le moniteur viennois journal judiciaire, commercial, littéraire.

Transcription

le moniteur viennois journal judiciaire, commercial, littéraire.
Vendredi 19 Mars
N° 12.
(jG m8 Année
ftSft.
3 mois
Pour 0 mois ......
Pour 1 an .
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2 fr. en sus par In poste.
IVabohueinent se paye d'avance.
TOUT
Crus?
JOSEPH
XrStOS, Imprimeur el lithographe
» v'iennéi.rue îles Capucins, n"
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toul ce qui concerne l'ailniin islrntioii
tion.
On insère
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les
l'on
reçoit
cl la rédac-
articles
un but d'ulililé politique. Ils doivent être
ANIVOIVCttS :
ayant
adressés
Diverses :
Judiciaires :
Franco à J. .TIMON , éditeur-propriétaire du MmMtur
riçnnoi»,,.
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Ce journal Tait suite au Recueil île l'ancienne feuille
A
1
II est répandu dans toul l'arrondissement .
I» ligne.
lit.
S'ABONNE: A VII:NNU , au Bureau du journal,
rue des Capucins , n° 3.
On s'abonne el l'on reçoit les annonces,
A. HÀVÀS , rue J*.-J. Rousseau , n" 3. —
LVFFITK
BiiLLimt, rue de la Banque, n° 20.
PARIS^
chez
M .U.
<les annonces, qui date de soixante-six ans.
23 c.
13 c.
MM.
Et chez LKJOMVKT et Comp 0 , (Mïice-Correspondauce ,
rue Notre-Dame-dés- Victoires , n" 23.
El parait le l'endroit.
LE MONITEUR VIENNOIS
JOURNAL JUDICIAIRE, COMMERCIAL, LITTÉRAIRE.
littérature, - Science5 .-6eaur-2lrts. - Commerce.- Jrtfrustrie.-^itnottee* juine taire*. -2b ts fcirjers.
VIBHMH.
BULLETIN
COMMERCIAL,
nié».
Marseille, le
13
mars
183S.
Monsieur,
Des demandes suivies de l'Espagne et de l'intérieur ont tellement réduit notre approvisionnement, qu'une hausse sensible a eu lieu, cette
semaine, sur toutes les qualités; d'un autre côté ,
les arrivages deviennent chaque jour plus insignifiants, et nous devons nous attendre à nue plus
grande fermeté jusqu'à la récolte.
Voici quelles sont les dernières cotes :
Marianopoli, 128/125 disponible, V. 33 fr.
Ghirka ,
sans poids ep ; rii;agasin ,31» '50
Pologne,
»
jolie qualité,
32 » 00
P.oinélie,
123/120 à bord,
27 » 25
Paùîlbe,
1-25/122 arrivée 15 avril, 28 » 50
—
»
» 15 juin , 26 » 25
—
w
». ■ 15 juillet, 26 »
Roraélie,
123/120
»
»
25 » 50
Pologne,
128/125
» 31 mai, 32»
Marianopoli,
»
31 juillet, 31 50 à 32
Afrique dur, 127/124 disponible,
28 »
Taganrok,
130/127 disponible,
33 »
Alexandrie, 118/114 arrivée fin avril , 23»
Orges Danube,
12 à 12 50
Avoine Romélie,f$4*.
19
Farines Cos,
38 à 40
Agréez, Monsieur, mes sincères salutations.
objets déposés sont renfermés par les déposants ,
en présence du directeur, dans une boite ou dans
un étui ficelé et cacheté du cachet de. l'envoyeur,
auquel le directeur ajoute le çaehet du bureau.
Ëa boîte ou l'étui doit être assez solidement établi pour protéger contre toute détérioration l'objet
qui y est renfermé. 11 ne doit pas avoir plus de
10 centimètres de Longueur, S centimètres de largeur et 5 centimètres d'épaisseur. Les objets réunis à la boite ne doivent pas dépasser le poids
de 300 grammes.
Le port du chargement de toute valeur cotée
est de 2 p. 0,0 de la valeur estimée; il doit être
payé d'avance.
il est dù, en outre, 35 centimes pour chaque dépôt, pour le timbre de la reconnaissance remise
au déposant.
11. n'est pas reçu de valeurs cotées pour les armées hors du territoire français, pour les colonies,
non plus que pour aucun pays étranger.
Les valeurs ne sont pas portées à domicile j le
destinataire doit venir les retirer lui-même, au
bureau de destination , ou les y faire retirer par
un délégué muni d'une procuration spéciale passée
devant notaire, ou d'un pouvoir sous seing privé
dûment légalisé ct enregistré.
En cas de perte d'une valeur cotée , l'adminis
tration rembourse le prix d'estimation auquel la
valeur cotée a été admise^
ESTIBKNE.
DIRECTION
GENERALE
DES
POSTES.
AVIS AU PUBLIC.
Les objets précieux de petite dimension sont admis au chargement par la poste sur la déclaration
de leur valeur et sous la dénomination de v»'
leurs cotées.
Ces objets , au nombre desquels doivent être
placés les bijoux , les diamants ou pierres fines ,
et, en général , tous les objets dans lesquels entre
dans une forte proportion , l'or ou l'argent , ne
peuvent être expédiés comme échantillons.
L'estimation d'une valeur cotée ne peut pas être
fixée au-dessous de 30 francs, ni s'élever au-dessus
de 1,000 francs.
Elle est établie contradictoirement entre le directeur et le déposant ; en cas de débat, l'estimation
du directeur prévaut.
Les valeurs cotées sont reçues à découvert. Les
A ces jeunes et vaillants auteurs nous dirons ;
iCour&ê", travaillez,^ si vos essais sont plus hardis
u'heÇreux, redoublez d'énergie, de persévérance,
et travaillez encore. Peut-être, un jour, vous pariomlrez au but que vous voulez atteindre. Alors,
otre nom sera salué par les applaudissements des
amis qui vous ont aidés au début ct par les bravos
'e \ us compatriotes que vous aurez rendus heureux
et fiétede vos triomphes.
A. T.
THÉÂTRE DE VIENNE.
Vienne est décidément une ville littéraire.
Dernièrement, on représentait sur son petit
théâtre les Maugiron, drame en 5 aetes . œuvre
estimable d'un auteur de 22 ans , M. Guillemaud ,
et voilà que, dimanche prochain, nous verrons
jouer sur la même scène un autre drame en 6
actes et 9 tableaux, précédé d'un prologue , intitulé
le Pacte, dû à la plume d'un de nos jeunes con
citoyens , M. Francisque D.
Nous souhaitons à l'auteur le succès le plus com
plet. Il peut compter, du reste, sur les sympathies
et l'indulgence du public, car il est bon de n'être
pas trop sévère envers les écrivains qui s'essayent
dans l'art dramatique , le plus difficile de tous les
arts, mais aussi le plus riche en gloire et en prolits
pour ceux que le succès couronne.
On doit aussi des encouragements aux jeunes
hommes qui demandent à l'étude et à la culture
des belles-lettres de nobles délassements, que tant
d'autres, moins délicats ou moins sages, vont chercher dans des plaisirs vulgaires et parfois dange
reux.
FEUILLETON DU MONITEUR VIENNOIS.
NÉCROLOGIE.
Nous lisons dans le Journal, de l'Ain :
« Mardi dernier , la commune d'Arbent conduisait le deuil de son maire, M. Zenon Nicod ,
mainbre du conseil d'arrondissement , ancien
président du comice agricole de Nantua. Toute
la population témoignait par sa tristesse de la
perte qu'elle venait de faire. Pendant son administration , M. Nicod a doté sa commune de
plusieurs chemins, de l'établissement des Sœurs
de Saint-Joseph pour l'école des jeunes filles el
de la salle d'asile, du beau vitrail qui orne la
jolie église de la paroisse.
« l .a compagnie des sapeurs - pompiers et sa
musique , qui lui doivent leur organisation, l'ont
accompagné au cimetière et lui ont rendu les
honneurs. M. Nicod était âgé de 61 ans. »
M. /-'mon Nicod, originaire d'Annonay , avait
épousé mademoiselle Gounon-d'Arcieux, de Beaurepaire. H appartient donc ainsi à notre pays
Pendant les séjours qu'il faisait à sa propriété
d'Estrablin , tous ceux qui ont pu jouir de son com
■nerc^wx et .-mvia .ld.> ont apprécié tes dualités de
cœur et d'esprit de cet homme éininent.
M. Z.énon Nicod avait été le collaborateur de
Revue, de Vienne, pour laquelle il avait écrit
es articles remarquables sur l'agriculture.
En 1839, il publia une petite brochure pour faire
comprendre les avantages d'une société d'agricul
ture dans l'arrondissement de Vienne ; elle était
ntituléc : Coup d'œil sur l'Agriculture , ct projet
d'une Société d' émulation pour l'arrondissement de
Vienne.
Nous regardons comme un devoir de mêler nos
regrets à ceux d'une population tout entière; ct
cet humble hommage à la mémoire d'un citoyen
honorable et utife nous est commandé par les
franches sympathies dont il voulut bien nous honorer.
J. T.
ndiquée. Entre midi et une heure, le ciel, déjà
obscurci par les nuages , est devenu encore plus
sombre. A travers de rares éelaircies on pouvait, de
temps en temps , suivre les envahissements progressifs de la lune sur le disque du soleil.
— Par décret impérial du 3 mars ont été nommés au tribunal de commerce de Viçnne :
M. Delaigue (Claude, , président, en remplacement de M. Charvet, démissionnaire, mais seulement pour le temps pendant lequel M. Charvet
Hippolyte avait encore à exercer.
MM. Badin (François;, Julien (Antoine) , juges,
réélus;
MM. Déryaux (Antoine), Gelas (Camillc-Abel) ,
juges suppléants, réélus.
- Par arrêté du 5 mars courant , M. le Préfet
de l'Isère a nommé commissaire de police à Boufgdln, en remplacement de M. Dttpuy, appelé à
lSrioude. M. Bevallet, commissaire de police à
Saint-Jullien-Cbapteuil (Haute-Loire ;.
- Par un autre arrêté du 7 mars , M. le Préfet
le l'Isère a nommé percepteur surnuméraire dans
le département de l'Isère M. Paquien (JosephProsper-Marie; , employé à la perception de Beaurepaire.
— M. Veschambes, directeur du théâtre de Grenoble, vient d'être, par décision ministérielle,
réélu pour deux ans dans son privilège.
M. Calabrési est nommé directeur du théâtre de
Liège.
— Gueymard , notre compatriote , chanteur de
l'Opéra, vient d'épouser M ms Lauters. Les deux
artistes créeront, sous peu de jou,i>§-, deux des rôles
dja la ôlqgicieszna, opéca d'Halévy.
- M. liepellih, ascien représentant de l'Isère,
vient de mourir à Moirans. II était âgé de 60 ans.
- L'on exécute des travaux importants de nivellement dans certaines parties de la ville. Ceux
faits au cours Romestang, en face du quartier de
cavalerie, ont donné un aspect particulier à la gare
du chemin de fer. D'autres ont lieu à l'entour de
la Nouvelle-Halle.
L'on va s'occuper d'améliorations sur la voie
publique , et de plusieurs rues de la cité. La rue
des Capucins est comprise , en première ligne ,
pour des réparations reconnues urgentes.
Pour la chronique locale ,
1
ER
J.
TIMON.
Conseil de guerre de la 8° division militaire.
Mardi dernier se sont ouverts devant le conseil
de guerre de Lyon les débats de l'affaire de
NOUVELLES LOCALES.
Merey.
Le conseil deguerre était présidé par M. Lacroix
Lundi, l'éclipsé de soleil a commencé à l'heure
vous qui avez risqué voire vie pour sauver son lion
SIMEON LEVY.
neur! Partez!... et quand vous nous aurez quittés.,
Si... sa beauté 1
JACQUES DE LA TOUR.
JACQUES DE LA TOUR.
oh ! n'oubliez pas non plus la pauvre femme qui ne
Quoi !... t vous pleurez?... Ah ! malheureux que je sait vous remercier qu'en versant dos larmes!...
Sa beauté'!... sa beauté!... La moitié des femmes
suis ! . . . Elle est morte ! . . . Elle est donc morte !
sont belles.
Brisée par l 'émotion, Débora chancelle ct tombe dans un
SIMÉON LÉVY.
SIMÉON LÈVY.
fauteuil.
Mortel vous dites qu'elle est morte!... Mais.,
JACQUES DE LA TOUR.
Je ne vous comprends pas. (A part.) OU en veut
vous aussi, vous pleurez !
Ciel!
jl venir?...
SIMEON LÉVY.
Hélas !
SAINT-MAURICE DE VIENNE,
ne
Drame en
Par M.
5
LES
actes cl
JACQUES
8
tableaux,
GUILLEMAUD.
2"" ACTE.
Suite de la scène IV.
MOUES .DE LA TOUR'.
Vous comprenez bien que si le misérable me trouvait ici.... Oh! je frémis pour vous, honnête vieillard... car sa plus belle capture ne serait pas le capitaine Jacques de la Tour.
(Débora- pousse un cri d'effroi.)
DANIEL.
Le misérable !
SIMÉON LÉVY.
Lui ! me voler mon enfant ! Pierre de Saint-Marc
m'enlever ma -seconde fille !.... C'est une étrange,
chose, en vérité ! Et toi, Louis de Maugiron, du fond
de ta tombe, ton cadavre doit frémir do colère et
d'indignation de voir un saltimbanque marcher sur
tes traces, de voir le laquais de ton frère imiter son
exemple et devenir ton rival en crimes !
JACQUES DE LA TOUR.
La colère vous égare, Monsieur!... C'est mal d'insulter ainsi à la mémoire d'un mort.
siMÊON LÉVY.
; Pardonnez-moi, mon hôte, pardonnez-moi; mais
J ai tellement souffert, tellement enduré de douleurs
depuis l'enlèvement de mon enfant!...
JACQUES DE LA TOUR.
Votre fille... votre Rachel !...
SIMÉON LÉVY, à part.
Rachel... Qui lui a dit le nom de mon enfant?
(
JACQUES DE LA TOUR.
Qu'est-elle devenue?... dites... parlez. Je m'inté
JACQUES DE LA TOUR.
Moi !
SIMÉON LÉVY.
Débora, mon enfant ! . . .
L'HERCULE.
Capitaine!... j'entends des cris dans la rue... Ils
ont deviné que nous sommes ici ! Nous n'avons que
le temps de fuir.
JACQUES DE LA TOUR.
DANIEL.
Ma sœur!...
JACQUES DE LA TOUR, Ô part.
Ne pas l'oublier!... Que veut-elle dire?...
Surungcstc du vieillard, Baruth se retire. L'Hercule remonte
vers le fond, à son poste, à l'embrasure de la porte d'entrée; il y reste quelques moments immobile, appuyé sur
sa longue épée, puis il sort, au milieu de la scène, pour
ne revenir qu'à la suivante.
DANIEL.
Ahl j'avais oublié mes ennemis... Allons, lu as
Messire, c'est à mon tour do -vous prier... Déjà
raison... partons !
vous n'avez pas craint d'exposer vos jours pour les
DANIEL.
deux orphelins. Regardez ma sœur... Pouvez-vous
Partir!... mais comment?...
" ibandonner en cet état?... Vos ennemis sont les
JACQUES nE LA TOUR
nôtres. Saint-Marc est peut-être à leur tête ; el si
Ahl c'est vrai, je suis enfermé!... Des murs de vous n'étiez plus ici quand ils auront enfoncé L
tous les côtés... Par ici, un couvent, un cloître sans porte...
issue.... Par là, une rue déjà remplie d'ennemis...
JACQUES DE LA TOUR, les yeux fixés sur le visage
Que faire?... que faire?
de Débora.
SIMÉON LÉVY.
Moi, la laisser !... l'abandonner ainsi !.. Oh ! non
Non, non! tout n'est pas encore désespéré... Ca non I... Mais... ah ! c'est le portrait de ma Rachel..
pitaine, regardez par cette fenêtre.... Là, c'est le ci ce sont ses yeux... son regard... son sourire!.. Ah
metière de la paroisse, le cloître de Saint-André-lc- je suis fou!... Toujours cette même pensée, qui me
Bas; mais, plus loin, le long des arcs-boutants de vient à l'esprit... comme l'autre soir, à l'auberge de
l'église , est une ruelle étroite et déserte qui conduit la Mule Blanche!
à la Grande-Rue, en face du logis de la Cqupe-d'Or
SIMÉON LÉVY , à part.
il vous faut deux minutes, en courant, pour gagner
Il pleurait!... Comme il regarde ma Débora!...
le Hhône.
(Haut.) Capitaine, votre main?... (Bas.) Sa main
JACQUES DE LA TOUR,
tremble!... (Haut.) Capitaine... vous êtes un honAh! merci!... Et alors, au-dessous de moi seront nête homme!... Je vous confie mes enfants!...
les flots... et, sur la rive opposée, la liberté !.. Viens
JACQUES DE LA TOUR, dutis la plus grande exall'Hercule !
tation.
DÉDORA, se jetant au-devant du capitaine
Vos enfants!.., Oui, Rachel!... Non, non... DéOh ! ne partez pas, messire !
bora, Daniel I... Ah! ma vie est à eux, esl à vous,
JACQUES DE LA TOUR.
Siméon Lévy! Parce que, voyez-vous... parce que
Rester, ce serait vous perdre tous... et mourir je ne sais plus où je suis... je ne sais plus ce que je
inutile.
dis! Parce que... parce que je suis fou !,;'. Siméon
DÉIIORA.
Lévy!... mais regarde-donc cette enfant I.... (Lui
Vous, mourir ! oh ! non, non !.. je no le veux pas montrant Débora.) Vois-tu ce visage... ce front uni
Partez, partez I... La pauvre Juive i
SCÈNE V°.
JACQUES DE LA TOUR, SIMÉON LÉVY, DANIEL,
DÉBORA, étendue, sans cokimtesànèë, dans un
fauteuil.
SIMÉON LÉVY.
Mon hôle, expliquez-vous.
JACQUES DE LA TOUR, à part.
Ah!... mes yeux ne peuvent me tromper à ce
point I...
SIMÉON LÉVY.
Capitaine...
JACQUES nE LA TOUR, ii Siméon Lévy,
N'as-lu jamais connu, vieillard, quelqu'un qui
ressemblait à ta lillo?
SIMÉON LÉVY.
■Que dit-il?
JACQUES niî LA TOUR.
Oui. .. n'as-lu jamais vu une jeune fille dont le visage...?
SIMÉON LÉVY.
N'achève pas... malheureux!
JACQUES DE LA Toun, apercevant le portrait de la belle
Israélite, et écartant brusquement le loile noir qui
le couvre.
Ah! tu vois bien qu'elles se ressemblent!... Rachel!... ma Rachel 1...
Il lotnbc à genoux devant le portrait. — Siméon Lévy chancelle, Daniel court à lui, et, le soutenant dans ses bras ;