La stratégie Marketing

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La stratégie Marketing
Introduction
Tout concept quel qu’il soit ne trouve un sens, une signification ou une application que dans un contexte physique, temporel et culturel adéquat. Il y a une centaine d’années de cela, dans un marché faiblement industrialisé, une demande accrue qui dépasse l’offre, l’entreprise n’avait même pas le besoin de communiquer en externe, c’était le consommateur lui­même qui venait chercher ce dont il avait besoin. Donc, parler d’action marketing était un peu osé. Ce n’est qu’avec la révolution industrielle, causant ainsi une surproduction que le concept du marketing commençait à se vulgariser.
Aujourd’hui, à la veille de la mondialisation, les entreprises ne peuvent se différencier qu’en communiquant l’existence de leur image, de leurs produits et de leurs spécificités. Ils ont alors recours a des techniques de communication media mais aussi hors media. Le sujet de notre présentation d’aujourd’hui portera sur les techniques de communication hors media les objectifs leurs avantages leur inconvénients mais bien avant nous avons jugé primordial de traiter la stratégie communication ses composantes et ses étapes. Partie 1 : La
Communication
marketing :
Pour influencer les attitudes et les comportements des différents publics auxquels elle s’intéresse, une entreprise doit communiquer avec ses clients, prospects et distributeurs. La communication emprunte plusieurs canaux, chacun de ses outils est plus au moins efficace selon le type de produit à promouvoir, la nature de la cible visée, le contenu des messages à transmettre et le budget dont on dispose.
Mais la question qui se pose n’est pas de savoir s’il faut communiquer ou pas mais comment l’entreprise doit communiquer de manière lucide, volontaire et systématique. Car si une entreprise ne prend pas en main sa propre communication, d’autres risquent de s’en charger à sa place. Composantes d’une stratégie de Communication :
Tout d’abords il faut répondre aux questions suivantes :

Quoi : quel produit, service, action, veut –on promouvoir ?

Pourquoi: quels sont les objectifs ? (type d'objectifs : de notoriété, commerciaux…)

A QUI : auprès de quelles cibles? (Définition des cibles, et de leurs freins et motivations.)

COMBIEN : Avec quelles contraintes de budget, de temps…? 
COMMENT : par quels moyens ­ adaptés à chaque cible, et en fonction du budget dont elle dispose l’entreprise devrait – elle communiquer ?

QUAND : selon quel planning ?
Etapes d’une stratégie de communication :




L’analyse MK de l’entreprise (culture et valeurs), du produit, de la marque, des besoins afin d’aboutir à un positionnement du produit.
Déterminer le but de la communication ainsi que les moyens adéquats en répondant aux questions suivantes quelles sont les supports qui établiront au mieux une communication avec chaque cible ?le rapport coût/efficacité de ces techniques ?
Bien définir la cible à qui on va s’adresser.
Déterminer le budget global de la communication.
Relation de la communication hors média avec le
marketing opérationnel :
La communication hors média joue un rôle très important dans le
marketing opérationnel. En effet, elle permet de:
Faire connaître l'existence et/ou les caractéristiques d'une
marque, d'un produit, d'un service ou d'un point de vente.
Créer / améliorer / modifier
Diffuser les caractéristiques matérielles ou immatérielles d'une
l'image de marque et la notoriété marque, d'un produit ou d'un point de vente.
Modifier l'attitude des
Réduire les freins, accroître les motivations
consommateurs
Prévendre des produits
Faire choisir les produits (notamment en libre service)
Convaincre les clients de la valeur de leur achat et préparer les
Fidéliser et rassurer
ventes futures des produits de remplacement.
Attirer des nouveaux clients
Donner des informations destinées à permettre une meilleure
Faciliter
consommation (utilisations des produits, connaissance des
points de vente)
Informer
Partie 2 : La
Communication Hors media
ICommunication
institutionnelle :
Ensemble des actions de communication qui visent à promouvoir l’image de l’entreprise ou d’une
organisation vis à vis de ses clients et différents partenaires. La communication d’entreprise se
distingue classiquement de la communication de marque dans la mesure ou c’est l’organisation qui
est promue et non directement ses produits ou services.
1. La
communication événementielle :
Les entreprises recourent aux techniques de communication événementielle afin de
renforcer leur image sur les marchés étrangers. La communication événementielle
consiste à développer sa communication par l'intermédiaire d'un événement, d'une
activité ou d'un individu qu'elle soutient matériellement ou financièrement.
Dans la communication événementielle, nous incluons : 1.1 Le parrainage
Consiste à apporter publiquement son soutien et son nom à une manifestation ou un projet ….le parrainage est tantôt appelé sponsoring tantôt mécénat. 1-1-1 Mécénat :
Soutien financier ou matériel apporté par une entreprise ou un particulier à une action ou activité d’intérêt général (culture, humanitaire…) de façon permanente ou ponctuelle.
Normalement il n’y a pas de contreparties contractuelles publicitaires au soutien du mécène.
o
Mécénat en numéraire : correspond à un don financier accordé à l’association o
o
o
Mécénat en nature : correspond au don de matériel.
Mécénat en compétences : c’est une mise à disposition du personnel par l’E/se mécène qui peut prendre la forme d’une prestation de service ou d’un prêt de main d’œuvre.
Mécénat en technologie : Montrer l'insertion de l'entreprise dans son environnement économique et social.
La Mise en oeuvre d'une action de parrainage ou de mécénat
a. Tout d’abords il faut Choisir la personne morale ou l'événement à soutenir en cohérence avec :  Image de l'entreprise, ses marques, personnalité et attractivité de l'individu, ou
de l'événement (pour les cibles visées)  Les moyens financiers : les sommes versées directement + les charges d'achats
d'espaces publicitaires et d'organisation de l'événement + les frais de mise en
valeur (service de presse, actions d'accompagnement [fléchage, badges...],
actions de marchandisage [modification du conditionnement, matériel de P.L.V.]
b. Après chaque action, il faut évaluer :
 l'audience directe : personnes présentes au moment de l'événement  l'audience indirecte : retombées médiatiques; télé, radio, presse...
 accroissement des ventes : ou trafic dans les points de vente.
c.
Mettre en valeur l'événement : 
Avant : en impliquant le personnel en interne 
Pendant
: relations publiques (invitations...) + publi­promotion
(autocollants, concours, annonces sonores, ...) + marchandisage
(conditionnement, tee­shirts, casquettes...) 
Après : animations dans les centres commerciaux, foires, salons.
1-1-2 Sponsoring :
Le sponsoring se définit comme étant "un soutien matériel apporté à une
manifestation, à une personne, à un produit ou à une organisation, en vue d'en retirer un
bénéfice direct; cette opération étant destinée à promouvoir l'image du parrain, elle
comporte l'indication de son nom ou de sa marque". C’est « la mise en valeur d’une entreprise, d’une marque ou d’une institution par des
événements, des personnages, des activités, des causes. » Il peut s’agir d’événements
sportifs (exemple : la coupe du monde, les jeux olympiques…), d’événements culturels
(musique, théâtre, peinture,...), ou humanitaires (exemple : droits de l'Homme, éducation,
handicapés,...), mais il est désormais courant de sponsoriser aussi des programmes
média et des sites Web.(Studio 2M, Société Générale)>> Red bull pour les soirées de
l’école.
Il faut noter que de nos jours une nouvelle forme de sponsoring est répandu c’est le MK
on­line, Les sponsors, en échange d’une présence sur le site, mettent à disposition des
éditeurs de l’argent et des moyens techniques.
Le sponsor finance ouvertement les événements, vecteurs de sa communication, pour
espérer obtenir des bénéfices commerciaux directs ou indirects, telles que les retombées
d’image ou de notoriété. Il a donc tout intérêt à apparaître dans la communication
véhiculée par des événements attirant son public cible.
Les objectifs directs du sponsoring :
 Notoriété, visibilité
 Identité : L'investissement et la participation à des manifestations hors cadre professionnel permettent en effet à l'entreprise de renforcer son identité. Elle peut ainsi apparaître comme partenaire actif de causes d'intérêt général aux yeux de la population, des médias et des autorités locales, institutionnelles et politiques.
 Image : Amélioration de l'image externe de l'entreprise.
 Motivation, participation et divertissement du personnel : Les salariés s'approprient l'évènement ou s'identifient avec l'association, qui porte les couleurs de leur entreprise. C'est ce sentiment d'appartenance qui génèrera la culture d'entreprise et qui, par conséquent, accroîtra la motivation des salariés.
Les objectifs indirects :
 Vente
 Parts de marché  Développement des circuits de distribution.
Le sponsoring international :
Comme le mot l'indique, il se fonde sur des événements internationaux qui doivent se dérouler ou être médiatisés sur plusieurs pays ou continents.
On peut constater qu'il existe relativement peu d'événements vraiment internationaux, on
peut tout de même citer: le Tour de France, les championnats de monde d'athlétisme, la coupe du monde de football et les courses de Formula 1.
Les principaux sponsors internationaux sont des entreprises américaines (Coca Cola, Nike...) Suivies par des entreprises japonaises et quelques entreprises européennes (Nestlé, Perrier, BMW, Adidas)
Il existe plusieurs types d'activités internationales susceptibles d’être sponsorisés:

L'événement qui a lieu dans un seul pays, mais qui est télédiffusé à l'échelle internationale (la coupe du monde de football)

L'événement qui a lieu dans plusieurs pays et qui est télédiffusé à l'échelle internationale (les grands prix de Formule 1)

Un athlète ou un artiste qui évolue sur la scène internationale ou sur un circuit
international (Federer, Schumacher ; Nadal)


Une cause universelle, dont l'association avec un sponsor va être véhiculée dans le monde entier (l'intégration raciale et Benetton)
Une production cinématographique ou une émission de télévision à distribution
internationale (la star Academy)
Différences entre sponsoring et mécénat (D’après « Communicator : le guide de
la communication d’entreprise »)
1.2 Foires et salons :
Salon : Manifestation commercial regroupant des exposants appartenant à un même domaine d'activité et présentant à des acheteurs professionnels ou au grand public, des échantillons, des produits ou des services .
Salon mono marque : Création de son propre salon par une entreprise.
Salon permanent : Espace d'exposition permanente qui permet aux entreprises de présenter leurs produits et d'organiser des opérations de communication ponctuelle.
Foire : Manifestation commerciale regroupant des exposants appartenant à des domaines d'activités diversifiés et présentant au grand public ou à des acheteurs professionnels des
échantillons, des produits ou des services.
Principaux objectifs de la participation aux foires et salons :
•
Développer et fidéliser la clientèle.
•
Présenter les produits et les services.
•
Connaître les concurrents.
•
Renforcer l'image de l'entreprise.
Sélection des salons de Foire :
­ Etablir les objectifs et ceci en répondant aux questions suivantes : A quel public s’adresse­t­on ? Quelle réaction désire­t­on provoquer chez les clients ? Puis
par la suite identifiez le salon ou foire auquel on voudra participer.
­ Etablir un budget réaliste en tenant compte des nombreux coûts; le transport, le démontage, le montage, la publicité avant pendant et après le salon, les frais d’hébergement etc. …
­ Choix de l’emplacement du stand c à d songer à la proximité vis­à­vis de la porte ou d’autres E/ses.
Organisation du stand
:

Présenter de façon attractive les produits ou les services.

Favoriser l'accueil et l'information rapide des visiteurs.

Permettre aux responsables commerciaux de s'isoler avec des clients potentiels.
2.
Relations publiques :
Les relations publiques sont une fonction de direction de gestion et ensemble de
techniques de communication a caractère permanent a travers lesquels l’entreprise se fait
l’objectif de créer ou d'entretenir des rapports positifs et un courant de sympathie, tant à
l'intérieur de l'entreprise (employés, actionnaires, ...) qu'avec son environnement externe
(candidats, fournisseurs, distributeurs, consommateurs, communautés et autorités
locales, presse, banques, ...) et ainsi obtenir une image et une réputation favorables. .
L'entreprise en projetant une image de bonne citoyenne veut prouver qu'elle est digne de
confiance. Pour cela, l'entreprise diffuse des informations susceptibles de la valoriser
auprès d'interlocuteurs (clients potentiels, leaders d'opinion, chefs d'entreprise, et plus
souvent journalistes) qui les répercuteront autour d'eux.
On peut y distinguer plusieurs outils :

Pour les cibles internes : journal d'entreprise, livret d'accueil des nouveaux collaborateurs, organisation de cérémonies, de tournois sportifs, repas de fin d'année, arbre de Noël...

Pour les cibles externes : lettres d'information, visites d'entreprises, journées portes
ouvertes, communiqués et conférences de presse, plaquettes de présentation de l'entreprises, relais d'opinion sur Internet...
­Les relations de presse
:
Les relations de presse consistent à diffuser auprès de personnes neutres
sélectionnées ­ journalistes, leaders d'opinion, experts, commentateurs spécialisés,
décideurs...­ des informations intéressantes et suffisamment neutres sur l'entreprise, de
conférences et communiqués de presse, de journées portes ouvertes, de repas ou
cocktails, ...au cours desquels l'entreprise fournit une documentation solide dans un
dossier de presse.
L'entreprise n'a aucun contrôle sur l'utilisation qui est faite des informations qu'elle diffuse et qui sont répercutées dans la presse. Ce faisant, ceci peut construire facilement, ou à l'opposé détruire la réputation et l’image de l’entreprise.
­L'édition :
L’E/se peut éditer du matériel écrit comme les brochures, le journal de l’E/se destiné au
personnel ou à l’extérieur, ou un rapport d’activité.
Ceci a pour objet de mettre en évidence les réalisations de l’E/se mais aussi son rôle en
tant qu’employeur local.
­Autres outils :
 Invitation des dirigeants d'une entreprise étrangère, partenaire potentiel, afin d'établir un climat de confiance.

Visite d’E/ses.

Organisations de séminaires, de conférences de débats et de réunions.
L'avantage majeur des relations publiques est la crédibilité qui lui est associée. Un même message présenté par un journaliste neutre de la presse aura plus de chance d'être bien perçu et cru par l'audience que par l'intermédiaire d'une publicité. Cependant, l'entreprise n'a aucun contrôle sur l'utilisation qui sera faite des informations qu'elle diffuse, ni sur la décision de publier ces informations.
II-
Promotion des ventes
La promotion est un moyen d'accéder à une meilleure qualité. Un consommateur qui n'a pas habituellement le budget pour acheter au prix normal un produit, ou une marque, de
qualité pourra profiter d'une promotion pour le faire, sans avoir le sentiment de faire une folie. Les promotions peuvent ainsi être, pendant une visite à l'hypermarché ou au supermarché, le moyen de s'offrir quelques petits plaisirs dans des conditions raisonnables, en se justifiant facilement auprès des autres et de soi­même. Les promotions peuvent apporter une amélioration de la commodité d'achat. Pour de nombreux achats peu impliquant, le consommateur cherche à faire vite, à réduire le temps consacré au choix. La promotion peut être un moyen de simplifier la procédure de choix. Les pratiques peuvent changer suivant les consommateurs et les catégories : acheter systématiquement le produit en promotion, acheter le produit en promotion s'il fait partie des deux ou trois marques qu'on juge acceptables, commencer par regarder les produits en promotion, et ne regarder le reste du rayon que si ceux­ci n'étaient pas convaincants, etc. 1- Les techniques de la promotion des
ventes
1.1 La baisse de prix (immédiate ou différée).
Le but de cette technique est simple: baisser le prix facial du produit celui que rencontre le client lors de sa prise de contact avec le produit. La manière dont on communique à ce propos est d’indiquer le prix comme nouveau prix, prix de lancement, prix exceptionnel, avec un % ou montant de réduction, un prix barré. 1.2Cadeau offert
Ce peut être immédiatement ou à distance avec un collecteur de points. L’idée est de déclencher l’achat d’impulsion ou de fidéliser les clients pour les pousser à cumuler des achats. Quels objets offrir ? Ils peuvent être sans rapport avec le produit (liés à un événement complémentaire au produit ou enfin un échantillon Exemples La marque Samar qui offrait des pendentifs sous forme de grain de café dans des paquets de café.
1.3Le lot de plusieurs produits (avec des produits identiques ou avec des produits complémentaires).
Ces lots peuvent être jumelés (un lot de deux dentifrices), dépareillés (une brosse à dent et un dentifrice), de la même gamme (un dentifrice et un blanchisseur de dent), découverte (avec un nouveau produit complet à l’essai)…L’idée est de faire découvrir un produit, développer les ventes ou encore liquider un stock. Les jeux et concours.
2­

« Concours»
Technique promotionnelle consistant à offrir des prix aux participants qui ont fourni de bonnes réponses à des questions faisant appel à leurs connaissances ou à leur sagacité. La participation à un concours peut être soumise à la fourniture de preuves d’achat, contrairement aux loteries.
Le but du concours peut­être de dessiner, écrire, imaginer, concevoir ou calculer.
Exemples :

faire un dessin ou un collage ;

réaliser des photos ;

créer une recette de cuisine ;

écrire une histoire ou la suite d’une histoire ;

réaliser un slogan (attention les fautes de grammaire et d’orthographe peuvent être éliminatoires) ;

calculer le nombre de participation à un concours ;

calculer un poids ou un nombre d’objets dans un bocal.

« Loterie » ou sweepstake :
Jeu promotionnel où les gagnants sont désignés de façon aléatoire. La participation à une
loterie ne peut pas être soumise à un achat et a fortiori à la fourniture de plusieurs preuves d’achat.
Je donnerais l’exemple de red bull quand il a sponsorisé l’événement de l’Adam l’an dernier et qui faisait gagner les étudiants 
« winner per store » ou un gagnant par magasin Tirage au sort dans un point de vente donnée permettant à celui­ci de faire gagner l’un de
ses clients, sans qu’il ait obligation d’achat
3­
Objectifs
Les entreprises organisent les jeux­concours publicitaires dans un but bien précis :
­ augmenter les ventes ;
­ lancement d’un produit, d’un service ou d’une revue ;
­ ouverture d’un nouveau magasin ;
­ améliorer l’image de marque ;
­ améliorer la notoriété ;
­ pour un anniversaire ou une foire ;
­ mieux connaître leurs consommateurs.
4­
Les avantages Les jeux­concours sont une forte motivation d’achat pour les consommateurs et grâce à
eux les ventes augmentent. Dans un magasin un consommateur qui a le choix entre
plusieurs produits achètera plutôt le produit porteur d’un jeu­concours. C’est pourquoi il
y a de plus en plus de jeux­concours chaque année et donc de plus en plus de lots à
gagner.
Les jeux­concours sont des opérations publicitaires. Elles ont l’avantage pour l’entreprise
d’être peu onéreuse par rapport à un message publicitaire télévisé et d’avoir un impact
plus important dans l’esprit des consommateurs participants.
Les annonceurs des jeux publicitaires sont assurés, grâce à la publicité in­game, de toucher une audience définie grâce à une forte segmentation des joueurs,
Les différents jeux correspondent en effet à des profils de joueurs permettant, élément essentiel pour les marques, un ciblage très précis de leurs campagnes. Les limites : Pourtant, il existe aujourd’hui un obstacle majeur à l’explosion de ce marché :le manque
de données chiffrées permettant de mesurer l’efficacité d’une campagne ou d’un
partenariat. Ce frein explique l’engagement timoré des annonceurs, qui sont généralement
habitués à consulter tout l’éventail de données que peut leur fournir la télévision, la radio
ou la presse. Nous aurons à terme besoin de statistiques précises pour mesurer les
audiences, définir un profil précis des publics touchés, analyser la réceptivité des joueurs
au produit et leur propension à investir. Et ce afin que le jeu vidéo puisse réellement
devenir un média comme les autres Autre limite actuelle, la méconnaissance par les annonceurs du secteur des jeux vidéo.
C’est le cas dont a été victime la télévision par satellite dans le début des années 80 vu
que Les annonceurs ne sont pas tous prêts à investir dans les jeux publicitaires car ils ne
connaissent pas forcément leurs mécaniques.
Exemple : Entremont, le simple goodie
La marque Entremont a décidé de mettre sur son site un petit jeu nommé « La Chasse aux Souris ». Intégré au site, il faut cliquer sur des souris sortant d’un fromage. Pas de réelle interactivité dans ce jeu mais plutôt un petit « plus » pour faire passer le temps.
III1.
Marketing direct :
Définition :
Le Marketing direct est une technique de communication et de vente
qui consiste à diffuser un message personnalisé et instantané vers une cible
d'individus ou d'entreprises, dans le but d'obtenir une réaction immédiate et
mesurable.
2.
Techniques :
Les
techniques
d’action
promotionnelle
sont
multiples
dont
essentiellement : Les réductions des prix, le cadeau, les concours et les jeux, les
jeux de hasard, la pratique des tests…
AVANTAGES /
INCONVENIENTS
TECHNIQUES
DEFINITION ET OBJECTIF
Le publipostage ou
mailing
- Bon ciblage si le fichier de
l'entreprise est bien tenu et
Message écrit et personnalisé adressé à
mise à jour
chaque client potentiel (dont on a l'adresse).
- possibilité d'argumentation
On l'utilise pour renforcer l'image d'un point
et de valorisation du produit
de vente à l'occasion:
ou du point de vente
- de solde
- message très personnalisé
- de promotions
- le taux de remonté est assez
- d'une nouvelle collection
faible (de 1 à 3 % en
- d'un évènement lié au client dont on veut
moyenne)
tirer partie (anniversaire, Saint-Valentin,
- le coût, bien que réduit par
enfants, etc.)
rapport aux publicités médias,
est plus élevés que les tracts.
ISA (imprimé sans
adresse) appelé aussi
Document distribué dans toutes les boites
aux lettres d'une zone déterminée. (par
- Le coût est faible
- le ciblage géographique est
exemple, Truffaut préfère distribuer ses
prospectus dans les zones pavillonnaires)
Très souvent, ils présentent des produits
d'appels. Ils déclenchent une action d'achat
rapide grâce à une offre intéressante. On les
utilise aussi beaucoup lors des soldes,
promotions, évènements particuliers
(ouverture, agrandissement, etc.)
tract ou prospectus.
3.
bon
- son image est banale
- le document n'est pas
personnalisé.
Objectifs :

Susciter une réponse immédiate ou du moins à court terme ;

Fournir à la cible visée les moyens de transmettre directement cette réponse à l’entreprise.

Favoriser une relation « directe » entre une entreprise et ses clients ou prospects.
4.
Avantages:
­ Permet d'avoir un retour sur investissement rapidement.
­ Permet de s'adresser directement à ses clients.
­ Permet de créer un lien de proximité avec ses clients
5.
Inconvénients :
- Nécessité d'avoir une base de données qualifiée (avec de bonnes informations).
­ Nécessité d'avoir un suivi clientèle et une mise à jour de sa base de données très régulière.
Partie 3 : Les nouvelles
tendances de la
communication hors media
I-
Le marketing viral
Le monde de l'Internet et l'univers du marketing sont traditionnellement friands de phénomènes de modes et de gourous. L'univers du marketing interactif ne pouvait donc que s'enflammer pour cette "nouvelle" discipline ou technique constituée par le marketing
viral. Il n'est donc pas inintéressant de revenir un peu sur les concepts de base et sur quelques définitions. Le marketing viral n'est pas la dernière maladie trouvée, ni un virus pour votre ordinateur de bureau... Il est à admettre que le terme est un peu barbare et repoussant pour une chose si simple, malheureusement "viral" est la bonne définition. Le marketing viral est partout, il part d'un endroit et plus tard vous le retrouverez dans les moindres recoins de l'espace virtuel. Voici comment le virus se répand et comment profiter de ses bienfaits. Au début il se fait discret, il vit dans le secret et presque personne ne le connaît, ensuite il se répand de plus
en plus par l'utilisation de vos ressources, il prend de l'ampleur et plus rien ne peut l'arrêter !
Voici tout ce que le marketing a de relatif avec le virus en question. Le marketing viral sur
Internet est l'équivalent du bouche­à­oreille dans la vie courante. Votre message passe d'un courrier électronique à l'autre par exemple ou par un autre moyen. Le Marketing viral se définit aisément comme une action menée par une entreprise afin de
se faire connaître auprès d’un maximum d’internautes.
Les consommateurs deviennent des vecteurs d’action de la marque. Ainsi une telle communication a comme avantage principal de pouvoir toucher rapidement les personnes
choisies que ce soit par le réseau familial, personnel ou encore professionnel des premières cibles, et ce, à des coûts plus faibles que par la publicité classique.
Exemple :
Le premier exemple réussi d'une campagne de marketing viral est celui d'Hotmail, en 1998. Pour promouvoir sa messagerie électronique gratuite, Microsoft a offert une période
de test à un certain nombre d'internautes, avec la possibilité d'inviter des amis à devenir membre, via l'envoi d'un e­mail comprenant un lien hypertexte. En à peine 18 mois, Hotmail a ainsi convaincu 12 millions d'utilisateurs. L'autre marque, qui figure déjà sur le
"walk of fame" du marketing viral, est Budweiser. Via des films diffusés sur le Net, la marque de bière est parvenue à faire connaître au monde entier ses spots télé américains de la campagne "Whassup".
II-
Buzz marketing
Le buzz marketing est désormais éprouvé comme une stratégie incontournable. Il se définit comme l'exploitation de l'influence de consommateur à consommateur, dont la forme la plus connue est la bouche à oreille.
La bouche à oreille est probablement le plus vieux moyen d‘influence au monde. Avant l‘avènement de la « réclame », le jeu des recommandations était l‘unique facteur qui pouvait influencer la décision d‘achat. le secret du buzz marketing réside donc en partie dans la capacité de la marque à
maîtriser son écho. Et sa principale limite est la rumeur, un facteur incontrôlable.
Les facteurs clés de succès consistent à :
­ cibler les bons influences,
­ s'assurer que les marques ou le produit est bien en adéquation avec eux,
­ définir la stratégie pour s'adresser à eux,
­ trouver le bon moment.
Exemples : Sarenza fait courir les femmes
En aménageant le concept des “Courses en escarpins” qui se sont déjà déroulées dans certains pays, Dcontract a proposé à Sarenza de créer un véritable Championnat National
de course en escarpins, en relais et par équipes de filles (relais 3 fois 50 mètres en talons de 8 cm minimum)
Les jeux publicitaires "online"
Phénomène récent, les jeux disponibles sur des sites Internet commerciaux, au delà d'une
fonction de création de trafic et de collecte d'informations, sont aussi propices à la communication : lancement d'un nouveau produit/service, connaissance du métier de l'entreprise, de ses points forts… L'aspect ludique et détourné (les marques n'apparaissent jamais brutalement) rend cette forme de publicité plus "digeste" pour l'internaute
But : gérer un suspens sans lasser un public "volatile".
Le Nokia Game, lancé en novembre 2001, jeux­concours de dernière génération, utilise habilement des techniques hors­média récentes.
III-
Le marketing tribal :
Le marketing tribal s'adresse aux jeunes adolescents : il parle leur langage et vise leur "tribu". Il ne vise pas seulement à mieux comprendre les jeunes d'aujourd'hui, mais aussi
à contourner leur indifférence grandissante pour la publicité classique. Le but est de créer
un esprit communautaire centré autour de valeurs de marque…
Il englobe différentes techniques : street marketing (tags commerciaux sur les murs), buzz, incrustation de pub "discrète" dans les jeux vidéos etc. Il se distingue par sa parfaite connaissance des leaders d'opinion et la maîtrise de la rumeur. (5)
Les marques de produits culturels, de sports ou de vêtements sont parmi les plus avancées en ce domaine (Nike, Adidas…).
IV-
Street marketing :
Le Street marketing est une technique de promotion qui s’étend de la simple distribution
d’imprimés à la sortie du métro jusqu’à une présence au sein d’événements de grande envergure (compétitions sportives, festivals de musique...). Il permet de renforcer une communication de proximité, de créer du trafic et de booster les ventes.
Son principe est d'identifier les zones de passage ou de rassemblement de la population à atteindre afin de mener une opération très ciblée : universités, stades, concerts, quartiers d’affaires ou encore entrées de magasins ou à proximité immédiate des points de vente de l’enseigne.
Son objectif consiste généralement à créer l’événement, à surprendre et à rapprocher la marque des consommateurs afin de leur faire passer des messages alternatifs au travers la mise en place d'animations interactives destinées à marquer leurs esprits.
On distingue différents types d’opérations de Street marketing dont les principales sont les campagnes d’échantillonnage et de dégustation.
Exemple :
Le produit Strip kao, un patch contre les points noirs de NIVEA, s‘est développé grâce à la distribution d’échantillons lors de soirées étudiantes. Les jeunes se sont moqués du patch mais l‘ont porté pour rigoler, créant ainsi un signe de reconnaissance Nokia, pour le lancement de la N­Gage, a mis en place des actions de street­
marketing originales sous forme d'affichage sauvage de stickers reprenant le message "C'est ici que… " dans des lieux comme les cinémas, les stades de foot, les salles de concert… Nokia a également organisé des duels sur les parkings de grands centres commerciaux avec des joueurs professionnels V- Guérilla marketing
Pour faire la différence entre street marketing et Guerrila MK ; on peut dire que le street MK utilise des Techniques qui ont pour finalité de promouvoir un événement, un produit, un service uniquement dans la rue. Les outils utilisés sont le plus souvent des flyers, des affiches ou des supports de communication beaucoup plus originaux.
Les discussions vont bon train de ce côté... la guérilla est prête à tout! Des opérations plus agressives, en dehors des normes, l'attention portée est d'autant plus grande. Par contre si elle est trop intrusive elle peut rapidement déplaire et faire perdre quelque plume à votre capital de sympathie! Le street marketing est un outil très efficace quand il est malin et différencié. Toutefois sa mise en place reste compliqué à moins de trouver L'idée. De ce fait, comme toute nouvelle matière, le street marketing est utilisé principalement par les grands groupes avec des budgets conséquents.
Exemple :
1)Hebbes est un concurrent belge de ebay.be et qui a mis en ligne (sur le site de ebay.be) des annonces diverses (moto, snowboard...) ou l'on peux voir quand on zoome la photo ceci: "désolé, déja vendu sur Hebbes.be" (réalisé par l'agence LGF) ebay a bien sûr réagi et
enlevé les fameuses annonces.
Ebay.be pour sa part aussi a eu recours à ce genre de techniques, en mettant des affiches
dans des magasins vides ou l'on pouvais lire: "Moved to ebay"
VI-Lobbying
Le lobby est défini comme une activité consistant à procéder à des interventions destinées
à influencer directement ou indirectement l'élaboration, l'application ou l'interprétation des mesures législatives, des normes, des règlements...
En tant que démarche, le lobbying nécessite tout simplement:
1. de définir les objectifs poursuivis ;
2. d'identifier toutes les cibles concernées ;
3. de choisir les techniques appropriées ;
4. de mesurer l'efficacité des actions réalisées.
Avantage : Selon certains auteurs, le lobbying contribue à développer la compétitivité de l'entreprise en améliorant son cadre d'activité économique, juridique et social.
Inconvénient : Néanmoins, le lobbying pose des réels problèmes relatifs à l'éthique et à l'honnêteté. Exemple : Vodacom Vodacom recourt à cette technique essentiellement dirigée vers les instances de prise de décisions au niveau politique et institutionnel pour les faire pencher dans un sens favorable à cette entreprise et à ses intérêts
Pour ce faire, Vodacom Congo RDC utilise et les techniques de communication traditionnelles que sont les relations avec la presse, les relations publiques et les techniques spécifiques, à savoir les contacts directs avec les cibles, la création d'une association d'utilisateurs de la marque Vodacom, les réalisations d'études chiffrées appropriées, le tourisme industriel, les campagnes de presse ou d'opinions...pour bien cadrer son lobbying. Vodacom peut faire sous­traiter ce seul aspect auprès d'une structure spécialisée ou, créer une structure interne au sein de l'entreprise qui s'en charge.
VII-
Le marketing participatif
Le marketing collaboratif ou participatif a pour principe de faire participer les consommateurs à l’élaboration de la politique produit ou de la politique de communication. On peut par exemple demander aux consommateurs de voter pour un nouveau parfum de produit alimentaire, pour une nouvelle couleur de produit ou de proposer un slogan, un logo voire un nom pour un nouveau produit.
Le marketing participatif était parfois utilisé avant l’éclosion d’Internet, mais il a pris une nouvelle ampleur depuis l’apparition du réseau et un essor encore plus important plus récemment avec le développement du Web 2.0 et de ses principes et outils de collaboration.
Ce développement des pratiques de marketing collaboratif sur Internet s’explique logiquement par le fait que les applications liées au web permettent plus facilement de s’adresser au consommateur et à celui de s’exprimer ou de transmettre ses créations.
Les applications de marketing participatif se sont ainsi multipliées récemment sur l’Internet mondial et français et on peut en donner quelques exemples :
Après que 400 000 votants aient choisi une nouvelle saveur crème brûlée en 2006, la marque Danette a à nouveau sollicitée les consommateurs en 2007 pour élire un nouveau
parfum en 2007 en espérant atteindre le million de votes.
Les opérations de marketing participatif ne se cantonnent pas forcément exclusivement à Internet, notamment dans la phase de communication et de sollicitation des consommateurs, mais Internet joue un rôle central dans l’organisation du dispositif et dans la phase de recueil des avis.
VIII- Consumer magazine
Magazine destiné aux consommateurs d'une marque ou d'un ensemble de marques. S'il est décidé et initié par la marque, il est réalisé par une agence conseil spécialisée dans la majorité des cas. Il comporte généralement des articles sur la marque et ses produits, mais également du rédactionnel sur des thèmes et des sujets liés ou non à la marque ; le but étant de lui donner le plus possible l'apparence d'un magazine ordinaire et donc de l'éloigner d'une connotation trop commerciale. Certains contiennent même des insertions publicitaires pour des produits qui ne sont pas nécessairement ceux de la marque ou de l'entreprise. Les cas sont rares, mais certaines entreprises n'hésitent pas à le faire payer au consommateur, pour le différencier encore plus d'un support de publicité. La majorité est adressée au domicile des consommateurs, accompagnés ou non d'offres promotionnelles et de bons de réduction. L'entreprise peut ainsi constituer et/ou mettre à
jour une base de données clients qui, ponctuellement, pourra être sollicitée pour répondre
à un questionnaire. Ce vecteur de communication est désormais également utilisé par les enseignes de la distribution. À ce propos, on peut dire que : « Le magazine de consommateurs remplit un double objectif. En communiquant sur l'entreprise, il vise à donner aux clients les informations qui justifient leur engagement vis­à­vis de l'enseigne. En mettant en valeur les produits, il explique au consommateur quels sont les biens et services susceptibles de satisfaire ses besoins. L'objectif est de faire comprendre plutôt que de faire savoir. Les magazines consommateurs se veulent ainsi avant tout un service rendu au client
Exemples au Maroc : Plurielle, aufait, casannonces
Pour tout vous dire d’Unilever
Danoé de Danone
Le journal de carrefour : mensuel de consommation diffusé gratuitement à près de 1,2 millions d’abonnés
IX-Wait marketing :
Dans les transports en commun, dans la salle d’attente du médecin, pendant le chargement d’une vidéo sur Internet, les consommateurs s’avèrent deux à trois fois plus réceptifs que devant leur télévision. Toutes les entreprises peuvent profiter de ces contextes privilégiés d’attente pour acquérir ou fidéliser leurs clients. C’est l’enjeu du wait
marketing ou marketing de l’attente: mieux communiquer et à moindre coût.
Partie 4 :
satisfaction client
Lorsque le prix ne fait plus la différence, la fidélisation doit prendre le relais. Encore faut­
il identifier et récompenser les bons clients. Les bons clients sont généralement des clients satisfaits.
On peut définir la satisfaction comme le sentiment d’un client résultant d’un jugement comparant les performances d’un produit d’entreprise à ses attentes.
La satisfaction est parfois considérée comme une émotion, une appréciation rationnelle. Dans tous les cas, elle est fonction d’un différent et donc trois situations peuvent apparaître :

Les performances sont en deca des attentes : mécontentement 
Les performances sont à leur niveau : satisfaction 
Les performances au dessus des attentes : enthousiasme Les techniques de communication hors média permettent de réaliser une satisfaction clients dans la mesure où elle permet aux clients de connaître de prés l’entreprise avec laquelle ils ont affaires. Par exemple le parrainage permet aux clients de garder une bonne
image de l’entreprise et par conséquent une elle sera toujours présente dans leurs mémoires en tant qu’institut citoyenne
Un autre exemple concernant le marketing direct, on pourrait croire que les clients sont lassés des courriers qu’ils reçoivent dans leur boite aux lettres mais pourtant si on prend une étude réalisée en France par La Poste auprès du grand public sur l'ouverture du courrier dans les boîtes aux lettres, on sera surpris d'apprendre que plus de 92 % des courriers qui sont remis dans les boîtes aux lettres sont lus. C'est impressionnant !
Lorsqu'une action est bien ciblée, les destinataires conservent ces courriers s'ils n'ont pas
le temps de les étudier sur le moment. Naturellement un jour ou l'autre ils feront « le ménage » et jetteront ces courrier... s'ils n'ont pas été relancés.
La relance est très importante car elle sert à remettre le dossier sur le « haut de la pile ».
Ce n'est pas du harcèlement, mais un maintien du contact. Si on est sur de sa cible mais on n'obtient pas de réponse, on doit continuer à communiquer car à un moment ou à un autre ce sera le bon moment.
Les études réalisées dans le domaine du marketing direct montrent clairement qu'en matière de vente aux entreprises (appelée le B to B « Business to business »), une grande partie de la « défidélisation » d'un client vient d'un manque de contact avec son fournisseur. Les entreprises s'imaginent souvent qu'elles en font trop. Or les clients estiment de leur côté qu'ils n'ont pas assez de contact avec leurs fournisseurs où qu'ils n'obtiennent pas l'information par le canal qui leur convient.
Conclusion
Les techniques publicitaires hors médias coûtent moins cher que l'utilisation des médias traditionnels et pourtant, elle engendre de très bons résultats. Avec l'évènementiel, les relations publiques, le street marketing, les produits dérivés et pleins d'autres outils, l'annonceur peut faire preuve d'une grande créativité et d'originalité. Désormais, nous sommes dans l'ère de la consommation où l'exigence est accrue de la part des consommateurs. Le hors médias change les habitudes, émerveille les clients quand il est bien orchestré. Il n'est plus une partie de la publicité mais un moyen précieux pour conquérir de nouveaux clients, pour gagner rapidement de l'argent. Si nous nous référons
aux relations presse, nous nous apercevons que cette technique appartenant au hors médias est une base solide pour les annonceurs. Un journaliste qui vante votre produit est un atout majeur dans une campagne commerciale. Les relations publiques sont une discipline de communication dont nous ne pouvons pas nous passer. Ainsi, nous ne pouvons plus imaginer de fonctionner sans le hors­médias qui a une importance capitale dans la démarche publicitaire qui ne fera que de s'accroître car les consommateurs réclament sans cesse de meilleures offres, plus d'interactivité, plus de surprises. Tandis que les mass médias ont pour objectifs de faire connaître la marque, le hors média crée un ressenti autour d'elle. Cette technique publicitaire n'a pas fini de nous étonner.