CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE L`ISLAMOPHOBIE

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CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE L`ISLAMOPHOBIE
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Dossier de recherche
PROJET D’UNE CAMPAGNE DE COMMUNICATION SOCIALE
« CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE L’ISLAMOPHOBIE »
Auteurs :
FOURASTIE Christelle
GUILLOIS Marion
Cours ICL 2A 01c « Notions de base en sciences de l’information et de la communication adaptées au contexte interculturel »
INALCO – C.I.L.M.
2007 - 2008
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1) Analyse des besoins
La France est aujourd’hui une société multiculturelle, où l’islam représente désormais la
seconde religion pratiquée après le christianisme.
Suite aux événements du 11 Septembre 2001, l’image des musulmans dans le monde
occidental s’est beaucoup dégradée, notamment à cause de certains médias qui colportent les
images d’un islam fondamentaliste, ne reflétant en rien cet islam serein pratiqué par la
majorité des musulmans, dont on ne parle malheureusement que trop peu.
Aujourd’hui la population française de religion musulmane (nous insistons bien sur ce point :
il s’agit des discriminations à l’encontre de tous les musulmans, qu’ils soient d’origine
maghrébine, turque, africaine, pakistanaise, bangladaise, de pays du Proche ou du MoyenOrient, ou même les français convertis…même si la plupart des français musulmans sont
d’origine algérienne) subit de nombreuses discriminations, qu’elles soient raciales, ou bien
liées à des questions d’égalité dans l’accès au logement, à l’emploi, à l’éducation etc.
Ces discriminations envers les populations françaises musulmanes et leur civilisation
(patrimoine, coutumes) ne sont pas nouvelles, cependant elles se sont exacerbées ces
dernières dizaines d’années à la suite des différentes vagues d’immigration.
C’est toutefois oublier que les relations entre musulmans et français sont largement
antérieures aux différentes vagues d’immigration du 20ème siècle.
En ce qui concerne l’histoire des relations entre les musulmans et la France, voir plus
particulièrement les articles suivants :
-
http://fr.wikipedia.org/wiki/Islam_en_France
-
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=452945
-
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=452949
-
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=452946
-
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=452947
-
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=452948
-
http://multitudes.samizdat.net/spip.php?article2687
-
http://www.ambafrance-us.org/fr/aaz/culte_musulman.pdf
-
http://fides.ifrance.com/fides/html/islam1.html
-
http://www.portailreligion.com/FR/dossier/islam/demographie/demographie.php#Musulmans_en_France
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2) La cible de la communication
Cette campagne de communication a pour but de sensibiliser la population française à
l’importance de lutter contre toutes les formes de discriminations à l’encontre des Français
musulmans. C’est pourquoi elle doit s’adresser à tous les citoyens français. Toutefois nous
pourrions envisager d’adapter notre message en ciblant certaines parties de la population,
notamment les administrations (mairies, préfectures, commissariats…mais aussi ANPE,
ASSEDIC, missions locales, collèges, lycées, agences immobilières….dans tous les lieux de
l’espace public où sont susceptibles d’être exercées des discriminations). L’utilisation de
destinataires relais serait également judicieuse : personnes charismatiques, médiatiques
n’étant pas vues négativement car ayant réussi dans le monde des affaires, de la politique, du
sport, de l’art etc. (ex : Jamel Debbouze, Zinedine Zidane, Nicolas Anelka, Rachida Dati,
Fadela Amara etc.) ; ainsi que citoyens musulmans (y compris les convertis) cherchant à
donner une image plus juste de leur communauté.
Comme nous le savons tous, le racisme (ainsi que les discriminations qui en découlent) naît
très souvent de la peur et de l’ignorance. Peur de celui qui semble différent,
incompréhension…autant de sentiments qui parfois laissent place à la haine devant celui qui
n’est pas comme soi, qui, croyons-nous, ne nous ressemble pas.
Les personnes que nous souhaiterions toucher en priorité sont celles qui, selon nous, sont
victimes de leurs préjugés, de fausses représentations, qui peuvent parfois être confortées et
même renforcées par certains médias qui se plaisent à jouer sur l’insécurité.
En effet, les personnes qui n’utilisent que des supports tels que le JT pour s’informer, peuvent
à notre avis développer plus facilement ce genre de comportement suspicieux à l’égard de
l’islam.
La télévision, et les JT en particulier, nous montrent toujours, soit le pire : attentats, guerres,
intégrisme, insécurité, fondamentalisme…soit l’exemple caricatural du petit « beur » (ou du
« noir » etc.) qui a réussi : Jamel Debbouze, Zinedine Zidane, Nicolas Anelka, Rachida Dati,
Fadela Amara…Mais jamais d’entre-deux, et c’est là que le bât blesse.
Pourquoi ne nous montre-t-on jamais les musulmans qui ne diffèrent en rien de nous, qui sont
des Français comme nous ? Est-ce moins « vendeur » ?
Les mouvements d’extrême-droite ont par ailleurs volontairement grossi et faussé ces images
en gonflant les chiffres de l’immigration, voulant nous faire croire à une « invasion
musulmane », à une « islamisation »…(lors des élections régionales de 2004, le MNR a axé sa
campagne sur le slogan : « non à l’islamisation ! »)
Beaucoup de Français confondent « arabes » et « maghrébins ». Pour eux un maghrébin est
forcément musulman (ce qui est loin d’être toujours le cas), de même que pour eux, les
musulmans sont forcément maghrébins ou arabes, alors que cela concerne aussi des gens
d’origine africaine, asiatique etc. et même des Français « de souche » convertis.
Malheureusement persiste aussi ce problématique amalgame entre musulmans et terroristes,
ce dernier fait étant très fortement lié aux événements du 11 Septembre et les réactions qu’il a
suscitées.
Il y a également toutes les représentations négatives liées au voile et qui font débat dans le
contexte de la laïcité. ( voir l’article de Wikipédia à ce sujet :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Voile_islamique_dans_les_%C3%A9coles_en_France ; ainsi que
le dossier de l’Express : http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/foulard/dossier.asp )
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Pour plus d’informations sur les représentations, préjugés et confusions sur l’islam, ainsi que
sur les problèmes liés à la création du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) etc. ,
voir plus précisément :
-
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=415635
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=415633
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=404531
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=404532
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=404534
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=404535
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=404537
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=404539
http://www.cevipof.msh-paris.fr/publications/enquetes/rapp_fi.pdf
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=430882
http://www.csa-fr.com/dataset/data2006/opi20060823b.htm
http://www.afrik.com/article10455.html
Voir également ce qui se dit sur les forums, propos qui, nous l’espérons, diminueront jusqu’à
devenir un phénomène mineur un jour :
-
http://forums.france2.fr/france2/jtfrance2/Le20heures/reportage-musulmans-francesujet_21174_1.htm
3) Objectifs à atteindre
Dans un premier temps, il faut informer les gens sur ce que sont l’islam et l’islamophobie
(voir
cet
article
de
Wikipédia
à
propos
de
l’islamophobie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Islamophobie ). Il faudrait leur faire prendre conscience qu’ils
ignorent beaucoup de choses sur l’islam, que leurs représentations sont parfois fausses ou
infondées.
Il faudrait également les encourager à s’informer par eux-mêmes, à développer leur propre
esprit critique plutôt que de se contenter de ce que l’on sert et qui, de plus, peut les amener
vers l’erreur. Nous pouvons les orienter vers les différentes associations et organismes qui
traitent ces questions (HALDE, CCIF etc.).
Enfin, nous pensons qu’il serait souhaitable de les pousser à s’engager dans le dialogue
interculturel ou inter-religieux (pour ceux qui le souhaitent), et même indispensable de les
emmener vers la tolérance, le respect…pour le bien de la société entière.
Car il s’agit bien ici d’un enjeu public, puisque les discriminations subies peuvent amener
les gens vers un certain repli communautaire et qu’elles entravent leur « intégration ». Le
comble, c’est que certains musulmans n’ont même pas à s’intégrer puisqu’ils sont nés en
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France, donc autant Français que vous et moi ! Malheureusement, certaines personnes
éprouveront bien des difficultés à se ressentir comme telles si on les renvoie sans cesse
vers leur culture d’origine (qui reste d’ailleurs bien vague pour certains qui ne sont jamais
rendus « au pays » et qui n’ont pour seules valeurs que celles que leurs parents leur ont
transmises).
Il existe donc bel et bien un risque de marginalisation, de ghettoïsation et de repli
communautaire qui peut s’exprimer par des réactions de violence (« émeutes » dans les
banlieues en 2005), voire pire.
Nous estimons donc à ce titre que cette campagne de communication met le doigt sur des
questions d’intérêt général puisque les discriminations, le rejet, le racisme…peuvent
amener les gens à adopter des solutions désespérées pour se faire entendre. De plus, pour
la bonne marche d’une société multiculturelle comme la nôtre, il nous semble
indispensable et même salvateur qu’il y ait un véritable dialogue et une écoute entre les
différents acteurs sociaux.
Seront privilégiées dans cette campagne les communications à caractère instructif,
persuasif, participatif, éducatif.
Voir les articles suivants sur l’islamophobie (et notamment les ambiguïtés liées à ce
terme), le rejet de la communauté musulmane et les risques qui peuvent y être liés :
-
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=428061
http://www.crisisgroup.org/home/index.cfm?id=4014&l=2
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=415637
4) Contexte de la communication
Le contexte d’intervention dépendra évidemment du public à qui est adressée la campagne
de communication. En premier lieu, il sera local, inséré à une vie de quartier, d’une ville,
ou régional avec des actions spécifiques, mais il pourra être national afin de lui assurer
une plus grande portée.
Nous pouvons partir du principe que plus la communication touche de monde, plus elle
aura de chances d’être entendue et d’avoir un impact conséquent. Il faut bien sûr adapter
le type de communication selon le contexte.
Par exemple, si l’on adresse la communication aux mairies, préfectures, commissariats,
nous privilégierons les cadres professionnel et institutionnel avec une communication
spécialisée.
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Si l’on adresse la communication aux professionnels de l’emploi (ANPE, APEC,
ASSEDIC, missions locales etc.), elle sera aussi spécialisée.
Nous pensons que pour les cibles précédentes (mairies, préfectures, commissariats,
professionnels de l’emploi etc.), il serait pertinent de mener des enquêtes qualitatives (par
exemple sous forme de questionnaires diffusés parmi le personnel, ou de sondages sur la
base des quotas) afin d’apprécier au mieux quels y sont les problèmes rencontrés pour
pouvoir juger du cadre de communication à adopter. Il est évident que les cadres de
communication varieront selon que l’on choisit de s’adresser à l’ANPE ou à un
commissariat (où, par ailleurs, de nombreux problèmes de discrimination subsistent).
Au sein des écoles (collèges, lycées), il nous semble préférable de favoriser les cadres de
communication pédagogique et / ou artistique (nous pourrions imaginer que les élèves
soient amenés à participer à la réflexion en adaptant ou en créant par exemple une pièce
de théâtre ou en réalisant un court-métrage ; on pourrait aussi sensibiliser les élèves aux
discriminations rencontrées par les populations concernées en leur faisant étudier en cours
de littérature des romans autobiographiques ou non écrits par des personnes ayant
rencontré des problèmes de discrimination…).
5) ‘Best practices’
→ le CCIF (Collectif Contre l’Islamophobie en France, dont le mot d’ordre est
« L’islamophobie n’est pas une opinion, c’est un délit ! ») qui réalise des rapports sur
l’islamophobie (pour celui de 2005-2006 qui montre que des progrès sont encore à faire
dans
les
services
publics :
http://www.islamophobie.net/dev/index.php?option=content&task=view&id=110&Itemid
=2
;
voir
également
le
bilan
d’activité
2004-2005
du
CCIF :
http://www.islamophobie.net/dev/index.php?option=content&task=view&id=100&Itemid
=2 ). Le CCIF invite également toute personne à dénoncer des actes ou propos
islamophobes et peut offrir un accompagnement aux victimes en mettant à leur disposition
une assistance juridique par exemple, ainsi qu’une permanance juridique téléphonique:
http://www.islamophobie.net/dev/index.php?option=content&task=view&id=7&Itemid=2
5
→ la HALDE ( Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité), qui
s’est vue confier la coordination de l’année européenne de l’égalité des chances pour tous
en France (2007), nous propose entre autres sur son site web un répertoire des bonnes
pratiques : (http://www.halde.fr/repertoire-bonnes-pratiques-initiatives-86/repertoire-87/ )
ainsi que des rapports annuels, un guide de prévention des discriminations à l’embauche
(http://halde.fr/IMG/pdf/GuideIntermediaireWeb.pdf ), des modules e-learning, et nous
informe
sur
les
actions
d’information
et
de
sensibilisation
qu’elle
mène (http://www.halde.fr/egalite-17/actions-information-sensibilisation-33/actionsinformation-sensibilisation-36.html ).
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→ La LNMF (Ligue Nationale des Musulmans de France), qui nous donne un bon
exemple à travers les objectifs qu’elle souhaite atteindre (pour l’ensemble des objectifs :
http://lnmf.net/modules.php?name=News&file=article&sid=43 )
-
Participation à une prise de conscience individuelle et collective de la nécessité d'une
intégration responsable et positive.
La "Ligue" exercera ses activités, aussi bien parmi les Musulmans que dans ses
rapports avec des non-Musulmans sincèrement exempt de tout esprit partisan.
- Sensibiliser la communauté Musulmane en France à son rôle à la vieille de l'Union
Européenne.
- Réfuter les présomptions sur l'Islam et contrecarrer les courants et idées subversifs.
- Organiser la traduction d'une langue à l'autre, de documents traitant de sujets particulier à
l'Islam.
Edition d'un organe de presse qui permettra à la LNMF d'exprimer ses idées et ses
opinions et de faciliter sa communication et ses échanges à la fois avec les musulmans et les
non musulmans et les pouvoirs publics
-
Edition de livres et cassettes nécessaire à la compréhension de l'Islam.
Apporter la coopération et l'aide que la "LNMF" peut juger nécessaire à toute autre
société, institution ou organisation qui se consacre à des objectifs similaires.
→ Le HCI (haut conseil à l’intégration), qui a rédigé un rapport sur l’Islam dans la
République. Il tient une place particulière parmi les nombreux organismes investi par l’Etat
dans la politique de l’intégration des résidents étrangers, pour une intégration harmonieuse.
Le rapport renseigne sur l’Islam, fait religieux (explique les cinq piliers de l’Islam, les écoles
juridiques, ce qu’on appelle « les nouveaux penseurs ») fait social et culturel, ou les jeunes
sont inscrits dans l’histoire de la société française. La religion apparaît comme un élément
d’identification parmi d’autres, le Ramadan par exemple, est un héritage familial et culturel.
L’intégration des populations musulmanes dans la société française constitue un enjeu
primordial, ainsi l’insuffisance des mosquées est perçue par les jeunes comme un critère
d’injustice. Le rapport signale que l’acceptation de construction de mosquées ou de salles de
prières par les pouvoirs locaux n’a pas toujours été aisée, avec parfois même des oppositions
violentes. Ainsi en 1991, le maire de Libercourt ( dans le nord) organisait un referendum local
sur la possible construction d’une mosquée : 83,5% des votants étaient contre. Ces attitudes
sont en régression : des mosquées ont été construites depuis, avec le soutien affiché des
pouvoirs publics nationaux et locaux. Restent des difficultés pour les populations musulmanes
à intégrer des salles de prière dans leur quartiers.
→ Le Centre Européen de la Jeunesse a organisé un séminaire à Budapest en juin 2004,
sur l’islamophobie et ses conséquences sur les jeunes. Leur but étant d’accroître la
compréhension et le respect de la diversité confessionnelle par des actions politiques,
associatives, éducatives. Ce séminaire étant le résultat d’une collaboration entre deux secteurs
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du conseil de l’Europe : la direction de la jeunesse et du sport et la commission européenne
contre le racisme et l’intolérance.
La discrimination n’est pas quelque chose qui passe et dont on guérit. Les préjugés des
enfants restent bien souvent à l’âge adulte. Le manque d’information n’est pas seulement la
seule cause de l’islamophobie, c’est un travail à faire sur soi et sur les autres par des
rencontres par le biais du sport…
→ Exemple de Best practice d’une association à Turin pour la promotion des relations
intercommunautaires.
L’association Alouan ( qui signifie couleurs en arabe) a construit des ateliers sur des exemples
de bonnes pratiques. Elle désire investir les jeunes, les encourager à vivre ensemble. A la base
, elle intervenait dans les écoles, pour aider à l’intégration des nouveaux résidents musulmans.
Elle s’est à présent diversifiée :
-
Sensibiliser aux questions que les Médias n’abordent pas ( avec des communiqués de
presse officiels)
Publier, distribuer régulièrement de la documentation. (sur les violations et les crimes
de haine, mais aussi sur des aspects des différents cultures…
Organisation d’évènements : soirées interculturelles, nourriture ethnique, débats,
musique…
Donner aux participants un rôle.
Mettre en avant un aspect « exotique » de la culture musulmane, susceptible de retenir
l’attention.
Participation de la population pour la visite de la ville aux nouveaux résidents.
Jardins d’enfants…
6) Synopsis
→ En premier lieu, n’oublions pas que les musulmans de France sont avant tout Français ; à
ce titre, ils ne devraient pas être traités différemment des autres citoyens du territoire.
→ Une personne d’origine maghrébine ou arabe n’est pas forcément musulmane, et dans un
pays laïque tel que le nôtre, une personne ne saurait être définie de par sa religion.
→ Les terroristes chez les musulmans sont aussi minoritaires que dans les autres religions.
Attention aux amalgames faciles !
→ Les discriminations sont intolérables, qu’elles soient liées à l’origine ethnique ou à la
religion pratiquée.
→ Parce que le dialogue est indispensable dans toute société, à plus forte raison
multiculturelle comme la France, et qu’il permet de désamorcer les préjugés et les idées
reçues, qu’il est l’un des seuls moyens raisonnables de pouvoir déjouer les risques de dérives
communautaires, de repli, de marginalisation ainsi que les violences qui y sont liées,
encourageons le dialogue tant qu’il est encore possible !
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7) Ressources
En vue de la bonne marche de notre action de communication, nous ferons appel à toutes les
personnes qualifiées pouvant nous aider dans notre démarche, telles que les associations et
institutions (FASILD : Fonds d’Aide et de Soutien pour l’Intégration et la Lutte contre les
Discriminations ; l’Acsé : Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des
chances : http://www.lacse.fr/dispatch.do ; la HALDE …toutes les associations qui
s’occupent de la lutte contre les discriminations, car souvent, non seulement les personnes
peuvent être victimes d’islamophobie, mais aussi de discriminations liées à leurs origines, leur
statut social, leur lieu d’habitation, comme les jeunes des « quartiers sensibles »…tout ceci est
lié), les professionnels de la communication (sociale en particulier) et de façon plus générale,
tous les professionnels impliqués dans la création d’une campagne de communication et dans
la réalisation des documents et autres que nous souhaitons réaliser.
Au niveau des ressources matérielles, nous ferons appel aux ressources textuelles,
audiovisuelles…de la même façon nous devrons utiliser les équipements nécessaires à la
production de l’information, à sa transmission, sa réception et sa conservation
(documentation, locaux pour les rencontres etc.)
En ce qui concerne les ressources financières, nous pourrons solliciter des subventions aux
mairies, essayer de privilégier des actions à faible coût en plus de celles de grande ampleur.
8) Etude d’opportunité
→ Arguments pour : Comme explicité ci-dessus, il s’agit de réduire (idéalement d’éradiquer)
les discriminations envers les français musulmans, de favoriser le dialogue au sein de la
société civile, de réduire les risques d’incompréhension, de rejet, de repli communautaire, de
marginalisation, de violences etc.
→ Arguments contre : Cette campagne de communication peut être perçue par certains
comme portant atteinte à la laïcité, de même qu’elle peut renforcer la stigmatisation des
musulmans si elle est mal comprise et mal interprétée. C’est pourquoi nous devons mettre en
œuvre tous les moyens possibles pour que la communication soit bien entendue et comprise.
9)Les supports et modes de communication
Communication directe / communication médiatisée
10)Création et production d’événements
→ Formation en interne au sein des mairies, préfectures, organismes de l’emploi (ANPE,
APEC, agences d’intérim, missions locales…), collèges, lycées, agences immobilières…y
sensibiliser les personnes concernées aux formes et effets de la discrimination.
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→ Organisation de conférences d’initiation à l’islam et ses enseignements, ses coutumes etc.
On pourrait aussi y expliquer ce qu’est l’islamophobie et sensibiliser les gens aux risques
d’exclusion, de discriminations etc.
Pour exemple de partenariat possible, le site internet « Islam et Laïcité », à l’initiative de la
Ligue de l’enseignement, a pour but de rassembler autour d’une même table, sans souci de
représentation institutionnelle, des musulmans, des chrétiens, des juifs, des athées, agnostiques,
afin de discuter de la place de l’Islam et des musulmans en France, et de ses relations avec les
institutions. Après une activité sous l’égide de la Ligue des Droits de l’Homme et du Monde
diplomatique, elle s’est transformé en association pour élargir ses activités dans le domaine de
la communication ,de la formation ou de contact avec les associations. Composé d’acteurs
différents, chercheurs, responsables d’organisations laïques ou religieuses, intellectuels…ses
objectifs sont de lutter contre l’islamophobie, d’agir sur l’opinion publique, tout en travaillant
sur les obstacles à l’intégration, mais veut aussi analyser les enjeux de la présence musulmane
en France.
Elle organise ainsi des rencontres publiques, dont un colloque à l’UNESCO, sur le thème
« Islam, médias et opinion publique », un autre sur « qu’est ce que le féminisme musulman ».
Elle met en ligne des conférences, des travaux et a publié trois ouvrages pour déconstruire le
choc des civilisations.
-http://www.islamlaicité.org
→ Organisation de rencontres interculturelles -éventuellement inter-religieuses- dans un esprit
d’échange et de dialogue (sous forme de débats ouverts) ; y convier des acteurs de terrain
(associations de quartier, par exemple ; travailleurs sociaux etc.) qui oeuvrent chaque jour
dans l’optique du mieux « vivre ensemble »
→ Dans le même esprit, organisation de rencontres « interculturelles » au sein des collèges,
des lycées (cf. « contexte »)
→ Création d’un livre(t) recensant un grand nombre d’idées reçues circulant sur les
musulmans et la religion musulmane. Chaque idée reçue serait suivie de sa réfutation.
Exemple : « Les musulmans français sont assistés, beaucoup sont chômeurs… » (au niveau du
travail, des aides etc.) ; réfutation qui serait illustrée par des résultats d’enquêtes effectives
venant de l’ASSEDIC etc.
→ Création d’un site web participatif avec jeux interactifs (pour les enfants), forums, agenda
recensant les événements tels que les conférences, réunions, repas de quartier etc.
→ Organisation de rencontres culturelles : théâtre, poésie, ateliers de calligraphie arabe, de
langues, expositions etc. But : sensibilisation par l’art.
→ Organisations de rencontres « solidaires », telles que le « couscous de l’amitié », « une
chorba pour tous », repas /fêtes de quartier etc.
→ Création de spots publicitaires, d’affiches et tracts (à titre d’exemple, voir les affiches de la
HALDE en ce moment dans le métro ; les affiches doivent avoir un impact visuel fort, en
privilégiant les « images parlantes » et en minimisant le texte). On pourrait aussi imaginer la
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création de CD comprenant les témoignages de personnes musulmanes victimes de
discrimination. Essayer de médiatiser les événements organisés avec l’aide des TV régionales,
des radios locales (associatives), de la presse etc.
Remarque : nous aurons pris soin de créer plusieurs variantes partielles des différentes
ressources de communication avant de les réaliser. Par exemple, pour la réalisation du livre
des « idées reçues », nous nous baserons sur différentes enquêtes, témoignages, expériences
etc. afin d’en faire ressortir quels sont les idées reçues et préjugés les plus courants. Nous
réaliserons plusieurs modèles de pages web, idem pour les spots publicitaires, les affiches, les
tracts, CD…qui seront testés par les différents destinataires de la communication, afin qu’au
final nous puissions retenir la variante la plus compréhensible et efficace.
Exemples de scénarios :
Sur le site de « France 5 », on peut trouver un panel de jeux interactifs destinés à l’éveil, à
l’éducation des enfants, on pourrait aisément les utiliser, s’en inspirer, pour mener notre
campagne contre l’islamophobie. Car bien souvent, les préjugés des jeunes demeurent à l’age
adulte, on peut même les utiliser pour les adolescents, voir les adapter aux adultes, eux mêmes
sont bien souvent ignorant de la civilisation musulmane.
→Jeux interactifs destinés aux enfants pour découvrir le monde arabo-musulman, son
histoire, sa religion.
Le premier jeu permet de découvrir les personnages emblématiques de la civilisation
arabo-musulmane : une jeune fille aide à dévoiler les trésors de chaque époque. Ainsi chaque
illustration donne un indice pour découvrir le personnage, il faut avant sélectionner une des
trois légendes.
Les objectifs de ce module pédagogique sont de :
- présenter une vue générale de l’histoire de la civilisation arabo-musulmane ;
- élaborer une vue détaillée de 4 époques majeures de l’histoire de la
civilisation arabo-musulmane, à partir de la découverte d’un personnage
représentatif de chacune de ces 4 époques.
Suivant ces objectifs, le module est composé de 5 écrans :
- Sur l’écran central : Le monde musulman entre le 7ème siècle et le 20ème siècle.
Localisation des 4 grandes époques de l’histoire de la civilisation arabo-musulmane
sur une carte du bassin méditerranéen et du Moyen-Orient.
- Première époque : Le berceau de l’Islam, 7ème siècle.
Personnage représentatif : Mahomet.
- Deuxième époque : L’âge d’or ou Al Andalus, 10ème siècle
Personnage représentatif : Abdel Rahman III.
-Troisième époque : Les croisades ou l’affrontement chrétiens-musulmans,12ème
siècle.
Personnage représentatif : Saladin.
- Quatrième époque : La naissance du royaume d’Arabie Saoudite, 20ème siècle.
Personnage représentatif : Ibn Saoud.
Un autre jeu permet, à travers des cartes, de voyager de l’an 1000 à nos jours dans
l’histoire de la civilisation musulmane.
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L’enfant peut choisir une période sur la frise et est ensuite diriger sur les cartes
correspondantes aux quatre grandes périodes ; cela permet à l’enfant dans le même temps de
construire et de manipuler des cartes.
Les objectifs de ce module pédagogique sont :
- de découvrir le monde arabe et musulman autour de deux périodes significatives :
le 10ème siècle et le 20ème siècle ;
- de proposer une méthodologie de construction et d’étude de cartes historiques ou
géographiques.
Pour cela, le module s’articule autour de 4 cartes que l’enfant va construire et compléter étape
par étape.
- Première carte : Le monde musulman autour du 10ème siècle.
Les principales villes méditerranéennes et orientales.
Les vagues de conquêtes arabes.
Les villes saintes du monde musulman.
Les capitales de l’empire musulman.
- Deuxième carte : Les grandes routes commerciales du 10ème siècle entre l’Asie,
l’empire musulman et l’Europe.
Les villes continentales commerciales.
Les ports méditerranéens.
Les principales routes commerciales et les produits échangés.
- Troisième carte : Les pays de la ligue arabe et la présence musulmane dans le
monde au 20ème siècle
Les pays africains de la Ligue arabe.
Les pays de la péninsule arabique de la Ligue arabe.
Les pays du Moyen-Orient de la Ligue arabe.
Les régions musulmanes non-arabes.
Le poids démographique des différents pays de la Ligue arabe.
- Quatrième carte : Les cinq grandes religions dans le monde au 20ème siècle
Les 5 principales religions autour du monde.
Le poids démographique des 5 religions.
Un dernier jeu étudie les fondements de l’Islam, et permet à l’enfant de partir à la
découverte des cinq grands principes de la vie religieuse musulmane. Des facettes explicatives
apparaissent, et l’enfant accompagne sa camarade dans ses voyages : ainsi les mites se sont
attaquées à ses parchemins, il faut l’aider à les réparer, et les placer sur les bons manuscrits
afin de connaître certains aspects de l’Islam.
Les objectifs de ce module pédagogique sont de connaître quelques notions clés concernant
les religions, et plus particulièrement l’Islam, et de découvrir les cinq piliers de l’Islam.
Il est composé de 2 activités :
- Activité 1 :
Découvrir le vocabulaire considéré comme pré-requis nécessaire à l’étude
des 5 piliers : une religion, l’Islam, l’Hindouisme, la science, le Coran, la
Bible, la Torah, les musulmans, les chrétiens, Mahomet, Jésus, Abraham.
Distinguer les notions ayant trait à l’Islam ou à d’autres religions.
- Activité 2 :
Découvrir les 5 piliers par la construction de liens entre le précepte et la
pratique, entre les textes sacrés et les usages des musulmans.
→ La campagne de communication contre l’islamophobie verrait un avantage à utiliser
comme support le CD, avec des témoignages de personnes musulmanes ressentant un malaise
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face à d’autres communautés, « aux français-français », le Cd leur permettrait de s’ouvrir à
des témoignages qu’ils n’auraient pas l’occasion d’entendre, et ainsi de s’ouvrir à l’autre dans
une meilleure compréhension. Cela détruirait leurs possibles préjugés.
Sans compter que le Cd nous paraît une bonne alternative aux brochures, documents…que
l’on ne lit pas toujours. On est toujours curieux d’écouter ce qu’il y a sur un CD offert, c’est
moins commun, plus attractif et original, il apparaît comme une bonne première approche.
On peut y mêler des témoignages, interviews, chansons, conférences, musiques… car l’Islam
reste encore à penser.
- Tel le témoignage de Karima, :
« Au lycée, avec mes amis, ou au cours d’histoire, j’entends toujours la même chose :l’islam
est intolérant. Tout le monde s’imagine que la religion musulmane se résume aux Talibans et
aux femmes au burka. Lorsque je leur explique, par exemple , que les reportages télévisés sur
l’Algérie ne montrent pas le vrai visage de l’islam, on me jette à la figure le sort des femmes
en Arabie Saoudite. Mais moi aussi cela me révolte ! Au fond j’ai la conviction que ces
violences ne représentent pas la vérité de notre religion, elle a un autre visage mais la plupart
du temps je suis à cours d’arguments et je me sens seule. » ( in L’Islam dans la cité)
- Tel un autre témoignage, celui de Nadia, qui peut faire rire, mais qui met néanmoins en
évidence les difficultés de compréhension.
« A ma naissance, le 27 mai 1979, mon père se rendit à la mairie pour me déclarer au registre
d’état civil. Lorsque l’officier d’état civil lui demanda le prénom, il répondit
« Enerhame »avec son accent typiquement algérien ! L’agent lui demanda de l’orthographier.
Mon père ne sachant pas très bien écrire lui répondit qu’il ne savait pas. Après de longues
hésitations, l’officier de l’état civil demanda à mon père s’il n’avait pas un autre prénom plus
simple. Il rétorqua : « oui, je voudrais Nadah », toujours avec une prononciation très orientale.
« Comment vous l’écrivez ? » répliqua l’agent, et la réponse de mon père fut la même
qu’auparavant. Après quelques minutes de réflexion, l’agent proposa « Nadia ! »Mon père qui
voulait en finir accepta, et c’est ainsi que j’ai acquis mon prénom . » (in L’Islam dans la cité)
- Prendre les témoignages de personnages modèles, de personnalités, suscitent l’intérêt, son
discours peut être plus influent. Ainsi on pourrait interroger le réalisateur Abdellatif
Kechiche.
Le film « La graine et le mulet », récompensé à Venise, correspond tout à fait à l’une
des images que l’on veut véhiculer sur la communauté musulmane, loin des problèmes du
voile et de l’intégrisme : le réalisateur Abdellatif Kechiche, qui est parti d’un fantasme
populaire sur le mythe des immigrés « qui s’en sont sortis ». Il filme la vie d’une famille
musulmane, avec les mêmes attentes, rêves que tout autre famille modeste ou moyenne, qui
s’aime, se dispute. Le réalisateur voulait certes parler d’une communauté, mais aussi d’une
classe sociale, pour démontrer qu’on est d’avantage déterminé par ses conditions sociales que
par son origine. A propos des nombreux passages drôles du film, au moment ou le père doute
pour l’accord de son crédit à la banque, la fille répond « du moment que tu ne demandes pas
la construction d’une mosquée. »
Faire connaître à travers des conférences enregistrées, des exposés préparés par des
lycéens, étudiants… certaines personnes au destin peu commun, fascinant…Le premier
pourrait être sur Isabelle Eberhardt, russe, née en Suisse en 1877, qui découvre le désert à 20
ans,: « Tout d’abord EL Oued me fut une révélation de beauté visuelle et de mystère profond,
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la prise de possession de mon frère errant et inquiet, par un aspect de la terre que je n’avais
pas soupçonné. »Sept ans plus tard, en 1904, elle meurt en Algérie dans une crue en plein
désert. Durant sa vie , cette femme des lettres, mène une vie aventureuse au Sahara et rapporte
des témoignages bouleversants. Elle épouse un autochtone, se convertit à l’Islam, devient
journaliste à la Dépêche Algérienne et à Akhbar.
Cet exposé donne une autre image du
monde musulman, si d’autres ont pu aimer cette civilisation, l’adopter, alors pourquoi pas
nous ? Faire rêver fait avancer l’autre vers un autre soi, et pour ceux qui restent réfractaires, il
n’en reste pas moins que certaines personnes telles cette femme sont « intouchables. »
- La communauté musulmane est souvent associée aux banlieues, au rap, à « ces jeunes qui
méprisent la France, sifflent la Marseillaise. » entendons nous souvent. Abd AL Malik,
rappeur puis slameur, est passé de l’affirmation identitaire d’une certaine jeunesse musulmane
des cités à des albums évoquant une fraternité universelle inspirée du soufisme. Mettre cette
chanson sur le CD pourrait faire évoluer l’image de ces jeunes, faire connaître cette poésie
moderne méconnue auprès d’un public qui ne s’y intéresse pas ordinairement. Toujours pour
une meilleure connaissance de l’autre, et une démarche multiculturelle et
multicommunautaire.
Extraits de « que Dieu bénisse la France
« J’aime cette terre qui m’a fait
Faut l’dire pas juste contester
S’diviser l’passé l’temps est à l’unité
Mais faut bien que j’avoue gamin j’ai voulu changer de tête
Et bien sûr que c’est triste d’exclure un enfant d’une fête
Trop longtemps j’ai pris sur moi, la rancœur devient voile
Après on s’dit normal moi aussi je dois leur faire mal
C’est une sorte de parodie on s’dit y a moi et puis y a l’autre
On s’enferme dans un rôle et l’autre d’trop, faux ? (…)
Ma mère m’a toujours dit que tous le même rêve on poursuit
Soyons tous ensemble amis
Tu sais j’aime c’pays le ressens tu dans ce que je te dis l’ami
Soyons tous ensemble en harmonie que l’on donne ou que l’on reçoive que l’on reste ami
Pour toi et moi je prie que Dieu bénisse la France c’est un si beau pays
Etais- tu donc aveugle ? Nos parents ont tout sacrifié pour cette demeure
Comment as tu pu me demander de partir ?(…)
11)Suivi et évaluation de la campagne
A l’aide de contrôles, d’études, d’enquêtes, s’assurer du bon déroulement des opérations et de
l’impact de la campagne. Evaluer quels ont été les problèmes rencontrés (afin d’éviter qu’ils
recommencent si jamais une autre campagne de ce type est réalisée à l’avenir).
12)Développement suite à la fin de la campagne
Renforcement des capacités : encourager tous les acteurs concernés à ne pas s’arrêter en si
bon chemin et à continuer d’organiser des rencontres etc.
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Petite webographie…
• deux extraits de l’émission « Ripostes » :
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http://lnmf.net/modules.php?name=Downloads&d_op=getit&lid=79
http://lnmf.net/modules.php?name=Downloads&d_op=getit&lid=73
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http://www.inter-coproprietes.com/portail/societe/communautes.html
http://www.islam-fraternet.com/ Site en français sur l'Islam, religions comparées,
livres, documents. Site s'adressant aussi bien aux musulmans qu'aux non musulmans.
http://www.oumma.com/ Articles, dossiers sur le monde musulman en France, et à
l'étranger.
http://www.judeocite.fr/spip.php?article4
http://assr.revues.org/docannexe1332.html (article sur une étude comparative des
jeunes français et allemands)
http://www.groupeclaris.org/ (revue Claris : « discrimination, ségrégation,
ghettoïsation : quel avenir pour les quartiers populaires ? »)
http://mejliss.com/index2.php? Mejliss el kalam (forum de discussion)
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=418637
http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/islamisme/dossier.asp?ida=436706
http://www.lexpress.fr/info/monde/dossier/islamisme/dossier.asp?ida=436707
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