L`action collective d`un entrepreneur indépendant est la
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L`action collective d`un entrepreneur indépendant est la
Aon Risk Solutions/Conseillers en gestion des risques Groupe de services financiers Coup d’œil Dans ce numéro : 1 2 L’action collective d’un entrepreneur indépendant est la première du genre au Canada Des administrateurs condamnés à une amende pour un délit d’initié Le gouvernement canadien lance un examen du cadre législatif et réglementaire régissant le secteur financier 3 Éléments à noter 4 Personnes-ressources clés Numéro 52 Août 2016 L’action collective d’un entrepreneur indépendant est la première du genre au Canada La Cour supérieure de justice de l’Ontario a autorisé une action collective contre Just Energy Group inc. (Just Energy) alléguant que l’entreprise s’est injustement enrichie en catégorisant ses vendeurs comme des entrepreneurs indépendants. Si cette action est une première au Canada, la classification erronée des employés a reçu une attention particulière aux États-Unis ces dernières années. Just Energy est une multinationale qui emploie des démarcheurs responsables de vendre des contrats de gaz et d’électricité. Dans la déclaration des demandeurs, les requérants décrivent la relation d’emploi de Just Energy avec ses démarcheurs, notant qu’ils ont été formés, supervisés et disciplinés par l’entreprise, dirigés dans la manière d’accomplir leur rôle de commercialisation, vêtus de la marque de la société et empêchés de travailler pour une autre société simultanément. Cependant, Just Energy avait catégorisé ces employés comme entrepreneurs indépendants, ce qui signifie qu’ils n’ont pas bénéficié des protections offertes aux employés, y compris le droit au salaire minimum, la rémunération des heures supplémentaires et l’indemnité de congé annuel. L’action collective a été déposée au nom de 7 000 démarcheurs de Just Energy, lesquels affirment que l’entreprise s’est injustement enrichie grâce à l’argent économisé en omettant d’offrir aux démarcheurs des avantages sociaux, comme une rémunération de base, la rémunération des heures supplémentaires et les cotisations de l’assurance-emploi. Les demandeurs exigent 100 millions de dollars en dommagesintérêts ainsi qu’une déclaration affirmant qu’ils étaient/sont des employés de Just Energy, et non des entrepreneurs indépendants. La catégorisation erronée des employés peut être très coûteuse à un employeur, car elle peut mener au versement de salaires rétroactifs, de cotisations rétroactives et, dans le cas d’une action en justice, à un règlement ou à des dommages-intérêts considérables. Si de nombreuses polices d’assurance contre la responsabilité civile liée aux pratiques d’emploi contiennent des exclusions à l’égard de ces types de réclamations de salaires impayés, il est possible de souscrire une police distincte pour couvrir les frais de justice engagés pour se défendre contre de telles allégations, mais aussi le montant de tout règlement négocié ou de tous dommages-intérêts attribués. Compte tenu des nouvelles règles concernant les heures supplémentaires adoptées par le ministère du Travail américain et l’enchaînement de litiges en salaires impayés par les avocats des plaignants, la souscription de cette assurance peut être une sage décision pour les grandes entreprises capables d’absorber une franchise et une prime élevées. Coup d’œil Des administrateurs condamnés à une amende pour un délit d’initié Pour la première fois, le Tribunal administratif des Marchés financiers (le « tribunal ») a rendu une décision confirmant que le report des attributions d’options jusqu’à un moment favorable constituait une infraction en vertu de la Loi sur les valeurs mobilières au Québec. L’affaire déférée devant le tribunal concerne une décision datant de janvier 2010 du conseil d’administration de Nstein Technologies (Nstein) d’émettre 1,2 million options d’achat d’actions de la société, alors que les administrateurs avaient en main des informations privilégiées. Avant de prendre la décision d’émettre des actions de Nstein, le conseil était au courant d’une proposition orale d’acquisition de Nstein par Open Text, ainsi que des étapes ultérieures suivies par Nstein pour répondre à la proposition. Le tribunal a conclu que si les informations privilégiées détenues par le conseil d’administration avaient été divulguées au public, elles auraient eu une influence sur un investisseur prudent. Par conséquent, le tribunal a conclu que le conseil d’administration avait reporté l’attribution des options à un moment plus favorable, une pratique généralement décrite comme une opération financière exécutée par les dirigeants d’un émetteur assujetti possédant des informations privilégiées, qui leur permet d’acheter des actions de l’émetteur au cours du marché, tout en sachant que le cours augmentera probablement dans le futur lorsque les informations seront diffusées au public. Le tribunal a rejeté l’argument du conseil d’administration selon lequel l’opération était une exception aux règles du délit d’initié parce qu’elle était « nécessaire » dans le cours normal des affaires de Nstein. Il n’a pas accepté non plus l’argument selon lequel les administrateurs n’étaient pas coupables parce qu’ils n’avaient reçu aucun avantage de leur décision d’émettre des options d’achat d’actions. Une sanction administrative de 20 000 $ a été ordonnée à chaque administrateur. Le président du conseil d’administration a écopé d’une amende supplémentaire de 10 000 $. Trois des administrateurs ayant profité de l’opération ont été condamnés à des montants équivalant à deux fois le bénéfice brut réalisé, soit respectivement 144 000 $, 72 000 $ et 36 000 $. Une police d’assurance de la responsabilité des administrateurs et des dirigeants (A et D) prévoit une couverture des frais de défense aux administrateurs et dirigeants impliqués dans une instance réglementaire, comme c’était le cas dans l’affaire Nstein. Bien que certaines polices A et D fournissent également une couverture pour les amendes et sanctions non pénales, cette couverture est assujettie aux critères d’assurabilité et il est probable que les sanctions pécuniaires prises à l’encontre des administrateurs de Nstein aient été considérées comme quasi pénales en nature et hors de la portée de l’assurance. Le gouvernement canadien lance un examen du cadre législatif et réglementaire régissant le secteur financier Le 26 août, le gouvernement fédéral a annoncé un processus de consultation visant à examiner le cadre législatif et réglementaire régissant le secteur financier du Canada. Cette consultation fait suite à la décision du gouvernement de prolonger, de 2017 à 2019, les dispositions de temporisation prévues à la Loi sur les banques, à la Loi sur les associations coopératives de crédit, à la Loi sur les sociétés d’assurances et à la Loi sur les sociétés de fiducie et de prêt, à la Loi sur les banques, à la Loi sur les compagnies d’assurance et à la Loi sur les sociétés de fiducie et de prêt, lesquelles dispositions prévoient un réexamen de la législation. Dans un document de consultation intitulé « Soutenir une économie forte et en croissance : préparer le secteur financier du Canada pour Groupe de services financiers | Août 2016 l’avenir », le gouvernement sollicite des commentaires sur la manière d’atteindre les trois objectifs devant orienter la politique du secteur financier et encadrer la révision : • Stabilité : le secteur est sûr, solide et résilient en dépit des tensions; • Efficience : le secteur offre des produits et des services à des prix concurrentiels et transfère les gains d’efficience aux clients, favorise l’innovation et contribue de fait à la croissance économique; • Utilité : le secteur répond aux besoins financiers des nombreux consommateurs, y compris les entreprises, les particuliers et les familles, et les intérêts des consommateurs sont protégés. Le document met en évidence les tendances actuelles et fournit des renseignements sur le secteur financier canadien dans le but de susciter les commentaires du public. Il ne propose pas de changements législatifs ou réglementaires particuliers, mais pose plutôt un certain nombre de questions pour orienter les commentaires du public. Selon le document, des propositions concrètes seront élaborées à des fins d’observations du public suivant la consultation initiale. La période de consultation prend fin le 15 novembre 2016. 2 Coup d’œil Éléments à noter : • Ce mois-ci, la Loi sur les valeurs mobilières de l’Ontario a été modifiée dans le but de renforcer les règles de délits d’initiés de l’Ontario. La modification interdit à une personne possédant des informations non publiques de recommander des transactions ou d’encourager les autres à négocier des titres de l’émetteur. Cette modification élargit le champ d’application de l’interdiction existante, laquelle couvrait seulement les circonstances où une personne ayant accès à des renseignements importants les divulgue, mais n’allait pas jusqu’à interdire la recommandation de titres fondée sur la connaissance de ces renseignements importants. • Le projet de règlement de la Loi sur le recyclage des produits de la criminalité et le financement des activités terroristes a été adopté dans sa forme définitive. Le règlement introduit des modifications prévoyant l’assouplissement des mesures d’identification des clients, la reconnaissance de l’authentification numérique et de nouvelles exigences d’évaluation des risques. La période du 30 juin 2016 au 17 juin 2017 a été établie comme une période de transition durant laquelle les entités déclarantes peuvent utiliser les nouvelles mesures ou continuer à utiliser les mesures existantes. Le 17 juin 2017, toutes les entités déclarantes assujetties au règlement doivent adopter les nouvelles mesures ou risquer de subir des sanctions administratives pécuniaires de la part du Centre d’analyse des opérations et déclarations financières du Canada. Groupe de services financiers | Août 2016 • Après mûre réflexion et de nombreuses consultations, les autorités de réglementation des valeurs mobilières du Québec et de l’Ontario ont lancé des programmes de dénonciateurs dans leurs territoires respectifs. Le programme adopté par la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario prévoit le versement de récompenses pécuniaires tandis que l’Autorité des marchés financiers (AMF) du Québec a indiqué qu’elle ne versera pas de rémunérations aux dénonciateurs. En Ontario, le lancement du programme a été prévu pour le 14 juillet 2016 et des dispositions « anti-représailles » seront ajoutées dans la Loi sur les valeurs mobilières de l’Ontario. L’AMF a également l’intention de collaborer avec le gouvernement du Québec afin d’introduire des mesures anti-représailles semblables dans la législation des services financiers de la province. 3 Préparé par Jennifer Drake LL.B Groupe de services financiers Pratique des affaires juridiques et des recherches t +1.416.868.2432 [email protected] Personnes-ressources clés Brian Rosenbaum LL.B Vice-président principale et Directeur national Groupe de services financiers Pratique des affaires juridiques et des recherches t +1.416.868.2411 [email protected] Desiree E. Money Chef de service Groupe de services financiers t +1.403.267.7754 [email protected] Marie-Frédérique Senécal Vice-présidente principale et Directrice nationale courtage t +1.514.840.7820 [email protected] Denise Hall Vice-président principale t +1.416.868.5815 m +1.416-953-3280 [email protected] Catherine Richmond, LL.B., CRM Vice-présidente principale et chargée de compte t +1.604.443.2429 m +1.604.318.547 [email protected] À propos d’Aon Aon plc (NYSE : AON) est le principal fournisseur mondial de services de gestion des risques, de courtage d’assurance et de réassurance, et de consultation et d’impartition en capital humain. Par l’entremise de plus de 72 000 employés dans le monde, de ses ressources mondiales de premier ordre et de ses compétences techniques, Aon s’unit pour aider ses clients dans plus de 120 pays à atteindre les résultats escomptés au moyen de solutions novatrices et efficaces visant la gestion des risques et des effectifs. Aon a été nommée à maintes reprises meilleur courtier au monde, meilleur intermédiaire en assurance, meilleur intermédiaire en réassurance, meilleur gestionnaire de captives et meilleur cabinet conseil en avantages sociaux par de multiples sources dans son secteur. Pour en savoir plus au sujet d’Aon, visitez le site www.aon.com. Pour en savoir plus sur le partenariat mondial d’Aon avec le club Manchester United, visitez le site www. aon.com/manchesterunited. Cette publication contient des renseignements généraux et ne vise pas à fournir un aperçu des garanties. L’information n’est pas destinée à constituer des conseils juridiques ou professionnels. Reportez-vous au libellé de la police d’assurance pour vous familiariser avec les modalités, conditions, exclusions et limitations réelles de l’assurance. Pour obtenir des renseignements plus précis sur la façon dont nous pouvons vous aider, communiquez avec Aon Reed Stenhouse Inc.