DP Lady Chance - Pathé Films AG

Transcription

DP Lady Chance - Pathé Films AG
BAC FILMS
présente
[THE COOLER]
Un film écrit par
Frank Hannah & Wayne Kramer
Réalisé par
Wayne Kramer
Avec
William H. Macy
Alec Baldwin
Maria Bello
PRIX DU JURY - FESTIVAL DU FILM POLICIER DE COGNAC 2004
SORTIE NATIONALE LE 18 AOÛT 2004
Durée : 1h43
www.ladychance-lefilm.com
Dossier de presse et photos téléchargeables en haute définition
sur www.bacfilms.com/presse
Distribution : BAC FILMS
88, rue de la Folie Méricourt
75011 PARIS
Tél. : 01 53 53 52 52
Fax : 01 53 53 52 53
Presse : LE PUBLIC SYSTÈME CINÉMA
Sophie Bataille / Céline Petit
40, rue Anatole France - 92594 Levallois Perret cedex
Tél. : 01 41 34 20 32 / 23 50 - Fax : 01 41 34 20 77
[email protected] - [email protected]
synopsis
Bernie Lootz (William H. Macy), alias The Cooler, est le type le
plus poisseux de Las Vegas. Qu’il s’agisse de son mariage, de
sa relation avec son fils ou de son chat, tout ce qu’entreprend
Bernie tourne mal.
Pour le Shangri-La qui l’emploie, sa malédiction est un don :
dans ce casino déclinant, jour et nuit, il erre d’une table à
l’autre, répandant son mauvais karma et refroidissant la main
heureuse des joueurs en réussite.
Tel un détenu purgeant sa peine, ce porte-malheur s’attèle à la
tâche depuis des années, remboursant ainsi une dette de jeu
qu’il doit à l’ambigu gérant du Shangri-La, Shelly Kaplow (Alec
Baldwin).
Mais Bernie voit d’un coup la lumière au bout du tunnel. Alors
qu’il ne lui reste plus que quelques jours sous contrat, il rencontre Natalie (Maria Bello), nouvelle serveuse au bar du casino. Totalement électrisé, il se laisse aller dans ses bras et tombe
amoureux d’elle. Dès que Natalie lui prouve son attachement, la
chance de Bernie va tourner mais ce n’est pas dans son contrat
avec Las Vegas.
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la production
Pour son premier film, le réalisateur et co-scénariste Wayne
Kramer a choisi de raconter l’histoire d’un type dont le mauvais
karma se répand comme une traînée de poudre.
Kramer connaît parfaitement la sensation d’être poursuivi par la
malchance.
“À un moment donné, dans ma vie, j’avais en permanence le
sentiment que si quelque chose devait aller de travers, ça prendrait des proportions terribles”, dit Kramer. “Je suis le genre de
gars dont les bagages sont systématiquement perdus dans les
aéroports. Quand je vivais en Afrique du Sud et que j’ai été
appelé sous les drapeaux, douze d’entre nous furent envoyés en
Angola et j’ai été le seul à attraper la malaria - et en prime, je
l’ai eue deux fois”.
Kramer est scénariste - il a notamment signé le script du prochain film de Renny Harlin, MINDHUNTERS. Il s’est attaqué à
LADY CHANCE il y a quatre ans, lorsque son coauteur Frank
Hannah a eu l’idée d’un type à Las Vegas dont la malchance est
contagieuse.
Frank Hannah connaît bien Las Vegas pour y avoir joué au craps.
Il voulait raconter une histoire située au cœur d’un casino.
Hannah est sûr qu’il existe vraiment des “porte-poisse” à Las
Vegas.
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Si on lui demande d’être plus explicite, Hannah précise : “Tout
joueur sait que parfois la chance peut tourner sur un détail,
comme un dé qui heurte la main d’une personne. Il y a tout un
tas de choses dingues qui peuvent altérer le rythme d’une
partie de craps. Le concept même de “main chaude” peut avoir
une grande influence sur le jeu. Un croupier peut avoir la main
incandescente le vendredi, et puis perdre tout l’argent de la
banque le samedi. Les porte-malheurs peuvent varier d’un jour
à l’autre. Il y a sans doute des filous qui ont le talent de plomber
des tables, mais peut-être pas de manière aussi prononcée que
Bernie Lootz. Bernie est un exemple extrême de ce qui se passe
vraiment dans la vie. C’est ce qui rend son personnage si
unique”.
Le réalisateur Wayne Kramer approuve : “Frank m’a raconté des
nuits à la table de jeu où il était en veine, comme sur un filon,
quand tout à coup quelque chose a changé. Une nouvelle
personne s’est assise à la table. La pression atmosphérique
dans la salle a changé, toute l’ambiance a été modifiée, et Frank
a commencé à perdre. Et selon lui, tout était de la faute du
nouveau venu”.
Mais si LADY CHANCE est un film sur la malchance, il raconte
aussi comment deux personnes réunies par le hasard peuvent
changer radicalement la vie de l’un ou de l’autre. Comme
l’observe Maria Bello, qui interprète Natalie, la serveuse dont
s’éprend Bernie : “Frank et Wayne ont réussi à créer des
personnages aux psychologies complexes, une histoire dont le
thème, immédiatement identifiable selon moi, est le pouvoir
qu’à l’amour de transporter les êtres”.
En effet, les personnages de LADY CHANCE prennent vie en
s’affirmant de manière inattendue.
Shelly a beau être ignoble, violent et désespéré, tout au long du
film il fait preuve d’un sens de l’éthique presque désuet, d’un
profond respect pour les traditions et d’une forme de loyauté
biscornue, alors qu’il essaie de préparer l’avenir.
Certes, Bernie passe ses journées à répandre délibérément sa
déveine comme une maladie contagieuse. Mais lorsqu’il
rencontre Natalie, la serveuse, il lui donne un coup de pouce en
la plaçant aux tables à gros pourboires, puis la protège d’un
joueur grossier.
Natalie est une femme qui semble avoir commis dans le passé
beaucoup d’erreurs et qui a pratiquement renoncé à la vie. En
rencontrant Bernie, elle apprend à s’accepter en aimant à son
tour une personne pas si parfaite que cela.
Selon Kramer, l’intensité et la drôlerie des scènes d’amour entre
Bernie et Natalie constituent une clé dramatique qui révèle la
face cachée de leurs personnages. “Dès qu’on le voit apparaître,
on sait que Bernie est le genre de type qui n’a pas passé une
seule bonne journée dans sa vie. Et c’est seulement quand on
le découvre au lit avec Natalie qu’on commence à le soupçonner
d’être, en fait, capable de se payer du bon temps”.
Concernant son personnage, Maria Bello pense “qu’elle
ne commence vraiment à l’aimer qu’après qu’ils aient fait
l’amour. Bernie est original, drôle et unique, leur relation
sexuelle est si authentique qu’ils deviennent immédiatement
complices”.
La scène se termine sur une réplique mémorable de Natalie, qui
rend un bel hommage à l’anatomie de Bernie - une répartie que
Kramer reconnaît devoir entièrement à Bello.
“La fin de la scène était totalement improvisée” dit-il, “et elle
était parfaite”.
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William H. Macy se rappelle : “Avant de partir à Reno pour le
début du tournage, je stressais déjà sur les scènes d’amour avec
Maria. J’ai réalisé que je n’aimais pas regarder les scènes d’amour - alors je ne parle même pas d’en tourner. Heureusement
Maria avait une énergie d’enfer et était prête à tout. On a d’abord
fait des répétitions techniques en gardant nos vêtements, ce qui
pour être tout à fait honnête, m’a beaucoup rassuré”.
Il poursuit : “Puis pour la première scène d’amour, Maria et moi
avons commencé par une bonne rasade de whisky dans la loge.
Ces scènes furent chaudes, drôles, touchantes et émouvantes.
Plus tard pendant le tournage, à chaque fois que nous avions un
problème sur une scène, on se disait qu’on devrait peut-être
l’essayer sans vêtement”.
Dès que Kramer et Hannah ont commencé à écrire l’histoire, ils
ont pensé à William H. Macy pour jouer le rôle de Bernie Lootz.
À l’époque, ils ne savaient absolument pas comment il allait
réagir à leur travail.
Une fois achevée l’écriture du scénario, Michael Pierce, le
manager de Kramer, est allé porter le projet aux agents de
Macy, et l’acteur a donné son accord immédiat.
Kramer précise : “Bien-sûr, nous étions ravis que William dise
qu’il allait faire le film, mais nous étions encore plus excités
quand il nous a dit qu’il pensait qu’au cœur de LADY CHANCE,
il y avait une histoire d’amour”.
William H. Macy se souvient : “J’ai joué beaucoup de losers dans ma
carrière, tellement en fait que j’avais décidé de poser un moratoire
sur ce genre de rôle. Quand j’ai lu LADY CHANCE, je me suis dit :
voilà l’archétype du loser porté à des hauteurs monumentales ! Mais
j’aimais l’idée que le sort de Bernie soit transformé par l’amour. Je
serai toujours attiré -irrésistiblement- par les histoires d’amour”.
L’acteur de leur rêve était convaincu, pourtant le financement du
film allait prendre trois ans.
Au fur et à mesure qu’Hannah et lui écrivaient le scénario,
Kramer se passionnait tant pour l’histoire, qu’il a eu naturellement le désir d’en assurer lui-même la réalisation. Or quand le
script a commencé à circuler, il semble que les gens se soient
mis à envisager tous les metteurs en scène au monde, à part
Kramer. Finalement, Kramer a rencontré le producteur Sean
Furst. Celui-ci a découvert de nombreux réalisateurs, dont Mark
Forster qui juste avant À L’OMBRE DE LA HAINE (MONSTER’S
BALL) avait réalisé le premier long métrage produit par Furst,
EVERYTHING PUT TOGETHER. Furst contacta Edward Pressman,
John Schmidt et Alessandro Camon de Content Film, et après
un lobbying intense en faveur de Kramer il obtint d’eux qu’ils lui
confient la réalisation du film.
Kramer se souvient : “J’ai beaucoup aimé Pressman parce que
c’est un de ces producteurs non-conformistes qui ne se laisse
pas étouffer par le système hollywoodien. Tout au long de la
production il m’a laissé faire le film que je voulais et a soutenu
tous mes choix”.
La chance de Kramer était-elle en train de tourner ?
En tant que jeune réalisateur, Kramer a pu compter sur l’inestimable soutien de ses acteurs, notamment de William H. Macy.
“Il a été un appui fabuleux, m’encourageant toujours et ne me
remettant jamais en question”, dit Kramer. Alors qu’il confirme
que c’est Ed Pressman qui a initialement attiré l’attention d’Alec
Baldwin sur le projet (ils avaient travaillé ensemble sur le TALK
RADIO d’Oliver Stone), il suggère aussi que c’est la présence de
William H. Macy qui a définitivement convaincu Baldwin d’interpréter le personnage de Shelly Kaplow, gérant déchiré et parfois
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violent de l’hôtel Shangri-La. Macy et Baldwin avaient précédemment joué ensemble dans deux succès, SÉQUENCES ET
CONSÉQUENCES (STATE AND MAIN) et LES FANTÔMES DU
PASSÉ (GHOSTS OF MISSISSIPPI).
Alec Baldwin dit : “Il fallait aux rôles de Shelly et Bernie un passé
et des repères communs, et je crois que William et moi avons
quelque chose de cet ordre. De bonnes choses peuvent naître
de tandems d’acteurs s’ils partagent la même vision des personnages et des situations. Shelly a besoin de Bernie et
réciproquement, jusqu’à un certain point. Bill et moi pouvons
jouer des types qui ont une relation d’amour/haine, un côté faux
frères”.
“Alec a compris Shelly immédiatement”, dit Kramer. “Son
emprise sur le personnage était saisissante. Il savait des choses
compliquées, comme le genre de regrets que Shelly peut avoir,
mais aussi des choses simples, comme le genre de vêtements
que porte ce personnage. Shelly, c’est le côté limite, dangereux
d’Alec Baldwin, comme son personnage dans GLENGARRY, sauf
qu’ici le rôle est plus important. Il joue le type classique du dur
à cuire des années 50 ou 60, comme Robert Mitchum ou Lee
Marvin”.
Sa partenaire Maria Bello approuve, mais ajoute : “Je ne me
souviens pas avoir vu au cinéma un méchant aussi émouvant et
complexe que Shelly”.
Alec Baldwin reprend : “Shelly veut conserver ce qu’il a. Il veut
que le Shangri-La continue jusqu’à ce qu’il en ait assez. Il veut
que Bernie reste jusqu’à ce qu’il en ait assez. C’est la pire sorte
de maniaque du contrôle qu’il existe”.
Maria Bello admet qu’elle était d’abord nerveuse à l’idée de
travailler avec Baldwin : “Mais dès que je l’ai vu, il m’a mise à
l’aise”, se souvient-elle. “C’est un professionnel accompli et un
véritable artiste. Mais quand nous avons tourné notre scène de
bagarre, je tremblais parce qu’il m’a vraiment foutu la trouille.
Après coup, il est venu me trouver et m’a enlacée et m’a dit
qu’on avait fait du beau travail. Il était adorable”.
Le fictif “Hôtel Shangri-La” est un casino de la vieille école à Las
Vegas, inspiré d’endroits comme Binion’s Horseshoe et le
Golden Nugget.
Kramer raconte : “Les vieux casinos comme ceux-là n’ont pas
l’esprit des parcs d’attractions. Bien qu’ils soient ouverts et que
les néons y brillent 24 heures sur 24, la lumière y est en fait très
basse parce que les clients d’endroits comme le Shangri-La
aiment venir jouer incognito. Les vrais joueurs viennent dans ce
genre d’endroit. On n’y trouve pas le côté club de vacances des
nouveaux casinos”.
Il poursuit : “Le personnage de Baldwin, Shelly, déteste
l’idée qu’on veuille lui prendre son petit casino pour en faire
un énorme machin style MGM. Pour Shelly, le casino du
Shangri-La c’est, littéralement, un Shangri-La (“paradis
terrestre”), comme le paradis dépeint dans le film de Capra
HORIZONS PERDUS (LOST HORIZON), où rien ne change jamais”.
Le film rend hommage à Franck Capra. Un spectateur attentif
remarquera que lorsque Bernie est invité par haut-parleurs à
intervenir à une table, le nom de code utilisé est toujours le nom
d’un personnage de HORIZONS PERDUS.
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Dans une certaine mesure, Kramer partage la nostalgie de
Shelly. “Vegas a beaucoup perdu de son élégance et de sa mystique. Avant, c’était un lieu d’évasion pour adultes, où des gens
mettaient un costume ou une tenue de soirée pour se rendre au
casino ; cela faisait partie du fun, du glamour. Je ne pense pas
que cela existe encore. Dans LADY CHANCE, nous voulions
retrouver l’ancienne élégance, mêlée à un côté urbain poisseux”.
Au final, Alec Baldwin pense que l’essentiel pour l’ancien
comme pour le nouveau Las Vegas reste l’argent. Il ajoute : “Le
vieux Vegas misait tout sur le jeu. Le nouveau Vegas saupoudre
ses jetons un peu partout. Désormais, c’est un centre commercial
géant, parc d’attractions autour du jeu”.
Du fait que la majorité du film se déroule dans un casino, il était
crucial d’en trouver un. Kramer pensait en effet que la seule
manière de faire le film était d’obtenir de tourner dans un vrai
casino qui leur donnerait libre accès aux salles de jeu. À Vegas,
ils eurent beaucoup de mal à en trouver un qui garantisse à la
fois une sécurité suffisante et ce genre d’accès. Kramer se
souvient : “Aucun casino ne voulait suspendre, ne serait-ce
qu’une seconde, ses activités ultra-lucratives pour un truc aussi
insignifiant qu’un film”.
C’est alors que le coproducteur Elliott Rosenblatt entendit parler
d’un casino à Reno -le Flamingo- en cours de rénovation.
Kramer était enthousiaste. “Le fait de pouvoir contrôler la salle
de jeu, comme un studio, et l’éclairer une semaine avant de
tourner, était incroyable !”
Cependant, du point de vue de la décoration, le Flamingo de
Reno ne portait pas son nom pour rien. Partout on trouvait le
motif de l’oiseau aux couleurs vives - des néons roses de l’allée
à la moquette de la salle de jeu. Et pendant que l’équipe de
tournage devait faire attention à ne pas filmer l’hôte des lieux,
le chef décorateur Toby Corbett transformait l’ambiance vaguement tropicale du Flamingo en intérieur à la mode asiatique du
Shangri-La et du salon Paradis.
Toutefois, à l’image du Shangri-La dans le film, le Flamingo de
Reno n’existe plus. Après rénovation, il s’appelle désormais le
Golden Phoenix.
Kramer poursuit : “Tourner à Reno dans un vrai casino était
génial parce que cela a contribué à rendre chaque aspect du
film plus authentique. Et, parce que nous n’étions pas à Vegas,
nous avons eu droit à des figurants qui en aucun cas n’apportaient un look hollywoodien, mais plutôt un aspect plus dur, plus
honnête envers le film”. Un bon nombre des croupiers dans le
film gagnent vraiment leur vie en distribuant les cartes aux
tables de Reno.
Tourner à Reno signifie aussi que l’équipe passait une bonne
partie de son temps libre dans les casinos. Kramer se souvient :
“Frank a donné des cours de craps à pas mal de membres de
l’équipe le soir après le tournage”.
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William H. Macy
Bernie Lootz
Nominé aux Oscars, William H. Macy est un des comédiens les
plus reconnus de sa génération.
SA CARRIÈRE AU CINÉMA
William H. Macy a récemment terminé le tournage du film
indépendant américain réalisé par Tony Giglio, U-BOAT ainsi que
celui de STEALING SINATRA, une production Showtime, qui
relate le kidnapping sabordé de Frank Sinatra Jr. en 1969.
Réalisé par Ron Underwood, Macy y incarne John Irwin, un des
trois kidnappeurs. Frank Sinatra Jr. avait été enlevé dans son
hôtel, revolver au poing, juste avant un concert au lac Tahoe.
Emmené à Los Angeles, il fut détenu pendant quatre jours avant
que son père ne paye les 240 000 $ de rançon. Pourtant Irwin,
accompagné de son frère, se constitua prisonnier et les trois
kidnappeurs furent cueillis et condamnés. David Arquette, Ryan
Browning et Thomas Ian Nicholas sont également à l’affiche.
L’an dernier, William H.Macy partageait la tête d’affiche de
BIENVENUE À COLLINWOOD (WELCOME TO COLLINWOOD).
Produit par George Clooney et Steven Soderbergh, cette fable
comique raconte l’histoire d’une bande de bras cassés de
Cleveland qui essaie de cambrioler un mont-de-piété. Macy y
joue un repris de justice tentant de réunir la caution de sa
femme détenue. Le film rassemblait une distribution prestigieuse
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dont George Clooney, Jennifer Esposito, Luis Guzman, Sam
Rockwell et Isaiah Washington.
L’an passé, on a aussi pu le voir dans FOCUS de Neal Slavin.
William H. Macy s’est fait connaître grâce à son interprétation
de Jerry Lundegaard dans FARGO, pour lequel il fut cité à
l’Oscar et reçut l’Independent Spirit Award du Meilleur Second
Rôle. Il a également été cité comme Plus Drôle Second Rôle
dans un Film (American Comedy Awards), Meilleur Acteur
(Chicago Film Critics), Meilleur Second Rôle (Dallas/ Fort Worth
Film Critics), et Meilleur Acteur dans un Drame (International
Press Academy).
Son impressionnante filmographie comprend aussi MAGNOLIA,
PLEASANTVILLE, HAPPY TEXAS, MYSTERY MEN, JURASSIC
PARK 3, PSYCHO, PRÉJUDICE (A CIVIL ACTION), BOOGIE
NIGHTS, DES HOMMES D’INFLUENCE (WAG THE DOG), AIR
FORCE ONE, LES FANTÔMES DU PASSÉ (GHOSTS OF
MISSISSIPPI), PROFESSEUR HOLLAND (MR. HOLLAND’S OPUS),
LE CLIENT (THE CLIENT), ROOMMATES, OMBRES ET
BROUILLARD (SHADOWS AND FOG), MEURTRE À ALCATRAZ
(MURDER IN THE FIRST), À LA RECHERCHE DE BOBBY FISCHER
(SEARCHING FOR BOBBY FISCHER), RADIO DAYS et PANIC entre
autres.
On pourra le découvrir prochainement dans PUR SANG
(SEABISCUIT) aux côtés de Jeff Bridges, Tobey Maguire et Chris
Cooper.
SA CARRIÈRE AU THÉÂTRE
Né à Miami, William H. Macy a vécu en Géorgie jusqu’à dix ans
avant de déménager à Cumberland dans le Maryland, où sa
passion pour l’art dramatique s’est révélée en jouant Mordred
dans Camelot. Élu chef de classe au collège et au lycée, William
H. Macy se destinait à une carrière de vétérinaire. Mais après
avoir “enchaîné les pièces”, il s’inscrit à l’université du Goddard
College dans le Vermont, où il débarque sous la tutelle du
professeur de théâtre David Mamet.
Dernièrement, William H. Macy a rejoint son épouse l’actrice
Felicity Huffman à Los Angeles dans la désormais célèbre pièce
de Anne Nelson, The Guys. Créée au Flea Theatre de New-York
par Bill Murray et Sigourney Weaver, la pièce raconte l’histoire
d’un capitaine des pompiers évoquant avec une journaliste les
hommes morts pendant l’attaque du World Trade Center. Macy
et Huffman ont pris la relève de Tim Robbins et Helen Hunt.
En 1972, David Mamet, William H. Macy et son compagnon
d’écriture Steven Schachter s’installent à Chicago, où ils
fondent le St. Nicholas Theatre. Macy créé plusieurs rôles dans
les pièces de Mamet, dont Bobby dans American Buffalo, et
Lang dans The Water Engine, imposant bientôt également sa
présence dans les films écrits et réalisés par Mamet. Son
interprétation d’un prof de fac accusé de harcèlement sexuel
dans OLEANNA lui vaut le titre de “maître ès joute verbale” dans
Entertainment Weekly. Le détective qu’il compose dans HOMICIDE
inspire les mêmes louanges du New York magazine : “Macy
pourrait bien être l’interprète idéal de Mamet : beau prolo,
débrouillard et roi de la tchatche”. Il a ensuite été pour Mamet
un mafieux dans THINGS CHANGE, un marine dans ENGRENAGES
(HOUSE OF GAMES) et un agent du FBI dans DES HOMMES
D’INFLUENCE (WAG THE DOG).
Installé à New York en 1980, il continue à bâtir sa réputation
d’acteur créateur de rôles, dans des productions
“off-Broadway” telles que With the Bathwater, The Dining Room
(devenu un film pour “Great Performances” sur PBS), Life During
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Wartime, Mr. Gogol and Mr. Preen, Bodies, Rest and Motion,
ainsi que Prarie du Chen, Oh Hell et Oleanna de David Mamet.
Durant les dix ans qu’il passe à New York il joue dans presque
cinquante spectacles, dont Our Town à Broadway, Tony Award
du Meilleur Ensemble. On a pu également voir William H. Macy
sur les planches à Londres au printemps 2000, à l’affiche de la
reprise de American Buffalo de David Mamet. La pièce a ensuite
déménagé à l’Atlantic Theatre Company de New York pour une
série de représentations record.
Parallèlement à sa carrière d’acteur, William H. Macy est également un professeur et metteur en scène reconnu. Après avoir
dirigé des cours aux universités de Chicago et New York, il est à
présent metteur en scène en résidence à l’Atlantic Theatre
Company de New York. En tant que metteur en scène, il a monté
les pièces Boy’s Life au Lincoln Center, Oleanna au Tiffany
Theater de Los Angeles, ainsi que Lip Service pour HBO, récompensé d’un ACE Award de Meilleure Pièce de Théâtre. Plus
récemment, Macy a mis en scène The Joy of Going Somewhere
Definite à l’Atlantic Theater Company de New York.
SA CARRIÈRE À LA TÉLÉVISION
William H. Macy a triomphé dans le téléfilm “Door to Door” pour
TNT, aux côtés de Kyra Sedgwick, Helen Mirren, Kathy Baker et
Felicity Huffman. Le téléfilm, que Macy a également co-écrit,
raconte la véritable histoire de Bill Porter, un vendeur champion
du porte-à-porte atteint d’une paralysie cérébrale.
À la télévision, William H. Macy a été tout aussi prolifique. Il a
reçu une citation à l’Emmy comme Meilleure Participation
Exceptionnelle pour son rôle récurrent de ‘Docteur David
Morgenstern’ dans “Urgences” (ER). Il a également participé à
“La Loi de Los Angeles” (L.A. Law), “Bakersfield P.D.”, “Civil
Wars”, ainsi qu’au pilote et à plusieurs épisodes de “New York
District” (Law and Order). Parmi les téléfilms, on trouve : “A
Murderous Affair”, “Heart of Justice”, “Standoff at Marion”,
“Andersonville” et les mini-séries “The Murder of Mary Phagan”
et “The Awakening Land”. En plus du très politique téléfilm de la
BBC “The Writing on the Wall”, William H. Macy a participé à
deux projets de David Mamet, “The Water Engine” et “Texan”.
En 1999, il tient la vedette aux côtés de sa femme Felicity
Huffman, dans le téléfilm “A Slight Case of Murder” que Macy et
son co-auteur Steven Schachter ont écrit et que Schachter a
réalisé. Également avec Schachter, Macy a écrit plusieurs
scénarios pour la télévision, dont un épisode de
“Thirtysomething”, “Above Suspicion” pour HBO, et “The Con”
pour USA Networks, avec Rebecca DeMornay et lui-même dans
les rôles principaux.
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Alec Baldwin
Shelly Kaplow
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Alec Baldwin, né à Massapequa, Long Island, est diplômé de la New
York University Tisch School of The Arts (BFA). Il a étudié l’art
dramatique au Lee Strasberg Theatre Institute sous la direction
d’Elaine Aiken et a également étudié avec Mira Rostova.
Baldwin a débuté sa carrière à la télévision dans la série de NBC
“The Doctors”. Il a joué de nombreux rôles pour le petit écran,
notamment dans “Côte Ouest” (Knot’s Landing) sur CBS et “Dress
Gray”, une mini-série de NBC. Baldwin a produit et joué dans “The
Confession” (Writer’s Guild Award de la Meilleure Adaptation) diffusé par Cinemax Television. Il a coproduit et joué dans la mini-série
“Nuremberg: Infamy on Trial”. Baldwin a été cité à l’Emmy pour son
interprétation du Secrétaire de la Défense Robert McNamara dans
“Path to War”, un film sur la politique de l’administration Johnson
au Vietnam entre 1964 et 1968, réalisé par feu John
Frankenheimer et produit par HBO.
Baldwin vient d’achever le tournage de “Second Nature” pour TNT,
un téléfilm avec Powers Boothe. “Second Nature” était coproduit par
la société de production de Baldwin, El Dorado Pictures.
Au cinéma Baldwin a joué dans PEARL HARBOR, SÉQUENCES ET
CONSÉQUENCES (STATE AND MAIN), THOMAS AND THE MAGIC
RAILROAD, OUTSIDE PROVIDENCE, À COUTEAUX TIRÉS (THE EDGE)
avec Anthony Hopkins, CODE MERCURY (MERCURY RISING),
LES FANTÔMES DU PASSÉ (GHOSTS OF MISSISSIPPI), LA JURÉE
(THE JUROR), VENGEANCE FROIDE (HEAVEN’S PRISONERS), THE
SHADOW, GUET-APENS (THE GETAWAY), MALICE, GLENGARRY
(GLENGARRY GLEN ROSS), LE BAISER EMPOISONNÉ (PRELUDE TO
A KISS), À LA POURSUITE D’OCTOBRE ROUGE (THE HUNT FOR RED
OCTOBER), GREAT BALLS OF FIRE, ALICE, MIAMI BLUES, WORKING
GIRL, TALK RADIO, VEUVE MAIS PAS TROP (MARRIED TO THE MOB),
BEETLEJUICE et LA VIE EN PLUS (SHE’S HAVING A BABY),
entre autres.
La dernière apparition d’Alec Baldwin sur les planches remonte à
l’automne 2001, dans la pièce d’Ira Lewis Gross Points au Bay
Street Theatre (Sag Harbor, Long Island). Parmi les autres pièces
dans lesquelles il a joué, on trouve - A BROADWAY : Un Tramway
Nommé Désir, mise en scène de Gregory Mosher (Nomination au
Tony Awards), Loot de Joe Orton, mise en scène de John Tillinger
(Prix Theatre World) et Serious Money de Caryl Churchill. OFFBROADWAY : Macbeth au New York Shakespeare Festival de 1998,
mis en scène par George C. Wolf, Le Baiser Empoisonné (Prelude to
a Kiss) au Circle Rep, mise en scène de Norman Rene (Prix Obie) et
Life in the Theatre de David Mamet au Théâtre Hartman, mise en
scène A.J. Antoon.
Baldwin est également engagé dans différentes causes publiques.
Il fait partie du Conseil d’administration de People for the American
Way. Il est également au C.A. du Fonds de Recherche sur le Cancer
du Sein “Carol M. Baldwin”, nommé en l’honneur de sa mère et
sponsorisé par l’Université Stony Brook. Baldwin est membre de la
NYU Tisch School of The Arts Dean’s Council et au comité du Bay
Street Theatre. Il soutient aussi fidèlement différentes ligues de
défense des droits des animaux.
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Maria Bello
Natalie Belisario
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En très peu de temps, Maria Bello s’est imposée comme une
actrice de premier plan, à la formidable et remarquable présence.
Non seulement elle est passée, sans effort, de la série d’aventure et
d’espionnage “Mr. and Mrs. Smith” à un premier rôle dans l’illustre
série “Urgences” (ER), mais elle incarne aussi désormais des
premiers rôles au cinéma.
Maria Bello est surtout connue pour son rôle de Dr Anna Del Amico,
pédiatre passionnée et têtue de “Urgences” - qui lui valut un Screen
Actors Guild Award. Rapidement, elle est apparue comme l’une des
futures stars d’Hollywood. Elle a débuté à la télévision en partenaire
régulière de Scott Bakula dans “Mr. and Mrs. Smith”. Cette série
d’aventure et d’espionnage l’a amenée à exécuter elle-même certaines de ses cascades et à apprendre le Moi Thai, un art martial
taïwanais.
Maria Bello a partagé la tête d’affiche de PERMANENT MIDNIGHT
avec Ben Stiller et Elizabeth Hurley, ainsi que celle de PAYBACK avec
Mel Gibson pour Paramount. Tourné en même temps que
“Urgences”, Bello y tenait le principal rôle féminin, qui permettait à
Gibson de relier son passé et son présent.
En 2000, Maria Bello joue dans DUOS D’UN JOUR (DUETS) aux
côtés de Gwyneth Paltrow, Huey Lewis et Scott Speedman mais
aussi dans COYOTE GIRLS (COYOTE UGLY) produit par Jerry
Bruckheimer où elle incarne Lil, une femme d’affaires coriace qui
tient un bar style western à New York appelé le Coyote Ugly.
À l’automne 2000, Maria Bello est revenue de Chine où elle a tourné un film destiné aux écrans géants IMAX, intitulé EXPÉDITION
PANDA EN CHINE (CHINA: THE PANDA ADVENTURE). Il s’agissait de
l’histoire vraie d’une femme et de son incroyable lutte pour la survie
dans la mystérieuse jungle chinoise, de sa détermination à accomplir le destin de son mari décédé et de ses efforts pour protéger un
des animaux les plus rares au monde. Adapté de l’autobiographie de
Ruth Harkness, Lady and the Panda, EXPÉDITION PANDA EN CHINE
mêle des images spectaculaires d’un pays lointain, d’époustouflantes
scènes avec des pandas géants et une fabuleuse histoire vraie sur
l’espoir, le courage et le triomphe de l’esprit humain. Le film fut
projeté sur les écrans géants IMAX au printemps 2001.
On a pu récemment voir Maria Bello dans AUTO FOCUS, un film
inspiré de la vie mouvementée de Bob Crane, acteur principal de la
série humoristique “Hogan’s Hero’s”. Bello y interprète la deuxième
femme de Crane, aux côtés de Greg Kinnear. Avant AUTO FOCUS,
elle a tourné la comédie noire 100 MILE RULE.
Au théâtre, Maria Bello a participé à la création mondiale de The
Killer Inside Me, de même que Smart Town Gals au Currican
Theatre, Big Problems au Theatre for New City, Urban Planning au
Theatre del Barrio, A Lie of the Mind à l’Université de Columbia, His
Pillow et Out of Gas on Lover’s Leap aux Studios T. Schreiber, Big
Talk au Double Image Theatre et Talked Away à la West End Gate.
Maria Bello a également co-fondé le Dream Yard Drama Project for
Kids, un programme éducatif et artistique à but non-lucratif à
Harlem. Maria a voyagé en Afrique et en Asie avec ce programme
pour enfants tout en poursuivant ses études.
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Shawn Hatosy
Mikey
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Shawn Hatosy a récemment terminé le tournage de 11:14 de
Greg Marcks, aux côtés de Hilary Swank, Rachael Leigh Cook et
Patrick Swayze (en compétition au Festival du Cinéma
Américain de Deauville 2003).
Fréquemment considéré comme un des acteurs les plus doués
de sa génération, on pourra le voir bientôt dans “Soldier’s Girl”
sur Showtime. Adapté d’un authentique fait divers, “Soldier’s
Girl” raconte l’histoire d’un jeune soldat battu à mort pour être
tombé amoureux d’une artiste de night-club transsexuelle.
Hatosy joue Justin Fisher, l’hostile “camarade” de chambre de
Barry Winchell (interprété par Troy Garity, vu dans BANDITS) qui
propage le sentiment anti-gay dans le camp, aboutissant au
passage à tabac mortel de Barry. Le film a été diffusé début
2003 et a participé au Festival de Sundance.
Shawn Hatosy tiendra aussi la vedette du film indépendant
DALLAS & RUSTY. Hatosy incarne Rusty dans ce conte de fée
moderne où deux amis inséparables vivent jour et nuit à cent à
l’heure. Scott Caan a écrit et réalisé le projet et interprète
Dallas. La distribution comprend également Jeff Goldbum et
Kelly Lynch.
Dernièrement il a joué dans la comédie romantique A GUY
THING avec Julia Stiles, Jason Lee et Selma Blair.
En 2002, il a tenu le rôle principal du BORSTAL BOY de Peter
Sheridan où il interprétait l’écrivain et activiste irlandais Brendan
Behan dans un film adapté de son roman et de sa pièce de
théâtre autobiographiques. La même année il a également joué
aux côtés de Denzel Washington dans JOHN Q. de Nick
Cassavetes.
La filmographie de Shawn Hatosy comprend aussi OUTSIDE
PROVIDENCE de Michael Corrente, où il joue le fils d’Alec
Baldwin ; MA MÈRE, MOI ET MA MÈRE (ANYWHERE BUT HERE)
de Wayne Wang avec Susan Sarandon et Natalie Portman ; THE
FACULTY avec Elijah Wood et Josh Hartnett ; SIMPATICO, pièce
de Sam Shepard portée à l’écran, où il joue le personnage de
Nick Nolte jeune ; IN LOVE (DOWN TO YOU) ; SEX TROUBLE
(TANGLED) ; JOYRIDERS ; WEEK-END EN FAMILLE (HOME FOR
THE HOLIDAYS) ; NIAGARA NIAGARA ; POSTMAN (THE POSTMAN) ; LES ANNÉES REBELLES (INVENTING THE ABBOTTS) ; et
IN AND OUT de Frank Oz avec Kevin Kline.
À la télévision, Shawn Hatosy a joué dans le premier épisode de
la dernière saison en date de la célèbre série “Six Feet Under”
sur HBO. Toujours pour HBO, il a partagé la vedette du téléfilm
“Witness Protection”, cité au Golden Globe, avec Forest
Whitaker, Tom Sizemore et Mary Elizabeth Mastrantonio.
En 2001, Shawn Hatosy a fait ses débuts sur les planches en
interprétant Billy the Kid dans The Collected Works of Billy the
Kid, mis en scène par Kate Whorisky and Des McAnuff et
produit par La Jolla Playhouse.
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Estella Warren
Charlene
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Estella Warren est l’un des mannequins les plus prisés au
monde. Belle et talentueuse, on a pu récemment la voir dans
LA PLANÈTE DES SINGES (PLANET OF THE APES) réalisé par
Tim Burton aux côtés de Mark Wahlberg, Tim Roth et Helena
Bonham Carter. Estella Warren y jouait le principal rôle féminin
face à Mark Wahlberg.
Elle a débuté au cinéma dans DRIVEN, réalisé par Renny Harlin
avec Sylvester Stallone, Til Schweiger et Kip Pardue. Warren
partageait aussi l’affiche, avec Jeff Goldblum et Omar Epps
dans PERFUME, un film indépendant réalisé par Michael Rymer.
On la retrouve en ce moment dans KANGOUROU JACK (KANGAROO JACK), un film produit par Jerry Bruckheimer, réalisé par
David McNally et tourné en Australie. Elle tient le premier rôle de
cette comédie aux côtés de Jerry O’Connell et Anthony
Anderson.
Dans une campagne publicitaire très convoitée, signée Luc
Besson, Estella Warren a été désignée pour être le nouveau
visage de Chanel N°5. Elle a également co-présenté l’émission
spéciale “Sports Illustrated Swimsuit” sur TNT avec Damon
Wayans. De plus, elle a fait la couverture de plusieurs publications internationales dont les Elle français, allemand, italien
et espagnol, les Marie Claire français et espagnol et le GQ
allemand, ainsi que les récentes et mémorables couvertures des
GQ et Talk américains.
Wayne Kramer
Réalisateur-Scénariste
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Wayne Kramer est né en Afrique du Sud, où il est diplômé de
l’École d’Art, de Théâtre et de Musique de Johannesburg. Il a
immigré aux Etats-Unis en 1986 pour poursuivre une carrière dans
le cinéma.
En 1996, Wayne Kramer écrit et réalise un court métrage en
35mm, CROSSING OVER. La première a lieu au Festival
International du Film de Santa Barbara la même année. Le court
métrage est également projeté au Festival International du Film
de Palm Beach et au Worlfest de Houston où il obtient un
Certificat de Mérite - Finaliste. CROSSING OVER est aussi diffusé
à la télévision en 2000 dans le cadre des Intensity TV series de
KQED (PBS hors de San Francisco).
En 1997, FORESIGHT -thriller fantastique écrit par Wayne
Kramer- atteint à nouveau le top 100 des scénarios du concours
Nicholl Fellowships. En 1998, Avenue Pictures pose une option
sur son scénario SECOND WIND dont il doit aussi être le réalisateur. Avenue Pictures, sous la houlette de Cary Brokaw, a produit
parmi les meilleurs films indépendants de ces dernières années
(THE PLAYER, WIT, SHORT CUTS). Depuis, Chazz Palminteri s’est
Frank Hannah
Coscénariste
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engagé sur SECOND WIND à la lecture du scénario.
En 1998, Wayne Kramer vend son scénario MINDHUNTERS à
20th Century Fox. La Fox l’a acheté après une guerre d’enchères
face à des indépendants soutenus par des majors. Intermedia a
repris le projet en 2000. MINDHUNTERS -décrit comme “Dix
Petits Nègres à l’école du FBI”- est entré en production l’an dernier
sous la coupe de Renny Harlin, réalisateur de films d’action
comme CLIFFHANGER, 58 MINUTES POUR VIVRE (DIE HARD 2)
ou PEUR BLEUE (DEEP BLUE SEA). Le film, dans lequel se
partagent l’affiche Val Kilmer, Christian Slater, L.L. Cool J,
Kathryn Morris et Jonny Lee Miller, sera distribué aux Etats-Unis
par Dimension Films courant 2004.
Rob Minkoff, réalisateur du ROI LION (THE LION KING) et
STUART LITTLE 1 & 2 vient de prendre une option sur les droits
d’un autre des scripts écrits par Wayne Kramer, SKETCHED TO
KILL. Wayne a également plusieurs projets en cours avec Don
Murphy et sa société de production Angry Film. Wayne et Don
développent DIE CUPID DIE !, une comédie noire, et COP
KILLER, un thriller d’action conceptuel qui s’inspire des séries
TV policières des années 70.
Le scénariste Frank Hannah est né à Clydebank en Ecosse, mais
a grandi à Hollywood. Dès le plus jeune âge, un amour profond
du cinéma des années 70 et des romans de gare a nourri son
désir de vivre de sa plume.
D'après lui, c'est son ami et co-auteur Wayne Kramer qui l'a
convaincu de se lancer sérieusement dans l'écriture de scénario.
Avec les années, leur collaboration a abouti au film LADY CHANCE.
C'est le penchant de Frank pour les jeux de dés et le black jack
qui a inspiré le personnage de Bernie Lootz dans LADY CHANCE.
Le précédent scénario de Frank, FORGET DOMANI lui a valu une
place de demi-finaliste au concours de scénario Nicholl. Ce
drame mafieux a atteint le top 100 parmi 4500 candidatures.
En plus de son intérêt pour l'écriture, Frank a créé un site internet
(www.mightyjoeloser.com) pour choyer son alter ego éponyme.
Il travaille actuellement sur son prochain scénario.
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Sean Furst
Producteur
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Sean Furst est le fondateur et président de Furst Films, une
société indépendante qui produit des films pour le cinéma, des
téléfilms et des séries.
Sean a récemment bouclé OWNING MAHOWNY, un film réalisé
par Richard Kwietniowski (AMOUR ET MORT À LONG ISLAND),
avec Phillip Seymour Hoffman, Minnie Driver et John Hurt. Le
film sera distribué par Sony Pictures Classics.
Sean a produit EVERYTHING PUT TOGETHER qui est sorti en salles
aux États-Unis en novembre 2001. Réalisé par Marc Forster
(À L’OMBRE DE LA HAINE) avec Radha Mitchell et Megan
Mullally, EVERYTHING PUT TOGETHER a figuré dans la sélection
officielle du Festival de Sundance 2000. Il a gagné le Prix
“Réalisateur à suivre” des Independent Spirit Awards 2001 et a
été cité comme Meilleur Film de l’année au Spirit Awards. Sean
a aussi produit BLUE RIDGE FALL, dont la première diffusion a
été réservée par HBO, avec Peter Facinelli, Chris Isaak, Tom
Arnold et Amy Irving.
En pré-production chez Furst Films, on trouve RAIN FALLS, qui
a été écrit et devrait être réalisé par Marlene King (SOUVENIRS
D’UN ÉTÉ (NOW AND THEN)), financé par Fine Line Features.
Dans les autres projets en développement chez Furst Films, on
trouve un pitch, encore sans titre, de David Benioff et Marc
Forster, que ce dernier devrait réaliser pour Dreamworks ;
CONVICTION, écrit par Tyger Williams pour une réalisation des
frères Hughes (MENACE II SOCIETY, DEAD PRESIDENTS) financé
par Escape Artists ; THE WOODS, écrit par David Ross pour une
réalisation de Lucky McKee (MAY) pour United Artists ; SON
OF THE WOLFMAN, d’après une nouvelle du Prix Pulitzer
Michael Chabon, pour Lifetime Television ; et THE PRECIOUS
FEW, écrit et réalisé par David Gordon Green (GEORGE
WASHINGTON, A CONFEDERACY OF DUNCES).
Les autres directeurs de Furst Films sont Bryan Furst, frère
de Sean et producteur, ainsi que Shauna Paula, directrice de
création. Furst Films est représenté par l’avocat Randolph Paul
chez Greenberg Traurig, LLP.
Michael Pierce
Producteur
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Michael Pierce a commencé à produire des films à Londres pour
Wadlow Grosvenor International Pictures, dont le film RED
BRICKS, avant de terminer ses études de droit à l’Université de
Londres. Après avoir déménagé à Los Angeles, il a commencé
à travailler pour John Davis chez Davis Entertainment. En 1997,
Michael créé Pierce Productions et produit LOAFING, qui gagne
trois festivals dans le monde, dont le Festival de Slamdance.
Pierce/Williams est une société de production basée à Los
Angeles et fondée par les producteurs Michael Pierce et Mark
Williams. La première réussite de Pierce/Williams a été de développer des projets pour les majors, notamment grâce à une
équipe dévouée constituée de Larry Collins et Georgia Vestakis.
Pierce/Williams vient juste de finir de produire U-BOAT avec
Splendid Pictures et Artisan Entertainment - un thriller situé
pendant la Deuxième guerre mondiale avec William H. Macy,
Lauren Holly, Til Schweiger, Scott Caan et Jeremy Sisto. La
société a aussi plusieurs films en développement, financés par
des majors ou des studios indépendants. Pierce/Williams va
produire GET IT ON avec Zide/Perry Films chez MGM, réalisé par
Bruce Leddy (“Mad TV”) ; SKIP DAY chez Paramount avec
Alphaville Pictures et HIT THE MISSES chez Columbia Pictures,
produit par Kathy Conrad avec Pierce/Williams. La société est
en pré-production de BLACKBOOK, financé par Tomorrow Films
pour une réalisation de John McNaughton (WILDTHINGS).
Pierce/Williams est affilié à Pierce Entertainment (RoyaumeUni), à la fois studio d’enregistrement 72 pistes et maison de
disques à Londres. Les installations sont reliées par fibres
optiques à une salle de spectacle adjacente, d’une capacité
de 10 000 places assises, le Labatts Apollo. Pierce/Williams
possède aussi Zero Gravity, une agence qui compte parmi ses
clients Wayne Kramer, l’auteur-réalisateur de LADY CHANCE, et
Tony Giglio, le réalisateur de U-BOAT.
Mark Isham
Compositeur
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Mark Isham est actuellement l’un des compositeurs les plus
demandés d’Hollywood.
Sa filmographie comprend plus de 50 films dont ET AU MILIEU
COULE UNE RIVIÈRE (A RIVER RUNS THROUGH IT), pour lequel il
a été cité à l’Oscar de la Meilleure Musique Originale, PAS UN
MOT (DON’T SAY A WORD), LA MAISON SUR L’OCÉAN (LIFE AS
A HOUSE), THE MAJESTIC, CIEL D’OCTOBRE (OCTOBER SKY),
LE COLLECTIONNEUR (KISS THE GIRLS), L’ENFER DU DEVOIR
(RULES OF ENGAGEMENT), BLADE, L’ ENVOLÉE SAUVAGE (FLY
AWAY HOME) et dernièrement MOONLIGHT MILE. Depuis sa
première partition en 1983 pour le célèbre NEVER CRY WOLF de
Disney, le talent de Mark Isham l’a amené à écrire pour toutes
sortes de formations, du grand orchestre à l’ensemble de
jazz intime, en passant par les instruments électroniques. Son
éclectisme musical est bien utilisé : il écrit dans tous les styles,
alternant souvent le classique, le jazz et la pop music au sein
d’une même bande originale, intégrant tous ces éléments dans
l’histoire.
Ces dernières années, Mark Isham s’est lancé dans la composition pour la télévision, recevant un Emmy pour son travail sur
la série “EZ Streets” (Universal Television) et des citations à
l’Emmy pour “Chicago Hope” (CBS) et “Nothing Sacred” (20th
Century Fox). Il a également écrit la musique de “Family Law”
pour CBS.
Mark Isham a été cité trois fois au Grammy pour la musique des
albums pour enfants Rabbit Ears. Ces albums proposent une
collection de classiques d’histoires pour enfants, accompagnés
de la musique de Isham, et contés par d’illustres acteurs
comme Susan Sarandon, Glenn Close, Jeremy Irons et William
Hurt.
Liste artistique
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Bernie Lootz
Shelly Kaplow
Natalie Belisario
Mikey
Larry Sokolov
Buddy Stafford
Charlene
Nicky “Fingers” Bonnatto
Johnny Capella
Policier de l’autoroute
Doris
Lou
Tony
Marty Goldfarb
Joueur
Bulldog
Hooker
Mr. Pinkerton
Morrie
William H. Macy
Alec Baldwin
Maria Bello
Shawn Hatosy
Ron Livingston
Paul Sorvino
Estella Warren
Arthur J. Nascarella
Joey Fatone
M.C. Gainey
Ellen Greene
Don Scribner
Tony Longo
Richard Israel
Timothy Landfield
T.J. Gioia
Jewel Shepard
Gordon Michaels
Doc Watson
Liste technique
Réalisateur
Scénaristes
Producteurs
Producteurs exécutifs
Coproducteurs
Directeur de la photographie
Monteur
Chef décorateur
Chef costumier
Musique
Wayne Kramer
Frank Hannah & Wayne Kramer
Sean Furst
Michael Pierce
Edward R. Pressman
John Schmidt
Alessandro Camon
Brett Morrison
Robert Gryphon
Joe Madden
Elliot Lewis Rosenblatt
Bryan Furst
James Whitaker
Arthur Coburn, A.C.E.
Toby Corbett
Kristen M. Burke
Mark Isham
39
Notes
40
41
Document non contractuel