Comparaison propositions candidats primaire LR Think Dextra
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Comparaison propositions candidats primaire LR Think Dextra
Les notes prospectives de THINK DEXTRA Groupe de travail Économie et Finances publiques Comparatif des propositions des candidats « potentiels » à la primaire des Républicains en 2016 Octobre 2015 THEME BRUNO LE MAIRE NICOLAS SARKOZY ALAIN JUPPE FRANCOIS FILLON XAVIER BERTRAND Economie, fiscalité, dialogue social 35h : sortie définitive des 35 heures. Réintroduire la défiscalisation des heures supplémentaires. 35h : Toute entreprise qui souhaitera s’exonérer des 35 heures devra pouvoir le faire. Soit avec l’accord des partenaires sociaux de l’entreprise. Soit par un référendum à la majorité simple au sein de l’entreprise. Pour encourager les entreprises à remonter la durée du travail, il propose de les inciter financièrement. Les heures au-delà de 35 heures leur coûteraient moins. Les allégements de cotisations sociales patronales seraient accrus jusqu’à 39 heures. 35h : Donner aux entreprises la possibilité de négocier librement le temps de travail et les heures supplémentaires avec incitation : en cas de non-accord en entreprises, la durée légale du travail passerait obligatoirement de 35 à 39 heures. Une façon d’inciter au dialogue social. 35h : supprimer la référence aux 35h, et laisser aux salariés et aux entreprises la liberté de se mettre d'accord sur la durée du temps de travail pour gagner en compétitivité, et ainsi sauver ou créer des emplois. Contrat de travail : instaurer un contrat de travail unique. Fiscalité : les entrepreneurs ont besoin d’une fiscalité lisible, stable et attractive. Code du travail : Le ramener à 150 pages pour que les salariés aient des droits réels et non fictifs et les entreprises plus de souplesse pour embaucher. Augmenter les possibilités de modulation du temps de travail. Il faut redéfinir le contrat de travail. L’inspection du travail devrait se concentrer davantage sur les fraudes que sur les relations sociales dans les sociétés. Syndicats : mettre fin au paritarisme. Limitation des mandats syndicaux afin que n'importe quel salarié puisse se présenter à n'importe quel stade d'une élection syndicale. La primauté accordée aux syndicats représentatifs doit disparaître à tous les niveaux. Les Dialogue social : Refonder le dialogue social au niveau de la branche ou du confédéral. Quand un accord dans l’entreprise n’est pas possible entre les partenaires sociaux, ce sont les salariés de cette même entreprise qui doivent pouvoir trancher par référendum à la majorité simple. » Syndicats : Les délégués syndicaux doivent cesser d’être nommés par les syndicats, ils doivent pouvoir être élus par les salariés. Fiscalité : Réduire le taux de l'impôt sur les sociétés et le rapprocher de la moyenne européenne, moduler l’IS en fonction de la taille de l'entreprise. Fiscalité : Abroger l’ISF et soutenir l’actionnariat salarié afin de de réorienter l'épargne vers le financement des entreprises. PME : Relever de 50% les seuils réglementaires qui régissent la vie des PME car aujourd’hui le passage de 49 à 50 salariés entraine l’application de 34 législations et réglementations supplémentaires. Fiscalité : Baisser les charges des entreprises (coût du travail) en le finançant par une hausse de la TVA. Fiscalité : mettre fin à l’instabilité et supprimer l'ISF pour faire revenir l'investissement et les entrepreneurs, créateurs de nouveaux emplois. Retraites : Harmoniser les régimes de retraite et reporter l'âge légal de la retraite nous aussi à 65 ans. syndicats n'ont pas à être des partis de substitution. Il est temps de redonner le pouvoir syndical à ceux qui s'intéressent réellement aux intérêts des salariés et non à ceux qui se positionnent en faveur de tel ou tel candidat à la présidentielle, comme ce fut le cas en 2012. Charges sociales, patronales, salariales : Refus d’augmenter la TVA en compensant la baisse des charges car ce serait faire payer la baisse des charges par les salariés. La TVA sociale est une solution de facilité qui pénalisé les salariés modestes et constitue un nouvel impôt. La baisse des charges doit être financée par un programme de baisse des dépenses publiques. Dialogue social : Relégitimer la représentation syndicale. Supprimer le monopole de la représentativité syndicale au 1er tour des élections syndicales. Il n’est pas normal que le salarié qui veux se présenter doivent constituer un syndicat autonome deux ans avant l’élection. C’est un verrou qu’il faut lever pour libérer les possibilités de négociation dans l’entreprise. RSI : Réformer le régime social des indépendants (RSI) pour instaurer notamment un «droit à la retraite» et un «bouclier social» Créer une procédure de conciliation qui permette d'éviter la venue systématique des huissiers, qui est vécue comme un traumatisme. Création d'un droit opposable à la retraite qui assure à l'affilié que ses droits seront effectivement liquidés au maximum quatre mois après son départ à la retraite. Supprimer le seuil de 10 salariés pour les délégués du personnel et fusionner l’ensemble des instances de représentation du personnel au-delà de 50 salariés. » Finances publiques : Baisser la dépense publique de 110 milliards d'euros pour commencer à réduire notre dette et amorcer la baisse des impôts. Le licenciement économique doit être rendu possible y compris pour réorganiser l’entreprise quand il est encore temps. Il est actuellement autorisé uniquement quand elle va très mal et avec un niveau de contraintes parmi les plus rigides d’Europe. Code du travail : le code du travail fait 3400 pages (contre 150 pages en Suisse par exemple). Recentrer le code du travail sur des principes sociaux fondamentaux (temps de travail maximum, respect, dignité, ...) et donnons la liberté aux salariés et aux entreprises de se mettre d'accord sur les autres règles. Plafonnement des indemnités de licenciement, pour apporter plus de visibilité et de sécurité juridique. Fiscalité : supprimer l’ISF n’existe dans aucun autre pays. qui Finances publiques : 100 milliards d’euros de dépenses en moins entre 2017 et 2022. Charges : baisser les charges sur les emplois familiaux. Code du travail : 80% des nouveaux contrats de travail sont des contrats à durée déterminée (CDD), ce qui augmente la précarité. Par ailleurs la rupture conventionnelle permet déjà de faciliter la rupture du CDI. Créer un contrat de travail unique aux contraintes assouplies et aux droits progressifs pour faciliter l'embauche et le maintien dans l'emploi. Simplification juridique : La France compte 10 500 lois, 127 000 décrets, 400 000 normes... - Défense et Affaires étrangères Simplifier le règlement des cotisations. BLM propose à ceux qui le souhaitent d'opter pour l'autodéclaration et l'autoliquidation des cotisations sociales. Elles seraient calculées et recouvrables chaque mois ou par trimestre. Possibilité d’opter pour le régime général de la Sécurité sociale pour une durée de 3 ans, reconductible. Syrie : la France doit prendre l'initiative d'une coalition internationale pour intervenir au sol et éradiquer Daesh. Depuis le début, la France est à la traîne derrière les Etats-Unis et la Russie. La sécurité des Français en dépend. Défense : Budget sanctuarisé et ne pas faire assurer par l’armée des missions de sécurité intérieure. Contre l’idée du retour au service militaire. Affaires étrangères : Travailler à structurer un partenariat politique et économique entre l’Europe et la Russie pour peser face au continent asiatique. Affaires étrangères : instaurer un blocus militaire au large de la Libye afin de bloquer les flux de migrants. Syrie : Entamer une action militaire totale contre Daech. Dissuasion nucléaire : assurer la pérennité de cette garantie suprême pour notre sécurité et notre place sur la scène internationale. Défense : rétablir un service national obligatoire. Garantir au plus tôt le niveau des ressources accordées à la Défense Nationale à 2% du PIB. Europe Zone euro : instaurer un gouvernement économique de la zone euro. Politique migratoire de l’UE: une vraie politique migratoire doit se faire à l’échelle de l’Union France/Allemagne : Constituer un noyau dur autour de la France et de l’Allemagne qui doivent faire converger leurs économies et leurs fiscalités. Proposer un plan de modernisation cohérent de nos Armées avec notre environnement et notre rôle international. Il faudra faire des choix clairs et sélectionner des capacités innovantes pour adapter nos Armées aux nouveaux défis (drones, défense anti-missile, renseignement, etc.) sans occulter la condition des personnels de la défense ni omettre la problématique de la gouvernance politico-militaire. Schengen : relancer Londres sur la question du contrôle aux frontières (Calais). Londres doit faire évoluer sa réglementation. européenne. Il faut donner à l’Union européenne les moyens policiers, judiciaires et de renseignement nécessaires pour contrôler effectivement les frontières extérieures de l’UE. Zone euro : Doter la zone euro d’un véritable gouvernement économique dirigé par les chefs d’Etat et de gouvernement. Euro : Faire de l’Euro l’outil de l’indépendance européenne face au Dollar. La BNP a dû régler aux Américains une amende de 9 milliards d'euros en 2014 pour une transaction en dollars qui respectait pourtant la législation européenne. Euromed : Instaurer un partenariat économique entre l’UE et les pays d’Afrique et du Moyenorient. Agriculture : agir au niveau européen pour obtenir l’étiquetage de la viande française, le consommateur étant attaché à l’origine des produits qu’il consomme, pour éviter un blocage au niveau européen, il faut faire valider cette mesure lors d’une réunion des ministres de l’agriculture des 28. Institutions, fonction publique et politique Institutions : Fusionner les postes de Président de la Commission européenne et de Président du Conseil, et mettre en place un haut responsable des finances ayant pouvoir d’assurer un contrôle sur les pratiques des Etats concernés. OMC : Instaurer des règles strictes de réciprocité dans les échanges internationaux, notamment sur les marchés publics. Renouveau politique : Instaurer un toilettage général des partis et des institutions car trois principaux blocages dans la démocratie française: un problème de représentativité, d'efficacité et de transparence. Fonction publique : Rétablir la règle du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et faire en sorte qu’il s’applique dans l’ensemble de la fonction publique, collectivités locales comprises. Vie publique : Limiter à trois dans le temps le nombre de mandats parlementaires, réduction du nombre de députés à 400 et réduction du nombre de sénateurs à 202, fin du cumul des mandats. 35h : Réinstaurer les 35h dans la fonction publique qui travaille souvent moins. Exemplarité : Les hauts fonctionnaires doivent faire un choix : soit la haute fonction publique et l’indépendance de l’Etat, soit un engagement politique Contrats : Donner plus de souplesse avec des contrats de cinq ans pour certains métiers dans la fonction publique. Salaires : Mettre fin au gel du point d’indice. Investissements : Etendre le modèle de nos investissements d’avenir au niveau européen, en le finançant notamment par la création d’une TVA aux frontières de l’Union. Gouvernement : Les gouvernements sont toujours formés dans l'urgence avec des ministres nommés à des postes qui ne correspondent pas toujours à leur domaine de compétences. Présentons la future équipe au lendemain des primaires pour permettre aux 10 ministres clés du gouvernement de se préparer à conduire des réformes ambitieuses pour le pays. Fonction publique : Le temps de travail des fonctionnaires français est l'un des plus faibles d'Europe. Fixer le à 39 heures, ce qui permettra de ne pas renouveler 500 000 postes tout en revalorisant les salaires dans la fonction Mandat présidentiel : instaurer un septennat unique. Referendum : rendre obligatoire la consultation des citoyens par voie référendaire pour toute modification de la carte administrative et politique des territoires. et par conséquent la démission de la fonction publique. Les hauts fonctionnaires, garants de l’indépendance de l’Etat, ne devraient pas s’engager dans la politique, et prendre des positions partisanes. Toute personne issue de la haute fonction publique qui est élue en France doit être radiée définitivement de ses rangs, sans possibilité de retour. Hôpitaux : instaurer l’autonomie des établissements hospitaliers. Offrir une vraie liberté de gestion. Administration : les exécutifs locaux et les directeurs d’administration doivent pouvoir négocier une augmentation du temps de travail rémunérée à l’image de ce qui se ferait dans le privé en cas d’accord de branche. Ouvrir le Parlement à la diversité sociale. Certaines grandes entreprises mettent en place la possibilité pour leurs salariés de revenir avec un emploi une fois qu'ils ont exercé un mandat législatif ou municipal. Il faut réfléchir à une généralisation. BLM propose de créer un "congé engagement politique", comme il y a des congés maternité et paternité. Santé et affaires sociales Public/Privé : aligner les cotisations du régime public sur le régime privé. L’équité, c’est aussi supprimer les régimes spéciaux de retraite. Aides sociales : créer une allocation sociale unique, plafonnée en dessous du salaire minimum, afin Collectivités : Il existe 4 échelons de collectivités locales qui gèrent le territoire (commune, communauté de communes, département et région). Résultat, la France compte plus de 618 000 élus (un record mondial et 6 fois plus qu'au Royaume-Uni) et 5,6 millions de fonctionnaires (2 fois plus qu'en Allemagne par habitant). Simplifier l'organisation coûteuse et inefficace du territoire en passant de 4 à 2 échelons de collectivités locales. Fonction publique : Reprendre le principe de ne recruter qu’un fonctionnaire sur deux qui partent à la retraite et d’engager des négociations sur le temps de travail dans la fonction publique. Simplifier la segmentation de notre fonction publique en passant de 300 corps à 20 ou 30 grandes catégories afin de favoriser les évolutions de carrière et la rémunération au mérite. Cour des Comptes : Deux propositions: soit on lui donne un pouvoir contraignant; soit on crée un système d'audit privé pour garantir le suivi et l’efficacité des lois. Comment accepter qu'on dépense 2 milliards d'euros pour les enfants en difficultés pour un résultat proche de zéro. Transparence : transparence administrative via l'open data. Open data Retraites : Report de l’âge légal de départ à la retraite, système par points, allègement des charges pour l’emploi des seniors. publique. Assurance-chômage : suspendre pour l’Unédic les règles du paritarisme. Le temps de revenir à l’équilibre des comptes, le régime doit être temporairement géré par l’Etat, qui doit prendre d’urgence les décisions fortes qui s’imposent. Revenir à la dégressivité des allocations chômage à partir de 12 mois, comme l’ont fait de nombreux pays, afin d’encourager le retour à l’emploi. Modernisation de l’Etat : Etendre la révision générale des politiques publiques aux collectivités locales et d’enclencher la fusion des départements et des régions, des communes et des communautés de communes. Aides sociales : Remplacer toutes les aides sociales par une prestation sociale unique, adaptée à la situation de chacun, pour éviter le cumul des aides et inciter au retour à l’emploi. RSA : Obligation pour les bénéficiaires du RSA de participer à un travail d’intérêt général, à hauteur de 7 heures par semaine. AME : Exiger une participation financière minimale pour l’accès à la Santé : généraliser la formation des gestes de premiers secours et à installation de défibrillateurs cardiaques automatisés externes dans les immeubles recevant du public. qu'une personne qui travaille gagne toujours plus qu'une personne qui vit grâce aux aides sociales. Assurance chômage : refonte globale (plafonnement des indemnités les plus élevées et rétablissement de la dégressivité des indemnités). Tous les efforts doivent concentrés sur un accompagnement personnalisé, sur la formation et sur la mobilité des demandeurs d’emploi. Education et culture Collège : remplacement du collège unique par un «collège diversifié» où des options professionalisantes seraient proposées dès la sixième ; fusion des instituteurs et des enseignants de collège dans un corps unique de professeurs polyvalents encadrant toute la scolarité obligatoire, du CP jusqu’à la troisième. Ce n'est pas de l'interdisciplinarité qu'il faut au collège, c'est le renforcement des disciplines fondamentales ! Maîtrise des savoirs fondamentaux : les enfants doivent pouvoir sortir de l’école primaire en sachant lire et écrire. Retraites : Remonter l’âge légal de la retraite sans doute à 63 ans dès 2020. CMU et à l’AME. Fraude sociale : suspendre les prestations sociales pendant un an, hors urgence médicale, après toute fraude pour éviter que la fraude de quelques-uns ne sape l'effort de tous. Retraites : augmenter la durée d’activité en jouant à la fois sur une hausse de l’âge légal de départ en retraite qui doit progressivement atteindre 65 ans et sur une augmentation de la durée de cotisation. Retraites : mettre en place, au niveau des branches professionnelles et des entreprises, des plans collectifs d’épargne longue et de retraite. Education : Recentrer les programmes sur les savoirs fondamentaux et donnons plus de liberté au chef d’établissement scolaire pour faire réussir l'Ecole dans sa mission. Renforcer le rôle et l’autonomie des chefs d’établissements du secondaire qui doivent devenir des gestionnaires de leurs personnels enseignants. Créer un test d’évaluation à l’entrée en 6ème et des classes de soutien au collège pour les élèves ne maitrisant pas le socle commun de connaissances. Renforcer l’apprentissage et les formations qualifiantes au niveau du collège en réponse à la diversité des talents et des appétences. Annualiser le temps de travail des enseignants, étendre leur présence dans l’établissement en dehors des cours afin d’assurer des missions de soutien scolaire et revaloriser ainsi leur rémunération. Rythmes scolaires : permettre le libre choix des maires concernant les rythmes scolaires dans l'enseignement du premier degré Recherche, innovation et formation professionnelle Justice, sécurité et intégration Instaurer une tenue uniforme des élèves dont les modalités doivent être définies au niveau de chaque établissement. Investissement : Renforcer les investissements d’avenir en concentrant nos efforts sur les secteurs stratégiques de demain. Contrats aidés / apprentissage : l’INSEE indique que 85% des contrats aidés sont dans la sphère publique et ne permettent pas un retour à l’emploi pérenne. Il faut réaffecter les 3 milliards d’euros que coûte ce dispositif vers les maîtres d’apprentissage et vers les CFA, cogérés par les chefs d’entreprise et les régions afin que les formations proposées correspondent aux besoins réels des entreprises. Justice : rendre systématique la double peine avec l'expulsion du territoire pour les ressortissants étrangers condamnés pour des actes terroristes. Immigration : raccourcir la durée d’instruction des demandes d’asile à 6 mois et non plus 2 ans. Principe de précaution : Remplacer le principe de précaution par le principe de responsabilité. Alternance : En France, 2 millions de jeunes sont sans emploi ni formation. Deux fois plus de jeunes Allemands sont en formation en alternance, et ils sont trois fois moins nombreux au chômage que les jeunes Français (8% de chômage des jeunes en Allemagne contre 25% en France). Faisons de l’alternance la principale voie d’accès à l’emploi des jeunes. Justice : cesser de dire qu'il n'y a pas de place dans les prisons en imaginant des peines de substitution. Construire des nouvelles places de prison. La France n’a que 57 000 places. Police : redéfinir le rôle des forces de sécurité intérieure que sont la police et la gendarmerie, en incluant leurs réserves. Formation professionnelle : remplacer l’indemnisation du chômage par l’indemnisation de la formation. Ce droit à la formation serait encadré par deux contraintes : la dégressivité des allocations chômage pour inciter à la reprise d’activité et l’obligation d’accepter un emploi correspondant à la formation suivie. Laïcité : « Vouloir interdire toute forme de prosélytisme à l'intérieur de l'espace public, c'est ma conception de la laïcité ! Vouloir interdire toute manifestation religieuse en dehors du domicile, c'est de la laïcité agressive, quelle que soit la religion. » du Laïcité : ouvrir le débat sur l’application du principe de laïcité dans l’entreprise. Faire respecter les obligations de quitter le territoire français. Intégration : faire sauter le tabou des statistiques ethniques, cesser le déni afin de mettre fin à l’énorme Faire respecter les regroupement familial. règles Autorité : création d’un ministère de l’autorité regroupant ceux de la justice et de l’intérieur. Instaurer ainsi une unité politique entre les forces de l’ordre et la chaîne pénale. Ne plus donner l’impression que l’action des forces de l’ordre conduit rarement à une réponse pénale. Il prône donc un seul ministre pour une seule politique de l’autorité de l’Etat, comme aux Pays-Bas. L’intégration doit se faire par l’apprentissage de la langue française. Suppression de l’enseignement de la langue des pays d’origine. décalage entre le discours sur les nécessités de l'intégration et la réalité de ce que les Français vivent. Justice : étendre le principe des peines planchers. Interdire toute libération conditionnelle tant que le détenu n’a pas effectué les deux tiers de sa peine. Immigration : permettre au Parlement de fixer chaque année le nombre de migrants que la France peut accueillir, ne pas subir une immigration qui ne viendrait que d'une seule région du monde, qui serait déconnectée de nos besoins économiques et nos possibilités sociales, il faut avoir la possibilité de savoir qui on accueille. Mettre fin à l’automaticité de l’acquisition de la nationalité pour les enfants nés en France de parents étrangers au profit d'une démarche d'adhésion volontaire. Réserver l’accès aux prestations sociales aux migrants légaux présents depuis plusieurs années sur notre territoire. Agriculture et ruralité Contractualisation : le plan d'urgence du Gouvernement en juillet 2015 ne fait que repousser le problème. Il faut désormais de véritables mesures structurelles, et en premier lieu la contractualisation, qui est la seule réponse possible à la fin des quotas. Il faut également le rééchelonnement des prêts pour les jeunes agriculteurs, découragés et prêts à se détourner de la filière. Etiquetage : agir au niveau européen pour obtenir l’étiquetage de la viande française, le consommateur étant attaché à l’origine des produits qu’il Migrants : constitution d’une commission d’enquête sur la question migratoire à Calais. consomme, pour éviter un blocage au niveau européen, il faut faire valider cette mesure lors d’une réunion des ministres de l’agriculture des 28. Cantines scolaires : Modifier le code des marchés publics pour que 100% de la viande et des produits agricoles consommés dans les écoles soient produits en France. Prix : Mieux rémunérer le travail nos éleveurs en faisant remonter les prix de la viande. Garantir le respect des accords de prix par les distributeurs et les industriels Label : Créer un label "viande française" pour valoriser nos viandes et nos producteurs à l'export. Normes : Simplifier les normes environnementales qui sont plus contraignantes pour les paysans français que pour nos voisins européens. Ville, logement et environnement Logement : Supprimer l'encadrement des loyers. L'encadrement des loyers dissuade les investisseurs et donc réduit l'offre de logements. Cela aggrave la situation des locataires au lieu de la soulager. Les notes prospectives de THINK DEXTRA Guillaume Poirier-Lauvin, Responsable du Groupe de travail Économie et Finances publiques 10 octobre 2015