DP Lady Chance - Pathé Films AG
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DP Lady Chance - Pathé Films AG
BAC FILMS présente [THE COOLER] Un film écrit par Frank Hannah & Wayne Kramer Réalisé par Wayne Kramer Avec William H. Macy Alec Baldwin Maria Bello PRIX DU JURY - FESTIVAL DU FILM POLICIER DE COGNAC 2004 SORTIE NATIONALE LE 18 AOÛT 2004 Durée : 1h43 www.ladychance-lefilm.com Dossier de presse et photos téléchargeables en haute définition sur www.bacfilms.com/presse Distribution : BAC FILMS 88, rue de la Folie Méricourt 75011 PARIS Tél. : 01 53 53 52 52 Fax : 01 53 53 52 53 Presse : LE PUBLIC SYSTÈME CINÉMA Sophie Bataille / Céline Petit 40, rue Anatole France - 92594 Levallois Perret cedex Tél. : 01 41 34 20 32 / 23 50 - Fax : 01 41 34 20 77 [email protected] - [email protected] synopsis Bernie Lootz (William H. Macy), alias The Cooler, est le type le plus poisseux de Las Vegas. Qu’il s’agisse de son mariage, de sa relation avec son fils ou de son chat, tout ce qu’entreprend Bernie tourne mal. Pour le Shangri-La qui l’emploie, sa malédiction est un don : dans ce casino déclinant, jour et nuit, il erre d’une table à l’autre, répandant son mauvais karma et refroidissant la main heureuse des joueurs en réussite. Tel un détenu purgeant sa peine, ce porte-malheur s’attèle à la tâche depuis des années, remboursant ainsi une dette de jeu qu’il doit à l’ambigu gérant du Shangri-La, Shelly Kaplow (Alec Baldwin). Mais Bernie voit d’un coup la lumière au bout du tunnel. Alors qu’il ne lui reste plus que quelques jours sous contrat, il rencontre Natalie (Maria Bello), nouvelle serveuse au bar du casino. Totalement électrisé, il se laisse aller dans ses bras et tombe amoureux d’elle. Dès que Natalie lui prouve son attachement, la chance de Bernie va tourner mais ce n’est pas dans son contrat avec Las Vegas. 3 la production Pour son premier film, le réalisateur et co-scénariste Wayne Kramer a choisi de raconter l’histoire d’un type dont le mauvais karma se répand comme une traînée de poudre. Kramer connaît parfaitement la sensation d’être poursuivi par la malchance. “À un moment donné, dans ma vie, j’avais en permanence le sentiment que si quelque chose devait aller de travers, ça prendrait des proportions terribles”, dit Kramer. “Je suis le genre de gars dont les bagages sont systématiquement perdus dans les aéroports. Quand je vivais en Afrique du Sud et que j’ai été appelé sous les drapeaux, douze d’entre nous furent envoyés en Angola et j’ai été le seul à attraper la malaria - et en prime, je l’ai eue deux fois”. Kramer est scénariste - il a notamment signé le script du prochain film de Renny Harlin, MINDHUNTERS. Il s’est attaqué à LADY CHANCE il y a quatre ans, lorsque son coauteur Frank Hannah a eu l’idée d’un type à Las Vegas dont la malchance est contagieuse. Frank Hannah connaît bien Las Vegas pour y avoir joué au craps. Il voulait raconter une histoire située au cœur d’un casino. Hannah est sûr qu’il existe vraiment des “porte-poisse” à Las Vegas. 5 6 Si on lui demande d’être plus explicite, Hannah précise : “Tout joueur sait que parfois la chance peut tourner sur un détail, comme un dé qui heurte la main d’une personne. Il y a tout un tas de choses dingues qui peuvent altérer le rythme d’une partie de craps. Le concept même de “main chaude” peut avoir une grande influence sur le jeu. Un croupier peut avoir la main incandescente le vendredi, et puis perdre tout l’argent de la banque le samedi. Les porte-malheurs peuvent varier d’un jour à l’autre. Il y a sans doute des filous qui ont le talent de plomber des tables, mais peut-être pas de manière aussi prononcée que Bernie Lootz. Bernie est un exemple extrême de ce qui se passe vraiment dans la vie. C’est ce qui rend son personnage si unique”. Le réalisateur Wayne Kramer approuve : “Frank m’a raconté des nuits à la table de jeu où il était en veine, comme sur un filon, quand tout à coup quelque chose a changé. Une nouvelle personne s’est assise à la table. La pression atmosphérique dans la salle a changé, toute l’ambiance a été modifiée, et Frank a commencé à perdre. Et selon lui, tout était de la faute du nouveau venu”. Mais si LADY CHANCE est un film sur la malchance, il raconte aussi comment deux personnes réunies par le hasard peuvent changer radicalement la vie de l’un ou de l’autre. Comme l’observe Maria Bello, qui interprète Natalie, la serveuse dont s’éprend Bernie : “Frank et Wayne ont réussi à créer des personnages aux psychologies complexes, une histoire dont le thème, immédiatement identifiable selon moi, est le pouvoir qu’à l’amour de transporter les êtres”. En effet, les personnages de LADY CHANCE prennent vie en s’affirmant de manière inattendue. Shelly a beau être ignoble, violent et désespéré, tout au long du film il fait preuve d’un sens de l’éthique presque désuet, d’un profond respect pour les traditions et d’une forme de loyauté biscornue, alors qu’il essaie de préparer l’avenir. Certes, Bernie passe ses journées à répandre délibérément sa déveine comme une maladie contagieuse. Mais lorsqu’il rencontre Natalie, la serveuse, il lui donne un coup de pouce en la plaçant aux tables à gros pourboires, puis la protège d’un joueur grossier. Natalie est une femme qui semble avoir commis dans le passé beaucoup d’erreurs et qui a pratiquement renoncé à la vie. En rencontrant Bernie, elle apprend à s’accepter en aimant à son tour une personne pas si parfaite que cela. Selon Kramer, l’intensité et la drôlerie des scènes d’amour entre Bernie et Natalie constituent une clé dramatique qui révèle la face cachée de leurs personnages. “Dès qu’on le voit apparaître, on sait que Bernie est le genre de type qui n’a pas passé une seule bonne journée dans sa vie. Et c’est seulement quand on le découvre au lit avec Natalie qu’on commence à le soupçonner d’être, en fait, capable de se payer du bon temps”. Concernant son personnage, Maria Bello pense “qu’elle ne commence vraiment à l’aimer qu’après qu’ils aient fait l’amour. Bernie est original, drôle et unique, leur relation sexuelle est si authentique qu’ils deviennent immédiatement complices”. La scène se termine sur une réplique mémorable de Natalie, qui rend un bel hommage à l’anatomie de Bernie - une répartie que Kramer reconnaît devoir entièrement à Bello. “La fin de la scène était totalement improvisée” dit-il, “et elle était parfaite”. 7 8 William H. Macy se rappelle : “Avant de partir à Reno pour le début du tournage, je stressais déjà sur les scènes d’amour avec Maria. J’ai réalisé que je n’aimais pas regarder les scènes d’amour - alors je ne parle même pas d’en tourner. Heureusement Maria avait une énergie d’enfer et était prête à tout. On a d’abord fait des répétitions techniques en gardant nos vêtements, ce qui pour être tout à fait honnête, m’a beaucoup rassuré”. Il poursuit : “Puis pour la première scène d’amour, Maria et moi avons commencé par une bonne rasade de whisky dans la loge. Ces scènes furent chaudes, drôles, touchantes et émouvantes. Plus tard pendant le tournage, à chaque fois que nous avions un problème sur une scène, on se disait qu’on devrait peut-être l’essayer sans vêtement”. Dès que Kramer et Hannah ont commencé à écrire l’histoire, ils ont pensé à William H. Macy pour jouer le rôle de Bernie Lootz. À l’époque, ils ne savaient absolument pas comment il allait réagir à leur travail. Une fois achevée l’écriture du scénario, Michael Pierce, le manager de Kramer, est allé porter le projet aux agents de Macy, et l’acteur a donné son accord immédiat. Kramer précise : “Bien-sûr, nous étions ravis que William dise qu’il allait faire le film, mais nous étions encore plus excités quand il nous a dit qu’il pensait qu’au cœur de LADY CHANCE, il y avait une histoire d’amour”. William H. Macy se souvient : “J’ai joué beaucoup de losers dans ma carrière, tellement en fait que j’avais décidé de poser un moratoire sur ce genre de rôle. Quand j’ai lu LADY CHANCE, je me suis dit : voilà l’archétype du loser porté à des hauteurs monumentales ! Mais j’aimais l’idée que le sort de Bernie soit transformé par l’amour. Je serai toujours attiré -irrésistiblement- par les histoires d’amour”. L’acteur de leur rêve était convaincu, pourtant le financement du film allait prendre trois ans. Au fur et à mesure qu’Hannah et lui écrivaient le scénario, Kramer se passionnait tant pour l’histoire, qu’il a eu naturellement le désir d’en assurer lui-même la réalisation. Or quand le script a commencé à circuler, il semble que les gens se soient mis à envisager tous les metteurs en scène au monde, à part Kramer. Finalement, Kramer a rencontré le producteur Sean Furst. Celui-ci a découvert de nombreux réalisateurs, dont Mark Forster qui juste avant À L’OMBRE DE LA HAINE (MONSTER’S BALL) avait réalisé le premier long métrage produit par Furst, EVERYTHING PUT TOGETHER. Furst contacta Edward Pressman, John Schmidt et Alessandro Camon de Content Film, et après un lobbying intense en faveur de Kramer il obtint d’eux qu’ils lui confient la réalisation du film. Kramer se souvient : “J’ai beaucoup aimé Pressman parce que c’est un de ces producteurs non-conformistes qui ne se laisse pas étouffer par le système hollywoodien. Tout au long de la production il m’a laissé faire le film que je voulais et a soutenu tous mes choix”. La chance de Kramer était-elle en train de tourner ? En tant que jeune réalisateur, Kramer a pu compter sur l’inestimable soutien de ses acteurs, notamment de William H. Macy. “Il a été un appui fabuleux, m’encourageant toujours et ne me remettant jamais en question”, dit Kramer. Alors qu’il confirme que c’est Ed Pressman qui a initialement attiré l’attention d’Alec Baldwin sur le projet (ils avaient travaillé ensemble sur le TALK RADIO d’Oliver Stone), il suggère aussi que c’est la présence de William H. Macy qui a définitivement convaincu Baldwin d’interpréter le personnage de Shelly Kaplow, gérant déchiré et parfois 9 10 violent de l’hôtel Shangri-La. Macy et Baldwin avaient précédemment joué ensemble dans deux succès, SÉQUENCES ET CONSÉQUENCES (STATE AND MAIN) et LES FANTÔMES DU PASSÉ (GHOSTS OF MISSISSIPPI). Alec Baldwin dit : “Il fallait aux rôles de Shelly et Bernie un passé et des repères communs, et je crois que William et moi avons quelque chose de cet ordre. De bonnes choses peuvent naître de tandems d’acteurs s’ils partagent la même vision des personnages et des situations. Shelly a besoin de Bernie et réciproquement, jusqu’à un certain point. Bill et moi pouvons jouer des types qui ont une relation d’amour/haine, un côté faux frères”. “Alec a compris Shelly immédiatement”, dit Kramer. “Son emprise sur le personnage était saisissante. Il savait des choses compliquées, comme le genre de regrets que Shelly peut avoir, mais aussi des choses simples, comme le genre de vêtements que porte ce personnage. Shelly, c’est le côté limite, dangereux d’Alec Baldwin, comme son personnage dans GLENGARRY, sauf qu’ici le rôle est plus important. Il joue le type classique du dur à cuire des années 50 ou 60, comme Robert Mitchum ou Lee Marvin”. Sa partenaire Maria Bello approuve, mais ajoute : “Je ne me souviens pas avoir vu au cinéma un méchant aussi émouvant et complexe que Shelly”. Alec Baldwin reprend : “Shelly veut conserver ce qu’il a. Il veut que le Shangri-La continue jusqu’à ce qu’il en ait assez. Il veut que Bernie reste jusqu’à ce qu’il en ait assez. C’est la pire sorte de maniaque du contrôle qu’il existe”. Maria Bello admet qu’elle était d’abord nerveuse à l’idée de travailler avec Baldwin : “Mais dès que je l’ai vu, il m’a mise à l’aise”, se souvient-elle. “C’est un professionnel accompli et un véritable artiste. Mais quand nous avons tourné notre scène de bagarre, je tremblais parce qu’il m’a vraiment foutu la trouille. Après coup, il est venu me trouver et m’a enlacée et m’a dit qu’on avait fait du beau travail. Il était adorable”. Le fictif “Hôtel Shangri-La” est un casino de la vieille école à Las Vegas, inspiré d’endroits comme Binion’s Horseshoe et le Golden Nugget. Kramer raconte : “Les vieux casinos comme ceux-là n’ont pas l’esprit des parcs d’attractions. Bien qu’ils soient ouverts et que les néons y brillent 24 heures sur 24, la lumière y est en fait très basse parce que les clients d’endroits comme le Shangri-La aiment venir jouer incognito. Les vrais joueurs viennent dans ce genre d’endroit. On n’y trouve pas le côté club de vacances des nouveaux casinos”. Il poursuit : “Le personnage de Baldwin, Shelly, déteste l’idée qu’on veuille lui prendre son petit casino pour en faire un énorme machin style MGM. Pour Shelly, le casino du Shangri-La c’est, littéralement, un Shangri-La (“paradis terrestre”), comme le paradis dépeint dans le film de Capra HORIZONS PERDUS (LOST HORIZON), où rien ne change jamais”. Le film rend hommage à Franck Capra. Un spectateur attentif remarquera que lorsque Bernie est invité par haut-parleurs à intervenir à une table, le nom de code utilisé est toujours le nom d’un personnage de HORIZONS PERDUS. 11 12 Dans une certaine mesure, Kramer partage la nostalgie de Shelly. “Vegas a beaucoup perdu de son élégance et de sa mystique. Avant, c’était un lieu d’évasion pour adultes, où des gens mettaient un costume ou une tenue de soirée pour se rendre au casino ; cela faisait partie du fun, du glamour. Je ne pense pas que cela existe encore. Dans LADY CHANCE, nous voulions retrouver l’ancienne élégance, mêlée à un côté urbain poisseux”. Au final, Alec Baldwin pense que l’essentiel pour l’ancien comme pour le nouveau Las Vegas reste l’argent. Il ajoute : “Le vieux Vegas misait tout sur le jeu. Le nouveau Vegas saupoudre ses jetons un peu partout. Désormais, c’est un centre commercial géant, parc d’attractions autour du jeu”. Du fait que la majorité du film se déroule dans un casino, il était crucial d’en trouver un. Kramer pensait en effet que la seule manière de faire le film était d’obtenir de tourner dans un vrai casino qui leur donnerait libre accès aux salles de jeu. À Vegas, ils eurent beaucoup de mal à en trouver un qui garantisse à la fois une sécurité suffisante et ce genre d’accès. Kramer se souvient : “Aucun casino ne voulait suspendre, ne serait-ce qu’une seconde, ses activités ultra-lucratives pour un truc aussi insignifiant qu’un film”. C’est alors que le coproducteur Elliott Rosenblatt entendit parler d’un casino à Reno -le Flamingo- en cours de rénovation. Kramer était enthousiaste. “Le fait de pouvoir contrôler la salle de jeu, comme un studio, et l’éclairer une semaine avant de tourner, était incroyable !” Cependant, du point de vue de la décoration, le Flamingo de Reno ne portait pas son nom pour rien. Partout on trouvait le motif de l’oiseau aux couleurs vives - des néons roses de l’allée à la moquette de la salle de jeu. Et pendant que l’équipe de tournage devait faire attention à ne pas filmer l’hôte des lieux, le chef décorateur Toby Corbett transformait l’ambiance vaguement tropicale du Flamingo en intérieur à la mode asiatique du Shangri-La et du salon Paradis. Toutefois, à l’image du Shangri-La dans le film, le Flamingo de Reno n’existe plus. Après rénovation, il s’appelle désormais le Golden Phoenix. Kramer poursuit : “Tourner à Reno dans un vrai casino était génial parce que cela a contribué à rendre chaque aspect du film plus authentique. Et, parce que nous n’étions pas à Vegas, nous avons eu droit à des figurants qui en aucun cas n’apportaient un look hollywoodien, mais plutôt un aspect plus dur, plus honnête envers le film”. Un bon nombre des croupiers dans le film gagnent vraiment leur vie en distribuant les cartes aux tables de Reno. Tourner à Reno signifie aussi que l’équipe passait une bonne partie de son temps libre dans les casinos. Kramer se souvient : “Frank a donné des cours de craps à pas mal de membres de l’équipe le soir après le tournage”. 13 William H. Macy Bernie Lootz Nominé aux Oscars, William H. Macy est un des comédiens les plus reconnus de sa génération. SA CARRIÈRE AU CINÉMA William H. Macy a récemment terminé le tournage du film indépendant américain réalisé par Tony Giglio, U-BOAT ainsi que celui de STEALING SINATRA, une production Showtime, qui relate le kidnapping sabordé de Frank Sinatra Jr. en 1969. Réalisé par Ron Underwood, Macy y incarne John Irwin, un des trois kidnappeurs. Frank Sinatra Jr. avait été enlevé dans son hôtel, revolver au poing, juste avant un concert au lac Tahoe. Emmené à Los Angeles, il fut détenu pendant quatre jours avant que son père ne paye les 240 000 $ de rançon. Pourtant Irwin, accompagné de son frère, se constitua prisonnier et les trois kidnappeurs furent cueillis et condamnés. David Arquette, Ryan Browning et Thomas Ian Nicholas sont également à l’affiche. L’an dernier, William H.Macy partageait la tête d’affiche de BIENVENUE À COLLINWOOD (WELCOME TO COLLINWOOD). Produit par George Clooney et Steven Soderbergh, cette fable comique raconte l’histoire d’une bande de bras cassés de Cleveland qui essaie de cambrioler un mont-de-piété. Macy y joue un repris de justice tentant de réunir la caution de sa femme détenue. Le film rassemblait une distribution prestigieuse 15 16 dont George Clooney, Jennifer Esposito, Luis Guzman, Sam Rockwell et Isaiah Washington. L’an passé, on a aussi pu le voir dans FOCUS de Neal Slavin. William H. Macy s’est fait connaître grâce à son interprétation de Jerry Lundegaard dans FARGO, pour lequel il fut cité à l’Oscar et reçut l’Independent Spirit Award du Meilleur Second Rôle. Il a également été cité comme Plus Drôle Second Rôle dans un Film (American Comedy Awards), Meilleur Acteur (Chicago Film Critics), Meilleur Second Rôle (Dallas/ Fort Worth Film Critics), et Meilleur Acteur dans un Drame (International Press Academy). Son impressionnante filmographie comprend aussi MAGNOLIA, PLEASANTVILLE, HAPPY TEXAS, MYSTERY MEN, JURASSIC PARK 3, PSYCHO, PRÉJUDICE (A CIVIL ACTION), BOOGIE NIGHTS, DES HOMMES D’INFLUENCE (WAG THE DOG), AIR FORCE ONE, LES FANTÔMES DU PASSÉ (GHOSTS OF MISSISSIPPI), PROFESSEUR HOLLAND (MR. HOLLAND’S OPUS), LE CLIENT (THE CLIENT), ROOMMATES, OMBRES ET BROUILLARD (SHADOWS AND FOG), MEURTRE À ALCATRAZ (MURDER IN THE FIRST), À LA RECHERCHE DE BOBBY FISCHER (SEARCHING FOR BOBBY FISCHER), RADIO DAYS et PANIC entre autres. On pourra le découvrir prochainement dans PUR SANG (SEABISCUIT) aux côtés de Jeff Bridges, Tobey Maguire et Chris Cooper. SA CARRIÈRE AU THÉÂTRE Né à Miami, William H. Macy a vécu en Géorgie jusqu’à dix ans avant de déménager à Cumberland dans le Maryland, où sa passion pour l’art dramatique s’est révélée en jouant Mordred dans Camelot. Élu chef de classe au collège et au lycée, William H. Macy se destinait à une carrière de vétérinaire. Mais après avoir “enchaîné les pièces”, il s’inscrit à l’université du Goddard College dans le Vermont, où il débarque sous la tutelle du professeur de théâtre David Mamet. Dernièrement, William H. Macy a rejoint son épouse l’actrice Felicity Huffman à Los Angeles dans la désormais célèbre pièce de Anne Nelson, The Guys. Créée au Flea Theatre de New-York par Bill Murray et Sigourney Weaver, la pièce raconte l’histoire d’un capitaine des pompiers évoquant avec une journaliste les hommes morts pendant l’attaque du World Trade Center. Macy et Huffman ont pris la relève de Tim Robbins et Helen Hunt. En 1972, David Mamet, William H. Macy et son compagnon d’écriture Steven Schachter s’installent à Chicago, où ils fondent le St. Nicholas Theatre. Macy créé plusieurs rôles dans les pièces de Mamet, dont Bobby dans American Buffalo, et Lang dans The Water Engine, imposant bientôt également sa présence dans les films écrits et réalisés par Mamet. Son interprétation d’un prof de fac accusé de harcèlement sexuel dans OLEANNA lui vaut le titre de “maître ès joute verbale” dans Entertainment Weekly. Le détective qu’il compose dans HOMICIDE inspire les mêmes louanges du New York magazine : “Macy pourrait bien être l’interprète idéal de Mamet : beau prolo, débrouillard et roi de la tchatche”. Il a ensuite été pour Mamet un mafieux dans THINGS CHANGE, un marine dans ENGRENAGES (HOUSE OF GAMES) et un agent du FBI dans DES HOMMES D’INFLUENCE (WAG THE DOG). Installé à New York en 1980, il continue à bâtir sa réputation d’acteur créateur de rôles, dans des productions “off-Broadway” telles que With the Bathwater, The Dining Room (devenu un film pour “Great Performances” sur PBS), Life During 17 18 Wartime, Mr. Gogol and Mr. Preen, Bodies, Rest and Motion, ainsi que Prarie du Chen, Oh Hell et Oleanna de David Mamet. Durant les dix ans qu’il passe à New York il joue dans presque cinquante spectacles, dont Our Town à Broadway, Tony Award du Meilleur Ensemble. On a pu également voir William H. Macy sur les planches à Londres au printemps 2000, à l’affiche de la reprise de American Buffalo de David Mamet. La pièce a ensuite déménagé à l’Atlantic Theatre Company de New York pour une série de représentations record. Parallèlement à sa carrière d’acteur, William H. Macy est également un professeur et metteur en scène reconnu. Après avoir dirigé des cours aux universités de Chicago et New York, il est à présent metteur en scène en résidence à l’Atlantic Theatre Company de New York. En tant que metteur en scène, il a monté les pièces Boy’s Life au Lincoln Center, Oleanna au Tiffany Theater de Los Angeles, ainsi que Lip Service pour HBO, récompensé d’un ACE Award de Meilleure Pièce de Théâtre. Plus récemment, Macy a mis en scène The Joy of Going Somewhere Definite à l’Atlantic Theater Company de New York. SA CARRIÈRE À LA TÉLÉVISION William H. Macy a triomphé dans le téléfilm “Door to Door” pour TNT, aux côtés de Kyra Sedgwick, Helen Mirren, Kathy Baker et Felicity Huffman. Le téléfilm, que Macy a également co-écrit, raconte la véritable histoire de Bill Porter, un vendeur champion du porte-à-porte atteint d’une paralysie cérébrale. À la télévision, William H. Macy a été tout aussi prolifique. Il a reçu une citation à l’Emmy comme Meilleure Participation Exceptionnelle pour son rôle récurrent de ‘Docteur David Morgenstern’ dans “Urgences” (ER). Il a également participé à “La Loi de Los Angeles” (L.A. Law), “Bakersfield P.D.”, “Civil Wars”, ainsi qu’au pilote et à plusieurs épisodes de “New York District” (Law and Order). Parmi les téléfilms, on trouve : “A Murderous Affair”, “Heart of Justice”, “Standoff at Marion”, “Andersonville” et les mini-séries “The Murder of Mary Phagan” et “The Awakening Land”. En plus du très politique téléfilm de la BBC “The Writing on the Wall”, William H. Macy a participé à deux projets de David Mamet, “The Water Engine” et “Texan”. En 1999, il tient la vedette aux côtés de sa femme Felicity Huffman, dans le téléfilm “A Slight Case of Murder” que Macy et son co-auteur Steven Schachter ont écrit et que Schachter a réalisé. Également avec Schachter, Macy a écrit plusieurs scénarios pour la télévision, dont un épisode de “Thirtysomething”, “Above Suspicion” pour HBO, et “The Con” pour USA Networks, avec Rebecca DeMornay et lui-même dans les rôles principaux. 19 Alec Baldwin Shelly Kaplow 20 Alec Baldwin, né à Massapequa, Long Island, est diplômé de la New York University Tisch School of The Arts (BFA). Il a étudié l’art dramatique au Lee Strasberg Theatre Institute sous la direction d’Elaine Aiken et a également étudié avec Mira Rostova. Baldwin a débuté sa carrière à la télévision dans la série de NBC “The Doctors”. Il a joué de nombreux rôles pour le petit écran, notamment dans “Côte Ouest” (Knot’s Landing) sur CBS et “Dress Gray”, une mini-série de NBC. Baldwin a produit et joué dans “The Confession” (Writer’s Guild Award de la Meilleure Adaptation) diffusé par Cinemax Television. Il a coproduit et joué dans la mini-série “Nuremberg: Infamy on Trial”. Baldwin a été cité à l’Emmy pour son interprétation du Secrétaire de la Défense Robert McNamara dans “Path to War”, un film sur la politique de l’administration Johnson au Vietnam entre 1964 et 1968, réalisé par feu John Frankenheimer et produit par HBO. Baldwin vient d’achever le tournage de “Second Nature” pour TNT, un téléfilm avec Powers Boothe. “Second Nature” était coproduit par la société de production de Baldwin, El Dorado Pictures. Au cinéma Baldwin a joué dans PEARL HARBOR, SÉQUENCES ET CONSÉQUENCES (STATE AND MAIN), THOMAS AND THE MAGIC RAILROAD, OUTSIDE PROVIDENCE, À COUTEAUX TIRÉS (THE EDGE) avec Anthony Hopkins, CODE MERCURY (MERCURY RISING), LES FANTÔMES DU PASSÉ (GHOSTS OF MISSISSIPPI), LA JURÉE (THE JUROR), VENGEANCE FROIDE (HEAVEN’S PRISONERS), THE SHADOW, GUET-APENS (THE GETAWAY), MALICE, GLENGARRY (GLENGARRY GLEN ROSS), LE BAISER EMPOISONNÉ (PRELUDE TO A KISS), À LA POURSUITE D’OCTOBRE ROUGE (THE HUNT FOR RED OCTOBER), GREAT BALLS OF FIRE, ALICE, MIAMI BLUES, WORKING GIRL, TALK RADIO, VEUVE MAIS PAS TROP (MARRIED TO THE MOB), BEETLEJUICE et LA VIE EN PLUS (SHE’S HAVING A BABY), entre autres. La dernière apparition d’Alec Baldwin sur les planches remonte à l’automne 2001, dans la pièce d’Ira Lewis Gross Points au Bay Street Theatre (Sag Harbor, Long Island). Parmi les autres pièces dans lesquelles il a joué, on trouve - A BROADWAY : Un Tramway Nommé Désir, mise en scène de Gregory Mosher (Nomination au Tony Awards), Loot de Joe Orton, mise en scène de John Tillinger (Prix Theatre World) et Serious Money de Caryl Churchill. OFFBROADWAY : Macbeth au New York Shakespeare Festival de 1998, mis en scène par George C. Wolf, Le Baiser Empoisonné (Prelude to a Kiss) au Circle Rep, mise en scène de Norman Rene (Prix Obie) et Life in the Theatre de David Mamet au Théâtre Hartman, mise en scène A.J. Antoon. Baldwin est également engagé dans différentes causes publiques. Il fait partie du Conseil d’administration de People for the American Way. Il est également au C.A. du Fonds de Recherche sur le Cancer du Sein “Carol M. Baldwin”, nommé en l’honneur de sa mère et sponsorisé par l’Université Stony Brook. Baldwin est membre de la NYU Tisch School of The Arts Dean’s Council et au comité du Bay Street Theatre. Il soutient aussi fidèlement différentes ligues de défense des droits des animaux. 21 Maria Bello Natalie Belisario 22 En très peu de temps, Maria Bello s’est imposée comme une actrice de premier plan, à la formidable et remarquable présence. Non seulement elle est passée, sans effort, de la série d’aventure et d’espionnage “Mr. and Mrs. Smith” à un premier rôle dans l’illustre série “Urgences” (ER), mais elle incarne aussi désormais des premiers rôles au cinéma. Maria Bello est surtout connue pour son rôle de Dr Anna Del Amico, pédiatre passionnée et têtue de “Urgences” - qui lui valut un Screen Actors Guild Award. Rapidement, elle est apparue comme l’une des futures stars d’Hollywood. Elle a débuté à la télévision en partenaire régulière de Scott Bakula dans “Mr. and Mrs. Smith”. Cette série d’aventure et d’espionnage l’a amenée à exécuter elle-même certaines de ses cascades et à apprendre le Moi Thai, un art martial taïwanais. Maria Bello a partagé la tête d’affiche de PERMANENT MIDNIGHT avec Ben Stiller et Elizabeth Hurley, ainsi que celle de PAYBACK avec Mel Gibson pour Paramount. Tourné en même temps que “Urgences”, Bello y tenait le principal rôle féminin, qui permettait à Gibson de relier son passé et son présent. En 2000, Maria Bello joue dans DUOS D’UN JOUR (DUETS) aux côtés de Gwyneth Paltrow, Huey Lewis et Scott Speedman mais aussi dans COYOTE GIRLS (COYOTE UGLY) produit par Jerry Bruckheimer où elle incarne Lil, une femme d’affaires coriace qui tient un bar style western à New York appelé le Coyote Ugly. À l’automne 2000, Maria Bello est revenue de Chine où elle a tourné un film destiné aux écrans géants IMAX, intitulé EXPÉDITION PANDA EN CHINE (CHINA: THE PANDA ADVENTURE). Il s’agissait de l’histoire vraie d’une femme et de son incroyable lutte pour la survie dans la mystérieuse jungle chinoise, de sa détermination à accomplir le destin de son mari décédé et de ses efforts pour protéger un des animaux les plus rares au monde. Adapté de l’autobiographie de Ruth Harkness, Lady and the Panda, EXPÉDITION PANDA EN CHINE mêle des images spectaculaires d’un pays lointain, d’époustouflantes scènes avec des pandas géants et une fabuleuse histoire vraie sur l’espoir, le courage et le triomphe de l’esprit humain. Le film fut projeté sur les écrans géants IMAX au printemps 2001. On a pu récemment voir Maria Bello dans AUTO FOCUS, un film inspiré de la vie mouvementée de Bob Crane, acteur principal de la série humoristique “Hogan’s Hero’s”. Bello y interprète la deuxième femme de Crane, aux côtés de Greg Kinnear. Avant AUTO FOCUS, elle a tourné la comédie noire 100 MILE RULE. Au théâtre, Maria Bello a participé à la création mondiale de The Killer Inside Me, de même que Smart Town Gals au Currican Theatre, Big Problems au Theatre for New City, Urban Planning au Theatre del Barrio, A Lie of the Mind à l’Université de Columbia, His Pillow et Out of Gas on Lover’s Leap aux Studios T. Schreiber, Big Talk au Double Image Theatre et Talked Away à la West End Gate. Maria Bello a également co-fondé le Dream Yard Drama Project for Kids, un programme éducatif et artistique à but non-lucratif à Harlem. Maria a voyagé en Afrique et en Asie avec ce programme pour enfants tout en poursuivant ses études. 23 Shawn Hatosy Mikey 24 Shawn Hatosy a récemment terminé le tournage de 11:14 de Greg Marcks, aux côtés de Hilary Swank, Rachael Leigh Cook et Patrick Swayze (en compétition au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2003). Fréquemment considéré comme un des acteurs les plus doués de sa génération, on pourra le voir bientôt dans “Soldier’s Girl” sur Showtime. Adapté d’un authentique fait divers, “Soldier’s Girl” raconte l’histoire d’un jeune soldat battu à mort pour être tombé amoureux d’une artiste de night-club transsexuelle. Hatosy joue Justin Fisher, l’hostile “camarade” de chambre de Barry Winchell (interprété par Troy Garity, vu dans BANDITS) qui propage le sentiment anti-gay dans le camp, aboutissant au passage à tabac mortel de Barry. Le film a été diffusé début 2003 et a participé au Festival de Sundance. Shawn Hatosy tiendra aussi la vedette du film indépendant DALLAS & RUSTY. Hatosy incarne Rusty dans ce conte de fée moderne où deux amis inséparables vivent jour et nuit à cent à l’heure. Scott Caan a écrit et réalisé le projet et interprète Dallas. La distribution comprend également Jeff Goldbum et Kelly Lynch. Dernièrement il a joué dans la comédie romantique A GUY THING avec Julia Stiles, Jason Lee et Selma Blair. En 2002, il a tenu le rôle principal du BORSTAL BOY de Peter Sheridan où il interprétait l’écrivain et activiste irlandais Brendan Behan dans un film adapté de son roman et de sa pièce de théâtre autobiographiques. La même année il a également joué aux côtés de Denzel Washington dans JOHN Q. de Nick Cassavetes. La filmographie de Shawn Hatosy comprend aussi OUTSIDE PROVIDENCE de Michael Corrente, où il joue le fils d’Alec Baldwin ; MA MÈRE, MOI ET MA MÈRE (ANYWHERE BUT HERE) de Wayne Wang avec Susan Sarandon et Natalie Portman ; THE FACULTY avec Elijah Wood et Josh Hartnett ; SIMPATICO, pièce de Sam Shepard portée à l’écran, où il joue le personnage de Nick Nolte jeune ; IN LOVE (DOWN TO YOU) ; SEX TROUBLE (TANGLED) ; JOYRIDERS ; WEEK-END EN FAMILLE (HOME FOR THE HOLIDAYS) ; NIAGARA NIAGARA ; POSTMAN (THE POSTMAN) ; LES ANNÉES REBELLES (INVENTING THE ABBOTTS) ; et IN AND OUT de Frank Oz avec Kevin Kline. À la télévision, Shawn Hatosy a joué dans le premier épisode de la dernière saison en date de la célèbre série “Six Feet Under” sur HBO. Toujours pour HBO, il a partagé la vedette du téléfilm “Witness Protection”, cité au Golden Globe, avec Forest Whitaker, Tom Sizemore et Mary Elizabeth Mastrantonio. En 2001, Shawn Hatosy a fait ses débuts sur les planches en interprétant Billy the Kid dans The Collected Works of Billy the Kid, mis en scène par Kate Whorisky and Des McAnuff et produit par La Jolla Playhouse. 25 Estella Warren Charlene 26 Estella Warren est l’un des mannequins les plus prisés au monde. Belle et talentueuse, on a pu récemment la voir dans LA PLANÈTE DES SINGES (PLANET OF THE APES) réalisé par Tim Burton aux côtés de Mark Wahlberg, Tim Roth et Helena Bonham Carter. Estella Warren y jouait le principal rôle féminin face à Mark Wahlberg. Elle a débuté au cinéma dans DRIVEN, réalisé par Renny Harlin avec Sylvester Stallone, Til Schweiger et Kip Pardue. Warren partageait aussi l’affiche, avec Jeff Goldblum et Omar Epps dans PERFUME, un film indépendant réalisé par Michael Rymer. On la retrouve en ce moment dans KANGOUROU JACK (KANGAROO JACK), un film produit par Jerry Bruckheimer, réalisé par David McNally et tourné en Australie. Elle tient le premier rôle de cette comédie aux côtés de Jerry O’Connell et Anthony Anderson. Dans une campagne publicitaire très convoitée, signée Luc Besson, Estella Warren a été désignée pour être le nouveau visage de Chanel N°5. Elle a également co-présenté l’émission spéciale “Sports Illustrated Swimsuit” sur TNT avec Damon Wayans. De plus, elle a fait la couverture de plusieurs publications internationales dont les Elle français, allemand, italien et espagnol, les Marie Claire français et espagnol et le GQ allemand, ainsi que les récentes et mémorables couvertures des GQ et Talk américains. Wayne Kramer Réalisateur-Scénariste 29 Wayne Kramer est né en Afrique du Sud, où il est diplômé de l’École d’Art, de Théâtre et de Musique de Johannesburg. Il a immigré aux Etats-Unis en 1986 pour poursuivre une carrière dans le cinéma. En 1996, Wayne Kramer écrit et réalise un court métrage en 35mm, CROSSING OVER. La première a lieu au Festival International du Film de Santa Barbara la même année. Le court métrage est également projeté au Festival International du Film de Palm Beach et au Worlfest de Houston où il obtient un Certificat de Mérite - Finaliste. CROSSING OVER est aussi diffusé à la télévision en 2000 dans le cadre des Intensity TV series de KQED (PBS hors de San Francisco). En 1997, FORESIGHT -thriller fantastique écrit par Wayne Kramer- atteint à nouveau le top 100 des scénarios du concours Nicholl Fellowships. En 1998, Avenue Pictures pose une option sur son scénario SECOND WIND dont il doit aussi être le réalisateur. Avenue Pictures, sous la houlette de Cary Brokaw, a produit parmi les meilleurs films indépendants de ces dernières années (THE PLAYER, WIT, SHORT CUTS). Depuis, Chazz Palminteri s’est Frank Hannah Coscénariste 30 engagé sur SECOND WIND à la lecture du scénario. En 1998, Wayne Kramer vend son scénario MINDHUNTERS à 20th Century Fox. La Fox l’a acheté après une guerre d’enchères face à des indépendants soutenus par des majors. Intermedia a repris le projet en 2000. MINDHUNTERS -décrit comme “Dix Petits Nègres à l’école du FBI”- est entré en production l’an dernier sous la coupe de Renny Harlin, réalisateur de films d’action comme CLIFFHANGER, 58 MINUTES POUR VIVRE (DIE HARD 2) ou PEUR BLEUE (DEEP BLUE SEA). Le film, dans lequel se partagent l’affiche Val Kilmer, Christian Slater, L.L. Cool J, Kathryn Morris et Jonny Lee Miller, sera distribué aux Etats-Unis par Dimension Films courant 2004. Rob Minkoff, réalisateur du ROI LION (THE LION KING) et STUART LITTLE 1 & 2 vient de prendre une option sur les droits d’un autre des scripts écrits par Wayne Kramer, SKETCHED TO KILL. Wayne a également plusieurs projets en cours avec Don Murphy et sa société de production Angry Film. Wayne et Don développent DIE CUPID DIE !, une comédie noire, et COP KILLER, un thriller d’action conceptuel qui s’inspire des séries TV policières des années 70. Le scénariste Frank Hannah est né à Clydebank en Ecosse, mais a grandi à Hollywood. Dès le plus jeune âge, un amour profond du cinéma des années 70 et des romans de gare a nourri son désir de vivre de sa plume. D'après lui, c'est son ami et co-auteur Wayne Kramer qui l'a convaincu de se lancer sérieusement dans l'écriture de scénario. Avec les années, leur collaboration a abouti au film LADY CHANCE. C'est le penchant de Frank pour les jeux de dés et le black jack qui a inspiré le personnage de Bernie Lootz dans LADY CHANCE. Le précédent scénario de Frank, FORGET DOMANI lui a valu une place de demi-finaliste au concours de scénario Nicholl. Ce drame mafieux a atteint le top 100 parmi 4500 candidatures. En plus de son intérêt pour l'écriture, Frank a créé un site internet (www.mightyjoeloser.com) pour choyer son alter ego éponyme. Il travaille actuellement sur son prochain scénario. 31 Sean Furst Producteur 32 33 Sean Furst est le fondateur et président de Furst Films, une société indépendante qui produit des films pour le cinéma, des téléfilms et des séries. Sean a récemment bouclé OWNING MAHOWNY, un film réalisé par Richard Kwietniowski (AMOUR ET MORT À LONG ISLAND), avec Phillip Seymour Hoffman, Minnie Driver et John Hurt. Le film sera distribué par Sony Pictures Classics. Sean a produit EVERYTHING PUT TOGETHER qui est sorti en salles aux États-Unis en novembre 2001. Réalisé par Marc Forster (À L’OMBRE DE LA HAINE) avec Radha Mitchell et Megan Mullally, EVERYTHING PUT TOGETHER a figuré dans la sélection officielle du Festival de Sundance 2000. Il a gagné le Prix “Réalisateur à suivre” des Independent Spirit Awards 2001 et a été cité comme Meilleur Film de l’année au Spirit Awards. Sean a aussi produit BLUE RIDGE FALL, dont la première diffusion a été réservée par HBO, avec Peter Facinelli, Chris Isaak, Tom Arnold et Amy Irving. En pré-production chez Furst Films, on trouve RAIN FALLS, qui a été écrit et devrait être réalisé par Marlene King (SOUVENIRS D’UN ÉTÉ (NOW AND THEN)), financé par Fine Line Features. Dans les autres projets en développement chez Furst Films, on trouve un pitch, encore sans titre, de David Benioff et Marc Forster, que ce dernier devrait réaliser pour Dreamworks ; CONVICTION, écrit par Tyger Williams pour une réalisation des frères Hughes (MENACE II SOCIETY, DEAD PRESIDENTS) financé par Escape Artists ; THE WOODS, écrit par David Ross pour une réalisation de Lucky McKee (MAY) pour United Artists ; SON OF THE WOLFMAN, d’après une nouvelle du Prix Pulitzer Michael Chabon, pour Lifetime Television ; et THE PRECIOUS FEW, écrit et réalisé par David Gordon Green (GEORGE WASHINGTON, A CONFEDERACY OF DUNCES). Les autres directeurs de Furst Films sont Bryan Furst, frère de Sean et producteur, ainsi que Shauna Paula, directrice de création. Furst Films est représenté par l’avocat Randolph Paul chez Greenberg Traurig, LLP. Michael Pierce Producteur 34 35 Michael Pierce a commencé à produire des films à Londres pour Wadlow Grosvenor International Pictures, dont le film RED BRICKS, avant de terminer ses études de droit à l’Université de Londres. Après avoir déménagé à Los Angeles, il a commencé à travailler pour John Davis chez Davis Entertainment. En 1997, Michael créé Pierce Productions et produit LOAFING, qui gagne trois festivals dans le monde, dont le Festival de Slamdance. Pierce/Williams est une société de production basée à Los Angeles et fondée par les producteurs Michael Pierce et Mark Williams. La première réussite de Pierce/Williams a été de développer des projets pour les majors, notamment grâce à une équipe dévouée constituée de Larry Collins et Georgia Vestakis. Pierce/Williams vient juste de finir de produire U-BOAT avec Splendid Pictures et Artisan Entertainment - un thriller situé pendant la Deuxième guerre mondiale avec William H. Macy, Lauren Holly, Til Schweiger, Scott Caan et Jeremy Sisto. La société a aussi plusieurs films en développement, financés par des majors ou des studios indépendants. Pierce/Williams va produire GET IT ON avec Zide/Perry Films chez MGM, réalisé par Bruce Leddy (“Mad TV”) ; SKIP DAY chez Paramount avec Alphaville Pictures et HIT THE MISSES chez Columbia Pictures, produit par Kathy Conrad avec Pierce/Williams. La société est en pré-production de BLACKBOOK, financé par Tomorrow Films pour une réalisation de John McNaughton (WILDTHINGS). Pierce/Williams est affilié à Pierce Entertainment (RoyaumeUni), à la fois studio d’enregistrement 72 pistes et maison de disques à Londres. Les installations sont reliées par fibres optiques à une salle de spectacle adjacente, d’une capacité de 10 000 places assises, le Labatts Apollo. Pierce/Williams possède aussi Zero Gravity, une agence qui compte parmi ses clients Wayne Kramer, l’auteur-réalisateur de LADY CHANCE, et Tony Giglio, le réalisateur de U-BOAT. Mark Isham Compositeur 36 37 Mark Isham est actuellement l’un des compositeurs les plus demandés d’Hollywood. Sa filmographie comprend plus de 50 films dont ET AU MILIEU COULE UNE RIVIÈRE (A RIVER RUNS THROUGH IT), pour lequel il a été cité à l’Oscar de la Meilleure Musique Originale, PAS UN MOT (DON’T SAY A WORD), LA MAISON SUR L’OCÉAN (LIFE AS A HOUSE), THE MAJESTIC, CIEL D’OCTOBRE (OCTOBER SKY), LE COLLECTIONNEUR (KISS THE GIRLS), L’ENFER DU DEVOIR (RULES OF ENGAGEMENT), BLADE, L’ ENVOLÉE SAUVAGE (FLY AWAY HOME) et dernièrement MOONLIGHT MILE. Depuis sa première partition en 1983 pour le célèbre NEVER CRY WOLF de Disney, le talent de Mark Isham l’a amené à écrire pour toutes sortes de formations, du grand orchestre à l’ensemble de jazz intime, en passant par les instruments électroniques. Son éclectisme musical est bien utilisé : il écrit dans tous les styles, alternant souvent le classique, le jazz et la pop music au sein d’une même bande originale, intégrant tous ces éléments dans l’histoire. Ces dernières années, Mark Isham s’est lancé dans la composition pour la télévision, recevant un Emmy pour son travail sur la série “EZ Streets” (Universal Television) et des citations à l’Emmy pour “Chicago Hope” (CBS) et “Nothing Sacred” (20th Century Fox). Il a également écrit la musique de “Family Law” pour CBS. Mark Isham a été cité trois fois au Grammy pour la musique des albums pour enfants Rabbit Ears. Ces albums proposent une collection de classiques d’histoires pour enfants, accompagnés de la musique de Isham, et contés par d’illustres acteurs comme Susan Sarandon, Glenn Close, Jeremy Irons et William Hurt. Liste artistique 38 Bernie Lootz Shelly Kaplow Natalie Belisario Mikey Larry Sokolov Buddy Stafford Charlene Nicky “Fingers” Bonnatto Johnny Capella Policier de l’autoroute Doris Lou Tony Marty Goldfarb Joueur Bulldog Hooker Mr. Pinkerton Morrie William H. Macy Alec Baldwin Maria Bello Shawn Hatosy Ron Livingston Paul Sorvino Estella Warren Arthur J. Nascarella Joey Fatone M.C. Gainey Ellen Greene Don Scribner Tony Longo Richard Israel Timothy Landfield T.J. Gioia Jewel Shepard Gordon Michaels Doc Watson Liste technique Réalisateur Scénaristes Producteurs Producteurs exécutifs Coproducteurs Directeur de la photographie Monteur Chef décorateur Chef costumier Musique Wayne Kramer Frank Hannah & Wayne Kramer Sean Furst Michael Pierce Edward R. Pressman John Schmidt Alessandro Camon Brett Morrison Robert Gryphon Joe Madden Elliot Lewis Rosenblatt Bryan Furst James Whitaker Arthur Coburn, A.C.E. Toby Corbett Kristen M. Burke Mark Isham 39 Notes 40 41 Document non contractuel