HISTOIRE - THEME 3

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HISTOIRE - THEME 3
DS 2 – G 1-3 et H 1-4 (correction).
SUJET I : Les Etats-Unis et le Brésil : deux puissances sur le continent américain. Cf. II et III de la leçon G 2.
SUJET II : Les Etats-Unis et le monde depuis 1918. Cf. leçon H 2.
SUJET III : Les relations israélo-arabes depuis 1948.
En 1948, l’Etat d’Israël proclame son indépendance marquant le début de plusieurs guerres avec les pays
arabes voisins. Pourtant, après la guerre du Kippour, les relations entre Israël et l’Egypte, un de ses voisins
arabes, s’apaisent.
En quoi les relations israélo-arabes, depuis 1948, connaissent-elles une rupture en 1977.
Grâce à une carte représentant les opérations militaires de la guerre des Six Jours de 1967 et à des extraits du
discours du président égyptien du 20 novembre 1977, nous verrons que les relations israélo-arabes sont
marquées par des conflits mais qu’un relatif apaisement débute à partir de 1977.
L’Etat d’Israël a été fondé en 1948, au prix d’une première guerre contre les pays arabes et, à partir de cette
date, les relations entre l’Etat hébreu et ses voisins (Egypte, Syrie, Jordanie) n’ont été que conflictuelles, Israël
apparaissant comme un occupant illégitime voire impérialiste d’une terre arabe. La carte évoque la guerre des
Six Jours de 1967 qui fait suite à une escalade de tensions et de provocations. Après l’attaque israélienne contre
le canal de Suez en 1956 puis la fermeture du détroit de Tiran (mai 1967) par l’Egypte empêchant les échanges
dans le port israélien d’Eilat, Israël décide alors une guerre préventive qui vise les principaux pays arabes
voisins : l’Egypte, la Jordanie et la Syrie. La carte indique les principales batailles et la rapidité de l’avance des
troupes israéliennes, notamment dans le désert du Sinaï en Egypte. En six jours, les pays arabes dont défaits et
humiliés, d’autant plus qu’Israël occupe les territoires conquis. Comme l’indique la carte, l’Egypte perd le Sinaï
et la bande de Gaza ; la Syrie, le Golan ; la Jordanie, la Cisjordanie et Jérusalem-Est (« Jérusalem arabe »)/
Grâce à cette écrasante victoire, Israël desserre l’étau de ses ennemis, double sa superficie mais engendre
également de nouvelles tensions liées aux territoires occupés, occupation condamnée par la résolution 242 de
l’ONU qui en exige la restitution. Dix ans plus tard, la situation a profondément changé.
Malgré une quatrième guerre israélo-arabe en 1973, dite guerre du Kippour, déclenchée par les pays arabes,
en particulier par l’Egypte qui veut récupérer le Sinaï, Israël et l’Egypte se rapproche. Sans réel vainqueur, ce
conflit a permis aux pays arabes de laver l’humiliation de 1967 sans toutefois modifier la situation de tous les
territoires occupés. Conscient que l’arme diplomatique sera plus efficace que les forces armées, le président
égyptien Anouar El-Sadate tend la main à Israël et se rend en 1977 à Jérusalem pour amorcer une politique
d’apaisement qui constitue une rupture considérable. Face à la Knesset, le parlement israélien, il déplore les
conflits passés et rappelle que « toute vie perdue dans la guerre est celle d’un être humain, qu’il soit arabe ou
israélien » et insiste sur la nécessité d’assurer aux peuples égyptien et israélien « un présent heureux et un bel
avenir ». Le président égyptien vient donc en artisan de la paix soucieux de préparer des relations normalisées,
lui-même parle de « tournant historique et décisif ». Son discours n’est cependant pas candide et même s’il
déclare vouloir accueillir « avec plaisir et en sécurité » les Israéliens, il n’oublie pas les profonds sujets de
tensions et les raisons qui expliquaient le rejet de l’Etat hébreu. La paix voulue par El-Sadate est « fondée sur la
justice et non sur l’occupation des terres d’autrui », terre arabe occupée « par la fore des armes ». Il évoque
ainsi, sans les nommer, le Sinaï, Gaza, le Golan, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. Leur restitution est un
préalable à l’instauration d’une paix durable : « nous insistons sur un retrait complet de ce territoire arabe y
compris Jérusalem arabe ». La démarche pacifique du président égyptien porte ses fruits puisque l’Egypte et
Israël signent les accords de Camp David en 1979 et que le Sinaï est rendu à l’Egypte en 1982.
En 1977, les relations israélo-arabes connaissent un véritable tournant mais Sadate en paiera le prix en étant
assassiné par ses propres gardes du corps en 1981. Bien loin des espérances u leader égyptien, le processus de
paix s’est enlisé malgré les espoirs suscités par les accords d’Oslo de 1993 et la question des territoires occupés
ne cesse d’être une pomme de discorde.
Le Printemps arabe, en modifiant les régimes politiques régionaux, aura-t-il une influence sur les relations
israélo-arabes ?
SUJET III b : Mumbai, une métropole du Sud en forte croissance. Cf. croquis de la leçon G 3.
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