documents cartographiques ont été établis à partir de tableaux
de relevés et sont actualisés.
Les résultats des campagnes de lutte sont commentés et analysés
en commun en fin de période pour améliorer la méthode.
-Des actions communes interservices du CG05 sont menées entre
Service eau Environnement et Agences Territoriales.
-Des rencontres et des actions ont été récemment entreprises
entre les différents acteurs ,Etat (Conservatoire Botanique Alpin),
Conseils Général 04 (service des routes) et service de
l’Environnement CG05 et CG04.
Points à améliorer et actions envisagées:
-Etablir un protocole structuré et coordonné avec les
différents acteurs.
( Il apparait nécessaire pour envisager une lutte efficace contre la propagation
de cette invasive sur les réseaux de transport, d’établir une étroite
collaboration entre les différents gestionnaires des routes (DIRMED, CG
limitrophes), administrations (services de l’Etat , des CG et CR la SNCF ) et
professionnels (entreprises TP, transport routier, agriculteurs, etc...)
-Continuer à motiver les équipes
(Compte tenu de l’ampleur de la tache sur certains secteurs et de la difficulté
de l’intégrer à l’action quotidienne, on constate quelquefois du
découragement chez certains agents)
Quelques photos des actions menées cet été par le
Conseil Général 05
RD 993 Sortie du chevalet direction
Aspres sur Buech juillet 2005
Quelle était verte ma vallée!!!
Même lieu ,6ans plus tard!!
Juillet 2005
RD 994
Descente vers Gap
Quartier la Garde
Octobre 2011
Même lieu
Quelques
plantules
ont résistés aux
2 fauches
annuelles
Rd 994 sens Veynes/Serres le 15 septembre 2011 après deux
fauches intervenues début juillet et fin aout
Ambroisie le 29 septembre 2011 sur RD 994 entre Veynes et le col du
Pignon après deux fauches intervenues début juillet et fin aout.
La plante est en phase de fleurissement.(Le spécimen a été arraché)
Même secteur ,même date
RD 994A Col du Pignon 29 septembre 2011 après deux fauches
RD 993 Ambroisie arrachée entre Rosans et Moydans
avant floraison fin juin 2011.
Le tas va être brulé sur place.
Le 15 septembre 2011,
Arrachage par les agriculteurs de plantes matures qui ont poussées
dans leurs champs de luzerne et laissées en dépôt sur l’accotement de
la RD 993 entre La Beaume et St Pierre d’ Argençon.
Elles vont être brulées sur place par les agents du CG05.
RD 900b Tallard /Espinasses ,
.Sur 40 m d’accotements envahis début juillet ,un traitement test à l’herbicide
systémique a été effectué .
Deux mois après le désherbage ,le 15 septembre 2011,une douzaine de
plantules d’ambroisie a repoussé et a été arrachée .
Il est à noter que sur la zone traitée ont repoussé aussi bon nombre de plantes
annuelles ,chénopodes ,séneçon, chardon ,graminées etc...
Beau spécimen arraché début octobre 2011dans une plate bande
arbustive et florale aménagée par la ville de Gap au printemps
.
CONCLUSION
***********************
Les perspectives
Pérenniser la sensibilisation et la formation des
agents volontaires mais également des élus
Poursuivre l’effort de recensement et les relations
avec acteurs concernés notamment sur les zones
non connues (RN94 et RN85)
Validation d’un protocole et d’une procédure
structurée d’intervention pour une lutte raisonnée et
efficace sur le territoire haut-alpin mais également
sur ceux des départements limitrophes
À l’échelle des territoires, la
coordination des actions et des
acteurs est un facteur déterminant
dans la réussite de la lutte contre
l’ambroisie mais c’est surtout
l’affaire de tous et la responsabilité
de chacun !
La prévention des déchets au service des politiques territoriales :
prévenir et gérer les déchets, vers une meilleure qualité de vie !
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
Les déchets : un problème pour nos territoires !
Une problématique historique = une réponse technique :
- compétence collecte / traitement = bacs roulants, semienterrés, colonnes de tri, déchetteries etc.
Nouveauté conceptuelle : la stratégie de PREVENTION (2007-2008)
- ADEME :
- Actions ponctuelles : formation, communication, compostage,
investissements techniques etc.
- Etudes : optimisation, réduction, déploiement etc.
- Plan et Programme de Prévention des Déchets (Grenelle)
- EPCI / Communes : notion floue, mais actions menées (Stop
Pub, Compostage individuel etc.)
- INTERREG ALCOTRA : Axe 2.1, mesure 7 « Prévention déchets »
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
1
La coopération ALCOTRA comme déclencheur !
L’histoire de la gestion des déchets par les collectivités induit :
- une gestion certes réglementées, mais émiettées / éparpillées,
- une culture du « collecteur » (approche « camion-bennes »),
- un rapport uniquement technique.
ALCOTRA, avec l’ouverture à des partenaires extérieurs, autour
du Pays, a permis de poser la question prospective d’un
changement d’approche :
Comment passer du rôle de « collecteur » à celui de
« réducteur » de déchets ?
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
2
La coopération ALCOTRA comme déclencheur !
L’objectif du projet R2D2 (Riduzione e Raccolta – Déchets de Demain) :
“Offrir, aux partenaires, des modèles et des outils pour améliorer la politique
locale de minimisation des déchets, par l’échange d’expériences et la mise en
œuvre d’initiatives pilotes.”
Les forces du projet R2D2 (Riduzione e Raccolta – Déchet de Demain) :
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
3
La coopération ALCOTRA comme déclencheur !
6 thèmes de travail concrets, véritables ciment du projet R2D2 :
Surtout : plus de 3 ans de travail collaboratif !
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
4
La coopération ALCOTRA outil d’innovations !
Exemples d’actions de prévention : Compostage semi-collectif
Etat des lieux :
- plus de 10 ans de politique incitative de compostage
individuel, mais aucune évaluation d’impacts ;
- caractérisation déchets = potentiel de 37 % poids ordures
ménagères sont fermentescibles, donc compostables ;
- absence de solutions collectives adaptées à nos territoires ;
- opportunités économiques moindres ( ADEME, Région, CG).
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
5
La coopération ALCOTRA outil d’innovations !
Exemples d’actions de prévention : Compostage semi-collectif
Si prévenir c’est éviter, alors éviter que cela devienne un
déchet au sens légal (objet dans un contenant du SPED),
garantir une valorisation in situ des résidus alimentaires par
un processus naturel, c’est une stratégie opérationnelle
d’économie et d’aménagement.
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
6
La coopération ALCOTRA outil d’innovations !
Exemples d’actions de prévention : Compostage semi-collectif
4 modèles de développement expérimentés
1. Lombricompostage dans les écoles primaires
(L’Epine, Savournon, Serres)
2. Compostage semi-collectif en pied d’immeuble
(résidence de La Blème)
3. Compostage collectif en cœur de village
(Saint-Geniez, La Bâtie-Montsaléon)
4. Compostage pour « gros producteurs »
(Collège de Sisteron, C.H.S. de Laragne, Collège de Serres, Cuisine centrale du Bersac)
Des stratégies de projets coordonnées, autour :
- circuits courts alimentaires pour la restauration scolaire,
- actions pédagogiques en milieu scolaire,
- implication des habitants / entreprises dans la gestion de leur cadre
de vie
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
7
La coopération ALCOTRA outil d’innovations !
Exemples d’actions de prévention : Dépôts contrôlés
Etat des lieux :
- Ordures Ménagères Résiduelles = 60 % coûts services, part
la plus volatile ;
- caractérisation déchets = potentiel de 70 % poids ordures
ménagères sont triables/valorisables, donc évitables ;
- dispositif actuel incompatible avec les objectifs du Grenelle
( 15% enfouissement 2015,  7% tonnage total,  75% de
matières recyclés 2015…) car peu incitatif et indifférencié.
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
8
La coopération ALCOTRA outil d’innovations !
Exemples d’actions de prévention : Dépôts contrôlés
Si prévenir c’est éviter, alors éviter que tout finisse à
l’enfouissement en garantissant le meilleur traitement et
l’identification du déposant -dans un principe "pollueur
payeur"constitue
une
stratégie
opérationnelle
d’optimisation, d’économie et d’aménagement.
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
8
La coopération ALCOTRA outil d’innovations !
Exemples d’actions de prévention : Dépôts contrôlés
Innovation technique et opérationnelle :
Des résultats obtenus :
- supérieurs aux objectifs fixés,
(baisse OMR, hausse tri et compostage, taux de tri)
Clé électronique
Calotte de de
contrôle
Sacde
20 litres
- forte progression
l’adhésion
la population,Dispositif de
contrôle des dépôts
(enquête de satisfaction = 86 % d’avis favorable ou plutôt favorable)
- rares phénomènes de résistance, mais très visibles,
- disparition des dépôts sauvages,
- fortes attentes sur la facturation à blanc,
- souhait de déploiement de la solution (élus/population).
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
9
La Prévention des déchets, une stratégie à déployer !
Prévention = vecteur pour une stratégie d’optimisation territoriale
pour les collectivités territoriales :
 meilleure « maîtrise des coûts »,
 optimisation du Service Public d’Elimination des Déchets,
 amélioration de la qualité de service et de
l’environnement,
 capacités d’innovations…
pour les habitants :
 une meilleure implication / participation à la gestion des
déchets (de l’usager passif au citoyen actif),
 des évolutions culturelles et usuelles,
 une meilleure lisibilité des coûts facturés et des impacts
des efforts consentis.
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
10
Prévention des déchets au service des politiques territoriales
MERCI DE VOTRE ATTENTION
INFORMATIONS :
Benjamin TOCON – [email protected]
Tél : 04 92 61 49 86
www.riduzione2-dechets2.eu
Colloque CoDES 05 – 11 octobre 2011
COMPETENCE DU CONSEIL GENERAL
EN MATIERE DE SANTE ENVIRONNEMENT :
ACTIONS DU LABORATOIRE DÉPARTEMENTAL VÉTÉRINAIRE
ET D’HYGIÈNE ALIMENTAIRE
5ème colloque départemental « Santé – Environnement »
Par Mireille TERRAS, Responsable de service au L.D.V.H.A.
CADRE
• TEXTES REGLEMENTAIRES
– Disposition de la Loi sur le Développement des Territoires Ruraux 2005,
reprise dans l’ Ordonnance 2011-862 du 23 juillet 2011 :
"Les départements participent à la veille sanitaire par l'intermédiaire des
laboratoires d'analyses départementaux".
• MISSIONS DU LABORATOIRE DEPARTEMENTAL
Le Conseil Général dispose par son Laboratoire Vétérinaire d’un acteur
technique permettant de répondre aux attentes des partenaires
départementaux et régionaux en matière d’hygiène, de sécurité et de
qualité des produits et process alimentaires, de diagnostic et de contrôle des
maladies animales et de soutien à l’économie de l’élevage, et de maîtrise de
l’environnement au travers des analyses des eaux et des expertises sur la
faune sauvage.
CADRE
• AGENDA 21 DU CONSEIL GENERAL
– A travers le Laboratoire Départemental, maintenir et développer un
service de proximité de haute qualité auprès des usagers, en faveur de
l’économie locale et de l’environnement
– Animer un observatoire des maladies de la faune sauvage (en relation
avec l’élevage et la santé humaine)
• RECONNAISSANCE DE QUALITE
Le Laboratoire bénéficie d’une accréditation par le COFRAC
QUALITE DE L’ALIMENTATION
• CHIFFRES D’ACTIVITE 2010
– 7 203 dossiers d’analyses pour 438 entreprises en partenariat
– 41 journées de formation touchant 239 professionnels
• MISSIONS DU LABORATOIRE DEPARTEMENTAL
* le Laboratoire contribue au maintien d’un haut niveau d’hygiène
alimentaire (importance dans un département d’accueil touristique,
notamment vis-à-vis du tourisme de santé)
* Il est mobilisé pour la promotion des circuits courts et l’approvisionnement
de proximité (collèges et autres domaines de la restauration collective)
HYDROLOGIE
• CHIFFRES D’ACTIVITE 2010
– 1 500 dossiers d’analyses en physico-chimie
– 600 dossiers d’analyses en bactériologie
– 95 points d’analyse en hydrobiologie
• MISSIONS DU LABORATOIRE DEPARTEMENTAL
* Il intervient auprès des communes lorsque des problèmes sanitaires sont révélés,
pour certains auto-contrôles d’eaux de consommation
* Il s’est mobilisé plus particulièrement en 2011 pour la surveillance des Légionelles
dans les réseaux d’eau chaude sanitaire des établissements recevant du public
* Il réalise des contrôles physico-chimiques et microbiologiques sur l’assainissement
collectif (stations d’épuration)
* Il participe au Plan Qualité Rivière du Département, en réalisant les campagnes
d’analyses conduites par la cellule Eau – Environnement du CG05
SANTÉ ANIMALE
• CHIFFRES D’ACTIVITE 2010
– 190 000 prises de sang (bovins, ovins et caprins)
– 600 dossiers de diagnostic médical vétérinaire
– 15 000 autres analyses
• MISSIONS DU LABORATOIRE DEPARTEMENTAL
* Réaliser les analyses de dépistage des grandes maladies animales, pilotées par les
Services Vétérinaires (DDCSPP) et les organisations agricoles (GDS)
* Participer à l’épidémio-surveillance des maladies animales
* Apporter une aide au diagnostic médical aux vétérinaires praticiens, éleveurs et
propriétaires d’animaux de compagnie
* Étudier les maladies de la faune sauvage
SURVEILLANCE DES MALADIES DE LA FAUNE SAUVAGE
• UNE COMPETENCE PARTICULIERE
– Spécialisation du Laboratoire en réponse à divers partenaires :
établissements publics (Parcs nationaux, ONCFS), associations de chasse,
associations naturalistes, Ministères de l’Agriculture et de
l’Environnement, Universités
– Richesse du département des Hautes Alpes, particulièrement bien placé
pour son environnement et sa faune alpine exceptionnelle
• DES ENJEUX
* Les transmissions de maladies entre faune sauvage, animaux domestiques
et homme sont un sujet de préoccupation grandissant
* Les enjeux liés aux maladies émergentes et au réchauffement climatique
concernent plus particulièrement le pourtour méditerranéen
LES ENJEUX EN SANTE PUBLIQUE
PLACE DES ZOONOSES
Le monde animal est pour l’homme une source importante de
maladies infectieuses : une revue de la littérature a identifié que,
parmi les 1 407 agents infectieux pathogènes connus pour
l’homme, 58 % étaient d’origine animale. Par ailleurs, parmi les
177 agents provoquant des infections considérées comme
émergentes ou réémergentes chez l’homme, 70 % sont d’origine
animale (rapport Institut de Veille Sanitaire, 2010)
implication des animaux domestiques mais aussi de la faune sauvage
•
Influenza aviaire/pandémie grippale, chikungunya, tuberculose : actualité et
prise de conscience du rôle de la faune sauvage
•
Réforme des politiques publiques et harmonisation européenne : mise en avant
de la surveillance de la faune sauvage comme première sentinelle
LES ENJEUX EN SANTE PUBLIQUE
Santé humaine :
rapport 2010 de l’INVS sur les maladies émergentes
(Institut National de Veille Sanitaire)
maintien de la priorisation sur 8 maladies déjà
pointées en 2000 :
brucellose
charbon
échinococcose
fièvre hémorragique avec syndrome rénal
leishmaniose viscérale
leptospirose
rage
West-Nile
classement « prioritaire » 2010 :
Borréliose de Lyme – Dengue - Fièvre Crimée Congo –
Chikungunya
classement « important « :
Encéphalite à tiques - Fièvre jaune - Fièvre Q - Fièvre de
la Vallée du Rift - Psittacose –Tularémie
Moyennement importantes :
Anaplasmose humaine - Babésiose - Bartonelloses Ébola - Fièvre boutonneuse méditerranéenne Fièvre hémorragique de Marburg - Fièvre de Lassa Hépatite E - Rickettsioses (autres) - Typhus
exanthématique
LES ENJEUX EN SANTE PUBLIQUE
Recommandations de l’Office International des Epizooties
– La faune sauvage est en interrelation étroite avec les maladies animales et
humaines et constitue un révélateur précoce et non « manipulé » de
l’expression des circulations de pathogènes
– Doit être une sentinelle privilégiée de l’épidémiosurveillance
LES ENJEUX EN SANTE PUBLIQUE
ONU
(déclaration du 8 juillet 2011)
Soigner la faune, les écosystèmes et les êtres humains :
L’ONU a annoncé la création d’un groupe de travail scientifique sur les maladies
de la faune sauvage. Il aura pour mission :
de rechercher une approche intégrée pour gérer la santé des écosystèmes, de la
faune sauvage, du bétail et des populations humaines.
POURQUOI ? LA PROBLÉMATIQUE DES MALADIES
ÉMERGENTES
POURQUOI ? LA PROBLÉMATIQUE DES MALADIES
ÉMERGENTES
DÉTERMINANTS DE L’ÉMERGENCE
• mutations : surtout les virus à ARN
• réchauffement climatique (arboviroses)
• mondialisation des échanges
CONCLUSION
• MISSIONS ACTUELLES
– Le Conseil Général des Hautes Alpes exerce par son Laboratoire
Vétérinaire des compétences classiques en matière de surveillance
sanitaire, contrôles d’hygiène et mesures d’environnement
– mais aussi investit un domaine original qui est la surveillance des
interactions entre homme, animal et faune sauvage
• … ET ENJEUX D’AVENIR
Les maladies émergentes et le réchauffement climatique sont un
domaine sensible pour lequel le département 05 a été choisi comme
pilote pour un certain nombre de dossiers par les organismes
gestionnaires de la faune et les administrations sanitaires vétérinaires.
UNE DÉMARCHE
VILLE SANTÉ OMS
CRÉATION DE
JARDINS FAMILIAUX
A BRIANÇON
UNE DÉMARCHE
VILLE SANTÉ OMS
CRÉATION DE
JARDINS FAMILIAUX
A BRIANÇON
Qu’est-ce qu’une Ville Santé OMS ?
1. Définition de la santé pour l’OMS
« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne
consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité ».
2. Pourquoi la Ville Santé ?
La ville est le lieu privilégié pour expérimenter et diffuser la politique de la
Santé pour Tous.
3. Comment améliorer la Santé pour Tous et réduire les inégalités ?
En s'attaquant aux facteurs qui se conjuguent pour que la santé se gagne ou
se perde.
UNE DÉMARCHE
VILLE SANTÉ OMS
CRÉATION DE
JARDINS FAMILIAUX
A BRIANÇON
Qu’est-ce qui peut être fait ?
Les inégalités de santé résultent des différences qui existent au niveau
des conditions sociales et économiques globales dans lesquelles les
personnes évoluent.
Ces conditions peuvent être désignées comme étant :
les déterminants socioéconomiques de la santé
Né en 1986, le mouvement international des villes santé OMS
rassemble les communes qui s’engagent à agir favorablement
sur les déterminants de la santé
Cette démarche peut être considérée comme une approche socioécologie de la santé. Voici quelques modèles élaborés dans le temps.
Modèle d’après Laughlin et Black
sur les déterminants sociaux de la santé
Modèle d’après Dahlgren et Whitehead
sur les déterminants sociaux de la santé
Modèle PATHWAY de la CDSS
(Commission sur les Déterminants Sociaux de la Santé. OMS)
Genève 2007 / 2008
UNE DÉMARCHE
VILLE SANTÉ OMS
CRÉATION DE
JARDINS FAMILIAUX
A BRIANÇON
Définition d’une Ville-Santé
C’est une ville qui :
• améliore constamment la qualité de son environnement,
• favorise le développement d’une communauté solidaire et qui
participe à la vie de la cité,
• agit en faveur de la santé de tous et réduit les inégalités,
• développe une économie diversifiée et innovante,
• donne à chacun les moyens d’avoir accès à la culture et de réaliser
son potentiel de créativité.
UNE DÉMARCHE
VILLE SANTÉ OMS
CRÉATION DE
JARDINS FAMILIAUX
A BRIANÇON
On reconnaît une Ville-Santé :
• à sa volonté de répondre aux besoins essentiels des citoyens
(eau, nourriture, logement, travail, sécurité, statut social),
• à la qualité de son environnement,
• à la force de son tissu social,
• à l’utilisation la meilleure possible des ressources naturelles,
• à la richesse de la vie culturelle,
• à la vigueur et la diversité de son économie,
• aux conditions d’accès aux services publics et privés,
• au degré de contrôle que les habitants exercent sur les décisions qui
les concernent,
• à l’état de santé de la population.
En mai 2010, Briançon rejoint
le réseau français
des villes santé OMS
avec l’unanimité du jury.
Parmi les actions
que la ville présente
2 sont immédiatement
impulsées :
-Installation de défrillateurs
cardiaques à différents
emplacements dans la ville.
-Création de jardins familiaux
inaugurés le 28 mai 2011.
CRÉATION DE
JARDINS FAMILIAUX
A BRIANÇON
UNE DÉMARCHE
VILLE SANTÉ OMS
Les jardins familiaux sont au cœur
de ces objectifs santé.
•
•
•
•
•
Alimentation saine
Estime de soi
Exercice physique
Mixité et lien social
Respect de l’environnement
CRÉATION DE
JARDINS FAMILIAUX
A BRIANÇON
UNE DÉMARCHE
VILLE SANTÉ OMS
Cette création se veut exemplaire
Recherche d’un terrain
-proximité de la ville
-orientation géographique
-proximité d’un canal d’arrosage
-qualité de la terre
Type de jardins
-familiaux ou partagés
-collecte d’expériences auprès du réseau OMS
-visites de jardins dans d’autres villes
Création de l’ Association des Jardins familiaux de Briançon
-statuts : 2/3 des parcelles sont attribuées sur critères sociaux avec des cotisations
fonction du quotient familial; mode de culture; respect environnement
-règlement intérieur
Validation par le Conseil Municipal
-convention entre l’AJFB et la commune de la mise à disposition gratuite du terrain
du Serre Giniez
Aménagement du terrain
-subvention exceptionnelle de la mairie (20 000 euros)
CRÉATION DE
JARDINS FAMILIAUX
A BRIANÇON
UNE DÉMARCHE
VILLE SANTÉ OMS
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
5ème Colloque CODES 05 11 octobre 2011
« Les Hautes Alpes : un environnement favorable à la santé ! »
Marie-Dominique MUSSON
Santé, environnement et mobilité :
quels liens ?
www.mobilidees.org
[email protected]
Substances dangereuses
Un employeur se doit de prendre
à sa charge 50% du prix d’un
abonnement de transport
collectif pour des trajets domiciletravail.
Budget des ménages en 2005
1 : le logement :
8 440 €/an
2 : transport :
5 140 €/an
3 : l'alimentation : 4 980 €/an
Chiffres de l'insee
Coût d'entretien
250 euros par an
400 à 500 euros par mois
93% des voitures en France
sur les trajets domicile-travail
ne transportent qu’une personne.
pour une distance inférieure
à 5 km en ville,
le vélo est le moyen
de transport le plus rapide.
L'avenir...
Sources
- dossier « le vélo par la preuve : les
atouts économiques d'une politique
cyclable » - revue ville et vélo –
novembre-décembre 2009
- dossier « santé et développement
durable : quels enjeux prioritaires ? » Thiphaine Delhommeau – mai 2011 –
Think tank européen pour la solidarité.
- conférence de presse du club des villes et
territoires cyclables – septembre 2011
Santé environnement
L’exemple du dispositif Oscars
Brigitte NECTOUX
Directrice
Comité départemental d’éducation pour la santé des
Hautes-Alpes
www.oscarsante.org
www.crespaca.org
Observation et
• Mieux connaître les actions et les
acteurs
Suivi
• Mieux planifier
Cartographique des
• Meilleure couverture territoriale
Actions
• Meilleur ciblage des publics
Régionales de
• Meilleure mutualisation des
Santé
acteurs
• Meilleure analyse de l’activité
• Formations
O.S.C.A.R.S. financements et
partenaires
Merci de votre attention
Colloque du CODES
Briançon 11 octobre 2011
Santé/Environnement
Pascal MUSSON
Les Hautes Alpes :
un environnement favorable à la santé?
Question difficile selon les critères de l’Evidence
Based Medicine (études randomisées, de
cohortes de populations)
Quelle définition de la santé?
L’histoire a montré de manière empirique que
les Hautes Alpes, notamment le Briançonnais,
sont un territoire favorable à la santé
station de sanatoriums
climatisme favorable aux maladies respiratoires
Définition OMS de la santé (1946)
État complet de bien-être physique, mental et social
qui n’est pas seulement une absence de maladie
ou d’infirmité.
Objectif plus qu’un constat, utopique pour certains.
Selon les pays jusqu’à 90% de malades.
Les déterminants de la santé ne se réduisent
pas à la génétique et aux maladies
infectieuses
Conditions sanitaires (structures de
soins,prévention)
Environnement (naturel, construit)
Conditions sociales (accès aux soins, habitat,
alimentation…)
Qu’a apporté le XX ème siècle en
matière de santé?
Des progrès prodigieux dans la connaissance et le
traitement des maladies
Des avancées technologiques colossales qui impactent
sérieusement l’environnement
Un système économique qui uniformise , mondialise un
mode de vie et maintient dans la pauvreté une grande
partie de l’humanité
L’émergence de nouvelles pathologies liées à ce mode de
vie
L’impact de l’environnement et de
l’activité humaine sur la santé est
maintenant une évidence.
Pesticides
Nitrates
Particules fines
Ozone
Stress , bruit des grandes cités
Bouleversement des écosystèmes
Radioactivité
XXI ème siècle :
plusieurs menaces pour la santé
L’évolution démographique :
M en 1950
- 2,5
- 7 M aujourd’hui,
- 9,5 M dans 40 ans
Le réchauffement climatique (maladies
émergentes, catastrophes, disettes)
Pollution génétique (OGM)
Crises économiques, conséquences de la
mondialisation.(faillites)
Dans ce contexte, les Hautes Alpes un espace
privilégié pour la santé si nous savons le préserver
Démographie stable: 85 000 en 1950, 132 000 aujourd’hui (elle était
de 120 000 en 1791)
Un environnement naturel de qualité (pas seulement l’air mais la
qualité de vie)
Des structures de soins compétentes et…de proximité
QuickTime™ et un
décompresseur
sont requis pour visionner cette image.
remerciements
CODES : Président : G. Lavernhe,
Directrice : Nectoux, Locuratolo
Représentants ARS
Orateurs, participants
Le traiteur Daumas
Dr Quignon
JL Maillard,S. Pègues, services techniques
Tous celles et ceux oubliés