ST# Einfache Anfrage Rubi - Archives fédérales suisses
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ST# Einfache Anfrage Rubi - Archives fédérales suisses
Einfache Anfragen #ST# 1007 Einfache Anfrage Rubi vom 27. Februar 1978 (78.617) Fernsehen. Werbung bei Sportanlässen Manifestations sportives. Publicité à la télévision Zwischen der Eurovision und dem Internationalen Skiverband besteht eine Regelung, die jede Art von Werbung im Kamerabereich am Start und längs der Strecke untersagt. Damit soll erreicht werden, dass alle Veranstalter die gleichen Rechte und Werbemöglichkeiten eingeräumt bekommen. Aufgrund dieser Vereinbarung lehnte unter anderem auch die SRG die Ausstrahlung eines Ski-Weltcup-Rennens ab. Wir vertreten ebenfalls die Auffassung, dass die Werbung an Skiwettkämpfen auf ein für das Fernsehen tragbares Mass zu beschränken ist. Anderseits verstösst die SRG bei zahlreichen sportlichen Veranstaltungen gegen diesen Grundsatz und nimmt jede beliebige Werbung in Kauf. Sie ist unkonsequent und schafft ungleiches Recht. Ist der Bundesrat auch der Meinung, dass die SRG in bezug auf die Veranstaltungswerbung nicht ungleiche Voraussetzungen schaffen dürfte? Ist er bereit, im Sinne der Rechtsgleichheit bei der SRG vorstellig zu werden? Antwort des Bundesrates vom 3. Mai 1978 Wie der Bundesrat bereits mehrfach ausgeführt hat, kann er sich zum Verhalten der SRG verbindlich nur äussern, wenn eine Bestimmung der Konzession SRG vom 27. Oktober 1964 berührt ist; Massnahmen kann er nur anordnen, wenn die SRG eine Bestimmung der Konzession verletzt hat. Die Konzession untersagt der SRG in Artikel 14 Absatz 2 jede indirekte bezahlte Werbung. Demzufolge ist nicht einfach jede indirekte Werbung unzulässig - das wäre ein Ding der Unmöglichkeit, - sondern nur diejenige indirekte Werbung, die der SRG einen finanziellen Vorteil bringt. Das Vorliegen eines solchen Tatbestandes wird nun aber nicht geltend gemacht, weshalb für den Bundesrat auch kein Anlass besteht, bei der SRG vorstellig zu werden. Zur Information kann der Bundesrat kurz über die Haltung der SRG orientieren. Die Schleichwerbung kann bei Sportübertragungen nicht völlig vermieden werden. Das Bestreben der SRG geht dahin, eine weitere Ausdehnung zu verhindern. Zu ihrem Entscheid, die Weltcup-Skirennen von Bad Gastein und Kitzbühel nicht zu übertragen, führt die SRG aus, das österreichische Fernsehen habe Werbeverträge abgeschlossen, die der im Sommer zwischen dem Internationalen Skiverband und der Union européenne de radiodiffusion abgeschlossenen Vereinbarung nicht entsprochen hätten. Aehnliche Vereinbarungen mit anderen internationalen Sportverbänden seien in Vorbereitung. Solche Verträge bestünden im übrigen auch zwischen der SRG und nationalen Verbänden. Zur ungleichen Behandlung meint die SRG, das Problem der Schleichwerbung stelle sich je nach Sportanlass verschieden. Bei Rad- und Automobilrennen sei bereits vor dem Aufkommen des Fernsehens Werbung betrieben worden. Dazu komme, dass bei Sportanlässen im Ausland, deren Uebertragungen übernommen werden, die SRG keinen direkten Einfluss auf den Veranstalter nehmen könne. Le Conseil fédéral a donné son accord de principe. Quand le Conseil fédéral pense-t-il commencer les travaux de construction de la ligne ferroviaire Cointrin-Cornavin? Réponse du Conseil fédéral du 10 mai 1978 En 1969, les CFF ont institué un groupe de travail chargé d'examiner la possibilité de raccorder les aéroports nationaux au réseau ferroviaire. Se fondant sur le premier projet général relatif à la ligne en question, le Conseil fédéral s'est déclaré disposé à collaborer à cette construction dans les mêmes conditions que pour le raccordement à l'aéroport de Zurich. Le calcul de rentabilité exécuté par les CFF en 1975 et 1976 a mis en évidence une telle disproportion entre les coûts et les produits que la construction de la ligne est sérieusement remise en cause. En septembre 1976 et mars 1977, des discussions ont eu lieu entre des représentants du Conseil fédéral et des membres du gouvernement genevois. Le Conseil fédéral a confirmé l'intérêt qu'il portait au projet en question, mais précisé qu'il ne voyait aucune possibilité de le réaliser prochainement, étant donné la situation précaire des finances fédérales. Les deux parties sont convenues qu'un groupe de travail, composé des représentants du canton de Genève, des CFF et des services fédéraux intéressés, examinerait les questions en suspens. La constitution de ce groupe de travail a causé quelques difficultés dues à des malentendus. Ce n'est qu'à la fin du mois de janvier de cette année que le canton de Genève a été à même de désigner ses représentants. Les XCFF étudient actuellement s'il ne serait pas possible d'apporter des simplifications à leur projet et à la conception relative à l'exploitation de la ligne. A cet égard, ils tiennent compte notamment des prévisions et des données du nouveau plan directeur des transports de Genève. Dès que ces études seront achevées, le groupe de travail formé des représentants de la Confédération et du canton de Genève examinera en détail les questions qu'elles soulèvent. Le but de tous ces travaux est de trouver une solution supportable du point de vue économique. La décision de construire la ligne de l'aéroport n'est pas de la compétence du Conseil fédéral. En effet, aux termes de l'article 2 de la loi sur les CFF, elle doit faire l'objet d'un arrêté fédéral soumis au référendum. Il y - a peu de chances que les Chambres fédérales acceptent le projet actuel qui revient à 190 millions de francs et qui grèverait encore davantage les finances des CFF. De plus, on ne saurait guère justifier la décision de construire la ligne Cornavin-Cointrin en invoquant uniquement des motifs inhérents à la politique de l'emploi. En effet, la situation du travail dans le secteur de la construction n'est pas plus défavorable à Genève que dans les autres régions du pays. Malgré la précarité des finances de la Confédération, le Conseil fédéral entend ne pas classer purement et simplement cette affaire. Il s'efforce plutôt de trouver une solution satisfaisante pour tous les intéressés. C'est vers ce but que tendent notamment les études exécutées par les CFF et celles qui le seront par le groupe de travail susmentionné. #ST# #ST# Question ordinaire Ziegler-Genève du 28 février 1978 (78.622) Eisenbahnverbindung Cornavin-Colntrin GÈ Liaison ferroviaire Cornavin-Colntrin GÈ La population genevoise attend avec impatience la construction de la ligne Cointrin-Cornavin. Le quartier de la Servette est surchargé par un trafic bruyant de camions et d'automobiles. D'autre part, les quelque 100 millions de travaux aideraient les métiers du génie civil et les métiers annexes, à Genève, à combattre le sous-emploi et le chômage. Questions ordinaires Question ordinaire Stähli du 28 février 1978 (78.624) Wahlurnendiebstahl In Moutier - Vol d'urnes à Moutler A plusieurs reprises, ces dernières années, des groupes et des mouvements politiques ont tenté, parfois réussi, de perturber, voire de fausser des votations et des élections dans l'ensemble du Jura d'abord, dans le Jura bernois ensuite. Ainsi, le 22 février 1974, le Rassemblement jurassien, sous la signature de son secrétaire général Roland Béguelin, envoyait la circulaire n° 198 à ses sections où il était précisé: «Etant donné l'évolution de la situation, nous Einfache Anfragen 1008 vous prions de tout mettre en œuvre, dans les plus brefs délais, pour que les Jurassiens de l'extérieur qui en ont la possibilité déposent leurs papiers (souligné dans le texte) dans une commune du Jura avant le 23 mars 1974. Passée cette échéance, ils ne pourraient plus avoir le droit de vote lors du plébiscite du 23 juin 1974...» Aujourd'hui, il y a bien des raisons de croire que de nombreux séparatistes de l'extérieur, n'ayant pas le droit de vote dans le Jura, ont déposé leurs papiers dans l'une ou l'autre commune jurassienne et ont, par l'exécution de la recommandation citée plus haut, gravement faussé le résultat du plébiscite du 23 juin 1974. Avant le plébiscite du 16 mars 1975, de pareilles manœuvres ont été entreprises aux fins d'influencer le résultat de la votation. Des dénonciations faites à temps ont permis aux autorités d'entreprendre la mise à jour des registres des votants et des centaines de tricheurs ont été découverts. Dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 février 1978, des urnes ont été volées dans un local de vote à Moutier. Ce grave délit a été revendiqué par le groupe Bélier qui, dans un communiqué, dénonçait «la perfidie des autorités cantonales bernoises», «le génocide culturel que Berne entreprend contre le peuple du Jura», et «l'indifférence lamentable du Conseil fédéral». Cette nouvelle violation des droits démocratiques du souverain, suivie d'affirmations mensongères et grotesques, a une nouvelle fois alourdi le climat politique dans la ville de Moutier et le Jura bernois. «Ces agissements ignobles», selon la qualification du maire de Moutier, démontrent que leurs auteurs séparatistes tiennent dans un profond mépris nos institutions et se moquent de tous les gestes d'apaisement entrepris. Selon la presse, on a retrouvé dans le cimetière de La Ferrière les urnes contenant les bulletins relatifs aux votations fédérales. Mais l'urne contenant les résultats partiels de la votation cantonale à propos des modifications constitutionnelles bernoises, et celle contenant les cartes d'électeurs sont toujours en main des voleurs. Et le secret des urnes n'est plus garanti du fait de cette action séparatiste. Que pense le Conseil fédéral de cette grave violation des droits du peuple et comment envisage-t-il la situation pour l'avenir? Réponse du Conseil fédéral du 10 mai 1978 Lors des débats sur le Jura, à la session de printemps passée, le porte-parole du Conseil fédéral a déjà condamné sans équivoque le vol des urnes à Moutier, considérant qu'il s'agissait d'un acte perpétré par quelques fanatiques dénués de tout sens civique et d'une grave atteinte au libre exercice des droits populaires. Les autorités cantonales compétentes ont immédiatement engagé une procédure pénale. Depuis lors, on a pu, avec l'aide du Ministère public de la Confédération, découvrir les auteurs du vol; ils auront à répondre de leur acte devant le juge pénal. #ST# Question ordinaire Christinat du 6 mars 1978 (78.634) SBB. Weibliches Personal - CFF. Personnel féminin II y a quelque temps, par voie d'annonces, l'entreprise des CFF cherchait des contrôleurs. Dans ce secteur, il semble en effet que les CFF rencontrent certaines difficultés à recruter les agents nécessaires. Dans sa réponse au postulat Kloter, No 77.483, le Conseil fédéral le reconnaît implicitement en déclarant que, si les CFF étudient un nouveau système de validation des billets sur certaines lignes, c'est non seulement pour diminuer les coûts, mais aussi pour atténuer les difficultés de recrutement du personnel des trains. On peut donc se demander si la main-d'œuvre féminine ne devrait pas être mise davantage à contribution aux CFF, Questions ordinaires ceci d'autant plus que les femmes ont été les premières et sont les principales victimes du chômage provoqué par la récession. Depuis quelques années déjà, les PTT emploient des femmes dans différents services (chèques postaux, guichet, distribution), des polices cantonales les chargent de régler la circulation; des entreprises de transport en commun leur confient la conduite des trolleybus et des autobus. Toutes ces activités sont entrées dans les mœurs et les femmes qui ont choisi ces nouvelles carrières donnent entière satisfaction. C'est pourquoi je demande au Conseil fédéral s'il n'estime pas que les CFF devraient engager davantage de personnel féminin en ouvrant aux femmes la carrière de contrôleur de train. Réponse du Conseil fédéral du 10 Mai 1978 Les Chemins de fer fédéraux suisses sont tout à fait à même d'employer du personnel féminin dans le service de l'exploitation. Ils occupent actuellement quelque 700 femmes dans le service des gares. En outre, 22 apprenties sont formées par l'entreprise. Il serait cependant erroné de croire que le service d'accompagnement des trains se limite au contrôle des billets. Ce service implique également des travaux physiques astreignants, tels que la manœuvre, l'accouplement des véhicules ou la manipulation de marchandises pondéreuses. En 1974, date de la dernière enquête, les CFF ont examiné de manière approfondie s'il serait possible d'employer des femmes comme contrôleurs de trains. Ils sont arrivés encore une fois à la conclusion qu'il valait mieux réserver cette profession à des collaborateurs masculins. En outre, la détente intervenue depuis lors sur le marché du travail a permis de recruter le personnel masculin nécessaire. Les Chemins de fer fédéraux sont cependant disposés à revenir sur la question de l'emploi de la main-d'œuvre féminine si la situation venait à changer considérablement. #ST# Question ordinaire Grobet du 9 mars 1978 (78.648) Flugunfall auf Madeira - Accident d'avion de Madère Un tragique accident d'aviation est survenu à Madère avec un avion d'une importante compagnie suisse de vols charters lors d'un vol de nuit. Est-il exact que le pilote de l'avion n'avait pas atterri au préalable sur cet aérodrome connu pour ses difficultés, ce qui avait contraint la compagnie, vu la réglementation locale, à prévoir un second pilote pour ce vol, qui est le directeur des vols de la compagnie? Ce second pilote était-il un pilote régulier ou ses fonctions au sein de la compagnie en faisait-il un pilote occasionnel? L'Office fédéral de l'air pose-t-il des exigences en ce qui concerne la connaissance des aéroports par les pilotes suisses assumant des vols réguliers, soit de ligne ou charter vers l'étranger et ne devrait-on pas exiger que ces pilotes aient atterri de jour sur des aérodromes présentant des problèmes de sécurité avant d'entreprendre des atterrissages de nuit? Est-il exact que les familles des personnes disparues, dont les corps n'ont pas été retrouvés, n'ont pas été indemnisées par l'assurance, contrairement aux cas où les corps ont été retrouvés et que des propositions transactionnelles de dédommagement partiel seulement ont été faites dans les cas de disparition sous prétexte que la mort n'était pas établie (I), alors qu'il s'agit d'un cas de disparition au sens de l'article 34 du Code civil suisse où la mort peut être tenue pour certaine? Le Conseil fédéral peut-il donner toutes indications utiles sur les circonstances de ce tragique accident d'aviation qui a suscité une vive émotion dans l'opinion publique, veiller à ce que les conditions de sécurité soient strictement Schweizerisches Bundesarchiv, Digitale Amtsdruckschriften Archives fédérales suisses, Publications officielles numérisées Archivio federale svizzero, Pubblicazioni ufficiali digitali Question ordinaire Stähli du 28 février 1978: Wahlurnendiebstahl In Moutier - Vol d'urnes à Moutier Question ordinaire Stähli du 28 février 1978: Vol d'urnes à Moutier In Amtliches Bulletin der Bundesversammlung Dans Bulletin officiel de l'Assemblée fédérale In Bollettino ufficiale dell'Assemblea federale Jahr 1978 Année Anno Band IV Volume Volume Session Sommersession Session Session d'été Sessione Sessione estiva Rat Nationalrat Conseil Conseil national Consiglio Consiglio nazionale Sitzung Z Séance Seduta Geschäftsnummer 78.624 Numéro d'objet Numero dell'oggetto Datum 23.06.1978 - 08:00 Date Data Seite 1007-1008 Page Pagina Ref. No 20 006 758 Dieses Dokument wurde digitalisiert durch den Dienst für das Amtliche Bulletin der Bundesversammlung. Ce document a été numérisé par le Service du Bulletin officiel de l'Assemblée fédérale. Questo documento è stato digitalizzato dal Servizio del Bollettino ufficiale dell'Assemblea federale.