Georges Wassouf exprime une manière d`être en phase avec le
Transcription
Georges Wassouf exprime une manière d`être en phase avec le
Georges Wassouf Avec son énergie et son art du "tarab", Georges Wassouf exprime une manière d'être en phase avec le monde actuel sans rien renier du passé. ___________________________________________________________________ Georges Wassouf est né à Kafroun, près de Homs en Syrie, dans une famille chrétienne, le 23 décembre 1961. Son père, poète, lui enseigne les rudiments du chant. Dès l'âge de 13 ans, il se produit en concert lors de fêtes d'école. Par la suite, il se rend à Damas où Il commence à chanter professionnellement, notamment en interprétant les chansons de la diva égyptienne Oum Kalsoum, morceaux très longs qui exigent une grande maîtrise de la musique arabe et de ses modes les plus variés. C'est pourquoi, la presse le surnomme à l'époque "le chanteur miracle", lui qui n'a jamais étudié la musique de façon académique. C'est au Liban, pays dans lequel il vit désormais, qu'il rencontre le succès durant les années 1980. Aujourd'hui il est devenu pour la critique "le sultan du tarab". Il se produit dans tout ce que le monde arabe compte de cabarets luxueux et prestigieux, dans les festivals comme celui de Carthage en Tunisie, ainsi que sur la scène internationale comme à Las Vegas. Ses nombreux admirateurs, qui se recrutent dans toutes les tranches d’âge et se sont rendus en masse à ses spectacles estivaux dans le Bel View Hôtel, en ont fait le Khaled du Liban. Accompagné par un orchestre de vingt-deux musiciens, où fraternisent instruments orientaux et occidentaux, Georges Wassouf symbolise, avec son énergie, son art du "tarab" et sa décontraction, cette manière d’être en phase avec un monde en mouvement tout en ne reniant pas le passé. Dans le nouveau paysage musical libanais, c’est sans conteste lui, enfant de la guerre, qui exprime le mieux les émotions des déchirements communautaires, sans les allusions directes de son aîné Marcel Khalifé. © Hall de la Chanson