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Préférences
Système
Au sommaire de ce chapitre
n
Revue des panneaux de préférences
n
Panneaux de préférences non Apple
En sortant votre Mac de son carton, tout vous paraîtra merveilleux. Son interface
graphique est propre et conviviale, vous pouvez l’utiliser pour réaliser des tâches avec
un minimum de frustration et tout fonctionne comme attendu. Cette lune de miel dure
entre dix secondes et une semaine. Si, au début, tout va bien, vous allez rapidement
vous entendre dire : “Chéri, ce serait mieux si tu pouvais…” Dans ce cas, rendez-vous
dans les Préférences Système.
Apple sait que chaque utilisateur souhaite un comportement différent de son Mac.
Mountain Lion ne peut évidemment pas satisfaire aux moindres besoins de tout le
monde, mais la plupart des changements que vous voudrez apporter sont déjà intégrés
au système.
Les Préférences Système, que vous pouvez ouvrir en cliquant sur l’icône de roue
dentée dans le Dock (si vous l’avez retirée du Dock, passez par le dossier Applications
ou le menu i), vous permettent de personnaliser votre Mac. Mais, nous le verrons plus
loin dans ce chapitre, certains réglages peuvent se faire en dehors des Préférences
Système.
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Inévitablement, vous effectuerez des modifications dans les Préférences Système pour
ensuite considérer que c’était une erreur. Par exemple, supposons que vous ajustiez
l’heure à laquelle votre Mac doit se mettre en veille, pour décider plus tard que celle
fixée par Apple convenait. Heureusement, de nombreux panneaux de préférences
proposent un bouton Restaurer les réglages par défaut qui permet de réinitialiser
les paramètres du panneau à ceux définis en usine.
Mountain Lion dispose de vingt-neuf panneaux de préférences, chacun contrôlant tout
un ensemble de paramètres connexes. En raison de toutes ces possibilités, comment
savoir où trouver chaque élément de configuration ? Par exemple, les paramètres
d’affichage sont-ils dans le panneau Économiseur d’énergie ou dans le panneau
Moniteurs ? Pour trouver facilement le panneau de préférences approprié, Mountain
Lion propose un champ de recherche dans l’angle supérieur droit de la fenêtre des
Préférences Système (OS X n’est pas avare de champs de recherche). Saisissez ce que
vous recherchez et les choix pertinents sont repérés, ainsi qu’une liste de recherches
suggérées (voir Figure 5.1).
Figure 5.1
Une recherche sur le terme “clavier” dans les Préférences Système met en exergue les meilleurs
candidats et suggère d’autres sujets.
Note Il est préférable de faire une recherche un terme à la fois. Par exemple, si vous ne trouvez
pas les paramètres qui concernent le passage en veille de l’écran en recherchant “écran de
veille”, essayez plutôt avec “écran” ou “veille”.
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Revue des panneaux de préférences
Avec un si grand nombre de panneaux de préférences, il est difficile de mémoriser
toutes les possibilités. Dans cette section, nous vous proposons de passer en revue
chacun d’eux.
La fenêtre Préférences Système comprend cinq catégories : Personnel, Matériel,
Internet et sans fil, Système et Autre. Cette dernière est réservée aux panneaux de
préférences qui ne concernent pas Apple et apparaît uniquement si vous avez installé
au moins un panneau de préférences tiers (qui découle généralement, mais pas
toujours, de l’installation d’une application tierce).
L’accès à certains paramètres, comme ceux qui affectent tous les utilisateurs de
l’ordinateur, est verrouillé et doit tout d’abord être autorisé avant que vous puissiez les
modifier. Un panneau de préférences verrouillé affiche une icône de cadenas dans son
angle inférieur gauche. Seul un utilisateur qui dispose des droits d’administration peut
procéder au déverrouillage. Sur la plupart des Mac, le premier utilisateur créé possède
ces privilèges. Si ce n’est pas votre cas, vous devrez trouver la personne qui les a et lui
demander d’entrer son nom d’utilisateur et son mot de passe avant de pouvoir effectuer
des modifications.
Général
Ce panneau de préférences vous permet d’ajuster l’aspect d’OS X. Les deux premières
options règlent les couleurs. Le paramètre Apparence fixe l’aspect général des
boutons, des menus et des fenêtres, avec un choix entre bleu et graphite. Le paramètre
Couleur de contraste est utilisé pour le texte sélectionné et propose un choix plus
vaste, avec la possibilité de sélectionner votre propre couleur via Autre. Le paramètre
Taille de l’icône de la barre latérale ajuste la taille des icônes dans les différentes
barres latérales d’OS X, la plus évidente étant celle du Finder, mais les autres barres
latérales seront également affectées, comme celle de Mail.
La seconde partie de ce panneau permet de préciser les conditions sous lesquelles les
barres de défilement doivent s’afficher. En cochant la case Automatiquement en
fonction de la souris ou du trackpad, la décision revient au Mac. L’option Lors du
défilement signifie que les barres s’affichent uniquement lorsque vous effectuez un
défilement. Pour les nostalgiques de Snow Leopard, la case Toujours garde les barres
de défilement visibles en permanence. Quel que soit votre choix, les barres de défilement seront toujours grises ; vous ne pouvez pas changer leur couleur.
Vous pouvez également paramétrer ce qui se passe suite à un clic sur une barre de
défilement. Vous avez le choix entre sauter automatiquement à la page suivante ou à
l’endroit sur lequel vous avez cliqué. La différence entre les deux options n’est pas
évidente : si vous examinez une longue page web ou un document d’un millier de
pages, cocher Aller à la page suivante impliquera de nombreux clics pour aller
jusqu’à la fin de la page ou du document, tandis que Aller à l’endroit cliqué vous
permet d’y aller en un seul clic.
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Par défaut, Mountain Lion affiche les dix derniers documents, applications et serveurs
dans le sous-menu Éléments récents du menu i mais vous pouvez ajuster ces valeurs
dans ce panneau.
Bureau et économiseur d’écran
Le panneau de préférences Bureau et économiseur d’écran comprend deux onglets. Le
premier, Bureau, permet de modifier le fond d’écran du bureau (également appelé
papier peint). Vous pouvez choisir parmi les images, les couleurs unies (cliquez sur
Couleur personnalisée pour créer la vôtre) ou les photos proposées par Apple, mais
vous pouvez également piocher parmi votre bibliothèque iPhoto. En cliquant sur le
bouton + placé dans le coin inférieur gauche, vous pouvez préciser un autre dossier
d’images.
Note Si vous disposez de plusieurs écrans, le Mac ouvrira une fenêtre du panneau de préférences pour chacun d’eux. Vous l’avez compris, vous pouvez ainsi contrôler l’image et la
couleur d’arrière-plan du bureau de chaque écran.
Si vous choisissez votre propre image, contrôlez son affichage en choisissant Occuper
tout l’écran, Adapter à l’écran, Ajuster aux dimensions de l’écran, Centrer ou
Disposer en mosaïque dans le menu qui se trouve à droite de la vignette. Si vous
souhaitez apporter une touche de vie au fond d’écran, demandez au système de
changer périodiquement l’image d’arrière-plan. Les options proposées par Apple vont
d’un changement toutes les cinq secondes jusqu’à une modification lors de l’ouverture
de session ou de la reprise d’activité. Pour ne plus voir le fond d’écran au travers de la
barre de menu, décochez la case Barre des menus translucide.
Attention
Si vous optez pour un changement périodique de l’image sans contrôler soigneusement
la banque d’images sélectionnée, vous risquez d’avoir un fond d’écran totalement inutile,
confus ou gênant à n’importe quel moment.
L’onglet Économiseur d’écran est un tantinet plus complexe. En partie gauche, vous
trouvez une longue liste de diaporamas, quatorze styles de diaporama pour être exact.
Sélectionnez un style et, dans le panneau de droite, vous verrez apparaître le menu
Source, qui permet d’indiquer au diaporama d’utiliser les très belles images provenant
de quatre banques par défaut (National Geographic, Aérien, Cosmos, Modèles de la
nature). Vous avez également la possibilité d’indiquer le dossier à utiliser. Enfin, vous
cocherez la case Mélanger les diapositives si vous en avez marre de voir défiler les
images toujours dans le même ordre.
Après les quatorze styles de diaporamas, vous avez accès aux économiseurs d’écran.
Votre choix se limite à six possibilités, sept en tenant compte de l’option Aléatoire.
Sélectionnez un économiseur d’écran qui vous plaît, et c’est tout. En réalité, pas tout à
fait, car, selon l’économiseur choisi, vous pourriez avoir des options secondaires. Dans
ce cas, le bouton Options de l’économiseur d’écran placé sur le côté droit du
panneau devient cliquable et affiche les options spécifiques à l’économiseur d’écran
sélectionné.
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Sous la zone de sélection des diaporamas et des économiseurs d’écran, le menu libellé
Démarrer après permet de régler la durée d’inactivité du Mac avant qu’il n’affiche le
diaporama ou l’économiseur d’écran choisi. La case à cocher Superposer l’heure
permet d’activer l’affichage d’une horloge en complément de l’animation.
Pour que l’économiseur d’écran soit lancé à la demande – très pratique lorsque vous
surfez sur le Web et que votre patron arrive –, vous pouvez définir un coin actif. En
plaçant le pointeur de la souris dans ce coin, l’économiseur d’écran s’active immédiatement. Cliquez sur le bouton Coins actifs pour afficher une nouvelle fenêtre qui propose
des options pour chaque coin. À l’aide des menus déroulants, précisez le comportement
mis en œuvre lorsque le pointeur de la souris arrive dans le coin correspondant. Le seul
inconvénient des coins actifs vient du fait que huit comportements peuvent être configurés alors qu’il n’existe que quatre coins. Sans utiliser une touche de modification, vous
n’avez pas assez de coins pour profiter de toutes les possibilités.
Note En indiquant une touche de modification (Maj, a, Option ou Contrôle), un seul coin peut
cacher plusieurs comportements. Pour préciser cette touche, maintenez-la enfoncée pendant
que vous sélectionnez l’opération dans les menus de Coins d’écrans actifs. Non seulement
vous disposez ainsi d’une plus grande flexibilité, mais cela évite également que les déplacements de la souris n’invoquent par mégarde l’action associée au coin actif.
Dock
Le panneau de préférences du Dock propose peu d’options, mais il permet d’en régler
les principaux aspects (voir Figure 5.2). Le curseur Taille peut le rendre pratiquement
illisible ou ridiculement grand. Puisque la modification se fait en temps réel, vous
pouvez en suivre les effets.
Figure 5.2
Les options de réglage du
fonctionnement du Dock.
Lorsque la case Agrandissement est cochée, l’application ou le document survolé par
le pointeur de la souris devient plus grand que les autres éléments du Dock. Le curseur
fixe le pourcentage d’agrandissement.
Vous avez la possibilité de placer le Dock en trois emplacements différents sur l’écran.
Les boutons radio Position proposent de l’ancrer à gauche, en bas et à droite de
l’écran (vous ne pouvez pas le mettre en partie haute car il entrerait alors en conflit avec
la barre de menu).
Préférences Système 89
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Le menu Type de réduction recense les animations disponibles sur le Mac et déclenchées lors de la réduction d’une fenêtre : Effet génie et Effet d’échelle. Aujourd’hui, ce
choix est une question de préférence personnelle, mais, aux débuts d’OS X, certaines
machines n’étaient pas suffisamment véloces pour mettre en œuvre l’effet génie. La
case Placer dans le Dock en double-cliquant sur la barre de titre d’une fenêtre
met en place la fonctionnalité que vous imaginez. Lorsqu’elle est cochée, vous pouvez
réduire une fenêtre en double-cliquant sur sa barre de titre.
Le paramètre Réduction des fenêtres dans l’icône de l’application détermine
l’endroit où vont les fenêtres lorsque vous cliquez sur le bouton jaune présent dans la
barre de titre de quasiment toutes les fenêtres. Lorsque la case est décochée, les
fenêtres réduites apparaissent en partie droite du Dock (ou en partie basse s’il est ancré
sur le côté gauche ou droit de l’écran). Lorsqu’elle est cochée, vous gagnez de la place
dans le Dock, mais, pour restaurer les fenêtres réduites d’une application, vous devrez
cliquer du bouton droit ou faire un Contrôle-clic sur l’icône de cette application dans le
Dock, sélectionner la fenêtre réduite dans le menu Fenêtre ou invoquer Mission Control.
La case Animation à l’ouverture des applications semble plus prometteuse qu’elle
ne l’est réellement. Elle se contente d’indiquer si les icônes sautillent lorsque vous
lancez des applications. En désactivant cette option, vous serez toujours en mesure de
savoir qu’une application démarre car le point affiché sous son icône (ou à côté, dans le
cas d’un Dock positionné sur la gauche ou la droite de l’écran) va clignoter (sauf si les
indicateurs lumineux sont désactivés). Si vous cochez la case Masquage/affichage
automatique du Dock, le Dock reste masqué jusqu’à ce que le pointeur de la souris
s’en approche.
Les points bleus affichés dans le Dock pour signaler les applications en cours d’exécution peuvent agacer certaines personnes. Si c’est votre cas, décochez la case Afficher
les indicateurs lumineux des applications ouvertes pour les faire disparaître. Vous
devrez alors vous tourner vers Mission Control ou la permutation d’applications pour
connaître les applications en cours d’exécution.
Mission Control
Dans ce panneau, vous paramétrez l’invocation de Mission Control et son comportement.
Une option détermine si Dashboard est affiché comme un espace de bureau, ce qui est
le cas par défaut ; l’écran réduit de Dashboard s’affiche alors en partie supérieure de
l’écran, avec les autres espaces. Vous pouvez paramétrer OS X pour qu’il organise les
espaces de manière à placer en début de liste le dernier que vous avez employé ; si
vous préférez gérer manuellement vos espaces, décochez cette case. Vous pouvez
également lui indiquer d’activer un espace avec une fenêtre ouverte lorsque vous
basculez entre les applications. Avec cette option activée (c’est le cas par défaut), si
vous avez un espace avec, par exemple, une fenêtre Safari ouverte et si vous passez à
Safari à partir d’un autre espace ou d’une application plein écran, l’espace dans lequel
vous vous rendez aura déjà une fenêtre Safari ouverte. Lorsque cette option est
désactivée, vous pouvez arriver dans un espace dépourvu de fenêtre ouverte pour
l’application vers laquelle vous venez de basculer, ce qui peut être perturbant. La
dernière option, active par défaut, précise à Mission Control s’il doit regrouper les
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fenêtres par application. Lorsque cette case est cochée, toutes les fenêtres, par
exemple celles de Safari, restent ensemble dans Mission Control.
Vous pouvez également changer les raccourcis clavier qui invoquent Mission Control,
Fenêtres de l’application, Afficher le bureau et Afficher le Dashboard. Enfin, grâce au
bouton Coins actifs, vous pouvez préciser l’action réalisée par votre Mac lorsque le
pointeur de la souris arrive dans un angle de l’écran (du lancement de Mission Control à
la mise en veille du moniteur).
Langue et texte
L’onglet Langues du panneau de préférences Langue et texte vous permet de choisir la
langue utilisée par votre Mac.
L’onglet Texte sera utile si vous passez beaucoup de temps à saisir du contenu. Il
propose une liste des substitutions de texte par des symboles que votre Mac peut
effectuer. Par exemple, si vous saisissez (r), ces caractères seront automatiquement
remplacés par le symbole ®. Mieux encore, vous pouvez ajouter vos propres substitutions. Cliquez sur le bouton + placé sous la liste de manière à indiquer le texte à
remplacer et le texte de remplacement. Lorsque la case placée à gauche du texte est
cochée, le Mac applique automatiquement la substitution. Cette fonctionnalité n’est pas
disponible dans toutes les applications, mais, dans celles qui la prennent en charge, elle
simplifie énormément la saisie.
Dans cet onglet, vous pouvez également ajuster la correction orthographique effectuée
par OS X (par défaut, elle dépend automatiquement de la langue, mais vous pouvez
faire en sorte qu’il corrige votre anglais même si votre Mac utilise la langue française).
Le paramètre Césure affecte la sélection des mots lorsque vous double-cliquez dessus.
Les deux autres menus déroulants personnalisent la mise en forme des guillemets et
des apostrophes.
Depuis l’onglet Région, autrefois nommé Formats, vous contrôlez le format de la date,
de l’heure et des nombres sur votre machine. Vous précisez le symbole de devise
employé et choisissez l’unité de mesure (US ou métrique).
Dans l’onglet Méthodes de saisie, la liste Méthodes de saisie permet de choisir la
langue dans laquelle vous souhaitez effectuer vos saisies. Le choix est vaste, depuis
Afghan Dari jusqu’à Vietnamien. Pour éviter d’avoir à faire défiler cette longue liste,
indiquez la langue recherchée dans le champ placé en partie inférieure de la fenêtre.
Vous pouvez activer autant de langues que vous le souhaitez. Pour passer de l’une à
l’autre, utilisez le menu supplémentaire, représenté par une icône de drapeau, qui
apparaît automatiquement dans la barre de menu dès que plusieurs langues sont
sélectionnées. Pour ne pas changer de langue à longueur de journée, vous pouvez
affecter les langues de manière globale ou locale à l’aide des boutons radio Utiliser la
même méthode pour tous les documents et Autoriser une méthode différente
pour chaque document.
En cochant la case Afficher le menu Saisie dans la barre des menus, vous ajoutez
un drapeau coloré à cette barre sinon plutôt grise. Lorsque la case Visualiseur
clavier/caractères est cochée, vous avez la possibilité de lancer Visualiseur de
caractères et Visualiseur de clavier à partir de la barre de menu.
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Sécurité et confidentialité
Le panneau de préférences Sécurité et confidentialité ressemble à celui des versions
antérieures d’OS X, mais Mountain Lion apporte des modifications subtiles que vous
pourriez rater si vous ne l’examinez pas de près. Les principaux changements
concernent les onglets Général et Confidentialité. À partir de l’onglet Général, vous
pouvez invoquer la nouvelle technologie Gatekeeper d’Apple, et l’onglet Confidentialité permet de contrôler les applications qui connaissent votre emplacement.
Même si ces nouvelles possibilités ne vous intéressent pas, prenez le temps de passer
du temps avec le panneau Sécurité et confidentialité car cela en vaut la peine. Consacrez cinq minutes à ce panneau et vous améliorerez votre sécurité, rendrez vos
données moins faciles d’accès et masquerez votre emplacement aux autres. Si vous le
souhaitez, vous pouvez également utiliser ce panneau pour retirer toute protection à
votre Mac. Les sections suivantes expliquent la fonction des quatre onglets présents.
Onglet Général
Si vous acceptez de passer trente secondes à améliorer la sécurité de votre Mac,
rendez-vous dans l’onglet Général. La première option, Exiger le mot de passe __
après la suspension d’activité ou le lancement de l’économiseur d’écran, vous
propose de remplir la partie vide par “immédiatement” ou par une durée. Lorsque cette
case est cochée, quiconque veut utiliser votre ordinateur devra entrer un mot de passe
si l’économiseur d’écran est activé ou si votre Mac est passé en veille. Vous aurez un
effort de saisie supplémentaire, mais son intérêt outrepasse probablement le dérangement occasionné, notamment si votre Mac est en libre accès. Lorsqu’un mot de passe
n’est pas exigé, toute personne qui bouge votre souris peut ensuite accéder à vos
informations. À moins de fermer votre session dès que vous vous éloignez de votre
Mac pendant plus de trente secondes, vous devez envisager sérieusement l’activation
de cette option.
Les autres paramètres de l’onglet Général sont réservés aux administrateurs. Pour les
modifier, cliquez sur le cadenas situé dans l’angle inférieur gauche du panneau, puis
saisissez le nom d’utilisateur et le mot de passe d’un administrateur :
n
Afficher un message lorsque l’écran est verrouillé. Activez cette option puis cliquez
sur le bouton Configurer le message de verrouillage pour saisir le message qui
doit être affiché sous la fenêtre d’ouverture de session lorsque l’écran est verrouillé.
n
Désactiver l’ouverture de session automatique. Lorsque cette case est cochée,
tous les utilisateurs devront ouvrir une session après chaque démarrage de
l’ordinateur.
Sous une ligne de séparation discrète, vous découvrez trois options supplémentaires.
En les examinant simplement, vous ne pouvez pas savoir qu’elles font partie de
Gatekeeper, la nouvelle fonction de sécurité de Mountain Lion conçue pour vous aider
à protéger votre Mac des logiciels malveillants. Gatekeeper permet de préciser les
applications dont l’exécution est autorisée sur votre Mac :
n
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Mac App Store. Cette option indique au Mac que seules les applications téléchargées directement depuis le Mac App Store peuvent être exécutées. Puisque toutes
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les applications présentes dans le Mac App Store ont été validées par Apple, ce
choix est le plus sûr, mais également le plus restrictif. Depuis le 1er mars 2012, toutes
les applications proposées par le Mac App Store doivent avoir le mode sandbox
activé. Ce mode sera peu parlant pour l’utilisateur normal, mais il a un impact
énorme sur le système. Les applications qui opèrent dans ce mode peuvent accéder
uniquement aux parties du système indispensables à leur fonctionnement. Cela
limite donc les dommages qu’elles peuvent causer.
n
Mac App Store et développeurs identifiés. Cette option vous permet d’installer des
applications qui proviennent du Mac App Store et celles qui ont été créées par des
développeurs reconnus par Apple. Les développeurs qui possèdent les certificats
appropriés signent numériquement leurs applications, ce qui permet à OS X de
vérifier si elles ont été non altérées. Dans l’affirmative, vous en êtes informé et vous
devez autoriser manuellement l’application à effectuer des connexions réseau et
d’autres opérations de ce type.
n
N’importe où. Cette option correspond au fonctionnement auquel les versions
antérieures d’OS X nous ont habitués. Vous pouvez installer les applications qui
proviennent de n’importe où et développées par n’importe qui. Bien que commode,
elle offre une protection très faible contre les logiciels malveillants.
Si vous maîtrisez les versions précédentes d’OS X, vous constaterez que certaines
options de ce panneau ont apparemment disparu. En réalité, elles sont toujours
présentes, mais vous devez cliquer sur le bouton Avancé pour les faire apparaître dans
un minipanneau :
n
Déconnexion automatique après __ minutes d’inactivité. Cette fonctionnalité peut
être un tantinet superflue si vous exigez déjà un mot de passe pour réveiller l’ordinateur ou sortir de l’économiseur d’écran. Toutefois, pour une meilleure sécurité, vous
pouvez l’activer. Elle oblige votre Mac à fermer la session en cours après une durée
d’inactivité allant de 1 à 960 minutes (ou seize heures !). Puisque les applications en
cours d’exécution seront arrêtées, n’oubliez pas d’enregistrer votre travail avant d’aller
faire votre promenade (tout au moins, en attendant la généralisation d’Auto Save).
n
Exiger un mot de passe d’administrateur pour accéder aux préférences verrouillées.
Puisque les Préférences Système permettent d’intervenir sur le fonctionnement
d’OS X, vous ne voulez certainement pas que quiconque puisse y faire n’importe
quoi. En cochant cette case, vous obligez les utilisateurs à s’authentifier avant de
pouvoir modifier les préférences dans un panneau qui comprend une icône de
cadenas dans son angle inférieur gauche.
n
Mettre à jour automatiquement la liste de téléchargements sûrs. Activé par défaut,
ce paramètre vous permet d’éviter les mises à jour quotidiennes de la liste des
téléchargements sûrs gérée par Safari. Ces mises à jour aident à protéger votre
ordinateur contre les logiciels malveillants, comme MacDefender.mpkg. Si vous
téléchargez un fichier dangereux et s’il se trouve sur la liste des logiciels malveillants
recensés par Apple, un message s’affiche pour vous conseiller de le déplacer dans
la corbeille. Cette liste est enregistrée sur votre Mac, mais elle est actualisée
quotidiennement. En désactivant cette option, vous prenez des risques inutiles.
Préférences Système 93
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n
Désactiver le récepteur infrarouge pour télécommande. Par défaut, votre Mac,
excepté s’il s’agit d’un Mac Pro, accepte les commandes effectuées depuis quasiment n’importe quel périphérique infrarouge. Cette fonctionnalité peut faire peser un
risque sur la sécurité et peut se révéler très ennuyeuse si vous utilisez une Apple TV
et votre portable. En cochant cette case, vous désactivez ce comportement. Pour
utiliser une télécommande avec votre Mac et ignorer toutes les autres, cliquez sur le
bouton Jumeler et suivez les instructions qui s’affichent.
Onglet FileVault
Mountain Lion vient avec FileVault, qui ajoute une couche de sécurité supplémentaire
sur vos données. Lorsqu’il est activé, FileVault chiffre l’intégralité du disque dur à l’aide
de l’algorithme XTS-AES 128, c’est-à-dire celui utilisé par les gouvernements pour
protéger les données confidentielles. Vous pourriez penser que ce chiffrement et ce
déchiffrement vont ralentir votre système, mais OS X les effectue à la volée et vous ne
remarquerez probablement jamais un ralentissement dû à FileVault.
FileVault est désactivé par défaut. Si vous décidez de le mettre en place, l’ordinateur
génère une clé de secours de vingt-quatre caractères. Puisqu’il vous sera sans doute
difficile de la mémoriser, vous pouvez choisir d’enregistrer la clé auprès d’Apple en
sélectionnant le bouton radio approprié sur la page qui s’affiche ensuite. Votre clé sera
enregistrée sous forme chiffrée. Apple ne vous la fournira que si vous êtes en mesure
de répondre à une question de sécurité exactement comme vous l’avez fait au cours de
la configuration. Autrement dit, vous n’avez pas besoin de mémoriser la longue clé de
secours, mais vous devrez retenir la réponse à la question. Après avoir ajusté tous les
paramètres, redémarrez votre Mac afin de chiffrer le disque.
Attention
Si vous oubliez votre mot de passe d’ouverture de session et si vous perdez votre clé de
secours, toutes vos données auront disparu à jamais.
Onglet Coupe-feu
Cet onglet est en lien avec vos connexions Internet et réseau. Par défaut, le coupe-feu
est désactivé, autrement dit votre Mac écoute et répond à tout ce qui vient du réseau :
trafic réseau, requêtes ping et autres signaux dont vous n’aurez jamais conscience. En
général, cela ne pose aucun problème si vous êtes connecté uniquement à votre
réseau personnel ou à un autre réseau de confiance. Votre routeur ou celui de l’autre
réseau de confiance est doté d’un coupe-feu. Celui de votre Mac est alors un tantinet
redondant. En revanche, si vous connectez souvent votre MacBook à des points
d’accès Wi-Fi incertains, il est préférable d’activer le coupe-feu.
Pour cela, si l’icône de cadenas placée dans l’angle inférieur gauche du panneau est
verrouillée, cliquez dessus, puis saisissez le nom d’utilisateur et le mot de passe d’un
administrateur. Ensuite, cliquez simplement sur le bouton Activer le coupe-feu.
L’indicateur lumineux placé à côté du champ d’état du coupe-feu passe en vert. Vous
savez ainsi que le coupe-feu est en cours d’exécution.
Si vous vous interrogez sur les opérations menées par le coupe-feu, cliquez sur le
bouton Options de coupe-feu. Les options qui s’affichent alors permettent de régler le
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