W3 BLUESRADIO - 1er ANNIVERSAIRE au ONE WAY

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W3 BLUESRADIO - 1er ANNIVERSAIRE au ONE WAY
W3 BLUESRADIO - 1er ANNIVERSAIRE au ONE WAY
W3 BLUESRADIO – 1er ANNIVERSAIREONE WAY CAFE – SAINT OUEN (93)Le 27 avril 2007
http://www.oneway-cafe.comhttp://bluesradio.free.fr
C’est la rencontre choc de l’année, celles des incontournables, des mythes, des amis aussi … La radio web W3
BluesRadio, devenue la référence en la matière en très peu de temps, a choisi le seul juke joint exilé des rives du
Mississippi pour se poser sur celles de la Seine, le One Way, et a décidé d’y fêter son premier anniversaire dans une
ambiance qui évoque à la fois Beale Street et Chicago si ce n’est que la rue se nomme Jules Vallès et que la windy city
est ce soir une sunny city, la toute nouvelle chaleur quasi-estivale baignant Paris et sa région depuis quelques temps
étant une fois encore au rendez-vous !
Phil Bonin et Mike Lécuyer peuvent se réjouir du bon tour qu’ils ont joué à Christine, notre sympathique hôtesse du soir,
en lui remplissant non seulement la salle mais aussi la rue car c’est toutes vitres ouvertes et dans uns ambiance qui n’est
pas sans rappeler les jours de marché aux puces que la soirée débute avec nos amis de Stringers In The Night,
Gérard et Arnaud faisant le choix de se partager entre deux compos et deux reprises et nous envoyant pour commencer
dans la bonne humeur un mélange fait de « Trop de passé » et de « Cigare Limousine » d’une part et de « Little Red
Rooster » et « Big Boss Man » de l’autre. Autant dire que la soirée commence bien !
On poursuit avec Able 2, le duo mixte où l’on reconnaît Roger Merran à la guitare qui viendra nous faire partager la voix
admirable de sa chanteuse sur deux morceaux dont un avec un guest prestigieux puisque ce n’est autre que Boney
Fields qui vient poser sa trompette dans les notes bleutées du groupe !
Place ensuite à Cisco Herzhaft qui vient nous proposer une cuisine savoureuse à base de fingerpicking et de footstomp en
nous promenant de « C.C. Rider » à « Rag Baby » et en faisant un détour par un extrait de son tout nouvel album avec «
Cooking The Boogie » ! On apprend au passage que Cisco fera très bientôt partie des animateurs de la radio et on s’en
réjouit car la culture bluesistique d’un des représentants d’une famille très riche en la matière ne peut être qu’un plus
pour un public toujours avide de connaissances …
Le plateau prend quelques minutes pour se réorganiser et c’est une section rythmique de Natural Blues un peu
surprenante puisque l’on y remarque K-Led Ba’Sam à la basse et Abraham Cohen à la batterie qui vient s’installer, amenant à
ses côtés le claviériste Fabien Saussaye et le guitariste Philippe Devin mais aussi et surtout un tandem de luxe fait de
Mauro Serri à la guitare lead et de Greg Szlapczynski au chant et à l’harmonica. On entre directement dans l’ère du tout
électrique et le One Way se lève un peu pour reprendre « Nobody’s Fault But Mine » avant que Nina Van Horn qui
arbore ce soir un chapeau des plus champêtres ne vienne rejoindre cette dream team sur deux morceaux qui
démontreront une fois de plus qu’elle fait des merveilles de sa voix sur les passages les plus pêchus mais aussi sur
ceux beaucoup plus soft. Sacrée bonne femme !
Le back band reste le même et les invités défilent, en commençant par un Amar Sundy très en forme et toujours aussi
virtuose et technicien qui viendra revisiter T-Bone Walker et B.B.King du haut de sa Telecaster mais qui jouera aussi un
titre mi-africain mi-américain avec Greg Szlapczynski en accompagnement. Rejoint par Patrice Boudot Lamot qui lui
partage la guitare lead et qui remplace pour l’occasion Philippe Devin parti se rafraîchir, Amar Sundy poursuit son show
dans l’ombre de son ami guitariste mais continue à prendre au moins autant de plaisir qu’un public qui en redemande
encore et encore !
Welcome to Chicago, ce n’est rien de moins que Boney Fields et Juju Child qui s’y collent et les deux entertainers vont y
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mettre les formes en attaquant d’entrée de jeu avec « Tutti Frutti » revu et corrigé à la sauce jam avec à leurs côtés une
partie du gratin de la scène locale ! Les jambes se dégourdissent et les premiers danseurs se montrent, chacun cédant à
l’appel d’un « You Don’t Treat Me Right » ou d’un « Sex Machine » en fonction de ses goûts mais tout le monde participant
de concert à une fête qui se débride maintenant totalement ! La rue est en folie et la salle bouillonne tant l’énergie y est
présente …
Ce n’est assurément pas avec Shake Your Hips que ça va se calmer puisque le groupe en noir va nous en mettre une
couche supplémentaire en nous envoyant coup sur coup ses « Slow Down » et « Caroline’s Smile » mais aussi une
version dynamitée d’un « When The Bobcat Play » cher à Nico Wayne Toussaint ! Portés par un Jean Marc Henaux
impeccable dans son jeu d’harmonica et par un Olivier Raymond impérial à la guitare, les Parisiens vont donner à Frédéric
Miller des sueurs froides en venant se coller sous son micro pour des duels aussi amicaux que réjouissants qui ne
manqueront pas d’asseoir leur position de groupe en phase ascendante permanente. On n’a pas fini d’entendre parler
d’eux …
Il est bientôt minuit et il faut commencer à calmer le jeu en prévision d’une fin de soirée qui arrivera bien à un moment ou à
un autre … C’est donc Manuto qui va se charger de baisser le ton d’un cran mais le dobro de Manuel Destanque soutenu
par la batterie d’Etienne Brachet et le basse de Bruno Césaroni ne tariront pas une source où l’envie de jouer et
d’écouter du blues coule comme aux premières heures de la soirée ! On en reprend donc un peu avec un chanteur
dobroïste à l’accent anglais parfait sur les reprises et au ton très soul sur ses compos qui fait des prouesses sur des
morceaux qui ont eu un peu de mal à s’attirer les faveurs de la communauté blues lors de la sortie de l’album « Vieille
Ecole » en raison de textes parfois un peu directs mais qui sont aujourd’hui entrés dans les habitudes de chacun !
Rejoint par Frantz Magloire à la guitare, Manuel chaussera une Telecaster et partira relire dans le texte Lenny Kravitz sur
« Fly Away » avant que tout ne tourne en une jam où l’on verra arriver Phil Bonin mais aussi un peu plus tard Beurks et
El Gringo, les deux animateurs de l’émission « Caillou et Rouleau », Karim Albert Kook, Abd El Kader d’AEK Safar Blues,
Touchez Pas Au Grisbi et bien évidemment nombre de ceux qui avaient déjà participé au show. Ceux qui attendaient un
final sur « Gare du Nord à 7 plombes du mat’ blues » en seront par contre pour leurs frais, Mike Lécuyer s’offrant à l’arrivée
le rôle du seul animateur de la radio présent à la soirée à ne pas avoir joué.
Il est plus d’une heure du matin et il faut se résoudre à quitter le One Way mais les notes y sonnent encore quand nous
sortons des Puces de Clignancourt. Au loin, les camions poubelles et les balayeuses ratissent le quartier et le bleu est
toujours à l’honneur dans les rues, celui-ci arborant képi et matraques là où celui du juke joint affichait chapeaux et guitares
… Un autre style dans un autre monde ! W3 BluesRadio a un an et c’est bien ce qui compte le plus aujourd’hui … Le rendezvous est pris de toute façon pour 2008 et pour un deuxième anniversaire que l’on imagine encore plus fou ! Happy happy
happy birthday …
Fred Delforge – avril 2007
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