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Racines263_janv2015_Mise en page 1 18/12/14 17:00 Page8 RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire | RETRO 2014 | QUE SONT-ILS DEVENUS ? La reproduction ou l'utilisation sous quelque forme que ce soit de nos articles informations et photos est interdite sans l'accord du magazine | 8 | RACINES | Janvier 2015 | Racines263_janv2015_Mise en page 1 18/12/14 17:00 Page9 RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire | MARIEFRANCE, blogueuse En avril, MarieFrance Thiery-Bertaud faisait la Une de Racines. CETTE BLOGUEUSE CULINAIRE DE SOULLANS nous avait raconté sa passion pour la cuisine et la littérature. “Je vous avais parlé d’un roman que j’étais en train d’écrire. Les choses se sont accélérées : en été, je le terminais et il sortait en librairies en octobre sous le titre Les violons du marais. Cette saga familiale m’a permis de rencontrer des lecteurs qui m’ont dit des choses très agréables, notamment à la Foire du livre de Brive. Cela a renforcé mon idée de continuer l’écriture de romans. Je vais poursuivre l’aventure avec un tome 2 en 2015 ! Côté cuisine, j’alimente mon blog dès que je le peux sur mon temps libre. Je suis toujours à la recherche de nouvelles recettes, de nouvelles découvertes. Pour la première fois cette année, je suis allée déjeuner chez Thierry Drapeau le chef du restaurant étoilé de la Chabotterie, c’était merveilleux ! J’ai également découvert la "bistronomie", ce mélange entre cuisine du marché et découverte de vins. D’ailleurs, je vous conseille le bistrot Le vers de vin à Challans ! Pour 2015, mon envie est de tester le restaurant Le Quai des saveurs aux Sables.” Son livre : Les Violons du marais, éditions Mines de rien, 15 €. Le blog : http://unecuillereepourpapa.net/ “UN OUVRAGE PRÉVU EN 2016” RETRO 2014 | BENOÎT PERROTIN, dessinateur naturaliste Que s’est-il passé pour vous en 2014, depuis que nous nous sommes rencontrés (article publié en mars) ? En 2014, j’ai illustré un dépliant sur les oiseaux de Côte-d’Or et réalisé des illustrations humoristiques pour la signalétique de la Maison de la réserve naturelle de la baie de Saint-Brieuc. En mai, j’ai travaillé avec des enfants pour illustrer des panneaux (signalétique) sur la commune de Pouzauges. Je collabore toujours et régulièrement pour la revue La Salamandre (Suisse). Plus récemment, j’ai contribué à l'ouvrage de Marc Giraud (auteur de nombreux ouvrages sur la nature) : Comment se promener dans les bois, sans se faire tirer dessus ! Par ailleurs, j'ai animé des stages au Centre Beautour (La Roche-sur-Yon), à Couëron et au musée de l’Erdre (Carquefou). En fin d’année, j’ai participé à l’exposition anniversaire (20 ans !) d'Artistes pour l’Espoir à Chantonnay. Quels sont vos projets pour 2015 ? Je vais surtout poursuivre un travail entamé en début d’année 2014 sur la baie de L’Aiguillon (Vendée et Charente-Maritime) dans l’optique d’un projet d’ouvrage prévu en 2016 ou 2017. ROSELYNE DURINGER, directrice du Musée de Louis “LOUIS DE FUNÈS ÉTAIT UN DÉFENSEUR DE L’ENVIRONNEMENT…” “A près avoir quitté son petit deux-pièces dans le bourg du Cellier (44), le Musée de Louis a ouvert ses portes au château de Clermont le 30 avril. Depuis cette date, plus de 25 000 visiteurs de tous âges et de tous pays sont venus admirer les souvenirs de Louis de Funès. Dans le musée, ils revoient les affiches, les photos et des centaines de souvenirs de ses films et de sa carrière, mais surtout ils découvrent qui était cet homme grâce à sa correspondance, des archives, photos et objets personnels confiés par sa famille et des personnes qui le connaissaient personnellement, et tout cela dans une partie de son ancien château. En 2015, le musée continuera à évoluer : nouvelles pièces exposées, nouveau film, aménagement du parking. Nous étudions des projets d’agrandissement car l’espace nous manque. Nous travaillons à un programme spécifique pour différents publics, notamment les groupes d’enfants. Les thématiques à aborder sont nombreuses, car outre celles qu’inspirent ses talents d’artiste musicien, comédien et acteur, d’autres sont au registre de la nature : Louis de Funès était défenseur de l’environnement, protecteur des animaux, jardinier écologiste…” Musée de Louis : orangerie du château de Clermont, 44850 Le Cellier. Contact : 02 51 85 36 26. Relire notre article Coup de cœur publié en janvier 2014. La reproduction ou l'utilisation sous quelque forme que ce soit de nos articles informations et photos est interdite sans l'accord du magazine | 9 | RACINES | Janvier 2015 | Racines263_janv2015_Mise en page 1 18/12/14 17:00 Page10 RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire | RETRO 2014 | QUE SONT-ILS DEVENUS JEAN-CLAUDE En juin LE COMÉDIEN JEAN-CLAUDE DROUOT comédien DROUOT était président d’honneur de “La Vendée recrute ses talents”. Nous l’avions rencontré à Mouilleron-le-Captif juste avant qu’il ne reprenne la route pour les répétitions de la pièce L’Annonce faite à Marie… “Cette pièce de Paul Claudel a été un succès ! Au bout de dix jours, les représentations affichaient complet aux Bouffes du Nord. Ensuite, nous sommes partis en tournée jusqu’à la fin de l’année. En 2015, je repars pour une pièce qui s’appelle Intrigue et amour de Friedrich Schiller, une création du Théâtre du peuple de Bussang (dans les Vosges). Après avoir joué un grand monsieur comme Jaurès, je vais endosser le rôle d’un homme politique qui s’avère être un vrai salaud. Il va falloir que je lui trouve une faille pour me le rendre sympathique ! Car il ressemble à tout ce que je déteste !!! "La Vendée recrute ses talents ?" J’y ai vu des jeunes qui avaient l’envie, le désir, la force, le plaisir mais aussi le besoin de s’affirmer publiquement. Mais il ne faut pas oublier que le talent c’est 5 %, le reste c’est du travail obstiné.” À paraître en mars ou avril : l’autobiographie Le Cerisier du pirate. De Thierry la Fronde à Jaurés, éditions de L’Archipel. Jean-Claude Drouot a fait la Une de Racines en juillet 2014. “ Le talent c’est seulement 5 %. Le reste ? Du travail obstiné !” ? “C’EST FOU, ON L’A FAIT !” MATHIEU MARTINEAU, globe-trotter Souvenez-vous ! En juin, Mathilde et Mathieu Martineau terminaient leur tour du monde. Dix mois à traverser l’Amérique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Asie. Six mois après, Mathieu nous parle du retour au bercail ! “En arrivant à La Guyonnière chez nos parents, la campagne était verdoyante et en ordre. Cela contrastait avec notre dernière étape du voyage, à savoir Delhi ! Juste avant, à l’aéroport de Londres, c’est véritablement là qu’on s’est rendu compte du chemin parcouru et que nous nous sommes dit "C’est fou, on l’a fait !" Finalement, le plus bizarre a été de se retrouver tout à coup très entourés alors que nous avions passé dix mois tous les deux. Nous avons rencontré les élèves de Pouzauges qui avaient suivi le voyage : nous leur avons parlé des enfants rencontrés qui mettaient deux heures le matin, à cheval, pour rejoindre leur école. Ça peut faire relativiser… Début juillet, nous reprenions le travail. Et finalement, il n’y a pas de révolution dans notre manière de voir le monde. On se réadapte très vite. Mais depuis deux mois, il y a comme des flashes qui nous reviennent, des choses qui, sur le moment, n’avaient pas eu une importance particulière mais qui, apparemment, nous ont marqués plus qu’on ne le pensait. Mais en 2015, on va certainement rester en France ! Ce serait trop frustrant de partir quelques semaines à l’étranger sans pouvoir profiter pleinement des choses. Nous ne sommes plus vraiment des touristes comme les autres…” Que retenez-vous de 2014 ? ÉTIENNE Il y a d’abord eu la sortie du film Lulu, DAVODEAU, femme nue, avec Karin Viard, inspiré de auteur angevin de ma bande dessinée, puis celle de notre album commun avec Joub, Il s'appelait bandes dessinées Geronimo, dernier épisode de notre série sur l'adolescence. À quoi ressemblera votre année 2015 ? Je poursuis une enquête sur les coulisses sanglantes de la Ve République dans les années 70, qui s’intitule Cher pays de notre enfance. C’est un travail que nous avons commencé avec Benoît Collombat (journaliste à France Inter), dont le premier chapitre a déjà été publié dans La Revue dessinée fin 2014. Le deuxième chapitre devrait paraître dans ce même support en mars prochain. L’ensemble du livre (qui comportera quatre chapitres) sera publiée par les éditions Futuropolis à la fin de cette année. Enfin, à partir d'août, une exposition sur mon livre Le chien qui louche est organisée à Taïwan. Étienne Davodeau a fait la Une de Racines de février 2014. La reproduction ou l'utilisation sous quelque forme que ce soit de nos articles informations et photos est interdite sans l'accord du magazine | 10 | RACINES | Janvier 2015 | Racines263_janv2015_Mise en page 1 18/12/14 17:00 Page11 RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire | MYRIAM THIBAUDEAU, PRESQUE 27 000 € ! Le 21 juin la Route du Goëland traversait la Vendée, à cheval, jusqu’au Pin (79), en portant un message solidaire : aider les malades du syndrome X-fragile. Edgar, 14 ans, était le parrain de l’opération organisée par des randonneurs équestres (Reva). “Grâce à la Route du Goëland, nous avons reçu presque 27 000 € ! C’est une grande réussite ! Une bonne partie de cette somme est mise de côté pour financer un projet fort : l’ouverture d’un foyer occupationnel dans notre région (peut-être en Vendée). Quant à notre fils Edgar, il poursuit son chemin. Il va terminer son cycle de collégien à Saint-Barthélemyd’Anjou. Pour la rentrée prochaine, nous attendons une place dans un institut professionnel spécialisé… pas trop loin de la maison.” Le Goëland(1) (1) Association qui agit en faveur des enfants et adultes atteints du syndrome X-fragile. 2014 | HENRI-PIERRE TROUSSICOT Nous avons publié dans nos pages, en peintre février et mars 2014, Accache sur la bouffie, une des nouvelles vendéennes d’Henry-Pierre Troussicot, par ailleurs peintre et graveur. Quels sont ses projets et ses réflexions pour cette nouvelle année ? “J’ai un roman qui est en préparation, d’après une histoire vécue qui s’est passée en Vendée en 1921, que j’aimerais bien pouvoir publier : c’est un premier souhait ! Une autre actualité pour 2015 : quelques expositions de gravures sur cuivre dont un événement en mai à Chantonnay ou à Champ-Saint-Père où j’ai mon atelier. Ce rendez-vous s’appellera “Manifestampe”.En Vendée, nous sommes très peu, c’est une discipline artistique assez confidentielle. (Dessin : Roger Ducrot) En avril, Isabelle Savariau, de Maillé, nous racontait dans Une prairie pour 10 dollars, l’extraordiet son arrière-grand- naire histoire de son arrière-grandoncle canadien oncle canadien, livre écrit avec la complicité de l’écrivain deux-sévrien Jean-Claude Courdaud. “J’ai eu une petite enfance bercée par une histoire que me racontait ma grand-mère. Celle de cet oncle parti à la conquête de l’Amérique du Nord. Qu’est-il devenu ce lointain pionnier installé au pied des Montagnes Rocheuses au Canada ? Paraît-il même qu’il exploitait “un ranch” comme on voit dans les films, enfin, c’est ce que je comprenais. Presque quarante ans sont passés. À tout prix, il me fallait retrouver ces cousins. Mes recherches commencent en 2008. Miracle, un beau matin, je reçois un courrier de la Poste canadienne ! Je décide alors d’aller à la rencontre de ces lointains cousins et de leurs grands espaces. On fait connaissance. Je suis surprise par leur accent, beaucoup plus anglais que québécois. Mais, l’aventure ne s’arrête pas là. Intrigués par ce qu’on leur raconte de la France, du Marais poitevin où a grandi leur ancêtre, les cousins canadiens annoncent leur arrivée pour Pâques 2014. Quel bonheur pour moi et quelle émotion pour eux ! Ils veulent voir d’où vient leur grand-père, ce petit bonhomme qui a donné son nom à une rue de son village canadien. Finalement, des liens très forts se sont créés : les Canadiens et les Français forment une belle et même famille. D’ailleurs, il n’y qu’à chercher les ressemblances… Que l’année 2015 renforce encore ces relations et que les voyages se perpétuent entre nos deux continents ! Les rêves peuvent devenir réalité !” ISABELLE SAVARIAU, RETRO Dans un autre registre, j’aimerais bien pour cette nouvelle année, que les hommes politiques aient conscience qu’ils pourraient avoir valeur d’exemple. On laisserait ainsi les les futilités à la porte ! Et alors les journalistes feront vraiment leur travail, et ne seront pas pollués par ces affaires qui font vendre de la copie, mais qui cachent les vrais problèmes. Il faudrait aussi que la société prenne conscience, d’une manière générale (car il y a, bien sûr, des cas particuliers), que l’on est quand même assez heureux. On nous parle toujours de la crise, mais les vacances, la consommation, globalement, se portent bien… Arrêtons de nous plaindre, profitons du temps, parce qu’il passe vite…” La reproduction ou l'utilisation sous quelque forme que ce soit de nos articles informations et photos est interdite sans l'accord du magazine | 11 | RACINES | Janvier 2015 | Racines263_janv2015_Mise en page 1 18/12/14 17:00 Page12 RACINES. Vivre entre Sèvre et Loire | RETRO 2014 | MICHELLE LANDREAU, militante du monde rural QUE SONT-ILS DEVENUS ? “IL FAUT SE PRENDRE EN MAIN” À quelques jours de son départ de la présidence de la grande fédération ADMR Vendée, Michelle Landreau nous racontait son long parcours. “Depuis que j’ai laissé la présidence de la Fédération départementale de l’ADMR de Vendée en mai, j’ai d’abord pu consacrer plus de temps à ma famille alors que nous vivions des moments difficiles suite à un deuil. Je n’ai pas tout à fait lâché les responsabilités associatives et les projets. Je suis présidente d’une structure ADMR qui gère cinq établissements pour personnes handicapées vieillissantes (à Saint-Denis-la-Chevasse, Fontenay-le-Comte et Aizenay). Nous réfléchissons à de nouvelles solutions pour ces personnes qui ne peuvent plus rester en Esat(1) et pour qui les Ehpad ne conviennent pas. Un autre projet me motive aussi : la Maison de l’Agapè. Il s’agirait d’un lieu de répit presque familial à destination de malades en soins palliatifs(2). Plus localement, en tant que présidente du centre de soins infirmiers et du service de soins, j’ai participé au lancement d’une action originale à Benet et Maillezais : des ateliers d’activité physique adaptée à destination de malades, de personnes convalescentes… encadrés par un professionnel formé. Ces séances ne sont pas qu’une façon de faire de la gym, c’est aussi l’occasion de sortir de chez soi et surtout d’être acteur de sa santé. C’est pour moi un message très important.” (1)Ancien CAT. (2) Plusieurs organismes portent cette idée : l’Admr et le CHD de La Roche-sur-Yon, le réseau Althéa, Jalmalv et Alma. PHILIPPE Vous n’avez pas CANDELORO, patineur pu passer à côté ! Le patineur Philippe Candeloro était l’invité phare des Rencontres Racines en octobre 2014. Inoubliable ! “J’adresse à tous vos lecteurs mon bonjour ! Je garde un souvenir chaleureux de ma venue aux Rencontres Racines. Je crois que nous avons passé une bonne journée tous ensemble ! Cette nouvelle année 2015 devrait être plus calme. Enfin ! 2014 fut très chargée, entre les différents spectacles, mes participations à France Télévisions pour les championnats du monde et d’Europe… Et puis une hernie survenue à Sotchi m’a vraiment brisé le moral. Malgré la douleur, je devais assurer le show d’Holiday on Ice. Ce fut une belle année quand même : les tournées ont bien marché. Et puis, j’ai adoré patiner avec Surya Bonaly, Sarah Abitbol et Stéphane Bernadis. Ça fait des années qu’on se connaît. On se retrouve à 40 ans !!! Franchement, on aurait dû faire ça plus tôt !! 2015, c’est sûr, je prends un autre rythme. Je vais partir trois semaines aux États-Unis avec mon épouse et mes trois filles pour leur faire découvrir ce pays de fous !” Que s'est-il passé pour vous en 2014, au niveau professionnel ? MARIE-GÉRARD MOLIÈRE, L'événement qui m'a énormément choqué et traumatisé a été mon liex-salariée de Fagor-Brandt cenciement et surtout le fait d'accepter que "S20" à La Roche-sur(anciennement Esswein) Yon, c'était fini… enfin pas vraiment puisque ça continuait sans moi. Que les responsables ne voulaient pas de moi ! À ce moment-là, je m'en suis voulue de m'être battue pour rien, en fin de compte, d'avoir mis mon couple en péril, d'être allée à Paris, etc. Tout cela pour rien. Quel sentiment d'injustice, de colère, de frustration, d'inachevé. J'allais devoir m'inscrire au chômage pour la première fois en trente-sept ans de travail (trente-six passés chez S20), faire un CV, des entretiens d'embauche. Je me suis posée la question : “À 55 ans, mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie ?” À ce jour, je n'ai toujours pas de réponse !!! Quels sont vos projets et vos attentes pour 2015 ? Grosses inquiétudes !!! Je vais à la cellule de reclassement. Je pense faire une formation en comptabilité courant 2015 et ensuite, "coucou me voilà" sur le marché du travail !!! Bien sûr, ils n'attendent que moi.... Je ne me fais pas trop d'illusions. Mais je n'ai pas le choix, d'autres ont décidé que S20, c'était désormais sans moi !!! La reproduction ou l'utilisation sous quelque forme que ce soit de nos articles informations et photos est interdite sans l'accord du magazine | 12 | RACINES | Janvier 2015 |