Synthèse activités 2011 576.5 Ko

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Synthèse activités 2011 576.5 Ko
SSYYN
NTTH
HEESSEE D
DEESS AACCTTIIVVIITTEESS 22001111
Centre du Parlement Saint-Pierre
24 rue du Parlement Saint-Pierre – 33000 BORDEAUX – Tél. : +33(0)5 56 44 84 86 – Fax : +33(0)5 56 44 78 21
Email : [email protected]
Cette synthèse présente les éléments essentiels
des activités des structures du CEID Addictions en 2011 :
CEID Gironde :
CSAPA Maurice Serisé, y compris l’Unité de Traitement de Substitution (méthadone), la
Consultation d’Addictologie d’Arcachon (Antenne décentralisée), la consultation d’Arès, la
consultation Sud-Gironde (Barsac), la Section Appartements Thérapeutiques Relais et le
service d’Injonctions Thérapeutiques
Centre de Soins en Addictologie de Bègles (CSAPA avec hébergement)
Centre expérimental : Communauté Thérapeutique du Fleuve (Barsac)
Les chantiers d’insertion
CAARUD Planterose (Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques
pour Usagers de Drogues) : Centre Planterose (“Boutique”) et Programme Echange de
Seringues (PES) incluant également l’action auprès des jeunes en errance et celle auprès
des prostituées
CEID Dordogne
CSAPA et CAARUD Dordogne (site principal : Périgueux)
CSAPA et CAARUD (Antennes à Bergerac)
Prévention/accès aux soins
Observation/Formation
CEID Gironde :
En 2011, le CEID a reçu 3 854 usagers de drogues et toxicomanes en Gironde, (contre 3 669 en
2010, 3 596 en 2009, 3 418 en 2008, 3 372 en 2007, 3 180 en 2006) dont 1 752 au CSAPA Maurice
Serisé (dont 197 personnes suivies à Arcachon, 78 à Arès et 458 au Service méthadone), 1 987 au
CAARUD Planterose (1185 à Planterose et 802 dans le PES) et 115 en hébergement
thérapeutique (36 au CSST de Bègles, 19 dans les Appartements Thérapeutiques et 60 à la
Communauté thérapeutique de Barsac).
CSAPA Maurice Serisé
La file active du CSAPA Maurice Serisé s’élève donc à 1752 personnes (contre 1 800 en 2010,
1 755 en 2009, 1638 en 2008, 1514 en 2007, 1308 en 2006, 975 en 2005, 854 en 2004, 665 en
2003 et… 214 en 1989). Cela confirme la stabilisation de la file active.
En revanche, le nombre de consultations a connu une augmentation sensible au CSAPA Maurice
Serisé : 14 271 en 2011 (dont 5 426 au Centre du Parlement Saint-Pierre, 6 086 à l’Unité
Méthadone, 1 958 à Arcachon et 801 à Arès) contre 13 084 en 2010 soit 9 % d’augmentation en
2011, 12 706 en 2009, 12 390 en 2008, 11 734 en 2007, 10521 en 2006, 10 524 en 2005, 9 225 en
2004. A cela s’ajoutent les consultations pratiquées par l’équipe des Appartements : 1 298 (contre
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1 411 en 2011, 1 321 en 2009 1 321 en 2008, 1376 en 2007, 1 378 en 2006, 1 442 en 2005, 1 413
en 2004), soit au total : 15 569 consultations au CSAPA du Parlement Saint-Pierre (14 495 en
2010).
De même, en 2011, 17 083 actes ont été pratiqués au CAARUD Planterose, dont 8 128
consultations individuelles et 8 955 simples accueils (contre 14 400 en 2010, 15 024 en 2009,
14 215 en 2008, 10 855 en 2007, 11 459 en 2006, 10 185 en 2005, 8 238 en 2004).
Nous arrivons donc à un total général de 32 652 consultations au CEID-Bordeaux (contre 28 427 en
2010, 29 051 en 2009, 27 926 en 2008, 23 965 en 2007, 23 358 en 2006, contre 22 151 en 2005, 15
132 en 2004 et 11 815 en 2001).
Au total, 631 personnes ont bénéficié d’un traitement de substitution en ambulatoire au CEID en
2011 (contre 464 en 2010, 465 en 2009, 441 en 2008, 414 en 2007, 470 en 2006, 386 en 2005, 369
en 2004 et 243 en 2003) : 370 personnes sous méthadone dont 297 à St Pierre, 59 à Arcachon et
14 à Arès ; 270 personnes sous Subutex dont 199 à St Pierre, 53 à Arcachon et 9 à Arès ; 12
personnes sous sulfate de morphine (contre 4 en 2010). Nous assistons donc au maintien à un
haut niveau de cette offre de soins.
Substituts nicotiniques : une dizaine de personnes ont été concernées par les substituts
nicotiniques (15 personnes en 2011).
La Section Appartements Thérapeutiques a accueilli 19 personnes en 2011 (contre 22 en 2010, 20
en 2009, 21 en 2008, 25 en 2007, 22 en 2006, 24 en 2005, 18 en 2004 et 25 en 2003) avec un taux
d’occupation à 96,35 % (contre 97 % en 2010, 80% en 2009, 78 % en 2008, 95 % en 2007, 89 % en
2006, 94 % en 2005, 98 % en 2004, 84 % en 2003).
La durée moyenne de séjour a été de 167 jours (contre 221 en 2010, 132 en 2009, 121 en 2008,
127 en 2007, 208 en 2006, 162 en 2005, 187 en 2004, 98 en 2003) en légère baisse mais reste
proche des objectifs initiaux (4 à 6 mois de séjour) pour permettre une bonne fluidité de ce
service. Ces durées de séjour sont liées pour l’essentiel aux conditions de l’habitat social dans
l’agglomération bordelaise qui rend de plus en plus difficile les sorties de patients stabilisés et
amène donc le service à prolonger leur séjour.
Au total, le Service Appartements Thérapeutiques Relais a assuré 3 165 journées d’hébergement
(contre 3 186 en 2010).
Il est à noter que bon nombre de patients présentent des troubles psychiatriques assez sévères
ainsi que des comorbidités physiques (hépatites chroniques notamment). Cela nous a amenés à
présenter à l’ARS un projet de création de places d’ACT (Appartement de coordination
thérapeutique) qui sont en nombre très insuffisant en Gironde. Cela nous permettrait de mieux
répondre à ces besoins spécifiques en nous donnant les moyens complémentaires en
accompagnement médical et paramédical mais aussi de « désengorger » le service
d’appartements thérapeutiques pour le recentrer sur sa mission première de prise en charge de
personnes souffrant d’addiction sans présence nécessairement de comorbidités chroniques.
Il conviendrait par ailleurs d’être en mesure d’intensifier encore les prises en charge en
développant nos moyens d’interventions en soirée et le week-end. Des progrès ont pu être
réalisés en ce domaine grâce au renfort d’un animateur travaillant au Centre Planterose et qui
propose de nombreuses activités aux personnes suivies par les services des appartements.
-3-
Le Centre Thérapeutique Résidentiel de Bègles a accueilli en 2011 un total de
36 personnes en grandes difficultés psychologiques et sociales (39 en 2010, 34 en 2009, 38 en
2008, 35 en 2007, 40 en 2006, 43 en 2005, 43 en 2004, 35 en 2003) et leur a proposé une prise en
charge globale et continue.
Le centre a dans ce cadre réalisé 3 508 journées d’hébergement thérapeutique (contre 3 475 en
2010, 3 325 en 2009, 3 281 en 2008, 3 343 en 2007, 3 318 en 2006, 3 336 en 2005, 3 246 en 2004,
3 071 en 2003). Le taux d’occupation est stable à 96,63 % (96 % en 2010, 93,58 % en 2009, 91 % en
2008, 93,50 % en 2007, 92 % en 2006, 93 % en 2005, 91 % en 2004 et 2003).
La durée moyenne de séjour a été de 97 jours en 2011 (89,10 en 2010, 97,79 en 2009, 86 en 2008,
135 en 2007, 83 en 2006, 78 en 2005, 98 en 2004) et de 140 jours pour les séjours accomplis (116
en 2010, 144,7 en 2009, 117 en 2008, 96 en 2007, 105 en 2006, 97 en 2005, 86 en 2004). Ces
durées sont conformes au projet et en constante évolution.
En 2011, le nombre d’admissions (36) est à rapprocher du nombre de personnes ayant adressé
une demande au centre : 130 personnes (166 en 2010, 203 en 2009, 222 en 2008, contre 223 en
2007, 212 en 2006, 189 en 2005, 195 en 2004, 143 en 2003). Cela illustre bien l’utilité de ce type
de dispositif par rapport à des problématiques addictives sévères mais aussi l’insuffisance de nos
capacités d’accueil par rapport à l’ampleur des besoins, tout en sachant que nous privilégions les
demandes locorégionales.
La Communauté thérapeutique du Fleuve à Barsac
La Communauté thérapeutique a connu sa deuxième année de fonctionnement à pleine capacité
suite à l’aménagement des locaux réalisé en 2008 par les personnels des chantiers d’insertion.
60 personnes ont ainsi été accueillies en 201 (contre 57 en 2010, 37 en 2009) pour un total
de 8 560 journées d’hébergement (contre 8 628 en 2010, 5 725 en 2009). Le taux d’occupation
par rapport à l’autorisation initiale d’ouverture a été de 67,19 % (67,72 % en 2010, 54,42 % en
2009), la durée moyenne de séjour fini a été de 259 jours (151 en 2010, 157 jours en 2009), soit
une augmentation de 90 % de la durée de rétention qui s’établit donc autour de 10 mois. Pour
mémoire, la durée moyenne relevée durant l’évaluation des CT est conforme à la littérature
européenne en la matière et avoisine les 8 mois.
L’évènement majeur de l’année 2011 est la mise en place opérationnelle d’une plate-forme
d’évaluation et de préconisation pour gérer l’adressage des nouveaux résidents sur les différentes
structures résidentielles en fonction de leur tableau clinique et de leur implication pour tel ou tel
type de prise en charge.
Les chantiers d’insertion
En 2011, les chantiers d’insertion (constitués en tant qu’établissement distinct du CEID) ont
employé 27 salariés (28 en 2010, 50 en 2009). Outre leurs activités d’achèvement de rénovation
du Centre de Barsac, ils ont été impliqués dans des activités d’entretien des chemins de
randonnées et des bas côtés herbeux de la Communauté de Communes de Podensac, d’entretien
des espaces verts des mairies de Barsac, Capian ainsi que des universités de Bordeaux.
-4-
CAARUD Planterose (PES et Centre Planterose)
Le processus de fusion du Centre Planterose et du PES au sein du CAARUD Planterose est
dorénavant achevé : une direction commune et une meilleure intégration des activités des
équipes ont ainsi pu être établies.
1) Le Programme Echange de Seringues a reçu 802 personnes en 2011 (contre 870 en 2010,
794 en 2009, 790 en 2008, 900 en 2007, 908 personnes en 2006, 881 en 2005, 974 en 2004, 848
en 2003, …, 185 en 1998) pour 2 750 passages en 2011 (contre 2 812 en 2010, 2 725 en 2009,
2 550 en 2008, 3594 en 2007, 3 175 en 2006, 3 006 en 2005, 2 770 en 2004, 2 647 en 2003, …, 908
en 1998).
41 964 seringues ont été remises en 2011 (contre 36 046 en 2010, 37 382 en 2009, 41 964 en
2008, 56 218 en 2007, 40 025 en 2006, 41 900 en 2005, 39 500 en 2004, 51 905 en 2003, 47 675
en 2002, 39 420 en 2001) dont 5 518 au Centre du Parlement Saint-Pierre du CSAPA Maurice
Serisé à Bordeaux.
On remarque ainsi une augmentation du nombre de matériels remis, phénomène lié à une
tendance à la hausse qui se confirme ces dernières années sur le site de Langon et sur les Hauts de
Garonne (via les pharmacies partenaires) mais également sur une reprise des demandes sur le site
de la Gare Saint-Jean à Bordeaux et sur le Bassin d’Arcachon. Il est à noter que la permanence de
Langon, unique dispositif spécialisé de réduction des risques (RDR) dans le Sud-Gironde, a été
fréquentée en 2011 par 68 personnes (236 actes ont été réalisés et 15716 seringues ont été
remises)
L’action spécifique destinée aux prostitué(e)s usagers de drogues nous a permis de suivre 259
personnes en 2011 (268 en 2010, 278 en 2009, 259 en 2007, 247 en 2006, 281 en 2005, 313 en
2004, 288 en 2003, 202 en 2002, 101 en 2001) dont 14 hommes et 245 femmes, 63 personnes
nouvelles et 50 personnes toxicomanes. Cette stabilisation est liée à un ralentissement notable du
« turn over » des prostituées à la suite d’interventions importantes des services répressifs,
notamment vis-à-vis de la prostitution d’origine étrangère (Afrique noire et Balkans). Ces
personnes installées depuis maintenant plusieurs années à Bordeaux sont bien connues du PES et
bénéficient de ce fait d’une prise en charge durable et globale.
120 personnes d’origine africaine fréquentent également une permanence dédiée au
VIH/Hépatites au sein du Centre Planterose. Cet accueil en journée représente 1 117 passages.
Ces actions sont menées en partenariat avec d’autres organismes et s’intègrent au Réseau
d’Intervention Sociale pour les Personnes Prostituées (RISPP) au service duquel nous mettons à
disposition un appartement pour des personnes en voie de réinsertion.
-5-
2) Le Centre Planterose : la file active 2011 a été de 1 185 personnes (contre 1 088 en 2010,
957 en 2009, contre 914 en 2008, 896 en 2007, 902 en 2006, 786 en 2005, 799 en 2004, 775 en
2003, 825 en 2002, …, 370 en 1999) avec un nombre de passages par après-midi s’élevant à 35 en
2011 (35 en 2010, 37 en 2009 contre 38 en 2008, 41,5 en 2007, 44 en 2006, 39 en 2005, 34 en
2004, 30 en 2003, 29 en 2002, 25 en 2001, 16 en 2000 et 7 en 1998, première année de
fonctionnement). Il est à noter que le nombre de passages d’usagers (simples accueils) reste assez
stable : 8 955 en 2011 (contre 8 960 en 2010, 9509 passages en 2009, contre 9 462 en 2008,
10 855 en 2007, 11 459 en 2006, 10 185 en 2005, 8 238 en 2004, 7 289 en 2003, 7 071 en 2002).
Le profil de ces usagers correspond à nos objectifs : public plus jeune, plus désocialisé et moins
demandeur de soins qu’en CSST. Ces particularités vont de pair avec une grande fréquence de
problèmes de comorbidités psychiatriques, ce qui accroît les difficultés propres à ce type d’accueil
de proximité. Il est à noter que la proportion des jeunes en errance et des usagers issus de pays de
l’Est s’est accrue avec une fréquentation régulière du Centre Planterose.
Il convient également de souligner que 102 556 seringues (contre 76 364 en 2010, 56 616 en 2009,
contre 51 886 en 2008, 59 079 en 2007, 38 038 en 2006, 39 482 en 2005, 26 166 en 2004, 27 998
en 2003, 23 260 en 2002 et près de 19 000 en 2001) ont été remises à Planterose en 2011, soit
près de 143 520 pour l’ensemble du CEID Gironde : près de 30 % d’augmentation par rapport à
2010 (111 400 en 2010, 93 998 en 2009, 93 850 en 2008, 115 297 en 2007, 78 063 en 2006,
81 382 en 2005, 65 666 en 2004).
Le taux de récupération est excellent à 90 %1 (91 % en 2010, 89 % en 2009, 89 % en 2008, 67 % en
2007, 60 % en 2006, 60 % en 2005, 44 % en 2004, 45 % en 2003) soit 101 750 seringues
récupérées.
Par ailleurs, le Centre Planterose a poursuivi en 2011 l’action de prévention, de dépistage et
d’éducation thérapeutique relative à l’infection par le VHC avec l’utilisation d’un FibroScan
(implanté en 2005) en liaison avec le réseau Hépatite C. Le Dr Juliette Foucher assure dans ce
cadre des consultations avancées d’hépatologie à Planterose qui permettent d’initier des
traitements sur place : 106 personnes ont ainsi été reçues en 2011 pour 144 consultations et 9
traitements VHC ont pu être initiés sur place.
Jeunes en errance
1) Action Jeunes en errance
De même, des actions de terrain (travail de rue) se sont poursuivies notamment avec le
soutien de la Direction du Développement Social Urbain de la Ville de Bordeaux, du Conseil
Général de la Gironde, de la DDASS 33 (ARS) et de la MILDT. Dans ce cadre, l’action menée auprès
des « Jeunes en errance » à Bordeaux mérite tout particulièrement d’être soulignée avec la
poursuite en 2011 des activités en ateliers culturels (arts de la rue) à raison de 3 après-midi par
semaine à « La Halle », place Amédée Larrieu dans des locaux mis à disposition par la Mairie de
Bordeaux.
1
D’après les modes de calcul ASA-CAARUD au litre, nous sommes à 99 %
-6-
Ce travail de rue s’est complété d’activités de médiation à Bordeaux notamment dans le quartier
Victor-Hugo/Mériadeck/St-Michel/saint Jean en lien avec la Mairie et avec le concours du Fonds
Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD).
En 2011, la file active de l’action « Jeunes en errance » a été constituée de 321 personnes (330 en
2010) dont 95 ont fréquenté les ateliers : 36 séances d’arts de la rue (cirque), 35 séances de
guitare et 35 séances de « djumbé ».
192 personnes ont bénéficié d’un suivi régulier (142 personnes en 2010) et 786 orientations ont
pu être effectuées.
En 2011 se sont déroulées les 2èmes rencontres nationales « Fêtes, jeunesses et territoires » les 2021 et 22 avril 2011 à Bourges, sur le thème : Villes festivalières, apéros géants, rassemblements
festifs… Quel partage des responsabilités ? Les intervenants du CEID auprès des jeunes en errance
ont participé à ces journées dans le cadre du « Printemps de Bourges » 2011.
Il est à noter que nos équipes interviennent depuis 4 ans sur les « Zones Off » des milieux festifs
(lieux de porosité entre jeunesse et jeunesse en errance). En 2011, ils ont participé à 13 festivals
répartis en Aquitaine ainsi qu’à l’important festival d’Aurillac dans le Massif Central (travail de rue
en sac à dos avec remise de matériel de réduction des risques). Ces festivals fréquentés par des
milliers de jeunes ont permis d’en contacter un nombre important (environ entre 2000 et 3000
personnes). La mise en confiance de la part des organisateurs de ces festivals ont permis à nos
équipes d’être sollicitées sur des lieux d’interventions encore plus communautaires et plus en
retrait des actions sanitaires et sociales (free-party, hangars…).
2) Projet Pro domo
Le projet « Jeunes en errance » est en voie par ailleurs d’être complété par un dispositif
d’hébergement adapté aux besoins de cette population en grande précarité et relativement rétive
aux dispositifs traditionnels, la question des chiens venant encore complexifier le problème… Le
projet Pro domo élaboré dans cette perspective à la demande de la DDASS 33 dans les suites du
mouvement des Don Quichotte a reçu un excellent accueil et le soutien des mêmes partenaires
ainsi que celui de la Mission de prévention de la délinquance de la Préfecture et du Ministère de la
Jeunesse dans le cadre de son second appel à projets expérimentaux. La Convention avec le
Ministère chargé de la Jeunesse a pu être signée en 2010 et un premier versement de la
subvention nous a été transmis le 31/12/2010.
Entretemps, des locaux convenant à ce projet ont pu être loués et le permis de construire en vue
d’engager des travaux d’aménagement leur permettant d’être agréés ERP pour pouvoir recevoir
du public a été accordé en août 2011. La concertation avec les riverains a bien progressé mais il
subsiste des oppositions (un recours gracieux contre le PC est en cours) A l’issue de ces
procédures, nous pourrons donc ouvrir 10 places d’hébergement accompagné en 2012.
-7-
CEID Dordogne :
En 2011, 606 personnes (contre 442 en 2009, 510 en 2010) ont été reçues au CSAPA de Périgueux
pour 10 146 consultations (contre 5 637 en 2009, 7 722 en 2010). 325 personnes ont bénéficié
d’un traitement de substitution (contre 132 en 2009, 291 en 2010) dont 269 par méthadone, 56
par Subutex et 1 par Skenan). La file active du CAARUD s’élève à 715 personnes (contre 592 en
2009, 746 en 2010) pour 3 795 passages. 56 809 seringues ont été distribuées (contre 59 707 en
2009, 54 250 en 2010).
Concernant le matériel distribué : 21056 kits, 187 préservatifs (hors kits), 13 798 filtres dont
7380 Stérifiltres , 7 701 Stericups, 10 600 ampoules eau PPI, 9 525 compresses alcoolisées, 3
937 gels Polydermil, 121 documents.
Ce bon niveau d’activité n'a été possible que par l'augmentation des dotations accordées par la DT
ARS
Prévention/accès aux soins :
Information/Sensibilisation :
En matière de prévention, les actions d’information par petits groupes en milieu scolaire -ont
touché des milliers d’élèves (collégiens, lycéens, apprentis) et d’adultes (parents et enseignants).
Concernant notamment les jeunes scolarisés, nous avons réalisé 118 actions en 2011 (75 en 2010,
84 en 2009, 50 en 2008, 48 en 2007, 57 action en 2006, 46 en 2005, 52 en 2004, 58 en 2003, 45 en
2002 et 32 en 2001). Elles ont touché 10 931 jeunes du département (contre 6 176 en 2010,
5 792 en 2009, 6 830 en 2008, 5 032 en 2007, 4 207 en 2006, 4 475 en 2005, 4 124 en 2004, 3 937
en 2003). Par ailleurs, notre participation à des manifestations de masse nous a permis de toucher
plusieurs milliers d’adultes et de jeunes mais de façon plus superficielle.
Suite aux difficultés budgétaires sur les crédits GRSP, nous n’avons pas pu reconduire en 2011
l’action estivale de prévention des abus d’alcool et de cannabis chez les jeunes vacanciers sur le
littoral girondin (Bassin d’Arcachon et Médoc). Cette action devrait pouvoir être reprise en 2012.
Concernant les jeunes consommateurs dont on sait qu’ils constituent une préoccupation
importante en matière de santé publique, le CEID poursuit son implication dans deux dispositifs
spécifiques :
CAAN’Abus
 CAAN’Abus Bordeaux
La consultation avancée d’addictologie dédiée aux nouveaux usages et abus de
drogues chez les jeunes (CAAN’Abus) est animée en partenariat avec l’ANPAA 33 et le
Département d’Addictologie du CH Charles Perrens, sous l’égide de la DT33 de l’ARS. Cette
consultation a reçu 378 jeunes consommateurs en 2011 (437 en 2010, 402 en 2009, 324 en 2008)
dont 128 ont été reçus avec une ou plusieurs personnes de l’entourage et 31 familles seules (sans
le consommateur), pour un total de 928 consultations.
-8-
Par ailleurs, 17 séances de groupe organisées pour des consommateurs. Même si la majeure partie
des jeunes sont reçus dans le cadre d’une démarche volontaire, notre partenariat avec le parquet
de Bordeaux nous amène à recevoir en alternative à des poursuites pénales, des personnes
interpellées pour usage de stupéfiants. En 2011, cette mesure représente 233 personnes reçues
sur les 378 accueillis en 2011. Par ailleurs, l’effort en matière de communication doit être constant
pour que le réseau des partenaires puisse orienter les jeunes concernés.
 CAAN’Abus Le Teich
En 2011, cette consultation a reçu 94 personnes pour un nombre total de consultations de 126.
7 de ces jeunes consommateurs sont venus avec une ou plusieurs personnes de leur entourage.
Les familles de 19 consommateurs ont été reçues seules à leur demande.
 CAAN’Abus La Teste
En 2011, nous maintenons des interventions à la demande de l’équipe dans les locaux du PAEJ
PASSEREL. 14 jeunes nous ont été orientés dans ce cadre-là.
 CAAN’Abus Andernos
La consultation avancée d’addictologie dédiée aux nouveaux usages et abus de drogues chez les
jeunes (CAAN’Abus) à Andernos-les-Bains inaugurée le 20 octobre 2009, s’est développée en 2010
dans les locaux du Point Information Jeunesse, Domaine des colonies, 46, avenue des colonies à
Andernos-les-Bains. Elle était ouverte le lundi et le mardi de 18 h à 20 h.
En 2011, il est apparu plus opportun de répondre à la demande du lycée Nord Bassin d’effectuer
une permanence dans leurs locaux. 5 personnes auront été reçues dans ce cadre-là : 3 jeunes
consommateurs seuls et 2 avec leur famille.
 CAAN’Abus Libourne
Notre antenne de CAAN’Abus à Libourne a commencé ses activités fin 2010 en partenariat avec la
Mairie de Libourne et CapLib., Après diverses péripéties concernant la recherche d’un lieu
d’accueil, elle a pu commencer à accueillir du public dans les locaux de l’association Cygnes de vie,
courant 2011. Cette année, 31 personnes ont été suivies pour un total de 124 consultations.
Service des Injonctions :
En 2011 sur les 471 personnes convoquées à nos permanences d’accueil/suivi en liaison avec la
justice, notre service a reçu 389 personnes dont 335 dans le cadre d’injonctions psychosociales
(710 en 2010, 511 en 2009, 513 en 2008, 400 en 2007, 233 en 2006, contre 61 en 2005), 24
personnes dans le cadre de l'injonction thérapeutique et 30 personnes pour des obligations de
soins. Il est à noter qu’un tiers environ des personnes ainsi orientées vers notre service y
bénéficient ensuite d’un suivi ultérieur, ce qui fait de ce dispositif un outil intéressant d’accès aux
soins. Il y a eu en 2011 une baisse de l’activité du service en 2011 due au changement de la
politique du parquet de Bordeaux en matière du traitement des délits d’ILS. Afin de simplifier la
procédure, le Parquet délègue le traitement de ces mesures aux services de Police et de
Gendarmerie qui orientent directement les usagers interpellés vers CAAN’abus pour un entretien
obligatoire. Le nombre des stages de sensibilisation a également augmenté. La collaboration
exemplaire de notre service avec le Parquet et le Greffe du Tribunal de Bordeaux a été permise
par l’engagement et l’adaptation de toute l’équipe dans cette action.
-9-
Ces actions conduites dans le cadre de conventions Santé/Justice ne pouvaient plus continuer à
être financées par la MILDT à partir de 2010. Nous remercions la Délégation Territoriale 33 de
l’ARS, intéressée par ce dispositif, d’avoir accepté d’intégrer son financement à notre dotation
globale en 2011.
Stages de sensibilisation aux dangers des stupéfiants :
D’autre part, la MILDT a initié dans le cadre de la Loi de prévention de la délinquance un nouveau
dispositif destiné à des personnes en infraction avec la législation des stupéfiants et visant, dans le
cadre de stages obligatoires et payants, à les sensibiliser aux dangers sanitaires et sociaux liés à
ces usages.
Dans cette perspective, la DDASS 33 avait sollicité le CEID qui a accepté de remplir cette nouvelle
mission au plan pédagogique, en partenariat avec Le Prado/ARESCJ pour les aspects judiciaires et
financiers. De même, une convention a été signée avec le Parquet pour la mise en place de tels
stages à Libourne.
En 2011 :
-
20 stages ont été réalisés à CAAN’abus Bordeaux pour un total de 269 inscrits. 209 personnes ont
participé réellement.
5 stages ont été réalisés à Libourne pour un total de 53 inscrits. 46 personnes y ont participé
réellement.
1 stage Mineurs a été réalisé en Dordogne (Parquet de Bergerac) par le CEID 24 appuyé par l’équipe
bordelaise. 5 personnes étaient inscrites, 8 ont participé réellement car 3 d’entre-elles n’avaient
pas pu se présenter en 2010.
-
Partenariat Justice :
En lien avec la Justice également, nous avons poursuivi en 2011 l’action de préparation à la sortie
de détenus à la Maison d’arrêt de Gradignan pour des affaires de stupéfiants et qui pourraient
bénéficier d’un suivi à leur sortie avec d’autant plus de chances d’être effectif qu’il pourrait être
déjà engagé en prison en lien avec le SMPR (financement FIPD).
51 personnes ont été reçues individuellement à la Maison d’Arrêt par l’Assistante sociale recrutée
pour cette action en 2011 (36 en 2010). Ces personnes ont bénéficié d’un accompagnement pour
la préparation à la sortie, 17 ont fait une demande de placement extérieur, dont 11 par la
Plateforme d’hébergement du CEID. 5 personnes ont été admises en structures CEID, 4 ont été
transférées et n’ont pas poursuivi leurs démarches, 2 ont été confrontées à une peine
d’incarcération supplémentaire, ce qui a bouleversé le projet d’aménagement.
Des actions innovantes ont pu également commencer à être mises en œuvre avec la PJJ en CEF et
CER dans le cadre de l’appel à projets de la MILDT.
Il s’agit d’une consultation avancée au Centre Educatif Fermé « Robert Gauthier » à Sainte-Eulalie
et au Centre Educatif Renforcé « La Grange Neuve » à Castelvieil. Initialement prévue au CEF, cette
action a débuté en mai 2010 et a pu s’étendre au CER, géré par la même association Oreag, dont
le fonctionnement présente de nombreuses similitudes (public accueilli : mineurs sous main de
justice). A la demande de l’institution accueillante, le rythme a été fixé à une intervention
hebdomadaire de l’équipe du CEID (2 éducateurs spécialisés et un psychologue) en alternance
- 10 -
dans chaque structure. Cette action s’articule autour de 2 axes : le travail avec l’équipe et la
rencontre avec les jeunes (13 journées au CEF et 12 au CER en 2010). 9 jeunes sont accueillis en
permanence au CEF et en moyenne 60 % sont présents aux séances (non obligatoires). 16 jeunes
ont été rencontrés au CER.
Prévention du VIH auprès des femmes africaines
Par ailleurs, le CEID a poursuivi ses actions de prévention du VIH/SIDA auprès des personnes
originaires d’Afrique sub-saharienne, les données épidémiologiques montrant que le VIH restait
particulièrement menaçant pour ces populations.
En 2008 en France, 18,4% des personnes séropositives étaient originaires d'Afrique subsaharienne,
15 % en Gironde (INVS, 2008). Les femmes continuent de payer un lourd tribut à cette maladie,
c’est pourquoi le CEID a décidé de redoubler d'efforts en développant les activités de prévention
et d'informations sur le VIH/SIDA auprès de cette population.
En 2011, nous avons contacté 580 personnes (578 en 2010, 950 en 2009) et mené 38 actions (35
en 2010, 39 en 2009), (20 séances d'info auprès population cible dans les salons de coiffure, barsrestaurants et 4 en boîtes de nuit, 14 actions avec les partenaires : soirées du zapping, solidarité
sida, salon de l’érotisme, festival des pays du Sahel, Sidaction, journée de lutte contre le VIH,
journée de la femme, campagne estivale dépistage VIH avec le Corevih, formation adultes relais,
soirée débat.) Ce travail en partenariat nous a permis de toucher encore plus de personnes.
Le dépistage étant encore tardif et non systématique, nous continuons nos séances de
sensibilisation auprès de la population africaine subsaharienne et nous avons mis en place une
consultation de dépistage au sein de notre centre à Planterose, ouvert à notre public cible. En
2011, nous avons réalisé 69 tests de dépistage du VIH dont 14 tests rapides. 67 résultats sont
négatifs, 2 positifs. Le projet de tests rapides initialement mis en place pour la population générale
des personnes originaires d’Afrique Sub-saharienne, n’aura touché que les personnes en situation
de prostitution qui ont l’habitude de fréquenter notre structure. Cette activité nous a permis de
toucher un public difficile d’accès. Il est par ailleurs important de mettre en place les tests rapides
hors les murs pour élargir l’offre de dépistage et toucher ainsi les personnes en situation de
prostitution qui ne fréquentent ni le CEID Addiction ni aucune autre structure et que nous
rencontrons sur le terrain.
Observation/Formation :
Le CEID a poursuivi son implication dans les projets TREND (Tendances Récentes et Nouvelles
Drogues) et SINTES (Système d’Identification National des Toxiques et des Substances) de
l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies (OFDT). En tant que pôle régional de
coordination TREND pour l’Aquitaine, le CEID a une mission d’observation des tendances relevées
dans la Région et a publié en 2011 son 9ème rapport sur les « Phénomènes émergents liés aux
drogues en Aquitaine » (Rapport Local TREND 2010), document qui désormais fait partie des outils
de référence au plan régional.
Depuis 2010, l’association assure le portage d’un dispositif d’appui aux Chefs de projets drogues
et dépendances en Aquitaine, dont la création répond à l’appel à projets de la Préfecture de
Région Aquitaine. Le DaAdd (Dispositif d’appui Aquitain drogues et dépendances), a poursuivi ses
- 11 -
actions de diagnostic, d'appui méthodologique et de diffusion de l'information en 2011 par
renouvellement de cette convention avec la coordination régionale de la MILDT en Aquitaine et
par pilotage de chaque chef de projets MILDT départementaux.
Enfin, notre organisme a été sollicité pour son expertise par d’importants partenaires à différentes
occasions (Haute Autorité de Santé, Agence Française de Sécurité Sanitaire et des Produits de
Santé, Commission Consultative Nationale des Stupéfiants et des Psychotropes, Direction
Générale de la Santé, Haut Conseil de Santé Publique, Institut national de prévention et
d’éducation pour la santé, COREVIH, sociétés savantes…) qui ont donné lieu à publications et
rapports. Soulignons notamment notre participation au Bureau de la Commission régionale
addictions (ARS Aquitaine), au Groupe de recommandations sur la cocaïne (HAS), au Groupe sur la
prévention du passage à l’injection (INPES), au Groupe de travail de mise au point sur la
Buprénorphine (AFSSAPS), au Groupe de travail sur la prévention en milieu festif (Ministère de la
Jeunesse), au Groupe sur l’hébergement thérapeutique et au Comité restreint de suivi du Plan
national de lutte contre les hépatites (Ministère de la Santé, 7 avril 2011).
En matière de formation, le CEID a développé son volume d’interventions auprès des organismes
de formation initiale dans les secteurs sanitaire et social, tout particulièrement auprès des instituts
de formation en soins infirmiers (Charles Perrens, Bagatelle, Xavier Arnozan, Croix-Rouge
Française) et de l’Université de Bordeaux II, ainsi que judiciaire (Ecole Nationale de la
Magistrature, Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire). Dans le même cadre, nous recevons
régulièrement en stage des élèves-infirmiers, travailleurs sociaux (IRTS, ENAP), psychologues,
auditeurs de justice et médecins résidents.
Par ailleurs, le CEID a participé activement aux 1ères Journées nationales de la Fédération
Addiction qui se sont déroulées au Centre des Congrès de Lyon les 19 et 20 mai 2011 sur le
thème : Faut-il avoir peur des addictions ?
Notons que la Fédération Addiction a remplacé l’ANITeA après un processus de fusion avec la F3A
et regroupant au plan national nos établissements et services en addictologie.
Dans le cadre du projet national mené en 2010-2011 par la Fédération Addiction sur le soin
résidentiel collectif (CTR : centres thérapeutiques résidentiels, CT : communautés thérapeutiques,
Centres d’accueil d’urgence et de transition), l’Union régionale aquitaine de la Fédération
Addiction et le GRRITA (Groupe de Recherche et de Réflexion des Intervenants en Toxicomanie
d’Aquitaine) ont organisé une journée d’échange et de débats pour les professionnels travaillant
au sein de ces dispositifs ainsi que pour leurs partenaires. Cette journée s’est déroulée le 28 avril
2011 sur le thème : Les dispositifs de soin résidentiel en addictologie : quelles pratiques
professionnelles ? Quels outils supports ? Quelles coordinations
Par ailleurs, le CEID avait obtenu en 2009 le soutien de la Fondation de France et de la Fondation
JM Bruneau dans le cadre d’un appel à projets national pour initier, avec le GRRITA et l’ANITeA, la
constitution d’un Réseau Aquitain « Familles et addictions ». Ces formations ont été réalisées et ce
réseau a pu se constituer avec l’objectif de mieux répondre aux demandes des familles concernées
par ce problème. Cela nous a permis d'intervenir au colloque "Parentalité et prévention des
addictions" organisé par la MILDT et le DaAdd qui s'est déroulé le 15 novembre 2010. L'objectif de
cette journée était d'apporter aux acteurs régionaux des éléments de réflexion sur la question des
parents dans la prévention des addictions et un éclairage sur les nouvelles approches dédiées aux
familles.
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Conclusion
L’année 2011 a donc connu une nouvelle progression globale de nos activités et une réelle
avancée des projets en cours. Suite à la transformation en CSAPA de nos centres de soins en 2010
et au travail réalisé sous l’égide des DT 24 et 33 de l’ARS, nous avons notamment contribué à
améliorer l’offre de soins en addictologie dans des zones jusqu’alors insuffisamment pourvues
(Sud Gironde, Libournais, Sarladais).
Nous avons également travaillé à la constitution d’un réel pôle de prise en charge résidentielle des
addictions en Gironde avec l’ouverture effective de la Plateforme d’hébergement thérapeutique
en 2011. Cette initiative permet une meilleure adaptation des réponses aux besoins et attentes
des patients, une meilleure utilisation de la diversité des structures et des projets thérapeutiques
(appartements, CTR, CT), une meilleure fluidité des parcours et, à terme, une meilleure lisibilité
pour les partenaires suite aux recommandations du schéma régional médico-social d’addictologie
(ARS).
Par ailleurs, des actions innovantes mises en œuvre en 2010 suite l’appel à projet de la MILDT ont
pu être consolidées en 2011 :
Consultation avancée au Centre Educatif Fermé « Robert Gauthier » à Sainte-Eulalie et Centre
Educatif Renforcé « La Grange Neuve » à Castelvieil (Oreag-PJJ)
Consultation avancée au PAEJ PASSEREL à La Teste
Consultation jeunes consommateurs à Libourne.
Beaucoup de perspectives stimulantes se dessinent également pour l’avenir et beaucoup de
projets importants devraient ainsi voir le jour en 2012:
le projet Pro Domo
la fusion avec l’association Béarn-Addictions
l’établissement d’un Siège administratif pour être mieux en phase avec le développement de
l’association
le développement d’un réel pôle structurant en matière de prévention/information/formation basé
au Centre Pey-Berland en partenariat avec le GRRITA et la Fédération Addiction qui permettrait au
CEID de (re)devenir un opérateur majeur dans le champ.
Autant d’éléments qui devraient aider les équipes, souvent confrontées à un travail difficile, à
poursuivre avec dynamisme leur effort d’innovation, d’adaptation et de diversification de notre
dispositif pour être toujours mieux à même de répondre aux besoins et attentes des usagers et
des patients.
Bordeaux, le 18 avril 2012
Docteur Jean-Michel DELILE
Directeur Général du CEID
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