documents jarry

Transcription

documents jarry
Doc 1 : une vue aérienne de la ZIP de Jarry (photo à légender ou pour faire le croquis)
Avec plus de 3.6 millions de tonnes de marchandises transitant chaque année par ses installations, le port de
Jarry brasse près de 90% des échanges de la Guadeloupe avec l’extérieur. Il assure l’approvisionnement
énergétique et l’importation des matières premières et des produits intermédiaires nécessaires au développement
de l’économie locale ainsi que la plupart des biens de consommation. Il permet également d’assurer l’exportation
des productions guadeloupéennes (essentiellement la banane et le sucre).
Doc 2 : Jarry, un port de transit
Les marchandises transbordées proviennent à
70% des ports suivants :
Paramaribo (Surinam)
Le Havre (France)
Nantes (France)
Rouen (France)
Georgetown ( ?)
36%
16%
8%
5%
5%
Doc 3 : Jarry en Guadeloupe (site géoportail)
Elles sont destinées à 74% à ces ports :
Dunkerque(France)
Fort de France (Martinique)
Gustavia (St Barthélémy)
Philisburg (St Martin)
Ports de Chine
Degrad des Cannes (Guyane)
Source : PAG
31%
17%
9%
6%
6%
5%
Doc 4 : le projet d’extension de la ZIP
L’accroissement des capacités du Canal de Panama devra
permettre, d’ici 2014/2015, le passage, dans la zone, de
navires de type « new panamax », les plus grands du
monde.
Dans sa configuration actuelle, le terminal à conteneurs
de Jarry ne pourra offrir qu’une capacité maximale de
traitement de 250 000 EVP* par an jusqu’à la fin 2010.
Le Grand Projet de Port pour la Guadeloupe a donc
l’ambition de doter notre archipel d’outils portuaires
-
Repérer dans le texte ou sur
dignes des plateformes les plus performantes du bassin
l’image quelques installations
Caraïbe. En effet, la construction d’un nouveau terminal
nouvelles qui sont en construction
dans la ZIP de Jarry.
-
Expliquer pourquoi le port a besoin
de s’étendre.
-
Nommer l’espace naturel sur lequel
Jarry a été aménagé.
à conteneurs, en vis-à-vis du terminal existant, devrait
permettre, d’ici 2020, d’avoir la capacité de traiter plus
d’1 million d’EVP, ce qui représente une capacité
additionnelle de 700 à 800 000 EVP venant compléter
les installations actuelles. Le nouveau terminal
disposera, à terme, de 700 m de quais, de 45 ha de
surface de stockage et d’une capacité d’accueil de
navires d’un tirant d’eau maximum de 16 m. Ainsi nous
pourrons, nous aussi, nous positionner sur le marché du
transbordement et continuerons à garder, voire
-
Présenter les conséquences du
développement de la ZIP.
améliorer, nos dessertes import/export.
*Le sigle EVP (équivalent vingt pieds) est l’unité de
mesure des conteneurs.
Source : Port autonome de Guadeloupe,
Doc 5 : « Il faut sauver Jarry », entretien avec Edouard Benito-Espinal, docteur en
écophysiologie expérimentale.
Jarry, à l’origine, c’était une partie de mangrove et une grande partie de forêt marécageuse.
Rien d’autre qu’un « nid à moustiques ». Quand Jarry a vu ses premiers coups de pioche, dans les
années 1960, on ne pensait pas que la mangrove et la forêt marécageuse avaient autant
d’importance.
La forêt marécageuse et la mangrove ont un rôle fondamental dans la reproduction de certaines
espèces, des poissons, crustacés… C’est une zone de recréation. Poissons, crustacés, langoustes,
crabes de terre… en ont besoin pour se reproduire. Des oiseaux migrateurs y passent. A l’époque
où Jarry n’était qu’une grande étendue humide, il y avait des canards, des pluviers… qui venaient
d’Amérique du Nord. Maintenant, ces espèces ont trouvé d’autres lieux pour migrer […]
Aujourd’hui, il reste encore plus d’une centaine d’hectares à préserver. L’office national des
forêts met en place un dispositif pour protéger ce qui reste […]
Jarry concentre une série d’entreprises « sensibles » qui traitent le pétrole, des produits
chimiques… Jarry est une zone difficile, gagnée sur l’eau. Maintenant que la question des risques
naturels (tremblements de terre, tsunami…) est au premier plan, il convient d’avoir un discours
précis là-dessus. Jarry, aujourd’hui, c’est beaucoup de circulation, il faut prévoir des voies de
dégagement, des exercices dans les entreprises…
France Antilles, 5/04/2011