Chambre de métiers et de l`artisanat Nord - Pas-de

Transcription

Chambre de métiers et de l`artisanat Nord - Pas-de
Le monde
DES
Retrouvez dans ce numéro toute l'information de votre CMA
rtisans
édition
Nord - Pas-de-Calais
Bimestriel n°90 • septembre-octobre 2012 • 1 €
Les valeurs de
l’artisanat en vedette P. 6
L’offre globale
de services
sylvia pinel fait sa
rentrée à l’urma de
tourcoing-le-virolois p. 4
la vae fête
ses 10 ans
p. 14
Région Nord - Pas-de-Calais
MAAF PRO S’ENGAGE
Vous conseiller pour mieux vous accompagner et vous protéger
Vous donner accès aux services MAAF à tout moment
Reconnaître votre confiance et votre fidélité
Vous simplifier les démarches au quotidien
En tant que client MAAF, vous
pouvez bénéficier, en fonction du
ou des contrat(s) MAAF souscrit(s),
de tout ou partie des engagements
présentés au titre du Pacte, selon les
modalités correspondant au service
présenté ou selon les conditions du
ou des contrat(s) concerné(s) pour les
garanties présentées. Pour connaître les
modalités d’accès et les conditions de
chaque engagement, vous pouvez les
consulter sur www.maaf.fr.
POUR EN SAVOIR PLUS
Contactez votre Conseiller MAAF PRO au
Connectez-vous sur
www.maafpro.fr
du lundi au vendredi de 8h30 à 18h30 et le samedi de 9h à 12h
(appel non surtaxé + coût selon opérateur)
MAAF ASSURANCES SA - RCS NIORT 542 073 580 - 07/12 - Crédits photos : Shutterstock - Création :
Vous écouter toujours plus pour mieux vous satisfaire
P anorama
D ossier
é dito
eirl : un statut
qui vous protège
Le choix du jour de la rentrée scolaire ne devait
rien au hasard pour attirer l’attention sur la
formation par apprentissage avec la réception
de Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du
Commerce et du Tourisme, dans les locaux
de l’antenne de l’URMA de Tourcoing le Virolois,
le 4 septembre dernier. P 4
■ événement
4Visite ministérielle : formation
des futurs artisans : dupliquer les
recettes qui marchent
■ ACTUALITÉS
6Nuit de l’Artisanat :
1 500 personnes, les mêmes valeurs
7Salon Créer : on y vient pour
travailler…
8Des demandeurs d’emploi
devenus chefs d’entreprise
9Le Conseil général du Nord et la
CMAR renouvellent leur collaboration
10Le pôle automobile a accueilli
800 agents Renault en formation !
12Le développement économique
passe par la promotion du territoire
S tratégies
Les promoteurs de la future antenne de l’URMA
de Bruay-sur-Escaut ont présenté à la presse un
état de l’avancement du projet. P 13
■ apprentissage
12Un « job dating » géant dans
les antennes de l’URMA
13Le projet d’antenne de l’URMA
de Bruay-sur-Escaut se concrétise
■ éClairage
14Happy birthday to you la VAE !
17apprentissage : dénicher la perle
rare
19 bien accueillir votre apprenti
20 accompagner l’évolution
de votre apprenti
■ 1 jour avec…
24 un serrurier-cordonnier :
l’artisan multicartes
■ Cas d'entreprise
26 stratégie commerciale :
des animations et des dégustations
affûtées
Alain Griset
Président de la
Chambre de métiers et
de l’artisanat de région
Nord - Pas-de-Calais
Créé début 2011, l’EIRL fait office
de révolution juridique. Il permet
aux artisans de séparer le
patrimoine personnel de leur
patrimoine professionnel tout en
leur permettant de se constituer
une réserve d’autofinancement.
P. 29
L
P ratique
Du 9 au 11 novembre prochain, des particuliers
ont accepté d’ouvrir leurs maisons aux
professionnels pour visiter des chantiers
aboutis de maisons passives ou BBC. P. 37
■ pratique
34Dispositif Gestion + : gérer pour
mieux se développer
35Dispositif RH + : 30 ans d’existence,
3 magasins et toujours des projets…
36Les métiers du bois s’unissent
pour optimiser leurs achats
37Maisons passives, menuisiers
actifs
■ météo
38brèves et tableau de bord
R egards
■ prestige
40xavier torre, précurseur du parfum
100 % naturel
■ initiatives
42Artisans en Or : une démarche
délicieusement contagieuse
44Éco-Solar : au rendez-vous
des grands matchs
45Dévelop Élec : le courant continue
de passer !
Écolopo : la seconde peau
des bâtiments
46Vos réponses nous intéressent
Lauréate des Tremplins MNRA,
invitée aux Artisanales de Chartres
«
Présents avec vous »
a Chambre de métiers et de l’artisanat
accompagne les entreprises artisanales dès
leur création et les appuie tout au long de leur
développement. Trois mots clés caractérisent
son action : présence, capacité, efficacité.
Présence. Sur l’ensemble du territoire régional,
nos antennes économiques et les antennes de
l’Université régionale des métiers se tiennent à
la disposition des chefs d’entreprises artisanales
pour les conseiller et les informer. D’autre part,
notre site Internet propose en permanence un
contenu à jour et renouvelé. Dans trois mois,
notre présence auprès de vous sera encore
renforcée grâce à un investissement important
dans une plateforme de réception d’accueil
téléphonique baptisée « Pôle relations clients ».
Une équipe de seize conseillers vous accueillera
et pourra répondre quasi immédiatement
à la plupart de vos questions. Pour celles plus
techniques ou plus complexes, des conseillers
de permanence en « back office » prendront
le relais.
Capacité. Dans le cours de l’exploitation
de l’entreprise, le chef d’entreprise doit
multiplier les compétences et faire face à de
nombreuses situations. Acquérir de nouveaux
clients, conforter ses marges, analyser ses coûts,
recruter, analyser et interpréter son bilan,
mettre au point de nouveaux produits et
services, exporter peut-être, connaître la
réglementation environnementale, etc. Pour
chaque thématique ci-dessus, et bien d’autres
encore, la CMA de région 59/62 propose un
service adapté en vue de donner au chef
d’entreprise les moyens de progresser.
Alliés à une formation ciblée, ces services
sont des leviers de performance d’une
redoutable efficacité. Le catalogue de notre
Offre de services est en ligne sur www.artisanatnpdc.fr, n’hésitez pas à le consulter et à prendre
contact avec votre conseiller habituel.
Efficacité. La CMA est la spécialiste incontestée
de l’entreprise artisanale et de la très petite
entreprise. Sa connaissance du secteur,
son mode de gouvernance même, puisqu’elle
est gérée par des chefs d’entreprises, ses
relations avec les organisations professionnelles
en font un partenaire de choix des entreprises
dont elle connaît les contraintes spécifiques.
Mettez tous les atouts de votre côté
et profitez de nos services en permanence
à votre disposition.
Ce numéro comprend des pages spécifiques entre les pages 1 à 16 et 33 à 48 pour les abonnés du Nord - Pas-de-Calais.
Le Monde des artisans n°90 – septembre-octobre 2012 – Édition de région Nord - Pas-de-Calais – Président du comité de rédaction des pages locales : Alain Griset – Avec le concours rédactionnel de la chambre
de métiers et de l’artisanat de région Nord - Pas-de-Calais, Éric Deschamps et Philippe Deconinck. Crédits photo : CMA de région Nord - Pas-de-Calais – Éditeur délégué : Stéphane Schmitt – Rédaction : ATC,
rédactrice en chef : Charlotte de Saintignon, Tél. 01 40 05 23 12, port. 06 82 90 82 24, e-mail : [email protected] – Ont collaboré à ce numéro : Delphine Payan, Emmanuel Daniel, Guillaume Geneste,
François Sabarly – Secrétariat de rédaction : M. Anthony, J. Clessienne, J. Neisse – Publicité : ATC, 137 quai de Valmy, 75010 Paris – Chef de publicité : Philippe Saint-Étienne, Tél. 01 40 05 23 18, e-mail : p.saint-etienne@
groupe-atc.com – Publicité nationale : Directeur commercial Mathieu Tournier, Tél. 01 40 05 23 10, fax 01 40 05 23 24, e-mail : [email protected] – Publicités départementales sud-ouest : Thierry (Tél.
06 22 69 30 22) et Cédric Jonquières (Tél. 06 10 34 81 33), fax 05 61 59 40 07, e-mail : [email protected] – Publicités départementales nord et est : François Bederstorfer, Tél. 03 87 69 18 12, fax 03 87 69 18 14,
e-mail : [email protected] – Photographies : Laurent Theeten, responsable image – Promotion diffusion : Shirley Elter, Tél. : 03 87 69 18 18. Tarif d’abonnement 1 an. France : 6 euros. Tarif au numéro :
1 euro. à l’étranger : nous consulter – Conception éditoriale et graphique : TEMA|presse, Tél. 03 87 69 18 01 – Fabrication : Pixel image, I. Marlin, J.-M. Tappert, Tél.
03 87 69 18 18 – Éditeur : ATC, 23 rue Dupont des Loges, 57000 METZ, Tél. 03 87 69 18 18, fax 03 87 69 18 14 – Directeur de la publication : François Grandidier – N° commission
paritaire : 0316 T 86957 – ISSN : 1271-3074 – Dépôt légal : septembre 2012 – Impression : Groupe Socosprint, 36 route d’Archettes – 88000 Épinal.
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
3
vénement
Nord - Pas-de-Calais
Le choix du jour de la rentrée scolaire ne devait rien au hasard pour attirer
l’attention sur la formation par apprentissage avec la réception de Sylvia
Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, dans les locaux
de l’antenne de l’Université des métiers et de l’artisanat de Tourcoing le
Virolois, le 4 septembre dernier.
Visite ministérielle
Formation des futurs artis
dupliquer les recettes qui
L
a ministre était venue « s’y
ressourcer et s’informer
sur les méthodes qui font
le succès de l’établissement
afin de les transposer dans d’autres
régions ». De fait, Sylvia Pinel a
pu découvrir une technologie de
pointe en se faisant expliquer par
les apprentis en prothèse dentaire
leur nouvel outil de conception
assistée par ordinateur ou constater
l’énergie des futurs fleuristes en
les écoutant lui présenter des
prototypes de compositions florales
monumentales prévues pour la Nuit
de l’Artisanat. Optique, coiffure,
esthétique, photographie… l’accueil
fut simple et chaleureux dans chaque
section. Lors des échanges avec les
jeunes et les personnalités présentes,
Sylvia Pinel a insisté sur sa volonté
de valoriser les métiers de l’artisanat
et d’adapter en permanence l’offre
de formation aux besoins des
entreprises, « c’est pourquoi nous
devons organiser l’apprentissage de
la manière la plus efficace qui soit »,
a-t-elle précisé.
Cette efficacité devrait remédier à
un paradoxe entre des entreprises
qui cherchent des collaborateurs
qualifiés et ont bien du mal à recruter et des jeunes qui ne savent pas
4
●
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
toujours vers quelle formation se
tourner. « J’ai vu ici le dynamisme de la jeunesse et des réponses
concrètes à ses besoins de formation », affirme la ministre.
Lors de son point presse, elle a
également fait part de sa préoccu-
pation sur la transmission d’entreprise, « un gros chantier à ouvrir »,
selon elle. D’ailleurs, « la formation
joue un rôle déterminant en préparant au mieux la relève des générations », a-t-elle conclu avant de
quitter Tourcoing.
◼◼ Agenda
◼◼ Journées des métiers d’art
2013
Ces journées sont programmées les 5, 6 et
7 avril 2013 et tous les artisans d’art sont
invités à y participer. Un accent particulier
sera porté lors de cette édition sur les
métiers du spectacle. Avec le slogan
« Les métiers d’art se mettent en scène »,
l’INMA (Institut national des métiers d’art)
souhaite mettre en valeur les métiers liés
à la scène : décorateurs, costumiers,
créateurs de mode, art floral, perruquier
posticheur, plumassier et tous métiers
associés. Une autre façon de s’associer
à ce thème est de mettre en scène ses
réalisations. Place à l’imagination !
Les représentants de l’artisanat présents lors de la visite, de g. à d. :
Antonio Da Silva, Laurent Rigaud, Bernard Legarand, Alain Griset,
Édith Yvorra, Sylvia Pinel (ministre de l’Artisanat), Gabriel Hollander,
Jean-Luc Marcotte et Patricia Fournier.
R
Contact
our vous inscrire et réserver
P
votre participation : Maryline Garbez
au 03 20 12 36 59 ou
[email protected]
ans :
marchent
◼◼ Artisanale fête son quart
de siècle
Il y a très peu de salons capables
d’afficher 25 éditions. L’association
ARTisanale va pourtant marquer
l’actualité valenciennoise en décembre
en organisant son 25e Salon des métiers
d’art à l’Hôtel de Ville de Valenciennes.
Durant deux week-ends (7, 8, 9 décembre
et 14, 15, 16 décembre), dans le grand hall
de la mairie, le chiffre 25 sera à l’honneur :
25 artisans d’art exposeront des objets
de décoration, des créations et des
accessoires vestimentaires.
Les exposants sont également invités
à créer des pièces de prestige avec
pour seule contrainte de faire appel
au chiffre 25…
R
Contact et renseignements
• J.-Claude Dabonneville, Président :
03 27 44 13 81
• Françoise Lesaint, Présidente
d’honneur, fondatrice : 03 27 42 20 78
[email protected]
◼◼ Les 17 et 18 novembre,
Photos : CMAR 59-62
avec le club Soroptimist
de Béthune : 4e édition
du « Salon de la Création
Féminine »
De gauche à droite et de haut en bas :
Une arrivée souriante sous le soleil tourquennois.
Passage chez les fleuristes en pleine préparation de la Nuit de l’Artisanat.
Dialogue avec une future finaliste des Olympiades des métiers en coiffure.
Découverte de la section optique lunetterie.
Moment zen en esthétique.
Les prothésistes dentaires n’ont pas manqué l’occasion d’évoquer
la concurrence déloyale de certains pays.
C’est Judith Debruyn, artiste verrier, qui
sera la marraine de ce rendez-vous dédié
à la création féminine et qui rassemblera
une centaine d’exposants de la région
dans de nombreux métiers de l’artisanat :
verrier, bijoutier, souffleur de verre,
céramiste, restauration et décoration de
meubles, fabrication de meubles en bois,
fleuriste… Cette « exposition-vente »
se tiendra à la salle Olof-Palme (1er étage
de la Rotonde) et les bénéfices serviront
à soutenir des associations humanitaires
locales et nationales.
R
Contact et renseignements :
lub Soroptimist de Béthune :
C
Joëlle Leclercq au 06 89 99 82 90
ou [email protected]
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
5
ctualités
Nord - Pas-de-Calais
Nuit de l’Artisanat
1 500 personnes pour partager
les mêmes valeurs
Lors de chaque édition du salon Créer (lire page suivante), une soirée officielle est consacrée à un thème
précis. L’artisanat avait l’honneur d’être en vedette 2012. Ce lundi 10 septembre, la Nuit de l’Artisanat
a attiré 1 500 personnes dans un amphi plein à craquer à Lille Grand Palais.
ette soirée, animée par Jérôme
Défi en direct et démonstration
Bonaldi, efficacement secondé
d’efficacité des apprentis
C
dans son rôle d’animateur par Daniel
Costantini, entraîneur de l’équipe de
France de l’époque des « Barjots », a été
menée sur un rythme alerte. Le président Alain Griset a accueilli les invités
en rappelant les objectifs ambitieux de
l’artisanat en matière de développement,
de créations d’entreprises et de formation d’apprentis, objectifs réaffirmés par
Pierre de Saintignon, 1er Vice-président
du Conseil régional.
Neuf artisans sont ensuite venus illustrer
différentes valeurs de l’artisanat à partir de
leurs parcours personnels tandis que des
inserts télés permettaient régulièrement de
se rendre compte de l’avancement du défi
qui était proposé à plus de 100 apprentis,
en direct. Jean-Paul Delevoye, président
du Conseil économique, social et environnemental, a conclu cette soirée en invitant
De g. à d. : Alain Griset, Président
de la Chambre de métiers et de l’artisanat
de région Nord – Pas-de-Calais, Pierre de
Saintignon, 1er Vice-président du Conseil
régional, Daniel Costantini, ex-entraîneur de
l’équipe de France de handball,
et Jérôme Bonaldi, animateur.
les artisans « à avoir confiance en soi et
contribuer à réinventer l’avenir ». Oser
prendre des risques, être conscient de sa
valeur, construire l’avenir : autant de mots
d’ordre dans lesquels les artisans se sont
reconnus.
Les apprentis de l’Université régionale
des métiers de l’artisanat ont marqué les
esprits des invités en relevant en direct
un défi. En deux heures chrono, plus de
100 apprentis et leurs formateurs ont
préparé la salle pour la réception qui a
suivi la Nuit de l’Artisanat. Nappage,
dressage, décoration florale, stands événementiels : tout était prêt à l’heure H.
Pas de panique lorsque les 1 500 invités
ont pris possession des lieux mais une
logistique bien huilée. Tout avait été imaginé, anticipé, cuisiné le plus en amont
possible et chacun connaissait sa partition. Alors que les conversations allaient
bon train, des animations visant à montrer le professionnalisme des apprentis
étaient proposées : sculpture sur glace,
modelage esthétique, studio photo ou
encore robe en chocolat.
À l’accueil, une jeune
apprentie habillée d’une
robe en chocolat.
6
●
La sculpture sur glace : un art
éphémère toujours spectaculaire.
Les artisans invités sur le plateau
ont incarné les valeurs de l’artisanat.
1 500 personnes ont assisté
à la Nuit de l’artisanat.
Immortalisée par les apprentis
photographes, retrouvez les clichés de
cette soirée sur www.artisanat-npdc.fr.
Professionnalisme et organisation
au cordeau ont permis de servir
1 500 invités rapidement.
Un moment de détente qui a dû ravir
les plus stressés.
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
Salon Créer
On y vient pour travailler…
Le salon Créer a pris toute sa place dans le paysage
économique de la région.
Avec un visitorat stable (autour
de 17 700 visiteurs), les exposants,
dont la CMA de région 59/62,
ont tous remarqué que « c’est un
salon où l’on travaille ».
Preuve en est la fréquentation
du site Internet du salon qui a
plus que doublé par rapport
à l’année dernière.
Les visiteurs préparent leur
parcours et viennent sur place
avec des projets globalement
plus aboutis et plus avancés
dans la réflexion.
Cette année, quatre types de
publics ont fait l’objet de toutes
les attentions : les jeunes, les
femmes, les demandeurs d’emploi
et les cédants d’entreprises.
La Chambre de métiers et
de l’artisanat a mis en avant
son offre de services en création
et reprise d’entreprises. Les
conseillers d’entreprises ont
également assuré la promotion
des programmes de
+
Info
Foire expo de Cambrai
des
annonces
en faveur
des artisans
Les projets présentés par
les visiteurs sont de plus
en plus aboutis
développement proposés à tous
les artisans : développement
commercial, ressources humaines,
formation continue, etc.
Un stand était dédié
exclusivement à la transmission et
à la reprise.
Les dates de l’édition 2013
sont d’ores et déjà annoncées :
16, 17 et 18 septembre.
Une place marchande pour
se lancer
Neuf artisans imprimeurs indépendants emmenés par
Bernard Blas sous la bannière Printilio proposaient aux
créateurs d’entreprises un kit graphique de démarrage :
création d’un logo, impression de papier à en-tête, de cartes
de visite et de flyers à un prix très étudié. Lors du Salon,
un kit était offert chaque jour par tirage au sort. Ces
dynamiques imprimeurs sont tous certifiés Imprim’Vert
et calculent leur bilan carbone.
R
Contact
[email protected]
Les artisans cambrésiens ont su
se mobiliser autour d’Isabelle Beauvois
pour animer le stand.
L
a Foire-exposition de Cambrai a mis
l’artisanat à l’honneur pendant une
semaine en septembre à l’invitation de
la municipalité qui a offert à la CMA
une grande surface d’exposition. Cela
a permis de montrer le savoir-faire des
artisans cambrésiens qui ont exposé
leurs produits ou réalisé des démonstrations en public. Lors de l’inauguration, des annonces importantes pour
l’artisanat ont été faites.
Alain Griset, président de la Chambre de
métiers et de l’artisanat de région 59/62,
a confirmé que l’antenne de Caudry de
l’Université régionale de métiers et de
l’artisanat serait livrée en avril 2013 et
que la première rentrée des apprentis
aurait lieu en septembre.
François Xavier Villain, maire de
Cambrai, a rappelé que près de
1 600 logements seraient à rénover à
court terme dans le Cambrésis, auxquels il convient d’ajouter des travaux
spécifiques d’isolation acoustique pour
les logements à proximité des grandes
voies urbaines. De quoi intéresser les
artisans du bâtiment !
Le groupe des artisans imprimeurs, réunis sous la marque
Printilio, présentait un package communication dédié aux
très jeunes entreprises.
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
7
ctualités
Nord - Pas-de-Calais
Partenariat Pôle Emploi/CMAR 59-62
Des demandeurs d’emploi devenus
chefs d’entreprise
Pôle Emploi et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région se mobilisent ensemble et accompagnent
les porteurs de projet dans leur parcours de création d’entreprise artisanale.
Dans l’Avesnois, à 30 ans, création en six mois
dans le bâtiment…
Le référent création de Pôle Emploi Avesnes relate la situation
de François D., 30 ans, inscrit à Pôle Emploi en début d’année 2012 suite à une fin de contrat. François D. est chef d’équipe expérimenté (six ans d’expérience) et est titulaire d’un CAP.
Dès son entretien d’inscription, il évoque son projet de création
avec son conseiller Pôle Emploi : s’installer dans le bâtiment.
Son conseiller lui propose le « parcours créateur d’entreprise »
de Pôle Emploi, parcours spécifique qui permet au futur créateur de se consacrer pleinement à ses démarches de création,
puis l’oriente vers la CMA. Ces conseils sont formalisés dans
le dossier d’inscription du demandeur. Des pistes de mises en
relation sur des emplois salariés sont évoquées en mars et avril
mais la priorité de François D. reste la création d’entreprise « à
son compte » et il continue ses démarches de création avec la
CMA. Il crée sa structure et sollicite Pôle Emploi pour l’ARCE :
cette Aide à la reprise ou création d’entreprise est versée par
Pôle Emploi aux demandeurs d’emploi créateurs indemnisés
et ayant obtenu l’ACCRE (Aide au chômeur créant ou reprenant une entreprise). C’est une aide financière concrète qui leur
permet de bénéficier d’un capital dès le début de l’activité. Elle
est individuelle puisque fonction du montant d’indemnisation
du demandeur. Ici, François D. obtient 5 018 euros au titre de
l’ARCE le 1er juin. La moitié lui est versée à la création, l’autre
moitié six mois après.
À Lomme, un projet « artisan plombier » abouti…
Après une expérience professionnelle de 17 ans en bureau d’études en qualité d’automaticien, Henri D., 38 ans, est licencié économique en 2011. Inscrit au Pôle Emploi de Lomme, il est indemnisé au titre de l’Allocation retour à l’emploi et évoque avec
son conseiller la piste de la création d’entreprise. Le parcours
créateur d’entreprise proposé par Pôle Emploi aux demandeurs
d’emploi souhaitant créer, débute. Henri D. souhaiterait s’installer à son compte comme artisan plombier mais ne possède pas
le diplôme requis (Installateur sanitaire chauffage et installation
thermique). Afin de l’aider à valider son projet, son conseiller
Pôle Emploi l’oriente, fin 2011, vers une prestation d’orientation
afin de vérifier s’il possède les prérequis lui permettant d’accéder et de suivre la formation. Sa démarche est positive mais son
parcours est loin d’être achevé car il reste beaucoup de questions
en suspens : quel statut juridique pour mon entreprise ? Quelles
8
●
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
démarches encore à faire ? Qui payera la formation ?
Son conseiller Pôle Emploi rappelle à Henri D. qu’en tant qu’exsalarié, il peut bénéficier de la portabilité de son DIF (Droit
individuel à la formation de 120 heures maxi) durant 24 mois
après son licenciement. Il contacte son organisme paritaire collecteur agréé (en l’occurrence, celui de la Branche Bureaux d’Études Techniques, Cabinets d’Ingénieurs-Conseils et Sociétés de
Conseils, le FAFIEC), y dépose un dossier de prise en charge du
coût de la formation d’une durée de 76 heures.
En parallèle, il lui est proposé de rencontrer la CMA et un
accompagnement à la création est déclenché. La CMA émet à
son tour un avis favorable pour la formation qui reste cependant
à financer. La demande est acceptée par l’OPCA. Henri D. suit
la formation en mars 2012, crée son entreprise en avril 2012 et
sollicite Pôle Emploi pour bénéficier de l’ARCE (Aide à la reprise
ou création d’entreprise) pour lancer son activité : c’est une aide
versée dès le début qui correspond à 45 % du reliquat des allocations d’assurance chômage.
+
L’union fait la force
Pôle Emploi et la CMA de région 59/62 unissent
leurs efforts pour faciliter le retour à l’emploi.
Cette collaboration peut prendre la forme
d’un parcours individualisé d’accompagnement à la création
d’entreprise avec un financement éventuel d’une formation
par Pôle Emploi et le versement d’un capital au lancement
de l’entreprise dont le montant est fonction de la situation
personnelle du demandeur d’emploi. L’autre volet de cette
politique est d’orienter les demandeurs d’emploi vers
les métiers de l’artisanat et de mettre en relation les artisans
ayant des projets de recrutement avec les demandeurs
d’emploi dont le profil correspond. Des collaborateurs de
la CMA et de Pôle Emploi ont été nommément identifiés
pour mettre en œuvre au quotidien cette démarche et se
rencontrent régulièrement pour échanger leurs informations.
Info
R
Contacts
• www.pole-emploi.fr - Espace employeurs, les conseils de Pôle
emploi. 39 95 pour déposer vos offres d’emploi, être informés
sur les mesures, obtenir des informations sur les fonctionnalités
du site web Pôle emploi ou contacter directement un conseiller.
• Votre antenne habituelle de la CMA
Page réalisée en partenariat
avec Pôle Emploi
Partenariat
Le Conseil général
du Nord et la CMA
de région renouvellent
leur collaboration
Le Conseil général du Nord
et la Chambre de métiers
et de l’artisanat de région
Nord – Pas-de-Calais ont
chacun déterminé des
projets de mandature.
Or, les deux institutions
se rejoignent sur un certain
nombre d’entre eux : la formation de la jeunesse, l’emploi et la qualification, le
logement, la construction
selon la norme HQE, l’hébergement d’entreprises, les
métiers d’art et l’excellence
artisanale (dans le cadre de
la politique culture et
tourisme) et l’accessibilité
des locaux aux personnes
à mobilité réduite. Forts
de ce constat, les deux
partenaires viennent donc
de conclure un accord par
lequel le département
cofinancera un certain
nombre d’actions menées
par la CMA. Deux axes
de travail sont particulièrement mis en avant :
■ mieux informer les jeunes
nordistes (collégiens et
jeunes des missions locales)
sur les possibilités
offertes par les métiers de
l’artisanat ;
■ inscrire l’artisanat comme
facteur de développement
de l’emploi et de l’activité
dans les territoires.
L’information des jeunes
sur les métiers est primordiale dans un département
où le taux de chômage
est plus élevé que la moyenne nationale et où 19 % des
demandeurs d’emploi ont
moins de 25 ans. De même,
le nombre de jeunes en
décrochage du système
scolaire sans qualification
atteint un niveau trop haut.
Il s’agit d’orienter les jeunes
les plus motivés et intéres-
sés par une formation en
apprentissage, vers les
métiers de l’artisanat et
ainsi former les futurs artisans. Participations à des
forums, réunions d’informations dans les collèges et les
missions locales, visites
d’antennes de l’Université
des métiers de l’artisanat
(URMA), stages en immersion dans les entreprises,
etc., tout sera mis en œuvre
pour aller à la rencontre des
jeunes. Ces actions sont traduites en objectifs chiffrés
et des points d’avancement
sont régulièrement effectués par un comité de pilotage. Le second volet de l’accord de partenariat porte
plus sur l’activité dans les
territoires. Dans un premier
temps, la CMA proposera
des études extrêmement
fouillées sur la situation de
l’artisanat dans quatre territoires : Cambrésis, Avesnois,
Flandre Intérieure et Lille
Métropole. Ces études alimenteront la réflexion des
élus en matière d’aménagement du territoire. Deux
réunions de réflexion sont
d’ailleurs prévues à SaintPol-sur-Mer et Hazebrouck
d’ici fin 2012. Enfin, le
Conseil général a manifesté
un grand intérêt pour les
villages d’artisans et compte accompagner leur création. Pour les années 2013
et 2014, deux pistes supplémentaires de partenariat
pourraient bien voir le jour :
l’accompagnement des
artisans en difficulté et
la mobilité des apprentis
(transports en commun).
Boulangerie
Le champion
français
est à Prouvy !
D
ylan Parent (à droite
sur la photo), apprenti à l’antenne URMA
de Prouvy-Rouvignies
Valenciennes, a remporté
le concours international
de boulangerie « IBA Cup
» organisé dans le cadre
du Salon professionnel
IBA à Munich* du 16 au
19 septembre dernier. En tandem avec Maximilien Tétard,
il a devancé le Luxembourg et les Pays-Bas dans une compétition qui alignait douze pays au départ. Le thème était la
musique et l’épreuve a duré 7 heures. Dylan Parent s’était
déjà distingué l’année dernière en remportant le concours
régional du Meilleur Jeune boulanger, puis en arrivant troisième au niveau national. Ce parcours lui avait valu d’être
retenu pour cette compétition internationale pour laquelle
il a été encadré et accompagné par Alexandre Lecuyer, son
formateur. Le salon IBA (Internationale Bäcker Ausstellung)
est le plus grand salon au monde dédié aux professionnels de
la boulangerie et de la pâtisserie. Il a rassemblé 1 255 exposants venus de 177 pays et 70 000 visiteurs.
Biennale du portrait
de Bourbon Lancy
300
photographes professionnels exposant
1 500 photos dans une galerie d’art à ciel ouvert
longue de 5 km : vous êtes à Bourbon Lancy, qui s’affirme en
Bourgogne année après année comme « LE » rendez-vous
immanquable des pros du portrait. Cette manifestation est
organisée par le GNPP (Groupement national des photographes professionnels). Jacques Grossemy, photographe portraitiste installé à Roncq, y a de nouveau participé. Il y a deux
ans, ses portraits de musiciens de jazz avaient impressionné
le jury qui l’a donc réinvité cette année. Jacques Grossemy
collectionne les trophées : portraitiste de France 1995-19982007-2011 et Portraitiste de France d’honneur 2002 ! Étaient
également présents à cette manifestation Christophe Jumez,
photographe à Béthune et Bernard Dollet qui exerce à Beuvry
et qui est également membre du bureau de la CMAR 59-62.
R
Contact
www.jacques-grossemy.fr
Jacques Grossemy
a exposé
trois portraits
dans les rues
de Bourbon Lancy,
transformées
en galerie d’art
à ciel ouvert.
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
9
ctualités
Nord - Pas-de-Calais
◼◼Pensez-y
◼◼Les Halles
couvertes
de Liévin
vous ouvrent
les bras
Les artisans des
métiers de bouche
intéressés par une
installation sous
la halle couverte de
Liévin peuvent prendre contact avec la
ville dès maintenant
pour monter un
dossier (voir contact
ci-dessous).
Deux cellules viennent de s’y libérer.
La première est
une surface de
20 m² avec un linéaire de 4,8 mètres
pour un loyer de
267 € TTC par mois
et la seconde présente une surface
de 17 m² et un linéaire de 6,9 mètres
pour un loyer de
227 € par mois.
Pour Françoise
Bénézit, adjointe au
commerce de la ville
de Liévin, « l’idéal
serait d’y installer
un torréfacteur
mais, bien sûr, tous
les métiers de bouche sont bienvenus
et nous étudierons
tous les dossiers ».
R
Contact
athalie Hay
N
au 03 21 44 89 65
ou [email protected]
Les halles couvertes
de Liévin, une
opportunité à étudier
pour les artisans des
métiers de bouche.
10
●
insolite
Le pôle automobile
a accueilli 800 agents
Renault en formation !
L’antenne URMA d’Arras a été retenue par la marque au losange.
Que ce soit pour la « ZOE », le modèle électrique…
F
ranck Deruy, directeur régional de la formation au sein du réseau Renault, connaissait, et surtout appréciait, les installations
proposées par le pôle automobile de l’antenne
URMA d’Arras. Il a donc pris contact avec
Jean-Pierre Roch, responsable du pôle, par le
biais de Vincent Leroux, délégué régional de
l’ANFA (Association nationale pour la formation automobile), partenaire important de la
Chambre de métiers et de l’artisanat de région
Nord - Pas-de-Calais, pour connaître les modalités de disponibilité. « Et pour l’antenne, cela
nous donne l’occasion de faire découvrir l’outil
de formation et de le développer », explique
pour sa part Jean-Pierre Roch.
« Auparavant, ce type de formation s’était
déroulé dans des endroits comme la Chartreuse
de Gosnay ou l’École Centrale de Lille, explique F. Deruy. Il nous fallait trouver un site au
moins équivalent et, de ce point de vue, nous
sommes comblés, tant par la mise à disposition
des plateaux techniques et la logistique que
par le très bon accueil du personnel. »
Car du 10 au 14 septembre dernier, ce ne sont
pas moins de… 800 agents Renault qui ont
suivi une formation dans les locaux de la rue
Copernic, dispensée par une dizaine de formateurs. Agents, commerciaux, chefs de vente,
tous ont parcouru les huit ateliers répartis en
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
… ou pour la nouvelle Clio, les agents Renault
ont bénéficié des installations du pôle automobile
de l’antenne URMA d’Arras.
deux domaines distincts : d’une part des formations dites « statiques » axées sur la découverte théorique des véhicules (caractéristiques
techniques, design, genèse du concept-car) et,
d’autre part, des formations dites « dynamiques », composées essentiellement d’essais sur
route. L’objectif était de former les agents du
réseau le mieux possible aux nouveautés des
véhicules avant leur présentation car les clients
sont en effet de mieux en mieux informés.
Trois produits ont donc été présentés : « la
Nouvelle Clio », 4e génération du modèle ; le
système embarqué R-Link Mediawave inspiré
des tablettes tactiles ; enfin, et quel symbole
sur un site où sont dispensées à la fois des formations aux métiers de l’automobile et aux
nouvelles énergies, la « ZOE », le modèle électrique de la gamme, une cinq places qui proposera une autonomie de 210 km et une vitesse
pouvant atteindre 135 km/h.
Si l’antenne URMA d’Arras se trouvait en
quelque sorte sous pression en inaugurant
cette gigantesque session de formation, elle
s’en est très bien sortie aux dires des responsables Renault.
Une satisfaction pour l’ensemble de l’équipe
pédagogique comme pour le personnel…
Ternois Expansion
Le développement économique
passe par la promotion
du territoire
La Chambre de métiers et de l’artisanat de région 59/62 a signé la charte d’engagement de « Ternois
Expansion ».
C
’est dans la continuité de son engagement au sein du PLDE du Ternois
(Programme local de développement
économique) que la Chambre de métiers
et de l’artisanat de région Nord – Pasde-Calais a validé sa participation à
« Ternois Expansion ».
Ce dispositif, qui a officiellement vu le
jour le 2 juillet par la signature d’une
charte d’engagement des structures
concernées*, doit permettre aux acteurs
locaux compétents de travailler ensemble sur les projets de développement
et de promotion économique du territoire, en l’occurrence le Pays du Ternois
(cinq communautés de communes :
Saint-Polois, Auxilois, Pays d’Heuchin,
Pernois, Frévent).
Trois axes principaux de développement
constituent le socle de ce projet :
■ renforcer l’attractivité du territoire,
■ soutenir le développement et la création sur le Ternois,
■ renforcer l’emploi, la formation continue, l’apprentissage
Ces domaines sont particulièrement
du ressort de la CMA qui est d’ailleurs
présente et active depuis de nombreuses
années sur le territoire. Comme le rappela ainsi Jean-Claude Levis, président
de la commission territoriale Arras/
Saint-Pol-sur-Ternoise, « sur le Ternois,
C’est Jean-Claude Levis qui représentait la CMA de région lors de la signature de la charte
d’engagement de « Ternois Expansion ».
la CMA s’est engagée sur les dispositifs
Dev’Com +, qui porte sur le développement commercial des entreprises artisanales, et RH +, qui concerne la gestion
des ressources humaines, deux actions
qui apportent leur contribution aux
objectifs fixés dans le cadre du PRDA
(programme régional de développement
de l’artisanat) ». Si le dispositif « Ternois
Expansion », dont le portage juridique
et financier a été confié à Ader Initiative,
s’appuiera évidemment sur les domaines
de compétences et d’intervention des
différents partenaires, il vise surtout à
optimiser les sites d’implantation pour
faciliter l’installation des porteurs de
projet. En effet, chaque communauté de
communes accueille une zone d’activités
(ZAL, ZAE, ZAC) ainsi que des locaux
à l’image de la pépinière d’entreprises de
Frévent qui fonctionne depuis plusieurs
années déjà.
Des structures idéales pour accueillir les
entreprises artisanales, rouages essentiels
du maillage territorial et du développement économique en secteur rural…
* Pays du Ternois, CMA de région Nord – Pas-de-Calais,
CCI Grand Lille, Conseil régional, ADER Initiatives
Mélanie Doublet, meilleure Chocolatière-Confiseuse
La 6e Coupe de France
des Jeunes Chocolatiers
Confiseurs s’est déroulée
à Paris, en mai 2012, dans les
locaux de l’AG2R La Mondiale,
en jumelage avec la séance
publique de l’Académie
Française du Chocolat
et de la Confiserie,
organisatrice de l’événement.
Dix-sept jeunes chocolatiers,
de moins de vingt-trois ans, se
sont affrontés pour conquérir
la Coupe de France des Jeunes
Chocolatiers Confiseurs.
Il leur était demandé de réali-
ser une pièce artistique sur
le thème « l’enfance », des
bonbons de chocolat enrobés
manuellement avec un intérieur café et des bonbons
candis à deux composants :
pâte d’amandes plus fruit(s)
dans toutes ses déclinaisons.
Il leur fallait répondre à un
questionnaire portant sur
le métier, écrire une lettre
de motivation donnant les raisons de leur participation au
concours et rédiger un exposé
sur la technologie employée
pour la fabrication des bon-
bons de chocolat et des
bonbons candis.
Mélanie Doublet (de Comines),
apprentie à l’antenne URMA
de Tourcoing (CEFMA), a
triomphé lors de cette épreuve en remportant la médaille
d’or. Son entreprise d’accueil
est la Toque gourmande
à Pérenchies chez Sandrine
et Jean-François Charles.
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
11
A pprentissage Nord - Pas-de-Calais
Le lundi 2 juillet dernier, la Chambre
de métiers et de l’artisanat de région
Nord – Pas-de-Calais a organisé
un « job dating » géant dans les
antennes de l’URMA d’Arras,
Béthune, Calais, Saint-Martin Boulogne,
Capelle La Grande, Prouvy Rouvignies
et Tourcoing (CEFMA et le Virolois).
Mise en relations apprentis-maîtres d’apprentissage
Un « job dating » géant dans
les antennes de l’URMA
À
l’occasion de ce job dating,
des dizaines de métiers
proposaient formations et
contrats dans les secteurs
de l’alimentation, la production, le
bâtiment et les services.
L’objectif était de faire se rencontrer maîtres d’apprentissage et candidats, afin de conclure la signature
d’un contrat d’apprentissage dans le
secteur de l’artisanat. Cette période
constituait en effet le moment idéal
pour trouver un maître d’apprentissage ou un apprenti pour le chef
d’entreprise.
Pour y parvenir avec le maximum
d’efficacité, un dispositif avait été
spécialement mis en place. Tout
d’abord des chefs d’entreprise,
contactés au préalable, étaient présents pour recevoir en direct les candidats potentiels tandis que les ateliers conseils animés par les équipes
pédagogiques ont permis de renseigner les jeunes sur les formations,
sur les caractéristiques et spécificités
de la formation par alternance mais
aussi les aider à rédiger un CV et une
lettre de motivation.
Parallèlement, des séances de coaching « recrutement » ont permis
aux candidats d’appréhender les ressorts d’un entretien, une étape indispensable et cruciale dans la conclusion d’un contrat d’apprentissage.
Pour cette deuxième édition, une
cinquantaine d’entreprises étaient
présentes sur l’ensemble des antennes URMA concernées qui ont reçu
quelque 450 jeunes. Outre les mises
en relations avec les entreprises présentes (187) et celles réalisées sur les
autres offres (576 emplois étaient
proposés), le nombre de contrats
signés s’est élevé à 67.
Pour rappel, lors de l’année scolaire 2011-2012, 4 871 apprentis
étaient inscrits dans les dix antennes de l’URMA tandis que plus de
6 000 contrats ont été signés dans les
entreprises artisanales.
R
Contact
Cécile Petit au 03 21 50 90 49
L’apprentissage : outil de recrutement des collaborateurs
Si l’en est un qui a compris tout ce que pouvait lui apporter la formation d’apprentis dans
son entreprise, c’est bien Frédéric Cergnul, dirigeant de Cergnul Construction, entreprise
de maçonnerie et de carrelage basée à Somain.
Frédéric Cergnul a créé son entreprise en 1990 à l’âge de 26 ans. De trois salariés au départ, il est passé
à 40 aujourd’hui en embauchant quasi systématiquement des apprentis, dont 10 sont en formation dans
l’entreprise cette année. Apprenti lui-même, il considère que c’est la meilleure voie de formation possible
et l’érige en principe de gestion des ressources humaines. Il fait passer systématiquement deux CAP
(maçon et carreleur) et deux BP (maçon et carreleur) à ses apprentis, qui restent donc cinq ans en moyenne
dans l’entreprise, de quoi avoir le temps de les former à ses méthodes et de bien les connaître. Très impliqué
dans leur formation, Frédéric Cergnul se fait présenter personnellement les carnets de correspondance
et les signe lui-même et entretient d’excellentes relations avec le CFA. Hormis la maçonnerie et le carrelage,
d’autres apprentis sont en formation chez Cergnul Construction : secrétariat/assistant de direction en BTS,
métreur en BTS et conducteur de travaux en licence professionnelle. Cette politique « est un excellent moyen de motiver les maîtres
d’apprentissage et de préparer la relève des salariés qui vont bientôt partir à la retraite », conclut Frédéric Cergnul.
12
●
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
Calendrier
prévisionnel
• Fin 2012 : lancement du
concours d’architectes
• 2013 : études de faisabilité
• 2014/2015 : construction
• Septembre 2015 :
première rentrée
Les promoteurs de la future antenne
de l’Université régionale des métiers
et de l’artisanat de Bruay-sur-Escaut
ont présenté à la presse un état
de l’avancement du projet
le 24 septembre dernier.
Marc Pillot, Directeur régional adjoint de la Direccte, Philippe Kemel,
Vice-président du Conseil régional en charge de l’Apprentissage,
Jacques Marissiaux, maire de Bruay-sur-Escaut, Valérie Létard, présidente
de la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole,
et Alain Griset, Président de la CMA de région 59/62.
Université régionale des métiers et de l’artisanat
Le projet d’antenne de Bruaysur-Escaut se concrétise
C
e projet est l’une des réalisations issues du Contrat d’objectifs et de moyens financé à
parité par l’État et le Conseil
régional Nord – Pas-de-Calais et doté
de 300 M€ sur cinq ans. Il remplacera
les installations actuelles de Prouvy
Rouvignies qui ne correspondent plus
exactement aux standards de qualité
nécessaires.
« C’est un dossier dont on parle
depuis 10 ans déjà, rappelait Philippe
Kemel, Vice-président du Conseil
régional en charge de l’Apprentissage, lors de ce point presse, et qui affirme la volonté de la région d’être en
pointe sur la formation par apprentissage. Notre objectif est de passer
à 40 000 apprentis, soit le double
d’aujourd’hui. »
Alain Griset, pour sa part, rappelait la place toute particulière de
l’apprentissage dans la culture de
l’artisanat puisqu’un chef d’entreprise artisanale sur deux a été luimême apprenti. Plus largement, cette
antenne accueillera aussi des chefs
d’entreprises en formation continue,
des salariés, des demandeurs d’emploi et des adultes en reconversion.
Dans la philosophie de l’Université
régionale des métiers et de l’artisanat
(URMA), des formations supérieures
seront proposées afin d’accompagner
la montée en compétences des chefs
d’entreprises. Concernant les métiers
enseignés, les apprentis y retrouveront l’ensemble des métiers présents
aujourd’hui à Prouvy Rouvignies :
boucherie, boulangerie, pâtisserie,
coiffure, cuisine, service en restauration, vente alimentaire. Une création de section en esthétique complétera cette offre. La section mécanique
auto restera à Rouvignies et rejoindra
+
Info
les locaux du GNFA (Groupement
national de formation automobile),
plus adaptés aux besoins de la profession. Le projet représente un investissement de 24,5 M€ et sera construit
sur un terrain mis à disposition par
la Communauté d’agglomération de
Valenciennes Métropole. L’ensemble
sera desservi par le tramway, des
navettes électriques et sera raccordé
au réseau routier du contournement
nord de Valenciennes.
Des nouvelles de Caudry
La construction de l’antenne caudrésienne de l’Université
régionale des métiers et de l’artisanat est entrée dans une phase
très active. Rappelons que les métiers enseignés seront la
boulangerie, la pâtisserie, la fleuristerie, la coiffure, la maçonnerie, la peinture et la construction béton armé. Le centre pourra
accueillir 416 apprentis. Le budget de l’opération s’élève à 23,9 M€
(19,12 M€ État/Région à parité dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens et 4,78 M€ de la CMA de région). La ville de
Caudry a rétrocédé le terrain de 4 ha sur lequel est implanté
le projet et le Conseil général du Nord et la Communauté de
communes du Caudrésis Catésis réalisent les voies d’accès.
Vue
d’architecte
du projet
dans
sa version
finale.
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
13
É clairage Nord - Pas-de-Calais
La VAE (Validation des acquis de l’expérience)
fête ses dix ans cette année. Lentement
mais sûrement, cette reconnaissance
des compétences a tracé son chemin dans
les parcours professionnels. Le principe
de la VAE repose sur la prise en compte
d’un niveau atteint de connaissances et
de compétences pour obtenir un diplôme
ou un titre. Les diplômes et titres obtenus
ont rigoureusement la même valeur que
ceux obtenus par la voie classique.
Validation des acquis de l’expérience
Happy birthday to you la VAE !
P
résenter une VAE demande
un réel engagement du candidat car il faut monter un
« dossier de preuves » qui
sera ensuite défendu devant un jury
composé de professionnels.
Les motivations pour passer un
diplôme par la VAE sont de plusieurs
ordres : la satisfaction personnelle de valider un niveau de connaissances et de le faire savoir auprès de
son entourage, une étape obligatoire
pour obtenir une qualification indispensable pour se mettre à son compte, ou bien encore viser des niveaux
supérieurs. Pour les chefs d’entreprises, la proposer à ses collaborateurs
est un moyen de les motiver et de les
fidéliser dans le cadre d’un parcours
professionnel. La CMAR 59-62 est
totalement impliquée dans la promotion de ce dispositif et accompagne les
candidats dans les métiers de l’artisanat. Méthodologie, information et
conseils, financement de la démarche,
préparation au passage devant le jury :
tout est mis en œuvre pour votre réussite. N’hésitez pas à nous contacter.
R
Contacts
• Nord : Virginie Limonier à v.limonier@
artisanat-nordpasdecalais.fr
• Pas-de-Calais : Bérangère Tlili à
[email protected]
Christine Cadix : « Indispensable pour créer mon entreprise »
Sans l’obtention de ses diplômes par la VAE, la carrière
professionnelle de Christine Cadix aurait pu prendre
une tout autre tournure. Elle dirige aujourd’hui le salon
Christine Coiffure, installé à Fenain, en succession
du Salon Françoise, celui de son ex-patronne.
Après avoir passé son CAP coiffure par la VAE, Christine Cadix
enchaîne avec un BP coiffure. Insatisfaite de l’organisme
qui l’accompagne dans sa démarche, elle abandonne.
Mise en contact avec la CMA de région 59/62, elle se relance pour repasser son BP. Repartie sur de bonnes bases,
avec un accompagnement efficace (12 heures) de septembre 2010 à février 2011, Christine Cadix obtient son BP.
Le coût de revient à sa charge n’est que de 15 € au lieu de 800 € grâce au montage financier que lui propose
la Chambre de métiers et de l’artisanat, par l’intermédiaire de sa conseillère, Virginie Limonier.
Elle se tourne alors vers l’antenne économique de Douai de la Chambre consulaire et fait part de son intention
de reprendre un salon. C’est là que le destin intervient puisque sa propre patronne fait des démarches
de son côté pour céder son salon. Évidemment, la mise en relation est facile et l’affaire se conclut rapidement !
Les clientes sont rassurées par cette continuité et Christine Cadix a pu ouvrir le Salon Christine le 1er septembre
dernier.
14
●
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
Laurence Quélen : « Nous devons constamment nous remettre en question »
Son problème, c’est le talent ! Laurence Quélen a exercé
avec un égal bonheur et compétence plusieurs métiers :
professeur de français, restauratrice de meubles laqués,
second de cuisine et boulangère pâtissière Artisan en Or,
métier dans lequel elle s’épanouit aujourd’hui à Roubaix.
À moins que…
À l’aube des années 2000, Laurence Quélen a pour projet d’ouvrir
un restaurant ou une table d’hôte. Elle se forme donc en conséquence
et passe un premier CAP de pâtisserie à l’antenne URMA de Tourcoing
en 2002, puis un CAP de boulangerie à Aurillac
en 2006. Elle pratique la cuisine à titre personnel et se fait embaucher à la Condition Publique à Roubaix en tant
que second de cuisine, spécialisée dans les entrées et les desserts. Laurence Quélen franchit le pas de création
en février 2008 en reprenant une boulangerie à Roubaix. Elle y propose une gamme de recettes de pains
du monde entier : italien, russe, américain, scandinave… et bien sûr, les pains traditionnels régionaux pour
ne pas casser les habitudes de la clientèle. « Je fabrique aussi du pain au levain, cela a du mal à décoller mais j’y crois ! », précise-t-elle. Les débuts ont été difficiles mais, à force de travail, Laurence a quasiment doublé
son chiffre d’affaires et embauché des apprentis de son ancien centre de formation à Tourcoing.
Forte de ses deux CAP dans le métier, Laurence Quélen ne compte pas en rester là et prépare un Brevet
professionnel boulangerie par la voie de la VAE. « Nous devons constamment nous remettre en question. Notre métier est traditionnel mais en constante évolution : modes de fabrication, fluctuation des prix des
matières premières, nouveaux goûts de la clientèle : rien n’est jamais acquis. » Avec l’accompagnement
de la Chambre de métiers et de l’artisanat, Laurence Quélen doit remettre son « dossier de preuves » avant
le 15 novembre pour un passage devant le jury en février 2013. Pas de problème a priori en ce qui concerne
le contenu du dossier, en revanche, un souci côté emploi du temps « car conduire une entreprise est très
prenant, l’intérêt des rendez-vous réguliers avec ma conseillère est de me forcer à avancer ! » Et Laurence
a déjà en ligne de mire le Brevet de maîtrise, toujours par la VAE.
e
la gauche)
Laurence Quélen (2 en partant de
pagnement
ccom
« L’a
pe :
équi
son
de
entourée
 »
ent.
acem
permet d’avancer effic
Véronique Marzat : « Accéder à un niveau supérieur pour transmettre son savoir-faire »
La réforme du Brevet de Maîtrise en 2008 a doublement motivé Véronique
Marzat, salariée à Lillers au salon « Pause Coiffure », à s’engager dans
la démarche VAE.
D’une part, cela lui a permis
de devenir titulaire d’un titre
plus qualifié (montée du diplôme
de niveau IV à niveau III) et, d’autre
part, envisager maintenant
de devenir formatrice et ainsi
transmettre son savoir-faire acquis depuis 23 ans.
Une première moitié de pari réussi pour cette pétillante
quadragénaire qui a décroché son BM avec les
félicitations du jury présidé par Mme Pecqueur et a depuis
corrigé des contrôles d’acquis à l’antenne URMA de
Béthune. C’est presque un retour aux sources puisque
c’est dans ce même CFA que Véronique Marzat a
effectué son apprentissage, dès la sortie du collège, pour
embrasser ce qu’elle définit comme « une vocation ». Elle y
décroche son CAP en 1987 (en alternance dans un salon à
Allouagne) puis son BP deux ans plus tard (en alternance
chez VOG à Arras). Elle rejoint cette enseigne en
septembre 1989, mais à Lillers cette fois-ci, pour travailler
aux côtés de Marie-José Poznanski et obtient son Brevet
de Maîtrise (niveau IV) en 1992 au CFA d’Arras. Accueil,
brushing, mèches, chignons, permanentes, encadrement
d’apprentis, Véronique balaie toutes les ficelles du métier,
y compris à partir de mars 2009, année où ce salon mixte
devenu « Pause Coiffure » est repris par Charlotte Fremaux,
l’actuelle gérante. Mais la perspective de ne plus être
titulaire d’un Brevet de Maîtrise valide à partir de 2013, et
voir ainsi son désir d’enseigner annihilé, la pousse à
contacter à l’été 2010 la responsable de l’antenne URMA
de Béthune, Sylvie Lezala qui la dirige vers Bérangère Tlili,
en charge du dispositif VAE à la CMA de région. Sa réussite
lors de l’obtention de son BM niveau IV lui permet
cependant de conserver le bénéfice de plusieurs modules :
fonction entrepreneuriale, fonction commerciale, fonction
économique et financière d’une entreprise artisanale,
fonction formation et accompagnement de l’apprenant.
Véronique Marzat se concentre donc sur les modules
« domaines de compétences professionnelles » et
« fonction communiquer à l’international », autrement dit
une langue étrangère, en l’occurrence l’anglais qu’elle
n’a plus pratiqué depuis… le collège. Elle s’y remet de façon
intense et le travail porte ses fruits puisqu’elle décroche
un 14/20 sur une explication de texte consacrée à la pousse
des cheveux, « avec de nombreux termes techniques »,
précise-t-elle. Quant au dossier dit « pratique », réalisé
avec Bérangère Tlili et Christine Silinski, professeur expert
à l’antenne URMA de Béthune, il a été préparé sur
la base de différentes coupes (permanente, mise en plis,
chignon, brushing, mise en boucle, défrisage, brosse) avec,
à chaque fois, un modèle différent dont Céline, sa collègue,
ravie de sa réussite. Tout comme sa « patronne »,
Mme Frémaux, mais aussi ses fidèles clientes et le jury…
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
15
CRÉDIT EXPRESS
PRO 48 H :
(1)
VOUS AUREZ
DU MAL
À TROUVER
PLUS RAPIDE.
Vous souhaitez fi
nancer sans atte
ndre
l’achat d’un véh
icule ou d’un ma
tériel,
des travaux d’éq
uipement…?
Parlez-en vite à
nos Chargés d’A
ffaires
Professionnels.
Appelez gratuit
ement
> le 0800
881 841(2)
ou contactez-n
ous par mail
> contactp
[email protected]
e-epargne.fr (3)
Caisse d’Epargne et de Prévoyance Nord France Europe, Banque Coopérative régie par les articles L.512-85 et suivants du Code monétaire et financier, Société anonyme à Directoire et à Conseil d’Orientation et de Surveillance – Capital social de 622 079 320 euros – Siège social : 135 Pont de Flandres – 59 777 EURALILLE – Code APE
6419Z – RCS LILLE 383 089 752 – Intermédiaire d’assurance, immatriculée à l’ORIAS sous le n° 07 002 349 – Titulaire de la carte professionnelle “Transaction sur immeuble et fonds de commerce” sans perception de fonds, effets ou valeurs n°1607 T délivrée par la Préfecture du Nord, garantie par la CEGC, 128 rue de la Boétie, 75378
Paris Cedex 08. (1) Offre soumise à condition. Heures ouvrées. Après étude et acceptation de votre dossier. (2) Appel gratuit depuis un poste fixe en France métropolitaine, hors surcoût éventuel selon votre opérateur. (3) Coût de connexion selon votre fournisseur d’accès. / Photo: ©Getty images.
PROFESSIONS LI
BÉRALES, COMM
ERÇANTS,
ARTISANS, PETITE
S ENTREPRISES
Conception Atelier PAO - Document non contractuel - Crédit photo : thinkstock - Août 2012.
EN CAS DE PÉPIN,
JE PEUX COMPTER
SUR MA BANQUE.
UNE BANQUE QUI complètE
mEs INdEmNItés joUrNAlIèrEs
EN cAs d’Arrêt dE trAvAIl,
ÇA cHANGE toUt.
Pour en savoir plus, appelez le
ou connectez-vous sur
Caisse Fédérale du Crédit Mutuel Nord Europe, SA coopérative de crédit à capital variable - 4, Place Richebé 59000 Lille - RCS Lille 320 342 264
190x130-Monde des Artisans Marne.indd 1
27/07/12 16:16
Pour passer votre publicité
dans Le monde DES artisans,
contactez :
le mon
De
Des
rtisans
rtisans
de
le mOn
des
sir dans
Créer,
réus
dre et
Créer,
entreP
renDre
et réu
ssir Dan
s les mét
iers
tiers
les mé
en
entrepr
le moNde
deS
rtisans
Créer, entr
Bimestrie
l n°88 •
mai-juin
2012 • 1
€
eprendr
e et réus
sir dans
Assises
de l’a
Gilles Drtisanat
entrep rut a créé la
m
rise art
isanale illionième
P. 4-
PrésiDe
5
nt
le proG ielles
Des cA rAmme
nDiDAt
s P. 6
LMA88
_NL.in
Thierry jonquières
les métiers
Directeur de publicité
Tél : 06 22 69 30 22
Dossier
Access
ibilité
P. 29
db 1
s
charge
se des
et bais
e la TVA
d
e
ss
u
Ha
18/04/12
16:05:47
cédric jonquières
chef de publicité
Bimestriel
Bimestr
iel n°87
• mars-av
ril 2012
•1€
n°89 • juilletaoût 2012
•1€
ensent Ils tr
Qu’en psans ? P.4 des liaevuaxillent dans
insolites P.
les arti
14
dossier
e
Vendr
sAVOir
P. 17
1
L.indb
LMA87_N
ce qUe peN de lA sAnTé
e t
lisTSeN
leS art
iAISa
n
NS se
P. 46
, spéc
de l’é
opinio
lectIoN
TOrrès de FraTr
Nçepri
14:26:27
OliVier geAnTs d’en oIS HollaNde P.
22/02/12
4
ri
des di
LMA89_NL.indb
1
Serge NIc
ole, préSId
de l’UNIo
eNt
N
deS métIe NatIoNale
rS d’art P.
46
6/06/12
16:28:02
Tél : 06 10 34 81 33
P ratique Nord - Pas-de-Calais
Dispositif Gestion +
Gérer pour mieux se développer
Marc Accary, tapissier d’ameublement à Le Portel, a suivi le dispositif « Gestion + ».
L
entement mais sûrement, Marc
Accary, 45 ans, fils et petit-fils de
tapissier, a tissé sa toile. Mais s’il a
franchi un cap en s’installant il y a quelques années dans un bâtiment plus spacieux, il a également dû faire face à des
contraintes nouvelles qui l’ont conduit
à intégrer « Gestion + », un dispositif
animé par la CMA de région Nord – Pasde-Calais.
Marc Accary décroche son CAP à l’issue de sa formation au lycée de l’ameublement de Genech avant de débuter
comme salarié dès 1987 dans l’atelier
familial de Boulogne-sur-Mer, aux côtés
de son père. Mais le décès prématuré de
ce dernier, trois ans plus tard, accélère
son installation dans un petit atelier au
cœur de la ville portuaire, qu’il va acquérir en 1998.
L’année 2007 marque un changement
d’échelle. Notre artisan déménage en
effet à Le Portel pour investir un bâtiment de 600 m², qu’il rachète deux
ans plus tard. Derrière cette enseigne,
on trouve des bureaux et un espace
showroom pour y exposer les rideaux,
voilages, stores, moquettes et autres tissus d’ameublement. Mais aussi 350 m²
d’atelier dans lequel est effectué le travail
sur les rideaux, les sièges, la literie ainsi
Marc Accary attend beaucoup de Gestion +
pour que son activité de tapissier donne
sa pleine mesure.
que la restauration de pièces, anciennes
comme contemporaines.
C’est là qu’œuvre notamment Robert
Guyot, un salarié expérimenté présent depuis plus de 20 ans. En 2007,
Marc Accary a également embauché
une apprentie pour la former. Elle est
d’ailleurs toujours présente à ce jour au
sein de l’entreprise.
Du personnel, des objectifs à remplir
forcément plus élevés, cela n’a donc pas
été sans effet sur les finances de l’entreprise. C’est ce qu’a ainsi mis en exergue
le « Bilan Conseil », conseillé et pris en
charge par la banque de M. Accary et
qu’a effectué Jacques Senellart, agent
d’accompagnement des entreprises à
la direction économique de la CMA de
région Nord – Pas-de-Calais.
À l’issue de cet audit et de l’analyse des
bilans, ce dernier a invité l’artisan à s’engager dans le dispositif « Gestion + ».
Marc Accary a été accompagné sur les
niveaux 1 et 2 et a travaillé principalement sur ses tarifs, ses marges, son seuil
de rentabilité. « Il fallait notamment que
j’applique un taux horaire en adéquation avec la masse salariale », explique
M. Accary qui utilisait déjà un logiciel
de gestion. « Même si en montant en
gamme, il fallait de toute façon que j’aille
de l’avant », poursuit-il.
S’il travaille essentiellement avec une
clientèle de particuliers, Marc Accary
réalise aussi parfois des prestations en
sous-traitance pour des restaurants, des
hôtels. Il a également diversifié son activité en ouvrant un espace literie et un
espace papiers peints.
Avec la mise en place d’un prévisionnel
sur trois ans, « Gestion + » s’est traduit
par une hausse du chiffre d’affaires de
l’entreprise. Le développement commercial constituera peut-être l’un des prochains objectifs de Marc Accary…
R
CONTACT
Votre antenne de la Chambre
de métiers et de l’artisanat (coordonnées sur le site www.artisanat-npdc.fr)
◼◼ Le dispositif « GESTION + »
À partir d’un diagnostic individuel, un conseiller de la CMA de région et parfois un consultant spécialiste en gestion aident
le chef d’entreprise à établir un plan d’actions pour tirer le meilleur parti de son activité, à mettre en place des outils et un
suivi de la progression des résultats de l’entreprise. Trois niveaux sont proposés.
34
NIVEAU 1
NIVEAU 2
NIVEAU 3
Point sur la gestion de l’entreprise
• Analyser les pratiques de gestion du chef
d’entreprise, les outils dont il dispose ;
déterminer ceux qui sont les plus performants, ceux à améliorer.
• Apprendre au chef d’entreprise à mieux
suivre son activité, connaître les prestations ou les produits les plus rentables,
avoir une vision de l’entreprise.
➜ Durée : 1 journée
➜ Coût réel : 1 470 euros
➜ Participation de l’entreprise après prise
en charge : gratuit
Optimiser la rentabilité de l’entreprise,
mettre en place et utiliser des outils
de gestion adaptés à l’activité.
• Utiliser des outils fiables pour disposer
d’un tableau de bord permanent et efficace
sur le fonctionnement de l’entreprise et calculer ses prix de revient et ses taux horaires.
• Prendre les bonnes décisions,
repérer des axes d’amélioration, contrôler
les résultats de ses plans d’actions.
• Aider à être en conformité avec la législation.
➜ Durée : 4,5 jours
➜ Coût réel : 4 340 euros
➜ Participation de l’entreprise après
prise en charge : 340 euros
Donner à l’entreprise des objectifs et
les moyens de les atteindre et lui
permettre de développer la gestion
prévisionnelle de son entreprise.
• Bâtir une stratégie : plans d’actions
et budgets prévisionnels deviennent
des démarches maîtrisées.
• Améliorer la situation financière et envisager des projets à long terme (préparer
une démarche de qualité, par exemple).
➜ Durée : 7 jours d’accompagnement
➜ Coût réel : 6 900 euros
➜ Participation de l’entreprise après
prise en charge : 1 130 euros
●
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
P ratique Nord - Pas-de-Calais
Dispositif RH +
Trente ans d’existence, trois
magasins et toujours des projets…
La boulangerie-pâtisserie Caradeuc à Carvin suit le dispositif RH +.
D
epuis sa création en 1980 par les
parents d’Éric Caradeuc, l’actuel dirigeant de cette SARL, la
boulangerie-pâtisserie, située sur la place
principale de Carvin (19 000 habitants),
n’a cessé de se développer avec comme
conséquence logique une hausse exponentielle de l’effectif… et un recours au
dispositif RH +.
Éric Caradeuc s’est impliqué très tôt
dans l’entreprise d’autant qu’en 1991,
un second magasin, « L’Épi d’Or », voit
le jour, toujours à Carvin, avant d’emménager dans des locaux plus vastes en
2003. Parallèlement, entre 1995 et 2008,
le laboratoire de fabrication s’agrandit et
se modernise avec des ateliers aux normes
et adaptés à chaque production (boulangerie, pâtisserie, traiteur) pour passer de
50 à quelque 300 m² ! Et, en 2009, année
au cours de laquelle Éric Caradeuc prend
seul les commandes de l’entreprise, un
troisième point de vente ouvre dans la
commune, « L’Épinoise ».
C’est après une visite de l’Inspection du
Travail que le chef d’entreprise apprend
qu’il doit mettre en place les élections des
délégués du personnel ; avec une vingtaine de salariés (dont trois apprentis),
le seuil légal de 11 salariés est en effet
largement dépassé. C’est dans ce contexte qu’Éric Caradeuc est contacté par
Pierre Strzelecki, agent à la Direction du
Développement économique à l’antenne
d’Arras de la CMA, pour intégrer le dispositif RH +, ayant auparavant déjà suivi le
niveau 1 de « Gestion + ». En compagnie
de Sabine, son épouse, le dirigeant, qui a
toujours gardé le contact avec le fournil,
s’investit dans de nombreux axes de travail : élections des délégués du personnel
donc, création d’un règlement intérieur et
d’un livret d’accueil et de vie, mise en place
des entretiens professionnels pour faire le
point et détecter les besoins en formation,
révision du système de création des plannings, organisation de soirées d’informations à destination du personnel.
Éric et Sabine Caradeuc sont épaulés par Stéphanie, leur principale collaboratrice.
Pour mener à bien ce « chantier », le couple est soutenu par Stéphanie, leur collaboratrice la plus proche qui travaillait
avant dans la grande distribution et qui
a notamment suivi des formations en ressources humaines et en management. Il
s’agit en effet de placer les salariés dans les
meilleures conditions et les accompagner
dans cette phase de changement avec, en
ligne de mire, un objectif : augmenter la
rentabilité de l’entreprise en s’appuyant
notamment sur ses points forts (qualité et
variété des produits, savoir-faire, valorisation des points de vente).
Une stratégie qui semble porter ses fruits
car, si l’entreprise artisanale des débuts a
changé de catégorie, l’esprit familial perdure et tous s’impliquent dans les projets
collectifs. En effet, si les prestations traditionnelles continuent de « régaler » les
habitués (« Même si la clientèle est différente dans les trois enseignes », souligne
Mme Caradeuc), l’entreprise a su faire
preuve d’innovation.
Ainsi, à la gamme de pains (48 sortes !),
à la quinzaine de pâtisseries proposées
quotidiennement ou encore à l’activité
« traiteur » (sandwiches, pizzas mais
aussi navettes, verrines et pains-surprise
pour les cérémonies), Éric Caradeuc et
son équipe y ont ajouté des nouveautés en
forme d’événements.
Ils ont notamment mis en place une loterie
lors de la « Fête du Pain » avec un stand de
« barbe à papa », offert des dégustations
à la fête des pères et même organisé des
ateliers culinaires dans les « labos » à l’occasion de la « Semaine du Goût » au cours
desquels les « apprentis pâtissiers » sont
repartis avec leur fabrication. Et, depuis
trois ans, cet « Artisan en Or » de la première heure a alourdi un mois de décembre traditionnellement bien chargé en
expédiant aux quatre coins de France des
« coquilles » aux « Ch’tis » expatriés !
R
CONTACT
Votre antenne de la Chambre
de métiers et de l’artisanat (coordonnées sur le site www.artisanat-npdc.fr)
La gestion
des ressources
humaines,
c’est aussi une
affaire de rigueur.
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
35
P ratique Nord - Pas-de-Calais
Coopération inter entreprises
◼◼ formation
Les métiers du bois
s’unissent pour
optimiser leurs achats
© Fotolia.com
Stagiaire
en formation,
qui es-tu ?
Le bilan annuel du fonds
de financement de la
formation des artisans
pour 2011 a été publié
et livre des enseignements
intéressants. C’est ainsi
que l’on peut réaliser
le portrait-robot du stagiaire en formation :
c’est un homme, très
majoritairement issu
de la famille de la production et des services, dans
la tranche d’âge 26/45 ans,
en formation technique
pour une durée moyenne
de 17 heures par stage.
Cher lecteur, si vous ne
vous reconnaissez pas
dans ce portrait, c’est
que vous n’avez pas assez
profité (voire pas du tout)
de la formation !
L’ONU – Organisation des Nations Unies – a déclaré 2012 « Année internationale
des coopératives ». L’occasion d’illustrer par l’exemple ce type d’entreprise
dont le statut gagne à être connu en rencontrant Joël Leroy et Philippe Wascheul,
respectivement président et directeur de la coopérative LARI : Les Artisans Réunis
Indépendants.
C
ette coopérative d’achat
basée à Houdain (62)
a été créée en décembre 2007 et se compose de
67 adhérents à ce jour.
Son métier consiste à acheter
du bois sous toutes ses formes
pour le compte de ses coopérateurs. Elle s’adresse donc à
toutes les entreprises artisanales dont les métiers sont liés au
bois : charpentier, menuisier,
agenceur, couvreur, maisons à
ossature bois, quelques entreprises générales de bâtiment.
Hormis le bois, la coopérative
fournit également des tuiles et
des produits d’isolation.
Contact
La coopérative fonctionne sur
Pour vous renseigner
quelques principes simples et
sur l’offre de
formation de la CMA
efficaces. Pour devenir coopéde région 59/62 :
rateur, il faut acquérir 16 parts
Valérie Letellier
sociales de 200 € chacune,
au 03 20 12 18 23
lors des votes : une entreprise
ou [email protected]
compte pour une voix et la
transparence est de mise.
Tous les produits du catalogue
Un grand nombre sont proposés au même prix
de références est disponible à tous les coopérateurs, quelle
immédiatement. que soit la taille de l’entreprise
R
36
●
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
La coopérative est pilotée par un conseil d’administration
qui se réunit tous les mois.
et une gestion des stocks rigoureuse en temps réel permet à
chaque adhérent de s’assurer
sur le site Internet de la coopérative de la disponibilité de ce
qu’il envisage de commander.
Pour l’entreprise adhérente,
les avantages apparaissent très
vite : gain sur les prix d’achat
grâce aux volumes, gains de
temps en recherches fournisseurs, en demandes de prix
(tarifs nets et stocks réels sur
Internet), en contrôle de factures d’achats (un fournisseur
principal ou unique qu’est
la coopérative, pas ou peu
d’avoir), pas de frais annexes
ou de livraison, tout est compris dans le prix affiché. Il n’y
a pas d’obligation d’acheter
à la coopérative mais les statuts précisent de lui accorder
une préférence. Les adhérents
peuvent proposer d’ajouter de
nouvelles références au catalogue. Une « Commission produits » se réunit alors et étudie
la demande.
Avec le temps et la meilleure
connaissance entre coopérateurs, d’autres intérêts sont
apparus. Les coopérateurs se
confient des chantiers en soustraitance interne permettant
ainsi de lisser une surcharge
de travail, se prêtent des salariés, établissent des devis en
commun pour des chantiers
importants et organisent entre
eux un marché de revente de
matériel d’occasion. Pour
croître de façon maîtrisée, la
coopérative souhaite recruter
de 12 à 15 nouveaux coopérateurs par an. Bientôt, elle
mettra à disposition du Centre
national de développement du
bois une dalle de « practice »
pour organiser des formations
techniques à la construction
de maisons en bois, une occasion de se faire connaître.
R
Contacts
our adhérer :
P
LARI 59/62 au 03 21 62 59 00
ou [email protected]
www.lari6259.fr
P ratique Nord - Pas-de-Calais
Maisons passives, menuisiers actifs
D
u 9 au 11 novembre
prochain, des particuliers ont accepté
d’ouvrir leurs maisons aux
professionnels pour visiter des chantiers aboutis de
maisons passives ou BBC
(Bâtiment basse consommation). Ils pourront découvrir
le confort et les performances
de ces maisons ou bâtiments
passifs, un confort associé
à une économie d’énergie
impressionnante que seules
les constructions passives
peuvent atteindre.
Les professionnels sont encore peu nombreux dans notre
région alors que les besoins
semblent très importants.
Roch Tillieux, menuisier à
Tourcoing a donc pris l’initiative de relayer cette opération
dans le Nord – Pas de Calais.
Il est lui-même très impliqué
dans cette démarche et il sera
possible de visiter ses réalisations.
Maison Hussenot.
R
Contact
ww.lamaisonpassive.fr
w
pour connaître les adresses
des maisons ouvertes
Des maisons passives
à visiter…
■ Maison Hussenot, 26 carriè-
re des Près à Mouvaux (Nord)
■ Bâtiment Pégase, rue du
Haze à Tourcoing (Nord)
■ Maison Matthias, 9 Impasse
Briffaut - rue Jules Guesde à
Mouvaux (Nord)
■ Maison Bourgois, rue
Eugène Hornez à Croisilles
(Pas de Calais)
■ Maison Brocart, 795 rue
Jean Baptiste Lebas à Cysoing
(Nord)
Maison Matthias.
Maison Pégase.
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
37
PA du Chat 59118 WAMBRECHIES
Rocade N352, sortie N°9
Du lundi au vendredi
9h à 12h et 14h à 18h
Équipez-vous professionnellement
VOTRE MAGASIN SPÉCIALISTE
DU TRAVAIL DU MÉTAL
ET DE L’ÉQUIPEMENT D’ATELIER !
Travail du métal
2 000 RÉFÉRENCES DE
MACHINES ET ÉQUIPEMENTS
PLUS DE 150 MACHINES
EN SHOWROOM
Air comprimé et soudure
UNE ÉQUIPE COMPÉTENTE
À VOTRE SERVICE
Equipement et mobilier d’atelier
GRANDE DISPONIBILITÉ
DE STOCK
ENLÉVEMENT SUR PLACE
Travail du bois et de la bûche
Téléchargez nos catalogues
Commandez en ligne
WWW.OPTIMACHINES.COM
Pour tout renseignement, contactez
Véronique ERGAND
Tél. : 01 45 71 48 00
Fax : 01 45 71 48 97
E.mail : vé[email protected]
www.smabtp.fr
[email protected]
Tél.
03 20 03 69 17
I nitiatives Nord - Pas-de-Calais
Artisans en Or
Une démarche délicieusement
contagieuse
100 entreprises artisanales certifiées en 2009 en boulangerie, pâtisserie, boucherie, charcuterie
et chocolaterie pouvant apposer dans leur établissement la marque « Artisan en Or, près de
300 aujourd’hui. Et une nouvelle profession qui les rejoint officiellement : les restaurateurs traiteurs.
Daniel Percheron, Président du Conseil régional, a accueilli les nouveaux certifiés
en compagnie d’Alain Griset, Président de la Chambre de métiers et de l’artisanat
de région Nord – Pas-de-Calais.
L
a promotion 2011 a reçu les précieux certificats le 17 septembre
dernier en présence de Daniel
Percheron, Président du Conseil régional, Alain Griset, Président de la CMA
Nord – Pas-de-Calais, et Arnaud Liéval,
Président de la CGAD Nord – Pas-deCalais.
Alain Griset a rappelé le rôle du Conseil
régional dans l’artisanat sur les plans de
l’action économique, de l’apprentissage
et, naturellement, du soutien à la démarche Artisan en Or, une initiative unique
en France par son ampleur. Reprenant la
balle au bond, Daniel Percheron a affirmé que « chaque entreprise qui se crée et
se développe, chaque projet qui avance,
est une chance que nous n’avons pas le
droit de laisser passer. Nos investisse-
42
●
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
ments dans la formation sont dès lors
indispensables ». Le président du Conseil
régional a également évoqué les villages
d’artisans pour lesquels des appels à projets sont en cours et espère que « nous
irons très loin sur ce projet ».
Arnaud Liéval, Président régional
de la Confédération générale
de l’alimentation de détail.
À son tour, Arnaud Liéval a incité les
artisans des métiers de bouche à créer
une « région gourmande et à se distinguer auprès des consommateurs
par la qualité des produits ». Il a également annoncé que la famille des
◾◾ Processus de certification bien encadré
par Avicert
Pour crédibiliser la démarche auprès des consommateurs, un organisme indépendant
veille au respect du cahier des charges lié à l’attribution du label. L’organisation
professionnelle prépare d’abord le candidat en l’informant et en l’accompagnant
dans sa démarche de mise en conformité. Un client mystère rend ensuite visite
à l’entreprise et note ses impressions puis vient l’audit officiel sur site. Accueil, respect
des règles d’hygiène, conditions de fabrication, origine des produits, étendue
de la gamme… tout est passé au crible. Les écarts constatés par rapport au cahier
des charges deviennent des pistes de progrès et d’amélioration. Le dossier est
enfin présenté à un comité de certification, composé de professionnels et
de consommateurs.
I nitiatives Nord - Pas-de-Calais
La promotion 2011 des Artisans en Or
s.
Le groupe des boulanger
Le groupe des ch
arcutiers.
ocolatiers.
Le groupe des ch
métiers en Or s’agrandissait avec l’arrivée des restaurateurs traiteurs dans la
démarche. La remise des certificats pouvait commencer, en rappelant que cette
promotion accueillait des chocolatiers
pour la première fois.
Les Artisans en Or s’engagent à proposer à leur clientèle des produits majoritairement « fabriqués maison » (80 %
en l’occurrence), d’appliquer des règles
d’hygiène irréprochables, de garantir
une traçabilité et de se former régulièrement.
C’est à ce prix que la marque « Artisan
en Or » peut jouer son rôle, à la fois
pour le consommateur et pour l’entreprise qui tient entre ses mains un outil
supplémentaire de marketing, indispensable pour la pérennisation et le développement de son activité.
Ce dispositif est porté par la Chambre
de métiers et de l’artisanat de région
Nord Pas-de-Calais. Il est en même
temps le fruit d’une collaboration très
étroite avec les fédérations professionnelles artisanales des métiers alimentaires concernés. Il bénéficie également du soutien financier du FEDER
(Fonds Européen de Développement
Régional).
Le groupe des bo
uchers.
Les Artisans en Or
s’engagent à proposer
à leur clientèle des produits
majoritairement « fabriqués maison ».
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
43
I nitiatives Nord - Pas-de-Calais
Éco-Solar
Au rendez-vous des grands
matchs
Avant que les sportifs ne prennent possession du Grand Stade de Lille, quelques beaux matchs
s’y étaient déjà déroulés. Technique, contre la montre, stratégie d’équipe : tout y était. Abdeslam
Sibelkhir et Renato Giunchi figuraient au nombre des joueurs sur lesquels on pouvait compter.
Un nom sur leur maillot : Éco-Solar.
Renato Giunchi et Abdeslam Sibelkhir
ont su relever avec brio le défi
qui leur était présenté.
L
’entreprise Éco-Solar a participé à la
construction du Grand Stade, pour
des prestations considérées comme
stratégiques. Abdeslam Sibelkhir et
Renato Giunchi ont installé l’électricité
dite « de puissance », c’est-à-dire établi
les connexions des gros câbles et armoires
électriques qui font vivre l’installation. Ils
ont aussi monté des milliers de prises et
équipé de nombreuses baies informatiques. Sur le parvis d’accès au stade, chacun pourra profiter de la façade animée
(écran géant) par des leds et qui est leur
œuvre forcément la plus visible.
Si le toit rétractable du stade s’ouvre et
se ferme correctement et que les ordinateurs s’allument chaque matin, c’est un
peu grâce à eux.
Pour assurer de telles prestations, les char-
44
●
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
gés de projets d’Eiffage Énergie avaient
pris toutes leurs précautions. C’est ainsi
qu’Abdeslam et Renato ont passé des tests
de savoir-faire au cours desquels ils étaient
filmés et photographiés. Leur technique
de travail, l’enchaînement des gestes…
tout a été évalué. Au final, ils se sont avérés être les meilleurs. « Ils voulaient être
sûrs de notre maîtrise technique, nous les
avons aussi rassurés sur notre disponibilité. Au final, notre prix a bien sûr été étudié
mais n’a pas été le critère déterminant. Sur
de tels chantiers, le constructeur ne peut
pas se permettre de faire des impasses et
des économies de bout de chandelle, qui,
en définitive, n’en sont pas », commente
Abdeslam Sibelkhir.
Au total, leur chantier se sera étalé sur
15 mois avec 10 mois effectivement passés sur le site. En gestionnaires avisés, les
deux associés avaient continué à prospecter pour l’après Grand Stade. On peut les
croiser maintenant sur le chantier d’une
grande surface d’articles de bureau et sur
celui d’un bâtiment du service de main-
tenance des routes pour le compte de la
DRIRE.
Ce chantier est emblématique et restera
une superbe ligne sur leur CV. « Surtout,
confie Renato Giunchi, nous avons marqué les esprits et noué de vraies relations
de confiance avec les chargés d’affaires
d’Eiffage Énergie et nous leur disons un
grand merci au passage car ils ont toujours été très corrects avec nous. Le BTP
est un milieu où l’on se parle beaucoup et
où l’on s’échange les bonnes adresses. »
Une aubaine pour ces jeunes entrepreneurs de 52 et 56 ans, installés en
novembre 2010 avec l’appui de Douaisis
Initiative et l’antenne douaisienne de
la Chambre de métiers et de l’artisanat
(qu’ils remercient aussi !).
Leur passé dans l’industrie et le tertiaire
leur permet une vaste gamme de prestations : énergie photovoltaïque, courants
fort et faible, haute tension, alarmes intrusion et incendie…
R
Contact
[email protected]
Quelques hauts faits avaient déjà eu lieu au Grand Stade bien avant son ouverture.
I nitiatives Nord - Pas-de-Calais
Écolopo
La seconde peau des bâtiments
« On te fait confiance, vas-y », joignant le geste à la parole, un maître d’ouvrage passe
une commande de 80 000 € à Loïc Lemesre dès le premier jour d’existence de sa toute
jeune entreprise. Écolopo pouvait partir sur de bonnes bases.
A
Loïc Lemesre a pris le temps d’analyser
finement son futur marché.
près plusieurs années passées à
diriger d’importantes agences
d’entreprises régionales de bâtiment, Loïc Lemesre est devenu un véritable chef d’entreprise. Certes, il rend
des comptes mais bénéficie d’une réelle
autonomie. De là à être son propre
patron, il n’y avait qu’un pas. Sa première idée est d’exercer son métier pour son
compte : maçonnerie et béton. Prenant
conseils auprès de maîtres d’ouvrage,
ceux-ci lui évoquent le marché de l’isolation et de la réhabilitation thermique
qui sera appelé à se développer, impressions confirmées par des architectes qui
lui font part de leurs difficultés à trouver des entreprises.
En ingénieur des Mines de Douai qu’il
est, il étudie les techniques et apprend
manifestement très vite. Son réseau de
connaissances dans le monde du BTP lui
donne un atout supplémentaire pour se
lancer. Parti seul, Loïc Lemesre a embauché quatre salariés et fait appel à trois
intérimaires. Ses salariés sont principalement des menuisiers à qui il enseigne
les techniques de pose d’une isolation
des bâtiments par l’extérieur en les revêtant d’une seconde peau. Aujourd’hui,
Écolopo possède en carnet l’équivalent
de 11 mois de travail. Loïc Lemesre est
lauréat du réseau Nord Entreprendre.
« Ce réseau est un vrai sésame pour
ouvrir les portes des banques, commente-t-il, cela a été un vrai soutien tout au
long de ma démarche. » Après avoir
longtemps hésité entre la reprise d’une
entreprise et la création, Loïc Lemesre
estime avoir choisi la bonne option.
R
Contact
www.ecolopo.fr – [email protected]
Dévelop Élec
Le courant continue de passer !
Pascal Riche et Hervé Vancompernolle ont en commun d’être amis, ingénieurs et d’avoir
envie de bouger. Cette alchimie les a conduits à reprendre ensemble la société Dévelop Élec,
une entreprise de 25 salariés, spécialisée dans les installations électriques.
U
n an plus tôt, Pascal cherchait une
entreprise à reprendre après avoir
exercé dans différentes PME/PMI
régionales. De son côté, Hervé travaillait
pour de très grandes sociétés d’informatique dans les fonctions marketing et
vente, en ayant le sentiment « d’avoir
fait le tour ». Ayant tous les deux une
formation scientifique, ils se mettent en
quête d’une entreprise à reprendre, avec
des critères précis : un métier technique
allié à des prestations de services dans le
domaine du « B to B », c’est-à-dire une
clientèle d’entreprises uniquement.
Aidés par un consultant, ils entrent en
relation avec le dirigeant de Dévelop
Élec. La société a bonne réputation et
peut s’appuyer sur une clientèle fidèle.
L e relationnel du dirigeant est très
apprécié ainsi que le professionnalisme
des collaborateurs. Les contacts se passent bien entre cédant et futurs repreneurs, toutes les informations sont sur
la table de négociation et les étapes de
la transmission s’enchaînent une à une.
Chaque associé dispose d’un apport et le
tour de table est complété par les fonds
Ressources +, Nord Capital et les banques : Crédit mutuel, Société générale et
Oséo. Le top départ est donné en octobre 2011 avec un accompagnement du
cédant à mi-temps pendant trois mois.
Pascal Riche et Hervé Vancompernolle
fonctionnent en chargés d’affaires, chacun des deux associés détecte les affaires,
rédige des propositions, signe les contrats
et organise la prestation. En plus de ces
fonctions, Hervé Vancompernolle développera à terme des outils marketing et
une veille systématique des futurs chantiers potentiels tandis que Pascal Riche
supervisera la comptabilité et les finances. Ensemble, ils étudient déjà des axes
de développement pour leur entreprise
en visant la domotique, les économies
d’énergie et, de manière générale, la gestion technique des bâtiments. Les deux
associés sont lauréats 2012 du réseau
Nord Entreprendre dont un des membres du réseau les suit bénévolement.
R
Contact
ww.develop-elec.com
w
[email protected]
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012 ●
45
I nitiatives Nord - Pas-de-Calais
Recrutement
Vos réponses nous intéressent
Pôle Emploi mène actuellement une enquête auprès des entreprises pour connaître leurs besoins
en main-d’œuvre pour l’année à venir. Vos réponses ont une influence directe sur les actions
de Pôle Emploi, c’est pourquoi il est vraiment important d’y consacrer quelques instants.
C
ertains d’entre vous ont sans
doute déjà reçu le questionnaire
correspondant. Si vous n’avez
pas encore renvoyé votre exemplaire, il
n’est pas trop tard ! La date de limite de
réponse a été repoussée au 10 décembre
prochain au lieu du 15 novembre initialement prévue.
C’est en réponse à vos projets de recrutement que Pôle Emploi orientera ses achats
de formations vers les métiers porteurs :
nous vous invitons donc à contribuer à
mieux préparer les chercheurs d’emploi
aux besoins des entreprises.
À titre d’exemple et en réponse au marché du travail, ce sont 81 000 places qui
ont été financées en 2011, 72 000 par le
Conseil régional et plus de 9 000 places
de formation achetées par Pôle Emploi
(80 % sur des métiers sur lesquels les difficultés de recrutement ont été pressenties
par les entreprises : 1 200 places dans les
services à la personne, 3 060 places dans
le secteur transport logistique, 1 150 places dans le secteur construction, etc.).
En parallèle, grâce à l’identification des
métiers en tension (porteurs ou en difficulté de recrutement), Pôle Emploi orga-
nise, avec ses partenaires et en direction
des chercheurs d’emploi, de multiples
actions de promotion et de découverte
des métiers (forums de l’emploi, événements ciblés jeunes, alternance, ateliers
thématiques en agence…).
Pour retrouver les résultats de l’édition
2011 de cette enquête, rendez-vous sur le
site : www.pole-analyse-emploi.fr.
Et concernant vos recrutements, les équipes de Pôle Emploi sont à votre disposition pour répondre à toute demande
d’information ; un seul numéro à retenir :
le « 3995 ».
Maïté De Rick, créatrice de bijoux à Beussent
Lauréate des Tremplins MNRA,
invitée aux Artisanales de Chartres
Pour concrétiser cette invitation, Marie-Thérèse De Rick a reçu ce lundi 1er octobre, un chèque de
1 800 € représentant la participation de la MNRA aux Tremplins 2012 pour un stand entièrement décoré.
M
De g.à d. : Maryline Garbez, conseillère
à la CMA de région 59/62, Alain Bontemps,
Vice-président de la CMA de région 59/62,
Maïté De Rick, Catherine Bocquet,
conseillère MNRA, Magali Strassel,
directrice du Village des métiers d’art
de Desvres, et Bruno De Rick.
46
●
Le monde des artisans ● septembre-octobre 2012
arie-Thérèse et Bruno De Rick
ont créé une chocolaterie. Il y
a quelques années, ils achètent
des terres en Amazonie équatorienne
pour les besoins de la celle-ci.
C’est ici que l’histoire de « Maï-TTagua » commence. Marie-Thérèse De
Rick utilise le fruit du palmier qui pousse
naturellement dans ses plantations de
cacaoyers et en récolte l’ivoire végétal.
À partir de cette matière première, elle
crée des bijoux et boutons de couleurs
différentes. Son objectif : développer de
nouvelles créations en collaboration avec
des artisans locaux. Cette activité très
spécifique est très rare en Europe.
Les Artisanales de Chartres se sont
tenus du 12 au 15 octobre dernier à
Chartrexpo. Elles se définissent comme
le « plus grand atelier vivant » et sont
effectivement l’un des plus grands
salons français consacrés à l’artisanat
avec 16 000 m² d’exposition pour près
de 500 exposants représentant 150
métiers. Y participer est donc une formidable vitrine offerte aux 75 000 visiteurs attendus chaque année. La MNRA
est la première mutuelle de retraite de
l’artisanat. Elle offre aux professionnels
indépendants, une gamme complète de
produits d’épargne retraite, de complémentaire santé et de prévoyance, ainsi
qu’un conseil personnalisé, adapté aux
besoins d’assurance de ses adhérents.
R
Contacts
• Marie-Thérèse De Rick, Maï-T-Tagua
au 03 21 86 17 62
• MNRA : Catherine Bocquet
au 06 65 35 26 ou [email protected]
552 081 317 RCS PARIS – Siège social : 22-30, avenue de Wagram, 75008 Paris –
L’énergie est notre avenir, économisons-la !
*Prix d’un appel local, hors surcoût éventuel selon opérateur.
Avec EDF Pro, que vous soyez commerçant,
artisan, profession libérale... un conseiller
vous accompagne vers plus de performance
énergétique, pour vous aider à développer
votre activité.
Découvrez nos solutions économes en
énergie en appelant un conseiller EDF Pro
au 0810 333 776* ou rendez-vous sur
edfpro.fr
Prêt Express
SocAmA sans caution personnelle
Avec le Prêt Express,
équipez votre entreprise sans engager
votre patrimoine personnel.
Vous souhaitez moderniser votre entreprise, agrandir votre magasin ou acheter un véhicule ?
Financez vos projets avec le Prêt Express Socama sans caution personnelle : un prêt garanti jusqu’à 30 000 €*.
aucune caution personnelle n’est demandée.Toujours aux côtés des Professionnels, la Banque Populaire du Nord
vous accompagne dans tous vos projets d’investissements courants.
Venez parler de vos projets avec l’un de nos conseillers professionnels
ou directeurs d’agence en prenant rendez-vous au 0 800 343 343 (appel gratuit).
Pour ces opérations la SOCAMA bénéficie d’une garantie
au titre du programme-cadre pour la compétitivité
et l’innovation de la Communauté Européenne.
* Sous réserve d’acceptation du dossier par la Banque et par la Socama.
www.nord.banquepopulaire.fr
BPcE – Société anonyme à directoire et conseil de surveillance au capital de 505831 755 € – Siège social : 50, avenue Pierre-mendès-France – 75201 Paris cedex 13 – RcS Paris n° 493 455 042 –
ARTISANS-COMMERÇANTS

Documents pareils