lectio divina - Regnum Christi et Légionnaires du Christ

Transcription

lectio divina - Regnum Christi et Légionnaires du Christ
LECTIO DIVINA
Baptême du Seigneur - Année A
Le temps liturgique de Noël s’achève ce dimanche par la célébration du Baptême de
Jésus : cet événement marque à la fois l’achèvement des préparations pour sa mission (sa
croissance humaine, le rôle de Jean-Baptiste) et le début de son ministère public. Jésus vit ce
passage sous la motion de l’Esprit Saint, très présent dans toutes les lectures et les prières de la
liturgie.5
Lectures de la Messe
Is 42,1-4.6-7 Le serviteur de Dieu consacré pour le salut des hommes
Ps 29 (28) Dieu, bénis ton peuple, donne-lui la paix.
Ac 10,34-38 Le ministère du Sauveur commence à son baptême
Mt 3,13-17 Le baptême de Jésus
Explication des lectures
Pour bien comprendre les lectures de la messe, il faut partir de la présentation particulière
du baptême de Jésus par l’évangile de Matthieu. Comme tous les évangélistes, Matthieu insiste
sur le rôle préparatoire du baptême de Jean, et sur l’action de l’Esprit Saint, qui est annoncé par
Jean (Mt 3,11), qui descend sur Jésus et qui le pousse au désert (Mt 4,1). Et le baptême est
l’occasion d’une théophanie : Dieu se manifeste par la voix venue des cieux.
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Cependant, lorsqu’il rapporte les paroles de cette voix, Matthieu est le seul des
synoptiques à les mettre à la troisième personne : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ». Dieu
présente donc Jésus (alors qu’il s’adresse à lui dans les autres synoptiques), comme Il avait
présenté son Serviteur dans la prophétie d’Isaïe 42 qui est la première lecture. Ce Serviteur, sur
lequel repose l’Esprit, a comme mission d’établir la justice, de prendre soin des malheureux
(ouvrir les yeux des aveugles) et son rayonnement est universel (lumière des nations).
Cette mission du Serviteur Jésus est décrite par Pierre dans les Actes des Apôtres.
Surpris par l’action de l’Esprit dans le centurion (Ac 10), il comprend que Jésus veut étendre sa
Parole aux païens, et il résume son ministère public en quelques traits : le baptême de Jean, sa
consécration par l’Esprit, les miracles accomplis en puissance (accomplissant ainsi Is 42). « Dieu
était avec lui » : l’action de Jésus est l’action de Dieu, car à son baptême il est manifesté comme
Fils de Dieu (reprenant le Ps 2), habité par l’Esprit Saint. Notons le caractère trinitaire de la
scène évangélique.
L’aspect glorieux de cette scène est relevé par le Psaume 29 (28), qui commence par
inviter à la louange du Seigneur tout-puissant (rendez au Seigneur la gloire de son nom), puis
mentionne son action souveraine par la voix : une allusion à la création par la Parole, à son
action dans l’histoire. Il trône ne majesté dans le Temple de Jérusalem comme l’a vu Isaïe (Is 6)
et mérite le culte (tous dans son temple s’écrient ‘Gloire !’). Ces éléments (la voix, l’eau,
l’action divine) se retrouvent dans l’évangile du baptême.
Par contre, Matthieu insiste (là encore le seul des synoptiques) sur l’abaissement de Jésus,
qui veut recevoir le baptême de Jean, à sa grande surprise. Cette humilité était présente dans la
prophétie d’Isaïe 42 (il ne haussera pas le ton) et elle entre en contraste avec la vision grandiose
des cieux qui s’ouvrent et de la voix qui le proclame Fils de Dieu. C’est une nouveauté que
reprend la liturgie de la messe :
Aujourd’hui, sur les eaux du Jourdain, tu veux inaugurer le baptême nouveau : une voix
descend du ciel pour attester que ta Parole habite chez les hommes, et l’Esprit, manifesté
sous l’aspect d’une colombe, consacre ton Serviteur Jésus pour qu’il aille annoncer aux
pauvres la bonne nouvelle. (1)
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Méditation
1. L’humiliation et l’exaltation de Jésus à son baptême
La surprise de Jean, l’insistance de Jésus : Matthieu insiste sur le caractère étonnant de la
démarche de Jésus. En effet, le baptême de Jean est une cérémonie pénitentielle, tous les
pécheurs y viennent en se frappant la poitrine (ils se faisaient baptiser par lui dans les eaux du
Jourdain, en confessant leurs péchés : Mt 3,6). Ainsi Jean veut purifier le peuple pour préparer la
venue du Messie, dont il annonce la venue dans l’Esprit Saint et le feu (3,11). Or Jésus ne se
présente pas comme ce Juge divin, mais attend humblement son tour dans la file des pécheurs : il
veut recevoir le baptême de Jean, le prenant à contre-pied. Nous sommes là au cœur de la
nouveauté de l’Evangile. Jésus s’abaisse et se cache parmi les hommes misérables, alors qu’Il est
bien plus grand que tout ce qu’Israël attendait : plus qu’un prophète, plus qu’un roi, il est le Fils
de Dieu en personne. Abaissement, exaltation : c’est bien le mouvement de la scène évangélique
du baptême. Mais c’est aussi la dynamique de tout l’évangile :
« Dans les différents mystères du Christ Jésus sur la terre, la Sagesse éternelle a disposé
les événements de telle sorte que les humiliations du Verbe incarné sont toujours relevées
d’une révélation de sa divinité ; le Christ nous apparaît ainsi dans la vérité de sa nature
divine comme dans la réalité de sa condition humaine. […] Jésus s’abaisse jusqu’à se
confondre parmi les pécheurs, et, aussitôt, voici que le ciel s’ouvre pour l’exalter ; il
sollicite un baptême de pénitence, de réconciliation, et voici que l’Esprit d’amour
témoigne qu’il repose en Jésus avec la plénitude de ses dons de grâce. » (2)
Nous reconnaissons là tout le mystère de Jésus : son Incarnation, puisqu’il est Dieu et
s’abaisse en se présentant comme un homme - mais c’est cette humanité qui reçoit notre
adoration et nous ouvre la Trinité ; son mystère pascal, puisqu’il accepte l’humiliation de la
Passion et la mort sur la Croix - mais à travers la mort son Père le relève et son Ascension
marque son exaltation définitive. C’est pourquoi nous pouvons reprendre en cette fête l’hymne
christologique de la lettre aux Philippiens (2,5-11) :
Ayez entre vous les mêmes sentiments qui sont dans le Christ Jésus : Lui, de condition
divine, ne retient pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit
lui-même, prenant condition d'esclave, et devenant semblable aux hommes. S'étant
comporté comme un homme, il s'humilia plus encore, obéissant jusqu'à la mort, et à la
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mort sur une croix ! Aussi Dieu l'a-t-il exalté et lui a-t-il donné le Nom qui est au-dessus
de tout nom, pour que tout, au nom de Jésus, s'agenouille, au plus haut des cieux, sur la
terre et dans les enfers, et que toute langue proclame, de Jésus Christ, qu'il est
SEIGNEUR, à la gloire de Dieu le Père.
2. La colombe et l’invitation à la douceur
L’Esprit se manifeste comme une colombe, au milieu des eaux, avec la voix de Dieu : par
ces images, l’évangile suggère que Jésus établit une nouveauté : une nouvelle création comme
lorsque l’Esprit planait sur les eaux (Gn 1) ? Une nouvelle alliance apportée par la colombe de
Paix (Gn 9) ? Origène nous éclaire en commentant ce passage de l’évangile :
« Le Christ a été baptisé en notre faveur, pour sanctifier les eaux. L’Esprit est alors
descendu sous forme de colombe, car la colombe est toujours présente lorsqu’il y a une
réconciliation avec Dieu, comme dans le cas de l’arche de Noé… annonçant ainsi la
Miséricorde de Dieu envers le monde et montrant clairement que ce qui est spirituel doit
être doux et sans malignité, simple et sans fourberie (cf. Mt 10,16 : voici que je vous
envoie comme des brebis parmi les loups : soyez sagaces comme des serpents et doux
comme des colombes). » (3)
La nouveauté apportée par le Christ est celle de la douceur. Il n’est pas le Juge
eschatologique et terrible auquel pensait Jean le Baptiste (Mt 3,12), mais Dieu qui a voulu
rejoindre les hommes dans leur misère, les accompagner dans leurs souffrances, se pencher sur
leurs plaies… L’image qu’Il nous a donnée du Bon Samaritain est son meilleur portrait. Ainsi
que les Béatitudes. C’est pourquoi la première lecture nous décrit le Serviteur qui accomplit sa
mission sans crier ni hausser le ton : on n’entendra pas sa voix sur la place publique…
Aujourd’hui, à travers ses disciples, Jésus continue son œuvre dans l’humilité : la simplicité des
catéchistes qui ouvrent les yeux des aveugles, le travail caché des confesseurs qui font sortir les
captifs de leur prison, la discrétion de la diplomatie vaticane qui fait paraître le jugement en
toute fidélité, les accompagnateurs spirituels qui prennent soin de la mèche qui faiblit… Tant de
champs d’action, tant de prières et tant de charité où l’Esprit accomplit une œuvre extraordinaire,
loin des projecteurs, mais sous le regard bienveillant du Père qui peut de nouveau s’exclamer :
Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui j’ai mis toute ma joie.
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Merci, Seigneur, pour être venu à mes côtés dans cette file des pécheurs. J’ai besoin de
tant de purification, j’éprouve une telle solitude dans cette vallée de larmes. Tu as voulu
nous rejoindre, devenir l’un de nous, te confondre parmi mes frères. Ta douceur et tes
paroles sont ma vraie lumière : Tu veux me l’offrir dans la simplicité des sacrements,
dans ma vie de communauté, dans la prière. Tu es le visage définitif de Dieu : mon ami,
mon frère… Merci, Seigneur !
3. L’importance de notre baptême
Lorsque nous méditons sur le Baptême de Jésus, nous sommes amenés à considérer notre
propre baptême chrétien. Mais les différences sautent aux yeux : Jésus n’avait pas besoin d’être
baptisé (Jean le souligne dans l’évangile), d’ailleurs il ne s’agissait que d’un baptême de
pénitence, alors que le baptême que nous avons reçu est une participation à son mystère pascal
de mort-et-résurrection. Juste avant son Ascension, Jésus lui-même annonce ainsi la Pentecôte
aux disciples : Jean, lui, a baptisé avec de l'eau, mais vous, c'est dans l'Esprit Saint que vous
serez baptisés sous peu de jours. Cependant, la liturgie de la messe nous invite à établir le
parallèle dans la prière collecte :
Dieu éternel et tout-puissant, quand le Christ fut baptisé dans le Jourdain, et que l’Esprit
Saint reposa sur lui, tu l’as désigné comme ton Fils bien-aimé ; accorde à tes fils
adoptifs, nés de l’eau et de l’Esprit, de se garder toujours dans ta sainte volonté. Par
Jésus Christ… (4)
La comparaison est claire : la célébration du baptême chrétien a repris dès l’origine le
cadre du baptême de Jean dans l’eau (par exemple le baptême de l’eunuque éthiopien par
Philippe en Ac 8). Pour Jésus au Jourdain, il s’agissait de manifester sa relation particulière au
Père (il est son Fils par nature) ; pour le chrétien au baptistère, il s’agit d’établir cette relation
(nous sommes ses fils par adoption). L’Esprit Saint est toujours présent : c’est pourquoi les Pères
de l’Eglise ont rapproché les eaux du Jourdain, sanctifiées par la descente de l’Esprit et la
présence de Jésus, avec les eaux baptismales, où l’Église nous enfante à la vie divine. Comme
pour Jésus, cet événement a marqué le début d’une nouvelle phase de notre existence. Mais pour
la grande majorité d’entre nous, ce baptême a été reçu dans l’inconscience du nouveau-né : il
faut donc aller à sa recherche, le porter à la lumière et le valoriser comme il se doit. Le Pape
François nous y invite :
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« Combien de chrétiens se rappellent-ils de la date de leur baptême ? Je voudrais poser
cette question ici à vous, mais que chacun réponde avec le cœur : combien d’entre vous
se souviennent-ils de la date de leur baptême ? Quelques-uns lèvent la main, mais
combien ne s’en rappellent pas ! Pourtant, la date du Baptême est la date de notre
naissance à l’Église, la date à laquelle notre mère l’Église nous a accouchés ! Et à présent,
je vous laisse un devoir à faire à la maison. Quand vous rentrerez chez vous aujourd’hui,
allez chercher quelle est la date de votre Baptême, et cela pour la fêter, pour rendre grâce
au Seigneur de ce don. Le ferez-vous ? Aimons-nous l’Église comme on aime sa propre
mère, en sachant aussi comprendre ses défauts ? Toutes les mères ont des défauts, nous
avons tous des défauts, mais quand on parle des défauts de notre mère, nous les excusons,
nous les aimons ainsi. L’Église a elle aussi ses défauts : l’aimons-nous comme une mère,
l’aidons-nous à être plus belle, plus authentique, plus selon le Seigneur ? Je vous laisse
ces questions, mais n’oubliez pas vos devoirs : chercher la date de votre baptême pour
l’avoir dans le cœur et la fêter. » (5)
Merci, Seigneur, pour cet événement que tu as caché à l’aube de mon existence, mais qui
marque tout mon chemin dans la vie : le jour de mon baptême, Tu m’as fait devenir ton
frère, Tu m’as présenté au Père pour qu’Il porte sur moi son regard bienveillant, Tu m’as
donné ton Esprit qui est l’amour trinitaire lui-même… Merci pour cette grâce et merci
pour mes parents qui ont voulu me la donner, merci pour ce prêtre qui m’a baptisé et que
je ne connais peut-être même pas : mystère de ton Eglise qui est ma Mère !
Pour aller plus loin
Résolution
Cette semaine, je chercherai à mettre en valeur le mystère du baptême chrétien :
remercier pour le mien (et en accomplissant le devoir laissé par le pape François…), en parler
autour de moi pour que d’autres le valorisent, m’interroger si toutes mes connaissances l’ont reçu
et chercher à proposer prudemment ce don à ceux qui n’en ont pas bénéficié.
Réflexion
Le mystère du Baptême de Jésus pose parfois un problème théologique aux fidèles : Cet
événement a-t-il eu une influence réelle sur sa vie ? Est-il devenu Fils de Dieu à ce moment-là ?
Jésus a-t-il eu besoin de la voix du Père pour comprendre sa mission ? On lira donc avec profit
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cet extrait d’un document de la Commission Théologique Internationale, qui explique comment
Jésus avait conscience de sa mission et de sa filiation divine, et quel fut le rôle de l’Esprit Saint
dans cette connaissance (6) :
« Jésus connaissait le but de sa mission : annoncer le Règne de Dieu et le rendre déjà
présent dans sa personne, ses actes et ses paroles, afin que le monde soit réconcilié avec
Dieu et renouvelé. Il a librement accepté la volonté du Père : donner sa vie pour le salut
de tous les hommes; il se savait envoyé par le Père pour servir et pour donner sa vie «
pour la multitude » (Mc 14, 24). […]
2.2. La conscience que Jésus possède de sa relation filiale singulière à « son Père » est le
fondement et le présupposé de sa mission. Inversement, on peut en inférer de sa mission à
sa conscience. Selon les Évangiles synoptiques, Jésus se sait envoyé pour annoncer la
Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu (Lc 4, 43 ; cf. Mt 15, 24). C’est pour cela qu’il est
sorti (Mc 1, 38) et venu (Mc 2, 17 e.a.). […]
Cela va beaucoup plus loin que la conscience d’une mission prophétique, reçue à un
moment donné, serait-ce « dès le sein de sa mère » (Jérémie, cf. Jr 1, 5 ; le Baptiste, cf.
Lc 1, 15 ; Paul, cf. Ga 1, 15). Cette mission s’enracine bien plutôt dans une « sortie »
originaire de Dieu (« car c’est de Dieu que je suis sorti » ; 8, 42), ce qui présuppose,
comme condition de possibilité, qu’il ait été « dès l’origine » avec Dieu (1, 1-18).
2.4. La conscience que Jésus a de sa mission implique donc la conscience de sa «
préexistence ». En effet, la mission en est le « prolongement [11] ». La conscience
humaine de sa mission « traduit » pour ainsi dire, dans le langage d’une vie humaine,
l’éternelle relation au Père.
Cette relation du Fils incarné au Père suppose en premier lieu la médiation de l’Esprit
Saint. L’Esprit doit donc être dans la conscience de Jésus en tant que Fils. Déjà sa pure
existence humaine est le résultat d’une action de l’Esprit; depuis le baptême de Jésus
toute son œuvre — qu’elle soit action ou passion parmi les hommes, ou communion de
prière vers le Père — ne se réalise que dans et par l’Esprit (Lc 4, 18 ; Ac 10, 38 ; cf. Mc
1, 12 ; Mt 12, 28). Le Fils sait que dans l’accomplissement du bon vouloir du Père
l’Esprit le guide et le maintient jusqu’à la croix. Là, sa mission terrestre achevée, il « livre
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» (paredoken) son « souffle » (pneuma) [Jn 19, 30], dans lequel certains lisent une
insinuation du don de l’Esprit. A partir de sa résurrection et de son ascension, il devient
comme homme glorifié ce qu’il a été comme Dieu de toute éternité, «esprit vivifiant» (1
Co 15, 45 ; 2 Co 3, 17), Seigneur capable de distribuer souverainement le Saint-Esprit
pour nous élever à la dignité de fils en lui-même.
Mais cette même relation du Fils incarné au Père s’exprime en même temps de manière
kénotique [12]. Pour pouvoir réaliser l’obéissance parfaite, Jésus renonce librement (Ph 2,
6-9) à tout ce qui pourrait faire entrave à cette attitude. Il ne veut pas, par exemple, se
servir des légions d’anges qu’il pourrait avoir (Mt 26, 53), il veut croître comme un
homme « en sagesse, en âge et en grâce » (Lc 2, 52), apprendre l’obéissance (He 5, 8),
affronter les tentations (Mt 4, 1-11 par.), souffrir. Cela n’est pas incompatible avec les
affirmations que Jésus « sait tout » (Jn 16, 30), que « le Père lui a montré tout ce qu’il fait
» (Jn 5, 20 ; cf. 13, 3; Mt 11, 27), si ces affirmations sont comprises dans le sens que
Jésus reçoit de son Père tout ce qui lui permet d’accomplir son œuvre de révélation et de
rédemption universelle (Jn 3, 11-32 ; 8, 38-40 ; 15, 15 ; 17, 8). »
Références
(1) Préface de la messe du Baptême.
(2) Dom Columba Marmion, le Christ dans ses mystères, Maredsous pp. 193.198.
(3) Origène, Fragment 56 (GCS 41.1:37), traduction personnelle.
(4) Collecte de la messe du Baptême.
(5) Pape François, Audience générale, 11 septembre 2013.
(6) Commission Théologique Internationale, La conscience que Jésus avait de lui-même
et de sa mission, deuxième proposition, 1985.
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