Le petit chaperon rouge

Transcription

Le petit chaperon rouge
RRS Etang/ Solesse
Histoire à plusieurs voix
Le petit
chaperon
rouge
Ecrit par le petit chaperon rouge
CE2/CM1 de Combavas de Mme Bachaud
Je vais vous raconter mon histoire peu banale, à laquelle j'ai survécue ! J'étais considérée comme la
petite fille la plus jolie de mon village surtout par maman et encore plus par ma Mère-grand. Vous vous
demandez pourquoi, n'est-ce pas ? C'est parce que ma bonne Mère-grand m'avait cousu un adorable
chaperon de couleur rouge qui, il faut bien l'avouer, m'allait à râvir !
Ce matin-là, maman m'avait demandé d'apporter à ma Mère-grand chérie un panier rempli de bonnes
choses (il sentait tellement bon que je l'aurai bien dévoré tout entier !) : une bonne et grosse galette
et un petit pot de beurre.
J'étais en bon chemin lorsque tout à coup je tombais "nez à nez" euh, pardon ! "nez à museau", avec un
loup culotté. Ce petit curieux me demanda où je comptais aller ! Il commença :
« Où vas-tu avec ton petit panier bien garni ?
_ Je vais voir ma Mère-grand qui est malade pour lui apporter ce panier de la part de maman,
pourquoi ?
_ Juste par curiosité mais où habite-t-elle ?
_ Assez loin, plus loin encore que le moulin tout là-bas, c'est la première maison du village.
_ Ah bon ! Comme c'est gentil de penser à elle, je vais y aller aussi ça me fera une petite promenade.
Toi, tu passes par ce chemin-ci et moi je passerai par celui-là.
_D'accord ! » je répondis et je me mis en route.
…. suite
Écrit par le petit chaperon rouge
CE2/CM1 de Combavas de Mme Bachaud
Tout en marchant, je cueillais des fleurs pour en faire des bouquets, je ramassais des noisettes et je
courais après les papillons, quel bonheur !
En même temps, le chemin me paraissait très long mais je finis quand même par apercevoir la maison
de Mère-grand. Je frappais à la porte et elle me répondit:
« Qui est là ? » avec une grosse voix mais comme elle était malade, je ne me suis doutée de rien... Je
lui répondis que c'était moi et que je lui apportais une galette et un petit pot de beurre que maman lui
avait préparés.
Elle ajouta : «Tire la chevillette, la bobinette cherra». Ce que je fis comme d'habitude et la porte
s'ouvrit. Je rentrais et je vis ma Mère-grand dans un triste état : elle avait la couverture remontée
jusqu'aux yeux mais j'aperçus ses deux oreilles pleines de poils qui dépassaient : bon, d'accord elle
était malade mais elle aurait quand même pu se raser ! Elle me demanda de venir m'allonger dans son
lit. Quel look dans son déshabillé ! Je ne me suis pas gênée pour lui dire d'ailleurs qu'elle avait de
grands bras, de grandes jambes, de grandes oreilles, de grands yeux et à chaque fois elle me
répondait que c'était pour mieux m'embrasser, pour mieux courir, mieux m'écouter, me voir... bref
que c'était pour moi en fait ! Mais c'est à la fin lorsque je lui ai fait remarquer qu'elle avait de
grandes dents (à faire pâlir un vampire !) que je n'y ai plus rien compris, elle me répondit que c'était
pour me manger !!! On se serait crû dans la quatrième dimension : ma Mère-grand adorée s'est jetée
sur moi et m'a dévorée toute crue !
… suite
Écrit par le petit chaperon rouge
CE2/CM1 de Combavas de Mme Bachaud
Je me suis alors retrouvée dans un grand trou tout noir, j'avais peur..., lorsque j'aperçus (c'était à en
devenir folle !) ma Mère-grand toute sonnée mais avec moins de poils que tout à l'heure et des dents
comme d'habitude juste à côté de moi... Je suis en plein cauchemar : elle venait tout juste de m'avaler !
Le loup m'avait bien eue, en fait, Mère-grand m'avait expliqué que j'étais bien naïve car j'avais crû le
loup qui l'avait d'abord mangée avant de mettre sa chemise de nuit et de se glisser dans son lit pour
m'attendre : la suite vous la connaissez...
A peine le temps de nous embrasser que tout à coup une lumière nous éblouit et la tête d'un homme
apparut, je l'avais reconnu : c'était un chasseur ! Notre sauveur ! Chouette, quelle chance ! Il avait
entendu les ronflements du loup qui s'était endormi et se demandait ce qui se passait.
Il fallait que je donne une bonne leçon à ce gros loup trop malin et très culotté !
Mère-grand et moi nous sommes sorties du ventre du loup et je pris une grosse pierre très lourde qui
servait à caler la porte, je la mis dans le ventre de ce vilain gourmand et patatras ! Le loup qui essayait
de s'enfuir, tomba raide mort.
Amis pour la vie avec notre sauveur, nous avons fêté ça autour d'un bon repas préparé par Mère-grand
et maman (qui était tellement contente que nous soyons sauvées que j'ai échappé à la punition pour avoir
parlé à un loup !)
Enfin débarrassés de ce vilain nous étions les plus heureux du monde.
Écrit par le loup
CE2 de LouisHHDelisle de Mme Silvestri
Je chassais le gibier de midi et j’ai aperçu une petite fille habillée d’un chaperon rouge. Je me suis
dit : « Hum, ça va être mon repas de midi ! ». Mais il y avait trop de bûcherons. Du coup, j’ai dû me
retenir.
J’ai réfléchi à une ruse. Je lui demandais où elle allait. Elle me répondit qu’elle allait chez sa mèregrand. Je lui ai dit que moi aussi, j’allais rendre visite à sa grand-mère. « Pars par ce chemin-là, dis-je,
et moi, je pars par ce chemin-ci».
J’espérais bien que ça allait marcher. J’ai couru, couru, couru et, pour arriver le premier chez Mèregrand, j’ai pris le chemin le plus court. J’ai frappé à la porte. BOUM BOUM BOUM !!! La bonne femme
répondit d’une voix souffrante : « Qui est là ? » J’ai imité la voix de la petite fille et la vieille femme
m’expliqua comment ouvrir la porte. J’ai sauté sur elle et je l’ai dévorée en moins de deux. Ensuite, je me
suis habillé en grand-mère et j’ai attendu la petite fille dans le lit.
Quelques temps après, j’entendis la fillette qui frappait à la porte. J’éclaircis ma voix pour qu’elle
croie que je suis sa grand-mère et je lui dis comment entrer. Je lui dis de déposer la galette et le petit
pot de beurre sur la huche et de venir avec moi dans le lit. Elle m’a demandé : « Bla, bla, bla, bidulechose, pouêt-poûet, bla, bla, bla… » J’ai répondu à toutes ses questions débiles et je l’ai mangée !
Je me suis endormi sur le lit pour digérer. Quand je me suis réveillé, j’ai senti comme si j’avais un
boulet de canon dans le ventre. Je suis tombé par terre. Je mourus bêtement.
Écrit par la Mère-Grand
CE1 de Chocas de Mme Geoffroy
Je suis couchée car j'ai la grippe quand on tape à la porte. C'est mon petit Chaperon Rouge !
La porte s'ouvre et une immense bête sombre fonce droit sur moi. J'ai peur, je me retrouve
dans le noir. Je ne comprends pas où je suis, l'endroit est sombre, humide, rougeoyant...
L'odeur est horrible et j'entends des « gloup » et des « ploc ».
Où suis-je ?
Je suis serrée et j'avance peu à peu...
« Mère-Grand, que tu as de grands bras !... » Oh ! La voix de ma petite fille. Une grosse
voix lui répond, je la reconnais maintenant : c'est le Loup !
Il va la dévorer aussi ! Je bouge, je crie, mais personne ne m'entend on dirait.
...Quelque chose de lourd me tombe sur la tête ! C'est mon petit Chaperon Rouge !
« Qu'allons-nous faire Mère Grand ? » me demande-t-elle lorsqu'elle se serre contre moi.
BOUM ! Que se passe-t-il encore ? CRITCH !Je vois de la lumière...la tête du bûcheron
apparaît : nous sommes sauvées ! HOURRA !
Écrit par le bûcheron
CP de Combavas de Mme Gensse
En passant devant la maison de la grand-mère du petit chaperon rouge, j’ai entendu la vieille femme
ronfler. Je me suis dit que je devais aller voir si elle ne manquait de rien.
Je suis rentré dans la maison, je n’ai vu personne dans la cuisine, donc je suis allé voir si la grand-mère
était dans son lit. Et là, à la place de la grand-mère, j’ai trouvé un loup en chemise de nuit.
Mais pas n’importe quel loup, un loup de forêt, celui que je cherchais. Celui que tout le village cherchait
parce qu’il avait déjà mangé quatre poules, quatre moutons et quatre cochons.
J’ai d’abord attrapé mon fusil sur mon dos et j’ai visé. Mais juste avant de tirer j’ai vu que son ventre
était énorme. J’ai donc pensé que la grand-mère était dedans et qu’elle était peut-être encore vivante.
Alors, j’ai préféré découper son ventre avec des ciseaux.
A ma grande surprise, ça n’a pas été la grand-mère qui est sortie la première, mais le petit chaperon
rouge qui m’a dit : « Merci bûcheron de m’avoir sortie du ventre, c’était dégoûtant là-dedans ; ça
sentait le cochon et en plus on ne voyait rien. »
Juste après, la grand-mère est sortie en sautant, parce qu’elle était encore jeune. Elle dit : « Ah, mon
Dieu qu’il faisait chaud là-dedans et je ne pouvais presque plus respirer, merci bûcheron. »
Ensuite, le petit chaperon rouge a voulu faire une farce au loup et elle a été chercher de grosses
pierres pour les mettre dans son ventre. Puis elle a pris du fil et une aiguille et l’a recousu.
Le loup se réveilla, il sentit que son ventre était lourd, il se mit debout et il mourut aussitôt.
Alors j’ai gardé sa peau pour me faire un pull.
Dessin fait par les CP de Combavas de Mme Gensse