GUIDE DES CAMPS CHANTIERS INTERNATIONAUX DE L
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GUIDE DES CAMPS CHANTIERS INTERNATIONAUX DE L
GUIDE DES CAMPS CHANTIERS INTERNATIONAUX DE L’ASSOCIATION HUMANITAIRE DES JEUNES VOLONTAIRES DU TOGO. INTRODUCTION But et Objectifs du guide I- LE TOGO 1- Présentation rapide du Togo. 2- Généralités. 3- Langues. 4- Pauvreté et mouvements associatifs. II- DEMARCHES DE VOYAGE 1- Venir au Togo. 2- Se faire financer son projet de voyage pour chantier. 3- Démarches administratives. 4- Visa. Type de visa. Coût et payement du visa. 5- Assurance. 6- Santé. Vaccinations. Paludisme. 7- Argent et banque. 8- Bagages. Sur soi et bagage à main. Bagages en soute. Effets personnels. Dons et cadeaux (non obligatoire). 9- Arrivée à Lomé. L’aéroport. Enregistrement au Consulat ou à l’Ambassade. III- ENCADREMENT DES VOLONTAIRES 1- Responsables. 2- Frais de participation aux chantiers. Règlement des frais de participation. Autres frais. 3- Sécurité. IV- QUELQUES DEFINITIONS 1- Qu’est-ce qu’un volontaire/bénévole? 2- Qu’est-ce qu’un camp chantier? 3- Pourquoi un camp chantier? V- IMPACTS DES CAMPS CHANTIERS 1- Sur les volontaires. 2- Sur les populations locales. VI- STRATEGIE DE REALISATION DES CAMPS 1- Choix des sites et études sur le terrain. 2- Voyage de prospection. 3- Formation de volontaires locaux. 4- Week-end et journées de préparation. 5- Recherche de bénévoles. 6- Financement des camps chantiers. 7- Exécution des camps chantiers. VII- VIE SUR LE CHANTIER 1- Hébergement (chambres et toilettes). 2- Protection contre les moustiques 3- Eau. Accès Eau minérale 4- Lessive. 5- Nourriture. Préparation Conservation des aliments Composition des repas 6- Électricité. 7- Communication et accès Internet. Téléphone Cyber café 8- Déplacements. 9- Règles de vie en collectivité. 10- Participation aux tâches quotidiennes. 11- Déroulement des activités. 12- Transports. 13- Travail sur le terrain. 14- Populations. 15- Accueil des bénévoles et leur gestion dans les communautés. 16- Déroulement du travail sur le terrain. VIII- PROBLEMES ET DIFFICULTES EVENTUELLES RENCONTRES SUR LES CAMPS CHANTIERS 1- Problème de communication. 2- Vol. 3- Problème d’intégration. 4- Consommation de cannabis. 5- Difficultés d’adaptation / Isolement. 6- Sous groupes. 7- Conflits. 8- Préjugés entre différentes nationalités. 9- Différences de concepts moraux. 10- Choc culturel. 11- Piste de solutions pour atténuer les effets du choc et de la différence culturelle. 12- Compréhension interculturelle. IX- LES TEMPS DE LOISIRS ET WEEK-END X- ATTENTES DE « SIVA-TOGO » AUPRES DES BENEVOLES INTERNATIONAUX AVANT, AU COURS ET APRES LEUR SEJOUR 1- Avant l’arrivée. 2- Au cours du séjour. 3- Après leur retour. CONCLUSION INTRODUCTION ANVD-TOGO est une Organisation non gouvernementale et humanitaire à but non lucratif basant ses activités sur la coopération et la solidarité réciproque. Ses membres sont des jeunes, étudiants, artisans acceptant de mettre leurs forces, connaissances temps ensemble et qui ont en commun la motivation, la vocation et la détermination de bâtir un monde socialement efficace, plus viable avec un environnement plus saint. Elle est Enregistrée sous le récépissé No 0016 /MATDCL-SG-DLPAP-DOCA. Spécialisée dans la recherche, l’action, l’appui technique et l’accompagnement des initiatives locales, ANVD-TOGO a aussi pour but de lutter contre la pauvreté en améliorant les services sociaux de base, la gestion saine de l’Environnement par l’engagement aux actions volontaires et bénévoles. La couche sociale, la première visée par ANVD TOGO est la jeunesse. But et Objectifs du guide Ce guide a été conçu par l’association dans le cadre d’une mission de renforcement des capacités institutionnelles et d’appui aux techniques de recrutement de l’association. Il se base donc sur un vécu et un point de vue occidental. Ce document a été réalisé selon deux objectifs : Mettre à la disposition des futures éventuels bénévoles et volontaires, un certain nombre d’informations quant aux démarches à entreprendre pour venir au Togo; Les mettre au courant des conditions de vie et de travail au sein du pays et de l’association. La finalité est d’être le plus clair et au plus proche de la réalité locale. En ayant lu ce document, la personne s’engageant auprès de l’association saura réellement à quoi s’attendre. En portant son choix sur ANVD les bénévoles ou les volontaires seront conscients des principes de l’organisme et des conditions de vie et de travail qui s’éloignent de celles que l’on peut rencontrer en Europe. En acceptant ces modalités, les bénévoles ou volontaires arriveront dans de bonnes conditions pour la réalisation de leurs missions. Site internet : http// :www.anvdtogo.blogspot.com I- LE TOGO 1- Présentation rapide du Togo Il existe deux guides touristiques qui fournissent un nombre d’informations variées sur le Togo : « le petit futé Togo » et « le guide du routard Afrique de l’ouest ».On peut trouver également d’autres renseignements sur différentes sites Internet. 2- Généralités Le Togo est un pays d’Afrique de l’ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à l’Est, le Burkina Faso au Nord, et le Ghana à l’Ouest. Sa façade Sud est ouverte sur le golfe de Guinée (mer Méditerranée). La population est estimée à environ 5,4 million d’habitants pour une densité de 95 habitants/km2. Les habitants vivent majoritairement de l’agriculture. La capitale est Lomé à l’extrême Sud. Le Togo est l’un des plus petits États africains avec 56 785 km2, s’étirant sur 550 km du Nord au Sud avec une largeur n’excédent pas 130 km. Cette faible superficie n’empêche pas le Togo d’être reconnu par la grande diversité de ses paysages(une côté de sable fin bordée de cocotiers au Sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées des baobabs au Nord). La forme du Togo et la sympathie de ses habitants lui valent deux surnoms : le ‘’couloir de l’Afrique’’ et ‘’le sourire de l’Afrique’’. La population togolaise est reconnue internationalement pour son hospitalité et son sens de l’accueil, un étranger se sent forcement à l’aise au Togo. 3- Langues La langue officielle du Togo est le français. Celui-ci est utilisé dans le commerce et dans l’administration. Le français n’est pas parlé et compris par tous, notamment dans les villages reculés. Dans les villes, un grand nombre de personnes sait parler la langue de l’Hexagone. Il existe de nombreux dialectes au Togo, propre à chaque région et sous région. Le plus répandu est celui parlé dans le Sud du pays (région ou est implantée « ANVD »), c'est-à-dire l’Éwé (se prononce « éwé »). Cette langue est souvent utilisée par ses habitants pour communiquer entre eux. Ils sont d’ailleurs très volontaires à apprendre les bases aux bénévoles. L’étranger peut paraître gêné lorsqu’il se trouve au milieu d’une discussion éwé, il peut se sentir exclu. Dans ce cas, il faut rappeler que la langue parlée au cours des chantiers est le français et parfois l’anglais. 4- Pauvreté et mouvements associatifs Le Togo fait parti de l’un des pays les plus pauvres du monde. La pauvreté touche plus de 60% de la population. Un ouvrier gagne en moyenne 1,50 euro par jour. La pauvreté concerne surtout les régions rurales (80% par endroit). Le pays manque cruellement d’infrastructures routières et médicales, d’accès à l’eau et à l’électricité…L’environnement se dégrade de façon rapide et très inquiétante. Le gouvernement restant quelque peu désintéressé de la situation, de nombreuses associations ont vu le jour ces dernières années. La volonté est là, mais le manque de compétence, de moyens financiers et humain se fait sentir. Il faut rester très vigilant face aux associations qui proposent des chantiers internationaux, et qui au final n’ont pas les moyens d’accueillir dans de bonnes conditions les bénévoles. Le foisonnement de ces organismes et l’éparpillement au niveau de leurs champs d’action, donne souvent lieu à un travail qui n’aboutit pas. ANVD lutte également dans ce sens pour arriver à de meilleures structurations, collaborations et institutionnalisations de ces structures pour parvenir à des actions globales porteuses de résultats. II- Démarches de voyage 1- Venir au Togo Depuis la France, il existe des vols directs Paris-Lomé avec la compagnie Air France. Les prix peuvent varier de 650 à 1200€ A/R selon la saison. Il existe des tarifs avantageux pour les moins de 24 ans. Le temps de vol entre Paris et Lomé oscille entre 5 et 8heures. On peut tenter de réduire les prix en choisissant la Royal Air Maroc qui peut vous emmener jusqu’au Togo à moindre coût et depuis d’autre villes que Paris. Mais cela se fait au prix d’une à deux escales (généralement à Casablanca, puis dans une autre capitale de l’Afrique de l’Ouest). Le meilleur moyen pour réserver son billet est Internet, soit directement sur le site des compagnies ou sur des sites de réservation en ligne. 2- Se faire financer son projet de voyage pour chantier De nombreux organismes publics, collectivités proposent des bourses de mobilité à l’étranger pour projets d’action jeunesse. Renseignez-vous directement auprès de votre mairie, maison de jeunesse ou collectivités. Généralement les demandes et les projets de solidarité se font et sont souvent acceptés lorsqu’ils sont proposés par un groupe de jeunes voulant partir dans un pays du Sud. 3- Démarches administratives Pour rentrer au Togo, on exige de posséder un passeport. Veillez à ce qu’il soit valable jusqu’à 6 mois après la date de votre retour et qu’il ait au moins encore 4 pages vierges pour le visa. Si vous n’avez pas de passeport, c’est à la mairie de votre commune qu’il faut s’adresser, les délais de délivrance sont au moins de 3 semaines. Les pièces à fournir sont (cas de la France) : un justificatif de domicile (facture de téléphone portable ou d’électricité, ou attestation sur l’honneur d’une personne qui vous héberge à titre gracieux avec une facture et la photocopie de sa pièce d’identité), un acte d’extrait de naissance (disponible en mairie), 4 photos d’identité aux normes officielles, un timbre fiscal de 88€ (disponible chez les buralistes). 4- Visa Il s’obtient au consulat ou à l’ambassade du Togo dans votre pays. La demande débute forcement par le site officiel de ce dernier. Il faut d’abord procéder à un enregistrement pour obtenir un mot de passe et un identifiant. Ne faites pas de demande si vous n’avez pas encore votre passeport. Une fois que vous avez procédé à l’enregistrement, vous pourrez imprimer un formulaire de demande de visa. Ensuite il faut envoyer un courrier à l’adresse (cas de la France) : 8 rue Alfred Roll 75 017 PARIS. Ce courrier doit être envoyé en recommandé et doit se composer des pièces suivantes : Le formulaire dûment rempli, Deux photos d’identité, Une preuve du billet A/R (réservation Internet ou photocopie du billet), Votre passeport valable au moins 6 mois après le retour ave 4 pages vierges, Une lettre de mission et attestation d’hébergement (fournie par SIVA) qui sera visée par la mairie locale, Une attestation d’assurance rapatriement (la preuve du paiement du billet par carte bancaire peut suffire), Une enveloppe Chronopost pour le retour du passeport par courrier. Type de visa Choisissez un visa tourisme, avec le bon nombre de jours en fonction de la durée du séjour. Pour visiter les pays frontaliers par exemple, tels que le Ghana ou le Bénin, prenez un visa à entrées multiples puis contactez les ambassades ou consulats des autres pays à visiter pour les formalités d’obtention du visa. Coût et paiement du visa Un visa tourisme à entrées multiples de 90jours vaut 70€ (cas de la France). Les prix diminuent avec le nombre de jours et si l’entrée est unique. Les prix augmentent si vous vous y prenez tard et que vous êtes dans l’obligation de prendre un visa express. Ajoutez à cela les frais d’envoi recommandé, d’enveloppe Chronopost, de mandat cash (environ 25€). Le paiement se fait donc par mandat cash, cela se fait au niveau de la poste en leur fournissant la somme en liquide. 5- Assurance Vérifiez auprès de vos organismes d’assurance ou mutuelles que vous êtes bien couvert pour les frais de rapatriement en cas d’accident ou de besoin d’hospitalisation. Les cartes bleues Visa proposent également ce service. 6- Santé Vaccinations La possession d’un carnet international de vaccination mentionnant une vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour l’entrée sur le territoire togolais. Renseignez vous auprès d’un hôpital, d’un médecin spécialisé en maladies tropicales, ou d’un centre de vaccination. Il est aussi conseillé de faire d’autres vaccins ou rappels (fièvre typhoïde, hépatites…). Cette démarche peut revenir assez chère selon le nombre de vaccins (jusqu’à 150€). Si vous possédez une mutuelle étudiante ou autre, une bonne partie de ces frais peut vous être remboursée. Paludisme N’oublions pas que le Togo est une région touchée par le paludisme, une maladie grave qui est transmise par un moustique. Il n’existe pas encore de vaccin contre cette maladie. Il est fortement conseillé de se faire prescrire un traitement préventif du style doxycicline ou doxypalu. Ce sont des médicaments qui se prennent chaque jour à heure fixe un jour avant l’arrivée au pays et pendant un mois après le retour. Ils ne vous garantissent pas le fait de ne pas être touché par la maladie mais réduisent de façon conséquente les risques. Ces médicaments ont des effets secondaires, et ne sont pas conseillés à toutes les personnes. Consultez bien votre médecin. Ce traitement est fourni seulement sur ordonnance et peut être prescrit dans les centres de vaccination. Une boite de 28 cachets de Doxypalu coûte entre 10 et 15€ selon les pharmacies. Ces médicaments ne sont pas remboursés. Achetez vos boites en France et prévoyez en assez pour subvenir à tout le voyage. 7- Argent et Banque La devise utilisée au Togo est celle de l’union monétaire ouest africaine, le franc CFA. 1€ ═ 656 Francs CFA. Le franc CFA est valable au Bénin, au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Cette monnaie n’est pas acceptée au Ghana, pays frontalier au Togo. On peut facilement échanger les € en francs CFA dans les banques togolaises à partir de 50€, avec un taux de change qui n’est pas excessif. Pour le retrait d’argent au distributeur, seule la carte bleue Vissa est acceptée au Togo. La Master Card, la carte Gold ne sont pas acceptées, ni les Travellers chèque. Exigez donc une carte bleue visa de votre banquier. NB : Les chèques au porteur BNP et autre ne sont pas non plus acceptés. 8- BAGAGES Sur soi et bagage à main Mettez à l’intérieur tout ce que vous avez de plus précieux : ordinateur, appareil photo, papiers d’identité, argent, carte bleue, médicaments…Attention, ne pas mettre de produits liquides (dentifrice, crèmes…). Bagages en soute Air France vous autorise à mettre en soute deux bagages de 23Kg chacun. Vérifiez bien le poids afin de ne pas payer les lourds suppléments. Renseignez vous si vous empruntez une autre compagnie. Effets personnels Laissez chez vous vos bonnets et doudounes. Quelque soit la période de l’année, il fait toujours chaud au Togo, donc emmenez vos shorts et vos T-shirts, une casquette, de la crème solaire, des lunettes noires, des tongs et des baskets. Un habit de pluie peut vous être utile, ainsi qu’un petit pull pour les nuits fraiches (notamment en montagnes). Prenez aussi des T-shirts à manches longues et des pantalons qui pourront être une protection supplémentaire face aux moustiques, en plus des répulsifs. Concernant ces derniers, il en existe trois types : pour l’air, pour la peau et pour les tissus. Prévoyez aussi une moustiquaire imprégnée. Pour dormir, vous pouvez prendre un coussin gonflable, mais surtout un sac à viande (sac de couchage léger en soie ou en coton) et une frontale. Emmenez du matériel pour travailler (ordinateur, papier, stylos…). Voila pour ce qui est de plus indispensable. Dons et cadeaux (non obligatoire) Pour l’association : On peut penser là à du matériel informatique (ordinateur dont on ne se sert plus, scanner, clés USB, appareil numérique…). Sachez aussi qu’en Afrique, quelque chose d’à priori cassé peut se recycler ou même avoir une nouvelle vie…Tout autre sorte de matériel de bureautique peut être intéressant à donner (relieuse, feuilles, classeurs, pochettes en carton…). Ce n’est en aucun cas une incitation à acheter. Non ne vous ruiner pas. Ne vous sentez pas gêné si vous n’avez rien à donner. Sachez simplement que des choses dont vous et vos proches ne se servent plus peuvent être d’une grande utilité. Vous pouvez aussi emmener des choses typiques de votre région (jeux, nourriture, instruments de musique…) pour les faire découvrir. Pour les enfants et les communautés : Matériels et livres scolaires, habits usagers et ou neufs, ballon de foot, jeux de tenues, jouets, ballon de baudruche, pompe à vélo avec embouts pour ballons… Réglementations sur les importations Sont admis en franchise, sous réserve qu’ils soient régulièrement et préalablement déclarés : 50 cigares ou 100 cigarettes, vêtements et effets personnels usagers, qu’ils soient portés ou non. Sont admis sans formalités et par voyageur : vêtements et linge, 1 appareil de prise de vue cinématographique, 2 rouleaux de films, 1 paire de jumelles, 1 instrument de musique, 1 tourne disque avec 20 disques, 1 magnétophone, 1 machine à écrire, les menus objets de camping, les articles de sports, skis nautiques, raquettes de tennis, etc.…, 1 poste radio récepteur, 2 appareils photographiques. Les objets usuels portatifs : fer à repasser, articles de toilette, couverture de voyage, appareils électriques médicaux, etc.…les bijoux personnels en or, en argent ou de pierres précieuses dont le poids ne dépasse 500grammes, 2 jeux de cartes. Tous ces objets peuvent être placés indifféremment soit dans les bagages à mains, soit dans les bagages en cale. Les provisions de route, tabacs ou tous objets non susceptibles d’être admis en franchise dans les conditions prévues au premier paragraphe sont passibles des droits et taxes d’entrée. Toutefois, exception faite des tabacs et provisions de route, ces objets peuvent être placés sous le régime de l’admission temporaire après accomplissement des formalités réglementaires. 9- Arrivée à Lomé L’aéroport Attendez-vous à un choc thermique dès la sortie de l’avion. Ne soyez pas surpris par la chaleur étouffante, vous vous mettrez surement à suer fortement. Après les vérifications du passeport et carnet de vaccination, vous attendrez l’arrivée de vos bagages. Soyez patients et non inquiets si vos bagages mettent du temps à arriver. Ce sera un premier aperçu de la lenteur du système africain. Une fois vos bagages récupérés, les douaniers les fouilleront sûrement avant la sortie. Si vous entendez ‹‹il faut donner cachet››, c’est le douanier qui réclame une petite pièce (la corruption est déjà là…). Ensuite au moins un membre de l’association (Coco et ou Marco ou un autre membre du Bureau Exécutif) sera là pour vous accueillir. ENREGISTREMENT AU CONSULAT OU À L’AMBASSADE Celui-ci est important, pour prévenir les autorités ambassadrices de votre pays d’origine de votre présence au Togo. Généralement dès votre arrivée, un accompagnateur de l’association vous accompagnera pour réaliser cette démarche ainsi que les opérations de change et toute autre course. Dans le cas d’une arrivée le week-end, cette démarche consulaire se fera en début de semaine avant tout départ sur le chantier et s’il arrive que ça coïncide avec la date du début du chantier, vous serez contraint d’être déclaré auprès de votre ambassade avant de rejoindre le groupe sur le chantier. III- ENCADREMENT DES VOLONTAIRES 1- Responsables Raouf kassime (président), François agama (secrétaire), Mlle Pépita (chargée à l’organisation) sont auprès des bénévoles et des volontaires tout au long de leur séjour. Ils sont à vos côtés pour vous accompagner dans vos démarches d’arrivée. Ils assurent votre sécurité et peuvent répondre à toutes vos interrogations concernant le pays ou autres. Ils sont aussi chargés du suivi de votre mission. L’association a également en son sein de nombreuses personnes (accompagnateurs, animateurs, percussionnistes, orphelins et familles d’accueil…) qui vous accompagnerons pendant toute la durée du séjour. 2- Frais de participation aux chantiers Règlement des frais de participation Avec la non acceptation des chèques occidentaux, le paiement s’effectue donc en liquide/espèce (Euros, dollars ou Francs CFA). Ces frais de participation servent tout juste à couvrir les besoins basiques du bénévole et du volontaire. C’est-à-dire : 2/3 des frais de participation couvrent : Hébergement à Tsévié et sur le chantier, Restauration complète (petit déjeuner, déjeuner et dîner) Les 1/3 restant des frais de participation vont à la prise en charge des enfants de l’association et à gestion de l’association : Appui institutionnel (coordination des projets, frais administratifs : loyer, téléphone, Internet, électricité, poste, fax, déplacements, formations, réunions, prospections, fourniture de bureau etc.…) AUTRES FRAIS Ensuite les éléments cités ci-dessous restent à la charge directe du bénévole : Billets d’avion et taxes d’aéroport, Assurance annulation, maladies et rapatriement, Frais de santé et d’hospitalisation, Boissons et autres consommations personnelles, Les communications téléphoniques, Les déplacements, Les excursions, visites touristiques, la spéciale journée Européenne et Africaine. 3- SÉCURITÉ L’insécurité ne règne pas au Togo, même pour les étrangers. Cependant certaines précautions sont à prendre, notamment à Lomé. Comme partout dans les grandes villes du monde, il n’est pas impossible d’être agressé ou d’être victime de vol. Dans les villages, il n’y a quasiment jamais ce genre de problèmes. Pour minimiser les risques, l’association ne laisse jamais ses volontaires se promener seuls, notamment à Lomé et la nuit en général. N’hésitez pas à faire plusieurs photocopies du passeport et du visa, dont un exemplaire à garder sur vous. Laissez l’original dans un lieu sûr. IV- QUELQUES DÉFINITIONS 1- Qu’est-ce qu’un volontaire/bénévole? Un volontaire/bénévole est une personne qui rend service sans être obligé. Cette personne s’investit physiquement et intellectuellement voir financièrement dans ce service sans rien attendre en retour. Il le conçoit comme un don à des nécessiteux. 2- Qu’est-ce qu’un camp chantier? Un chantier, c’est trois semaines voir plus de vie commune pendant lesquelles, des volontaires étrangers comme nationaux (filles et garçons âgés d’au moins 17ans et plus) participent à la réalisation d’un projet au profit d’une communauté ou couche sociale donnée. Les travaux sur un chantier varient selon les besoins des localités. La participation active de tous les volontaires, une symbiose parfaite et une harmonie du groupe constituent les facteurs de la réussite du camp chantier. Un chantier est un lieu de rencontre, d’échange culturelle et d’expérience, un lieu du savoir faire et du savoir vivre en compagnie d’autres personnes. Les travaux sur un chantier sont bénévoles, mais exigent la participation matérielle et financière de tous les volontaires qui les exécuteront. Le nombre de volontaires sur un chantier est compris entre 10 et 30 personnes et il n’y a aucune distinction de race, de religion ou de conviction politique. 3- Pourquoi un camp chantier? Il est de plus en plus facile et surtout à la mode d’aller en Afrique en tant que touriste. Passé des vacances, ça peut être sympa, mais vous ne découvrirez pas réellement l’Afrique en général et le Togo en particulier. En faisant un chantier par contre, vous rentrerez directement en contact avec la population locale; En travaillant avec eux, vous aurez un bon aperçu de leur vie quotidienne; Vous irez dans des endroits où jamais vous n’auriez mis pied en tant que touriste. De plus, vous finirez par vous faire des amis avec la population locale : l’échange n’est pas uniquement humain mais aussi culturel. Le tourisme a le plus souvent un impact mauvais (mauvais c’est trop fort, plutôt peu positif) sur la communauté locale. Bien sûr, il est source de revenus mais ce revenu n’est pas, bien souvent redistribué aux habitants. Ce tourisme engendre parfois l’exploitation des gens et souvent, la perte des traditions et des cultures ainsi que la détérioration des paysages. En faisant un chantier, donc vivant et travaillant ensemble, on espère que les gens venant du monde entier apprendront à comprendre et à respecter les autres cultures plutôt que de les exploiter. V- IMPACTS DES CAMPS CHANTIERS 1- Sur les volontaires Pour un volontaire, le camp chantier lui permet d’accroître l’échelle de ses connaissances. Il lui donne de nouvelles acquisitions techniques comme culturelles. Il cultive le savoir vivre en groupe multinational et découvre ainsi de nouvelles races et cultures. Un volontaire digne de ce nom doit avoir comme premier gain, la joie et le plaisir d’avoir offert son service à une communauté qui en a besoin. Il doit être fier d’avoir à améliorer leur existence. L’on peut sortir d’un camp chantier et devenir artisan, agro forestier…Si l’on s’applique et s’investit réellement. Les différentes relations tissées sur les camps chantiers peuvent également prouver plus tard de grandes surprises. Bref, l’on ne perd rien en participant à un camp chantier. L’on en profitera toujours. 2- Sur les bénéficiaires Hormis quelques avantages économiques (vente de vivres et autres aux volontaires par les populations locales) qu’ils peuvent en tirer, l’œuvre du volontariat n’est pas sans marquer ceux-ci tant sur le plan de leur vécu quotidien. Ainsi, au-delà du brassage culturel que le séjour des volontaires peut rendre effectif, le volontariat remodèle la pensée de la population par la mise à jour d’une tendance à accepter l’autre dans sa différence pour une grande intégration et cohésion sociale. Par ailleurs, il éveille un élan de solidarité avec en supplément l’émergence de l’esprit communautaire. Le fait de voir des étrangers de couleur de peau différente venir les aider, venir exécuter une mission qu’ils peuvent faire par eux-mêmes les fait réfléchir et leur donne une certaine pulsion d’éveil à exécuter certains projets après le départ des volontaires. Pour ce faire, les volontaires doivent jouer sur la mobilisation et la participation effective des populations. Ainsi leur participation leur permettra de prendre les réalisations comme les leurs et ils en prendront soin. Les volontaires doivent respecter les différents interdits qui existent dans les milieux. Ils doivent donc considérer leurs manières comme telles et les respecter à leur juste valeur. Les volontaires nationaux doivent inciter les étrangers à respecter les règles sociales des communautés. Les vieux doivent être absolument respectés et certains de nos actes ne doivent pas être posés aux vus et aux sus de ceux-ci. Le suivi de toutes ces recommandations favorise une plus importante participation de leur part. Ils nous considéreront comme les leurs et nous les côtoierons sans hésitation. Nous devons tout mettre en œuvre pour que les populations bénéficient pleinement et efficacement des réalisations. VI- STRATEGIE DE REALISATION DES CAMPS 1- Choix des sites et études sur le terrain Pour faire un projet de camp chantier dans une localité, l’association choisit certains villages au hasard un peu partout dans certaines régions économiques. Une étude du terrain s’en suit pour voir les besoins de cette localité et voir quel type de chantier y serait adapté. Le choix de la localité d’un chantier peut être basé soit sur la sollicitation d’un village par son chef ou ses membres de CVD (Comité Villageois de Développement), soit par les membres de l’association qui demandent à ce qu’un chantier soit effectué dans leur village avec un besoin précis pour la plupart des cas. 2- Voyages de prospection Une fois que le site est choisi, 4 voyages au minimum sont effectués par un groupe d’au moins 2 personnes. Ceci entre autres pour informer les autorités villageoises, leur expliquer le projet et sa tenue probable en une période donnée, la cible visée et les acteurs du développement villageois qui y seront impliqués. Et à l’approche de la date, aller confirmer la tenue du chantier, préparer le site du projet, chercher et apprêter le logement des volontaires. 3- Formation des volontaires locaux Une réunion de formation des volontaires locaux commence à partir de début mars ou parfois plus tôt et s’effectue par quinzaine chaque deuxième dimanche du mois, et se tient vers fin chaque Dimanche. Au cours de ces réunions, certains thèmes sont débattus comme le fonctionnement et la vie sur le camp chantier, la dynamique du groupe, le conflit culturel…Ceci pour les former à ce que les chantiers se passent en bonne et due forme, pour éviter dans la mesure du possible certains problèmes qui peuvent exister au cours du chantier. 4- Week-end ou journée de préparation Un week-end ou une journée de préparation clôture les réunions de formation et d’information des volontaires locaux, journée au cours de laquelle l’association effectue le résumé de tout ce qui a été dit durant les réunions précédentes, et leur explique l’activité qui serait exécutée sur chaque type de chantier. C’est le lieu où les volontaires locaux sont informés du chantier auquel ils auront à participer suite aux 3 choix de chantier par ordre de préférence inscrits sur la fiche de participation au chantier. 5- Recherche de bénévoles Du fait que ANVD-Togo n’est pas encore en relation de partenariat avec les associations d’outre mer comme (Concordia, Solidarité Jeunesse, Jeunesse et Reconstruction(France), SCI, JAVVA, Compagnons Bâtisseurs(Belgique), Sexologues sans frontière(Canada)…) qui envoient les volontaires à l’étranger, notre principal canal de recherche de bénévoles demeure l’internet. Et ce canal engendre beaucoup de dépenses à l’association car il faut une présence quotidienne et régulière sur le net pour pouvoir convaincre et avoir une chance de trouver des bénévoles. Non seulement cette recherche fait beaucoup dépenser l’association, mais elle est pénible et décourageante du fait que sur un certain nombre d’inscriptions reçues, à peine le quart confirme en achetant le billet. Plus des deux tiers désistent après avoir passé des mois à être en contact avec l’association en disant qu’ils sont désolés et certains même restent sans nouvelles. 6- Financement des camps chantiers Nos chantiers sont entièrement financés par la participation financière de nos volontaires bénévoles qui sont nos premiers partenaires financiers. Mais toute la participation financière des bénévoles n’est pas dépensée au cours du chantier, car une partie sert à faire vivre et fonctionner l’association, à faire le suivi de certains projets entamés. La restauration se résume à la pension complète (petit déjeuner, déjeuner et dîner) des volontaires sur le chantier durant leur séjour. Mais nous ne nous limitons pas strictement à ce pourcentage, et nous le dépassons généralement une fois que le besoin se fait sentir. Mais il faut préciser que la ration alimentaire au Togo est en grande partie composée de féculents avec des sauces tomates et moins de légumes. Mais pour ce qui est des fruits, le problème ne se pose pas. L’hébergement des volontaires se résume au logement des volontaires au siège de l’association à Tsévié et parfois dans les autres villages où se dérouleront certaines missions. Fonctionnement de l’association Ces frais sont utilisés pour : Les frais administratifs : loyer du siège et du logement des volontaires, téléphone, Internet, électricité, poste, fax, fournitures de bureau… La prise en charge des enfants démunis de ANVD, Les déplacements pour enquêtes et les prospections des sites de projets… Les déplacements pour les invitations aux réunions, aux renforcements des capacités des membres de l’association, Le suivi des projets en cours et la coordination de nouveaux projets. La gestion des chantiers Ces frais sont relatifs : aux frais de déplacement et de communication des membres du Bureau Exécutif et de l’animateur sur le chantier, à l’organisation d’une activité parallèle pour contribuer à la réussite du projet en exécution (organisation d’un tournoi de football pour faire sensibiliser et faire passer un message comme la lutte contre la déforestation, lutte contre le VIH-Sida…), les frais de coordination à l’activité sur le chantier (par exemple s’il y a lieu de rémunérer les ouvriers ou maçons qualifiés à l’exécution d’un projet de construction…) le suivi de l’activité; Mené après le chantier. Matériels du chantier Ces matériels se résument à l’achat de : nattes (pour dormir), ustensiles de cuisine (fourneaux, marmites, casseroles…), plats, gobelets, cuillères, fourchettes…, matériels nécessaires pour l’activité (machettes pour le reboisement, craie pour soutien scolaire, pioche, pelle et brouette pour reconstruction…). NB : il faut signaler que le pourcentage des achats de matériels est décroissant sur une période avant de revenir à la normale pour renouveler les matériels défectueux. 7- Exécution des camps chantiers Après qu’un nombre minimal de 2 ou 3 volontaires expatriés inscrits confirment leur participation, le projet peut être réalisé. Le groupe de volontaires locaux et d’expatriés part sur le site du chantier pour exécuter le projet pendant 3 semaines ou plus. Si le projet n’a pas atteint l’étape de finition, et s’il reste du matériel ou de l’argent pour en acheter, on le laisse à la disposition du chef de village et des membres du CVD pour le poursuivre avec le suivi de l’association. S’il manque du matériel et du financement, la finition est reportée pour un autre chantier qui sera prévu au cours de l’année. VII- VIE SUR LE CHANTIER 1- Hébergement (chambres et toilettes) Les chambres et les nattes peuvent être partagées entre les bénévoles en fonction du nombre de ceux-ci. Souvent, les bénévoles sont logés dans les maisons offertes par les communautés d’accueil, ou des fois les infrastructures sociocommunautaires peuvent servir de lieux d’hébergement (bâtiments scolaires, centre social…). En ce qui concerne les toilettes, ce sont souvent les fosses sèches à trou où les besoins fécaux tombent directement. Pour la douche, c’est très typique; Le bénévole a besoin d’emmener le seau d’eau à la douche clôturée pour cacher la nudité, mais souvent non couverte, donc à ciel ouvert. 2- Protection contre les moustiques Il n’ya pas énormément de moustiques dans les villages. Cependant, il faut quand même prévoir une moustiquaire à mettre autour de son couchage et des répulsifs. 3- Eau Accès Comme dans la quasi-totalité des foyers togolais, il n’y a pas l’eau courante (robinet). Il faut donc aller chercher de l’eau à la borne fontaine à l’africaine soit avec des seaux ou des bidons d’eau sur la tête. Cette eau sert pour la douche, les toilettes, la cuisine, la vaisselle et la lessive (pour la consommation pour les nationaux et certains volontaires habitués). Eau minérale L’eau minérale se trouve soit dans des bouteilles d’eau minérale ou dans des sachets de 50ml. On peut en acheter quasiment n’importe où en ville et occasionnellement dans les villages. Elle est traitée et peut se boire sans aucune inquiétude. 4- Lessive Elle se fait à la main. Tout un sport! Cela prend du temps mais c’est tout aussi efficace qu’une machine. 5- Nourriture Préparation Le gaz étant rare, la nourriture est cuite avec du charbon de bois sur un système de pot en terre cuite ou sur le fourneau à bois de chauffe. Conservation des aliments SIVA n’ayant pas de réfrigérateur, donc beaucoup d’aliments (poulet…) se mangent directement. Il y a également beaucoup de féculents (spaghetti, riz, semoule…) qui n’ont pas besoin de conditions spécifiques de conservation. COMPOSITION DES REPAS Les repas sont locaux mais adaptés aux estomacs européens (moins pimentés et moins épicés). Généralement, ils se composent que d’un seul plat principal en quantité importante avec occasionnellement un dessert. Plat principal : des féculents (pâte à base de farine de maïs, de manioc ou de tubercules d’igname, riz, spaghetti, semoule…) accompagnés d’une sauce à base de concentré de tomates, d’oignons, de viande ou de poisson, sardine… La tradition fait que les plats à base de pâte et de fufu (igname cuit et pilé sous forme de pâte) se mangent directement avec la main. On prend un bout de pâte qu’on trempe ensuite dans la sauce. Ce n’est pas un protocole. On peut, si l’on le désire, se servir de cuillères et fourchettes. Desserts : les desserts sont des fruits locaux : ananas, oranges, papayes, pamplemousses, mangues, noix de coco, bananes…qui se trouvent en fonction de la saison. Petits déjeuners : Ils sont composés de café, thé, pains. Il n’y a pas de lait frais, mais du lait concentré en conserve et du lait en poudre. Dans certains cas les déjeuners sont consistants afin de bien attaquer la journée. 6- Électricité Il n’y a pas d’électricité dans les villages ou localités où se déroulent parfois les chantiers. L’éclairage est assuré à travers l’usage des lampes à pétrole. Donc il est indispensable de se munir des lampes torches qui ont une grande importance dans la vie du chantier surtout pour les promenades nocturnes. Mais nous rappelons que ANVD dispose d’électricité dans son siège à Lomé et de la connection internet. 7- Communication et accès Internet Téléphone Pensez à débloquer votre portable pour pouvoir utiliser des cartes togolaises (numéros togolais). Ce service est gratuit selon les opérateurs. Dans le cas contraire, vous pouvez réaliser cette opération chez des vendeurs particuliers ou sur Internet. Les opérateurs togolais n’ont pas de système d’abonnement. Ce sont des cartes prépayées. Cyber café Il y en a 4 à Tsévié et plusieurs dans les grandes villes du pays. Les connexions sont très lentes. La patience est de rigueur. On peut aussi faire face aux problèmes de coupure d’électricité. Le prix des connexions varie selon le débit de 200 à 300Francs CFA l’heure. L’utilisation d’internet d’ordre personnel sur le chantier (divertissement, communications avec la famille…) et les déplacements qu’elle engendre sont au frais des bénévoles. 8- Déplacements Les déplacements à Tsévié et dans les alentours se font en taxi moto ou en taxi brousse. 9- Règles de vie en collectivité Compte tenu du partage d’un lieu de vie entre plusieurs personnes, des règles et des comportements sont à respecter. Le volontaire est appelé à observer un certain nombre de règles pour pouvoir consolider la cohésion du groupe. Sur chaque chantier, chaque volontaire est tenu de respecter un programme précisant le déroulement du séjour. Nous devons oublier les conforts dans lesquels nous vivions en faveur la plupart du temps des nattes à la place du lit, des toilettes traditionnelles et des douches de fortune, des lampes tempêtes, des lampions, du matériel de cuisine de fortune, de moustiques et autres insectes…Des fois , des salles de classe servent de logement, ou bien une grande salle peut servir de salle à coucher pour toute l’équipe…C’est en cela même la vie du volontaire et il n’y a rien de plus intéressant que de partager ces moments là ensemble. Les volontaires organisent également des activités de loisirs : des randonnées sur les montagnes, dans les forêts, des soirées culturelles ou autres activités sportives. Les volontaires sont alors appelés à apporter des jeux qu’ils possèdent et peuvent contribuer à une bonne ambiance sur le chantier. Les activités doivent s’organiser en groupe car la vie collective est de règle. Les volontaires sont tenus d’évoluer toujours en groupe. Ceci va dans l’intérêt supérieur des volontaires pour des raisons de sécurité. Retenons que le camp chantier n’est pas un lieu de débauche. Nous savons tous que là où des hommes et des femmes se regroupent, le sentiment bât son plein, ce qui est encore très poussé au niveau des jeunes. Alors, nous ne disons pas non aux rencontres amoureuses, mais que cela se passe dans le respect de la pudeur, c’est-à-dire des autres. Dans nos milieux, surtout ruraux, et par rapport à notre culture, où la gérontocratie est de mise, l’on n’admettra pas de voir deux personnes s’embrasser dans la rue dans un libertinage et surtout devant les petits ou les autorités locales. Ceci parce que la vision de la chose n’est pas la même qu’en Europe. 10- Participation aux tâches quotidiennes Il n’est pas exclu qu’il soit demandé aux bénévoles et volontaires de participer régulièrement aux tâches liées au nettoyage, à la cuisine, à la vaisselle. Souvent, il y a des groupes de corvée qui sont constitués et ces groupes assument leur tâches quotidienne selon une manière rotative établi où chaque bénévole est appelé à participer chaque jour à une corvée durant le chantier… 11- Déroulement des activités Le groupe des volontaires bénévoles vis ensemble et travaille environ 5heures par jour et 5 jours par semaine. Les matinées sont principalement réservées pour l’activité proprement dite et les après midi sont consacrés pour les activités secondaires ou sont consacrés aux animations et loisirs des enfants. 12- Transports Les projets sur lesquels est engagée l’association nécessitent de nombreux déplacements. Pour se rendre sur le terrain le moyen utilisé est le taxi voiture ou le taxi brousse (minibus). Là aussi au niveau des transports nous sommes très loin du niveau de développement européen. L’état médiocre des routes et des véhicules, les barrages, les arrêts pour récupérer des passagers sont autant de points qui font augmenter les temps de voyage. Ceci a tout de même l’avantage de ne pas pouvoir rouler à des vitesses excessives et donc de diminuer l’insécurité routière. Spécifiquement au Togo, il faut savoir qu’il n’est pas rare de se retrouver à 8 voir 9 dans une même voiture ou 15 dans un bus prévu pour 9. 13- Travail sur le terrain Il est la partie la plus longue de l’ensemble du travail réalisé au sein de l’association. Il consiste à se rendre auprès des communautés villageoises ou des couches sociales ciblées par ANVD pour la réalisation d’un ou des projets de développement. 14- Populations Bien souvent, ces populations vivant dans des lieux enclavés n’ont pas accès à l’eau courante et à l’électricité. Ils vivent dans la pauvreté mais réservent aux bénévoles/volontaires et aux étrangers un accueil remarquable et unique au monde. Les habitants de ces villages ont un style de vie purement traditionnel et pratiquent l’animisme. Il faut aussi noter que nombre d’entre eux parlent peu ou ne parlent pas le français et que beaucoup d’enfants ne sont pas scolarisés. Les personnes ressources et membres de SIVA sont là pour jouer le rôle de traducteur. 15- Accueil des bénévoles et leur gestion dans les communautés L’association possède une ou plusieurs personnes ressources sur place dans chaque village qui s’occupe des dispositions de logement. Généralement toujours présents, il se peut quand même que le directeur ou le chargé de projet ne soit pas avec les bénévoles/volontaires durant quelques jours sur le terrain (pour cause d’arrivée de volontaires, de réunion…). Ils seront tout de même très bien encadrés par les animateurs ou facilitateurs de chantier qui sont les responsables de la gestion des activités du chantier et la gestion du groupe des bénévoles dans leur vécu quotidien. Concernant les conditions sanitaires, il ne faut pas s’attendre aux toilettes à l’européenne mais à des infrastructures purement locales où l’intimité de l’individu reste quand même préservée. Les douches sont le plus souvent très agréables, car à ciel ouvert. Les repas suivent une bonne hygiène et sont adaptés aux estomacs européens, tout en restant locaux. 16- Déroulement du travail sur le terrain Ce travail est très divers en fonction de la mission à réaliser. Il commence inévitablement par la découverte et la rencontre de la population, de son environnement, de sa culture. Cela permet de réellement se rendre compte des difficultés et problèmes rencontrés par celle-ci, pour ensuite réaliser un plan d’action qui sera de ce fait plus adapté à ses attentes. Il est important à noter que cette immersion dans la vie de la communauté est indispensable pour la bonne réalisation du projet. En effet on ne peut répondre correctement à un problème exprimé par un village en restant dans notre confort d’européen, et sans aller à la rencontre de cette population. Elle représente également une expérience extrêmement enrichissante, on garde souvent des souvenirs impérissables. Il faut donc s’attendre, pour certains, à des conditions de vie et de travail difficile. Quelque fois la chaleur entrainant la fatigue peut ralentir l’efficacité du travail. Du fait de ces conditions, ce dernier prend plus de temps de réalisation qu’en Europe. Mais avec une grande volonté et une implication commune, il reste de qualité. L’adaptation aux conditions de travail est rapide. L’équipe de ANVD est toujours proche et disponible pour ses stagiaires/volontaires en cas de problèmes. VIII- PROBLÈMES ET DIFFICULTES EVENTUELLES RENCONTRÉS SUR LES CAMPS CHANTIERS 1- Problème de Communication Vous remarquerez tout le long du séjour que les volontaires locaux parleront souvent à côté de vous leur langue vernaculaire (ÉWÉ) entre eux quoiqu’on ait eu à le leur interdire. Parfois ca laisse croire qu’ils parlent de vous ou qu’ils parlent pour que vous ne compreniez rien à ce qu’ils disent. Nous vous rassurons que la plupart du temps ce n’est pas ça, mais plutôt une habitude naturelle qu’ils ont à parler ÉWÉ entre eux, même à l’école. C’est un problème crucial qui peut causer l’isolement des volontaires expatriés. Nous vous prierons qu’une fois que vous serez face à cette situation, de ne pas vous sentir exclu, mais chercher plutôt à inverser la tendance en leur parlant le français. Et vite fait ils se rappelleront qu’ils sont en erreur. 2- Vol Ils arrivent parfois que les volontaires expatriés soient victimes de vol (argent, objets…) sur le site de leur logement au chantier. La plupart des cas ce sont les enfants ou les personnes extérieures qui ne sont pas membres de l’association qui viennent au réfectoire, que vous laissez entrer dans vos dortoirs. Nous vous prierons de prendre soin de vos objets de valeur en les mettant dans vos sacs et en les fermant à clef, de ne pas les laisser trainer partout. Vous pourriez avant de partir au chantier laisser vos objets de valeur (passeport, liquidité excédentaire…) à la disposition du Bureau Exécutif après avoir fait l’inventaire. Vous pourriez librement circuler avec la photocopie de votre passeport. 3- Problème d’intégration Il y a certaines dynamiques de groupe qui se reproduisent souvent sur un chantier. Les volontaires arrivent individuellement, c’est parfois la première fois qu’ils partent à l’étranger et qu’ils sont volontaires à l’international. Ils peuvent aussi ne pas être habitués à s’exprimer dans une langue étrangère. Il est donc normal qu’ils soient un peu anxieux, réservés, inquiets, ou même méfiants à l’égard de ce qui se passe. Dans ce cas, il faut chercher à discuter avec l’animateur du chantier ou les autres volontaires...Au bout de quelques jours, suite à la communication qui s’établit entre les membres du groupe et aux activités conjointes (travailler et vivre ensemble), les individus se sentiront membres d’un groupe. Le groupe du chantier développe alors sa propre identité, à laquelle chaque volontaire contribue. C’est un aspect essentiel du travail volontaire que de dépasser son égoïsme, de respecter les opinions, les pôles d’intérêts, les besoins des autres, et d’agir au profit d’une communauté ou d’une société en générale. Toute une série de jeux a été créé dans le but de réchauffer l’atmosphère. Ces jeux aident les membres du groupe à faire une connaissance afin que le sentiment initial d’être un étranger dans un groupe ne dure pas. Normalement, à la fin de la première semaine, les membres du groupe se connaissent tous, ils agissent en tant que groupe et s’y sentent bien. 4- Consommation de cannabis La consommation de cannabis est mal vue au Togo et interdite par la juridiction togolaise. Toute personne trouvée avec en sa possession du cannabis est passible d’une sanction pénale. De la même façon, la consommation de cigarette est aussi mal vue mais n’est pas du tout interdite par la loi. Et cette conception de la chose fait que les jeunes ou les mineures qui fument sont considérés comme de voyous. C’est pour cela que nous prierons les fumeurs de ne pas fumer devant les enfants . 5- Difficultés d’adaptation/Isolement Il existe certaines tendances qui peuvent empêcher le développement positif d’une vie de groupe harmonieuse. Il peut y avoir des individus isolés. Ce peut être le cas d’une personne qui n’est pas habitué à avoir une vie sociale intense ou qui a des problèmes de langue ou un handicap qui l’empêche de bien communiquer avec les membres du groupe. Le cas peut aussi se présenter qu’une personne un peu différente des autres (en raison de son milieu social, culturel ou politique) soit laissé à l’écart ou peu aimé. Le but quasiment de toutes les organisations de volontariat est de travailler à la compréhension internationale et le respect mutuel. Cette personne doit faire un effort de trouver un pôle d’intérêt commun entre lui et le reste du groupe et intégrer des activités en conséquence. Étant donné que le travail tend à être organisé en petits sous groupes, il y a là un bon moyen d’être mélangé aux gens. 6- Sous groupes Un autre problème fréquemment rencontré sur un chantier provient du fait qu’une nationalité domine, ou que les membres se séparent par groupe de langue, autrement dit un sous groupe fixe. Comme il est bien sûr toujours plus facile de parler avec des gens qui vous ressemblent (qui viennent du même milieu culturel et parlent la même langue), le chantier peut se scinder en différents groupes espagnoles, belges, français, togolais, allemands, italiens, canadiens, anglais, australiens, chinois…Ce n’est pas négatif tant que ces groupes ont aussi une volonté de communiquer avec les membres des autres nationalités. Chacun doit alors faire un effort d’approcher les volontaires d’une autre nationalité. 7- Conflits Partout où des personnes différentes se rencontrent, des conflits peuvent naître en raison des différences d’intérêts, manière de voir les choses, de motivation et d’espérance. Si l’on considère la complexité d’un groupe de 30 personnes (venant des 4 coins du monde), on se rend compte du grand potentiel conflictuel que cela peut représenter. Si des personnes différentes ont des opinions différentes sur des choses comme l’organisation du travail ou des loisirs, tout le monde doit exprimer ses idées et ses sentiments et proposer des intérêts des parties en conflit. Il ne faut pas avoir peur des conflits, ni les éviter. Un conflit ouvert vaut mieux qu’un conflit caché, car il donne une chance au groupe de trouver une solution et d’améliorer la situation qui a permis au conflit de se développer. Cependant, il est clair qu’un chantier n’est pas une rencontre ou un lieu pour séance de psychanalyse. Dans un groupe qui n’est rassemblé que pour 3 semaines, il ne faut pas oublier les limites posées par la durée du séjour, et il est souvent mieux de garder à l’esprit l’objectif du bon fonctionnement du chantier et la réalisation de ses objectifs. 8- Préjugés entre différentes nationalités Les préjugés influent sur la façon de penser et le comportement des gens. Il se peut que certains volontaires expriment directement leurs préjugés. D’autres, bien qu’ils en aient, refuseront des les admettre. Surmonter les préjugés est le but des organisations et du volontariat international. IL peut y avoir des caractéristiques nationales dues à des styles de cultures, de religion ou d’éducation. Il faut cependant étudier pendant des cas concrets avant de tirer des conclusions générales (et non l’inverse). Et même, les caractéristiques nationales ne sont pas stables, elles changent avec les évolutions sociales et économiques, qui ont une influence sur la structure des comportements, des attitudes et des activités. Le meilleur moyen de surmonter les préjugés est d’en prendre conscience, d’essayer de communiquer le plus possible et de coopérer sur la base d’intérêts communs. Il faut donc trouver des intérêts communs sur un chantier, et en faire l’objet d’une communication réciproque. 9- Différences de concepts moraux De la différence des cultures découlent des différences dans les concepts moraux, ou dans les attitudes par rapport aux rôles de l’homme et de la femme dans la société. Cela peut donc poser des problèmes lorsque des personnes venant de pays ou de milieux différents se rencontrent. Il est important de respecter toutes les normes et toutes les valeurs, et de ne pas penser que telle ou telle manière de faire et de penser est supérieure à une autre. Il faut comprendre les systèmes de valeurs en observant les sociétés d’où les gens viennent. En l’espace de trois semaines, personne ne peut attendre de qui que ce soit de laisser tomber tout ce qu’il a appris et vécu chez lui jusqu’à ce jour. Mais on peut bien sûr apprendre beaucoup sur un chantier, parce qu’on peut observer des attitudes et des manières différentes d’aborder les choses. 10- Choc culturel Une personne qui voyage peut souffrir d’un choc culturel. Cela peut par exemple arriver à des volontaires africains qui vont en Europe, ou des volontaires européens qui voyagent en Afrique, etc... Un choc culturel survient lorsqu’une personne non préparée se trouve soudainement environnée par une population et une culture complètement différente de celles auxquelles elle est habituée. Cela commence par les choses quotidiennes telles que les repas, le climat, la langue, les expressions non verbales, le faite de dormir par terre, les transports (automobiles surpeuplés), la différence de végétation, les insectes (mouches, fourmis, etc.…). Si toutes ces petites choses s’accumulent, la personne peut réagir physiquement et psychologiquement à leur encontre. Les symptômes d’un choc culturel, qui se développe normalement sur une durée de temps plus longue que celle d’un chantier, sont les suivants : il a au début une période d’enthousiasme et d’euphorie. La personne communique intensément avec les gens du pays ou de sa propre nationalité, goute les plats locaux, visite de nombreux endroits. Son attitude envers les pays qu’elle visite est extrêmement favorable et ellemême peut affirmer que tout y est mieux que dans son propre pays. Cette phase d’enthousiasme est suivie d’une longue période de déprime et de frustration. La personne recherche alors le contacte des gens de son pays d’origine, introverti, solitaire, devient commère, isolée. Elle commence à avoir des préjugés contre le pays ou elle se trouve, et son opinion générale à l’égard de ce dernier et de sa population peut être négative et agressive. Symptômes présentés généralement par les personnes atteintes du choc culturel : Mal du pays, Irritabilité et colère, Ennui, goût de rien, Isolement ou contacts seulement avec les internationaux, Hostilité envers les habitants et la culture du pays d’option (langue, musiques, coutumes), Fierté exagérée de sa culture, Sommeil excessif et surconsommation alimentaire, Refus de s’intégrer à la communauté, Tension et conflits dans le milieu, Dépression, crises de larmes inexplicables, Maux d’ordre physique (psychosomatique). Les organisations de volontariats qui organisent des échanges avec des pays étrangers, des responsables de chantiers et des volontaires doivent connaitre ce risque et ce phénomène assez fréquent de choc culturel. Il est évident qu’une personne qui en souffre ne soit pas en mesure de développer un esprit de compréhension internationale et de respect mutuel. On peut éviter un choc culturel ou en limiter les effets en se préparant intensément (en se renseignant sur le pays que l’on visite, en rencontrant des personnes originaires de ce pays, etc..) et en se familiarisant peu à peu à cette nouvelle culture. Ainsi, un volontaire africain qui arrive en France pourrait d’abord vivre quelques jours avec des africains qui vivent en France. Il restera environné par des expressions culturelles auxquelles il est habitué, et pourra en même temps s’initié à la façon de vivre des français. En outre, les africains qui vivent en France peuvent l’aider à comprendre certaines habitudes inconnues ou étranges. Et au bout de quelque temps, le volontaire pourra partir sur un chantier. Un choc culturel peut facilement se produire lorsqu’un volontaire est emmené de l’aéroport à son lieu de son premier logement, à un village d’une zone rurale ou les conditions de vie sont considérées difficiles même par la population urbaine du pays. Il est très important de communiquer. Le meilleur moyen d’aider un étranger dans un groupe est d’avoir de bonnes relations avec lui, de parler des ses difficultés et de développer une amitié. Étant donné qu’un choc culturel peut se produire au cours d’un chantier, ce cadre peut être l’un des meilleurs moyens de se familiariser avec un pays inconnu car il offre la possibilité de s’y faire des amis. NB : Il faut noter aussi que certains volontaires font face à un nouveau choc culturel au retour dans leur pays. 11- Piste de solutions pour atténuer les effets du choc et de la différence culturelle Admettre ces effets, et considérer qu’il s’agit d’une relation normale qui peut toucher tout le monde, Avoir des attentes positives et réalistes, Éviter d’idéaliser la vie de son pays, Ne pas abuser de l’isolement et s’intégrer progressivement dans les activités de l’association et du milieu, Communiquer avec les gens du pays d’accueil et les volontaires locaux, Respecter les autres, leur culture comme ils respectent la notre, Garder contact avec ses amis et parents, Mettre son expérience et ses réflexions sur papier, Faire le point sur ses objectifs de départ, Avoir le sens de l’humour. Il faut souligner que le choc culturel n’a pas que de mauvais côtés, il ne doit pas être perçu nécessairement comme un échec. Il nous pousse à réfléchir et à nous auto évaluer et, en ce sens, offre une occasion unique d’apprendre. Il nous oblige à réévaluer nos relations personnelles, à envisager de nouvelles attitudes et comportements. Bref, il offre un enseignement auquel n’ont pas accès les personnes isolées sur le plan culturel. 12- Compréhension interculturelle La plupart des organismes de volontariat existant ont été fondées après une guerre, en réaction aux combats, à l’hostilité et à la destruction. L’idée était que si des gens venant de pays différent vivaient et travaillaient ensemble au bénéfice d’un intérêt communautaire, cela créerait compréhension internationale. On espérait qu’en étant amené à mieux se connaitre, on pourrait faire diminuer les préjugés, et les « images d’ennemis » disparaitraient. A long terme, cette évolution contribuerait à la paix et à la compréhension mutuelle entre les nations. Bien sûr, il ne faut pas en espérer trop sur un chantier qui dure que trois semaines et plus. La compréhension interculturelle signifie que, grâce à la disponibilité de vivre et de travailler ensemble, des personnes de cultures différentes communiquent entre elles (par l’intermédiaire d’une langue commune ou en travaillant ensemble), et peuvent en apprendre plus les unes sur les autres. Ainsi, les volontaires apprennent d’abord sur euxmêmes, car ils deviennent conscients du fait qu’ils ont certaines façons d’approcher les choses qui ne sont pas remises en questions dans leurs pays mais qui semblent étranges à des personnes d’autres nationalités, et ils apprennent aussi à connaitre les autres. Le respect réciproque des différences est très important. En discutant avec des gens qui viennent de sociétés différentes, on peut acquérir une vision internationale des choses. En travaillant avec eux, on fait les premiers pas vers une coopération internationale. On apprend à comprendre et à apprécier quelqu’un d’un autre pays en discutant avec lui et en s’identifiant à lui. Travailler ensemble sur un projet, en tant que groupe internationale, montre qu’il est possible de trouver des solutions communes, à des problèmes avec des objectifs communs. IX-LES TEMPS DE LOISIRS ET WEEK-END Des réunions de synthèse et d’échanges peuvent être faits en fin de journée entre les bénévoles et l’animateur durant lesquelles les rapports d’activité journalières sont lu et amendés ou en week-end entre le Président, le chargé de projet et les bénévoles/volontaires, pour faire le point sur la semaine passée sur le terrain, les différents ressentis et le travail à réaliser par la suite. La semaine de travail commence le lundi matin pour terminer le vendredi soir en général. Ce temps est donc consacré essentiellement aux activités de travail. Des moments de loisirs peuvent être aménagés dans la semaine et prévus par l’association (cérémonies, fêtes, activités avec les scolaires, match de football…). Les soirées peuvent aussi être l’occasion d’activités de loisirs (jeux locaux : awalé, éwé, animation culturelle…). Mais cela ne doit en aucun cas porter atteinte à la qualité du travail. Pendant les chantiers ANVD organise des ballades de découvertes, des activités culturelles et des rencontres des campeurs avec les populations locales. Le groupe des volontaires peut organiser d’autres activités de loisirs à part celles organisées par ANVD pour le groupe (l’anniversaire de l’un des volontaires par exemples). Tour à tour, il est organisé des soirées africaines, européennes et autres selon les nationalités sur les chantiers pendant lesquelles les volontaires peuvent préparer des repas de leurs pays, dirigé des discussions sur la vie de leurs pays. Les week-ends sont libres et consacrés aux excursions touristiques. Le vendredi et le samedi soir sont souvent l’occasion de moments de détente en se retrouvant dans des bars dancings autour de bières et autres boissons locales. L’association organise souvent des week-ends de découverte d’autres villages, d’autres régions du Togo, voire des pays frontaliers (Ghana, Bénin)… Des excursions sont également proposées sur des sites naturels ou culturels (monastères, cascades, lacs…). Le repos peut être un autre choix dans le cas ou la semaine a été fortement chargée et fatigante pour certains. Les bénévoles/volontaires peuvent également proposer des week-ends qu’ils aimeraient réaliser. L’association reste ouverte et intéressée à toute proposition à ce niveau. Ne partez pas non plus dans l’idée que vous allez visiter tous les moindres recoins du Togo, vous seriez déçus arrivés sur place. C’est à préciser, car comme il a été remarqué plusieurs fois, les transports sont problématiques. Une fois testé un ou deux voyages d’une certaine de kilomètres, vous allez vite freinés par l’envie d’aller visiter un village perdu au fin fond du Nord du pays. De plus, en comptant les prix de transport, de l’entrée sur site, d’un guide, d’une ou deux nuits en Hôtel, des repas au restaurant, l’addition devient vite salée. Envisagez plutôt la visite de la moitié Sud du pays qui regorge déjà d’une très grande diversité paysagère et culturelle. Sachez aussi que le travail sur le terrain et la vie sur place constituent en soi des découvertes et rencontres diverses et variées, et ce sera bien là la partie la plus intéressante de votre séjour au Togo. Concernant la visite des pays frontaliers, ce n’est pas aussi simple qu’on peut croire. Par exemple, il y a le Ghana à quelques km d Lomé, mais pour passer la frontière, il vous faudra un visa ghanéen (et un visa togolais à l’entrées multiples pour le retour). Le problème est que le visa ne peut se faire qu’à Lomé et coûte 12000 Francs CFA (18 euros). Cela vaut le coût car le pays est vraiment intéressant à découvrir mais cela rend compte une nouvelle fois de la complexité du système et de la centralisation de toutes les démarches administratives qui ne peuvent se faire qu’à Lomé… X- ATTENTES DE « SIVA-TOGO » AUPRES DES BENEVOLES INTERNATIONAUX AVANT, AU COURS ET APRES LEUR SEJOUR 1- Avant l’arrivée Les attentes de ANVD sont que les volontaires peuvent nous ramener des matériels, puissent négocier des dons auprès des entreprises pour faciliter la bonne marche de nos activités et le bon fonctionnement de notre association. Voici ci-dessous quelques éléments : Fournitures scolaires (cahiers, stylos…), Préservatifs (pour des campagnes de sensibilisation SIDA), Vêtements usagers ou pas, Articles de sports (ballons, maillots,…), Anciens téléphones portables, Anciens PC portables si possible, Matériels informatiques (unités centrales, cartes mères, disques durs, lecteurs de CD-ROM, carte mémoires, imprimantes…), Caméra, appareil photo numériques, clés USB, Et autres… 2- Au cours du séjour Nous aimerions que : Les volontaires fassent un effort d’accepter les conditions dans lesquelles ils se trouvent, même si elles semblent difficiles et sont largement différents de celles dont ils en ont l’habitude, Les volontaires fassent du projet pour lequel ils sont là une priorité, Les volontaires puissent inscrire leur nom dans le « livre d’or » de SIVA-TOGO en faisant des dons en liquidités et ou en nature pour terminer les projets en cours ou de futurs projets, Les volontaires puissent parrainer un enfant durant leur séjour ou le fasse parrainer par une autre personne de leur pays. 3- Après leur retour Le souhait de « ANVD-TOGO » est qu’une fois de retour dans leur ville ou pays respectif, les volontaires n’oublient pas l’association et que leur désir d’aider autrui par le biais de cette dernière ne se limite pas à leur séjour au Togo. Notre joie serait grande une fois qu’un volontaire arrive : à jumeler une école togolaise avec une de son pays ou de sa ville, à nous trouver une association partenaire, à continuer par faire la promotion de notre association par les fiches ou sur le net, à nous trouver de nouveaux volontaires pour des missions avec ANVD-TOGO, à assurer le lien de notre association dans sa ville, en témoignant, en fournissant et en donnant des informations utiles aux nouveaux volontaires, à créer des blogs ou des sites avec des photos sur les missions au sein de ANVD pour servir de témoignage, à nous trouver des financements pour nos projets auprès des organisations qui œuvrent dans le volontariat international ou parfois auprès des particuliers désireux de mettre une partie de leurs biens au service de la cause humanitaire, à nous créer une antenne de notre association dans sa ville ou dans son pays comme ANVD-France, à organiser un appel de fonds par exposition des photos de nos activités, ou par une soirée en faveur de ANVD-TOGO, à continuer par nous récolter des choses pour notre association. CONCLUSION Après avoir lu ce document, vous êtes conscient des principes, du fonctionnement de l’association, des modalités d’accueil des bénévoles/volontaires, des conditions de travail et de vie au Togo. Si vous êtes prêts à en accepter toutes les contraintes, alors vous vous adapterez facilement, alors vous êtes sûrement la personne dont ANVD-TOGO a besoin, alors vous saurez ou mieux mettre à profit vos compétences aussi enrichissantes qu’inoubliables. En définitif, nous vous remercions de nous avoir fait confiance d’avoir choisi notre association pour atteindre l’un de vos objectifs en venant en aide à une communauté qui ressent le besoin. Pour être volontaire, l’on doit être en mesure d’acceptez l’autre tel qu’il est, de se dépouiller de tout complexe. Cette vie de cohabitation avec soit des étrangers, soit avec des populations locales avec leurs us et coutumes, est certes très difficile, mais l’on doit dépasser ces difficultés pour faire assoir une bonne ambiance donc une cohésion totale. Chaque volontaire doit œuvrer pour la réalisation du premier objectif qui est le travail à accomplir. La solidarité et l’esprit d’équipe doivent prévaloir. Les objectifs personnels et diffus doivent être relégués au second plan. Tous les volontaires doivent être satisfaits du déroulement du camp à la fin du séjour, c’est en cela la réussite du camp et cela dépend du bon sens que chaque participant y met. Soyer en sûr, avec ANVD-TOGO, toute action que vous aurez menée ne serait pas inutile, on saura le pérenniser. Comprenons que la motivation du groupe doit être « l’objectif général du projet ». Si il vous reste des interrogations sur quoi que ce soit, n’hésite pas à nous contacter. E-mail : [email protected] Bureau du Togo : (00228) 98929945 /98150033 [email protected]