Gutenberg et L`imprimerie

Gutenberg et L’imprimerie
Présentation :
« L'invention de l'imprimerie est le plus grand événement de l'histoire. », c’est ainsi que le poète et prosateur romantique Victor
Hugo commenta la découverte de Johannes Gensfleich, mieux connu sous le nom de Gutenberg (vers 1400-1468). C’est en effet à cet
imprimeur allemand du XVème siècle que reviens la paternité de cette invention révolutionnaire.
Cependant, l’imprimerie tire ses origines de l’Extrême Orient. Au II siècle après Jésus-Christ, les chinois l’utilisaient en vue de
simplifier leur écriture idéographique.
Néanmoins, c’est bien à Gutenberg que l’on doit la redécouverte ainsi que la diffusion de ces techniques asiatiques en Europe.
Celui-ci met au point non seulement la typographie, c’est-à-dire l’art d’écrire à l’aide de caractères mobiles, mais aussi la presse à
imprimer. Cette innovation à permis de multiplier les ouvrages littéraires et iconographiques et de même les rendre disponibles à un
public plus modeste.
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La bible à 42 lignes, dite « la bible de Gutenberg » fut le
premier livre imprimé à l’aide de caractères mobiles. Elle
est réalisée entre 1452 et 1455 à Mayence et chaque page
est composée de quarante-deux lignes écrite dans un style
gothique de forme utilisé pour les textes liturgiques. Par
ailleurs, Gutenberg essaya d’imprimer les titres en rouge
mais l’opération se révéla trop fastidieuse. Cet ouvrage a
été écrit dans la langue allemande, ce qui est une
évolution révolutionnaire. En effet, jusqu’à sa parution, les
textes saints furent écrit en latin, cela marque donc bien le
début de la Renaissance. Cette bible est vendue par
souscription et ses acheteurs sont essentiellement des
institutions religieuses, notamment des monastères. Sur un
tirage de 180 exemplaires, 48 sont conservés jusqu’à
aujourd’hui et se trouvent principalement en Allemagne.
La bibliothèque nationale de France en possède trois
exemplaires.
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Peut-on parler d’une découverte majeure de la Renaissance ? Oui. Tout d’abord, la Renaissance se caractérise par un
progrès de l’éducation et des technologies. L’imprimerie de Gutenberg est l’une des innovations qui ont permis ce progrès.
En effet, cette découverte permet de multiplier les différents ouvrages littéraires et philosophiques, notamment ceux des
grands auteurs antiques tels Socrate où Platon. De ce fait, on participe à une redécouverte des valeurs gréco-romaines.
Les livres, étant jusqu’à présent copiés à la main (d’où leur nom manuscrits, du latin « manu scriptus »= écrit à la main)
étaient rares et précieux et de la même manière réservés aux populations aisées voire riches. Par ailleurs, au XIIème
siècle, la demande en livres augmente brusquement. Différents ouvrages sont recherchés par les étudiants devenus de
plus en plus nombreux ainsi que par les populations des villes en essor économique. On assiste alors à la création des
ateliers de copie, mais ce système demeure encore très lent et les ouvrages trop chers pour la grande majorité des
lecteurs. L’imprimerie de Gutenberg a donc permis l’éducation au gens plus pauvres ce qui entraine une baisse du taux
d’analphabétisme. Cette innovation, tout comme la découverte des Amériques par C. Colomb en 1492, à marquer la fin du
Moyen-âge et le début d’une nouvelle période : la Renaissance.