Travailler dans la culture
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Travailler dans la culture
Travailler dans la culture Vous êtes intéressé par la littérature, les arts plastiques ou la musique? Vous êtes diplômé en sciences et souhaiteriez communiquer vos connaissances à un public profane? Vous avez des qualités d’organisateur, de gestionnaire ou de négociateur? Sous forme de questions-réponses, voici quelques conseils pratiques qui faciliteront votre entrée dans le domaine de la culture et vous apporteront des informations concrètes sur la réalité professionnelle de ce secteur. Un emploi dans la culture ? l’intérêt ne suffit pas Le secteur de la culture est très prisé par les diplômés universitaires des sciences humaines. Les possibilités d’emploi sont pourtant très limitées en Suisse. Voici quelques mots-clés qui caractérisent ce secteur : * marché de l’emploi limité : peu de places, le plus souvent à temps partiel, peu de tournus ; * mandats fréquents : beaucoup de projets fonctionnent grâce à des subventions ponctuelles. Il est donc nécessaire de posséder de réelles compétences professionnelles. Sur des périodes courtes, il faut être opérationnel très rapidement ; * bénévolat très répandu ; * flexibilité et polyvalence: les petites structures n’ont souvent pas les moyens d’engager beaucoup de personnel. Une seule et même personne s’occupe de plusieurs tâches . Suivant le type d’activité, l’horaire de travail peut être irrégulier et comprendre des soirs ou des week-ends ; * salaires en moyenne moins élevés que pour des postes équivalents dans d’autres secteurs professionnels ; * réseau personnel très important : dans un secteur où les postes sont peu nombreux et le tournus limité, on favorise les personnes que l’on connaît déjà ; On appréciera aussi des candidats qui ont un bon carnet d’adresses et qui savent auprès de qui aller chercher des collaborations et des informations ; * mobilité et multilinguisme: il est indispensable de connaître des langues étrangères et être prêt à travailler en dehors de la Suisse. En Suisse, les trois-quarts des postes se trouvent par ailleurs en région alémanique. vers Quel secteur se diriger ? * Conservation Les emplois liés à la conservation se trouvent tant dans des institutions privées que publiques, avec une nette prédominance pour ces dernières : musées, bibliothèques, archives ou centres de documentation. La diversification des activités et des fonctions dépend du domaine de spécialisation des institutions et de leur taille. Selon leur nature, des connaissances de spécialiste sont attendues (biologiste, historien, géologue, etc.). * Gestion culturelle La culture est gérée en Suisse par des instances fédérales, cantonales et communales. Les organes en charge sont l’Office fédéral de la culture (OFC) et les services des affaires culturelles (cantons et villes). Chacun d’entre eux sélectionne et soutient à son échelle divers projets et artistes. A michemin entre secteur public et privé se trouvent les fondations et associations, des intermédiaires culturels qui s’occupent de soutenir et gérer une activité artistique (Pro Helvetia, SUISA, Fondation pour l’OSR, etc.). * Edition Bien que certaines institutions publiques importantes disposent parfois de leur propre service d’édition, ces métiers relèvent plutôt du secteur privé : maisons d’éditions, librairies, magazines divers. La taille et les activités des structures sont un facteur déterminant dans la diversification des tâches des collaborateurs. Une seule et même personne s’occupe le plus souvent de tout le processus d’édition d’une publication (contact avec les auteurs, gestion financière, marketing, etc.). * Spectacles Les emplois liés aux spectacles se trouvent tant dans les organismes privés que publics. Les domaines d’activités sont variés : théâtre, danse, musique, cinéma, festivals ou exploitation de salles de spectacles. Les fonctions sont diverses et exigent notamment des compétences d’organisation, de gestion et de communication. * Marché de l’art Le marché de l’art relève du secteur privé. Les principaux acteurs en sont les galeries d’art et les maisons de ventes aux enchères. Leur activité principale est orientée vers la vente. Les profils recherchés (communication, administration, connaissances du marché de l’art, etc.) doivent correspondre à leur objectif, qui est avant tout commercial. Travailler dans la culture Quelques chiffres... Sur l’ensemble des personnes interrogées 62% ont rencontré des difficultés à trouver du travail 55% travaillent sous contrat à durée déterminée 23% ont effectué un séjour mobilité (en Suisse ou à l’étranger) durant leur formation 49% ont un taux d’activité de 100% 29% ont un taux d’activité entre 60 et 95% 23% ont un taux d’activité de 50% ou moins Parmi les organismes ou institutions culturels qui emploient en Suisse 32% sont situés en Suisse romande 15% dans le canton de Vaud 68% en Suisse alémanique 28% dans le canton de Zurich (la plus forte concentration en Suisse) Etude 2003 menée par l’Office fédéral de la statistique (OFS) auprès de diplômés universitaires, un an après l’obtention de leur grade, employés dans un secteur culturel (presse, radio, télévision, édition, service culturel, bibliothèques, centre d’archives et documentation). qui fait quoi dans la culture ? Les activités proposées dans les différents secteurs de la culture sont multiples. Néanmoins, les structures étant le plus souvent de petite taille, il est assez fréquent d’y trouver des postes englobant différentes tâches, occupés par une même personne. La passion pour le domaine ne suffit pas : on attend des candidats des compétences professionnelles variées, de gestion et d’organisation notamment, un aspect très souvent sous-estimé. Recherche Où ? Musées, centres d’archives, bibliothèques, Office fédéral de la culture Quoi ? Développer et enrichir le savoir lié au patrimoine ou aux collections afin de les mettre en valeur. Activités faisant appel à des compétences pointues, acquises à l’université: recherche, analyse, rédaction. Qui ? Conservateur, collaborateur scientifique, chargé de recherche, historien, historien de l’art, etc. Quel profil ? Connaissances approfondies d’un domaine, aptitude à travailler de façon indépendante, capacité d’analyse, esprit de synthèse, facilité de rédaction, rigueur intellectuelle, sens critique. Conservation Où ? Musées, centres d’archives, bibliothèques Quoi ? Classer, inventorier, répertorier et documenter les collections ou autres documents afin d’en assurer une bonne conservation et une recherche facilitée. Qui ? Conservateur, chargé d’inventaire, technicien de collection, chargé de la régie des oeuvres, bibliothécaire, archiviste, documentaliste, recherchiste, iconographe, etc. Quel profil ? Spécialiste d’un domaine, intérêt pour les nouvelles technologies, aptitude à travailler de façon indépendante, capacité d’analyse, esprit de synthèse, esprit logique et méthodique, rigueur et précision, sens de l’organisation. Coordination - gestion de projet Où ? Editions, théâtres, salles de spectacles, musées, festivals, foires, offices ou services culturels, maison de ventes aux enchères, galeries d’art, etc. Quoi ? Développement et suivi d’un projet: édition d’un ouvrage, développement d’une collection, organisation d’un festival de musique ou d’une saison théâtrale. Activités : programmation, recherche d’auteurs, artistes ou activités, sélection d’épreuves, travail sur les textes, élaboration d’un réseau, coordination de sous-traitants. Qui ? Coordinateur, chargé de projet, responsable d’édition, responsable de collection, assistant d’édition, directeur artistique, chargé de production, chargé de programmation, exploitant de salles de spectacles, galeriste, etc. Quel profil ? Vaste culture générale, polyvalence, sens de l’organisation, connaissances pointues selon le secteur, sens des relations et des contacts, capacité à développer des réseaux, grande curiosité, ouverture et intérêt pour une variété de domaines et sujets, forte personnalité, aptitude à la négociation. «La collaboration scientifique peut prendre des formes très variées. Une partie de mon activité consiste à répondre aux questions auxquelles les guides et les médiateurs du musée sont confrontés au cours de leurs activités. Je ne suis bien sûr pas toujours en mesure d’y répondre personnellement et dans ce cas, c’est à moi de faire le lien entre notre institution et le siège du Musée national à Zurich. C’est là que travaillent de nombreux conservateurs, tous spécialistes d’un domaine particulier. Ensemble, ils composent un vaste monde de connaissances dans lequel j’exerce une fonction de lien et de coordination des savoirs, que je transmets ensuite à nos collaborateurs.» M.-H. Pellet, adjointe de direction, Musée national suisse, Prangins Focus sur... La médiation culturelle Elle englobe des fonctions de communication et de promotion pédagogique. Les activités qui s’y rapportent ont pour but de mettre en relation le musée (ou autre institution), ses objets et ses contenus culturels avec différents publics. Le médiateur élabore et met en place des projets de forme et de nature différente selon le public auquel il s’adresse. Depuis quelques années, le MAMCO (Musée d’art moderne et contemporain) à Genève a créé dans ce sens, en collaboration avec le Département de l’instruction publique, une cellule pédagogique, outil d’éducation culturelle destiné aux élèves du secondaire supérieur. Le marché de l’art Communication - information - promotion Où ? Musées, éditions, théâtres, salles de spectacles, festivals, foires, offices ou services culturels, maisons de ventes aux enchères, galeries, etc. Quoi ? Valoriser et promouvoir l’institution auprès des médias, des instances politiques et du public. Activités: rédaction, recherche d’information, élaboration de dossiers de presse, organisation et relations publiques. Qui ? Attaché de presse, conseiller ou assistant RP, chargé de communication, médiateur, guide, etc. Quel profil ? Esprit d’initiative, facilité de contact, capacité à développer des réseaux, aisance rédactionnelle et oratoire, intérêt et aptitudes pour les langues étrangères, intérêt pour les techniques de communication et de promotion, sens de l’organisation. Administration Où ? Musées, éditions, théâtres, salles de spectacles, festivals, foires, offices ou services culturels, maisons de ventes aux enchères, galeries, etc. Quoi ? Assurer le bon fonctionnement de l’institution tant au niveau financier que du personnel. Assurer la gestion de l’institution: comptabilité, élaboration, répartition et tenue du budget, recherche de fonds et de partenariat, recrutement, coaching d’équipe, gestion des contrats, des assurances et des droits. Qui ? Directeur, administrateur, délégué aux affaires culturelles, chef de service, producteur, assistant, adjoint, etc. Quel profil ? Intérêt pour les tâches administratives, faculté à diriger et gérer une équipe, aptitude à négocier, esprit d’initiative, rigueur et précision, sens de l’organisation. Pour une bonne partie des postes proposés dans les maisons de ventes aux enchères, on exigera du candidat une formation de base en droit ou études commerciales plutôt qu’en histoire de l’art. Un parcours universitaire ne suffit pas toujours et doit être complété par des compétences en communication, langues étangères, RP et gestion administrative. Une bonne connaissance du marché de l’art (galeries, foires internationales, etc.) et un solide réseau constituent également des atouts considérables. La production cinématographique Il y a très peu de producteurs en Suisse romande. Leur fonction s’apparente de près à celle d’administrateur: suivi de projet, recherche de fonds, encadrement, gestion des contrats, des droits, des assurances et suivi de la promotion. L’intérêt pour la culture est certes nécessaire mais les aspects de gestion constituent la part la plus importante de cette activité. Une formation en gestion culturelle peut s’avérer très utile pour lancer un projet de production. Depuis quelques années, de plus en plus de manifestations et de musées scientifiques voient le jour en Suisse romande, donnant lieu à une véritable culture scientifique. Un des objectifs communs de ces événements est de permettre à un public profane l’accès au monde scientifique, d’en comprendre certains mécanismes et d’acquérir des connaissances de manière informelle. La Fondation Claude Verdan et L’espace des inventions à Lausanne, L’Alimentarium à Vevey ou encore le Festival Sciences et Cité notamment, constituent des exemples de lieux et de moments, où des aspects des sciences sont présentés au public avec un souci didactique, privilégiant le plus souvent une approche ludique et interactive. L’Interface Sciences Société, créée en 2002 à l’Université de Lausanne, est un bon exemple de projet de médiation scientifique. L’Interface vise à encourager le rapprochement entre les institutions culturelles et les milieux académiques. Sa particularité est de créer des ponts avec des institutions extra-académiques (écoles, musées, associations, etc.) intéressées au dialogue scientifique. Parmi ses activités, un laboratoire public a été mis sur pied - L’éprouvette - qui est un espace d’expérimentation pour tous publics (écoles, familles, entreprises, etc.). Il ne s’agit pas d’un lieu de recherche à proprement parler mais d’un lieu de médiation scientifique, permettant à une personne non expérimentée de découvrir par elle-même certaines techniques de laboratoire et d’entrer dans la peau d’un chercheur, le temps d’une activité. Interface Sciences-Société. www.unil.ch/interface Fondation Science et cité: www.sciences-et-cite.ch Réseau romand Science et cité: www.rezoscience.ch Doubler ses chances en poursuivant sa formation ? Une formation postgrade n’est pas forcément un passage obligé pour trouver un poste dans la culture. Cependant, elle se révèle être parfois un atout nécessaire lorsque l’activité visée exige des connaissances et compétences spécialisées. Les formations constituent par ailleurs des lieux non négligeables de rencontre, favorisant les contacts et le développement de réseaux professionnels. Ne limitez pas vos recherches de formations à la Suisse : dans certains domaines, l’offre est bien plus riche à l’étranger. Diplôme de formation approfondie (Master of Advanced Studies) La formation approfondie de 3e cycle permet une spécialisation dans un domaine de recherche spécifique. Elle peut être de nature principalement théorique et axée sur la recherche, ou alors posséder une dimension plus professionnalisante et intégrer des stages professionnels ou des travaux pratiques dans son cursus. Elle ne nécessite pas forcément d’expérience professionnelle préalable. Doctorat Le doctorat consacre la professionnalisation de l’activité de recherche et permet une spécialisation approfondie dans un domaine pointu. Pour certains postes à responsabilités, notamment dans des structures où l’activité de recherche est importante (musées), le titre de docteur peut se révéler indispensable. La plupart des universités romandes proposent des « Ecoles doctorales » qui offrent aux doctorants des formations complémentaires, un encadrement, des colloques et rencontres favorisant l’échange d’idées et l’interdiciplinarité. Formation continue Ce type de formation nécessite une expérience professionnelle préalable en lien direct avec le thème abordé. Elle est normalement suivie en cours d’emploi (souvent défrayée par les employeurs) et permet de parfaire des connaissances pratiques par de la théorie. Les participants ne sont pas nécessairement des universitaires. On distingue deux types de formations continues : * les formations ponctuelles : de courte durée (1 à 3 jours), elles apportent des outils théoriques et pratiques sur des points spécifiques. * les formations certifiantes : de plus longue durée (1 à 2 ans) elles se soldent par un travail de recherche personnel et l’obtention d’un certificat. Formations postgrades et continues en Suisse : www.orientation.ch Formations continue universitaire en Suisse : www.swissuni.ch Bourse des offres de perfectionnement en Suisse (formations non universitaires) : www.bop.ch Formations postgrades à l’étranger: www.crus.ch/franz/iud (sous: Etudes à l’étranger / divers pays) un médiateur scientifique doit posséder une capacité d’empathie, une aptitude à la communication et un intérêt à faire des ponts entre les disciplines et les savoirs... A. Kaufmann, directeur de l’Interface Sciences-Société, UNIL «Si l’on veut travailler dans un musée, il faut tout d’abord visiter de très nombreuses expositions même si, à priori, on n’est pas intéressé par l’artiste présenté ou par le thème abordé. Le but étant de se former l’œil au choix des oeuvres, à la manière dont elles sont accrochées et de découvrir, bien sûr, de nouvelles oeuvres. On se doit impérativement d’aller plus loin que le simple:j’aime, je n’aime pas.» Si j’étais étudiante, je profiterais des grandes périodes de congé pour partir, faire des stages, à l’étranger si cela est possible. Je mettrais tout en œuvre pour aller voir ailleurs, pour apprendre une autre manière de vivre, une autre langue. J’apprendrais parfaitement l’anglais. L. Peiry, directrice de la Collection de l’Art Brut Les personnes désirant travailler dans l’édition ou le journalisme devraient commencer à développer des contacts, autant que possible, durant les études déjà. Trouver des petites collaborations permet de créer le début d’un réseau professionnel. Certaines revues offrent la possibilité de travailler sur mandat. Je conseillerais aux étudiants et diplômés de bien se renseigner auprès des rédactions.C’est un monde où l’on entre le plus souvent par une petite porte. B. Fournier, responsable d’édition, Polyrama (EPFL) comment préparer son passage à l’emploi ? Conseils de recruteurs... «Le recrutement se fait de manière assez informelle... Dans un premier temps, je laisse venir les gens vers moi et montrer leur intérêt. En entrant au Zinéma, on est formé à tout. Il n’y a pas vraiment de division du travail. La personne qui ouvre le soir est la même qui s’occupe de la projection, du bar et des entrées.» L. Toplitsch, exploitant de salle de cinéma, ZInéma «Bien sûr il y a les titres et les diplômes. Néanmoins, ce qui m’importe plus c’est le parcours d’une personne, sa personnalité, sa motivation. Qu’elle me prouve son intérêt par des lectures, des visites à la Collection de l’Art Brut, qu’elle apporte une réflexion, qu’elle s’interroge.» L. Peiry, directrice de la Collection de l’Art Brut «Je reçois régulièrement des offres spontanées. Il est très important que les personnes qui nous écrivent ciblent leur demande et motivent en quoi elles seraient aptes à assurer telle ou telle fonction. Les critères décisifs pour un engagement: personnalité ouverte, savoir où chercher l’information, être capable de synthétiser et divulguer cette information...» V. Jeanrenaud, médiatrice culturelle, Musée national suisse, Prangins Bon à savoir Le Service d’orientation et conseil propose aux étudiants de l’UNIL diverses prestations d’aide au passage à l’emploi : * Ateliers Emploi ; * Permanences d’information sur les études et les débouchés professionnels ; * Consultations individuelles d’orientation ; * Programme de stages Unistages ; * Programme Unimentorat ; * Conférences sur les débouchés ; * Documents d’information en prêt. www.unil.ch/soc Pour commencer... * Ne visez pas à tout prix les grandes institutions connues mais cherchez aussi parmi les petites structures régionales (théâtres, associations, etc.), qui sont moins sollicitées et souvent plus flexibles pour faire appel à des aides ponctuelles. * Pensez aussi à explorer du côté d’autres secteurs professionnels: les grandes institutions et entreprises (hôpitaux, universités, banques, etc.) ont parfois des services culturels très actifs et polyvalents. * N’oubliez pas que bon nombre de compétences professionnelles très prisées dans le secteur culturel (communication, gestion de projet, organisation, documentation, etc.) peuvent être développées dans d’autres secteurs en attendant un poste dans la culture. En marge des études Saisissez toute opportunité d’acquérir une expérience professionnelle intéressante, notamment par des: * stages dans les musées, archives, bibliothèques ou autres services culturels ; * activités dans un milieu associatif ; * emplois ponctuels dans les festivals ; * visites guidées pour des organismes tels que musées, villes, monuments historiques, manifestations (Journées du Patrimoine, Nuit des musées, etc.). Même si ces activités ne sont souvent que peu ou pas rémunérées, elles permettent d’acquérir des compétences professionnelles importantes, la compréhension du fonctionnement de l’institution et le développement de contacts indispensables. Le réseau Commencez à constituer votre réseau pendant vos études déjà notamment en : * accumulant des expériences professionnelles ou associatives valorisantes ; * allant chercher de l’information sur les lieux mêmes de la culture ; * rencontrant des personnes pouvant vous informer sur le secteur qui vous intéresse ; * vous faisant recommander par vos connaissances, professeurs, employeurs, etc. International A l’heure actuelle, le secteur culturel tend à priviliégier le multi-culturisme et l’interdisciplinarité. Il est donc important d’être ouvert vers l’extérieur , notamment en : * favorisant aussi les expériences à l’étranger (emplois, stages, voyages, cours, visites, etc.) ; * étant le plus mobile possible; * approfondissant sa connaissance des langues étrangères (surtout l’allemand et l’anglais). Liens utiles Vous trouverez sur le site du Service d’orientation et conseil de l’UNIL (www.unil.ch/soc), sous la rubrique «documentation virtuelle» puis «secteurs professionnels» un répertoire commenté de sites en lien avec le secteur culturel. En voici une sélection : * Office fédéral de la culture : www.kultur-schweiz.admin.ch * Pro Helvetia (Fondation suisse pour la culture) : www.pro-helvetia.ch * ELIA (European League of the Institutes of the Arts) : www.elia-artschools.org * Culturelinks, sites culturels en Suisse et à l’étranger : www.culturelinks.ch * SwissartNetwork (art contemporain): www.swissart.net * Musées suisse : www.museums.ch * Musées dans le monde : www.city.ac.uk/ictop/courses.html * Association suisse des historiens et historiennes de l’art : www.vkks.ch * Association faîtière pour la médiation culturelle en Suisse : www.mediamus.ch * Management culturel : www.kulturmanagement.net * Formations dans le marché de l’art : www.christies.com / www.sothebys.com * Le Culturactif suisse (édition): www.culturactif.ch * ASDEL, association des trois métiers du livre (diffuseurs, éditeurs, libraires): www.asdel.ch * Artos: site romand du spectacle : www.artos-net.ch * Focal (cinéma, audiovisuel, multimédia) : www.focal.ch * Filmnet (cinéma, multimédia) : www.filmnet.ch Rédaction : Service d’orientation et conseil - Claudia Santucci et Anne-Sylvie Diezi * Illustrations : UNICOM Réalisation et diffusion : Service d’orientation et conseil - Université de Lausanne * octobre 2005