Méthodologie Histoire des arts Bande dessinée !!!
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Méthodologie Histoire des arts Bande dessinée !!!
Méthodologie Histoire des arts Bande dessinée !!! L’exposé 1. - L’auteur / biographie sélective : on ne veut pas toute sa vie (comme Wikipédia) mais les éléments essentiels. A-t-il toujours été auteur de BD ? Quelle est sa formation ? Est-il scénariste et/ou dessinateur ? Quelles œuvres connaît-on de lui ? - Quel est l’intérêt de choisir la bande dessinée pour s’exprimer ? - La bande dessinée / le thème précis choisis : c’est le cœur de la présentation. Le lien avec l’Histoire prend tout son sens. Est-ce une fiction ? Un récit fidèle se basant sur de la documentation ou des témoignages ? 2. - l’analyse précise d’extraits : la couverture (1ere ou 4e) ex : Mauss de Spiegelman, une planche complète (une page), un ou plusieurs strips (bande horizontale regroupant plusieurs cases), une case unique ou plusieurs, une illustration pleine-page. Il faut choisir ce qui vous semble le plus représentatif. - le 9e art : la bande dessinée a mis très longtemps à être considérée comme un art, d’où son positionnement en 9e place ! La richesse de la bd tient au fait qu’elle mélange à la fois du texte et des images. Mi chemin entre cinéma, littérature, terrain de rencontre entre scénariste, dessinateur et coloriste. 3. - Identifier le genre : manga, franco-belge (ligne claire, école de Marsinelles), comics américains… - le style graphique : réaliste, futuriste, science-fiction, comique, animalier… - Un vocabulaire précis : La couverture (page cartonnée sur laquelle sont imprimés le titre, un dessin emblématique du récit, les noms des auteurs et/ou dessinateurs ainsi que la maison d’édition et la collection). Vocabulaire de la bande dessinee régulière) case (de forme On appelle strip la bande horizontale formée de 3 ou 4 cases. Winsor Mc Cay, Little Nemo in Slumberland, extraits cartouche : commentaire ajouté en dessous ou au dessus de la case afin de décrire une action sans avoir à utiliser le dialogue (ex : pendant ce temps là, etc.) Une bande dessinée est composée de planches. Chaque planche contient plusieurs cases (de une à dix ou onze maximum). Les bulles ou Phylactères : sont de diverses formes et servent à contenir le dialogue des personnages mais également leurs pensées. La forme de la bulle détermine le ton du dialogue (colère, Bulle gentillesse, de surprise, etc.) pensée Les onomatopées : mdaMLk Mot qui évoque le son de la chose dénomée (« ouaf ouaf » pour le chien) Les symboles expressifs : GhrzaLmxYsbn Ils permettent de renforcer les expressions, les sentiments d’un personnage. Ainsi, l’étonnement d’Abraracourcix est-il visible avec les points d’exclamation et d’interrogation. La tête de mort, Les nuages, les éclairs signifient généralement la colère tandis que les petites fleurs, un soleil ou un oiseau symbolisent la joie du héros. Le point de vue, les plans : Case 1 : vue en plongée. L’œil du spectateur se situe au dessus de la scène, cela permet de découvrir nombreux détails et actions dans l’image. Case 2 : vue en contre-plongée. L’œil du spectateur est en dessous, cela donne un aspect écrasant au personnage et au décor (point de vue très utilisé dans les images de propagande par Staline). Dans les deux cas, la perspective est légèrement déformée, accentuant les effets de « chute » dans l’image ou d’écrasement. Ayroles et Masbou, De capes et de crocs, tome 1, extraits dans une image. Logiquement, on part du 1er plan : éléments situés eu devant de l’image, ils sont très visibles et très précis. Ensuite, plusieurs plans peuvent se situer entre le devant et le fond, ils seront désignés par 2e plan, 3e plan, 4e plan, etc. Enfin, l’arrière-plan désigne le fond de l’image, les éléments sont moins précis et plus vaporeux qu’au 1er plan (perspective atmosphérique) Les plans désignent les éléments successifs situés Dim D, Le seigneur díombres, extrait Les cadrages : Le cadrage est le moyen d’isoler un instant donné (un mouvement, une action,) de l’histoire. Cela permet de mettre en valeur une action, un objet ou un personnage. Gotlib, extraits « Tranche de vie », Rubrique-à-brac Dessin 1 : plan moyen. Le personnage est visible de la tête au pied. Dessin 2 : plan à l’américaine. Le cadrage s’arrête au niveau de la braguette en référence au cadrage utilisé dans les westerns, on devait absolument voir les colts ! Dessin 3 : portrait en gros plan W. Eisner, extraits « Le cadre », Les clés de la bande dessinée T.1 La case de Dim D peut être qualifiée de plan large (quasiment panoramique), la vision d’ensemble est parfaite et permet de voir loin tout en appréciant des détails au 1er plan. Les couleurs : Ne jamais oublier que la couleur a un rôle essentiel dans toute image ! Les couleurs chaudes : jaune, rouge, orange Les couleurs froides : bleu, violet, vert Les ambiances colorées : violet/rose (fille, douceur), bleu/noir (mystérieux, nuit), vert/bleu (mystère, magique), jaune/orange (ensoleillé, chaleur), rouge (sang/passion) 3. Conclusion - Pourquoi avoir choisi cette BD, l’extrait, le thème ? - Qu’avez-vous appris ? Bibliographie - La bande dessinée, V. François, Scala, collection Tableaux choisis, 2005 - « Les secrets des maîtres de la BD », Hors-série Beaux-Arts magazine, 2009 - Sites Internet : http://www.5c.be/textes/sommaibd.htm (vocabulaire de la BD) ; http://www.tintin.com/ ; http://hgv85.free.fr/minisites/captain_america3/ (Captain America et la propagande) ; http://classes.bnf.fr/heros/index.htm (dossier thématique sur le héros) ; http://expositions.bnf.fr/bd/arret/index_he.htm (dossier thématique sur les maîtres de la BD européenne)