Evaluation des masters de l`Université François Rabelais

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Evaluation des masters de l`Université François Rabelais
Section des Formations et des diplômes
Évaluation des masters
de l'Université François
Rabelais - Tours
juin 2008
Section des Formations et des diplômes
Évaluation des masters
de l'Université François
Rabelais - Tours
juin 2008
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20042091
Domaine : SHS
Mention : Psychologie, Cognition et Développement
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Ce master présente une architecture pas très claire : il est dit qu’il existe deux mentions, une mention
Psychologie, Cognition et Développement (dont dépendent 5 spécialités, 1 recherche-professionnelle et 4
professionnelles) et une mention Santé Publique et promotion de la Santé dont dépendent 2 spécialités, mais qui sont
pourtant présentées dans le master Psychologie, Cognition et Développement (comme si celui-ci intégrait 7
spécialités). La présentation globale de l’ensemble du master SHS entretient cette même confusion. Il est essentiel de
différencier ces deux mentions, car en l’état l’évaluation est défavorable pour l’ensemble de l’offre à cause de cette
confusion. La synthèse portera donc sur les 5 spécialités de la Mention Psychologie. Les deux autres spécialités
doivent être examinées à part, dans un master lié à la psychologie certes, mais différent. Si les deux spécialités du
master Santé Publique devaient relever du Master Psychologie, alors l’avis des experts devient très négatif.
Le master Psychologie, Cognition et Développement comporte donc 5 spécialités bien différenciées, couvrant
les principaux champs de la psychologie dans ses diverses applications. Le partenariat local ou régional (institutions de
soins, entreprises, milieu associatif, etc…) sur lequel ces différentes spécialités s’appuient est solide, bien établi. Le
master conserve une sélection à l’entrée du M2 (le rapport entre le nombre de diplômés en M1 etle nombre de places
ouvertes en M2 est plutôt favorable : environ 125 places pour 160 reçus). Les contenus d’enseignement sont
appropriés aux finalités des diplômes.
Points forts :
•
un tronc commun en M1 bien identifié (essentiellement d’ordre méthodologique).
•
une diversification des spécialités sans redondance entre elles.
•
une très bonne formation recherche.
•
une participation satisfaisante des professionnels au niveau M2
2
Points faibles :
•
les deux spécialités Gestion des temps éducatifs et Promotion et gestion de la santé ne doivent pas
être intégrées dans ce master.
•
hétérogénéité dans l’adossement recherche entre les spécialités du master psychologie.
•
les débouchés professionnels pour la spécialité Psychologie de l’enfant et de l’adolescent.
3
Avis par spécialité
Cognition et Neurosciences
z
Appréciation : A
Spécialité à finalité professionnelle et recherche de haut niveau, associant psychologie et neurosciences,
délivrée par deux mentions de master différentes donc, et débouchant sur une inscription en thèse en psychologie,
neurosciences et sciences du comportement ou en linguistique. Un stage permet d’obtenir le titre de psychologue
(finalité professionnelle).
Points forts :
•
Une démarche de recherche de haut niveau, dans un contexte d’interdisciplinarité, un adossement
recherche sur des laboratoires de qualité et en nombre (6 unités), permettant un fort taux
d’encadrement (23 HDR), des passerelles organisées avec d’autres masters ainsi que des
mutualisations avec d’autres spécialités à l’intérieur de la mention.
Points faibles :
•
Pas d’information sur le devenir des diplômés (pourcentages d’inscrits en thèse ?), et effectif
apparemment plutôt faible compte tenu de la diversité des structures de recherche (exigences trop
fortes pour l’admission ? attractivité locale ?).
Psychopathologie et psychologie clinique
z
Appréciation : B
Spécialité professionnelle, demandée en renouvellement, et qui vise à former des psychologues cliniciens
généralistes pouvant exercer auprès de personnes (quel que soit l’âge) présentant des troubles psychopathologiques
et/ou somatiques.
Points forts :
•
Seule formation de ce type sur un très large secteur, partenariat solide et bien établi avec les
institutions locales et régionales, très bonne insertion professionnelle, bonne participation de
professionnels en M2.
Point faible :
•
un adossement recherche faible (peu d’HDR et publications très françaises).
4
Psychologie gérontologique normale et pathologique
z
Appréciation : A
Spécialité professionnelle, demandée en renouvellement, qui vise à former des psychologues pouvant exercer
auprès de personnes âgées vivant dans différents types d’institutions ou consultant des services spécialisés.
Points forts :
•
Formation qui correspond à de véritables besoins sociétaux, bon partenariat avec le monde
professionnel, bonne insertion professionnelle (débouchés certains dans le contexte du plan
Alzheimer), bon adossement recherche.
Point faible :
•
Sans que ce ne soit un point faible, on peut conseiller d’augmenter la part d’enseignement consacrée
aux démences (potentiel de débouchés important).
Psychologie de l’enfant et de l’adolescent : Socialisation,
Education et handicap
z
Appréciation : A
Spécialité professionnelle demandée en renouvellement, qui vise à former des psychologues du développement
pouvant exercer auprès de nourrissons, enfants, adolescents et jeunes adultes, présentant de s handicaps et/ou des
troubles de la socialisation.
Points forts :
•
Spécialité qui correspond à des besoins dans le monde de l’enfance et du handicap, bonne
architecture articulée autour des enseignements théoriques et pratiques, bon partenariat
professionnel, un bon adossement recherche
Point faible :
•
des débouchés professionnels plutôt faibles (60% d’insérés dans l’année soumise à enquête).
Psychologie du travail et des organisations
z
Appréciation : A
Spécialité professionnelle demandée en renouvellement, qui vise à former des psychologues du travail ou
autres profils professionnels prenant appui sur la psychologie sociale et psychologie du travail.
Points forts :
•
L’insertion régionale où cette formation apparaît comme unique et correspond à de réels besoins en
termes de métiers, le très bon placement des diplômés, un partenariat avec de nombreuses
entreprises, une bonne architecture du cursus pédagogique.
5
Point faible :
•
un adossement recherche plutôt faible. Il faudrait examiner les moyens de le renforcer.
Gestion des temps éducatifs
z
Appréciation : C
Avis défavorable pour une insertion de cette spécialité sous un master de psychologie. Elle doit être intégrée
aux sciences de l’éducation. Les étudiants de psychologie qui n’ont pas accès à d’autres masters de psychologie
pourraient s’orienter vers cette spécialité. Des mutualisations avec des spécialités du master de psychologie peuvent
évidemment être définies.
Promotion et gestion de la santé
z
Appréciation : C
Avis défavorable pour cette création de spécialité au sein du master de psychologie. Elle devrait être insérée
dans un master relevant du domaine de la Santé ou de l’AES ou des sciences de gestion. Les étudiants de psychologie
qui n’ont pas accès à d’autres masters de psychologie pourraient s’orienter vers cette spécialité. Des mutualisations
avec des spécialités du master de psychologie peuvent éventuellement être définies.
6
Recommandations
•
insérer les deux spécialités Gestion des Temps éducatifs et Promotion de la Santé dans d’autres
masters, mais pas dans celui de psychologie (leur accès possible pour des étudiants de psychologie
demeure un atout).
•
Renforcer la recherche pour les spécialités Psychopathologie et Psychologie du travail.
•
Travailler sur la question de l’insertion professionnelle pour la spécialité Psychologie de l’enfant
•
Augmenter la part d’enseignement consacrée aux démences dans la spécialité Psychologie
gérontologique.
7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20042106
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Sciences sociales : villes et territoires
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Le dossier présente de grosses lacunes d’information (adossement à la recherche, débouchés des étudiants). Si
l’on passe sur ces lacunes, il reste que le projet est solide, situé dans un environnement de qualité (pas suffisamment
pris en compte dans le dossier, y compris en ce qui concerne les formations de la même Université –Ecole
Polytechnique de Tours par exemple). L’organisation des cursus, bien qu’encore complexe, a fait l’objet d’un effort
de simplification. Le rôle des professionnels et des partenariats internationaux reste à confirmer.
Les objectifs sont tournés à la fois vers le champ professionnel et la recherche en relation avec les politiques
publiques liées à la ville et aux territoires et plus généralement à la gestion des espaces habités.
L’objectif global est de coupler approfondissement disciplinaire et approche pluridisciplinaire dans le domaine
des sciences sociales de l’espace.
Les contenus sont globalement en phase avec les objectifs de la formation. Les modalités pédagogiques sont
variées avec une place notable accordée aux séminaires méthodologiques .Un stage de longue durée est généralement
prévu.
L’ouverture internationale est renvoyée pour l’essentiel au niveau des spécialités, et plus particulièrement
pour l’option monde arabe où elle est patente. Cette ouverture est apparemment importante mais de façon très
allusive.
Le responsable de la mention est un professeur des universités en aménagement. Mais le dossier ne contient
pas d’informations sur l’activité scientifique de l’intéressé pas plus que pour l’ensemble de l’équipe pédagogique.
Celle-ci est étoffée, complète et diversifiée du point de vue des enseignants-chercheurs titulaires, bien qu’on ne
connaisse pas leur champ de recherche ou d’expertise. On ne connaît pas non plus la part des enseignants du monde
professionnel.
2
Points forts :
•
La cohérence.
•
Une équipe enseignante solide.
•
L’effort de simplification et de lisibilité combiné à un jeu d’options et de parcours.
•
L’appui à une UMR et une MSH.
•
La relative cohérence d’ensemble malgré une diversité thématique reflétant l’organisation de l’UMR
CITERES.
•
La combinaison recherche et professionnalisation.
•
La cohérence de l’affichage « villes et territoires ».
Points faibles :
•
Le manque d’information sur les activités scientifiques et les débouchés professionnels.L’absence de
toute présentation détaillée d’une partie de la première année (M1 aménagement) et de l’ensemble
d’une des deux spécialités.
•
Des lacunes majeures concernant l’adossement à la recherche.
•
Une organisation encore trop complexe entre les différents parcours, surtout en 2° année.
•
Une information totalement lacunaire sur les débouchés réels et l’insertion professionnelle.
•
Un dossier muet sur le devenir des diplômés antérieurs : faute d’éléments quantitatifs sur les effectifs
globalement attendus et leur répartition par spécialité et par parcours.
•
Manque d’informations sur l’activité scientifique de l’équipe.
•
Il existe de nombreux partenariats internationaux mentionnés mais de façon allusive.
•
Faible prise en considération de l’offre à Tours : Master « Administration locale et territoire » de
l’UFR de Droit, économie, gestion et formation Aménagement du Polytech’Tours.
3
Avis par spécialité
Espaces, sociétés,actions publiques
z
Appréciation : B
L’adossement pédagogique et scientifique est solide.Cette spécialité possède une construction ingénieuse de
parcours pluridisciplinaires. Si l’orientation « recherche » mérite un avis favorable, l’argumentaire concernant
l’insertion et les débouchés pour la finalité professionnelle ne convainc pas.
Points forts :
•
Les contenus.
•
La pluridisciplinarité.
•
La relation aux laboratoires.
•
Le dispositif ingénieux pour assurer une cohérence d’ensemble.
•
La variété des parcours pour des étudiants d’origines disciplinaires variées.
•
Les modalités d’évaluation.
•
Les stages.
•
L’équipe pédagogique.
•
La formation par la recherche.
Points faibles :
•
L’incertitude sur l’insertion professionnelle des étudiants et les débouchés
•
Le manque d’information sur les relations internationales ;
•
Le défaut d’informations sur les intervenants professionnels prévus.
Les échelles du projet territorial et architectural
z
Appréciation : B
Le dossier n’est pas explicite quant aux débouchés et aux métiers ainsi que sur les cours. Malgré tout, cette
spécialité peut se réclamer d’un fort potentiel scientifique et institutionnel. L’offre de cette spécialité est nouvelle
et originale.
Points forts :
•
L’adossement scientifique.
•
La nouveauté de l’offre et l’originalité de son contenu.
•
L’orientation recherche dans le domaine.
4
Points faibles :
•
Des informations lacunaires sur les cours et les débouchés.
•
Le positionnement par rapport à l’Ecole Polytechnique de Tours qui n’est pas précisé.
•
Aucun élément sur les débouchés ni sur les profils et métiers ciblés.
•
Le dossier est incomplet sur les cours et l’activité scientifique de l’équipe pédagogique.
•
Il y a un manque d’information sur d’éventuels intervenants professionnels.
5
Recommandations
•
Outre que le dossier devrait impérativement être complété sur les points signalés, il conviendrait de
mutualiser et de rationaliser les enseignements optionnels pour en assurer une fréquentation
suffisante.
6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20042109
Domaine : Sciences humaines et sociales
Mention : Sciences historiques
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
L’offre de formation témoigne d’une volonté d’élargissement des débouchés au-delà des métiers de
l’enseignement, de la recherche, de l’archéologie vers des métiers de la culture, du tourisme. Elle conjugue avec
bonheur une offre déjà reconnue dans les domaines de l’histoire et de l’histoire de l’art avec des formations
innovantes : « Archéomatique » et « Histoire et cultures de l’alimentation ».
Il s’agit d’une mention de très grande qualité qui met en valeur un solide héritage tout en créant des
spécialités innovantes qui font son originalité dans l’offre nationale de formation.
Points forts :
•
Une large ouverture internationale en direction d’universités européennes pour la plupart (Bologne,
Barcelone…) dans le cadre de partenariats de formation.
•
Une équipe pédagogique nombreuse et solide (environ 80 intervenants), une direction à la
reconnaissance internationale. Un solide adossement à la recherche.
Points faibles :
•
Compte tenu des flux, l’offre risque d’être un peu surdimensionnée par rapport aux effectifs étudiants
engagés en Master 1 et surtout en Master 2. Un apport significatif d’étudiants extérieurs au bassin de
recrutement habituel de Tours est souhaitable. La réorganisation de l’offre régionale de formation
entre les Universités d’Orléans et de Tours le permettra probablement.
2
Avis par spécialité
Archéologie, villes et territoires
z
Appréciation : B
La maquette est proche de celle de la maîtrise toujours délivrée et de l’ancien DEA avec une orientation
recherche théorique et appliquée en M1. La différenciation des parcours entre recherche et professionnalisation a lieu
à la fin de la première année selon des modalités peu explicites et sans que les étudiants aient été préparés ou
sensibilisés à la voie professionnelle.
L’articulation avec la spécialité professionnelle « Archéomatique » est bien maîtrisée au niveau du M1, elle
l’est moins au niveau du M2.
Points forts :
•
La dimension formation à et /par la recherche est bien construite.
Points faibles :
•
Pas d’aspect professionnalisant direct.
Archéomatique
z
Appréciation : A
La spécialité forme au traitement et à l’interprétation des données archéologiques.
Elle est exigeante et présente une offre de formation étendue : méthodes de l’archéologie, traitement
informatique des données, géomatique, participation à des stages de terrain, apprentissage des techniques de
fouilles, rédaction de mémoire et exposé oral de résultats.
L’année de M1 est commune avec la spécialité précédente.
L’objectif de l’équipe pédagogique étant de former des archéologues capables de maîtriser les techniques
géomatiques et informatiques et non des informaticiens appliquant des logiciels à des matériaux archéologiques, la
professionnalisation devrait être plus marquée dès le M1 et progressive en M1 et M2. « L’ archéomatique » semblant
une spécialité prometteuse, sa visibilité doit être accentuée et son autonomisation plus forte par rapport à la
spécialité recherche archéologie.
Points forts :
•
Par le stage de 12 semaines hors institutions universitaires, la formation a un caractère
professionnalisant, favorable à l’insertion des futurs diplômés dans le marché de l’emploi.
Points faibles :
•
Pas d’éléments d’appréciation des flux ni des débouchés professionnels.
•
La faible articulation de l’année de M1 recherche avec l’année de M2 professionnelle.
3
Histoire culturelle et histoire urbaine
z
Appréciation : A
La spécialité s’appuie sur un solide adossement à la recherche, tout particulièrement aux travaux effectués au
sein du CEHVI depuis une dizaine d’années, et se montre attentive à ménager des passerelles vers des préparations
aux concours de l’enseignement et de la Fonction publique territoriale.
Solidité disciplinaire et solidité méthodologique caractérisent une formation très nettement thématisée qui
valorise un des champs de recherche reconnus de l’Université de Tours.
Points forts :
•
Dans le domaine de la formation à la recherche et /par la recherche, on retiendra au-delà de
l’assistance obligatoire, la participation à une manifestation scientifique avec la rédaction d’un
compte-rendu.
Points faibles :
•
On ignore si les étudiants bénéficient d’une formation informatique et à la veille documentaire
satisfaisante.
Histoire de l’art
z
Appréciation : B
Cette spécialité vise, dans un domaine où la compétence de l’Université François-Rabelais est reconnue, à
préparer les étudiants aux métiers de la culture auprès des musées, des collectivités territoriales, des associations,
ainsi qu’aux métiers de la recherche.
Avis favorable tout en invitant de façon pressante l’équipe pédagogique à investir le champ de la formation
artistique des personnels de l’enseignement secondaire appelés à enseigner l’histoire des arts et de l’art auprès de
leurs élèves.
Points forts :
•
Une orientation recherche de qualité.
Points faibles :
•
Un volume horaire d’enseignements assez réduit.
•
Pas de professionnalisation directe ; la formation ne comprend pas de stages obligatoires auprès de
musées ou autres institutions culturelles.
•
Des dysfonctionnements ont marqué le passé récent de la spécialité et il serait éminemment
souhaitable que la nouvelle organisation des équipes, des enseignements, du calendrier des années
académiques les supprime.
4
Histoire et culture de l’alimentation
z
Appréciation : A
La spécialité forme les étudiants à l’analyse et à l’expertise historique, anthropologique d’un domaine de
recherches relativement récent : l’histoire de l’alimentation.
Elle contribue à l’élargissement de l’offre de formation de l’Université de Tours en lien avec l’Institut
européen de l’alimentation, institution portée par des collectivités territoriales locales et régionales.
Au cours du contrat, l’évolution des effectifs en M1 et le degré d’insertion professionnelle directe (sans
poursuite doctorale) des étudiants de M2 sont à analyser afin de déterminer l’attrait et l’impact professionnalisant de
la formation.
Points forts :
•
Liens pédagogiques avec des Universités de Bologne, Barcelone, avec l’IEHCA (Tours). Des effectifs
modestes mais en croissance, surtout au niveau du M2. La formation attire une vingtaine d’étudiants
italiens inscrits à l’Université de Bologne.
Points faibles :
•
La dimension professionnalisante est à ce jour difficile à évaluer en l’absence d’effectifs significatifs
d’étudiants titulaires de ce master et se présentant sur la marché du travail. Selon les premiers
résultats, les étudiants sont plus nombreux à poursuivre une recherche doctorale qu’à s’insérer sur le
marché du travail.
5
Recommandations
•
Un suivi des effectifs est souhaitable lors des premières années du futur contrat afin de mesurer les
flux d’étudiants, l’attractivité des spécialités récentes et leur adéquation avec les besoins de la
recherche ou/et du marché du travail.
•
Comme la spécialité 1 (Archéologie) ouvre sur deux M2 différents (recherche, professionnel), une
sensibilisation des étudiants à l’offre professionnelle serait logique et souhaitable en M1.
6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080679
Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Informatique
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Ce master Informatique s'intègre, au niveau régional, dans l'effort d'harmonisation des formations au niveau du
PRES Centre Ouest. Il propose une formation généraliste en informatique qui aborde les grands domaines de
l’informatique en première année avec une orientation forte vers les systèmes d’information, les bases de données et
l’informatique décisionnelle. Une spécialisation professionnelle ou recherche est ensuite proposée en deuxième année
(schéma en Y).
Les objectifs professionnels sont donc distincts et assez classiques :
•
Intégration dans la vie professionnelle pour le M2 professionnel.
•
Poursuite en thèse pour le M2 recherche.
Il est pris en charge par une équipe pédagogique solide, adossée à un bon laboratoire de recherche
(Laboratoire d’Informatique de Tours – EA 2101) et complétée par des professionnels de différents secteurs.
La première année, commune aux deux spécialités, propose deux UE libres de trois crédits chacune, le reste
étant imposé. Cela peut paraître peu. Dans cette première année, si la préparation à la spécialité professionnelle est
incontestable, celle à la spécialité recherche n’est pas claire. Un étudiant qui saurait avant le M1 qu’il souhaite
effectuer la spécialité recherche va certes acquérir en M1 une formation généraliste conséquente, mais ne sera pas
très bien préparé à cette spécialité.
La spécialité professionnelle « Systèmes d’information et analyse décisionnelle » est une transformation de la
spécialité « Systèmes d’information et réseaux » dont la double compétence s’est révélée peu pertinente sur le
marché du travail. Cette spécialité est gérée par le Département Informatique de l’Université de Tours. Si le thème
de la spécialité semble mieux en adéquation avec les besoins du marché, le contenu doit être renforcé dans le
domaine des SIAD.
2
La spécialité recherche « Informatique » est quant à elle gérée par le Département Informatique de l’école
d’ingénieurs Polytech’Tours. Elle propose un ensemble d’enseignements dont la cohérence globale n’est pas évidente.
Il s’agit plutôt d’une juxtaposition de thématiques de recherche correspondant aux différents axes développés au sein
du laboratoire associé.
Les flux attendus sont satisfaisants : 50 étudiants en M1 dont 30 issus de la Licence Informatique locale (ils sont
40 en 2006/07), 40 étudiants dans la spécialité professionnelle dont 30 provenant du M1, 35 étudiants dans la
spécialité recherche, dont 10 issus du M1 et la moitié en double cursus Polytech’Tours ou ENIVL. Moins de la moitié
des diplômés de la spécialité recherche poursuit en thèse. Les modalités de recrutement ne sont pas clairement
explicitées.
Les informations sur les débouchés sont peu pertinentes au vu du taux de réponses. Aucune information n’est
donnée sur les types de postes occupés par les diplômés des deux spécialités.
Au niveau international, il est prévu de poursuivre les collaborations avec le programme ECS (European
Computer Science) dans le cadre d’un double diplôme et le HELP University College de Kuala Lumpur en Malaisie.
Cette collaboration internationale permet de faire des échanges durant la formation et d’intégrer des étudiants
directement en M2.
Points forts :
•
Volonté de faire un seul master d'informatique entre le département informatique de la faculté des
Sciences et Techniques de l’Université François Rabelais de Tours et le Département Informatique de
Polytech’'Tours.
•
Un tronc commun en M1 pour les deux spécialités.
•
Intégration de nombreux étudiants extérieurs dans les deux M2.
•
Bonne articulation entre le M1 et le M2 professionnel, gérés tous deux par le Département
Informatique de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université François Rabelais de Tours,
Campus universitaire de Blois.
Points faibles :
•
Le nombre d’enseignements optionnels en M1 est vraiment très réduit (2 UE libres pour 6 crédits).
•
L’articulation entre le M1 et le M2 recherche n’est pas très claire.
•
Dissociation complète des formations et des lieux en M2.
•
Les enseignements associés à l’intitulé de la spécialité professionnelle ne sont pas assez nombreux
•
Dans la présentation du master "Sciences technologie et santé", on ne voit pas clairement apparaître
la position de la mention Informatique. S'intègre-t-elle bien dans la contexte du centre ouest?
3
Avis par spécialité
Systèmes d'information et analyse décisionnelle
z
Appréciation : B
Cette spécialité vise à former des cadres supérieurs en informatique avec une solide culture générale en
Informatique (M1) et une spécialisation dans le domaine des Systèmes d'information (entrepôts de données, fouille de
données, commerce électronique, recherche d'information…). Cette seconde année n'est pas nécessairement
spécifique aux systèmes décisionnels.
On note l’évolution de cette spécialité, précédemment orientée Systèmes d’information et réseau. La
justification avancée, et qui semble tout à fait pertinente, est que cette double compétence est peu recherchée sur
le marché de l’emploi.
Cette spécialité s’appuie clairement sur le laboratoire d’Informatique de l’Université de Tours et plus
spécifiquement le groupe Bases de Données et Traitement des Langues Naturelles (BDTLN) qui constitue l’un des cinq
groupes de recherche du laboratoire. L’équipe pédagogique est renforcée par une participation significative de
professionnels et par le potentiel de l’Ecole de Commerce et de service du Val de Loire pour certains enseignements
orientés gestion.
Il n’y a pas d’aspect formation à la recherche (ce qui peut paraître justifié dans le contexte), bien que soit
laissée la possibilité aux étudiants ayant effectué un stage en rapport avec la recherche de poursuivre en thèse. On
peut douter en pratique de cette possibilité et de son bien fondé, compte tenu de l’orientation délibérément
professionalisante de cette spécialité.
Le contenu de la spécialité (M2) est très varié, voire trop. Par exemple, le cours "Traitement automatique du
langage" est-il vraiment adapté pour ce type de spécialité professionnelle? Ou encore, quel est l'intérêt des cours
"Entreprises et nouvelles technologies" pour cette spécialité (technologies des cartes, couplage téléphonie
informatique, entreprise et e-business, enjeux économiques du commerce électronique ? Les cours spécifiques à cette
spécialité sont peu nombreux et il semble qu'il manque des cours liés aux systèmes d'information tels que : analyse et
conception de SI, urbanisation de SI, Ingénierie des exigences, Ingénierie des SI décisionnels…
Les flux sont satisfaisants : l'entrée de ce M2 est de 30 étudiants du M1 et 10 étudiants extérieurs (autres M1
informatique et étudiants étrangers), ce qui est intéressant. Durant la formation, la mobilité étudiante existe (de 0 à
5 étudiants par an). Il est néanmoins surprenant de ne pas avoir les résultats des flux pour 2006-2007 et des résultats
partiels pour 2005-2006.
Concernant le devenir des diplômés, le taux de réponse aux enquêtes est trop faible pour avoir un avis complet
(36.2% en 2006). Cependant, il y a plus de 23% de sans emploi à l'issue de cette formation en 2006 alors que ce taux
était de 8.3% en 2005. Il n'est pas précisé si les étudiants trouvent majoritairement des emplois sur Tours ou Blois. On
ne connaît pas les fonctions assurées par les nouveaux diplômés.
Points forts :
•
Une solide culture informatique en M1.
•
Une bonne visée professionnelle (stage longue durée, cours d'anglais et cours d'organisation des
entreprises).
Points faibles :
•
Est-ce que le libellé de cette spécialité est bien adapté sachant que les cours liés aux systèmes
décisionnels ne correspondent pas à la majorité des cours ?
4
•
Il y a un nombre très important de cours, mais on note un manque de cours spécifique à l'aspect
système d'information et plus particulièrement des SI décisionnels.
•
Le type de travail assuré par les étudiants à la sortie de ce master n'est pas clairement identifié.
•
Il manque un certain nombre de précisions pour faire une analyse de cette spécialité.
•
Un des objectifs affichés est que l’étudiant maîtrise au moins une langue étrangère. Néanmoins, il
semble que seuls des cours d’anglais soient proposés.
Informatique
z
Appréciation : B
Cette spécialité vise à donner toutes les connaissances nécessaires à la préparation d'une thèse. Cette
préparation se veut généraliste en proposant un large éventail de méthodes et de concepts informatiques.
Cette ouverture garantit la poursuite d'une thèse au sein du laboratoire LI de Tours, mais aussi dans d'autres
laboratoires informatiques. Les autres débouchés professionnels ne sont pas très clairs.
La formation s’appuie majoritairement sur les enseignants-chercheurs et chercheurs du Laboratoire
d’Informatique de l’Université de Tours, comportant cinq axes de recherche pluridisciplinaires (Ordonnancement et
conduite, Reconnaissance des formes et analyse d’images, Bases de données et traitement des langues naturelles,
Fouille visuelle de données et algorithmes biomimétiques, Handicaps et nouvelles technologies). Les modules
optionnels proposés aux étudiants correspondent à ces axes. Y interviennent également des enseignants-chercheurs
d’autres universités.
La formation au niveau M2 est organisée en 6 Unités d’Enseignement disciplinaires: 3 obligatoires et 3 à choisir
parmi 7, et en un stage de 4 mois en laboratoire. Les enseignements proposés sont intéressants, mais la plupart des
UE optionnelles sont assez pointues, tout en étant insuffisamment développées (25h) pour que l’étudiant puisse
prétendre à une expertise professionnelle réelle au sortir du M2.
La cohérence scientifique globale du master n’est pas évidente. Il s’agit plutôt d’une juxtaposition de
thématiques de recherche correspondant aux différents axes développés au sein du laboratoire associé.
L’articulation entre le M1 et cette spécialité M2 recherche est assez faible.
Les flux sont relativement stables et satisfaisants. De 2003 à 2007, ils sont de l’ordre de 35 étudiants. Environ
la moitié des étudiants suivent le M2 recherche en double cursus : ces étudiants sont en inscription principale à
Polytech’Tours ou à l’ENIVL. Les autres viennent du M1 local, d’autres M1 en France ou d’autres diplômes français et
étrangers.
Entre 25 et 30 % des étudiants poursuivent en thèse. Compte tenu du faible nombre de réponses des étudiants,
il est difficile d’apprécier la quantité d’étudiants partant vers l’industrie. Par ailleurs, la facilité à trouver un
débouché n’est pas mentionnée.
Points forts :
•
Grande variété d'étudiants à l'entrée de cette spécialité.
•
Effectif stable pour cette spécialité (de 30 à 38 étudiants).
•
La formation s’appuie sur un laboratoire reconnu qui comporte plusieurs équipes actives.
•
Grande (trop ?) diversité d'enseignements pour s'adapter à différentes poursuites d'études.
Points faibles :
•
Trop peu de réponses pour avoir un avis significatif sur la poursuite d'études.
5
•
Le nombre d'étudiants poursuivant en thèse (30%) est-il satisfaisant pour un master qualifié de
recherche ?
•
On ne sait pas si les étudiants travaillant dans l'industrie travaillent dans le cadre de la recherche et
du développement ou non.
•
Les modules optionnels proposés, qui définissent l’orientation que suivra l’étudiant, sont un peu
disparates. Il est de ce fait difficile de dégager une spécificité à ce master.
•
L’articulation avec le M1 est assez faible.
6
Recommandations
•
Offrir davantage d’enseignements optionnels en M1 (peut-être en rendant certains des cours
obligatoires optionnels). Essayer, notamment par le biais précédent, de proposer quelques cours en
liaison avec les enseignements proposés en M2 recherche.
•
Organiser le suivi du devenir des étudiants.
•
Essayer d’améliorer l’identité et la lisibilité de la spécialité recherche. Le choix d’un intitulé plus
spécifique irait en ce sens.
•
Renforcer dans le contenu le thème de la spécialité professionnelle.
7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080680
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Mathématiques
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Le master comprend deux spécialités :
•
Une spécialité Mathématiques fondamentales et appliquées (AMA) à orientation recherche, visant les
concours de recrutement de l'enseignement secondaire ainsi que la préparation d'une thèse dans les
laboratoires porteurs du projet, ou d'autres laboratoires académiques et industriels. Elle est
cohabilitée pour le M2 avec l’Université d’Orléans qui en est l’établissement principal.
•
Une spécialité Mathématiques des transmissions sécurisées (MIMATS) à orientation professionnelle.
Elle est proposée en collaboration avec l’université Laval au Québec.
Le master vise à former des mathématiciens théoriciens ou praticiens suivant la spécialité choisie. Pour la
spécialité AMA, les objectifs et débouchés sont ceux habituels d’un M2 recherche. Pour la spécialité MIMATS, les
objectifs sont plus étroits, mais les débouchés réels.
Les flux sont d'une vingtaine d’étudiants en M1 et, au mieux, une petite dizaine pour chaque spécialité en M2.
Le recrutement pour la spécialité MIMATS est obscur.
Les S1, S2 de M1 sont classiques. Pour le M2 AMA, le S3 a lieu sur Tours et/ou Orléans. Le M2 MIMATS a un
semestre S3 au Québec. Il peut y avoir quatre cours communs entre les deux spécialités sur les deux ans, mais ils sont
évalués de façon différente suivant la spécialité.
Les contenus sont d'un bon niveau et en adéquation avec le projet affiché. Une ouverture internationale est
proposée en S3 MIMATS au Québec. Cette collaboration est intéressante sur le principe, mais pas vraiment défendue
dans le dossier et à sens unique. On note quelques recrutements d’étudiants étrangers (francophones pour AMA et une
convention Erasmus avec la Roumanie et l’Italie).
L'adossement à la recherche de la spécialité AMA se fait via deux très bonnes UMR en mathématiques (MAPMO
6628 à Orléans et LMPT 6083 à Tours) et l’EA 2101 en informatique à Tours.
2
Points forts :
•
Très bon adossement recherche mathématique pour la spécialité AMA.
•
Thématique porteuse pour MIMATS.
Points faibles :
•
Les flux M2 sont très faibles dans les deux spécialités (mais, pour AMA, s’y ajoutent ceux d’Orléans).
•
On trouve trop peu d’informations sur la collaboration avec Orléans dans le dossier.
•
La spécialité MIMATS pose un problème de cohérence : le projet est porté par un membre d’une
équipe de mathématiques, isolé dans la thématique MIMATS ; une partie de l’enseignement est
assurée par l’équipe d’accueil LI d’informatique de l’Ecole d’ingénieurs Polytech’Tours (non
spécialisée en sécurité informatique et qui a par ailleurs un M2 informatique). La collaboration avec le
Québec est intéressante sur le principe, et complète l’équipe pédagogique, mais elle est à sens
unique.
En conclusion, les faibles effectifs des dernières années posent la question de la pertinence et de l’attractivité
du master dans son projet actuel. Cependant, la qualité de l’équipe de recherche LMPT impose qu’elle continue à
participer à une formation niveau master recherche. La thématique de la spécialité MIMATS est intéressante et mérite
sans doute d’être soutenue, mais l’organisation proposée est peu cohérente.
3
Avis par spécialité
Analyse et mathématiques appliquées (AMA)
z
Appréciation : B
Le but de cette spécialité, en co-habilitation avec Orléans en M2, est de former des étudiants au niveau M2
recherche en mathématiques (plutôt vers l’analyse), pour les orienter vers les métiers de la recherche publique ou
privée ou vers les concours d'enseignement.
Elle assure une transition cohérente entre la licence de mathématiques et les débouchés niveau doctorat (avec
les thématiques de l’équipe de recherche du LMPT). L'organisation pédagogique des cursus est classique, avec un M1
assez équilibré, et plusieurs options dont le choix est enrichi et renouvelé régulièrement en M2, grâce notamment à la
co-habilitation avec Orléans.
La spécialité AMA fournit une bonne formation assurée par des enseignants-chercheurs de qualité du LMPT ou
du MAPMO.
Les flux sont irréguliers, parfois dramatiquement faibles pour la partie proprement de Tours (descendu à 2
reçus /4 inscrits en M2 en 2007). Le bilan du devenir n’est pas complet, mais un bon taux de poursuite en thèse est
annoncé (3/5 en 05 et 7 en 06).
Points forts :
•
Projet cohérent avec les thématiques de l’équipe de recherche, mais ouvert (en particulier vers les
applications) grâce à la co-habilitation avec Orléans.
•
Qualité de l’équipe de formation et de l'environnement scientifique.
Point faible :
•
Les flux sont irréguliers et faibles.
En conclusion, malgré des flux préoccupants, il est raisonnable que le LMPT puisse continuer à participer à une
formation niveau master recherche, grâce à l’association avec Orléans.
Mathématiques des transmissions sécurisées (MIMATS)
z
Appréciation : B
L'objectif de cette spécialité est de former des mathématiciens spécialisés en cryptographie pour la
transmission sécurisée des données grâce à une formation en algèbre et théorie des nombres et une formation
complémentaire en informatique. Les S1, S2, S4 sont à Tours, le S3 est au Québec, dans le cadre d’une collaboration
avec l’Université Laval.
Les débouchés sont les secteurs d’activité de la sécurité informatique : banque, défense, et diverses
industries. Cette formation existe depuis 2004. Le flux des premières années est dramatiquement faible. Bien que le
recrutement soit en progression, il semble continuer à être complètement non local.
La cohérence du parcours est problématique : le responsable semble isolé sur cette thématique dans l’équipe
LMPT. Une partie des enseignements se fait au Québec (cours existants à l’Université Laval) par deux mathématiciens
spécialistes d’algèbre et de cryptographie. Cette collaboration avec le Québec est à sens unique (le dossier n’indique
pas d’étudiants de l’Université Laval inscrits dans ce master).
4
Les débouchés sont bons en principe, mais il n'est donné aucune précision sur les intervenants extérieurs dont
l’existence est mentionnée dans le dossier.
La quantité d’étudiants formés est trop faible (dans le dossier au plus cinq sont mentionnés) pour qu’on puisse
juger du devenir des étudiants.
Points forts :
•
La thématique est porteuse et les débouchés existent.
•
Pluridisciplinarité.
•
Point fort apparent : l’adossement à une école d’ingénieur Polytech’Tours et à une université
étrangère (Université Laval au Québec).
Points faibles :
•
Les flux sont encore très faibles et le recrutement ne semble pas se faire sur le bassin régional (ni les
licenciés de Tours, ni les élèves ingénieurs de Polytech’Tours).
•
Manque de cohérence de l’adossement du projet.
•
Liens peu clairs entre les trois entités participant à l’enseignement et investissement minimal de
Polytech’Tours et de l’Université Laval.
La formation est intéressante, mais sa cohérence n’est pas évidente. Elle est récente et a encore du mal à se
développer.
5
Recommandations
Il faut encourager la création d’un master PRES dont le projet est mentionné dans le dossier, comportant des
parcours bien ciblés comme celui d’AMA et (par exemple) un parcours enseignement commun. S’appuyant sur les
compétences des équipes réunies et permettant des collaborations internationales plus fortes, le master serait plus
attractif et donc susceptible d’attirer plus d’étudiants provenant du bassin régional, mais aussi au niveau national et
international.
6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080681
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Physique-Imagerie
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ) : B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La mention Physique–Imagerie est créée pour répondre à un besoin de formation de scientifiques de haut
niveau dans les domaines évoqués qui sont des points forts du paysage scientifique tourangeau. Outre les débouchés
habituels des masters vers l'industrie et la recherche, ce master oeuvre pour la sensibilisation des étudiants à la
création d'entreprises. Le recrutement en M1 se fait essentiellement dans la filière physique.
L’offre de formation est cohérente. L'année M1 est commune aux trois spécialités avec possibilité de colorer
fortement la formation vers la physique ou l'imagerie dès le M1. Une part majoritaire de l'enseignement est
optionnelle. Un nombre important de cours optionnels est proposé dans certaines spécialités. Certains recevront un
effectif d'étudiants très faible. À partir des documents fournis, il n'est pas possible de se faire une idée du degré de
mutualisation entre les diverses unités de formation. Il serait en particulier intéressant de connaître le nombre
d'étudiants dans chacune des unités proposées. L'historique des années précédentes montre des flux d’étudiants
relativement faibles et qui sont globalement en baisse (par exemple : 40 étudiants en M2 en 2005-06 et 32 en 2006-07
pour les trois spécialités (soit quatre parcours)).
En fin de parcours des différentes spécialités, l’insertion professionnelle des étudiants paraît satisfaisante.
Les programmes semblent bien construits et cohérents avec les objectifs. La difficulté de l'enseignement peut
venir de l'hétérogénéité des profils des étudiants dans certaines spécialités. Au niveau général du master, une volonté
est affichée de voir les étudiants passer un semestre à l'étranger, mais cela n'est pas accompagné d'objectifs chiffrés.
L’adossement à la recherche est un des points forts du master : les laboratoires d'accueil des formations à
finalité recherche sont statutairement reconnus et de bonne réputation. On constate une bonne répartition des
compétences de l'équipe pédagogique dans les secteurs santé, physique et traitement du signal et des images pour les
spécialités relatives à l'imagerie.
En conclusion, la mention Physique–Imagerie du master regroupe deux champs disciplinaires dont le
rapprochement est pertinent scientifiquement. Ce rapprochement offre en principe l'avantage de mutualiser une part
2
importante des cours. Toutefois, les effectifs sont faibles. La qualité des laboratoires de recherche et le tissu
industriel régional sont des arguments en faveur de cette formation.
Points forts :
•
Contexte scientifique et industriel favorable : il existe une forte production pharmaceutique. Le Val
de Loire est le premier pôle cosmétique français avec la présence du pôle de compétitivité "Sciences
de la beauté".
•
Forte mutualisation des modules d'enseignement.
•
Pour une partie de la mention du master, un point fort supplémentaire est l'interaction de collègues
universitaires et hospitalo-universitaires.
Points faibles :
•
Difficulté de trouver des synergies et des mutualisations entre la formation "Physique" et les deux
formations "Imagerie".
•
Profils d'étudiants hétérogènes.
•
Effectifs relativement faibles.
•
Recrutement en M1 essentiellement dans la filière physique pour former des professionnels
(Technologie de l'imagerie médicale) et des chercheurs (Imagerie du vivant, parcours Imagerie
médicale) avec une forte coloration "Génie électrique". L'ouverture à la filière EEA serait pertinente.
•
L'adaptation des cursus dans les cas de "double inscription" pour des étudiants en école d'ingénieur
n'est pas évoquée.
•
Politique internationale peu étayée.
3
Avis par spécialité
Imagerie du vivant (recherche)
z
Appréciation : B
Cette spécialité comporte deux parcours relativement différenciés (88 h de formation communes aux deux
parcours).
Le parcours « Imagerie moléculaire et radiopharmaceutique » (IMRP) dispense une formation théorique et
pratique qui s'appuie sur l'INSTN et le centre de recherche Université de Tours-Cyclopharma. Le développement actuel
de l'imagerie moléculaire est un argument en faveur de ce parcours qui est construit pour former des chercheurs
qualifiés dans ce domaine. Il existe une niche d'emplois pour les chercheurs qualifiés dans le développement de
nouvelles molécules et l'imagerie moléculaire. Le parcours IMRP se positionne sur ce créneau.
Pour le parcours "Imagerie médicale" (IM), les objectifs sont différenciés pour deux types de public : médecins
et ingénieurs-physiciens. Le parcours IM ouvre aux médecins des portes vers les carrières hospitalo-universitaires.
L’ensemble de cette spécialité de recherche est cohérent avec le contexte local de synergie, aussi bien en formation
qu'en recherche, d'enseignants-chercheurs universitaires et hospitalo-universitaires.
L’organisation pédagogique du cursus comporte une mutualisation astucieuse entre les deux parcours de cette
spécialité ainsi qu'avec la spécialité "Technologies de l'imagerie médicale". Dans le parcours recherche IM, la grande
majorité des cours est sélectionnée dans le programme de la spécialité professionnelle. On peut déplorer l'absence de
modules avancés, spécifiquement orientés recherche. Le stage semble se dérouler en entreprise, mais cela n'est pas
étayé par des indications factuelles dans le dossier.
L'historique de la formation montre des flux faibles et en baisse sur les trois dernières années.
Les tableaux donnés dans le document sont difficiles à déchiffrer : il semble que les deux parcours aient été
différenciés. Avec cette optique, le nombre total d'étudiants dans la spécialité était de 18 en 2005-2006, de 12 en
2006-2007 et enfin 10 étudiants sont inscrits sur les deux parcours en 2007-2008. Tous les diplômés semblent s'être
insérés professionnellement. Il y a peu de poursuites d’études en thèse.
L’adossement à la recherche est de type différent pour les deux parcours : le parcours IMRP s'appuie sur un
tissu de recherche industriel important à Tours et le parcours IM sur des laboratoires de recherche reconnus (LUSSI,
Inserm U619, ces deux laboratoires ayant été récemment réunis).
Points forts :
•
Appui sur des laboratoires ayant une activité contractuelle conséquente.
•
Contexte scientifique et industriel favorable.
•
Originalité qui permet d'attirer des étudiants en dehors du bassin local de recrutement.
Points faibles :
•
Il n'y a plus, en France, de "poids lourds" industriels de l'imagerie médicale.
•
Difficulté de développer des synergies entre les parcours de cette même spécialité.
En conclusion, cette spécialité constitue une formation originale tout à fait centrée sur les besoins applicatifs
en imagerie. Elle se distingue ainsi des formations plus généralistes dans le domaine de l'ingénierie biomédicale. C’est
une formation originale dans le paysage français et qui bénéficie d'une bonne réputation. Elle est en liaison forte avec
le tissu industriel régional.
4
Les deux parcours de cette spécialité forment des chercheurs de compétences très différentes.
Il est recommandé d'éclaircir la question des stages et, peut-être, d'affiner sa nature en fonction du devenir
probable de l'étudiant. Il est également absolument recommandé de tenir un état chronologique des stages
(structures d'accueil / nombre de stagiaires) et des débouchés (employeurs / diplômés).
Bien que les deux parcours soient tout à fait intéressants et pertinents dans le contexte, il faut signaler que les
flux sont faibles et en baisse. Ils amènent des interrogations quant à la pérennité de la spécialité.
Modèles non-linéaires en physique (recherche)
z
Appréciation : B
Cette spécialité est transversale à différents domaines de la physique. Elle constitue une formation par la
recherche centrée sur les concepts, les méthodes et les outils de la science du non linéaire avec les outils que sont la
modélisation et la simulation numériques pour permettre l'analyse et la compréhension des systèmes complexes dans
des domaines très variés. Il s’agit d’un enseignement pluridisciplinaire.
Les contenus des enseignements sont cohérents et constituent une formation solide dans la spécialité
proposée. La cohérence avec la première année du master mention "Physique-imagerie" est esquissée. Les étudiants
peuvent se construire un parcours plutôt physique fondamentale ou plutôt sciences de l'ingénieur. La cohérence avec
les écoles doctorales n'est pas abordée.
S'agissant d'une spécialité de recherche, le stage (4 mois) est effectué dans un des laboratoires d'accueil, mais
il peut se faire ailleurs, dans un centre de recherche. Le dossier ne comporte pas de bilan clair sur la ventilation des
stages entre les différentes structures d'accueil. Plus précisément, cette spécialité s’appuie sur le département de
physique de l'université François Rabelais et en particulier sur trois laboratoires (2 UMR et 1 FRE), mais les membres
de l'équipe pédagogique n'appartiennent qu'aux deux UMR (la FRE n'est pas représentée).
De façon générale, le dossier comporte peu d’informations sur les aspects professionnalisants et plus
précisément sur les partenariats.
Le dossier est également mal renseigné sur les flux et le devenir des étudiants depuis la création du master.
Cette spécialité, qui s'appelait auparavant "Phénomènes non linéaires", choisit une nouvelle dénomination qui
traduit peut être une volonté d'orienter davantage la formation vers les techniques numériques, la modélisation, la
simulation… pour améliorer son attractivité. Ce point n'est cependant pas discuté. Il n'est pas non plus précisé si les
modules proposés ont évolué par rapport à la précédente formation.
Point fort :
•
Un des rares endroits en France où on peut se spécialiser en non-linéaire et, plus précisément, il s’agit
de la seule formation de ce genre dans le "Grand Ouest".
Point faible :
•
Flux d’étudiants.
5
Technologies de l’imagerie médicale (professionnelle)
z
Appréciation : A
Trois axes sont annoncés pour cette spécialité : fondamental, technique et technologique (conception et
fonctionnement des systèmes d'imagerie), et applicatif (exploitation des imageurs en routine clinique).
L'objectif de la formation vise la maîtrise complète de la chaîne d'imagerie médicale, dans toutes les
modalités, et qui sont celles du cadre spécialiste des dispositifs médicaux d'imagerie.
Cette formation exploite et développe l'imagerie, un domaine particulier du cadre beaucoup plus général de
l'ingénierie biomédicale. Le tissu industriel local, régional mais aussi national est tout à fait apte à absorber le flux de
diplômés correspondants. Le marché de l'imagerie est en progression et il existe peu de formations dans ce domaine
dans les régions Centre-Ouest. Le contexte scientifique et industriel est donc favorable.
Le contenu des programmes est cohérent, complet et classique. L’organisation pédagogique des cursus
comporte une bonne proportion de travaux pratiques dans les enseignements.
Une initiative innovante intéressante vient de la participation systématique des étudiants aux journées
françaises de radiologie. Il y a une ouverture vers l'entreprise par des visites en hôpitaux, en entreprises et par des
cours dispensés par des intervenants issus du monde professionnel.
Les flux ont été de 11 étudiants en 2005-2006, 16 en 2006-2007 et 10 en 2007-2008 (chiffre non définitif). Il est
annoncé qu'une moyenne de 15 étudiants permet d'assurer un plein emploi pour les étudiants.
En conclusion, c’est une formation tout à fait intéressante, parfaitement adaptée à un domaine applicatif
précis, c'est-à-dire tout ce qui est périphérique par rapport aux constructeurs de machines, de l'imagerie médicale.
Points forts :
•
Un vrai débouché professionnel dont le domaine est attractif et en développement.
•
Adossement de la formation au milieu scientifique et industriel local.
•
Souci d'ouverture vers le monde de l'industrie.
Point faible :
•
Flux peu importants.
6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080682
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Compétence complémentaire en informatique
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette mention Compétence complémentaire en informatique (CCI) permet aux personnes issues d'autres
domaines (chimie, biologie, maths, physique…) d'acquérir et de maîtriser les connaissances théoriques et pratiques de
l'informatique en suivant un M2 de mise à niveau.
Les objectifs de ce master sont clairement explicités. Les diplômés de cette mention sont plus
particulièrement aptes à :
•
Concevoir et réaliser des applications informatiques en rapport notamment avec la première
compétence.
•
Concevoir et installer des réseaux internet ou intranet.
•
Faire l'interface entre le service informatique et les experts d'autres domaines.
•
Assurer la maintenance informatique dans une entreprise.
Cette mention ne contient que l'année du M2. Elle comprend entre 40 et 55 étudiants par an (entre 30 et 40 à
Tours et entre 11 et 17 au Maroc). Cet effectif est correct pour une spécialité, mais faible pour une mention. La
formation répond à une demande claire d’étudiants engagés dans d’autres filières qui recherchent une compétence en
informatique. Il y a de 300 à 500 candidats par an.
Cette mention recrute des étudiants provenant de M1 scientifiques (chimie, biologie, maths, physique…), des
pharmaciens, des médecins voire des ingénieurs. Elle recrute aussi bien des candidats à la formation initiale que des
candidats à la formation continue suite à une éventuelle validation des acquis professionnels. Il est notamment
proposé un tutorat et un soutien individualisés pour les personnes en formation continue. Le recrutement est effectué
sur dossier et entretien pour les formations continues. Ce dossier contient une lettre de motivation, et il doit préciser
le niveau en anglais et les travaux personnels réalisés en autodidacte. D'après le dossier, presque tous les étudiants
sont recrutés à l'issue de la formation, mais sans indiquer de données chiffrées précises. Il est seulement notifié que
pour 2006, 90% des diplômés ont été recrutés en CDI.
2
La spécificité de ce master est clairement explicitée. Elle constitue un bon complément au master
Informatique. Il manque cependant des précisions sur l'intégration de cette mention dans l'environnement socioéconomique de Tours. La liaison avec les autres mentions de ce même master (M1 médecine, biologie etc.) n'est pas
clairement indiquée.
Ce type de formation est très particulier. Il s’insérait très bien dans le dispositif antérieur des DESS. En
revanche, il s’intègre mal au dispositif LMD : pas de M1, choix délicat et peu satisfaisant entre définir une mention
spécifique pour la formation ou la reconnaître comme spécialité de plusieurs mentions non informatiques. Néanmoins,
la formation en elle-même est cohérente et répond à un besoin de formation clair.
Comme tout master CCI, cette mention comporte un volume important de cours. La partie théorique de cette
mention repose sur six UE (Unités d'Enseignement):
•
Cinq UE composant le tronc commun (Algorithmique et programmation, architecture des systèmes et
initiation aux réseaux, génie logiciel et bases de données, environnement professionnel, veille
technologique et applications de l'informatique).
•
Une UE dans laquelle il faut choisir 3 EC (Eléments constitutifs) parmi les 6 proposés ; les EC
proposées sont variées, ce qui permet effectivement de répondre à un grand nombre d'offres d'emploi.
Le master est abonné au programme MSDNAA de Microsoft et offre un package pédagogique développé par un
enseignant du master, des sites Web contenant des cours, des frameworks et des environnements de développements
RAD.
Il y a transposition de la formation au Maroc depuis 1999 à l’EDHEC (Ecole des Hautes Etudes en Gestion,
Informatique et Communication de Casablanca) avec participation active des enseignants de Tours et en particulier du
responsable (qui se rend là-bas en moyenne une fois par mois). En revanche, aucune ouverture internationale n’est
mentionnée pour les étudiants (de Tours ou de Casablanca).
L’adossement à la recherche est peu précisé dans le dossier, d’autant plus que de nombreux enseignants du
laboratoire LI de Tours intervenant dans la mention Informatique n'interviennent pas dans cette mention. On peut
supposer que les liens avec la recherche en Informatique sur Tours sont quasiment inexistants.
L’équipe pédagogique est composée d'enseignants du supérieur et de nombreux professionnels (25% des
enseignements).
Points forts :
•
Intégration de formations initiales et de formations continues.
•
Délocalisation à l'international (Maroc).
•
Enseignement cohérent et assez classique pour un Master CCI.
•
Bonne présentation des méthodes pédagogiques mises en œuvre dans ce master.
Points faibles :
•
Le suivi de l’insertion professionnelle n'est pas clairement effectué dans le dossier : un bilan précis sur
le devenir des étudiants depuis la création du master n'est pas fourni et analysé.
•
Il manque quelques données chiffrées précises sur les différents profils en entrées, les métiers exercés
en sortie, l'intégration du master dans la région.
•
Le lien avec les laboratoires de recherche est faible ou peu explicité.
En conclusion, il apparaît que ce type de cursus répond à un besoin réel de formation et que les étudiants
formés trouvent un emploi sans difficulté. Cette formation type CCI de facture assez classique en est un bon exemple.
3
Avis par spécialité
Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.
4
Recommandations
Quelques questions demeurent : un adossement à la recherche quasi inexistant, une justification d’une
mention spécifique qui pose problème (risque d’isolement de cette mention dans l’offre de formation, ambiguïté
entre un diplôme de master mention informatique et un diplôme de master mention CCI). Il semble que ces problèmes
pourraient être en grande partie atténués par une coordination plus forte des mentions touchant à l’informatique sur
le site.
5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080683
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Matériaux, chimie, microtechnologies
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Il s’agit d’une formation de M1 à dominante matériaux, ouvrant soit vers deux spécialités (M2 recherche ou
professionnel) de ce domaine, soit vers deux spécialités M2 recherche connexes (chimie ou électronique). La
spécificité de ce master semble être la possibilité de se recentrer vers les domaines de l'électronique ou de la chimie
après une licence et/ou un M1 orienté clairement matériaux, en plus d'ouvrir la possibilité de continuer en M2 dans ce
secteur. C'est un choix original. La mention de master s'appuie sur un tissu conséquent de laboratoires de Tours et
d'Orléans. Il bénéficie également fortement de la proximité de plateformes technologiques accessibles aux étudiants :
CEA et CERTeM, cette dernière associant le centre de Tours de STMicroelectronics et des laboratoires universitaires.
Le contexte industriel semble également favorable avec en plus de ST, les pôles de compétitivité S2E2 (sciences et
systèmes de l'énergie électrique) et Elastopole (en création pour ce dernier qui implique l'entreprise Hutchinson). Les
activités de ST dans le domaine de la microélectronique de puissance à Tours placent cette entreprise au meilleur
niveau mondial dans ce secteur.
L'environnement de recherche semble riche et diversifié. L'implication des laboratoires dans le master paraît
forte, ce qui se traduit par les prises de responsabilité au niveau de la formation, de directeurs d'équipe ou de
laboratoire, ou bien encore par la proximité affichée entre les enseignements académiques de M2 recherche et les
laboratoires.
Au niveau des programmes, le M1 est bien équilibré, avec un tronc commun en matériaux, des conférences,
deux projets tutorés, de l'anglais (formation en langues globalement faible), une UE libre, et enfin des options en
nombre raisonnable qui préparent les étudiants à un parcours à sensibilité plus électronique ou chimiste.
L’ouverture internationale qui est mise en avant relève des échanges au niveau des doctorants, mais pas dans
celui du master. Un effort important doit être mené dans ce domaine, ce qui pourrait permettre d'accroître les flux
de bons étudiants. Les effectifs sont limités, surtout pour quatre spécialités.
2
Points forts :
•
Contexte régional.
•
Ensemble de parcours en cohérence et tout à fait intéressant.
•
Equipe pédagogique pluridisciplinaire de qualité.
•
Gestion des déplacements des étudiants entre les différents sites (Tours et Orléans) dans lesquels les
enseignements ont lieu.
•
Formation aux enjeux industriels introduite dans deux M2 recherche, sans que les programmes
scientifiques n'en pâtissent.
Points faibles :
•
Manque flagrant d'informations sur les curriculum vitae des responsables et de l'équipe pédagogique.
•
Manque flagrant d’informations sur le devenir de la plupart des diplômés (détails disponibles
seulement pour une spécialité dont la réhabilitation est demandée et pour une ancienne qui
disparaît).
•
Manque d'ouverture à l'international.
•
Flux attendus juste suffisants, notamment en M1.
•
Formation en langues insuffisante.
3
Avis par spécialité
Chimie organique
z
Appréciation : B
Cette spécialité M2 recherche, remplace la spécialité professionnelle « Maintenance industrielle » Elle forme
des étudiants capables de concevoir ou synthétiser de nouvelles molécules à finalité technologique importante selon
de nouvelles méthodologies. Cette nouvelle spécialité s'appuie sur des projets de développement de deux industriels
connus du secteur (Pfizer et Synthélabo). Coté recherche, elle s'appuie sur l'équipe SPOT, futur laboratoire de
physicochimie des matériaux et biomolécules, ainsi que (sic) sur "certains laboratoires" du CEA/Le Ripault.
Finalement, peu d’informations concrètes permettent d’apprécier l’adossement réel à des laboratoires de recherche.
L’existence d'une licence de physico-chimie assure la cohérence de l'ensemble du parcours.
Bien que le positionnement au sein d'une filière orientée globalement vers les matériaux semble naturelle,
cette spécialité mériterait d’être mieux justifiée. L’ensemble des programmes est cohérent et on peut apprécier en
particulier l'accent mis sur les matériaux pour le stockage de l'énergie qui établit clairement un lien avec les
thématiques des autres spécialités.
Les flux attendus ne sont pas précisés.
Points forts :
•
Cette spécialité, dont la création est demandée, s'appuie sur des développements récents dans la
région, tant du point de vue de la recherche que de l'industrie.
•
Cette spécialité offre un débouché logique et cohérent aux étudiants à la sensibilité plus chimiste
issus de la licence Sciences de la matière et/ou du M1 de la mention.
Points faibles :
•
Manque de précisions sur l'adossement à la recherche.
•
Manque d'information sur les flux possibles d'étudiants, en particulier en provenance de la licence de
chimie alors que le responsable de la spécialité est également responsable du L3 de chimie.
•
Un certain flou dans les décomptes d'heures d'enseignement.
•
Aucun TP annoncé.
Ce dossier manque de précisions comme indiqué ci-dessus pour se faire un avis véritablement définitif sur la
pertinence de cette spécialité, ainsi que sur l’importance de son adossement à la recherche. Cette spécialité n’est
que faiblement cohérente avec les autres disciplines. Une spécialité en matériaux organiques se justifierait, mais pas
en se limitant à la synthèse et caractérisation classique de composés organiques.
Electronique, signal et microsystèmes
z
Appréciation : B
Cette spécialité « recherche » est co-habilitée avec l’Université d'Orléans et l’Ecole Nationale d'Ingénieurs du
Val de Loire (ENIVL, Blois). Le contenu va de la conception des composants circuits intégrés et systèmes électroniques
à la maîtrise des procédés de fabrication des composants électroniques et microsystèmes en passant par la physique
4
des semiconducteurs, avec en plus le traitement du signal, voire des images. Le tout semble des plus cohérents,
l'aspect traitement du signal en plus des aspects "matériels" n'est pas en effet à négliger. Les débouchés en sont la
poursuite en doctorat et/ou entreprise (pôle de compétitivité S2E2), pour des métiers dans l'électronique au sens
large, l'industrie des semiconducteurs en particulier, le traitement du signal ou de l'image, la conception et
réalisation de microsystèmes et de micro-composants de puissance, les capteurs et l'instrumentation. Cette formation
s’appuie sur cinq laboratoires de la Région Centre (LMP, LESI, LUSSI, LVR, LPCE), avec une ouverture aussi du point de
vue des stages vers le LAAS à Toulouse et le CEA-LETI de Grenoble.
Les contenus pédagogiques du tronc commun sont équirépartis sur trois sites : Tours, Orléans et Blois. Ce M2
recherche s'inscrit dans un domaine un peu différent du tronc commun du M1 (couvrant les aspects matériaux). Cette
spécialité a donc un tronc commun très important sur les aspects microélectroniques et il est ainsi complémentaire
vis-à-vis de la première année du master, ce qui est très appréciable.
Les liens avec le réseau d'entreprises du pôle de compétitivité S2E2 sont un atout indéniable.
Sur trois ans d'existence, le pourcentage d'étudiants inscrits en thèse augmente progressivement de 30 à 60 %.
Les autres vont directement dans l'industrie, ont abandonné la formation en cours d'année ou ont été perdus de vue.
Le pourcentage, certes en progression mais qui reste réduit, d'étudiants poursuivant en thèse, est le point le plus
faible dans la présentation de ce M2 recherche. Il mériterait plus d'argumentation.
Points forts :
•
Adossement à la recherche.
•
Contenus.
•
Possibilités de débouchés industriels.
•
Souci de donner aux étudiants une base de connaissances sur la valorisation industrielle et de leur
assurer des cours de langues.
Points faibles :
•
Pourcentage encore trop faible d'étudiants poursuivant en thèse, même s'il est en nette progression
depuis 3 ans.
•
Ouverture internationale faible.
•
Flux relativement faibles.
Matériaux avancés et haute technologie
z
Appréciation : B
Cette spécialité de recherche s'inscrit tout naturellement dans la continuité du tronc commun du M1 et du
contexte scientifique et industriel local. Il vise à former des étudiants sur la fabrication, la caractérisation et les
propriétés de matériaux destinés à fonctionner dans, ou créés par, des conditions extrêmes. Les applications visées se
situent dans des domaines dédiés à l'énergie (production ou stockage). Les étudiants doivent apprendre à mettre en
œuvre leurs savoirs techniques et méthodologiques pour réaliser une mission. Ces objectifs s'inscrivent dans un
contexte local de recherche, proche de l'industrie.
Les objectifs pédagogiques sont très (trop ?) spécifiques. Cette formation semblerait constituée de modules
isolés qui correspondent à différentes équipes de recherche. Il est souhaitable de voir un fil conducteur plus lisible et
plus développé. Les objectifs scientifiques montrent une certaine redondance avec la spécialité Matériaux en couches
minces et nouvelles technologies pour l’énergie (MCMNTE). Rien n'est indiqué sur les flux en dehors des
renseignements globaux sur la mention de master.
La réduction du nombre d'options à une seule UE pourrait être jugée comme regrettable, mais ce choix porte
sur un volume important d'heures. Compte tenu en outre des flux a priori réduits, spécialiser les étudiants via une
5
seule UE optionnelle à volume important semble un choix plus opportun qu'un saupoudrage sur plusieurs options à
volume réduit. Ce dossier est très peu détallé sur la réalité de son adossement à la recherche.
On serait tenté de donner un avis favorable à cette spécialité mais avec des réserves sur la forme du dossier
qui peut masquer des problèmes de fond.
Points forts :
•
Positionnement naturel de ce M2 recherche en fin d'un cursus en sciences des matériaux.
•
Fortes possibilités de débouchés au moins au niveau régional.
•
Souci de donner aux étudiants une base de connaissances sur la valorisation industrielle et de leur
assurer des cours de langues, sans que l'enseignement scientifique en pâtisse.
Points faibles :
•
Trop peu d'indications explicites sur l'adossement à la recherche.
•
Peu d’indications sur le contenu et la forme des UE (seules les trois options à Tours sont présentées en
détail pour ce qui est du contenu).
•
Rien n’est indiqué sur le suivi des étudiants.
•
Politique faible sur le volet international.
•
Spécialité peu structurée. Un dossier plus détaillé permettrait probablement de considérer comme
pertinent un regroupement avec la spécialité MCMNTE.
Matériaux en couches minces et nouvelles technologies pour
l’énergie
z
Appréciation : A
Ce M2 professionnel a pour but de former des spécialistes en particulier dans le domaine des couches minces :
élaboration, caractérisation et conception de nouveaux matériaux, assemblage dans des dispositifs innovants, voire
des systèmes, dans le contexte des nouvelles énergies. Bon ensemble entre études des matériaux inorganiques et
organiques ainsi que différentes techniques de fabrication de couches minces et membranes. Les objectifs s'inscrivent
bien également dans le contexte industriel régional.
L'objectif annoncé est d’irriguer principalement les 50 entreprises du pôle de compétitivité S2E2. Le ciblage de
la formation en termes de débouchés paraît très clair et bien fait, en fonction des compétences scientifiques
tourangelles et des demandes industrielles régionales faites via la chambre de commerce et d'industrie. La formation
est annoncée comme étant également en phase avec le programme SéSAME, pour "sciences électriques et systèmes
appliqués au management de l’énergie dans l’habitat du futur", qui est un projet de 3 ans émanant du pôle de
compétitivité S2E2, ayant démarré en octobre 2006 et impliquant 12 entreprises, essentiellement des PME, et 9
laboratoires publics. La qualité du positionnement du M2 professionnel dans l'environnement industriel et de
recherche régional semble donc indéniable. Malheureusement, le dossier est très lacunaire sur l’adossement réel de
cette formation aux laboratoires existants.
Le programme semble très complet et adéquat vis-à-vis des buts recherchés.
Les flux irriguant cette formation ainsi que le devenir des diplômés ne sont pas communiqués.
Cette spécialité peut facilement être combinée avec la spécialité « MAHTec ».
Points forts :
•
Bonne combinaison d’un enseignement visant de nouvelles technologies en couches minces et énergies
nouvelles.
6
•
Bonne infrastructure industrielle locale constituant un point fort pour les relations de ce master
professionnel avec le monde industriel.
•
Contenus très complets.
•
Formation se plaçant clairement et logiquement en fin d'un cursus démarré par la licence de sciences
de la matière et le M1 de la mention de master.
Points faibles :
•
Dossier très lacunaire sur le plan du suivi des étudiants.
•
Dossier trop peu, voire pas du tout explicite dans la description de l'adossement à la recherche ou de
l'équipe enseignante.
•
Peu d’intervenants industriels pour un master professionnel. Il faut augmenter le nombre
d’intervenants industriels type R&D ou/et Management.
7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080684
Domaine : Sciences, technologie, santé
Mention : Géo-hydrosystèmes et environnement
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Ce projet de master Géo-hydrosystèmes et environnement de l’Université de Tours vise à former environ 45
cadres dans les domaines de la gestion des bassins versants (M2 professionnel BV, ancienne MSE) et des hydrosystèmes
continentaux (M2 professionnel IMACOF, ancien IUP), et quelques étudiants en M2 recherche à travers une cohabilitation avec Orléans. Le présent projet vise à mieux intégrer ces anciennes formations dans un schéma LMD, en
mutualisant certains cours et en s’appuyant sur des débouchés clairement identifiés. Les débouchés de la mention
IMACOF sont bons. Ceux de la mention BV restent, sinon à démontrer, au moins à argumenter. Le document général
de l’Université de Tours, sur la gestion d’ensemble des masters, est convaincant : un réel effort de synthèse a été
effectué.
Les deux spécialités professionnelles forment le coeur de la demande, car la spécialité recherche ne peut-être
valablement évaluée que dans le cadre de l’évaluation du master correspondant de l’Université d’Orléans.
L’implication de l’Université de Tours est limitée et pertinente. Elle conduit à renforcer les effectifs du master de
manière non négligeable.
L’avis concernant ce dossier est favorable. Toutefois, eu égard à l’écart de maturité des deux projets de
spécialités et vus les flux limités escomptés pour la spécialité BV, il est souhaité une réduction du volume horaire de
la spécialité IMACOF, afin de laisser plus de place aux stages et travaux personnels. De plus, à plus long terme, un
effort de recomposition des deux spécialités professionnelles et une réflexion sur la pertinence de les fusionner est
souhaitable.
Enfin l’existence d’un Conseil de Perfectionnement pour la mention IMACOF est incontestablement un élément
positif, il est suggéré de l’étendre aux deux spécialités professionnelles.
2
Points forts :
•
Des débouchés reconnus (l’IUP a plus de quinze ans).
•
Un master s’appuyant sur les forces de l’Université de Tours dans le domaine des géosciences
(hydrosystèmes) et ayant fait le choix de proposer des filières professionnalisantes spécialisées et
visibles sur le territoire national.
•
Gouvernance saine avec un conseil d’orientation qui pourrait jouer un rôle fédérateur entre les deux
M2 professionnels.
•
Bonne mutualisation des spécialités, tant en M1 qu’en M2.
•
Intervention de professionnels d’un niveau adéquat.
Point faible :
•
Pas vraiment de points faibles, dans la mesure où la spécialité recherche n’est pas évaluée au fond.
3
Avis par spécialité
Maîtrise et transfert des bassins versants (BV)
z
Appréciation : B
Il s’agit d’une spécialité professionnalisante, à dominante Géosciences, qui semble insérée dans le tissu socioéconomique local. Il est difficile de juger du devenir des étudiants (pourcentage de CDD, CDI, secteur privé, public),
car le projet actuel ne contient pas ces informations. Il est donc ardu d’estimer si le flux de 15 étudiants prévu pourra
être tenu sans risque que les étudiants aient des difficultés à trouver un emploi.
Points forts :
•
Analyse des bassins versants et spécialisation géosciences.
•
Cohérence du parcours.
•
Bon volume horaire.
Points faibles :
•
Analyse des débouchés peu détaillée.
•
Concurrence éventuelle avec le M2 professionnel IMACOF.
Ingénierie des milieux aquatiques et des corridors fluviaux
(IMACOF).
z
Appréciation : A
La spécialité a fait ses preuves. Elle doit être soutenue.
Points forts :
•
Une formation reconnue, spécialisée, avec une ancienneté suffisante pour avoir un réseau assurant
des débouchés.
•
Un réseau d’enseignants motivés et une bonne gouvernance.
•
Une bonne cohérence avec le L3 (héritage IUP).
Points faibles :
•
Le volume de 800h en M1 pourrait être réduit à 600h sans faire baisser la qualité de la formation.
•
Concurrence éventuelle avec le M2 professionnel BV.
4
Géotransferts
z
Appréciation : B
Cette spécialité étant gérée essentiellement par l’Université d’Orléans, le projet présenté est plutôt succinct.
Entre zéro et trois étudiants sont concernés chaque année et la co-habilitation leur permet sans doute d’effectuer
leur stage de recherche sur Tours, où une équipe est susceptible de les accueillir. Des enseignants-chercheurs de
Tours participent, de manière sporadique, aux enseignements de ce M2 recherche.
Points forts :
•
Le lien avec l’Université d’Orléans, car un M2 recherche seul à Tours, dans le domaine des
géosciences, n’aurait pas un flux d’étudiants suffisant.
•
Fort adossement à la recherche, notamment avec l’ISTO, dont la plupart des chercheurs et
enseignements chercheurs sont impliqués dans le M2.
•
Place importante donnée aux stages de recherche.
Points faibles :
•
Les thématiques scientifiques d’excellence dans le domaine des Géosciences à Tours ne sont pas mises
en avant dans le projet actuel.
•
Contenu très réduit des enseignements au cours du M2 et difficulté à suivre le programme d’un
étudiant en M2 : la liste des séminaires ne donne pas une idée claire de leur organisation, alors qu’ils
représentent un nombre important de crédits.
•
Absence de relation avec le monde professionnel.
•
Un taux de placement faible en fin de parcours.
•
Dossier recherche succinct.
5
Recommandations
•
Renforcer les liens avec le PME/PMI locales pour diversifier les secteurs d’embauche des étudiants.
•
Intégrer l’anglais dans les UE (cours et polycopiés en anglais, oraux et rapport en anglais) plutôt que
de dispenser des cours d’anglais spécifiques.
•
Réduire le volume horaire de la spécialité IMACOF, afin de laisser plus de place aux stages et travaux
personnels.
•
Etendre le Conseil de Perfectionnement aux deux spécialités professionnelles.
•
Réfléchir à une seule spécialité (fusion des deux M2 professionnels) à l’horizon de 4 ans (ce serait sans
doute prématuré actuellement) ou bien mieux identifier les différences entre les spécialités.
•
Trouver une articulation avec la formation proposée par Rennes en Hydrologie.
6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080685
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Biochimie, alimentation, physiologie, santé
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Il s’agit d’une grosse mention comportant 8 spécialités (4 Recherche et 4 professionnelles). La présentation
générale est claire et correspond bien aux forces en présence à Tours. L’appui Recherche pour la mention est
important. Malheureusement, il ne se retrouve pas dans toutes les spécialités. On peut regretter un manque de
cohérence dans l’offre pour quelques spécialités qui paraissent « déconnecter » de l’offre générale. On ressent encore
la présence des vieilles structures, que ce soit DEA ou DESS.
Pour les spécialités demandées en cohabilitation, il faut clarifier le rôle de chacun des partenaires.
Les effectifs semblent relativement faibles (60 en moyenne en M1) pour un nombre de spécialités (et donc,
d’UE) importants. Il serait opportun d’évaluer le coût de la formation.
L’avis général est réservé sauf pour quelques spécialités.
Points forts :
•
Le rassemblement de divers champs de compétences scientifiques, médicales, pharmaceutiques… .
•
Le très bon adossement de la formation à la recherche par de nombreux laboratoires labellisés, des
unités mixtes, des unités propres... .
•
Les UE d’anglais sont obligatoires dans la formation. Un niveau est-il requis ?
•
La bonne complémentarité dans l’offre de formation.
Points faibles :
•
La mention contient 8 spécialités dont le dénominateur commun est la santé. Il y a quelques
spécialités qui paraissent tubulaires (notamment celles portant sur l’agro-alimentaire) et d’autres qui
sont « déconnectées » de la mention. La mutualisation pourrait être augmentée.
2
•
Les flux d’étudiants sont peu ou pas précisés. On ne connaît pas exactement l’origine des étudiants en
M1, le taux de réussite en M1… .
•
Le devenir des diplômes doit être mieux suivi dans pratiquement toutes les spécialités, que ce soit à 6
mois ou à 3 ans par exemple.
•
L’utilisation des ECTS doit être généralisée et ne doit pas figurer uniquement en annexe.
•
Des UE sont communes à plusieurs parcours mais ne comptent pas le même nombre de crédits ECTS, ce
qui est surprenant.
•
Un déséquilibre entre le nombre important d’UE par rapport à celui des étudiants.
•
Le dossier présente « jury et équipe pédagogique » pour la mention et pour chaque spécialité. Le jury
et l’équipe pédagogique n’ont pas le même rôle. Les équipes pédagogiques accueillent, orientent,
conseillent les étudiants. Ces équipes doivent être opérationnelles et donc, plutôt resserrées. Les
membres des équipes ne sont-ils pas trop nombreux. N’y a-t-il pas confusion avec les listes des
intervenants ou des responsables d’UE ?
•
L’ouverture internationale n’est pas mentionnée.
•
Les contenus des UE ne sont pas détaillés dans le document présenté. Seuls les intitulés des UE sont
mentionnés à quelques exceptions près.
3
Avis par spécialité
Biologie végétale intégrative : gêne, plante, agrosystème –
Spécialité Recherche
z
Appréciation : A
Il s’agit d’une spécialité cohabilitée entre les différents partenaires du Grand Ouest (Rennes 1, Agrocampus,
Angers, Poitiers…), l’objectif étant d’améliorer la lisibilité de cette formation en sciences du végétal dans la région. Il
faut saluer les efforts faits entre les différents partenaires pour créer cette formation qui est solide, pertinente et
bien en adéquation avec les forces existantes dans le domaine au sein du Grand Ouest.
On peut juste regretter que les professionnels du secteur (nombreux dans la région) ne soient pas plus
impliqués dans la formation. L’avis est très favorable.
Points forts :
•
La volonté de créer une formation « Végétal Grand Ouest » mutualisée entre les écoles d’ingénieurs et
les universités.
•
Les stages de M1 et de M2 en laboratoires ou sur le terrain.
•
Le très bon adossement de la formation à la recherche par de nombreux laboratoires labellisés.
•
La proportion entre tronc commun et options est bien équilibré en M1.
•
Un flux d’étudiants réaliste.
Points faibles :
•
La spécialité débute dès le 1er semestre du M1.
•
6 parcours (et 14 UE) en S9 pour 50 étudiants. Cela est peut-être trop.
•
Le bilan du devenir des diplômés n’est pas indiqué, de même que l’origine des étudiants (notamment
sur le M2).
•
Il aurait fallu mieux préciser la participation de chacun des partenaires dans le M2.
•
Une implication insuffisante des professionnels dans la formation.
Cognition et neurosciences – Spécialité Recherche
z
Appréciation : C
Il s’agit d’une spécialité pluridisciplinaire qui s’appuie bien sur les forces présentes à Tours. L’enseignement
semble pertinent pour les carrières publiques. Néanmoins, il convient d’élargir les débouchés de la formation : est-il
possible de placer 22 étudiants par an dans le secteur public ? Il faut également clarifier le positionnement de cette
spécialité au sein des deux mentions. L’avis est réservé.
Points forts :
•
La conjugaison intéressante de domaines de compétences complémentaires en sciences de la vie, de la
santé et en sciences humaines et sociales.
•
Le bon adossement à la recherche via 6 laboratoires.
•
L’effectif varie peu dans le temps (22 étudiants).
4
Points faibles :
•
Le devenir des étudiants n’est pas abordé dans le dossier. Il est impératif de mettre en place un suivi
des diplômés.
•
Il semble que la spécialité conduise uniquement vers les carrières publiques. C’est dommage de ne pas
envisager d’autres débouchés.
•
L’affichage des UE sous formes d’ECTS (uniquement, dans les annexes).
•
La spécialité appartient visiblement à deux mentions différentes, avec un parcours spécifique par
mention. Cela paraît très surprenant et doit être a minima clarifié.
•
Les UE de petite taille (1 ECTS), ce qui nuit à la lisibilité de l’offre.
•
L’ouverture internationale paraît inexistante.
Industrialisation et réglementation des produits de santé –
Spécialité professionnelle
z
Appréciation : C
La spécialité s’adresse aux étudiants en pharmacie en filière industrie, une filière déjà professionnalisante. Une
telle formation pour les étudiants est évidemment importante. Mais doit-elle se traduire en spécialité de master ? On
peut en douter. L’avis est défavorable.
Points forts :
•
Les nombreux contacts avec les milieux professionnels.
•
Le très bon taux de placement des diplômés.
Points faibles :
•
L’appui sur la recherche semble très faible.
•
L’origine des étudiants, a priori tous pharmaciens. Ont-ils besoin d’un diplôme de master ?
Physiologie, biomolécules, thérapeutique – Spécialité
Recherche
z
Appréciation : A
L’avis concernant cette spécialité est favorable.
Points forts :
•
Le très bon adossement de la formation à la recherche par de nombreux laboratoires labellisés, des
unités mixtes, des unités propres... .
•
Le bilan du devenir des diplômés à 6 mois.
•
Une individualisation des parcours de formation possible via des UE optionnelles en M1 et M2.
Points faibles :
•
La faiblesse des effectifs (15 en moyenne) et leur baisse sur les 3 dernières années.
•
Le suivi du devenir des diplômés sur le moyen et long terme ne paraît pas réalisé.
•
L’affichage des UE sous formes d’ECTS (uniquement, dans les annexes).
5
Qualité et environnement en productions animales – Spécialité
professionnelle
z
Appréciation : A
Une formation qui s’appuie sur le très fort environnement tourangeau en matière de productions animales. La
formation est pertinente et correspond bien au besoin du secteur. L’avis est favorable.
Points forts :
•
Le partenariat fort avec les professionnels.
•
Le fort appui Recherche local (notamment, l’INRA).
•
L’intéressante ouverture internationale (délocalisation au Vietnam).
Points faibles :
•
Le suivi des étudiants doit être affiné (type de postes, d’entreprise…) et réalisé également sur du
moyen terme.
•
Les UE de petite taille (1 ECTS), ce qui nuit à la lisibilité de l’offre.
•
La formation est peut-être un peu trop tubulaire avec un choix dès le S8 et semble-t-il, peu de
passerelles vers les autres spécialités.
•
Comment se répartissent les effectifs entre les deux parcours ?
Qualité et gestion des risques en santé – Spécialité
professionnelle
z
Appréciation : C
Le dossier de cette spécialité est très succinct. Il s’agit d’une formation intéressante pour former des cadres en
qualité dans le secteur de la santé. Elle est cependant très déconnectée des autres spécialités et il s’agit plus d’un M2
(reste probable d’un vieux DESS) que d’un véritable master. L’avis est réservé.
Points forts :
•
La spécialité s’appuie sur plusieurs composantes universitaires à Tours.
•
La formation couvre les différents aspects de la qualité dans les industries de santé.
•
Le bon placement des étudiants.
Points faibles :
•
Une déconnection quasi-totale du master STS. On reste sur un M2 seul, probablement un ancien DESS… .
•
La spécialité est spécifique aux professions de la santé. Il est surprenant que les étudiants ayant suivi
le M1 « Agro-alimentaire » y aient accès.
•
L’équipe pédagogique n’est pas renseignée dans le dossier.
•
Le devenir des diplômés doit être mieux suivi (type de postes…).
6
Relation hôte-greffon – Spécialité Recherche
z
Appréciation : C
Le dossier est très succinct et on ne sait pas s’il s’agit d’une création ou d’un renouvellement. Cette spécialité
est totalement déconnectée des autres spécialités de ce master : par exemple, on ne connaît pas les UE que les
étudiants suivent en M1. Il s’agit à l’évidence d’une fédération d’ex-DEA et non pas d’un master. L’avis est donc
défavorable bien que le contenu soit pertinent.
Points forts :
•
Le développement de recherches fondamentales et appliquées sur ce sujet, pour la santé des
populations.
•
Le très bon adossement de la formation à la recherche par de nombreux laboratoires labellisés, des
unités mixtes, des unités propres... .
Points faibles :
•
La construction « master » n’existe pas. Il s’agit d’une fédération nationale de M2.
•
A priori, aucun enseignement commun avec les autres spécialités du master STS.
•
Les objectifs professionnels ne sont pas explicités. La spécialité s’adresse-elle à des professionnels de
santé ou à des scientifiques ?
•
Les flux d’étudiants ne sont pas renseignés, ni le devenir s’il s’agit d’un renouvellement.
•
Le manque d’information relatif à l’organisation pédagogique des cursus : quelles sont plus
précisément les conditions d’accès ? Concrètement, comment le M2 est réalisé avec 2 UE à Besançon,
1 à Paris, 1 à Tours et 1 à Dijon ?
Sensoriel et innovation en agroalimentaire – Spécialité
professionnelle
z
Appréciation : B
Il s’agit d’une spécialité qui fonctionne depuis longtemps. Elle a du mal à passer au système LMD et garde un
aspect tubulaire encore trop important. De même, l’appui Recherche de la formation pourrait être développé. L’avis
est favorable.
Points forts :
•
Son existence depuis plusieurs années.
•
Le bilan du devenir des diplômés indique, qu’actuellement, ils sont tous embauchés.
•
La bonne adéquation avec notamment les besoins des PME.
Points faibles :
•
Pas ou trop peu d’appui sur la recherche.
•
La formation est peut être un peu trop tubulaire avec un choix dès le S8 et semble-t-il peu de
passerelles vers les autres spécialités L’affichage des UE sous formes d’ECTS (uniquement dans les
annexes).
•
La participation d’industriels semble faible.
•
Le devenir des étudiants doit être affiné, en précisant notamment le type et le niveau des emplois
occupés.
7
Recommandations
•
Il faut davantage intégrer toutes les spécialités dans la mention. Chaque spécialité ne doit pas devenir
« un » master, le master de … la faculté de ... ou du laboratoire… .
•
Les 8 spécialités M2 (4 Recherche et 4 professionnelles) sont relativement indépendantes les unes des
autres. Cette juxtaposition des spécialités induit une prolifération du nombre d’UE par rapport au
nombre d’étudiants. Il convient sûrement de mieux mutualiser les différentes UE.
•
La séparation « Recherche / professionnelle » est sûrement trop marquée. Pas mal d’enseignements
transversaux seraient utiles à de futurs chercheurs. De même, une initiation à la recherche serait
pertinente pour de futurs cadres de l’industrie.
•
Le suivi des diplômés doit être développé dans toutes les spécialités. Il devrait se faire à 6 mois et à 3
ans pour bien analyser l’évolution des carrières.
•
Il y a une forte volonté de la mention d’intégrer les étudiants des sciences médicales,
pharmaceutiques… ce qui est une très bonne chose.
•
Il faut réduire les effectifs de l’équipe pédagogique, en particulier pour certaines spécialités qui
atteignent près de 50 membres. Pour les spécialités professionnelles, il pourrait être intéressant de
mettre des professionnels dans l’équipe pédagogique.
8
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demandes n°20080686
Domaines : Sciences, technologies, santé
Mention : Biotechnologies et droit
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La formation considérée a pour particularité de s’adresser à deux populations distinctes d’étudiants dès le M1,
à savoir des juristes (licence de droit) ou des scientifiques (pharmaciens ou licence de biologie). Il s'agit là d'une
démarche dont le caractère innovant doit être souligné.
La formation proposée est pointue, mais semble avoir été conçue en adéquation avec un réel besoin –
débouchés professionnels relativement diversifiés. Il s'agit, en effet, de former des titulaires d’une double
compétence biotechnologie-droit, lesquels doivent être susceptibles de s’intégrer rapidement dans un marché en
plein développement.
On doit également relever la cohérence interne du parcours qui tire son originalité de son objet (droit des
biotechnologies) et de son caractère pluridisciplinaire, lequel semble maîtrisé. De surcroît, la formation projetée
s'intègre bien dans le tissu universitaire régional.
La maquette est bien pensée tenant constamment compte des exigences de la pluridisciplinarité présidant à la
formation. Le contenu est adapté et cohérent au regard des objectifs assignés à la mention.
Quoique ressentie comme nécessaire, les voies et moyens permettant d'assurer à ce diplôme une ouverture
internationale ne sont pas explicités.
Par ailleurs, l'adossement à la recherche apparaît à l'examen du dossier comme très abstrait ou limité. D’une
part, le dossier ne mentionne pas les travaux de recherche conduits en droit des biotechnologies au sein du
laboratoire qui seraient susceptibles d’être en lien avec les enseignements. D’autre part, le document « chapeau » ne
mentionne pas le master « droit et biotechnologies » dans les diplômes qu’abrite le centre de droit privé, ce qui est
incompréhensible. L’EA 2106 « Biomolécules et biotechnologies végétales » offre, dans le domaine des
biotechnologies, un support adéquat à la formation, mais limité. Un adossement complémentaire pourrait être
recherché.
L'équipe pluridisciplinaire chargée d'animer ce diplôme gagnerait à être renforcée sur le plan juridique. Des cv
abrégés auraient été utiles pour évaluer cet aspect.
2
Points forts :
•
L’originalité de l’objet de cette mention.
•
Le cursus est bien organisé pour répondre à l’acquisition de doubles compétences dans le domaine des
biotechnologies et des droits associés.
•
La maquette est bien conçue et cohérente, le dossier est soigné.
•
La formation correspond à une réelle demande de cadres dans le secteur des biotechnologies.
Points faibles :
•
L’adossement scientifique est limité.
•
L’ouverture internationale est insuffisante.
•
L’absence d’indicateurs du suivi du devenir des étudiants formés et de leur insertion professionnelle.
Recommandations :
Ce master pourrait gagner en qualité par un renforcement de son adossement scientifique (équipe, recherches
en droit des biotechnologies) et par une véritable ouverture internationale, laquelle serait tout à fait bienvenue au
regard du profil des diplômés, appelés à rechercher du travail sur un marché international.
Ce double objectif ne pourrait-il pas être mieux atteint par une intégration de la spécialité dans la mention
« Droit privé » ?
Le suivi du devenir des étudiants formés et de leur insertion professionnelle devrait être amélioré, notamment
par la mise en place d’indicateurs (suivi à 6, 12 mois et à plus long terme, nature des contrats de travail -CDD ou CDI-,
type de fonctions exercées et nature des employeurs).
Enfin, les aménagements envisagés à court terme pour la formation continue devraient être encouragés.
3
Avis par spécialité
Ce master ne possède qu'une spécialité identifiée à la mention.
4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080687
Domaine : Arts, lettres et langues
Mention : Renaissance
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Avis très favorable.
La mention “Renaissance” se justifie pleinement par l’adossement de ce master au CESR (UMR 6576) et à des
EA de valeur. Le diplôme se caractérise par une formation pluridisciplinaire de très grande qualité dans le champ
historique concerné : celle-ci permet l’acquisition de connaissances dans des domaines tels que lettres, histoire, arts,
droit, philosophie, ainsi qu’en matière d’expression française, de maîtrise des langues vivantes et des langues de
culture (latin, grec, hébreu) et des outils informatiques et de documentation. Le schéma en Y permet à tous les
étudiants d’obtenir une formation pointue, et l’organisation pédagogique est pensée de façon rationnelle pour
favoriser la recherche (les cours sont rassemblés sur une semaine tous les mois).
De nombreux liens ont été tissés avec des universités voisines, des universités étrangères et des instituts de
recherche. L’équipe pédagogique jouit d’une réputation internationale incontestable. Un master suropéen est en
cours d’élaboration.
Points forts :
•
La qualité de l’adossement à la recherche (le CESR est l’un des plus importants laboratoires de
recherche travaillant sur la Renaissance).
•
Un fort partenariat international en prévision.
•
Une formation pluridisciplinaire (lettres, histoire, philosophie, langues).
•
Un parcours pédagogique bien construit en Y.
2
Points faibles :
•
Les partenariats internationaux restent à concrétiser.
•
Il faudrait mieux définir ce qui, dans la formation, relève de la préparation aux concours de
l’enseignement secondaire.
•
Le nombre d’inscrits reste un peu réduit.
3
Avis par spécialité
Genèse de l’Europe Moderne
z
Appréciation : A
Avis très favorable.
La formation s’appuie sur le CESR dont la réputation de qualité est pleinement justifiée ; elle se distingue par
son caractère plurisdisciplinaire autour d’un champ historique cohérent, et par l’intervention de spécialistes des
disciplines auxiliaires. Le diplôme est construit de façon convaincante (construction de parcours personnels recherche
ou professionnalisants pour les étudiants, passerelles possibles avec d’autres formations, dispositif d’évaluation des
enseignements). La formation est progressive avec la rédaction d’un dossier de recherche en M1 (avec soutenance) et
d’un mémoire en M2.
Le diplôme est attractif : 30% des étudiants de M2 ne viennent pas de l’université de Tours.
Ce master offre donc toute garantie d’excellence.
Points forts :
•
Le master est adossé au CESR, il associe des chercheurs de disciplines différentes et intègre des
spécialistes des disciplines auxiliaires.
•
Une procédure d’évaluation des enseignements a été mise en place
•
La formation est ouverte aux étudiants dotés d’acquis professionnels
Points faibles :
•
On pourra améliorer la définition des objectifs pédagogiques pour les étudiants qui sortent en M1.
•
On peut espérer une présentation plus complète du devenir des étudiants en général.
Patrimoine écrit et édition numérique
z
Appréciation : A
Avis très favorable
Il est appréciable que la spécialité recherche de ce master soit complétée par une spécialité plus
immédiatement professionnalisante. Celle-ci s’appuie sur la qualité d’ensemble de la formation (le M1 est commun),
et se caractérise par une bonne liaison avec les professionnels du livre et de la production numérique, et par une
forte collaboration avec l’environnement local qui est riche de fonds patrimoniaux anciens.
Les débouchés professionnels apparaissent diversifiés : milieux de l’édition, de la diffusion de la culture et de
la recherche, technologies numériques. La formation combine profitablement des matières essentielles et porteuses
d’avenir (numérisation, édition sur internet, etc.) et des spécialisations possibles dans des domaines plus pointus
(comme le livre ancien).
La question des débouchés devra malgré tout mobiliser tous les soins de l’équipe enseignante.
4
Points forts :
•
Une bonne articulation entre formation générale adossée à la recherche et formation professionnelle
spécifique.
•
Des liens solides avec le monde professionnel (intervention de professionnels dans la formation, stages
pour les étudiants).
•
Une réelle intégration du diplôme dans le contexte local.
•
Une mise en place d’une procédure d’évaluation des enseignements.
Points faibles :
•
Les étudiants ont encore du mal à trouver des débouchés professionnels stables
5
Recommandations
•
Il conviendra de conforter les partenariats internationaux.
•
Il faudra suivre de plus près, à terme, le devenir des étudiants de ce master de façon à mieux définir
les débouchés qui leur sont offerts : enseignement supérieur et recherche, enseignement secondaire,
filières de la culture et de l’édition. Ceci devrait permettre d’envisager une augmentation des
effectifs inscrits.
6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080690
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Biologie évolutive et intégrative, infectiologie
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La mention comporte 4 spécialités autour de la biologie animale. Cette proposition est cohérente, mais les
informations transmises sont insuffisantes et souvent trop générales. Il existe une incohérence dans le dossier quant
au nombre de spécialités. Cette remarque concerne plus particulièrement la vaccinologie, qui apparait dans la
spécialité « Vaccins moléculaires et bio-stratégies de prévention anti-infectieuse » et dans celle intitulée
« Infectiologie cellulaire et moléculaire ». Ces ambiguïtés rendent le dossier difficile à apprécier. L’avis global reste
néanmoins positif, compte tenu de l’assise scientifique solide et diversifiée.
Points forts :
•
L’environnement scientifique est important et de qualité.
•
La proposition est cohérente et l’organisation des trois spécialités – réserve faite de la remarque cidessus – montre la bonne articulation autour du tronc commun.
•
La formation est cohérente avec un réel souci d’orientation vers l’environnement professionnel.
•
L’adossement à la recherche est solide et varié.
•
La participation des différentes composantes de l’Université François Rabelais est effective.
•
L’ouverture internationale existe en direction du Canada, des USA de l’Europe et de l’Afrique, encore
que la présentation de cet aspect reste très générale, et laisse entrevoir un retard important à
combler sans qu’il soit vraiment précisé comment.
2
Points faibles :
•
Le dossier est globalement incomplet et souvent, trop vague dans son expression.
•
Les flux attendus ne sont pas documentés, il en est de même pour les différentes spécialités. Les
recrutements sont largement locaux, voire exclusivement pour le passage en thèse.
•
L’appui sur les licences n’est pas documenté.
•
Le nombre d’HDR prenant partie n’est pas indiqué. Les listes de publications (Pubmed) de certains
responsables sont modestes.
•
La spécialité « Sciences de l’insecte » souffre de faiblesses.
3
Avis par spécialité
Biologie de la reproduction
z
Appréciation : A
L’avis est très favorable car la formation est bien rodée et très bien implantée dans le tissu économique.
Points forts :
•
Le flux d’étudiants est en croissance et les effectifs sont importants depuis sa création.
•
Le devenir professionnel des étudiants est satisfaisant.
•
Le regroupement des parcours Recherche et professionnels en un seul donne une coloration plutôt
professionnelle.
•
La très bonne intégration dans le tissu industriel, favorisée par l’association à la formation de
nombreux partenaires de ce secteur.
•
Le bon appui sur la licence de biologie.
Infectiologie cellulaire et moléculaire
z
Appréciation : A
Cette spécialité est bien ciblée et les enseignements sont globalement cohérents. On notera cependant
quelques déséquilibres dans la répartition fondamentale/applications de certaines UV (voir également la spécialité
« Vaccins moléculaires et bio-stratégies de prévention anti-infectueuse »).
Points forts :
•
Le bon appui sur les laboratoires de recherche.
•
Le bon cadrage pédagogique et des objectifs clairs.
•
La formation est assez généraliste et transdisciplinaire.
•
Le bon appui sur la licence.
•
Pas de formation équivalente en région, mais probablement redondante avec d’autre formations
identiques (microbiologie, pathologie humaine…).
Points faibles :
•
Les effectifs sont faibles (12 étudiants en 2005/2006).
•
L’équipe pédagogique est trop petite (2 Pr et 2 MCF).
•
Les liens avec d’autres écoles et instituts impliqués dans la formation ne sont pas renseignés.
•
Le bilan du devenir des diplômés n’est pas indiqué.
4
Sciences de l’insecte
z
Appréciation : B
L’avis est réservé du fait de la légèreté du dossier.
Points forts :
•
L’originalité de la formation.
•
La bonne ouverture professionnelle sur le monde économique.
•
Le bon appui sur la licence de biologie.
Points faibles :
•
L’adossement à la recherche est peu varié (sur une seule UMR).
•
Le dossier est peu renseigné sur les contenus pédagogiques.
•
Le bilan du devenir des diplômés n’est pas précisé.
•
Les liens avec d’autres écoles et instituts impliqués dans la formation ainsi que les flux d’étudiants ne
sont pas renseignés.
Vaccins moléculaires et bio-stratégies de prévention antiinfectieuse
z
Appréciation : C
Cette « spécialité » n’en est pas une. C’est un parcours professionnel d’une spécialité plus généraliste, elle ne
doit donc pas être identifiée comme telle. Dans ce contexte, l’avis est défavorable, mais ce parcours est bien intégré
dans la spécialité « Infectiologie cellulaire et moléculaire ».
Points forts :
•
La bonne intégration des étudiants dans le milieu professionnel.
•
Le parcours professionnel est ouvert sur l’industrie pharmaceutique.
•
Ce parcours professionnel est aussi très ouvert sur le monde économique national et international.
Points faibles :
•
Le faible effectif. Les chiffres annoncés semblent être ceux de la spécialité « Infectiologie cellulaire et
moléculaire ».
•
L’équipe pédagogique est trop petite.
•
L’insuffisance des UV d’immunologie fondamentale, même s’il s’agit d’un affichage résolument
technologique. Ce ne sont certainement pas des « recettes » qui résoudront les problèmes récurrents
et combien difficiles (et évoqués dans le texte) posés par la vaccination contre le paludisme ou le
SIDA. On voit peu mentionnée l’immunité innée, et on peut s’étonner d’une UV entière sur les
adjuvants (qui sont d’ailleurs vraisemblablement très liés à celle-ci).
•
L’adossement à la recherche est trop exclusivement professionnel, ce qui est justifié sous réserve
d’une assurance quant à la qualité des formateurs de stages.
•
Les liens avec d’autres écoles et instituts impliqués dans la formation n’existent pas.
5
Recommandations
•
Définir les modalités de recrutement et de contrôle des connaissances en vérifiant que les flux soient
suffisants.
•
Préciser le contenu des enseignements (fiches UE).
•
Indiquer le nombre d’HDR impliqués.
•
Supprimer la spécialité « Vaccins moléculaires et bio-stratégie de prévention anti-infectueuse » pour
l’intégrer dans la spécialité « Infectiologie cellulaire et moléculaire ».
•
Pour la spécialité « Infectiologie cellulaire et moléculaire » :
o
Augmenter l’effectif d’étudiant.
o
Renforcer et diversifier l’équipe pédagogique avec des chercheurs, ce qui ne devrait pas
poser de problèmes compte tenu de l’environnement.
6
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080696
Domaine : Arts,Lettres et Langues
Mention : Lettres, arts et humanités
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Avis favorable.
Les quatre parcours recherche s’appuient sur des équipes enseignantes nombreuses et compétentes : la
recherche dans les disciplines littéraires à l’université de Tours est depuis longtemps reconnue, et la musicologie est
bien implantée dans le contexte de la région. De nombreux échanges internationaux enrichissent le cadre du diplôme.
L’offre de formation est ciblée à la fois sur l’enseignement supérieur et la recherche, et sur les concours du second
degré. L’accès au M2 est strictement encadré.
On note une volonté d’innovation. L’enseignement associe l’initiation à la recherche (méthodologie et théorie)
et la diffusion de ses acquis ; la culture générale est complétée par des cours en langues vivantes et TIC. Des artistes
en résidence à Tours peuvent intervenir dans des ateliers. Des initiatives sont offertes aux étudiants (par exemple
l’organisation d’une journée d’étude sur un auteur en M1).
Il s’agit d’une formation traditionnelle qui a fait ses preuves et qui mérite d’être maintenue. Il faudra
cependant continuer de la rénover sans oublier de conforter, pour chaque spécialité, l’insertion professionnelle.
Points forts
•
le master est porté par des équipes enseignantes expérimentées et fournies.
•
la formation est adossée à des équipes de recherche de qualité.
•
la synergie est réelle entre les différentes spécialités.
2
Points faibles
•
la présentation du master est parfois trop rapide, notamment en matière de suivi des flux étudiants et
de définition des débouchés professionnels
•
peu d’informations sur les passerelles possibles vers d’autres formations
•
l’ouverture internationale reste insuffisante
3
Avis par spécialité
Philosophie
z
Appréciation : A
Avis favorable.
L’équipe pédagogique présente toutes les garanties en matière scientifique ; elle a conçu une formation très
ouverte menant à la fois à l’enseignement supérieur et à la recherche ainsi qu’à l’enseignement secondaire. Le suivi
de l’étudiant est de qualité, avec une attention toute particulière accordée à la pratique de l’écriture. L’initiation à
la recherche s’appuie sur l’acquisition de méthodes précises et d’outils spécifiques (maîtrise des langues, des sources
historiques, connaissance des arts et des grandes notions de la culture). La formation est progressive avec un dossier
de recherche en M1 et un mémoire en M2.
La baisse des effectifs est préoccupante, et pourrait conduire, à terme, à des collaborations interdisciplinaires
(études germaniques, médecine et droit).
Points forts :
•
L’adossement à la recherche est convaincant.
•
La formation est organisée de façon souple.
•
Le suivi des étudiants est de qualité.
•
Une grande attention est accordée à la rédaction philosophique.
Points faibles :
•
La baisse des effectifs est préoccupante.
•
Le suivi des débouchés professionnels doit être amélioré.
Culture et médiation des arts du spectacle
z
Appréciation : B – C pour le parcours recherche
L’équipe enseignante est compétente et motivée, et la formation s’inscrit de façon cohérente dans
l’environnement régional. Cependant, celle-ci reste très académique, et n’accorde pas une part suffisante à
l’enseignement professionnel à proprement parler (faiblesse des cours spécifiques et des stages). L’accent est mis sur
la formation culturelle au détriment des compétences techniques (approches juridiques et économiques par
exemple). La formation est pluridisciplinaire plus que professionnalisante. La formation de “spécialistes polyvalents”
laisse planer des inquiétudes sur leur insertion professionnelle dans les milieux de la culture.
La demande de création d’un M2 recherche, greffé sur le dispositif actuel, en souligne a fortiori les limites du
point du vue de sa caractérisation professionnalisante.
Avis favorable pour le renouvellement du parcours professionnel.
Avis défavorable pour la création d’un parcours recherche.
4
Points forts :
•
La compétence de l’équipe enseignante est sans défaut
•
Le parcours professionnel s’inscrit dans un créneau intéressant et a déjà obtenu du succès auprès des
étudiants
•
La bonne insertion dans le contexte local
Points faibles :
•
Le cursus reste trop général : il manque des enseignements professionnels spécifiques et la part
accordée aux stages doit être augmentée.
•
Les deux parcours demandés ne sont pas assez distincts
Lettres classiques
z
Appréciation : B
L’équipe pédagogique est d’une qualité qui justifie le renouvellement de la spécialité. La formation est
consacrée à des aspects majeurs de la culture antique : philosophie, religion, littérature — on note une spécialisation
intéressante avec un séminaire consacré à l’ecdotique des textes grecs.
Les enseignants devraient cependant mener une véritable réflexion sur la finalité et le contenu de cette
formation. Le dossier paraît pauvre en lui-même, et laisse apparaître des faiblesses qui pourraient s’avérer
pénalisantes à terme (aucune mention des TIC, peu de souci de l’insertion professionnelle, peu d’ouverture
pluridisciplinaire et en dehors du site).
Points forts :
•
L’équipe pédagogique est de qualité
•
L’adossement à la recherche est incontestable
Points faibles :
•
La piètre qualité du dossier dans lequel de nombreuses rubriques sont restées blanches ; des points
restent peu clairs dans la formation (part accordée à l’enseignement même du latin et du grec, à la
maîtrise des TIC, à la progression du “projet de recherche” de l’étudiant), dans l’estimation et les
suivi des effectifs étudiants.
•
Le diplôme est pensé de façon trop fermée : peu de souci de l’insertion professionnelle des futurs
chercheurs, peu d’ouverture sur des intervenants extérieurs.
Lettres modernes et littérature comparée
z
Appréciation : B
Avis favorable
La formation s’inscrit dans une filière littéraire qui a fait ses preuves à l’Université de Tours. Le champ
scientifique couvert est vaste : littérature française du Moyen Age à nos jours, littérature comparée (thématique de la
“réception créatrice”), stylistique, traduction littéraire. La formation est progressive : initiation en M2 (choix d’un
sujet, recherche documentaire, élaboration d’une problématique, apprentissage de la rédaction) et rédaction
complète du mémoire en M2. Cependant, les modalités de passage de M1 à M2 ne sont pas claires.
5
L’équipe pédagogique a des compétences à hauteur de ses ambitions. Le dossier, par ailleurs, reste peu
convaincant et demande à être complété. A terme, il faudra s’atteler à une réflexion en profondeur portant sur la
finalité et le contenu d’un tel diplôme, en abordant la question de l’insertion professionnelle des étudiants et des
liens avec l’extérieur.
Points forts :
•
L’équipe pédagogique est compétente et l’adossement à la recherche est solide.
•
Le champ disciplinaire est tout entier couvert par la formation de façon convaincante.
Points faibles :
•
Le dossier est resté trop succinct et appelle des précisions sur plusieurs points : on voit mal la
progression de la formation à la recherche, et l’articulation avec les préparations aux concours.
•
Le suivi des étudiants devra être amélioré (flux, sorties en M1 et M2, insertion professionnelle).
•
La formation reste peu ouverte sur l’extérieur.
Musique et musicologie
z
Appréciation : A
Avis très favorable
La formation est riche (elle couvre l’esthétique et la philosophie, l’histoire et les arts, ainsi que les TIC) et
s’inscrit de façon cohérente dans un environnement local riche (conservatoire de région, et cinq écoles nationales de
musique et de danse). L’équipe pédagogique bénéficie de l’apport de professionnels (30% des cours), ce qui montre
un vrai souci d’articuler recherche de haut niveau et insertion professionnelle des étudiants (on note un stage
recherche en M2). Tous les aspects des sciences de la musique sont pris en compte. Des passerelles relient ce master
à d’autres (master “Pratique culturelle”, et master “Arts des représentations”). Enfin, l’équipe pédagogique présente
toutes les garanties scientifiques souhaitables (l’adossement à la recherche couvre deux EA, deux UMR et l’IRHT).
Points forts :
•
La formation est à la fois inscrite dans un contexte régional précis et ouverte sur le plan national et
international.
•
L’équipe enseignante est compétente et présente toute garantie en matière d’adossement à la
recherche.
•
Le master est relié à d’autres diplômes par des passerelles.
Points faibles :
•
Dans la structure de la formation, les options ont une place trop réduite.
•
Pas d’information sur le devenir des étudiants après le master.
6
Recommandations
•
L’ouverture internationale reste à développer.
•
La filière professionnelle “Culture et médiation des arts du spectacle” doit être confortée dans sa
vocation initiale.
7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080697
Domaine : Sciences, technologies, santé
Mention : Santé publique, promomotion et gestion de la santé
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C): A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette formation est de bon niveau et répond à des besoins. L’avis général est favorable.
Point fort :
•
Un environnement scientifique pluridisciplinaire et pérenne.
2
Avis par spécialité
Promotion et gestion de la santé
z
Appréciation : A
L’avis concernant cette spécialité est favorable. Elle repose sur 3 options « Prévention, éducation et promotion
de la santé », « Economie et gestion des structures sanitaireset sociales, « Evaluation en santé : déterminants
individuels et collectifs du processus de soins ». La 3ème option « Evaluation en santé » est peu lisible et son intérêt
doit être justifié. Alternativement, les enseignements de cette option pourraient être intégrés aux deux autres
options de cette spécialité, ou être associés à ceux de la spécialité « Soins primaires - santé de la population ».
Point faible :
•
L’option Recherche de cette spécialité intitulée « Evaluation en santé » n’a pas attiré d’étudiants lors
de la précédente période. Il serait donc légitime de s’interroger sur son maintien.
Soins primaires – Santé de la population
z
Appréciation : B
L’avis concernant cette spécialité est favorable.
Point fort :
•
Un groupe de 8 facultés de médecine participe à l’enseignement de la spécialité.
Point faible :
•
La création d’un référentiel de formation d’enseignants-chercheurs en médecine générale est une
démarche nationale commune à toutes les facultés de médecine. Si les 8 facultés cohabilitées
représentent un groupe important, on ne connaît pas, à la seule lecture de ce dossier, la vision des
autres facultés de médecine de France.
3
Recommandations
•
L’articulation entre les deux spécialités devrait être améliorée, en particulier pour valoriser la
mutualisation d’UE notamment méthodologiques.
•
Il est nécessaire d’harmoniser les différents documents. Il est précisé en effet au paragraphe 7
(cohabilitations) du document « chapeau » du master « STS » que la spécialité « Soins primaires –
santé de la population » appartient à la mention « Biochimie, alimentation, physiologie, santé » et
non à la mention « Santé publique et promotion de la santé », qui est, par contre, bien identifiée dans
le tableau récapitulatif des mentions du master « STS ».
•
Par ailleurs, dans ce dernier tableau, il est précisé 2 parcours pour la spécialité « Promotion et gestion
de la santé » alors que 3 « options/parcours » sont décrites.
•
Un rapprochement de l’option/parcours « Evaluation en santé » de la spécialité « Promotion et gestion
de la santé » avec la spécialité « Soins primaires – santé de la population » pourrait être envisagé.
•
Pour la spécialité « Promotion et gestion de la santé » :
o
•
L’intérêt de l’option « Evaluation en santé » doit donc être clarifié. Alternativement, les
enseignements de cette option pourraient être intégrés aux deux autres options de cette
spécialité, ou être associés à ceux de la spécialité « Soins primaires - santé de la
population ».
Pour la spécialité « Soins primaires – Santé de la population » :
o
La dichotomie « Médecine générale » / « Médecine de spécialité » doit être nuancée, car
l’offre de formation amène potentiellement toutes les professions de santé à enrichir leur
cursus de connaissances méthodologiques pour conduire un travail de recherche dans la
compréhension et l’organisation des pratiques au sein d’un système de soins / santé.
o
L’analyse des déterminants de santé, l’accès aux soins primaires et de spécialité, l’exercice
en réseau, l’identification des situations de soins (usage des classifications) sont autant de
points qu’il serait souhaitable de développer en articulant, par exemple, cette spécialité
avec l’option orientée recherche « Evaluation en santé » du même master (spécialité
« Promotion et gestion de la santé ») pour compléter le versant « quantitatif ». L’accès de
cette spécialité à toutes les disciplines médicales et autres professions de santé rend
nécessaire cette ouverture.
4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : TOURS
Demande n° 20080698
Domaine : Arts, Lettres, Langues
Mention : Langues, Littératures et Civilisations étrangères
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La force de cette mention pluridisciplinaire est d’associer l’excellence de la formation spécifique au sein de
chaque spécialité avec une organisation générale qui ménage des passerelles entre les spécialités recherche et les
spécialités professionnelles, incluant les technologies nouvelles. Adossées à des équipes de recherche actives et
reconnues, les formations rendent justice à la spécificité des études en langues et cultures étrangères et en tirent le
meilleur parti.
Les objectifs scientifiques et pédagogiques sont bien identifiés pour les spécialités adossées à une équipe
d’accueil ; moins clairs peut-être pour les spécialités pro. Les objectifs professionnels autres que les débouchés
classiques de l’enseignement et la recherche semblent bien adaptés à la demande, et le taux d’insertion des diplômés
est élevé. La structuration en 6 spécialités avec un tronc commun d’enseignements transversaux est bien articulée et
bien équilibrée, et produit des effets de décloisonnement efficaces. L’équipe pédagogique est nombreuse et
compétente.
L’excellent environnement universitaire et la bonne implantation dans le tissu économique et social régional,
pour ce qui concerne les aspects professionnalisants, consolident l’ensemble. La mention est insérée dans un réseau
de partenariat fort avec de nombreux établissements, et bénéficie d’un rayonnement national et international
solidement établi. Elle entretient des liens féconds avec des entreprises, sociétés et structures culturelles et
associatives, tout en s'insérant dans la politique scientifique de l'établissement, et l’organigramme LMD.
Points forts :
•
La diversité et l’excellence de l’équipe pédagogique et scientifique.
•
Une bonne intégration dans le tissu régional
•
Une bonne projection internationale.
•
Une excellente insertion professionnelle des diplômés.
2
•
On note la qualité et le nombre des partenariats, l'effort soutenu concernant le devenir professionnel
des étudiants (dont un bilan très détaillé est fourni pour la spécialité "Langues et Commerce
International").
Points faibles :
•
On ne relève aucun véritable point faible dans ce dossier. L’état fragile des effectifs étudiants dans
certaines spécialités est conjoncturel.
3
Avis par spécialité
Ecritures, cultures et sociétés des pays de langue allemande
z
Appréciation : B
La formation proposée est solide et bien diversifiée, la structure des enseignements bien pensée ; les
partenariats sont nombreux et féconds. Les ambitions sont larges, et les cursus proposés semblent à même d’y
répondre : inscription européenne et même extra-européenne (en liaison avec les littératures générale et comparée,
et les mondes anglophones, ibériques etc.), ouverture interdisciplinaire (arts, musicologie, philosophie…), présence
de l’ensemble des pays de langue allemande dans le champ d’étude. Le taux de réussite est important pour la
discipline, et l’adossement recherche existe.
Cependant le nombre d’étudiants inscrit est faible, et peu de signes permettent d’augurer qu’il soit amené à
augmenter dans un avenir proche. La question se pose de savoir s’il est plus pertinent de maintenir cette spécialité en
l’état, ou s’il vaut mieux réfléchir à sa transformation en parcours au sein d’une spécialité plus nombreuse.
D’autres éléments fragilisent le dossier tel qu’il est présenté : certaines rubriques ne sont pas ou pas
suffisamment renseignées, l’étude des flux donne peu d’éléments chiffrés. L’équipe pédagogique est actuellement
affaiblie par l’existence d’un poste PR non pourvu.
Point forts :
•
L’importance qualitative et quantitative de l'encadrement.
•
Les passerelles entre la formation recherche et la formation professionnalisante (l’enseignement
secondaire).
Points faibles :
•
Les effectifs sont très faibles, mais c’est là une dimension conjoncturelle qui tient à la discipline. Les
modifications en cours de la maquette seront-ils suffisants pour améliorer la situation ?
Italien
z
Appréciation : B
Le dossier laisse un certain nombre d’éléments incomplets (objectifs scientifiques spécifiques, contenus des
enseignements, détail des orientations possibles vers des formations professionnalisantes…), et ne donne pas tous les
moyens à cette spécialité fragile de défendre son maintien.
Les effectifs sont inquiétants, et le taux d’insertion professionnelle insuffisant pour les contrebalancer. Les
objectifs de la formation restent les traditionnels enseignement et recherche (et sur ce plan le souci de la formation à
la recherche est bien pris en compte, avec des contacts actifs avec l’EA des membres de l’équipe pédagogique) ;
l’ouverture vers la dimension professionnalisante (passerelles avec une spécialité « Patrimoine écrit » du master
Renaissance) n’est pas encore suffisante pour apporter de nouvelles forces.
Compte tenu des effectifs affichés et en dépit du dynamisme des responsables de la spécialité, on peut se
demander s’il est possible de la renouveler en l’état. Peut-être un regroupement régional plus vaste permettra-t-il de
sauver cette spécialité menacée, et qui se raréfie dans le paysage national.
4
Point forts :
•
Une situation géographique centrale qui devrait attirer les italianistes des régions limitrophes en cas
de regroupement ; ancrage dans une tradition culturelle et historique prestigieuse en région Centre,
que vient conforter l’accroissement constant des échanges économiques, culturels et institutionnels
avec l’Italie.
•
Un réseau dense d’échanges internationaux tissé au fil des ans avec les universités de Turin, Bologne,
Crémone (Pavie), Naples, Rome, Vérone, Catane, Parme, Milan-Feltre (IULM), Potenza et Florence.
Par ce biais, les étudiants ont un bon accès au tissu universitaire italien pour y poursuivre leur cursus.
Points faibles :
•
De très faibles effectifs, qui ne montrent pas les signes qu’on aimerait voir d’une vraie reprise, en
dépit d’une petite augmentation cette année. C’est là une dimension conjoncturelle qui tient à la
discipline.
•
Plusieurs rubriques sont renseignées de manière incomplète, ce qui permet mal de faire une
évaluation de la situation dans toutes ses dimensions.
Langues et commerce international
z
Appréciation : A
Le dossier pour cette spécialité est très dense, très bien construit et extrêmement solide. La formation est de
grande qualité et les résultats obtenus en termes de rayonnement et de débouchés professionnels sont excellents.
Bien inscrite dans le système LMD, la formation est aussi en parfaite adéquation avec l’environnement régional
et le tissu socio-économique. Les cursus sont équilibrés (avec une formation trilingue dont le Chinois et le Russe) ; la
répartition en parcours est faite selon un organigramme précis et riche.
Tout est en place pour la meilleure assise dans un réseau universitaire et professionnel : nombreux partenariats
régionaux et internationaux, accès des étudiants aux bourses de Formation Au Commerce Extérieur (FACE) du Conseil
Régional, stages en entreprise et séjours à l’étranger bien organisés.
Le bilan est excellent sur les huit dernières années : 96% des étudiants ont un emploi. Les cohortes d’étudiants
par année sont très bien suivies. Si une baisse des effectifs est observée depuis quatre ans, le nombre d’inscrit reste
significatif et le passage au mécanisme LMD a eu pour effet d’augmenter substantiellement le nombre d’inscriptions
Avis très favorable pour la reconduction de la spécialité.
Point forts :
•
Des équipes pédagogiques de recherche reconnues
•
Une excellente insertion professionnelle des diplômés ; très bon système de suivi et d’évaluation des
résultats avec l’utilisation d’outils d’évaluation internationaux et collaboration avec l’Observatoire de
la vie étudiante
•
Un vaste réseau national et international, appui sur les ressources locales, partenariat avec de
nombreuses entreprises et universités.
Linguistique avancée et application aux STIC
z
Appréciation : B
La spécialité est co-habilitée avec l’Université d’Orléans. Dans cette dimension, elle offre un encadrement
riche et diversifié. Il s'agit de proposer pour l’ensemble de la région Centre (Orléans et Tours), ainsi que pour l’IUFM
en cours d’intégration à ces universités, un format unique de master correspondant aux besoins de formation et
5
d’insertion à un niveau bac+5 dans le domaine des sciences du langage au sens large (linguistique stricto sensu,
didactique du français langue étrangère et langue maternelle, traitement automatique du langage et communication).
Le cursus se répartit selon deux options et huit parcours, avec un (trop ?) grand choix de possibilités. En dehors
des modules qui concernent la méthodologie de la recherche, la plupart des savoirs et savoir-faire mentionnés sont
présentés comme également fonctionnels pour une orientation professionnelle ou pour une orientation recherche.
Le dossier est cependant très incomplet, et fournit mal les éléments d’une vue d’ensemble véritablement
informée pour l’évaluation. Pour l’aspect professionnalisant, les relations mentionnées sont avec des entreprises
particulières (sans précision) et non avec des organisations professionnelles. Le bilan de la dernière période
quadriennale donne peu de précisions (en raison de la forte proportion de salariés suivant cette formation, peutêtre ?).
Les effectifs sont modestes, mais on note un acroissement du nombre d’inscrits non-étrangers en M1, ce qui
semble indiquer une évolution de fait en croissance. L’intégration de la formation en psycholinguistique, jusqu’ici
localisée dans le master de psychologie, semble à même d’augmenter ces chiffres et de consolider ainsi l’assise
pédagogique.
Point forts :
Des spécialisations fortes et un réseau solide.
Points faibles :
•
Des effectifs modestes
•
Une offre de formation réduite (options), complexité du jeu des parcours dans les deux options.
•
L’absence de présentation des passerelles possibles et du devenir des étudiants.
Mondes anglophones
z
Appréciation : A
Au vu des flux présentés, l’offre de formation à la recherche, articulée à la formation aux métiers de
l’enseignement, de la précision des thématiques de recherche, ainsi que de l’adossement à des équipes reconnues,
l’avis est favorable pour la reconduction de cette spécialité.
La formation, axée scientifiquement sur une réflexion théorique préoccupée du statut épistémologique des
disciplines et de l’analye des productions de discours des sociétés anglo-saxones, est organisée en transversalité et en
pluridisciplinarité. Elle s’insère bien dans le contexte local et participe de la cohérence du parcours LMD. Les liens qui
l’associe aux structures scientifiques et culturelles régionales, nationales et internationales forment un réseau fourni.
L’adossement recherche est riche et cohérent.
Le dossier ne fournit pas une information complète sur les contenus d’enseignement, et peu de développement
sur les aspects professionnalisants.
Le flux étudiant est en légère baisse, mais le taux de réussite reste correct. L’équipe reconnaît la nécessité
d’améliorer les dispositifs qui permettent d’aider les étudiants à réussir leur transition vers une préparation des
concours du service public et de mieux suivre le devenir professionnel des diplômés : une structure de suivi des
diplômés est en cours de création.
Point forts :
•
Une bonne offre de formation, thématiques de recherche précises et porteuses.
•
Une bonne projection nationale et internationale.
•
Un encadrement de qualité, des flux relativement importants. Nouveau souci du devenir des diplômés.
6
Points faibles :
•
Des performances professionnelles difficiles à cerner.
Mondes ibériques et latino-américains
z
Appréciation : A
L’avis global est favorable pour le renouvellement de cette spécialité, bien intégrée dans le tissu scientifique
régional et international, et qui propose une formation équilibrée et diversifiée, favorisant l’interdisciplinarité par un
système de passerelles.
Les débouchés envisagés sont les classiques enseignement et recherche, avec une formation à la recherche
bien mise en place (intégration des étudiants aux travaux des séminaires et aux manifestations scientifiques
organisées par les équipes auxquelles est adossé la spécialité). L’adossement recherche apparaît très solide et
cohérent. D’autres débouchés sont dessinés mais le dossier donne peu d’indications sur leur réalité – le bilan de la
dernière période quadriennale est insuffisamment précis et visible. De même, la présentation de l’équipe
pédagogique est incomplète (fiches non fournies). Le taux de réussite globale est correct.
Point forts :
•
Des équipes pédagogiques et de recherche reconnues
•
Une bonne intégration dans le tissu régional, bonne projection internationale
•
Un adossement à une équipe de recherche reconnue formant un réseau interuniversitaire national et
international.
Points faibles :
•
Des chiffres relativement modestes.
•
Des rubriques manquantes : le bilan du devenir des étudiants en particulier.
7
Recommandations
•
Réfléchir aux nouvelles synergies possibles, disciplinaires ou régionales, pour les spécialités à
effectifs faibles (« Italien », « Ecritures, cultures et sociétés des pays de langue allemande »).
•
Pour la spécialité « Italien » : mettre en place des passerelles visibles vers d'autres formations
professionnelles que les métiers de l’enseignement afin d’attirer éventuellement davantage
d'étudiants.
•
Concernant la spécialité « Linguistique » : rendre visibles des passerelles vers la recherche ou
d’autres voies professionnalisantes. Etablir un bilan précis du devenir des étudiants, et
construire les outils d’un tel bilan pour l’avenir.
•
Les spécialités « Mondes anglophones » et « Mondes ibériques et latino-américains » : prévoir
un bilan précis du devenir des étudiants (comme l'équipe des « Mondes anglophones » se
propose elle-même de la faire).
8
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n° 20080699
Domaine : Arts, lettres et langues
Mention : Formation et diversité : langues, éducation.
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Ce projet est la première étape d’un projet de construction d’un espace interrégional de recherche, et
d’enseignement supérieur dans les secteurs concernés.
Il comprend trois pôles : le domaine des langues et en particulier du FLE, celui de l’2ducation formation, et
celui des études francophones. Six spécialités : une spécialité recherche et cinq spécialités professionnelles, deux
centrées autour de la sociolinguistique et de la didactique des langues, deux relevant des sciences de l’éducation et
de la formation et une de la psychologie de l’éducation).
Il montre des efforts d’harmonisation et de mise en cohérence qui se poursuivront et seront approfondis, en
vue du quadriennal 2011 – 2014.
Points forts :
•
Un projet précis, détaillé et bien argumenté ; préparation sérieuse, appuyée sur une vision de l’avenir
à moyen et long terme, et sur un effort pour structurer l’offre locale.
•
Un effort de mise en commun des ressources humaines et scientifiques entre 3 universités ;
proposition innovante concernant la mobilité étudiante et impliquant les enseignants de plusieurs
universités. La synergie à l’intérieur de chacun des pôles.
•
Une forte préoccupation pédagogique qui montre l’implication certaine de l’équipe pédagogique dans
certaines spécialités et qui se retrouve d’ailleurs dans une insertion professionnelle qui paraît réussie.
•
Une réelle synergie dans le pôle « Langues ».
2
Points faibles :
•
Un dispositif complexe, une lisibilité difficile.
•
Un intitulé de la mention trop long, sans identité très nette.
•
Un nombre de spécialités trop important.
•
Des forces insuffisantes, notamment dans certains centres (Limoges) pour appuyer le master sur la
recherche.
•
Les liens entre les recherches menées par l’EA 2114 en psychologie et ce qui se fait dans le domaine
de la variation, du FLE et des études francophones n’apparaissent pas suffisamment.
•
Une synergie artificielle avec les pôles « Sciences de l’éducation » et « Psychologie ».
•
Un manque de cohérence réelle d’un pôle à l’autre (absence de passerelle entre les trois pôles).
•
Une orientation Recherche en Sciences de l’éducation n’est pas réellement affichée.
3
Avis par spécialité
Didactique des langues, FLE, technologies éducatives
z
Appréciation : B
Ses objectifs : Appropriation des notions centrales de sociolinguistique, de politique linguistique et de
didactique des langues.
Les contenus répondent aux objectifs scientifiques de la formation en sociolinguistique (politique linguistique
et plurilinguisme), en acquisition et en didactique des langues et des cultures mais le contenu en relation avec les
technologies éducatives représente un pourcentage assez faible compte tenu du titre de la spécialité.
Points forts :
•
La construction d’une synergie commune avec les autres spécialités du pôle langues.
•
La formation qui a été pensée pour fonctionner à distance, selon des dispositifs innovants.
Points faibles :
•
Un faible encadrement pédagogique. Peu d’enseignement en technologies éducatives. Les
enseignements quelle que soit leur perspective sont proposés en CM. Le stage n’est pas explicité en
ECTS.
•
La notion de « Technologies éducatives », qui figure dans l’intitulé, pourrait faire l’objet d’un
approfondissement au plan des contenus.
Diversité linguistique, culturelle et formative
z
Appréciation : A
L’objectif : former à l’étude de la diversité linguistique et culturelle. Enjeux épistémologiques de la diversité
linguistique et culturelle et acquisition des notions centrales de sociolinguistique, de politique linguistique, de
didactique des langues. Articulation entre les dynamiques de terrain et les concepts fondamentaux en sciences de
l’éducation, didactique des langues et en sociolinguistique.
Une spécialité orientée Recherche, qui offre une conjonction intéressante avec les approches variationnistes
en linguistique et sociolinguistique et les recherches dans le domaine littéraire de la francophonie.
L’organisation et le contenu sont cohérents avec les objectifs.
Points forts :
•
La cohérence, la qualité de l’encadrement.
•
La spécialité recherche est en articulation forte avec les spécialités professionnelles et profite de leur
vigueur. Elle a su proposer une orientation professionnelle propre aux métiers de la recherche.
4
Point faible :
•
Un très faible nombre d’étudiants inscrit dans la spécialité recherche (situation fréquente dans les
masters recherche linguistique).
FLE/S : appropriation, diversité et insertion
z
Appréciation : B
Les objectifs sont communs aux trois spécialités (Recherche Diversité linguistique, culturelle et formative et à
la spécialité Professionnelle « Didactique des langues, FLE, technologies éducatives ») : appui sur la sociolinguistique,
l’étude de la diversité linguistique et culturelle représentant le socle épistémologique.
La formation est cohérente, le cursus bien construit.
La spécialité s’appuie sur une expérience confirmée dans le domaine qui facilite l’insertion professionnelle des
étudiants. C’est en fait cette spécialité qui structure le master du pôle “Langues”.
Points forts :
•
Une équipe pédagogique motivée. Un bon équilibre entre enseignements théoriques et enseignements
impliqués dans le champ professionnel. Une bonne implication des enseignants dans
l’accompagnement des étudiants. Les réseaux constitués depuis plusieurs années favorisent l’insertion
professionnelle des étudiants.
•
L’accent mis sur la diversité des situations d’appropriation du français est un élément intéressant, qui
est cohérent avec les choix scientifiques et pédagogiques de la mention.
Points faibles :
•
La présence d’options à l’intérieur des spécialités complexifie le cursus de la formation et n’est pas
motivée par un nombre d’étudiants élevé.
•
La problématique de l’insertion pourrait prendre appui de manière plus évidente sur des partenariats
avec les terrains professionnels sur lesquels elle se pose.
Fonctions d’accompagnement en formation
z
Appréciation : B
La formation vise des professionnels en exercice et des étudiants en Sciences humaines et sociales. Les
secteurs d’activité visés sont l’accompagnement scolaire et l’insertion des jeunes, l’accompagnement d’adultes au
travail et en transition professionnelle ; l’accompagnement dans le champ social et interculturel.
Le cursus répond à la diversité des objectifs visés.
Points forts :
•
La diversité des contenus d’enseignement.
•
La formation permet à des professionnels de se perfectionner ou de valider leur expérience
professionnelle.
5
Points faibles :
•
L’insuffisance des liens avec le milieu professionnel.
•
Un faible taux d’encadrement.
Gestion des temps éducatifs
z
Appréciation : B
Former des professionnels dans la mise en place, l’accompagnement et l’amélioration des aménagements des
temps et des espaces de vie ; spécialité pour les psychologues, chargés de mission dans les aménagements des temps
de travail et de formation.
Les contenus spécifiques (en M2 seulement) répondent aux objectifs déterminés par les attentes de la
formation mais s’ouvrent pas sur les perspectives proposées par la mention.
L’organisation est cohérente. Les contenus sont diversifiés et bien adaptés. L’encadrement est satisfaisant.
Points forts :
•
Un tronc commun du M1 avec le pôle « Sciences de l’éducation » et « Psychologie ».
•
Une formation originale et bien ciblée. Une forte cohérence scientifique.
Points faibles :
•
Faible flux étudiants. Spécialité divergente par rapport aux objectifs présentés dans la mention. Le
regroupement de cette spécialité à la mention manque de cohérence.
•
Apparaît davantage comme un complément de formation que comme une formation à part entière.
Stratégie et ingénierie en formation d’adultes
z
Appréciation : B
Ses objectifs pédagogiques : Etre capable de mener des analyses sur les stratégies des entreprises
(privées/publiques) dans le domaine de la formation, acquérir les compétences méthodologiques à cet effet
(diagnostic, mise en place de dispositifs).
Les contenus répondent aux attentes scientifiques et pédagogiques de la formation ; ils sont essentiellement
des savoirs et des savoir-faire venant du domaine des Sciences de l’éducation.
Points forts :
•
Des contenus basés sur une articulation entre recherche et actions sur le terrain.
•
La cohérence de la formation.
Points faibles :
•
Une équipe pédagogique très faible. L’absence de passerelle avec les spécialités du pôle « Langues ».
•
Doit encore renforcer le lien avec la recherche dans le domaine, ainsi que les liens avec le monde
professionnel.
6
Recommandations
•
Simplifier l’intitulé de la mention.
•
Les deux spécialités FLE pourraient être regroupées (« Spécialité Professionnelle FLE/S :
appropriation, diversité, insertion » et « Spécialité Professionnelle Didactique des langues, FLE,
technologies éducatives »). Ce regroupement paraît d’autant plus justifié qu’il est de bonne logique
scientifique d’intégrer le FLE dans la didactique des langues.
•
La spécialité « Diversité linguistique, culturelle et formative » comporte également un nombre
d’objectifs communs avec les deux spécialités FLE et son intégration au sein de la même spécialité
(dont elle deviendrait un parcours) devrait être étudiée (la spécialité serait R et P et comporterait des
parcours). La présentation qui est faite sur « la francophonie autrement » pourrait fournir cette
cohérence à l’ensemble.
•
De même, la fusion des spécialités « Stratégie » et « Ingénierie » en formation d’adultes et fonction
d’accompagnement en formation mériterait d’être étudiée, avec l’instauration de parcours
spécifiques.
•
Concernant la spécialité « FLE/S : appropriation, diversité et insertion » :
o
•
Concernant la spécialité « Diversité linguistique, culturelle et formative » :
o
•
•
•
Les deux parcours proposés en M2 doivent être intégrés dans la spécialité et devenir
accessible pour l’ensemble des étudiants. La répartition CM/TD est à revoir pour les
enseignements de disciplines plus appliquées.
La spécialité recherche est très imbriquée avec les spécialités professionnelles et s’oriente
vers des débouchés semblables en sus du doctorat. Le domaine de la recherche dans ce
secteur fait référence à des situations concrètes que l’étudiant doit également connaître. Ne
faut-il pas alors dépasser l’orientation recherche/professionnelle et donner à tous une double
compétence et construire une spécialité commune en M2 comme cela est déjà le cas en M1.
Concernant la spécialité « Didactique des langues, FLE, technologies éducatives » :
o
Les contenus proposés ne rendent pas réellement compte de l’orientation choisie par la
spécialité. Intégrée non pas comme spécialité mais comme parcours, la formation pourrait
développer davantage cette spécificité.
o
Le stage doit être comptabilisé en ECTS pour l’étudiant. Il conviendrait d’avoir une véritable
alternance entre CM et TD. Une réelle synergie entre les trois spécialités devrait aboutir à
une fusion entre les trois spécialités qui sont d’ailleurs présentées comme une unité en tant
que telle.
Concernant la spécialité « Stratégie et ingénierie en formation d’adultes » :
o
La spécialité représente l’autre partie de la mention qui se différencie des spécialités
précédentes, constituant un autre pôle plus ancré dans les Sciences de l’Education. Compte
tenu de la composition de l’équipe pédagogique dont le nombre paraît très insuffisant, la
spécialité devrait être intégrée à une spécialité plus englobante « Ingénierie de formation »,
ce qui permettrait de constituer un pôle « formation » plus conséquent.
o
Une meilleure cohérence scientifique (en lien avec l’orientation générale de la mention) doit
être visée.
Concernant la spécialité « Fonctions d’accompagnement en formation » :
o
Une meilleure explicitation des débouchés proposés aux formés et un renforcement des liens
avec le monde professionnel.
o
Fusionner avec les deux autres spécialités du pôle « Sciences de l’éducation » et
« Psychologie » pour devenir le parcours d’une spécialité unique dans ce pôle.
7
•
Concernant la spécialité « Gestion des temps éducatifs » :
o
Si ce n’est la thématique de la « formation », on se demande pourquoi cette spécialité a été
intégrée à la mention. Elle s’inscrit dans un parcours de formation en psychologie et paraît
décalée par rapport aux autres spécialités. Elle pourrait cependant être assimilée à une
spécialité « Ingénierie de la formation » qui regrouperait le pôle « Sciences de l’éducation »
et « Psychologie » en M1 et en M2. Une refonte du cursus serait alors nécessaire.
o
Renforcer le lien avec les professionnels de l’éducation.
8
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080702
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Administration locale et territoires
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La mention administration locale et territoires s’inscrit dans un vaste domaine Droit Economie Gestion qui
n’est pas favorable à la lisibilité et à la spécificité de l’association entre droit et géographie. L’offre correspond à de
réels besoins de formation en vue de carrières professionnelles dans les collectivités locales.
Master original du fait de la composition de l’UFR alliant droit, économie, gestion, géographie, AES. Des
laboratoires d’appui conséquents et une MSH (mais le lien avec la recherche manque de précision).
Pris isolément les uns des autres, les contenus des différentes spécialités de M1 et M2 sont tout à fait
cohérents avec les objectifs de la formation.
Il y a un effort de professionnalisation et une bonne réflexion en amont.
La spécificité et l’originalité d’une mention qui associe Droit et Sciences de l’espace (géographie,
aménagement) sont réelles et correspondent à un besoin de formation professionnelle mais aussi de recherche. Le
positionnement local et régional est très succinctement présenté (pas de mention du département aménagement de
Polytech Tours par exemple) et ne permet pas d’exclure d’éventuelles redondances. Le positionnement au sein même
du domaine des Masters est délicat : il existe dans le même domaine un M1 Sciences du Management et un M2
Management public sans aucune passerelle signalée. Aucune allusion n’est faite au(x) éventuels master(s)
d’aménagement de Polytech’Tours (au(x)quel(s) participe CITERES) : quelle complémentarité et/ou articulation ; des
passerelles sont-elles possibles ; quelles sont les redondance éventuelle ?
La cohérence avec les licences passe par les mentions disciplinaires correspondantes (géographie ou droit). Il y
a une bonne justification de fond des formations proposées, une bonne progression sur les 4 semestres et une
cohérence. L’environnement est satisfaisant : une MSH labellisée. Il faut préciser la nature des partenariats
institutionnels.
2
L’offre de formation n’est pas du tout inscrite dans la politique scientifique de l’établissement au niveau de la
mention. Au niveau du domaine, seule est mentionnée brièvement le LERAD, une des deux équipes (sciences
juridiques) d’adossement, tandis que le CITERES, autre équipe (géographie) n’est pas présenté dans le document,
c’est une grosse lacune du dossier.
Il est très brièvement et de façon incidente fait mention de la MSH « Villes et territoire » alors qu’il s’agit
d’une institution de recherche déterminante pour l’offre de formation. L’appréciation ne peut être positive faute
d’éléments à évaluer sur ce point.
Les objectifs professionnels sont clairement énoncés pour les M. « pros ». Les champs d’insertion
professionnelle sont indiqués mais il n’y a pas d’éléments sur les métiers ciblés. Quels sont les débouchés
professionnels observés par le passé pour les deux types de Masters (statistiques sur les taux d’insertion, nature, lieu
d’exercice) ? Cette information indispensable reste trop générale. Qu’en est-il du suivi de l’insertion professionnelle ?
L’équipe pédagogique présentée comprend 9 enseignants-chercheurs, 5 en Droit Public et 4 en Géographie. Il
n’y a pas d’enseignants appartenant à la 24° section CNU « aménagement de l’espace et urbanisme ». On ne sait pas
précisément ce qu’ils enseignent ni s’ils sont les seuls enseignants titulaires. Il est dit au niveau de la mention que les
enseignements orientés vers l’application font largement appel aux praticiens, sans plus de précision.
•
Ressources pédagogiques diversifiées grâce à une UFR Droit-Economie & Sciences Sociales (incluant
AES et géographie) ancienne.
•
Equilibre entre droit et géographie : assez original.
•
3 PR seulement, un seul en géographie.
•
Il manque la liste des professionnels étant déjà intervenus et ceux pressentis pour la nouvelle
maquette (nom, fonction, lieu d’exercice, spécialité de l’intervention, volume horaire), de sorte
qu’on ne peut évaluer leur degré de participation (annoncée à 40 %).
•
Quels sont les enseignants universitaires dans chaque spécialité ?
•
Certains MCF sont-ils HDR ?
Les cursus sont organisés de la manière suivante : les étudiants intègrent trois mentions séparées en M1
(mention Droit public spécialité Collectivités territoriales, mention AES spécialité AGT, mention Villes et territoires
spécialité géographie), avec des enseignements en option en guise de passerelle. Ils intègrent ensuite théoriquement
l’une des trois spécialités professionnelles, mais on ne connaît pas les flux croisés réels d’étudiants juristes, AES et
géographes dans les trois spécialités de M2. La spécialité Administration des collectivités locales est essentiellement
juridique et ne comprend pas de cours de mise à niveau pour les non juristes (15 heures pour la spécialité
management des territoires urbains). Les parcours recherche et professionnels sont identiques dans chaque spécialité,
sauf pour le mémoire.
Il y a de nombreuses passerelles possibles, ce qui est intéressant. N’est-il pas envisageable de prévoir une
passerelle du M1 « sciences du management », spécialité Management public vers le M2 ACT, spécialité ACT et MTU ?
La conception est originale et cohérente mais il manque un tableau de correspondance ancien
dispositif/nouvelle maquette qui permettrait d’apprécier l’évolution. Il faudrait préciser les modalités de suivi des
stages.
Quelle articulation avec les axes des deux laboratoires ? Il n’y a pas de liste des publications significatives des
enseignants- chercheurs. Pour les Masters pro, quelle est l’articulation avec les Ecoles Doctorales et leurs formations ?
On ne dispose pas d’informations sur les flux passés sont donnés, mais il n’y a pas d’indications sur les effectifs
attendus ni sur les effectifs souhaités (des numerus clausus par spécialité) ? Quelle répartition a priori des effectifs
entre les M. « professionnels » et les « recherches » globalement et pour chaque spécialité ? Origine géographique et
disciplinaire de ces candidatures ? Pourcentage de candidats et d’admis en formation continue ? Modalités de passage
du M1 au M2 non précisées.
Il n’y a pas de tronc commun en M1, mais trois troncs communs séparés. Les étudiants de M1 Droit Public
spécialité collectivités territoriales peuvent suivre, d’après la présentation, des enseignements optionnels en
géographie/aménagement, mais ces enseignements sont oubliés dans le tableau de la maquette de ce M1, présents
mais non précisés dans la maquette du M1 de géographie. En ce qui concerne les spécialités de M2, le tronc commun
comprend 64 heures de cours essentiellement juridiques et 15h d’initiation aux systèmes d’information géographique
sur 362 à 385 heures. En bref, l’affichage de l’objectif multidisciplinaire de la formation a un peu de mal à se traduire
3
concrètement en réel parcours de formation et est, à tout le moins, inégalement réparti entre sciences juridiques et
de l’espace, mais il s’agit d’un premier effort louable.
On constate un effort significatif pour mutualiser a été fait mais le dossier ne permet pas toujours d’apprécier
ce qui est précisément mutualisé et de calculer le coût horaire global de la formation.
Le principal débouché professionnel évoqué pour la mention est la fonction publique territoriale dont l’offre
d’emploi devrait augmenter à la fois en raison de la décentralisation et des vagues de départ à la retraite, ce qui est
globalement vrai. Une préparation au concours est prévue en M1 mention Droit Public mais pas dans les deux autres
M1 (AES et Villes et Territoires) d’accès aux M2 de la mention. Au-delà de la FPT, les emplois de type contractuels
privés ou publics ou les autres types d’emploi sont mentionnées de manière très vague. Il est fait allusion à la
« diversification et multiplication des différents métiers » auxquelles prépare la mention mais le lien entre formation
et métiers n’est pas fait. Les données sur l’insertion professionnelle des étudiants des promotions précédentes sont
absentes (évocation par ouïe-dire).
En ce qui concerne l’ouverture internationale c’est un point qui est peu développé au niveau de la mention, et
inégalement développé par spécialités sauf pour la spécialité ACT, les partenariats mentionnés sont allusifs : il
faudrait en préciser le cadre (informel, personnel, convention, recherche, ERASMUS…).
Quelle est la ature du partenariat avec l’université de Montréal ? Quels sont les professeurs invités ?
4
Avis par spécialité
Administration des collectivités terrritoriales
z
Appréciation : B
Le dossier de présentation de la spécialité souffre de plusieurs lacunes qui rendent son évaluation difficile : on
ne dispose pas d’éléments sur l’adossement à la recherche, sur les débouchés professionnels réels, sur l’équipe
pédagogique. La spécialité présente un profil classique de formation juridique appliquée aux collectivités locales.
Points forts :
•
L’organisation d’ensemble, l’appui sur le Droit public et les laboratoires, l’équipe pédagogique,
l’expérience, la cohérence du contenu, le volume conséquent, le caractère professionnalisant, les
passerelles.
•
Ouverture vers les politiques publiques locales dans l’offre de formation.
•
Organisation de rencontres avec le monde professionnel.
Points faibles :
•
Les débouchés précis, l’absence d’éléments sur la contribution réelle des professionnels, la nature
exacte des partenariats locaux, la répartition disciplinaire précise des flux entrants nécessaires à
l’appréciation du contenu.
•
Interdisciplinarité faible au regard de l’objectif affiché dans l’organisation de la mention.
•
Manque de données ne permettant qu’une évaluation partielle.
Gestion durable des paysages
z
Appréciation : B
Le dossier de présentation de la spécialité est lacunaire : aucune information sur l’adossement à la recherche,
aucun bilan du devenir des étudiants, pas de présentation de l’équipe pédagogique, peu d’information sur les
intervenants extérieurs. Si on met de côté ces lacunes, le contenu de la formation est bien adapté aux objectifs et
l’organisation pédagogique du cursus pour une orientation progressive vers l’insertion professionnelle est exemplaire.
Points forts :
•
L’originalité du projet et de la maquette pédagogique très soucieuse de professionnalisation,
l’expérience.
•
Bon équilibre des contenus.
•
Très bonne organisation du cursus.
•
Vision assez claire de l’objectif de professionnalisation.
Points faibles :
•
Le dossier lui-même sur des points décisifs : flux de candidatures, nature des stages, insertion
professionnelle passée (taux, lieux) et future, détail de l’équipe pédagogique académique et
professionnelle et de son organisation, laboratoires d’adossement, publications des enseignantschercheurs, types de partenariats, etc.
5
•
Manque de données sur l’adossement à la recherche, les intervenants extérieurs, l’équipe
pédagogique.
•
Pas de remise à niveau pour un accès hors M1 de géographie contrairement à l’ambition affichée
d’une pluridisciplinarité de recrutement.
Management des territoires urbains
z
Appréciation : C
Points forts :
•
La cohérence thématique, l’articulation entre les années, les passerelles, l’organisation des contenus.
•
Bon équilibre des contenus.
•
Remise à niveau pour non géographes.
Points faibles :
•
Manquent des informations précises sur : l’équipe pédagogique, la contribution des professionnels, les
laboratoires d’appui, les publications des chercheurs, les flux, les débouchés, les lieux de stage,
l’offre antérieure, etc.
•
Données incomplètes ne permettant qu’une évaluation lacunaire alors que la spécialité existe déjà.
•
Très faible visibilité des éléments de professionnalisation, aucune connaissance manifeste du monde
professionnel vers lequel se dirigent les étudiants de cette spécialité.
6
Recommandations
•
Compléter le dossier en tenant compte des lacunes indiquées.
•
Eclaircir certains points essentiels.
•
Equilibrer les volumes horaires d’une spécialité à l’autre.
•
Fournir les données et informations manquantes, notamment sur l’adossement à la recherche.
•
Rendre obligatoires au minimum les enseignements optionnels dans l’autre discipline dans les 3
mentions de M1 pour pouvoir candidater dans les spécialités de M2 de la mention ; renforcer le tronc
commun en M2 du côté de la géographie aménagement et urbanisme.
7
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080705
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit international et européen
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Points forts :
•
La cohérence de chacune des spécialités est bonne. L’ouverture internationale et celle au monde
professionnel est satisfaisante.
•
La mention est professionnalisée et intègre un nombre important d’intervenants professionnels. La
spécialité de juriste-linguiste est originale. Les autres sont plus classiques, sans que cela apparaisse
comme péjoratif.
Point faible :
•
La cohérence globale de la mention reste très relative : il y a une nette différence entre d’une part
les spécialités juriste européen et juriste-linguiste et d’autre part droit des affaires internationales et
propriété industrielle.
L’avis est globalement favorable.
2
Avis par spécialité
Juristes européens
z
Appréciation : A
Points forts :
•
Diplôme généraliste avec une ouverture internationale (Pologne et des liens avec le monde
professionnel.
•
La spécialité est cohérente. En associant l’enseignement du droit à celui des langues, (deux langues
obligatoires), cette spécialité est intéressante.
Points faibles :
•
Les méthodes pédagogiques pourraient peut-être être plus innovantes.
•
Il apparaît indispensable de mettre en place un suivi des étudiants après leur formation. Il semblerait
toutefois qu’une association adossée à cette spécialité remplisse cet office.
Il s’agit d’une formation classique en droit européen qui paraît en mesure de satisfaire différents milieux
professionnels où une connaissance globale du droit européen semble requise.
L’avis est favorable.
Droit des affaires internationales
z
Appréciation : A
Points forts :
•
Formation généraliste dans le domaine du droit des affaires internationales.
•
Enseignements professionnalisés .
Points faibles :
•
L’adossement à la recherche (au moins au vu du dossier) ne paraît pas suffisant même s’il s’agit d’un
master professionnel.
•
Pour la partie de la formation qui est faite à Tours, l’ouverture à l’international n’est peut-être pas
suffisante puisqu’elle repose essentiellement sur la venue de professionnels.
•
Absence de chiffre sur le suivi des étudiants.
L’avis est favorable.
3
Juriste linguistique
z
Appréciation : A
Points forts :
•
Association de l’enseignement du droit avec l’enseignement des langues mais aussi, les techniques de
traduction, la méthodologie de la traduction sous la forme de TP.
•
Le master est adossé à deux équipes de recherche, l’une juridique, l’autre spécialisé dans la
littérature et civilisations anglophones.
Point faible :
•
Dans la mesure où seul le M1 relève de l’Université de Tours, il est assez difficile de porter un
jugement sur la formation dans la mesure où c’est essentiellement au stade du M2 qu’il est possible
de déterminer si les objectifs que se fixe le master peuvent être réalisés. Les effectifs semblent
faibles.
L’avis est favorable .
Propriété industrielle
z
Appréciation : C
Point fort :
•
Intérêt de la spécialité.
Points faibles :
•
La spécialité en M2 s’appuie sur un M1 mention droit privé – spécialité droit du patrimoine. Il est fait
mention, mais pas dans l’intégralité du document d’un accès possible des étudiants titulaires du M1
juriste européen. Toutefois, compte tenu de la maquette du M1 juriste européen et de celle du M2
propriété industrielle, on doute fort que ces étudiants aient un bagage suffisant en droit privé. Les
enseignements dispensés dans le cadre de ce M1 droit privé sont particulièrement tournés vers le
droit interne et ne comportent que très peu de droit européen.
•
L’insertion de cette spécialité dans la mention droit international et européen n’apparaît donc pas
justifiée. Peut-être conviendrait-il de la positionner dans la mention « droit et justice » ou dans la
mention « juriste d’entreprise ».
•
La dimension communautaire n’est pas suffisamment prise en compte. On ne trouve pas parmi les
enseignements proposés, de cours portant spécifiquement sur le droit communautaire de la propriété
industrielle. Le droit de la propriété industrielle est une branche du droit très largement
« communautarisée ». Le fait qu’il n’y ait pas d’accrochage avec le droit du marché intérieur et plus
spécifiquement avec la libre circulation des marchandises et le droit communautaire de la
concurrence semble problématique. Ceci d’autant plus que cette spécialité est avant tout destinée à
des étudiants titulaires d’un M1 droit privé dans lequel ils n’auront suivi aucun enseignement de droit
économique communautaire.
•
Trop peu de professionnels dans l’équipe d’intervenants (7 sur 22 ).
•
Ouverture internationale insuffisante.
L’avis est très réservé sur l’ouverture, en l’état, de cette spécialité.
4
Recommandations
•
Assurer un meilleur suivi des étudiants après leur formation et mieux vérifier leur insertion
professionnelle.
•
Revoir le positionnement et le contenu de la spécialité « Propriété industrielle ».
5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080706
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Economie
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): C
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Cette mention veut proposer trois types de formations en économie : une formation en banque et finance, une
formation en économie du tourisme et une formation en stratégie d’entreprise.
Les objectifs scientifiques sont plus ou moins cohérents selon les spécialités.
Point fort :
•
Bonne organisation pédagogique du M1.
Points faibles :
•
Manque de cohérence entre les spécialités de cette mention de master.
•
Manque d’éléments au dossier pour évaluer les compétences en terme de recherche de l’équipe
pédagogique et dirigeante du master.
•
L’existence de 3 spécialités dont une avec deux options est sans doute un peu excessive étant donnée
la taille de l’université.
•
Redondance au niveau régional de l’option « Banque Finance » de la spécialité « Economiste
d’entreprise » avec la spécialité « Banque, Finance et Assurance » d’Orléans.
2
Avis par spécialité
Banque et finance
z
Appréciation : B
Les objectifs professionnels sont de donner aux étudiants les connaissances leur permettant de travailler dans
le secteur de la Banque et de la Finance et leur assurer une certaine capacité d’adaptation aux évolutions rapides de
ces secteurs.
La formation permet l’apprentissage des métiers de la banque et de la finance : secteur bancaire, OPCVM,
sociétés de bourse et de courtage, assurances, agences de rating.
Les modules enseignés touchent donc la finance de marché, l’analyse financière des crédits, les financements
internationaux, la gestion d’actifs, l’ingénierie financière, le suivi des opérations financières et le marketing
financier.
Point fort :
•
Le M1 est bien construit.
Point faible :
•
Il semble manquer certains enseignements importants : un enseignement sur le risque et son
évaluation (notamment le risque de crédit), un enseignement sur la gestion de portefeuille actions et
un enseignement sur la valorisation d’actifs (type CAPM mais aussi des éléments de valorisation en
temps continu). Ces lacunes dans la formation risquent de limiter les débouchés professionnels
notamment en gestion d’actifs, back et middle office et ingénierie financière qui font partie des
débouchés affichés par le master.
L’avis est plutôt réservé sachant qu’on est sans information sur les compétences et l’activité de recherche des
membres de l’équipe pédagogique.
S’il n’y avait pas de compétences fortes en banque et finance, pourquoi ne pas laisser à Orléans cette
spécialité ?
Economie et gestion du tourisme
z
Appréciation : B
L’objectif pédagogique est de fournir aux étudiants les moyens de s’assurer une grande adaptabilité et
mobilité professionnelle à l’intérieur même des métiers du tourisme et de former les étudiants par des « mises en
situation » professionnelles en complément d’une pédagogie plus classique.
Scientifiquement, il s’agit par cette spécialité de donner une formation scientifique permettant l’acquisition
des connaissances nécessaires à l’exercice d’une profession de cadre supérieur dans le secteur du tourisme.
Cette formation permet une insertion professionnelle rapide dans le secteur du tourisme grâce aux
connaissances conceptuelles et opérationnelles acquises.
3
Les recruteurs sur cette spécialité sont : offices du tourisme, agences de voyages, centres (palais) de Congrès,
tours-opérators, parcs à thèmes, monuments historiques, hôtellerie, transports.
Points forts :
•
Bonne lisibilité de cette spécialité de Master et cohérence du projet de formation professionnelle.
Partenariat avec le secteur du tourisme important.
•
Formation spécifique à la région.
Points faibles :
•
Nombre peu élevé d’étudiants dans cette spécialité (9 à 14 étudiants). Est-ce un problème
d’attractivité ou de diffusion de l’information quant à l’existence d’une telle formation ?
•
Débouchés incertains car les emplois liés au tourisme sont très cycliques.
Economiste d’entreprise
z
Appréciation : C
Cette formation s’appuie sur une vision globale, systémique, stratégique et conceptuelle de la firme et de son
environnement. La spécialité se décline sous deux options (« Stratégies industrielles et gestion de l’entreprise » et
« Economiste européen ») reflétant l’environnement de l’entreprise d’aujourd’hui.
Etre capable de comprendre les principales problématiques auxquelles sont confrontées les entreprises,
proposer des éléments de réflexion pour la résolution de problèmes pratiques de stratégie, de gestion ou de relation
avec les diverses autorités administratives.
Fournir aux futurs responsables d’entreprise (firme industrielle ou activités tertiaires) les outils d’une analyse
économique objective et synthétique leur permettant d’orienter leur décision et de trancher sur tous les sujets
stratégiques de l’entreprise.
Connaître les développements récents de l’économie industrielle.
Comprendre les enjeux de la concurrence tant au niveau des entreprises que de celui d’une intervention des
pouvoirs publics.
En terme d’organisation pédagogique des cursus, on note une assez bonne complémentarité des cours
proposés, très orientés vers le monde professionnel pour l’option « Stratégies Industrielles et Gestion de
l’Entreprise », mais des Cours trop généralistes et variés pour l’option « Economiste européen ».
Points faibles :
•
En M2, les parcours “Economiste Européen” et “Stratégies Industrielles et Gestion de l’Entreprise”
sont deux options de la spécialité « Economiste d’entreprise ». Toutefois, ces parcours n’affichent pas
de tronc commun clair (même s’ils ont certains cours en commun). Aussi bien au niveau de la façon
dont ils sont présentés qu’au niveau de leurs contenus et surtout de leurs orientations, ils n’ont pas
beaucoup de points communs. Cela ressemble davantage à deux spécialités qu’à deux options d’une
même spécialité.
•
Faible effectif.
•
Manque de données sur l’insertion.
L’avis est défavorable : l’état actuel de la spécialité, divisée en deux options n’est ni pertinente, ni lisible. La
seconde option réduit la lisibilité de la spécialité proposée.
4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080708
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Management et organisation
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): c
Cette appréciation à été donnée compte tenu du manque d’informations et des appréciations portées sur 2 des
3 spécialités.
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Le nouveau libellé proposé pour la spécialité « Management de la qualité et des services » est lourd et
redondant. Il faudrait conserver « Management de la qualité » tout simplement.
Le libellé de la spécialité « Management des ressources humaines et stratégie de l’entreprise » est lourd et
trompeur. Il faudrait le simplifier en « Management des ressources humaines ».
La création envisagée d’un M1 « Administration des entreprises » n’a aucun sens. Le cursus « Administration
des entreprises » doit rester le M2 double compétence en un an proposé par le réseau des IAE à des étudiants déjà
titulaires d’un M2 ou, éventuellement, d’un M1 hors gestion.
Tous les étudiants entrant en M1 de gestion doivent donc être inscrits dans une mention unique « Sciences de
management », quitte à ce que les étudiants n’ayant pas fait de comptabilité auparavant bénéficient d’un séminaire
anticipé de mise à niveau.
2
Avis par spécialité
Management de la qualité dans l’industrie et les services
z
Appréciation : B
L’avis est favorable, compte tenu de la qualité du programme pédagogique et des perspectives d’insertion
professionnelle des étudiants.
Il faudrait toutefois conserver l’actuel libellé « Management de la qualité ».
Points forts :
•
Cursus complet et pertinent.
•
Positionnement professionnel clair et bons débouchés.
•
La dimension professionnelle du diplôme est correctement assurée par la présence de nombreux
intervenants professionnels.
Points faibles :
•
On pourrait regretter que la responsable pédagogique de la formation ne soit pas une spécialiste du
domaine. Ceci étant, elle est appuyée par deux professionnels associés compétents.
•
Adossement à la recherche très faible.
Management des ressources humaines et stratégie de
l’entreprise
z
Appréciation : C
Le dossier est jugé incomplet et trop insuffisant.
Management public
z
Appréciation : C
Le dossier est jugé incomplet et trop insuffisant.
3
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080709
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Juriste d’entreprise
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Le dossier de demande d’habilitation est bien argumenté, traduisant le sérieux de l’équipe qui en a eu la
charge. La force de l’équipe pédagogique est réelle, avec, notamment une large participation de praticiens aux deux
spécialités dont la finalité est professionnelle. L’établissement de relations entre les étudiants et leurs futurs
employeurs.est intéressant.
Le contenu de la mention et l’organisation du cursus répondent aux objectifs scientifiques et pédagogiques
d’une mention « Juriste d’entreprise ». De plus, la possibilité de suivre le M2 en apprentissage est bienvenue.
Les retombées de la recherche de l’équipe pédagogique sont assurées par l’organisation d’un colloque annuel
destiné aux praticiens locaux.
On peut regretter, en revanche, l’absence d’aménagements pour la formation continue (validations des acquis
professionnels et validations des acquis de l’expérience) ainsi que l’absence de formation des étudiants aux
technologies de l’information et de la communication dédiées aux métiers du droit (C2i).
Le bilan de suivi des étudiants est également trop sommaire.
La mention “Juriste d’entreprise” du master droit, économie et gestion de l’Université François Rabelais fait
l’objet d’une demande de nouvelle habilitation. Dans son ensemble, le dossier présenté est de grande qualité et
répond tout à fait aux principaux critères d’évaluation d’une telle formation. L’avis est donc très favorable.
2
Avis par spécialité
Commerce et finance
z
Appréciation : A
Points forts :
•
Matières adaptées aux objectifs et bonne équipe pédagogique.
•
Bonne insertion professionnelle des étudiants annoncée.
Points faibles :
•
Absence de forte spécificité.
•
Ouverture internationale insuffisante.
Relations de travail
z
Appréciation : A
Points forts :
•
Matières bien choisies.
•
Prise en compte des aspects internationaux.
•
Bonne insertion professionnelle des étudiants annoncée.
Point faible :
•
Absence d’option en M2.
3
Recommandation
•
Aménager les cursus pour mieux les ouvrir à la formation continue .
4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080710
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Management et marchés
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Points forts :
•
Programmes.
•
Equipes.
•
Insertion locale.
•
Bonne adaptation aux métiers.
Points faibles :
•
Les effectifs étudiants de certaines spécialités.
•
Les relations internationales qui pourraient être diversifiées au plan des échanges d’étudiants et de
la recherche.
La recherche comprend des axes trop diversifiés et on peut alors craindre un éparpillement due en partie aux
besoins d’enseignements.
La qualité d’ensemble des programmes et des équipes conduit à donner un avis plutôt favorable.
Les effectifs de certaines spécialités posent cependant question (en particulier pour l’une des spécialités qui
propose deux options sur la base d’effectifs faibles) et les tendances sont par conséquent à surveiller avec attention.
Les relations internationales pourraient être diversifiées au plan des échanges d’étudiants et de la recherche. On
peut également recommander de développer des partenariats en recherche afin de mieux définir des axes principaux.
2
Avis par spécialité
Audit des entreprises internationales
z
Appréciation : B
Points forts :
•
Programme, équipe.
•
Bonne implication des professionnels.
Points faibles :
•
Les effectifs sont actuellement insuffisants.
•
Bonne spécialité mais sans véritable appui recherche. Il faudrait renforcer cela par un travail en
réseau avec d’autres chercheurs par exemple.
Un programme complet et une équipe substantielle d’enseignants-chercheurs associés à une bonne implication
de professionnels mais l’effectif étudiants devrait être renforcé.
Ingénierie et politiques financières
z
Appréciation : B
Point fort :
•
Programme et équipe, liens avec les organisations professionnelles.
Point faible :
•
L’effectif : 12 étudiants ces deux dernières années et 19 cette année. Il faut donc espérer que cet
accroissement récent marquera une nouvelle tendance.
L’offre et l’équipe associées à cette spécialité sont de qualité. La question des effectifs est d’autant plus
préoccupante que 2 options sont proposées au sein de la spécialité.
L’avis général reste favorable en raison de ce qui semble être une nouvelle tendance d’effectifs mais le bienfondé de 2 options avec des effectifs aussi faibles reste posé.
3
Management des PME et entrepreneuriat
z
Appréciation : B
Points forts :
•
Bonne insertion locale, flux plus important que pour les autres spécialités de la mention.
•
Le responsable de la spécialité est spécifique à la formation continue.
Point faible :
•
Les aspects commerciaux/vente sont peu présents et, même si l’intitulé de la spécialité se veut
managérial/entrepreneurial, cette dimension peut difficilement être ignorée dans les PME
L’ensemble conduit à un avis assez favorable. L’intitulé et le positionnement management/entrepreneuriat
amènent peut-être à laisser de côté certains points essentiels de l’activité de direction d’une PME et il serait en
particulier souhaitable de développer les aspects commerciaux/force de vente/agents, au niveau managérial et au
plan opérationnel.
Marketing des services
z
Appréciation : B
Points forts :
•
Programme complet et cohérent.
•
Débouchés clairs et assurés.
•
Equipe pédagogique compétente.
Point faible :
•
Baisse d’effectifs (on passe de 24 à 18 ) cette année alors que le nombre de candidats est resté stable
(110).
L’ensemble (programme, débouchés, équipe) conduit à un avis assez favorable mais la baisse des effectifs de
cette année pose question, de même que l’intitulé du master plus marketing.
4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080711
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Administration des entreprises
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): C
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Le projet développé par Tours est original.
Il s’agit d’offrir deux cycles : un cycle « apprentissage au management »ouvert aux titulaires d’un M1 (ou M2)
et un cycle «perfectionnement au management »ouvert aux titulaires du M1 Administration des entreprises de Tours
et des ingénieurs de Polytech Tours.
Cette dualité est susceptible de poser problème : un même diplôme (le MAE) pour des contenus différents…
Ce Master s’inscrit dans la carte des formations proposées par l’Université François Rabelais de Tours en Droit
Economie et Sciences sociales. En M1 la mention Administration des Entreprises nous semble poser problème dans la
mesure où le MAE est normalement un diplôme de niveau M2. Un M1 dans le MAE va a l’encontre du concept de double
compétence de l’ex. CAAE qui était un DESS ouvert à des Bac+5 ou plus (ingénieurs, pharmaciens, médecins) voire
Bac+4 (maîtrise).
Dans quelle mesure avec ce M1 on ne se trouve pas plutôt dans une perspective de réorientation que de vraie
double compétence ?
Points forts :
•
Une bonne équipe bien équilibrée.
•
Les accords de partenariat avec Polytech Tours.
2
Points faibles :
•
Effectif étudiants relativement faible pour cette mention de master (existante dans tous les IAE).
•
Le M2 MAE est organisé sur deux cycles différents selon les publics étudiants. L’architecture de la
formation avec cette dualité « apprentissage » et « perfectionnement » pour un meme diplôme a
la sortie, ce qui pose un problème.
•
L’ouverture internationale est non précisée.
Avis est réservé en l’état du dossier, notamment en ce qui concerne l’architecture proposée qui est à revoir.
3
Avis par spécialité
Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.
4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080712
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Sciences du managment
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): A
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La Mention Sciences du Management est une Mention du Master Droit, Economie et Gestion délivrée par
l’Institut d’Administration des Entreprises de l’Université François RABELAIS de Tours.
La Mention Recherche en Sciences du Management est organisée en collaboration avec l’IAE d’Orléans et
complète ainsi le dispositif universitaire de formation à la recherche de la Région Centre.
Ce parcours de formation à la recherche et par la recherche se fixe un double objectif :
•
Préparer les futurs enseignants-chercheurs aux exigences de la recherche et de la démarche
scientifique.
•
Former des cadres de haut niveau, en particulier pour les grandes organisations et les cabinets de
conseil.
La poursuite d’études et l’inscription en thèse de doctorat est l’une des vocations de cette Mention Recherche.
Cependant, la poursuite d’études doctorales est largement attachée aux possibilités d’obtention de bourses ou de
financement.
Un nombre non négligeable (2 à 5 par an) d’étudiants du M2 Recherche s’inscrivent en formation continue et
poursuivent leur activité professionnelle à l’issue du M2 Recherche.
Une moyenne de 2 étudiants par promotion obtiennent le concours d’agrégation du secondaire en économie
gestion durant leur scolarité en M2 Recherche et poursuivent par la suite une carrière d’enseignant du secondaire.
2
Points forts :
•
L’équipe de recherche est reconnue et de grande qualité, à production scientifique intense.
•
L’équipe pédagogique est également de qualité comprenant des enseignants de Tours et d’Orléans.
•
Le positionnement est clairement spécifié.
Points faibles :
•
Une dimension internationale pas suffisamment explicitée.
•
Un effectif à surveiller.
3
Avis par spécialité
Ce master ne possède qu’une spécialité identifiée à la mention.
4
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080713
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit de la santé
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): C
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La formation proposée s’inscrit aujourd’hui dans un domaine où la concurrence nationale est forte. Le
rapprochement entre les deux universités de Tours et de Poitiers est judicieux, bien qu’en pratique l’organisation
semble un peu compliquée. Le contexte général professionnel et universitaire est bon. L’insertion de ce diplôme dans
la spécificité régionale manque cependant de précisions.
Les objectifs scientifiques de créer un master commun à des juristes et des médecins ne sont pas clairement
définis. L’objectif scientifique défini vise « une formation approfondie en droit de la santé ». Il est malheureusement
contredit par le public très hétérogène auquel il s’adresse (qui inclut « médecins, pharmaciens, dentistes, sagesfemmes, mais aussi cadres dans les structures publiques ou privées en relation avec le domaine de la santé » sans que
soient clairement indiqués les pré-requis attendus chez ceux-ci), par la diversité des enseignements (Langue,
« Initiation aux problèmes de la médecine »…) et la faiblesse de certains domaines juridiques (le droit
pharmaceutique notamment).
Le suivi des parcours antérieurs n’étant que de 20 %, les débouchés professionnels paraissent difficiles à
appréhender. Par ailleurs, les objectifs professionnels ne semblent pas présenter de spécificité par rapport aux autres
masters droit de la santé existants. Ils ne sont pas reliés aux besoins du tissu économique des régions Centre et
Poitou-Charentes. Les étudiants en droit ne paraissent d’ailleurs pas pouvoir s’insérer professionnellement dans le
tissu local (mais d’autres raisons économiques interfèrent ici). En revanche, le diplôme paraît répondre à l’attente
des professionnels de santé, désireux de s’orienter vers l’expertise.
La procédure de recrutement et de sélection des étudiants fait l’objet d’un encadrement précis. L’effectif
attendu semble toutefois modeste si l’on tient compte à la fois de la co-habilitation et des professionnels de santé
pouvant rejoindre la spécialité.
Le positionnement dans l’environnement ne présente pas une spécificité certaine, car les CHU ne semblent pas
être les recruteurs majoritaires de ce type de diplômés.
2
La cohérence du diplôme dans le parcours LMD est bien envisagée ; elle aurait toutefois mérité d’être précisée
pour les médecins.
La spécificité de ce diplôme par rapport aux diplômes voisins n’apparaît pas véritablement. Le dossier présenté
reste sur ce point assez approximatif. Les enseignements sont dispensés par des titulaires qui ne sont pas clairement
identifiés ; on note un très petit nombre de professionnels dans l’équipe.
Pour un master professionnel, les enseignements semblent très théoriques et ne pas avoir suffisamment
englobé la dimension professionnelle, si ce n’est sous forme de conférences dont le contenu n’est pas toujours
précisé. L’articulation M1-M2 laisse à désirer. La connexion entre, d’une part les M1 droit privé ou droit public et,
d’autre part, le M2 professionnel mention Droit de la santé ne pose pas de difficulté. Mais la liaison entre le M1
Mention Biotechnologies et droit et le M2 professionnel mention Droit de la santé aurait gagné à être explicitée pour
garantir l’absence de redondances.
Les enseignements paraissent hétérogènes et éclatés (notamment en droit médical), ce qui crée des risques de
redondances et/ou de lacunes. Les options ne semblent que faiblement envisagées, y compris pour les médecins pour
lesquels les pré-requis juridiques semblent nécessaires. Il n’est pas prévu de « mise à niveau » pour les non-juristes.
Aucune ouverture internationale n’est mise en avant.
Les CV des responsables du diplôme ne sont pas joints, ce qui nuit à l’expertise, car il est difficile d’apprécier
véritablement l’implication de tous les responsables dans le domaine du droit de la santé.
Bien que les équipes de recherche auxquelles le master est rattaché aient une qualité certaine, il est difficile
d’apprécier en quoi ces équipes qui soutiennent la formation offrent toutes une compétence spécifique en droit de la
santé. L’équipe pédagogique de la mention mérite une bonne évaluation. Mais le dossier ne précise pas quelle est
l’équipe du Master et, à l’intérieur, qui assure quels enseignements.
L’équipe hors professionnels mériterait d’être renforcée par des enseignants chercheurs spécialistes de la
matière.
Points forts :
•
Un diplôme envisagé de manière large en droit de la santé présente quelques avantages, et ce
d’autant plus qu’il recoupe des équipes de deux universités.
•
L’offre, qui intègre l’exigence de mobilité, est construite pour ouvrir une réelle variété de parcours
de formation pour une variété d’étudiants.
•
La formation peut bénéficier de l’existence d’importants établissements de santé publics, tels que les
CHRU de Tours et Poitiers, et de multiples établissements de santé privés offrant de nombreuses
possibilités de stage et de recrutement des diplômés. La collaboration avec les facultés de médecine
de Tours et de Poitiers devrait permettre d’organiser des séminaires en commun.
•
Les universités de Tours et Poitiers comptent des enseignants-chercheurs aptes à faire fonctionner un
tel diplôme. Les responsables ont choisi de faire appel à des spécialistes extérieurs à la compétence
incontestée.
•
Des aménagements ont été prévus pour la formation continue.
Points faibles :
•
La maquette proposée aujourd’hui ne montre pas les spécificités de ce diplôme par rapport aux autres
diplômes nationaux et par rapport au tissu régional. Ce master se veut professionnel mais ne souligne
pas véritablement les éléments mis en avant pour favoriser la professionnalisation des étudiants. La
part des TD et des cours n’est pas précisée, le contenu des conférences manque parfois de précisions.
•
Le diplôme ne s’appuie pas sur une équipe de recherche localement reconnue en droit de la santé
proprement dit.
•
Il vise « une formation approfondie en droit de la santé » objectif contredit par le public très
hétérogène auquel il s’adresse (qui inclut « médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, mais
aussi cadres dans les structures publiques ou privées en relation avec le domaine de la santé »), par la
3
diversité des enseignements (langue, « Initiation aux problèmes de la médecine »…) et la faiblesse de
certains domaines juridiques.
•
Il compte peu d’étudiants (22 en 2006-2007), malgré une ouverture très large (faculté de droit, IEP,
faculté de médecine…).
•
Les responsables n’ont pas de réputation établie en droit de la santé, alors que les universités de
Tours et Poitiers, malgré l’absence d’EA spécialisée dans ce domaine, comptent plusieurs spécialistes
nationalement reconnus dans ce pôle disciplinaire. La rubrique « localisation des autres formations »
comporte des lacunes.
•
Le dossier ne comporte aucune liste d’enseignants-chercheurs intervenant dans le Master (la liste
communiquée concerne seulement la mention). Qui donc, par exemple, enseignera le droit médical ?
•
Les 39 H prévues en « Droit des produits de santé » (sur 330) seront insuffisantes pour couvrir l’ample
secteur du droit pharmaceutique. Qui les dispensera ?
•
Le contraste est tranché entre le taux de réussite (100% en 2005-2006) et le petit nombre d’insertions
professionnelles directes en CDI : « une des étudiantes a été recrutée dès la fin de la formation en CDI
au Centre hospitalier Val d’Ariège en tant que responsable des affaires juridiques et contentieuses ».
•
Les enseignements dispensés par des professionnels ou chercheurs de grands organismes ne
représentent qu’un quart du volume global des enseignements.
Ce diplôme s’inscrit aujourd’hui dans une concurrence nationale forte en droit de la santé et ne marque pas à
ce niveau là de spécificité particulière ni par rapport aux autres diplômes ni au regard du contexte régional. La
particularité de l’accueil des médecins dans ce diplôme n’est pas explicitée, quel enseignement spécifique, comment
acquérir les pré-requis ? Les enseignements restent très théoriques pour un master professionnel et l’adossement à
des équipes spécialisées en santé manque de précision.
4
Avis par spécialité
Droit et gestion des personnes du secteur sanitaire et social
z
Appréciation : C
La spécialité envisagée s’inscrit dans un contexte régional économique favorable. La spécificité mériterait
toutefois d’être davantage accentuée sur le terrain du médico-social. Un effort de réflexion a été fait par l’équipe
pédagogique au niveau des enseignements et de leur contenu.
Les objectifs spécifiques restent sans doute un peu trop orientés droit social ; sans doute aurait-il été opportun
de renforcer de manière novatrice les enseignements relatifs à la spécificité de ce secteur médico-social.
L’objectif pédagogique est de donner aux étudiants juristes (publicistes ou privatistes) ou politistes ainsi
qu’aux professionnels du secteur de la santé (médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes, mais aussi cadres
dans des structures publiques ou privés en relation avec le domaine de la santé) une formation approfondie en droit
de la santé (droit médical, droit des établissements de santé, droit des produits de santé, politiques et économie de
la santé). En pratique, la formation s’adresse donc à un public très hétérogène (qui inclut des non-juristes sans que
soient clairement indiqués les pré-requis attendus chez ceux-ci). Son souci de dispenser une formation très ciblée est
contredit par la diversité des enseignements (Langue, « Initiation aux problèmes de la médecine »…) et la faiblesse de
certains domaines juridiques (le droit pharmaceutique notamment).
Aucun objectif scientifique n’est indiqué.
Cette formation vise à permettre aux juristes « d’intégrer les services juridiques des organismes et
établissements spécialisés dans le secteur de la santé… ou encore de passer les concours d’entrée à l’ENSP et au
CNESS… Les professionnels du secteur de la santé intégrant la formation pourront, quant à eux, parfaitement saisir
l’environnement juridique de leur activité, mieux participer à la vie des institutions sanitaires et, éventuellement,
pour ceux qui ont une activité ordinale ou syndicale, appréhender parfaitement les dossiers qui leur sont soumis ».
Les objectifs du diplôme doivent s’inscrire dans un contexte régional spécifique propice au débouché des futurs
diplômés, mais ils ne sont pas clairement reliés aux besoins du tissu économique des régions Centre et PoitouCharentes. Les étudiants en droit ne paraissent d’ailleurs pas pouvoir s’insérer professionnellement dans le tissu local
(mais d’autres raisons économiques interfèrent ici). En revanche, le diplôme paraît répondre à l’attente des
professionnels de santé, désireux de s’orienter vers l’expertise.
La cohérence du diplôme dans le parcours LMD semble bonne.
Le cursus reste très orienté droit social, et si l’objectif visé est relatif aux établissements spécialisés de
personnes âgées notamment, peut-être serait-il nécessaire de renforcer les enseignements quant aux spécificités de
ces structures, au droit des EHPAD, au droit des personnes accueillies dans ces établissements, à la politique
d’accrédidation des établissements. Le contenu est très hétérogène et n’offre aucune « mise à niveau » pour les nonjuristes. L’articulation M1-M2 laisse à désirer. La connexion entre d’une part les M1 droit privé ou droit public et
d’autre part le M2 professionnel mention Droit de la santé ne pose pas de difficulté. Mais la liaison entre le M1
Mention Biotechnologies et droit et le M2 professionnel mention Droit de la santé aurait gagné à être explicitée pour
garantir l’absence de redondances.
Les options sont présentes mais certaines auraient peut-être méritées d’être plus professionnalisantes.
Les enseignements sont dispensés par des titulaires mal identifiés, on note également un trop petit nombre
de professionnels dans l’équipe. Les enseignements dispensés par des professionnels ou chercheurs de grands
organismes ne représentent qu’un quart du volume global des enseignements.
Le partenariat avec le monde professionnel est bien appréhendé.
L’équipe de recherche à laquelle le master est adossé a une spécificité certaine et reconnue en droit social. Un
lien est assuré avec l’équipe d’Aix-Marseille.
5
L’orientation de ce master est professionnelle et ne semble pas assurer une orientation vers la recherche.
Pourtant, on note le petit nombre d’insertions professionnelles directes en CDI : « une des étudiantes a été recrutée
dès la fin de la formation en CDI au Centre hospitalier Val d’Ariège en tant que responsable des affaires juridiques et
contentieuses ».
Le flux d’étudiants est en progression (22 en 2006-2007), mais l’on manque un peu de recul.
Le responsable a certes des qualités et une reconnaissance, mais qui ne semble pas spécifique à la direction du
master professionnel envisagé. L’équipe pédagogique présentée comme celle de la mention mérite une bonne
évaluation. On y retrouve des spécialistes reconnus dans les établissements concernés et des intervenants extérieurs à
la compétence incontestable. Mais le rôle exact de chacun n’apparaît pas.
Points forts :
•
Un enseignement qui a su trouver en peu de temps sa place. En raison du manque de diplôme sur le
secteur médico-social et de la forte notoriété de certains membres de l’équipe dans le secteur social,
il convient d’encourager l’effort de professionnalisation des enseignements dans un secteur
régionalement favorable.
•
L’offre, qui intègre l’exigence de mobilité, a été imaginée pour s’ouvrir à une grande variété
d’étudiants.
•
La formation peut bénéficier de l’existence d’importants établissements de santé publics, tels que les
CHRU de Tours et Poitiers, et de multiples établissements de santé privés offrant de nombreuses
possibilités de stage et de recrutement des diplômés. La collaboration avec les facultés de médecine
de Tours et de Poitiers est susceptible de permettre d’organiser des séminaires en commun.
•
Les universités de Tours et Poitiers comptent des enseignants-chercheurs aptes à faire fonctionner un
tel diplôme. Les responsables ont choisi de faire appel à des spécialistes extérieurs à la compétence
incontestée.
Points faibles :
•
Les enseignements relatifs à la partie médico-sociale semblent plus en retrait et mériteraient d’être
précisés.
•
Le diplôme ne s’appuie pas sur une équipe de recherche localement reconnue en droit de la santé
proprement dit.
•
La formation vise « une formation approfondie en droit de la santé » objectif contredit par le public
très hétérogène auquel il s’adresse (qui inclut « médecins, pharmaciens, dentistes, sages-femmes,
mais aussi cadres dans les structures publiques ou privées en relation avec le domaine de la santé »),
par la diversité des enseignements (langue, « Initiation aux problèmes de la médecine »…) et la
faiblesse de certains domaines juridiques.
•
Elle compte peu d’étudiants (22 en 2006-2007), au regard d’une ouverture très large (faculté de droit,
IEP, faculté de médecine…).
•
Les responsables n’ont pas de réputation établie en droit de la santé, alors que les universités de
Tours et Poitiers, malgré l’absence d’EA spécialisée dans ce domaine, comptent plusieurs spécialistes
nationalement reconnus dans ce pôle disciplinaire.
•
Le dossier ne comporte aucune liste d’enseignants-chercheurs intervenant dans le Master (la liste
communiquée concerne seulement la mention). Qui donc, par exemple, enseignera le droit médical ?
•
Les 39 H prévues en « Droit des produits de santé » (sur 330) seront insuffisantes pour couvrir l’ample
secteur du droit pharmaceutique. Qui les dispensera ? Il aurait été utile de le préciser.
•
Le contraste est tranché entre le taux de réussite (100% en 2005-2006) et le petit nombre d’insertions
professionnelles directes en CDI : « une des étudiantes a été recrutée dès la fin de la formation en CDI
au Centre hospitalier Val d’Ariège en tant que responsable des affaires juridiques et contentieuses ».
•
Les enseignements dispensés par des professionnels ou chercheurs de grands organismes ne
représentent qu’un quart du volume global des enseignements.
6
L’analyse du dossier aurait été bien différente si le diplôme avait comporté un bloc d’enseignements juridiques
plus convaincant et si ceux-ci avaient été reliés à une liste d’enseignant-chercheurs spécialisés en droit de la santé.
7
Recommandations
•
Il serait souhaitable de préciser la professionnalisation des enseignements, de joindre les CV des
responsables du master, de donner des informations sur la manière dont l’insertion professionnelle est
assurée au-delà d’un stage de 3 mois. Quel est le véritable intérêt de l’accueil de médecins dans le
diplôme ?
•
L’équipe pédagogique apparaît composée de trop peu de professionnels ; les enseignements sont trop
disparates.
•
L’intitulé de la mention ne fait pas partie de celles qui étaient proposées par la DGES.
8
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demandes n°20080714 et 20080686
Domaines : Droit, économie, gestion et Sciences technologie, santé
Mention : Biotechnologies et droit
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La formation considérée a pour particularité de s’adresser à deux populations distinctes d’étudiants dès le M1,
à savoir des juristes (licence de droit) ou des scientifiques (pharmaciens ou licence de biologie). Il s'agit là d'une
démarche dont le caractère innovant doit être souligné.
La formation proposée est pointue, mais semble avoir été conçue en adéquation avec un réel besoin –
débouchés professionnels relativement diversifiés. Il s'agit, en effet, de former des titulaires d’une double
compétence biotechnologie-droit, lesquels doivent être susceptibles de s’intégrer rapidement dans un marché en
plein développement.
On doit également relever la cohérence interne du parcours qui tire son originalité de son objet (droit des
biotechnologies) et de son caractère pluridisciplinaire, lequel semble maîtrisé. De surcroît, la formation projetée
s'intègre bien dans le tissu universitaire régional.
La maquette est bien pensée tenant constamment compte des exigences de la pluridisciplinarité présidant à la
formation. Le contenu est adapté et cohérent au regard des objectifs assignés à la mention.
Quoique ressentie comme nécessaire, les voies et moyens permettant d'assurer à ce diplôme une ouverture
internationale ne sont pas explicités.
Par ailleurs, l'adossement à la recherche apparaît à l'examen du dossier comme très abstrait ou limité. D’une
part, le dossier ne mentionne pas les travaux de recherche conduits en droit des biotechnologies au sein du
laboratoire qui seraient susceptibles d’être en lien avec les enseignements. D’autre part, le document « chapeau » ne
mentionne pas le master « droit et biotechnologies » dans les diplômes qu’abrite le centre de droit privé, ce qui est
incompréhensible. L’EA 2106 « Biomolécules et biotechnologies végétales » offre, dans le domaine des
biotechnologies, un support adéquat à la formation, mais limité. Un adossement complémentaire pourrait être
recherché.
L'équipe pluridisciplinaire chargée d'animer ce diplôme gagnerait à être renforcée sur le plan juridique. Des cv
abrégés auraient été utiles pour évaluer cet aspect.
2
Points forts :
•
L’originalité de l’objet de cette mention.
•
Le cursus est bien organisé pour répondre à l’acquisition de doubles compétences dans le domaine des
biotechnologies et des droits associés.
•
La maquette est bien conçue et cohérente, le dossier est soigné.
•
La formation correspond à une réelle demande de cadres dans le secteur des biotechnologies.
Points faibles :
•
L’adossement scientifique est limité.
•
L’ouverture internationale est insuffisante.
•
L’absence d’indicateurs du suivi du devenir des étudiants formés et de leur insertion professionnelle.
3
Avis par spécialité
Ce master ne possède qu'une spécialité identifiée à la mention.
4
Recommandations
•
Ce master pourrait gagner en qualité par un renforcement de son adossement scientifique (équipe,
recherches en droit des biotechnologies) et par une véritable ouverture internationale, laquelle serait
tout à fait bienvenue au regard du profil des diplômés, appelés à rechercher du travail sur un marché
international.
•
Ce double objectif ne pourrait-il pas être mieux atteint par une intégration de la spécialité dans la
mention « Droit privé » ?
•
Le suivi du devenir des étudiants formés et de leur insertion professionnelle devrait être amélioré,
notamment par la mise en place d’indicateurs (suivi à 6, 12 mois et à plus long terme, nature des
contrats de travail -CDD ou CDI-, type de fonctions exercées et nature des employeurs).
•
Enfin, les aménagements envisagés à court terme pour la formation continue devraient être
encouragés.
5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demandes n°20080714 et 20080686
Domaines : Droit, économie, gestion et Sciences technologie, santé
Mention : Biotechnologies et droit
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
La formation considérée a pour particularité de s’adresser à deux populations distinctes d’étudiants dès le M1,
à savoir des juristes (licence de droit) ou des scientifiques (pharmaciens ou licence de biologie). Il s'agit là d'une
démarche dont le caractère innovant doit être souligné.
La formation proposée est pointue, mais semble avoir été conçue en adéquation avec un réel besoin –
débouchés professionnels relativement diversifiés. Il s'agit, en effet, de former des titulaires d’une double
compétence biotechnologie-droit, lesquels doivent être susceptibles de s’intégrer rapidement dans un marché en
plein développement.
On doit également relever la cohérence interne du parcours qui tire son originalité de son objet (droit des
biotechnologies) et de son caractère pluridisciplinaire, lequel semble maîtrisé. De surcroît, la formation projetée
s'intègre bien dans le tissu universitaire régional.
La maquette est bien pensée tenant constamment compte des exigences de la pluridisciplinarité présidant à la
formation. Le contenu est adapté et cohérent au regard des objectifs assignés à la mention.
Quoique ressentie comme nécessaire, les voies et moyens permettant d'assurer à ce diplôme une ouverture
internationale ne sont pas explicités.
Par ailleurs, l'adossement à la recherche apparaît à l'examen du dossier comme très abstrait ou limité. D’une
part, le dossier ne mentionne pas les travaux de recherche conduits en droit des biotechnologies au sein du
laboratoire qui seraient susceptibles d’être en lien avec les enseignements. D’autre part, le document « chapeau » ne
mentionne pas le master « droit et biotechnologies » dans les diplômes qu’abrite le centre de droit privé, ce qui est
incompréhensible. L’EA 2106 « Biomolécules et biotechnologies végétales » offre, dans le domaine des
biotechnologies, un support adéquat à la formation, mais limité. Un adossement complémentaire pourrait être
recherché.
L'équipe pluridisciplinaire chargée d'animer ce diplôme gagnerait à être renforcée sur le plan juridique. Des cv
abrégés auraient été utiles pour évaluer cet aspect.
2
Points forts :
•
L’originalité de l’objet de cette mention.
•
Le cursus est bien organisé pour répondre à l’acquisition de doubles compétences dans le domaine des
biotechnologies et des droits associés.
•
La maquette est bien conçue et cohérente, le dossier est soigné.
•
La formation correspond à une réelle demande de cadres dans le secteur des biotechnologies.
Points faibles :
•
L’adossement scientifique est limité.
•
L’ouverture internationale est insuffisante.
•
L’absence d’indicateurs du suivi du devenir des étudiants formés et de leur insertion professionnelle.
3
Avis par spécialité
Ce master ne possède qu'une spécialité identifiée à la mention.
4
Recommandations
•
Ce master pourrait gagner en qualité par un renforcement de son adossement scientifique (équipe,
recherches en droit des biotechnologies) et par une véritable ouverture internationale, laquelle serait
tout à fait bienvenue au regard du profil des diplômés, appelés à rechercher du travail sur un marché
international.
•
Ce double objectif ne pourrait-il pas être mieux atteint par une intégration de la spécialité dans la
mention « Droit privé » ?
•
Le suivi du devenir des étudiants formés et de leur insertion professionnelle devrait être amélioré,
notamment par la mise en place d’indicateurs (suivi à 6, 12 mois et à plus long terme, nature des
contrats de travail -CDD ou CDI-, type de fonctions exercées et nature des employeurs).
•
Enfin, les aménagements envisagés à court terme pour la formation continue devraient être
encouragés.
5
Habilitation des diplômes
Masters – Vague B
ACADÉMIE : ORLEANS-TOURS
Établissement : Tours
Demande n°20080715
Domaine : Droit, économie, gestion
Mention : Droit et justice
Avis Aeres
Appréciation (A, B ou C ): B
Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)
Alors que gestion et économie regroupent leurs mentions, le droit étend son offre à Tours. La demande de
transformation de la spécialité à habiliter concerne les disciplines les plus classiques. Des Masters très compétitifs
surtout en droit public existent dans un secteur géographique qui crée une concurrence (Paris). L’Université de Tours
a cependant fait un réel effort pour tenir compte de l’évolution des effectifs et des débouchés.
La définition des objectifs scientifiques de la formation n’est pas clairement précisée.
La démarche de formation est particulière puisqu’elle présente, pour les deux spécialités, un caractère
pluridisciplinaire sur les matières fondamentales liées à la justice dans le cadre d’un parcours bien identifié tout en se
donnant à chaque fois deux orientations recherche et professionnelle.
Les objectifs professionnels sont très élargis et dépassent tout de même, contrairement à l’énoncé du dossier,
les seuls débouchés centrés sur la justice pour s’intéresser aussi plus globalement aux concours de la fonction
publique. Sous cet angle, le positionnement peut être le fruit d’une réorientation du Master antérieur ; il est
néanmoins quelque peu en concurrence avec d’autres Master 2 qui ont cette vocation, même si ce n’est pas dans le
strict espace régional. De manière générale, les objectifs professionnels présentés sont surtout axés vers le droit
privé, essentiellement vers le monde de la justice et celui de l’entreprise.
Les modalités de recrutement des étudiants dans le master paraissent souples. Mais les filières sont limitées en
droit, le M1 carrières judiciaires ouvrant sur un M2 spécialité Droit privé, un M1 Droit public général ouvrant sur un M2
spécialité Droit public. Les effectifs attendus sont stables et d’un niveau quantitatif adapté. Il est très regrettable
que le dossier ne fasse apparaître aucune donnée relative aux cohortes d’étudiants ; quel est leur devenir, leur
insertion professionnelle, comment est estimé le public attendu ?
Le master proposé semble en cohérence avec le parcours LMD. L’offre paraît assez globale en alliant
enseignements très généraux et enseignements très spécifiques.
L’organisation pédagogique est le fruit d’une réflexion. Cependant, elle souffre de certaines insuffisances en
particulier dans un contexte de réformation marqué par l’émergence de nouvelles formes de résolution des litiges qui
2
n’impliquent pas le recours à la justice prise dans un sens traditionnel, ou encore en matière pré-contentieuse, ou
enfin s’agissant du contentieux des autorités administratives indépendantes.
L’organisation pédagogique apparaît faiblement innovante ; quelques démarches nouvelles sont cependant à
noter. Une équipe d’accueil en droit privé contribue à la qualité des filières en organisant un concours pour faire
émerger les meilleurs étudiants. Le M2 droit–justice prévoit une « clinique du droit » dans les méthodes alliant
universitaires et professionnels.
La part entre tronc commun et options n’est pas très satisfaisante ; une mutualisation pourrait être lancée en
droit, mais l’éclatement des spécialités ne la favorise pas.
Actuellement, les contenus des enseignements sont relativement adaptés mais classiques ; il faudra peut-être
revoir une partie du contenu ou certains axes, le cas échéant, dans les deux années qui viennent pour tenir compte
d’un certain nombre de réformes envisagées en particulier sous l’angle du développement du pré-contentieux
administratif ou de l’unification envisagée autour d’un juge de certains contentieux comme celui des étrangers.
Les contenus des maquettes font apparaître peu de spécificités. A part quelques spécialités très pointues,
l’offre cherche à assurer à l’étudiant le même choix sans changer d’université, d’où un grand éclatement des
matières enseignées. Seule passerelle, la spécialité juriste linguiste prépare en M1 au M2 de Poitiers.
L’ouverture internationale est peu significative.
L’adossement à la recherche est bon. Trois E.A. soutiennent les masters en droit dont une accueille les
économistes. On peut cependant se demander s’il n’existe pas un décalage entre les travaux des équipes et le master
lui-même.
L’équipe pédagogique reste à conforter, en s’appuyant sur les mutations et les recrutements, tout en adoptant
une attitude structurante. Le nombre d’intervenants professionnels est trop limité pour les voies professionnelles.
Points forts :
•
Le master s’appuie sur une recherche et une composition d’équipes dont le potentiel scientifique est
reconnu.
•
Les ambitions de formation sont aussi larges que dans une université de taille importante.
Points faibles :
•
Le partenariat avec les acteurs du monde socio-économique n’est pas assez étroit. Cela nuit à la fois à
la participation aux enseignements et la recherche des débouchés. On note la faiblesse des
intervenants professionnels dans les voies professionnels.
•
L’offre en droit n’est pas assez resserrée.
•
Il n’est pas certain que l’université possède les moyens de proposer un tel éventail : le flux
d’étudiants attendus est de 40 pour 4 parcours, ce qui est très peu, avec un risque évident de voir les
deux parcours recherche se limiter à quelques étudiants.
Faute de disposer dans le dossier de données chiffrées et précises sur les flux et l’insertion des étudiants, il est
impossible de vérifier l’hypothèse, la conception de l’offre, particulièrement dans les matières juridiques aboutit à
une dispersion. Des cours sont ouverts pour de petits groupes.
3
Avis par spécialité
Droit privé
z
Appréciation : B
L’offre de formation est spécifique à l’Université de Tours ; les étudiants publicistes et privatistes suivent
ensemble un tronc commun de cours transversaux. La transdisciplinarité public/privé est propre à la Faculté de Tours.
La même formation se retrouve mais éclatée dans d’autres universités. Elle prend la forme d’une juxtaposition
symétrique. La mise en commun de cours témoignerait de plus de mixité.
Les objectifs pédagogiques sont assez habituels et s’inscrivent dans le prolongement du M1 Carrières
judiciaires. De ce fait, le contenu n’est que très minoritairement axé sur le contentieux.
Les débouchés professionnels présentés sont classiques, mais ont fait leurs preuves. L’insertion se fait auprès
du monde judiciaire, dans l’enseignement et dans l’entreprise. Cette présence a une influence sur les méthodes, les
stages, les débouchés.
Les objectifs scientifiques ne sont pas indiqués, même pour le parcours recherche.
L’organisation pédagogique est peu innovante. Il existe des cours et pour les étudiants qui choisissent la voie
professionnelle : stage, clinique du droit.
On peut regretter une faible utilisation du tronc commun. Les cours communs en M2 représentent un tiers du
semestre 2 et du semestre 3, 30h sur 190h seulement en semestre 4 pour le parcours professionnel et 30h sur 90h en
semestre 4 pour la voie recherche.
Le contenu des enseignements est très diversifié. Les contenus pourraient faire l’objet d’arbitrages au profit
de méthodes communes privé/public en contentieux par exemple. Il serait souhaitable de s’intéresser davantage à
l’acquisition du savoir-faire sur des dossiers plutôt que sur des contenus pour les étudiants de la voie professionnelle.
Surtout, il est très centré sur le droit civil et le droit pénal. On pourrait se demander si ce choix, lui aussi assez
traditionnel en terme de cursus, est encore adapté aux évolutions des contentieux (contentieux des affaires par
exemple) et aux réformes en cours ou envisagées touchant justement aux questions contentieuses. On notera
cependant une particularité avec un enseignement centré sur l’histoire de la justice et un autre axé sur les sources du
droit dans l’espace européen. On soulignera avec intérêt trois formations plus spécifiques : informatique
documentaire, méthodologie de recherche du stage, méthodologie du mémoire, avec un effort en langue.
Les aspects professionnalisants paraissent assez bons. Les liens de partenariats avec le monde professionnel
semblent développés. Le débauchage des doctorants est présenté comme un signe de reconnaissance.
La formation à la recherche semble correcte. Elle est bien réalisée par les cours du M2, l’encadrement dans les
E.A. du M2 et la participation aux colloques et journées d’études. Il serait utile de s’appuyer sur l’école doctorale
pour assurer certaines conférences relatives à la recherche, aux centres de recherche et au futur des « chercheurs »
en termes d’insertion professionnelle.
Le flux attendu d’étudiants est de 25 environ, ce qui semble correspondre à ce que l’on peut attendre d’une
spécialité en droit. Il reste cependant assez peu précis car, si les responsables du parcours font état d’une prévision
de 25 étudiants, cela porte sur un nombre prévisionnel qui concerne les deux parcours, recherche et professionnel ;
on peut imaginer que le parcours « recherche » n’ait qu’une poignée d’étudiants, l’essentiel étant localisé dans le
parcours professionnel. Le déclin du parcours recherche et la volonté de maintenir « à tout prix » cette orientation
conduisent à dispenser des cours devant quatre ou cinq étudiants. Ce flux prévisionnel devra faire l’objet d’une
attention particulière.
Le devenir des étudiants paraît moyen. La dominante de débouchés est en privé. Mais le dossier démontre que
le suivi des étudiants est difficile à effectuer. On note l’importance des poursuites d’études en thèse et le nombre
également important d’étudiants qui ont accédé à la profession d’avocat. En 2004/2005, 15 poursuivent des études
dont 10 thèses, 10 ont rejoint des professions privées.
4
L’adossement à la recherche est correct. L’équipe pédagogique est de bonne qualité ; elle implique des
professionnels, mais le niveau quantitatif est à maintenir. Le lien formation – recherche n’est cependant pas
clairement expliqué.
Points forts :
•
L’offre recherche et professionnel présente aussi bien en Privé qu’en Public dans un même M2, donne
une grande lisibilité au choix.
•
Une équipe pédagogique adaptée.
Points faibles :
•
Maintenir l’ensemble de cette offre, particulièrement en lui conservant cette faible armature centrale
et en développant des cours symétriques déclinés en privé/public juxtaposés, ne peut tirer de son
architecture une justification.
•
Sur le plan du parcours professionnel, l’équipe n’a pas une très forte participation professionnelle
externe à l’université.
•
Une approche insertion relativement habituelle centrée sur les métiers du judiciaire et les concours ;
ne faudrait-il pas élargir cette approche ?
La réflexion d’ensemble aurait pu être beaucoup plus approfondie.
Droit public
z
Appréciation : B
L’offre de formation est spécifique à l’Université de Tours ; les étudiants publicistes et privatistes suivent
ensemble un tronc commun de cours transversaux. La transdisciplinarité public/privé est propre à la Faculté de Tours
et elle prend aussi la forme d’une juxtaposition symétrique des thèmes dans les deux champs.
Les objectifs pédagogiques ne sont pas toujours convaincants. Le procès n’est sans doute pas tout surtout en
droit public ! A cet égard, si l’ensemble de la formation paraît répondre à une acception assez habituelle des
débouchés en droit public, elle ne prend pas en compte les dimensions actuelles et en plein développement du précontentieux administratif.
Certains objectifs scientifiques évoqués paraissent relever davantage d’objectifs pédagogiques.
Les débouchés professionnels sont très largement envisagés pour le droit public, sans d’ailleurs qu’ils soient
centrés sur le contentieux.
La formation proposée est en cohérence avec le LMD mais avec un faible flux. La spécialité est destinée en
priorité à la spécialité Droit public général du M1, la continuité pédagogique étant indéniable. Cette spécialité semble
se justifier pour assurer la symétrie de l’offre.
L’organisation pédagogique est très classique, on trouve ainsi des cours et un stage pour la voie
professionnelle. Il ne faut pas négliger les formules pré-contentieuses. Un équilibre général paraît avoir été trouvé
avec une identification sans doute plus adaptée du parcours professionnel au niveau des volumes d’enseignement
consacrés aux contentieux. On peut cependant noter la faible utilisation du tronc commun. Les cours communs
représentent en M2 un tiers des enseignements en semestre 2 et en semestre 3, 30h sur 190h seulement en semestre 4
(voie professionnelle) et 30h sur 90h en semestre 4 (voie recherche).
Le contenu des enseignements apparaît sur certains points très (trop) large. Il serait souhaitable d’envisager un
resserrement sur l’acquisition de méthodes communes public/privé et de prévoir un cours sur le contentieux des
autorités administratives indépendantes.
5
Les aspects professionnalisants correspondent au minimum exigé. Toute la structure pédagogique ouvre sur les
concours administratifs. La présentation du dossier ne permet pas de porter un jugement sur la solidité des liens réels
avec le monde professionnel.
La formation à la recherche est correcte. Les étudiants sont associés aux travaux des E.A. L’E.D organise des
cours de méthodologie.
Le flux d’étudiants attendus est de 15, mais ce chiffre semble déjà surestimé. Le chiffre semble insuffisant
pour deux parcours.
Le bilan du devenir des étudiants n’est pas clairement indiqué. La globalisation de présentation des flux peut
masquer la rareté des publicistes. En 2005/2006, on compte 10 poursuites d’études dont 6 thèses, 6 professions
privées.
L’adossement à la recherche est mal décrit. On perçoit mal le rôle du GERCIE, (E.A, transdisciplinaire) qui
développe de nombreux axes de droit communautaire.
L’équipe pédagogique est à structurer. Il est souhaitable de vérifier l’implication des professionnels et de la
stabiliser. La capacité à dégager des partenariats comme en privé est également à vérifier. Il serait intéressant de
connaître l’ampleur du renouvellement et le quantifier.
Points forts :
•
Pour garder cette lisibilité qui est caractéristique de l’offre et qui explique la stabilité des effectifs, il
a fallu conserver les voies professionnelle et recherche en Privé et Public.
•
Qualité de l’équipe pédagogique et du centre de recherche d’adossement.
Points faibles :
•
Une formation relativement habituelle et présentée sans véritable analyse de la concurrence
nationale en ce domaine.
•
Des effectifs prévus très insuffisants en particulier si les étudiants doivent se répartir en deux
parcours ce qui peut conduire à l’extrême à un nombre très limité d’étudiants inscrits en droit public
parcours recherche.
Une présentation avec un parcours indifférencié serait peut-être souhaitable.
6
Recommandations
•
L’Université de Tours a tenté de proposer une offre originale, en conjuguant droit public et droit
privé, en voie professionnelle et en voie recherche, autour du contentieux et de la justice. Il est
cependant dommage que l’intitulé de la formation proposée ne corresponde pas à la liste proposée
par la DGES.
•
Cette offre implique une symétrie dans laquelle le droit public semble avoir du mal à se couler. La
faiblesse des effectifs en ce domaine aurait mérité une discussion avec les universités environnantes,
car le parcours recherche risque de n’attirer qu’un très petit nombre d’étudiants.
•
Le contenu des enseignements reste très, voire trop classique. Il aurait peut-être été possible de faire
preuve d’innovations, surtout dans le domaine précontentieux en droit public.
7
Réponse du président
20080679 . M-STS - Mention Informatique
1. Première année de master (M1)
La première année de Master (M1) de la mention Informatique est commune aux
spécialités Recherche (M2R) et Professionnelle (M2P). Dans le rapport d’évaluation, il est
noté que si le M1 prépare bien à la spécialité professionnelle, la préparation à la spécialité
recherche est moins claire. Dans ce cadre, nous proposons :
-
que soit proposée aux étudiants de M1 une unité d’initiation à la recherche dans le cadre
des Unités Libres. Pour information, une telle unité a déjà été proposée aux étudiants de
M1 en 2005-2006 et 2006-2007. Cette unité sera proposée au second semestre de M1.
-
que soit proposés aux étudiants de M1 des cours optionnels les ouvrant à d’autres
thématiques de recherche que celles de l’équipe BdTln, en rendant optionnels des
cours initialement présentés comme obligatoires dans la maquette. Ces cours initialement
obligatoires seraient les cours d’ « Algorithmique répartie » (dans l’UE 102 de M1) et de
« Systèmes d’Information Géographiques » (dans l’UE 202 de M1). Seraient proposés en
option et en parallèle, d’une part un cours d’« Ordonnancement et d’analyse
multicritères », et d’autre part un cours de « Reconnaissance des formes ». En fonction
du nombre d’étudiants inscrits dans ces options, il est envisagé deux possibilités : si le
nombre d’étudiants est suffisant, elles sont ouvertes sur le site de Blois, sinon elles sont
mutualisées avec des enseignements réalisés à l’EPU-DI de Tours (composante de
l’Université responsable de la spécialité Recherche).
2. Deuxième année de master, spécialité professionnelle (M2P)
L’évaluation de la spécialité professionnelle « Systèmes d’Information et Analyse
Décisionnelle » indique qu’il serait souhaitable de renforcer dans le contenu le thème de la
spécialité. Dans ce cadre, après discussion avec certains de nos partenaires industriels, nous
proposons :
-
de supprimer l’UE « Entreprises et nouvelles technologies » qui se présentait pour les
étudiants sous la forme de 2 cours optionnels à choisir parmi 4 : Technologie des cartes,
Couplage téléphonie informatique, Entreprise et e-business, enjeux économiques du eCommerce. On peut en effet considérer que certains de ces cours ne sont pas directement
liés à la thématique de la spécialité. Certains de ces cours (Technologie des cartes,
Couplage téléphonie informatique) pourront par contre être proposés en M1 dans le cadre
des UE Libres.
-
de remplacer les cours optionnels de l’UE supprimée par les deux cours obligatoires
suivants : i) un cours intitulé « Conception et certification des SI » ; ce cours sera
rattaché à l’UE « Développement d’applications » renommée « Ingénierie et conception
des SI ». Ce cours permettra d’aborder (comme suggéré par les experts) les
problématiques d’analyse et conception, d’urbanisation et de certification des SI ; ii) un
cours intitulé « Entreprise et e-business » repris de l’UE « Entreprise et nouvelles
technologies » et maintenant inséré dans l’UE « Formation humaine et à l’entreprise » du
même semestre. Nous rappelons que l’objectif de ce cours est d’appréhender les relations
entre l’organisation des entreprises et leurs systèmes d’information. Par ailleurs, après
discussion aves nos partenaires industriels, il est prévu d’y inclure une partie plus
technique sur les ERP et leur paramétrage.
Par ailleurs, nous tenons à souligner :
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-
que le cours « Architectures et frameworks de développement » - même si son intitulé
ne le souligne pas -, est dédié pour une grande partie au développement des systèmes
d’informations.
-
que le cours « Traitement automatique des langues » est orienté application aux
systèmes d’information, et plus précisément à la recherche d’information et à la fouille de
données (même si son descriptif ne le souligne pas et que nous devrons le revoir). Nous
pensons également que la présence d’un tel cours dans notre cursus se justifie par
l’augmentation significative du volume de données textuelles stockées et exploitées dans
les SI.
Concernant maintenant l’objectif affiché que l’étudiant maîtrise au moins une langue
étrangère et que seul des cours d’anglais sont proposés à nos étudiants, ce choix s’explique
de notre point de vue par la nécessité absolue de maîtriser cette langue dans le domaine de
l’informatique. Notons cependant que dans le cadre de notre parcours européen de Licence
(parcours ECS), des unités libres destinées à l’apprentissage d’autres langues étrangères que
l’anglais (allemand, espagnol, portugais) pourront être ouvertes (en fonction des projets de
mobilité des étudiants) ; si ces unités libres sont ouvertes en Licence, elles pourront également
être proposées aux étudiants de Master.
Enfin, il est certain que nous devons progresser dans le suivi de nos étudiants de M2P, en
obtenant notamment des taux de réponses plus importants de la part de nos anciens étudiants.
Par rapport au dossier d’habilitation transmis, notons que le taux de réponse pour la
promotion 2006 est maintenant passé à 70%, 100% des étudiants ayant répondu étant en CDI
(pour 85%) ou CDD (pour 15%) ; la grande majorité d’entre eux travaille dans de grandes
SSII (pour 50% en région parisienne).
2. Deuxième année de master, spécialité Info Recherche (M2R)
Dans le rapport de l’AERES (n° 20080679), nous avons noté deux principales critiques
auxquelles nous répondons.
La première concerne la cohérence des modules et le nom de cette spécialité du master. Cette
spécialité est en très forte interaction avec le Laboratoire Informatique de Tours, les
intervenants locaux sont tous de ce laboratoire, la plupart des stages ont lieu dans ce
laboratoire et beaucoup des doctorants de ce laboratoire sont issus de cette spécialité du
master (actuellement, 21 sur 32). Il n’est alors pas surprenant que les modules enseignés
soient en phase avec les domaines de recherche du laboratoire. De même, le fait que le nom
de cette spécialité soit le même que celui du laboratoire n’est pas une coïncidence mais une
volonté affirmée.
D’autre part, depuis près de 15 ans, les recommandations de diverses Autorités ont consisté à
nous faire resserrer les intitulés de nos formations.
Les étudiants qui suivent cette mention/spécialité pourront ainsi s’intégrer dans n’importe
laquelle des équipes du laboratoire et dans beaucoup d’autres laboratoires. Le système
d’options leur permet toutefois de privilégier un domaine plus précis en choisissant les
options d’une équipe ou deux, ce choix d’options est d’ailleurs ultérieur au choix du sujet de
stage qui est lui aussi spécifique à une équipe.
La deuxième critique concerne les débouchés. Comme indiqué dans la demande de
renouvellement :
«Devant la difficulté d’obtenir des informations sur le devenir des étudiants, il est prévu de
renforcer le dispositif d’enquête actuel. Les chiffres donnés de poursuite en thèse ne tiennent
compte que de celles confirmées, en pratique plus de la moitié des diplômés trouvent un
financement pour poursuivre en thèse.»
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Maintenant il est clair que, malgré de récentes revalorisations des bourses - certes bien
insuffisantes -, la forte demande d’ingénieurs en informatique n’incite pas, actuellement, les
étudiants à poursuivre en thèse ni d’ailleurs à faire un M2R. Au demeurant la procédure pour
l’accueil d’étudiants étrangers est devenue bien compliquée.
Nous allons affiner nos enquêtes pour connaître le type d’emploi industriel trouvé par les
étudiants qui ne poursuivent pas en thèse (R&D ?) et tenter d’améliorer le taux de retour à nos
enquêtes.
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20080680 : M-STS - Mention Mathématiques
Spécialité recherche : Analyse Mathématique et applications
Collaboration Tours-Orléans : Cette collaboration repose en grande partie sur la « Fédération
Denis Poisson » (FR2964 – CNRS) qui regroupe les deux laboratoires LMPT de Tours et
MAPMO d’Orléans. Le master M2 recherche spécialité AMA, commune aux deux
universités, est pilotée par la fédération. Les équipes pédagogiques d’Orléans et de Tours se
réunissent au moins deux fois par an pour discuter du déroulement de l'année et du contenu
des enseignements. En plus de cela, une concertation régulière entre les responsables existe
tout au long de l’année.
Il est à noter que sur les quatre dernières années, quasiment tous les étudiants ayant obtenu le
master à Tours ont validé au moins un cours à Orléans, et vice-versa. De même, plusieurs
étudiants inscrits à Tours ont préparé leur stage de recherche à Orléans. Les frais de
déplacement des étudiants de M2 entre les deux universités sont pris en charge par les
laboratoires.
Spécialité professionnelle : Mathématiques des transmissions sécurisées (MIMaTS)
PAGE 1
POINT No 1
"Le recrutement pour la spécialité MIMaTS est obscur."
Voici le recrutement des deux dernières "rentrées":
−−− Pour la promotion des sept étudiants qui termineront à l’automne 2008 (après leur stage):
5 licences de Tours, une MCF en congé de formation d’Alger, 1 licence de Lille.
−−− Les M1 de 2007−08 [10 étudiants]
− 1 M1−recherche Orléans + Licence LEA Anglais japonais
− 1 licence mathématiques Orléans
− 2 M1−recherche de Dijon
− 6 licences de mathématiques de Tours
− 1 licence math. + licence double compétence informatique (Tours)
POINT No 2
"Le M1−MIMaTS a un semestre S3 au Québec."
A compter de septembre 2008, un accord avec l’université anglophone Concordia (Montréal)
complétera l’accord avec l’université Laval. Deux étudiants ont choisi Concordia pour septembre
2008. Ces deux étudiants et deux étudiants allant à Laval ont choisi de compléter leur formation par
trois mois d’immersion totale en anglais offerts par l’université Concordia. C’est un complément
possible (hors maquette).
POINT No 3
"Cette collaboration est intéressante sur le principe, mais pas vraiment défendue dans le dossier et à
sens unique".
Avant tout réponse spécifique au MIMaTS, rappelons qu’il est quasiment IMPOSSIBLE d’attirer des
étudiants canadiens (au niveau master) dans les universités françaises. C’est un fait général des
programmes d’échange et c’était une doléance marquée au colloque du CCIFQ (mai 2007). Le
MIMaTS n’échappe pas à ce constat. L’attirance des USA est de loin supérieure et
les masters aux USA de loin mieux financés. Et ça ne s’améliore pas. Le CCIFQ, qui donnait un
PETIT financement incitatif, a été dissout après mai 2007 ...
L’accord avec l’université LAVAL (et le nouvel accord avec Concordia) est à sens unique presque de
conception. Laval prend nos étudiants du MIMaTS dans des cours que nous ne pouvons pas offrir à
Tours alors que Tours accueille des étudiants de toutes les disciplines, en visant l’équilibre.
Nous envoyons dans les faits beaucoup plus d’étudiants que nous en recevons. Ce n’est pas l’endroit
pour débattre des causes, qui sont nombreuses et concernent l’université française en général.
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L’intérêt de l’université Laval est la survie de l’algèbre chez eux. Sur onze étudiants en M2 chez eux
en septembre 2007, sept venaient du MIMaTS, et deux étaient des doctorants complétant leur
scolarité. Les deux spécialistes sur qui repose le MIMaTS à Laval partiront à la retraite dans un an et il
faut prévoir un recentrage sur Montréal, dont Concordia est la première étape. L’intérêt pour
l’université anglophone Concordia est l’ouverture sur la France, et peut−être atteindrons nous là plus
facilement l’équilibre, mais ce n’est pas certain.
PAGE 2.
POINT No 4
"Une partie de l’enseignement est assurée par l’équipe d’accueil LI d’informatique de l’école
d’ingénieur Polytech’Tours (non spécialisée en sécurité informatique et qui a par ailleurs un M2
informatique)."
Les enseignements d’informatique du LI concernent des mathématiciens qui souvent ne connaissent
que peu d’informatique. Ils touchent des points essentiels à connaître avant toute question de sécurité :
architecture, fonctionnement, programmation du noyau UNIX; calculs haute performance et réseaux;
administration système. Les enseignements de sécurité proprement dite sont assurée à Laval
(département de génie électrique: théorie de l’information, sécurité des réseaux et des transmissions).
Dans l’accord avec Concordia, il y aura un cours de DEA de mathématiques lié à la cryptographie et
un cours de DEA d’informatique lié à la sécurité.
AVIS PAR SPECIALITE
PAGE 3.
POINT No 8
(dernier paragraphe)
"La cohérence du parcours est problématique. ... . cette collaboration avec le Québec n’indique pas
d’étudiants de l’université Laval inscrit dans ce master."
Cf points 4 et 5 au moins.
PAGE 4.
POINT No 8
A la première remise de diplôme, des cadres supérieurs de "Mainsys Engineering" (Bruxelles), Fortis
Finances (Bruxelles), La Société Générale (Paris) ont fait le déplacement, et qu’un cadre de chez
Thalès a eu un empêchement de santé. Par ailleurs, le directeur de la société Axane (sécurité bancaire
+ informatique des plateformes pétrolières) est venu interviewer les sept finissants de cette année et en
a embauché deux huit mois avant la fin de leur diplôme.
PAGE 4.
POINT 9
"La quantité d’étudiants formés est trop faible (dans le dossier au plus cinq sont mentionnés) pour
qu’on puisse juger du devenir des étudiants."
Il ne fut mentionné dans le dossier que les cinq qui avaient effectivement terminé, et il ne fut pas
extrapolé sur l’avenir. Mais ces cinq étudiants ont eu pour difficulté principale le choix entre plusieurs
offres d’emplois:
−− A.B., issu de la licence de Tours, a eu au total huit offres (MMA,unilog, BNP, Axane, ...). Il est
aujourd’hui chez Axane, où ils forment les nouveaux ingénieurs embauchés;
−− D.B. issu de la licence de Tours, au siège boursier de la SG. A eu quatre offres des diverses SSI.
Quitte la SG en juin pour aller en thèse à Concordia.
−− N.S., issu de la licence de Tours. A fait un stage chez Thalès Défense, où son travail au sein d’une
équipe a donné lieu à une publication et un brevet. Actuellement en thèse à Concordia (où il entraîne
son collègue D.B.)
−− O.M. (licence de mathématiques de Namur, 32ième aux olympiades mathématiques européennes) a
eu plusieurs offres, et travaille pour MainSys Engineering à Bruxelles sur des aspects d’intelligence
artificielle dans la sécurité bancaire.
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−− N.F., issue de la maîtrise à Tours en 1993, agrégée de mathématiques en 1995, en poste à
l’éducation nationale, était en congé de formation. S’occupe du réseau informatique du lycée F.
Couperin de Fontainebleau, et enseigne les mathématiques dans ce même établissement.
Le devenir et le suivi des étudiants n’est pas une fiction.
PAGE 4.
POINT 10
Sur les points faibles ...
Nous avons répondu sur l’essentiel. Par ailleurs, "... ni les licenciés de Tours, ni les élèves ingénieurs
de Polytech’Tours)" est démenti par tous les chiffres et les références exactes que j’ai données −−−et
celles qui manquaient n’autorisent pas des affirmations qui correspondent au contraire des faits sur les
licenciés tourangeaux au MIMaTS−−− Et sur le recrutement des "élèves ingénieurs", il est clair que
(1) ils n’ont pas la formation mathématique leur permettant de suivre la partie mathématique du
MIMaTS, et (2) qu’ils ne viendront jamais suivre dans le MIMaTS la partie informatique qui est
donnée par leur école.
Nous terminons par quelques remarques :
−−− Sur le flux des étudiants en M2 MIMaTS. Comme le semestre S3 comprend un semestre canadien
qui repose sur les enseignements très spécifiques du M1, il est illusoire d’attendre un apport extérieur
auM2−MIMaTS. Les M2−MIMaTS sont presqu’automatiquement ceux qui viennent du
M1−MIMaTS.
−−− En 2007−08, M1 et M2 confondus, le MIMaTS apporte 17 étudiants au master de mathématiques.
Cela sans collaboration internationale ni cohabilitation avec Orléans.
−−− Au vu des demandes de renseignements reçus de licenciés divers (La Rochelle, Nancy, Nantes,
Dijon, Orléans, et des étrangers) que je n’avais pas en si grand nombre en 2006, nous espérons
atteindre les 12 recrus M1en septembre 2008. Mais cela, est de l’extrapolation.
20080681 : M-STS - Mention Physique-Imagerie
Quelques réponses aux points faibles sur l’avis global :
Profils d’étudiants hétérogènes.
Dans la Spécialité Recherche « Imagerie du vivant », les besoins de formation sont nombreux
pour concourir à la formation de l’image et de son traitement en Médecine nucléaire. La
médecine nucléaire nécessite de faire appel à des molécules radio-marquées qui ont le statut
de médicament radiopharmaceutique et à des matériels sophistiqués, (tomographe à positon
couplé à un scanner X ou gamma-caméra couplée ou non à un scanner X) qui nécessitent des
développements importants en traitement d’image. De ce fait, le recrutement des étudiants ont
forcément des origines très diverses pour concourir à un but commun, développer de
nouvelles méthodes d’imagerie en médecine nucléaire, une des thématiques de l’unité
INSERM UM 930. Il s’agit soit d’ingénieurs en traitement d’images, soit de chimistes
organiciens pour créer de nouvelles molécules radiomarquées, soit de pharmaciens pour
mettre au format pharmaceutiques les dites molécules, soit de médecins nucléaires ou de
physiologistes pour permettre à ces médicaments d’obtenir l’AMM (autorisation de mise sur
le marché européen) afin de pouvoir être commercialisée. Le parcours « imagerie moléculaire
– radiopharmaceutique » à lui tout seul impose un profil d’étudiants hétérogènes.
Recrutement en M1 essentiellement dans la filière physique pour former des professionnels et
des chercheurs avec une forte coloration « Génie Electrique ». L’ouverture à la filière EEA
serait pertinente.
La mention physique-imagerie a été construite sur la base d'une population d'étudiants ayant
déjà acquis une bonne formation en physique au niveau bac+3, et dont certains ont le projet
de s'orienter vers l'imagerie médicale. Nous élargirons nous l'avons déjà fait modestement par
le passé) notre recrutement en M1 aux autres types de licences (Physique appliquée,
STIC,…). Cela est indiqué explicitement dans le dossier $ III.A. Nous allons à ce propos
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intensifier l'information auprès de cette population d'étudiants. Cela pourrait constituer un
élément de réponse à la faiblesse des flux d'étudiants.
L’adaptation des cursus dans les cas de double inscription pour les étudiants en école
d’ingénieurs n’est pas évoquée.
C’est déjà le cas avec l’ENIVL et Polytech Tours puisque nous avons déjà eu 3
étudiants de l’ENIVL et une étudiante de Polytech Tours.
Politique internationale peu étayée.
Pour le parcours « imagerie moléculaire – radiopharmaceutique », trois grands axes peuvent
être cité :
1/ Au plan européen, dans le 6ème PCRD, Tours est le coordonnateur du Working
Package « Radiopharmaceutiques » du projet no.: LSH-2003-1.2.2.-2 D.I.M.I.
(Diagnostic Molecular Imaging : A Network of Excellence for Identification of new
maging markers for diagnostic purpose);
2/ Au plan international, Tours est le correspondent français du programme de collaboration
Australie-France en matière de développement de radiopharmaceutiques avec échange de
chercheurs et d’étudiants en thèse, notamment dans le cadre de thèse en co-tutelle ;
3/ Une collaboration étroite est entretenue avec l’équipe du Pr Halldin du Karolinska Institute
de Stockholm qui a donné lieu à nombre de publications à fort
facteur d’impact, d’échange d’étudiants.
Enfin pour les spécialités de l'imagerie médicale et notamment professionnelle, un nombre de
plus en plus important d'étudiants effectuent leur stage ou occupent un premier emploi à
l'étranger (USA, Allemagne). Nous avons même du mal, à faire face à toutes les propositions
de stage en provenance de l'étranger (USA notamment).
La spécialité « modèles non linéaires en physique » offre à l’étudiant la possibilité d’effectuer
son stage et/ou sa thèse dans un laboratoire d’accueil européen hors France (cf. dossier § II-B4) :
- Département de Physique de la Matière Condensée – Université de Genève
- Department of Applied Mathematics and Physical Sciences – National Technical University
of Athenes
- Department of Mathematical Sciences – University of Durham – England
- Dipartimento di fisica Università la Sapienza de Roma
- Groupe Information Technology Siemens Dematic – Konstanz – Allemagne
- Grup de Sistemes Dinàmics – Universitat Autònoma de Barcelona
- Institut de Ciència de Materials de Barcelona – Universitat Autònoma de
Barcelona
- Instituto de Ciencia de Materiales de Madrid - Mahematical Physics Department – National
University of Ireland – Dublin
Effectifs relativement faibles
Pour ce qui concerne les faibles flux, nous avons voulu volontairement limiter, notamment en
M2, le nombre d'étudiants dans certaines spécialités, (par exemple professionnelle à environ
15 étudiants), de façon à leur assurer un placement sans difficultés. Le nombre de
candidatures reçu est très largement supérieur au nombre de places que nous offrons, comme
nous l'avons mentionné dans le dossier. Les aléas du recrutement ont fait que certaines années
nous n'avons pas atteint ce chiffre. L'expérience des années précédentes en matière de
recrutement des étudiants, les demandes des professionnels, les offres de stage et les
propositions d'embauche que nous recevons régulièrement nous font penser que nous
pourrions augmenter nos effectifs, sans bien entendu remettre en cause la qualité du
recrutement. Une des pistes évoquée est une plus grande ouverture vers les licences autres que
Physique, mais aussi une campagne d'information plus accentuée.
Réponses à quelques remarques sur l’avis de la spécialité
« imagerie du vivant » :
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On peut déplorer l’absence de modules avancés, spécifiquement orientés recherche.
C’est vrai, nous avons voulu tellement mutualiser les unités d’enseignement qu’il n’y a pas
d’enseignements spécifiques dévolus qu’au M2 « imagerie du vivant », même s’il existe
plusieurs modules spécifiquement orientés recherche : Actualité de la recherche, Traitement
des signaux et des images avancés et applications médicales, Physiologie humaine et Signaux
Physiologiques.
Dans la prochaine maquette, il faudra certainement proposer quelques modules
propres au parcours « imagerie médicale ».
Le stage semble se dérouler en entreprise.
Le stage se déroule majoritairement dans un laboratoire public ou privé.
Il y a peu de poursuite en thèse.
Nous n’avons pas été assez clairs et les chiffres dans le tableau étaient quelque peu erronés.
Environ 75% des étudiants poursuivent en thèse. Voici ci-après le texte à mettre dans le
dossier.
Spécialité Recherche « Imagerie du vivant »
En 2005-2006, un peu plus de 75% des étudiants en « Imagerie médicale » et en « imagerie
moléculaire et radiopharmaceutiques » ont poursuivi en thèse de sciences et un peu moins de
25% ont trouvé un CDI.
En 2006-2007, un peu moins de 60% des étudiants en « Imagerie médicale » et 80 % des
étudiants en « imagerie moléculaire et radiopharmaceutiques » ont poursuivien thèse de
sciences et un peu plus de 20% en « Imagerie médicale » et 20% en « imagerie moléculaire et
radiopharmaceutiques » ont trouvé un CDI, 10% des étudiants en « Imagerie médicale »
recherchent un emploi.
Réponses aux points faibles sur l’avis de la spécialité
« imagerie du vivant » :
Il n’y a plus, en France, de « poids lourds » industriels de l’imagerie médicale.
Bien qu’il n’y ait plus de « poids lourds » industriels de l’imagerie médicale en France, il
existe une multitude de SSII, de PME-PMI et TPME-TPMI dans ce secteur.
Un exemple criant de vérité est la société tourangelle Vermon, spécialisée dans la fabrication
des sondes ultrasonores pour l’imagerie échographique, qui accepte régulièrement quelquesuns de nos étudiants dans leur service R&D. Il existe à Tours depuis 2008 un cyclotron à
production médicale de la société française Cyclopharma qui est associée à l’Université
François Rabelais dans le cadre du Centre de Recherche en Radio-Pharmaceutiques (CERRP).
Des ingénieurs de Cyclopharma interviennent dans l’enseignement et les étudiants vont
pouvoir faire leur stage dans cette structure mixte Université-Industrie privée. Il existe
également à Nantes le Cyclotron à haute énergie piloté par l’Ecole des Mines de Nantes et des
intervenants dans l’enseignement participe aux recherches menées avec ce cyclotron. Dans le
domaine de la production de molécules marquées avec des isotopes à vie brève à visée
médicale, ces deux structures sont parmi les poids lourds du domaine.
Difficulté de développer des synergies entre les parcours de cette même spécialité. C’est un
fait, mais c’est normal puisque les deux parcours ne forment pas les mêmes étudiants aux
mêmes métiers. Toutefois pour assurer une certaine cohérence, nous avons proposé deux
unités d’enseignement communes aux deux parcours « fondamentaux de l’imagerie médicale
» et « Radiopharmaceutiques 1 » qui assurent un socle commun. Rappelons que dans le
parcours « imagerie moléculaire et radiopharmaceutique » nous formons des chimistes ou
bien des internes en pharmacie alors que dans le parcours « imagerie médicale » nous
formons des ingénieurs et des internes en médecine. La médecine nucléaire nécessite de faire
appel à des molécules radio-marquées qui ont le statut de médicament radiopharmaceutique et
à des matériels sophistiqués, (tomographe à positon couplé à un scanner X ou gamma-caméra
couplée ou non à un scanner X) qui nécessite des développements importants en traitement
d’image. De ce fait, le recrutement des étudiants ont forcément des origines très diverses pour
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concourir à un but commun, développer de nouvelles méthodes d’imagerie en médecine
nucléaire, une des thématiques de l’unité INSERM UM 930.
Réponses sur l’avis de la spécialité recherche « Modèles non linéaires en physique » :
Le dossier est mal renseigné sur les flux et devenir des étudiants depuis la création du master
Un bilan complet a été présenté dans le dossier (cf.§ II-H-). Comme on peut le constater tous
les étudiants admis depuis son ouverture en 2005 (c’est à dire. Deux promotions) ont obtenus
un financement (ministère, CIFRE, Région Centre) pour préparer une thèse de doctorat, à
l’exception d’une étudiante de nationalité étrangère.
Le dossier ne comporte pas de bilan clair sur la ventilation des stages entre les différentes
structures d’accueil.
Des 12 étudiants des deux premières promotions, 10 ont effectués leur stage à Tours dans les
trois laboratoires soutenant la formation, 1 au laboratoire d’astrophysique de Toulouse et
Tarbes et 1 à l’Institut des Nanosciences de Paris.
Remarque : un fascicule répertoriant un ensemble de nombreux stages en France et à
l’étranger est distribué aux étudiants début décembre.
Cette spécialité, qui s’appelait auparavant « phénomènes non linéaires » choisie une nouvelle
dénomination qui traduit peut-être une volonté d’orienter davantage la formation vers les
techniques numériques, la modélisation, la simulation… pour améliorer son attractivité. Ce
point n’est cependant pas discuté. Il n’est pas non plus précisé si les modules proposés ont
évolués par rapport à la précédente formation.
Il s’agit simplement d’un changement de dénomination de la spécialité, qui nous semble plus
précis sur le contenu de la formation. Ce nouvel intitulé ne s’est pas traduit par des
changements dans les contenus des modules proposés.
20080682 : M-STS- Mention : Compétence complémentaire en Informatique
Comme suite aux recommandations de l’avis Aeres, voici nos propositions de réponse :
•
Une mention spécifique posant problème, nous proposons de conserver le Master
CCI comme spécialité transversale de toutes les mentions (en exclusion de la
mention informatique) des masters de l’Université de Tours.
Cette spécialité est ouverte aux titulaires d’un diplôme de niveau bac + 4 ou plus dans
tous les domaines (sciences, gestion, économie, pharmacie, médecine, voire même
sciences humaines, …).
Cette spécialité recrute plus généralement des candidats en formation initiale et
continue d’un niveau minimum BAC+4 ou équivalent (de toute discipline non
exclusivement informatique), ainsi que les informaticiens désirant actualiser leurs
connaissances. Toutefois, les candidats en formation continue peuvent prétendre
à la validation des acquis professionnels ou d’expérience selon la réglementation
en vigueur.
•
En outre, lors de la dernière habilitation du Master CCI il y a 2 ans, il avait été proposé
l’élargissement des interventions auprès des enseignants de la 27ème section de
l’université de Tours pour des enseignements spécifiques, aucune réponse n’ayant
été apporté à cette demande, et afin d’assurer le fonctionnement correct du Master
CCI, il a été fait appel à des collègues d’université parisienne. Cette offre sera réitérée
durant le contrat 2008-2012 en fonction des nécessités des enseignements.
•
Une amélioration du suivi d’insertion professionnelle des étudiants a déjà été initiée en
collaboration avec l’association des étudiants du Master CCI par la mise en place de
questionnaires ciblés sur les forums dédiés du Master CCI
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20080683 : M-STS-Matériaux, Chimie, Microtechnologies
Eléments de réponse à l’avis de l’AERES sur la Mention de Master
« Matériaux, chimie, microtechnologies »
Spécialité Chimie Organique
L’adossement recherche mobilise principalement les enseignant-chercheurs du
Laboratoire Physico-chimie des Matériaux et Biomolécules (PCMB) EA 4244 nouvellement
créé et regroupant les personnes des ex-laboratoires CIME et SPOT.
Spécialité Electronique, signal et microsystèmes
La spécialité ESM de la mention MCM (MCM-ESM) est commune avec la spécialité ESM de
la mention PSPI (PSPI-ESM) de l’Université d’Orléans et celle proposée par l’école
d’ingénieurs ENIVL de Blois. Il s’agit d’une spécialité triple sceaux qui a reçu le label A dans
l’avis de l’AERES envoyé à l’Université d’Orléans.
Trois points faibles ont été soulignés dans l’avis envoyé à L’Université de Tours.
« Le flux d’étudiants relativement faible » :
La spécialité ESM proposée est triple sceaux, nous devrions ainsi bénéficier d'un
accroissement du nombre des inscrits (accroissement du nombre de supports de
communication). D'autre part, nous comptons toujours sur les inscriptions en double cursus
apportées par les élèves ingénieurs de Polytech’Tours, de Polytech’Orléans et de l’ENIVL de
Blois. Nous continuerons en effet à communiquer sur la complémentarité de la spécialité
ESM par rapport aux contenus respectifs de ces trois formations d'ingénieurs. L'ouverture à
l'international, avec le souhait de communiquer en anglais dans certains cours et de délivrer
des supports de cours rédigés en anglais, devrait également attirer des étudiants étrangers
supplémentaires (voir le troisième point).
« Pourcentage encore trop faible d’étudiants poursuivant en thèse » :
50% des étudiants de la spécialité étaient des élèves ingénieurs, ce qui explique pourquoi
certains ont finalement préféré intégrer directement une entreprise, plutôt que s'engager dans
un travail de thèse (formation initiale professionnalisante). Le nombre de doctorants à l’issue
de la troisième année d’existence de la spécialité ESM dépasse cet indicateur, avec 58%
d’inscrits en doctorat. Ce nombre est continuellement en hausse, signe de l’attractivité
grandissante pour la recherche, y compris auprès des jeunes ingénieurs diplômés.
« Ouverture internationale faible » :
Dans le dossier tourangeau de la spécialité ESM (MCM-ESM), il manquait une
information importante sur l’intention des trois équipes pédagogiques tourangelles,
orléanaises et blésoises de proposer certains enseignements en anglais, ainsi que des supports
écrits en anglais. L’objectif était justement de renforcer l’ouverture internationale. Cet oubli
est dû à une structuration différente des mentions MCM et PSPI qui ne remet pas en question
le souhait d’une habilitation à l’identique du projet de spécialité ESM sur les trois sites. A
noter qu’à l’instar du projet quadriennal 2004-2007, Orléans est le seul porteur à faire
remonter ce projet de formation co-habilitée au ministère.
Enfin, ce choix d’intensifier l’usage de l’anglais dans nos formations est cohérente avec la
politique de l’école Polytech’Tours, qui s’est prononcée à l’unanimité sur la formulation
suivante : « Pour une réelle attractivité à l’internationale de nos masters, le sujet d’examen sur
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table et la réponse seront rédigés en anglais ou en français, selon le choix de l’étudiant. En
contrepartie, tout étudiant inscrit dans nos masters, devra justifier d’un niveau minimum de
français, TEF 541 ou équivalent en fin de cursus ». Cette formulation a depuis été validée par
le CEVU de l’Université de Tours. Rappelons que Polytech’Tours gèrera administrativement
la scolarité relative aux étudiants qui s’inscriront à Tours dans la spécialité ESM.
Spécialité Matériaux avancés et haute technologie
L’adossement recherche à Tours concerne principalement le LEMA UMR 6157
CNRS/CEA avec implication de chercheurs du CNRS et du CEA
Un module est commun avec la Spécialité pro MCMNTE suivante
Spécialité professionnelle Matériaux en couches minces et nouvelles technologies pour
l’énergie
L’adossement recherche mobilise principalement
•
•
•
Le LEMA UMR 6157 CNRS/CEA avec des chercheurs CNRS
Le PCMB EA 4244
Le CEA
o Service Conception de matériaux et furtivité
ƒ
ƒ
ƒ
Laboratoire Matériaux sol-gel
Laboratoire Matériaux magnétiques et hyperfréquences
Laboratoire matériaux organiques et diélectriques
o Service Céramiques et composites
ƒ
•
Laboratoire Céramiques et composants avancés
Des industriels du Pôle de compétitivité Sciences & Systèmes de l’énergie électrique,
en particulier de STMicroelectronics
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20080684 : M-STS-Géo-hydrosystèmes et environnement
L’avis globalement plutôt favorable de l’AERES concernant la mention GHE et ses deux
spécialités (IMACOF et Bassins Versants - Transferts) pointent néanmoins un certain nombre
de faiblesses et émet un certain nombre de recommandations.
Au niveau de la mention, la crainte principale émise par les rapporteurs concerne la
concurrence potentielle entre les deux spécialités. Ils suggèrent de réfléchir à l’horizon
de 4 ans à une fusion des deux M2 Professionnels.
Comme l’ont bien compris les rapporteurs, le projet de mention avec ses deux spécialités est
le produit d’une organisation ancienne :
- d’une part la formation IMACOF, qui existe depuis plus de 15 ans, a glissé au cours du
contrat 2004-2008 d’un niveau bac+4 (IUP) à un niveau bac +5 avec une entrée principale
en Licence 3ème année - Sciences de la Terre, de l’Univers et Environnement (STUE) –
parcours spécifique IMACOF; et une spécialité de master sur 2 ans : M1 et M2.
- d’autre part, la formation Bassins Versants - Transferts qui est issue d’une Maitrise des
sciences de l’Environnement (1997) et d’un parcours d’un DESS IHCE (1998), a été crée
en 2004 en spécialité Géo-Hydrosystèmes et Environnements Continentaux en Europe
(GHCE) sur 2 ans : M1 et M2.
Le projet présenté pour ce contrat quadriennal résulte d’un réel effort de mutualisation des
enseignements entre les deux spécialités qui toutefois ne se recoupent que partiellement. La
spécialité Bassins Versants - Transferts est essentiellement une formation centrée sur la
gestion des bassins versants d’un point de vue physique (hydrosciences, pédologie,
sédimentologie, biogéochimie), et quantitatif (terrain, modélisation, analyse spatiale, …). En
revanche les diplômés d’IMACOF sont à la fois plus généralistes car leur formation associe
connaissance physique, biotique et institutionnelle de la gestion de l’eau, et à la fois plus
spécialisée dans la restauration écologique des cours d’eau. Aussi, si les secteurs d’activité sur
lesquels débouchent ces deux spécialités sont proches, les métiers et connaissances mobilisées
au sein de ces secteurs sont différents.
Un retour sur les deux premières années de fonctionnement du Master GHCE et de son
parcours « Transferts » montre que les débouchés existent pour cette spécialité : sur les
45 diplômés du master GHCE/Bassins Versants -Transferts (2 promotions, 2006 et 2007, dont
40% environ provenaient de l’IUP IMACOF), la plupart ont intégré des bureaux d’étude du
domaine. Les compétences des diplômés mobilisées au sein de ces bureaux d’études
concernent les transferts (eau, sol, polluants) dans l’environnement alors que les diplômés
issus de la formation IMACOF ont été plus mobilisés pour leurs connaissances en génie
écologique et végétal.
Toutefois, comme le recommandent les experts, lors de la mise en œuvre des deux spécialités
les responsables pédagogiques seront attentifs aux suivis professionnels des étudiants de
façon à bien prendre en compte les éventuelles concurrences entre les formations. Si une telle
concurrence apparaissait cela devrait conduire à une fusion des deux spécialités. En outre, le
contrat 2008-2011 sera mis à profit pour organiser une réflexion approfondie sur les
conditions d’une fusion entre les deux spécialités, réflexion à mener de manière conjointe
entre les deux départements concernés par la mention du Master (département Géosciences et
environnement et département IMACOF).
Concernant la remarque « Renforcer les liens entre les PME/PMI locales ». Un travail reste
à réaliser au niveau de la mention pour diversifier les secteurs d’embauche. Les secteurs du
développement durable, des énergies renouvelables pourraient être à terme sources d’emplois
pour nos diplômés.
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En ce qui concerne l’intégration de l’anglais dans les UE, l’anglais est déjà pour partie
introduit dans la spécialité IMACOF, dans l’option « Europe » à travers l’intervention des
professionnels lors du voyage d’étude en Europe. Il pourra être introduit dans la spécialité
Bassins Versants – Transferts au niveau des synthèses bibliographiques et exposés réalisés par
les étudiants en M1 et pour certains projets d’ingénierie en M2, à forte composante recherche
appliquée.
En ce qui concerne l’avis sur l’implication du Conseil de Perfectionnement au niveau des
deux spécialités, nous avons déjà envisagé d’étendre ce conseil au niveau de la mention. Sa
composition sera discutée lors de la prochaine réunion de l’équipe pédagogique de la mention.
Enfin pour ce qui concerne l’articulation avec la formation en Hydrologie de Rennes
recommandée par les experts, des contacts seront pris avec les responsables de la formation
H3 (Hydrogéologie-Hydrobiogéochimie-Hydropédologie). L’articulation pourrait peut-être se
faire au niveau de la recherche, sachant que la spécialité recherche « Géotransferts » (cohabilité avec Orléans) aborde peu ces domaines. Par ailleurs, on peut mentionner que des
professeurs de cette formation interviennent déjà dans la spécialité IMACOF, et qu’une thèse
en co-direction est également en cours dans l’un des laboratoires d’appui de la filière.
Au niveau des spécialités :
Spécialité Bassins Versants Transferts : La cohérence du parcours et du volume horaire ont
été soulignés par les experts qui ont recommandé une analyse plus détaillée des débouchés.
Comme mentionné, cette analyse a été réalisé sur les deux premières promotions du Master
GHCE et du parcours Transferts (secteurs d’activité et métiers). Les métiers auxquels prépare
cette spécialité sont ceux relatifs à la gestion des bassins versants dans son ensemble (eau,
sols, sédiments, pollutions) : ingénieur environnement dans les entreprises, chargé de mission
en bureau d’étude, établissements publiques (DIREN, DDAF, .) et administration, organismes
de recherche appliquée (INRA, IRD.. )
Spécialité IMACOF : les experts ont recommandé de réduire le volume horaire afin de
laisser plus de place aux stages et travaux personnels.
Lors de la mise en œuvre de la formation, l’équipe pédagogique sera attentive à repérer et à
réduire les enseignements qui apparaîtraient superflus ou redondants, de même qu’à l’issue
des évaluations menées auprès des étudiants ainsi que dans le cadre du Conseil de
perfectionnement.
Spécialité recherche « Géotransferts » - co-habilité avec l’Université d’Orléans
« Les thématiques scientifiques d’excellence dans le domaine des Géosciences à Tours ne
sont pas mises en avant dans le projet actuel »: parmi les enseignements, variés car ils
couvrent les diverses thématiques orléanaises, figurent les thèmes de recherche et outils
développés par l’équipe de Tours, dans les enseignements obligatoires (école de terrain,
synthèse bibliographique, outils analytiques et méthodologiques et ateliers techniques) ou
choisis par l’étudiant (séminaires disciplinaires), comme dans les sujets de stage de recherche.
Ces thèmes et outils sont la suite de ceux introduits dès les enseignements de M1 du master
« Géo-hydrosystèmes et environnement » de Tours, spécialité Bassins Versants - Transferts.
Ils concernent l’impact anthropique (actuel et passé) sur les transferts solides et dissous dans
les bassins fluviatiles et lacustres. Les enseignants-chercheurs de Tours participent à ces
divers enseignements : 16 heures TD + 40 h TD selon le choix des étudiants, auxquels
s’ajoute la participation aux encadrements non comptabilisés (dont stages de recherches).
« Contenu très réduit des enseignements au cours du M2 et difficulté à suivre le
programme d’un étudiant en M2 : la liste des séminaires ne donne pas une idée claire de
leur organisation, alors qu’ils représentent un nombre important de crédits » : le
contenu des enseignements a été renforcé par l’ajout de modules pris dans les spécialités
GEO2ENV orléanais (39h C et 49 h TD) : gestion des systèmes hydrologiques, cartographie
des formations superficielles et gestion des systèmes pédologiques.
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« Absence de relation avec le monde professionnel » : l’introduction des modules de
« GEO2ENV » comprenant des intervenants professionnels permettra d’améliorer ce point.
« Un taux de placement faible en fin de parcours » : il nous semble que le taux de
placement de nos étudiants à la fin du M2R à Tours est bon à très bon : 13 étudiants de 2003 à
2007 dont 7 poursuites en thèses (3 soutenues), 4 en bureaux d’étude, 1 étranger en M2P, un
autre reparti dans son pays (Iran).
« Dossier recherche succinct » : les thèmes de recherche développés par Tours dans le cadre
de l’UMR CNRS 6113 (ISTO, laboratoire de Tours) concernent les « Interactions hommeclimat-érosion durant l'Holocène en Europe occidentale (axe 1) et Dynamique des flux actuels
de matière dans les systèmes fluviaux (axe 2).
20080685 : M-STS-Biochimie, Alimentation, Physiologie, Santé
Tout d'abord, nous tenons à remercier les experts pour leurs conseils dont nous avons tenu
compte dans nos réponses.
Ainsi, nous nous engageons à poursuivre l'effort de mutualisation déjà engagé comme
nous l'avons fait depuis 3 ans.
Les étudiants qui suivent le M1 ont une Licence de Sciences du vivant obtenu à Tours
(75% environ) ou dans une autre université française (20%). Il y a quelques étudiants
étrangers (les 5% restant) qui suivent l'un ou l'autre des semestres dans le cadre d'accord
Erasmus. Ainsi nous avons tous les ans, un ou deux étudiants chinois qui, leur M1 acquis
peuvent poursuivre dans une des spécialités proposées. Cette ouverture sur l'international est
encore balbutiante, d'où l'absence d'un paragraphe dédié dans le dossier, mais elle est réelle.
Le taux de réussite en M1 est de l'ordre de 85% pour les deux dernières années.
Pour le suivi à court terme, voire à moyen terme, les responsables des spécialités se
sont engagés à y consacrer plus d'efforts dans la mesure des moyens dont ils disposent. Pour
le plus long terme, nous comptons sur les moyens dont dispose l'Observatoire de la Vie
Etudiante.
L'utilisation des ECTS va être généralisée et ceux-ci apparaissent dans la nouvelle
version de la maquette de la mention. Certaines UE communes à plusieurs spécialités peuvent
avoir des "poids ECTS" différents en fonction de l'importance relative que l'UE représente
dans le semestre et de l'ensemble du travail fourni par ailleurs par les étudiants des différentes
spécialités concernées.
Le déséquilibre entre le nombre d'UE et celui des étudiants n'est qu'apparent car les
étudiants doivent généralement choisir plusieurs UE. De même, il n'a pas été précisé dans la
maquette que quand le nombre d'étudiants inscrits n'est pas suffisant, une UE peut ne pas
ouvrir une année A et ouvrir en A+1. C'est arrivé au cours du contrat écoulé sur décision du
responsable de la spécialité. En effet, les responsables de mention et de spécialité sont
sensibilisés au coût que représente leur formation pour l'Université et une certaine attention
est portée sur cet aspect de la gestion des UE.
Les équipes pédagogiques de certaines spécialités ont été revues car, comme l'ont
souligné les experts, il y avait des confusions avec les intervenants. Ces équipes sont
maintenant plus restreintes dans la nouvelle maquette.
Les contenus des UE sont spécifiés dans les suppléments au diplôme qui étaient
fournis avec la maquette de la mention.
Certaines spécialités ont un avis défavorable ou réservé sur la base d'un défaut d'information
auquel nous espérons remédier dans cette réponse. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que
la mention BAPS doit être vue comme un tout où la suppression d'une spécialité ne peut que
déstabiliser l'architecture, l'équilibre global et la démarche entreprise depuis quatre ans.
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Voici donc des réponses plus spécifiques aux problèmes soulevés par les experts sur les cinq
spécialités qui ont obtenu un B ou C :
Industrialisation et Réglementation des Produits de Santé
Il s'agit au départ d'un DESS qui n'était accessible qu'aux étudiants en Pharmacie. S'appuyant
sur l'ouverture qu'offre le LMD, des contacts entre enseignants des composantes Sciences et
Techniques et Sciences Pharmaceutiques ont été pris. Il a été constaté que des étudiants issus
des filières scientifiques, principalement du parcours Biochimie mais pas exclusivement,
pouvaient suivre cette formation. Ainsi, dans la nouvelle maquette que nous présentons,
nous avons introduit deux nouvelles UE de pharmacie (Contrôle physico-chimique en filière
industrie et les formes liquides, dispersées et pâteuses) ouvertes aux étudiants scientifiques
en M1 2ème semestre qui leur permettent de poursuivre en 2ème année IRPS.
Cette démarche avait été initiée dès l'année passée avec la mise en place
d'enseignements de mise à niveau qui permettaient à des étudiants de Sciences et Techniques
de suivre cette formation en 2007/2008. Concrètement cela se traduit par 5 étudiants
scientifiques issus du M1 qui suivent le M2 IPRS cette année. Par ailleurs, cette formation a
été présentée à des étudiants actuellement en Licence, lors d'un Forum des Métiers organisée
par la Mention BAPS, par un ancien "scientifique". Ce dernier a suivi cette formation et
trouvé un emploi dans l'industrie pharmaceutique. Un nombre croissant d'étudiants de Licence
manifeste leur intérêt pour cette formation.
Comme l'ont souligné les experts, cette formation professionnalisante possède un
très bon taux de placement des diplômés. Elle ouvre aux scientifiques non pharmacien
un secteur d'emploi habituellement dévolu aux docteurs en pharmacie. Il serait donc
dommage de supprimer cette spécialité.
Par ailleurs, cette formation apporte aux étudiants en Pharmacie de la filière Industrie
une spécialisation en pharmacotechnie, en contrôle et en affaires technico-réglementaires.
Cette formation rentre dans le cadre de la future intégration des études de Pharmacie dans le
système LMD.
En ce qui concerne l'appui sur la recherche, il y a une forte implication des
enseignants-chercheurs de la nouvelle équipe d'accueil EA 4244 "Physicochimie des
Matériaux et des Biomolécules" dans ce master qui n'est peut être pas suffisamment soulignée
dans le dossier.
Qualité et Gestion des Risques en Santé
Il s'agit d'une formation qui s'adresse, entre autre, à des étudiants ayant une formation
avancée et transversale en biologie (niveau M1) et qui veulent travailler dans le secteur de
la qualité en santé. Les étudiants à la fin du master sont capables d’assumer immédiatement
des postes de responsable qualité dans le domaine de la santé, tant dans les industries de la
santé que dans les établissements hospitaliers (la demande est extrêmement forte et inclut de
plus en plus fréquemment la gestion des risques dans ce domaine de responsabilité). Le stage
de 6 mois sur le terrain, en industrie ou en établissement hospitalier complète
avantageusement la formation.
Cette formation a été présentée, à des lycéens et des étudiants actuellement en Licence
lors d'un Forum des Métiers organisée par la Mention BAPS, par un ancien "scientifique" qui
a suivi cette formation et trouvé un emploi cadre dans un centre hospitalier de la région. Ce
type de formation, qui n'était pas visible aux étudiants de Sciences et Techniques, en intéresse
visiblement un grand nombre.
Les UE de cette spécialité peuvent facilement se prêter à une mutualisation en raison
de cette transversalité qui peut intéresser d’autres spécialités, de même que l'ouverture qui est
faite aux étudiants ayant suivi le M1 Agro-alimentaire, est tout à fait naturelle, ceux-ci ayant
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acquis lors de cette formation des notions de qualité transposables dans le domaine de la
santé ce qui est une passerelle particulièrement intéressante pour une réorientation vers la 2ème
année QGRS. Le travail personnel prévu dans la spécialité permet de faire le point sur les
connaissances transversales acquises ou à approfondir selon le M1 d’origine.
Il y a effectivement des imprécisions, que nous avons corrigées dans la maquette
concernant la composition de l'équipe pédagogique ou le devenir des diplômés:
L’équipe pédagogique a été constituée de façon à rassembler les réalités de l’interface
université-recherche-professionnel existant à Tours et à s’appuyer sur les composantes
universitaires de la santé (médecine-pharmacie) : 3 universitaires : un Professeur, praticien
hospitalier et directeur de l’équipe mixte université – INSERM U 930, un MCU-PH de l’UFR
Médecine, responsable qualité du pôle imagerie du CHRU et MCU de l’UFR pharmacie. 4
professionnels : Directeur qualité (EFS-Tours) ; Directeur qualité et gestion de risques
(CHRU-Tours) ; Consultant Audit et Enseignant ESCEM-Tours ; Cadre qualiticien du Pôle
biologie et infectiologie du CHRU.
Concernant le devenir des étudiants, depuis la création de la spécialité il y a 3 ans, 74% des
étudiants ont un emploi, 26% n’ont plus donné de réponse. Les postes abondés sont
majoritairement ceux de Responsable qualité dans des institutions publiques et privées (60%)
ou industries de santé (40%). On peut noter également un Directeur qualité et quelques chefs
de projets (Recherche clinique)
Des efforts vont être entrepris avec la nouvelle responsable de la spécialité, pour
mieux articuler le M2 et le M1. Cependant, il ne faut pas oublier que cette formation est
également proposée en formation continue à des personnes qui travaillent déjà dans le secteur
de la santé (cadres hospitaliers, …).
Pour ces deux spécialités un peu particulières (ancien DESS réservés initialement à
des étudiants en Pharmacie et Médecine), nous sommes vraiment dans une démarche
constructive comme le demandait le LMD et qui anticipe, de plus, la réforme envisagée des
études de santé. Il serait vraiment très dommage, pour les étudiants de Sciences et Techniques
notamment, que cet effort soit interrompu. Bénéficier de l'expérience professionnalisante et
des réseaux de nos collègues pharmaciens est un avantage énorme que nous a apporté le
LMD, il ne faut pas s'en priver.
Cependant, nous comprenons les commentaires sur la mutualisation et nous proposons
donc de ne maintenir qu'une spécialité intitulée Santé: Réglementation, Production, Gestion
des Risques et Qualité (SPQ). Cette spécialité sera articulée autour d'un Tronc Commun
portant sur tout ce qui touche au cadre réglementaire (institutions et organismes, cadre
juridique, normes et référentiels,..) et de deux parcours au choix: Qualité et Gestion des
Risques en Santé et Pharmacotechnie, Contrôle, Affaires technico-règlementaires. Cette
spécialité qui serait une évolution de deux anciens diplômes devrait drainer des flux annuels
d'étudiants de l'ordre de 50 (M1 BAPS, M1 extérieurs à Tours, pharmaciens, médecins, cadres
hospitaliers,…).
Des efforts supplémentaires seront entrepris au cours du prochain contrat. Cette
mutualisation que nous avons mise en place pour ces deux spécialités sera élargie aux autres
spécialités de la mention qui se déclinent aussi autour de la santé (humaine et animale) et de
la pharmacologie. En effet, certains aspects de la qualité et du cadre réglementaire sont déjà
envisagés dans les spécialités "recherche" (bonne pratiques de laboratoire, cahiers de
laboratoire,…). Cette formalisation se fera en partenariat avec l'équipe pédagogique de la
spécialité SPQ. Cependant, cette démarche nécessite, pour se faire correctement, des efforts
important et donc du temps.
Cognition et Neurosciences
Il s'agit effectivement d'une spécialité qui apparaît dans deux mentions car elle intéresse des
étudiants d'Arts et Sciences Humaines et de Sciences et Techniques. Actuellement, les flux
d'étudiants sont comparables dans les deux composantes, il n'y a donc pas de raison de faire
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apparaître cette spécialité dans une mention plutôt que dans l’autre. De plus, cette
présentation qui peut paraître surprenante n'entraîne aucun surcoût. A côté de cet aspect de
présentation, nous pouvons apporter des réponses aux questions soulevées par les experts:
En ce qui concerne le devenir des diplômés, on peut déjà dire que certains deviennent
psychologues dans le privé, certains sont issus de la composante Médecine et poursuivent leur
formation médicale et enfin un grand nombre poursuit en thèse. Cependant, ces données sont
encore un peu trop fragmentaires et un suivi va être mis en place sur trois ans sur la base d'une
enquête par questionnaire.
Cette formation ne mène pas qu'à des carrières publiques. La formulation utilisée dans
le dossier n'était pas juste car, même si ce sont les carrières principalement suivies ensuite par
nos étudiants, il existe d'autres débouchés comme notamment psychologue dans le privé.
La spécialité proposée dans les deux mentions est la même. En effet, il n’y a qu’un
seul parcours. Cependant, les étudiants choisissent 4 UE sur 6 proposées et selon son parcours
initial, l’étudiant peut « teinter » son parcours plutôt en « Biologie » ou plutôt en
« Psychologie ». Il ne s’agit donc pas « d’un parcours spécifique par mention » mais bien d'un
parcours commun aux deux mentions.
Relation Hôte-Greffon
Il s'agit d'un ancien DEA co-habilité qui existait auparavant et qui, en plus d'être unique dans
l'offre nationale, s'insère parfaitement dans notre mention car elle s'appuie sur la formation à
dominante Santé dans le master SST en se situant dans un espace laissé par la spécialité
Infectiologie et la spécialité Physiologie Biomolécules Thérapeutiques. L'originalité à
l'échelon national de cette spécialité a fait que l'établissement porteur, Besançon, a reçu un
avis favorable pour son renouvellement. En ce qui concerne l'université de Tours, il s'agit
d'une demande de création qui s'adosse sur une recherche qui existe dans ce domaine
localement. La co-habilitation nouvellement demandée par l'Université de Tours correspond à
une évolution naturelle où les spécificités et implications tourangelles sont reconnues. Sur la
base de l'expérience passée, nous pensons que son intégration dans la mention BAPS ne
pourra être que positive en terme d'enrichissement de l'offre, et ce à coût constant.
Le M1 BAPS parcours Biologie-Santé offre actuellement des enseignements
spécifiques qui permettent de poursuivre en M2 comme l'Immunologie du 1er semestre et
Cellules Souches et Différentiation au 2ème. Il est probable qu'il y ait des évolutions pour
répondre à certains besoins comme nous l'avons fait pour les autres spécialités cependant, il y
a déjà suffisamment d'UE proposées qui permettent une bonne préparation au M2.
Les étudiants inscrits en M2 doivent suivre un module général dans leur université
d'inscription. A Tours, ces enseignements seront pris dans l'offre d'UE de la mention (anglais,
outils de communication scientifique, …). Ensuite, les étudiants suivront 4 modules
spécifiques des universités co-habilitées. De même, certains intervenants de cette spécialité
sont responsables d'UE dans la spécialité Physiologie, Biomolécules, Thérapeutiques de la
mention BAPS et ces enseignements pourront être mutualisés entre les deux spécialités.
Cette formation existe depuis bientôt 20 ans. Sa qualité est reconnue comme en atteste
d'ailleurs les avis favorables des experts qui ont examinés le dossier de l'université cohabilitée et porteuse principal du projet, Besançon. Cependant, des efforts vont être entrepris
pour accentuer son intégration, l'objectif à atteindre étant de fondre la spécialité RHG dans
l'offre du Master SST.
Cette formation s'adresse, comme les autres spécialités recherche de la mention, aux
étudiants en possession d'un M1 en Biochimie-Physiologie et aux étudiants en Médecine ou
Pharmacie en possession d'un DPRB ou son équivalent. Sur la base de l'expérience passée de
la spécialité RHG dans les autres universités co-habilitées, 1/3 des étudiants sont de formation
scientifique et le restant de formation médecine-pharmacie.
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Les flux attendus sont de 25 étudiants par promotion de M2 dont 5 de Tours. La
localisation géographique de Tours, qui est la plus à l'ouest des 4 universités impliquées,
laisse espérer un recrutement d'étudiants scientifique de l'ouest et du sud-ouest de la France
dès le M1 ce qui ne pourra que renforcer la mention.
Les débouchés professionnels sur les années passées (15 ans), alors que Tours n'était
pas co-habilité, montre une insertion professionnelle en relation avec la formation pour 80%
des diplômés (après une thèse).
Sensoriel et innovation en agroalimentaire
Comme l'ont souligné les experts, cette formation fonctionne depuis longtemps et a acquis
une bonne réputation. Son appui sur la recherche n'est pas visible dans le dossier, or Boriana
Atanasova qui est la maître de conférence qui fait tout son enseignement dans le sensoriel, est
rattachée à l'U930 (équipe 4). De plus, il y a des collaborations avec le Laboratoire de
Neurobiologie Sensorielle UMR 1197 INRA-Université Paris Sud, Jouy-en Josas qui se sont
notamment traduites par une publication (Boucher et al., 2006, Eur J Oral Sci ; 114 : 456).
Un contrat de recherche est en cours d’élaboration avec le centre de recherche de la Cosmetic
Valley.
En ce qui concerne la participation d’industriels, nous avons recruté deux PAST qui
enseignent à mi-temps dans cette formation : l’un spécialisé dans le sensoriel, l’autre dans
l’innovation, il y a également des industriels du secteur alimentaire (Danone, Yoplait, Bel,
Institut du goût) et du secteur non alimentaire (PSA, Adriant, L’Oréal, Chambre
d’Agriculture), ainsi que des chercheurs, en relation avec des industriels et spécialisés dans le
sensoriel, qui apportent leurs connaissances aux étudiants.
Pour ce qui est du devenir des étudiants, voici quelques exemples du type et du niveau
d'emplois occupés par les étudiants : Chargé de panel en analyse sensoriel (Adiv Marketing),
Directeur d’exploitation (Sodexho), Adjoint responsable restauration (CHU Dreux),
Responsable restauration et hôtellerie (Sodexho), Chargé d’analyse sensorielle (Mane),
Ingénieur d’étude analyse sensorielle et formulation (Institut supérieur d’agriculture de Lille),
Responsable d’un laboratoire d’analyse sensorielle (Métarom France), Analyste sensoriel
(Nestlé water Vosges), Ingénieur recherche et développement (Eurial – Poitouraine),
Ingénieur d’étude en analyse sensorielle (INRA Dijon), Responsable analyse sensorielle
(Givaudan), Analyste sensoriel (Nestlé Suisse), Responsable recherche et développement
(Legourmet – Beaujolais), Assistante qualité (Fleury Michon), Ingénieur analyse sensorielle
(IFREMER), Chargé d’étude (Gourmet-Fromage), Chargé d’analyse sensorielle (Eurosyns),
Adjoint au responsable (Vie claire), Responsable production (Tipiak).
Spécialité Biologie Végétale Intégrative : gène, plante, agrosystème (BioVIGPA)
A la demande du responsable local de la spécialité qui a eu un avis Très Favorable, voici les
réponses que le comité pédagogique souhaite apporter aux points faibles qui ont été soulignés
par les experts afin que la DGES ait toutes les informations:
1. Nombre de parcours proposés.
Il n’est pas envisagé, en l’état, de diminuer le nombre de parcours dans la mesure où chacun
d’entre eux à une cohérence par rapport aux objectifs de formation (du gène à
l’agrosystème) et au regard de l’ensemble des identités disciplinaires représentées, tant en
enseignement qu’en recherche, dans les différentes structures porteuses de la formation.
Chaque étudiant pourra au travers de son choix de parcours se doter d’une relative identité
construite en complément d’une base forte commune à tous les étudiants (les UE de tronc
commun représentant 60 % de la formation théorique). La partie optionnelle de la formation
impose à l’étudiant de suivre 4 UE dont 2 associées à un même parcours qui constituera ainsi
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18
la spécificité individuelle. Les combinaisons possibles devraient permettre d’alimenter
raisonnablement chacune des UE proposées. Si tel n’était pas le cas, la possibilité de ne pas
ouvrir telle ou telle UE optionnelle n’est pas exclue.
2. Le Bilan du devenir des diplômés.
Ce bilan n’a pas pu être transposé dans la mesure où la spécialité proposée à l’habilitation et
son périmètre géographique sont nouveaux. Les différents établissements où préexistaient des
formations de M2, aux contours thématiques voisins de la spécialité BioVIGPA, ont produit
des données d’insertion des diplômés. A l’avenir, les dispositifs et les cellules compétentes
de chacun des établissements porteurs seront sollicitées pour établir un relevé aussi précis
que possible du devenir des étudiants de cette spécialité. Le conseil de perfectionnement de la
formation aura également pour mission de veiller à l’intégration et à l’insertion optimales des
diplômés.
3. La participation de chacun des partenaires dans le M2
La liste des intervenants dans la spécialité BioVIGPA, présentée en annexes des dossiers
d’habilitation, montre une bonne représentativité des différents partenaires académiques
impliqués dans la cohabilitation. Toutes les équipes pédagogiques impliquées dans
l’enseignement de la biologie végétale et de l’agronomie dans les différents établissements
d’enseignement supérieur sont mobilisées. Des chercheurs associés aux différents centres
INRA (et unités associées au CNRS) de l’ensemble de la zone géographique concernée sont
sollicités. Il est tenu compte des spécificités et des compétences de chacun des partenaires
pour adapter la formation en conséquence et toutes les identités locales ont été valorisées au
mieux.
4. Implication des professionnels
Le dispositif pédagogique mis en place a principalement une vocation de formation à et par la
recherche. A ce titre, les chercheurs implantés dans les structures de recherches du Grand
Ouest, académiques et privées, peuvent être considérés comme des professionnels. Ils
représentent 45 % du corps enseignant de la spécialité. Par ailleurs, le recensement que nous
avons réalisé montre que de nombreuses entreprises privées (régionales et nationales)
viennent en soutien à nos recherches et ce, dans toutes les disciplines (70 entreprises
partenaires ont été identifiées, la liste exhaustive ayant été dressée dans les documents
annexes
au
dossier
d’habilitation).
Elles
participent
notamment
au
fonctionnement/équipement de nos laboratoires, à l’accueil d'étudiants de Master 2 à
vocation recherche, au financement de bourses CIFRE. Par ce soutien, elles sont directement
impliquées dans le dispositif de formation. Plus personnellement, il sera fait appel à des
représentants du secteur privé notamment dans l’unité « Parcours professionnel
personnalisé ». La composition du conseil de suivi et de perfectionnement de la formation
prévoit d’intégrer des représentants du secteur privé.
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19
20080686 : M-STS-Biotechnologies et droit
20080714 : M-DEG-Biotechnologies et droit
(double compétence)
Ouverture à l’international : c’est un élément important qui doit être considéré dans
l’avenir de ce Master, après la phase de lancement de la formation : les promoteurs du
diplôme ont parfaitement conscience du caractère international du marché des
biotechnologies, et l'importance des enseignements de l'Anglais dans la maquette le démontre.
Depuis sa création récente, septembre 2005 pour le M1 et septembre 2006 pour le M2,
l’essentiel des stages des étudiants ont été effectués sur le territoire à l’exception d’un étudiant
parti à l’Université de Liège en Belgique. Ces expériences ont permis de positionner cette
formation par rapport à une demande de premier degré essentiellement nationale. Un effort
sera fait pour encourager les promotions futures à effectuer les stages en partie à l’étranger.
L’ensemble des données concernant la nature et le lieu des stages de M2 sont résumés dans le
tableau ci-après.
Types d'entreprises dans lesquelles les étudiants de M2 ont réalisé leurs stages:
Type d'entreprise
Entreprises de biotechnologies
Entreprise de développement d'appareils médicaux
Services de valorisation grands organismes français ou européen
(Belgique)
Laboratoire de recherches CNRS-Université
Entreprise produits phytosanitaires
AFSSAPS
Transfert de technologies (ADERA, FIST, INOPHYTT)
Aide à l'innovation (OSEO)
Cabinet conseil en propriété industrielle
Nombre d'étudiants
Année
Année
06/07
07/08
4
4
1
4
5
1
1
2
1
4
1
2
Adossement à la recherche, plus particulièrement concernant les travaux de recherche
en droit des Biotechnologies : François Xavier Testu, Professeur de droit privé et
coresponsable du Master, participe au Centre de Recherche de Droit Privé (UFR Droit). Il a
publié, depuis 2005, différents articles sur la pratique contractuelle des biotechnologies :
• Brevet : le contrat de licence est un outil stratégique pour les biotechnologies,
Biotechnologies & Finances 2005, n°230, p.5 s.
• Brevet : le term sheet en matière de licence internationale de brevet, Biotechnologies
& Finances 2005, n°234, p.5 s.
Et en dernier lieu, en collaboration avec Sidonie Hill (Maître de conférences associée à
l'UFR Droit, qui effectue l'essentiel de son service dans le Master) :
• Le prix de la licence de brevet dans les hautes technologies: l'exemple des
biotechnologies, La Semaine Juridique, éd. Entreprises, 2008, 1269, n°9, p.11-16.
Le fait que le Master ne soit pas mentionné dans les diplômes abrités par le Centre de
Recherche de Droit Privé est une omission qui sera réparée.
Il importe par ailleurs de souligner que l'un des étudiants de la première promotion du
Master, est en thèse (sujet : L’Impact de la propriété intellectuelle sur la définition de
stratégies de développement technologique en thérapie génique ex vivo appliquée aux
maladies génétiques chroniques). Ce travail de recherche fait l'objet d'une co-direction
biologie/droit.
Indicateur du suivi des étudiants
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A la date du 5 mai 2008, seuls les étudiants de la première promotion (2005-2007) ont obtenu
leur diplôme. Il est à noter qu’ils ont pour la plupart actuellement un emploi en CDD ou en
CDI, même dans le cas de poursuite d’étude. L’ensemble des secteurs employant les diplômés
du master Biotechnologie et Droit de Tours sont résumés dans le tableau ci-après.
Remarque: sur 14 étudiants inscrits, une étudiante a abandonné pour suivre son mari à
l'étranger, une a repris le M2 car elle n'avait pu effectuer son stage pour raison de santé.
Suivi des 12 étudiants diplômés promotion 05 – 07 :
EMPLOI ou formation complémentaire
Formation INPI
Formation marketing pour les laboratoires Servier
Thèse CNRS – Université de Tours
Chargée d'affaires contrats et propriété industrielle – Université AixMarseille
Ingénieur Brevet Société Echosens + licence 3 de droit
Chargée de valorisation et des contrats, ENS Cachan.
CDD /CDI
CDI
CDI
CDD 1 an
renouvelable
Juriste Valorisation de la Recherche, USTL Lille1
CDD 1 an
Chargé de valorisation, CNRS Lille
CDD
Chargée d'affaires en transfert de technologies et en relations industrielles, CDD 1 an
Université de Pau
Ingénieur homologations société BASF
CDD 1 an + 18
mois
Chargé de valorisation de la recherche, Université de Liège (Belgique)
CDD 1 an
Chargée de valorisation, Université de Savoie
CDD 1 an
renouvelable
Formation continue : Le premier objectif des créateurs du Master était d’assurer une
formation initiale répondant à l’attente du secteur des biotechnologies de façon a assurer une
insertion professionnelle de nouveaux diplômés. Dans un second temps, en étroite
collaboration avec les professionnels de ce secteur, il est prévu de procéder à une évaluation
précise des besoins afin de pouvoir proposer, en adéquation avec eux, une formation continue.
Quant au contenu des enseignements, l'adaptation ne devrait pas susciter de difficultés
majeures, puisqu'ils se trouvent déjà orientés dans une perspective pratique de haut niveau.
20080690 : M-STS- Mention Biologie évolutive et intégrative, infectiologie
Remarques concernant l’avis global :
Des erreurs dans la rédaction du dossier laissaient à penser que la mention comportait 4
spécialités dont une portant sur la vaccinologie. Il n’en est rien. La mention « Biologie
évolutive et intégrative, infectiologie » comporte trois spécialités qui sont les suivantes :
- Biologie de la reproduction (Parcours Recherche et Professionnel communs)
- Sciences de l’insecte (Parcours Recherche et Professionnel distincts)
- Infectiologie Cellulaire et Moléculaire, Vaccinologie (ICMV) avec deux parcours :
- parcours recherche nommé « Infectiologie Cellulaire et Moléculaire, Vaccinologie,
parcours recherche ».
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- parcours professionnel nommé lors de sa création en 2005 « Vaccins
moléculaires et bio-stratégies de prévention anti-infectieuse » mais qui portera désormais pour
un souci de lisibilité l’appellation « Infectiologie Cellulaire et Moléculaire, Vaccinologie,
parcours professionnel ».
Remarques concernant l’avis par spécialité :
Infectiologie cellulaire et moléculaire, Vaccinologie (regroupant les commentaires
concernant les spécialités supposées «Infectiologie cellulaire et moléculaire» et «Vaccins
moléculaires et bio-stratégies de prévention anti-infectieuse»)
Parmi les points faibles évoqués dans l’avis de l’AERES figurent les faibles effectifs.
Les effectifs cités étaient en fait uniquement ceux du M2 parcours professionnel ICMV
(anciennement « Vaccins moléculaires et bio-stratégies de prévention anti-infectieuse »). Les
effectifs réels de cette spécialité sont de l’ordre de 80 étudiants : 40 en M1 et 40 en M2 (25 en
parcours recherche et 15 en parcours professionnel). Les effectifs exacts de ces dernières
années sont présentés dans le tableau « Evolution des effectifs » en annexe, et les flux des
étudiants sont présentés dans les tableaux « origine des étudiants » en annexe.
En ce qui concerne l’équipe pédagogique, à nouveau les chiffres cités concernaient le
parcours professionnel et uniquement les personnes impliquées dans la direction de ce
parcours. L’équipe pédagogique de la spécialité, dont la composition exacte est donnée en
annexe, regroupe des enseignants-chercheurs de l’université de Tours ainsi que des
chercheurs d’EPST (INRA) et comporte 8 PU ou PU/PH, 5 MCU, 1 AHU, 1 PRCE et 9
chercheurs (16 HDR).
Le devenir des étudiants est renseigné dans le tableau du même nom en annexe.
En ce qui concerne les UV d’immunologie fondamentale, deux UV sont obligatoires
en première année de Master (UE1.1 Immunologie fondamentale et UE 2.2 Immunité anti
infectieuse, immunothérapie, vaccinologie, soit 96 heures). En seconde année de master, les
étudiants suivent plusieurs UV d’immunologie (UE 3.7 Inflammation et Immunité des
muqueuses, UE 3.11 Induction et pilotage de la réponse immunitaire et UE 3.12 Adjuvants de
l’immunité, soit 3 fois 25 heures). L’UE 3.12 Adjuvants de l’immunité traite, de façon
importante, de l’immunité innée.
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22
ANNEXES
Spécialité ICMV : Infectiologie Cellulaire et Moléculaire, Vaccinologie
Evolution des Effectifs
M1
M2
Recherche
Professionnel
Total
2004-2005
32
2005-2006
39a
2006-2007
50 b
2007-2008
41 c
23
0*
55
20
12
71
17d
10
77
27e
16
84
a dont 2 étudiants allemands en Erasmus
b dont 3 étudiants partis en Erasmus (2 en Suède et 1 en Italie)
c dont 1 étudiant parti en Erasmus en Suède et 1 en cursus VAE
d dont 1 étudiante des Etats-Unis, plus le premier semestre 2 étudiants des Etats-Unis
e dont 2 étudiants partis en Erasmus (Allemagne et Italie), 1 étudiante allemande en Erasmus
* le parcours professionnel n’a ouvert qu’en 2005-2006
Origine des étudiants
M1
L3 Tours
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008
M1
Toute
Origine
4 (12%)
5 (13%)
1 (2%)
5 (12%)
24 (75%)
20 (51%)
24 (48%)
23 (56%)
L3 Univ France
Univ étrangère
Validation Acquis
3 (9%)
9 (23%)
22 (44%)
9 (22%)
1 (3%)
5 (13%)
3 (6%)
2 (5%)
0
0
0
1 (2%)
Universités Françaises : Orléans, Clermont-Ferrand, Lyon, Angers, Le Mans,
Poitiers, Nancy, Bordeaux, Reims, Amiens, Paris VII, Rennes, Nantes, Limoges, Evry,
Lille, Pau, Strasbourg.
Universités Etrangères : Algérie, Allemagne, Costa-Rica, Maroc, Cameroun
M2 Parcours Recherche
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008
M1
Tours
10
10
12
17
Pharmaciens
Médecins
4
5
2
6
M1
Univ France
6
2
2
2
Univ
étrangère
3
3
1
2
Total
23
20
17
27
Universités ou Ecoles Françaises : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Limoges, Orléans,
Paris VII, Poitiers, Toulouse
Universités étrangères : Allemagne, Algérie, Lybie, Pakistan, Syrie,USA, Vietnam
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23
M2 Parcours Professionnel
M1 ou autre M1 ou autre
Tours
Univ France
6*
5
a
6*
4*
a
3
11
Origine
2005-2006
2006-2007
2007-2008
Univ étrangère
Validation Acquis
1
0
2
Total
12
10
2
* dont 1 étudiant de nationalité étrangère (Vietnam, Sénégal ou Algérie)
a dont 1 étudiant provenant d’une UFR de Pharmacie
Universités ou Ecoles Françaises : Orléans, Rennes, Le Mans, Nancy, Rouen,
Toulouse
Universités étrangères : Ho Chi Min (Vietnam), Ecoles Vétérinaires Pakistanaises
Devenir des étudiants
M1
2004-2005
2005-2006
2006-2007
M2 ICMV
P. Recherche
M2 ICMV
P. Professionnel
10
12
17
6
5
9
Autres M2 ou
formations
universitaires
9
9
16
Redoublement
M1 Tours ou
autre université
4
3
6
Empl
oi
Non
renseignés
1
1
1
2
2
1
Bourse
association
1
2
2
CDI
CDD
3
2
3
M2 Parcours Recherche : catégories de bourse de doctorat et emplois
2004-2005
2005-2006
2006-2007
MNERT
(Tours)
1
2
2
EPST/Région
Région
6
3
4
Thèse
Tours
1
3
2
hors Etranger
2a
1b
ou
N'est renseigné que le devenir des étudiants non internes en pharmacie ou en médecine
a Belgique et Canada
b Mali
M2 Parcours Professionnel (créé en 2005-2006)
2005-2006
2006-2007
CDI ou Doctorat
CDD,
Intérim
5
2
62
1
Formations
complémentaires
Recherche
d’emploi
Autres
Non
renseignés
0
1
1
21
-
2
2
-
1
: 1 recruté dans un institut de Recherche au Canada, 1 a cessé son activité professionnelle pour convenance
personnelle
2
: 1 devait poursuivre son CDD par une thèse financée par une bourse CIFRE
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Spécialité « Sciences de l’Insecte »
Réponses aux commentaires ; points faibles :
« L’adossement à la recherche est peu varié (sur une seule UMR) »
L’IRBI est la seule UMR de la région développant une recherche multidisciplinaire qui
appuie sur le modèle « insecte ». Elle regroupe des chercheurs et enseignants chercheurs
travaillant sur différentes thématiques qui s’intéressent aux différents
niveaux
d’organisation : depuis le génome jusqu’ à la communauté. Ce rassemblement de
compétences multiples fait que cette UMR peut à elle seule soutenir de très nombreux
enseignements de cette spécialité. Cependant, un nombre important (environ 35% des
enseignements pour le Master Pro et 20% pour le Master Recherche) d’intervenants régionaux
et nationaux sans oublier les autres UMR de Tours sont invités chaque année à participer aux
enseignements. Ils proviennent de laboratoires de recherche et d’entreprises, leurs
thématiques générales de recherche ne sont pas toujours directement liées à l’insecte, mais
ont toujours un grand intérêt dans le cadre de la formation.
« Le dossier est peu renseigné sur les contenus pédagogiques
Les programmes de chaque UE, ainsi que leur répartition sur les deux années de formation ont
été réalisées et transmises. Nous les tenons toujours à votre disposition. L’organigramme des
enseignements accompagne ce document.
« Le bilan du devenir des diplômés n’est pas précisé »
Cette formation est nouvelle, il n’existe pas de données sur le devenir des étudiants. Mais
comme elle a été constituée en regroupant deux formations qui existaient : le Master
Professionnel CCPI (Contrôle et Conservation des Populations d’Insectes), et le Master
Recherche en « Biologie, évolution et contrôle de populations » nous avions fourni dans le
dossier les informations concernant les anciens étudiants de ces formations.
Concernant l’actuel Master Recherche en « Biologie, évolution et contrôle de populations »,
voici le devenir des étudiants depuis 2001-2002:
Année
Dossiers
Etudiants
Poursuite
Vie active
?
reçus
acceptés
en thèse
2001 -2002
93
11
11
2002-2003
228
11
8
2
1
2003-2004
184
10
6
1
3
2004-2005
205
10
6
2005-2006
109
12
5
2006-2007
73
12
5
2007-2008
87
15
-
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE
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Concernant l’actuel master professionnel CCPI « Contrôle et Conservation des Populations
d’Insectes », voici le devenir des étudiants depuis sa création en 2001-2002:
Création
Thèse
+
Formation
Promotion CDI
d'entreprise CDD
Pos-Doc
2001-2002 7
1
1
2
2002-2003 9
ANPE inconnu
2
2003-2004 8
1
1
1
Total
Continue
1
12
0
1
12
2
3
14
2
2004-2005 6
3
2
1
12
2
2005-2006 4
6
1
1
12
0
14
4
7
62
6
Total
34
2
1
Répartition des étudiants du Master
CCPI par secteur d'activité
Répartition des étudiants du Master CCPI
par domaine d'activité
Ent. Agricole CDI
Ent. Agricole CDD
48
4
10
Ent. forestière CDI
Ent. forestière CDD
Ent. urbaine CDI
Ent. urbaine CDD
Ent. médicale CDI
Ent. médicale CDD
12
3
14
9
1
13
1
13
Conservation CDI
Conservation CDD
Autre CDI
Autre CDD
CDI Autre : Assurances (2) + syndicat
CDD Autre : 6 thèses + 2 Commerce + 2 enseignement…
CDI Entomologie agricole : 1 création d’entreprise
Comme indiqué dans le dossier; les étudiants issus du master « Sciences de l’Insecte »
trouveront leurs places dans le monde professionnel ou académique au niveau national ou
international, dans des entreprises et organismes publiques français et étrangers.
Liste partielle d’organismes publiques de recherche employant l’insecte comme modèle ou
sujet d’étude en France et dont chercheurs participeront à la formation et pourront accueillir
nos étudiants en stage ou dans en thèse :
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- EA2106 « Biomolécules et Biotechnologies Végétales », Tours
- UMR 6556 Laboratoire Ecologie Evolution Symbiose, Poitiers
- LBLGC - Laboratoire de Biologie des Ligneux et des Grandes Cultures, Univ. Orléans
- Laboratoire d’Écobiologie d’insecte Parasitoïdes, Univ. Rennes
- UMR CNRS 5558, Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive, Univ. Lyon
- UMR5548, Développement et communication chimique chez les insectes, Dijon
- UPR9022, Réponse immunitaire et développement chez les insectes, Strasbourg
- UMR 5169 Centre de Recherches sur la Cognition Animale, Toulouse
- Institut Pasteur
- INSERM
- IRD
- INRA (Versailles, Bordeaux, Orléans, Sophia-Antipolis, Toulouse, etc.)
- CIRAD
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE
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27
Spécialité « Sciences de l’Insecte »
M1 S2
M1 S1
UE commune avec M1 Infectiologie
UE commune avec M1 Psychologie
UE commune avec M1 Biologie de la Reproduction
UE commune avec d’autres Masters
UE spécifique à la spécialité Sciences de l’Insecte
UE spécifique à la finalité Recherche
UE spécifique à la finalité Professionnelle
UE Obligatoires
UE 1.1 Génétique et
Dynamique des
Populations
UE 1.2 Biologie et Physiologie
des Insectes
UE 1.3 Stage de terrain
UE Optionnelles
1 parmi 4
UE 1.6.1 Ecologie
quantitative et Génétique
évolutive
UE 1.6.2 Parasitologie
1.6.3 Interactions hôte- microorganismes
UE Obligatoires
UE 1.7 Ecologie
comportementale
UE 1.8 Biodiversité &
changements globaux
UE 1.9
Anglais 2
UE Optionnelles
1 parmi 3
UE 1.11.1 Neuroéthologie
UE1.11.2 Ethologie cognitive
II
UE 1.11.3 Développement embryonnaire : aspects mo
génétiques
UE Obligatoires
aux finalités
Recherche et
Professionnelle
UE 2R/P.1a
Entomologie de
terrain
UE Obligatoires
Finalité
Recherche
UE 2R.1g
Enseignements fondamentaux approfondis
UE 2P.1f Contrôle des
populations d’insectes
UE 2R/P.1c Physiologie et
Comportement
UE 2P.1g
Conservation et
gestion des
populations
d’insectes
UE 2R/P.1d Ecologie
UE 2R/P.1e Impact des in
humaine
UE 2R.1h Etude des cas et méthodologie de travail
UE 2P.1h Entomologie Spécialisée I
UE 2P.1i
Entomologie
Spécialisée II
M2 S2
M2 S1
UE Obligatoires
Finalité
Professionnelle
UE
2R/P.1
b
Biolog
ie
Evolut
ive
UE 1.10 Stage d’initiation à l
de l’entreprise
Finalité
Recherche
Stage 6 mois en laboratoire
Finalité
Professionnelle
Stage de 6 mois en entreprise
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE
AERES\TOURS\REPONSE\VERSION2\M.STS-ufr réponse AERES.doc01/07/200815:07:08
28
ANNEXES
Spécialité ICMV : Infectiologie Cellulaire et Moléculaire, Vaccinologie
Evolution des Effectifs
2004-2005
32
M1
M2
23
Recherche
Professionnel 0*
Total
55
2005-2006
39a
2006-2007
50 b
2007-2008
41 c
20
12
71
17d
10
77
27e
16
84
a dont 2 étudiants allemands en Erasmus
b dont 3 étudiants partis en Erasmus (2 en Suède et 1 en Italie)
c dont 1 étudiant parti en Erasmus en Suède et 1 en cursus VAE
d dont 1 étudiante des Etats-Unis, plus le premier semestre 2 étudiants des Etats-Unis
e dont 2 étudiants partis en Erasmus (Allemagne et Italie), 1 étudiante allemande en Erasmus
* le parcours professionnel n’a ouvert qu’en 2005-2006
Origine des étudiants
M1
L3 Tours
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008
M1
Toute
Origine
4 (12%)
5 (13%)
1 (2%)
5 (12%)
24 (75%)
20 (51%)
24 (48%)
23 (56%)
L3 Univ France
Univ étrangère
Validation Acquis
3 (9%)
9 (23%)
22 (44%)
9 (22%)
1 (3%)
5 (13%)
3 (6%)
2 (5%)
0
0
0
1 (2%)
Universités Françaises : Orléans, Clermont-Ferrand, Lyon, Angers, Le Mans,
Poitiers, Nancy, Bordeaux, Reims, Amiens, Paris VII, Rennes, Nantes, Limoges, Evry,
Lille, Pau, Strasbourg.
Universités Etrangères : Algérie, Allemagne, Costa-Rica, Maroc, Cameroun
M2 Parcours Recherche
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008
M1
Tours
10
10
12
17
Pharmaciens
Médecins
4
5
2
6
M1
Univ France
6
2
2
2
Univ
étrangère
3
3
1
2
Total
23
20
17
27
Universités ou Ecoles Françaises : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Limoges, Orléans,
Paris VII, Poitiers, Toulouse
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE
AERES\TOURS\REPONSE\VERSION2\M.STS-ufr réponse AERES.doc01/07/200815:07:08
29
Universités étrangères : Allemagne, Algérie, Lybie, Pakistan, Syrie,USA, Vietnam
M2 Parcours Professionnel
M1 ou autre M1 ou autre
Tours
Univ France
6*
5
a
6*
4*
a
3
11
Origine
2005-2006
2006-2007
2007-2008
Univ étrangère
Validation Acquis
1
0
2
Total
12
10
2
* dont 1 étudiant de nationalité étrangère (Vietnam, Sénégal ou Algérie)
a dont 1 étudiant provenant d’une UFR de Pharmacie
Universités ou Ecoles Françaises : Orléans, Rennes, Le Mans, Nancy, Rouen,
Toulouse
Universités étrangères : Ho Chi Min (Vietnam), Ecoles Vétérinaires Pakistanaises
Devenir des étudiants
M1
2004-2005
2005-2006
2006-2007
M2 ICMV
P. Recherche
M2 ICMV
P. Professionnel
10
12
17
6
5
9
Autres M2 ou
formations
universitaires
9
9
16
Redoublement
M1 Tours ou
autre université
4
3
6
Empl
oi
Non
renseignés
1
1
1
2
2
1
Bourse
association
1
2
2
CDI
CDD
3
2
3
M2 Parcours Recherche : catégories de bourse de doctorat et emplois
2004-2005
2005-2006
2006-2007
MNERT
(Tours)
1
2
2
EPST/Région
Région
6
3
4
Thèse
Tours
1
3
2
hors Etranger
2a
1b
ou
N'est renseigné que le devenir des étudiants non internes en pharmacie ou en médecine
a Belgique et Canada
b Mali
M2 Parcours Professionnel (créé en 2005-2006)
2005-2006
2006-2007
CDI ou Doctorat
CDD,
Intérim
5
2
62
1
Formations
complémentaires
Recherche
d’emploi
Autres
Non
renseignés
0
1
1
21
-
2
2
-
1
: 1 recruté dans un institut de Recherche au Canada, 1 a cessé son activité professionnelle pour convenance
personnelle
2
: 1 devait poursuivre son CDD par une thèse financée par une bourse CIFRE
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE
AERES\TOURS\REPONSE\VERSION2\M.STS-ufr réponse AERES.doc01/07/200815:07:08
30
20080687 : M-ALL-Renaissance
Devenir des anciens étudiants de M1, M2R et M2Pro du CESR,
2003-2007
Tableau 1 – Nombre d'inscrits en M1, M2R et M2Pro au CESR
60
50
40
M1
30
M2R
20
M2Pro
10
0
20032004
20042005
20052006
20062007
2003-2004
54
22
0
M1
M2R
M2Pro
2004-2005
57
20
12
2005-2006
40
26
21
2006-2007
28
28
18
On observe que si le nombre d’inscrits en M1 au CESR baisse considérablement de 2003 à 2007, le
nombre d’étudiants en M2 recherche ou professionnel augmente légèrement.
Tableau 2 – Devenir des étudiants de M1 l’année suivante
35
30
Passage en
M2R
25
20
Passage en
M2Pro
15
Poursuite du
M1
10
5
Autres
0
2003- 2004- 2005- 20062004 2005 2006 2007
M1
Rappel : nombre
d’inscrits
Passage en M2R
Passage en M2Pro
Poursuite du M1
Total
poursuite
d’études au CESR
Autres
2003-2004
54
2004-2005
57
2005-2006
40
2006-2007
28
7
3
15
25
13
6
4
23
15
5
3
23
8
4
2
14
29
34
17
14
À l’issue de leur M1 suivi au CESR l’année 2003-2004, 15 étudiants se réinscrivent en M1 au CESR, et
10 étudiants poursuivent leurs études en M2 recherche ou professionnel au CESR.
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Tableau 3 – Devenir des étudiants de M2R l’année suivante
25
20
Passage en
thèse au CESR
15
Poursuite du
M2R
10
Passage en
M2Pro
5
Autres
0
2003- 2004- 2005- 20062004 2005 2006 2007
M2R
Rappel Nombre
d’inscrits
Passage en thèse
au CESR
Poursuite
du
M2R
Passage
en
M2Pro
Total poursuite
d’études
au
CESR
Autres
2003-2004
22
2004-2005
20
2005-2006
26
2006-2007
28
4
3
3
3
7
5
3
4
0
0
1
2
11
10
7
9
11
11
22
19
Parmi les étudiants inscrits en M2R entre 2003 et 2007, trois à quatre étudiants par an poursuivent leurs
études en thèse au CESR. Sur la période considérée, le nombre d’étudiants qui effectuent leur M2 recherche en
deux ans diminue : il passe de 7 en 2003-2004 à 4 en 2006-2007. On observe qu’à partir de l’année 2005, de
rares étudiants choisissent de suivre un M2 Pro à la suite de leur M2R.
Tableau 4 – 2004-2007 : Devenir des étudiants de M2Pro l’année suivante
préparation
d'un concours
de recrutement
20
15
Vie active:
domaine de
l'édition
10
Poursuite
d'études
5
0
Non renseigné
2004- 2005- 20062005 2006 2007
M2Pro
Rappel :
nombre
d’inscrits
préparation
d'un
concours
de
recrutement
Vie active: domaine
de l'édition
2004-2005
12
2005-2006
21
2006-2007
18
3
0
3
9
15
4
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Poursuite d'études
Non renseigné
3
0
6
0
2
19
Tableau 5 – Devenir au 27/11/07 des étudiants inscrits en M2Pro en 2006-2007
Préparation
d'un concours
de recrutement
Vie active :
domaine de
l'édition
Poursuite
d'études
Non renseigné
M2Pro
Préparation d'un Vie
active
: Poursuite d'études
concours
de domaine
de
recrutement
l'édition
2
3
1
Non renseigné
12
Parmi les 18 étudiants inscrits en M2Pro au CESR en 2006-2007, deux se préparent à des concours de
recrutement (CAPES d’Histoire-Géographie, CAPES de documentation, concours des bibliothèques) et un
étudiant poursuit ses études en M2R à l’Université François-Rabelais, à Tours. Quatre anciens étudiants exercent
déjà un emploi dans le domaine de l’édition : il s’agit de CDD pouvant déboucher sur un CDI (secrétaire de
rédaction de La Ligue de l’Enseignement, assistant de fabrication chez Actes Sud, A.I. au CNRS).
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Demande n°20080699 Mention formation et diversité : langues, éducation, francophonies
Observations générales concernant la mention
Intitulé de la mention : après concertation au sein des deux UFR concernées, il a été souhaité
de conserver l’intitulé « Formation et diversité : langues, éducation, francophonies », qui permet de
rendre lisible l’offre interdisciplinaire de cette mention, en cohérence avec les recherches menées au
sein de l’Equipe d’accueil 4246 « DYNADIV ».
L’insuffisance de l’adossement à la recherche dans le domaine des sciences de l’éducation
devrait être palliée par le recrutement d’un Professeur des Université à Limoges à la rentrée 2008 et
d’un autre PR à Tours en 2009. Par ailleurs, le tronc commun du M2 Recherche partagé par
l’ensemble des spécialités « langues » et « éducation » permet la mutualisation des recherches au-delà
de leur université d’origine.
La synergie entre les pôles « éducation » et « langues » se développe progressivement au
moyen notamment d’une orientation « formation initiale » en construction dans le domaine des
sciences de l’éducation. Un parcours de licence « métiers de l’enseignement » est proposé
conjointement par les deux pôles et il devrait déboucher à court terme au niveau du master également.
Observations concernant les spécialités
1° Pour les deux spécialités professionnelles dans le domaine de la didactique du FLE et des
langues, un regroupement n’et pas possible actuellement ; en effet, la deuxième spécialité fait l’objet
d’une convention avec les université d’Angers et du Maine, pour des contenus de formation communs
en M1 à distance, avec mutualisation des enseignants et des étudiants : ces derniers, répartis de
manière aléatoire entre les 3 universités, doivent se voir délivrer un diplôme ayant le même intitulé, ce
qui implique une unité au niveau de la spécialité.
Par ailleurs, un regroupement entre les spécialités professionnelles et recherche qui serait
certes cohérent sur le plan des contenus et de certains débouchés, ne peut être mis en œuvre dans
l’immédiat : la mutualisation d’enseignements avec Limoges d’une part et avec Le Mans et Angers
d’autre part contraint à une organisation déjà extrêmement complexe du point de vue matériel
(enseignements déplacements, etc.). Une mutualisation plus grande ne paraît pas gérable pour l’heure,
mais nous en étudierons les conditions possibles en cours de contrat.
En outre, certaines modifications seront effectuées dans les maquettes, en fonction des
remarques de l’AERES. En particulier : composition des équipes pédagogiques des spécialités,
correction de certaines erreurs (ECTS pour le stage du M1 à D), visibilité des partenariats
professionnels.
2°Pour les spécialités du pôle « éducation » :
Le lien avec la recherche est confirmé par l’adossement à l’EA 4246 Dynadiv et le parcours de
recherche en sciences de l’éducation dans le M 2 R diversité linguistique, culturelle et formative, ainsi
que par le recrutement prévu d’un professeur en 2009.
Les deux spécialités Fonction d’accompagnement en formation (FAC) et Stratégie et
Ingénierie en Formation d’adultes (SIFA) répondent à des besoins de professionnalisation du secteur
des nouveaux métiers de l’accompagnement et de l’ingénierie de la formation. Les recrutements (réalisé- MCF en 2007-2008 et – prévu - Professeurs en 2009) permettent d’apporter une réponse au
faible taux d’encadrement conjoncturel (départ à la retraite et détachement), de développer les
passerelles avec les spécialités du pôle « langues » et de multiplier les liens avec le monde
professionnel. Ce dernier point fera l’objet d’une attention particulière et d’une communication accrue.
Concernant la spécialité Gestion des temps éducatifs les observations des experts conduisent à
proposer les facteurs de progrès suivants:
- Participer activement à l’émergence d’une équipe capable de répondre aux nouveaux enjeux des
métiers de la formation auxquels l’Université devra sans doute répondre au niveau master (IUFM,
Formation initiale et continue des enseignants, institutionnels et acteurs éducatifs des temps de loisirs).
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- Améliorer la cohérence de cette spécialité dans le parcours de l’étudiant, avec une plus grande
présence dans le M1 des contenus ouvrant vers la spécialité en Master 2 «Gestion des temps
éducatifs».
- Apporter une plus grande lisibilité à l’originalité de la spécialité et de son ancrage en
psychologie et éducation par un changement ultérieur d’intitulé qui pourrait être par exemple «
Psychologie et temps éducatifs»
- Poursuivre et amplifier l’intervention des professionnels de l’éducation déjà présents dans le
projet antérieur.
Demande n°20080696 Mention : Lettres, arts et humanités
Spécialité : Culture et médiation des Arts du spectacle
Conformément à l’avis formulé par l’AERES, il n’y aura pas de création d’un parcours
spécifique recherche.
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE AERES\TOURS\REPONSE\VERSION2\MALL-ufr réponse AERES.doc01/07/200815:08:09
20080699 : M-ALL-Formation et Diversité : Langues, Éducation-Fonctions d’Accompagnement en
Formation
20080699 : M-ALL-Formation et Diversité : Langues, Éducation-Stratégies et Ingénierie en Formation
d’Adultes
Argumentaire « Habilitation des diplôme Masters » du Département des Sciences de l’Education
et de la Formation
L’équipe pédagogique des deux mentions a proposé une réponse que vous trouverez jointe. Elle est
réticente à l’idée de la « fusion » dans une spécialité plus englobante Ingénierie de la formation.
Les deux publics – essentiellement – en formation continue sont assez différenciés et l’avantage de la
solution suggérée n’est pas évident.
La faiblesse réelle du nombre d’enseignants-chercheurs titulaires résulte d’abord du nonremplacement des deux postes de PR (G. Pineau parti à la retraite en septembre 2007 ; J.-C. Sallaberry
muté à Bordeaux en janvier 2008). Le retour de ces deux postes de PR augmenterait fortement l’assise
pédagogique et scientifique de l’équipe.
Rappel : elle compterait alors : 2 PR ; 3 MCF ; 2 PAST. Compte tenu du champ particulier, il n’est pas
anormal d’avoir recours à une proposition élevée d’intervenants extérieurs.
La spécialité « Fonctions d’accompagnement en formation » (FAC) du Master est un diplôme
spécifique sur l’ingénierie de l’accompagnement avec un recrutement national répondant à la
structuration et au développement des nouveaux métiers de l’accompagnement.
La spécialité « Stratégie et ingénierie en formation d’adultes » (SIFA) constitue un diplôme
clé dans l’engagement du département pour la formation initiale et continue des enseignants et des
cadres institutionnels.
Points faibles identifiés
« Taux d’encadrement »
« Equipe pédagogique»
Eléments complémentaires d’information
Recrutement 2ième mouvement 2007 d’un
MCF en SE
Absence conjoncturelle de deux postes de
professeurs des Université :
• Départ à la retraite de G. Pineau
• Détachement à la direction de l’IUFM
d’aquitaine
de
J.-C.
Sallaberry
Intervention de professionnels
« Liens
avec
Recherche »
la
« Liens avec le monde
professionnel »
Past ou chargés de cours, qui visibilisent
l’interaction avec le monde professionnel
Nombreux ouvrages et colloques
Colloques
2007,
Colloque
international,
Le
biographique, la réflexivité et les temporalités
Articuler langues, cultures et formation, (300
participants)
2003, L’accompagnement et ses paradoxes,
(400 participants)
•
•
Présence des chargés de cours
(consultant indépendant)
2 Past : directrice d’études à l’Institut
MCVA
CNAM,
responsable
pédagogique au CNP des Maisons
Famiales
Recrutement de deux professeurs
Projet de création d’un parcours
recherche
en
sciences
de
l’éducation dans le master 2 R
diversité linguistique culturelle et
formative
•
•
Développement d’une base de
données de stages référencés
Mise en œuvre au cours de
l’année universitaire 2008
d’une journée de rencontre
entre
professionnels
et
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE AERES\TOURS\REPONSE\VERSION2\MALL-ufr réponse AERES.doc01/07/200815:08:09
Convention de partenariat avec la Région
Centre (Direction des Formations
Professionnelles) visant un programme
de professionnalisation des acteurs de la
formation – depuis mars 2007
• Intervention des acteurs régionaux de la
formation professionnelle dans les
séminaires transversaux (SIFA, FAC,
GTE)
• Accompagnement tutoral et analyse des
pratiques en lien avec stage ou activité
professionnelle
2007,
Colloque
international,
Le
biographique, la réflexivité et les temporalités
Articuler langues, cultures et formation, (300
participants)
•
« Passerelle avec le pôle
langue »
étudiants de M1 et M2
Projet de création d’un parcours
recherche
en
sciences
de
l’éducation dans le master 2 R
diversité linguistique culturelle et
formative
20080698 : M-ALL-LLCE-Écritures, cultures et sociétés des pays de langue allemande
- le flux d'étudiants est effectivement faible (5 M1, 3 M2 cette année) mais l'enseignement peut être
dispensé grâce à la mutualisation avec les concours;
- le poste de PR est désormais pourvu : civilisation allemande.
- nous proposons de conserver la maquette en l'état dans un premier temps mais entendons l'incitation
des experts de l'AERES à nous insérer dans une "spécialité plus nombreuse" et comptons, à court et
moyen termes, réfléchir à des coopérations et reformulations avec d'autres LLCE de l'UFR, d'autres
disciplines (histoire, notamment) et à des coopérations bi- voire tri nationales permettant de donner à
ce master un profil original donc plus attractif.
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE AERES\TOURS\REPONSE\VERSION2\MALL-ufr réponse AERES.doc01/07/200815:08:09
UFR Droit, Economie et Sciences Sociales
Habilitation des diplômes – Vague B
Académie : Orléans – Tours
Etablissement : Université François Rabelais de Tours
RÉPONSES
A L’EVALUATION DE L’AERES
Mai 2008
50, avenue Jean-Portalis - BP 0607 – 37206 TOURS CEDEX 03 – tel 02 47 36 10 92 – Fax : 02 47 36 10 90
www.univ-tours.fr E-mail : [email protected]
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE
AERES\TOURS\REPONSE\VERSION2\M-DEG-ufr réponses AERES.doc01/07/200815:08:39
1
MASTER DROIT, ECONOMIE et GESTION
20080702 . M.DEG-Administration Locale et Territoires
-
Administration des collectivités territoriales
Gestion durable des paysages
Management des territoires urbains
20080714 . M.DEG-Biotechnologie et Droit
20080686 . M.STS-Biotechnologie et Droit
20080715 . M-DEG-Droit et justice
- Droit privé / Droit public
20080713 .M-DEG-Droit de la santé
20080705 . M-DEG-Droit International Européen-Propriété industrielle
20080706 . M.DEG-Economie
- Banque et finance
- Economie et gestion du tourisme
- Economiste d’entreprise
20080711 . M-DEG-Administration des entreprises
20080708 . M-DEG-Management et organisation
- Management des Ressources Humaines et Stratégie de l’entreprise
- Management public
20080710 . M-DEG-Management et marchés
- Audit des entreprises internationales
- Ingénierie et politique financière
- Management des PME et entreprenariat
- Marketing des services
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE
AERES\TOURS\REPONSE\VERSION2\M-DEG-ufr réponses AERES.doc01/07/200815:08:39
2
-
DOMAINE DE MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION
MENTION Administration Locale et Territoires
Code 20041859
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES
La mention ALT se positionne dans le Master Droit, Economie et Gestion de l’UFR de Droit,
d’Economie et des Sciences sociales auquel la Géographie est rattachée. La mention ALT présente la
caractéristique de s’ancrer sur deux disciplines principales, le droit et la géographie. Cette offre est
donc complémentaire et non concurrente des autres formations de l’Université de Tours qui forment
soit des ingénieurs (département d’aménagement de l’Ecole Polytechnique) soit des gestionnaires
(Master 2 Management public, IAE).
-En ce qui concerne le lien avec la recherche, la mention s’appuie sur deux laboratoires, le LERAD et
UMR CITERES, membres tous deux de la même filière « Villes et territoires » de l’Ecole Doctorale
« Sciences de l’homme et de la société » et de la Maison des Sciences de l’Homme, UMS 1835 du
CNRS.
Le Laboratoire d’Etude des Réformes administratives et de la décentralisation est une Equipe
d’accueil depuis 1992, EA 2108, dirigée par Nicole Lerousseau. Il est membre fondateur du Groupe
de Recherche sur l’Administration Locale en Europe GRALE, (GDR n°1175 du CNRS, transformé
en Groupement d’intérêt scientifique en 1999) et participe depuis 2004 au projet de recherche
« Observatoire national de la décentralisation ». Depuis 2003, il est membre associé du Groupement
de recherche sur les institutions et le droit de l’aménagement de l’urbanisme et de l’habitat, GRIDAUH
(Groupement d’intérêt public de recherche créé en 1996). Il comprend 12 professeurs et maîtres
de conférences de droit public, 1 professeur et 2 maîtres de conférences d’histoire du droit, deux
maîtres de conférences en science politique, 5 membres associés (juristes, géographes) deux
docteurs en droit public, 12 doctorants et 1 doctorante en codirection avec l’Université d’ORLÉANS.
Les travaux et le projet scientifique actuel s’articulent autour des deux axes structurant du
Laboratoire, les réformes administratives incluant l’information et la participation, les réformes de
structures et politiques publiques ; la décentralisation portant sur les institutions publiques locales et
démocratie, les actions publiques locales, l’analyse comparée du droit des collectivités territoriales.
L’UMR 6173 CITERES (Cités, Territoires, Environnement et Sociétés) CNRS-Université de Tours,
dirigée par C. Larrue, créé par regroupement d’équipes existantes en 2004 se compose aujourd’hui
de quatre équipes : le Laboratoire Archéologie et Territoires (LAT), l’Equipe Monde Arabe et
Méditerranée (EMAM), l’Equipe Construction politique et Sociale des Territoires (CoST) et
l’Equipe Ingénierie du Projet en Aménagement - Paysage et Environnement (IPA-PE). La
mention ALT bénéficie de la mobilisation d’enseignants-chercheurs et de l’apport scientifique des
recherches développées au sein de deux de ces équipes :
- l’équipe CoST, équipe pluridisciplinaire géographie, sociologie, aménagement, - en particulier
sur la thématique Politiques publiques et territoires - essentiellement dans la spécialité
Management des territoires urbains,
- et le groupe « Paysage-Environnement », équipe pluridisciplinaire, géographie, écologie,
aménagement, de l’équipe IPA-PE, essentiellement pour la spécialité « Gestion durable des
paysages ».
- L’objectif de multidisciplinarité – droit/ géographie - de la mention ALT sera atteint par une
modification du tronc commun et une augmentation de la part consacrée aux mises à niveau.
Dans le tronc commun, un enseignement « Action publique et développement durable » (20h) prend
la place du cours de « finances locales » lui même repositionné en UE1 de la spécialité ACT. Le cours
« Intercommunalité » devient « Système d’acteurs locaux ». Le cours de « Politiques régionales de
l’UE » est renforcé en devenant « Montage de projets et politiques régionales » (25h). Chacun de ces
enseignements sera pris en charge par un juriste et un géographe. La mise à niveau passe de 15 h à
30 h. pour la spécialité MTU et elle est introduite dans la spécialité GDP.
- L’offre de la mention ALT va largement s’ouvrir puisqu’ en plus de la formation initiale et de la
formation continue, elle propose un parcours Recherche (avec mutualisation d’enseignements avec le
master 2 droit et justice pour les juristes et le M2 de la spécialité « Espace, société, action publique »
de la mention Sciences sociales : villes et territoires du Master SHS pour les géographes) et une
ouverture à l’apprentissage en septembre 2008, pour les 3 spécialités, validée par le Conseil de la
Région Centre en avril 2008 en raison des liens étroits existants avec le monde professionnel.
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-L’ouverture internationale, déjà fortement réalisée par les spécialités ACT et GDP, fait l’objet de
rapprochements entre les spécialités notamment avec le projet d’une mission commune d’études en
Pologne sur la thématique locale à partir des partenariats mis en place avec le Centre d’Etudes et de
Recherches sur les Collectivités Territoriales et le Développement Local de l’Université de Varsovie et
la Faculté de Droit et d’Administration de l’Université de Lodz. D’autres propositions sont possibles :
stages, participation à des colloques (voir fiches des spécialités).
SPECIALITE ADMINISTRATION DES COLLECTIVITES TERRITORIALES
Les débouchés. Il s’agit des métiers du monde territorial, en particulier les postes juridiques et
financiers de responsabilité dans les communes, départements, régions, les structures de
coopération intercommunale (syndicats, établissements publics), les sociétés d’économie mixte locale.
Beaucoup de ces emplois, de catégorie A, sont accessibles par les concours du Centre National de
la Fonction Publique Territoriale, ce qui justifie la dominante juridique du diplôme.
La contribution des professionnels : 136h CM sur 284h CM soit 48 %. Les professionnels
assurent de nombreux enseignements. Ex : « l’action sanitaire et sociale « ( 25h) par des
responsables des affaires juridiques du C.H.U de Tours, « le développement local et
l’interventionnisme économique » (20h) par la directrice du développement de la CA de Tour(s) plus,
« l’organisation et la gestion des collectivités territoriales » (25h) par le D. G. S. du conseil général
d’Indre et Loire, « les finances locales » (24h) par le directeur des services financiers de la ville de
Tours. Interventions de praticiens dans le cours « politiques culturelles » avec les directeurs des
services culture de Tours et du Conseil Général (6h). Interventions de professionnels dans » les
Rencontres Professionnelles (25h), soit par des comptes rendus d’expérience (SEM du Centre
des Congrès Le Vinci à Tours, SEM des Pompes Funèbres de l’Intercommunalité, SEM pour
l’aménagement du territoire local (SET), société en charge des transports urbains….), soit par des
séminaires sur la thématique des finances locales (voir ci-dessous partenariats locaux)
Les partenariats locaux. Etude sur « La gestion et le contrôle opérationnel des finances publiques
locales », travail en partenariat avec les services de la Ville de Tours et de la Communauté
d’Agglomération Tour(s) plus. Les intervenants sont tous des professionnels de ces
structures : le directeur général adjoint des services de la ville de Tours, le D.G.S de la communauté
d’agglomération et plusieurs responsables du service des finances de la ville de Tours. L’étudiant
analyse la mise en œuvre de l’urbanisme opérationnel, l’élaboration d’une stratégie financière,
l’évolution de la commande publique et les mécanismes du contrôle externe portant sur les
associations et les SEM.
L’ouverture à l’apprentissage autorisée par le Conseil Régional du Centre en 2008 implique le
renforcement et l’extension des partenariats existants avec les collectivités territoriales.
Les flux entrants. Afin de maintenir un haut niveau de spécialisation juridique, image de marque de
la formation depuis sa création et pour tenir compte de l’offre offerte par les deux autres spécialités de
la mention, le recrutement est très prioritairement axé vers des étudiants juristes (Droit Public et AESAdministration générale territoriale). Entre 80 et 160 dossiers de candidatures selon les années de
toutes origines géographiques (avec toujours un flux du grand ouest).
L’interdisciplinarité effective par des modifications du tronc commun. Un enseignement « action
publique et développement durable » (20h) prend la place du cours de « finances locales » lui même
repositionné en UE1 de la spécialité ACT. Le cours « intercommunalité » devient « système d’acteurs
locaux ». Le cours de « Politiques régionales de l’UE » est renforcé en devenant « montage de projets
et politiques régionales » (25h).
Quelques illustrations des publications. Patrick Baleynaud « De quelques aspects de l’autonomie
financière des collectivités territoriales françaises » Colloque à Varsovie « Actualité des finances
locales et régionales en Pologne et dans des Etats de l’UE. Mars 2006. Publication du Centre
d’Etudes et de Recherches sur les Collectivités Territoriales et le Développement Local de l’Université
de Varsovie. Pologne 2006 p 63. Philippe Lacaïle « L’élu municipal » L’indispensable 3e édition,
Berger Levrault 2007. Nicole Lerousseau « Les initiatives locales en matière de patrimoine et les
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compétences transférées » Documentation Française fin 2006. Colloque organisé par le GRALE,
Observatoire de la Décentralisation.
L’ouverture à l’international. Des partenariats actifs développés institutionnellement en Europe
centrale et orientale sont mis à contribution : participation des étudiants aux colloques organisés par le
LERAD (mars 2008 avec Varsovie) et aux cours des enseignants invités ; offre des stages
(expérience réussie pendant plusieurs années en Hongrie ; proposition avec l’appui du Conseil
Régional du Centre de stages en Mauritanie auprès du Centre d’Appui aux Collectivités Locales).
Projet de mission d’études en Pologne commun aux trois spécialités. Accords cadres entre les
universités, conventions entre facultés, accords spécifiques de recherche. (Exemples en Pologne
avec Lodz, accord cadre, convention entre facultés, convention de double diplômes, fonctionnement
d’une Ecole de Droit Français, échanges Erasmus; avec Varsovie programmes de recherche
Polonium, accord Erasmus pour des mobilités enseignants et étudiants ; en Hongrie accord cadre et
convention de coopération avec Szeged plus échanges Erasmus Socrates étudiants et
enseignants…)
SPECIALITE GESTION DURABLE DES PAYSAGES
1- Sur les flux de candidatures, natures des stages, insertion professionnelle passée et future,
détail de l’équipe pédagogique (académique et professionnelle et de son organisation,
laboratoires d’adossement, publications des enseignants chercheurs (annexe 1).
• Les flux de candidatures. Dès son ouverture en 1991 jusqu’en 2004, on observe une forte
attractivité du diplôme, liée à la rareté de l’offre nationale en matière de formation professionnelle
universitaire sur le grand paysage rural. Le recrutement de 25 étudiants s’exerçait alors parmi
plusieurs centaines de candidats issus de différentes disciplines (géographie, environnement,
aménagement, agronomie, histoire essentiellement) et de toutes les universités françaises. Depuis
2004, l’offre de masters en France s’est largement développée. Aussi le nombre de candidatures s’est
réduit et le recrutement est devenu plus local. La spécialité reste cependant attractive, chacune des
promotions annuelles accueillant plus de 20 étudiants. Par ailleurs, l’ouverture de la formation à
l’apprentissage en partenariat avec la Région Centre, et plus accessoirement à la recherche
appliquée, ne fera qu’en renforcer l’attrait.
• La nature des stages individuels, à l’image des dimensions paysagères, est variée. Les
commandes concernent surtout l’échelle du « grand paysage ». Elles portent sur des diagnostics
paysagers pour la mise en œuvre d’outils de valorisation ou de protection du paysage (charte
paysagère, ZPPAUP...), les actions de sauvegarde de la qualité paysagère d’un territoire (bocage,
terrasses agricoles,…), la mise en valeur du paysage comme levier du développement local (tourisme
vert, diversification agricole…), la gestion de la ressource en eau (contrat de rivière, SAGE…) et enfin
l’impact d’aménagements (éoliens, routiers…). On note sur les quatre dernières années une montée
des thèmes autour de la gestion des ressources naturelles où l’approche paysagère offre une vision
systémique des facteurs d’évolution, appréciée des commanditaires. Les organismes d’accueil sont
divers : d’abord des collectivités territoriales (CC, Pays, CG…) puis des PNR, chambres d’agriculture,
cabinets d’architecte-paysagiste, associations liées au paysage (CPIE, CAUE…), agences
d’urbanisme et même parfois des laboratoires (INRA ou CNRS) pour des recherches appliquées au
paysage.
• L’insertion professionnelle. L’existence d’un annuaire des anciens étudiants permet les constats
suivants : plus de 75% des étudiants trouvent un emploi dans les six mois suivant l’obtention de leur
diplôme. Moins de 3% travaillent dans un secteur sans rapport avec la formation. Plus de la moitié des
diplômés est employée dans les collectivités territoriales (CC, Pays, CG…), syndicats mixtes, PNR.
Un quart travaille dans des bureaux d’études, et le reste se partage entre les associations (CAUE,
CPIE, agences d’urbanisme…), les administrations (DIREN, DDAF...) et les chambres d’agriculture.
Les emplois portent sur le développement local, l’environnement, l’aménagement, l’urbanisme. Ces
emplois sont situés un peu partout en France mais tendent depuis 2004 à se concentrer dans ou à
proximité de la Région Centre suite au recrutement plus localisé de ces dernières années. Quant au
futur, les effectifs attendus sont de 20 à finalité professionnelle (15 en formation initiale, 5 en
apprentissage), et de 5 en cursus recherche. Concernant l’insertion professionnelle, l’Union Nationale
des Entrepreneurs du Paysage (UNEP) et le groupe AGRICA observent en 2007 une croissance de +
6,5 % du secteur d’activité du paysage et les perspectives 2008 sont optimistes. Enfin, avec plus de
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400 références, l’annuaire des anciens diplômés constitue un puissant moyen d’intégration
professionnelle.
2 – Sur le manque de données sur l’adossement à la recherche, les intervenants extérieurs,
l’équipe pédagogique.
• L’équipe pédagogique académique. Suite au départ en retraite du précédent responsable de la
formation qui assurait plus de 90 heures de cours, l’équipe a été fortement renouvelée. La co-direction
du diplôme exercée en binôme par une géographe et un juriste confirme la progression du droit dans
un diplôme autrefois essentiellement géographique (actuellement l’équipe compte 7 juristes et 8
géographes). Les enseignants sont majoritairement des MCF. L’équipe comporte cependant 3
professeurs (géographie et droit) et 3 maîtres de conférences juristes inscrits en HDR.
• Les intervenants extérieurs. Ils assurent plus de 40% des heures d’enseignement (170 h sur un
total de 420 h). La nature de leurs interventions (annexe 1) porte sur les différentes thématiques
paysagères : outils de gestion et de protection (ZPPAUP), documents d’urbanisme (SCOT, PLU), liens
agriculture-paysage (Chambre d’Agriculture), actions en faveur de l’environnement et des paysages
des collectivités territoriales (CG), l’administration de l’environnement (DIREN), l’architecture, le
développement local (contrat de pays, tourisme vert).
• L’adossement à la recherche. L’équipe pédagogique de l’Université est composée d’enseignantschercheurs de deux laboratoires rattachés à la Maison des Sciences de l’Homme : L’UMR CITERES
(CItés, TERritoires, Environnement, Sociétés) et le LERAD (Laboratoire d’Etudes des Réformes
Administratives et de la Décentralisation). Les travaux de recherche de chacun nourrissent
naturellement leurs enseignements. Les géographes appartiennent à la composante IPAPE
(Ingénierie du Projet d’Aménagement – Paysage et Environnement) de CITERES et leurs travaux
portent sur l’analyse des dynamiques paysagères. Les juristes du LERAD travaillent quant à eux sur
les cadres d’actions et acteurs de la gestion durable des territoires. Depuis 2004, l’équipe
pédagogique s’appuie sur ces deux laboratoires, pour enseigner la démarche, les méthodes d’analyse
du grand paysage. Les étudiants sont régulièrement conviés aux colloques et séminaires de
recherche des deux laboratoires. L’ouverture d’un cursus recherche appliquée ne pourra que
renforcer les liens de la formation avec la recherche.
• Partenariats. Avec l’Ecole Nationale Supérieure de la Nature et du Paysage de Blois : chaque
année, un voyage d’études est organisé avec la 4ème année de l’ENSNP et le master (3 journées) sur
les enjeux des paysages du littoral atlantique. Avec l’Université de Montréal : il existe également
depuis 1996 une convention d’échanges inter-universités entre le master GDP de Tours et la maîtrise
Paysage de l’université de Montréal dirigée par Gérald Domon. Dans ce cadre, deux stages collectifs
de terrain ont été organisés au Québec (1997 et 1999), plusieurs stages de fin d’études d’étudiants
français au Canada et des invitations respectives de professeurs.
3- Pas de remise à niveau pour un accès hors M1 de géographie contrairement à l’ambition
affichée d’une pluridisciplinarité de recrutement. 30 heures de cours de remise à niveau,
mutualisées avec la spécialité MTU, sont ajoutées. Par ailleurs, les travaux collectifs de terrain sont
des temps où l’étudiant est invité à valoriser son expérience antérieure et à la faire partager au
groupe. Au regard des années antérieures, il s’avère que cette dynamique de travail en groupe assure
une remise à niveau efficace appréciée des étudiants.
SPECIALITE MANAGEMENT DES TERRITOIRES URBAINS
Depuis la composition du dossier, la décision a été prise d’anticiper le renouvellement de la direction
du Master 2 MTU, Patrice Melé, PR en géographie rejoint Corinne Manson, MCF en droit public. Par
ailleurs, les enseignements de géographie sont renforcés dans le tronc commun pour atteindre la
parité entre droit et géographie.
Equipe pédagogique et laboratoires d’appui.
L’équipe pédagogique du Master 2 MTU est composée de 17 enseignants-chercheurs (2 PR, 5 MCF
et un PRAG en géographie, 2 PR, 6 MCF dont 5 HDR en droit et 1 PR en aménagement de l’espaceurbanisme) - Cf. liste en annexe.
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La spécialité MTU est ancrée sur les travaux de recherche et les compétences de deux laboratoires :
le LERAD (Laboratoire d’Etudes des Réformes Administratives et de la Décentralisation, EA 2103)
dirigé par N. Lerousseau et l’équipe CoST (Construction politique et sociale des territoires) de l’UMR
CITERES dirigé par P. Mélé. Ces deux laboratoires développent sur la thématique action publique et
territoires une importante activité de recherche contractuelle en particulier pour le PUCA, le Ministère
de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et l’ANR.
Le LERAD participe aux travaux du GRIDAUH (chronique annuelle « Administration et acteurs de
l’aménagement et de l’urbanisme » in « Droit de l’aménagement de l’urbanisme et de l’habitat »
depuis 2004 et, notamment à une recherche « Evaluation SCOT » (N. Lerousseau, B. Delaunay et C.
Manson).
Parmi les travaux récents de l’équipe CoST, Les règles du jeu urbain, entre droit et confiance (cf.
ouvrage publié chez Descartes 2006 sous la direction de A. Bourdin, MP. Lefeuvre et P. Melé) et un
ouvrage interrogeant les effets des processus de zonages dans différents champs de l’action publique
est en cours de publication (P. Melé. C. Larrue, Territoires d’action, L’harmattan, 2008).
Colloques et journées d’étude organisés par ces laboratoires sont ouverts aux étudiants du M.T.U. et
dans certains cas intégrés à la formation (par exemple en 2007, « La décentralisation à la croisée des
chemins » (cf actes éd. L’Harmattan, 2008) et la journée d’étude « Conflits de proximité et
dynamiques urbaines », oct. 2007 CoST/ CITERES).
Contribution des professionnels, lieux de stage.
12 professionnels participent à la formation. Ceux-ci travaillent essentiellement pour des collectivités
locales, EPCI, SEM locales, des organismes de logement social et des agences d’urbanisme - Cf liste
en annexe. Ils assurent des interventions dans chaque module, sauf dans l’UE1 (mise à niveau, SIG,
anglais) soit au total 135 heures sur 290.
Par ailleurs, des conférences sont organisées dans l’objectif d’une meilleure connaissance des
métiers de la planification urbaine. L’association des étudiants du MTU (Contact Urbain) organise des
journées d’études auxquelles participent des décideurs locaux et d’anciens étudiants.
Les étudiants travaillent sur des commandes professionnelles (par exemple en 2007, la délégation
des aides à la pierre pour la Communauté d’agglomération de Châteauroux et l’inter-modalité et les
transports pour le conseil général du Cher).
De plus, une convention de partenariat a été passée, depuis l’origine de la formation, avec l’Agence
d’Urbanisme de l’agglomération de Tours, pour accueillir les étudiants dans le cadre des projets
collectifs tutorés.
Les stages individuels sont effectués dans des structures de la région Centre et dans des organismes
constituant aujourd’hui un réseau à l’échelle nationale - Cf liste en annexe. Certains étudiants sont
régulièrement recrutés à la fin de leur stage. Plusieurs organismes partenaires se sont déclarés prêts
à accueillir des apprentis dès la rentrée prochaine. En effet, la région Centre a retenu notre spécialité
pour l’ouverture en apprentissage à partir d’octobre 2008.
Débouchés
La spécificité du MTU est de former des spécialistes compétents pour la conception et la mise en
œuvre d’outils et d’instruments de planification territorialisée. Ce diplôme est apprécié par les
employeurs car il leur permet d’intégrer dans leur équipe des personnes disposant de compétences
rarement associées (droit, géographie et SIG) et complémentaires des postes spécialisés dans la
conception de projets urbains. Les étudiants recrutés exercent majoritairement des fonctions de
chargés de mission, chargés d’études en urbanisme réglementaire et dans les différents domaines de
la planification (occupation des sols, gestion et prévention des risques, gestion locale de l’habitat et
des déplacements) au sein de collectivités locales, d’EPCI, d’agences d’urbanisme, d’organismes de
logements sociaux, de SEM d’aménagement et de bureaux d’études privés. Le suivi des étudiants
nous montre que les trois dernières catégories représentent en moyenne la moitié des débouchés.
Pour la dernière promotion (2006-2007), sur 22 étudiants, 18 exercent une activité dans le champ de
compétence du diplôme, 2 sont en formation complémentaire, un s’est orienté en voie recherche, un
n’a pas obtenu son diplôme et un autre est à la recherche d’un emploi - Cf liste en annexe.
Flux.
Malgré la baisse généralisée des candidatures au moment du passage de DESS (plus de 150
demandes) à Master, en 2005, nous enregistrons chaque année, entre 50 et 60 dossiers de
candidature, dont plus de la moitié d’étudiants en provenance de M1 d’autres universités. Nous
limitons le recrutement à une vingtaine d’étudiants (entre 22 et 25), pour moitié juristes, pour moitié
géographes.
Environnement du diplôme.
Le Master 2 MTU est partie prenante de la structuration de la formation et de la recherche dont s’est
dotée l’Université de Tours sur la thématique Villes et Territoire. En effet, elle constitue un lien entre
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les formations à dominante juridique et la mention Sciences sociales : Villes et Territoire du master
SHS (M1 commun et passerelle pour la voie recherche). Dans le nouveau contexte créé par la
transformation du CESA en département d’aménagement de l’Ecole Polytechnique de Tours, il
n’existe aucune autre formation dans les domaines de professionnalisation de notre diplôme ouverte à
des étudiants juristes et géographes.
Commission pédagogique de la Mention ALT
Cette commission pédagogique, constituant le jury de la mention ALT, est complétée par
l’équipe pédagogique de chacune des 3 spécialités.
INSERTION PROFESSIONNELLE DE LA PROMOTION 2006-2007 de la spécialité
M.T.U.
SUIVI DES ETUDIANTS
Poursuite des études (Institut d’urbanisme de Paris)
Chargé de diagnostic sur l’accessibilité des PMR
Société Accessmétire, Boulogne (92)
Ajourné au M2 MTU
En recherche d’emploi
Contractuel, mairie de Vendôme (41)
Etudiante en congé formation, fonctionnaire
Conseillère habitat, PACT d'Indre-et-Loire
Chargé d’études, OPAC de Nevers
Vacataire à la MSH (Tours) sur le projet Créville, ,
Contractuelle au service transports du conseil général de Maine-et-Loire
Etudiante d’origine marocaine repartie dans son pays d’origine
Chargée d’études au CAUE de Moselle
Chef de produit, service transports, SETRAM (syndicat mixte sur le tramway) au Mans
(72)
Reprise d’un M2 R. pour une inscription en thèse
Chargée de clientèle, OPAC de Troyes (10)
Chargée d’opérations, SHEMA, Le Havre (76)
Chargée des études pré opérationnelles, Bureau d’études, La Réunion
Chargée de mission, Atelier 8 1⁄2, Angers ( 49)
Reprise d’une nouvelle formation
Responsable Service patrimoine (CDD) à la communauté d’agglomération de
Châteauroux
Chargée d’études, prospective et analyse immobilière, à la ville de Lyon (69)
Organismes partenaires de la spécialité MTU qui accueillent régulièrement des
stagiaires
-
-
agences d’urbanisme de Lille, Bayonne, Chinon, Mulhouse
communautés d’agglomération de Tours, de Bourges, de Blois,
Conseils généraux 37, 36 et 18
CAUE 41 et 18,
OPAC 37, de Tours, de Nantes
SEM d’aménagement de Tours (SET), de Poitiers (SEP), de Haute-Normandie (la SHEMA)
Bureaux d’études privés (SIAM Centre à Tours, Iris Conseil à Chartes, Huit et demi à Angers)
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DOMAINES DE MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION /
SCIENCES, TECHNOLOGIE, SANTE
MENTION BIOTECHNOLOGIES ET DROIT
Codes 20080714 et 20080686
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES
Ouverture à l’international : c’est un élément important qui doit être considéré dans l’avenir de
ce Master, après la phase de lancement de la formation : les promoteurs du diplôme ont parfaitement
conscience du caractère international du marché des biotechnologies, et l'importance des
enseignements de l'Anglais dans la maquette le démontre. Depuis sa création récente, septembre
2005 pour le M1 et septembre 2006 pour le M2, l’essentiel des stages des étudiants ont été effectués
sur le territoire à l’exception d’un étudiant parti à l’Université de Liège en Belgique. Ces expériences
ont permis de positionner cette formation par rapport à une demande de premier degré
essentiellement nationale. Un effort sera fait pour encourager les promotions futures à effectuer les
stages en partie à l’étranger. L’ensemble des données concernant la nature et le lieu des stages de
M2 sont résumés dans le tableau ci-après.
Types d'entreprises dans lesquelles les étudiants de M2 ont réalisé leurs stages:
Type d'entreprise
Entreprises de biotechnologies
Entreprise de développement d'appareils médicaux
Services de valorisation grands organismes français ou européen
(Belgique)
Laboratoire de recherches CNRS-Université
Entreprise produits phytosanitaires
AFSSAPS
Transfert de technologies (ADERA, FIST, INOPHYTT)
Aide à l'innovation (OSEO)
Cabinet conseil en propriété industrielle
Nombre d'étudiants
Année
Année
06/07
07/08
4
4
1
4
5
1
1
2
1
4
1
2
Adossement à la recherche, plus particulièrement concernant les travaux de recherche en
droit des Biotechnologies publication, depuis 2005, de différents articles sur la pratique contractuelle
des biotechnologies :
Le fait que le Master ne soit pas mentionné dans les diplômes abrités par le Centre de
Recherche de Droit Privé est une omission qui sera réparée.
Indicateur du suivi des étudiants
A la date du 5 mai 2008, seuls les étudiants de la première promotion (2005-2007) ont obtenu leur
diplôme. Il est à noter qu’ils ont pour la plupart actuellement un emploi en CDD ou en CDI, même
dans le cas de poursuite d’étude. L’ensemble des secteurs employant les diplômés du master
Biotechnologie et Droit de Tours sont résumés dans le tableau ci-après.
Remarque: sur 14 étudiants inscrits, une étudiante a abandonné pour suivre son mari à l'étranger, une
a repris le M2 car elle n'avait pu effectuer son stage pour raison de santé.
Suivi des 12 étudiants diplômés promotion 05 – 07 :
EMPLOI ou formation complémentaire
Formation INPI
Formation marketing pour les laboratoires Servier
Thèse CNRS – Université de Tours
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CDD /CDI
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Chargée d'affaires contrats et propriété industrielle – Université Aix-Marseille
Ingénieur Brevet Société Echosens + licence 3 de droit
Chargée de valorisation et des contrats, ENS Cachan.
Juriste Valorisation de la Recherche, USTL Lille1
Chargé de valorisation, CNRS Lille
Chargée d'affaires en transfert de technologies et en relations industrielles,
Université de Pau
Ingénieur homologations société BASF
Chargé de valorisation de la recherche, Université de Liège (Belgique)
Chargée de valorisation, Université de Savoie
CDI
CDI
CDD 1 an
renouvelable
CDD 1 an
CDD
CDD 1 an
CDD 1 an + 18
mois
CDD 1 an
CDD 1 an
renouvelable
Formation continue : Le premier objectif des créateurs du Master était d’assurer une formation
initiale répondant à l’attente du secteur des biotechnologies de façon a assurer une insertion
professionnelle de nouveaux diplômés. Dans un second temps, en étroite collaboration avec les
professionnels de ce secteur, il est prévu de procéder à une évaluation précise des besoins afin de
pouvoir proposer, en adéquation avec eux, une formation continue. Quant au contenu des
enseignements, l'adaptation ne devrait pas susciter de difficultés majeures, puisqu'ils se trouvent déjà
orientés dans une perspective pratique de haut niveau.
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DOMAINE DE MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION
Mention DROIT ET JUSTICE
Code 20080715
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES
1) La présentation du dossier a comporté quelques lacunes ou imprécisions qui en rendaient parfois
l’évaluation difficile à réaliser, de sorte que certains points qui sont à mettre à son actif n’ont pu être
correctement interprétés par l’évaluateur. Ainsi en est-il des remarques portant sur les questions
suivantes :
- « La faible mutualisation des enseignements »
Les étudiants (une quarantaine attendue) ne sont pas dispersés dans de petits cours spécifiques,
puisque l’immense majorité des enseignements est mutualisée, soit par spécialité - droit public ou
droit privé - (cours fondamentaux ouverts aux étudiants du parcours pro et recherche correspondants),
soit par parcours - pro ou recherche - (la recherche de stage est commune aux deux parcours pro
public et privé, la méthodologie du mémoire aux deux parcours recherche public et privé), les
enseignements du tronc commun réunissant, quant à eux, l’ensemble des étudiants. En particulier,
hormis la méthodologie du mémoire, tous les cours suivis par les étudiants du parcours Recherche
sont mutualisés avec ceux du parcours Professionnel. De sorte qu’est écarté le danger de voir
dispensés des cours à faible auditoire.
- « L’organisation pédagogique faiblement innovante »
Le dossier ne mettait en effet en valeur que la pluridisciplinarité de la formation (droit public-droit privé)
et l’institution d’une clinique juridique obligatoire pour tous les étudiants, dont le but est de répondre
aux demandes de consultation des praticiens les plus divers, l’évaluation du travail fourni étant faite
conjointement par les praticiens ayant commandé le travail et par les universitaires qui en auront
encadré la réalisation.
Mais il ne soulignait pas, ou pas assez clairement deux autres innovations :
-
En premier lieu le partenariat, unique en France à notre connaissance, initié avec le grand
cabinet d’avocats Gide, Loyrette, Nouel, et plus particulièrement son service de
documentation juridique, qui permettra aux étudiants d’approfondir leurs compétences en
matière d’informatique documentaire (cours dispensé, en début d’année, par le responsable
du service de documentation du cabinet ; réalisation, en cours d’année, de travaux en ce
domaine).
-
En second lieu le fait que dans le parcours professionnel, les enseignements de contentieux
sont déclinés en cours théoriques d’une part, et études de dossiers en collaboration avec les
différents praticiens du droit, d’autre part.
- « L’insuffisance du partenariat avec les acteurs du monde socio-économique »
L’équipe pédagogique de la mention Droit et Justice est composée d’universitaires et de
professionnels appelés à travailler non pas les uns à côté des autres mais les uns avec les autres,
tant dans le cadre de la « clinique juridique » que dans celui des enseignements spécialisés (les
dossiers étudiés à cette occasion devant systématiquement donner lieu à confrontation de l’analyse
théorique de l’universitaire et de l’expérience du praticien). Mais, telle qu’elle figure dans le dossier,
elle ne donne sans doute qu’une idée incomplète de la réalité du partenariat déjà mis en œuvre avec
de très nombreux acteurs du monde socio-économique : les praticiens membres de l’équipe
pédagogique ne se réduisent pas en effet aux seuls praticiens du monde judiciaire (avocats des
barreaux de la région et avocats à la Cour de cassation et au conseil d’Etat ; magistrats des
juridictions de la région et magistrats à la Cour de cassation ; huissiers…) mais s’étendent aux
partenaires les plus divers : Etat (pôle juridique de la Préfecture d’Indre et Loire), collectivités
territoriales, compagnies d’assurance, agence d’urbanisme, chambre de commerce et d’industrie….
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2) Certaines des observations émises par les experts, relatives à l’insuffisance du tronc commun et de
la mixité public-privé, alors même qu’il est reconnu que la pluridisciplinarité public/privé est une
caractéristique essentielle de la mention, conduisent à faire évoluer la maquette de deux manières :
- « Elargissement du tronc commun »
Au premier semestre, dans le parcours professionnel, serait ajoutée une importante UE
« Contentieux », commune au parcours droit privé et au parcours droit public, comportant trois
enseignements : contentieux fiscal, contentieux du droit des étrangers et modes alternatifs de
règlement des conflits et litiges. Ce troisième enseignement concernerait à la fois le droit privé et le
droit public, ce dernier étant l’objet, dans le domaine du pré-contentieux, de réformes développées
depuis une vingtaine d’années - médiation, autorités administratives indépendantes – ou en cours rapport Labetoulle sur l’arbitrage, commission Schrameck sur les recours administratifs préalables
obligatoires.
Au second semestre, dans le même parcours, serait insérée une UE « questions d’actualité »,
consistant pour l’étudiant à suivre les conférences dispensées dans le cadre des structures de
préparation aux concours (IEJ/IPAC).
- « Renforcement de la mixité droit privé /droit public »
L’UE « Enseignements fondamentaux » serait aménagée de telle sorte que les étudiants privatistes se
voient offrir la possibilité d’opter en faveur d’un cours de droit public et réciproquement, les étudiants
publicistes puissent choisir un cours de droit privé. Il s’agit, par l’ouverture de ce choix, de mieux
individualiser la préparation du projet professionnel de chacun (ainsi, par exemple, les matières
fondamentales au concours de commissaire de police sont le droit pénal et le droit administratif).
En définitive, ainsi remanié, ce projet de diplôme, sans équivalent régional, ni même national sous
cette forme pluridisciplinaire, est bien destiné à préparer les étudiants aux techniques du contentieux
(et du précontentieux), qu’ils se destinent aux professions judiciaires, administratives ou de
l’entreprise.
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DOMAINE DE MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION
MENTION DROIT DE LA SANTE - Tours-Poitiers
Code 2008713
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES
Le master 2 Professionnel droit de la santé de Tours est cohabilité avec l’université de
Poitiers. Nous sommes surpris de constater que le même dossier de cohabilitation fasse l’objet d’une
appréciation différente: C pour Tours (avec des critiques qui s’adressent tant à l’université de Tours,
qu’à celle de Poitiers); B et avis favorable pour Poitiers.
Par ailleurs, nous relevons des incohérences dans la seconde partie du rapport (pages 5 à 8).
Non seulement son intitulé « spécialité droit et gestion du secteur sanitaire et social » ne correspond
en rien au master droit de la santé de Tours, mais en plus, elle mêle à la fois des propos relatifs à ce
master en droit social et au master droit de la santé.
1/ Insertion du diplôme dans la spécificité régionale.
Comme dans toutes les régions, il existe en région Centre et Poitou-Charentes, des DDASS,
DRASS, Agence régionale de l’hospitalisation, Union régionale des caisses d’assurance maladie,
Groupement régional de santé publique, Commission régionale de conciliation et d’indemnisation,
conseil régional de l’Ordre, des hôpitaux (CHU, centres hospitaliers et hôpitaux locaux), des
cliniques et autres structures destinées à accueillir des étudiants en stage et, une fois diplômés, à
les employer. Ces différents établissements ou organismes recrutent régulièrement les
étudiants du master Droit de la santé.
La région Poitou-Charentes elle-même vient également de nous contacter pour organiser un
partenariat. Il lui était difficile de le faire avant : rappelons que c’est seulement depuis 2004 que le
législateur lui a accordé des compétences, d’ailleurs facultatives, en matière sanitaire et qu’elles
commencent seulement à être concrètement mises en œuvre.
Enfin on ne peut pas considérer comme un échec le fait que nombre de nos étudiants aient
été pris en stage et recrutés au sein d’institutions nationales prestigieuses telles que l’ONIAM,
le ministère de la santé, l’Agence de la biomédecine, l’Etablissement français du sang, de grands
groupes tels que MEDIDEP ou la Générale de santé ou encore de grands établissements hospitaliers
tels que l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’Hôpital américain de Neuilly ou de
grandes Compagnies d’assurances spécialisées telles que la SHAM ou la MACSF.
2/ Le suivi des parcours antérieurs/ Insertion professionnelle/ Professionnalisation des
enseignements.
- Nous ne pouvons que nous étonner de l’affirmation selon laquelle « le suivi des parcours
antérieurs n’étant que de 20%, les débouchés professionnels paraissent difficiles à appréhender »
alors que le dossier tourangeau précise que 20 % des étudiants n’ont pas répondu, ce qui implique
que 80% l’ont fait.
- L’insertion professionnelle des étudiants se fait par divers biais : outre le stage, l’aide à
la rédaction de CV, les conférences du master qui permettent aux étudiants de prendre contact avec
des professionnels, il ne faut pas oublier que ce diplôme, qui est l’un des plus anciens en droit de
la santé en France, a pu, grâce à l’insertion des anciens étudiants, lesquels sont restés en relation
avec les responsables, bénéficier d’offres d’emploi directement envoyées aux responsables et
transmises aux étudiants en recherche d’emploi. De sorte qu’à la fin de la formation, les responsables
du diplôme contactent régulièrement les étudiants afin de leur communiquer, par courrier électronique
ou par téléphone, les différentes offres d’emploi qui leur sont adressées par ces anciens étudiants et
divers organismes.
A titre d’exemple : En 2005-2006 : sur 30 étudiants, 24 ont trouvé un emploi, les autres
poursuivant des études: 3 étudiants au ministère de la santé, deux à l’ONIAM, une étudiante dans une
CRCI , 5 étudiants dans des Etablissements de santé, un étudiant à l’UDAF de Tours, deux dans le
domaine de l’assurance, quatre avocats, une étudiante au sein d’un laboratoire pharmaceutique, une
étudiante en DRASS Poitou-Charentes, quatre professionnels étaient déjà insérés, 5 autres
préparaient le concours d’entrée à l’école d’avocats ou l’ENSP.
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En 2006-2007 : Sur l80% de réponses, 61.9 % ont trouvé un emploi dont 52.3% en CDI ;
14% sont en poursuites d’études.
Le volume horaire global d’intervention des professionnels dans la formation est de
100 heures CM, soit 150 heures ETD. La part en pourcentage d’intervention des professionnels dans
la formation est donc de 32,25 %. Elle sera renforcée.
L’unité « Exposé et travaux divers » permet aux étudiants de travailler sur des cas pratiques, de
réaliser des exposés sur des thèmes choisis par les enseignants ou sur un thème de stage, si ce
dernier a déjà débuté.
3/ Hétérogénéité du public, effectif modeste, pré-requis pour les non juristes.
Si, en apparence, il peut sembler que le public est hétérogène, il n’en est rien en réalité: la part des
professionnels de santé dans le diplôme reste volontairement minime pour éviter justement une
hétérogénéité, susceptible de nuire au diplôme.
L’effectif modeste qui nous est reproché contribue d’ailleurs grandement à la cohésion du groupe. Il
résulte d’un souci d’offrir aux étudiants un encadrement personnalisé et de ne pas dévaloriser la
formation par l’accueil d’étudiants qui ne seraient pas au niveau.
A cet égard, s’agissant des étudiants non-juristes, face aux multiples situations qui peuvent
concrètement se présenter, il semblait lourd de préciser dans le dossier ce qui était exigé. L’examen
de leur aptitude à suivre la formation s’effectue au cas par cas. Il a été précisé dans le dossier
poitevin, mais peut-être cela n’a-t-il pas été assez mis en valeur, que les étudiants inscrits au titre de
la formation continue, bénéficient d’un tutorat afin d’assurer, si nécessaire une mise à niveau et un
suivi, tout au long de l’année, pour surmonter d’éventuelles difficultés (voir la rubrique F du dossier
poitevin intitulée : adaptation à des publics variés).
4/ Intérêt de l’accueil des médecins dans le diplôme.
Les médecins inscrits ces dernières années sont spécialisés en santé publique, médecine
légale ou encore occupent des fonctions de médecin de la sécurité sociale. L’intérêt de ces médecins
à suivre le master est lié tout simplement à leur spécialisation.
En outre, cela leur permet de participer activement à la procédure de certification au sein des
établissements de santé et de jouer un rôle majeur dans les CRUQ (commission des relations avec
les usagers et de la qualité) dont la constitution est obligatoire au sein de tous les établissements de
santé. Ajoutons que le docteur Bertrand Hue, médecin diplômé du master en 2003, a créé une revue
de droit médical en ligne grâce aux connaissances acquises au cours du master droit de la santé.
D’anciens étudiants du master figurent parmi les rédacteurs.
5/ Le caractère trop disparate des enseignements et l’absence d’ouverture vers l’international.
Il semble possible de supprimer l’unité d’initiation aux problèmes de la médecine. Les heures
gagnées pourront être affectées à l’intervention d’autres professionnels.
S’agissant de la langue vivante, elle nous est imposée par la réforme LMD et il paraît difficile,
en droit de la santé, de s’ouvrir vers l’international sans faire d’anglais. Rappelons à cet égard que les
étudiants peuvent faire leur stage à l’étranger et que le diplôme a déjà accueilli des étudiants venant
de Belgique, du Canada et de Chine. L’ouverture vers l’international est certes modeste, mais pas
inexistante.
6/ L’éclatement des enseignements dans l’unité « droit médical » et l’insuffisance du volume
d’heures en droit pharmaceutique.
Les enseignants de l’unité Droit médical sont parfaitement à même de s’entendre pour éviter les
redondances dans les cours, si tant est qu’elles existent.
Quant au droit pharmaceutique, le master n’a pas vocation à couvrir l’étendue de la matière (le tissu
régional ne le justifiant pas) et son étude est limitée aux thématiques inscrites dans la maquette, pour
lesquelles le volume horaire indiqué suffit.
7/ Compétence spécifique des équipes qui soutiennent la formation.
Spécialisé dans l’étude des questions sanitaires et sociales, l’Institut de droit social et sanitaire
(IDSS ; équipe d’accueil EA2247) dirigé par Nathalie Martin-Papineau regroupe des enseignants
chercheurs dont l’ambition est de valoriser la complémentarité des disciplines qu’ils représentent,
dans le cadre de travaux collectifs. Privatistes, publicistes et politistes croisent ainsi leurs regards sur
le fait social, au-delà des cloisonnements disciplinaires, dans les domaines suivants : politiques
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-
sociales et sanitaires, droit de l’aide et de l’action sociales, droit de la santé (droit médical, droit
hospitalier, droit pharmaceutique), bioéthique…
On ne peut que souligner la compétence dans le domaine du droit de la santé de cette
équipe. En effet, outre les nombreux travaux individuels de ses membres, la recherche collective est
axée sur les thèmes qui relèvent du droit de la santé :
Le vieillissement, qui a donné lieu à un colloque consacré à La protection sociale face au
vieillissement, en octobre 2004.
-
La loi du 9 août 2004, relative à la politique de santé publique, et qui a donné lieu à un colloque dont
les actes ont été publiés (La loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, enjeux,
réalisations, perspectives, colloque de l’Institut de droit social et sanitaire de l’Université de Poitiers,
LGDJ 2007, p. 23 à 47).
-
Les territoires de santé. La thématique, qui a fait l’objet d’une action concertée incitative en 20052007, a donné lieu à une journée d’études en décembre 2007 (publication à venir).
-
Dans le cadre du contrat de programme Etat/ Région (CPER), l’équipe travaille depuis 2007 sur la
thématique suivante : éducation à la santé et lutte contre les exclusions (action EDEX).
Cette équipe, dont bon nombre de membres interviennent dans le master, a vu sa compétence
reconnue par le ministère : elle a reçu la note A dans le cadre du récent renouvellement quadriennal. A cet
égard, il convient de rappeler (même si dans le dossier poitevin avait été annexée une fiche sur chaque
enseignant qui indiquait l’équipe dont il relève) que les enseignants suivants appartiennent à l’IDSS :
Danièle Cristol, Michel Cotnoir, Gérard Mémeteau, Nathalie Martin Papineau, Alexandre Jaunait, Karine
Michelet ; Loïc Levoyer en est membre associé.
A Tours, les enseignants chercheurs qui interviennent dans la formation et qui appartiennent au
Centre de Recherches en droit Privé et au Laboratoire d’Etudes des Réformes administratives produisent
régulièrement des travaux en droit de la santé ;
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DOMAINE DE MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION
Mention DROIT INTERNATIONAL ET EUROPEEN
Code 20080705
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES
Spécialité Propriété industrielle
Au regard de l’intérêt de cette spécialité, relevé par l’évaluation, et des recommandations
énoncées, le dossier doit être complété et précisé. Ainsi, les partenariats envisagés (SAÏC, CNAM,
CCI) doivent être finalisés et la modularisation permettant une plus grande accessibilité des stagiaires
de formation continue, achevée. Par ailleurs, les liens entre M1 et M2 méritent une réflexion
supplémentaire.
Pour ces différentes raisons, cette spécialité sera présentée, dans sa forme définitive, à
mi-parcours.
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DOMAINE DE MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION
Mention ECONOMIE
Code 20080706
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES
Spécialité « Banque et Finance »
• Concernant l’absence de certains enseignements
Evaluation du risque, gestion de portefeuille actions, valorisation d’actifs, ne font pas l’objet d’UE
ou EC spécifiques, mais sont inclus dans les UE3 (Gestion d’actifs liquides), UE 5 (gestion d’actifs
titres) à l’intérieur de laquelle l’EC « Pratique des options sur actions, indices et devises en univers
international » a été remplacée par « Marché financier et gestion des risques », et dans les UE 7 et 8.
Nous sommes cependant prêts à opérer d’autres décompositions de maquette de façon à être plus
lisible dans les domaines concernés.
• Concernant les compétences et l’activité de recherche des membres de l’équipe
pédagogique :
- L’équipe pédagogique de la mention économie ne regroupe que quelques représentants
intervenant en M1 et dans les différentes spécialités, et non la totalité des intervenants de
l’ensemble de la mention, dans un but d’efficacité opérationnelle. L’équipe de BF réunit 4PR, 2
PAST Banque et CFPB, 2 MCF, et des professionnels cadres des sièges régionaux des banques
partenaires (CA, BPVF, BRO) et d’établissements et de sociétés financières de la région parisienne.
- Deux axes de recherches existent dans le cas de « Banque et Finance » :
¾ Economie monétaire et financière dans un cadre européen, au sein du GERCIE, avec travaux et
publications de C. Saint Etienne alliant recherche et communication médiatique (marchés
financiers, la gouvernance économique monétaire européenne).
¾ Technique et stratégie bancaires avec travaux et publications d’enseignants chercheurs du
CERMAT, notamment J. Hamelin (communication comptable et financière ; monétique), E.
Lamarque (stratégie, marketing, organisation bancaires, produits et stratégies en salle de
marché), ou intervenants professionnels tels N. Van Praag (gestion des risques, pratique des
options, crédits management et scoring, déviance managériale, et dont les travaux ont trouvé un
aboutissement dans la conception d’un logiciel de prévision et simulation des stratégies
optionnelles)
• Concernant la redondance avec la spécialité d’Orléans
- Notre M2 est exclusivement spécialisé en banque et finance (de marché), et ne traite nullement
l’assurance, la finance ou stratégie d’entreprise, ni par ailleurs de la macro, théorie bancaire, ou
finance d’entreprise, comme à Orléans, qui sont vues chez nous en amont (M1). En revanche il
traite le volet international qui est indispensable et qui n’apparaît pas à Orléans.
- Dans leur conception comme dans leur organisation les M2 de Tours et d’Orléans semblent donc
garder chacun leur propre spécificité.
- Par ailleurs, notre M2, qui s’est inscrit dans la poursuite de l’Institut d’Economie Bancaire (IEB) créé
à Tours dès 1974, développe aujourd’hui une forte internationalisation avec une délocalisation et un
partenariat avec le Maroc depuis 1996, le début d’un partenariat avec le Viet Nam (2007-2008), et
met en place une formation en apprentissage avec alternance, demandée au CFAIURC pour la
rentrée 2009, tout en préservant une FI traditionnelle.
Spécialité « Economie et Gestion du Tourisme »
•
Après constat avec plusieurs professionnels et afin d’adapter notre diplôme à une demande
croissante du monde du tourisme face au développement d’Internet, nous avons décidé de modifier
l’élément constitutif européen « Informatique et nouvelles technologies » de l’UE 6 du 2ème
semestre en « e-tourisme ».
• Concernant le nombre peu élevé d’étudiants dans cette spécialité :
Le nom et le contenu de la spécialité ont été remaniés (il s’appelait précédemment Economie
Européenne du Tourisme) dans le but de permettre une meilleure adéquation du diplôme avec les
besoins du monde du tourisme vers d’autres pays que l’Europe (aussi bien du point de vue
exportation de notre patrimoine culturel que gestion d’un nouveau type de touristes.)
Nous pensons que ces données rendront notre diplôme plus attractif pour les étudiants.
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La diffusion de l’information se faisant principalement par Internet, nous prévoyons de créer dans le
cadre du portail de l’U .F.R. un site explicitant de façon plus claire et plus détaillée le contenu, les
débouchés, les liens avec les professionnels de cette formation. D’autre part, à l’issue des réponses
du Ministère sur la campagne d’habilitation 2008/2012, des affiches seront réalisées et distribuées
dans les différentes universités. Les plaquettes de présentation du diplôme sont déjà prêtes à être
imprimées.
• Concernant les débouchés incertains de la spécialité :
Les métiers du Tourisme auxquels cette spécialité prépare ne correspondent pas à des emplois
cycliques mais à des emplois permanents (marketing du tourisme, administration territoriale ou
nationale, conception de produits…voir liste complète des métiers dans notre dossier.)
Spécialité « Economiste d'entreprise »
• Lisibilité.
Dans le projet évalué, la spécialité Economiste d'entreprise comprend deux parcours. En sus de son
orientation d'origine, un nouveau parcours (Economiste européen) a été proposé. Il n'a pas convaincu
et il est retiré.
Nous proposons de conserver tout simplement la formation en Stratégies industrielles et Gestion
de l'entreprise sous l’intitulé « Economiste d’entreprise ». Cela rétablit la lisibilité d'une formation dont
la pertinence et la cohérence ne sont pas mises en doute dans le rapport.
• Effectifs et insertion.
Ce parcours a formé cette année sa troisième promotion et nous en tirons les enseignements
suivants:
− Les effectifs (11 cette année) sont à mettre en balance avec la jeunesse de la formation, le fait
que nous n'avons accepté ni redoublants de M1 ni étudiants déjà diplômés d'un M2, et que
l'insertion professionnelle de tous est constatée.
− Les étudiants trouvent aisément des stages et des emplois dans les moyennes et grandes
industries. Ces entreprises ont une démographie des cadres qui est très favorable à nos jeunes
diplômés. Notre offre est véritablement originale et manifestement utile.
− Les salaires d'embauches, si nous nous fondons sur une enquête succincte auprès des sortants,
sont de l'ordre de 25 à 28 k€/an bruts. Ces salaires sont attractifs pour des emplois en région.
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DOMAINE DE MASTER DROIT, ECONOMIE, GESTION
Mentions Administration des Entreprises,
Management et Organisation, Management et Marchés
REPONSE A L’EVALUATION DE L’AERES
Mention Administration des Entreprises (code 20080711)
Les arguments avancés par l’AERES nous conduisent à privilégier une autre architecture concernant
l’organisation du MAE. La création du M1 AE est abandonnée ainsi que les cycles apprentissage et
perfectionnement en M2 qui peuvent prêter à confusion. Cette mention sera donc envisagée
uniquement en M2 conformément au positionnement des MAE en France et en référence aux anciens
DESS CAAE. Cette formation double compétence est essentielle au sein de l’Université puisqu’elle
accueille des étudiants de parcours de formation appartenant à toutes les filières de l’Université
(Pharmacie, Lettres et langues, ASH, Droit, Ingénieurs, etc.).
Le cycle et le partenariat avec Polytech’Tours seront renforcés (en gestion de projets notamment,
avec l’arrivée d’un PU spécialiste du domaine). L’IAE de Tours et Polytech Tours, pionniers dans la
construction et le partenariat du cycle MAE EPU, s’appuient sur ce point fort souligné par l’agence et
le renforceront au niveau national lors d’une réunion des deux réseaux le 07 mai prochain.
L’ouverture internationale est renforcée par quatre accords mis en place cette année et
opérationnels dès la rentrée prochaine au sein de différents pays d’Asie. Ces accords privilégient non
seulement la mobilité étudiante mais également la mobilité enseignante. Des projets de recherche
sont également concernés par ces accords (co-publications, études, etc.). L’effectif prévisible est pour
toutes les promotions confondues de plus de 80 étudiants. Un autre accord avec un consortium de 4
grandes Universités brésiliennes dont l’Université de São Paulo signé fin mai viendra renforcer ce
dispositif dans le cadre du programme binational franco-brésilien « Brazeco Gestion ».
Mention Management et Organisation (code 20080708)
La mention comporte trois spécialités. Les dossiers complets des spécialités Management des
Ressources Humaines et Management Public sont à la disposition des experts. Quelques points
méritent d’être rappelés en synthèse :
Spécialité MRH et stratégie de l’Entreprise
Créée en 1993, renouvelée par un avis de la MSTP et DGES lors du précédent contrat quadriennal en
2004. Cette spécialité a évolué depuis 4 ans sur 4 points importants :
- l’adaptation au marché et les débouchés professionnels sont formalisées par de nouveaux
partenariats locaux et régionaux et des conventions signées en 2007. Par exemples
avec l’APEC, l’ANPE, le Centre des Jeunes Dirigeants, l’ANDRH Tours région Centre,
l’IAS, l’AGRH, Geoxia, la SNCF, St Microélectronics, Pfizer, le CFPB. Le taux d’insertion
professionnelle a été maintenu à plus de 98% et la formation ouvre en apprentissage en
2008. Elle bénéficie du soutien actif des entreprises de la région Centre, des CFA et des
entreprises de la région (20 propositions de contrats d’apprentissage nous sont parvenues
à ce jour). Depuis 4 ans, le nombre de dossiers de candidatures est de 350 par année et
la promotion compte 35 à 40 individus par an ;
- l’adossement à la recherche : un axe de recherche spécifique, actif (nombre de
publications) et important est développé au sein du laboratoire CERMAT (EA2109) et
légitime ce parcours professionnel (2PU dans la spécialité ; 4 MCF dont 2 HDR ; 1 ATER,
1 AMN, 8 thèses en cours) ;
- la dimension internationale renforcée par des enseignements en anglais, des échanges
d’étudiants (Université de Bucknell aux USA, Ecosse, Vietnam et Brésil) et l’organisation
de colloques internationaux sur Tours (2 en 2009). La mobilité enseignante est également
présente ;
- la formation est accréditée « Référence RH », elle a également été certifiée Qualicert avec
mention spéciale sur la qualité de cette spécialité et son positionnement unique sur la
Stratégie d’entreprise (plus de 90 heures). Elle est depuis plus de 8 ans mise en valeur
dans de nombreux classements nationaux (Liaisons Sociales par exemple).
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Spécialité Management Public
Créée en 2001, renouvelée par un avis de la MSTP et de la DGES lors du précédent contrat
quadriennal 2004-2007. Depuis 4 ans les points d’amélioration notables sont les suivants :
- l’adossement de la recherche : la spécialité Management Public s’appuie sur un axe de
recherche important du CERMAT, et sur des activités de recherche d’enseignantschercheurs de l’IAE spécialistes du domaine (2 PU, 3 MCF, 1 ATER) et d’Universités
partenaires (Rennes, Pays de l’Adour…), mais également sur des partenariats actifs avec
le RECEMAP (Réseau des Enseignants-Chercheurs en Management Public) et l’IMP
(Institut de Management Public) ;
- le taux d’insertion professionnelle de 94% à 3 mois pour la promotion sortante concerne
un champ d’organisations publiques élargi (collectivités territoriales, mairies, hôpitaux,
etc.). Durant les quatre dernières années, ces insertions ont permis de constituer un
réseau de professionnels privilégié à la fois pour les stages et les emplois des futurs
diplômés ;
- sur le plan pédagogique, la spécialité Management Public ouvre en apprentissage pour la
rentrée 2008-2009, avec le soutien du Conseil Régional et des organisations publiques de
la Région Centre ; qui ont souligné la cohérence de la formation au vu des enjeux du
secteur public : besoins en compétences managériales, départ massif des seniors,
développement de nouveaux métiers...
Mention Management et Marchés (code 20080710)
Spécialité Audit des Entreprises Internationales : depuis l’ouverture de la formation (2005),
l’effectif a régulièrement augmenté (20 en 2007). L’apprentissage pour la rentrée 2008 constitue un
facteur d’attraction supplémentaire : prévision 30 étudiants/apprentis. Les étudiants de M1 Sciences
du management ayant exprimé un choix prioritaire sur cette formation ont doublé cette année.
Un réseau de chercheurs intéressés par l’audit et le contrôle interne se constitue, à la suite de la
journée recherche sur l’audit interne organisée à Tours (2007) et de la rédaction d’un ouvrage
collectif (2007). Plusieurs chercheurs et professeurs d’autres Universités ayant contribué à cette
journée et/ou à l’ouvrage seront davantage associés à l’équipe pédagogique à l’avenir. Par ailleurs,
l’équipe s’enrichira de nouveaux recrutements dès 2008 dans ce domaine et les compétences
internes (4 MCF) en contrôle et audit nous conduisent à proposer l’appellation Audit et Contrôle des
Entreprises Internationales.
Spécialité Ingénierie et politiques financières : elle ouvre une option à la rentrée 2008 « conseiller
clientèle professionnelle » en partenariat avec le CFPB et les établissements bancaires de la région. A
ce jour 20 contrats de professionnalisation sont proposés par les banques et 19 étudiants du M1
Sciences du Management ont exprimé le souhait d’intégrer la formation en choix prioritaire. Ces
effectifs ne comptabilisent pas encore les étudiants d’autres filières et d’autres universités pouvant
postuler.
Spécialité Management des PME et entrepreneuriat : la dimension vente et force de vente est
abordée et intégrée dans les enseignements en marketing dispensés par la responsable PU du
diplôme.
Spécialité Marketing des Services : 23 étudiants de M1 Sciences du Management et 20 étudiants
de l’Université Saint Joseph au Liban ont choisi cette spécialité en choix prioritaire cette année. Ces
effectifs ne comptabilisent pas encore les étudiants d’autres filières et d’autres universités pouvant
postuler. La formation ouvre également en 2008 en apprentissage et les demandes sont nombreuses
en la matière.
W:\MastersVagueB_2008\Habilitations 2008\VAGUE B\SYNTHESES POUR PDT ET SITE
AERES\TOURS\REPONSE\VERSION2\M-DEG-ufr réponses AERES.doc01/07/200815:08:39
20
M-SHSMention Psychologie, Cognition et Développement
Les 5 spécialités évaluées positivement (4 A et 1 B) dans la mention PCD
1. Cognition et neurosciences ;
2. Psychologie de l’enfant et de l’adolescent : socialisation, éducation et handicap ;
3. Psychologie du travail et des organisations ;
4. Psychologie gérontologique normale et pathologique ;
5. Psychopathologie et psychologie clinique ;
seront réorganisées entre elles, selon les prescriptions exigeantes de l’évaluation AERES.
Cela conduit à un fort réaménagement du M1 qui passe de 13 options proposées
antérieurement à 6 options pour la prochaine rentrée.
Plus concentrée, l’offre conduira à un renforcement de la cohérence des enseignements de
psychologie pour les étudiants de psychologie. Elle permettra d’optimiser les chances de
sélection en M2 des étudiants (à Tours ou ailleurs).
Les 5 mentions de M2 (bien évaluées) ne changent pas par rapport au projet.
Voir fiche spécifique jointe.
La spécialité Gestion des temps éducatifs se réorganise. Elle sera transmise avec la mention
Formation et diversité : langues et éducation du Domaine ALL.
La spécialité Promotion et gestion de la santé : conformément aux recommandations cette
mention est sortie du Domaine SHS pour le Master STS.
Mention Sciences sociales : villes et territoires
Pour ce qui concerne l’option ‘pro’ de la spécialité Espaces, société, action publique, il
convient d’ajouter l’ouverture du concours de Professeur de sociologie des politiques
urbaines. Il s’agira, à n’en pas douter, d’un renforcement de cette offre de formation.
Voir fiche spécifique jointe.
Mention Sciences historiques
Pas de commentaires compte tenu de l’évaluation globale A.
La réorganisation de l’offre régionale de formation en histoire ne dépend pas seulement des
historiens de Tours.
Spécialités :
Histoire de l’art évaluation B
L’UFR pourrait envisager d’augmenter le volume horaire d’enseignement
pour répondre à la critique sur le faible volume d’enseignement.
Pour le reste, voir la réponse jointe du responsable de la spécialité.
1
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20042091 : M-SHS-Psychologie Cognition et Développement
1) Eléments de réponse mention Psychologie, Cognition et Développement
- Pour les spécialités Psychologie du Travail et des Organisations, et Psychopathologie et
Psychologie Clinique, il est précisé que dans la nouvelle architecture de l’EA pour le
prochain quadriennal, ces spécialités sont adossées plus spécifiquement à deux programmes
de recherche du nouveau contrat de l’EA 2214 « Psychologie des Ages de la vie » :
programme (B) Travail et Transitions Psychosociales à l’âge adulte et programme (C) La
Vulnérabilité et les processus psychopathologiques et de santé. Par ailleurs des HDR seront
soutenues lors du prochain quadriennal.
- Pour la spécialité Psychologie de l’Enfant et de l’Adolescent : socialisation, éducation et
handicap, depuis l'élaboration du dossier, trois étudiants supplémentaires ont trouvé du
travail comme psychologue de l'enfant, deux à plein temps et un à mi-temps. En conséquence,
sur l'année de référence (2005-2006), 15 étudiants sur 20 (75%) ont un emploi de
psychologue à plein temps ou au moins à mi-temps. Pour la promotion 2006-2007, 18
étudiants sur 23 ont déjà trouvé un emploi (soit 78%). Plus spécifiquement, à partir de 2007,
chaque étudiant sera suivi individuellement à travers des contacts réguliers, mais également à
l’occasion d’une rencontre entre des diplômés de plusieurs promotions.
- Pour la spécialité Psychologie Gérontologique normale et pathologique, une bonne part
des enseignements est consacrée aux démences et à leur prise en charge, toutefois cela
n'apparaît pas toujours dans l'intitulé des contenus. Nous veillerons à l'avenir à ce que
l'information soit plus explicite à cet égard.
2) Une critique plus forte a été portée sur la présence dans la mention Psychologie, Cognition
et Développement des spécialités Promotion et Gestion de la Santé et Gestion des Temps
Educatifs, en recommandant à ces deux spécialités de s’inscrire respectivement dans la
mention Santé publique, Promotion et Gestion de la santé la mention Sciences de l’Education,
ce qui correspond à ce qui existait dans le plan précédent. Il a été pris acte de ces remarques
les dites spécialités seront proposées en fonction des recommandations.
20042106 : M-SHS-Sciences Sociales : villes et territoires
Les réponses apportées par la mention Sciences sociales Villes et Territoires du master SHS
de l’université de Tours portent sur :
• La demande d’information sur l’UMR 6173 CITERES, Université de Tours et CNRS, unité à
l’appui de la mention
• La demande d’information concernant le porteur de projet,
• Les demandes d’information concernant les deux spécialités de la mention.
Ces réponses correspondent aux fiches jointes ci après
2
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Aujourd’hui composé de quatre équipes, Archéologie et Territoires, Construction sociale et
politique des territoires, Ingénierie du projet d’aménagement, Paysage et environnement,
Monde arabe et Méditerranée, CITERES regroupe 208 personnes, dont 88 permanents et 120
non permanents. Elle vise à rendre intelligible la fabrique des espaces habités définis comme
organisations complexes.
CITERES a été créée au 1er janvier 2004 par le CNRS et l’université de Tours, à partir d’un
projet scientifique élaboré par les trois équipes qui ont volontairement fondé cette unité
fédérative1. Cette création visait à maintenir et renforcer un potentiel et des activités de
recherche qui étaient jusqu’alors portés par ces trois équipes inscrites dans la thématique
fédérative « Villes et territoires » portée par la Maison des Sciences de l’Homme de Tours
(MSH). Parmi l’ensemble des unités de recherche de la MSH, les trois équipes fondatrices de
CITERES, avaient un même objet de recherche, les espaces habités, sur des aires chronoculturelles différentes.
1 ‐ L’UMR en chiffre Personnel permanent Le personnel permanent de l’UMR comporte un nombre significatif de chercheurs
appartenant à d’autres établissements que le CNRS et l’Université de Tours. Ces chercheurs
sont liés au laboratoire Archéologie et Territoires qui accueille des chercheurs de l’INRAP, du
Ministère de la culture et de collectivités locales.
CNRS
Université de Tours
Autres établissements
Total
Habilités
à
Diriger
des
Recherches,
Directeurs
de
recherche
4
17
1
22
Chercheurs
1
19
20
Enseignants
chercheurs (non
HDR)
35
1
36
Ingénieurs et
Techniciens
Total 8
2
13
54
21
88
10
Personnel non permanent Il est composé de plus d’une centaine de doctorants de chercheurs invités et de personnel sous
contrat, soit au total 120 personnes en moyenne.
1
Deux de ces trois équipes avaient jusqu’alors le statut d’UMR : Le Centre d’Etudes et de Recherches sur l’URBAnisation
du Monde arabe (UMR 6592) et le Laboratoire Archéologie et Territoires (UMR 6575). La troisième, le Centre de recherche
Ville/Société/Territoire (EA 2111), était une équipe d’accueil du Ministère de l’Education Nationale qui avait demandé en
2003 sa reconnaissance par le CNRS, sur la base d’une activité de recherche et d’un projet scientifique, évalués alors
positivement.
3
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CITERES accueille de façon temporaire, mais toutes les années plus d’une centaine
d’étudiants, chercheurs, en seconde année de master et en dernières années de formation
ingénieurs, au titre de leur stage de recherche, c’est-à-dire en moyenne par année, un stagiaire
par chercheur et enseignant-chercheur.
2. ‐ Objet de recherche Habiter, utiliser, ignorer, - partager, s’approprier, exclure, - construire, transformer,
préserver, valoriser, - relier, délimiter, conquérir, - mais également séparer, fragmenter,
détruire, sont quelques-unes des principales actions engagées dans la constitution des réalités
sociales pour lesquelles l’espace est l’un des principaux composants. Pour les sciences de
l’Homme et de la Société, l’espace ne peut pas être considéré comme un simple support mais
une réalité construite qui résulte d’actions individuelles et collectives ; L’espace est source et
enjeu de ces actions.
Pour CITERES, l’espace habité est l’objet central de ses recherches. Par espaces habités,
nous désignons ceux dont la composition, l’organisation et l’évolution résultent d’un
ensemble d’actions individuelles, collectives, organisées ou non, coordonnées ou non ; ces
actions correspondent à des processus de spatialisation et de territorialisation qui font
l’espace habité. Aujourd’hui tout comme hier, les processus auxquels nous assistons, sont
tous interdépendants. Ils correspondent à des bouleversements sociaux et spatiaux dont nous
n’entrevoyons pas encore l’issue, tant nous apparaissent complexes les phénomènes mis en
jeux et incertains les modèles sur lesquels s’appuyaient jusqu’à peu encore l’analyse, la
réflexion et l’action.
Les défis posés à notre société, en mutation plus ou moins brutale et rapide, ne correspondent
pas à la résolution de problèmes clairement posés ; ce sont avant tout des défis de
connaissances. Pour une bonne part, ces connaissances visent à établir une compréhension
plus fine et profonde, mais également plus complexe et complète, de l’évolution des rapports
de nos sociétés à leurs espaces. Le développement de ces connaissances qui pourraient
contribuer à rendre plus intelligibles, moins étrangers et incertains les contextes dans lesquels
se fabriquent nos réalités sociales contemporaines, est l’un des défis auquel la recherche est
confrontée, en sciences humaines et sociales tout particulièrement.
L’espace habité est un objet complexe, par le jeu des multiples interactions qui président à sa
production, interactions entre ses composants matériels, immatériels et humains, par
l’incertitude qui préside à son évolution, comme celle qui caractérise la connaissance ou la
reconnaissance de ce qui a pu dans un passé plus ou moins lointain, engagé sa fabrication.
Pour CITERES, à toute époque et en tout lieu, connaître l’espace habité, actuel, passé mais
également en projeter quelques traits pour demain, c’est nécessairement se référer au
paradigme de la complexité (qualifié également de systémique) et qui nous indique que tout
objet est possiblement au cœur d’un ensemble d’interactions qui relie son organisation à son
évolution et à tout ce qui s’y passe, mais également ce pour quoi il est ou il a peut être penser,
produit, aménager, préserver, détruit.
L’espace habité, un objet complexe, un jeu d’interactions entre espace, individus
et sociétés, un jeu d’interactions entre évolution, organisation et pratiques, un
objectif scientifique : Rendre intelligible cet objet complexe / aider à le
concevoir
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3. – Quatre équipes
Aujourd’hui organisée en quatre équipes, CITERES entend poursuivre son implication dans la
construction des connaissances d’une science sociale de l’espace, considérant toute son
importance pour la compréhension de nos sociétés et leur devenir. Ses quatre équipe se
mènent leurs travaux avec un même souci de l’échange et de l'interdisciplinarité, dans
différentes aires chrono-culturelles mais sur un objet commun, l’espace habité défini par les
processus de spatialisation, de territorialisation qui font l’espace habité.
LAT : Le Laboratoire Archéologie et Territoires regroupe des archéologues et des historiens.
Il étudie les relations des sociétés préindustrielles avec leur environnement et avec les
multiples territoires dans lesquels elles inscrivaient leurs activités. Cette équipe privilégie la
dimension évolutive des espaces habités, mais qui ne peut-être rendu intelligible que par
l’étude de ses rapports à l’organisation des espaces, leurs pratiques et usages.
Ce laboratoire contribue aux développements des sciences historiques de l’espace.
EMAM : L’Equipe Monde arabe et Méditerranée regroupe des historiens, anthropologues,
géographes. Elle privilégie les périodes moderne et contemporaine et étudie le Monde arabe
dans ses relations avec d’autres espaces, comme l’Europe méditerranéenne.
Cette équipe contribue aux développements des sciences sociales et historiques de l’espace.
COsT : L’Equipe Construction sociale et politique des territoires regroupe des chercheurs en
sociologie, géographie et en aménagement de l’espace urbanisme. Elle étudie les processus
contemporains de spatialisation et de territorialisation qui caractérisent le monde occidental.
Elle favorise l’étude de l’organisation de ces espaces, de leurs usages et pratiques. Cette
équipe contribue aux développements des sciences sociales de l’espace.
IpaPe : l’équipe Ingénierie du projet d’aménagement, Paysage et environnement et des
sciences de l’ingénierie des espaces habités. Cette équipe vise à développer les connaissances
sur l’écologie des espaces habités en tenant compte de leur dimension naturelle. Elle vise à
développer les sciences du projet en aménagement.
4. Quatre thèmes communs
Pour la période 2008-2011, CITERES mène quatre chantiers collectifs, issus de recherches en
cours ou récemment initiées.
L’habiter : Rendre plus intelligible l’habiter, notion bien délicate mais reconnue comme étant
un élément fondamental du rapport des individus et groupes à l’espace,
Outils d’analyse du paysage : L’analyse du paysage s’appuie sur la mobilisation de
méthodes, d’outils et de techniques dont la maîtrise doit être partagée.
Ville et politique : Confronter et aider à développer les recherches portant sur les processus
de politisation des pratiques spatiales ordinaires et la construction des normes et des
conventions ordinaires.
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Fleuve, patrimoine et environnement : Associer et confronter les recherches des équipes qui
portent sur ce thème, afin d’en mieux saisir la complexité due aux dimensions culturelles,
naturelles, historiques et politiques de ces milieux, tout particulièrement habités.
Spécialité EPTA
1° concernant les débouchés
Les débouchés de la spécialité recherche EPTA ne sauraient se limiter aux métiers de la
recherche en Aménagement-urbanisme, même si les étudiants s’inscrivant dans cette
spécialité ont vocation à s’inscrire en doctorat d’Aménagement de l’Espace et Urbanisme
(section 24 du CNU) et à intégrer, en tant que jeunes chercheurs, l’équipe Ingénierie du
Projet en Aménagement – Paysage et Environnement (IPA-PE) du Laboratoire CITERES
(UMR CNRS 6173)2. Le M2R EPTA permet également aux étudiants d’acquérir les
compétences inhérentes à la qualification d’urbaniste (voir le répertoire des compétences de
l’Office Professionnel de Qualification des Urbanistes) et, couplé avec la préparation aux
concours de la fonction publique territoriale (concours d’attaché et/ou sur dérogation
d’ingénieur territorial) dispensée par le Département Aménagement de l’Ecole Polytechnique,
de se présenter à ces mêmes concours avec les plus grandes chances de succès. Les étudiants
de M2R pourront également se présenter aux concours du Ministère de l’Equipement, du
Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire. Les débouchés du M2R EPTA
concernent également les organismes opérationnels, tels que les SEM, et le secteur privé,
notamment les Bureaux d’études en Aménagement-urbanisme, ainsi que les cabinets
d’architecte désireux d’élargir le spectre de leurs compétences à l’urbanisme, pour des postes
ou des missions de chefs de projet et de coordinateur d’équipes.
Enfin, le M2R EPTA constitue une offre de formation attractive pour des étudiants étrangers
ayant vocation à développer de nouvelles compétences en aménagement-urbanisme dans leur
pays d’origine, selon des modalités propres à ces pays d’exercice des compétences
correspondantes.
2° sur le positionnement par rapport à l’Ecole Polytechnique.
Le M2R EPTA, outre la contribution des enseignants de l’Ecole d’Architecture de Nantes,
bénéficie du pôle de compétences pédagogiques en Aménagement –urbanisme que représente
l’équipe des 24 enseignants-chercheurs en Aménagement permanents de l’Ecole, et de ses
quelques 60 vacataires professionnels de l’Aménagement-Urbanisme ; la majeure partie des
enseignants de la spécialité sont en effet en poste au sein de l’Ecole Polytechnique. Les
étudiants du Master pourront également participer aux séminaires méthodologiques et de
formation à la recherche organisés pour les élèves-ingénieurs, en vue de leur permettre de
mener à bien le travail d’initiation à la recherche que constitue le projet de fin d’études du
cursus d’ingénieur.
Le M2R EPTA n’a pas vocation à accueillir les élèves-ingénieurs de l’Ecole Polytechnique
dans la mesure où les diplômés de l’Ecole se voient automatiquement attribuer le grade du
Master et peuvent de plein droit présenter leur candidature à l’inscription en Doctorat. Le
M2R EPTA est ouvert en priorité à des étudiants désireux d’acquérir une formation en
2
37 doctorants font partie de l’équipe IPA‐PE à la rentrée 2008 6
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Aménagement-urbanisme à et par la recherche, et ne pouvant en toute hypothèse accéder à la
formation d’ingénieur.3
Les intervenants professionnels intervenant dans le Master sont soit Professeurs associés ou
vacataires de l’Ecole Polytechnique ou de l’Ecole d’Architecture de Nantes. Par ailleurs, la
procédure de recrutement d’un professionnel de l’Aménagement –urbanisme sur un poste de
professeur au titre de l’article 46-44 est actuellement en cours et renforcera l’équipe
pédagogique.
3° sur l’activité scientifique de l’équipe pédagogique.
A l’exception des enseignants de l’Ecole d’Architecture de Nantes qui sont membres du
Laboratoire LAUA de cette même école, tous les enseignants-chercheurs du M2R EPTA sont
membres du Laboratoire CITERES (UMR du CNRS n°6173) et de son équipe IPA-PE, qui
ont été récemment habilités avec une double évaluation « A » de la MSTP et du CNRS. Les
enseignants-chercheurs intervenants dans le M2R EPTA sont tous des enseignants-chercheurs
permanents publiant de l’un ou l’autre des deux axes de cette équipe, à savoir l’axe
« Ingénierie du Projet en Aménagement » et l’axe « Paysage et environnement ». Le
responsable de la spécialité est le directeur de l’équipe IPA-PE, tout en étant également
directeur-adjoint
du
Département
Aménagement
de
l’Ecole
Polytechnique.
3
Seuls peuvent être recrutés au sein de l’Ecole des étudiants issus des Classes Préparatoires ou de formations supérieures
relevant des filières de Sciences et Techniques, l’Ecole Polytechnique ne pouvant accueillir des étudiants issus des filières
SHS
4
Poste réservé à des candidats professionnels ayant exercé hors de l’université pendant au moins 6 ans au cours des 9
dernières années
7
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Spécialité Espaces, sociétés, action publique, option professionnelle « Evaluation des
politiques publiques »
Un certain nombre d’intervenants professionnels sont mobilisés pour intervenir dans le cadre
de l’option Evaluation des politiques publiques, et plus particulièrement dans l’UE 11 qui
concerne précisément les méthodes, le cadre et les outils en matière d’évaluation de politiques
publiques :
Par ailleurs, la coordination pédagogique et une part des enseignements professionnels
(séminaire collectif) sont assurés par un Professeur Associé (PAST). Il assure, en parallèle la
fonction de Directeur d’Etude au LERFAS (Laboratoire Etude, Recherche, Formation en
Action Sociale), laboratoire privé qui conduit en particulier des travaux d’évaluation de
politiques publiques pour le compte de collectivités (Programme de Réussite éducative,
Leader+) ou des services de l’Etat (Etude sur l’expérimentation du RSA).
8
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20042109 : M-SHS-Sciences Historiques – Histoire de l’Art
Les « points faibles » soulignés dans le rapport des experts de l’AERES appellent de notre
part plusieurs remarques convergentes ou divergentes selon les cas.
1. Le volume horaire d’enseignement assez réduit est le résultat d’une situation
antérieure d’insertion de cette spécialité au sein d’un master « Arts, lettres, langues et
civilisations » dans lequel il nous avait été demandé de réduire la charge de travail des
étudiants. Comme nous l’avions indiqué dans notre bilan, les étudiants eux-mêmes
demandaient un volume plus important : c’est dans ce sens que va la nouvelle
maquette. Il faut cependant noter que, selon le point de vue de l’équipe pédagogique,
dans notre discipline, et à moins de faire des deux années de Master un simple
prolongement des années de L, la part de travail représentée par la recherche
individuelle et la rédaction d’un mémoire est importante et ne doit pas être rendue
impossible par la multiplication des cours obligatoires.
2. La remarque sur l’absence de stages se justifie sans doute par une erreur de rédaction
sur ce point. Les UE 3, 8 et 14, devraient prévoir systématiquement la possibilité d’un
stage. Nous portons immédiatement cette possibilité sur la maquette. Cependant, la
connaissance du champ professionnel sur lequel débouche notre master nous a conduit
à privilégier une offre largement ouverte de prises de contact avec la
professionnalisation, dans le droit fil de ce qui se fait en L2 et L3 d’Histoire de l’art
(possibilité d’organiser une exposition au Musée des Beaux-arts en L2, au Centre de
Création Contemporaine en L3 ; possibilités ouvertes de stages). En effet, en dehors
des postes soumis à concours, les opportunités professionnelles dans notre domaine
restent largement tributaires d’un investissement personnel profond. C’est pourquoi
nous proposons systématiquement des stages professionnalisants à nos étudiants de
M1 et de M2 mais sans rendre ceux-ci obligatoires, afin que ceux qui auraient saisi
cette opportunité les années précédentes ou qui préfèrent la réserver à leurs vacances
n’en soient pas pénalisés. Il faut souligner que la plupart des étudiants effectuent un
stage par année (voir tableaux joints aux bilans des quatre dernières années).
3. Il est exact que des « dysfonctionnements ont marqué le passé récent » de cette
spécialité, mais bon nombre de ceux-ci étaient dus au regroupement de dernière
minute, dans le contrat quadriennal précédent, avec deux disciplines au
fonctionnement très différent, dont l’une relevait d’une autre UFR, et de la volonté
d’avoir une seule maquette pour l’ensemble de la mention. Cette partie des
dysfonctionnements devrait donc cesser avec la nouvelle architecture, plus cohérente
aussi bien en termes d’UFR que d’équipes de recherches et de sections CNU – et de
secrétariat.
Il y a d’ores et déjà eu un rappel à la discipline des membres de l’équipe pédagogique
de la spécialité, notamment en termes de respect des calendriers de rendu de notes et
de soutenances de mémoire.
Enfin les séminaires sont regroupés sur une semaine par mois afin que les étudiants
puissent mieux organiser leurs recherches individuelles et la réalisation éventuelle
d’un stage.
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