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N° 49 Novembre 2004 1,80€ Le troisième lundi du mois Mensuel d’information de Besançon et des cantons d’Audeux, Boussières, Marchaux, Quingey et Roulans. Qui se partage le marché de la mort à Besançon ? Les deux cinémas du centre bientôt vendus Fermés depuis un an, le Vox et le Plazza sont deux vastes friches au cœur de Besançon. Il semble que tous les deux seront bientôt vendus à des investisseurs et transformés en surfaces commerciales. p. 8 Crise au tribunal de Commerce de Besançon Le procureur de la République a frappé fort en diligentant une enquête sur le fonctionnement du greffe du tribunal. De graves anomalies de gestion ont été relevées. p. 6-7 Plateau de Saône : la guerre des grandes surfaces L’arrivée annoncée de deux nouvelles grandes surfaces à Saône vient bouleverser la donne actuelle. Le phénomène des “hard discounters” gagne la campagne. Analyse. - Quels opérateurs se répartissent le marché du funéraire dans la capitale comtoise. - Comment la ville gère-t-elle la question des décès. - Les nouvelles habitudes en matière d’obsèques… p. 18 Ingénieurs bisontins en apesanteur Lire le dossier p. 9 à 13 Des étudiants de l’Université ont joué les apprentis spationautes avec l’Agence Spatiale Européenne. p. 24 sur OAKWOOD SCHOTT REDSKINS DIESTER DAYTONA 5 1 R I U C % jusqu’au 30 octobre 2004 ••• BESANCON • CHATEAUFARINE • PONTARLIER Rédaction : “Les Éditions de la Presse Bisontine” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 www.stocks25.com MARLBORO CLASSICS L’INTERVIEW DU MOIS 2 Éditorial Tabou Parler de la mort est encore indécent. Que dire quand on évoque le marché de la mort ? Scandaleux diront les bien-pensants, et pourtant. La mort est devenue au fil des ans l’affaire de professionnels, à tel point qu’elle aurait parfois presque tendance à sortir du giron familial. Efficacité, discrétion, anonymat. Le constat est particulièrement valable dans les grandes villes, peut-être pas encore à Besançon, mais doucement, les “rites funéraires” tellement utiles au lien social, disparaissent au profit d’une organisation tellement huilée qu’elle en perd beaucoup de son humanité. Les cortèges pompeux qui parcouraient les villes autrefois, à grand renfort de cérémonial, s’ils paraissent désuets aujourd’hui, avaient une signification certaine. Le défunt était accompagné, “porté” par tout un “groupe”. Aujourd’hui, la discrétion est devenue le gage de qualité d’obsèques “dignes”. Or, la mort ne doit pas être rangée en marge de la vie en société, elle en fait partie intégrante et pour le compte, doit se montrer, sous toutes ses facettes y compris économiques. Les sociétés de pompes funèbres elles-mêmes prônent la transparence. Épinglées dans le passé à maintes reprises par le conseil de la concurrence, les opérateurs funéraires doivent aujourd’hui accepter de reconnaître qu’ils sont les acteurs d’un véritable marché, avec les lois qui vont avec : guerre des prix, stratégies commerciales. Si elles ont du mal à l’admettre, c’est qu’elles souhaitent maintenir la mort dans le tabou. Il est nécessaire de désacraliser ce thème pour mieux en parler et l’appréhender. Sur le plan économique, la loi de 1993 devait contribuer à aller dans le sens d’une plus grande transparence. Sur le plan philosophique, outre cet anonymat croissant, le développement régulier de la crémation en France en général, et à Besançon en particulier, est révélateur aussi de l’idée que les morts ne doivent plus “encombrer” le monde des vivants. Il est parfois utile de se remémorer la manière dont on respectait les défunts et la mort dans d’autres civilisations. C’est en même temps une façon de respecter la vie et ceux qui restent. ! Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Bisontine”5 bis, Grande Rue - BP 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 E-mail : [email protected] Directeur de la publication : Éric TOURNOUX Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Thomas Comte, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. Régie publicitaire : Besançon Médias Diffusion - Tél. : 03 81 67 90 80 Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1623-7641 Dépôt légal : Octobre 2004 Commission paritaire : 1102I80130 Crédits photos : La Presse Bisontine, A.R.T.I., Bibliothèque de Chaucenne, Fédération handisport, Lao-Tseu. LIVRE “Les hommes à terre” Bernard Giraudeau : “J’aime les gens qui rêvent” Acteur, documentariste, réalisateur, interprète, écrivain… Bernard Giraudeau multiplie les rôles. Après un livre de contes pour enfant “les Contes d’Humahuaca” et un livre “Le Marin à l’ancre”, il publie “Les hommes à terre”, un roman qu’il présentait à la librairie Camponovo à Besançon le 8 octobre dernier. Rencontre. a Presse Bisontine : Com- pris surtout beaucoup de notes ment se passe votre jour- de voyage. L’écriture a toujours été présente dans ma née bisontine ? Bernard Giraudeau : J’ai ren- vie. Avec plus ou moins d’incontré des élèves de l’école pri- tensité, mais toujours prémaire Bourgogne à Planoise. sente. Ils avaient étudié mon livre “les contes d’Humahuaca” et L.P.B. : Étant jeune, vous étiez nous en avons discuté. J’ai marin. Est-ce le sujet principal de ensuite dédicacé mon nouveau votre dernier livre “les hommes livre “Les Hommes à terre” et à terre” ? B.G. : Non, je ne raconune soirée rencontrete pas des histoires lecture était organisée ce soir, pour un “Les rêves de marin. Ces his(5 nouvelles) moment plus convisont des toires partent souvent d’un vial et détendu. fragments port, mais c’est une image complètement L.P.B. : Vous écriviez étant jeune et à nouveau maind’autres symbolique. Dans un port, on voit des tenant. L’écriture vous avies.” hommes qui t-elle manqué entre ces échouent, des deux périodes ? B.G. : J’étais préoccupé par hommes qui tombent, des d’autres choses. Je me suis hommes qui rêvent. Ce sont intéressé au cinéma, à la comé- les histoires de ces hommes, die, à la réalisation… Mais je pas de marins. Le port n’est n’ai jamais cessé d’écrire. J’ai qu’un prétexte à l’évasion et continué à prendre des notes au rêve. J’aime les gens qui et j’ai écrit des scénarios. J’ai rêvent. L L.P.B. : Vous-même, vous rêvez ? B.G. : Il faut savoir rêver et savoir explorer le monde, tout en ayant un regard lucide sur la réalité des choses. On peut rêver à de belles choses. Les rêves sont des fragments d’autres vies. L.P.B. : Vous parlez d’un domaine que vous connaissez bien dans votre livre. Quelle est la part d’imaginaire et la part autobiographique ? B.G. : On se base toujours sur des choses connues. C’est difficile de faire autrement. Pour beaucoup, c’est inventé, c’est imaginaire. Les lieux, les personnages, les histoires… Mais je n’imagine jamais sans références et certaines de ces références font évidemment partie de mon passé. Ça peut être inspiré de mon passé, mais en aucun cas autobiographique. Bernard Giraudeau, derrière l’acteur, l’écrivain. ré et qui vous attirent ? B.G. : Actuellement, l’écriture me satisfait relativement. Je prends beaucoup de plaisir à écrire et aussi à entendre les gens dirent le bonheur qu’ils ont eu à me lire. Les rencontres avec les lecteurs sont très importantes pour cela, pour savoir comment ils ont ressenti les choses. Les gens m’ont toujours demandé de L.P.B. : Vous vous êtes essayés à leur raconter des histoires. différentes formes d’art. Y en a t- Alors je filme, j’écris, je il encore que vous n’avez pas explo- raconte. L.P.B. : Avez-vous d’autres projets d’écriture ? B.G. : Sûrement. J’ai beaucoup d’autres histoires en tête. Elles finiront sûrement par aboutir sur le papier. Et puis je vieillis, ma mémoire est défaillante, alors il faudra bien finir par les noter si je ne veux pas les perdre définitivement… ! Propos recueillis par G.C. Courrier des lecteurs Chaque mois, retrouvez sur le site de Besac.com une sélection d’articles parus dans La Presse Bisontine. Nous publions un extrait des réactions des internautes sur les sujets évoqués. Jardin botanique of ! Le jardin botanique est archi moche. Rien ne pousse à aller le visiter. Même pas en tant qu’amateur. J’ignore qui gère ça mais franchement ! Appeler ça un jardin botanique est un bien grand mot ! Quelques serres et quelques herbes ! Le tout dans un bazar indescriptible. Je passe tous les jours à côté de ce jardin et j’ai toujours pensé que c’était B un débarras du bâtiment universitaire de la place Leclerc jusqu’au jour où un ami m’a expliqué que c’était un jardin botanique ! Personnellement, je suis pour le raser complètement et y faire hummm... un manège pour enfants, en tout cas un truc joli ! Franchement, y’en a marre de cette horreur ! ! Sébastien - Besançon Fac de médecine ujourd’hui, il faut vraiment être très motivé pour choisir une orientation vers la médecine. Des amis qui sont en première année, se sont réunis en un petit groupe de 3 personnes. À tour de rôle, ils doivent être présents à 6 heures du matin à l’amphi pour pouvoir réserver des places dans les premiers rangs. S’ils sont au fond ou au milieu, ils ne peuvent pas suivre à cause des redoublants qui font un maximum de bruit pour les empêcher de suivre (belle mentalité). Il y a un tel esprit de concurrence et de rivalité que si vous êtes absent ou malade un jour, il ne faut A pas compter sur qui que ce soit pour vous refiler le cours (ou si ! certains vous refilent un cours, mais complètement bidonné pour vous induire en erreur…). Comme on dit vulgairement, c’est “chacun sa m…” à la fac de médecine. Le plus navrant, c’est de savoir que l’on manque de médecin. Il y a des spécialités qui font cruellement défaut à Besançon comme ailleurs. Essayez donc de prendre un rendez-vous chez un ophtalmo en moins de 3 mois ! À côté de ça, vous avez des facs où tout se passe bien, dans de bonnes conditions (bâtiments fonctionnels, professeurs en nombre Jardin botanique (bis) onsidérer ce jardin botanique comme seul élément de potentialité en recherche est tout de même une limite à la destinée d’un jardin comme tel. Un jardin botanique fait partie d’un patrimoine culturel en tant que C conservatoire et rassemble en un seul lieu de multiples espèces étiquetées. Il est en ce sens un espace unique d’apprentissage. Pourquoi ne pas développer l’accueil du public, la formation “amateur” de la population bisontine liée aux suffisant, classe moins surchargée), alors pourquoi la médecine fait-elle autant exception ? À choisir, je préfère que mes futurs médecins soient bien formés, plutôt que les futurs sociologues ou historiens (je n’ai rien contre eux… mais la médecine c’est quand même très important). Enfin, il ne faut pas prendre aux uns pour enlever aux autres. Je ne suis pas en train de dire qu’il faut prendre les financements de la fac de lettres pour les donner à celle de médecine. Il faudrait juste que toutes les facs soient dotées de budgets corrects qui permettent un minimum de bonnes conditions pour étudier. ! Patrick - Besançon histoires culinaires médicinales, ornementales, pratiques que nous racontent les plantes. Oublier la botanique des facultés, est nous couper d’un lien essentiel avec la terre et de ce qu’elle nous offre, et c’est enterrer une part entière de notre culture et compromettre notre bien-être. ! Lorenzo - Besançon Occasions Besançon-Gray fête son ANNIVERSAIRE du 18 octobre au 18 novembre 2004 FINANCEMENTS PROMOTIONS PRIX jusqu’à -20% l’Anniversaire Occasions Clio II authentique 1,2-10 kms- 3 portes -2004 10 250¼ 8 990¼ pack électrique, ABS, 4 Airbags, antidémarrage GARANTIE 24 MOIS Occasions Laguna II Dynamique 1,8-16V-2003-1951 kms 17 900¼ 16 500¼ 1 voyage pour deux personnes, 1 an de places de ciné, 1 lecteur DVD*... climatisation automatique, ABS-EPS, jantes alu 17’, 6 Airbags, radio CD, peinture métal GARANTIE 12 MOIS l’Anniversaire Occasions Mégane II Confort Expression 1,6-16V-2003-20800 kms 13 900¼ 12 500¼ photos non contractuelles l’Anniversaire Des dizaines de CADEAUX à gagner climatisation, ABS, 6 Airbags, peinture métal, antibrouillards, radio CD GARANTIE 12 MOIS * voir modalités en concession l’Anniversaire Occasions Golf IV SDI 2003-16800 kms 13 900¼ 12 900¼ l’Anniversaire climatisation, ABS, peinture métal, pack électrique Occasions Scénic II Luxe Privilège 1,6-16V-2004-9258 kms GARANTIE 12 MOIS 20 150¼ 19 400¼ jantes alu, climatisation automatique, semi cuir, ABS-EPS, peinture métal, accoudoir central GARANTIE 24 MOIS GROUPE CONE-DEFFEUILLE Twingo Expresssion 1,2 - PM ABS 2003 - 8138 kms Twingo Initiale 1,2 16V - PM Clim. Cuir 2004 - 9077 kms Twingo Ice 1,2 - PM Clim. 2004 - 10 kms Clio Confort Authentique DCI 80 - 3 portes PM 2004 - 6171 kms Clio Luxe Privilège DCI 65 - PM Clim. auto. 2004 - 11883 kms Clio Privilège DCI 80 - PM Clim. auto. 2003 - 11776 kms Clio Billabong DCI 65 - PM Clim. CD 2003 - 17787 kms Clio Ice DCI 65 - PM Clim. 2004 - 10 kms Mégane I coupé DCI 105 Dynamique - Clim. 2002 - 49000 kms Mégane II coupé Confort Expression DCI 120 - Clim. auto. 2003 - 17310 kms Mégane II coupé Sport Dynamique 1,6 16V - Clim. auto. 2003 - 4000 kms Mégane II Classic Confort Expression DCI 120 - Clim. auto. 2003 - 17510 kms Mégane II Confort Expression DCI 120 - Clim. auto. 2003 - 17255 kms Mégane II Confort Expression DCI 80 - Clim. auto. 2003 - 18728 kms Scénic Rx4 DCI 105 - PM Clim. 2000 - 54126 kms Scénic I Air DCI 105 - PM Clim. ABS. 2002 - 21800 kms Scénic I Fairway DCI 105 - PM Clim. auto. JA. 2002 - 43100 kms SODICA J.P CÔNE 5, boulevard Kennedy • tél. 03 81 54 25 25 Scénic II Sport Dynamique DCI 120 - PM Clim. auto. JA. 2003 - 21720 kms Scénic II Confort Expression DCI 120 - PM Clim. accoudoir 2003 - 18554 kms Scénic II Luxe Privilège DCI 120 - Cuir Clim. RV 2004 - 21700 kms Laguna I Initiale 2,0 16V - Cuir Clim. JA 2000 - 48738 kms Laguna II Initiale 2,2 DCI 150 - Cuir Clim. JA GPS 2002 - 78684 kms Laguna II V6 3,0 - BVA Clim. ABS 2001 - 66550 kms Velsatis 3,0 DCI 180 Privilège - GPS 2002 - 36190 kms Velsatis Initiale 3,0 DCI - Cuir GPS 2002 - 25100 kms Espace IV Expression DCI 150 - CD PM 2003 - 17000 kms Kangoo Privilège DCI 80 - PM Clim. 2004 - 17718 kms 206 S 2,0 16V - Clim. PM 2002 - 42637 kms 206 S16 GTI - +options 2003 - 20954 kms 306 XT 1,6 - 5 portes Clim. 2000 - 46880 307 Griffe 1,6 16V - 3 portes noire 2003 - 5459 kms Frontero RS 2,2 DTI - Cuir PM JA 2000 - 77780 kms Alfa 156 IDT Pack - Cuir JA 2001 - 38536 kms Saab 9-3 Coupé TD Pack - Clim. 2001 - 79456 kms + Utilitaires - nous consulter BESANCON Bruno Prost: 03 81 54 25 39 Thierry Loraud: 03 81 54 25 44 RETOUR SUR INFO - BESANÇON L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité de Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. La médecine du travail réformée e décret du 28 juillet 2004 pose de nouvelles bases pour la médecine du travail. Le service de santé au travail du B.T.P. de Franche-Comté fait le point sur les nouvelles mesures phares, qui n’entreront en vigueur qu’après l’arrivée d’une circulaire d’application. Des changements importants sont opérés. Les examens médicaux périodiques ne seront plus obligatoires que tous les 24 mois, au lieu de 12 précédemment, à l’exception des salariés soumis à une surveillance médicale renforcée (S.M.R.) : dans ce cas, la périodicité reste annuelle sauf dispositions prévues par la réglementation. “La S.M.R. concerne les personnes exposées à des risques dans le cadre de leur activité professionnelle, ou des personnes présentant des problèmes de santé particuliers, explique Catherine Mourey, médecin du travail B.T.P. Ils représentent un peu moins de 30 % de la population nationale. Dans le domaine du B.T.P., ils sont plus de 30 %. C’est un secteur à risques.” L En Franche-Comté, 12 médecins du travail sont spécialisés dans ce secteur professionnel. Ils prennent en charge 3 700 entreprises et suivent 28 000 salariés. La nouvelle réforme reconduit et réaffirme leurs missions de prévention, particulièrement importantes dans le domaine du B.T.P. “Il existe une réelle volonté du service B.T.P. d’apporter une aide efficace au problème de prévention des risques professionnels, et de contribuer à changer l’image de marque de la profession”, complète Patrick Jeanroy, entrepreneur et président du S.S.T. (service de santé au travail). Les services de Franche-Comté réalisent actuellement une étude sur l’inaptitude des salariés après 50 ans. Ils sont quotidiennement confrontés aux problèmes liés au vieillissement de la population dans les B.T.P. Ils souhaiteraient que ce travail puisse remonter au niveau des autorités nationales pour trouver des solutions adaptées à ce problème grandissant. ! 5 La Grette : le centre commercial ouvrira en avril 2005 l ne reste aujourd’hui plus aucune trace de l’incendie qui en mars 2002, avait ravagé l’ancien centre commercial des 408 dans le quartier de La Grette. Les engins de terrassement ont fait place nette, les travaux d’édification du nouveau centre ont commencé. La surface globale du futur centre commercial sera de “1 431 m2, annonce Luana Sassi, de la société Les Arches, promoteur immobilier du projet. De notre côté, le projet sera bouclé en février 2005. À cette date, nous aurons livré les murs. Les aménagements intérieurs sont à la charge des futurs occupants. C’est l’enseigne alimentaire E.D. (Europa Discount) qui emménagera le premier dans les lieux. “Le supermarché E.D., d’une surface de 704 m2, ouvrira ses portes en avril 2005, confirme Éric Gousset, responsable du développement des supermarchés E.D., une enseigne appartenant au groupe Carrefour. Dans ce magasin, les clients trouveront une boucherie traditionnelle, un rayon hygiène de la per- I sonne, entretien et ménage, un îlot fruits et légumes, puis la surface épicerie avec 2 000 références de produits, dont une centaine de grandes marques. 5 caisses sont prévues, nous créerons 10 emplois équivalents temps plein.” Un parking d’une capacité de 63 places sera construit. Deux autres cellules commerciales côtoieront le supermarché de La Grette. Le choix entre un tabac et une boulangerie n’est pas encore tranché, l’implantation d’une pharmacie “est en bonne voie.” Par ailleurs, l’enseigne E.D. ouvrira deux autres magasins à Besançon et dans sa périphérie. Le premier d’ici “le mois de décembre prochain” à l’angle des rues de Charigney et Schweitzer (quartier Chaprais) en lieu et place d’un Casino qui avait fermé ses portes il y a une dizaine d’années, et un deuxième à Franois pour lequel elle vient d’avoir l’autorisation de la commission départementale d’équipement commercial. ! Besançon en quête de l’équilibre commercial avoriser un développement homogène du commerce dans la communauté d’agglomération du Grand Besançon. C’est le principe du S.O.C.A. (schéma d’orientation commerciale et artisanale) qui se met en place à l’échelle de la C.A.G.B. Ce projet piloté en partie par la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Doubs, repose sur un ensemble d’études préalables dont la finalité “est de faire ressortir des habitudes de consommation de la population” soulignent les services de la C.C.I. À partir de données précises, les élus pourront ensuite tracer une ligne de conduite à tenir en matière d’implantations commerciales. Pour Besançon, le S.O.C.A. devrait permettre de trouver l’équilibre entre les quatre pôles commerciaux que sont Châteaufarine, École-Valentin, Chalezeule et le centre-ville. Le chemin est encore long pour tendre à l’homogénéité. Pourtant, il y a urgence. Le centre-ville est toujours en perte de vitesse comme l’indique ce F courrier envoyé récemment par des commerçants à Françoise Branget, député U.M.P. du Doubs et conseillère municipale de Besançon. Ils constatent “depuis quelques mois une baisse générale et constante du chiffre d’affaires”, pointant du doigt les difficultés de stationnement au centre de la capitale régionale, les procès verbaux qui “pleuvent” ou encore “les bornes.” Des remarques qualifiées par certains élus “d’éternelle rengaine” pour d’autres “d’une alarme ultime.” Françoise Branget veut se positionner du côté de ceux qui agissent pour le commerce. Elle demande que les premières études du S.O.C.A. programmées dès le mois de novembre soient consacrées au centre-ville. “Je souhaite qu’on nous donne rapidement les résultats de l’étude sur le centreville afin que l’on attire tout de suite l’attention des élus responsables de l’aménagement” et peut-être entrevoir des solutions sans attendre, pour un secteur qui se “meurt.” ! Recevez chaque mois Retrouvez à votre domicile notre offre d’abonnement en page 35 L’ÉVÉNEMENT L’ÉVÉNEMENT 6 Tourmente au tribunal de commerce J USTICE Il est plutôt rare en France qu’un procureur de la République ouvre une enquête pour faire toute la lumière sur le fonctionnement du greffe d’un tribunal de Commerce. À première vue, on suppose que ce type de société à vocation commerciale est suffisamment contrôlé pour être au-dessus de tout soupçon. L’affaire du greffe de Besançon tend à démontrer le contraire. Les deux professionnels en charge du greffe bisontin sont entendus par la justice pour répondre des anomalies constatées dans la gestion de cette entreprise d’activité juridique. Il leur est reproché notamment l’existence d’un compte parallèle qui échappait à la comptabilité globale de la société. Ils n’auraient pas déclaré non plus aux services fiscaux l’ensemble de leurs revenus. Ce mode de fonctionnement leur aurait permis de se constituer un patrimoine confortable. Ils sont traduits devant le tribunal de Grande Instance de Besançon le 5 novembre. Audience le 5 novembre Le procureur voulait agir vite Tout est allé très vite à partir du moment où le procureur de la République a eu connaissance des irrégularités dans la gestion du greffe du tribunal de Commerce. u départ, il ne s’agissait que d’une merciale” précise le procureur. rumeur. Mais son contenu a inter- L’argent qui alimentait ce compte était de propellé Jean-Yves Coquillat, procureur venances diverses tels que des dépôts destide la République qui s’est intéressé nés à financer le travail des experts nommés de plus près “au fonctionnement du greffe du par le tribunal de commerce dans certaines tribunal de Commerce.” Sur la base d’infor- affaires. “Il arrive que pour des dossiers jugés mations transmises par les services fiscaux, par le tribunal, une des parties demande une qui ont déjà constaté des irrégularités dans la expertise. Dans ce cas, elle avance une certaigestion du greffe, il a diligenté une enquête ne somme d’argent qui est directement provien juin dernier. Elle a été confiée à la section sionnée par le greffe” précise le conseil natioéconomique et financière de la police judiciaire nal des tribunaux de commerce. Cet argent de Besançon qui a mis en évidence les dys- servira à rémunérer l’expert une fois sa mission terminée. Sur ce compte, qui fonctionnements de cette société échappait une fois encore à la compprivée au service du tribunal de “Agir vite, tabilité générale de l’entreprise, Commerce. Deux reproches sont les frères Cazali ont ponctionné faits aux associés-gérants du grefmais pas 55 094, 35 euros en 2001 et 2002. fe, Jean-Yves et Robert Cazali (ce dans la Le second élément reproché aux dernier a aujourd’hui cédé ses deux associés-gérants est “le traparts à son frère et quitté le greffe) : “abus de bien sociaux” et “tra- précipitation.” vail dissimulé.” C’est-à-dire qu’ils ne déclaraient qu’une partie de vail dissimulé.” Dans le premier cas, “on leur reproche l’exis- leurs revenus mensuels (1 800 euros) alors que tence d’un compte tenu hors de la comptabili- chacun d’eux a perçu jusqu’à 10 fois plus. S’il té de la S.E.L.A.R.L. (société d’exercice libéral n’y a pas de honte à gagner beaucoup d’argent à responsabilité limitée). Les frères Cazali ont dans le cadre de son activité professionnelle, effectué plusieurs ponctions sur ce compte, car être riche n’est pas une infraction, il faut même si nous avons relevé quelques rembour- au moins se tenir en règle avec les services fissements partiels des sommes perçues. Nous caux. Les intéressés auraient d’ailleurs fait sommes en présence d’une infraction commer- l’objet de plusieurs redressements fiscaux. ciale commise dans le cadre d’une société com- Tout est allé très vite à partir du moment où A Jean-Yves Coquillat s’est emparé de ce dossier, dans lequel Robert Cazali est également poursuivi pour “usage de faux.” C’est un autre angle de l’affaire qui ne concerne pas directement le fonctionnement du greffe. Le procureur a Jean-Yves Coquillat, procureur de la République : frappé fort, vite, mais “Nous sommes en présence d’une infraction commerciale “pas dans la précipitacommise dans le cadre d’une société commerciale”. tion.” Pour gagner du temps, il a choisi de ne pas ouvrir d’information et ainsi de ne pas sai- L’audience publique est fixée au 5 novembre sir de juge d’instruction. “Les Parquets n’ont au tribunal de Grande Instance. Jean-Yves et pas cessé de réduire l’ouverture d’informations Robert Cazali qui ont été entendus par la juscar nous avons d’autres méthodes qui nous per- tice doivent être jugés à cette date pour les mettent de résoudre des affaires plus vite. On faits qui leur sont reprochés. “Nous verrons à réserve l’ouverture d’information pour des dos- ce moment-là s’ils sont condamnés ou pas, car siers qui demandent des investigations pous- pour l’instant, ils sont présumés innocents.” sées. Nous n’avons pas non plus voulu recou- Ils peuvent être condamnés à une amende voirir à une procédure de comparution immédiate re à une peine d’emprisonnement. En attenpour permettre aux frères Cazali d’organiser dant, Jean-Yves Cazali est frappé d’une interleur défense” dit-il. Le procédé employé par le diction d’exercer sa profession de greffier. Deux procureur dans l’affaire du greffe du tribunal administrateurs provisoires ont été nommés de Commerce de Besançon avait aussi pour le 12 octobre pour assurer le fonctionnement but de mettre fin sans attendre aux pratiques du greffe du tribunal de Commerce. ! des deux “affairistes”, alors qu’une information aurait probablement duré plusieurs années. T.C. L’ÉVÉNEMENT Repère TRIBUNAL DE COMMERCE Qu’est ce qu’un tribunal de Commerce ? Le tribunal de Commerce est la seule juridiction faisant appel à des magistrats non professionnels qui soit composée de façon parfaitement homogène puisque tous les juges consulaires sont issus du même collège : les commerçants. Ce tribunal est compétent pour juger tous les litiges commerciaux tels qu’un conflit entre associés d’une société commerciale, les conflits nés de la vente d’un fond de commerce, ou encore les conflits liés aux règlements et aux liquidations judiciaires. Qu’est-ce qu’un greffier du tribunal de commerce ? Le statut du greffier du tribunal de commerce est défini par le code de l’Organisation Judiciaire. Officier public et ministériel, c’est un professionnel libéral nommé par le Garde des Sceaux. Il exerce sa fonction sous la surveillance du Ministère Public (procureur de la République). Les règles déontologiques très strictes imposées aux greffiers des tribunaux de commerce garantissent la sécurité et la fiabilité des informations qu’ils détiennent. Le greffier a une double compétence. Judiciaire tout d’abord, car il assiste les membres du tribunal à l’audience et le président dans l’ensemble des tâches juridictionnelles qui leur incombent. Il assure son secrétariat. La seconde compétence est extra-judiciaire. C’est-à-dire que le greffier assure la tenue des différents registres prévus par des textes en vigueur.Il effectue notamment les inscriptions au registre du commerce et des sociétés, le dépôt des comptes sociaux, et de tous les actes qui témoignent du changement de situation d’une entreprise (modification de l’activité, de la gérance, du capital, cession d’activité, etc.). ACTIVITÉ 7 19 juges Marcel Felt : “Nous sommes sereins” Le président du tribunal de Commerce de Besançon ne souhaite porter aucun commentaire sur une affaire qui ne concerne que le greffe. Il insiste sur l’importance de faire le distinguo entre greffe et tribunal de Commerce. mon point de vue ne me semblait pas compatible avec l’activité de greffier. Mais de là à dire qu’elle était illéMarcel Felt : Nous sommes soudés dans gale… la mission de service public que l’on doit à la Chancellerie. Le tribunal L.P.B. : Vous n’avez pas de droit de regard de Commerce n’est en rien concerné sur le greffe, ni même sur sa comptabipar les péripéties des greffiers. Ce lité ? sont deux entités biens distinctes M.F. : Nous n’avons en effet pas de avec d’un côté le tribunal et ses juges droit de regard sur le greffe. Par qui sont élus et de l’autre, le greffe contre, on peut exiger que les convoqui est une charge privée. Il n’exis- cations au tribunal soient faites dans te aucun lien de subordination entre les délais, comme l’ensemble des prole tribunal et le greffe, sauf que nous cédures. siégeons dans la même assemblée mais pas au même titre. Aussi, l’en- L.P.B. : Quand une société dépose son bilan par exemple. Quelle est la semble des juges et moiprocédure ? même sommes sereins “Il n’existe M.F. : Quand un chef d’enpar rapport à la mission vient déposer que l’on a à remplir. aucun lien de treprise son bilan, il fait une L.P.B. : Avez-vous un com- subordination.” déclaration de cessation de paiement. Il se prémentaire à porter sur cette sente au greffe du triaffaire ? M.F. : Des faits ont été révélés, mis bunal de Commerce, remplit un ceren exergue par le Parquet de Besan- tain nombre de formulaires qu’il çon. Nous n’avons aucune apprécia- remet au greffier. Ensuite, l’entretion à donner sur ce qui se passe en preneur est convoqué par le greffier à l’audience du tribunal de Comce moment. merce la plus proche où il est entenL.P.B. : Des rumeurs couraient depuis du. Le juge juge, et le greffier matéquelque temps sur l’activité du greffe du rialise la décision du tribunal. tribunal de Commerce. Étiez-vous informé L.P.B. : Combien de juges s’investissent au des agissements des deux greffiers ? M.F. : Honnêtement, je ne peux pas tribunal de Commerce ? porter d’appréciation sur les faits. M.F. : Nous sommes 19 juges. Des Certaines choses étaient connues. audiences sont programmées tous Tout le monde sait par exemple que les lundis, sauf en juillet et en août. le parking de Camponovo appartient Cela représente au final une quaà Robert Cazali. Tout le monde savait rantaine d’audiences par an. Notre aussi que les deux greffiers avaient mission est la prévention auprès des une activité dans l’immobilier qui de entreprises. Quand une société est a Presse Bisontine : Quelle est l’ambiance en ce moment au Tribunal de LCommerce ? Marcel Felt : “Je ne peux pas porter d’appréciations sur les faits.” (photo archive L.P.B.) te. Pour la plupart, ce sont des anciens chefs d’entreprise. Pour devenir juge, les élections sont libres, il suffit de faire acte de candidature auprès de la préfecture. Il y a un entretien avec le président du Tribunal pour mesurer les motivations du candidat. L.P.B. : Quel statut a un juge du tribunal J’avoue qu’il y a peu de candidat car c’est une tâche qui demande beaude Commerce ? M.F. : Nous avons un statut de magis- coup de travail. ! trat, mais notre activité est totalement bénévole. On assure une mission de service public. La moitié des Propos recueillis juges sont des personnes en retraipar T.C. en difficulté, nous organisons la procédure. Le tribunal de Commerce est saisi également pour régler le contentieux général qui par exemple peut survenir entre actionnaires d’une même société. ORGANISATION 5 627 chronos par an Tous les quatre ans Le greffe est incontournable Des contrôles qui n’en sont pas Le greffe est le passage obligé pour toute entreprise qui crée, qui vit ou qui meurt. Il facture chacune de ses prestations suivant un barème précis. reffe du tribunal de Commerce est une activité commerciale qui peut se révéler très lucrative. Cette société incontournable dans le parcours de toute entreprise, quelle qu’elle soit, facture le montant de ses prestations suivant un barème précis. Ce barème fixe les émoluments du greffier. Par exemple, le dépôt des comptes est facturé 37,92 euros hors taxes, l’immatriculation d’une entreprise suite à un transfert d’activité revient à 203,91 euros (H.T.) ou encore le dépôt des actes de constitution d’une société est égal à 6,04 euros (H.T.). Au final, la fréquence de l’activité peut constituer “un chiffre d’affaires” confortable qui donne de la valeur à cette société. Un greffe de tribunal de Commerce se vend, dès l’instant où les dirigeants décident de se séparer de leur charge. “Il est difficile de donner un prix de vente G d’un greffe, souligne le Conseil national des greffes des tribunaux de Commerce. Les plus petits greffes qui ne réalisent pas plus de 1 000 chronos par an se vendent dans un maximum de 100 000 euros. Mais Besançon n’est pas un petit greffe.” Le nombre de chronos correspond au total des formalités, des immatriculations, de tous les actes enregistrés par le greffe du tribunal de Commerce. En 2003, le greffe de Besançon a réalisé 5 627 chronos, ce qui signifie que cette entreprise commerciale à une valeur qui excède largement les 100 000 euros. À titre indicatif, le capital de la société d’exercice libéral à responsabilité limitée (S.E.L.A.R.L.), forme juridique du greffe de Besançon, est de 392 708,67 euros. Aujourd’hui, les deux greffiers du tribunal de Commerce inquiétés par la justice bisontine “res- tent propriétaire de leur charge quelle que soit l’issue de l’affaire qui les concerne. Ils auront toujours le choix de s’en séparer” note une source proche de ce dossier. Rien ne semble empêcher non plus les frères Cazali de poursuivre des activités annexes. En plus de diriger le greffe, leur nom est associé à une douzaine d’autres sociétés telles que des sociétés civiles immobilières, ou un commerce qui a une activité de vente de pizzas sur Besançon. Pour le conseil national des greffiers des tribunaux de Commerce, la fonction de greffier n’interdit pas “d’être responsable d’une société civile immobilière. Par contre, un greffier ne peut pas diriger une autre société, mais cela ne lui interdit pas de prendre des participations dans une entreprise comme tout le monde.” ! L’activité des greffes des tribunaux de commerce est contrôlée tous les quatre ans. Mais l’inspection ne dure qu’une journée et ne porte que sur quelques dossiers. es greffes des tribunaux naux de commerce en Frande commerce sont contrô- ce.“Le contrôle est fait par le lés tous les quatre ans. procureur du Parquet local et C’est une obligation fixée “par deux greffiers des tribunaux le code de l’organisation judi- de commerce désignés par le ciaire” indique le conseil natio- ministère de la Justice” prénal des greffes des tribunaux cise le conseil. En clair, on ne sort pas de la maison, puisque de commerce. Comme les 191 greffes de Fran- ce sont des greffiers qui supervisent le travail ce, celui de Besand’autres greffiers, çon a été inspec“Le procureur tout cela sous té il y a moins de l’œil du procudeux ans. Le raporiente reur. port ne mentionne pas d’anomal’inspection.” Cette inspection est succincte lies particulières sur sa gestion. Pourtant, au puisqu’elle ne dépasse pas une regard des dysfonctionnements journée. À moins d’une effimis en évidence par le Par- cacité à toute épreuve, ces “insquet suite à l’enquête de la pecteurs” n’ont pas le temps section économique et finan- de faire le tour de quatre cière de la police judiciaire de années d’activité. “En effet, à Besançon, on peut s’interro- l’heure actuelle, le contrôle se ger sur l’efficacité de la pro- déroule sur une journée selon cédure de contrôle des tribu- la formule prévue par le code. L C’est court, mais avant d’agir, le procureur oriente l’inspection” indique le conseil national des greffes des tribunaux de commerce. En réalité, quelques dossiers sont analysés au hasard lors de ces périodes de contrôle où les investigateurs n’ont ni le temps, ni les moyens matériels de passer le greffe à la loupe comme c’est le cas par exemple chez les notaires. Selon une source proche de ce dossier, le véritable problème “est la nature de ces contrôles qui sont formels.” Des investigations plus poussées permettraient peut-être de prévenir certaines dérives qui surviennent parfois dans les greffes des tribunaux de commerce. ! T.C. L’ACTUALITÉ DU MOIS 8 TRANSACTION PERSPECTIVE Finalisation avant fin 2005 ? Les négociations sont lancées “Privilégier autour de la vente du Plazza les magasins d’équipement D de la maison” Des commerces dans les cinémas Le Plazza Lumière rue des Granges devrait être vendu dans les mois à venir. Le propriétaire du bien affirme étudier des pistes sérieuses d’acquéreurs intéressés par ce bâtiment. epuis sa fermeture en novembre dernier, les interrogations fusent sur le devenir du Plazza Lumière au 59, rue des Granges. Jean-Claude Kiefer, P.D.G. de la S.A. Plazza et propriétaire des murs fait de cette question “un dossier prioritaire.” Le bâtiment est en vente. Des acquéreurs semblent se profiler de façon sérieuse. “Il y a des pistes, elles sont nombreuses. J’ai des contacts avec de grosses agences immobilières nationales et régionales. J’espère pouvoir en dire d’avantage dans les semaines à venir. En tout cas, je souhaite finaliser ce dossier avant 2005” ajoute-t-il. Jean-Claude Kiefer travaille en étroite collaboration avec la ville de Besançon qui est attentive au devenir de cette friche. “Ce qui nous importe est de voir se développer des projets qui puissent intéresser les indique Vin“Faire en Bisontins” cent Fuster, adjoint à sorte que l’économie. La ville n’est pas décisionnaire dans la rue des cette affaire privée. Il n’empêche qu’elle entend Granges pouvoir donner un avis en temps voulu. Le diarevive.” logue est noué entre la mairie et Jean-Claude Kiefer qui confirme travailler “en collaboration” avec les élus. Le P.D.G. de la S.A. Plazza précise que la “volonté est de faire en sorte que la rue des Granges revive. La municipalité souhaite que cet espace soit occupé pour le mieux.” Plus de 1 000 m2 sont potentiellement aménageables. Il est probable que cette surface réservée jusque-là au 7ème art soit adaptée pour accueillir une autre activité commerciale avec toujours “le souci de rééquilibrer le Sud de la Boucle” note le service développement de la mairie. Dans cette démarche et au nom du principe de concertation avec la S.A. Plazza, la muni- PROJET Pour éviter toute redondance avec des commerces déjà existants au centre-ville, le président de l’union des commerçants insiste sur l’importance de favoriser l’implantation d’enseignes spécialisées dans des activités qui n’existent pas encore dans la Boucle. ean-Charles Diéterlé, pré- confection féminine, Galerie sident de l’union des com- Lafayette comprises. Ce serait merçants, a pris les regrettable de voir s’installer devants en informant la muni- de nouvelles enseignes d’équicipalité et la S.A. Plazza sur pement de la personne dans les l’importance de privilégier l’ins- anciens cinémas. Je crois égatallation de commerces dans lement que des secteurs comme l’ancien cinéma de la rue des l’optique sont aussi suffisamGranges. La remarque vaut ment représentés” dit-il. aussi pour le Vox dans la Gran- Ce qui manque pour l’instant de rue. Ces deux friches spa- au centre-ville, ce sont “des magasins d’ameucieuses peuvent susciter la convoitise des “Il manque blement, des luminaires, de la quininvestisseurs d’horicaillerie, et plus zons différents. Le aussi des généralement tout risque est de voir s’installer dans ces magasins de ce qui concerne l’équipement de la bâtiments des sport.” maison. Il manque enseignes redonaussi des magasins dantes avec des commerces déjà existants au centre- de sport.” Ces deux friches sont ville. “Je crois qu’il faut aller peut-être l’occasion pour le dans le sens d’un centre-ville centre-ville de retrouver une attractif qui n’est pas monoto- dynamique commerciale, à ne par rapport à l’offre de pro- moins que cet espace soit cédé duit. À titre d’exemple, entre la à une société de service complace du Marché et la rue Ber- me les banques, ce que redousot, j’ai relevé 22 magasins de te Jean-Charles Diéterlé. ! J Depuis sa fermeture, le Plazza Lumière n’a pas fière allure. cipalité cherche elle aussi des investisseurs en mesure d’être intéressés par ce bâtiment. Cependant, le futur aménageur devra tenir compte du fait qu’une partie de ce bâtiment est inscrite aux monuments historiques depuis 1942. Il s’agit de l’ancienne église des Dames de Battant, où se trouvait une des plus belles salles de projection. “Cela veut dire que dans le cadre de travaux, on doit conserver ces murs affirment les Bâtiments de France. Par contre, en ce qui concerne l’aspect extérieur côté rue des Granges et rue Morand, il sera peut-être possible d’apporter des modifications à condition de respecter le règlement dans un secteur sauvegardé.” La Ville en tout cas souhaite qu’un projet soit finalisé dans les meilleurs délais, car pour l’instant, la friche du cinéma Plazza n’a pas fière allure. Il est temps que cet espace devienne à nouveau un lieu de vie. ! T.C. Un investisseur de Strasbourg Compromis de vente signé pour le Vox L’ancien cinéma de la Grande rue est en passe d’être vendu. Les acquéreurs, une société de Strasbourg, projettent de transformer cet ancien espace en une surface commerciale. Le Vox pourrait être transformé en surface commerciale. était à prévoir que les deux cinémas désaffectés du centre-ville, le Vox et le Plazza Lumière, ne resteraient pas en friche ad vitam æternam depuis leur fermeture. D’ailleurs, les négociations sont bien engagées pour le Vox, puisque selon nos sources, “un compromis de vente a été signé” sous réserve de la réalisation de conditions suspensives. Dans le cas contraire, le “contrat est caduc.” Ces conditions suspensives sont “l’obtention du permis de construire et l’obligation pour l’investisseur d’obtenir toutes les autorisations de la part de la municipalité de Besançon” et en particulier décrocher un avis favorable en commission de C.D.E.C. dans le cadre d’une exploitation commerciale. L’exploitation future de ce bâtiment dépend de ces deux conditions suspen- C’ être aménagées” à l’intérieur sives. L’investisseur est la société du Vox. Eurinvest, dont le siège est Toute la difficulté pour ce type à Strasbourg. Ces investis- de bien est d’en changer la seurs sont habitués de ce type destination. Passer d’un cinéde transactions, ils ont déjà ma à un espace commercial mené des projets similaires demande des aménagements sur Nice. Concernant le Vox, considérables. “Ce sont des ces entrepreneurs ont deman- volumes importants. Par défidé un nouveau découpage des nition, c’est complexe de failots car par exemple, l’entrée re autre chose d’une salle de cinéma. Il faut du Vox est commuune porte ne avec celle des Dans le cas trouver de sortie en propolocaux du quotidien régional et ils soucontraire, sant un projet viable. En effet, il haitent une entrée privative dans le le “contrat n’y a pas de vitrine, cet espace est cadre de l’exploitaest caduc.” borgne, on peut tion future des imaginer de voir locaux. De nouveaux plans ont été faits mais s’installer des boutiques dans pour l’instant, on ne sait pas ce bâtiment” note un profesencore combien de commerces sionnel de l’immobilier qui ni quelles enseignes viendront ajoute “en tout cas, ce genre s’installer dans l’ex-Vox. A d’investissement ne relève pas priori, toujours selon nos du bricolage.” Tout cela sources, “différentes struc- devrait se préciser dans les tures commerciales pourraient semaines à venir. ! LE DOSSI E R LE DOSSIER 9 Qui se partage le marché de la mort à Besançon ? ÉTAT-CIVIL La mort est un sujet encore tabou pour nombre d’entre nous. Aborder ce thème peut paraître indécent. Mais le respect du deuil et de la période douloureuse qui entoure la mort ne doivent pas faire oublier que la mort est un secteur d’activité à part entière. Et que dès lors, il mérite tout autant qu’un autre que l’on s’y intéresse. Certains professionnels sont impliqués au quotidien dans ce domaine si particulier, pourtant soumis aux mêmes règles du marché que tout autre secteur économique. À Besançon, La Presse Bisontine s’est intéressée à tous ceux justement qui sont impliqués au quotidien dans ce segment d’activité, passant en revue les manières de fonctionner de ce PARTICULIERS VILLAS OU PAVILLONS votre PERMIS DE CONSTRUIRE pour 1500 €/HT Compris Plan de masse / situation Plan de chaque niveau Coupes et façades Volet paysagé Notice descriptive Signature architecte Dossier / dépôt de permis Contactez - nous 0676 . 905 . 339 marché du funéraire. Qui sont les entreprises les mieux implantées dans la capitale comtoise, comment la ville gère-t-elle les décès qui surviennent sur son territoire, comment fonctionnent les concessions dans les cimetières, pourquoi la crémation prend-elle un tel essor ? Toutes ces questions sont abordées avec transparence par les opérateurs locaux. Ce dossier “de saison” est peut-être aussi un moyen de désacraliser ce sujet parfois sensible, en n’oubliant pas le respect dû aux familles endeuillées. Relativiser les effets de la canicule 1 800 personnes décèdent chaque année à Besançon Toutes les personnes qui décèdent sur le territoire de Besançon sont consignées dans les registres de l’état-civil bisontin. Les services municipaux tiennent à jour des statistiques très pointues. n septembre dernier, 72 hommes et 56 femmes sont décédés dans la commune de Besançon. Ces 128 défunts viennent alimenter les statistiques de l’état-civil bisontin qui dénombrent, en moyenne, 1 800 décès par an dans la capitale comtoise. De ces décès enregistrés en septembre dernier, 8 seulement sont survenus au domicile des défunts, 19 en clinique et 97 à l’hôpital Minjoz, soit 75,78 % du total. “Les décès au domicile sont de plus en plus rares, constate Roland Grossot, responsable du service étatcivil à la mairie de Besançon. Il y a encore certaines personnes qui demandent à être transférées à leur domicile car elles préfèrent mourir chez elles, mais c’est de moins en moins fréquent.” Une plongée dans les statistiques de l’état-civil bisontin permet de conforter certaines idées reçues et au contraire d’en démentir d’autres. Par exemple celle selon laquelle la canicule de l’été 2003 a été particulièrement meurtrière. En août 2003, 169 personnes E sont décédées à Besançon. C’est certes que les fêtes soient passées, ça a tenun “record” mais à peine supérieur au dance à se vérifier dans les statistiques” nombre de décès enregistrés en ajoute un employé de l’état-civil. août 1996, où 167 personnes avaient Derrière ces froides statistiques se cache bien sûr et en premier lieu la perdu la vie. Avec 1 967 décès dénombrés, l’année peine des familles endeuillées. Il y a 1996 a été la plus “meurtrière” de ces aussi le travail de “fourmi” effectué 10 dernières années, suivie de l’année par les services de l’état-civil dont la 1999 avec 1 906 décès à Besançon. mission ne s’arrête pas aux simples L’année 2003 se situe dans la moyen- enregistrements des déclarations de décès. 7 personnes sont à la ne avec 1 877 décès. Et c’est disposition des familles au en juin 2003 - et non en août, Le mois le service décès-cimetières de en pleine canicule - que la pointe a été atteinte avec plus fatal est la ville. “On dresse l’acte officiel de décès, on en envoie 172 décédés. L’année la un exemplaire à la commumoins mortifère est 2002, janvier. ne d’origine du défunt, on avec 1 781 défunts enregistrés dans les registres de l’état-civil envoie une transcription d’acte à la mairie du domicile du défunt s’il n’habisontin. Chaque année ou presque, on s’aper- bite pas Besançon, on donne les autoçoit que le mois le plus fatal est en risations de transports de corps quand général, et d’assez loin, janvier. 199 le défunt doit sortir de Besançon, etc.” décès ont été déclarés en janvier 1997 Mais c’est certainement dans la gespar exemple, contre 122 en septembre tion des cimetières que la tâche des de la même année. “On dit parfois que services concernés est la plus complexe certaines personnes âgées attendent (voir article pages suivantes). Les rela- Avec 1 967 décès, l’année 1996 a été la plus “meurtrière” de ces 10 dernières années. tions humaines, partie fondamentale du service, nécessitent une bonne dose de psychologie. “Dans le domaine des concessions dans les cimetières, il faut savoir concilier la volonté du concessionnaire avec celle de ses ayants-droits. Le concessionnaire peut par exemple refuser par l’intermédiaire d’une pièce annexe qu’elle nous fournit, la présence de tel ou tel proche dans le caveau de famille. Parfois, c’est un peu l’ambiance “Dallas” dans nos bureaux” confie une employée du service. C’est aussi le personnel de l’état-civil qui oriente les familles vers les services de pompes funèbres compétents. Depuis l’ouverture du marché des pompes funèbres à la concurrence en 1993, la plus totale impartialité est de mise. Les employés municipaux com- muniquent aux familles qui le demandent une liste officielle fournie par la préfecture du Doubs, de tous les opérateurs habilités à organiser des obsèques. Rédigée par ordre alphabétique, cette liste comporte, pour le seul arrondissement de Besançon, le nom de 34 entreprises privées, habilitées soit pour le transport de corps, pour l’inhumation, pour la fourniture de matériel ou de personnel, ou pour l’ensemble de ces prestations liées à des obsèques. Le monopole qui liait jusqu’en 1992 la ville de Besançon aux Pompes Funèbres Générales est tombé. À Besançon, chaque prestataire doit se battre avec ses propres armes sur un secteur d’activité où la loi de la concurrence et de la liberté des prix règne en maître. ! J.-F.H. LE DOSSIER 10 ÉCONOMIE Loi de 1993 Pompes funèbres : S dix ans de concurrence Depuis 1993, le monopole des communes en matière d’obsèques n’a plus cours. Depuis cette date, toute entreprise habilitée peut assurer cette mission. Sur Besançon et la première couronne, trois sociétés se partagent le marché : P.F.G., Pompes Funèbres d’Avanne et Roc’Éclerc. epuis le 10 janvier 1998 précisément, il ne doit plus exister aucun privilège ni monopole, et les familles ont la totale liberté de choix en ce qui concerne l’entreprise de pompes funèbres. La loi votée le 8 janvier 1993, applicable dans son ensemble depuis janvier 1998, poursuivait quatre objectifs : organiser le service public des pompes funèbres dans un cadre D concurrentiel, encadrer l’exercice de la profession, améliorer l’information et la protection des familles et épouser l’évolution des mœurs funéraires. Entre 1993 et aujourd’hui subsistaient néanmoins encore deux règles. Premièrement, les régies et les contrats de concession continuaient à produire leurs effets mais les communes ne pouvaient plus conclure de contrats de concession avec une clause d’exclusivité. Deuxièmement, durant cette période, les entreprises qui fournissaient des prestations de pompes funèbres en violation du privilège d’exclusivité ne pouvaient prétendre à l’habilitation sur le territoire de la commune où la violation était constatée. La loi de 1993 a certes ouvert à la concurrence mais une procédure d’habilitation beaucoup plus stricte, parfois trop - “à la De 1904 à 1993, la gestion des pompes funèbres était soumise au monopole communal. POMPES FUNÈBRES G ÉNÉRALES Combien coûtent des obsèques ? elon tous les opérateurs de pompes funèbres interrogés, le budget moyen que consacre une famille à des funérailles est d’environ 3 000 euros. Le prix des cercueils les plus couramment vendus est de 750 à 900 euros. Le prix d’un cercueil en acajou peut atteindre 4 500 euros. “J’ai déjà vu un enterrement où la famille avait dépensé 15 000 euros, dont limite de l’absurdité” selon un visait, en pleine vague de sépaprestataire local -, a été mise ration de l’Église et de l’État, à en place. Désormais, le service transférer l’exercice du monopublic des pompes funèbres res- pole des fabriques d’églises vers te certes communal et il peut les communes. La loi affirmait être assuré par une régie ou par clairement le caractère de serune entreprise habilitée, mais vice public communal du seril ne confère plus aucun privi- vice extérieur, les communes lège d’exclusivité : une concur- pouvant l’exercer directement rence est instaurée entre les dif- ou par entreprise interposée férents intervenants. “En mais elle n’obligeait paradoxapratique, on aboutit encore par- lement pas les communes à organiser ce service extéfois à un monoporieur. La loi leur le de fait, rétorque un responsable “En pratique, laissait une très gransouplesse pour ce d’entreprise de on aboutit de qui concerne les pompes funèbres. Les habitudes sont encore parfois modes d’exploitation de ce service. Dans difficiles à changer lorsqu’elles existent à un monopole les faits, il existait trois modes d’exercidepuis près d’un de fait.” ce du monopole comsiècle.” munal. La loi du 8 janvier 1993 était censée mettre fin aux Le premier était la régie - toumonopoles des communes sur jours d’actualité dans une villes pompes funèbres, et donc le comme Pontarlier par exemple ouvrir ce substantiel marché mais théoriquement soumis à qui représente avec 500 000 la concurrence - dont le perdécès par an en France plus de sonnel est soumis à la fonction 2,5 milliards d’euros de chiffre publique territoriale. Le deuxièd’affaires, à toutes les entre- me est la concession de service public où la commune pouvait prises habilitées. Auparavant, tout reposait sur alors choisir son cocontractant. la loi du 29 décembre 1904 qui C’est ce qu’a fait Besançon avec 7 500 pour le cercueil. Ils avaient tenu à louer des voitures de luxe, Rolls et Cadillac, pour le cortège funèbre” raconte cet opérateur bisontin. Tous s’accordent à dire que le budget minimal pour des obsèques ne peut être inférieur à 1 200 euros. Mais naturellement, dans un domaine qui touche autant l’affectif, il n’y a pas de règle prédéfinie en matière de budget. les Pompes Funèbres Générales jusqu’en 1993. La troisième est l’absence d’organisation du service extérieur. Dans ce cas, toute entreprise remplissant les conditions pour fournir les prestations funéraires peut intervenir librement sur le territoire de la commune. Ce mode d’organisation a été sévèrement ébranlé ces dernières années : les principales critiques portaient sur les prix pratiqués (fréquemment jugés excessifs), l’absence de transparence tarifaire, la constitution dans certaines communes d’un quasi-monopole de fait bénéficiant à quelques sociétés privées, le manque de contrôle des collectivités locales. Toutes ces dispositions, voulues par le législateur et prises dans un esprit de clarification du “marché de la mort”, ne changent a priori pas radicalement les rapports entre communes, hôpitaux et prestataires de pompes funèbres, si l’on en croit tous les témoignages recueillis. La loi de 1993 n’a apporté que quelques améliorations mais pas la révolution attendue. ! J.-F.H. Qui sont les P.F.G. ? Rue de Vesoul Les P.F.G. défendent leur position A Si elle ne dispose plus du monopole sur Besançon, la société des Pompes Funèbres Générales bénéficie encore d’une position dominante sur le marché funéraire local puisqu’elle assure près de la moitié des enterrements du Grand Besançon. ous ne sommes pas des marchands de mort !” martèle avec vigueur Jacky Collot, le directeur des Pompes Funèbres Générales (P.F.G.) de Besançon lorsqu’on évoque avec lui ce secteur d’activité si particulier. Avec une “part de marché” annoncée de “46% sur les 1 800 décès qui surviennent tous les ans à Besançon et de 82% pour les obsèques intra muros à Besançon”, les P.F.G. sont pourtant les premiers opérateurs de Besançon, et de loin. À tel point que les concurrents n’hésitent pas à parler encore de “monopole de fait des P.F.G.” Du côté de la rue de Vesoul, siège des P.F.G.bisontines, on réfute l’idée de démarche commerciale. “C’est plus une “N démarche culturelle vis-à-vis ment ? “En humanisant notre de la mort. Les opérateurs de métier” répond Jacky Collot pompes funèbres sont parfois qui avoue à demi-mots que l’acmal vus car ils vendent une cueil n’était pas toujours à la prestation. Les gens n’hésitent hauteur aux P.F.G., la situapas à dépenser 5 ou 6 000 euros tion monopolistique expliquant sans doute cela. à l’occasion d’un Aujourd’hui, “le mot mariage, mais ça les gêne pour la mort qui “Il a bien d’ordre de l’entreprise est l’accompagnement est, qu’on le veuille ou non, un des trois fallu qu’on des familles et la qualité du service” selon événements majeurs de la vie avec une s’adapte.” M. Collot qui estime que “l’ouverture à la naissance et un baptême” enchaîne Jacky Collot. concurrence a eu pour conséPourtant, depuis l’ouverture à quence, paradoxalement, une la concurrence et la fin de la augmentation générale des régie municipale qui liait la tarifs. En effet, quand on fait ville aux Pompes Funèbres beaucoup de quantité, on peut Générales, le monopole des se permettre de pratiquer des P.F.G. sur les obsèques à Besan- tarifs plus bas.” çon est tombé. “On a pris cet- Avec “environ 25 salariés” te mesure de plein fouet et il a employés aux P.F.G., l’entrebien fallu qu’on s’adapte.” Com- prise de la rue de Vesoul réa- Jacky Collot anime également des séances à destination des endeuillés au sein de l’association “Vivre son deuil”. lise un chiffre d’affaires de “2,273 millions d’euros.” Le prix moyen d’une prestation complète pour un enterrement sur Besançon pratiqué par les P.F.G. est de 2 525 euros, auxquels il convient d’ajouter la T.V.A. et les taxes diverses, ce qui revient en moyenne à “3 800 euros.” Grâce à son implantation ancienne, et malgré un marché ouvert à la concurrence, les Pompes Funèbres de la rue de Vesoul restent un opérateur incontournable du funéraire à Besançon, un secteur dans lequel elles tentent de renforcer leur enracinement historique. ! J.-F.H. vec plus de 1 000 magasins sur tout le territoire national, les P.F.G. sont les premiers opérateurs français du funéraire. La société créée en 1844 avait signé des centaines de partenariats avec les communes à l’époque de la séparation de l’Église et de l’État, quand il est revenu aux communes de gérer la question funéraire. Les P.F.G. ont été rachetées en 1979 par la Lyonnaise des Eaux-Dumez de Jérôme Monod, dont elle détenait la majorité des parts. Elle a été cédée au milieu des années 90 à l’Américain S.C.I., (Service Corporation International), la plus grosse société du funéraire aux États-Unis. La société S.C.I. s’est récemment retirée de l’affaire, vendue le 11 mars 2004 à un groupe constitué d’investisseurs américains (Vestar Capital Partners) et d’anciens cadres français des P.F.G. : l’entité francoaméricaine dont le siège est en France a un capital social de 40,9 millions d’euros. Selon l’association française d’information funéraire, les P.F.G. étaient classées dans les années 90 en “33ème position des entreprises les plus rentables de France.” ! LE DOSSIER AVANNE 11 Entreprise créée en 1987 La libre concurrence attire les initiatives privées port à leur principal concurrent les P.F.G., à cause de leur implantation en dehors de Besançon intra muros. La législation funéraire oblige, pour tout transport de corps en dehors de la ville du décès, d’apposer un bracelet au poignet du défunt, délivré par la mairie. La mairie de Besançon étant fermée à partir du samedi midi (il y etc. À partir de 1993, beaucoup de a une permanence pour les transports familles bisontines ont commencé à de corps le dimanche matin), les Pompes Funèbres d’Avanne sont donc faire appel à nous.” Si les critères de proximité géogra- pénalisées par rapport aux P.F.G. de phique et d’accessibilité plaident tou- la rue de Vesoul. De plus, il faut une jours en faveur des P.F.G., installées autorisation écrite de la famille du rue de Vesoul, en ville, les opérateurs défunt selon laquelle elle souhaite privés tels que les Pompes Funèbres faire appel à une entreprise extérieure d’Avanne avancent d’autres argu- à la ville. Selon un expert en matièments. “Par exemple, nous proposons re funéraire, “ces contraintes admitout au même endroit : le funérarium nistratives désavantageuses repréet le crématorium. L’idée de construi- sentent encore une sorte de monopole déguisé en faveur des re un crématorium nous a permis “d’apporter” plus “Une sorte de P.F.G. Mais elles devraient finir par disparaître grâde défunts vers notre entremonopole ce à une modification de prise” reconnaît Laurent la loi espérée par de nomKlevezou en entrepreneur déguisé.” breux opérateurs.” “Il est avisé. vrai que cette mesure nous Dix ans après l’ouverture à la concurrence, les Pompes pénalise un peu. Le week-end, on a Funèbres d’Avanne annoncent un moins de décès que les P.F.G.” recontotal de “500 décès par an et autant naît le directeur des Pompes Funèbres de crémations. Nous faisons les cré- d’Avanne. mations pour des opérateurs de pompes Comme dans tout autre secteur d’acfunèbres de Haute-Saône, du Haut- tivité, Laurent Klevezou estime “qu’il Doubs…” L’entreprise d’Avanne faut créer, entreprendre. Il n’y a que emploie désormais 13 salariés, elle a comme cela que l’on s’en sort.” Malcréé un funérarium à Roche-lez-Beau- gré son caractère si particulier, la pré où elle accueille 5 à 6 défunts par mort n’échappe donc pas aux lois du marché. C’est d’autant plus vrai depuis mois en moyenne. Les Pompes Funèbres d’Avanne res- que la concurrence est ouverte. ! tent toutefois handicapées par rapJ.-F.H. La création, puis la progression des Pompes Funèbres d’Avanne, illustre bien la façon dont certains privés se sont engouffrés dans la brèche de l’ouverture à la concurrence. Si elle ne domine pas le marché bisontin, la société d’Avanne est en constante progression. etite entreprise indépendante fondée en 1987 par Yves et Laurent Klevezou, les Pompes Funèbres d’Avanne ont bénéficié de l’ouverture à la concurrence décidée par le législateur en 1993. “Nous avions une entreprise d’ambulances. Si nous nous sommes lancés dans les pompes funèbres, c’était pour répondre à une forte demande des familles qui voulaient avoir le choix de passer par une autre entreprise” raconte Laurent Klevezou, le directeur. Les Pompes Funèbres d’Avanne étaient installées jusqu’en 1990 dans la zone artisanale d’Avanne, route de Rancenay. “Les inondations de 1990 nous ont obligés à trouver un autre site. Nous avons eu l’opportunité de nous installer en mai 1993 à l’entrée d’Avanne, côté Besançon.” Avant 1993, et pour cause de monopole des Pompes Funèbres Générales sur Besançon, il était nécessaire de passer par les P.F.G. pour la fourniture du cercueil au moins, à chaque fois qu’un décès survenait sur la commune de Besançon. Les P.F.G. se déplaçaient systématiquement à l’hôpital ou au domicile du défunt. “Au départ, nous fonctionnions avec la clientèle de Montferrand, Saint-Vit, Franois, P Laurent Klevezou, directeur des Pompes Funèbres d’Avanne : “Nous offrons les mêmes services que les autres opérateurs. Nous favorisons l’écoute des familles.” C HÂTEAUFARINE 100 obsèques par an Le projet de troisième funérarium est bloqué Pour renforcer sa position sur Besançon, la société Roc’Éclerc prépare un dossier pour édifier vers la zone de Châteaufarine une chambre funéraire. Le projet piétine. l faut être un automobiliste bien averti pour atteindre son but lorsque l’on cherche le siège de la société Roc’Éclerc à Besançon. C’est au bout d’une allée, cachée au fond de la zone commerciale de Châteaufarine, que l’on découvre un petit pavillon anonyme. C’est le siège actuel de I la société Roc’Éclerc, opérateur de pompes funèbres, installé en ces lieux depuis début 2004. Roc’Éclerc, présent à Besançon depuis 1996, était auparavant installé sur la zone commerciale de Châteaufarine, dans un espace de vente de 300 m2. Roc’Éclerc a quitté les lieux en décembre dernier, rem- Bruno Jacquet est également le responsable de Roc’Éclerc à Pontarlier. placé par l’enseigne “Surgelés Picard” depuis quelques mois. Le gérant, Bruno Jacquet, explique cette situation actuelle peu confortable : “Nos anciens bureaux étaient en pleine zone commerciale, pas idéalement placés selon nous. Nous avons préféré trouver un endroit plus à l’écart, pour recevoir dans de bonnes conditions les familles. Notre idée est de transformer cette maison en chambre funéraire et d’aménager un espace de vente à cet endroit. Mais le Les locaux de Roc’Éclerc sont particulièrement discrets, projet est bloqué sur le plan administratif.” L’argument nistratifs mais le projet est tou- lengers, reconnaît Bruno Jacavancé par la municipalité est jours en cours” dit Bruno Jac- quet qui estime que le “potenmotivé par le refus de voir s’ins- quet qui ne désespère pas de tiel de développement de Roc’Éclerc à Besançon est trois fois taller une société de pompes voir se débloquer le dossier. funèbres à l’entrée de la ville. Comme ses concurrents, Roc’É- plus important.” Pour cela, il La société Roc’Éclerc propose des compte sur les prix pratiqués clerc prévoit funé- par l’enseigne créée fin 1990 “Nous sommes prestations d’édifier sur ce raires complètes. par Michel Leclerc (le frère de terrain 300 m 2 manifestement 7 salariés tra- Michel-Édouard, créateurs des vaillent pour l’en- centres Leclerc). D’après le d’espace commercial et d’utien position de seigne qui réali- fondateur, l’enseigne Roc’Ése “une centaine clerc (qui possède 352 magaliser le pavillon challengers.” d’obsèques par sins en France) prétend réapour y installer an”, bien loin des liser “25% de parts de marché trois salons funéraires. “Le projet date de l’an chiffres annoncés par les P.F.G. en France, un taux qui prodernier, nous l’avons déposé en ou les Pompes Funèbres gresse de 1,5% tous les ans. octobre. Nous nous sommes d’Avanne. “Nous sommes mani- Nous réalisons 600 millions heurtés à des barrages admi- festement en position de chal- d’euros de chiffre d’affaires, au bout de Châteaufarine. c’est un secteur d’activité qui gagne bien sa vie” reconnaît Michel Leclerc, entrepreneur à l’origine de la loi qui a fait tomber le monopole des pompes funèbres. Certain que pour se battre à armes égales avec ses concurrents bisontins, il est nécessaire de disposer d’une chambre funéraire, le gérant de Roc’Éclerc Besançon ne désespère pas. Bruno Jacquet est conscient que sans cela, il sera très difficile de poursuivre une activité florissante sur Besançon, dans un endroit si discret. ! J.-F.H. LE DOSSIER 12 ÉCLAIRAGE Trois questions à… TENDANCE 1 175 crémations en 2003 Michel Kawnick, La crémation est en président de l’association française d’information funéraire augmentation constante Ce mode funéraire prend de plus en plus d’ampleur à Besançon. Aujourd’hui, entre 30 et 35 % des familles L’A.F.I.F. a été créée en 1992. Organisme indé- optent pour la crémation. Les deux crématoriums de pendant, il répond à toute demande des Besançon-Saint-Claude et d’Avanne connaissent une fréfamilles en matière d’obsèques. Pour en quentation en hausse. savoir plus : www.afif.asso.fr a Presse Bisontine : Que ter le plus vite possible les représente le marché du funé- gens vers des chambres funéraires privées, donc payantes. raire en France ? Michel Kawnick : Avec 540 000 décès par an en France, le mar- L.P.B. : La fin du monopole a-t-elle ché global est estimé à 3,4 mil- été bénéfique ? liards d’euros. Pour une famil- M.K. : Il y a 15 ans, P.F.G. réale, ce secteur représente la 3ème lisait 45% de l’activité natioplus grosse dépense après nale, ils sont aujourd’hui à 22 l’achat du logement et de la ou 23%. Les familles ont voiture. Les sociétés de pompes aujourd’hui la totale liberté funèbres, malgré le fait que le de mettre en concurrence les sociétés de pompes funéraire soit un serLe marché funèbres et nous leur vice public, sont des conseillons de le faisociétés commerglobal est re. Toute personne ciales à but lucratif peut prendre contact qui ne respectent pas toujours une parfai- estimé à 3,4 avec nous et nous lire devis au téléphote éthique. milliards un ne (01 45 44 90 03), nous la conseillerons. L.P.B. : C’est-à-dire ? d’euros. 35 à 40% des devis M.K. : Lors d’un décès, les familles sont déstabilisées, font l’objet de remarques de elles n’y connaissent parfois notre part. Il ne faut plus qu’il rien aux démarches à suivre. y ait de tabou sur cette activiCertaines sociétés, qui ont été té commerciale. Ce n’est pas épinglées par le conseil de la une preuve d’amour pour le concurrence, ont tendance à défunt que de payer une presabuser. Par exemple, 80% des tation deux fois plus cher. ! décès ont lieu dans des établissements hospitaliers. Il Propos recueillis devient systématique d’orienpar J.-F.H. L C HIFFRES uestion d’évolution des men- Lons-le-Saunier aura son crématorium à talités, de prise de conscience la fin de l’année tandis qu’Héricourt pré“hygiénique”, volonté de ne pas pare son projet. Il y a encore 15 ans, tou“encombrer” le sous-sol, impact te personne voulant se faire crématiser moindre de la religion catholique sur les devait choisir le lieu le moins éloigné, esprits, culte du recueillement qui tend c’était à La Chaux-de-Fonds en Suisse. à s’amenuiser… D’innombrables facteurs Dans la capitale comtoise, 291 personnes contribuent à expliquer le véritable “boom” se sont faites incinérées en 1991, année que connaît la crémation depuis quelques de l’ouverture du premier crématorium bisontin. Elles ont été 1 175 l’an dernier années. Totalement marginal il y a encore une à choisir cette option, soit une augmentrentaine d’années en France, avec 4 ou tation de 400 % en 12 ans ! Un véritable 5 crématoriums en tout et pour tout sur “engouement”. “On assiste à une prise de le territoire national, le mouvement cré- conscience. Les cimetières, logiquement, matiste convainc aujourd’hui une popu- prennent de plus en plus de place. Les gens lation croissante. Faut-il rappeler qu’avant qui choisissent la crémation souhaitent “laisser la terre aux vivants”. le milieu des années 60, date Il y a aussi des questions de du concile Vatican II, une perUne “pollution”, d’infiltration dans sonne qui choisissait la crémation était encore considé- augmentation les sous-sols. Cette question-là devient très sensible également. rée comme impie ! Aujourd’hui, il y a 150 crématoriums en de 400 % en Le respect de la nature et des vivants est le véritable fondeFrance et une bonne quaran12 ans. ment de la crémation”, explique taine en projets. Gérard Alexandre, président À Besançon, c’est en 1991 qu’a été construit le premier crématorium, dans de l’association crématiste de Besançon le quartier Saint-Claude. Financé par les qui tenait son assemblée générale le collectivités publiques, le bâtiment a été 17 octobre dernier à Tarcenay. confié par délégation de service public aux L’idée crématiste, telle que la défend le Pompes Funèbres Générales de la rue de millier de membres que compte cette assoVesoul. Depuis 2000, un deuxième cré- ciation régionale, va plus loin encore : matorium a ouvert ses portes aux pompes “Nous conseillons d’abord aux gens qui funèbres d’Avanne. La Franche-Comté souhaitent se faire crématiser, d’écrire leur continue à se doter de tels équipements : volonté. En l’absence d’écrit, c’est au plus Q Selon Gérard Alexandre, président de l’association crématiste de Besançon, “la législation doit évoluer. En l’absence d’écrit, les proches peuvent aller contre la volonté de celui qui veut se faire crématiser.” proche parent de décider. Notre idée, dans la crémation, c’est de conseiller d’être le plus simple possible. Par exemple : partir pieds nus et éviter ainsi l’incinération de grosses semelles. Nous sommes là aussi pour conseiller les personnes concernant l’organisation d’obsèques et aviser les communes afin qu’elles prévoient dans les cimetières, un coin pour accueillir les urnes cinéraires” ajoute Gérard Alexandre. En matière de crémation, avec “un taux de 31 %” (selon les chiffres de l’association bisontine), Besançon est en avance sur la moyenne française qui est de 21 %, mais en retard sur une ville comme Belfort (43 % de crématisés) et plus encore sur des secteurs comme Mulhouse ou Strasbourg où les crématoriums arrivent péniblement à faire face à la demande. L’influence de pays comme la Suisse, l’Allemagne ou les pays scandinaves est indéniable : chez nos voisins, la crémation atteint aujourd’hui 75 à 80 %. Ceci dit, la crémation est beaucoup plus répandue en ville qu’en milieu rural. Certains “réfractaires” ont encore bien ancrée en eux l’idée que la crémation s’apparente aux “flammes de l’enfer.” ! J.-F.H. Coût d’une crémation : environ 500 euros Les deux crématoriums bisontins se complètent À Avanne comme à Saint-Claude, les deux crématoriums bisontins justifient leur présence, avec un bon millier de crémations par an au total. Sur ce secteur aussi, le marché est ouvert à la concurrence. a crémation existe depuis Consciente du développement de la 1991 sur Besançon, date à crémation en France, la ville avait laquelle la mairie de Besan- prévu d’agrandir le crématorium de çon et ses partenaires publics Saint-Claude pour y installer un (Conseil général, Conseil régional, deuxième four. Mais l’annonce de la ville de Vesoul…) décident de finan- construction d’un crématorium à cer la construction d’un crématorium Avanne en 2001 a stoppé net les intenau 1, allée du Souvenir Français (quar- tions de la ville et des P.F.G. “Le protier Saint-Claude à Besançon). Après jet a été abandonné. Il faudra voir appel d’offres, les Pompes Funèbres l’évolution de la crémation d’ici 10 Générales (P.F.G.) ont obtenu la ans, mais à l’heure actuelle, deux créconcession de ce crématorium pour matoriums suffisent” commente le directeur des P.F.G. à une durée de 6 ans, renouvelée en 1997 puis à nouAvanne n’a Besançon. Les Pompes Funèbres veau l’an dernier, contre le versement d’une sompas hésité à d’Avanne avaient anticipé cette forte demande. En me de 177 000 euros à la investir avril 2001, Laurent Kleville. À charge pour les vezou n’a pas hésité à invesP.F.G. d’entretenir les “5 millions tir, après des démarches lieux, et notamment d’incompliquées assorvestir dans les aménagede francs.” assez ties de “pressions politiques ments intérieurs (pour de tous bords”, plus de une somme de 300 000 euros, dont 200 000 euros pour l’achat “5 millions de francs dans un crédu four), équipement qui a subi une matorium et un bâtiment de 300 m2.” récente mise aux normes. En 2003, Pari gagné puisqu’Avanne accueille, le crématorium de Saint-Claude a selon les chiffres fournis par la direcaccueilli 683 défunts. tion, “à peu près 500 crémations par L an.” Le crématorium d’Avanne, financé par une entreprise privée (les pompes Funèbres d’Avanne), est en concession pour 20 ans avec la commune d’Avanne. Une taxe de crémation de 38,11 euros est versée à la commune à chaque crémation, additionnée d’une autre taxe de 15 euros dite de vacation de police (liée au transport du corps sur Avanne). Au bout de 20 ans, la propriété du crématorium reviendra à la commune d’Avanne. Par principe, un privé ne peut pas chapeauter seul, un projet de crématorium, d’où la concession avec la mairie. Entre les deux sites, il y a donc désormais plus de 1 000 défunts crématisés par an sur Besançon, ce qui représente une dépense annuelle globale de plus de 500 000 euros au bénéfice des deux crématoriums. La concurrence entre ces deux principaux prestataires se joue aussi sur les tarifs pratiqués. Tandis que les P.F.G. annoncent un tarif de “447,52 euros pour une crémation”, Avanne avance un prix de “502,08 euros, mais Le crématorium d’Avanne fonctionne depuis avril 2001. Il a été créé 10 ans après l’ouverture du crématorium de Saint-Claude. réceptacle compris” précise le directeur. D’après les prévisions, la crémation devrait encore prendre de l’ampleur en France, sans toutefois dépasser un plafond estimé à 50 %. Ce qui laisse encore une belle marge de pro- gression, et pourquoi pas, à terme, la place pour un troisième crématorium dans le Grand Besançon, si les mentalités continuent à évoluer aussi vite en faveur de ce mode funéraire. ! J.-F.H. LE DOSSIER I NHUMATIONS 13 DATES DE CRÉATION 6 569 euros pour une concession perpétuelle La difficile gestion des cimetières bisontins Concessions 15 ans, 30 ans, perpétuelle, constructible ou pleine terre, jardin d’urnes ou colombarium… La gestion des cimetières nécessite une organisation sans faille des services municipaux. e nombre de corps reposant dans les cimetières de Besançon est estimé à 120 000. “À Besançon, il y a autant de personnes au-dessus qu’en dessous” commente avec une pointe d’humour bienvenue un employé du service état-civil. 120 000 défunts sont enterrés dans les 5 cimetières que compte la ville. Sur 1 552 ares au total, les cimetières de Saint-Ferjeux, des Chaprais, de Velotte, de Champ-Bruley et de Saint-Clau- L de abritent à ce jour 20 000 concessions. Autant dire que la place commence à manquer. Mais rien d’alarmant selon le responsable de l’état-civil bisontin qui explique que “quoi qu’il arrive, nous ne refuserons personne dans les cimetières de Besançon. Je reconnais que les cimetières ne sont pas extensibles, certains comme celui des Chaprais ou Saint-Ferjeux ne pourront plus être agrandis. Seul le cimetière Saint-Claude peut encore faire l’objet de tra- vaux d’extension.” Actuellement, la ville termine une phase de travaux à SaintClaude et s’apprête à livrer, d’ici janvier 2005, 110 nouveaux caveaux pré-édifiés. “Cela nous laisse une marge d’une vingtaine d’années.” Pour le reste, la ville compte sur les rotations de concessions pour accueillir les nouveaux défunts. Ces rotations sont estimées à environ 60 par an. Elles consistent à “récupérer” les emplacements des défunts dont les familles ne renouvellent pas la concession. est en général accordé. Au bout La réglementation en la matiè- de ces 10 ans, et après avoir re est assez complexe. Une prévenu la famille par la pose concession peut être payée pour de petites affichettes sur l’em15 ans, 30 ans, 50 ans ou à per- placement concerné, la pierre pétuité. Mais la ville ne peut est détruite, les restes de la dépouille sont prélerefuser de mettre à disposition des ter- “Il n’y a pas vés et déposés dans un ossuaire du cimerains dits “non concédés” à un défunt. “Si de carré des tière concerné. L’emplacement peut alors on souhaite un terindigents à être proposé à une rain non concédé, on autre famille. C’est ne peut plus aller qu’à Besançon.” ce qu’on appelle la Saint-Claude où il y rotation. Il y en a a encore un peu de places.” Ce sont des emplace- environ une quinzaine par an ments “en pleine terre”, sur les- dans chacun des cimetières quels la famille peut édifier un bisontins. “On fait tout pour évimonument funéraire. Leur ter les rotations mais parfois, durée est limitée à 8 ans. Un le défunt n’a plus aucune famildélai de 2 ans supplémentaire le sur place ou les descendants ne donnent pas de nouvelles.” Le système est identique pour les concessions payantes limitées dans le temps, celles accordées pour 15, 30 ou 50 ans. Leur prix varie selon qu’elles sont “pleine terre” ou constructibles (c’est-à-dire un caveau). Il faut compter par exemple 493,30 euros T.T.C. pour une concession pleine terre pour 15 ans, 818,30 euros pour une pleine terre 50 ans, 825,30 euros pour une concession de 50 ans dans le jardin d’urnes de Saint-Claude (réservé aux urnes cinéraires). Il y a enfin les concessions perpétuelles, l’emplacement que la famille ne paye qu’une seule fois et dont elle conservera la jouissance “ad vitam æternam”. Le “droit d’entrée” à payer pour une concession perpétuelle dans un cimetière bisontin est actuellement de 6 569 euros T.T.C. “Il y a beaucoup de concessions perpétuelles à Besançon, notamment tout le site classé aux monu- Les cimetières bisontins : 200 ans d’histoire C’est le décret impérial sur les sépultures du 12 juin 1804 qui impose aux communes de créer des cimetières. Une initiative signée Napoléon Bonaparte. Dès lors, plus “aucune inhumation n’aura lieu dans les églises, temples, synagogues, hôpitaux, chapelles publiques… ni dans l’enceinte des villes et des bourgs.” - Cimetière du Champ-Bruley : 1793 - Cimetière des Chaprais : 1824 - Cimetière de Velotte : 1865 - Cimetière de Saint-Ferjeux : 1867 - Cimetière de Saint-Claude : 1896 ments historiques du cimetière des Chaprais.” Il y a enfin le cas des défunts sans ressources ou S.D.F. Pour ces personnes démunies, la ville a signé un contrat avec les Pompes Funèbres Générales selon lequel elle prend en charge le prix des obsèques. Ces personnes sont ensuite inhumées dignement. “Il n’y a pas de carré des indigents à Besançon, pas plus qu’il n’y a de fosse commune” précise la mairie de Besançon pour démentir une idée reçue encore très répandue parmi la population. “Une fosse commune en tranchées ne peut être creusée en France qu’en cas d’épidémie.” ! J.-F.H. Une partie du cimetière des Chaprais est classée aux monuments historiques, et par ce fait, est intouchable. Publi-Information R ÉFLEXION L’exemple dijonnais Un cimetière intercommunal dans l’agglomération ? n l’état actuel des choses, nous mération, précisent les services dijonnais. Les sommes tranquilles encore pour gens qui choisissent de venir ici le font parce 10 ans, peut-être pour 15 ans et qu’il y a beaucoup d’espaces verts ou pour au grand maximum pour 20 ans.” regrouper plusieurs sépultures de la même Le constat dressé par Yves-Michel Dahoui, famille. Le cimetière intercommunal dispose l’adjoint bisontin responsable de la question de 315 caveaux, 109 concessions ont déjà été attribuées depuis l’ouverture.” des cimetières, montre la nécessité d’anticiper. Les murs des cime- Une personne À Besançon, la question est posée. La réponse dépend de plusieurs factières ne sont pas extensibles. de Thise teurs, philosophique d’abord : une Seul le cimetière de Saint-Claude personne habitant Thise acceptepeut encore être agrandi. “Les difaccepteraitrait-elle de se faire inhumer à férentes phases de travaux prévus sur Saint-Claude repousseront son elle de se faire Audeux ou à Tallenay ? “Les gens sont très attachées à leur terre, à enceinte jusqu’au bord de la nouvelle Z.A.C. Vallon du Jour. Ensuiinhumer à leur commune” commente M. Dahoui. Cette notion d’ordre philote, nous ne pourrons plus l’agranAudeux ? sophique est contrebalancée par le dir. Il va donc falloir réfléchir à facteur place ensuite, lié à l’évoluautre chose.” À Dijon, les élus ont opté en 1995 pour la créa- tion régulière de la crémation. Si la crémation tion d’un cimetière intercommunal. Toutes les poursuit son développement, les besoins de personnes qui ont leur domicile sur le terri- place se feront moins sentir. toire d’une des 21 communes de la commu- Mais par précaution, “il faudra recenser tous nauté d’agglomération dijonnaise ou qui décè- les terrains susceptibles d’accueillir un cimedent dans une de ces communes peuvent y tière dans le Grand Besançon au cas où un être inhumées. “Ce cimetière a été créé à une jour il faille en faire un nouveau” termine l’adépoque où beaucoup de cimetières arrivaient joint. ! à saturation dans les communes de l’aggloJ.-F.H. “E Un nouveau directeur pour l’agence du Crédit Mutuel Saint-Claude Valentin vocat de formation, Jean-Louis Couturet est entré au Crédit Mutuel en 1982. Après différents postes d’encadrement, il vient de passer 10 ans à la tête de l’agence du Crédit Mutuel de Grand Charmont-Sochaux. “Je suis heureux de retrouver la ville de Besançon où j’ai effectué une partie de mes études dans les années 80”. Arrivé à la tête de l’agence du Crédit Mutuel Besançon Saint-Claude-Valentin, le 17 août dernier, JeanLouis Couturet a pu se familiariser avec son équipe de 24 collaborateurs qui accompagnent 13 000 clients dont plus de la moitié de sociétaires. “L’agence de Saint-Claude- A Valentin qui comprend deux sites, l’un 6 rue Jean Wyrsch et l’autre en zone commerciale de Valentin. Nous avons une clien- tèle très diversifiée de particuliers mais aussi de PMI.PME, de professions libérales, de commerçants et d’artisans." Jean-Louis Couturet est entré au Crédit Mutuel en 1982. CRÉDIT MUTUEL SAINT-CLAUDE, 6 rue Jean Wirsh CRÉDIT MUTUEL VALENTIN, Espace commercial Valentin, Rte de Chatillon Tél. 03 820 034 917 (N° Indigo) BESANÇON 14 E MPLOI En bref " Annuaire L’annuaire des industries et services de sous-traitance et co-traitance du Doubs 20052006 est paru. réalisé par l’A.D.E.D., ce document recense plus de 540 entreprises de ce secteur d’activité. Il est disponible sur demande au 03 81 65 10 00. " Fontaine-Argent “L’histoire du préventorium de Fontaine-Argent”, c’est le thème de l’exposition qui se déroule jusqu’au 29 octobre dans les locaux de l’institut d’éducation spécialisée FontaineArgent, 11, chemin de Brûlefoin à Besançon. Les photos d’archives illustrent l’apport de l’association protestante d’action sociale dans la lutte contre la tuberculose à partir de 1919. Rens. 03 81 80 16 14. " Club affaires Le club affaires Besançon entreprises organise sa grande soirée annuelle le 18 novembre prochain à Micropolis. Rens. 03 81 53 46 74. " Tri pour fêter ses 10 ans, ses nouveaux locaux et sa nouvelle ressourcerie, l’association T.R.I. de Quingey organise vendredi 22 octobre à 20 heures, une représentation gratuite, spectacle de sensibilisation au recyclage des déchets. Renseignements au 03 81 57 56 61. BIMESTRIEL Changement de directrice Le second souffle de l’A.D.I.L. Après une période houleuse, l’agence départementale d’information sur le logement retrouve petit à petit son dynamisme sous l’impulsion d’une nouvelle directrice Soledade Rocha. arrivée il y a un mois de Sole- re de copinage. dade Rocha à la tête de l’agence Le cabinet de Claude Jeannerot dément départementale d’information en tout cas avoir retenu Soledade Rocha sur le logement (A.D.I.L.) est perçue sur de tels critères. Elle a présenté sa comme une “bouffée d’air” par la plu- candidature à ce poste suite à une part des employés de cette antenne du annonce faite par l’A.P.E.C. (agence Conseil général. Le rythme est diffé- pour l’emploi des cadres). “J’ai renrent comparé à la précédente direc- contré un certain nombre de recruteurs trice jugée trop “attentiste” et qui pen- qui ont donné un avis sur ma candidature, dont des représendant un an a laissé s’étioler tants de l’A.N.I.L. (agence “les relations avec les différents partenaires de la “On attendait nationale d’information sur le logement)” explique Solestructure.” Sans doute quelqu’un dade Rocha qui n’est pas n’était-elle “pas faite pour cela” dit-on dans les coucapable de directement issue d’un domaine d’activité touchant loirs de l’A.D.I.L. C’est toute l’ambiguïté de ce genre manager des de près ou de loin à l’habitat. Mais pendant 12 ans, de poste à responsabilité gens.” elle a assuré la direction où le choix du candidat est administrative et financièfinalement du ressort du re au siège parisien d’un président du Conseil généO.P.C.A. (organisme professionnel colral, de facto président de l’agence. On se souvient que le recrutement de lecteur agréé) avant d’assurer la direcla précédente directrice de l’A.D.I.L. tion du groupement d’associations charétait pétri de doutes car on connais- gé de la formation et de l’insertion sait ses liens avec l’équipe de Claude professionnelle des jeunes et adultes Girard. Elle est l’épouse de Laurent en Bourgogne-Franche-Comté. “J’ai Michel, ancien attaché parlementaire été recrutée sur la base de mon parde Claude Girard. Dans la grande famil- cours professionnel. Je suis neutre, le politique, ça n’étonne personne “que ajoute-t-elle encore. J’ai été embauchée le président nomme un directeur avec en particulier par rapport à mes comlequel il a des affinités. Ce sont des pétences relationnelles. On attendait à sympathisants et c’est de bonne guer- ce poste quelqu’un de complémentaire re” note un observateur averti. Quid capable de manager des gens. Pour ma de la compétence si la question est part, j’ai l’habitude de négocier, de rend’abord “d’être en phase avec le prési- contrer des collectivités.” Pourtant, dent” comme s’il s’agissait d’une affai- faut-il rappeler qu’avant d’être élu pré- L’ L’A.D.I.L., rue Battant, un organisme financé par le Conseil général du Doubs. sident du Conseil général du Doubs Claude Jeannerot occupait les fonctions de directeur général adjoint de l’A.F.P.A. (association formation professionnelle des adultes) à l’échelle nationale. Soledade Rocha prend ses fonctions à bras-le-corps et renoue les contacts avec les nombreux partenaires de cette agence comme les collectivités locales ou les organismes représentant les familles et les consommateurs. Elle semble donner du cœur à l’ouvrage aux 9 salariés de l’A.D.I.L. qui sortent d’une période morose. “Je trouve des gens qui sont prêts à s’engager à tout moment. L’équipe est compétente et le président est attentif à notre évolution” constate la directrice qui entend poursuivre ce travail en groupe afin de conforter l’agence départementale d’information sur le logement dans ses missions. L’A.D.I.L. qui a enregistré une baisse de son activité sur les exercices de 2003 et 2004 devrait connaître un regain de croissance sous l’impulsion de cette nouvelle directrice dont le profil professionnel est de jouer la carte du développement. Mais elle sait aussi que le personnel a de “fortes attentes en ce qui concerne ma fonction.” Pour l’instant, l’A.D.I.L. prépare son assemblée générale qui aura le lieu de 3 novembre prochain. Une occasion de présenter le cap que va tenir l’agence départementale d’information sur le logement dont une des compétences, au-delà de la réalisation d’études spécifiques, est d’accompagner les particuliers dans leur projet immobilier. ! T.C. Le mouvement gay à Besançon Des Bisontines créent “Love Pirates” Un nouveau magazine national “lesbo-trans-gay” vient de sortir : Love Pirates. Cécile Bailly et Grib Borremans, deux Bisontines, en sont les créatrices. Retour sur le lancement de cette aventure audacieuse. rès de 10 000 exemplaires distribués dans 22 villes de Province et Paris. Après une semaine de mise en vente, il faut déjà assurer le réassort. Le nouveau magazine “lesbo-trans-gay” démarre très fort selon ses créatrices. Le projet est né en mai dernier, il a été lancé début septembre. “Nous avions envie de créer un magazine où l’on donnerait la parole aux gens et où on laisserait la place aux artistes, explique Grib Borremans. L’idée est venue aussi des compétences que nous avions dans chaque domaine. Cécile a déjà travaillé en presse écrite et est écrivain. Moi, je viens du spectacle vivant. Monter un magazine, c’est comme monter un spectacle. La seule différence est le support.” Cécile Bailly est directrice de rédaction, Grib Borremans est rédactrice et Charlotte Bégard maquettiste et photographe. Voilà pour les rôles officiels. En pratique, tout le monde touche à tout et la notion de “travail d’équipe” s’illustre très bien au sein de “Love Pirates”. Les trois Bisontines ont su s’entourer d’un réseau solide et bien dispersé géographiquement : Lyon, P Cécile Bailly et Grib Borremans présentent le premier numéro du nouveau magazine “Love Pirates”. Marseille, Paris, Bruxelles, Montréal, Los Angeles… Des collaborations sont aussi prévues. Dans le premier numéro notamment, on retrouve Anne et Marine Rambach, fondatrice des éditions gay et lesbiennes, auteurs de nombreux ouvrages dont le dernier “la culture gay et lesbienne” est paru cette année chez Fayard. Manue Valion apporte aussi sa contribution en créant une “Love Pirates Box” pour chaque nouveau numéro. Les sujets abordés sont variés : les grands-parents homos, les maisons d’édition, les homos au travail, interviews d’artistes, chronique prévention, témoignage de jeunes homos… “Tous les deux mois, nous retrouverons un dossier qui touche à la vie quotidienne en Province, présente Cécile. Tout ne se passe pas à Paris. Et on ne vit pas son homosexualité de la même façon si on habite dans le Marais à Paris ou aux Fins dans le Haut-Doubs. Le dossier du premier numéro concerne le monde du travail, à travers des témoignages. Nous souhaitons donner la parole aux gens. Plutôt que de faire appel à des sociologues qui auront étudié la question, nous privilégions les témoignages des gens concernés.” Une grande place est également accordée aux artistes. Un poster central permettra à un artiste de s’exprimer, à partir d’une phrase donnée à illustrer. On trouvera également des portraits de gens inconnus. Parce qu’ils sont aussi importants que les “stars”. Des soirées de lancement du nouveau magazine sont prévues à Lyon et à Paris. Après une semaine de mise en kiosque, les ventes semblent avoir déjà bien décollé, y compris dans les librairies parisiennes. Un joli clin d’œil pour ce magazine qui se veut à l’opposé de ce “parisianisme insupportable !” ! G.C. Love Pirates, en vente 4 euros Disponible par abonnement Sandales d’Empédocle, Forum, Café du théâtre, Veneziana, Café Bunjun, Maisons de la presse à Battant, Bureaux de tabac 2 et 25, rue de la Madeleine et association Queerstar BESANÇON En bref " Concert L’association bisontine “coma white” organise samedi 23 octobre à 20 h 30 au Seven’art café (rue Claude Pouillet à Besançon), une soirée “onde de choc” avec les nouveautés métal du label “Roadrunner”, couplée avec un concert du groupe bisontin Daverio. Renseignements au 06 88 49 65 16. " Vaccin “Profitez de la vie, évitez la grippe” : la C.P.A.M. de Besançon rappelle l’importance du geste vaccinal pour lutter contre la grippe. L’accès au bénéfice de la vaccination est ouvert aux personnes de 65 ans et plus. En 2003 à Besançon, 81 % des 33 000 bénéficiaires potentiels se sont fait vacciner. Le vaccin est gratuit pour ces personnes. " Conférence “Laïcité, République, Église” : conférence donnée par Émile Poulat, professeur à l’école pratique des Hautes Études, vendredi 22 octobre à 20 h 30 au centre diocésain, 20, rue Mégevand à Besançon. Renseignements au 03 81 50 35 84. SANTÉ 15 Loi bioéthique du 6 août 2004 Des avancées pour le don d’organes Le Parlement a voté le 6 août dernier une nouvelle loi bioéthique, cadrant ou recadrant notamment le clonage, l’exhumation post-mortem, ou encore le don d’organes. eut-on exhumer une personne pour de prison pour le clonage thérapeueffectuer des examens génétiques tique. D’autre part, la loi ne permetdestinés à établir une filiation ? tra plus d’exhumations de corps à des Peut-on déposer un brevet sur une fins de recherche de filiation. Autre séquence génétique ? Le don d’organes avancée importante : l’extension du doit-il se restreindre au cercle fami- cercle des donneurs vivants en matièlial ? Le clonage thérapeutique ou repro- re de dons d’organes et de tissus. ductif peut-il être autorisé ? Autant de Auparavant, le donneur devait être un parent, un enfant ou un frèquestions auxquelles la noure ou une sœur. Désormais, velle loi bioéthique du 6 6 500 à les catégories de donneurs août apporte des précisions. sont élargies et intègrent les À l’initiative du Collectif 7 000 conjoints, les grands-parents, d’Associations pour le Don d’Organes (C.A.D.O.), le personnes cousins, oncles et tantes, et toute personne pouvant professeur Jean-René Binet, en attente apporter une preuve de vie maître de conférences à la commune d’au moins deux faculté de droit de Besançon, donnait une conféren- d’une greffe. ans. “Cette extension du cercle des donneurs est très imporce le 7 octobre dernier sur l’évolution de ces règles bioéthiques. Il tante, constate Christian Magnin-Feyressort de cette nouvelle loi que le clo- sot, président de l’association des usanage d’embryons humains, même à des gers de l’hôpital de Besançon. Mais il fins thérapeutiques ou d’expérimen- est à craindre que cette extension ne soit pas suffisante pour venir à l’aide des tation, est interdit. Une nouvelle catégorie de crimes est 6 500 à 7 000 personnes en attente d’une créée : le crime contre l’espèce humai- greffe.” ne, assorti de sanctions très lourdes : Quant au prélèvement d’organes sur 7,5 millions d’euros d’amende et 30 ans les personnes décédées, il fallait aupade réclusion criminelle pour le clona- ravant consulter les familles pour savoir ge reproductif, 100 000 euros et 7 ans si le donneur potentiel était favorable P Le professeur Jean-René Binet a soutenu sa thèse sur “l’encadrement juridique du progrès scientifique”. au don d’organes. Désormais, il faudra rechercher une opposition. Il ne s’agira plus de savoir s’il était favorable au don d’organes, mais s’il y était opposé. “Il persiste une espèce de flou à ce niveau, estime Christian Magnin-Feysot. Les soignants devront rechercher s’il n’y a pas d’opposition. Concrètement, c’est quasi impossible. Je reste circonspect quant à cette partie. Jean-Luc Chopard, médecin légiste, neurologue et président du comité d’éthique de l’hôpital, estime lui aussi que la situation est encore plus complexe qu’avant. Nous sommes ravis que cette loi ait été votée, mais nous attendions bien plus. J’ai peur que cette loi ne change pas grand-chose : en matière de don d’organes il y a encore plus de 30 % de refus.” 50 000 personnes sont inscrites sur le registre officiel de refus des prélèvements d’organes post-mortem. Seule l’information et la sensibilisation pourront faire évoluer ces chiffres. ! G.C. Ouverture le 26 octobre d’une nouvelle agence Caisse d’Epargne dans la zone commerciale de Besançon Valentin à proximité du magasin Carrefour Une agence innovante qui associe conseil et libre service Une agence facile d’accès avec plusieurs places de parking De nouveaux services toujours plus accessibles (24h/24 - 7j/7) L’agence est équipée de : 2 Guichets Automatiques Bancaires accessibles 24 h/24 – 7 j/7. 1 Borne Libre Service permettant l’édition de vos relevés de compte à tout moment. 1 Dépot de valeurs pour les commerçants. Une équipe entièrement dédiée au conseil Gérard Allemandet et son équipe sont à votre disposition pour vous proposer des solutions et des conseils personnalisés, que vous soyez particulier, professionnel ou gestionnaire d’une association. G. Allemandet M-L Charles A. Comte S. Mercier H. Lahmar Agence d’Ecole-Valentin 4 rue de Châtillon 25 480 Ecole-Valentin - Tél : 0 821 01 25 32 Fax : 03 81 25 51 01 Horaires d’ouverture : Mardi à vendredi de 9 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30 Samedi de 8 h 30 à 12 h 30 # # Lors de votre visite vous pourrez participer à notre grand jeu 300 places de cinéma sont à gagner par tirage au sort (voir modalités à l’agence) # # BESANÇON 16 En bref " Voix La Mission Voix Franche-Comté propose sa plaquette de saison disponible sur simple demande en appelant le 03 81 83 18 69. " Musique À écouter à l’Opéra-Théâtre samedi 6 novembre, Klezmatics (musique klezmer) et un concert “jeunes pousses” dimanche 7 novembre. DU 16 au 30 novembre, cycle “regards de femmes”. Renseignements : 03 81 87 81 97. " Rugby L’Olympique Bisontin fête ses 100 ans le 21 novembre prochain? La journée commence autour du match de championnat de Fédérale 3 entre l’O.B. et Colmar. À partir de 18 heures, troisième mi-temps géante. Le club cherche à contacter tous les anciens. Pour tous renseignements : 03 81 40 09 34 ou 06 22 09 29 95. " Peinture Le peintre Laville expose ses gouaches et huiles à la galerie Cart du 22 octobre au 13 novembre. Ses sujets préférés sont les paysages du HautDoubs. Une quarantaine d’œuvres sera présentée. Galerie Cart, 12, rue Moncey. U NIVERSITÉ Première promotion de l’I.S.I.F.C. Des étudiants bisontins en apesanteur Dans le cadre d’un projet d’études, 5 étudiants de l’Institut supérieur d’ingénieurs ont participé à une expérience inédite avec l’agence spatiale européenne : des vols paraboliques reproduisant des conditions de microgravité. ans le cadre des activités d’éduca- de démonter l’influence de la gravité sur tion de l’agence spatiale européenne des phénomènes physiques ou biologiques. (E.S.A.), des campagnes de vols Ils ont ainsi réalisé une étude sur le “déplaparaboliques sont consacrées à des étu- cement de particules par pression radiatidiants. Elles leur permettent de tester ve acoustique en situation de microgravileurs expériences scientifiques dans des té.” (!) Le projet a été à l’étude pendant plus d’une année, la phase la plus longue ayant conditions de microgravité. Dans le cadre d’un projet d’études, 5 étu- constitué en la recherche d’un sujet innodiants de l’institut supérieur d’ingénieurs vant. “Nous avons choisi une expérience de Franche-Comté (Arnaud Runge, Arnaud ayant trait au domaine de la manipulaGrosjean, François Besson, Michael Lar- tion de particules à l’aide d’ondes acoustiques dans un liquide. Ce choix riere, Nicolas Vernier) ont pu participer cette année à la sepUn airbus présentait plusieurs avantages, parmi lesquels celui d’être l’un tième campagne de vols paraA 300 des axes de recherche du laboboliques. “L’avion utilisé dans ratoire L.P.M.O.-F.E.M.T.O. Il le cadre de cette campagne est un airbus A 300, explique spécialement était donc possible de bénéficier conseils et de l’expérience Arnaud Runge, responsable du équipé pour des des chercheurs y travaillant.” projet. Cet avion est spécialement équipé pour cette expé- l’expérience. Les résultats obtenus durant les vols paraboliques sont encorience. Il effectue une trajectoire à l’étude. Les étudiants espère parabolique permettant à l’équipage de subir différents états de gra- rent qu’ils seront exploitables par les personnes du département L.P.M.O. Issus de vité (micro et hyper gravité).” La durée de la phase de microgravité la première promotion de l’école d’ingéest de 20 à 25 secondes, et l’Airbus nieurs en instrumentation et techniques effectue 30 paraboles par vol. Pour par- biomédicales, les 5 étudiants ont reçu leur ticiper à l’expérience, les étudiants ont diplôme le 9 octobre à Besançon. Certains fait l’objet d’un processus de sélection pourront envisager de poursuivre des rigoureux. 120 dossiers étaient pré- études, d’autres intégreront le monde du travail rapidement. ! sentés, 30 seulement retenus. L’objectif des étudiants de l’I.S.I.F.C. était G.C. D Durant le vol, les phases de microgravité étaient de 20 à 25 secondes. LE MATIN C'EST PLUS MALIN : LE DIMANCHE A 11H00 C'EST 5€70 POUR TOUS !!! À partir du 20 octobre À partir du 27 octobre À partir du 27 octobre Votre multiplexe en À partir du 10 novembre À partir du 24 novembre de Ville. Ecrans géants. Son numérique. Parking 1000 places. 3, Rue Gustave Courbet - BESANÇON - www.cinema-mba.com - Répondeur programme : 0892 68 70 25 (0,34€ TTC/min) RETOUR SUR INFO - GRAND BESANÇON Giratoires de Chalezeule : début de la construction en décembre a construction des deux giratoires à l’entrée Est de Besançon sur la R.N. 83 qui traverse la zone d’activité de Chalezeule va démarrer début décembre. Jusqu’à cette échéance, les équipes techniques qui interviennent sur le terrain en ce moment vont continuer à déplacer les réseaux. “La réalisation des deux giratoires va durer un an” indiquent les services de la communauté d’agglomération du Grand Besançon en charge du dossier. Pendant cette période de chantier, il est probable que la circulation soit perturbée dans ce secteur où le trafic est dense. Mais la C.A.G.B. entend organiser les travaux de telle manière à gêner le moins possible les usagers. “Il n’y aura pas de coupures de la circulation, mais plutôt des réductions de largeur de voies. Ce ne sera guère plus difficile de circuler L pendant les travaux que ça ne l’est aujourd’hui” précisent les services de la C.A.G.B. qui privilégient dans ce dossier la non-gêne à l’automobiliste à des conditions optimales de réalisation des deux giratoires. Pour clarifier la situation, la communauté d’agglomération va mener une campagne d’information sur ce sujet afin d’informer les usagers de façon régulière sur les éventuelles perturbations liées aux travaux. La collectivité envisage également de donner un autre nom à cette vaste opération en plusieurs volets qu’aménagement de l’entrée Est de Besançon. À terme, ces deux giratoires vont permettre de fluidifier à la fois le trafic et de supprimer “tous les feux qui se situent entre le bout de la rue de Belfort et la route de Marchaux.” ! Des nouvelles casernes pour les pompiers a construction du nouveau centre de secours de Quingey va débuter d’ici la fin de l’année. Le permis de construire est déposé, il devrait être validé dans les prochains jours. Même scénario à Bouclans où la nouvelle caserne pour les sapeurs pompiers sortira de terre au début de l’année 2005. Dans le même temps le service départemental d’incendie et de secours (S.D.I.S.) programme la construction d’un bâtiment à Pontarlier pour lequel les études sont déjà bien avancées. Il reste Besançon où le projet de création d’un centre de secours principal est toujours en réflexion. Il sera implanté à l’Est de l’agglomération dans le secteur de Thise et Chalezeule. À ce jour, l’emplacement exact du futur C.S.P. n’est pas encore arrêté. “Actuellement, à l’Est de Besançon, il y a le centre de première intervention de L Thise, et les centres communaux de Chalezeule et Roche-lez-Beaupré. On travaille au regroupement de ces trois centres qui vont être intégrés au S.D.I.S.” indique le colonel Moreau. Ensuite, à terme, les sapeurs pompiers de ce secteur seront regroupés dans une seule et même caserne où pourraient être instituées des gardes assurées à la fois par des professionnels et des pompiers volontaires. “Cela permettrait d’intervenir dans des délais beaucoup plus rapides sur l’agglomération élargie de Besançon.” Si le dossier suit son cours, la nouvelle caserne devrait être opérationnelle en 2008. Dans le cadre de la stratégie de redéploiement des unités de secours, les discussions sont également ouvertes sur l’opportunité de créer un centre à l’Ouest de Besançon. ! Cantonales d’Audeux : délibéré en faveur d’André Baverel es élections du canton d’Audeux en juin dernier ont été pour le moins mouvementées. Au lendemain du premier tour, André Baverel est assigné en référé par deux des fils de Claude Girard et sa veuve pour “s’être affiché, durant la campagne, comme ami de longue date de Claude Girard et pour avoir publié des photographies sans avoir consulté les ayantsdroits.” Après deux reports obtenus par les avocats, le jugement a eu lieu le 31 août et le délibéré le 28 septembre, donnant raison à André Baverel. “Claude Girard était effectivement un ami de longue date, j’avais commencé à travailler avec lui en 1982, rappelle-t-il. La photo que j’ai utilisée sur ma plaquette de campagne électorale avait été prise à la mairie d’École-Valentin, avec L Claude Girard, Hamlaoui Mekachera, secrétaire d’état aux anciens combattants et moimême. Cette photo était celle d’une personne publique dans le cadre de l’exercice de ses fonctions. Elle ne porte pas atteinte à sa vie privée.” La justice a donc tranché en la faveur d’André Baverel, rappelant que le droit à la vie privée s’éteint au décès de la personne concernée. En l’occurrence, il ne s’agissait “pas de vie privée, mais de vie publique.” “Il y avait des tensions entre l’U.M.P. et Claude Girard en mars quant au choix des candidatures, continue André Baverel. Il y a eu une volonté de me nuire au vote du second tour. Mais on ne saura jamais l’impact que cette affaire aura eu sur les élections”, conclut André Baverel. ! GAGNEZ 50 PLACES AU CINÉMA MARCHÉ-BEAUX ARTS Les 50 premiers coupons se verront offrir 1 place de cinéma Merci de renvoyer votre coupon-réponse accompagné d’une enveloppe timbrée à l’adresse du journal La Presse Bisontine : de troutes couaboratoiérifier si toxiques. userons en soit, ne peut t-Vit. Le ns de la Saint-Vit e, mais é par la tants se après s de ce és, cela as des s mises enons tout de même auprès des nouveaux présidents de Régions pour les mettre en garde contre l’endettement des Régions dû à ce projet. Actuellement, nous travaillons avec le collectif des élus de la vallée de l’Ognon qui prépare une convention réglant les rapports entre R.F.F. et les sages de camions, poussières, carrefours de circulation dangereux, détérioration des routes). “Sur tous ces dossiers évoqués, nous ne sommes pas très optimistes, conclut René Alliot. Mais nous restons actifs et entendons bien éviter un maximum de nuisance aux riverains.” O Canton d’Audeux : qui succédera à Claude Girard ? L’ ancien présiden t du au Parti Socialiste semblent malConseil général du Doubs, heureusement tentés d’encoudécédé fin mars (et à qui rager des aventures individuelles nous tenions à rendre homma- pour des intérêts de court terme, ge pour sa constante disponibi- sans doute pour ratisser large en lité et loyauté vis-à-vis de la pres- mettant de côté” le partenariat se locale), était d’abord un élu que le P.S. avait noué avec les de terrain qui a été porté au pos- Verts. te de conseiller général du can- De son côté, déclaré depuis le ton d’Audeux en 1982. 22 ans 26 avril, André Baverel se déclade présence laissent forcément re “dans la continuité parfaite de des marques sur le territoire du ce qui avait été engagé par Clauplus grand canton de France en de Girard. J’ai eu avec lui une nombre de communes avec ses coopérati on sans faille, linéaire 40 villages. et complice” commente le maiSi la période de dépôt officiel des re d’École-V alentin. “Mon objeccandidatures n’est pas encore tif est de continuer à maintenir ouverte, les principaux préten- un canton qui affiche un dynadants se sont déjà déclarés. Il y misme et une attractivité imporaura certainement 5 candidats, tants de par sa situation priviléavec un représentant de la droi- giée entre la ville et les rives de te républicaine (André Baverel, l’Ognon.” Le premier tour de ces maire d’École-Valentin), un can- cantonale s partielles aura lieu le didat des Verts (Claude Mercier), 13 juin, en même temps que les un homme investi par le P.S. élections européennes. Un éven(Gérard Galliot, maire de Dan- tuel deuxième tour se déroulenemarie-sur-Crète), un postulant rait le 20 juin. Si la droite remcommuniste et certainement un porte ce canton, elle restera Front National. Le candidat vert néanmoin s minoritaire au Conseil qui sollicitait pourtant l’union des général avec 17 sièges contre 18 “forces de gauche à soutenir cet- acquis à la gauche.Canton d’Aute candidature” a déchanté. Clau- deux : qui succédera à Claude de Mercier regrette que “certains Girard ? O 6 L’ÉVÉN EM EN T L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Bisontine revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité du Grand Besançon. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. 17 L’ÉVÉ NEM ENT Le spectre de l’ab plane sur les élect 21 et 28 mars 2004 : deux scrutins majeurs pour la région. Seront réélus 18 des 35 conseillers généraux que compte le Départem ent que sera renouvelé l’intégralidu Doubs en même temps Franche-Comté. À entendre té du Conseil régional de peu nombreux à s’intéress les Francs-Comtois, ils sont rales. Plus grave, il apparaîter à ces échéances électoque la plupart ne savent ni décrire les attributio ns du Conseil général, ni expliquer les missions de l’assemblée régionale . En résumé, nombre d’entre eux ne votent ! Dans ce contexte, savent pas pourquoi ils bon de commencer par La Presse Bisontine a cru expliquer sommairement compétences de ces deux les collectivités territoriales sont le Conseil général que et le Conseil régional. Une page consacrée à l’évolutio n des et votes “extrêmes”) dans votes de rejet (abstentions les nera peut-être quelques précédents scrutins donclés de compréhension phénomène actuel de désintérêt flagrant vis-à-vis au la chose publique. Enfin, de nous nous attarderons deux cantons renouvel sur ables Ouest et Besançon Nord-Ou cette année : Besançon didats sortants qui solliciten est, vus par les deux cant un nouveau mandat. É LECTIONS Pour mieux comprendre pourquoi on vote Conseil régional, Co nseil Les élections régionale s pour élire les conseille naux, les élections cantonale rs régiogénéraux. Les terminol s pour élire les conseillers… ogies pas d’emblée à une grande politiques ne répondent d’appellations, renforcé logique. Cet enchevêtrement e par la complexité mode de scrutin, notamme inouïe du nt pour les régionales, brouille Conseil régional, mod e Quand est née la région dans sa forme actuelle /D)UDQFKH&RPWpF ? RPPHOHVDXWUHV UpJLRQVIUDQoDLVHV HVWGHYHQXHXQHFRO OHFWLYLWpORFDOHGHSXL VODORLGHGpFHQWUD OLVDWLRQGX PDUV GRQQpXQHUpHOOHDXW &HWWHORLOXLD RQRPLHDYHFSOXVGH SRXYRLUVHWXQEXGJ HWSURSUH 'HVFRP SpWHQFHVGHVPLVVLR QVDXSDUDYDQWGpWH QXHVSDUO·eWDWRQWD ORUVpWpWUDQVIpUpHV jFKDTXH&RQVHLOUp JLRQDO général : q les pistes et désorien te l’électeur. À cela s’ajouten difficultés supplémentaires t des sions dévolues à chacune de lisibilité lorsque les misriales se recoupent parfois. des deux collectivités territocollectivité a tendance On le verra ci-dessous, chaque à bien des domaines. Ce empiéter sur sa voisine dans paysage plutôt confus fait le lit d’emploi IHVVLRQQH OOHFRQWLQ XHHWG·DS SUHQWLV VDJH ,ODDXVVLODUHVSRQV DELOLWpGHO·LQ VHUWLRQSURIHVVLRQ QHOOHGHVMHXQHVG jDQV H /HVWUDQVSRUWVHW O·DPpQDJHPHQWGX WHUULWRLUH'HSXLV OH&RQVHLOUpJLR QDOHVWGHYHQXO·RUJ DQLVDWHXUGXWUDQV SRUWIHUURYLDLUH7 (5 /·pFRQRPLHHWOHWRX UpJLRQDO LQWHUYLHQ ULVPH OH&RQVHLO WGDQVFH VVHFWHXUV Quand ont été élus DXPR\HQG·DLGHVGL pour la première fois les QDOHjO·HPSORLjO UHFWHVSULPHUpJLR conseillers régionaux ? DFUpDWLRQG·HQWUH /DSUHPLqUHpOHFWLRQ GHVFRQVHLOOHUVUpJLR SULVHVXEYHQWLRQVSRXUO·DPpQDJHPHQW QDX[DXVXIIUDJHXQ LYHUVHODHXOLHXHQ GHVLWHVW RXULVWLTX HV«HWL QGLUHFWHV &HV pOHFWLRQV JDUDQWLHVG·HPSUX RQW OLHX WRX O QWDX[HQWUHSULVHV p Zoom Mode de scrutin : le casse-tête Pour les élections cantonales , les règles sont relativement simples : les conseillers généraux sont élus au suffrage direct, au scrutin uninominal universel majoritaire à deux tours. Le système se complique sérieusement lorsqu’il s’agit des régionales. Extrait de la loi du 11 avril 2003 qui mode de scrutin concernant a modifié le l’élection des conseillers régionaux. La modification a notamment eu lieu pour éviter les situati d “ COUPON - RÉPONSE Nom Prénom N°/Rue Code Ville “La Presse Bisontine” 5 bis, Grande Rue - BP 83 143 - 25503 MORTEAU CEDEX de l’ab que de de cha colonn quier c règle tr Co mo Les lois de ont trans tantes au sions aup tat. Quell /·DLGH FHVPLVV GHVRFLD WHFWLRQV LE GRAND BESANÇON 18 PLATEAU DE SAÔNE La guerre des grandes surfaces Grande distribution : deux nouvelles enseignes à Saône En plein essor, le marché du hard discount investit le milieu rural. À Saône, deux enseignes doivent s’implanter : Aldi et Netto. Ces deux projets bouleversent le paysage commercial du secteur. Quelles conséquences pour les concurrents ? Les deux enseignes pourront-elles coexister ? Le point avec quelques-uns des acteurs concernés. La C.C.I. émet quelques réserves es deux projets sont globalement similaires : les deux enseignes se positionnent sur le marché du hard discount, la distribution à bas prix. Le magasin Netto a demandé une surface de vente de 600 m2, Aldi Marché de 645 m2. L’implantation concerne la même commune et l’autorisation est accordée au même moment. Pourtant, dans un cas, la C.C.I. émet un avis favorable. Dans l’autre, elle préfère s’abstenir. Quelles sont les raisons de ce choix et comment, dans ces conditions, privilégier une enseigne L par rapport à l’autre ? Pour la création d’Aldi marché, l’avis est favorable, au motif du “renforcement et aménagement du bourgcentre.” Pour Netto, la C.C.I. s’abstient, estimant “l’offre actuelle suffisante dans le créneau mais en attente de confirmation de tendances démographiques. Les deux projets sont quasiment similaires, constate la C.C.I. du Doubs. Nous n’avons évidemment aucune préférence pour Aldi ou Netto. Notre choix s’explique simplement. Nous avons privilégié Aldi car la création de ce maga- sin entraînera des opérations d’aménagement du village. Un parking sera en effet créé pour ce magasin qui se situera à proximité de la gare. Le parking pourra avoir une autre utilisation que celle exclusive du magasin. Il y a donc un intérêt quant à l’aménagement du bourg. Pour Netto en revanche, l’implantation n’est pas connue. Compte tenu de la population de Saône, nous avons estimé qu’une enseigne supplémentaire serait peut-être de trop. Nous n’avons toutefois pas rejeté le projet car l’évolution du Plateau prévoit une extension de l’ha- bitat et un possible projet de Z.A.C.” Dans ces conditions, le projet Netto pourrait être viable. Pour la C.C.I., les décisions sont prises en fonction de l’impact de ces nouvelles implantations et dans un souci de veiller à l’équilibre entre petits et gros commerces. “L’objectif n’est pas d’implanter de nouvelles enseignes pour en faire mourir d’autres, continue ce membre de la C.C.I. Si une Z.A.C. est effectivement créée, la zone de chalandise sera plus grande et les deux projets seront viables.” ! G.C. Aldi Marché s’implanterait vers la gare, créant un nouveau parking pouvant servir à d’autres utilisations. depuis plus de 30 ans… La stratégie de développement des hard discounters A SAISIR Le marché du hard discount est en forte progression. Les enseignes profitent de cette vague pour s’implanter sur le territoire national. Le point avec Jean-François Pradel, responsable de la direction commerciale de Netto. otre politique d’implantation est très simple, lance Jean-François Pradel. Le hard discount est un segment qui progresse fortement et gagne 0,7 à 1% de parts de marché par an. Nous devons donc aujourd’hui développer le potentiel existant. Pour être retenue, une implantation doit pouvoir faire vivre un point de vente de 600 m2. Nous étudions donc le potentiel de la zone, la concurrence présente. C’est une approche saine et simple.” À Saône, le potentiel de la zone est donc estimé suffisant en termes de population, drainant tout le Plateau. Les responsables comptent sur l’engouement actuel pour ces commerces, apparus au début des années 90, avec les enseignes Lidl et Aldi. Peu à peu, les Français ont accepté ce concept qui vise à “consommer bon pour pas cher. Nous ne faisons pas du premier prix. Nous sommes plus sur de la marque distributeur à prix très bas.” Et ces prix se justifient : tout est industrialisé, les gammes produits sont courtes, et un maximum de volume est réalisé sur un minimum de “N référence. “Contrairement à Aldi ou Lidl, d’origine allemande, nous avons chez Netto un positionnement plus français. Il est peut-être plus facile pour nous de répondre à la consommation française, d’autant que nous avons les capacités à nous appuyer sur un réseau déjà existant (le réseau Intermarché). Ainsi, nous développons les produits frais, gamme sur laquelle Lidl et Aldi ont encore quelques faiblesses.” Face à cette nouvelle forme de concurrence, les grandes enseignes réagissent en proposant notamment des premiers prix. Mais d’après les responsables du hard discount, il y a un point sur lequel ils ne pourront jamais être concurrencés : le temps. Le consommateur passe en moyenne 20 minutes à faire ses courses dans un magasin de hard discount. Bien souvent, pour chaque type de produit, une seule référence est proposée, le client passe donc moins de temps à réfléchir. Et le temps est, aujourd’hui, devenu un critère presque aussi important que le prix. ! G.C. Netto serait en concurrence directe avec Maximarché. 1,9 JTD140 ,Distinctive, clim bizone, Détec pluie 2003, 28 000 km ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO Y aura-t-il de la place pour deux enseignes à Saône ? Pour les commerces déjà en place, l’arrivée de deux nouvelles enseignes de hard discount est un coup dur. Les commerçants de Saône ne seront pas les seuls touchés. L’impact concerne tout le Plateau. Samuel Baulier, gérant de Maximarché à Bouclans, expose son point de vue. “Q ALFA ROMEO 147 MARQUE Prix ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO ALFA ROMEO Maximarché à Bouclans : “La situation est préoccupante” uand des m2 se font à Saône, nous sommes forcément touchés. Ces deux nouveaux magasins vont renforcer l’attractivité de Saône au détriment de Bouclans. Et tous les commerces seront touchés : les commerces d’alimentaire en priorité mais aussi la pharmacie, le garagiste, et même les banques. Il y aura forcément une évasion commerciale supplémentaire. Personnellement, je ne vois pas trop l’utilité de deux surfaces de hard discount. Une, pourquoi pas, mais deux, ça fait beaucoup. Ces enseignes font partie de grands groupes. Si un magasin ne fonctionne pas, les pertes sont compensées par les bénéfices d’un maga- L’offre occasion sin implanté ailleurs. De plus, ces enseignes ne sont pas réputées pour être pourvoyeuses d’emplois. Il est à craindre que ces deux créations sabotent et désorganisent le commerce local, et même fassent perdre des emplois dans le commerce du coin. La situation nous semble préoccupante. Nous allons devoir nous débrouiller pour faire face à la concurrence. Les enseignes traditionnelles proposent des premiers prix qui peuvent rivaliser avec les prix pratiqués dans le hard discount. Nous sommes compétitifs face à ces enseignes. Il suffit de comparer les tickets de caisse pour constater que nous sommes dans les clous.” ! ALFA ROMEO ALFA ROMEO FIAT FIAT FIAT HYUNDAI OPEL PEUGEOT PEUGEOT PEUGEOT PEUGEOT RENAULT RENAULT SSANGYONG Volkswagen Volkswagen 18 900 € Modele 33 164 145 155 156 Options Année 1,7i 16v 2,0l Twin Spark 1,3i Boxer 2,0l Twin Spark 1,8i Twin Spark, Clim auto 166 2,0 Twin Spark, Clim auto 146 1,6i Twin Spark, Clim auto 156 2,0i Twin Spark Selespeed Boite séq., Clim auto 156 SPORTWAGON 1,9 JTD, Clim auto 156 2,0Twin Spark, clim auto 156 1,9 JTD pack, int. Bois, clim auto 147 1,9 jtd distinctive, Clim bi-zone, régul vitesse 147 2,0l Twin Spark Selespeed, cuir, Boite séq., clim bizone 166 2,4 JTD150 dist, GPS, Télephone, dét pluie, clim auto 156 1,9 JTD pack, clim auto 156 2,4 JTD 150 Distincive, JA 17'', cuir, pack sport, clim bizone STILO 1,6l 16v Active, Pack elec, DA BRAVO GT JTD 100cv, clim, pk élec BRAVA 1,61 16v, PK élec, DA LANTRA BREAK 1,5i, Clim, Radio CD ASTRA BREAK 1,7TD , DA pk élec, 406 Norwest 2,0 Hdi 90cv, Clim, PK élec 206 CC 1,6i 16v, Clim, Radio CD 206 XS 2,0 Hdi 90cv, radio cd 306 DT 3 portes, DA, pk élec. R19 RT 1,9 t D, Pk élec. DA Kangoo utilitaire 1,9 D RLA Korando 2,3TD, Pack élec, GOLF IV 1,9 Tdi 130cv Match BV6, Clim auto, radio cd GOLF IV Cabriolet mayflower 1,616v, Capote électrique, Chargeur CD Z.I. Thise - Besançon Tél. 03 81 80 68 31 www.garage-tarallo.com 1992 1989 1996 1996 125 500 129 000 125 000 110 000 km 2 400 € 3 000 € 5 250 € 4 600 € 1998 118 000 7 900 € 1999 108 400 10 800 € 2000 61 500 7 800 € 2000 47 500 12 900 € 2000 112 500 12 800 € 2001 51 000 12 900 € 2001 91 500 12 900 € 2001 126 000 12 900 € 2001 100 500 12 900 € 2002 148 000 17 800 € 2000 108 000 12 000 € 2002 22 000 23 900 € 2001 58 600 7 900 € 2000 114 000 1997 56 000 6 200 € 5 200 € 2000 39 000 7 200 € 1997 165000 4 900 € 2000 93 000 2001 36 000 2002 82 000 1997 159 000 1993 165 000 2000 116 000 1999 74 000 10 500 € 11 900 € 9 800 € 6 200 € 3 600 € 6 200 € 11 800 € 2002 45 000 16 500 € 2001 42 500 11 900 € LE GRAND BESANÇON POUILLEY-LES-VIGNES 19 Bientôt à l’émission “Sans aucun doute” Coup de gueule pour un chauffage en panne Constitués en association, 12 particuliers propriétaires d’installations de chauffage géothermique défectueuses remuent ciel et terre pour obtenir réparation. es membres de l’association “On vous salue Marie” remueraient ciel et terre pour obtenir réparation. Ils sont une douzaine à s’être regroupés dans le but d’être plus efficaces face à un entrepreneur de Marchaux L à qui ils demandent des comptes. Tous ces particuliers ont en point un commun un système de chauffage fonctionnant sur le principe de la géothermie. Le procédé consiste à aller puiser la chaleur dans les entrailles de la terre en creusant des puits, ou alors en installant des capteurs au sol sur une grande surface. Le principe est de canaliser cette énergie qui est ensuite valorisée dans une pompe à chaleur pour alimenter la maison. Il y a un triple intérêt à investir dans ce dispositif : “le côté financier à long terme, c’est une énergie renouvelable et ça ne nuit pas à l’environnement” note Nicole Gagliardi, présidente de l’association installée à Pouilley-les-Vignes. À première vue, il semble qu’il n’y ait que des avantages… à condition que ça marche. C’est bien ça le problème. Les 12 particuliers qui ont investi entre 15 000 et 30 000 euros dans un système géothermique se retrouvent propriétaires d’ins- tallations qui présentent pris le 10 novembre dans l’espoir de trouver un terrain d’enquelques anomalies. Pour certains, elle ne marche tente afin que ces gens qui pas. La tuile à l’approche de vivent mal cette situation aient l’hiver. “Parmi nos adhérents, enfin une réponse à leur proil y a une famille qui a quatre blème. Pour l’instant, ce n’est enfants en bas âge. Ils se retrou- pas gagné. Alors, l’association vent sans chauffage. Des voi- “On vous salue Marie” (nom sins leurs ont prêté un poêle donné en référence à l’artisan) pour l’hiver. C’est la même cho- mène une campagne médiase pour un couple de personnes tique qui les aide. âgées qui a dû acheter deux En juin dernier, ils ont alerté grands convecteurs électriques Julien Courbet, l’animateur de car leur installation ne marche l’émission “Sans aucun doute” pas. Ce n’est pas acceptable” sur TF1. Une équipe de journalistes est venue rendre comppoursuit Nicole Gagliardi. Face à ces désagréments, les te de la situation sur le terrain particuliers animés par les avant d’inviter l’association à mêmes motivations sont allés se prononcer sur le plateau. En à plusieurs reprises demander terme de contre-publicité, pour réparation à l’entreprise de les entreprises montrées du Marchaux qui dans tous les doigt, on ne fait guère mieux. cas s’est chargée de poser les D’autant que Nicole Gagliardi installations géothermiques affirme que ce dossier est suidepuis l’année 2000. Leurs vi de près par Julien Courbet requêtes sont restées vaines. et son équipe. Ce coup de pouce Pourtant, il y a devrait urgence. Dans l’ha“La pompe médiatique permettre aux bitation de la présidente, selon un à chaleur membres de cette association d’obtenir expert, “la pompe réparation et sortir à chaleur menace menace enfin de la galère dans d’exploser.” Le phénomène s’est déjà d’exploser.” laquelle certains sont plongés. Car au-delà produit. Une chose est sûre, “elle ne passera pas du préjudice lié au fait que leur installation ne fonctionne pas, l’hiver.” Face au manque de coopéra- ces particuliers ont dépensé tion de l’entrepreneur qui pour- pour certains jusqu’à 15 000 tant “avait su mettre ses clients euros dans des expertises pour en confiance” au moment de démontrer qu’ils sont victimes. l’acquisition du dispositif, l’as- Malgré toute cette histoire, sociation a choisi la manière Nicole Gagliardi reste convainforte. Elle demande directe- cue par la géothermie. “C’est ment des dédommagements à un produit exceptionnel, un bonl’assurance du poseur qui heur au quotidien à condition semble être réticente à recon- de tomber sur des professionnaître les torts et mettre la nels qui connaissent les règles de l’art pour poser les installamain au portefeuille. Un nouveau rendez-vous est tions.” ! Nicole Gagliardi, présidente de l’association, est déterminée à aller jusqu’au bout. LE GRAND BESANÇON 20 C IRCULATION En bref La ville fait des comptages " Espagne Le bouchon de Besançon Le comité de quartier Rosemont-Saint-Ferjeux organise en collaboration avec l’association Don Quichotte et la ville de Besançon, un cycle “couleurs du Monde” consacré à l’Espagne, du 18 au 20 novembre prochains. Exposition générale, exposition artisanale, animations musicales et repas traditionnel le samedi soir. Rens. au 03 81 52 42 52. Inachevée, la voie de contournement de Besançon ne soulage pas le trafic automobile entre les murs de la capitale régionale. La traversée de Besançon devient problématique. automobile est la bête noire de comptage des véhicules sur l’avenue SifBesançon. Aux heures de pointe, fert et l’avenue Foch qui forment la rocac’est à chaque fois la même histoi- de du centre-ville. Il semble que le trare. La rue de Vesoul et le boulevard Léon fic s’intensifie sur cet axe. “Nous n’avons Blum sont bloqués dans les deux sens. pas encore les résultats définitifs de ce Le carrefour à feux de ces axes routiers comptage, mais on suppose que le trafic majeurs de la capitale régionale entra- s’est accentué de 10% à 15% avenue Sifve la fluidité du trafic. Même constat fert” indique Pascal Gudefin, directeur du côté de l’avenue Gaulard, de l’ave- du service voirie de la mairie. nue Siffert, du pont Canot et de l’ave- Les trois raisons à ce constat sont “la nue de la Gare d’Eau où se concentre fermeture du pont Battant à la circulaun flot de véhicules qui quittent la vil- tion, une augmentation de 3% par an le par la côte de Morre, ou par le fau- du trafic et la voie de contournement de bourg Tarragnoz. Les deux giratoires Besançon” qui n’a que très peu d’effets sur la réduction du trafic dans de part et d’autre du tunnel la cité. se transforment en de véritables nœuds de circulation “Diminuer de La nouvelle rocade, la voie des Montboucons, ne soulage pas qui invitent les automobilistes à prendre leur mal en 3% l’utilisation la rue de Vesoul où continue à s’engouffrer le flot de véhipatience. Bref, entrer dans Besançon ou en sortir est de la voiture cules. “C’est aussi chargé dans une petite galère vécue quo- particulière.” le sens entrant que dans le sens sortant” ajoute Pascal Gudetidiennement par des milfin. Un des remèdes à cette liers de personnes. La ville situation préoccupante est la finalisane parvient pas à absorber ce trafic. La municipalité suit de près cette ques- tion du chantier du contournement de tion en procédant chaque année à des Besançon, voie des Mercureaux comopérations de comptage à 100 points prise. “Tant que cette infrastructure roufixes positionnés sur les grands axes. tière ne sera pas terminée, il y aura un Elle vient de terminer également le impact sur la circulation au centre-vil- L’ C’est toujours une galère pour sortir de Besançon ou y entrer aux heures de pointe. le.” Pour l’instant, la voie des Montboucons permet de diminuer le trafic dans le secteur de Planoise et sur les boulevards Churchill et Kennedy. L’automobile est une équation complexe à résoudre à Besançon comme dans la plupart des agglomérations du même acabit. La voiture prend beaucoup de place et les infrastructures routières ne sont pas extensibles. “On s’en aperçoit, dès que l’on ferme une voie de circulation comme le pont Battant où le chemin du Cul-des-Prés (forêt de Chailluz), l’impact est fort sur la circulation. D’un coup, il y a un report de trafic de quelques centaines de véhicules. C’est très important” poursuit Pascal Gudefin. Les chiffres avancés par les services de la ville montrent que les investissements routiers ne sont pas les seules réponses à apporter au phénomène d’embou- " F.J.T. Le F.J.T. les Oiseaux présente le mardi 2 novembre, une pièce de théâtre : “Histoire d’un Allemand”, de Sébastien Haffner. Spectacle itinérant du C.D.N. Entrée gratuite à 20 h 30. teillage dans lequel Besançon est englué. S’impose désormais une évolution des mentalités vers une utilisation plus fréquente des transports en commun ou du co-voiturage. “Le trafic augmente de 3% chaque année. Pour maintenir l’équilibre, il faudrait d’un autre côté diminuer de 3% l’utilisation de la voiture particulière. Cela veut dire par exemple que 3 fois sur 100, j’essaie d’aller à mon travail à pied ou en bus” termine le directeur du service voirie. Cet effort est à portée de main de chacun d’entre nous. Mais le message a du mal à passer auprès d’une partie des automobilistes qui préfèrent prendre systématiquement leur voiture car ils s’y sentent au moins aussi bien que chez eux. C’est une autre illustration de l’individualisme. ! " Exposition Le peintre Maurice Tschantré expose à la salle de l’Ancienne Poste (96, Grande rue à Besançon)du 23 au 29 octobre. " S.O.S. Amitié S.O.S. Amitié organise une foire aux livres le samedi 20 novembre de 10 heures à 19 heures au gymnase FontaineÉcu à Besançon. T.C. ACHETER UN LOGEMENT EN COPROPRIÉTÉ : LES PRÉCAUTIONS AVANT DE SIGNER Lorsque vous achetez un logement dans un immeuble en copropriété, vous devenez propriétaire du volume intérieur de votre logement, mais aussi d'une partie indivise de l'immeuble ou du groupe d’immeubles dans lequel il se situe. Cette part de propriété indivise, appelée « quote-part des parties communes », porte sur les éléments de structure de l'immeuble (murs porteurs, toitures …) ainsi que sur les espaces et équipements communs (couloirs, paliers, espaces verts, ascenseurs…). Chaque copropriétaire a intérêt à la conservation, au bon état de l'immeuble et à l'harmonie des rapports au sein de la copropriété. La copropriété est réglementée par la loi du 10 juillet 1965 possible mais il n’est pas opposable au syndicat : il n'a et le décret du 17 mars 1967 modifiés. d'effet qu'entre les parties au contrat de vente. Il vous appartiendra de vous retourner contre le vendeur pour Avant l’achat d’un lot de copropriété, vous devez prendre obtenir le remboursement des sommes qu’il se serait engaconnaissance de certaines informations. Les unes doivent gé à payer. vous être obligatoirement communiquées ; d’autres relèvent de votre propre vigilance : il vous appartient de les ! Étudiez bien le règlement de copropriété que vous demander. aurez demandé au vendeur ou au notaire. Vous devrez le respecter. Il précise notamment les droits PRÉVOYEZ DANS VOTRE BUDGET et obligations de chaque copropriétaire, fixe la répartition UNE MARGE DE SÉCURITÉ des charges et détermine les conditions d'utilisation des Être copropriétaire entraîne l’obligation de participer finan- parties privatives et communes de l'immeuble. cièrement à l’entretien et aux réparations de tout l’immeuble. Vous pourrez vous assurer que le lot correspond bien à sa En plus des frais de fonctionnement et d’entretien de votre description dans l’état descriptif de division. logement et, le cas échéant, du remboursement de votre emprunt, vous aurez à supporter les charges de copro- ! Vérifiez l’état de l’immeuble (toitures, cage d’escapriété et les travaux des parties communes. Ceci engendre liers, façades…) et des équipements communs (chaufdes dépenses généralement plus élevées que si vous étiez fage collectif…). Faites-vous, si possible, accompalocataire. gner d'un professionnel pour évaluer l'état de l'immeuble. Renseignez-vous auprès du syndic, sur l'état de l'immeuble, AVANT LA SIGNATURE DE L’AVANT-CONTRAT DES PRÉ- les travaux à prévoir, l'existence éventuelle d'impayés. CAUTIONS S'IMPOSENT Celui-ci n'a pas l'obligation de vous répondre à ce stade, mais bien souvent il acceptera de vous fournir des infor! Vous avez intérêt à demander au vendeur : mations précises et objectives. Il se peut qu’à court terme - ses relevés de charges des deux dernières années au des travaux soient décidés et vous devrez alors obligatoimoins, afin d’évaluer celles qui vous incomberont ; rement participer à leur financement. - les derniers procès-verbaux d’assemblée générale pour savoir si des travaux sont envisagés. ! Consultez le carnet d'entretien et, le cas échéant, le diagnostic technique : ! Vous devrez acquitter les dépenses qui sont exi- Le carnet d’entretien gibles, c’est-à-dire qui ont fait l’objet d’un vote avant Dans le cadre de sa mission de gestion courante, le synla date de l’acte de vente et d’un appel de fonds à comp- dic doit établir et tenir à jour un carnet d’entretien qui ter de cette date : contient pour chaque bâtiment : - Le paiement des provisions exigibles du budget prévi- - l’adresse de l’immeuble, l’identité du syndic en exercice; sionnel, correspondant aux périodes antérieures à la ven- - les références des contrats d’assurance et date d’échéante et à celle au cours de laquelle se passe la vente, incom- ce; be au vendeur ; s’il y a lieu : - le paiement des provisions des dépenses non comprises - l’année de réalisation des travaux les plus importants, dans le budget prévisionnel incombe à celui qui est copro- l’identité des entreprises les ayant réalisés, les références priétaire au moment de l'exigibilité, selon les modalités des contrats d’assurance dommages ouvrage, des contrats votées par l’assemblée générale ; d’entretien et de maintenance des équipements communs - le trop ou moins perçu sur provisions révélé par l'appro- ; bation des comptes est porté au crédit ou au débit du - s’il existe, l’échéancier du programme pluriannuel de tracompte de celui qui est copropriétaire lors de l'approba- vaux décidés par l’assemblée générale. tion des comptes. Un accord différent passé entre vous et le vendeur est Le syndic remet au copropriétaire qui en fait la demande, au frais de ce dernier, copie du carnet d’entretien de l’immeuble et s’il existe, du diagnostic technique. Tout candidat à l’acquisition d’un lot de copropriété peut demander au vendeur à en prendre connaissance. Le diagnostic technique Dans le cas d’un immeuble de plus de quinze ans, s’il s’agit de la première vente après sa mise en copropriété, ou d’une vente intervenant dans les trois ans à compter de la date du diagnostic, tout candidat acquéreur peut prendre connaissance auprès du notaire, du diagnostic technique portant constat de l’état apparent de l’immeuble (solidité du clos et du couvert, état des canalisations et conduites collectives ainsi que des équipements communs de sécurité …). Au-delà des trois ans, il peut le demander au vendeur. ! Demandez les autres diagnostics prévus par la loi L'état relatif à l'amiante Si vous achetez un logement dans un immeuble dont le permis de construire a été délivré avant le 1er juillet 1997, un état mentionnant la présence ou l’absence de matériaux ou produits de construction contenant de l’amiante doit être annexé à l’avant-contrat et à l’acte de vente luimême. À défaut, le vendeur demeure responsable si vous découvrez la présence d’amiante; il ne peut se décharger de la garantie des vices cachés à ce titre. L’état (ou constat) relatif à l’amiante comprend deux éléments : - pour les parties privatives, un constat réalisé à la demande du vendeur ; - pour les parties communes, une fiche récapitulative du dossier technique (obligatoire au plus tard le 31 décembre 2005 ou le 3I décembre 2003 pour les immeubles de grande hauteur). Ces documents sont l’un et l’autre établis par un contrôleur technique ou un technicien de la construction qualifié, assuré pour ce type de mission. Le constat de risque d’exposition au plomb. Si vous achetez un logement construit avant 1948 et situé dans une zone à risque d’exposition au plomb délimitée par un arrêté préfectoral (le département du Doubs est concerné), un état des risques d’accessibilité au plomb doit être annexé à l’avant-contrat et au contrat de vente lui-même. À défaut, le vendeur demeure responsable si vous découvrez la présence de plomb ; il ne peut s’exonérer de la garantie du vice caché lié à la présence de plomb. Ce document doit avoir été réalisé depuis moins d’un an lors de la signature de l’avant-contrat ou du contrat. L’état parasitaire (termites). Dans certaines zones délimitées par arrêté préfectoral (le département du Doubs n’est pas concerné par cette mesu- re), un constat parasitaire établi par un expert depuis moins de trois mois, doit être annexé à l’acte de vente notarié .En l’absence de cet état, le vendeur demeure responsable si vous découvrez la présence de termites; il ne peut se prévaloir d’une clause d’exonération de garantie des vices cachés à ce titre. Le vendeur n’a pas l’obligation de rechercher la présence ou l’absence d’autres insectes xylophages (capricornes…).Rien ne vous empêche cependant de vous renseigner. Les obligations d’informer l’acquéreur sur l’état du logement mis en vente sont en cours d’évolution. Prochainement, devraient également être fournies, en un ou plusieurs diagnostics, des informations sur l’installation de gaz, un certificat de performance énergétique…renseignez-vous auprès de l’A.D.I.L. Vérifiez la superficie exacte du lot (loi Carrez). Elle doit figurer dans l’avant-contrat et dans l’acte de vente définitif. Le mesurage par un professionnel est recommandé, pour éviter tout risque d’erreurs. Si la superficie est inférieure de plus de 5 % à celle indiquée dans l’acte, l’acquéreur peut, dans le délai maximum d’un an à compter de la date de signature de l’acte authentique, demander au juge une diminution du prix au prorata du nombre de m2 manquants. Pensez à vous assurer Le syndic souscrit les polices d’assurance de l’immeuble : en général, il s’agit d’une assurance collective multirisques pour les parties communes, qui doit couvrir à la fois les dommages éventuellement subis par l’immeuble, et la responsabilité civile du syndicat des copropriétaires. Vous devez vous-même, à partir du jour où vous êtes propriétaire, souscrire une assurance multirisques habitation pour les lots que vous occupez, pour couvrir les dégâts dont vous pourriez être victime, ainsi que ceux que vous pourriez causer aux autres copropriétaires et aux tiers. L’assurance prise par le syndic ne peut en aucun cas couvrir les dégâts que vous causeriez vous-même aux autres copropriétaires ou aux tiers. Centre d’information sur l’habitat Entretiens sur rendez-vous au L’ADIL 03 81 61 92 41 37, rue Battant BP 66327 25017 BESANÇON Cedex Bureaux ouverts le lundi de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 Et du mardi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 Tél : 03 81 61 92 41 - Fax : 03 81 81 34 08 Internet : www.adil.org/25 - Email : [email protected] Permanences téléphoniques mercredi et vendredi de 12h à 14h Tél : 03 81 61 92 04 SPÉCIAL HABITAT 21 Où construire, où acheter dans le Grand Besançon : l’état des lieux réactualisé Régulièrement, La Presse Bisontine publie la réactualisation des lotissements en projet ou en cours de réalisation sur les communes du Grand Besançon. Cette liste a été arrêtée au 15 octobre 2004 en lien avec les municipalités concernées ou les promoteurs privés. LISTE DES DISPONIBILITÉS FONCIÈRES (au 15/10/04) COMMUNES NBRE DE PARCELLES DISPONIBLES DANNEMARIE-SUR-CRETE 6 FONTAIN 2 MONCEY 2 MONTFAUCON 1 MORRE 9 QUINGEY 15 CHÂTILLON-LE-DUC 15 SAINT-VIT 1 MARNAY (70) 1 BOULOT (70) 1 NOUVEAU SAINT-VIT SERRE-LES-SAPINS SAINT-VIT MYON LOTS PROPOSÉS 6,5 à 11,5 ares 8 à 10 ares 9 à 12 ares environ 10 ares 7 à 9 ares 8 à 11 ares 7 à 15,5 ares 12,38 ares 10,70 ares 17 ares PRIX AU M2 COORDONNEES 63 à 75 euros 62 à 66 euros à déterminer 50 euros 54 euros (en moyenne) (prix en cours) 75 euros (en moyenne) 48,20 euros 18,09 euros 36,76 euros SARL AFON 03 81 47 41 10 BLK Immobilier 03 81 53 15 08 Claude CONTEY 06 07 10 74 46 SA CONTOZ 03 81 55 86 66 BFCA PROMOTION 03 81 40 06 30 Mairie de Quingey 03 81 63 63 25 SAFC 03 81 41 27 29 Parimoine Terre & Conseil 03 81 87 59 45 Parimoine Terre & Conseil 03 81 87 59 45 Parimoine Terre & Conseil 03 81 87 59 45 15 (projet) 10 4 5 8 ares 8 à 12 ares 11 à 19 ares 11 à 16 ares à déterminer à déterminer 39,63 euros (en moyenne) 16,18 à 22 euros SARL AFON Société E.B.B. ABC Immobilier ABC Immobilier NBRE DE MAISONS DISPONIBLES 4 LOTS PROPOSÉS 95 à 128 m2 PRIX UNITAIRE 03 81 47 41 10 03 81 84 00 28 03 84 80 12 45 03 84 80 12 45 MAISONS GROUPEES BESANCON COORDONNEES 150 750 à 214 250 euros SAFC 03 81 41 27 27 Prêts Immobiliers Entrez chez nous vous serez plus vite chez vous Parce que vous n’avez pas le temps d’attendre, au Crédit Mutuel nous traitons votre projet immobilier rapidement pour vous répondre dans les meilleurs délais. Avec l’offre exclusive “Tout Logis” du Crédit Mutuel, vous bénéficiez en plus : • de taux compétitifs, • de formules de prêts souples et innovantes, • d’une assurance habitation vraiment complète, • d’une protection efficace de vos biens 24/24h contre les vols ou effractions, • et même d’une garantie revente de votre domicile. Entrez chez nous, vous serez plus vite chez vous. LE GRAND BESANÇON 22 SAINT-VIT LOGEMENT 20 postes à pourvoir + de 20 % d’habitat social La société Planète Pain recrute 350 logements L’entreprise Planète Pain est spécialisée dans la fabrication de pains précuits et de viennoiseries prêtes à cuire, surgelés. La particularité de cette entreprise qui cultive la tradition boulangère française est d’exporter 95 % de sa production. Elle a agrandi ses locaux. lanète Pain, c’est 2 sites de production spécialisés, 150 collaborateurs dont une centaine à Saint-Vit, 7 millions de baguettes précuites surgelées produites par mois et 5 millions de pièces de viennoiserie prêtes à cuire. Mais le chiffre le plus surprenant est sans aucun doute celui de l’export : il représente 95 % de la fabrication. Les premiers clients sont l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Benelux, les pays du Nord de l’Europe (Norvège, Finlande, Danemark)… L’entreprise exporte à peu près partout en Europe. Seule la péninsule ibérique est peu concernée, en raison de ses méthodes de travail différentes. Les produits sont destinés aux professionnels, principalement aux distributeurs de produits surgelés. La finalité du produit est d’intégrer des “points chauds”, boulangeries, stations service, restaurant… Si la France ne représente que 5 % des ventes, c’est avant tout parce que le marché français est structuré différemment. Les professionnels fonctionnent davantage avec des produits crus surgelés. Or, les produits Planète Pain sont très élaborés et subissent une étape supplémentaire, puisqu’ils sont précuits. Toutefois, le marché français évolue et l’entreprise pourrait gagner quelques parts de marché sur le territoire national. “Grâce à notre organi- P C ANTON D’AUDEUX sociaux à Saint-Vit La commune a toujours souhaité une certaine mixité au niveau de sa population. Les quelque 350 logements sociaux permettent surtout de maintenir des effectifs suffisants à l’école. après la loi, 20 % des le tissu local. C’est un premier logements commu- pas avant de construire une naux doivent être de maison ou d’acquérir un logel’habitat social. À Saint-Vit, la ment. Contrairement aux autres municipalité s’est toujours habitations, il y a un turn-over située dans le quota supérieur. relativement important dans Sur 1 600 à 1 700 foyers, un ce type de logement.” peu plus de 350 sont des habi- La commune va continuer à construire de l’habitat social, tations à loyer modéré. en collaboration Un partenariat est institué avec la Permettre avec la S.A.F.C. et Habitat 25. L’obS.A.F.C. et Habitat aux jeunes jectif est de diver25 qui gèrent ce parc sifier la demande. locatif. “Les lotissements et les habita- Saint-Vitois L’équipe municiparéfléchit à l’outions en pagaille ne de rester dans le verture de logesuffisent pas à assutype rer le renouvellement la commune. ments pavillons. “Nous ne des effectifs d’une école, constate Pascal Routhier, sommes plus dans le même type maire de Saint-Vit. Les enfants de logement qu’il y a 20 ans, sont scolarisés de l’âge de 6 à précise Pascal Routhier. Nous 14 ans dans notre commune. privilégions les petits immeubles C’est une période courte et il en bande et non plus les faut être capable de maintenir immeubles de 5 ou 6 étages avec en permanence un “renouvel- une vingtaine de locataires. On lement” des écoliers. Les habi- a maintenant l’impression d’être tations à loyer modéré per- chez soi. Les logements sont mettent aux jeunes de la plus diffus, plus agréables et commune de pouvoir rester dans plus sympas à vivre.” ! D’ Une centaine de personnes travaillent sur le site de Saint-Vit, agrandi début 2004 pour accueillir une nouvelle ligne de production. sation, notre constante progression et surtout notre philosophie d’entreprise, nous répondons de manière optimale aux demandes de notre clientèle étrangère, estime Sébastien Maroulier, directeur général. L’autre atout majeur de notre compétitivité est notre détermination à investir régulièrement dans notre capacité de production.” Début 2004, le site de Saint-Vit a été agrandi pour se doter d’une nouvelle ligne de production, destinée à réaliser des petits pains découpés type pavés. Une extension des locaux sociaux a également été réalisée. Dans le cadre de cette expansion, Planète Pain recrute une vingtaine de personnes. “Nous recherchons des postes d’opérateurs, des boulangers qui peuvent être conducteurs de ligne, des gens qui acceptent de travailler en poste”, précise Sébastien Maroulier. C.V. et lettres de motivation peuvent être adressés à Planète Pain, Z.A. des Belles Ouvrières, B.P. 53, 25410 Saint-Vit. ! G.C. Mercey-le-Grand Parking gratuit Capacité d’accueil jusqu’à 100 personnes Accès personne à mobilité réduite Tout confort : sonorisation, ventilation acoustique… Une nouvelle “maison polyvalente” La commune de Mercey-le-Grand vient de se doter d’une nouvelle mairie. Le bâtiment sert également de maison des associations, de salle polyvalente et d’activités, et d’accueil pluriscolaire. e bâtiment appartenait autrefois à la paroisse. Récupéré par la commune par la suite, il a aujourd’hui été entièrement refait pour pouvoir accueillir la nouvelle mairie de Mercey-le-Grand. Les nouveaux locaux ont beaucoup de cachet : boiseries, poutres et pierres apparentes, ancienne cheminée… Sans oublier la présence d’une très jolie fresque réalisée par l’abbé Garneret et qui a bien sûr été préservée durant les travaux avant d’être aujourd’hui mise en valeur dans la salle principale. Le nouveau bâtiment a été inauguré le 9 octobre Le bâtiment servira aussi de maison des associations, de salle de par le maire et son équipe municipale. réunion ou de salle polyvalente. Il accueille la cantine scolaire et normes de sécurité. Les travaux nerie, Chemillot pour la menuile périscolaire. Une salle d’acti- sont en cours dans l’école primaire. serie et Rémy pour l’estrade. Les vités à l’étage est en cours de réa- C’est d’ailleurs pour cette raison employés communaux ont égalelisation et il reste l’extérieur à que, temporairement, le nouveau ment participé activement aux refaire. “Nous avons poursuivi bâtiment accueille une salle de travaux. “Mercey-le-Grand, c’est l’œuvre de nos prédécesseurs qui classe. Les projets 2004-2005 sont deux villages associés : Mercey et l’extension et la rénova- Cottier, 430 habitants, une popuavaient rénové le presbytère pour en faire 6 La maternelle tion de nos deux écoles. lation jeune et dynamique, des L’école primaire est donc associations efficaces et chaleulogements locatifs, présente Didier Aubry, se fera en en cours. La maternel- reuses, une douzaine d’entreprises, trois nouvelles implantées cette le se fera en 2005.” maire de la commune. 2005. Pour la réalisation des année, des projets multiples et des La mairie et l’école travaux, la municipali- améliorations. Nous sommes très étaient regroupées dans un même bâtiment. Celui-ci n’ac- té a fait appel à des entreprises fiers de ce nouveau bâtiment mulcueillera désormais plus que l’éco- locales : l’entreprise Demouge tifonctions, ouvert à tous” conclut le, que nous souhaitions plus spa- pour l’électricité, Ballada pour la le maire. ! cieuse, plus fonctionnelle et aux peinture, Pétigny pour la maçonG.C. L VENEZ DÉCOUVRIR NOTRE MENU CHASSE Menu Chasse Pressé de perdreau au foie gras et morilles Noisette de biche aux airelles Et vinaigre balsamique Plateau de fromages Choix de desserts (y compris carte gourmande) Menu Traditionnel Terrine de canard aux noissettes ou Feuilleté forestier Flanqué de morilles Truite aux amandes ou Faux-filet grillé ou sauce aux baies roses Choix de desserts Vendredi 29 octobre 2004 nde soirée Gra halloween Moules-frites à volonté dessert 15€ Maquilleuses sur place à votre service Soirée Chansons internationales avec Florence et Christophe Soirées à thèmes, séminaires, banquets, réceptions excursions autocaristes 16, rue du centre - 25320 BOUSSIÈRES Réservation : tél. 03 81 56 54 16 Barthod Le Vin Ma Sélection du mois (10%), vignes de 15 à 20 ans d’âge environ. Elevé sur lies en fûts pendant 12 à Situé sur la commune de Maumus- structuré, équilibré, riche et apte au 14 mois, sans filtration. son, Château Bouscassé est le Domai- vieillissement. ne familial d’Alain BRUMONT. Cépages : Tannat ( 65%), Cabernet A servir carafé, sur confits, Issu d’un terroir donnant un vin Sauvignon ( 25%), Cabernet Franc cassoulet, gibier pour 10 €. CHÂTEAU BOUSCASSE (AOC Madiran) 23 L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération L’ÉCONOMIE 20, 22, 24 rue Bersot - 25000 BESANÇON - Tél. 03 81 82 27 14 - www.barthod.fr BESANÇON Le directeur de Cyclades Industrie “Les entreprises de la région ont les ressources pour tenir” La société Cyclades Industrie, anciens établissements Binétruy, poursuit sa mutation. Le déménagement imminent dans de nouveaux locaux au parc Alpia donne à ce spécialiste des fournitures industrielles toutes les armes pour poursuivre son expansion. Rencontre avec Dominique Klesse, directeur de l’entreprise. a Presse Bisontine : Cyclades Indus- quard. Ce site nous a séduits car il trie est née officiellement en 2003 est sur un passage très fréquenté et mais l’histoire de la société est plus nous offre la possibilité de disposer de locaux d’une surface de 2 500 m2 ancienne ? Dominique Klesse : Cyclades Industrie sur un seul niveau. Ce déménageest née de la fusion entre la société ment correspond pour nous à pluBinétruy, créée à Besançon dans les sieurs objectifs à remplir. années 50, et les activités “fournitures industrielles” de la L.P.B. : Lesquels ? société Martin-Balaysoud, D.K. : D’abord créer un qui appartient elle-même “Nous avons accueil client digne de ce au groupe Martin-Balaynom, plus moderne et soud, groupe familial déte- la structure adapté, nous permettant nu à plus de 80 % par de présenter plus de proPatrick et Jean-Christophe pour réaliser duits. L’objectif de 150 Martin, deux entrepreneurs de passage par jour 60 millions clients de la région lyonnaise. doit donc être augmenté. Cyclades Industrie est donc de chiffre.” Ce nouveau site nous perune filiale à 100 % du groumet aussi d’intégrer un pe Martin-Balaysoud. La atelier de parachèvement société Binétruy appartenait déjà au de nos produits, avec une machine groupe Martin-Balaysoud depuis de découpe de plaques en plastique. 1994. Avec 230 personnes, Cyclades Actuellement, cet atelier est sur Dijon, Industrie se positionne comme une c’est moins pratique. Enfin, le but des plus grosses entités françaises est d’augmenter la qualité de vie de dans le domaine de la fourniture l’ensemble du personnel de l’entreindustrielle. Son siège est à Besan- prise. çon. L.P.B. : Que recouvre le domaine de la fourL.P.B. : La réorganisation de votre société niture industrielle ? est terminée ? D.K. : Il y a trois grands secteurs d’acD.K. : Une réorganisation de plusieurs tivité. Le premier concerne la prode nos sites a été effectuée également tection de l’homme au travail. en 2003, à Lyon, à Oyonnax… Il nous Exemples : casques, lunettes, gants, restait à créer une grosse plate-for- vestes, chaussures, harnais de sécume logistique. C’est désormais cho- rité… C’est un domaine en hausse. se faite à Bourg-en-Bresse où nous Ensuite, et c’est la plus grosse paravons créé une plate-forme de 7 500 m2 tie, nous fournissons aux industriels qui nous permet de disposer d’un tout ce qui leur est nécessaire pour stock beaucoup plus important. Le la maintenance de leurs machines et déménagement de nos locaux bison- leurs usines. Un roulement ou une tins le week-end du 11 novembre mar- chaîne qui casse, ils font appel à nous. quera vraiment la fin de notre réor- Il y a aussi tous les consommables : outils de coupe, fraiseuse, tarot, huiganisation. le, etc. L’essentiel de notre chiffre d’affaires se fait avec ces produits qui L.P.B. : Pourquoi changez-vous de site ? D.K. : L’emplacement actuel, rue des coûtent moins de 50 euros. Saint-Martin, était devenu inadap- Le troisième volet concerne les proté. L’accueil des clients n’était pas duits d’investissement, comme les toujours satisfaisant. Nous accueillons ponts roulants, les compresseurs, la tous les jours entre 100 et 150 clients, soudure. Là, nous intervenons sur nous avions donc besoin d’un espace les produits, nous installons par plus homogène. Après bien des dif- exemple des ponts roulants chez nos ficultés, nous avons fini par trouver clients. Notre métier est donc le négodes locaux sur le parc Alpia, rue Jac- ce, sauf pour ce troisième volet où il L y a une partie étude et réalisation. L.P.B. : À combien s’élève votre chiffre d’affaires ? D.K. : Cette année, il devrait être de 45 millions d’euros. L.P.B. : Qui sont vos clients ? D.K. : Toutes les industries d’une région allant du Sud de l’Alsace à RhôneAlpes sont susceptibles d’être nos clients. Nous avons 13 sites répartis sur ce Grand Est qui nous permettent d’être au plus proche de nos clients. Depuis notre plate-forme, nous envoyons environ 1 000 colis par jour. Parmi nos clients, nous comptons, P.S.A. qui est le plus gros, Alstom, General Electric, F.C.I.… Au total, nous avons plus de 8 000 clients actifs, de toutes tailles et de toutes activi- Dominique Klesse, directeur de Cyclades Industrie. L’entreprise sera tés industrielles. Pour Peugeot par opérationnelle dans ses locaux du parc Alpia le 15 novembre. exemple, nous fournissons des produits pneumatiques, de la colle, des installations de levage et de manu- On s’en sort donc, même dans les cu que les entreprises de notre région ont les ressources pour tenir. Par périodes plus délicates. tention. ailleurs, le rattrapage de niveau de L.P.B. : Vous dépendez donc intégralement L.P.B. : À vous entendre, Cyclades Industrie vie dans les Pays de l’Est devrait être assez rapide. de la santé de l’industrie locale. C’est un ne connaît pas la crise ? D.K. : L’année 2004 se termine sur une métier à risques ? D.K. : Notre avantage est de travailler certaine stabilité. C’est mieux que L.P.B. : Mais en France, selon de nombreux avec beaucoup de familles de pro- l’an dernier. Nous avons senti un fris- entrepreneurs, il y a un frein à ce dynaduits. En ce moment, le secteur des sonnement de l’activité industrielle, misme depuis les 35 heures ? qui reste à confirmer. Nous D.K. : Nous serons bien obligés de nous outils coupants est sinistré, avons été très mobilisés remettre au travail bientôt. L’asça nous touche donc en par“Proposer par cette réorganisation. souplissement des 35 heures se fera tie. Mais le contact est mainsommes maintenant en douceur, sur la base du volontatenu avec ces clients-là car à ceux qui Nous en ordre de marche pour riat, comme ça aurait dû être fait on les voit aussi pour d’autres produits. L’autre souhaitent récolter les fruits de tout pour leur mise en place d’ailleurs. cela en 2005. Nous avons Chacun d’entre nous doit pouvoir se phénomène en notre faveur, c’est que les clients aban- gagner plus désormais la structure dire : “si je veux gagner plus, je dois pour réaliser 60 millions pouvoir travailler plus.” Je crois beaudonnent de plus en plus les fournisseurs en direct, même de travailler d’euros de chiffre d’affaires. coup à l’aspect individuel des choses, à la liberté de choix et non aux grandes des entreprises comme Peuplus.” L.P.B. : Pas de délocalisation idéologies qu’on nous impose. Dans geot. Ces entreprises redéen vue dans votre entreprise ? notre entreprise, si l’étau des 35 heures ploient leur réseau commercial dans d’autres pays et en D.K. : Nous serons toujours où seront se desserre, on proposera à ceux qui France, elles passent de plus en plus nos clients, il n’y a donc pas de délo- souhaitent gagner plus de travailler par des sociétés comme la nôtre. Enfin, calisation possible. Nous avons déjà plus. Pour que nos entreprises régiosi les produits consommables sont en un gros travail à faire sur notre région, nales réussissent, on a besoin de gens baisse quand l’activité industrielle face à nos clients. Je ne suis pas si motivés. ! est en baisse, les entreprises inves- pessimiste que cela sur le thème des tissent plus dans l’automatisation, délocalisations. C’est une réalité qu’il Propos recueillis par nous sommes aussi sur ce créneau. ne faut pas nier mais je suis convainJ.-F.H. L’ÉCONOMIE 24 Ça bouge dans le commerce bisontin… Restauration : la maison Achard s’installe à Pirey pécialisée dans la restauration depuis 1978 à Besançon, la famille Achard a ouvert un nouvel établissement à Pirey. Pas moins de 800 m2 pour cette nouvelle salle de restauration, dont 500 dédiés à la clientèle. 3 salles la composent : la salle Lumière, en hommage aux célèbres frères bisontins et pour rappeler la luminosité de la salle. De l’autre côté, la salle Victor et la salle Hugo qui peuvent être séparées ou réunies en fonction de l’utilisation souhaitée. Une cloison mobile phonique permet d’en faire deux espaces indépendants. “Nous avons accordé S une importance toute particulière au traitement phonique en général pour la qualité des repas, explique Daniel Achard, gérant de l’établissement. La totalité des locaux est climatisée pour plus de confort.” Mobilier de qualité, décoration agréable, matériel informatique et vidéo pour les séminaires… Rien n’a été laissé au hasard. L’implantation même a été choisie pour permettre une accessibilité aisée : “Nous sommes à 5 minutes du centreville de Besançon, à équidistance des deux sorties d’autoroute Chemaudin et Valentin. Nous sommes proches des zones d’activité de Témis, Tilleroyes, L’équipe Achard Restauration, désormais basée à Pirey. du domaine universitaire, de Trépillot, Planoise, Châteaufarine et Valentin et nous sommes desservis par la rocade. À long terme, nous pensons que c’est ce côté de Besançon qui se développera.” Le restaurant est ouvert le midi 7 jours sur 7, avec buffet à volonté et spécialités. À noter que la restauration est gratuite pour les enfants le samedi midi. Le soir, l’établissement est ouvert pour les groupes, sur réservation : banquet, cocktail, soirées à thèmes… Des séminaires peuvent également être organisés. Une location de salles, avec prestation de service, est proposée pour différents types de manifestations : présentation commerciale d’un nouveau produit, vernissage, journées d’études, anniversaire, etc. Enfin, la famille Achard continue son activité de traiteur sur toute la région 7 jours sur 7. Le plus de cet établissement est un grand parking gratuit, pouvant accueillir une centaine de voitures. Les automobilistes apprécieront. ! Achard restauration Rond-point de Pirey 03 81 52 06 13 Le Petit Bouchon, nouvelle version l ne faut pas se fier aux apparences. L’établis- si proposer des plats à contre-courant des saisement porte toujours le même nom. Pourtant sons. Le but est de désacraliser le côté cuisine à l’intérieur, rien n’est plus pareil. Changement festive et de faire plaisir au client.”! de propriétaire, décoration entièrement revue, cuisine différente, carte de vins nouvelle… Jusqu’au concept même de l’établissement, tout a changé. Pour venir manger ou prendre un verre au Petit Bouchon, il faut avoir une idée en tête : l’envie de se faire plaisir. Ici, on le comprend très vite, la notion de plaisir est primordiale. Arnaud Vivier, le nouveau gérant, est un épicurien qui compte bien transmettre son état d’esprit à ses clients. Il propose une cuisine originale et régulièrement renouvelée. On goûtera à l’hirondelle, un poisson de l’océan indien, à l’antilope, au pigeon ramier, au kangourou ou aux plus classiques foie gras micuit et confit de canard… Une carte d’une cinquantaine de vins est proposée aux clients, dont la moitié est disponible au verre. 2 à 4 vins sont mis en avant chaque semaine. “Tout comme je ne propose pas aux clients ce qu’ils peuvent manger chez eux, j’essaie d’offrir des vins variés, et à partir de prix abordables, explique Arnaud Vivier. La première bouteille est ainsi à 8,50 euros.” Le Petit Bouchon est idéal pour un tête-à-tête amoureux ou pour une soirée entre amis. Trois univers invitent les gourmands tantôt dans une salle conviviale et colorée, tantôt dans un salon plus intimiste. Et avant de passer à table, pourquoi ne Arnaud Vivier est le nouveau gérant du pas boire un verre au comptoir. “C’est une démarche Petit Bouchon, rue des Granges. sans chichi, précise Arnaud Vivier. Nous ne prétendons pas faire de la grande cuisine, seulement Le Petit Bouchon, de la vraie cuisine. Tout est préparé à la minute. 76, rue des Granges - 03 81 83 06 23 Nous changeons la carte en fonction de l’approOuvert tous les midis et soirs visionnement, de la qualité des produits ou des Fermé le dimanche saisons. Nous allons entamer une période de chasmidi et soir, et le lundi midi se et proposer donc plus de gibier. On peut aus- I Art Line Design epuis fin août, les amateurs de meubles contemporains ont une nouvelle adresse à Besançon : le 117, Grande rue. L’antiquaire Philippe Mathieu y a cédé son magasin à une nouvelle boutique : Art Line Design. Toujours dans le domaine de l’ameublement donc, mais il s’agit de design à présent. Christophe Doucet et Giovanni Certelli sont créateurs, designers, fabricants et distributeurs. Anciens antiquaires tous les deux, ils se sont reconvertis dans la création contemporaine. En avril 2003, ils ont racheté une ébénisterie à Maizières en Haute-Saône, où ils créent aujourd’hui tout leur mobilier. Tout est fait dans la région et les deux créateurs utilisent du bois franc-comtois. Les meubles sont en chêne naturel, noirci, lazuré ou médium laqué. Il peut être allié avec du métal, du verre dépoli ou du plexiglas. “Tout est à base de bois et de verre, résume Martine Moise, associée. Les créations sont contemporaines mais avec un petit esprit rétro. Certains meubles, comme les séparations de pièce, ont D Martine Moise vous présente des meubles design haut de gamme au 117, Grande rue. un côté années 50. Les tables sont réalisées dans un esprit très épuré, très sobre, très “japonisant”, assez peu excentrique finalement.” L’atout principal d’Art Line Design est de proposer du sur mesure aux particuliers ou aux professionnels. Tout est déclinable, en petit, en grand, en coloris différent… Les deux créateurs réalisent même des concepts pour des magasins. Du 4 au 7 novembre, ils seront présents à Paris pour un salon de 4 jours. “Nous avions le choix entre participer au salon maison et objets, au salon de l’habitat à Besançon ou au salon Maison et décoration à Colmar. Finalement, nous avons choisi le salon Rainbow Attitude, un salon européen gay, du 4 au 7 novembre à Paris. La population gay a du goût et aime les choses d’avant-garde. C’est un pari risqué mais nous pensons que ce choix peut être très porteur.” ! Art Line Design, 117, Grande rue 03 81 83 26 07 www.meuble-design.com Carnedge Lingerie : qualité et petits prix n concept bien marqué pour ce nouveau magasin : la démocratisation absolue des prix de la lingerie. Depuis le 1er septembre, on trouve au 14, Grande rue des sous-vêtements à petits prix. Les premiers ensembles sont à 10 euros. Et le choix est réel pour cette gamme attractive. On ne propose pas qu’un ou deux modèles comme c’est souvent le cas pour les premiers prix. Un rayon entier est consacré à ces ensembles accessibles à tous. Les gammes s’étalent ensuite jusqu’à 35 euros, voire 39. “La lingerie a trop longtemps conservé une image de luxe, estime le gérant. Aujourd’hui, le prix de fabrication n’est plus aussi important, et les étoffes utilisées coûtent moins cher qu’avant. Notre volonté est de toucher un créneau qui n’est pas encore réellement exploité, même si des chaînes de magasins similaires commencent à apparaître.” La qualité est importante pour fidéliser la clientèle. Pour le gérant, il s’agit de trouver les bons produits à juste coût. Les sous-vêtements sont soumis à 6 tests de qualité, offrant ainsi une garantie supplémentaire au client. Le large choix U L’économie… en bref The ou Café s’agrandit Patricia Liaud, gérante de la boutique, a racheté le fond de commerce à côté de son magasin. Elle y a transféré les thés, tisanes et confiseries, pour en faire un univers à part, sans plus aucun mélange d’odeur. Dans l’ancienne boutique, elle y a développé le café et l’épicerie fine. “Pour l’épicerie fine, nous ne travaillons qu’avec des fermes, des propriétaires récoltants. Nous faisons autant du sucré que du salé, et tous nos produits sont triés sur le volet”, précise la gérante. Le côté brasserie a également été développé et on trouve désormais des plats chauds au menu le midi. Thé ou Café, 23 rue des Boucheries, 03 81 50 87 16 de modèle permet de contenter les jeunes et moins jeunes, les classiques et les plus sophistiquées, les sages ou les plus sexy… Carnedge Lingerie est une adresse pour tout public. ! Carnedge Lingerie, 14, Grande rue, 03 81 50 61 68 Ouvert le lundi de 14 heures à 19 heures et du mardi au samedi de 10 heures à 19 heures Changement de décor pour les cuisines Alain Quand il est question de changement, Alain Pralon ne fait pas les choses à moitié. Le magasin de plus de 300 m2 de l’avenue Carnot a entièrement été refait. “Nous avons refait le plafond, le sol, toutes les cuisines, l’aménagement…” Tout s’actualise : les couleurs, les tons, les cuisines. Cuisines en inox, en bois, en laque… Le client n’aura que plus de choix et dans un cadre unique, qui vaut le coup d’œil. Les Cuisines Alain “nouvelle formule” ont ouvert leurs portes samedi 16 octobre. Cuisines Alain, 24 avenue Carnot, 03 81 47 40 20 L’ÉCONOMIE C RÉATION 25 Métiers de bouche T.S.O. recrute pour vous T Créée en septembre 2003, l’entreprise T.S.O. est spécialisée dans le recrutement en hôtellerie et restauration. En un an, près de 200 contrats ont déjà été signés par leur intermédiaire. L’atout de l’équipe de T.S.O. : la connaissance des métiers pour lesquels ils recrutent. T.S.O. (Tourisme Services Organisation) 03 81 47 22 65 / www.emploitourisme.com hierry Sancey est jeunes issus des formations ancien chef de cuisi- hôtellerie-restauration et ne restaurateur, étoi- métiers de bouche quittent la lé Michelin avec 3 profession. Les recrutements fourchettes pour son dernier se font souvent dans l’extrême établissement à Lons-le-Sau- urgence. Grâce à notre base de nier. Contraint de quitter la données de C.V. qualifiés, nous restauration pour des raisons pouvons rapidement proposer de santé, il cherche à se recon- à un client des candidats prévertir en utilisant ses compé- sentant le profil recherché.” tences professionnelles. Il ren- Le taux de réussite de recrucontre alors Déborah Bourdiol, tement est de 85 %. 57 % abouissue d’une maîtrise A.E.S. et tissent à des C.D.I. et 28 % à ayant travaillé 5 ans comme des C.D.D. ou extras. T.S.O. responsable administrative et ne se contente pas de placer financière. Ils créent ensemble des candidats auprès d’entreT.S.O. (Tourisme Services prises, mais assure aussi un suivi post-recruteOrganisation), une agence de placePremier ment. La jeune entreprise souhaite valoment et de recruteprix riser les compétences ment spécialisée des candidats et dans les métiers national essayer de valoriser C.H.R. (cafetier les salaires. “Les hôtelier restaurades métiers de bouche teur). Après une année entreprises nécessitent beaucoup d’heures de travail. d’activité, ils disposent d’outils infor- innovantes. Et il y a encore un manque de reconmatiques performants, d’une base de 2 800 naissance des heures au C.V. et de contacts dans toute niveau du salaire. C’est une la France, particulièrement des raisons pour laquelle beaudans les régions concernées coup de jeunes quittent la propar les saisons, le Sud et les fession.” Alpes. “Les métiers de bouche En juillet dernier, les deux sont des métiers en tension et entrepreneurs ont embauché avec un fort turn-over, consta- une adjointe de direction, te Déborah Bourdiol. 80 % des ancienne professionnelle de l’hôtellerie-restauration. Avec elle, ils envisagent de développer l’aspect formation et ont déposé une demande d’agrément pour être reconnus organisme de formation. Thierry et Stéphanie proposeraient ainsi du conseil en entreprise, s’appuyant sur les compétences professionnelles acquises lors de leur ancienne profession. Comme pour le volet recrutement, la cible serait les petites et moyennes entreprises, avec des tarifs adaptés. Grâce à leur ténacité, les nou- veaux entrepreneurs ont participé au concours “Talent des entreprises innovantes” en juillet 2004. 1 217 entreprises étaient en course. Après une première sélection régionale, ils ont intégré le peloton des 13 lauréats nationaux et ont décroché le premier prix national, catégorie service. “Ce qui nous différencie peutêtre des autres, c’est la passion que nous mettons derrière tout ça, et la connaissance du métier” concluent-ils. ! G.C. P U B L I - R E P O R T A G E Des économies d’énergie avec les Maisons Patrick Barbier Le constructeur bisontin Patrick Barbier est à la pointe de la qualité offerte à ses clients. Il vient de décrocher un label qui certifie la qualité de l’isolation au bénéfice d’économies d’énergie. a société Patrick Barbier prend une nouvelle longueur d’avance sur le marché de la construction de maisons individuelles. Elle est la première entreprise en France à recevoir le label H.P.E. (haute performance énergétique). C’est le ministère du Logement qui détermine ce label décerné ensuite par le bureau de contrôle Promotelec. Cette distinction confirme la volonté du constructeur bisontin de poursuivre une démarche de qualité sans concessions et conforter ainsi sa crédibilité auprès de la clientèle. En effet, ce label permet d’améliorer de 18% la performance énergétique vis-à-vis de la réglementation actuelle. “Pour un client, ce label est une garantie d’économie d’énergie” note Patrick Barbier. À une époque où les coûts liés à l’énergie nécessaire au fonctionnement d’une maison ont tendance à flamber, on comprend vite l’intérêt de profiter de ce type L d’agrément. En pratique, le constructeur bisontin en charge d’un projet renforce l’isolation de l’habitation et veille à supprimer par exemple les ponts thermiques. Une maison bien isolée permet d’éviter notamment les déperditions de chaleur qui obligent à chauffer davantage. Ce label est un nouveau gage de qualité proposé par Patrick Barbier à ses clients qui souhaitent augmenter le niveau d’isolation de leur habitation. Après avoir été une des premières sociétés françaises à décrocher la marque N.F. Maisons Individuelles, cette entreprise qui réalise 60 projets par an dans un périmètre de 40 km autour de Besançon et de Pontarlier confirme son professionnalisme. L’attention accordée à chaque dossier offre à l’acquéreur la garantie d’une construction sans souci. “Dans le cadre de la norme N.F., 25% de nos nouvelles construc- tions sont vérifiées tous les ans par des bureaux de contrôle extérieurs et notre société est soumise à un audit régulier, ce qui nous permet de montrer que nous respectons toutes les normes que cette marque N.F. nous impose.” Patrick Barbier est à l’écoute de ses clients pour répondre au mieux à leurs attentes. Cette proximité, c’est aussi la fidélité avec les professionnels locaux du bâtiment. “Nous travaillons depuis une quinzaine d’années avec les mêmes artisans, c’est aussi ce qui nous permet d’assurer une qualité régulière à tous nos clients.” Cet ensemble de particularités spécifiques au constructeur Patrick Barbier assoient sa réputation. Aujourd’hui, plus de la moitié des maisons réalisées par cette société est due à la publicité faite par des clients satisfaits. Il n’y a pas plus belle marque de confiance. ! Les maisons Patrick BARBIER, une marque de qualité Pour tout projet, contactez-nous au : 03 81 41 16 00 • 19, rue Xavier Marmier, 25000 Besançon UN VILLAGE À L’HONNEUR 26 En passant par… Vaire-Arcier PROJETS 5 appartements dans le presbytère Vaire-Arcier, trois communes en une ! Vaire-le-Grand, Arcier et le hameau de Corcelles forment le village de Vaire-Arcier depuis 1974. Blottie dans un écrin de verdure, la commune abrite 526 habitants, éparpillés sur les rives du Doubs. première vue, pas évident de s’y retrouver entre les noms des différents villages ! Corcelles est un hameau de Vaire-le-Grand, qui a fusionné avec Arcier pour devenir la commune de Vaire-Arcier. En définitive, trois sites n’en forment plus qu’un seul. La commune compte désormais 526 habitants répartis sur 1 278 hectares. La fusion est davantage administrative que physique. “On voit peu les gens d’Arcier au village, explique Patrick Racine, maire de Vaire-Arcier. Ils n’ont pas forcément à passer par ici. Pour rentrer chez eux, ils traversent Chalèze et pour leurs courses ils vont surtout à Besançon.” Le seul commerce de la commune est une boulangerie-épicerie. À proximité de la zone commerciale de Chalezeule, peu de commerçants font le choix de s’installer dans ces villages. “C’est difficile en étant si proche de Patrick Racine, maire de la commune, ne souhaite pas voir Besançon et des zones commerciales. “fleurir des constructions dans tout le village.” À Novillars déjà, les commerces ont du mal à tourner. Ici, c’est un peu la voir fleurir des constructions dans tout Aucune entreprise n’est implantée même chose. Il n’y a que l’épicerie- le village. Nous tenons à garder une sur la commune si ce n’est l’artisan boulangerie qui arrive à garder une identité de village. Pour la rénovation boulanger. Les taxes professionnelles du presbytère, nous avons signé une perçues sont donc faibles. Une grancertaine clientèle.” En matière d’immobilier en revanche, maîtrise d’œuvre avec H.D.L. pour 5 de majorité des habitants de Vaireles demandes ne manquent pas. Plus appartements : 3 appartements en bas Arcier travaille à l’hôpital psychiad’une demande en mairie par semai- plutôt réservés à des personnes âgées, trique de Novillars, à la papeterie de des anciens du village qui Novillars, ou alors sur Besançon. ne, que ce soit pour l’achat se retrouvent seuls. Ce ne “Nous avons la chance de ce côté-ci de terrains à construire, de “ Principal sera pas une maison médi- d’avoir un accès relativement aisé à maisons ou pour du locatif. calisée, seulement, les per- Besançon. C’est un atout de plus pour La municipalité envisage souci sonnes âgées se sentiront la qualité de vie de nos habitants.” ainsi un projet de réhabilipeut-être plus sécurisées en Et en matière de qualité de vie, la tation du presbytère pour de la étant regroupées. Et 2 appar- commune n’a rien à envier à ses voien faire du locatif. “Nous n’avons pas de terrains com- commune : tements à l’étage permettront sines : des maisons anciennes pard’accueillir des personnes fois dissimulées dans la verdure, en munaux, et pas de moyens pour en acheter, constate le les finances.” plus jeunes, pour assurer bordure du Doubs, une identité villageoise, une tranquillité rare, un une certaine mixité.” maire. Le plan d’occupation des sols actuel devrait de toute façon Le principal souci de la commune dynamisme associatif et un cadre de être révisé pour que l’on arrive à faire concerne les finances. Les seuls reve- vie idéal à quelques kilomètres seuquelque chose. Mais l’idée n’est pas de nus existent grâce à la vente de bois. lement de Besançon. ! À ZOOM ! Pipeline Depuis 1962, le pipeline sud européen (qui relie Lavéra à Karlsruhe), traverse la commune de Vaire-Arcier. Il a été doublé en 1972 et immergé pour franchir le Doubs. ! Fusion En 1925 déjà, une réunion du hameau de Corcelles et d’Arcier était envisagée par les autorités de tutelle, afin de pallier les difficultés rencontrées par la commune d’Arcier, en termes de population : à la fin du XIXème siècle, Arcier était en effet l’une des plus petites communes du département. En 1914, les listes électorales ne comportaient que 4 électeurs. En 1926, faute d’un nombre de candidats suffisant, le conseil municipal comportait 5 conseillers étrangers à la commune. Afin d’augmenter la population d’Arcier et de constituer un conseil municipal sans faire appel aux habitants des bourgs voisins, une fusion est donc proposée en 1925. Mais elle est désapprouvée par les deux communes concernées. Il faudra alors attendre 1974 pour qu’Arcier fusionne avec Vairele-Grand, et constitue la commune de Vaire-Arcier (décret du 11 mars 1974). par G.C. Vaire-Arcier en chiffres Situation : 10 km au Nord-Est de Besançon Habitants : 526 Superficie : 1278 ha E NTREPRISE Altitude : 250 à 580 m Nom des habitants : “les Vairiers” Maire : Patrick RACINE Un fonctionnement familial Les roseraies Sauvageot : créateurs de beauté Depuis le début du siècle, les Roseraies Sauvageot produisent à Vaire-Arcier des plants de rosiers. Depuis une vingtaine d’années, une activité a été reprise : la création de nouvelles variétés de roses. Des petits chefs-d’œuvre sortent de l’établissement. rois générations se sont suc- nière création est une rose au parcédé depuis le début du siècle. fum intense, baptisée “Bernadette Aujourd’hui, les roseraies Lafont”. C’est une maison d’édition Sauvageot sont toujours une qui s’occupe de trouver un nom et affaire de famille : trois frères et de promouvoir les variétés.” une sœur gèrent l’entreprise en Les roses Mélissa, Gustave CourG.A.E.C. Jacqueline et Bernard bet, Giliane, Joachim du Bellay, pour la partie administrative, Alain Marjolaine, Château de Filain… et Gérard à la production, et Nico- ont ainsi vu le jour à Vaire-Arcier. le, l’épouse de Bernard, s’occupe Sur 1 000 hybridations réalisées, de la recherche de nouvelles varié- 1 ou 2 seulement pourront être commercialisées. En moyenne, les tés. L’établissement ne produit pas de roseraies Sauvageot créent une à roses, mais des plants de roses, deux nouvelles roses par an. “Il pour les particuliers, amateurs, faut entre 8 et 10 ans pour créer pépiniéristes et entreprises de jar- une nouvelle variété, précise Berdin. De l’églantier (sur lequel est nard Sauvageot. Période d’hybrigreffé le rosier) à un plant com- dation, du semis, de la germinamercialisable, deux années de cul- tion, du greffage, de l’observation… Ensuite les concours, ture sont nécessaires. et le lancement..” Comme pour toute “Sur 1 000 Une fois la rose créée, culture, le climat joue hybridations, il faut effectivement un rôle majeur. “Pour la présenter à un qu’une année soit 1 ou 2 concours de roses bonne, il faut beauinternational. Celui coup plus de soleil seulement de Bagatelle en Franque de pluie, explique ce exige que la rose Bernard Sauvageot. seront soit étudiée pendant Le climat peut modifier énormément la commercialisées.” près de 2 ans, après quoi un jury de 200 reprise des rosiers, qui peut varier de 60 à 80 %. 2004 personnes donnera son avis sur la sera une année moyenne. Les années variété. Une centaine de variétés chaudes sont de loin les meilleures. est ainsi jugée chaque année à Les périodes de canicule sont excel- Bagatelle. “Il est important de collentes, même si les conditions de ler à la mode actuelle de coloris, de forme. Et bien sûr le parfum restravail sont pénibles.” À Vaire-Arcier, la famille Sauva- te l’arme absolue. C’est le critère le geot cultive les rosiers sur 4 hec- plus important pour la création tares et propose 200 variétés de d’une rose.” rosiers : les rosiers à grandes fleurs À Vaire-Arcier, la rose éternelle ne ou à fleurs groupées, se déclinant cesse de se renouveler. Toujours par couleurs, formes, odeurs… Les plus belle, toujours plus chargée modes changent et évoluent. La de sens et d’essence. Pour le plairose rouge reste toujours d’actua- sir des yeux, du nez et du cœur. ! lité, “c’est une valeur sûre.” Actuellement, les roses de coloris ocre ou jaune séduisent les amateurs. Depuis 1983, Nicole Sauvageot a repris la recherche, à laquelle le grand-père, fondateur de l’entreprise, puis le père s’attelaient déjà. Les roseraies Sauvageot sont ainsi connues internationalement grâce à la création de ces nouvelles variétés de roses. “Nous faisons de la recherche par hybridation, explique Bernard. Il s’agit de mélanger le pollen, le pistil et d’autres éléments de variétés sélectionnées au préalable. Il faut pour cela des critères de connaissance ancestrale ! La sélection des supports doit être très rigoureuse. Il faut des roses qui présentent une résistance aux Des champs de roses sur plus maladies et au gel, de la vigueur, un parfum particulier… La derde 4 hectares à Vaire-Arcier. T UN VILLAGE À L’HONNEUR PATRIMOINE Des visites l’été Un château au cœur du village Un château a été construit sur la commune de Vaire-Arcier au début du XVIIIème siècle. Après plusieurs successions, des particuliers le possèdent depuis 1985. Ils ouvrent les portes de la demeure en été pour faire visiter la belle bâtisse. Dans le début des Ils datent certainement des oriannées 1700, Gabriel gines du château puisque sur l’acBoisot fit construire un te de vente de faillite du prochâteau à Vaire-Arcier. priétaire Boisot, des jardins sont Il était à l’époque le premier pré- déjà indiqués. “Boisot était quelsident du parlement de Besan- qu’un de très éclairé et a construit çon. La bâtisse fut construite dans ce château avec un côté novateur, complète Claude Manun esprit novateur et selon des plans origi- Des jardins à travert. Il avait ramené quelques idées de son naux. Ce qui lui valut d’être appelé “le château la française tour d’Italie. À l’époque, une telle construction moderne”. “Ce château était dit moderne, car il remarquables permettait d’indiquer son rang à la popularemplaçait un plus ancien construit sur le mode féo- tion.” Depuis le dernier quart du dal, explique Claude Mantravert, XXème siècle, Claude Mantravert actuel propriétaire. Il était un est le nouveau propriétaire de la exemple rare de modernité, sur- bâtisse. Tous les dimanches de tout à cette époque où l’on sortait juillet et septembre et tous les de la guerre de l’annexion fran- jours en août, le château est ouvert çaise et où beaucoup de familles au public pour une visite du rezétaient appauvries.” de-chaussée et des jardins. “Le Des jardins à la française remar- jardin est grand et nécessite une quables entourent la demeure. mise en route lourde en période Situé en face de Roche-lez-Beaupré, le château s’amuse parfois à des jeux de miroir dans le Doubs. printanière. L’entretien du château se fait à la force du poignet, comme tout patrimoine aujourd’hui. Il y a beaucoup d’aléas. Les choses précieuses demandent beaucoup d’attention.” À Vaire-Arcier, la vie du village est rythmée par les activités de l’association “la Cascade”. Essentiellement tournée vers les enfants, l’association organise aussi des fêtes rassemblant toutes les générations. L ZOOM ! Sources Au sud d’Arcier, dans un cirque rocheux, on trouve trois sources au débit abondant, alimentées principalement par les eaux du plateau de Nancray. Elles alimentent à leur tour le ruisseau d’Arcier, ainsi qu’une adduction de la ville de Besançon. Les Romains firent le captage de deux sources et construisirent un aqueduc maçonné et voûté pour canaliser les eaux vers Besançon, aussi des sorties cinéma ou les grandes fêtes comme Noël ou le Carnaval. Pour cette dernière, un thème est donné aux enfants qui se déguisent en conséquence. Plus généralement, des concours de belote et de tarot sont organisés, un repas pour les anciens du village, quelques rencontres autour COMMERCE à 9 984 mètres en aval. L’aqueduc débouchait à proximité de la Porte Noire. L’expropriation des sources par la ville de Besançon a été demandée en 1839 pour prendre effet en 1842. Les sources d’Arcier (classées en 1912 et 1947) attirent aujourd’hui de nombreux touristes, qui profitent également du sentier de grande randonnée à proximité des cascades. ! Le château reste donc fermé tout l’hiver pour être entretenu comme il se doit. Ses portes s’ouvriront à nouveau l’été prochain, pour le plus grand émerveillement du public. ! de thèmes précis… “Nous assez dynamique. Tous les nous rencontrons parfois vendredis, les anciens se comme ça, pour parler de rencontraient. Mais au fur la vie du village, explique et à mesure, certains s’en Georges Blanc, vice-pré- vont et le renouvellement sident de l’association. Le se fait difficilement. Sans problème de notre asso- compter qu’à la campagne ce n’est pas facile ciation est le manque de volon- Une sortie de regrouper les gens. Chacun a son taires. Il y a un piscine petit jardin, ses petit noyau de occupamoins de 10 pertoutes les petites tions.” sonnes. Quelques jeunes viennent et semaines. Pour autant, la Cascade ne désesnous essayons de leur passer la main. Avant père pas de rassembler les la Cascade, créée il y a une villageois le plus souvent dizaine d’années, il y avait possible et dans un esprit le Ponto, une association toujours convivial. ! Un seul magasin Un artisan boulanger au village Pas facile pour les commerces de survivre à proximité de la zone commerciale de Chalezeule. L’un d’entre eux y parvient pourtant. Le petit magasin de Vaire-Arcier propose boulangerie, pâtisserie, alimentation, gaz et tabac. epuis 1983, Patrick et Noëlle Prévost ont repris le petit commerce du village, qui existait déjà depuis une dizaine d’années. Ils y proposent aujourd’hui, outre la boulangerie et pâtisserie, quelques produits d’alimentation courante, du gaz et font également office de dépôt de tabac. Une offre suffisamment complète pour contenter une clientèle villageoise ou parfois de passage. Les propriétaires gèrent également un commerce à Novillars. “Évidemment, la proximité de Besançon et des zones commer- D L’école se dote ls sont un peu plus depuis la rentrée, cerd’une cinquantaine tains enfants sont inscette année, inscrits crits pour la première à l’école de Vaire- année à l’école de VaiArcier et répartis dans re. L’effectif a augmen3 classes. L’effectif peut té grâce à la cantine et sembler peu important, à la garderie.” mais pour les familles, Début septembre, 9 une école au village est enfants étaient inscrits un atout supplémen- pour la cantine. Ils sont taire qu’elles tiennent aujourd’hui 22 par à conserver. Pour le mai- semaine, et le nombre re, la mise en place d’inscription ne cesse d’une cantine et d’une d’augmenter. Preuve du garderie matin et soir succès de la formule. était une “obligation” “Certains parents compour garder l’école : mencent par une jour“Beaucoup de familles née dans le mois, pour travaillent à l’extérieur voir comment ça se pasde Vaire et à des rythmes se, continue Nabila. Ce n’est pas touqui ne corresjours évident pondent pas Une pour des forcément aux horaires sco- “obligation” enfants qui n’ont jamais laires. Pour ne pas que tous les pour garder quitté leurs parents. enfants soient l’école Mais ça se inscrits passe généailleurs, la cantine princi- au village. ralement très bien. Toutes palement, mais aussi la garderie, deve- les classes sont mélannaient indispensables.” gées. Les enfants peuDepuis la rentrée, ces vent ainsi se connaître nouveaux dispositifs entre eux.” sont donc mis en place. Après le repas, un petit 3 enfants profitent ain- temps de pause permet si de la garderie le aux deux animatrices, matin de 7 h 30 à 8 h 30, Nabila Abboubi et Amé7 sont inscrits pour le lie Mougnard, de prosoir de 16 h 30 à 18 h 30 poser quelques activiet 22 restent manger à t é s a u x p e t i t s : la cantine, entre 11 h 45 confection de scoubiet 13 h 30. “Apparem- dous, bracelets brésiment, cela posait de gros liens, petit bricolage, p r o b l è m e s à d e s jeux… Et il est déjà familles, explique Nabi- 13 h 30, l’heure de la Abboubi, animatrice retourner à l’école. Les des Francas. Plusieurs enfants ne voient pas parents réclamaient une le temps passer, les cantine, notamment parents sont ravis, et ceux qui partent toute l’école au village n’est la journée à l’extérieur pas prête à fermer ses pour travailler. Ainsi, portes. ! I Manque de bénévoles retraités, généreux et ouverts. Une fois par semaine, la Cascade propose d’emmener les enfants à la piscine, en parallèle avec la commune qui finance le bus. Les bénévoles de la cascade accompagnent les enfants. L’association, qui tire son nom de la cascade à l’entrée du village, organise Une cinquantaine d’enfants Vaire-Arcier dispose d’une école et de 3 classes pour accueillir les enfants du village. Depuis cette année, une cantine et une garderie, matin et soir, sont assurées par les Francas. Et au milieu coule une “Cascade” es enfants sont les plus gâtés avec l’association de la Cascade. Les 8 membres se démènent toute l’année pour leur proposer des activités ou des fêtes diverses. Pourtant, l’association n’est pas un groupement de parents d’élèves. Elle réunit aussi bien des jeunes femmes que des SCOLARITÉ d’une cantine D ASSOCIATION 27 ciales nous touche un peu, confie Noëlle Prévost. D’autant que beaucoup d’habitants partent travailler à Besançon et en profitent pour faire leurs courses làbas. Ceux qui les font en grande surface, achètent leur pain en même temps, pour ne pas avoir à s’arrêter deux fois. Nous avons toutefois une clientèle fidèle, notamment pour les produits de la boulangerie ou pâtisserie. L’alimentation sert plutôt de dépannage. Il est évident que nous ne vivons pas de l’épicerie.” L’essentiel de la clientèle est composé des habitants du vil- lage de 50 ans et plus, fréquentant moins Besançon et surtout adeptes du “vrai pain”. Car Patrick Prévost est artisan boulanger et propose autre chose que du pain industriel. Les anciens y sont sensibles. Les jeunes peut-être un peu moins. Pour l’heure, le commerce tourne suffisamment bien pour ne pas être en danger. Et dans un souci de satisfaire davantage la clientèle, le magasin est ouvert de 6 h 45 à 12 h 30 et de 16 heures à 19 h 30, pour que chacun y trouve son créneau horaire. ! Jusqu’à 22 enfants par semaine inscrits à la cantine le midi. SPORT 28 SAINT-VIT SAINT-VIT Kayak 4 filles en tête d’affiche du club Anne-Caroline Vuillequey, Véronique Bouly, Manon Polard et Adeline Reile. Elles sont 4 à obtenir des médailles et des classements intéressants. L’esprit d’équipe est sans doute le secret de leur réussite. nne-Caroline Vuillequey et Véronique Bouly ont toutes les deux 18 ans. La première pratique le kayak depuis 3 ans, la deuxième depuis 8 ans. Ensemble, elles ont cette année remporté la médaille de bronze du championnat de France vitesse. Manon Polard, 18 ans et kayakiste depuis 4 ans, enchaîne les victoires : 3 médailles en mono, 3ème au championnat de France de vitesse (500 m) en 2003, championne de France Marathon 2003, vice-championne de France de fond (500 m) en 2004, deuxième en coupe du Monde marathon au Por- A tugal… Enfin, Adeline Reile, 23 ans, obtient une 14ème place au classement général du championnat de France élite, décroche la 7ème place lors de la manche de coupe du Monde de Trémolat et obtient une première sélection en équipe de France marathon. Les filles de Saint-Vit se dépassent et n’en finissent pas de surprendre le club. “Nous sommes une bonne équipe, explique Véronique Bouly. Nous essayons toutes de progresser, d’aller de l’avant. C’est un petit club, il n’y a pas d’esprit de compétition entre nous. Nous nous serrons les coudes plutôt que de nous affronter.” “Les filles ont été présentes en début de saison, à mi-parcours et en fin de saison, constate Hervé Maigrot, entraîneur. Elles sont très prometteuses. À elles maintenant de concrétiser ces promesses.” L’équipe féminine va être renforcée par une nouvelle recrue venue de Bordeaux. Cette année, Manon Polard passe en catégorie senior. “Si elle est motivée, nous aurons la possibilité de former un équipage, espère Adeline Reile. J’étais la seule du club dans la catégorie senior et je ne pouvais donc Saint-Vit participer aux compétitions qu’en indiviparmi les duel. Je suis très impa9 meilleurs tiente de faire équipe avec Manon.” clubs D’une manière générale, le club saint-vitois français. a obtenu de très bons résultats avec des kayakistes présents sur les podiums du championnat de France et jusqu’à ceux des manches de coupe du Monde. SaintVit est sélectionné pour la deuxième fois au championnat de France des clubs, qui regroupe les 9 meilleurs clubs. Classé 56ème en 2000, 34ème en 2001, 18ème en 2002, 12ème en 2003, le club espère finir cette année 7ème. En 10 ans, le club a fait du chemin et compte maintenant sur les nouvelles générations pour remplacer les seniors.! G.C. Les athlètes de Saint-Vit ont remporté de belles victoires cette saison. NATATION Opération “Grand stade” Dimanche 23 mai Stade Léo-Lagrange - Entrée libre Renseignements au 03 81 88 92 18 Aviron Un club en recherche de partenaires La section aviron du cercle nautique saintvitois enregistre de nouvelles demandes d’adhésion. Elle doit maintenant trouver des bateaux supplémentaires et un nouvel entraîneur, pour satisfaire toutes les demandes. Saint-Vit, il est possible bien que ce soit un plus puisque de pratiquer l’aviron ça permet de travailler avec les en loisir ou en compé- écoles.” tition. Dans le premier Le club envisage de travailler cas, ce sont surtout de gens de avec le tissu associatif saint30-40 ans, qui viennent ramer vitois afin de mettre en compour le plaisir. Côté compétition, mun du matériel et des compétences humaines. “Ce serait ce sont plutôt des jeunes. Au niveau loisirs, le club a plu- une sorte de partenariat qui tôt bien démarré la saison. Mais nous permettrait de mutualiser il devient difficile de satisfaire nos moyens pour répondre à des déficiences, explique la demande, par Partenariat Martin Charles. manque de bateaux. Nous disposons par “L’aviron est un sport financièrement lourd avec d’autres exemple d’appareils à gérer,explique Mar- associations de musculation. En échange, une assotin Charles, vice-président du club. Les saint-vitoises. ciation pourrait nous prêter un véhicule bateaux sont très coûteux. Nous avons la chance d’être pour transporter les jeunes lors soutenus à 200 % par la ville de des compétitions.” Saint-Vit. Mais nous avons besoin Après l’assemblée générale du de partenaires pour acquérir de club, il sera décidé de continuer ou non dans cette voie. Dans nouveaux bateaux.” Côté compétition, le club a dû l’attente du renouvellement du refuser des inscriptions, suite bureau, le projet est au point au départ d’un entraîneur. “Nous mort. ! n’avons pas d’encadrement permanent. Nous recherchons donc Renseignements : Martin un entraîneur. Il n’est pas nécesCharles, 03 84 81 37 21 saire qu’il ait un brevet d’État, À Jeux Paralympiques Emmanuel Provost : impressions d’Athènes Il était le seul représentant du Grand Besançon aux Jeux Paralympiques d’Athènes. Nageur déficient visuel, l’athlète originaire de Corcelles-Ferrières en revient heureux, malgré des performances sportives en demi-teinte. L L.P.B. : À 25 ans, ce ne sont peut-être pas vos derniers Jeux ? E.P. : Si, certainement. Il faut être réaliste, ma vie a changé, j’ai plus d’objectifs sur le plan professionnel maintenant que j’ai un cabinet de kinésithérapeute. Ça laisse moins de place pour l’entraînement. Je vais continuer à nager un peu pour ne pas déprimer, faire encore quelques compétitions “La seule qui handisports mais d’ici Pékin, ma marge de propeut faire gression n’est pas énorme. a Presse Bisontine : Vous revenez d’Athènes sans médailles. Quel est votre état d’esprit ? Emmanuel Provost : C’est une très bonne expérience personnelle, même s’il y a une petite déception sur le plan des performances. C’étaient mes 2èmes J.O. après Sydney. La piscine était “blindée” de monde tous les jours, ça faisait plaisir. L.P.B. : Vous alliez à Athènes pour faire un podium ? E.P. : Non, contrairement à Sydney où j’avais été changer, ce très déçu de ne pas rame: Quel est le statut des ner de médaille. Entre sont les Jeux L.P.B. sportifs handicapés ? 2000 et 2004, le niveau E.P. : Ils sont répartis en général de la natation a de 2012.” 3 niveaux : espoirs, pas mal évolué. Je m’étais préparé dans l’espoir d’accéder à 5 seniors et élites. Seules les élites finales sur les 8 épreuves auxquelles sont un peu payées grâce à une bourje m’alignais. Je n’ai fait que 2 finales se d’environ 800 euros par mois. où j’ai terminé 8ème à chaque fois. C’est Les sponsors privés aident certains donc une petite déception mais j’ai à gagner leur vie. Une seule nageufini sur une bonne note en me qua- se en France vivait de son sport, lifiant pour la finale du 50 m nage Béatrice Hess. Quant à moi, comlibre alors que je n’y croyais pas du me j’avais arrêté assez longtemps tout. En plus, j’ai amélioré mon entre Sydney et Athènes, je suis meilleur temps d’une demi-seconde. retombé en catégorie espoirs. Cette année, je ne pouvais pas être plus près des podiums. Je n’ai donc L.P.B. : Le handisport est-il bien reconnu en France ? pas trop de regrets. E.P. : Nous sommes encore dans l’ombre mais ça évolue un peu. Les esprits commencent à changer et nous sommes aujourd’hui considérés comme des sportifs et plus uniquement comme des handicapés. À Athènes, la presse a bien couvert les Jeux Paralympiques. L’Équipe a fait un papier très critique envers l’équipe de France. C’est qu’ils nous considèrent comme des vrais sportifs… L.P.B. : Que faut-il pour mettre le handisports dans la lumière ? E.P. : Il faut des dirigeants qui sachent aller chercher la relève et la motiver, et aller en quête de sponsors privés. Dans notre discipline, sur 11 nageurs présents à Sydney, il n’y avait que 3 nouveaux à Athènes. Un de nos nageurs a 40 ans ! En France, la seule chose qui peut faire changer, ce sont les Jeux de 2012 s’ils ont lieu à Paris. On fonde beaucoup d’espoir sur 2012. Des pôles France seraient mis en place et il y aurait une autre vision du handicap, c’est certain. ! Propos recueillis par J.-F.H. Originaire de la région de Saint-Vit, le nageur Emmanuel Provost vit dans la région lyonnaise. SPORT FOOTBALL 29 Ancien joueur Le B.R.C. a 100 ans Le club bisontin fête cette année ses 100 ans. Jean-Pierre Roset a fait partie de l’équipe pendant 13 années. Il nous confie quelques-uns de ses meilleurs souvenirs. Le B.R.C. version 2004-2005 conserve un grand potentiel selon Jean-Pierre Roset. out a commencé à la époque, des bons et des fin des années 60 mauvais. Il rappelle un épipour Jean-Pierre sode survenu lors d’une couRoset, qui signe alors un pe de France. “À l’époque, contrat de stagiaire au il n’y avait pas, après les R.C.F.C. Son premier mat- prolongations, de penalties. ch, il le joue à Besançon, Si le match était nul à l’iscontre Bordeaux, match qui sue des prolongations, il se solde par un nul 1-1. Il devait être rejoué. Nous se souvient de l’époque de avons ainsi joué trois fois, la coupe Drago, durant en 16ème de finale de la coulaquelle il était malheu- pe de France, contre la granreusement militaire dans de équipe de Lyon. Nous les parachutistes à Pau. avons perdu le 3ème match “Tout Besançon a vibré pour dans les dernières minutes, cette coupe qui n’était fina- 1 à 0. Jusqu’au bout, nous lement que la consolante de y avions cru. À cette époque, la coupe de FranLyon était une très ce. Le club périéquipe et “Jusqu’au grande clitait un peu en ce serait l’équivaprofessionnel, et bout, nous y lent aujourd’hui cette coupe avait de jouer contre réveillé toutes les avions cru.” une équipe comardeurs !” me Marseille, ou Après son épisoencore Lyon de militaire, Jean-Pierre d’ailleurs.” Roset revient en 1963 à L’ancien joueur se rappelBesançon après une très le Jean De Gribaldy, manabonne saison et reprend sa ger d’une équipe de cyclisplace dans les buts. Sa car- me et passionné de football, rière bisontine a duré 13 qui avait offert des équians, au cours desquels il a pements au B.R.C. et surcôtoyé de très bons entraî- tout des voyages en avion. neurs “restés dans l’obscu- “C’était la première fois re deuxième division. Le qu’un club de deuxième diviclub de Besançon a eu de sion partait en avion.” grands présidents, conti- Aujourd’hui retraité, à nue-t-il, mais il a toujours presque 64 ans, Jean-Piervécu sur des phases extra- re Roset ne joue plus au ordinaires et ensuite plon- foot, mais reste supporter geait.” numéro 1 du B.R.C. et ne Jean-Pierre Roset a de nom- rate aucun match. ! breux souvenirs de cette G.C. T Son regard sur le club actuel : ’est une très bonne équipe de réserve. Tous ces jeunes ont les capacités et la chance de jouer en professionnel. Mais ils sont pris d’un stress quand ils jouent à domicile, absolument phénoménal, qui les fait déjouer. L’entraîneur s’arrache les cheveux car il ne les reconnaît pas. Il connaît leur valeur, leurs possibilités, mais ils s’avèrent incapables de reproduire à domicile le jeu à l’extérieur. Qu’ils aillent incognito dans le bistrot du coin pour entendre les critiques : “incapables”, “trop payés”, “tout juste niveau C.F.A.” (on le disait déjà de mon temps !). C’est à eux de se fâcher, de montrer que les espoirs qui ont été mis en eux sont justifiés. Ces espoirs-là ne sont pas surévalués. Ils doivent prouver leurs capacités et donner raison à l’entraîneur. Il leur faudra pour cela une mobilisation extraordinaire.” ! “C L’AGENDA C HÂTILLON-LE-DUC 31 6 000 visiteurs attendus “Pas un jour sans mon tour” Ils sont plusieurs dizaines de passionnés de tournage sur bois. Les 13 et 14 novembre prochains, une grande fête les réunira à Châtillonle-Duc. Daniel Reichenbach, tourneur et organisateur de l’événement, présente sa passion. hâtillon-le-Duc organise Autrefois, il y avait beaucoup d’ateen novembre la deuxième liers individuels, qui sont ensuite édition de la fête du tour- devenus industriels. Le travail manuel nage sur bois en Franche- s’est un peu perdu mais depuis 5 ans, Comté. Pierre Beuchey, cela se développe beaucoup parmi les sculpteur marqueteur, lauréat de gens retraités ou qui se consacrent à nombreux concours internationaux, des loisirs.” est l’invité d’honneur. Il sera entou- Contrairement aux idées reçues, le ré par cinq des tourneurs français les tournage sur bois attire de nombreux jeunes, et surtout de nombreuses plus connus. Durant les deux jours de la fête, des jeunes filles. “Ce n’est pas physique, tourneurs amateurs effectueront des et il faut faire preuve d’un sens artisdémonstrations et présenteront leurs tique et d’un certain doigté, explique œuvres. “La manifestation a attiré Daniel Reichenbach. Les filles ont la 5 000 personnes il y a 2 ans, lors de main plus légère que les garçons, elles sont plus attentives et resla première édition, rappelle Daniel Reichenbach, orga- Un Pinocchio pectent davantage les consignes.” Comme pour la nisateur. Nous avons cette année doublé la surface, et géant pour musique ou le sport, le tournage sur bois nécessite nous accueillons 5 vedettes emblème. beaucoup d’entraînement au lieu d’une. Les gens pour arriver à des résulaiment le bois, et particulièrement dans notre région. Les tour- tats satisfaisants. Niveau matériel, neurs quant à eux sont tous passion- un tour et quelques outils suffisent. nés.” Daniel Reichenbach sait de quoi Les membres de l’association des touril parle, puisqu’il est lui-même tour- neurs sur bois ont constitué un réseau neur sur bois depuis plusieurs années d’entraide. Daniel Reichenbach, par et ne passent “pas un jour sans son exemple, dispose d’une machine pour scier et de beaucoup de bois qu’il peut tour .” Les tourneurs ont chacun leurs pra- mettre à disposition d’autres amatiques, leurs outils, leurs techniques teurs. particulières… Deux tourneurs ne L’association rassemble un peu plus produiront jamais la même chose. d’une centaine de membres du Grand Comme pour la peinture ou la sculp- Est principalement. La fête du tourture, il existe des techniques de base. nage sur bois permettra de faire Ensuite, chacun crée selon son ins- connaître cette activité au grand piration et son talent. “La Franche- public et de réunir les passionnés. Comté est le berceau du tournage sur “C’est assez spectaculaire pour ceux bois, présente Daniel Reichenbach. qui ne connaissent pas. D’un bout de C Palente : en avant la musique ! L’école de musique de Palente a repris ses activités : musique classique, musique folk et pratiques collectives. Des nouveautés, des projets et une envie commune d’apprendre en s’amusant. Aperçu. école de musique propose l’enseignement d’instrument de manière individuelle (batterie, piano, guitare, flûte traversière, violon, trompette, harmonica, clarinette et violon) ainsi que des cours de musiques traditionnels folk (accordéon diatonique, flûte à bec, cornemuse et violon folk). Le troisième volet de l’école de musique concerne les pratiques collectives, nombreuses aujourd’hui : l’orchestre mini-pousse pour les enfants de 2ème et 3ème année d’instrument. L’orchestre junior non identifié (O.J.N.I.), avec toujours plus de succès depuis 5 ans d’existence (38 musiciens cette année). Le Big Band, un groupe inter-générationnel, regroupant une vingtaine de musiciens, de 15 à 60 ans. La chorale des enfants “les Zigotoon’s”, qui a fait un grand boom cette année et accueille 20 enfants de 6 à 12 ans. La chorale adulte “Vocalypso” de 30 choristes L’ environ, et au répertoire couleur jazzy. Enfin, l’ensemble de musique traditionnelle folk “Folkadanse”. “Quelques nouveautés sont à noter cette année, explique Muriel Cuenot, coordinatrice de l’école de musique : nous avons 3 salles de cours supplémentaires dans l’école Jean Zay. Un niveau brevet a été ouvert cette année, il correspond à un très bon niveau de pratique musicale amateur. Une nouveauté également concernant “l’éveil artistique” des 4-5 ans. Durant les trois trimestres de l’année, ils découvrent la musique, le théâtre et l’éveil corporel, et pourront ensuite choisir l’activité qui leur plaît le plus.” L’école propose toujours des stages de jazz pendant les vacances de la Toussaint, et conserve le partenariat avec le Cylindre. Enfin les responsables continuent d’avancer sur le projet d’une école intercommunale de l’Est bisontin. ! D’un simple bout de bois naissent des pièces parfois exceptionnelles. bois tout tordu, on peut arriver à faire quelque chose de très beau.” La mascotte cette année encore est un Pinocchio géant. “On ne pouvait pas trouver de plus bel emblème pour redonner une nouvelle vie au bois. SPORT Samedi 23 octobre Football Championnat de France National : BRC reçoit Ajaccio Stade Léo Lagrange - BESANÇON Handball féminin Championnat de France Division 1 : ESBF reçoit Fleury-les-Aubray Palais des Sports - 20h BESANÇON Samedi 30 octobre Danse sportive Gymnase des Montboucons BESANÇON Dimanche 31 octobre Volley-ball féminin Championnat de France National 3 : BVB reçoit le SP loisirs Constantia Gymnase des Montboucons BESANÇON Volley-ball masculin Championnat de France National 2 : BVB reçoit le Punch Nancy Gymnase des Montboucons BESANÇON FESTIVAL Gepetto était un menuisier qui travaillait tellement bien, qu’une de ses œuvres est devenue vivante !” Après la fête, la municipalité compte récupérer ces deux “mascottes” géantes, de 2 mètres de haut, et les installer aux abords de l’école pour ralentir les automobilistes imprudents. Un second usage intelligent pour ce Pinocchio emblématique d’une belle profession. ! G.C. 4ème édition Petites fugues aux Clairs-Soleils âgées du quartier et des femmes de l’émigration récente. Contre une recette de cuisine donnée par l’une, une autre apprend à tricoter ou à peindre… Ces femmes voulaient inscrire un atelier de lecture à leurs activités. Dans ce cadre, nous leur proposons des rencontres autour d’un auteur, d’un titre, d’un thème. Elles se réunissent une fois tous les deux mois pour en discuter.” La rencontre avec Anne Luthaud se fera dans un cadre ouvert au public, bien que le club de ne centaine de rencontres, 23 écrivains lecteurs y sera fortement représenté. D’ores et quelques milliers de lecteurs. La 4ème et déjà, quelques livres d’Anne Luthaud cirédition des Petites Fugues investit les culent au sein du club et à la bibliothèque lieux publics (bibliothèques, librairies, théâtres, afin de préparer la rencontre. “Il y aura une discussion globale autour des écrits de musées, M.J.C.…) et les établissements l’auteur, puis des questions plus généscolaires. Avec pour thème cette année : “Mettre rales seront abordées : comment être “le temps, la nuit”. À la bibliothèque municipale des Clairs- en valeur écrivain aujourd’hui ? Comment publier pour la première fois ?…” Soleils, une rencontre est prévue le 25 novembre avec Anne Luthaud, auteur le club de Claude Andréoni prépare un dossier, qu’il publiera dans le journal de quarde “Garder”, pour lequel elle a reçu le prix “Sous Influences” 2002. La ren- lecteurs.” tier le mois précédant la rencontre. “Ce festival est pour nous l’occasion de mettre contre est particulièrement attendue par le club de lecteurs des Clairs-Soleils, créé en valeur l’atelier de lecture, conclut-il. On en 2001. “Cet atelier s’est formé en collabora- verra si l’on recommence l’an prochain, ici ou tion avec l’association “Réseau d’échange réci- dans une autre bibliothèque du réseau.” ! proque de savoir”, précise Claude Andréoni, directeur de la bibliothèque des Clairs-Soleils. Renseignements : Centre régional du C’est une association qui réunit des personnes Du 15 au 28 novembre, 23 écrivains vont sillonner la région pour des rencontres littéraires itinérantes. Pour la première fois, une escale est prévue à la bibliothèque municipale des Clairs-Soleils. U livre de Franche-Comté, 03 81 82 04 40 L’AGENDA 32 EXPOSITIONS Jusqu’au 22 octobre Architecture et développe-ment durable au Vorarlberg Centre diocésain - BESANÇON Du 29/10 au 1/11 Installations sonores de Pierre Bastien : Orgues et tambours de papier Grand Kursaal - BESANÇON Jusqu’au 29 octobre Claudine et Roger Becquenot UDAF - Maison de la Famille BESANÇON Jusqu’au 30 octobre Y-F Yuen Le Pavé dans la Mare BESANÇON Jusqu’au 31 octobre Quand la santé publique s’affiche FJT les Oiseaux - BESANÇON Jusqu’au 1er novembre Berthe Mahler CLS Bellevaux - BESANÇON Myriam Drizard Galerie La Prédelle - BESANÇON Jusqu’au 6 novembre Architectures contemporaines en milieu rural Maison de l’Architecture de FC BESANÇON Jusqu’au 7 novembre Gentil-méchant exposition autour de l’album de Lionel Le Néouanic Le Gymnase - Fort Griffon BESANÇON Jusqu’au 20 novembre Le sabre, la mèche, la carte à jouer et autres curiosités de la Bibliothèque Bibliothèque 1 rue de la Bibliothèque BESANÇON Jusqu’au 22 novembre Valère Novarina Musée des Beaux-arts BESANÇON C.A.G.B. Formations d’automne À fleurs de pots THÉÂTRE Rens. et inscriptions : 03 81 41 53 14 Quartier Saint-Ferjeux Le P’tit Vélo reprend sa route Depuis 4 ans, la communauté d’agglomération propose des formations gratuites à tous les jardiniers amateurs et passionnés de fleurs. En novembre, 3 formations sur 3 thèmes différents. Début octobre, la compagnie du P’tit Vélo a repris ses activités de théâtre d’amateurs. Elle rassemble toutes les générations et les milieux professionnels. nvie de découvrir d’autres en respectant un espace et un enviméthodes de jardinage, besoin ronnement. Le 20 novembre, les perde conseils pour aménager son sonnes inscrites apprendront tout des jardin ou d’informations sur les plantes fleurs indigènes et de leur fleurisserares ? La communauté d’agglomé- ment. Enfin le 27 novembre, une méthode, passée de mode ration du Grand Besançon aide les amateurs à répondre Protéger les mais qui revient actuellement, sera présentée : la à ces questions, à travers plusieurs formations pro- rosiers avec lutte intégrée. Comment traiter de manière efficace posées à l’automne et au des coccinelles. et très environnementalisprintemps. te les plantes ? On apprenCes formations entrent dans le cadre du fleurissement du Grand dra ainsi à défendre les rosiers des Besançon, entrepris depuis 8 ans. pucerons en y mettant des coccinelles Elles s’adressent aussi bien aux agents et bien d’autres techniques pour un communaux qu’aux particuliers et jardin sain et un environnement procouvrent plusieurs thèmes. En tégé. novembre, il sera question d’aména- Ces formations sont gratuites et peugement des jardins, le 6. Des profes- vent accueillir jusqu’à une trentaine sionnels présenteront différentes façons de personnes. Il est souhaitable de d’aménager un jardin paysager tout s’inscrire au préalable. ! G.C. E E M USIQUE Renseignements : Théâtre de l’étoile, 26 rue de la Basilique à Besançon Bernard Vienot, président : 03 81 52 01 59 Jean Martin, animanfants, jeunes, diction, démarches, mise teur : 03 81 52 09 41 adultes en activi- en espace…) ou 06 86 44 43 49 té, retraités… Au L’improvisation théâtrale théâtre de l’Étoile à Saint- est l’activité essentielle. Ferjeux, ils jouent tous Le but est de monter une pièce qui sera ensemble et ont un point commun “Tous les jouée plusieurs fois devant le : l’envie de jouer. Il faut alors pré- adhérents public. La pièce de la saison senter quelques sont 2004-2005 sera critères pour intéplus d’une grer la troupe : concernés jouée vingtaine de fois présence physique, mentale, par la en novembre et décembre 2005. énergie et concentration. Deux fois création.” Au-delà d’une même passion par semaine et un week-end par mois, les pour le théâtre, les amaamateurs s’exercent aux teurs se retrouvent régutechniques théâtrales lièrement pour partager (respiration, rythme, voix, repas et apéritif. “La Premier album en solo Lao-Tseu, poète de boulevard Après un premier album “Paix sécurité” avec le collectif 51, Lao-Tseu se produit en solo. Une personnalité marquée, des projets plein la tête, un phrasé poétique et efficace, et un talent musical certain. Voilà ce qui définit ce jeune artiste prometteur. e plus en plus, les nouveaux artistes sont inclassables. Ils D ne se cantonnent pas dans un genre musical unique, mais touchent à tout, mélangent les influences, osent des sonorités nouvelles et des couleurs différentes. Lao-Tseu fait partie de cette nouvelle génération. Sa musique est un mix entre reggae, hip hop, pop et électro, un style particulier difficilement définissable. Après le premier album “Paix Sécurité “ réalisé avec le collectif 51, LaoTseu souhaitait un album plus personnel, aux couleurs différentes. “C’est un album relativement dansant avec quand même une petite touche sombre, présente-t-il. C’est un son qui pourrait très bien passer en bruit de fond, en soirée, ou chez soi pour se reposer.” 17 plages, dont 2 ou 3 sons cachés, permettent de découvrir l’univers du jeune artiste. Il aborde des thèmes légers, sur les filles, “un peu love” et d’autres plus sérieux : les enfants, la guerre… À l’image de sa musique, les influences de Lao-Tseu sont diverses : de Vincent Delerm pour les textes à The Streets pour la rythmique… Il aime autant le classique que la musique électro des années 80 ou 90. “J’utilise des samples, difficilement identifiables car je dénature la chose, précise-t-il. Je n’aime pas faire ce qui a déjà été fait. Je prends ce qui m’intéresse dans une musique, ça peut être un tout petit morceau. J’essaie de ne pas être trop conformiste et de faire un melting-pot de tout ce que je récupère ailleurs.” Côté projet, Lao-Tseu est très DIVERS Du 22 au 24 octobre Salon des vins MICROPOLIS -BESANÇON Les 29 et 30 octobre Braderie d’automne BESANÇON Du 29 au 31 octobre Salon du mariage et jours de fête MICROPOLIS -BESANÇON Samedi 6 novembre Concours de Tarot ÉCOLE VALENTIN Dimanche 7 novembre Foire aux disques et BD MICROPOLIS -BESANÇON Du 10 au 14 novembre Franche-Comté : “Terre d’arômes” MICROPOLIS -BESANÇON Du 11 au 14 novembre 28ème salon des antiquaires MICROPOLIS -BESANÇON Du 12 au 14 octobre Doubs terre d’élevage MICROPOLIS -BESANÇON Dimanche 14 novembre Brocante mensuelle MICROPOLIS -BESANÇON Jeudi 25 novembre Don du sang ÉCOLE VALENTIN THÉÂTRE U NIVERSITAIRE compagnie du P’tit Vélo n’est pas un lieu où le cotisant vient seulement consommer du théâtre 2 heures par semaine et “bonjour bonsoir”… précise Bernard Vienot, président de la troupe. C’est un lieu convivial où tous les adhérents sont concernés par la création collective d’une pièce à monter ensemble, à travers tous les sujets à traiter au fur et à mesure de l’avancée de la création.” ! actif. Très impliqué dans l’association “Aide au développement culturel et musical”, il aide les jeunes à composer, les artistes à enregistrer ou à organiser des concerts. D’autres projets prennent forme doucement : une tournée radio dans le Grand Est, plusieurs participations à des compilations de D.J., une compilation 100 % bisontine… Dans les mois à venir, Lao-Tseu devrait prendre une place de plus en plus importante dans le paysage musical bisontin. ! Lao-Tseu, poésie de boulevard, en vente fin octobre début novembre chez tous les disquaires bisontins Amateur et professionnel Théâtre d’improvisation : La L.U.D.I. F.C. et l’A.R.T.I. ont repris leurs activités. Deux sigles associatifs qui paraissent compliqués mais qui désignent une pratique théâtrale particulière : l’improvisation. Présentation de ces deux associations avec François Aviles. U.D.I. F.C. pour Ligue universitaire d’improvisation théâtrale et A.R.T.I. pour Association régionale de théâtre et d’improvisation. Les deux associations sont sensiblement les mêmes, à la différence que la première invite les étudiants à se former à l’improvisation théâtrale tandis que la deuxième vise un public d’enfants et adultes amateurs et professionnels. Des ateliers permettent d’apprendre le jeu de comédien, de travailler les techniques du théâtre d’improvisation et de se préparer aux matches d’improvisation amateurs. Les deux associations rassemblent trois professionnels (François Aviles, Isabelle Ingold et Christian Spinelli), et 200 amateurs. “Les amateurs qui L. nous rejoignent le font pour 3 bien sûr, mais tout le monde raisons principales, explique peut essayer. Le plus dur est François Aviles, intervenant d’oser faire le premier pas.” professionnel : pour le loisir, Les ateliers ont repris en seppour le jeu théâtral ou pour tembre et les premiers matches vaincre leur timidité. Encore en octobre. Deux événements plus que le théâtre classique, phares viendront ponctuer l’anle théâtre d’improvisation per- née : un festival international les 29 et 30 janvier, met de se désinhiavec 30 heures ber, puisqu’il oblige à porter 3 casquettes L’improvisation d’improvisation stop, pour : Il faut d’abord et permet de se non l’A.R.T.I., et un avant tout être comédien. Il faut être son désinhiber. autre festival international du 14 au propre metteur en 18 mars, avec un scène et donc faire preuve de capacité d’écoute match par soir opposant des visuelle. Il faut être auteur, équipes francophones, pour la puisqu’on invente son propre L.U.D.I. F.C. À voir aussi cettexte. Il y a tout un travail sur te année, “Le Cercle”, un specl’imagination, l’acceptation et tacle d’improvisation, joué 3 la construction. Malgré les idées fois cette saison. reçues, c’est une forme de théâtre En novembre, quelques bars accessible à tous. Certains de la ville devraient accueillir seront meilleurs que d’autres les amateurs d’improvisation Les matches d’improvisation opposent deux équipes de comédiens sur des thèmes qui peuvent être choisis par le public. pour du “catch impro”, un concept développé par des Strasbourgeois il y a 3 ans, opposant deux équipes de deux comédiens dans une ambiance démesurée. Enfin, le côté professionnel s’amplifie et l’A.R.T.I. intervient de plus en plus en entreprise, dans le cadre de colloques, avec des associations, pour la sensibilisation des jeunes au problème du Sida ou des drogues, pour des arbres de Noël, des manifestations ponctuelles telles “la Ruée vers l’or”, épreuves interquartiers… “Plus on en fait, plus on est sollicité” avoue François Aviles. Le savoir-faire de l’A.R.T.I. et l’efficacité des messages délivrés en utilisant l’humour ne sont plus à prouver. ! G.C. Renseignements : François Aviles, 03 81 80 79 12 L’AGENDA SPECTACLES Jusqu’au 24 octobre Théâtre : La crèche à moteur Théâtre de l’Espace - BESANÇON Le 21/10 & 4/11 Théâtre : Histoire d’un allemand Nouveau Théâtre - BESANÇON Vendredi 22 octobre Maurice André Église Ste-Madeleine - BESANÇON Samedi 23 octobre Isabelle Boulay MICROPOLIS - BESANÇON Théâtre : Des nouvelles de, la MJC Palente, Olé mains ! Du côté cour Rens : 03 81 80 42 92 MJC PALENTE- BESANÇON Les 28 & 29 octobre La Madeleine Proust fait le tour du Monde Opéra Théâtre - BESANÇON Les 4, 5, 9 et 10 novembre Danse : Je ne sais pas un jour, peut-être... Théâtre de l’Espace - BESANÇON Mardi 9 novembre Danses et rêveries persanes Rens : 06 85 97 34 82 Kursaal - BESANÇON CONFÉRENCES Vendredi 22 octobre Laïcité, République, Église par Émile Poulat Centre diocésain - BESANÇON Jeudi 4 novembre Turner, Whistler, Monet Petit Kursaal - 20 h - BESANÇON SPECTACLE 33 GASTRONOMIE Au profit des enfants malades Des étincelles plein les yeux La troupe amateur des Étincelles présente son nouveau spectacle de variétés. Premières dates à Dannemariesur-Crète, avant une tournée dans la région. u divertissement malades, mais aussi les contre un don, tel conjoints de personnes hosest le deal que pro- pitalisées.” posent les Étincelles. La L’an dernier, les Étincelles troupe de jeunes bénévoles ont reversé 13 000 euros à reprend la route pour pré- Semons l’Espoir. Au total, senter son tout nouveau 28 000 euros ont pu être spectacle. Cette année enco- remis à l’association depuis re, tous les bénéfices seront la création de la troupe. reversés à l’association Tout l’été, les jeunes bénéSemons l’Espoir. “La mai- voles de 17 à 27 ans ont son des parents est construi- répété trois fois par semaite, mais l’association a enco- ne le nouveau spectacle : re beaucoup d’autres projets, “Et si on osait”. Un show toujours basé sur souligne Carole la variété françaiDuval, présidente 28 000 se essentiellement, de la troupe des Étincelles : achat euros de Céline Dion à Goldman en pasd’ordinateurs pour aider les enfants à reversés sant par France Gall ou Sardou, ainsuivre leur scolarité, aménagement depuis les si que quelques musiques d’ailleurs, des services en équidébuts. de styles différents. pement médical et Les premières décoration… Il y a également un gros projet représentations se feront pour les années à venir : la le 23 octobre à 20 h 30 et construction d’une maison le 24 octobre à 15 heures des familles à Jean Min- au lycée Granvelle à Danjoz, lorsque l’hôpital Saint- nemarie-sur-Crète. “L’enJacques sera complètement trée est libre, ajoute Carotransféré à Minjoz. Cette le Duval. Le public donne maison accueillera non seu- ce qu’il souhaite. Notre but lement les parents d’enfants n’est pas seulement de récol- D ter de l’argent. À travers nos spectacles, nous voulons offrir un divertissement au public et surtout les sensibiliser à la cause des enfants malades. Quand on n’est pas touché directement, il est difficile de se mobiliser pour une cause. Nous allons cette année pour la première fois à Ornans dans ce but : essayer de toucher la population d’un nouveau secteur.” Rappelons que la troupe Étincelles s’est formée en 1999, suite au décès du petit Martin des suites d’une maladie. Si le public va pouvoir s’amuser, rire, chanter et danser pendant près de deux heures, il ne faut pas oublier que le prétexte de ce spectacle est avant tout des enfants qui ont besoin de la générosité et du soutien de tous. ! Franche-Comté, terre d’arômes e Lure à Ornans, de Besançon à Poligny, d’Arbois à Lons-le-Saunier ou à Champagnole, la Franche-Comté regorge de trésors gastronomiques. Durant 5 jours, Micropolis met en valeur ces richesses, en présentant le premier salon “Franche-Comté, Terre d’Arômes”. Du mercredi 10 au dimanche 14 novembre, les visiteurs y découvriront tous les mets gastronomiques et produits fabriqués dans la région. Pour l’occasion, des paysages de sapins, de forêts, d’étangs et de D rivières seront reconstitués, afin de représenter aussi bien le Jura que le Doubs, la Haute-Saône ou le Territoire-de-Belfort. Des dégustations de produits régionaux seront proposées : miel, confitures, fromages, charcuteries… ! Du 10 au 14 novembre à Micropolis Tarif adulte : 2,5 euros Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans Rens. : 03 81 41 08 09 G.C. Renseignements et réservations : 03 81 60 20 58 ou 03 81 53 45 79 SAISON 2004/05 Exposition présente MAURICE ANDRÉ Église Sainte-Madeleine LAURENCE SIMONIN Opéra Théâtre Vendredi 22 octobre Jeudi 28 octobre 20h30 Vendredi 29 octobre 15h et 20h30 La Madeleine Proust fait le tour du Monde LES GRANDS BALLETS DE THAHITI 14 décembre 15h et 20h30 Micropolis Les pouvoirs mystérieux des Moines Shaolin les nonnes guerrièresProust du monastère LaavecMadeleine faitde leYONGTAItour duMicropolis Monde Renseignement et réservation : Tél. 03 81 81 11 11 - Fax 03 81 83 42 42 109, Grande Rue - 25 000 BESANÇON Exposition du 22 octobre au 13 novembre 2004 GALERIE CART 12, rue Moncey - Besançon - 03 81 81 16 00 CART, UN MAGASIN CLIENT ROI DONIER Imprimeur - Besançon LE LOTUS ET L’ÉPÉE Mardi 11 janvier 2005 - 20h30 L’AGENDA 34 CONCERTS Jeudi 21 octobre Susan Severson Chansons à texte La Crémerie - 20h30 BESANÇON Les 21 & 22 octobre 30 min énervées & Ran Passagers du Zinc - 21 h BESANÇON Vendredi 22 octobre Jazz Omatic La Crémerie - 20h30 BESANÇON Samedi 23 octobre The Servant Néo System Le Cylindre - 21 h LARNOD Jeudi 28 octobre Woula - Bah musiques et danses africaines La Crémerie - 20h30 BESANÇON C HAUCENNE ÉCOLE-VALENTIN Exposition Souvenirs de village L’ Venez troquer vos plantes Deuxième édition pour ce troc de la Sainte-Catherine organisé par l’association pour le cadre de vie à École-Valentin. Une plante contre une astuce, un pot contre un bouquin… Les échanges se font sans argent et en toute convivialité. À Chaucenne, le groupe de bénévoles de la bibliothèque prépare une exposition photos retraçant l’histoire du village. Des années 1920 à nos jours, portrait en noir et blanc d’une commune qui a bien évolué. Vendredi 29 octobre Jamfiction La Crémerie - 20h30 BESANÇON Jesus Volt Rmix by Dj Cook Le Cylindre - 21 h LARNOD Louis Sclavis et Catherine Jauniaux Petit Kursaal 21 h - BESANÇON Pascal Contet en solo et en trio avec Bruno Chevillon et François Corneloup Petit Kursaal - 22h - BESANÇON Dimanche 31 octobre Eric Brochard solo Grand Kursaal - 11h BESANÇON Jean-Marc Montera solo Grand Kursaal - 18h BESANÇON Quatuor Hêlios Petit Kursaal - 21 h - BESANÇON Carlo Rizzo et Xavier Garcia Petit Kursaal - 22h - BESANÇON Lundi 1er novembre Pierre Charial Grand Kursaal - 11h30 BESANÇON doute un des biens les plus précieux échangés lors de ce troc original. Le début de l’automne Troc de la SainteCatherine Samedi 20 novembre à partir de 13 h 30 Maison communale d’École-Valentin Rencontres généalogiques ui n’a pas souhaité pouvoir anciennes familles de Thise (Bernard, reconstituer l’arbre généalogique Marquis, Farey, Savourey, Faivre, Blanc, complet de sa famille ? Retrou- Cardinaux, etc.), présente Gilles Billaut, ver des ancêtres dans d’autres régions, 2ème adjoint. Cartes postales de Thise, des personnes influentes ou connues à tableaux généalogiques des Comtois l’époque, tout simplement savoir d’où célèbres, arbre d’ascendance en couleur, l’on vient. Quelques courageux se lan- des roues, de fiches de travail et des cent dans l’aventure. Au fil des registres ouvrages du C.E.G.F.C. paroissiaux, de l’état-civil, des archives Des ateliers d’initiation permettront de municipales, départementales, comprendre comment ils sont attentifs à tout indidémarrer la généalogie et Des ateliers où trouver de l’aide. Une ce, toute piste. Mais comment commencer ? sera donnée sur d’initiation. conférence Le centre d’entraide généaloles métiers en forêt d’augique de Franche-Comté a trefois et notamment la pour principal objectif de mettre des fabrication du charbon de bois. Enfin, moyens à disposition des personnes inté- il sera possible de consulter des bases ressées par la généalogie. En collabo- généalogiques sur informatique : plus ration avec la commission des affaires de 500 000 actes de mariage, baptêmes, culturelles de Thise, un week-end entier décès répertoriés en Franche-Comté. est consacré à la généalogie les 13 et 14 Qui sait ? Vos ancêtres y seront peutnovembre. “Plusieurs expositions pré- être présents. ! senteront les tableaux généalogiques de familles comtoises et notamment des G.C. Q Vendredi 29 octobre Pascal Ayerbe and co Entrée libre - 18h Grand Kursaal - BESANÇON Sylvain Kassap et François Rossé Petit Kursaal - 21 h - BESANÇON Plutôt que de les jeter, pensez à les amener à École-Valentin. est la période où il faut dédoubler certaines plantes. Plutôt que de les jeter, pensez à les amener à la maison communale d’École-Valentin le 20 novembre prochain. Ces bulbes feront, à coup sûr, quelques heureux parmi les jardiniers amateurs qui s’y donneront rendez-vous. ! Le Centre d’entraide généalogique de Franche-Comté (C.E.G.F.C.) propose des rencontres autour de la généalogie à Thise les 13 et 14 novembre. Exposition, atelier, conférences et initiations raviront ceux qui s’intéressent à leur passé. Du 29/10 au 1er/11 Musiques libres : 4ème festival de Musique et Essai BESANÇON Edward Perraud solo Grand Kursaal -18h-BESANÇON sommes pas des jardiniers, seulement des amateurs, venus pour échanger des plantes, accessoires, graines, idées et astuces.” Et les astuces sont sans Sur les traces du passé Sylvain de Saturne La Crémerie - 20h30 BESANÇON Samedi 30 octobre Hélène Ruggeri et Jean-Yves Bosseur Grand Kursaal -11h- BESANÇON an dernier, l’association avait proposé cette idée sans trop savoir dans quelle aventure elle se lançait. Finalement, la première édition fut un succès, avec des gens venus de tout le département. “Les gens sont venus avec des géraniums, des vieux pots de fleurs, des vieux bouquins de jardinage, des idées, des petits sachets de graines de melon ou de fleurs… explique Marie-Thérèse Mourra, présidente de l’association. Nous n’avons aucune prétention. Nous ne THISE Samedi 30 octobre King Khan and The Shrines + Jacob DelaFonk Le Cylindre - 21 h LARNOD Louis Sclavis et Médéric Collignon Petit Kursaal 22h - BESANÇON Idées et conseils Parmi les plus anciennes photos de l’exposition, une photo de classe datant de la fin des années 20. ifficile de se sépa- d’hui exposée au musée rer de ses photos ! de Mulhouse. Certaines Les bénévoles de familles du village se la bibliothèque à Chau- reconnaîtront sur une cenne en ont fait l’expé- photo de classe, sur une rience. Même pour une photo d’une kermesse, exposition photo sur le d’un bal de village ou village et dans le village, d’une fête rurale. “À partir des années les anciens ont 20, cette expodu mal à prêter leurs pré- Une voiture à sition retrace l’histoire et cieux souveincendie du l’évolution du nirs de ces époques pasème siècle. village, explique Gilsées. Toute- XIX lette Vougnon, fois, la collecl’une des orgate de photos réserve parfois de bonnes nisatrices de l’exposition. surprises : une photo de Les photos de la premièclasse des années 20, une re partir du siècle dernier ancienne voiture à incen- sont les plus rares. À die, une fête de village, l’époque, on ne prenait des une remise de médaille photos que lors des des anciens combat- grandes occasions : comtants… Les clichés rap- munion, mariage, fête pellent des souvenirs par- annuelle… C’est à partir fois lointains, parfois des années 50 que les gens ont commencé à prendre oubliés. L’ancienne voiture à des photos plus régulièincendie avait par rement. Pour la période exemple servi lors de la récente, nous avons pu en destruction par les récupérer beaucoup plus, flammes de 17 maisons notamment concernant en 1865. Elle est aujour- les animations sportives D et culturelles, les animations de la mairie (médaille de la famille française, anciens combattants…) ou la haltegarderie créée il y a une dizaine d’années.” Les photos seront principalement présentées dans des albums, au centre de vie du village. Les bénévoles de la bibliothèque accueilleront le public le jeudi 11 novembre de 14 heures à 18 heures, le samedi 13 novembre de 18 heures à 22 heures et le dimanche 14, de 10 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures. Les anciens du village apprécieront de se replonger dans leurs souvenirs. Les plus jeunes ou les familles récemment installées au village pourront y découvrir, sous une forme originale, une partie du passé de leur commune et partager ainsi quelques souvenirs avec les aînés du village. ! G.C. LE 21 NOVEMBRE Journée nationale “Trisomie 21” epuis 10 ans, l’association G.E.I.S.T. 21 du Doubs (Groupe d’Études pour l’Insertion Sociale des personnes porteuses de Trisomie 21) travaille à faire connaître la trisomie 21 et à changer l’image souvent négative qu’elle véhicule. Après l’année du handicap en 2003, le 21 novembre 2004 sera la journée nationale “Trisomie 21”. L’occasion de rappeler les missions de l’association G.E.I.S.T. 21. Elle regroupe des parents d’enfants et adolescents porteurs de trisomie 21, ainsi que des professionnels. D Elle organise des rencontres parentsprofessionnels, échange régulièrement avec les autres G.E.I.S.T. de France, intervient dans les écoles de professionnelles, organise des activités d’éveil et de loisirs… Les objectifs sont d’offrir aux porteurs de trisomie 21 une vie d’adulte la plus autonome et épanouie possible, de faire évoluer leur image et d’améliorer les prises en charge. Dans toute la France, la journée du 21 novembre sera un temps fort et soulignera dans le Doubs, les actions et l’investissement de G.E.I.S.T. 21. LE PORTRAIT ARTISANAT 35 Rue de Belfort Patrice Binétruy, passionnément coiffeur “Il n’y a pas de femmes sans beauté, il n’y a que des beautés qui s’ignorent”, cela résume cette rencontre avec Patrice Binétruy, coiffeur à Besançon. Il vient d’intégrer le cercle très fermé de l’équipe artistique de la haute coiffure française. ous sommes dans ce “Ma jeunesse a été sportive. En que nous pouvons cadet, j’ai joué au football au appeler la salle d’at- niveau national. Cela m’a dontente, entre les deux né le goût de l’effort, d’avansalons hommes-femmes, Patri- cer, de faire, toujours en ce finit de coiffer une cliente recherche de mes limites.” en lui expliquant les effets qu’il Le pli est pris, Patrice traduia voulu donner. “Le résultat de ra cette culture dans son métier, mon travail est d’abord un ne jamais stagner, toujours échange avec la personne que évoluer, d’où cet appétit de se je coiffe, respecter ses envies en former encore et encore. “Sur essayant de percevoir ses le plan international, l’Angleattentes, tout en lui proposant terre, avec les meilleurs strucce qui la mettra en lumière.” tureurs de coupe comme Vidal La psychologie est une quali- Sasoon et Tony On Guy a été té que Patrice emploie dans un moteur.” son métier. “Cela fait partie de Parallèlement, localement, il tout un ensemble. L’essentiel participe au comité artistique étant qu’en sortant du salon, de la coiffure, qui n’existe plus il faut que nous ayons appor- à ce jour. Déjà en s’entraînant certains té un plus, qu’il y ait soirs de la une satisfaction expri“Le mot-clé est semaine, mée par un sourire. La y avait personne coiffée doit être une contraction ilcette heureuse.” Pour obtenir ce résulde glamour et volonté de participer tat, il y a tout un cheà la coiffuminement ou la remide grunge.” re de se en cause est demain. permanente (jeux de mots), un investissement tous Parce que c’est bien cela dont azimuts avec des responsabi- il est question, l’équipe artislités diverses et le tout cou- tique de la haute coiffure franronné dernièrement par la çaise, composée de 10 coiffeurs reconnaissance de la profes- du pays aide d’une part une sion avec l’intégration de Patri- équipe d’élite qui elle évolue ce dans l’équipe artistique de sur l’international, 40 pays la haute coiffure française. sont concernés, et d’autre part, “Comme à chaque fois, c’est un pense à ce que sera demain, la enchaînement naturel, on me coiffure dans ses formes, propose et pour que cela profi- matières-textures, ses couleurs, te à tout le monde, j’accepte.” ses effets… “Elle représente La notion de recevoir et de don- un label de qualité. Par exemple, ner est évidente chez ce coif- pour l’homme, les cheveux feur installé avec son frère Her- seront au long. Chez la femme, vé au 105, de la rue de Belfort on jouera bientôt sur les marà Besançon. “Le salon existe rons, des déclinaisons un peu depuis mon grand-père, gar- voilées avec des effets doux, et çon coiffeur à l’époque. Mon le retour des boucles. Une père lui a succédé puis nous.” réflexion qui va de pair avec la Il y a eu le C.A.P., le brevet couture, vous n’avez qu’à regarprofessionnel dans la capitale der les défilés des mannequins, comtoise et les dimanches et les coupes s’orientent vers ces lundis, en parallèle au travail tendances.” de la semaine, la formation Cette richesse éclabousse alors continue sur les plan national le quotidien de Patrice Binéd’abord, avant l’international. truy qui prend et redonne, déjà N dans son salon, auprès de ses collaborateurs, des jeunes qu’il forme, et cela profite bien sûr directement au client que nous sommes. “Nous sommes au fait des dernières tendances, des nouvelles techniques et des produits qui les accompagnent, même si ce n’est que dans un an voire deux que cela se traduira ici à Besançon.” Ensuite, ce sont les gens du métier qui en bénéficient, puisque non content de ce qu’il fait, il est aussi président du syndicat des entreprises des coiffeurs du Doubs et conseiller d’enseignement technologique, tout cela bien sûr en plus du travail journalier du salon. “Une fois encore, le sport collectif n’est pas étranger à cet état d’esprit. Il faut partager pour avancer et grandir. Ensemble nous sommes plus forts.” Ensemble, au sein du syndicat, chaque semaine, ils ne font pas de réunion mais participent à des ateliers de travail. Les actions sont d’aider les entreprises dans leur développement, de penser aux formations. “La différence est que tout le monde représente un capital. Nous avons tous des idées que nous exposons. L’interactivité est vitale. Jean-Christophe Reblot et Frédérick Mougin sont vice-présidents et responsables d’un département chacun. Il est important de déléguer.” Pour ce qui est de l’apprentissage, même chose, Patrice luimême toujours en formation, estime avoir la chance de pouvoir transmettre et de surcroît, sans que cela soit l’objectif, en échange, il reçoit. “La jeunesse foisonne d’idées. C’est là aussi une façon de se remettre en question et de rester dans le mouvement.” Coiffeur, visagiste, relookeur, son sourire en dit long sur la satisfaction qu’il éprouve à fai- Patrice a la ferme volonté de participer à la coiffure de demain. re son métier. De nature optimiste, Patrice a conscience de cette chance énorme qu’il a déjà de vivre sa passion dans le salon “Pyramide coiffure”, et dans cette équipe de la haute coiffure française, de côtoyer l’élite, d’être partie prenante Offrez ou offrez-vous dans la création, de faire chaque jour un pas de plus dans toutes les activités qui l’occupent. “Il y a deux collections par année, le mot-clé en ce moment est une contraction de glamour et de grunge, ce qui donne “le glunge.” les 12 numéros 1 an - 12 numéros 2 numéros gratuits Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité de Besançon et de sa région : événements, problèmes de société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… Abonnement facile et rapide : D.M. BULLETIN D’ABONNEMENT A 18€ au lieu de 21,60€ Ah ! La cliente de Patrice vient d’arriver, nous le laissons donc à ses ciseaux en attendant que les tendances évoquées soient perceptibles dans les rues de la capitale comtoise. ! " Je m’abonne à La Presse Bisontine : 1 an (12 numéros) = 18€ au lieu de 21,60€, soit 2 numéros gratuits Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : La Presse Bisontine -B.P. 83 143 - 5 bis, Grande Rue 25500 MORTEAU CEDEX Nom Prénom N°/Rue Code Tél. Ville En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Bisontine. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Notre luxe, c’est l’édition originale ! L’agence privée Dans un grand projet immobilier, la phase de sélection est parmi les plus importantes : choix des sites, choix du style et de l’architecture, choix des matériaux... des éléments qui sont pour nous des grands moments de la construction. La qualité finale de nos réalisations est là pour le prouver.. Chacune est en son temps, une édition originale ! éditeur immobilier SMCI Contactez-nous pour toute information sur nos programmes en cours ou à venir. TRADITION 25 rue Proudhon Besançon tel. 03 81 25 05 25