Comprendre l`orgasme féminin

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Comprendre l`orgasme féminin
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Jeudi 23 janvier 2014
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La sexualité féminine, qui répond à un subtil mécanisme,
reste pour une bonne part encore source d’interrogations. Si
l’homme peut jouir d’un seul type d’orgasme, chez la femme
l’orgasme peut être vaginal et clitoridien.
Bien que le plaisir féminin soit plus long à venir qu’il ne l’est
pour l’homme, il est en revanche possible à la femme
d’obtenir, après la phase d’excitation, un ou plusieurs
orgasmes lors d’un même rapport sexuel. De fait, le distinguo
femme clitoridienne et femme vaginale n’est pas réellement
fondé, toute femme possédant ces deux zones de stimulation
orgasmique. Cependant, il semble que peu de femmes puissent
avoir un orgasme vaginal sans excitation clitoridienne
préalable.
Les réactions sexuelles
Le corps féminin présente en effet plusieurs zones érogènes.
Le clitoris est l’une des parties les plus sensibles de la femme.
Il peut être stimulé directement par les caresses du
partenaire, la masturbation ou, indirectement, lors du rapport
sexuel. L’orgasme clitoridien est puissant, intense et considéré
comme étant plus aigu que l’orgasme vaginal. Le vagin et
l’utérus sont également source de plaisir orgasmique : le
vagin, par stimulation de ses parois internes lors de la
pénétration ou par contact manuel, l’utérus par sensibilité du
col lors du coït. L’orgasme vaginal est vécu comme plus
soutenu, plus subtil, supérieur. Il englobe aussi une notion
d’intériorité chez la femme. L’orgasme est encore appelé «
petite mort ». Il survient au paroxysme de la période
d’excitation pendant l’acte sexuel et comporte des réactions
des zones génitales et extra-génitales. Au niveau vulvaire, les
transformations portent à la fois sur les grandes lèvres qui
s’écartent et les petites lèvres qui augmentent d’épaisseur.
Une substance lubrifiante couvre rapidement le vagin. Siège
de contractions, celui-ci s’allonge dans ses deux tiers du fond.
Le premier tiers gonfle et le diamètre d’ouverture réduit. Le
clitoris augmente de volume, ce qui va permettre un contact
avec la face dorsale de la verge du partenaire, à l’entrée de la
vulve. L’utérus se gorge de sang et est soumis à des
contractions régulières. Fermé jusqu’alors, le col de l’utérus
s’ouvre immédiatement après l’orgasme, permettant une
fécondation
éventuelle.
Parallèlement
la
respiration
s’accélère, la fréquence cardiaque aussi ; la tension artérielle
s’élève ; les seins augmentent de volume, le mamelon durcit,
l’aréole subit une intumescence ; la peau se modifie et une
rougeur cutanée peut apparaître au niveau de la poitrine, du
thorax. Pendant l’orgasme, la partenaire peut émettre cris ou
halètements.
Quelle que soit la méthode de stimulation, la réaction sexuelle
de la femme comporte toujours une phase d’excitation, une
phase en plateau avec intensification des tensions sexuelles,
l’orgasme proprement dit d’une durée brève (quelques
secondes) et la phase de résolution qui permet un nouvel
orgasme, après une période réfractaire. Selon l’intensité de
l’orgasme précédent et selon la femme. Au fil du temps,
chacune va, progressivement, s’enrichir d’une meilleure
connaissance de son corps et découvrir le chemin vers le
plaisir qui lui est propre, dans une complémentarité plus
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sensuelle avec son compagnon.
Un investissement complexe
Contrairement à l’orgasme clitoridien, l’orgasme vaginal reste
pour certaines plus délicat à obtenir. Sa recherche à tout prix
est souvent génératrice de blocage. Cette fonction orgasmique
dépend, bien évidemment, de la disponibilité émotionnelle de
la femme à l’instant « t » mais aussi de processus
inconscients. Sigmund Freud, en 1905, dans « Trois essais sur
la théorie sexuelle », développait déjà cette distinction entre
orgasme clitoridien et orgasme vaginal ; il abordait aussi leur
lien. Pour la petite fille, la zone érogène, conductrice de
plaisir, est le clitoris, correspondant au gland chez le petit
garçon. Lors de la puberté, la sensibilité érogène est
majoritairement transférée du clitoris à l’orifice vaginal. Le
clitoris conserve sa sensibilité et son excitabilité mais la
primauté du vagin s’instaure. La jeune femme quitte ainsi
l’organisation libidinale sexuelle, liée à l’enfance, pour
investir la région vaginale qui correspond à son imago
féminine et à sa spécificité corporelle. Elle s’inscrit ainsi dans
une dynamique d’accueil de son partenaire. Cependant, il est
à noter qu’au cours de ce processus de déplacement de
l’investissement des zones érogènes, des points de fixation
inconscients
peuvent
s’enraciner
jusqu’à
provoquer
résistances et inhibitions. Ils sont vecteurs, par la suite, d’une
« fausse anesthésie vaginale » d’ordre psychologique et de
difficultés au niveau orgasmique. En l’absence de toute lésion
organique et devant la persistance du trouble, une prise en
charge en psychothérapie ou une démarche psychanalytique
s’avérera alors nécessaire, prenant ainsi en compte la
dimension psychique.
Carole Cambon
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