Fiche Inconnu à cette adresse-Administrateur
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Fiche e u q i g o p é da g INCONNU A CETTE ADRESSE LE SPECTACLE Deux amis pris dans la tourmente de la montée du nazisme voient leur amitié se briser et leur vie basculer dans l’horreur : une œuvre urgente et pédagogique. Ou comment l’idéologie nazie contamina insidieusement les esprits, provoquant ici la tragédie intime d’un Allemand et de son ami juif, qui vit outre-atlantique. Cette pièce est adaptée d’une nouvelle visionnaire publiée en 1938 qui connut un succès international immédiat ; l’adaptation pertinente du style épistolaire, dépouillée, brute, tranche dans le vif d’un texte qui va crescendo. Entre ressentiment, fanatisme et vengeance, les deux comédiens reviennent à l’essence même de la tragédie antique en posant cette question essentielle : comment glisse-t-on d’une amitié fraternelle à une haine fatale ? Moins de vingt lettres qui nous racontent à leur manière comment l’Histoire peut s’introduire dans les destins particuliers et les emporter. Mais pas de commentaires, pas d’analyse. Aucune digression de cet ordre dans un roman qui se lit comme un journal intime à deux voix. L’Histoire y est certes présente ; elle ne ménage pas ses effets, pas plus que ce livre dont on n’oublie pas une chute qui, pour être attendue, n’en reste pas moins surprenante dans sa forme. De ces effets, l’auteur choisit cependant de ne retenir que ceux qu’elle entraîne sur l’amitié de deux hommes séparés d’abord par la distance et désormais par leurs origines respectives. MISE EN SCENE La pièce a été jouée dans le monde entier, rencontrant partout le succès, parce que son propos est universel, et souligne la nécessité d’être vigilant. Malheureusement, la pièce conserve toute son actualité. Elle est si frappante dans l’analyse des rapports humains entre les deux protagonistes, que la mise en scène est adaptée en respectant le style incisif et sans complaisance de l’oeuvre originale. LES ENJEUX DE LA PIÈCE Kressmann Taylor revient à l’essence même de la tragédie antique. L’auteur s’attaque aux fondements de la condition humaine. Comment passe-t-on d’une amitié fraternelle à une haine fatale ? Comment la force de conviction d’une idéologie, aussi efficace soit-elle, peutelle mettre à mal une relation aussi forte entre deux êtres ? Chacun des deux indéfectibles amis agit sans l’ombre d’un doute, l’individualisme aveugle et l’intolérance contre l’impitoyable vengeance. Ils se voient dépassés par l’ampleur des évènements historiques, qui figurent le Destin. La tragédie peut alors éclater : Max, de victime, devient bourreau. NOTE D ’INTENTION L’idée de revenir à la tragédie antique a conduit les artistes à dépouiller la mise en scène, pour ne conserver que la fluidité du texte. L’intimité des personnages est évoquée au travers des objets et peintures qui sont utilisés sur scène. Ils ont choisi d’utiliser un décor minimaliste, constitué de cinq praticables, symbolisant l’intérieur d’une galerie d’art ou d’un appartement stylisé. Ainsi l’unité de lieu, ne figurant pas l’éloignement géographique des deux amis, permet d’évoquer à la fois le symbole de l’unité au sens propre et à tour de rôle le fantôme de l’absent, le jeu en miroir, selon le principe du fondu-enchainé. La forme épistolaire permettant les ellipses, la lumière jouera un rôle pr imordial quant au rythme de la pièce. La stylisation du lieu et du temps permet d’entremêler les deux univers, et de faire ressortir l’ambivalence des deux personnages : Qui est la victime ? Qui est le bourreau ? C’est donc le spectateur qui jugera. LE CONTEXTE HISTORIQUE Quelques dates qui montrent l’ascension de Hitler et l'arrivée des nazis au pouvoir. 1932 - 13 mars 1932 : Élection du maréchal Hindenburg comme Président de la République de Weimar avec 53% des voix contre 36% à Hitler. - 31 juillet 1932 : Résultats des élections, le parti nazi n’obtient pas la majorité (230 sièges) - 6 novembre 1932 : Nouvelles élections, nazis : 196 sièges 1933 - 30 janvier 1933 : Hitler chancelier à la tête d’un gouvernement de coalition. - 25 février 1933 : incendie du Reichstag qui entraîne l'instauration d'un régime d'exception (arrestations massives d'opposants notamment communistes) - 5 mars 1933 : nouvelles élections, le parti nazi obtient 44% des voix et 288 sièges. 23 mars 1933 : vote des pleins pouvoirs à Hitler. 21 avril 1933 : dissolution des syndicats. 21 au 29 avril 1933 : dissolution des autres partis politiques. 4/5 juillet 1933 : dissolution du parti catholique. - 14 juillet 1933 : parti nazi, parti unique. - 1er décembre 1933 : loi proclamant l’unité entre le parti et l’état, les députés siègent en uniforme nazi. 1934 - 1er août 1934 : loi assurant le cumul des fonctions de président et de chancelier. 1937 - Exposition d'art dégénéré à Berlin LE CONTEXTE CULTUREL Dans l’idéologie nazie, l’art doit être un outil qui véhicule les valeurs morales (patriotisme, obéissance et amour du chef, travail). Le « beau » n’est plus qu’un instrument de suggestion, de soumission et de fascination en opposition à l’art moderne « dégénéré » qui peut mettre en péril la Communauté Nationale. Le IIIème Reich met les créateurs au pas. Les « émigrés de l’intérieur » résistent en refusant de créer officiellement. D’autres quittent l’Allemagne. Certains seront poursuivis dans leur exil et assassinés. Mais la majorité d’entre eux collaborent avec le régime. L’art totalitaire doit embrigader au lieu de faire réfléchir. La création artistique restera muselée pendant toute la dictature hitlérienne. LA NOUVELLE L’AUTEUR Katherine Taylor est née en 1903. Elle fait des études de lettres et de journalisme, puis, après son mariage, passe plus de temps à écrire qu'à s'occuper de son foyer. Choquée par l'attitude antisémite d'anciens amis allemands cette femme discrète a alors un jour l'idée d'écrire Inconnu à cette adresse. Elle publie alors cette première nouvelle dans Story Magazine sous le pseudonyme de Kressmann Taylor. En effet, son éditeur et son mari décident que « cette histoire est trop forte pour avoir été écrite par une femme » et changent son nom Katherine en Kressman qui peut passer pour masculin. Cette nouvelle est ensuite reprise par le Reader’s Digest. Ce succès lui permet de se consacrer entièrement à l'écriture et de devenir la première enseignante titularisée de l'Université de Gettysburg. Elle a également écrit Jour sans retour. Kressmann Taylor est décédée en 1997. L’HISTOIRE Martin Schulse, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont associés et tiennent tous eux une galerie de peinture à San Francisco, la galerie Schulse-Eisenstein. Une forte complicité les unit. Ce sont deux vrais amis, deux frères. Au début des années trente, Martin souhaite rentrer en Allemagne. Ils commencent une correspondance épistolaire le 12 novembre 1932. Elle s’achèvera le 3 mars 1934. Les deux amis s’échangeront près d’une vingtaine de lettres. Les premières lettres sont chaleureuses, passionnées. Puis, en juillet 1933, Max exprime ses doutes et son malaise face à la situation politique en Allemagne. Qui est cet Adolf Hitler qui semble en voie d’accéder au pouvoir en Allemagne? Ce que je lis sur son compte m’inquiète beaucoup, écrit-il inquiet, à son ami allemand. Martin, qui est fasciné par le dictateur, répond à son ami juif et avoue un mélange d'admiration et de doute. Un jour pourtant sa décision tombe comme une sentence : Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui. Une fracture irréversible se crée entre les deux amis ; Martin demande à son fidèle ami de stopper leur correspondance, en déclarant : Le Juif est le bouc émissaire universel. Il doit bien y avoir une raison à cela ... Au nom de leur amitié, Max insiste. Il demande même à Martin d’aider sa petite soeur Griselle, qui est actrice dans un théâtre de Berlin... Quand les lettres qu'il adresse à Griselle lui reviennent, tout bascule irrémédiablement. Max répondra au Mal par le Mal… UN TEXTE CHOC Pourquoi un tel succès? Parce que Inconnu à cette adresse, dense, efficace, machiavélique, est un texte choc. L'histoire, qui débute en 1932, se construit autour d'un échange épistolaire entre un certain Martin Schulse, galeriste américain retourné dans son Allemagne natale, et Max Eisenstein, son associé et ami, resté aux Étatsunis. Leur correspondance suit le cours de cette amitié lorsque, missive après missive, Eisenstein s'aperçoit que son ami, son frère spirituel, sous l'emprise de l'hitlérisme triomphant, est en train de devenir antisémite. Est-ce une feinte pour échapper à la censure ou Martin, pris dans l'engrenage national-socialiste, est-il en train de devenir un monstre? A mesure que l'on s'avance dans cette lecture, il apparaît très vite que l'intérêt du récit dépasse de beaucoup la virtuosité de son auteur. AVANT LE SPECTACLE ETUDE DU LIVRE « INCONNU À CETTE ADRESSE » DE KRESSMANN TAYLOR Salué par la critique, ce livre mér ite toute l'attention du professeur de français, ne serait-ce que par les possibilités qu'il offre de travailler en interdisciplinarité avec le cours d'histoire. Mais ce n'est pas là son seul intérêt car ces lettres, magnifiquement orchestrées, retracent une amitié brisée et une vengeance qui affirme le pouvoir des mots. Outre son intérêt dramatique, cette nouvelle offre le plaisir d'étudier une composition unique et un style maîtrisé. Elle donne matière à débats et à diverses études de l'argumentation et se prête au travail oral autant qu'écrit. ANALYSE SIMPLE DU TEXTE Il est ici proposé une analyse de la nouvelle par le biais de quelques questions mettant en avant l’essentiel du texte avant la représentation. - Ce livre est un roman épistolaire. Qu’est-ce que cela veut dire ? - Quelle relation unit Martin et Max au début de l’histoire ? - Selon tes premières impressions, propose pour chacun des personnages principaux, un qualificatif qui te semble bien définir sa personnalité (Max et Martin). - Trouve 5 éléments qui unissent Max et Martin. - Trouve 3 points qui les séparent. - Montre que cette phrase annonce un changement chez Martin. Quelle décision prend-il ? Pourquoi la prend-il ? « Ici en Allemagne, un de ces hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui. » le 18 août 1933 - Montre par deux exemples précis que Martin est un être faible et manipulable. - Jusqu’à la lettre 11, Max est un homme intègre et juste. Explique comment il va alors devenir un être implacable prêt à tout pour se venger et quel plan machiavélique il va mettre en œuvre. - La lettre 12 de Max à Martin (08.12.33) est le pivot de l’histoire. C’est elle qui va faire basculer les choses. Pourquoi ? - Comment expliques-tu qu’il en soit arrivé à un tel niveau de cynisme ? - Suite à la réception de la lettre de Martin du 8 décembre 1933, Max va échafauder un plan de vengeance diabolique. Explique le. Analyse sa vengeance à distance. - Que penses-tu de la réaction de Max ? La comprends-tu ? L’excuses-tu ? - Relève dans les lettres précédentes, ce que l’on dit de la situation économique et politique de l’Allemagne. Indique aussi les jugements personnels, les commentaires portés par celui qui écrit. POUR UNE ANALYSE PLUS COMPLÈTE DE L ’ŒUVRE Dossier « Pistes d'exploitation pédagogique » proposées par Le Livre de Poche et téléchargeable sur le site de la Communauté de communes Terres de Montaigu : www.thalie.terresdemontaigu.fr (onglet scolaire) APRES LE SPECTACLE EXPRIMER SES ÉMOTIONS A CHAUD Après avoir vécu le spectacle, il peut être demandé aux élèves d’écrire leurs émotions en répondant à des questions comme celles proposées ci-dessous : - Un moment qui t'a manqué …. - Décris ou dessine ton moment préféré - Quel personnage aurais-tu aimé être ? - Si tu devais enlever quelque chose, qu'est-ce que ce serait ? - Classe du plus intense au moins intense les moments forts du spectacle TRAV AIL D ’ÉCRITURE AUTOUR DE LA MISE EN SCÈNE Afin de rester dans la continuité du travail de la lettre, un travail de rédaction à destination du metteur en scène peut être proposé aux élèves afin de décrire le spectacle et d’argumenter une opinion face à la représentation vécue. Ce travail permet de faire le parallèle entre le livre étudié en amont et la pièce de théâtre à laquelle ils ont pu assister. Après avoir vu le spectacle, vous adressez une lettre aux metteurs en scène pour leur faire part de vos remarques concernant l’enjeu que vous avez perçu, ce que cette adaptation a apporté à l’oeuvre de Kressmann Taylor, le plaisir et l’intérêt que vous avez eu à le voir. RÈGLES DE RÉDACTION D ’UNE LETTRE En premier lieu, un travail plus technique peut être proposé aux élèves concernant les règles de la rédaction d’une lettre. Dans un deuxième temps, on remettra le brouillon de la première lettre de Martin à Max (ci-dessous). Les élèves devront la recopier en tenant compte des règles de présentation établies auparavant. Date : 10 décembre 1932 Lieu d’écriture : Schloss Rantzenburg, Munich, All. Poste Adresse du destinataire : Galerie Schulse- Eisenstein, Californie, USA. Poste Expéditeur : Martin Schulse « De tout cœur à toi Martin » Destinataire : Max Eisenstein « Max, mon cher vieux compagnon » « Merci de la promptitude avec laquelle tu m’as envoyé les comptes et le chèque. Mais ne te crois pas obligé de me commenter nos affaires avec un tel luxe de détails. Tu sais que je suis d’accord avec tes méthodes ; d’autant qu’ici, à Munich, je suis débordé par mes nouvelles activités. Nous sommes installés, mais quelle agitation ! Comme je te l’ai dit, il y avait longtemps que cette maison me trottait dans la tête. Et je l’ai eue pour un prix dérisoire. Trente pièces, et un parc de près de cinq hectares et demi – tu n’en croirais pas tes yeux. […] […]Bien sûr que tu peux lui donner notre adresse. Nous sommes si près de Vienne qu’elle aura ainsi l’impression de n’avoir qu’à tendre la main pour avoir un foyer. Tu te doutes qu’Elsa, qui ignore les sentiments que Griselle et moi avons éprouvés l’un pour l’autre, recevrait ta soeur avec la même affection qu’elle t’a reçu. Oui, il faut que tu lui dises que nous sommes ici, et que tu la pousses à prendre contact avec nous. Félicite-la chaleureusement de notre part pour son beau succès. Elsa me demande de te faire ses amitiés et Heinrich brûle de dire Hello à son oncle Max. Nous ne t’oublions pas, petit Max. » METIER DU SPECTACLE LE METTEUR EN SCÈNE Un spectacle peut difficilement voir le jour sans metteur en scène. Porteur du projet du début à la fin, il est le garant de la cohérence du spectacle et lui permet d’être apprécié par un public. Un rôle essentiel ! Le travail du metteur en scène est au centre de la production théâtrale. Il a la tâche délicate et ardue de réunir tous les éléments d'une production, le texte, les comédiens, le décor, les costumes, l'éclairage, le son et la musique en un tout cohérent. Pour y arriver, le metteur en scène doit : - Interpréter le texte - Distribuer les rôles - Collaborer avec les concepteurs et équipes de production - Guider les comédiens dans leur travail tout au long des répétitions. Le travail du metteur en scène s'appuie sur une connaissance profonde du texte de la pièce. C'est en lisant et en relisant le texte attentivement que le metteur en scène en vient à une compréhension claire des intentions de l'auteur et à une vision personnelle de la pièce qui nourrira son interprétation. C'est en se laissant guider par sa compréhension de « ce que l'auteur veut vraiment dire » que le metteur en scène construira tous les autres aspects de la production. Le metteur en scène doit aussi étudier attentivement les personnages de la pièce et réunir le plus d'information possible sur leurs traits physiques et psychologiques. C'est là une préparation essentielle à la distribution des rôles et au choix des comédiens les mieux en mesure de faire vivre les personnages et de les rendre crédibles. COLLABORATION Les premières rencontres du metteur en scène avec les concepteurs des décors, des costumes, de l'éclairage et du son témoignent bien de l'esprit de collaboration si essentiel à une production théâtrale. Le metteur en scène communique alors au scénographe et au directeur technique toutes les idées qu'il (ou elle) a pu avoir quant aux aspects techniques de la production. L'échange d'idées qui se produit à cette étape contribue à préciser la vision d'ensemble du metteur en scène. Les précisions données dans le texte quant aux lieux où se déroule l'action doivent être prises en compte dès le point de départ car elles sont déterminantes tant pour le décor que pour les déplacements des comédiens sur scène. Les lieux, les entrées et les sorties, les meubles et les accessoires indiqués dans le texte ou souhaités par le metteur en scène sont autant d'éléments essentiels qui devront entrer dans la conception des décors. Vient alors le moment de planter le décor. Il s'agit de tracer un plan du décor, comme si on le voyait d'en haut, en surplomb. C'est une étape essentielle car elle permet au metteur en scène de faire sa mise en place. On entend par mise en place la détermination point par point des déplacements et des regroupements des comédiens sur la scène. L'esprit de collaboration s'étend aussi aux rapports du metteur en scène avec les comédiens tout au long des répétitions. Les comédiens proposent leurs propres interprétations du projet et amènent parfois le metteur en scène à repenser la sienne. Tous travaillent en étroite collaboration pour donner vie aux répliques et comprendre les motivations profondes des personnages. Plus tard, le travail du metteur en scène en répétition sera de portée plus large et s'appliquera à l'aspect général de la production, au rythme, aux enchaînements de scènes et à l'intégration du décor, des costumes et des éléments techniques de la production. CHARTE DU SPECTATEUR Objectifs : connaître les codes d’observation d’un spectacle, rappeler le cadre, préparer la venue des élèves au spectacle. Mise en place : la charte peut être lue avec les élèves ou construite directement avec eux. LES DROITS DU SPECTATEUR Avant le spectacle : - Être bien informé sur le spectacle. - Être confortablement installé et voir sans problème l’espace de jeu. Pendant le spectacle : - Pouvoir réagir (rire, applaudir) mais avec discrétion, pour respecter l’écoute des autres spectateurs et le travail des comédiens. - Pouvoir s’ennuyer mais en silence car les autres spectateurs savourent peut être ce moment. Après le spectacle : - Ne pas avoir envie de parler du spectacle, de dire son ressenti de ce qu’on a vu. - Critiquer le spectacle, dire ce qu’on en pense, s’exprimer, échanger, confronter ses idées, ses jugements avec les autres spectateurs. - Garder une trace de ce moment particulier en écrivant, en dessinant. - Revenir au spectacle avec sa famille, ses camarades pour partager cette expérience avec eux, prendre du plaisir ensemble, apprendre des choses, grandir… LES DEVOIRS DU SPECTATEUR Avant le spectacle : - Être calme, attentif. - S’ouvrir pour vivre un moment agréable. - Éteindre complètement son téléphone portable : les sonneries intempestives et la lueur des écrans est un des plus forts désagréments au théâtre car il casse la magie du spectacle. Pendant le spectacle : - Ne pas se manifester quand le noir se fait dans la salle. - Ne pas bavarder avec ses voisins car les bruits et les chuchotements s’entendent même sur scène. - Ne pas sortir pendant la représentation (sauf en cas d’urgence) parce que tous les déplacements dans la salle perturbent l’attention générale. - Se rendre disponible et écouter. - Ne pas manger. - Ne pas gigoter sur son siège. Après le spectacle : - Respecter les avis et commentaires des autres. - Éviter les jugements trop rapides et brutaux. - Réfléchir à ce qu’on a vu, entendu, compris ou pas. Document réalisé à partir du travail de l’équipe du Grand T, Scène conventionnée Loire-Atlantique, Côté Court de la Ligue de l’Enseignement, Scène jeune public Franche Comté et la Ligue de l’Enseignement (FAL 53)