union professionnelle des logopedes francophones
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N° 3 - 2013 Sommaire p.1 Edito par A. Piette: futures modifications de la nomenclature ; Visa Santé publique – [p.2] FAQ par M.-A. Oger – [p.4] Article : aperçu des modifications futures de notre nomenclature par les représentants à la CCR – [p.8] Actualités – Offres d’emploi – [p.9] L’actualité orthophonique vue par O. Heral – [p.11] Articles repérés sur le web par M.-C. Coets – [p.18] Revues - presse par par M.-C. Coets et D. Duchateau – [p.26] Jeux et matériels repérés chez Ortho Edition par M.-C. Coets – [p.31] Livres : recensions de F. Estienne – [p.32] Quelques livres repérés sur le web par M.-C. Coets – [p.39] Mot de la rédaction – [p.40] Formations – [p.68] Conférences, congrès, colloques – [p.80] CDOC : permanences. Bureau de dépôt: 4099 LIEGE X Agréation: P 008649 UNION PROFESSIONNELLE DES LOGOPEDES FRANCOPHONES CONSEIL D’ADMINISTRATION Annick PIETTE, présidente Rue de la Chapelle, 63 – 5000 NAMUR Tél. 0496/12.39.97. E-Mail : [email protected] Christine GRIGNARD, vice-présidente, Rue du Grand Puits 47– 4040 HERSTAL. Tél. 04/248.54.98. E-Mail: [email protected] Marie Claire COETS-DEHARD, secrétaire générale, responsable du service juridique Rue de Louveigné, 92 – 4052 BEAUFAYS Tél. & Fax: 04/368.69.24. E-Mail: [email protected] Marie-Hélène COLLARD, trésorière générale Place Xhovémont, 10 – 4800 PETIT-RECHAIN Tél. 0476/22.88.70 E-Mail : [email protected] Dominique CHARLOT Rue Hambursin, 41 – 5030 GEMBLOUX Tél. 081/61.57.41. – E-Mail : [email protected] Dominique DUCHATEAU Rue de Horion, 15 – 4460 HORION-HOZEMONT Tél. 0497/14.53.55. E-Mail: [email protected] Clara FLAMENT Rue Joseph Wauters 11 – 7080 FRAMERIES Tél. 0478/37.62.16. – E-mail: [email protected] Daniel GEONET Avenue Centrale, 6 – 5060 AUVELAIS Tél. 071/77.76.02. – E-Mail: [email protected] Marie-Eve LOLY Rue de Silly, 28 – 7830 THORICOURT TEL. 067/79.03.39. – E-Mail: [email protected] Marie-Agnès OGER Su l’Tîdge, 84 – 5020 VEDRIN Tél. 081/74.24.45. – E-mail: [email protected] Anne-Marie PORNEL Avenue Armand Huysmans, 59/4 – 1050 BRUXELLES Tél. & Fax: 02/644.34.85. E-Mail: [email protected] Françoise STEGEN Avenue des Chèvrefeuilles, 44 – 4121 NEUVILLE-EN-CONDROZ Tél. 04/372.05.96. E-mail: [email protected] REGIONALES BRABANT Anne-Marie PORNEL – Avenue Armand Huysmans, 59/4 – 1050 BRUXELLES. Tél. & Fax 02/644.34.85. E-Mail [email protected] LIÈGE Laurence PURNELLE – Rue Gerarheid, 4 – 4877 OLNE. Tél. 04/355.27.11. E-Mail : [email protected] HAINAUT Marie-Eve LOLY – Rue de Silly, 28 – 7830 THORICOURT Tél. & Fax 067/79.03.39. E-Mail : [email protected] LUXEMBOURG Françoise KARENZO – Rue Floréal, 9 – 6700 ARLON. Tél. 063/21.79.46. E-Mail : [email protected] NAMUR Dominique CHARLOT – Rue Hambursin, 41 – 5030 GEMBLOUX Tél. 081/ 61.57.41. E-Mail : [email protected] CENTRE DE DOCUMENTATION M. MUSSAFIA : rue Verte, 26b – 5100 JAMBES Tél. 081/74.24.45. E-Mail: [email protected] REDACTION UPLF-INFO: rue de Horion, 15 – 4460 HORION-HOZEMONT Tél. 0497/14.53.55. E-Mail: [email protected] SERVICE JURIDIQUE : rue de Louveigné, 92 – 4052 BEAUFAYS Tél. & Fax: 04/368.69.24. E-Mail: [email protected] … Edito …. Infos .… Edito …. Infos … Edito par Annick PIETTE La logopédie bouge, l’UPLF aussi ! Il y a beaucoup de travail, les dossiers se succèdent et les chevilles ouvrières de l’UPLF doivent ici être remerciées pour leur travail efficace et précis. Vous trouverez dans ce numéro, de plus amples renseignements sur les changements de nomenclature futurs comme nous vous l’avions annoncé dans l’UI n° 2. Depuis le 2 avril 2013, l’agrément des logopèdes se fait uniquement par le SPF santé publique. La plupart des logopèdes actifs possédant un numéro INAMI ont reçu automatiquement leur numéro de visa. Si vous ne l’avez pas reçu, vous devez vous faire connaître par mail à cette adresse : info@santé.belgique.be ou par téléphone au 02/524 97 97. Si vous avez interrompu votre carrière de logopède, et si vous désirez exercer votre profession, il est nécessaire d’introduire une demande d’agrément. Sans cela, vous ne pourrez pas exercer comme logopède. Pour savoir si vous êtes repris parmi les prestataires de soins agréés par le SPF et par conséquent si vous avez un numéro de Visa, suivez le lien suivant et déroulez jusqu'aux logopèdes: http://www.health.belgium.be/filesEcad/Para_Visa_FR.csv Si vous apparaissez dans la liste, c'est bon signe mais il n'est pas normal de ne pas avoir reçu ce numéro de Visa. Une brochure sur l’agrément va vous être envoyée. Celle-ci peut être consultée en version informatisée sur notre site www.uplf.be N’oubliez pas notre marché logopédique, le 5 octobre 2013, organisé par la régionale de Namur à l’espace Senghor à Gembloux. Retrouvez aussi maintenant l’UPLF sur Facebook ! www.facebook.com/UplfUnionProfessionnelleDesLogopedesFrancophones UPLF-Info XXX 3 – 2013/1 … FAQ … FAQ … FAQ … FAQ … FAQ… Foire aux questions par Marie-Agnès OGER Le délai de 60 jours pour l'introduction d'un dossier à la mutuelle court-il entre : - la date de prescription du bilan initial ou de la première séance de bilan initial ? - la date de réception postale de la demande ou de traitement du dossier par le médecin-conseil ? Les 60 jours accordés pour l'introduction d'une demande d'intervention dans le coût de prestations logopédiques auprès de la mutuelle sont définis par l'article 36 (Nomenclature des prestations de santé, Chapitre X : Logopédie), §4, 1° : « L'intervention est refusée pour toute séance de bilan ou de traitement effectuée plus de 60 jours calendrier avant la date de réception de la demande par le médecin-conseil ». Ce délai prend donc cours le premier jour de réalisation du bilan initial et se termine à la date de réception du dossier par les services de la mutuelle. Il est en effet logique de ne pas faire débuter ce délai à la prescription du bilan initial, cette prescription pouvant dater de plus de deux mois ; celle-ci, en effet, est valable sans limite de temps - raisonnable (compendium du 28.03.2013, p. 3). Il est tout aussi logique de considérer la réception par les services mutualistes comme date ultime, personne ne pouvant préjuger de la date où le médecin-conseil traitera le dossier. Il nous revient d'être particulièrement vigilant(e)s à ces dates et de bien préciser au patient ou à ses parents/son représentant, la date ultime à laquelle le courrier doit être obligatoirement réceptionné par leur organisme assureur. Rappelons également qu'« une demande d'intervention [bilan initial ou de prolongation] ne peut être considérée comme reçue par le médecin-conseil que si elle se compose du formulaire de demande […] et d'une prescription médicale […]. Si le médecin-conseil reçoit ces deux documents à des dates différentes, la date du document reçu en dernier vaut comme date de réception de la demande » (Règle interprétative du 19.01.2005). Quels documents du dossier le logopède est-il obligé de transmettre au patient qui les demande ? C'est la Loi relative aux droits du patient (22 août 2002, parue au Moniteur Belge le 26/9/2002, version consolidée au 22/12/2006) qui nous renseigne à ce propos. Elle précise que le patient, ou ses parents ou son tuteur si celui-ci est mineur, a le droit de consulter son dossier et/ou d'en obtenir une copie totale ou partielle, exception faite des annotations personnelles du praticien professionnel et des données concernant les tiers. Les "annotations personnelles" recouvrent les notes que le praticien a rédigées pour son usage personnel, comme les notes de séances, de réflexion, de synthèse, etc. Les "données concernant des tiers" recouvrent, quant à elles, toute UPLF-Info XXX 3 – 2013/2 … FAQ … FAQ … FAQ … FAQ … FAQ… information se rapportant à des personnes de l'entourage du patient (parents, famille élargie, personnes extérieures, …). Selon cette loi, sur chaque document remis, il doit être précisé qu'il s'agit d'une copie, strictement personnelle et confidentielle. Il est cependant possible de refuser de remettre la copie demandée si nous disposons "d'indications claires selon lesquelles le patient [ou son représentant] subit des pressions afin de communiquer une copie de son dossier à des tiers" (Loi relative aux droits du patient, art.9, §3, dernier alinéa). Il est bon de savoir aussi que nous pouvons demander au patient ou à son représentant le défraiement de ces coûts de copie, à raison de 0,10 € par page de texte A4 et 5€ par copie d'imagerie médicale sur support papier spécial, avec un maximum de 25€ pour l'ensemble ou 10€ si la copie est fournie sur support(s) numérique(s) (SPF Santé publique, A.R. du 2 février 2007 fixant le montant maximal par page copiée pouvant être demandé au patient dans le cadre de l'exercice du droit d'obtenir une copie du dossier de patient le concernant). Qui doit remplir le formulaire de demande d'intervention ? Le logopède peut-il envoyer le dossier au médecin-conseil ou est-ce le patient qui doit le faire ? La personne concernée par une demande d'intervention auprès de son organisme assureur dans le cadre de frais de traitement logopédique n'est en aucun cas le logopède, mais bien le patient ou son représentant légal s'il est mineur. C'est donc bien au patient ou à son représentant qu'il revient d'envoyer le dossier de demande. Nous pourrions donc résumer l'utilisation de ce formulaire de demande comme suit : le formulaire est fourni et complété par le logopède, il est daté, signé, muni d'une vignette mutuelle et expédié à son O.A. par le patient ou son mandataire, accompagné des autres documents requis pour compléter la demande (rapport fourni par le logopède, prescription(s) fournie(s) par le(s) médecin(s), éventuelles autres attestations nécessaires). Cependant, dans certaines situations particulières, il peut être indiqué que ce soit le logopède qui se charge lui-même de cet envoi, le formulaire toujours daté et signé par le patient ou son représentant. Ceci est à voir au cas par cas, selon chaque situation, selon chaque contexte social, mais doit surtout rester l'exception. Vos questions, vos hésitations, vos interrogations, nous concernent tous et toutes. Aidez-nous à informer nos collègues en nous les communiquant : [email protected] ou par courrier rue Verte 26B à 5100 Jambes UPLF-Info XXX 3 – 2013/3 Actualités…Actualités…Actualités… ► Offres d’emploi Je recherche une logopède indépendante pour me remplacer durant mon congé de maternité de début octobre à fin décembre 2013, au sein d'un cabinet pluridisciplinaire à Genval (www.monverger.net). Les prises en charge sont réparties sur plusieurs après-midi. Il s'agit essentiellement d'enfants (retard de parole, retard de langage, dysphasie, dyslexie, dysorthographie) et éventuellement de quelques adultes (aphasie, démence). Contact et renseignements : Florence Gonze au 0479/91.26.72 ou par e-mail [email protected] Logopède indépendante cherche remplaçant(e) pour congé de maternité du 1/09/13 au 30/11/13. Rééducation du langage oral, écrit, des mathématiques, des troubles myofonctionnels et de l'attention, en milieu scolaire et à domicile, dans la région de Liège. Véhicule indispensable; +/- 30 séances par semaine. Contact et renseignements: Isabelle Tarte au 0474/22.77.56 ou par mail [email protected] Recherche collaboration à la frontière belgeavesnois (Nord de la France 59). Environ 50 prises en charge/semaine (à développer) dans un cabinet pluridisciplinaire. Contact et renseignements : [email protected] Logopède indépendante cherche remplaçant(e) pour congé de maternité de début octobre à fin décembre 2013. Lieu : Région d’Aywaille et sa périphérie. Prises en charge : troubles du langage oral, troubles du langage écrit, troubles instrumentaux. Avantages : Mise à disposition du cabinet et du matériel logopédique. Contact et renseignements : Sandrine Chanteux au 0497/84.84.16 ou par mail [email protected] Centre «La Charpente» cherche logopède indépendante pour assurer des rééducations en dyscalculie. Travail au sein d’une équipe pluridisciplinaire (logopèdes, psychologue, psychiatre, neuro-psychologue et orthoptiste). Formation spécialisée et expérience souhaitées. Envoyer C.V. au 30 rue Egide Winteroy à 1082 Bruxelles. Logopède indépendante complémentaire cherche remplaçant(e) pour congé maternité de mi-décembre 2013 à fin février 2014. Prises en charge: troubles du langage oral, troubles du langage écrit, troubles myofonctionnels...dans un cabinet (centre pluridisciplinaire à Soignies) avec une petite dizaine de patients. Contacts et renseignements: Nelly Ombessa au 0479/75.56.71 Ou par mail: [email protected] Offre de thèse financée – Technologies vocales pour l’orthophonie GIPSA-lab (Grenoble) & Laboratoire Dynamique du langage (Lyon) Ecole doctorale EEATS-SIPT de l’Université de Grenoble-Alpes Retour articulatoire visuel pour l'aide à la rééducation des troubles de la parole. [email protected]. UPLF-Info XXX 3 – 2013/8 … Article … Article … Article … par vos représentants à la CCR Aperçu des modifications futures de notre nomenclature L'édito de notre UPLF-Info précédent vous l'avait annoncé : la nomenclature, en ce qui concerne les prestations de logopédie (Nomenclature des prestations de santé, Chapitre X ou article 36, Logopédie) va être modifiée en divers points par un prochain Arrêté royal. Le projet de cet A.R. poursuit actuellement son cheminement auprès des services décisionnels fédéraux et nous ne pouvons actuellement préjuger de la date où celui-ci sera publié. Cet article présente des modifications à venir. Ces modifications n'entreront en vigueur que le 1er jour du 2ème mois suivant celui au cours duquel l'A.R. sera publié au Moniteur belge. A l'heure de la rédaction de cet article, cette publication au M.B. n'a pas encore eu lieu. D'autre part, nous ne connaissons pas tous les termes exacts du texte de ces modifications, tels qu'ils seront publiés. Aussi les informations ci-dessous restent-elles sous réserve de confrontation avec le texte définitif de l'Arrêté royal. Les dispositions de cet Arrêté royal concerneront toutes les nouvelles demandes arrivant chez les médecins-conseils, qu'il s'agisse de demandes d'accord initiales ou de prolongations. Mais… « Le changement peut faire peur. C'est humain. Il nous fait d'autant plus peur s'il nous tombe dessus sans prévenir. […]. ANTICIPER ce changement, c'est savoir y faire face et le réussir » (Nathan Malory). Comme pour tout changement, il est plus facile de s'y adapter dès lors que l'on en connaît les tenants et les aboutissants. Aussi nous proposons de vous présenter ici le parcours de chacune de ces modifications, de son idée initiale à sa concrétisation en termes de réglementation. 1° TROUBLES CONSTITUANT UN HANDICAP DANS UNE POURSUITE PROFESSIONNELLE : - CONCERNERA EXCLUSIVEMENT LE LANGAGE ORAL - NE CONCERNERA PLUS LES TROUBLES DE LA VOIX §2, a), 1°, 2°, 3° L'ajout du mot langage "oral" a été sollicité par un O.A. Sous cette rubrique de la nomenclature, cette mutuelle faisait en effet le constat d'un grand nombre de demandes d'intervention concernant des problèmes plus proches d'une situation d'alphabétisation ou concernant des troubles du langage écrit. Or, cela ne correspondait pas à l'esprit de cet article qui veut réserver l'intervention aux seuls troubles du langage oral. Cette précision ne sera donc que la simple rectification d'un oubli au niveau du libellé. D'autre part, les troubles de la voix seront retirés de cette rubrique, ceux-ci trouvant désormais leur place dans une nouvelle définition du §2, c), 2° (voir point 3°de cet article). UPLF-Info XXX 3 – 2013/4 … Article … Article … Article … 2° DYSLEXIE, DYSORTHOGRAPHIE, DYSCALCULIE : NOUVEAUX CRITÈRES §2, b), 3°, alinéa 1 er Cette modification se fera simultanément à l'abrogation de la règle interprétative dite "du B3" du 03.03.2006, qui précise comment démontrer un retard de plus d'un ou deux ans en matière de langage écrit. Ces nouvelles mesures répondront davantage à la réalité du terrain. Auparavant, diverses situations ne pouvaient être prises en compte en nomenclature alors qu'elles relevaient bien de troubles logopédiques. C'est ainsi que de vrais dyslexiques sévères devaient attendre le milieu voire la fin de leur deuxième année primaire pour se voir pris en charge par l'A.O., entre autres. Certains diagnostics de dyslexie étaient par contre trop légers dans leur justification : un seul item sous le percentile 50 de l'année précédente suffisait. Selon cette modification, un diagnostic pourra être posé dès 6 mois de fréquentation d'enseignement primaire jusqu'à 14 ans révolus, mais devra répondre aussi à des critères stricts : non plus un mais deux scores devront être sous un certain seuil [critère (a)], et au minimum un des quatre autres critères [(b), (c), (d) ou (e)] devra être présent et explicitement décrit dans le bilan logopédique : (a) un retard dans les performances démontré par des tests de lecture et/ou d'orthographe et/ou de calcul donnant deux scores inférieurs ou égaux au percentile 16 ou inférieurs ou égaux à moins un écart-type et (b) une persistance des troubles et /ou (c) des problèmes au niveau de la précision et/ou de la vitesse (= automatisation) et/ou (d) des problèmes phonologiques (uniquement pour la dyslexie et la dysorthographie) et/ou (e) des comportements de compensation, attitudes négatives, efforts accrus. Le niveau des tests devra dorénavant correspondre à l'année suivie par l'enfant. Cela entraîne donc une révision stricte de la liste limitative des tests en vue de sélectionner les épreuves les mieux discriminatives, révision toujours en cours à l'heure actuelle. 3° TROUBLES ACQUIS DE LA VOIX : REDÉFINITION ET NOUVEAUX CRITÈRES §2, c), 1° et 2° Actuellement, en matière de troubles de la voix, la nomenclature autorise une prise en charge logopédique dans deux cas : des troubles constituant un handicap dans la poursuite professionnelle (profession-même, rééducation professionnelle ou convention d'apprentissage) [§2, a)] et des troubles acquis tels que les séquelles de laryngectomie, et la paralysie ou la lésion organique du larynx et/ou des cordes vocales [§2, c), 1° et 2°]. En étaient donc exclus certains patients présentant des problèmes dignes d’intérêt, comme entre autres la dysphonie spasmodique, la dysphonie de la tension musculaire, … . La Commission de convention INAMI a souhaité actualiser cette rubrique. Un groupe de travail, au sein de cette Commission, a été mandaté pour redéfinir « les troubles de la voix » sur base de données récentes et adapter la nomenclature aux besoins du terrain. De cette étude, il ressort qu'un trouble de la voix est " un trouble caractérisé par l'altération de la qualité vocale, la hauteur, la force, ou l'effort vocal qui altère la communication ou déduit la qualité de la vie liée à la voix " (Schwartz et al., 2009) et qu'un trouble de la voix existe " lorsque la qualité, la hauteur, la force ou la flexibilité est différente de la voix d'autres [personnes] du même âge, sexe et groupe culturel " (Ma et al., 2007). UPLF-Info XXX 3 – 2013/5 … Article … Article … Article … Dans la nouvelle définition des troubles de la voix dans la nomenclature, outre l'existence d'une lésion organique, seront donc également pris en considération l'aspect fonctionnel et l'incidence sur la qualité de vie du patient (dénommée "participation »). Le diagnostic devra démontrer « un dysfonctionnement du larynx et/ou des plis vocaux sur base de : (a) laryngoscopie et stroboscopie, (b) et des données perceptives, mesures acoustiques et aérodynamiques avec des tests et critères inclus dans la liste des tests pour troubles de la voix approuvée par la commission (c) et des mesures de l’impact des troubles de la voix sur la qualité de vie du patient avec des tests et critères inclus dans la liste des tests et des épreuves pour troubles de la voix approuvée par la commission ». Cette modification impliquera bien sûr l'adaptation de la liste des tests et des épreuves, adaptation toujours en cours actuellement. Une seconde étude menée par le groupe de travail de la commission a examiné l'aspect budgétaire de cette modification, impliquant notamment la durée du traitement. L'analyse de cette durée du traitement auprès de 2.434 patients avec des troubles de la voix donne une durée moyenne de 51,6 séances (réf. 30 minutes). Cette durée moyenne ainsi que l’estimation du nombre de nouveaux cas (1 personne /5 ou 34.028 cas) seront balancées par les exigences actuelles en matière de budget, imposant dès lors un container de 80 séances [§ 5, m)] pour les troubles de la voix en cas de dysfonctionnement du larynx et/ou des plis vocaux [§2, c), 2°]. 4° CUMUL DE TRAITEMENT (VOIX, MYOFONCTIONNEL, …) POUR LES ENFANTS EN ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ §3, 1° La révision de cet article s'est faite à la demande des organismes assureurs. Auparavant, les enfants en enseignement spécial/spécialisé type 8 étaient exclus de toute prise en charge en nomenclature, tout traitement logopédique nécessaire devant être assuré par l'établissement scolaire. Or, certains traitements, myofonctionnels par exemple, ne relèvent pas de prestations logopédiques en enseignement spécialisé. Sur le terrain, également, tous les enfants T8 ne bénéficient pas de traitement logopédique. De plus, certains enfants en type 1 pouvaient quant à eux, pour des troubles du langage oral ou écrit, prétendre à un traitement logopédique en nomenclature. Voilà qui n'était pas correct. La situation sera donc plus nuancée. L'INAMI considère toujours que l'enfant en enseignement spécialisé, de quelque type que ce soit, devra être traité par l'établissement scolaire en matière de troubles du langage oral et écrit (c.-à-d. les troubles du développement oral versant réceptif et/ou perceptif (B2), les troubles dyslexiques, dysorthographiques et dyscalculiques (B3) et les troubles dysphasiques (F)). Par contre, pour ces enfants, le traitement logopédique pour d'autres troubles (voix, myofonctionnels, …) sera désormais possible en nomenclature. 5° DÉCUMUL DE LA DYSPHAGIE POUR LES ENFANTS EN C.R.A.: SEUL TRAITEMENT EN CENTRE §3, 5° La révision de cet article s'est également faite à la demande des organismes assureurs. Auparavant, un enfant pris en charge en C.R.A. (Centre de rééducation ambulatoire) pouvait cumuler une prise en charge en nomenclature monodisciplinaire pour des troubles chroniques de la parole (B6, UPLF-Info XXX 3 – 2013/6 … Article … Article … Article … 6.3), des troubles de l'ouïe (D) ou des troubles dysphagiques (E), avec un traitement en C.R.A. pour d'autres troubles. La dysphagie sera désormais exclue de ce cumul, sa prise en charge devant être assurée par le centre. Seuls les troubles chroniques de la parole et les troubles de l'ouïe pourront encore bénéficier simultanément d'une prise en charge en C.R.A. et de l'intervention en A.O. 6° PRESCRIPTION DE LA DYSPHASIE PAR UN MÉDECIN SPÉCIALISTE EN NEUROPÉDIATRIE re §4, 2°, alinéa 2, 1 subdivision Jusqu'à ce jour, la situation était loin d'être limpide pour la dysphasie : les bilans ne pouvaient être prescrits que par des médecins spécialistes en neurologie ou en neuropsychiatrie (et non en neuropédiatrie), les traitements quant à eux devant l'être par des médecins spécialisés en neuropédiatrie uniquement. Cela a donné lieu à bien des déboires suite à des bilans ou à des traitements refusés par l'A.O., conformément à la règlementation en cours. Cet article rectifiera donc une situation dont la correction était attendue avec impatience. Désormais, neurologues et neuropsychiatres ne seront plus autorisés comme médecins-prescripteurs par l'A.O., seuls les neuropédiatres pourront prescrire les bilans (initiaux et d'évolution) et les traitements pour la dysphasie. 7° NORMES DE CABINET LOGOPÉDIQUE §8 Lorsque nous avons demandé –et obtenu– la dernière revalorisation de nos honoraires, nous nous sommes engagés en contrepartie à améliorer la qualité de nos prestations. Cette amélioration a débuté par les critères pour un "bilan de qualité" que nous connaissons. La deuxième étape concerne donc des "prestations de qualité". Simultanément à ce nouvel Arrêté royal, seront diffusées, en effet, des "normes de cabinet" que tout logopède travaillant en exercice libéral se devra de respecter. Celles-ci imposeront avant tout de disposer d'un cabinet logopédique (le sien ou celui d'un/une collègue), afin d'assurer des traitements de qualité en quelque situation que ce soit : lors des congés ou des vacances pour les enfants suivis en école, pour des rencontres en toute confidentialité, etc. Il devra également disposer d'une salle d'attente et d'une installation sanitaire à proximité. Chaque logopède devra en outre y disposer du matériel d'examen et du matériel thérapeutique nécessaires aux traitements qu'il dispense, et devra tenir un dossier pour chaque bénéficiaire. 8° SUPPRESSION DES CODES NOMENCLATURE EN C.R.A. Tous les codes de nomenclature concernant les prestations en C.R.A. seront désormais supprimés. Cette modification survient à la demande des O.A. UPLF-Info XXX 3 – 2013/7 Actualités…Actualités…Actualités… ► Actualité orthophonique par Olivier HERAL Localisation des régions cérébrales impliquées dans la mémoire musicale DR CAROLINE PUECH Les personnes ayant des troubles de la mémoire musicale appelés "amusie congénitale" ont un traitement altéré de l’information musicale dans deux régions du cerveau essentiellement dans l’hémisphère cérébral droit: le cortex auditif et le cortex frontal. Des chercheurs français du Centre de recherche en neurosciences de Lyon publient dans la revue Brain les résultats d'une étude sur l’encodage de l’information musicale et la mémorisation à court terme des notes. Ces travaux apportent des informations précieuses sur la compréhension du «cerveau musical», c’est-à-dire des réseaux cérébraux impliqués dans le traitement de la musique. Les troubles caractérisés par des compétences musicales diminuées touchent entre 2 et 4% de la population. Ils sont variables allant de la difficulté à entendre une fausse note jusqu’à l’incapacité à reconnaître des mélodies très familières ou encore de percevoir la musique comme un simple bruit. Depuis une dizaine d'années des chercheurs en neurosciences examinent les bases neuronales de ces troubles. Les personnes amusiques ont des difficultés à percevoir la hauteur des notes (le caractère grave ou aigu) et bien qu’elles retiennent tout à fait normalement des suites de mots, elles peinent à mémoriser des suites de notes. Les auteurs ont examiné un groupe de personnes amusiques en train de réaliser une tâche musicale. Elles devaient écouter deux mélodies espacées par une pause de deux secondes et déterminer si elles étaient identiques ou différentes. A l'aide d'un enregistrement magnéto-encéphalographique qui permet de mesurer, à la surface de la tête, les très faibles champs magnétiques liés à l'activité neuronale, les auteurs ont constaté que, lors de la perception et la mémorisation des notes, les personnes amusiques présentaient par rapport aux personnes non amusiques une activité cérébrale retardée et diminuée dans deux régions cérébrales de l’hémisphère droit : le cortex auditif et le cortex frontal. Les chercheurs ont confirmé ces résultats à l'aide de l'IRM. Ces résultats indiquent que l'amusie serait liée à un dysfonctionnement de la communication entre le cortex auditif et le cortex frontal. Ils permettent d'envisager une prise en charge de ces troubles en ciblant les étapes précoces du traitement des sons par le cerveau et de leur mémorisation. Référence : Albouy, P., Mattout, J., Bouet, R., Maby, E., Sanchez G., Aguera, P-E., Daligault, S., Delpuech, C., Bertrand, O., Caclin, A. & Tillmann, B. Impaired pitch perception and memory in congenital amusia: The deficit starts in the auditory cortex Brain. Volume 136, Issue 5. May 2013 UPLF-Info XXX 3 – 2013/9 Actualités…Actualités…Actualités… Le Journal du Dimanche Le Journal du Dimanche publie un reportage dans le service spécialisé dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) aux Hospices civils de Lyon, où»des patients âgés, lourdement handicapés après une attaque cérébrale, occupent des lits faute de place en structures adaptées». Le journal rappelle que «malgré les progrès de la médecine, un quart des patients de plus de 80 ans victimes d’AVC conservent un handicap très lourd. […] Incapables de retrouver leur ancienne vie, ces naufragés de l’AVC doivent être hébergés dans des maisons de retraite médicalisées ou au sein d’établissements spécialisés en long séjour. En théorie, ils devraient donc quitter l’hôpital au bout de 8 jours. En pratique, faute de place ou du fait des délais, leur séjour s’éternise souvent 2 à 3 mois. La présence de ces squatters malgré eux bouleverse le personnel soignant». Le Journal du Dimanche interroge le Pr Norbert Nighoghossian, chef du service, qui»passe une partie de son temps à épauler les proches de certains de ses patients âgés», et déclare notamment : «Ils auraient besoin de beaucoup de contact humain. Il leur faudrait des kinés, des orthophonistes. […] Nous les gardons à l’hôpital alors que notre vocation, c’est de faire de l’urgence. Dans mon service, ces personnes occupent un tiers des lits disponibles. Si on créait des places en soins de suite médicalisés, on pourrait soigner plus de patients. […] Le coût d’un séjour d’un ou deux mois à l’hôpital est énorme pour la collectivité. Le plan AVC doit d’urgence être complété». L’hebdomadaire évoque «l’impuissance des soignants», relevant que «pour faire face à l’engorgement, le service peut compter sur le dévouement de Dalila Aissou. Cette assistante sociale de l’hôpital évalue les ressources de la famille et rencontre tous les membres d’une fratrie afin d’éviter les malentendus. Ensuite, en marathonienne du téléphone, elle s’accroche pour dégoter une place dans l’agglomération lyonnaise. Cela peut prendre des semaines». «On peut désormais prédire le devenir de certains patients dans le coma» La Croix Marine Lamoureux constate en effet dans La Croix que»des travaux menés en France permettent aujourd’hui d’affiner le pronostic des personnes dans le coma après un arrêt cardiaque ou un traumatisme crânien. Grâce à l’IRM, dans un nombre croissant de cas, on pourra prédire si le patient va se réveiller et avec quelles séquelles. Un progrès de nature à changer l’approche médicale et éthique de ces patients, ainsi que les relations avec leur famille». La journaliste évoque ainsi «l’étude «IRM Coma», menée par l’unité de neuroréanimation de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris en partenariat avec le service de neuroradiologie (Dr Damien Galanaud) et l’Inserm. Celle-ci, qui a impliqué 10 centres de réanimation en France et en Belgique, vient de donner lieu à deux publications dans Anesthesiology». «Le principe est le suivant : comparer, grâce à un logiciel informatique sophistiqué (Comasoft), les résultats d’IRM du patient qui arrive en réanimation à ceux d’une banque de données mise en place à partir de centaines de personnes gravement accidentées dont on connaît le pronostic à 1 an. En étudiant les paramètres anatomiques (quelles zones du cerveau sont touchées et à quel degré), fonctionnelles (comment ces zones communiquent entre elles) et métaboliques, le pronostic s’éclaire», note Marine Lamoureux. UPLF-Info XXX 3 – 2013/10 Actualités…Actualités…Actualités… Le Pr Louis Puybasset, coauteur de l’étude, précise qu’»il y a un double enjeu. Le premier, c’est de ne pas baisser les bras trop tôt, en se donnant le maximum d’outils pour évaluer les chances réelles qu’a un patient de s’en sortir». La journaliste note que «l’autre enjeu, […] c’est d’éviter l’obstination déraisonnable. Car certains patients ont des lésions cérébrales si graves qu’ils sont condamnés à une vie végétative, sans espoir de retour à la conscience». «Néanmoins des questions éthiques demeurent, dont la plus difficile à appréhender : quelles séquelles accepter ? Jusqu’où la vie vaut-elle d’être vécue ?», continue Marine Lamoureux. ► Quelques articles repérés sur le web par Marie-Claire COETS La musique, un outil pour traiter la dyslexie NATHALIE SZAPIRO-MANOUKIAN http://sante.lefigaro.fr – 16/04/2013 L'apprentissage de la musique agit sur ces mêmes circuits que ceux qui font défaut aux dyslexiques. Plusieurs formes de dyslexie existent: dans la forme la plus fréquente, les enfants ont du mal à établir la relation entre les lettres et un son. Mais parfois, c'est plutôt la forme de la lettre qui est mal reconnue, soit en raison de difficultés à focaliser l'attention sur les lettres et les mots, soit en raison de troubles oculomoteurs. «Cela ne remet jamais en cause l'intelligence de l'enfant qui n'est pas affectée. Mais cela peut plomber toute une scolarité, en cas de retard au diagnostic», souligne Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne (Paris). Ainsi, la prise en charge des dyslexiques dépend des mécanismes responsables du trouble, d'où l'importance d'un bilan très complet réalisé par des professionnels. PROBLÈMES LINGUISTIQUES Lorsque c'est un problème de traitement de l'information phonologique qui est en cause, avec des difficultés à concevoir le son des mots, l'aide de l'orthophoniste est indispensable. «Des problèmes linguistiques étant souvent associés, il ne faut surtout pas laisser de côté ces petits problèmes de langage oral, mais traiter ces troubles dans leur globalité», insistent le Pr Michel Habib (CHU Marseille) et Franck Ramus (CNRS, Paris). Deux à trois séances hebdomadaires pendant deux à trois ans, en moyenne, améliorent généralement grandement ces dyslexies. «Toutefois, même quand l'enfant a récupéré la lecture, l'orthographe reste peu naturelle pour lui, que ce soit en français ou dans les autres matières. C'est pourquoi il est demandé à ses professeurs de ne pas le pénaliser là-dessus.» UPLF-Info XXX 3 – 2013/11 Actualités…Actualités…Actualités… Lorsque les difficultés sont liées à une difficulté à focaliser l'attention sur les lettres et les mots, d'où une lecture anormalement lente, l'aide supplémentaire du neuropsychologue est bien utile: sont notamment concernés, les enfants atteints de trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Parmi eux, les enfants touchés par des formes inattentives pures (et qui représentent 45 % des TDAH) échappent plus facilement au diagnostic car ils ne sont pas agités et ne gênent pas la classe. RENFORCER LES CONNEXIONS Enfin, les enfants atteints de troubles oculomoteurs peuvent également rencontrer des difficultés pour lire et/ou pour écrire (dysorthographie) et, de façon générale, dans tout ce qui fait appel à la coordination motrice. Pour ceux-là, l'aide de l'orthoptiste (sorte de «kiné des yeux») et du psychomotricien est intéressante. À côté de ces prises en charge classiques, d'autres initiatives existent. «Grâce à des données récentes d'imagerie, nous savons que l'apprentissage de la musique agit sur ces mêmes circuits que ceux qui font tant défaut aux dyslexiques. D'où l'idée d'utiliser la musique chez les dyslexiques, au cours de leur rééducation. Une note est écoutée, lue sur une portée, intégrée dans une phrase dans toutes ses dimensions (hauteur, timbre, rythme…), repérée sur un clavier grâce aux touches blanches et noires et enfin, jouée. C'est bien cette simultanéité de l'arrivée dans le cerveau d'informations de sources différentes qui renforce les connexions et contribue à une amélioration. Nous sommes maintenant en train de développer cet outil et les moyens de tester son efficacité avec un laboratoire du CNRS marseillais», conclut le Pr Habib. Dyslexie : quels tests pour détecter ce trouble de l'apprentissage ? ÉMELINE FERARD http://www.maxisciences.com – 16/04/2013 Des chercheurs du CNRS testent actuellement l'efficacité de l'apprentissage de la musique pour traiter la dyslexie. Un trouble qui peut se manifester dès le plus jeune âge, notamment par des difficultés à lire. D'après les estimations, environ 5% de la population française souffrirait de dyslexie, un trouble qui perturbe dès le plus jeune âge l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Celui-ci est dû à des difficultés à identifier et décoder les mots écrits et ce, bien que la personne dyslexique ne présente aucun déficit visuel, auditif ou intellectuel. Néanmoins, le trouble conduit également à l'apparition d'autres signes plus ou moins précoces. Ainsi, les jeunes enfants dyslexiques peuvent montrer un retard de langage, une confusion dans les sons et syllabes (inversion dans les mots par exemple "aminal" au lieu de "animal), des difficultés à s'orienter (confusion entre la gauche et la droite par exemple), à retenir certaines notions, à réaliser certaines tâches comme lacer ses chaussures ou encore à se concentrer. Mais tous ces signes ne sont pas toujours présents et peuvent, en fonction des individus, varier en intensité. De ce fait, certains dyslexiques montreront un caractère discret quand d'autres seront plus extravertis voire hyperactifs. Très souvent, ils sont en revanche particulièrement créatifs et font même preuve de talents. UPLF-Info XXX 3 – 2013/12 Actualités…Actualités…Actualités… Une lecture lente et saccadée Lorsque l'enfant est en âge de lire, la dyslexie se manifeste par des erreurs et des caractéristiques très particulières : la lecture est lente, saccadée, la ponctuation est ignorée. Certains mots voient leurs syllabes échangées ou sont remplacés par d'autres mots proches. Quelques mots sont même parfois remplacés par des synonymes. La compréhension de la lecture est souvent faible du fait de la concentration attribuée à la lecture. A cause de ces difficultés, l'enfant exprime rapidement une fatigue à la lecture et n'aime donc généralement ni lire, ni écrire. Du côté de l'écriture, les travaux produits sont souvent de "faible qualité". Ils se caractérisent par des phrases très courtes, une lenteur de l'écriture, une maîtrise insuffisante de la ponctuation, de nombreuses fautes d'orthographe, un mauvais usage de l'espace sur la page ou encore une écriture peu lisible. Si la dyslexie de l'enfant n'est pas détectée, ni prise en charge, ces difficultés peuvent grandement affecter son apprentissage et son quotidien. C'est pourquoi il est important de la détecter le plus précocement possible. Des tests pour révéler les difficultés Pour cela, le diagnostic repose essentiellement sur l'observation des différents symptômes qui vont être mis en évidence au cours d'observations par des spécialistes. Toutefois, il faut savoir qu'un enfant qui a des difficultés d'apprentissage n'est pas toujours dyslexique et que plusieurs résultats sont nécessaires pour pouvoir confirmer le trouble qui peut aussi prendre plusieurs formes. Il est donc plus aisé de diagnostiquer la dyslexie lorsque l'enfant est un peu plus âgé, à partir de 8 ans, où les signes sont plus prononcés. Actuellement, il existe certains tests capables de révéler les erreurs faites par le dyslexique et les retards dont il peut souffrir. Cependant, l'appréciation des résultats comme le choix de ces tests nécessite l'intervention d'une équipe de spécialistes le plus souvent pluridisciplinaire : médecin généraliste ou pédiatre, orthophoniste, psychologue notamment. Les tests peuvent ainsi évaluer l'intelligence de l'enfant (test de quotient intellectuel), sa capacité à décoder et encoder, à lire, à écrire, etc. A ceux-ci, va bien entendu s'ajouter un entretien avec les parents qui va permettre de préciser le comportement de l'enfant et les difficultés qu'il peut avoir au quotidien. Un bilan global pour confirmer le trouble. Tous les résultats obtenus, témoignages et antécédents possibles vont être mis en commun et conduire à la réalisation d'un profil global qui va permettre de confirmer ou non la dyslexie. En fonction de son intensité, les médecins vont alors, en discussion avec les parents, décider d'une prise en charge. La dyslexie ne se guérit pas, en revanche, des méthodes et des exercices réalisés à l'aide de professionnels peuvent aider à atténuer certaines difficultés. En savoir plus: http://www.maxisciences.com/dyslexie/dyslexie-quels-tests-pour-detecter-ce-trouble-de-l039-apprentissage_art29264.html Troubles du langage : le cerveau n’a pas fini de livrer ses secrets http://www.frm.org – 02/05/2013 Les troubles du langage, comme la dyslexie, peuvent être dus à des anomalies présentes dans le cerveau dès la vie fœtale. Dans ce cas, le développement des fonctions cognitives (langage, mémoire, etc.) est imparfait et des troubles des apprentissages apparaissent. Mais des troubles du langage peuvent aussi apparaître à tout âge, à la suite d’une lésion cérébrale. Grâce aux dernières techniques qui permettent de visualiser le cerveau en activité, les chercheurs commencent à percer sa complexité et les anomalies qui peuvent l’atteindre. UPLF-Info XXX 3 – 2013/13 Actualités…Actualités…Actualités… Pendant longtemps le cerveau est demeuré une boîte noire, qu’on ne pouvait explorer que de manière invasive. Les scientifiques étudiaient donc ces anomalies indirectement, le plus souvent post-mortem, via des lésions cérébrales. À une lésion correspondait un trouble et on en déduisait la localisation d’une fonction. L’apparition récente de techniques non invasives a révolutionné la neurologie : l’électroencéphalographie, qui permet de mesurer l’activité électrique du cerveau, et l’imagerie par résonance magnétique, qui permet d’affiner l’anatomie du cerveau et de le voir en fonctionnement. Troubles du développement du langage : des anomalies cérébrales subtiles Le cerveau est un organe particulièrement complexe. Au même titre que tout organe, son développement au cours de la vie fœtale peut présenter des anomalies : cellules nerveuses qui ne migrent pas au bon endroit, connexions qui se font mal. Aujourd’hui, les scientifiques pensent que des anomalies subtiles peuvent être à l’origine d’un dysfonctionnement des réseaux cérébraux et expliquer les troubles des apprentissages observés chez certains enfants, notamment les troubles du langage. Des enfants d’intelligence normale Ces troubles peuvent concerner le langage oral, le langage écrit ou les deux à la fois. La première difficulté est le dépistage, car ils surviennent chez des enfants dotés d’une intelligence normale. Un retard de langage peut être repéré à partir de 3 ans, mais le plus souvent l’atteinte se traduit par un défaut des apprentissages scolaires : lecture, écriture ou les deux à la fois. Le plus connu est la dyslexie, qui est une difficulté à associer les lettres et les sons. Elle toucherait environ 5 % des enfants scolarisés. Peuvent s’ajouter d’autres troubles comme la dysphasie (trouble lié à la communication verbale), la dyscalculie (trouble spécifique du calcul), la dyspraxie (trouble de la coordination motrice), etc. En plus de l’aide pédagogique, la prise en charge vise à rééduquer l’enfant et lui fournir des stratégies pour compenser ses déficits. Dyslexie : des gènes identifiés Pour la dyslexie, trouble le plus étudié à ce jour, une composante génétique intervient, puisque des parents dyslexiques ont un risque de 50 % d’avoir des enfants eux-mêmes dyslexiques. Des gènes de prédisposition ont été identifiés. On ne connaît pas précisément leur rôle, mais tous semblent intervenir dans la mise en place des neurones. Le cerveau en développement questionné L’absence de modèle animal pour les atteintes cognitives spécifiquement humaines, comme les troubles du langage, complique la tâche des chercheurs. Mais, grâce aux progrès techniques de la dernière décennie, les scientifiques peuvent étudier le cerveau de nourrissons et d’enfants. Ils élaborent des modèles théoriques de plus en plus précis du développement cérébral normal. Un préalable indispensable à la recherche des anomalies. La comparaison avec des sujets présentant des troubles permet ensuite de pointer les réseaux cérébraux défectueux, de visualiser les régions qui fonctionnent mal. Une accélération des connaissances Certains écueils ralentissent encore les scientifiques. La précision des techniques d’imagerie, par exemple, ne permet pas encore de cerner des anomalies très discrètes. De plus, les chercheurs sont confrontés à la question de la causalité : les anomalies observées sont-elles une cause ou une conséquence du trouble ? Beaucoup de chemin reste encore à parcourir pour pouvoir expliquer les troubles du développement du langage. Mais l’accélération des techniques et des connaissances promet des progrès considérables dans les années à venir pour la compréhension de ces maladies neurologiques de l’enfant. UPLF-Info XXX 3 – 2013/14 Actualités…Actualités…Actualités… Les mécanismes qui mènent à la dyslexie en images ! http://www.frm.org – 06/05/2013 Afin de découvrir les anomalies à l’origine de troubles de l’apprentissage, comme la dyslexie, Ghislaine Dehaene, pédiatre et directrice de recherche au CNRS, étudie les mécanismes d’apprentissage normaux du langage et de la lecture. Elle s’intéresse pour cela au développement du cerveau chez le nourrisson et l’enfant. À Neurospin, le Centre de neuro-imagerie de Saclay (91), elle observe par imagerie le fonctionnement de leur cerveau, depuis la naissance jusqu’à l’âge de l’école primaire. Explications sur ses découvertes récentes. Qu’ont révélé vos études sur le fonctionnement du cerveau et le langage chez le nourrisson ? Nous avons publié une étude sur des grands prématurés qui montre que le réseau du langage est organisé très tôt, avec une circulation de l’information très semblable à celle du jeune enfant ou de l’adulte. Même si à cet âge (6 mois de grossesse) le cerveau est encore en train de se former, il y a un «patron», avec des régions prédestinées à certaines fonctions et déjà connectées. Contrairement à ce que l’on a longtemps pensé, l’organisation en grands domaines cognitifs (langage, mémoire, vision, etc.) existe dès le départ. L’apprentissage permet ensuite de faire évoluer le cerveau, d’établir les connexions, de les améliorer, pour accélérer les transferts d’information. Qu’avez-vous découvert sur l’apprentissage de la lecture ? Les régions visuelles se transforment pour traiter cette nouvelle information que sont les mots écrits. Chez les enfants scolarisés que nous avons étudiés, après 6 mois d’apprentissage de la lecture, une région visuelle très particulière se spécialise à gauche pour les mots de la langue. Cette «région de la forme visuelle des mots» fait le lien entre le système du langage oral et la région visuelle, des systèmes «innés» déjà présents chez le nourrisson. Nous avons aussi observé qu’apprendre à lire affine la perception de la parole. Dans le bruit, par exemple, les personnes qui savent lire s’aident de régions cérébrales supplémentaires, comme la région visuelle des mots, pour mieux comprendre la parole. L’apprentissage de la lecture renforce donc le système du langage oral. Que se passe-t-il chez les enfants dyslexiques ? En imagerie cérébrale nous avons montré que l’activation de la région de la forme visuelle des mots est plus faible chez l’enfant dyslexique que chez l’enfant qui lit normalement. En revanche, nous sommes encore incapables de dire si c’est une cause ou une conséquence du non-apprentissage de la lecture. Une étude finlandaise a montré que les enfants dyslexiques avaient déjà là la naissance des difficultés à discriminer des sons proches. Nous recherchons actuellement comment affiner nos images expérimentales pour mieux comprendre les mécanismes qui mènent à la dyslexie. Nous avons donc encore beaucoup de chemin à faire ! D’autant qu’il existe des variations individuelles. Une moindre activation de la région identifiée ne signifie pas nécessairement une dyslexie. Il peut y avoir notamment des phénomènes de compensation que nous ne détectons pas en imagerie. Notre but, bien sûr, est de comprendre ce qu’il se passe dans le cerveau de ces enfants pour pouvoir leur proposer des stratégies adaptées pour contourner leurs difficultés. Le cerveau est un fantastique organe d’apprentissage. Si nous comprenons exactement où est le problème et quelles sont les ressources de l’enfant, nous pourrons lui faire acquérir de nouvelles stratégies d’apprentissage. UPLF-Info XXX 3 – 2013/15 Actualités…Actualités…Actualités… Le Conseil scientifique de la Fondation pour la Recherche Médicale a sélectionné les projets de Ghislaine Dehaene à 2 reprises, en 2010 et 2012, et a attribué à son équipe «Neuroimagerie du développement», dans l’unité Inserm U992, à Gif-sur-Yvette, un montant global de 271 800 euros pour mener à bien ses travaux. Traitement du langage chez les dyslexiques : une question de rythme dans le cerveau http://www.frm.org 06/05/2013 Lorsque nous écoutons quelqu’un qui parle, différentes régions du cerveau s’activent pour identifier la personne et comprendre ce qu’elle dit. L’équipe dirigée par Anne-Lise Giraud a montré que les hémisphères gauche et droit du cerveau analysent les sons à des rythmes différents pour remplir ces tâches. Et elle a découvert que ces rythmes ne sont pas adaptés chez les dyslexiques, ce qui explique leurs difficultés à traiter les informations du langage. Benjamin Morillon, jeune chercheur dans cette équipe, évoque ces avancées. Quelle hypothèse sur le traitement du langage avez-vous voulu vérifier ? Depuis les travaux de Paul Broca, au XIXe siècle, on sait que le langage est traité par l’hémisphère gauche du cerveau. Mais, en 2003, David Poeppel, un chercheur américain avec qui nous avons collaboré, a émis l’hypothèse qu’il n’y a pas de région spécifique au langage dans l’hémisphère gauche. La latéralisation du langage viendrait d’un filtrage spécifique de l’information auditive qui se ferait en amont, dans les aires auditives. C’est ce que j’ai cherché à valider au cours de mes travaux de thèse par des enregistrements de l’activité cérébrale chez des sujets sains, tandis que ma collègue Katia Lehongre observait ce qu’il se passait chez des sujets dyslexiques. Comment le cerveau analyse-t-il le langage ? Nous avons montré que les aires auditives gauche et droite filtrent les sons du langage différemment. À droite, il est découpé au rythme syllabique, ce qui permet d’identifier qui parle (timbre, intonation, etc.). À gauche, l’information est segmentée plus finement pour séparer les phonèmes (la plus petite unité de son du langage). C’est ce qui permet de comprendre ce que dit la personne. Pour cela, l’aire auditive gauche découpe le signal acoustique en petits segments d’une trentaine de millisecondes, qui correspondent à la longueur d’un phonème. Quelle est la particularité des dyslexiques ? Chez les sujets dyslexiques, l’aire auditive gauche va trop vite: elle découpe le son toutes les 20 millisecondes. Un temps trop court pour pouvoir extraire de manière optimale les phonèmes. Ce rythme de fonctionnement n’est donc pas adapté au langage, il ne permet pas aux dyslexiques de distinguer certaines consonnes par exemple. En revanche, on peut se demander s’ils ne perçoivent pas mieux d’autres types de sons grâce à cette particularité… Le Conseil scientifique de la Fondation pour la Recherche Médicale a sélectionné le projet de Benjamin Morillon en 2010, pour achever sa thèse de Sciences dans l’équipe d’Anne-Lise Giraud, dans le laboratoire de Neurosciences Cognitives, à l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Un financement de 31 200 euros sur un an lui a été attribué pour mener à bien ses travaux. UPLF-Info XXX 3 – 2013/16 Actualités…Actualités…Actualités… Roland Pottier, l'écrivain qui ne peut plus parler JÉRÔME GARCIN http://bibliobs.nouvelobs.com – 10/06/2013 Victime d'un AVC, cet homme nous écrit de l'Aphasie, comme si c'était une lointaine Caraïbe, un «document capital» dans une langue nouvelle. Dans «Porte-voix», Roland Pottier, quasi-muet depuis un AVC, porte haut la voix des sans-voix. (Ed. Presque Lune, 13,50 euros). A presque 60 ans, Roland Pottier venait de commencer son premier roman dont on découvre, ici, vingt pages flamboyantes. Il y exprime sa passion pour la Martinique, où il a séjourné et d'où sa femme est originaire. Tout, dans les Antilles, le fascine: les bruits de la nuit, les parfums, la lumière, la végétation et le créole, cette langue dont la musique rythme sa prose extasiée. Et puis, soudain, le roman s'interrompt sur cette phrase: «Les situations s'échappaient.» Le 16 décembre 1999, alors qu'il regarde la télévision, Roland Pottier répète: «Dingue, dingue, dingue !» Il vient d'être victime d'un AVC. Diagnostic: aphasie de Broca. Comme Valery Larbaud, cet autre voyageur, il ne peut plus parler ni bouger. Commence alors un long travail d'orthophonie, de kinésithérapie et d'ergothérapie. Il y a surtout la rencontre, décisive, avec l'écrivain et neurologue Jean Métellus, d'origine haïtienne, qui encourage son patient à recomposer les phrases qu'il a perdues. C'est alors que naît, sous nos yeux, un texte étonnant, chahuté, concassé, parfois dessiné, au fil duquel Roland Pottier fait ce qu'il appelle «des collages de mots», jongle avec «les paronymes et les synonymes», se définit comme «un masochiste esthète impénitent». Sans rien perdre de sa lucidité sur son handicap (trois ans après l'accident, il dit avoir le langage parlé d'un enfant de 2 ans et demi), passant du découragement à l'euphorie et de l'humour noir à la mélancolie, cet homme qui nous écrit de l'Aphasie, comme si c'était une lointaine Caraïbe, finit par composer, dans une langue nouvelle, un livre bouleversant qui est, dixit Métellus, un «document capital». Il s'intitule «Porte-voix» (Presque Lune, 13,50 euros) et porte haut la voix des sans-voix. Leur sagesse aussi, si l'on en juge par les dernières lignes: «Je retourne dans ma bulle je ferai des bulles je ferai des ronds je verrai à travers le hublot la folie des hommes...» UPLF-Info XXX 3 – 2013/17 ….Revues…Presse...Revues…Presse… par Marie-Claire COETS Au secours, l’écriture manuscrite est presque morte! Commentaire de DORIAN DE MEEÛS http://www.lalibre.be – 27/02/2013 Les neurologues pensent que l’écriture manuscrite a l’avantage de stimuler et développer une partie du cerveau. Les ordinateurs, tablettes et gsm sont partout. Le quotidien allemand Bild était parmi les premiers à lancer un cri d’alarme il y a quelques mois : l’écriture manuelle disparaît, il faut la sauver! Mais à y regarder de plus près, la survie de l’écriture cursive – qui dévoile si clairement certaines personnalités – est de moins en moins probable. Face à la révolution informatique, l’enseignement de cette forme d'écriture manuelle n’est même plus obligatoire dans 45 Etats d’Amérique. C’est devenu une option. Bref, pour ceux qui veulent... Les autres se garderont bien d’éviter un tel effort inutile en privilégiant les écrans tactiles, voire un vieux et encombrant clavier d’ordinateur. La fin de l’écriture ? « Horreur! » dirons-nous. « C’est le développement technologique inévitable! » répondront certains. Dans la pratique, la messe est (presque) dite. Voyez plutôt : une récente étude britannique constate qu’un adulte sur 3 n’a plus pris en main de stylo ou crayon ces 6 derniers mois. Et pour cause, on communique par SMS, e-mails, vidéoconférences, smileys,… autant de pratiques qui ont déjà massacré l’orthographe et la grammaire de nombre d’entre nous. Dans certaines écoles américaines, les enseignants nous expliquent que les enfants qui doivent impérativement écrire sans aide technologique le font en « dessinant » des lettres d’imprimerie. Pensez donc, décoder des lettres cursives… tout un art, réservé aux vieux ! Horreur, encore. Mais limiter l’écriture à une option scolaire, qui risque bien vite d’être encore moins attractive que le latin ou le grec, cela nous semble tellement inenvisageable. Et pour cause, l’écriture est un moyen unique d’exprimer une forme d’identité et de personnalité humaine dans un monde numérique. Là où les e-mails sont des nids à malentendus, une lettre écrite permet d’être nuancé à travers des émotions parfois peu contrôlables : traits rapides, courts, élégants, artistiques, comiques, enfantins et parfois – il est vrai illisibles à l’instar des prescriptions médicales de nos chers médecins, que seuls des pharmaciens savants parviennent à décoder. Horreur, d’autant que les neurologues pensent que l’écriture manuscrite a l’avantage de stimuler et développer une partie du cerveau. Sans parler de ses effets bénéfiques pour la psychomotricité des enfants. Elle ferait partie de nous, de notre estime de soi. De nombreux auteurs continuent d’ailleurs à écrire leurs romans à la main, tant le geste éveille imagination et réflexion. Ce à quoi plusieurs pédagogues américains rétorquent : «Vous avez vraiment besoin d’apprendre à écrire de deux façons?» Que ce monsieur ne tente pas d’intervenir dans l’enseignement de mes enfants. Et après cela ? Si on suit cette logique ‘pédagogique’ en faveur de la technologie, oublions tout travail de mémorisation… les serveurs s’en chargent. Négligeons le calcul et l’ingrate table de multiplication… les calculatrices présentes dans les Smartphones prennent le relais. Aux oubliettes l’orthographe et la grammaire… les logiciels corrigeront les fautes en temps réel. Puis, finalement, avec la reconnaissance vocale, au diable l’alphabet… dictons tout vocalement ! Et dire qu’on pensait que le danger du moment était 'le web' pour 'les journaux'… Non, la situation est bien plus grave. Tout devient optionnel. UPLF-Info XXX 3 – 2013/18 ….Revues…Presse...Revues…Presse… Quand l’école n’apprend pas à lire et à écrire FANNY LEROY http://www.lalibre.be – 18/03/2013 Un adulte sur dix est concerné par des difficultés en lecture et en écriture à Bruxelles et en Wallonie. Certains sont pourtant issus de l’enseignement obligatoire. J’étais gênée. Les autres m’abaissaient constamment parce que je n’étais pas capable de lire et d’écrire correctement. Je pensais que je n’étais plus apte à apprendre." Christine Louis se replonge vingt-cinq ans en arrière. Aujourd’hui âgée de 52 ans, elle se souvient de cette souffrance liée à son illettrisme. "A l’école, j’apprenais à jardiner, à faire des courses mais pas à lire ou à écrire. J’ai perdu l’habitude petit à petit", poursuit-elle. A 18 ans, elle cherche un emploi. "J’ai travaillé dans le nettoyage mais j’éprouvais toujours des difficultés à remplir mes documents administratifs." Le Forem lui suggère alors de suivre une formation à l’ASBL Lire&Ecrire. Une remise à niveau que Christine a suivie pendant près de huit ans. "Aujourd’hui, j’écris un livre retraçant mon histoire. J’y travaille depuis deux ans", poursuit-elle, fière du chemin qu’elle a parcouru. Et Christine ne s’arrête pas là. Elle joue au théâtre, elle manipule des marionnettes et elle est impliquée dans des actions de sensibilisation aussi via le groupe "Y’a pas d’âge", une collectivité de quatre à neuf personnes ayant connu l’illettrisme. Ensemble et avec l’aide de la Régionale Lire&Ecrire Namur, ils créent des affiches, ils font des campagnes mais surtout, ils vont transmettre leur expérience dans des classes de 5ème et 6ème primaires. "Ce sont des moments riches pendant lesquels les enfants sont très curieux Ils libèrent leur parole pour comprendre comment certains arrivent à l’âge adulte sans savoir lire et écrire. Plusieurs expriment les difficultés qu’éprouve l’un ou l’autre membre de leur famille. Et nous travaillons aussi la solidarité au sein de la classe pour ne pas qu’ils se moquent de leurs camarades qui éprouvent peut-être plus de difficultés à apprendre", explique Geneviève Godenne, coordinatrice du groupe "Y’a pas d’âge". 7 % d’échecs au CEB Christine n’est pas une exception. Aujourd’hui encore, le taux d’échec du CEB s’élève à 7 %. Une frange de la population scolaire qui n’a, à coup sûr, pas acquis les compétences de base. "Lorsque l’on avance les chiffres de 93 % de réussite du CEB, on nous rétorque que ce certificat doit être trop facile ! Or, tout citoyen doit pouvoir maîtriser les notions vues dans l’enseignement primaire. Ce n’est donc pas 93 % que nous devrions enregistrer comme taux de réussite mais 100 %", lance Eric Etienne, porte-parole du cabinet de la ministre de l’Enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet (CDH). Passés deux redoublements en primaire, tout enfant se retrouvera dans le cycle secondaire "Tout élève a des compétences, mais tous n’apprennent pas de la même manière. Les enseignants sont théoriquement sensibilisés à ces différences mais les moyens concrets manquent pour accompagner ces enfants qui nécessitent plus d’attention. Le système actuel force l’individu à rentrer dans des cases", souligne Rita Stilmant, directrice de la Régionale Lire&Ecrire Luxembourg. L’ASBL ne cesse de mettre en évidence des manquements à cet enseignement adapté. "Avant tout, l’école doit être gratuite. Et les orientations ne doivent pas se faire trop rapidement pour ne pas cadenasser l’enfant. Il est important qu’il bénéficie de temps pour poser un choix, élaborer progressivement un projet de vie qui fait sens pour lui", répète Rita Stilmant en se basant sur les recommandations définies dans le cadre de la campagne "L’école en question". UPLF-Info XXX 3 – 2013/19 ….Revues…Presse...Revues…Presse… Le nombre d’élèves par classe est aussi un frein à l’enseignement adapté, tout comme le manque de personnel. "Il est essentiel de pouvoir compter sur un réel réseau de soutien composé d’enseignants sensibilisés, de psychologues et de logopèdes", poursuit la directrice. Un ensemble de professionnels qu’il faut aussi mieux former à la communication entre l’école et la famille. "Ecrire une remarque dans un journal de classe, ça peut être une pratique excluante si les parents de l’enfant connaissent de grandes difficultés avec la lecture et, ou l’écriture. Il convient d’interroger les pratiques de manière à soutenir le partenariat ‘Ecole-Familles’", ajoute-t-elle encore. Le cabinet de la ministre, lui, est confiant dans un projet pilote aujourd’hui bien lancé, "Décolâge", la contraction de "décoller", "école" et "âge". Son objectif : promouvoir une évolution positive du parcours de l’enfant depuis sa 3ème maternelle jusqu’à sa 2ème primaire. Des instituteurs, des directeurs et des membres de centres PMS de 240 établissements (sur 1 800) suivent aujourd’hui des formations pour développer des plans individualisés d’apprentissage. "Ce projet est né de l’émergence de nouvelles pratiques du terrain", conclut le porte-parole de la ministre. Un maximum de 30 % d’étudiants français aussi en logopédie ALICE DIVE http://www.lalibre.be 26/04/2013 Le décret “non-résidents” est élargi à deux autres filières. Une digue contre les vagues de Français qui déferlent sur la Belgique. A partir de la rentrée académique prochaine, le contingent d’étudiants non-résidents en première année de logopédie et d’audiologie sera désormais limité à 30 %. Ce jeudi, le gouvernement de la Communauté française a en effet approuvé en première lecture un avant-projet de décret qui étend les quotas de non-résidents à ces deux filières. C’est que la Communauté française fait face à une véritable invasion. Souvenez-vous. Lors de la dernière rentrée, cinq hautes écoles étaient confrontées à un afflux massif d’étudiants français, notamment l’Institut libre Marie Haps à Bruxelles qui avait même suspendu pendant un temps ses inscriptions. Dans la foulée, le ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt (PS), avait débloqué 300 000 euros afin d’aider les établissements concernés. Il avait cependant exclu un amendement en urgence qui aurait permis d’intégrer la logopédie dans le fameux dispositif "étudiants non-résidents", estimant cette voie juridiquement périlleuse. Il s’était par contre engagé à prendre des mesures pour la rentrée 2013-2014. Ainsi, à l’instar de ce qui se passe déjà pour les étudiants non-résidents souhaitant s’inscrire en médecine vétérinaire, en kinésithérapie, en médecine humaine et en dentisterie, le texte approuvé prévoit que, dès l’année académique prochaine, seuls 30 % d’étudiants non-résidents pourront s’inscrire dans le premier cycle des cursus de logopédie et d’audiologie. Il faut dire que les chiffres ont de quoi interpeller. En 2010-2011, parmi les 760 étudiants inscrits en première année, 231 étaient non-résidents. En 2011-2012, le nombre d’étudiants non-résidents est passé à 692 sur 1222 inscrits en première année, tandis qu’il était de 837 sur 1238 en 2012-2013. "II s’agit d’assurer que les étudiants que nous formons en logopédie et en audiologie continuent à bénéficier d’une formation de qualité, et qu’ils soient en priorité ceux qui vont s’installer et exercer sur notre territoire à l’issue de leurs études", a ainsi déclaré M. Marcourt. Et d’ajouter : "Sans quoi la santé publique belge s’en trouverait menacée." Punt aan de lijn. UPLF-Info XXX 3 – 2013/20 ….Revues…Presse...Revues…Presse… La dysorthographie n’est pas une fatalité ENTRETIEN: GENEVIÈVE SIMON http://www.lalibre.be – 05/06/2013 Anne-Marie Gaignard déculpabilise l’enfant qui peine avec l’orthographe. Ce n’est pas lui qui a un problème, c’est la méthode qui ne lui convient pas. J’ai été égarée toute petite dans la forêt des mots. Nulle en français. C’est ce qu’on disait de moi. Je ne retenais pas les règles, je ne réussissais jamais à rendre un écrit propre." L’histoire d’Anne-Marie Gaignard est celle d’une victoire. Diagnostiquée dyslexique, abandonnée à son sort, l’enfant est devenue adulte, subissant sa différence et la stigmatisation qui l’accompagne. Puis, à trente-six ans, elle décide d’affronter son mal, seule. Au passage, elle s’invente une grammaire qui deviendra "Hugo et les rois" et sera publiée, en 2003, par les prestigieux Dictionnaires Le Robert - il s’en vendra quelque 300 000 exemplaires. Aujourd’hui, elle revient sur son parcours dans "La revanche des nuls en orthographe", balayant quelques idées reçues en les confrontant à son expérience : après avoir créé, en France, un centre de formation continue pour les adultes, elle a fondé l’association "Plus jamais zéro". Cette "fée des mots", comme l’appellent certains enfants, parvient à remettre ceux-ci sur les rails d’une bonne orthographe. Votre livre est un message d’espoir. “La dysorthographie “pure” se répare vite et bien”, écrivez-vous. En France, on colle l’étiquette de "dyslexique" très rapidement. On voudrait nous faire croire qu’il y a 30 % d’enfants dyslexiques. Dès qu’il y a une inversion de syllabe, dès qu’un enfant est lent ou a des difficultés d’apprentissage, le verdict tombe. Quand l’institutrice dit à des parents que leur enfant a un problème, ils ne savent pas vers qui se tourner. Le médecin généraliste ? Il n’a pas été formé à la dyslexie. Il n’y a que les neurosciences qui s’en occupent. Vous expliquez d’ailleurs que seul un IRM peut valider le diagnostic de dyslexie… Il y a trois tests obligatoires pour obtenir un véritable diagnostic, dont l’IRM. Ceux-ci aboutissent à un classement : léger, moyen, sévère. Quand on m’appelle pour me dire qu’un enfant est dyslexique, je demande comment il est classifié. La réponse habituelle est : je ne sais pas, on ne me l’a jamais dit. Aller chez la logopède n’est pas suffisant, mais en France, c’est un véritable business qui coûte cher à la société. Or, s’il n’y a pas de dysfonctionnement cérébral, réparer une dysorthographie n’est pas compliqué. Selon vous, le problème vient de la méthode d’apprentissage, pas de l’élève. Je déculpabilise tout le monde ! La première chose que je dis à l’enfant est : ce n’est absolument pas de ta faute, même si l’école lui prouve le contraire chaque jour. J’essaie de lui expliquer pourquoi il est chez moi, souvent en dernier recours, après des années de galère. Je suis dans l’empathie totale. Je lui dis que je sais par où il est passé, que je vais l’aider sans lui mentir. Parce que jusque-là, il s’est accroché, il est volontaire, il a réalisé tout ce qu’on lui a dit de faire. Seulement, cette fois, on va procéder autrement. “J’ai recréé, d’une certaine façon, l’école dont j’avais rêvé”, écrivez-vous. UPLF-Info XXX 3 – 2013/21 ….Revues…Presse...Revues…Presse… Non, en ce moment, j’ai envie de dire que, quand ils viennent chez moi, je n’ai pas envie que cela ressemble à une école. Ils sont reçus dans une maison ou un appartement, avec un jardin, des animaux. On va chercher des feuilles mortes, on discute. On s’adapte à l’enfant et pas l’inverse. Il se sent aidé, en osmose. L’empathie en pédagogie a été abandonnée, et je le regrette. D’après vous, leurs progrès en orthographe rejaillissent sur toute leur personnalité ? Quand on n’a pas accès aux mots, on n’a accès à rien, on n’est pas comme les autres. Jusqu’à la violence des jeunes dans la rue : je pense que c’est une révolte contre quelque chose qui ne répond pas à leurs attentes. Que pensez-vous de la simplification, de ce qu’on appelle “la nouvelle orthographe” ? Il ne faut pas toucher à la langue française : elle est belle, il faut la sauvegarder. Elle s’apprend. Anne-Marie Gaignard, "La revanche des nuls en orthographe", Calmann-Lévy, 249 p., 16,90 €. Pour la Science N°428 - juin 2013 Alzheimer, Parkinson, Huntington... Quand des protéines de type prion détruisent le cerveau MARIE-NEIGE CORDONNIER Les démences liées au vieillissement représentent aujourd'hui l'un des principaux enjeux de santé publique. Selon l'Organisation mondiale de la santé, 35,6 millions de personnes étaient atteintes d'une telle maladie dans le monde en 2010, dont 1,1 million en France. Et leur nombre devrait doubler tous les 20 ans. Cet enjeu est d'autant plus important que les traitements dont on dispose sont souvent peu efficaces, notamment parce que l'on comprend mal les causes biologiques de ces pathologies. Toutefois, les neurobiologistes ont mis en évidence un mécanisme qui leur est commun : le cerveau de la plupart des personnes atteintes présente des lésions constituées d'agrégats de protéines mal repliées. Qui plus est, ces protéines transmettent, de proche en proche, leur conformation anormale aux protéines naturellement fabriquées par l'organisme, comme le font les prions, les protéines pathogènes de la maladie de la vache folle : l'anomalie mortelle se propage peu à peu à tout le cerveau (page 28). Aujourd'hui, l'étude de ces agrégats de protéines est au cœur des recherches sur ces démences, avec l'espoir de mettre en évidence les étapes de leur formation et, partant, de nouvelles façons, mieux ciblées, d'enrayer la progression de la maladie. Les recherches se concentrent essentiellement sur deux aspects : l'analyse de la structure des agrégats (page 36) et l'étude des UPLF-Info XXX 3 – 2013/22 ….Revues…Presse...Revues…Presse… mécanismes conduisant à l'agglutination des protéines (page 42). Ce dossier fait le point sur ces recherches et sur les stratégies thérapeutiques qu'elles laissent entrevoir. Dans ce dossier Les graines de la démence Quand des protéines s'agrègent dans le cerveau Les tauopathies : des agrégats dans les neurones par Dominique DUCHATEAU ANAE N° 122 Vol 25, tome I Avril 2013 Enfants et Adolescents en difficultés d’apprentissage : quelles orientations scolaires et professionnelles ? Dossier conçu, composé et présenté par Joëlle Mezza et Even Loarer Coordonné par Claire Meljac Quel enseignant, médecin généraliste ou spécialisé (de rééducation, aussi bien que pédo- ou neuropsychiatre), psychologue, orthophoniste, psychomotricien, ergothérapeute, après s’être battu bien des années pour soutenir un enfant dans ses apprentissages, ne s’est pas senti profondément déçu en apprenant que tous ces efforts, au moment des choix professionnels, n’avaient pas abouti de façon aussi satisfaisante qu’on l’aurait souhaité ? Qui doit-on, alors, considérer comme « responsable » de la situation ? Un adolescent qui n’a pas su persévérer dans son travail, un entourage trop « laxiste », des exigences démesurées, des instances administratives impatientes, des décrets mal rédigés, à moins que ce ne soit la « faute à pas-de-chance » ou une mauvaise estimation de la situation. Peut-être, après tout, ne pouvait-on pas faire mieux ? Inutile d’évoquer, ici, d’autres hypothèses : toutes sont déprimantes et empêchent définitivement d’avancer. Elles incitent, cependant, à s’interroger sur un processus-clé, celui des choix progressifs qui devront s’opérer de l’enfance à la fin de l’adolescence et qui aideront, UPLF-Info XXX 3 – 2013/23 ….Revues…Presse...Revues…Presse… à travers les années, un jeune écolier dépendant à occuper, dans la société des adultes et de façon autonome, la place qui lui convient, pour le moment, et qui évoluera, sans doute. La réussite de cette longue aventure a peu de choses à voir avec la désignation « miraculeuse » d’un tiroir social convenable s’ajustant immédiatement aux vœux de l’un ou l’autre. Aucun rapport, non plus, avec l’illumination subite d’un coach « inspiré » intervenant à la dernière minute. L’orientation juste, surtout celle d’un élève qui ne sait pas répondre convenablement aux exigences scolaires, est le fruit d’une très longue histoire que nous content, avec franchise, Joëlle Mezza, Even Loarer et leurs collègues. Ils n’hésitent pas à nous confier leurs déboires et ne se posent pas comme des devins, tout en nous expliquant, sans hésiter, comment ils combinent savoirs et savoir-faire, passant, tels des équilibristes, d’un rôle de documentaliste expert à celui d’un clinicien averti et vice-versa. C’est donc un grand privilège, pour notre revue, que d’accueillir le présent dossier, conçu et rédigé par une équipe qui fait preuve, en ce début 2013, d’une énergie renouvelée. En témoigne, entre autres, la récente ouverture au sein de la consultation-pilote de l’OPPIOINETOP1 d’un dispositif spécifique, destiné à expérimenter et développer des outils et des pratiques d’accompagnement. Il s’adresse particulièrement aux jeunes qui, en situation de handicap, rencontrent des difficultés dans la construction de leur projet d’orientation. Souhaitons que cette remarquable initiative profite à de nombreux adolescents ou jeunes adultes à la recherche d’avis éclairés. Les sigles, abréviations et autres noms codés abondent dans le domaine de l’orientation scolaire et/ou professionnelle. A la fin de chaque article, le lecteur trouvera un lexique qui fournira la signification de ces termes, souvent rebutants. Au sommaire Préambule C. MELJAC Quels dispositifs d’aide pour les élèves en difficultés à l’Éducation nationale ? Intelligence et difficultés scolaires : un paradoxe pour l’orientation V. WINTER & M. DOMRANE K. TERRIOT L'élaboration des choix d’orientation d’élèves scolarisés en ULIS collège J. MEZZA, V. KAUFFMANN, N. PERVILLE & L. LHOTELLIER Le projet personnalisé d’orientation en ULIS : un espace de travail partagé J. MIDELET Les compétences informationnelles au coeur du projet d’insertion professionnelle J. MIDELET & P. NOBIS Anticiper le passage du milieu scolaire au monde du travail pour des élèves en situation de handicap mental : quelles stratégies et quels outils ? J. MIDELET L'élaboration, en ESAT, du projet professionnel de jeunes gens présentant des troubles psychiques. Contribution de la WAIS-3 M.-G. GARNIER & J. TORRENTE « On m’a dit que mon fils devait travailler en ESAT » : accepter l’inacceptable ou les choix d’orientation à l’épreuve du monde du travail J. MEZZA Alliance de travail, difficultés d’apprentissage et conseil en orientation V. GUILLON & M. POULIOT ARTICLES VARIA Élèves en difficulté et orientation : le cas des élèves dits à « haut potentiel » 1 P. CHARTIER, B. LACHAPELLE-DELECOURT OPPIO : observatoire des politiques et des pratiques pour l’innovation en orientation. UPLF-Info XXX 3 – 2013/24 ….Revues…Presse...Revues…Presse… LE CAHIER PRATIQUE « Testons les tests ». Mesurer un niveau de performance et/ou évaluer un potentiel ? Exemple d’interprétation des résultats aux matrices de Raven P. CHARTIER & H. BARBOT ANAE – [email protected] – www.anae-revue.com - www.anae-revue.org - ANAE formations - Les Editions du Petit ANAE Pour toute question liée à l’affiliation à l’UPLF, contactez Jean-Claude Smets, par courrier : rue Gaillard Cheval, 105, 4000 Liège ; mail : [email protected] Pour toute question d’ordre juridique, contactez Marie-Claire Coets, par courrier : rue de Louveigné, 92, 4052 Beaufays; téléphone : 04/368.69.24. ; mail : [email protected] Pour toute question liée à l’UPLF Info, contactez Dominique Duchateau par téléphone : 0497/14.53.55., mail : [email protected] Pour un rendez-vous au centre de documentation, contactez Marie-Agnès Oger par téléphone: 081/74.24.45., mail : [email protected] UPLF-Info XXX 3 – 2013/25 Jeux … Matériels … Jeux …Matériels ► Jeux et matériels repérés chez Ortho Edition par Marie-Claire Coets Le jeu du kangourou Alain Dauly, orthophoniste et psychologue. Avril 2013 – 54.00 € Comparer, Déduire, Anticiper pour favoriser l’accès à la notion de sériation. Le jeu du kangourou à favoriser la construction de la notion de sériation, théorisée par PIAGET et nécessaire à l’acquisition du concept de nombre. Il trouvera sa place dans les rééducations logicomathématiques, mais également auprès des jeunes qui manifestent une lenteur de développement et de structuration des outils logiques. Il comporte 2 épreuves d’évaluation et 7 activités, dont plusieurs constituent des « vrais jeux » avec un perdant et un gagnant. Les 7 jeux : Notions travaillées Le jeu du photographe : combinatoire Le jeu des combines : combinatoire Le jeu du kangourou : comparaisons - sériations (pré-logique) Le jeu des devinettes : anticipation Le jeu des promenades : sériations - transitivité - comparaisons systématiques Le jeu des échelles : sériations Plus grand - plus petit : déductions dans le langage écrit Ces activités ludiques, sollicitant les capacités visuo-constructives et perceptives, les habiletés de sériation, d’anticipation, de déduction, à partir de combinaisons d’éléments simples, sont conçues pour amener à la notion de sériation opératoire : la progression est donnée par les jeux eux-mêmes qui proposent des comparaisons simples entre 2 éléments, puis entre plusieurs éléments, pour mener l’enfant vers la transitivité dite opératoire. Les 6ème et 7ème jeux permettent d’exprimer les habiletés de sériation à travers le langage écrit sous forme ludique de recherche de code. UPLF-Info XXX 3 – 2013/26 Jeux … Matériels … Jeux …Matériels L’enfant déplace des cercles de couleurs et de tailles différentes. Il est invité à envisager toutes les possibilités d’une situation, à anticiper, à rétro-agir, bref à réfléchir à partir d’une situation concrète : comment faire pour cacher le cercle jaune ? Avec le vert ? Et si je pose le rouge dessus, sera-t-il caché entièrement ? Ce matériel peut être utilisé dès la grande section de maternelle pour amener l’enfant à exprimer de façon simple des relations entre les cercles, mais il est surtout destiné aux enfants en difficulté de raisonnement logique à partir de 8 ans jusqu’à 10, voire 11 ans. La durée des jeux est extrêmement modulable (de 5 mn à 30 mn) ce qui permet de l’insérer dans plusieurs types de programmes rééducatifs. Il peut être utilisé en petit groupe de rééducation. Le jeu du kangouroru est expérimenté depuis une dizaine d’années par certains enfants d’IME et par des enfants présentant des troubles d’apprentissage divers (troubles du langage écrit, des fonctions logiques) dans le cadre de l’orthophonie libérale. Matériel : - 1 règle du jeu - 19 cercles blancs (ø44 mm à 80 mm) le diamètre des cercles ne diffère que de 2 mm - cercles de la 1ère série : cette série de cercles comporte 5 couleurs, une couleur par taille ; elle est utilisée pour la familiarisation avec le matériel (tailles et couleurs des cercles) pour le tout début d’utilisation, notamment avec les enfants de maternelle - cercles de la 2ème série : cette série a 5 tailles et 5 couleurs différentes, afin de susciter la comparaison - 1 cercle blanc et 1 cercle rose de ø50 mm pour « le jeu des promenades » - 16 cartes-photos : elles représentent les 16 combinaisons des empilements des 5 cercles - 2 tapis de jeu à 5 cases - 1 écran - 1 livret à spirale : - « Le jeu des échelles » / « Plus grand - plus petit » UPLF-Info XXX 3 – 2013/27 Jeux … Matériels … Jeux …Matériels Voc'en cartes 2 Corinne Boutard, orthophoniste et SiB, illustrateur Juin 2013 – 72 € Pour travailler l’apprentissage du vocabulaire chez les enfants présentant des troubles du langage ou cognitifs… Voc'en cartes 2 est la "recharge" du voc'en cartes, constituée de 20 nouveaux thèmes. Elle a été élaborée à la demande des orthophonistes utilisateurs du premier jeu et, en grande partie, avec les thèmes proposés par ces mêmes utilisateurs. Cette recharge est indépendante de la première et il est possible de jouer avec, même si on n’a pas Voc'en cartes. • Voc'en cartes 2, c'est un jeu qui permet l'acquisition du lexique. 200 mots autour des animaux, de la police, de la banquise, des sports... pourront être appris. • Il propose un apprentissage du vocabulaire via une approche didactique ; chaque mot est clairement identifié et proposé de manière simple dans un contexte mettant le mot-cible en évidence. Ce type d'approche a montré qu'elle permettait un apprentissage de meilleure qualité que les approches "naturelles". Il reste néanmoins que la fréquence d'exposition au mot et sa production sont une condition nécessaire. Voc'en cartes 2 est un jeu très rapide : 2 à 3 minutes suffisent réellement pour s'inscrire dans un temps de rééducation, permettant de ce fait une répétition de jeu et d'exposition aux mots, nécessaire à l'acquisition du lexique, chez les enfants présentant des troubles du langage ou des troubles cognitifs. • Voc'en cartes 2, c'est un jeu avec une règle extrêmement simple. Il est accessible de ce fait dès 3 ans et se révèle être un des premiers jeux qui nécessitent l'application d'une règle que l'on peut proposer aux enfants. Il peut donc être utilisé dans les troubles cognitifs ou avec les enfants pour qui on souhaite instaurer le tour de rôle. Il permet néanmoins, avec des enfants plus âgés, la mise en œuvre de processus plus stratégiques pour gagner, en ne se défaussant pas des cartes dont peut avoir besoin son adversaire, et la mise en œuvre de processus attentionnels pour bien prendre en compte la carte rejetée par son adversaire. Voc'en cartes 2 s'adresse donc aux enfants présentant une restriction lexicale, dans le cadre de troubles spécifiques du langage ou de troubles cognitifs. UPLF-Info XXX 3 – 2013/28 Jeux … Matériels … Jeux …Matériels Matériel 20 thèmes : 50 cartes par thème + 5 cartes objectifs par thème soit 1100 cartes Chaque jeu est rangé dans un étui, sur lequel est représentée et écrite la liste des 10 mots travaillés. L’étui permet aussi de transporter aisément un jeu. Promenons-nous Caroline Brossamain, orthophoniste et ARE, illustrateur. Juin 2013 – 48 € Dédramatiser la situation de lecture – Prendre du plaisir à lire « Promenons-nous » est le petit frère de « Un Tour dans la Ville » et il en a les mêmes caractéristiques, les mêmes principes de jeu et les mêmes buts. Ce jeu est une nouvelle version de « Un Tour dans la Ville », ce qui permet de varier les plaisirs et les rires (!). Seul le thème de base change : « Promenons-nous » aborde cette fois les vacances et les activités de loisirs et nous invite à nous déplacer à la mer, à la montagne, au musée, à la gare ou en forêt par exemple… Comme « Un Tour dans la Ville », « Promenons-nous » a été créé pour les apprentis lecteurs, qu’ils soient en grosse difficulté face au langage écrit ou qu’ils montrent peu d’intérêt pour la lecture. Très ludique, et bien loin du scolaire, « Promenons-nous » dédramatise la situation de lecture. Dans ce jeu, on déplace son pion en lisant des cartes-consignes qui nous indiquent notre destination. On avance sur le circuit, mais on recule aussi… et on peut même retourner à la case-départ ! Ce qui engendre rires, suspense, et stratégie parfois aussi… « Promenons-nous » et « Un Tour dans la Ville » ont été créés à l’origine pour des adolescents d’IME déficients et /ou carencés qui entrent tard dans la lecture. Donc les énoncés des cartes ne sont pas infantilisants. Ils peuvent être aussi utilisés à l’oral avec des non-lecteurs ou des enfants sourds pour travailler la compréhension verbale, le lexique et la socialisation. Mais ce matériel convient aussi parfaitement aux enfants en âge « classique » d’apprendre à lire qui l’apprécient tout autant et en redemandent… UPLF-Info XXX 3 – 2013/29 Jeux … Matériels … Jeux …Matériels 252 cartes-consignes à lire, classées en deux niveaux de lecture. - Pour le niveau 1, les énoncés sont courts en général et les graphèmes complexes sont rares (un ou deux par énoncé), donc faciles à repérer en cas d’échec pour les travailler par la suite… - Pour le niveau 2, les énoncés sont plus longs, plus complexes au niveau du déchiffrage et/ou du lexique et de la compréhension globale…Ils peuvent d’ailleurs être utilisés à l’oral avec les non-lecteurs présentant un retard le langage. Certaines cartes-consignes sont très explicites (« Tu vas ramasser des châtaignes, attention ! N’oublie pas tes gants » par ex) et d’autres plus ouvertes (« Ecris le nom de ta couleur préférée. Ensuite, avance d’autant de cases qu’il y a de lettres dans ce mot. »). Certains enfants ou adolescents ayant des relations familiales « compliquées », dans les énoncés de « Promenons-nous », les références à la famille ne sont que très peu abordées volontairement… « Promenons-nous » a un but principal : lire pour rire, lire pour le plaisir ! Matériel : - 2 circuits de 46 cases (utilisables du haut vers le bas ou du bas vers le haut) • l’un avec 16 lieux fixes • l’autre sans lieux, mais avec 16 tuiles amovibles - 127 cartes-consignes niveau 1 et 16 cartes vierges - 125 cartes-consignes niveau 2 et 18 cartes vierges Les cartes vierges permettent à chaque orthophoniste qui le souhaite d’adapter et de personnaliser ce matériel… - 4 pions UPLF-Info XXX 3 – 2013/30 …Livres … Livres … Livres … Livres … ► Recensions de Françoise Estienne Liberté pour apprendre Carl R. Rogers Ed. Dunod, Paris, 2012 (1ère édition, Paris 1972.) Cette traduction réalisée par Daniel Le Bon est enrichie d’une préface de Daniel Hameline. Rogers écrit ce livre parce que « Je veux m’adresser aux maîtres, aux professeurs, aux éducateurs… pour leur parler de l’apprentissage, c'est-àdire de cette curiosité insatiable qui pousse l’adolescent à assimiler tout ce qu’il peut voir, entendre ou lire … » Pour Rogers, l’enseignant ne doit pas être un maître à penser mais un facilitateur d’apprentissage. Rogers reste toujours actuel et devrait être lu par tous les enseignants et les étudiants. Dans un style parfois redondant, l’auteur, dans une partie « Le lieu de l’action », raconte son expérience personnelle en tant qu’enseignant, celle d’une institutrice et d’un professeur de collège. Une 2e partie décrit comment créer un climat de liberté. Les parties 3 et 4 sont constituées de réflexions personnelles sur Enseigner et apprendre. Une 5e partie décrit un modèle de changement. Bref 454 pages à lire à petits pas pour s’en imprégner. Les mécanismes de la lecture dans les systèmes alphabétiques. Exemple du français, apprentissage normal, dyslexie et remédiation. Bustan A. Ed. Coccinelle 2012 Grand-Lancy (Suisse), 321 pages, 58 €. Les frontières du savoir actuel sur la lecture On a beaucoup appris sur la lecture mais il subsiste des questions importantes, aux frontières de ce savoir. Comment justifier la méthode de lecture ? Par quels stades précis passe l’élève et comment s'opère ce passage ? Comment lit-on de manière automatique, par exemple ces lignes-ci ? Comment remédier efficacement aux échecs résistants (dyslexie) ? Les points clefs du livre L’ouvrage répond à toutes les questions sur la lecture. Il décrit de façon systématique et détaillée son apprentissage "normal" ou dyslexique, en expliquant son évolution. L’ouvrage est articulé en 4 parties : - l’apprentissage de la lecture et ses difficultés - les stades et les mécanismes de la lecture - l’écriture - aspects pratiques Une description minutieuse des étapes qui président à l’apprentissage de la lecture et des accidents de parcours qui peuvent l’entraver. Une démarche tout aussi minutieuse de l’évaluation de l’apprenti lecteur pour découvrir ses difficultés éventuelles et y remédier. Un livre à mettre dans de nombreuses mains (enseignants, parents, apprenants, remédiateurs). UPLF-Info XXX 3 – 2013/31 …Livres … Livres … Livres … Livres … Prise en charge des troubles du langage écrit chez l’enfant Casalis Séverine, Leloup Gilles, Bois Parriaud Françoise Une 2ème partie apporte les solutions pour remédier à ces troubles en proposant une synthèse des grandes orientations rééducatives selon un point de vue chronologique, géographique et théorique. ELSEVIER MASSON Mai 2013 – 179 pages – 39€ Une première partie aborde les troubles spécifiques du langage écrit à partir de l’analyse des différentes composantes de la lecture. Elle établit les liens entre troubles du langage oral et écrit. Un chapitre particulièrement intéressant résume les entraînements, les stratégies compensatoires et leur efficacité. Cet ouvrage a l’originalité de coordonner de façon concise la recherche et la pratique dans un esprit clinique rigoureux. A recommander avec insistance. ► Quelques livres repérés sur le web par Marie-Claire Coets http://superieur.deboeck.com Cet ouvrage en propose pluridisciplinaire complet. Le TDAH chez l'enfant et l'adolescent Céline Clément Editeur : de boeck-solal Collection : Troubles du développement psychologique et des apprentissages Avril 2013 – 272 pages –29,50€ Le Trouble Déficit de l’Attention/Hyperactivité est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie dans plusieurs pays industrialisés. Il demeure toutefois mal cerné. un tableau Le Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité (TDA/H) est le premier motif de consultation en pédopsychiatrie dans plusieurs pays industrialisés. Ces vingt dernières années, le développement de modèles théoriques du trouble a engendré des avancées déterminantes pour sa compréhension. Parallèlement, les modèles animaux en neurobiologie et les données recueillies auprès de cohortes d’enfants et d’adolescents avec un TDA/H ont permis de mieux appréhender les mécanismes à l’œuvre non seulement dans le traitement pharmacologique, mais aussi dans le développement et le maintien des UPLF-Info XXX 3 – 2013/32 …Livres … Livres … Livres … Livres … concomitances, qu’il s’agisse des troubles extériorisés ou intériorisés, et des troubles des apprentissages. C’est cette compréhension globale du trouble et des interventions auprès de jeunes patients que cet ouvrage souhaite mettre en lumière. Loin des polémiques autour des psychostimulants, il importe de présenter des données scientifiques qui conduisent à recommander telle ou telle intervention reposant sur des preuves. Céline Clément est professeur en psychologie et sciences de l’éducation à l'Université de Strasbourg. La dysorthographie et la dyslexie Les confusions articulatoires et phonétiques Catherine Mazade Editeur : de boeck-solal Collection : Tests et matériels en orthophonie (Solal) Mai 2013 – 376 pages – 35 € auditive ou articulatoire devient surtout apparente au moment de l’apprentissage de l’orthographe. Seul l’orthophoniste peut, au cours d’un bilan, déceler une dyslexie phonétique. Ce livre donne les outils pour corriger toutes les confusions phonétiques que l’enfant peut commettre en lisant ou en écrivant. Chaque chapitre contient des exercices portant sur les différenciations au sein des traits pertinents. L’orthophoniste devra faire prendre consciences à l’enfant de ces différences en réalisant un travail d’écoute et d’articulation des phonèmes, puis d’association du phonème à la lettre correspondante. Troubles de l'écriture chez l'enfant Des modèles à l'intervention Jean-Michel ALBARET, Marie-Laure KAISER, Régis SOPPELSA Editeur : de boeck-solal Collection : Psychomotricité Juin 2013 – 241 pages – 28,50 € Cet ouvrage propose des exercices permettant à l'enfant de corriger les confusions phonétiques, en travaillant tour à tour chacun des traits pertinents des phonèmes. Isoler les sons et associer une graphie à chacun d’eux est une des difficultés que peut rencontrer l’enfant lors de l’apprentissage de la lecture, car il ne dispose, pour y parvenir, que de son expérience du langage oral. Les lettres ne sont pas par elles-mêmes évocatrices du son ou du mouvement articulatoire qu’elles représentent. La dyslexie phonétique est marquée par une difficulté à associer les lettres aux phonèmes correspondants. Elle est suivie d’une dysorthographie phonétique marquée par une incapacité à associer les sons perçus aux graphies correspondantes. Cette déficience L'écriture manuelle occupe une place centrale dans la scolarité de l'enfant et constitue, parallèlement à l'apprentissage de la lecture, un outil essentiel pour accéder aux connaissances, les organiser, et les restituer. Elle fait l'objet d'un apprentissage de longue durée, qui trouve son origine dans les premières manifestations graphomotrices, pour se couler ensuite progressivement dans le moule des normes calligraphiques avant de s'en affranchir et de se personnaliser. Les troubles qui apparaissent au cours de son apprentissage ont des répercussions multiples sur l'adaptation des enfants à l'école. Ces troubles, aux origines multiples, nécessitent UPLF-Info XXX 3 – 2013/33 …Livres … Livres … Livres … Livres … une analyse approfondie des endogènes et exogènes impliqués. facteurs Une fois élucidée l'origine de ces troubles, les enfants peuvent bénéficier de rééducations spécifiques et individualisées. Jean-Michel Albaret est maître de conférences à l'Université de Toulouse et directeur de l'Institut de Formation en Psychomotricité de Toulouse. Marie-Laure Kaiser, ergothérapeute cheffe du CHUV, a réalisé sa thèse de doctorat sur l'écriture manuelle, domaine dans lequel elle dispose d'une importante expérience clinique. Régis Soppelsa est psychomotricien et formateur à l'Institut de Formation en Psychomotricité de Toulouse. La prosodie de la parole la linguistique ; la psycholinguistique la neurolinguistique. Docteur d'État en linguistique et auteur de nombreux ouvrages et articles sur la prosodie, Albert Di Cristo est professeur émérite de l'université d'Aix-Marseille, où il a dirigé l'Institut de Phonétique. Manuel d'application pratique de la thérapie mélodique et rythmée Dominique Bénichou Editeur : de boeck-solal Collection : Tests et matériels en orthophonie Mai 2013 – 144 pages – 46 € Application pratique et immédiate d'une thérapie de démutisation par la mélodie et le rythme dans les troubles sévères du langage, appelée thérapie mélodique et rythmée (TMR). Albert DI CRISTO Editeur : de boeck-solal Collection : Voix parole langage Mai 2013 – 296 pages – 28,50 € Le premier ouvrage d'introduction à la prosodie rédigé en langue française. Albert Di Cristo offre une synthèse complète des différents aspects de la prosodie du langage : matériels, formels, fonctionnels, sémantiques et pragmatiques. Il s'attache en particulier à clarifier les termes du champ d'étude de la prosodie et précise la position qu'elle occupe aujourd'hui dans l'étude du langage et de la communication. C'est pourquoi il accorde une place importante à l'étude des relations que la prosodie entretient avec les domaines de recherche aussi divers que : Un ouvrage « prêt à l’emploi » pour mieux se former et intervenir efficacement dans la prise en charge des patients aphasiques ou présentant un trouble sévère du langage. Ce manuel pratique aidera et accompagnera l’orthophoniste dans l’utilisation de la thérapie mélodique et rythmée (TMR). Il fournit un contenu pratique exploitable aisément et immédiatement : il décrit la technique en détail, et propose une série d’exercices de difficulté progressive. Ce matériel contient : 1 cahier du thérapeute 1 cahier du patient 1 CD présentant une séance de TMR Dominique Bénichou Orthophoniste en cabinet libéral et dans l’unité neuro-vasculaire du CHU de Nantes, Dominique UPLF-Info XXX 3 – 2013/34 …Livres … Livres … Livres … Livres … Bénichou est par ailleurs formatrice chargée d’enseignement à l’école d’orthophonie de Nantes et dispense des formations à la TMR dans le cadre de la prise en charge de l’aphasie. Bien lu et bien joué Anne-Marie Sanaani Editeur : de boeck-solal Collection : Juin 2013 – 128 pages – 29 € Ce livre-matériel présente une série de jeux qui aideront l'enfant en difficulté ou en cours d'apprentissage à aborder la lecture dans un contexte ludique. Anne-Marie Sanaani est orthophoniste diplômée de la faculté de Lyon. Elle a exercé en CMPP pendant une quinzaine d'années avant de partir à l'étranger où elle a enseigné le français (langue étrangère). Pendant cette période elle a continué d’exercer en tant qu’orthophoniste libérale remplaçante tous les étés. Aujourd’hui elle a cessé son activité d’orthophoniste et se consacre à la réalisation de livres d'exercices d'orthophonie Le handicap force la philosophie à repenser ce qu'est un homme. Platon demandait « si la vie valait la peine d'être vécue avec un corps en loques et en ruines ». Il nous parlait ainsi d'une société qui n'était pas prête à envisager la situation de handicap. Mais la philosophie n'est pas un savoir mort. C'est une pratique sans cesse à réactiver. Bertrand Quentin ne se contente pas de donner la parole aux grands philosophes de l'histoire, il se risque à proposer de nouveaux concepts (« l'empathie égocentrée », les « compensations inopportunes », etc.) et à poser des questions gênantes : la personne qui ne pense pas est-elle un humain ? La médecine a-t-elle à résoudre les problèmes posés par le handicap ? Pourquoi avons-nous davantage peur de la ressemblance avec la personne handicapée que de sa différence ? « Qu'est-ce qu'un handicapé ? Celui qui rassure le badaud de sa normalité propre et de sa solide identité. Celui qui voudra dépasser le regard du badaud pourra se voir en miroir dans la personne en situation de handicap. Notre identité est un acquis plus fragile qu'il n'y paraît. Soyons donc ouverts à la fragilité qui est si proche de nous-mêmes. La personne handicapée ne fait que révéler objectivement une figure possible de l'étrangeté. Elle offre en même temps la possibilité pour chacun de nous de reconnaître la part d'étrangeté qui est la nôtre. » http://www.editions-eres.com La philosophie face au handicap Cerveau gauche, cerveau droit Bertrand QUENTIN Connaissances de la diversité – collection dirigée par Charles Gardou ([email protected]) Mai 2013 – 179 pages – 20 € http://www.esf-editeur.fr Les neurosciences pour développer l'empathie et le leadership Dominique CHALVIN Collection : Formation Permanente Mai 2013 – 248 pages – 24.35 € UPLF-Info XXX 3 – 2013/35 …Livres … Livres … Livres … Livres … Comment fonctionne notre cerveau ? Quelles sont les dernières découvertes des neurosciences ? Comment les neurosciences peuventelles nous aider à mieux comprendre les autres et s'adapter à eux ? L'auteur vous propose de développer votre empathie, source de leadership efficace, en utilisant aussi bien votre cerveau gauche que votre cerveau droit. Les nouveaux progrès des neurosciences viennent à point nommé pour nous donner les moyens pratiques de développer l'empathie et de la mettre à notre portée. La méthode et les outils décrits dans cet ouvrage s'inspirent du fonctionnement naturel du cerveau quand il nous aide à développer des comportements de bonne adaptation aux autres. Quand cette adaptation vous est moins naturelle, il vous est indiqué comment stimuler votre cerveau pour trouver les moyens pratiques de vous adapter: c'est la méthode «Stop, je réfléchis». Ce livre vous permet d'avoir en main un grand choix de comportements possibles, comme autant de cartes à votre disposition pour accroître votre capacité d'empathie et de leadership. http://www.dunod.com Scolariser l'élève intellectuellement précoce Jean-Marc Louis, Fabienne Ramond Collection: Enfances 2013 - 2ème édition - 272 pages Deux à trois pour cent de la population scolaire relèvent de la précocité intellectuelle. Ces élèves (environ 20 000 issus tant de l'école primaire que du second degré) ne doivent pas être considérés comme des surdoués ou des génies. Ils ont un fonctionnement intellectuel et psychologique particulier qui, s'il n'est pas pris en compte, conduit à la difficulté scolaire mais aussi à une souffrance psychique pouvant parfois ouvrir sur la dépression, voire le suicide. Jean-Marc Louis et Fabienne Ramond connaissent bien ces élèves pour les côtoyer, les observer dans leur quotidien professionnel. Ils ont ainsi mesuré les difficultés que pose leur scolarisation, qu'elles soient pédagogiques, éducatives mais également liées aux relations qui s'établissent entre l'École et les familles. Dans ce livre clair et précis, ils offrent une analyse de la précocité intellectuelle et de ses conséquences sur l'École et le quotidien de la classe. Ils donnent aux enseignants des conseils concrets et pratiques pour accueillir et scolariser ce type d'élèves. Ils proposent des réponses à ses besoins éducatifs particuliers et montrent qu'ils peuvent devenir un atout pour la vie de la classe et suivre un parcours de scolarité performant et serein. Sommaire La précocité intellectuelle : une réalité scolaire incontournable. La précocité intellectuelle : une réalité psycho-intellectuelle. Les conséquences de la précocité à l'Ecole. Comment repérer un élève intellectuellement précoce à l'école ?. De la nécessité d'une intégration scolaire de l'élève intellectuellement précoce. Des objectifs pédagogiques bien ciblés. Des pratiques pédagogiques adaptées. Le statut de l'élève intellectuellement précoce à l'Ecole. Construire un projet éducatif et scolaire avec l'élève et sa famille. Biographie des auteurs Jean-Marc Louis - Inspecteur de l'Education nationale, journaliste Fabienne Ramond - Professeur des écoles. Conseillère pédagogique pour l'adaptation et l'intégration scolaires à l'Inspection académique de la Moselle. UPLF-Info XXX 3 – 2013/36 …Livres … Livres … Livres … Livres … http://www.eyrolles.com Les sens trompés des anomalies du cerveau aux comportements étranges Patrick Verstichel Editeur : Pour la science Avril 2013 – 176 pages – 25 € Recueil d'articles publiés par l'auteur, neurologue, dans la rubrique "Le cas clinique" du magazine Cerveau-Psycho. Certains comportements étranges ont une cause neurobiologique, et l'auteur mène l'enquête pour comprendre quelle est la lésion cérébrale qui en est responsable. http://www.elsevier-masson.fr Le syndrome dys exécutif chez l'enfant et l'adolescent Répercussion scolaires et comportementales Alain-Clément Moret, Michèle Mazeau Avril 2013 – 262 pages – 37,05 € Parmi les troubles dys-, ou troubles cognitifs spécifiques développementaux, ceux affectant les fonctions exécutives sont encore trop méconnus. Touchant des fonctions dites « transversales », qui irriguent et gèrent toutes les autres, ils n'ont pas de répercussions circonscrites, ce qui rend leur repérage difficile. Favoriser l'établissement d'un diagnostic précoce et rigoureux et ainsi permettre aux sujets qui en souffrent de bénéficier des stratégies thérapeutiques et pédagogiques susceptibles de les améliorer : tel est le double objectif de ce livre. Cet ouvrage est composé de deux parties aux approches très différentes mais qui s'imbriquent pour atteindre le même but : aider tous ceux qui seront amenés à côtoyer et à accompagner les jeunes souffrant de troubles dys-exécutifs. La première partie fait un point synthétique sur les aspects médicaux du syndrome dysattentionnel (TDA/H) et dys-exécutif. Après une description du développement normal de ces fonctions chez l'enfant, sont abordés leurs aspects pathologiques : symptômes, répercussions dans les apprentissages, puis les stratégies et évaluations qui conduisent au diagnostic. Enfin, sont indiquées les grandes lignes des préconisations thérapeutiques (médicamenteuses et rééducatives). La seconde partie est consacrée au jeune dysexécutif à l'école. C'est dans ce cadre en effet qu'il passe une bonne part de sa vie, où s'exprime l'essentiel de ses difficultés et où se décide son avenir, personnel, professionnel et social. À travers un grand nombre d'exemples de devoirs choisis dans l'éventail des disciplines scolaires (sciences, littérature, histoiregéographie...) et de tous les niveaux (collège et lycée), les auteurs dessinent une ' méthodologie générale de l'adaptation ' et au-delà jettent les bases d'une réflexion sur les principes qui aideront à l'élaboration de stratégies palliatives pertinentes, indispensables pour ces jeunes. Ce livre s'adresse à tous ceux, professionnels du soin (médecins pratiquant la neuropsychologie infantile, médecins et psychologues scolaires, neuropédiatres, neuropsychologues), professeurs (enseignants, spécialisés ou non, enseignants référents), auxiliaires de vie scolaire (AVS), parents qui cherchent à comprendre les ressorts de ces troubles et à apporter une aide efficace aux jeunes qui en souffrent. Son originalité réside dans le fait d'articuler le médical et le pédagogique. UPLF-Info XXX 3 – 2013/37 …Livres … Livres … Livres … Livres … http://www.chroniquesociale.com http://www.enseignants.hachette-education.com Enseigner l'orthographe autrement L'écoute de phrases et de mots Sortir des idées reçues et comprendre enfin comment ça marche pour l'éveil à la conscience phonologique - Maternelle/ASH Eveline Charmeux Danielle Quilan Mai 2013 – 120 pages – 12,30 € Editeur : Hachette jeunesse Mai 2013 – 272 pages – 23,95 € L'orthographe, présente dans l'ensemble des divers domaines de l'enseignement du français, est une affaire passionnelle et un lieu d'affrontements parfois violents ; elle constitue un véritable cauchemar pour les enseignants, qui y voient l'échec majeur de leur travail, comme pour les élèves, qui y rencontrent d'insurmontables difficultés. Elle apparaît revêtue d'une charge affective bien supérieure à celle des autres domaines d'enseignement. Les propositions pédagogiques, qui fleurissent régulièrement, ne sont que très rarement des propositions solidement structurées, et répondent à une volonté, tantôt de dorer la pilule, posée comme amère et difficile à avaler, tantôt de « simplifier » les contenus à enseigner, comme si « simplifier » était synonyme de « faciliter ». Le présent ouvrage propose une théorie et des mises en application concrètes de l'enseignement de l'orthographe, en relation avec la communication écrite. Ces apports, qui se veulent solides, sont fondés linguistiquement et construits avec des classes dans une démarche de recherche-action. Deuxième volume d’une série traitant de l’éveil à la conscience phonologique, il présente des activités pour travailler sur le concept de mot, à partir de la segmentation d’énoncés qui mettent en relation l’oral et l’écrit. Il est présenté sous forme de séquences pédagogiques. Chacune décrit un déroulement que l’enseignant répartira sur plusieurs séances en élaborant ses propres fiches de préparation. Points forts Des activités et des jeux pour analyser le langage oral et le langage écrit Un véritable outil pédagogique d’aide à la préparation de classe Un outil complet. Tout ce dont l’enseignant a besoin pour organiser ses séances L’ouvrage respecte la graduation des tâches dans l’entraînement phonologique. Un cédérom propose des documents imprimables en format A4 : un imagier, le matériel individuel et collectif nécessaire au déroulement des séquences, des jeux prêts à être utilisés, des comptines accompagnées de leurs images séquentielles et des fiches élèves évaluatives. Le format A4 permet de plastifier directement le matériel et les jeux. Danielle Quilan est maître formateur en école maternelle, maître formateur à l’IUMF de Rouen et conseillère pédagogique de circonscription en Seine-maritime. UPLF-Info XXX 3 – 2013/38 … Mot de la rédaction … Petit rappel … Vos annonces doivent nous parvenir en fichier joint Police ARIAL taille 11 à l’adresse suivante : [email protected] Cette opération ne vous demandera pas plus de travail mais soulagera la personne qui réceptionne et doit gérer vos envois. Pour les annonces payantes, c’est-à-dire à but lucratif, nous vous demandons de nous spécifier les nom et adresse de facturation. Le compte de l’UPLF devra être crédité du montant de l’annonce avant la date de clôture faute de quoi elle ne sera pas prise en compte. Beaucoup de petites mains travaillent dans l’ombre afin que vous receviez votre UPLF info aux échéances annoncées. Respecter les quelques recommandations ici rappelées, c’est aussi respecter ces petites mains qui travaillent pour la plus grande satisfaction de tous. J’attirerai donc votre attention sur le fait que les dates de clôture seront rigoureusement respectées (sans exception) et que, passé cette date, toutes les annonces seront reportées à l'UI suivant. Ces dates de clôture figurent dans l'UI. Voici les prochaines : Vendredi 20 septembre pour parution mi-octobre Vendredi 22 novembre pour parution fin décembre Je vous remercie vivement pour votre attention et vous souhaite beaucoup de plaisir à parcourir votre UPLF Info. Pour le comité de rédaction Dominique Duchateau UPLF-Info XXX 3– 2013/39 Formations…Formations…Formations REGIONALE DU BRABANT LA DYSPHASIE : COMMENT Y RÉPONDRE EN TANT QUE LOGOPÈDE POUR AMÉLIORER LA COMMUNICATION ET SOUTENIR LES APPRENTISSAGES ? INITIATION Cette formation s'adresse aux logopèdes qui souhaitent découvrir cette pathologie et les méthodes s'attachant à sa prise en charge dont la mimo-gestualité auditivo-verbale, la méthode de lecture LEDAN, et la méthode des GIPO pour la syntaxe et la grammaire. Programme Objectifs Comprendre la dysphasie et l’enfant dysphasique – à l’école, en situation d’apprentissage, au quotidien, en famille et avec ses pairs. Cibler les difficultés et adapter son regard afin d’y répondre en tant que logopède. Envisager une nouvelle philosophie d’accompagnement (d’après G. Lovenfosse). Découvrir les méthodologies adaptées telles que la mimo-gestualité auditivo-verbale, la méthode de lecture LEDAN, la grammaire via les GIPO ainsi que les calculs afin de répondre aux besoins spécifiques des enfants dysphasiques. Moyens : mises en situation, vidéos et exercices pratiques Formatrice : Sandrine VAN OOST Logopède indépendante et active au sein de l’enseignement spécialisé de type 8, en particulier dans des classes de langage ainsi que dans le cadre de projets d’intégration d’élèves dysphasiques. Collaboration avec G. Lovenfosse et l’A.P.E.A.D. dans le cadre de formations pour les parents d’enfants dysphasiques. Dates : lundi 1er juillet, mardi 2 juillet, mercredi 3 juillet et jeudi 4 juillet 2013 de 9 h à 16h Lieu : Fraternités du Bon Pasteur – Rue au Bois, 365b – 1150 Bruxelles (Woluwé-St-Pierre) Frais de participation : 300 euros (375 euros pour les non-membres UPLF) – à virer sur le compte de l'UPLF Brabant n° 778-5914145-13 avec mention de vos nom et prénom, suivi de « Formation initiation à la dysphasie » Prévoir un pique-nique Contact : Isabelle Dewasne de préférence par E-mail : [email protected] ou s'il vous est difficile d'atteindre la boîte-mail par téléphone au 0487/ 55. 88. 52 UPLF-Info XXX 3 – 2013/40 Formations…Formations…Formations FORMATION A LA RÉÉDUCATION DES TROUBLES ATTENTIONNELS ET EXÉCUTIFS CHEZ L'ENFANT Formateur : Dominique POTELLE, neuropsychologue dans le service de neuropédiatrie du Centre Neurologique William Lennox depuis 1998. Objectifs : cette formation est une formation pratique visant à une meilleure connaissance de la problématique des troubles attentionnels chez l’enfant, mais également à une maîtrise de la technique de rééducation neuropsychologique des troubles attentionnels. En effet, chez l’enfant, les troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité sont une des causes fréquentes de troubles de l’apprentissage voire d’échec scolaire. Leur origine est diverse. S’il ne faut pas se précipiter et mettre une « étiquette » facile à l’enfant, il est très important de détecter ces troubles. Que peut-on faire ensuite ? Dans certains cas, une rééducation de type neuropsychologique peut être envisagée. Cette rééducation propose à la fois un drill des fonctions déficitaires, mais elle vise également à une meilleure prise de conscience des difficultés et à la mise en place de stratégies compensatoires. Programme La formation démarre par une journée théorique permettant de mieux comprendre ce que sont les fonctions attentionnelles et exécutives ainsi que l’implication de leurs troubles. Les journées suivantes viseront l’apprentissage des techniques de rééducation de l’attention chez l’enfant par le biais d’exercices pratiques, mais également par la présentation du cadre, de la structure et des différents exercices possibles. Dates : lundi 9 septembre 2013 de 9h à 16h (prévoir son pique-nique) lundi 23 septembre 2013 de 9h à 13h lundi 14 octobre 2013 de 9h à 13h Lieu : Fraternités du Bon Pasteur, Rue au Bois 365 b - 1150 Woluwé-St Pierre. Frais de participation : 160 euros (membres UPLF); 200 euros (non-membres) à virer sur le compte de l'UPLF-Brabant n° 778-5914145-13 avec la mention de votre nom suivi de "Attention 09-10/2013", avant le 08/08/2013. Maximum 25 personnes; acceptation des inscriptions par ordre d'arrivée. Inscription obligatoire auprès d'Anne-Marie Pornel par sms au 0475 65 07 65, soit par fax au 02 644 34 85 ou par courriel: [email protected]; UPLF-Info XXX 3 – 2013/41 Formations…Formations…Formations REGIONALE DU HAINAUT DEGLUTITION – ORALITE – ALIMENTATION CHEZ L'ENFANT A DEVELOPPEMENT NORMAL ET L’ENFANT HANDICAPE. Formatrice : Catherine SENEZ, orthophoniste, formatrice Bobath, chargée de cours à Diderot Paris et à Toulouse. Objectif : à l'issue de cette formation, vous connaîtrez les étapes du développement de la fonction de déglutition de la vie fœtale à la vie adulte et les difficultés rencontrées par les enfants en âge de développer la mastication puis la parole et le langage. Vous pourrez aider à mettre en œuvre des protocoles et des stratégies de rééducation. Vous pourrez dépister et traiter précocement les troubles liés au Syndrome de Dysoralité Sensorielle et vous maîtriserez des techniques originales et efficaces pour la rééducation linguale dans les traitements orthodontiques. Programme 1er jour : - le développement normal de la fonction orale : déglutition, succion, phonation. - la succion : physiologie et physiopathologie. - les organes du goût et de l'odorat. - le Syndrome de Dysoralité Sensorielle (SDS) et ses liens avec l'articulation et la parole. 2ème jour : - la désensibilisation d'un SDS. Pratiques inter - stagiaires. - la nutrition entérale : comment stimuler l'oralité en vue d'un sevrage. 3ème jour : - le polyhandicap, comment prévenir les fausses routes. - l'installation à table, la régulation du tonus musculaire. - polyhandicap, autisme et troubles envahissants du développement : pathologie de la mastication, les refus de s'alimenter, les problèmes d'hydratation, le bavage. - les fentes palatines : prise en charge précoce. 4ème jour : - le reflux gastro-œsophagien. - radio-cinéma et fibroscopie de la déglutition. - la rééducation de la déglutition en orthodontie. Dates : 08, 09, 10 et 11 juillet 2013 Horaire : de 9h à 17h30 Lieu : Villa Adélaïde, 10, rue de Forges, 6460 CHIMAY. Frais de participation : 340 euros (membres UPLF et nouveaux membres UPLF) - 440 euros (non membres). Ce montant est à verser sur le compte de l'UPLF Hainaut : 778 – 5914206-74 (IBAN : BE16 7785 9142 0674, BIC : GKCCBEBB). Communication : Nom + Prénom + adresse postale + C. Senez UPLF-Info XXX 3 – 2013/42 Formations…Formations…Formations juillet 2013. Inscription obligatoire avant tout payement. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement moins de 15 jours avant le début de la formation. Renseignements : Véronique SCHMITS au 060/215133. De l'étranger : 00 32 60 215133 ou [email protected] LANGAGE ORAL - dimension pragmatique En langage oral, chez l'enfant, l'évaluation comme la prise en charge de la dimension pragmatique s'articulent avec l'idée que le langage est utilisé pour communiquer. Cela suppose une situation d'interaction dans un contexte particulier et demande une analyse en termes de comportements. Cette analyse peut être menée selon 4 axes : l'intentionnalité, la régie de l'échange, l'adaptation et l'organisation de l'information. Les habiletés pragmatiques se construisent progressivement et évoluent tout au long de la vie en fonction des expériences de chacun. Quelle que soit la référence que l'on se donne, la dimension pragmatique doit être prise en compte par l'orthophoniste au moment du bilan comme tout au long de la prise en charge. Pour mener à bien une observation / évaluation, l'orthophoniste peut s'appuyer sur : - une ou des tâches structurées d'un test normalisé, - une observation semi dirigée pour faire émerger tel ou tel type de comportement ou de production, - des outils d'observation formalisés pour recueillir un échantillon de langage ou de comportements par le biais d'un compte-rendu parental ou d'une grille d'observation sur critères. Il est plus habituel de chercher à relever des productions et des comportements dans une situation éthologique de jeu partagé ou de conversation entre l'enfant et ses parents, entre l'enfant et l'orthophoniste. Cette démarche qualitative ne peut à elle seule étayer un diagnostic faute de comparaison avec une population de référence mais permet de permet de dégager un profil qui peut être utilisé comme ligne de base pré et post rééducation (lors de l'évaluation initiale, lors des bilans d'évolution ou de fin de traitement). Les situations de rééducation doit tenir compte des 4 axes de la pragmatique (actes de langage, tour de parole et régie de l’échange, adaptation et organisation de l’information). Formatrice : Françoise COQUET, orthophoniste, chargée d’enseignement à l’Institut d’Orthophonie de Lille. Objectifs Mettre en perspective la dimension pragmatique du langage oral dans les démarches d'évaluation et de rééducation Rappel du cadre théorique : modèle de l’interaction et définitions, sémiologie des troubles Découverte des outils d’évaluation et mise en place d’un parcours diagnostique Pistes de prise en charge Apports théoriques Vidéos Ateliers Partage d'expérience Moyens UPLF-Info XXX 3 – 2013/43 Formations…Formations…Formations Contenu Cadre de référence : modèles théoriques (Bateson, Bloom et Lahey, approche fonctionnelle, courant pragmatique et discursif) 4 axes de la pragmatique (fonctions du langage, régie de l'échange, adaptation, organisation de l'information) La situation de "conversation" Repères de développement Évaluation Comportements observables Situations d'observation Outils Troubles pragmatiques : typologie des troubles ; tableaux sémiologiques Prise en charge : activités à visée pragmatique (plus spécifiquement chez l’enfant) Journée 1 9h - 9h30 : 9h 30 - 10h 45 : 10h 45 - 11H : 11h – 12h : 12h – 13h 30 : 13h 30 – 15h : 15h – 15h15 : 15h 15 – 17h 30 recueil des attentes des stagiaires exposé Cadre théorique : modèles de référence – 4 axes de la pragmatique pause atelier collectif La situation de conversation – mise en situation pause repas exposé Repères de développement pause ateliers (en groupes parallèles puis mise en commun) comportements observables et situations d’observation Journée 2 9h – 10h 45 : exposé évaluation : outils et typologie des troubles 10h45 - 11H : pause 11h – 12h : présentation de cas 12h – 13h 30 : pause repas 13h 30 – 15h : ateliers (en groupes parallèles puis mise en commun) activités à visée pragmatique chez l’enfant) – mise en situation avec matériel Une pause est prévue en cours d’après midi 17 – 17h 30 : synthèse Dates : 5 et 6 septembre 2013 de 9h à 17h30 Lieu : Hôtel Horizon – Best Western, Avenue des Artisans 1, 7822 Ghislenghien Frais de participation : 190 euros (membres UPLF et nouveaux membres UPLF) – 290 euros (non membres). Ce montant est à verser sur le compte de l’UPLF Hainaut : 778-5914206-74 (IBAN : BE16 7785 9142 0674, BIC : GKCCBEBB). Communication : « Nom + Prénom + adresse postale + F. COQUET septembre 2013 ». Inscription obligatoire avant tout paiement. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement moins de 15 jours avant le début de la formation. Renseignements : Caroline SALVE au 0495/57 06 16 ou [email protected] UPLF-Info XXX 3 – 2013/44 Formations…Formations…Formations LANGAGE ORAL – La compréhension Formatrice : Françoise COQUET, orthophoniste, chargée d’enseignement à l’Institut d’Orthophonie de Lille. Objectifs Modalités Réfléchir sur l’importance du versant compréhension alors que les sémiologiques des troubles sont souvent axés sur le versant production Prendre en compte la situation d’interaction et la dimension pragmatique Recenser les outils d’évaluation Envisager des pistes de prise en charge tableaux Exposés Partage d’expérience Ateliers de mise en pratique Etudes de cas Programme 1er jour Matin : cadre de référence 9h – 9h 30 : analyse des besoins 9h 30 – 10 H 30 (séance plénière) situation d’interaction notion d’acte de langage 10h 30 – 10h 45 : pause 10h 45 – 12h 30 (séance plénière) modèle psycho linguistique points de repère de développement (mise en place de la compréhension) Après-midi : évaluation 14h – 15h 30 (atelier collectif) : recensement et analyse des outils d’évaluation à disposition et de ceux habituellement utilisés 15h 30 – 15h 45 : pause 15h45 – 17h 30 (en plénière) : méthodologie d’évaluation 2ième jour : Rééducation Compréhension et lexique Compréhension et morphosyntaxe / discours Compréhension et contexte Compréhension et implicite Compréhension à l’oral / compréhension à l’écrit Matin : ateliers parallèles puis mise en commun 9h – 12h 30 (pause en milieu de matinée) pistes de rééducation Après-midi : ateliers parallèles puis mise en commun 14h – 17h 30 (pause en milieu d’après-midi) pistes de rééducation Dates : 17 et 18 octobre 2013 de 9h à 17h30 UPLF-Info XXX 3 – 2013/45 Formations…Formations…Formations Lieu : Hôtel Horizon – Best Western, Avenue des Artisans 1, 7822 Ghislenghien Frais de participation : 190 euros (membres UPLF et nouveaux membres UPLF) – 290 euros (non membres). Ce montant est à verser sur le compte de l’UPLF Hainaut : 778-5914206-74 (IBAN : BE16 7785 9142 0674, BIC : GKCCBEBB). Communication : « Nom + Prénom + adresse postale + F. COQUET Septembre 2013 ». Inscription obligatoire avant tout paiement. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement moins de 15 jours avant le début de la formation. Renseignements : Caroline SALVE au 0495/57 06 16 ou [email protected] Formation de l’Oreille du Logopède et méthodologie pour la rééducation de la Voix Parlée et/ou chantée Stage pratique - Niveau 2 Formateur : Christian Guérin, professeur de technique vocale, membre de l’Association Française des Professeurs de Chant et membre de la Société Française de Phoniatrie. Participant à la recherche sur la protection de la voix avec des médecins spécialistes, formateurs dans divers centres hospitaliers universitaires (Paris, Nantes, Lausanne…..) Que les logopèdes ayant participé un stage de 1° niveau, maîtrisent leur voix, soient rompues aux diagnostics et aux exercices de rééducation par une pratique intense sous contrôle. Qu’elles discernent par leur oreille tant sur leur propre voix que sur celle des patients les différentes composantes de coloris vocal, des fonctionnements et dysfonctionnements du larynx. La méthode : chaque stade de la rééducation (diagnostic des dysfonctionnements et leurs causes, relaxation, souffle, son, étendue, FU, pose de timbre, tonification du larynx), sera : remis en mémoire pratiqué par chaque stagiaire sur elle-même et sur les autres la voix de chaque stagiaire sera placée et travaillée chaque jour : technique et pratique de voix parlée et chantée. Textes de discours, de poésie, de théâtre, de polémique. Chant collectif et individuel selon le goût de chacune. Programme Chaque matin de 9h à 12h30 : réactualisation théorique et pratique des exercices progressifs de rééducation. Ecoute, analyse et étude de cas ; réveil de la voix de chacune. Chaque après-midi, de 14h à 18h : exercices pratiques de rééducation, analyse de techniques vocales, comparaison, recherche des résonateurs, placement de timbre et consolidation de chaque voix parlée et chantée, audition et vidéo de cas pathologiques, analyse. LUNDI 9h à 13h : présentation des stagiaires et du programme, récapitulation, inventaires des expériences respectives en cabinet, des difficultés de diagnostics et de rééducations : respiration, accolement, spectre, articulation, listing des difficultés à traiter, modifications de programme en fonction des souhaits de chacune, 14h : analyse et écoute des cas pathologiques exposés dans le livre du Dr Coulombeau, le bilan, la méthode de diagnostic, la méthode de rééducation, dissocier ce qui ressort du dysfonctionnement de ce qui ressort des pathologies causes ou conséquence ET le faire comprendre au patient pour qu’il adhère UPLF-Info XXX 3 – 2013/46 Formations…Formations…Formations à sa rééducation et s’investisse dans ses exercices. Les difficultés de pédagogie, les blocages des patients. Les moyens de contrôle d’avancement. Test d’étendue et de tessiture de la voix de chaque stagiaire. Chant MARDI Premier rendez-vous : la prescription du médecin, le bilan du patient, le bilan de la logopède et sa synthèse. Projection = Forçage ! ! les enregistrements audio. Le diagnostic final et sa rééducation. La verticalité, gymnastique quotidienne du patient décontraction du corps, du cou, du visage, du larynx, placement de inspiration/expiration, pédagogie de la paille. La phonation : les apnées, l’accolement dans la décontraction, la paille, différents degrés d’accolement, rôle de la caisse de résonance dans la qualité du son, les mécanismes, leur changement, les erreurs de FU. Placement de la voix de chaque stagiaire. Placement du timbre extra vocalique, fidélisation. Chant MERCREDI Le son, les moyens de contrôle, pratique du logiciel VOCALAB, pratique des phonétogrammes simplifiés ou poussés, et la matérialisation du timbre extra vocalique, des formants. L’articulation des voyelles sans changer le timbre. Les changements hormonaux : la mue, la ménopause, les transsexuels. Travail sur la voix chantée de chaque stagiaire. JEUDI L’articulation des phonèmes sans déplacer le timbre. La fidélisation de la voix timbrée à faible et forte intensité. Les enseignants, Les chanteurs La couverture des sons, l’endurance du larynx, la tonification, processus d’intensité, le cri protégé. Travail sur la voix de chaque stagiaire à faible et forte intensité. La tonification. Chant VENDREDI Les pièges internes et externes. Leur réponse. Révision du processus de rééducation. Les échecs pédagogiques. Les rechutes à moyen terme. La gestion quotidienne de sa voix par le patient. Le chant choral ou individuel : avantages et risques. Dates : du lundi 26 août au vendredi 30 août 2013 de 9h à 18h Lieu : Centre Hospitalier Régional – Saint Vincent, Bd Roosevelt 17, 7060 Soignies Frais de participation : 540 euros (membres UPLF et nouveaux membres UPLF) – 690 euros (non membres). Ce montant est à verser sur le compte de l’UPLF Hainaut : 778-5914206-74 pour le 30 juin 2012. Communication : Nom + Prénom + adresse postale + C. Guerin. Inscription obligatoire avant tout paiement. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement moins de 15 jours avant le début de la formation. Participants : 12 personnes maximum. Renseignements et inscriptions : Marie-Eve Loly 067/79 03 39 ou [email protected] UPLF-Info XXX 3 – 2013/47 Formations…Formations…Formations TROUBLES DE LA DEGLUTITION DE TYPE ADULTE – EVALUATION ET REEDUCATION Formateur : Didier Bleeckx, Kinésithérapeute-Ergothérapeute – Formé Bobath adulte et enfant. A l'issue de cette formation, vous aurez acquis des techniques spécifiques pour solutionner ou améliorer les déficits de la déglutition de l'adulte et de l'enfant de plus de six ans. Programme Prévalence de la dysphagie, rappel anatomophysiologique des organes de la déglutition. La symptomatologie, les fausses routes et leurs mécanismes. Méthodologie de la prise en charge. Le bilan clinique et l'évaluation dynamique en salle de radiologie. Méthodes et techniques de prévention. Rééducation analytique et réflexion de groupe sur des cas cliniques vécus afin de valider les acquis de la formation. Dates : samedi 9 novembre 2013 de 9 h à 17 h 30. dimanche 10 novembre 2013 de 9 h à 13 h 30. Lieu : Villa Adélaïde, 10, rue de Forges, 6460 CHIMAY. Frais de participation : 160 euros (membres UPLF et nouveaux membres UPLF)- 260 euros (non membres). Ce montant est à verser sur le compte de l'UPLF Hainaut : 778 – 5914206-74 (IBAN : BE16 7785 9142 0674, BIC : GKCCBEBB). Communication : Nom + Prénom + adresse postale + D. Bleeckx novembre 2013. Inscription obligatoire avant tout paiement. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement moins de 15 jours avant le début de la formation. Renseignements : Françoise Leporcq au 0478/39.55.62. De l'étranger: 00 32 478/39.55.62 ou [email protected] FORMATION EN DYSCALCULIE Formatrice : Claudine Decour Charlet, linguiste et orthophoniste spécialisée dans la rééducation logicomathématique et collaboratrice de Bernadette Guéritte-Hess. Programme Module 1 : « Le nombre et la numération » Jour 1 Les différentes bases La différence entre chiffre et nombre Les compétences logiques (correspondance classification) Les procédures de comptage adaptées terme à UPLF-Info XXX 3 – 2013/48 terme, conservation, sériation, Formations…Formations…Formations Jour 2 Domaines de travail : mots/objets/chiffres Les difficultés spécifiques du langage La base 10 (qui repose sur l’équivalence numérique) Les grands nombres, les puissances, les nombres particuliers (pi, nombres premiers, triplets, pythagoriciens) La virgule Module 2 : « Les opérations mathématiques et les structures logiques qui les sous-tendent » Qu’est-ce qu’opérer ? Distinguer le pareil du pas pareil, pouvoir évoquer mentalement ce qui s’est passé pour aboutir à une modification. Théories piagétiennes et activités de sériations et de classifications. Différence entre opération et relations : Relation d’ordre, relation d’équivalence, propriétés des relations et des opérations. La réversibilité : opération mentale qui permet de passer de l’addition à la soustraction et de la multiplication à la division. Les opérations proprement dites : l’addition temporalisée et spatialisée, la soustraction temporalisée et spatialisée (notion d’inclusion de classe), la différence, la multiplication (l’équivalence numérique), la division/distribution, la division/soustractions successives. En fonction du temps restant : rapports/proportions/fractions. Module 3 : « Analyse linguistique des énoncés mathématiques » Qu’est-ce qu’un problème ? Définition, historique, leur utilisation dans l’histoire de l’enseignement, schéma général, histoire du système métrique Quelles sont les compétences langagières nécessaires à la résolution de problèmes ? Connaissances lexicales, temporelles, syntaxiques. Le déroulement inverse de la pensée logique et du langage. Quelques mots sur la logique : l’implicite, les différents types de raisonnement, la vraisemblabilité, les stades de Piaget. Résolution de problèmes verbaux : exemples de problèmes, analyse linguistique, opératoire, logique et structurelle. Module 4 : « Analyse des difficultés liées à la compréhension du langage mathématique : les opérations complexes » Problèmes complexes avec la multiplication et la division Problèmes de fractions (fractions d’unité ou fractions de nombre) Problèmes de pourcentages (exclusifs ou inclusifs) Problèmes dans le continu (calculs d’aires et de volumes) Dates Module 1 : 8 et 9 novembre 2013 Module 2 : 13 et 14 décembre 2013 Module 3 : 24 et 25 janvier 2014 Module 4 : février ou mars 2014 N.B. : les 4 modules sont INDISSOCIABLES Horaires : 9h à 17h (entre 12 et 14h par w-e). Participants : maximum 25 personnes Lieu : Hôtel Horizon-Best Western, Avenue des Artisans, 1, 7822 Ghislenghien UPLF-Info XXX 3 – 2013/49 Formations…Formations…Formations Frais de participation : 480 euros (membres UPLF et nouveaux membres UPLF) 680 euros (nonmembres). Ce montant est à verser sur le compte de l’UPLF Hainaut : 778-5914206-74. Communication : « Nom + prénom + adresse postale + C. Decour 2013-2014. Inscription obligatoire avant tout paiement. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement moins de 15 jours avant le début du premier module. Renseignements : Anne-Catherine Goelff au 0474/43.27.32 ou [email protected] REGIONALE DE LIEGE FORMATION EN BRAIN GYM – 2ème groupe Formatrice : Marie-Anne Saive, instructeur en Brain Gym Objectif : cette formation ludique et dynamique est centrée sur le mouvement et l’observation. Nous y découvrirons les 26 mouvements du Brain Gym qui se basent sur le développement moteur de la prime enfance. Combinés avec des procédures d’observations ciblées, ces mouvements permettent à l’apprenant de récupérer et/ou d’élargir ses capacités d’apprentissage. Lorsque nous bougeons, nous impliquons instantanément nos trois dimensions (avant/arrière, haut/bas, gauche/droite). En situations stressantes, ces dimensions perdent leur intégration naturelle, ce qui génère déséquilibres et difficultés croissantes face aux nouvelles situations. En réveillant notre intégration tridimensionnelle, le Brain Gym active nos compétences naturelles d’apprentissage et de curiosité face à la nouveauté. Le Brain Gym s’avère efficace pour améliorer la mémoire, la concentration, les capacités de lecture, d’écriture et de calcul, l’organisation et la coordination. C’est l’outil de base de la Kinésiologie Educative. Il s’adresse tant à l’enfant qu’à l’adolescent et l’adulte. Programme : sous-tendu par un manuel de 100 pages, ce cours de 4 jours permet de découvrir les 26 mouvements du Brain Gym et d’explorer les façons de les utiliser. Jour 1 : le Brain Gym ou l’équilibre au quotidien. Le mode automatique et le mode de repérage dans l’apprentissage. L’observation en Brain Gym. Jour 2 : la latéralité et la coopération de nos côtés droit et gauche (yeux, oreilles, mains, jambes) pour lire, écouter, mémoriser, écrire. Le remodelage de latéralité. Jour 3 : l’implication de nos trois dimensions corporelles dans l’apprentissage. Jour 4 : intégration tridimensionnelle pour améliorer nos capacités de communication (gauche/droite), de centrage et d’organisation (haut/bas) de compréhension et de coordination (avant/arrière). Le remodelage tridimensionnel. UPLF-Info XXX 3 – 2013/50 Formations…Formations…Formations Remarque importante : merci de porter une tenue confortable et d’apporter une bouteille d’eau. Dates : !!! Deuxième Groupe !!! Mardi 12 novembre 2013 Lundi 09 décembre 2013 Jeudi 30 janvier 2014 Jeudi 20 février 2014 Horaire : de 9h à 17h Lieu : Espace Loyola, rue Saint-Gilles, 92, Liège (!!! pas de possibilité de parking dans la cour de l’école) Nombre de participants : 16 personnes maximum Frais de participation : 240 euros (membres UPLF) – 340 euros (non-membres) Paiement : pour le 1er octobre 2013, uniquement après confirmation de votre inscription, la somme due doit être versée sur le compte n° 778-5914266-37 de l’UPLF – Régionale de Liège en précisant en communication : Nom + Prénom + « Formation 4 j en Brain Gym » Modalité d’inscription : inscription obligatoire et préalable au paiement auprès de Marylène Verjans par mail : [email protected] ou par téléphone après 19h sauf le lundi (0478/62.30.56). L’inscription ne sera effective que dès la réception du paiement ; passé cette date, l’inscription sera considérée comme nulle. La régionale de Liège se réserve le droit d’annuler la formation si le nombre de participants n’est pas suffisant. ESPACE LOYOLA Bâtiment annexé au Collège Saint-Servais, rue SaintGilles, 92 à 4000 Liège. L’entrée se fait par la cour de l’école (rue Saint-Gilles, le 104) ; une fois passé le porche, vous longez le mur de la cour côté droit jusqu’à une petite ouverture donnant sur un sas puis sur une porte ouvrant sur un jardinet ; quelques marches et vous y êtes. Pour atteindre la rue Saint-Gilles, il faut arriver au point de rencontre du boulevard d’Avroy et du Boulevard de la Sauvenière. La rue Saint-Gilles est à l’opposé de la Place Cathédrale et est à sens unique. Le samedi, il y a possibilité de parking dans la cour du Collège Saint-Servais. En semaine, un parking payant se trouve proche de l’école, au fond de la rue Jonfosse (après être passé devant l’entrée de l’école, prendre la première rue à droite (rue Grandgagnage) ; vient ensuite la rue Jonfosse). Vous pourrez vous restaurer sur place (Kitchenette) ou aux alentours ; nombreuses sandwicheries, brasseries et petites restaurations rue Saint-Gilles ou Boulevard de la Sauvenière. UPLF-Info XXX 3 – 2013/51 Formations…Formations…Formations AUTISME ET COMMUNICATION Formatrices : Marie-Hélène BOUCHEZ, Psychologue à la Fondation SUSA. Pascale GREVESSE, Logopède à la Fondation SUSA. Programme Jour 1 - Formatrice : Marie-Hélène BOUCHEZ Autisme et Troubles Envahissants du Développement Définition, historique, épidémiologie, origines génétiques et biologiques, aspects neuropsychologiques et cognitifs Quelles interventions ? Principes de base : diagnostiquer précocement, évaluer précisément, éduquer spécifiquement et individuellement. Jour 2 - Formatrice : Pascale GREVESSE Evaluation et prise en charge logopédique - Evaluer les aspects verbaux et non-verbaux de la communication : sensibilisation à quelques outils (inventaires parentaux, grilles d’évaluation de la pragmatique, ECSP, tests). - Intervention logopédique : la communication pré-linguistique. Jour 3 - Formatrice : Pascale GREVESSE Intervention logopédique - Modalités de prises en charge logopédique : méthodologies spécifiques de prise en charge des personnes avec autisme adaptées à la rééducation logopédique, techniques, programmes, présentation de matériel, possibilités d’adaptation de matériel, etc. - Discussion autour de situations concrètes (tout au long de la formation). Dates Jeudi 12 septembre 2013 Jeudi 26 septembre 2013 Lundi 7 octobre 2013 Horaire : de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 16h00 Lieu: Hôtel Verviers rue de la Station, 4 à 4800 Verviers (parking aisé) Nombre de participants : 20 personnes maximum Prix : pour information, le prix comprend la formation et le repas de midi sur place. membre de l'UPLF en ordre de cotisation 2013 : 225 € ; non-membre : 350 € ; étudiant (nombre limité) : 150 € Paiement : pour le 1er août 2013, uniquement après confirmation de votre inscription, la somme due doit être versée sur le compte n°778-5914266-37 de l'UPLF - Régionale de Liège en précisant en communication Nom+Prénom "Formation autisme sept 13". UPLF-Info XXX 3 – 2013/52 Formations…Formations…Formations Modalités d'inscription : inscription obligatoire et préalable au paiement auprès d’Edith Bodeux par mail : [email protected] ou par téléphone après 19h (0486/73.59.76). L’inscription ne sera effective que dès la réception du paiement ; passé cette date, l’inscription sera considérée comme nulle. La régionale de Liège se réserve le droit d’annuler la formation si le nombre de participants n’est pas suffisant. REGIONALE DU LUXEMBOURG « Gestion mentale et Mathématiques » Organisée en collaboration avec la Haute Ecole Robert Schuman de Libramont Formatrice : Madame Armelle Géninet – Professeure de Mathématiques et Formatrice en Gestion Mentale – Chargée de cours à l’Université UCO à Angers, IUFM à Bordeaux et Caen. Nombreuses conférences et formations sur le thème de la « Gestion mentale » en France, Italie, Suisse, Canada... Nombreuses publications. Programme L’apprenti mathématicien Contenus de pensée Structures de sens Passages obligés de la compréhension des Mathématiques Conséquences pédagogiques La construction du sens de la numération Le rôle du nombre Du comptage numérotage au dénombrement Le langage parlé et le langage écrit Le sens de la dizaine, de la centaine, de la virgule Le sens des opérations Les incontournables de la compréhension Accompagnement pédagogique Et tout au long de la formation : analyse de tâches, étude de cas, proposition d’outils et de protocoles d’actions … Dates : 12 et 13 septembre 2013 Horaire : de 9h à 12h00 et de 13h00 à 16h00 UPLF-Info XXX 3 – 2013/53 Formations…Formations…Formations Lieu : Haute Ecole Robert Schuman – rue de la Cité 64 – 6800 Libramont Frais de participation : 190 euros (pour les membres UPLF et les anciens HERS) – 290 euros (non membres). Ce prix comprend la formation et les pauses. Possibilité de repas ou de sandwiches sur place à prix modéré. Inscriptions Attention ! Pour participer à cette formation, il faut avoir suivi au moins 2 modules de base en Gestion mentale. Pour vous inscrire, merci : - d’envoyer vos coordonnées (nom-prénom-adresse complète et mail) à l’adresse électronique : [email protected] - de verser la somme mentionnée ci-dessus sur le compte UPLF Luxembourg : 778-5914268-39 - (IBAN : BE13 7785 9142 6839 , BIC : GKCCBEBB) en indiquant la mention « Gestion mentale et mathématiques » en précisant le nom du participant s’il est différent de celui du titulaire du compte. Vous recevrez un mail de confirmation pour votre inscription. Le nombre de places étant limité, les inscriptions seront validées par ordre d’arrivée du paiement. Les organisateurs se réservent le droit d’annuler la formation en cas de nombre insuffisant de participants. Renseignements : [email protected] ou Watry Marie-Anne (0494/22 22 98) Voix parlée, voix chantée et rééducation logopédique Formatrice : Madame Dominique Morsomme, docteur en logopédie, chargée de cours à la faculté de psychologie de l’ULG, logopède en voix au Centre Hospitalier de Liège. Contenu Bilan vocal Mesures objectives, subjectives, anamnèses spécifiques Efficacité thérapeutique Rééducation vocale : - les principes généraux - les cas particuliers : voix parlée, chantée Une large place sera laissée à la discussion de cas pratiques rencontrés en rééducation. Les participants pourront apporter un échantillon de voix sur bande son ou support vidéo ; dans ce cas, un consentement écrit et signé du patient est demandé. Madame Morsomme propose d’orienter le contenu de sa formation en fonction des intérêts et souhaits des participants. N’hésitez pas à faire part de vos questions. Dates : les vendredis 4 et 11 octobre 2013 Horaire : de 9h00 à 16h30 UPLF-Info XXX 3 – 2013/54 Formations…Formations…Formations Lieu : Libramont, Hôtel de L’Avenue, 42 Avenue de Houffalize Frais de participation : 200 € (membres UPLF) - 290 € (non membres), montant comprenant les pauses. Le repas de midi peut être pris sur place moyennant paiement en sus et réglé le jour même (menu du jour à ± 13€ ou à la carte). Le montant de l’inscription est à verser sur le compte UPLF Luxembourg 778-5914268-39 (IBAN : BE13 7785 9142 6839 , BIC : GKCCBEBB) avec la mention : Nom + Prénom + Formation Voix Date limite d’inscription : 27 septembre 2013 Nombre de participants : 20 max Les inscriptions se feront par ordre d’arrivée des paiements. La régionale se réserve un droit d’annulation en cas de nombre insuffisant de participants. Renseignements et inscriptions : [email protected] ou au 0494/22 22 98 (Watry Marie-Anne) REGIONALE DE NAMUR CONFERENCE : LA SEMIOPHONIE La rééducation sémiophonique est née des travaux de recherche du Docteur Isi Beller concernant les enfants atteints de dyslexie. Ce trouble est rééduqué en profondeur par la construction des automatismes élémentaires du langage en instaurant une bonne conscience phonologique. Pour ce faire, le logopèdesémiophoniste utilise le lexiphone (appareil ou logiciel). Au moyen de deux grandes stratégies de rééducation, « le son paramétrique » et « l’alternance » (segmentation du langage), le sujet passe par une étape de « désémantisation » avant de reconstruire les différentes phases de l’acquisition du langage. Cette méthode non-pédagogique permet au dyslexique de ne pas aborder le langage écrit de manière frontale. Très performante auprès des adolescents pour lesquels nous sommes souvent démunis, la sémiophonie est également prometteuse pour de nombreuses pathologies où la conscience phonologique est déficitaire, ainsi que pour l'aide à l’apprentissage des langues étrangères. Vous voulez en savoir plus ? Programme Présentation de la sémiophonie Principes de base Notion de conscience phonologique Bruit paramétrique Phases de reconstruction du langage Avantages Limites UPLF-Info XXX 3 – 2013/55 Formations…Formations…Formations Efficacité Développement actuel Débat : questions-réponses Date : le lundi 21 octobre 2013 à 20h Lieu : à l’IMP de Bouge, rue de l’Institut, 30 à 5004 Bouge Intervenante : Francq-Sampaix Claudine, Licenciée en logopédie, sémiophoniste Frais de participation : 8 euros pour les membres Uplf (en ordre de cotisation 2013). 12 euros pour les non-membres. Versement à effectuer sur le nouveau compte de l’UPLF-Namur BE88 0688 9572 8541 avec la mention : NOM+Prénom + Sémiophonie 2013. Inscription obligatoire auprès de Marie-Hélène Deminne, [email protected] LE LANGAGE ORAL : projet thérapeutique et choix de méthode(s) et technique(s) de rééducation. Formatrice : Françoise COQUET, orthophoniste, chargée d’enseignement à l’Institut d’Orthophonie de Lille. Objectif : réfléchir à la notion de projet thérapeutique et de choix de méthode(s) et technique(s) de rééducation. Formaliser des pratiques rééducatives. Moyens : apports théoriques - partage d’expérience - ateliers de pratique Dates : jeudi 14 et vendredi 15 novembre 2013. Programme Jeudi 14 novembre 2013 Matinée (séance plénière) : 9h – 9h 30 : analyse des besoins 9h 30 – 10 H 30 : la situation d’interaction 10h 30 – 10h 45 : pause 10h 45 – 12h 30 : les différentes méthodologies de prise en charge Après-midi (pause en milieu d’après-midi) : en ateliers parallèles puis mise en commun 14h – 17h 30 : approche formelle à partir du principe de l’apprentissage opérant dans un domaine du langage (phonologie, lexique, morphosyntaxe…) Vendredi 15 novembre 2013 Matinée (pause en milieu de matinée) : en ateliers parallèles puis mise en commun 9h – 12h 30 : Approche fonctionnelle à partir du principe de l’exercice du langage en situation éthologique de communication, à partir d’une médication particulière (livre, comptine, jeu didactique, jeu symbolique, mime….) UPLF-Info XXX 3 – 2013/56 Formations…Formations…Formations Après-midi (pause en milieu d’après-midi) : atelier collectif 14h – 16H 45 : prise en charge du jeune enfant intégrant une démarche d’accompagnement parental dans une perspective socio interactionniste. 16h45 – 17h 30 : Synthèse Lieu : “La crèche” de la clinique Saint-Luc (salle 1), rue Saint Luc, 6 à 5004 Bouge Frais de participation : membres UPLF:160 euros – non membres : 220 euros. Ce montant est à verser sur le nouveau compte BE88 0688 9572 8541 de l’UPLF Namur dès confirmation de votre inscription et au plus tard pour le 1er septembre 2013 avec comme mention : Nom - prénom + Coquet. Votre paiement officialise votre inscription. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement moins d’un mois avant le début de la formation. Renseignements et inscriptions : Nicole Defourny : 081/73.56.05 ou [email protected] LES MEMOIRES : EVALUATION ET REMEDIATION EN PRATIQUE ORTHOPHONIQUE Nouvelles dates ! Formateur : Gilles LELOUP, Orthophoniste, Hôpital Neuilly-sur-Seine (Unité de Dépistages des Troubles des Apprentissages), Libéral, Formateur, chargé de cours à l’UFR médicale Pitié Salpetrière, Docteur en Sciences du Langage. Objectifs La mémoire et l’attention sont nécessaires à tous apprentissages, et bien que ces deux fonctions cognitives soient difficilement dissociables l’une de l’autre, cette formation propose de les dissocier et de développer les moyens d’évaluer et de remédier aux troubles ou aux dysfonctionnements mnésiques dans le cadre de la pratique orthophonique. C’est-à-dire de faire les liens entre les conséquences d’un déficit mnésique et le développement des capacités langagières orales et écrites. On retient des premiers travaux scientifiques sur les mémoires, la distinction faite entre la mémoire à court-terme et les mémoires à long-terme comme la mémoire épisodique, la mémoire sémantique, la mémoire implicite et la mémoire procédurale. Et classiquement les dichotomies retenues entre mémoire déclarative et la mémoire procédurale, la mémoire épisodique et la mémoire sémantique, la mémoire explicite et implicite. Enfin, plus récemment de nombreux travaux scientifiques se sont intéressés au rôle fondamental de la mémoire de travail. Cette formation propose, après avoir redéfini ces différents types de mémoires, de décrire chez l’enfant, selon les profils de troubles développementaux comme la dyslexie ou la dysphasie, ou acquis comme ceux consécutifs à un AVC, un traumatisme crânien ou à une épilepsie, les différents profils sémiologiques d’une altération des processus mnésiques. Puis de faire ensuite une revue des différents moyens d’évaluation utilisables en pratique orthophonique et des possibles remédiations dans le contexte d’une rééducation langagière. UPLF-Info XXX 3 – 2013/57 Formations…Formations…Formations Dates : jeudi 17 octobre et vendredi 18 octobre 2013 de 9h à 17h30. Programme - jeudi 17 octobre: les mémoires, les méthodes d’études de la mémoire, les troubles ou dysfonctionnements mnésiques dans le cadre des pathologies développementales ou acquises. Etudes de cas - vendredi 18 octobre 2013: les moyens d’évaluation et de remédiation. Etudes de cas. Lieu : “La crèche” de la clinique Saint-Luc, rue Saint Luc, 6 à 5004 Bouge Frais de participation : membres UPLF:150 euros – non membres : 200 euros . Ce montant est à verser sur le nouveau compte BE88 0688 9572 8541 de l’UPLF Namur dès confirmation de votre inscription et au plus tard pour le 6 mai 2013 avec comme mention : Nom - prénom + mémoires. Votre paiement officialise votre inscription. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement moins d’un mois avant le début de la formation. Renseignements et inscriptions : Nathalie Wilquet au 0496/10.76.40 ou par E-mail : [email protected] LES DYSFONCTIONNEMENTS DEVELOPPEMENTAUX DU LANGAGE : le cadre théorique et les outils pour repenser l’évaluation et la prise en charge. Sujet Lors de la première journée, les bases théoriques et méthodologiques d’un nouvel outil d’évaluation des troubles du langage, oral et écrit, (CLéA, Pasquet & al., 2013, Ed. du CPA) seront présentées. La formation propose une approche pragmatique pour l’analyse des troubles du langage en alternant : présentation et manipulation de l’outil, fondements théoriques et études de cas (de 3 à 14 ans). Dans une perspective psycholinguistique et tenant compte de la notion de fenêtre de développement ou d’acquisition, deux principes fondamentaux sont défendus : - l’analyse d’un trouble nécessite une description des séquences qui ont conduit à sa structuration (identification des fragilités précoces, liens langage oral/langage écrit, incidences des troubles du langage oral et/écrit sur les capacités d’apprentissage …), - un trouble du langage peut être décrit comme un équilibre entre fragilités persistantes et adaptations compensatoires ; ainsi, l’élaboration de la prise en charge et le pronostic évolutif dépendent de l’identification certes, des fragilités de l’enfant, mais aussi de ses ressources compensatoires. La seconde journée sera consacrée à la prise en charge précoce des troubles du langage. Il s’agira d’illustrer comment, à partir d’un outil de remédiation (Dire &Faire, Ed. du CPA), peut être pensée et conduite une prise en charge précoce des dysfonctionnements langagiers (dès 2 ans et demi et avant 5 ans). sera consacrée à la prise en charge précoce des troubles du langage. Il s’agira d’illustrer comment, à partir d’un outil de remédiation (Dire &Faire, Ed. du CPA), peut être pensée et conduite une prise en charge précoce des dysfonctionnements langagiers (dès 2 ans et demi et avant 5 ans). Objectifs A la fin du stage, les participants devraient être en mesure d’assurer la passation de la batterie CLéA et de produire les bases de l’analyse des principaux types de profils de dysfonctionnement. Ils seront aussi UPLF-Info XXX 3 – 2013/58 Formations…Formations…Formations formés à l’utilisation d’un programme de remédiation précoce des troubles du langage (Dire & Faire) afin de pouvoir à l’utiliser en pratique courante. Quelques précisions La recherche en psycholinguistique a produit des descriptions et modélisations affinées du développement linguistique normal concernant notamment les phases précoces du développement, la nature des liens entre la compétence orale et la maîtrise de l’écrit, mais aussi la nature des rapports entre la maitrise du langage (oral et écrit) et la qualité des apprentissages scolaires. Par ailleurs, la description des troubles du langage s’affine peu à peu, permettant non seulement de préciser les critères diagnostiques mais aussi d’envisager la dimension pronostique des troubles du développement du langage oral et écrit, donc de la dysphasie et de la dyslexie. Les aspects dynamiques en œuvre dans des contextes de dysfonctionnements développementaux sont décrits incluant notamment les notions fondamentales de fenêtres de développement et de mobilisation de ressources compensatoires. La conjonction de ces avancées nous a permis de développer et de valider deux outils complémentaires: CLéA pour l’évaluation et Dire & Faire pour la remédiation. Ces outils permettent d’analyser et de prendre en charge les dysfonctionnements du langage oral, notamment dans ses phases précoces, en l’occurrence dès l’âge de 3 ans. Nous proposons ainsi un cadre structurant la prise en charge précoce. Puisque la fenêtre d’acquisition du langage n’est pas encore refermée, le principe défendu est que les modifications obtenues durant cette période sont susceptibles de tendre vers une normalisation du développement alors que les modifications ultérieures risquent d’être réalisées sur des modalités compensatoires. La formation, proposée par un des auteurs des outils, alterne, pour plus de dynamique : des exposés succincts de propositions théoriques récentes, la description et la manipulation des outils (CLéA et Dire & Faire), la présentation de résultats de la recherches auprès de groupes cliniques, des études de cas, des mises en situation. Intervenant : Frédéric PASQUET, Orthophoniste, Docteur en Sciences du Langage, Exercice Mixte : Libéral et Centre de Référence pour les Troubles du Langage et des Apprentissages du CHU de Rouen.Co-auteur de batteries d’évaluation du langage et de programmes de remédiation. Dates : jeudi 21 et vendredi 22 novembre 2013. Déroulement des journées Jeudi 21 novembre 2013 : Matin : Le développement linguistique des phases précoces aux acquisitions tardives Facteurs explicatifs, internes et externes, du développement normal et atypique Présentation et manipulation de la batterie CLéA : Partie 1 Base 1 : le langage pour Communiquer (3/5 ans) Base 2 : le langage pour Entrer dans l’Ecrit (5/7 ans) Etudes de cas Après-midi : Présentation et manipulation de la batterie CLéA : Partie 2 Extension 1 : Maîtriser et Automatiser l’écrit (7/10 ans) Extension 2 : Le langage pour Apprendre (10/14 ans) Etudes de cas Résultats auprès de groupes cliniques Vendredi 22 novembre 2013 : Matin : Les modalités de l’émergence du langage Les arguments en faveur d’une prise en charge précoce Les principes fondamentaux de la prise en charge du langage avant 5 ans UPLF-Info XXX 3 – 2013/59 Formations…Formations…Formations Après-midi : Les principes fondamentaux de la prise en charge du langage avant 5 ans Présentation du matériel Dire & Faire Illustrations et mises en situation Compte-rendu d’une recherche à propos des effets de Dire & Faire Etudes de cas pré-post Dire et Faire Lieu : “La crèche” de la clinique Saint-Luc (salle1), rue Saint Luc, 6 à 5004 Bouge Frais de participation : membres UPLF:160 euros – non membres : 220 euros. Ce montant est à verser sur le nouveau compte BE88 0688 9572 8541de l’UPLF Namur dès confirmation de votre inscription et au plus tard pour le 1er septembre 2013 avec comme mention : Nom - prénom + Pasquet. Votre paiement officialise votre inscription. Aucun remboursement ne sera effectué en cas de désistement moins d’un mois avant le début de la formation. Renseignements et inscriptions : Marie-Hélène Deminne 0476/70.85.91 ou [email protected] Formations et conférences prévues à Namur en 2014 Docteur Michèle Mazeau : 2 formations et une conférence : - « Attention et fonctions exécutives chez l’enfant » : les jeudi 6, vendredi 7 et samedi 8 février 2014 - « Dyspraxies : mieux les comprendre pour construire un projet adapté » : les vendredi 17 et samedi 18 octobre 2014. - Conférence : « Les dys-: les repérer, les comprendre, les aider » : le jeudi 16 octobre 2014 en soirée. ------------Claudine Decour Charlet, linguiste et orthophoniste spécialisée dans la rééducation logicomathématique et collaboratrice de Bernadette Guéritte-Hess : formation en dyscalculie de 4 modules de 2 jours (dates à fixer). Module 1 : « Le nombre et la numération » Module 2 : « Les opérations mathématiques et les structures logiques qui les sous-tendent » Module 3 : « Analyse linguistique des énoncés mathématiques » Module 4 : « Analyse des difficultés liées à la compréhension du langage mathématique : les opérations complexes » ------------« Gestion mentale et neuropsychologie, une combinaison gagnante pour intervenir dans les troubles de l'attention» par Alexandra Van Laethem, neuropsychologue et Catherine Vanham logopède. Les lundis 24 février, 17 mars et 28 avril 2014. Toutes les informations pratiques vont seront communiquées dans un prochain Uplf-info. UPLF-Info XXX 3 – 2013/60 Formations…Formations…Formations L’UPLF n'est pas responsable du contenu et de l'organisation des formations autres que celles qu’elle programme. CENTRE ALTER VIA www.alter-via.be 02/772.31.36 Thérapie Myofonctionnelle (août – octobre) : Chantal GAUPIN Dyspraxie (septembre) : Marie LOISE et Dorothée GAROT Bégaiement 6-12 ans (octobre) : Véronique STUYVAERT Graphothérapie (octobre) : Tatiana de BARELLI Bégaiement 2-5 ans (novembre) : Véronique STUYVAERT Dysphagie (décembre) : Myriam RIJCKAERT et Isabelle TRIGAUX Conférences mensuelles LA COURTE ECHELLE 010/24.21.51 www.gestionmentale.be – [email protected] NOUVEAUTE Accompagner nos apprentis mathématiciens à l’école avec la gestion mentale : Date : le samedi 14 septembre 2013 ouvert à tout public Formatrice : GENINET Armelle NOUVEAUTE Gestion mentale et logico-mathématique. Quels liens ? Complémentarité ? Date : le dimanche 15 septembre 2013 Formatrice : GENINET Armelle NOUVEAUTE Gestion mentale et accompagnement des jeunes à haut potentiel : Dates : 08-09 mars 2014, 24 mai 2014 Formatrice : Mme Brandt Rôle et place de la mémorisation dans l’apprentissage Mal comprise des adultes, négligée par les jeunes au profit de la compréhension avec laquelle elle est en conflit, la mémorisation mérite que l'on s'y attarde pour envisager son rôle dans le développement de l'intelligence des enfants et de la motivation des jeunes. Objectifs : revisiter les liens entre le geste de mémorisation et les gestes d’attention, de compréhension de réflexion et d’imagination, analyser, comprendre les obstacles au geste de mémorisation dégager des pistes concrètes d’accompagnement Dates : 05-06/10/2013 Formatrice : GENINET Armelle Initiation à la gestion mentale Niveau 1: nouveau groupe à partir de mars 2014. Formatrice : BOUILLET Anne-Françoise UPLF-Info XXX 3 – 2013/61 Formations…Formations…Formations Grammaire et gestion mentale Formation pratique qui donnera des pistes concrètes et de nombreux outils en lien avec la gestion mentale. Dates : 24-25/10/2013, 13/14/03/2014, 15-16/05/2014 Formatrice : PAGES France Dialogue pédagogique Dates : 19-20 octobre, 07-08 décembre 2013 Formatrice : BOUILLET Anne-Françoise Dialogue pédagogique et projet de sens Dates : 16-17 novembre 2013 Formatrice : GENINET Armelle. GROUPE Cogi’Act Le groupe Cogi’Act, suite à plusieurs demandes de logopèdes, programme une formation DPAL (développement et pathologies des activités logiques) en 2014 sur BRUXELLES fin 2015. Cette formation a lieu sur 6 sessions de 3 jours et les dates ne sont pas encore fixées. Elles le seront en fonction de la demande. Si vous êtes intéressé n’hésitez pas à vous préinscrire via le site Cogi’Act mais sans tenir compte de l’acompte de préinscription. Cogi-act .com Martine VOYE formatrice pour cette formation – 07 60 16 51 51 [email protected] GEPALM Le GEPALM, (Groupe d’Etude sur la Psychopathologie des Activités Logico- mathématique), organise à Bruxelles une formation sur la « Rééducation du raisonnement logico-mathématique » à l’attention des logopèdes les : 24 et 25/03/2014 ; 16 et 17/06/2014 ; 6 et 7/10/2014 : 8 et 9 /12/2014 le lundi de 17h à 20h et le mardi de 9h à 16h Vous pouvez vous inscrire sur le site http://www.gepalm.org Pour plus d’informations, veuillez nous contacter par mail à [email protected] ou par téléphone au 01 47 07 82 11. UPLF-Info XXX 3 – 2013/62 Formations…Formations…Formations ESOCAY FORMATION EN SOPHROLOGIE CAYCEDIENNE La Sophrologie Caycédienne n’est pas une branche de la sophrologie mais bien la Sophrologie dans sa forme authentique telle que développée par le Dr Caycédo. Elle a pour objectif le renforcement des attitudes positives au quotidien. Elle participe activement à la gestion du stress et des émotions négatives qu’elles soient d’origines professionnelles ou personnelles. Des expériences variées : selon les objectifs recherchés les techniques sophrologiques sont porteuses de sensations de vitalité et d’énergie ou au contraire de relâchement des tensions et de sérénité. Les techniques sophrologiques sont utilisées pour améliorer la concentration, la mémorisation et pour développer une attitude positive face aux difficultés. Pour les enfants : aide au traitement des troubles de l’apprentissage, de la mémorisation, des troubles de l’attention-concentration, troubles du langage oral (bégaiements…) troubles de la voix, aide aux enfants hyperactifs, aux enfants à haut potentiel….. A l’école : programmes spécifiques à destination des enfants et des adolescents, préparation aux examens. Dans le milieu sportif : en soutien des plan d’entraînements techniques et physiques. En entreprise : amélioration de l’efficacité personnelle, du travail en équipe et des conditions du travail. Dans la vie personnelle et familiale: amélioration de la qualité de vie, récupération rapide, meilleure qualité du sommeil, contrôle des accès d’irritabilité, angoisse, tristesse…… Dates : la formation du 1er cycle est répartie en 4 degrés et chaque degré comprend 2 week-ends de cours. 1er degré : 21-22 /09/2013 + 23-24/11/2013 (samedi : 9h à 17h30, dimanche : 9h à12h30) 2ème degré : 22-23/02/2014 + 26/27/04/2014 3ème degré : septembre et novembre 2014 (dates à déterminer) 4ème degré : février et avril 2015 Entre les degrés, des rencontres sont organisées pour un travail sur l’application de la méthode par des pratiques adaptées. Formatrices : Madame Descamps Anne, logopède master spécialiste en sophrologie caycédienne. Madame Lovrix Annie, kinésithérapeute, master spécialiste en sophrologie caycédienne. Lieu : Ecole de Sophrologie Caycédienne du Hainaut, Rue du Tir 5 6001 Marcinelle Contacts : [email protected] ou 0472 636607 ou 0475 919599 Renseignements et inscriptions : www.esocayhainaut.net UPLF-Info XXX 3 – 2013/63 Formations…Formations…Formations L’UPLF vient de conclure un partenariat avec « de boeck formations ». Nos membres bénéficient désormais d’un tarif préférentiel pour chacune des formations que de boeck organise. Voici le planning des formations prévues pour les logos fin 2013 28 septembre La place de la musique en orthophonie. (Michel HABIB) 26 octobre Le bégaiement, un handicap surmontable. A quelles conditions et comment ? Témoignages. (Francoise ESTIENNE & Henny BIJLEVELD) 30 novembre Évaluation et prise en charge du syndrome dysexécutif. (Valérie TCHERNIAK) 14 décembre Neuropsychologie et logopédie; un binôme complémentaire dans le bilan et la rééducation des troubles du langage. (Martine PONCELET) Celles-ci figurent également sur le site : http://superieur.deboeck.com sur lequel vous pouvez vous inscrire en ligne. UPLF-Info XXX 3 – 2013/64 Formations…Formations…Formations UPLF-Info XXX 3 – 2013/65 Formations…Formations…Formations UPLF-Info XXX 3 – 2013/66 Formations…Formations…Formations UPLF-Info XXX 3 – 2013/67 …Conférences…Congrès…Colloques… Langage et cognition dans une perspective saussurienne Auteur : Daniele Gambarara [1] Le débat actuel sur l’interface langage-cognition, auquel le Congrès se réfère dans son titre, doit aujourd’hui prendre en considération les thèmes trop vite écartés par la première orthodoxie cognitiviste – celle dont on vient de constater la crise. Faire référence à Ferdinand de Saussure, à un Saussure qui va au-delà du Cours de linguistique générale, signifie aborder de façon nouvelle, dans l’actualité de la recherche linguistique, toute une série de questions dont cet atelier veut traiter : - la médiation des langues entre la faculté de langage et l’activité cognitive spécifiquement humaine. Au lieu d’être un accident d’importance secondaire, la nécessaire diversité des langues peut devenir le point de départ d’une linguistique générale qui pose un rapport différent entre langage et cognition ; - l’accès à l’esprit collectif que la langue nous donne dans le cerveau de l’individu lui-même, le rapport entre conscience linguistique individuelle et conscience linguistique collective ; l’œuvre de l’intelligence collective qui élabore et fixe ce produit d’un travail social qu’est chaque langue ; - l’activité de l’esprit sur l’indispensable matérialité des signaux, le rapport entre le signal matériel et ses représentations mentales chez celui qui le produit et celui qui l’interprète ; - l’activité continue de (re)mise en système par les sujets parlants, fondée sur l’arbitraire du signe (à distinguer du conventionnalisme classique), et sur la valeur comme principe autonome de systématisation : - la masse parlante comme lieu de cette systématisation, instance soumise à l’action du Temps et des forces sociales. Ce sont là des questions qui ont été souvent évoquées dans les recherches saussuriennes contemporaines, ainsi que par une constellation de chercheurs qui ne font pas référence à Saussure – parce qu’ils le considèrent comme un simple précurseur de Chomsky. Ces chercheurs tentent de trouver des voies d’accès au langage à travers une vision sociale de la cognition (Andy Clark, Daniel Dennett, Michael Tomasello parmi d’autres). La forme « atelier » est propice à l’impulsion d’une discussion transversale, collective et ouverte, qui puisse faire se rencontrer des positions qui actuellement s’ignorent souvent, et qui ont pourtant beaucoup à s’apprendre mutuellement. Les contributions que nous souhaitons s’efforceront d’établir une liaison, sur les questions indiquées, entre un héritage saussurien vivant, considéré de manière critique en dehors de toute hagiographie, et le contexte des recherches actuelles sur langage et cognition, dans la perspective sociale et historique indiquée. Dans cette perspective, la linguistique générale peut développer une théorie du langage qui renvoie d’un côté à la nature humaine et de l’autre aux institutions humaines et à leur transmission. L’atelier est sous le patronage du Cercle Ferdinand de Saussure. [1] Institutions : Cercle Ferdinand de Saussure, Genève, Président ; Università della Calabria, Rende (CS), Italie, professeur ordinaire de Philosophie du langage. UPLF-Info XXX 3 – 2013/68 …Conférences…Congrès…Colloques… Références Cahiers Ferdinand de Saussure, 57 (2004) – 66 (2013) par exemple : D. Gambarara, « Un texte original », Cahiers Ferdinand de Saussure 58 (2005), pp. 29-42 T. De Mauro, « Saussure sur le chemin de la linguistique », Cahiers Ferdinand de Saussure 59 (2006), pp. 41-54 D. Gambarara, T. Russo Cardona, E. Fadda, « Système et cognition », Cahiers Ferdinand de Saussure 61 (2008), pp. 75-129 25.07.2013 14:00-16:00 Communication animale et Acquisition du langage Chair: D. Gambarara 14:00 - 14:30 Thomas ROBERT Linguistique saussurienne, évolutionnisme, communication animale 14:30 - 15:00 Maria Fausta P. DE CASTRO On the relevance of the Saussurean theory for the study of language acquisition 15:00 - 15:30 Rosa Attié FIGUEIRA Des contributions de Saussure à l'acquisition du langage: les actions réversibles 15:30 - 16:00 Daniele GAMBARARA et al. Discussion générale sur la première partie 26.07.2013 10:30-12:30 Sémantique et Discours Chair: K. Alves da Silva 10:30 - 11:00 Erica COSENTINO The dialectics between knowledge of language and use of language: a psycholinguistic investigation on discourse 11:00 - 11:30 Emanuele FADDA La notion de ‘sentiment’ et la cognition langagière inconsciente 11:30 - 12:00 Marie STEFFENS Approche des rapports entre langage et cognition: les coprésences antonymiques 12:00 - 12:30Daniele GAMBARARA et al. Discussion générale sur la deuxième partie 26.07.2013 14:00-16:00 Sujet et Inconscient Chair: T. Hoskovec 14:00 - 14:30 Karen ALVES DA SILVA Considerations on the Saussurean notion of ‘sujet parlant’ 14:30 - 15:00 Lorenzo CIGANA Saussure’s contribution to Hjelmslev's notion of ‘subconscious’ 15:00 - 15:30 Anne-Gaëlle TOUTAIN Système et organisation: la pensée prise dans le langage 15:30 - 16:00 Daniele GAMBARARA et al. Discussion générale sur la troisième partie 27.07.2013 08:30-10:30 Conclusions de l’Atelier Chair: M. F. P. de Castro 08:30 - 09:00 Tomáš HOSKOVEC Structuralisme et psychologisme: un éternel positionnement 09:00 - 09:30 Daniele GAMBARARA Langage et cognition dans une perspective saussurienne 09:30 - 10:30 Daniele GAMBARARA et al. Discussion générale finale UPLF-Info XXX 3 – 2013/69 …Conférences…Congrès…Colloques… UPLF-Info XXX 3 – 2013/70 …Conférences…Congrès…Colloques… UPLF-Info XXX 3 – 2013/71 …Conférences…Congrès…Colloques… UPLF-Info XXX 3 – 2013/72 …Conférences…Congrès…Colloques… UPLF-Info XXX 3 – 2013/73 …Conférences…Congrès…Colloques… UPLF-Info XXX 3 – 2013/74 …Conférences…Congrès…Colloques… UPLF-Info XXX 3 – 2013/75 …Conférences…Congrès…Colloques… XIIIèmes rencontres d’orthophonie – 05 & 06 décembre 2013 Orthophonie : pratiques probantes www.unadreo.org Voir annonce détaillée dans l’UI n° 2 Appel à communication – 29° congrès Société de psychogériatrie de langue française – Limoges – 11/13 septembre 2013 www.congres-psychogeriatrie-splf2013-limoges.fr 29th world congress of the IALP – Turin – 25/29 août 2013 www.ialpturin2013.it 19ème congrès international des linguistes - "l'interface langage cognition"- Genève – 21/27 Juillet 2013 (congrès intégralement en anglais) Contact : Jean-Laurent ASTIER Assistant en Psycholinguistique - Doctorant en Logopédie Attaché de Recherche à la Faculté des Lettres Uni-Pignon, 611 - Bd du Point d'Arve, 42 1204 Genève - Suisse tel : +41 (0)22 379 91 42 http://www.unige.ch/fapse/psycholinguistique/perception/equipe/astier.html Précision et modélisation des effets de la stimulation électrique directe (SED) en chirurgie cognitive éveillée des tumeurs cérébrales : intérêts pour la cartographie fonctionnelle. Thèse CIFRE – lieu : Montpellier Partenaires : (1) la Société Hémodia fabriquante du NIMBUS (stimulation électrique corticale directe, contact : Frédéric GINOT), (2) l’équipe DEMAR INRIA CNRS hébergée par le LIRMM (contacts : David Guiraud/François Bonnetblanc) et (3) l’équipe INSERM U1051 hébergée par l’institut des Neurosciences de Montpellier (contact : Hugues Duffau). Equipe d’accueil : http://www2.lirmm.fr/DEMAR/ Chef d’équipe : [email protected] Responsable de projet : [email protected] Equipe collaborative : http://www.inmfrance.com/1_equipe4_accueil.php Partenaire industriel : http://www.hemodia.com/article/newmedic UPLF-Info XXX 3 – 2013/76 …Conférences…Congrès…Colloques… UPLF-Info XXX 3 – 2013/77 …Conférences…Congrès…Colloques… XIVèmes Rencontres internationales d’orthophonie Jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2014 Thème : «EMOTIONS, COGNITION, COMMUNICATION » Lieu : Paris En décembre 2014, les XIVèmes Rencontres d’orthophonie auront pour thème les émotions et plus particulièrement «EMOTIONS, COGNITION, COMMUNICATION » en orthophonie. Comprendre les émotions et notamment la capacité à réagir aux expressions faciales émotionnelles d’autrui est une composante primordiale du développement de l’individu. Elle joue un rôle essentiel dans la régulation des interactions sociales et dans l’adaptation du sujet à son milieu. Il n'existe pourtant pas de définition universelle, chaque auteur ajoutant sa propre théorie sur le sujet. Un trouble de la perception des émotions pourrait expliquer les troubles du comportement, de la communication et l’indifférence affective que présentent les patients. A travers la parole, l'expression émotionnelle est perceptible par la prosodie et l'intonation. Si les théories des apprentissages ont d’abord écarté les émotions, les liens entre processus cognitif et émotions sont désormais étudiés. Les émotions agissent sur l’attention, la perception la prise de décision et la mémoire. Les émotions déstabilisent ou stimulent! Ainsi, cette manifestation sera l’illustration des différentes composantes des émotions qu’elles soient déstabilisantes ou à l’inverse mobilisatrices. Des conférenciers invités présenteront leurs travaux. Par ailleurs, le Comité Directeur de l’Unadréo vous invite à soumettre une proposition de résumé de communication (300 mots) qui présentera votre travail de recherche, en respectant les modalités cidessous. Modalités de participation Envoyez votre proposition de résumé par mail à : [email protected] avec : titre de la communication 4 ou 5 mots-clés introduction objectifs méthode résultats discussion-conclusion 2 à 5 références bibliographiques En page séparée, vous mentionnerez les : nom de l’auteur et celui d’éventuels auteurs associés adresses postale et électronique numéros de téléphone L’auteur s’engage à être présent lors des rencontres, son inscription sera gratuite. Les frais de déplacement et d’hébergement resteront à sa charge. Calendrier Date limite de réception des résumés : 30 septembre 2013 Notification des réponses aux auteurs : 15 octobre 2013 Les résumés retenus seront sélectionnés par un comité scientifique. UPLF-Info XXX 3 – 2013/78 …Conférences…Congrès…Colloques… Journées de Neurologie de langue Française 1 au 4 avril 2014 Thème : le manque du mot Lieu : Strasbourg Cette session sous la responsabilité du Comité Directeur de l’Unadréo vous invite à soumettre une proposition de résumé de communication (300 mots) qui présentera votre travail de recherche, en respectant les modalités ci-dessous. Modalités de participation Envoyez votre proposition de résumé par mail conjointement à : [email protected] et [email protected] avec pour titre du mail JNLF 2014 Avec : titre de la communication 4 ou 5 mots-clés introduction objectifs méthode résultats discussion-conclusion 2 à 5 références bibliographiques En page séparée, vous mentionnerez les : nom de l’auteur et celui d’éventuels auteurs associés adresses postale et électronique numéros de téléphone Calendrier Date limite de réception des résumés : 15 Août 2013 Notification des réponses aux auteurs : 1er octobre 2013 Les résumés retenus seront sélectionnés par un comité scientifique. UPLF-Info XXX 3 – 2013/79 … CDoc … CDoc … CDoc … CDoc … Centre de documentation 26b, rue Verte à 5100 Jambes Prochaines permanences : samedi 22 juin de 9h30 à 12h30 samedi 28 septembre de 9h30 à 12h30 samedi 26 octobre de 9h30 à 12h30 samedi 23 novembre de 9h30 à 12h30 Juillet et août : uniquement sur RV … ou sur rendez-vous auprès de Marie-Agnès Oger par téléphone : 081/74 24 45 (de préférence en matinée ou après 20h) par mail : [email protected] UPLF-Info XXX 3 – 2013/80 Tarification des annonces dans l’UPLF Info et/ou sur le site www.uplf.be 1. Publicité des maisons commerciales : une parution Format A4 330 € 2/3 A4 220 € 1/2 A4 165 € 1/3 A4 110 € 2. Annonces de formations diverses organisées par des organismes autres que l’UPLF : une parution en noir et blanc Format A4 245 € 2/3 A4 190 € 1/2 A4 140 € 1/3 A4 110 € 1 à 10 lignes 82 € Si le document proposé contient des photos, des images, etc., répond à des exigences particulières de mise en page ou nécessite plusieurs couleurs, il convient d’ajouter aux montants ci-dessus, les coûts spécifiques d’impression. 3. Offres et demandes d’emploi diverses : remplacement, location de locaux, cession de clientèle, collaboration, association. 4 lignes maximum : 28 € Par ligne supplémentaire : 14 € 4. Annonces diverses placées en encart volant dans l’UPLF Info : L’annonceur prend à sa charge l’ensemble des frais occasionnés : reproduction de l’original, manutention de l’imprimeur, surcoût postal, etc. La tarification minimale sera appliquée : A4 : 245 € / A4 recto-verso : 410 € Remarques : dans les quatre cas ci-dessus, le paiement doit être effectué avant la parution de l’information dans l’UPLF Info ou sur le site www.uplf.be. N° de compte : 777-5986192-10 les annonces (offres d’emploi, remplacements pour congé de maternité, …) sont gratuites pour les membres de l’U.P.L.F. ainsi que les annonces de formations organisées via les différentes régionales de notre Union Professionnelle. Il en va de même pour les informations NON publicitaires et NON rémunératrices destinées à notre profession. POUR TOUT RENSEIGNEMENT : contacter Dominique DUCHATEAU [email protected] Tél. 0497/14.53.55. AVIS DE LA REDACTION La rédaction réaffirme son indépendance et sa volonté d'ouvrir ses pages au débat d'idées. C'est pourquoi elle donne bien volontiers la parole à toute personne qui souhaite s'exprimer, pour autant qu'elle soit identifiable et que ses opinions soient formulées avec la correction et le respect d'autrui indispensables. Il est par conséquent exclu que la rédaction relaie les attaques ad hominem. Design cover : ©The Communication Factory Perm acce anence s: le lunssibles di et le je au 04 73/9 udi de 20 ou vi hà2 1 14 1h 9 fcon 4 tact@ uplf. be a upl Annic k PIE TTE 0496 /12 3 9 97