10 - Entre 9.13 m

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10 - Entre 9.13 m
1
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY
TENNIS
PELOUS ET ÉLISSALDE
FORFAIT
FEDERER
DANS LES PAS
DE SAMPRAS
Touchés respectivement aux côtes et au mollet droit, les deux
Toulousains (notre photo) ne pourront participer samedi au Stade
de France au match contre l’Argentine, le dernier des tests de novembre.
Raphaël Ibañez sera le capitaine de Bleus en quête de revanche.
(Pages 8 et 9)
(Photo Laurent Argueyrolles/L’Équipe)
*61 ANNÉE - N 19 137 0,80 e
o
France métropolitaine
(Page 12)
(Photo Mark Ralston/AFP)
www.lequipe.fr
Mardi 21 novembre 2006
T 00106 - 1121 - F: 0,80 E
3:HIKKLA=[UU]U^:?b@l@c@l@a;
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
À FAIRE TOURNER LA TÊTE
Le Real Madrid accueille ce soir (20 h 45) Lyon, leader invaincu du groupe E. Si la première place est l’enjeu entre deux équipes déjà qualifiées
pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, l’OL recherche aussi un succès de prestige à Santiago-Bernabeu. (Pages 2 et 3)
Lille comptera sur Peter Odemwingie pour battre Anderlecht
ce soir.
(Photo Bernard Papon)
LILLE, CE SOIR
OU JAMAIS ?
(Pages 4 et 5)
FRANCE ALLEMAGNE,
LE DUEL
DES INVINCIBLES
(Page 10)
BASKET
Entre Florent Malouda, que vient aider Éric Abidal (à gauche), et Mahamadou Diarra, secondé par Sergio Ramos (à droite), le duel promet d’être serré. Les Lyonnais rêvent de décrocher une retentissante
victoire en Espagne, tandis que les Madrilènes, incapables de venir à bout de l’OL lors des trois confrontations qui les ont opposés depuis la saison dernière, n’imaginent que le succès.
(Photo Pierre Lahalle)
MICKAËL PIETRUS
DÉMARRE
EN FLÈCHE
(Page 11)
L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 1,7 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 .
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
VOLLEY-BALL
Bleu
Rouge
(Page 6)
Jaune
Bleu
Jaune
MICOUD :
« À BORDEAUX,
ON S’EST DIT
NOS VÉRITÉS »
Noir
Noir
(Photo Alain Mounic/L’Équipe)
2
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (5 journée) – REAL MADRID - LYON
LE DESSIN
e
« Un autre Real »
CRIS compte deux succès et un nul contre le Real. Mais le Brésilien sait que ce match sera différent.
Ce soir, Cris disputera son 28e match de Ligue des champions. Comme Squillaci, avec lequel le Brésilien fait régulièrement équipe en défense centrale depuis deux mois.
Comment ne pas remarquer que la seule défaite concédée cette saison par Lyon (0-1 à Rennes) l’a été alors que
Cris était suspendu.
MADRID –
de notre envoyé spécial
L’ÉDITO
LES LIMITES
DU ROYAUME
D
« Je suis très
content de jouer
avec Lyon »
À défaut de Ronaldo, Cris devrait croiser ce soir
la route de Ruud Van Nistelrooy. Une mauvaise
nouvelle : il y a deux ans, avec Manchester United,
le Néerlandais avait marqué trois fois,
en deux rencontres, face à Lyon.
(Photo Franck Nataf)
L’OL veut faire prolonger Abidal
Lyon a sollicité le défenseur des Bleus pour un nouveau contrat. Ce dernier n’écarte rien mais pense toujours partir.
LA MÉTÉO
MADRID –
de notre envoyé spécial
9
6
Cherbourg
Brest
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8
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Rennes
Nantes
antes
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Reims
Paaris
ClermontFerrand
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Lyon
Besanççon
Besan
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8
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Gren
Grenoble
Toulouse
Monntpellier
Pluies parfois soutenuess
sur le Massif central, le Pays basque,
17
10
le sud des Landes et les Pyrénées-Atlantiques.
Au Sud-Est, nombreux nuages d’altitude.
Au Nord-Ouest, averses un peu partout. De la Bretagne
au Nord-Pas-de-Calais et aux Ardennes,
averses fréquentes.
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7
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Bordeaux
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12
12
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7
Metz
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Auxerre
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M
Moulins
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9
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Strasbourg
9
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Tours
14
12
10
8
Caen
Marcoussis
Rugby,
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équipe de France
12
8
La Rochell
La
Rochelle
Biarritz
11
9
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(Li des
d champions),
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Lille reç
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ço Anderlecht
ht (BEL)
14
9
Marseille
16
9
15
12
Nice
L’OLYMPIQUE LYONNAIS réfléchit toujours à l’idée de répondre à l’attente de
Gérard Houllier en recrutant un attaquant
lors du mercato d’hiver. Mais, depuis le début
de la saison, il s’attache surtout à affermir sa
position auprès de ses propres joueurs. Il y est
parvenu en obtenant la prolongation de
contrat de Florent Malouda (2011), de Sidney
Govou (2010) et, dans une moindre mesure,
de Hatem Ben Arfa (2010). Mais un autre
dossier est d’actualité. Il concerne Éric Abidal. Pour Jean-Michel Aulas, l’enjeu est
considérable, sportivement et financièrement. Arrivé dans sa troisième année « de
stabilité » (*), le latéral gauche des Bleus
aura le droit de faire valoir les règle-
Ajaccio
18
10
LA QUESTION D’HIER
Le Paris-SG doit-il changer
d’entraîneur ?
OUI ............................................................................................ 63 %
NON ........................................................................................... 37 %
(nombre de votants : 103 854)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
mois. Sa position est idéale. Malgré des prestations décevantes au cours des dernières
semaines, il n’a aucun concurrent sur le marché français, et l’offre de l’OL pourrait survivre à ses ajournements.
Chelsea, Arsenal,
le Real Madrid et Barcelone
le surveillent
Son potentiel et ses performances depuis
deux ans lui ont aussi offert un crédit auprès
de plusieurs grands clubs européens. Cet été,
quand le dossier Ashley Cole s’enlisait dans
des proportions inattendues, Chelsea s’était
penché sur son cas. Arsenal s’était montré
encore plus direct et, à son retour de la Coupe
du monde, le joueur avait exprimé son désir
de départ auprès de ses dirigeants, tout en
leur affirmant qu’il ne provoquerait pas de
clash et qu’il comprenait leur vision des
choses. C’était aussi un moyen de se positionner pour 2007 et de leur faire savoir qu’il
se montrerait beaucoup plus insistant s’il
avait toujours envie de partir à ce moment-là.
Depuis, il entretient le doute sur ses intentions et ne serait plus tout à fait insensible à
l’idée de s’inscrire dans la durée dans le club
de sa ville, où il possède sa famille et des
amis. Cet aspect-là peut compter dans sa
réflexion, mais suffira-t-il ? Ce n’est pas forcément la tendance et certainement pas la
logique. Âgé de vingt-sept ans, Abidal ne
veut pas avoir de regrets à la fin de sa carrière, et il sait qu’une grosse proposition
pourrait lui être adressée l’été prochain. Si les
pistes anglaises semblent refroidies, Arsenal
manque toujours de solution à ce poste et
pourrait revenir à la charge. Des clubs espagnols continuent aussi de le suivre avec
attention. Le Real est l’un d’entre eux. Mais il
vient aussi de recruter un jeune Brésilien de
dix-huit ans, Marcelo, et négocie une prolongation de contrat avec Roberto Carlos. La
situation au FC Barcelone est bien plus limpide : Van Bronckhorst est en fin de contrat
en juin, il doit partir, et le club catalan est
séduit par la perspective de recruter Abidal,
qu’il suit depuis de longs mois. L’OL va devoir
se montrer très persuasif.
SÉBASTIEN TARRAGO (avec V. D.)
(*) Selon les règlements, un joueur peut rompre
unilatéralement son contrat sans sanction
sportive à l’issue d’une période dite « protégée » de trois saisons (de deux si le joueur a
signé à l’âge de vingt-huit ans ou plus) lors de
laquelle il n’a pas prolongé.
Diarra trouve ses marques
Critiqué depuis son arrivée au Real, l’ancien Lyonnais est en train de digérer le système Capello.
MADRID –
Perpignan
ments FIFA pour se libérer de son contrat en
juin prochain. Désireux de ne pas provoquer
de conflit ouvert, il ne semble pas favorable à
cette hypothèse. Mais, quoi qu’il arrive d’ici
là, il n’aura plus que deux années de contrat à
honorer. Si l’OL ne parvient pas à ses fins
avant cette échéance, il devra le vendre ou se
résoudre à perdre, à terme, beaucoup
d’argent sur un élément acheté 8 M à Lille
en 2004. Ces derniers jours, les dirigeants
lyonnais lui ont proposé de s’engager sur un
contrat de longue durée. Jusqu’à présent,
Abidal avait toujours repoussé cette initiative. Aujourd’hui, il semble au moins prêt à
écouter. Mais, si Lyon se montre pressé
d’aboutir à un accord, l’intéressé l’est beaucoup moins et ne prendra pas de décision
avant plusieurs semaines, voire plusieurs
de notre correspondant
« MAHAMADOU DIARRA redevient peu à peu le joueur qu’il fut à
Lyon. » Ces mots prononcés par Fabio
Capello, à l’issue du dernier match du
Real Madrid, révèlent bien que tout ne
fut pas simple pour le footballeur
malien depuis son arrivée en Espagne,
cet été. Samedi soir, face au Racing
Santander, Diarra a largement participé à la victoire de son équipe (3-1) en
réalisant sa meilleure prestation sous
le maillot blanc du Real. D’ailleurs, sa
réaction après son but (le deuxième de
la saison), mêlée de rage et de joie,
montrait bien qu’il le sentait comme
une revanche après toutes les critiques
reçues. Transfert vedette du Real, le
plus onéreux aussi (27 millions
d’euros), à l’intersaison, Mahamadou
Diarra était forcément très attendu par
des supporters à qui le président avait
fait d’abord la promesse, non tenue,
d’engager Kaka, Robben et Cesc
Fabregas. Demandé expressément par
Capello, le Malien a été bien reçu, tant
dans le vestiaire que par la presse et les
supporters. Ses excellentes prestations avec l’Olympique Lyonnais
n’étaient pas inconnues de l’autre côté
des Pyrénées et chacun voyait en lui le
fameux milieu récupérateur de talent
qui faisait cruellement défaut aux
Merengue depuis le départ, en 2002,
de Claude Makelele.
« Tout le monde a besoin de temps
pour s’adapter à une nouvelle équipe,
à un nouveau Championnat, à un nouveau système », reconnaissait Capello
samedi dernier en évoquant les difficultés que Diarra étaient en train de
surmonter. Le « système Capello »
justement, voilà bien le problème de
PAGE 2
l’ancien Lyonnais. Dans le 4-2-3-1,
Diarra accompagne Emerson dans un
double pivot défensif. Reste que ce
n’est pas lui, mais le Brésilien, qui se
place devant la défense (le rôle de
Diarra à Lyon). Le Malien est supposé
s’illustrer dans une mission de
construction dans laquelle il ne se sent
pas très à l’aise. D’où les critiques qui
ont fusé ces dernières semaines. Diarra
et Emerson se « gênaient » souvent
dans la récupération et les passes du
premier n’arrivaient pas dans les pieds
de ses partenaires avec la précision
nécessaire.
La confiance
de Capello
Les mauvaises notes dans les journaux
madrilènes et certains commentaires
peu élogieux ont d’ailleurs blessé
Mahamadou Diarra. « Moi, je ne
m’inquiète pas, nous confiait-il derniè-
rement. Je suis à la lettre les ordres du
coach et je sais que l’ensemble du staff
technique est content de mon boulot. » Il est vrai que la confiance de
Fabio Capello à son égard semble
indestructible. Diarra est le seul joueur
du Real à avoir disputé comme titulaire
les seize rencontres officielles de la saison, toutes compétitions confondues.
« Je pensais qu’en Coupe, à Ecija (1-1),
une équipe de Troisième Division,
j’allais être mis au repos, nous expliquait Diarra. Mais l’entraîneur m’a dit
qu’il avait besoin de moi. » Un entraîneur qui semble bien le connaître et qui
le protège. Par deux fois cette saison,
Diarra a failli disjoncter sur le terrain et
friser le carton rouge, à cause de
quelques gestes d’impuissance assez
durs en première période. Tant à
Getafe, où le Real s’est incliné (0-1),
que contre le Celta Vigo à domicile
(défaite 1-2), Capello avait d’ailleurs
pris le soin de laisser Diarra sur le banc
après le repos. Pourtant, personne ne
peut mettre en doute le professionnalisme du Malien et l’énorme travail
qu’il abat, tant à l’entraînement qu’en
match. Sa bonne performance de
samedi, ponctuée de belles montées
vers l’avant, a prouvé qu’il était en
train de se « libérer », psychologique-
ment et tactiquement. Hier, il avouait
même : « Je suis content de rentrer
dans la surface adverse de temps en
temps. » À Madrid, les supporters
attendent donc la confirmation de
cette amélioration. Et pensent, logiquement, que la visite de son ancien
club au stade Santiago-Bernabeu est
une bonne occasion.
FRÉDÉRIC HERMEL
1,1 milliard de droits TV
HIER, LE REAL MADRID a cédé ses matches pour 1,1 milliard d’euros de droits
audiovisuels sur sept ans à la maison de production espagnole Mediapro. Le club a
présenté ce contrat comme « le plus important souscrit par un club sportif dans le
monde ». Le contrat porte sur la diffusion des matches de ses équipes de Première
(le Real) et de Deuxième Division (Castilla) « à partir de cette saison » et jusqu’à la
saison 2012-2013. La société Mediapro est l’un des principaux actionnaires de la
chaîne de télévision privée espagnole Sexta, qui avait déjà acquis, pour 90 millions
d’euros, les droits exclusifs de retransmission de la Coupe du monde 2006 pour
l’Espagne.
MARDI 21 NOVEMBRE 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
CLAUDE CHEVALLY
Bleu
Bleu
Jaune
– À propos de transfert, avezvous bien été, un temps, tenté
de rejoindre le Real lorsque
Luxemburgo en était l’entraîneur (en 2005) ?
– Non, il n’en a jamais vraiment été
question. De plus, je suis très
content de jouer avec Lyon. Je n’ai
pas envie d’en partir.
– Un mot sur le fait que vous
n’ayez pas été sélectionné
avec le Brésil depuis l’arrivée
de Dunga…
– Je ne comprends pas. Mais, bon,
ce n’est pas moi qui choisis, c’est
Dunga. J’en suis réduit à attendre.
S’il m’appelle, je suis prêt. Mais,
parfois, c’est difficile de vivre ce que
je vis par rapport à la Seleçao. »
Jaune
Noir
ES LONGUES courbes du super-G de Calgary qui firent de
Franck Piccard le premier champion olympique de la
spécialité en 1988 jusqu’aux virements de bord des régates
également olympiques de 470 aux prochains Jeux de Pékin
2008, il y a bien plus que vingt ans d’intervalle : tout un
monde. N’empêche, on ne va pas chipoter au bien nommé
champion des Saisies l’opportunité qu’il vient de saisir pour
passer du ski d’hiver sous drapeau français à la voile d’été
sous le pavillon gentiment complaisant de l’Arménie : Franck
Piccard veut se faire plaisir et il a bien raison.
Il n’est d’ailleurs pas le premier, particulièrement dans le ski,
à s’orienter vers une discipline radicalement différente. En
vertu de cet adage qui prétend que les grands champions, par
leurs qualités physiques, leur sens inné de la coordination et
leur expérience de la haute compétition, pourraient quasiment
réussir dans n’importe quel autre sport.
Ce n’est pas un confrère de Franck Piccard, Luc Alphand,
qui dira le contraire. Le vainqueur de la Coupe du monde de
descente et prestigieux Doppelsieger, autrement dit deux fois
vainqueur sur la Streif à Kitzbühel le même jour, est devenu
aujourd’hui un pilote de rallye-raid réputé qui prendra en
janvier prochain le départ du Dakar en qualité de tenant du
titre. Puisque ce virage nous conduit aux sports mécaniques,
restons-y, mais a contrario cette fois avec le cas de Valentino
Rossi. Le multiple champion du monde de vitesse moto, qui
s’est vu cette année dépossédé du titre auquel il était abonné,
vient de faire une assez piteuse démonstration de la difficulté
à mélanger les genres en faisant de la figuration au Rallye
de Nouvelle-Zélande.
L’hiver dernier, Valentino Rossi avait plus sérieusement encore
tenté l’aventure de la Formule 1 avec la complicité transalpine
de la Scuderia Ferrari. Lors de tests privés puis d’essais plus
officiels, il avait certes montré des qualités évidentes
d’adaptation, mais probablement insuffisantes pour jouer
vraiment un rôle en course dans le peloton des furieux.
Le roi du guidon a ainsi mesuré en deux occasions, et malgré
l’apparente proximité des genres motorisés, la difficulté d’être
ici comme ailleurs un seigneur de la piste en toutes
circonstances. Ce constat est plutôt réconfortant, on en
conviendra, pour souligner les mérites respectifs de Sébastien
Loeb et de Fernando Alonso, les alter ego sur le terrain
desquels il s’est un peu vite aventuré.
Noir
« LYON A FINI par l’emporter
samedi à Sedan (1-0, 79e). Cela
fait donc quinze matches de
L 1 gagnés par l’OL juste avant
un match de Ligue des champions. De bon augure ?
– C’est évidemment bon pour la
confiance. Et, vu que nous déplorons plusieurs blessés dans l’effectif, cela prouve aussi que nous formons vraiment un groupe, qu’il y a
de très bons jeunes à l’OL. Ça s’est
vérifié à Sedan, où Ben Arfa, qui
venait d’entrer en jeu, a été à l’origine du but de la victoire.
– Un but auquel vous avez été
associé…
– Il faut dire les choses comme
elles sont : je n’ai pas touché le ballon et c’est bien un joueur adverse
(Abdou) qui a marqué contre son
camp. Mais, bon, il fallait être là
pour essayer de forcer la décision, et
j’y étais.
– Ce soir, à Madrid, vous
n’aurez toujours pas Ronaldo
en face de vous.
– Non. C’est vrai qu’en un an Lyon
et le Real se seront rencontrés
quatre fois (3-0 et 1-1 la saison passée, et 2-0 à l’aller). Et Ronaldo
n’aura pas joué une fois. Dommage,
car c’est un grand joueur et j’aurais
bien aimé avoir à l’affronter. C’est
drôle, d’ailleurs, car, de toute ma
carrière, je ne l’ai jamais marqué
une seule fois.
– Face à vous, en revanche,
vous aurez Van Nistelrooy. Pas
sûr que vous gagniez au
change.
– C’est vrai. Je ne saurais pas vous
dire lequel des deux est le plus difficile à marquer. Disons que Ronaldo
va très vite avec le ballon et que
Van Nistelrooy est un terrible joueur
de surface, bon de la tête, qui
marque beaucoup et réclame une
grande vigilance. Mais, à l’arrivée,
ce sont deux gros clients.
– Cette quatrième confrontation entre les deux clubs vous
paraît-elle la plus risquée ?
– Je suis d’accord avec “ Juni ”
quand il dit que la période que nous
traversons actuellement est un peu
délicate. Essentiellement à cause
des blessures de plusieurs joueurs
offensifs (Fred, Benzema, Govou,
Wiltord). Mais ça, c’est le foot et il
faut faire face. En Ligue des champions, c’est forcément encore plus
difficile, mais les jeunes sont là, ils
ont la confiance du coach et la nôtre
aussi.
– Vous attendez-vous ce soir
à un match différent de celui
de l’an dernier à Madrid (1-1) ?
– Oui, car l’entraîneur du Real a
changé, beaucoup de joueurs aussi.
Et, comme cela fait trois matches
qu’ils n’y arrivent pas contre nous,
je pense que les Madrilènes vont
tout mettre en œuvre pour essayer
de gagner ce soir. Je ne sais pas si on
peut parler d’esprit de revanche de
leur part, mais ce qu’on sait, nous,
c’est que, comme d’habitude, on va
jouer pour gagner. Avec tout le respect qu’on doit à notre adversaire.
Cela dit, ce sera sûrement un autre
Real qu’à l’aller. Le Real a progressé
depuis. Capello a eu le temps de
prendre ses marques, de mettre son
jeu en place.
– Et vous allez retrouver
Mahamadou Diarra face à
vous…
– Je l’ai eu plusieurs fois au téléphone depuis son départ. Il a l’air
content de son sort. Évidemment, le
jeu du Real est différent du nôtre,
mais, visiblement, il s’adapte. Et je
vois qu’en plus il marque…
3
FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (1
re
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
phase, 5e journée)
REAL MADRID - LYON
Lyon voyage en première
L’OL, qui n’a jamais perdu face au Real, vise la première place du groupe ce soir à Bernabeu.
Qualifié pour la troisième
saison d’affilée
dès la quatrième journée,
l’OL voyage pour
la première place, ce soir
à Bernabeu, où il va
défier le Real Madrid,
deux mois après l’avoir
mis dans les cordes
à Gerland (2-0). Un match
nul lui suffit pour être
assuré de terminer
premier avant la dernière
journée.
MADRID –
de notre envoyé spécial
Une semaine après avoir aligné
Källström à l’aile gauche, Gérard
Houllier pourrait donc replacer Clerc
sur l’aile droite et, même si les couloirs ne délimitent plus aussi nettement la frontière entre milieux et
attaquants, c’est tout de même le
signe que l’OL ne se présentera pas,
Real Madrid
3
10
Robinho
12
Réveillère
21
Tiago
Helguera M. Diarra
14
Casillas
Guti
5
Lyon
2
Clerc
6
1
8
Cannavaro ouEmerson
S. Ramos (4)
7
4
Raul
S. Ramos ou
cap.
Salgado (2)
17
9
Cannavaro
incertain
Un doute persiste autour de la titularisation de Fabio Cannavaro, qui a ressenti
hier une douleur derrière la cuisse à
l’entraînement. S’il déclarait forfait, l’Italien serait remplacé au centre par Sergio
Ramos qui, lui, céderait sa place d’arrière
droit à Michel Salgado. – F. He.
29
Squillaci
1
3
Coupet
28
Van Carew
Nistelrooy
Remplaçants : Diego Lopez (13) (g.),
Salgado (2), Mejia (24), Raul Bravo (15),
Cassano (18), Reyes (19).
Entraîneur : F. Capello (ITA).
Absents : Cicinho, Ronaldo, Beckham.
Suspendus : néant.
Suspendu au prochain avertissement : S. Ramos.
Comme à Manchester (1-2) il y a
deux ans, comme à Madrid (1-1)
déjà, il y a un an, les Lyonnais disputent ce match à haut prestige sur
fond d’enjeu relatif : entre le Real et
quarts de finale (voir infographie).
Lyon, il s’agit seulement de savoir
qui sera le premier du groupe. Ce
n’est pas un enjeu accessoire. Dans
une compétition où le moindre détail
pèse lourd, la première place permet
de rencontrer un deuxième de
groupe en huitièmes de finale et, surtout, de jouer le match retour à domicile. Or, la saison dernière, sept des
huit équipes qui recevaient au match
retour s’étaient qualifiées pour les
Mais Juninho, lui, a de la suite dans
les idées. Il y a un an, il affirmait déjà
que cela n’avait aucune importance.
Il continue de le faire. « Ce qui
compte, c’est de se qualifier, c’est
tout. Le résultat le plus important de
la semaine, c’était à Sedan (1-0), pas
à Madrid. On a atteint l’objectif,
dans un groupe qui n’était pas facile,
et c’est ce qui compte. Premier ou
deuxième, ça ne change rien. »
Même la statistique du sept sur huit
de la saison dernière en huitièmes de
finale est insuffisante à le faire sortir
de sa logique. « Quand tu joues le
match retour chez toi, tu peux aussi
être sous pression à cause du résultat
de l’aller et faire n’importe quoi… »
Mais le capitaine brésilien fait évidemment la différence entre l’enjeu
qu’il dessine et son plaisir de jouer à
Bernabeu. Même si l’opportunité de
montrer à l’Europe du foot la continuité de la progression lyonnaise ne
lui paraît pas non plus une source de
motivation particulière. « On n’a
plus vraiment besoin de montrer
quelque chose. De gagner les
matches, oui… »
Cette saison, Lyon a perdu un seul de
ses vingt matches officiels, à Rennes
(0-1). Il n’a sûrement pas envie de
perdre le deuxième ce soir. Les territoires des grands clubs européens
s’agrandissent au fil des voyages et
Madrid reste une borne majeure
dans une saison qui voit le club lyonnais concentrer toutes les ambitions,
toutes les conquêtes. C’est son rendez-vous à lui avec l’histoire, dans
une enceinte mythique du football
européen où planera l’ombre, ce
soir, de Ferenc Puskas, gaucher de
génie, major sorti du rang en galopant.
VINCENT DULUC
En direct sur TF 1
Arbitre : M. Hauge (NOR)
Roberto Carlos
ce soir à Bernabeu, dans la formation
de ses rêves. Du moins pas celle avec
laquelle il espère aborder, en février
prochain, le rivage des huitièmes de
finale, qui est devenu le camp de
base de ses ambitions.
Toulalan
8
10
Malouda
Juninho
cap.
Cris
20
Abidal
Remplaçants : Vercoutre (30) (g.),
Müller (4), Berthod (23), A. Diarra (15),
Rémy (34), Ben Arfa (18), Källström (6).
Entraîneur : G. Houllier.
Absents : Benzema, Fred, Govou
(cuisse), Caçapa (reprise), Wiltord
(gastro-entérite).
Suspendus : néant.
Suspendu au prochain avertissement : Malouda.
Wiltord
encore forfait
Victime d’une gastro-entérite, samedi à
Sedan (1-0), Wiltord n’est pas remis et n’a
pas fait le déplacement à Madrid. Son forfait vient alourdir le poids des absences au
sein de l’attaque de l’OL, Benzema, Fred et
Govou étant blessés. Clerc part favori
pour être titularisé sur le côté droit du
milieu.– S.Ta.
GROUPE E
Sept sur
AUJOURD’HUI
La saison derrnière,
sept des huit
équipes a yant
terminé à la première place de leur
groupe ont atteint les quarts de
finale. Seul Liverpool,
iverpool, alors tenant du
titre, a été éliminé (par Benfica, 0-1, 0-2).
Par ailleurs, les quatre demi-finalistes
(FC Barcelone, Arsenal, AC Milan,
Villarreal) avaient remporté leur groupe
du premier tour.
L’attaque
s’essouffle
Jusqu’au match Marseille - Lyon
(1-4) le 22 octobre.
Moyenne de buts
inscrits par match
2,5
14 matches :
Championnat (10),
Ligue des champions (3),
Trophée des champions (1).
2
nuls
12
victoires
0,6
Moyenne de buts
encaissés par match
Le bout du tunnel pour Caçapa
Depuis le match Marseille - Lyon
CLAUDIO CAÇAPA N’A PAS ACCOMPAGNÉ ses équipiers à Madrid. Victime d’une déchirure musculaire à la cuisse droite le 30 août dernier, il n’a plus
rejoué en pros depuis, se contentant d’un match en CFA contre Jura Sud (3-1) il
y a dix jours. Mais le retour du capitaine lyonnais ne devrait plus tarder. « Claudio n’est plus de mon ressort, explique d’ailleurs le docteur Amprino, mais de
celui de Robert Duverne pour du renforcement musculaire. Compte tenu de
son âge, de ses antécédents et des appréhensions qui en résultent, notamment à la frappe, on savait qu’il lui faudrait un peu plus de temps que la normale pour récupérer totalement. Il semble néanmoins que, cette fois, il tienne
le bon bout, et il n’y a plus vraiment de raison pour que Claudio ne réintègre
pas le groupe dans les jours à venir. »
Au chapitre des bonnes nouvelles, on notera, concernant Fred, que la cicatrisation de la déchirure aux ischio-jambiers de la cuisse gauche est faite. Dès son
retour à Lyon, Fred devrait pouvoir entamer sa remise en condition. – C. C.
Moyenne de buts
inscrits par match
1,2
6 matches :
Championnat (4),
Ligue des champions (1),
Coupe de la Ligue (1).
1
déf.
5
victoires
0,5
Moyenne
de buts
encaissés
par match
20 H 45
Real Madrid (ESP) - Lyon (TF 1)
20 H 45
(21 h 45, heure locale)
Steaua Bucarest (ROU) - Dynamo
Kiev (UKR) (Foot +)
Classement
Pts J. G. N.
— — — —
1. Lyon ............. 12 4 4 0
2. Real Madrid . 9 4 3 0
3. Steaua Bucarest . 3 4 1 0
4. Dynamo Kiev ...... 0 4 0 0
P.
—
0
1
3
4
p.
—
9
10
5
2
c.
—
0
4
9
13
Diff.
—
+9
+6
-4
-11
LYON et le REAL MADRID sont qualifiés.
Le Steaua Bucarest et le Dynamo Kiev, éliminés, se disputeront la place qualificative pour les 16es de finale de la C 3.
Carew
retombe à pic
CE SOIR, JOHN CAREW devrait
jouer pour la quinzième fois de sa
carrière au stade Santiago-Bernabeu. « Et j’en suis très heureux, car si
j’y ai perdu quelques matches avec
Valence, j’aime bien cet endroit »,
remarque l’international norvégien,
auquel Gérard Houllier demande
juste aujourd’hui, en riant, « de faire
deux fois mieux que l’an dernier ».
Donc de marquer sur deux talonnades.
Fred et Benzema indisponibles jusqu’à la trêve, Carew retrouve la
forme à pic pour combler les vides à
la pointe de l’attaque lyonnaise.
« Mais je n’aime pas qu’on évoque
les blessures de tel ou tel pour expliquer ce genre de situation. À l’OL, on
forme un groupe, auquel je suis toujours aussi heureux d’appartenir. Là,
c’est mon tour de jouer et je
m’efforce d’apporter tout ce que je
peux. Je suis en tout cas impatient de
retrouver la Ligue des champions
(une première pour lui cette saison)
et l’idéal serait évidemment que je
réussisse à marquer un but à Casillas, même s’il s’agit d’un garçon que
j’aime bien. »
Même l’enchaînement soudain des
matches, alors qu’il avait peu joué
MARDI 21 NOVEMBRE 2006
jusque-là cette saison, n’effraie pas
l’avant-centre lyonnais. « En six
jours, je viens de disputer deux bons
matches. Je n’ai pas réussi à marquer
samedi dernier à Sedan, mais j’ai
signé le but de la Norvège trois jours
plus tôt en Serbie (1-1) . »
Du coup, se repose dans des termes
un peu différents la question de son
avenir à Lyon, qui semblait un temps
ne pas devoir dépasser le prochain
mercato. « On ne peut pas empêcher
les rumeurs. Mais je compte bien
être là après la trêve. Le président
m’aime bien, dites-vous ? Eh bien,
moi aussi, je l’aime bien ! » glissait-il hier en souriant. Un peu avant,
Jean-Michel Aulas avait indiqué :
« On est bien contents d’avoir John
en ce moment. Et même si c’est l’un
des joueurs de l’effectif pour lequel
des clubs (Feyenoord, Hambourg,
CSKA Moscou) sont prêts à donner
plus que ce qu’il nous a coûté
(7,75 M), son départ n’est pas à
l’ordre du jour. Je suis d’ailleurs persuadé que John, très motivé par les
circonstances et dont j’ai apprécié le
comportement à Sedan, va nous sortir un gros match face au Real. »
– C. C.
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
cette position avancée et qui présente sans doute le plus de garanties
dans ce contexte.
20 : 45
Stade Santiago Bernabeu
21
MADRID. – Ce soir en match, comme hier à l’entraînement, John Carew (à droite) sera la pointe de l’équipe lyonnaise dans un stade qu’il connaît bien : il y a déjà joué à quatorze reprises et avait
marqué l’année passée d’une talonnade.
(Photo Pierre Lahalle)
Bleu
Heureusement, pendant que Bernard Lacombe et le staff lyonnais
cherchent aux quatre coins de
l’Europe un autre attaquant de
pointe de haut niveau, John Carew
revient à temps dans la course. À
temps pour atténuer la volonté lyonnaise de lui trouver un successeur ou
à temps pour trouver un bon club à la
trêve, au mercato ? Le Norvégien,
qui n’était plus vraiment lui-même
depuis son but à Bernabeu (1-1), il y a
un an, dans des circonstances comparables, a retrouvé ses jambes.
Ce soir, il aura Malouda à sa gauche,
comme d’habitude. Mais à droite ? Il
y a trois candidats, trois profils, trois
écoles : Rémy, qui va vite mais
ma nque enc ore de v olum e ;
Ben Arfa, qui est gaucher mais présente plus d’expérience à ce niveau ;
Clerc, enfin, qui a déjà évolué dans
Jaune
Juninho : « Le résultat
le plus important
de la semaine,
c’était à Sedan »
Noir
Rouge
Jaune
Bleu
Noir
DANS LES SAISONS des grands
clubs, il arrive que les fessées laissent plus de traces que les victoires.
Très franchement, on ne voit pas
bien comment le Real Madrid aurait
pu oublier la véritable tempête
essuyée le 12 septembre dernier, à
Gerland, face à Lyon (0-2), un an
après une autre débâcle (0-3). Il se
trouve que le moment est venu pour
lui de montrer à quel point il s’en
souvient.
La chronique du mois écoulé a établi
que ce n’était plus tout à fait le même
Lyon. Le quintuple champion de
France, qui se dirige avec un appétit
féroce vers son sixième titre en suivant, a ses langueurs de l’automne,
peut-être parce que son chemin est
long et monotone. Il a du mal à maintenir son intensité pendant un match
entier. Mais il a surtout des blessés. Il
y a un an, c’était ses défenseurs qui
manquaient à l’appel. Cette fois, ce
sont les attaquants qui se blessent à
la pelle. Fred, Benzema, ses deux
meilleurs buteurs, Govou et Wiltord
(malade, il n’a pu faire le déplacement) ne seront pas à Bernabeu ce
soir. Même pour un effectif aussi
large que celui de l’Olympique Lyonnais, c’est énorme.
4
FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (1
re
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
phase, 5e journée)
AUJOURD’HUI
GROUPE E
GROUPE F
GROUPE G
GROUPE H
Real Madrid (ESP) - Lyon
Steaua Bucarest (ROU) - Dynamo Kiev (UKR)
Celtic Glasgow (ECO) - Manchester United (ANG)
Benfica (POR) - FC Copenhague (DAN)
CSKA Moscou (RUS) - FC Porto (POR)
Arsenal (ANG) - Hambourg (ALL)
Lille - Anderlecht (BEL)
AEK Athènes (GRE) - AC Milan (ITA)
REAL MADRID - LYON
CELTIC GLASGOW - MANCHESTER UNITED
CSKA MOSCOU - FC PORTO
LILLE - ANDERLECHT
AUJOURD’HUI, 20 h 45, STADE SANTIAGO-BERNABEU (TF1)
REAL MADRID : Casillas – S. Ramos ou Salgado, Cannavaro ou S. Ramos,
Helguera, R. Carlos – Emerson, M. Diarra – Raul (cap.), Guti, Robinho – Van Nisterlrooy. Entraîneur : F. Capello (ITA).
LYON : Coupet – Réveillère, Squillaci, Cris, Abidal – Clerc, Tiago, Toulalan,
Juninho (cap.), Malouda – Carew. Entraîneur : G. Houllier.
Arbitre : M. Hauge (NOR).
AUJOURD’HUI, 19 h 45, (20 h 45, HEURE FRANÇAISE), CELTIC PARK
(Foot +)
CELTIC GLASGOW : Boruc – Telfer, G. Caldwell, McManus, Naylor – Maloney,
N. Lennon(cap.),Snoou Pearson,Nakamura–K.Miller, Vennegoorof Hesselink.
Entraîneur : G. Strachan.
MANCHESTER UNITED : Van der Sar – G. Neville (cap.), R. Ferdinand, Vidic,
Evra ou Heinze – C. Ronaldo, Scholes, Carrick ou O’Shea, Giggs – Rooney, Saha.
Entraîneur : A. Ferguson (ECO).
Arbitre : M. Mejuto Gonzalez (ESP).
AUJOURD’HUI, 20 H 30 (18 H 30, HEURE FRANÇAISE),
STADE DU LOKOMOTIV (Foot +)
CSKA MOSCOU : Akinfeïev – A. Berezoutski, Semberas, V. Berezoutski – Ignachevitch (cap.), Rahimic – Krasic, Dudu, Jirkov, D. Carvalho – Vagner Love.
Entraîneur : V. Gazzaev.
FC PORTO : Helton – Bosingwa, Pepe, Bruno Alves, Fucile – Paulo Assunçao,
Lucho Gonzales (cap.), Raul Meireles – Lisandro Lopez, Helder Postiga,
Quaresma. Entraîneur : J. Ferreira.
Arbitre : M. Vassaras (GRE).
AUJOURD’HUI, 20 h 45, À LENS, STADE FELIX-BOLLAERT (Foot +)
LILLE : Sylva – Chalmé, Plestan, Schmitz, Tafforeau (cap.) - Bodmer, Makoun –
A. Keita, Fauvergue, M. Robail – Odemwingie. Entraîneur : C. Puel.
ANDERLECHT : Schollen - Vanden Borre, De Man, Van Damme, Deschacht –
Biglia – Goor (cap.), Hassan ou Vanderhaeghe, Boussoufa – M. Mpenza, Tchité.
Entraîneur : F. Vercauteren.
Arbitre : M. Øvrebø (NOR).
BENFICA - FC COPENHAGUE
ARSENAL - HAMBOURG
AUJOURD’HUI, 20 h 45, À LISBONNE, STADE DE LA LUZ (Foot +)
BENFICA: Quim–Nelson,Anderson,RicardoRocha,Leo– Katsouranis,A. Petit,
Karagounis, Simao (cap.) – Nuno Gomes, Miccoli. Entraîneur : F. Santos.
FC COPENHAGUE : Christiansen – Jacobsen, Hangeland, Gravgaard, Wendt –
Silberbauer, Nørregaard, Linderoth (cap.), Hutchinson – Grønkjær – Allbäck.
Entraîneur : S. Solbakken (NOR).
Arbitre : M. Rosetti (ITA).
AUJOURD’HUI, 19 H 45, (20 H 45, HEURE FRANÇAISE),
À LONDRES, EMIRATES STADIUM (Foot +)
ARSENAL : Lehmann – Éboué,K. Touré, Djourou ou Senderos,Clichy – A. Hleb,
Fabregas, Gilberto Silva, Flamini, Ljungberg ou van Persie – Henry (cap.).
Entraîneur : A. Wenger.
HAMBOURG : Wächter – Fillinger, Reinhardt, Mathijsen, Atouba – Jarolim,
Wicky, Trochowski – Van der Vaart (cap.) – Ljuboja, Sanogo. Entraîneur : T. Doll.
Arbitre : M. Larsen (DAN).
AUJOURD’HUI, 21 h 45, (20 h 45, HEURE FRANÇAISE),
STADE SPYROS-LOUIS (Foot +)
AEK ATHÈNES : Sorrentino – Cirillo, Dellas, Tziortziopoulos – Zikos, Pliatsikas,
Emerson,Cesar,Manduca– Kapetanos,Liberopoulos(cap.). Entraîneur: L.Serra
Ferrer (ESP).
AC MILAN : Dida – Cafu, Simic, Maldini (cap.), Jankulovski – Brocchi, Seedorf,
Pirlo, Kaka – Gilardino, R. Oliveira. Entraîneur : C. Ancelotti.
Arbitre : M. Braamhaar (HOL).
STEAUA BUCAREST - DYNAMO KIEV
AUJOURD’HUI, 21 H 45 (20 H 45, HEURE FRANÇAISE), STADE STEAUA
(Foot +)
STEAUA BUCAREST : Cernea – Stancu, Goian, Ghionea, P. Marin – Nicolita,
Paraschiv (cap.), Petre, Oprita – Dica, Badea. Entraîneur : C. Olaroiu.
DYNAMOKIEV:Chovkovsky–Goussev(cap.),Rodolfo,Gavrancic,El-Kaddouri – Rebrov, Mikhalik, Yussuf, Cernat – Kleber, Milevsky. Entraîneur : A. Demianenko.
Arbitre : M. Jara (RTC).
1.
2.
3.
4.
Lyon
Real Madrid
Steaua Bucarest
Dynamo Kiev
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
12 4
4 0 0 9 0
9 4
3 0 1 10
4
3 4
1 0 3 5 9
0 4
0 0 4 2 13
Diff.
—
+9
+6
-4
-11
LYON ET REAL MADRID QUALIFIÉS
Le Steaua Bucarest repêché en 16es de finale de la Coupe de l’UEFA si...
il ne perd pas contre le Dynamo Kiev.
DÉJÀ JOUÉS
Mercredi 13 septembre : Lyon - Real Madrid, 2-0 ; Dynamo Kiev - Steaua Bucarest, 1-4.
Mardi 26 septembre : Steaua Bucarest - Lyon, 0-3 ; Real Madrid - Dynamo Kiev,
5-1.
Mardi 17 octobre : Dynamo Kiev - Lyon, 0-3 ; Steaua Bucarest - Real Madrid,
1-4.
1.
2.
3.
4.
Manchester United
Celtic Glasgow
Benfica
FC Copenhague
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
9 4
3 0 1 7 3
6 4
2 0 2 6 6
4 4
1 1 2 3 4
4 4 1 1 2 1 4
Diff.
—
+4
0
-1
-3
MANCHESTER UNITED QUALIFIÉ SI…
1.
2.
3.
4.
CSKA Moscou
Arsenal
FC Porto
Hambourg
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
8 4
2 2 0 2 0
7 4
2 1 1 4 2
7 4
2 1 1 7 4
0 4 0 0 4 3 10
Diff.
—
+2
+2
+3
-7
LE CELTIC GLASGOW QUALIFIÉ SI…
– Il bat Manchester United 1-0, 2-1 ou par au moins deux buts d’écart et Benfica bat
le FC Copenhague.
– Il bat Manchester par n’importe quel score et Benfica-FC Copenhague se termine
par un nul.
DÉJÀ JOUÉS
Mercredi 1er novembre : Lyon - Dynamo Kiev, 1-0 ; Real Madrid - Steaua Bucarest, 1-0.
RESTENT À JOUER
Mercredi 13 septembre : Manchester U. - Celtic, 3-2 ; Copenhague-Benfica,0-0.
Mardi 26 septembre : Benfica - Manchester U., 0-1 ; Celtic - FC Copenhague, 1-0.
Mardi 17 octobre : Celtic - Benfica, 3-0 ; Manchester U. - FC Copenhague, 3-0.
Mercredi 1er novembre : Copenhague - Manchester U., 1-0 ; Benfica - Celtic, 3-0.
RESTENT À JOUER
Mercredi 6 décembre : Lyon - Steaua Bucarest, Dynamo Kiev - Real Madrid.
Mercredi 6 décembre : Manchester United - Benfica, FC Copenhague - Celtic.
1.
2.
3.
4.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
10 4
3 1 0 8 1
5 4
1 2 1 4 3
4 4
1 1 2 3 7
2 4
0 2 2 3 7
AC Milan
Lille
AEK Athènes
Anderlecht
– Il ne perd pas à Athènes par 3-0 ou par au moins quatre buts d’écart.
– Il bat le FC Porto.
– Il fait match nul contre le FC Porto et Arsenal ne bat pas Hambourg.
Hambourg est éliminé de toute compétition européenne.
– Il perd à Athènes 3-0 ou par au moins quatre buts d’écart, mais Lille ne bat pas
Anderlecht.
LILLE QUALIFIÉ SI…
DÉJÀ JOUÉS
Mercredi 13 septembre : FC Porto - CSKA Moscou, 0-0 ; Hambourg-Arsenal,
1-2.
Mardi 26 septembre : Arsenal - FC Porto, 2-0 ; CSKA Moscou - Hambourg, 1-0.
Mardi 17 octobre : CSKA Moscou - Arsenal, 1-0 ; FC Porto - Hambourg, 4-1.
Mercredi 1er novembre : Arsenal - CSKA Moscou, 0-0 ; Hambourg - FC Porto,
1-3.
– Il gagne contre Anderlecht et l’AEK Athènes ne gagne pas contre Milan.
DÉJÀ JOUÉS
Mercredi 13 septembre : Anderlecht - Lille, 1-1 ; AC Milan - AEK Athènes, 3-0.
Mardi 26 septembre : Lille - AC Milan, 0-0 ; AEK Athènes - Anderlecht, 1-1.
Mardi 17 octobre : Lille - AEK Athènes, 3-1 ; Anderlecht - AC Milan, 0-1.
Mercredi 1er novembre : AEK Athènes - Lille, 1-0 ; AC Milan - Anderlecht, 4-1.
RESTENT À JOUER
RESTENT À JOUER
Mercredi 6 décembre : FC Porto - Arsenal, Hambourg - CSKA Moscou.
Mercredi 6 décembre : AC Milan - Lille, Anderlecht - AEK Athènes.
LILLE - ANDERLECHT
BUTEURS
DES « JAMBONS »
CONTRE PARME
« J’ai joué en C 1 avant d’avoir disputé
un seul match de Ligue 1 ! C’était à
Parme, en août 2001, lors du tour préliminaire aller (2-0). J’arrivais de Laval.
J’ai appris ma titularisation le jour du
match. Ça m’a sans doute évité de trop
cogiter. De ce match, il faut se souvenir
du but superbe de Johnny Ecker sur
coup franc. Les Italiens nous avaient
légèrement pris pour des jambons, il
n’y avait pratiquement personne au
stade. Au retour (0-1), c’était déjà
autre chose. »
LE MEILLEUR ET LE PIRE
« Le meilleur souvenir, c’est la victoire
contre Manchester United (1-0, but
d’Acimovic) la saison dernière au SDF
(Stade de France). On les retrouvait
après les avoir affrontés en 2001-2002
(0-1, 1-1), on gagnait après un gros
match, dans un stade plein. Énorme
joie dans le groupe, soulagement de
voir qu’on pouvait rivaliser avec ce
genre d’adversaires. Et le pire souvenir, toujours l’an dernier, c’est la
défaite à Villarreal (0-1) alors qu’il y
avait la qualification en jeu. »
« Vahid est évidemment très sévère et
rigoureux. Des méthodes difficiles, discutables même, mais efficaces. Il
considérait tout le monde de la même
façon. Pour en avoir discuté avec pas
mal de joueurs, on est très reconnaissants de ce qu’il nous a apporté, mais,
à la longue, nous en sommes sortis
émoussés. Quand Claude Puel est arrivé en 2002, je sortais d’une bonne saison, mais je me suis vite rendu compte
que j’étais parti pour ne pas jouer. Du
coup, interrogations, envies de départ.
Mais, aujourd’hui, je ne peux pas dire
que je regrette d’être resté. On peut
s’amuser à comparer les deux entraîneurs. Il y a beaucoup de similitudes
dans la culture tactique et l’intelligence de jeu. Vahid avait tendance à
vouloir se mettre au-dessus de ses
joueurs alors que Claude parle davantage du groupe, ressent plus ce que
l’on fait. »
DU STADE DE FRANCE
À BOLLAERT
« Dans l’équipe, on était contents de
jouer à Saint-Denis, mais on avait peur
que les gens ne fassent pas la route
depuis Lille pour nous soutenir. La
crainte, c’était de voir seulement
20 000 personnes et pas 80 000. On a
été vite rassurés. Mais on a souffert
d’un manque de repères lors du premier match, contre Villarreal (0-0), on
RÈGLEMENT
Les huit premiers et les huit deuxièmes
de chaque groupe seront qualifiés
pour les huitièmes de finale (au cours
desquels les premiers recevront au
match retour et affronteront forcément des deuxièmes). Les équipes
classées troisièmes de leur groupe disputeront les seizièmes de finale de la
Coupe de l’UEFA. Les équipes classées
quatrièmes seront éliminées. En cas
d’égalité de points entre deux ou plusieurs équipes après les matches de
groupe, le classement sera établi selon
les critères suivants :
1. plus grand nombre de points obtenus dans les rencontres directes ;
2. meilleure différence de buts dans les
rencontres directes ; 3. plus grand
nombre de buts marqués à l’extérieur
dans les rencontres directes ; 4. meilleure différence de buts sur l’ensemble
des matches du groupe ; 5. plus grand
nombre de buts ma rqués sur
l’ensemble des matches du groupe ; 6.
points de coefficient obtenus par
l’équipe et son association lors des
cinq saisons précédentes.
LE BRASSARD
« C’est un honneur en même temps
qu’une responsabilité, mais je n’oublie
surtout pas que le capitaine est
d’abord Stéphane Dumont (blessé à un
genou). Honnêtement, le brassard n’a
pas une très grande signification, tout
le monde a son mot à dire sur le terrain
et il n’y a aucune ambiguïté. Avec trois
ou quatre coéquipiers, je participe en
revanche aux négociations pour les
primes. Ce n’est pas forcément facile.
Ici, ce n’est pas double prime à chaque
victoire ! (Rires.) Le club fait rarement
des folies, parler d’argent est toujours
tabou ici, je suis bien placé pour le
savoir (mécontent de ses conditions
salariales, il avait failli quitter le club
cet été), mais on discute quand
même. »
CALENDRIER
DES AMBITIONS
EN HAUSSE
« C’est notre troisième participation à
la C 1, mais on ne s’est jamais sentis
aussi près des huitièmes de finale que
cette année, c’est une évidence. On
joue à domicile, contre une équipe qui
est dans nos cordes et on est dans une
bonne période. Le club est à une
période charnière, on sent le degré
d’exigence monter, notamment chez
nos supporters. Soit on continue à
grandir, soit on redevient un petit du
Championnat de France. »
STÉPHANE KOHLER
LENS. – Grégory Tafforeau (ici entre Nicolas Fauvergue, à gauche, et Stefan Lichtsteiner, à droite, et devant
Peter Franquart) a été des trois campagnes lilloises en Ligue des champions.
(Photo Richard Martin)
HUITIÈMES DE FINALE (tirage au sort
vendredi 15 décembre, 12 heures, à Nyon
[SUI]). – Aller : mardi 20 et mercredi
21 février 2007. Retour : mardi 6 et
mercredi 7 mars.
QUARTS DE FINALE (tirage au sort du
tableau, avec les demi-finales, vendredi
9 mars, 12 heures, à Athènes). – Aller :
mardi 3 et mercredi 4 avril. Retour :
mardi 10 et mercredi 11 avril.
DEMI-FINALES. – Aller : mardi 24 et
mercredi 25 avril. Retour : mardi 1er et
mercredi 2 mai.
FINALE. – Mercredi 23 mai, à Athènes,
stade Olympique.
DEMAIN
GROUPE A
GROUPE B
GROUPE C
GROUPE D
Werder Brême (ALL) - Chelsea (ANG)
Levski Sofia (BUL) - FC Barcelone (ESP)
Inter Milan (ITA) - Sporting Portugal (POR)
Spartak Moscou (RUS) - Bayern Munich (ALL)
Bordeaux - Galatasaray (TUR)
Liverpool (ANG) - PSV Eindhoven (HOL)
Valence CF (ESP) - Olympiakos (GRE)
Chakhtior Donetsk (UKR) - AS Rome (ITA)
1.
2.
3.
4.
Chelsea
Werder Brême
FC Barcelone
Levski Sofia
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
10 4
3 1 0 8 3
7 4 2 1 1 6 3
5 4
1 2 1 8 4
0 4
0 0 4 1 13
Diff.
—
+5
+3
+4
-12
CHELSEA QUALIFIÉ SI…
– Il ne perd pas à Brême 2-0 ou par au moins trois buts d’écart.
– Il perd à Brême 2-0 ou par au moins trois buts d’écart et le FC Barcelone ne gagne
pas à Sofia.
LE WERDER BRÊME QUALIFIÉ SI…
1.
2.
3.
4.
Bayern Munich
Inter Milan
Sporting Portugal
Spartak Moscou
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
10 4
3 1 0 7 0
6 4
2 0 2 3 4
5 4
1 2 1 2 2
1 4
0 1 3 2 8
Diff.
—
+7
-1
0
-6
BAYERN MUNICH QUALIFIÉ
L’INTER MILAN QUALIFIÉ SI…
– Il bat le Sporting Portugal.
DÉJÀ JOUÉS
Mardi 12 septembre : Chelsea - Brême, 2-0 ; FC Barcelone - Levski Sofia, 5-0.
Mercredi 27 septembre : Levski Sofia - Chelsea, 1-3 ; Brême - FC Barcelone, 1-1.
Mercredi 18 octobre : Brême - Levski Sofia, 2-0 ; Chelsea - FC Barcelone, 1-0.
Mardi 31 octobre : FC Barcelone - Chelsea, 2-2 ; Levski Sofia - Werder Brême : 0-3.
RESTENT À JOUER
Mardi 5 décembre : Chelsea - Levski Sofia, FC Barcelone - Werder Brême.
Mardi 5 décembre : Sporting Portugal - Spartak Moscou, Bayern Munich - Inter.
Le Levski Sofia est éliminé.
DÉJÀ JOUÉS
Liverpool
PSV Eindhoven
Galatasaray
Bordeaux
Diff.
—
+5
+4
-4
-5
LIVERPOOL ET PSV EINDHOVEN QUALIFIÉS
Mardi 12 septembre : Sporting Portugal - Inter Milan, 1-0 ; Bayern - Spartak
Moscou, 4-0.
Mercredi 27 septembre : Spartak Moscou - Sporting Portugal, 1-1 ; Inter MilanBayern Munich, 0-2.
Mercredi 18 octobre : Inter Milan - Spartak Moscou, 2-1 ; Sporting Portugal Bayern Munich, 0-1.
Mardi 31 octobre : Bayern Munich - Sporting Portugal, 0-0 ; Spartak Moscou Inter Milan, 0-1.
RESTENT À JOUER
– Il bat Chelsea et le FC Barcelone ne bat pas le Levski Sofia.
1.
2.
3.
4.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
10 4
3 1 0 7 2
10 4
3 1 0 5 1
1 4
0 1 3 3 7
1 4
0 1 3 0 5
PAGE 4
Galatasaray repêché en 16es de finale de la Coupe de l’UEFA si...
il gagne à Bordeaux.
Bordeaux repêché en 16es de finale de la Coupe de l’UEFA si...
il bat Galatasaray.
DÉJÀ JOUÉS
1.
2.
3.
4.
Valence CF
AS Rome
Olympiakos
Chakhtior Donetsk
Classement
Pts J. G. N. P. p. c.
—
— — — — — —
10 4
3 1 0 10
5
7 4
2 1 1 7 3
2 4
0 2 2 5 8
2 4
0 2 2 4 10
Diff.
—
+5
+4
-3
-6
VALENCE CF QUALIFIÉ
L’AS ROME QUALIFIÉE SI…
– Elle ne perd pas contre le Chakhtior Donetsk.
DÉJÀ JOUÉS
Mardi 12 septembre : Galatasaray-Bordeaux, 0-0 ; PSV Eindhoven - Liverpool,
0-0.
Mercredi 27 septembre : Liverpool-Galatasaray, 3-2 ; Bordeaux - PSV Eindhoven, 0-1.
Mercredi 18 octobre : Bordeaux-Liverpool, 0-1 ; Galatasaray - PSV Eindhoven,
1-2.
Mardi 31 octobre : Liverpool-Bordeaux, 3-0 ; PSV Eindhoven - Galatasaray, 2-0.
RESTENT À JOUER
Mardi 12 septembre : Olympiakos - Valence CF, 2-4 ; AS Rome - Chakhtior
Donetsk, 4-0.
Mercredi 27 septembre : Chakhtior Donetsk - Olympiakos, 2-2 ; Valence - AS
Rome, 2-1.
Mercredi 18 octobre : Valence CF - Chakhtior Donetsk, 2-0 ; Olympiakos - AS
Rome, 0-1.
Mardi 31 octobre : Chakhtior Donetsk - Valence CF, 2-2 ; AS Rome - Olympiakos,
1-1.
RESTENT À JOUER
Mardi 5 décembre : Galatasaray-Liverpool, PSV Eindhoven - Bordeaux.
Mardi 5 décembre : Olympiakos - Chakhtior Donetsk ; AS Rome - Valence CF.
MARDI 21 NOVEMBRE 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
DE HALILHODZIC À PUEL
de notre envoyé spécial
était un petit peu perdus dans un si
grand stade. À Bollaert, cette année,
on s’est tout de suite sentis soutenus,
c’est un vrai stade de foot, où le public
me donne vraiment l’impression de
participer au match. Sincèrement,
mieux vaut jouer à Bollaert qu’au Stadium Nord. Nous, joueurs, on ressent
cette proximité des tribunes, même en
plein match, où l’adversaire a presque
l’impression d’étouffer de temps en
temps ! »
Bleu
Bleu
Jaune
Avec Grégory Malicki et Rafael Schmitz, Grégory Tafforeau est
l’un des rares Lillois à avoir vécu les trois campagnes du LOSC
en Ligue des champions (2001-2002, 2005-2006 et cette saison) et il est celui qui a joué le plus de matches dans cette compétition (16). De Parme à Bollaert en passant par la cohabitation avec Vahid Halilhodzic puis Claude Puel, le latéral gauche
des Dogues retrace cinq années d’émotionsmais aussi d’ambition.
Jaune
Noir
Grégory Tafforeau, Lillois le plus expérimenté en Ligue des champions, évoque le chemin parcouru depuis 2001.
Noir
1. Drogba (Chelsea) ; Kaka (AC Milan),
5 buts.
3. Morientes (Valence CF), 4 buts.
4. K. Miller (Celtic Glasgow) ; Cruz (Inter
Milan) ; Crouch, Luis Garcia (Liverpool) ;
Saha (Manchester United) ; Lisandro
Lopez (FC Porto) ; Raul, Van Nistelrooy
(Real Madrid) ; Totti (AS Rome) ; Villa
(Valence CF), 3 buts.
14. C. Pizarro, Schweinsteiger (Bayern
Munich) ; Ümit Karan (Galatasaray) ;
Benzema, Fred, Tiago (Lyon) ; Castillo,
M. Konstantinou (Olympiakos) ; Lucho
Gonzalez (FC Porto) ; A. Koné (PSV
Eindhoven) ; Badea, Dica (Steaua
Bucarest), 2 buts, etc.
Souvenirs de campagnes
LILLE –
Diff.
—
+7
+1
-4
-4
L’AC MILAN QUALIFIÉ SI…
CSKA MOSCOU QUALIFIÉ SI…
– Il ne perd pas à Glasgow.
– Il perd à Glasgow, mais Benfica et le FC Copenhague font match nul.
AEK ATHÈNES - AC MILAN
5
FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (5 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LILLE - ANDERLECHT
Lille en rêve déjà
Une victoire contre Anderlecht pourrait qualifier un LOSC en nets progrès depuis bientôt deux mois.
LENS –
de notre envoyé spécial
DANS SA PATIENTE quête de
grandeur, le LOSC version Puel est
certain d’atteindre un premier objectif
ce soir : un an après voir établi le
record d’affluence français dans
l’épreuve (*), il va remplir pour la première fois un stade en Ligue des champions. Il l’aurait peut-être déjà fait
contre l’AC Milan (0-0) si l’incendie
d’un transformateur électrique n’avait
pas grillé sa centrale de réservation à
quelques jours de l’échéance. Il y parviendra finalement face au grand voisin bruxellois et sa cohorte de supporters, célèbres pour avoir jeter le caillou
qui avait valu à Jacky Munaron sa pittoresque renommée dans le Pas-deCalais (voir par ailleurs).
Quelques jours après un vote favorable
de la communauté urbaine, qui a acté
l’érection à l’horizon 2010 d’un stade
d’au moins 50 000 places, le moment
est sans doute bien choisi. Les dirigeants nordistes s’impatientent de la
façon qu’ont les responsables politiques de se hâter lentement dans ce
dossier. La procession qui va embouteiller la région lensoise en fin d’aprèsmidi leur donnera un argument de
poids dans le débat. Mais ils savent
qu’au-delà de l’impact populaire
l’éclatante santé sportive du LOSC est
leur meilleur atout et cette cinquième
journée un instant charnière.
Un petit Lyon
Lille
En direct sur Foot +
20 : 45
À Lens, Stade Félix-Bollaert
Anderlecht
Arbitre : M. Ovrebo (NOR)
20
37
18
14
Vanden Borre
M. Robail
Tafforeau
Goor
cap.
9
17
cap.
31
Makoun
M. Mpenza
5
Biglia
De Man 22
13
Schmitz
1
10
5
Fauvergue 14
Tchité Hassan ou
Sylva
Schollen
Odemwingie 7 Vanderhaeghe
6
25
12
(4)
Van Damme
Plestan Bodmer
21
23
11
3
Chalmé
A. Keita
Boussoufa
Deschacht
Remplaçants : Malicki (16) (g.), Lichtsteiner
(26), Vitakic (22), Bastos (8), Debuchy (2),
Mirallas (27), Youla (11) ou Gygax (10).
Entraîneur : C. Puel.
Absents : Audel (épaule), Dumont (genou),
Le Postollec, Franquart (choix de l’entraîneur).
Suspendus : Cabaye, Tavlaridis.
Suspendu au prochain avertissement :
A. Keita.
Bodmer recule
En l’absence de Tavlaridis, suspendu,
Plestan retrouvera son poste en charnière centrale au côté de Schmitz.
L’autre suspension, celle de Cabaye,
devrait faire retrouver au polyvalent
Bodmer son rôle de prédilection, en
duo avec Makoun. Sur le plan offensif,
Fauvergue et Robail pourraient être
associés à Keita pour tenter de forcer le
verrou belge. – S. K.
Remplaçants : Van Steenberghe (25) (g.),
Juhasz (23), Pareja (26), Vanderhaeghe (4)
ou Hassan (10), Leiva (8), Mbokani (17),
Legear (36).
Entraîneur : F. Vercauteren.
Absents : Zitka (adducteurs), Proto (genou,
cheville), Frutos (cuisse).
Suspendu : néant.
Suspendus au prochain avertissement :
Goor, Vanden Borre.
Hécatombe
chez les gardiens
Zitka, le gardien titulaire, s’est blessé
ce week-end aux adducteurs contre
La Gantoise (1-2). Son remplaçant,
Proto, étant également indisponible,
c’est Schollen qui sera aligné par
Vercauteren. L’entraîneur des Mauves
ne pourra finalement pas compter sur
Frutos, qui se ressent toujours d’une
cuisse après un ultime test. Par ailleurs, Mbokani, Mpenza et Tchité ne se
sont pas entraînés collectivement hier,
par mesure de précaution. – S. K.
LILLE QUALIFIÉ SI...
– Il gagne contre Anderlecht et l’AEK Athènes ne gagne pas contre Milan.
Souvent décisif cette saison en Ligue des champions, l’Ivoirien Abdulkader Keita (à gauche) sera encore
l’un des atouts essentiels de Lille, ce soir, pour décrocher la qualification contre Anderlecht et l’Égyptien
Ahmed Hassan (à droite).
(Photo Bruno Fablet)
L’AC MILAN QUALIFIÉ SI...
– Il ne perd pas à Athènes par 3-0 ou par au moins quatre buts d’écart.
– Il perd à Athènes par 3-0 ou par au moins quatre buts d’écart, mais Lille ne gagne
pas contre Anderlecht.
billard dans une enceinte inadaptée.
Ce soir, pour le match le plus important
de sa saison, ce sera l’inverse.
RÉGIS DUPONT
de notre envoyé spécial
DEPUIS UN AN, le champion de Belgique a décidé de donner une autre
touche à son effectif. Après avoir longtemps recruté en Scandinavie ou en
Afrique, Anderlecht a trouvé une nouvelle terre d’élection : l’Argentine.
« Nous étions totalement absents de
ce marché, explique Franky Vercauteren, l’entraîneur. Même sans avoir les
moyens de prendre les meilleurs, il y
avait beaucoup de joueurs intéressants là-bas. » Grâce à de bons relais
locaux, Anderlecht a pu activer sa
filière. « Les Argentins représentent
un bon compromis entre la technique
sud-américaine et une mentalité à
l’européenne, estime Herman Van
Holsbeeck, le manager général du
club. Le premier à nous rejoindre fut
Nicolas Frutos, pour plus de 3 millions
d’euros. Un dossier long et compliqué,
mais qui a activé le processus et nous a
permis de convaincre depuis d’autres
Argentins de nous rejoindre. » Venu
d’Independiente au dernier mercato
hivernal, Frutos, vingt-cinq ans, fut
décisif dans l’obtention du titre de
champion (9 buts lors de la phase
retour), mais sa fragilité physique est
récurrente. Touché à une cuisse, ces
dernières semaines, il ne sera donc
pas en mesure de tenir sa place ce soir.
« Sa mentalité et son sérieux sont
louables dit Vercauteren. À bien des
niveaux, les Argentins sont des
exemples. »
Ancien coéquipier de Frutos à Independiente, Lucas Biglia est la principale trouvaille et sera, lui, bien pré-
10 000 BELGES À BOLLAERT ? – Le stade Bollaert, à guichets fermés, devrait être garni par près de
10 000 spectateurs belges. Le LOSC a en effet cédé
2 000 places à Anderlecht, comme l’y obligent les
règlements, mais les fans belges ont pu acheter des
milliers de places dans le réseau de distribution habituel du LOSC. Le club lillois et les forces de l’ordre se
veulent particulièrement vigilants, car, lors d’un
match amical entre les deux clubs à l’été 2005, des
affrontements avaient opposé CRS et supporters
d’Anderlecht. En Belgique, où des contrôles seront
mis en place à la frontière, on redoute que des interdits de stade profitent de l’occasion pour se signaler.
Cinq mille fans d’Anderlecht étaient à Milan il y a trois
semaines, et 6 000 à Chelsea l’an passé. – S. K.
MUNARON ET LE CAILLOU DE LENS. – Aujourd’hui entraîneur des gardiens d’Anderlecht, Jacky Munaron ne pourra jamais
oublier Lens. Alors titulaire dans les buts des Mauves, il encaissa à
Bollaert un but rocambolesque le 23 novembre 1983 en Coupe de
l’UEFA face aux Sang et Or (1-1). À la 90e minute, un caillou lancé
depuis les tribunes percuta le ballon glissé en retrait par Kenneth
Brylle à Munaron. Surpris par la nouvelle trajectoire, le gardien
belge ne put intercepter le ballon qui finit dans son but. Anderlecht
se qualifia au match retour et atteint même la finale de l’épreuve
cette saison-là, mais ce « goal gag » reste inoubliable. « Après la
qualification, les supporters m’ont offert un socle avec un caillou de
Lens, expliquait Munaron ces derniers jours au quotidien belge la
Dernière Heure. Pas le fameux caillou qui m’a été fatal, évidemment. Mais quand même : Museeuw a ses trois pavés du Nord (trophée remis au vainqueur de Paris-Roubaix), moi, j’ai mon caillou de
Lens. » – S. K.
Gallas absent plusieurs semaines
William Gallas s’est fait un claquage à la cuisse droite, hier matin, dans les
derniers instants de l’entraînement d’Arsenal, en tirant un coup franc. « C’est
bien sûr un coup dur », a expliqué Arsène Wenger, qui situe l’indisponibilité
de l’international français à « plusieurs semaines ». Gallas manquera donc un
certain Chelsea-Arsenal le 10 décembre. Ce soir, contre Hambourg en Ligue
des champions, il sera remplacé par l’un des deux défenseurs suisses des
Gunners, Johan Djourou ou Philippe Senderos. Son indisponibilité survient au
plus mauvais moment pour son club, relégué à douze points du leader de
Premier League, Manchester United, et qui lutte pour la qualification pour les
huitièmes de finale de la C 1. – J-M. R.
MATCH À HUIS CLOS : L’OM
NE FAIT PAS APPEL. – Pape Diouf a
annoncé hier que l’OM ne fera pas
appel de la sanction de la commission
de la discipline de la LFP lui ayant
infligé un match à huis clos après
l’incident du 29 octobre lors de
Nice-OM, au cours duquel un jeune
pompier avait été grièvement blessé à
la main. « L’élément majeur est un
élément humain, il ne fallait pas
rajouter une forme de confusion ou
une polémique qui aurait pu découler
de cet appel », a expliqué le président
de l’OM. Les dirigeants marseillais
rencontreront demain les membres de
la commission d’organisation des
compétitions pour mettre en place
« l’organisation de ce match à huis
clos et décider de la date idoine. On
peut l’envisager pour le mois de
janvier, car les délais nécessaires à
l’organisation de ce match ne nous
permettraient pas de le faire avant,
tout cela en accord avec la Ligue pour
que tout se passe au mieux ». – H. F.
sent face à Lille. Ce milieu de terrain
défensif de vingt ans, champion du
monde juniors en 2005, a préféré
l’exposition de la C 1 aux offres de Villarreal. « Son jeu est parfois trop latéral et manque de profondeur, mais il
dispose encore d’une grande marge
de progression », estime Vercauteren.
« C’est un milieu relayeur extraordinaire, appelé à jouer très vite en
équipe nationale », s’emballe Hugo
Tocalli, qui fut l’adjoint de José Pekerman, l’ancien sélectionneur argentin.
Autres recrues, le milieu défensif Cristian Leiva (29 ans, ex-Banfield) et le
défenseur central Nicolas Pareja
(22 ans, ex-Argentinos Juniors), également arrivés cet été. Le second avait
d’ailleurs marqué à l’aller face à Lille
(1-1). – S. K.
LYON : B. LACOMBE
SUPERVISE RUKAVINA. – Après
l’avoir supervisé à sept reprises,
Marseille a finalement renoncé à
engager le jeune attaquant
international Espoirs croate du
NK Sibenik Anke Rukavina
(20 ans). Samedi, Josip Skoblar a
néanmoins accompagné Bernard
Lacombe, qui, pour le compte de
l’OL, est allé voir Rukavina à
l’occasion du match
Sibenik-Medimurje (3-0). Gérard
Houllier avoue avoir été surpris
par la révélation de cette
initiative. Mais Lyon, qui doit se
passer de Fred et de Benzema
jusqu’à la trêve, est en quête d’un
attaquant supplémentaire. La piste
la plus sérieuse resterait
cependant celle du Stéphanois
Piquionne. Rukavina a également
déjà été supervisé par Éric Pécout,
l’un des recruteurs du PSG. – C. C.
UEFA : PLATINI VEUT AGIR. –
Michel Platini a affirmé dans un
entretien au bihebdomadaire
allemand Kicker, paru hier, qu’il
serait « un président qui agira » s’il
devait être élu à la présidence de
l’UEFA en janvier. « Je m’installerai
par ailleurs à Genève (le siège de la
FIFA est à Nyon) » en cas de victoire,
a indiqué Platini pour se démarquer
de son unique rival, le président
sortant, Lennart Johansson. « Quand
vous allez au siège de la FIFA à
Zurich, vous constatez que Blatter
est là, mais, quand vous allez au
siège de l’UEFA, vous constatez que
le président n’est pas là », a ajouté
l’ancien capitaine de l’équipe de
France.
L’UNFP CONTRE LA L 2
LE DIMANCHE. – À la suite de
l’éventualité envisagée par Frédéric
Thiriez de disputer les journées de
L 2 le dimanche après-midi (voir
L’Équipe d’hier), Jean-Jacques
Amorfini, vice-président de l’UNFP,
a tenu à indiquer que « l’UNFP n’a
jamais été consultée sur ce sujet,
et elle s’oppose à décaler la L 2 au
dimanche, ce qui va contre la
volonté des joueurs ».
TOULOUSE : MATHIEU OUT
TROIS SEMAINES. – Jérémy
Mathieu, victime d’une grosse
entorse à la cheville droite lors du
match à Auxerre (0-1), sera
indisponible deux à trois à semaines.
– N. S.
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*
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MARDI 21 NOVEMBRE 2006
*
*L’image. Le Son. L’émotion.
PAGE 5
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LILLE –
Bleu
Rouge
Jaune
Anderlecht,
la nouvelle âme sud
Jaune
(*) À l’occasion de Lille-Benfica (0-0),
le Stade de France avait accueilli
76 079 spectateurs.
Noir
Bleu
Noir
Au cours de ses cinq voyages officiels
en France, Anderlecht a perdu une
seule fois. C’était lors de sa dernière
excursion, à Lyon, il y a quatre ans
(0-1). Une deuxième défaite irait dans
le sens de l’histoire et validerait l’idée
de progression qui escorte le parcours
nordiste. En L 1, il n’y a personne au
classement entre Lille et Lyon. En cas
de qualification des Dogues, il n’y
aurait plus que le LOSC et l’OL pour
représenter la France en Ligue des
champions. Et les Nordistes deviendraient une deuxième référence hexagonale, sorte de petit Lyon.
Il y a un peu plus d’un mois, au moment
d’aborder l’AEK Athènes, l’équipe de
Claude Puel connaissait le deal :
gagner deux des trois matches qui arrivaient pour assurer la qualification
avant de visiter San Siro. Deux soirées
de C 1 plus tard, la marge ne s’est pas
élargie. Lille a battu les Grecs à Bollaert
(3-1) avant de s’incliner à Athènes
(0-1) chez les Grecs. D’un strict point
de vue comptable, la victoire paraît
aujourd’hui impérative mais pas forcément suffisante. Elle écarterait à tout
coup Anderlecht, pas nécessairement
l’AEK.
En réalité, une victoire de Lille serait
quasiment synonyme de qualification.
Pour empêcher le président Seydoux
de déboucher le champagne, il faudrait en effet qu’Athènes, après avoir
patienté 22 matches avant de glaner
un succès en C 1, en aligne un deuxième d’affilée, celui-ci face à
l’AC Milan. Improbable. Même en difficulté dans son Championnat (15e),
l’équipe italienne reste supérieure à
ces Grecs qui avaient bénéficié, face au
LOSC, d’un avantage numérique pendant les trois quarts du match. En laissant les siens évoluer à dix contre onze
il y a trois semaines, Tavlaridis a obscurci son horizon personnel et compliqué la vie des Nordistes. La virée au
pied de l’Acropole a aussi coûté un
troisième carton jaune à Cabaye, suspendu ce soir.
L’international Espoirs est un élément
essentiel de la bonne tenue lilloise
depuis bientôt deux mois (15 points
sur 21 en L 1). Préposé aux coups de
pied arrêtés, excellent technicien, il est
devenu incontournable. Son absence
sera d’autant plus visible que Stéphane Dumont, son suppléant naturel,
soigne actuellement un genou dans le
sud de la France.
Ce week-end, Cabaye a frappé sur la
transversale et, comme à chaque fois,
le LOSC n’a pas gagné avant une rencontre de Ligue des champions (0-0 à
Sochaux). Mais il a osé se priver de cinq
titulaires (Plestan, Bodmer, A. Keita,
M. Robail, Odemwingie) et offert, malgré tout, une qualité de jeu convaincante pendant une heure.
Lille est redevenu très solide (deux
buts encaissés en sept journées) tandis
que son concurrent belge, qui sort de
deux défaites contre le Milan
(0-1, 1-4), a encore été battu samedi,
par La Gantoise (1-2). Ses deux premiers gardiens sont blessés et Frutos,
son meilleur attaquant, forfait. Anderlecht, dernier de la poule, voit sans
doute dans la météo sa meilleure
alliée : la pluie des derniers jours a fini
de dégrader une pelouse de Bollaert
surmenée. D’habitude, Lille joue sur un
6
FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (1
re
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
phase, 5e journée) – BORDEAUX-GALATASARAY (demain)
« Je ne partirai pas »
JOHAN MICOUD, le meneur de jeu bordelais, exclut toute idée de départ au prochain mercato.
Comme au bon vieux temps,
dans les salons du château du
Haillan, Johan Micoud a accepté
de s’exprimer sur les malentendus dont il fait l’objet depuis son
retour en Gironde. Il parle de
frustration, d’incompréhension,
mais affirme que le mélange,
entre les joueurs comme avec
Ricardo, est en train de s’opérer.
BORDEAUX –
de nos envoyés spéciaux
continuer comme ça. Je me posais trop
de questions. M’ouvrir et parler m’a
fait du bien. J’avais trop de choses
enfermées. Ça m’a soulagé. Ça pesait
sur mon jeu. Je me sens mieux. Cela a
dû faire aussi du bien à Ricardo. Je suis
rarement ami avec mes entraîneurs
mais ils savent que je ne les trahirai
pas. Il sait désormais ce que je pense.
Je me suis lâché. Ricardo possède un
esprit plus défensif. Le mien est plus
offensif. Le mélange va s’opérer.
– On s’est souvent demandé si
Ricardo vous désirait vraiment ?
– Moi aussi, et je suis allé lui poser la
question. Je garde la réponse pour
moi…
– Étiez-vous réellement blessé
au point de sortir dès la mitemps contre le PSV ?
– Oui. J’ai pris un coup sur le nerf sciatique. Je ne pouvais plus courir.
J’aurais dû sortir avant.
– Comment vivez-vous les critiques ?
– Mal. Je ne me prends pas pour une
star. Je suis naturel, simple et timide.
Je ne parle pas, je suis grand et je me
tiens droit. Donc, je suis jugé hautain et
arrogant. J’ai posé la question à ma
femme et à des amis car ces jugements
m’inquiètent. Ils m’ont rassuré. Les
gens qui ne me connaissent pas ont un
ressenti un peu spécial à mon égard.
Mes partenaires, surtout les jeunes,
n’osaient pas venir vers moi. J’ai aussi
un nom. J’étais comme eux, à dix-huit
ans.
– Aurez-vous un destin à la Lizarazu, retourné en Allemagne au
bout de six mois à l’OM ?
– Si j’avais choisi la facilité et l’argent,
je ne serais jamais revenu. Quand je
m’engage, c’est au moins pour finir la
saison. Je ne partirai pas de Bordeaux.
LAWRENCE LEENHARDT, BERNARD
LIONS et RÉGIS TESTELIN
Fernando
suspendu
APRÈS UNE JOURNÉE DE REPOS,
l’entraînement était programmé en fin
d’après-midi hier. Smicer, Cid et Jemmali ont travaillé ensemble derrière les
buts, un travail de reprise avec ballon.
Après un échauffement solide sous les
yeux de Ricardo et du président Triaud,
le reste du groupe, avec Dalmat et Planus, a fait un huit contre huit. Wendel
est vite rentré aux vestiaires pour se
ménager, rejoint au bout d’un quart
d’heure par Jurietti. Fernando (qui sera
suspendu) et Faubert ont trottiné et fait
des soins. Les Girondins, qui ont appris
que la retransmission télévisée se ferait
seulement sur un multiplex, se retrouvent aujourd’hui, une nouvelle fois dans
l’après-midi. – L. L.
Équipe probable : Ramé – Faubert,
Enakarhire, Planus, Jurietti – Alonso,
Mavuba, Ducasse, Wendel, Micoud –
Darcheville.
Chacun son compte
BREST - STRASBOURG : 1-1 (1-0)
Temps clair. Pelouse en bon état. 5 339 spectateurs. Arbitre : M. Lamarre. Buts. –
BREST : Charpenet (45e + 1) ; STRASBOURG : Cohade (51e, s.p.). Avertissements. –
Brest : Bigné (45e + 2, antijeu), Charpenet (49e, tacle dangereux sur Lacour), Josse
(75e, tacle sur Gameiro) ; Strasbourg : Ekobo (64e, tacle par-derrière sur Socrier),
Deroff (67e, faute sur Liabeuf), Tum (87e, comportementantisportif),Lacour (90e+ 3,
tacle dangereux sur Randriana).
BREST:Elana– Randriana,Poulard,Josse(Bourgis,79e), Charpenet– Guégan(cap.),
Bigné, Liabeuf – N’Jock (El-Hajri, 76e), Socrier, De Carvalho (Bochu, 86e). Entraîneur :
T. Goudet.
STRASBOURG : Cassard – Deroff, Devaux, Ekobo, Bellaïd – Farag (Kantari, 46e),
Cohade (Mathlouthi, 86e), Lacour (cap.) – Tum, Rangelov (Gameiro, 66e), Mouloungui. Entraîneur : J.-P. Papin.
LES STRASBOURGEOIS ont été
contraints au partage des points par des
Brestois volontaires et bien organisés. La
première mi-temps est très animée, les
deux équipes jouant une carte résolument
offensive. Ce sont tout d’abord les Strasbourgeois qui se montrent dangereux, par
l’intermédiaire de Tum et de Mouloungui
notamment, avant que le 4-3-3 aligné par
Thierry Goudet ne se mette en action. Visiblement bien décidés à aller chercher la
victoire, les Brestois étaient récompensés
juste avant la pause, grâce à une tête de
Charpenet (45e + 1, 1-0).
Au plaisant spectacle proposé lors du premier acte succédait un match au rythme
plus haché. Les hommes de Jean-Pierre
Papin profitaient de la fébrilité passagère
des Finistériens pour revenir au score,
après que Randriana eut commis l’irréparable dans la surface (51e, 1-1). Le score
n’allait plus bouger .
Thierry GOUDET (entraîneur de Brest) : « On était opposé à une grosse équipe de
Strasbourg. Mais c’est un point satisfaisant, on sent que ça vient. »
Jean-Pierre PAPIN (entraîneur de Strasbourg) : « Il y a deux mi-temps très différentes dans ce match. On s’est mis en difficulté tout seul lors de la première et je suis
satisfait de la réaction de mes joueurs ensuite. » – T. D.
VENDREDI
Amiens - Tours ................................ 3-0
Bastia- Grenoble ............................. 0-0
Dijon - Le Havre ............................... 2-1
Libourne-St-Seurin- Gueugnon ...... 2-1
Montpellier- Créteil ........................ 1-1
Niort- Guingamp ............................ 0-1
Reims- Istres ................................... 1-2
Caen- Châteauroux ........................ 1-0
DIMANCHE
Metz- AC Ajaccio ............................ 2-0
HIER
Brest - Strasbourg............................ 1-1
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi
1er décembre, 20 heures : AC Ajaccio - Dijon, Châteauroux - Amiens,
Créteil - Niort, Gueugnon - Brest, Istres Libourne-Saint-Seurin,Le Havre - Montpellier, Tours - Guingamp ; 20 h 30 :
Strasbourg - Bastia (Eurosport) ;
dimanche 3 décembre, 16 heures :
Grenoble - Metz (Eurosport) ; lundi
4 décembre, 20 h 30 : Reims - Caen
(Eurosport).
1. Metz
2. Caen
3. Strasbourg
4. Dijon
5. Grenoble
6. Amiens
7. Le Havre
8. Reims
9. Châteauroux
10. Bastia
11. AC Ajaccio
12. Montpellier
13. Libourne-St-S.
14. Gueugnon
15. Brest
16. Créteil
17. Istres
18. Niort
19. Guingamp
20. Tours
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
42 17 13 3 1 25
36 17 10 6 1 27
33 17 9 6 2 23
32 17 9 5 3 22
27 17 7 6 4 25
27 17 8 3 6 23
26 17 6 8 3 25
25 17 7 4 6 18
25 17 7 4 6 20
23 17 6 5 6 23
20 17 5 5 7 15
19 17 5 4 8 20
19 17 5 4 8 18
18 17 5 3 9 15
17 17 3 8 6 15
16 17 3 7 7 10
16 17 4 4 9 13
15 17 3 6 8 15
14 17 3 5 9 16
11 17 3 2 12 11
c.
—
7
12
12
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Diff.
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-5
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-11
-3
-10
-12
-7
-5
-15
AGENDA
DEMAIN
NATATION
Tirage au sort, au siège de la Caisse
d’Épargne à Paris, du 8e tour de la Coupe
de France (samedi 16 et dimanche
17 décembre).
LIGUE 1 (15e journée)
17 H 15
Troyes - Marseille (Canal +)
20 HEURES
Bordeaux - Saint-Étienne
Lille - Monaco
COUPE DE L’UEFA (phase de
poules, 4e journée)
20 H 45
Partizan Belgrade (SER) - Auxerre
Lens - Parme (ITA)
sion finale quant au programme des
Championnats de France revient au
comité directeur de la Fédération.
Pas de finales le matin
aux Trials américains
Pour l’heure, très peu de nations ont
décidé d’adapter leur compétition
majeure aux nouveaux horaires.
Seule la Chine a vraiment franchi le
pas. « Afin de nous habituer et de
savoir par exemple à quelle heure il
faut se lever pour bien s’alimenter et
s’échauffer correctement, nous
allons tester les finales le matin lors
des Championnats nationaux », a
ainsi expliqué Zhang Yadong, le
« boss » de la natation chinoise, au
quotidien China Daily. La GrandeBretagne, elle, ne s’y aventure qu’à
c.
—
10
12
14
9
18
13
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Diff.
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-4
-8
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-5
-9
-9
-10
LIGUE PRO
Pressenti pour présider la future Ligue pro, l’ancien champion
du monde du 400 m haies ne semble pas très chaud.
Comment s’adapter aux finales matinales des Jeux de 2008 ? Réunis autour du DTN,
les entraîneurs français y réfléchissent.
DUBOSCQ CHERCHE LE SOLEIL. – Dans la foulée de
sa bonne sortie bordelaise, voilà dix jours, Hugues
Duboscq a repris un entraînement lourd qu’il ne diminuera pas en vue des Championnats de France, du 1er au
3 décembre. Forfait ensuite pour les Championnats
d’Europe, le brasseur havrais est à la recherche d’un lieu
de stage ensoleillé pendant les fêtes. Dubaï tient la corde.
COUPE DE FRANCE (7e tour)
Avec l’entrée en lice des clubs de L 2.
SAMEDI 25 NOVEMBRE
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
37 14 12 1 1 30
2. Lille
25 14 7 4 3 20
3. Lens
25 14 7 4 3 21
4. Nancy
25 14 7 4 3 13
5. Saint-Étienne 24 14 7 3 4 23
6. Marseille 23 14 7 2 5 20
7. Sochaux 23 14 6 5 3 17
8. Bordeaux 22 14 7 1 6 18
9. Toulouse 21 14 6 3 5 19
10. Lorient 20 14 5 5 4 15
11. Le Mans 19 14 4 7 3 18
12. Rennes 17 14 4 5 5 11
13. Auxerre 17 14 4 5 5 14
14. Paris-SG 16 14 4 4 6 15
15. Valenciennes 14 14 4 2 8 13
16. Monaco 12 14 3 3 8 15
17. Nice
12 14 3 3 8 12
18. Nantes 11 14 2 5 7 11
19. Troyes 10 14 2 4 8 12
20. Sedan
9 14 1 6 7 16
Diagana hésite
A l’heure de Pékin
ANTIBES À L’EAU. – Ce fut un week-end chargé pour
les nageurs d’Antibes. Alain Bernard était en effet à
Zagreb face à une belle concurrence internationale pour
s’étalonner en petit bain sur 50 m, 100 m et 200 m. Sarah
Bey et Christophe Lebon, les deux autres Azuréens qualifiés pour les Mondiaux, avaient eux rendez-vous dans leur
bassin pour un meeting régional (petit bassin) afin, selon
Franck Esposito, le directeur sportif, « de clore une
période de travail de demi-fond ». Si les résultats sont
quelconques (8’56’’37 sur 800 m et 4’57’’69 sur 400 m
4 nages pour Bey, 17’59’’98 sur 1 500 m et 4’48’’53 sur
400 m 4 nages pour Lebon), Esposito se dit confiant. « On
est sereins, on se prépare tranquillement, on va un petit
peu réduire le kilométrage », raconte-t-il en évoquant les
prochaines échéances de décembre, les Championnats de
France puis d’Europe.
LIGUE 1
(15e journée, matches décalés)
18 HEURES
Le Mans - Lens (Canal + Sport)
Valenciennes - Nancy
Nantes - Paris-SG
(ces deux matches sur Foot +)
21 HEURES
Lyon - Auxerre (Canal +)
COUPE DE FRANCE (7e tour, suite)
MERCREDI 29 NOVEMBRE
COUPE DE FRANCE
ATHLÉTISME
ENTRE LES LIGNES D’EAU
le DTN préfère envisager d’autres
solutions et évoque la possibilité
pour certains meetings – comme le
Mare Nostrum (Canet, Monaco,
Barcelone) en juin – d’inverser leur
programmation. Celui des Sept-Collines, à Rome, autre traditionnel rendez-vous, s’y pliera dès juin prochain.
Mais Claude Fauquet tient à
confronter son avis à celui des principaux techniciens tricolores qui, à
l’exception de Philippe Lucas, entraîneur de Laure Manaudou et d’Esther
Baron, et de Christos Paparradopoulos, celui de Hugues Duboscq, sont
tous à Orly. « Je veux les écouter,
que l’on échange nos arguments,
voir quelle tendance se dégage »,
confie-t-il en précisant que la déci-
COUPE DE L’UEFA
(phase de poules, 3e journée)
19 H 30
Auxerre - Glasgow Rangers (ECO)
(Sport +)
20 H 15
FC Bâle (SUI) - Nancy (TPS Foot)
20 H 45
Odense (DAN) - Lens (Eurosport)
Paris-SG - Hapoël Tel-Aviv (ISR)
(Canal + Sport)
VENDREDI 26 NOVEMBRE
COUPE DE L’UEFA
(phase de poules, 4e journée)
20 H 45
Nancy - Feyenoord (HOL)
Mlada Boleslav (RTC) - Paris-SG
moitié. Le format pékinois sera ainsi
appliqué aux prochains Championnats britanniques, du 26 mars au
1er avril 2007 à Manchester, une
compétition mineure puisqu’elle se
déroule durant… les Mondiaux de
Melbourne et ne servira de sélection
que po ur l es Cha m pi onn at s
d’Europe juniors. Avant, éventuellement, de prolonger l’expérience
l’année suivante pour ses meilleurs
nageurs.
Les deux places fortes de la planète
natation ont en revanche d’ores et
déjà annoncé renoncer à ces bouleversements. Selon Alan Thompson,
le DTN, l’Australie ne peut se le permettre pour des raisons économiques. « Il n’y aura personne pour
financer des sélections avec des
METELLA RETROUVE LA PÊCHE. – Après son échec
estival aux Championnats d’Europe, Malia Metella
(Toulouse) poursuit ses gammes à l’INSEP avec Jean-Lionel Rey. Leur credo : prendre leur temps en pensant aux
Jeux de Pékin. Onze semaines après la reprise et au vu des
sorties de Rosny-sous-Bois et de Saint-Dizier, l’entraîneur
observe : « Elle recommence à avoir la pêche à l’entraînement et n’a jamais nagé autant que depuis ce début de
saison. En compétition, c’est un peu plus délicat sur 50 m
et 100 m, parce qu’il faut de la fraîcheur pour nager vite. »
L’autre Mondialiste,Simon Dufour(Montpellier),bénéficie lui aussi de l’émulation du groupe. Sur la route de
Melbourne, les deux Bleus bénéficient en effet de la présence de deux sélectionnés pour les Championnats
d’Europe en petit bassin (7-10 décembre), Fabien Horth
(Pontault-Roissy) et Hanna Lorgeril-Shcherba (Clichy).
MULHOUSEET LA BELGIQUE. – S’ils participentaux
Championnats de France (1er-3 décembre) puis aux Interclubs (16-17 décembre), Nicolas Rostoucher, Amaury
Leveaux et Aurore Mongel n’iront pas entre les deux à
Helsinki pour les Championnats d’Europe. À cette sortie
en petit bain, Lionel Horter, le coach mulhousien, préfère
une compétition en grand bassin le premier week-end de
janvier.
finales le matin dans la très onéreuse
piscine de Sydney », a-t-il affirmé en
substance voilà quelques semaines.
Quant aux Américains, ils ne veulent
même pas en entendre parler. « Nos
Trials sont un événement très important aux États-Unis, a expliqué Bob
Bowman, le coach de Michael
Phelps, à Swimnews. Or, pour qu’ils
le restent, il faut un maximum de
public dans les tribunes et donc des
finales le soir. »
Un comble quand on sait que c’est à
cause de Phelps et compagnie que
NBC a demandé au CIO de tout
chambouler et que Bowman fut le
premier à s’en réjouir…
BENOÎT LALLEMENT
DU CLASSIQUE À CANET. – Son premier 400 m en
grand bassin de la saison, brillamment bouclé en 4’7’’49
voilà dix jours à Bordeaux, appartient déjà aux bons souvenirs. Laure Manaudou a depuis renoué avec son ordinaire à Canet-en-Roussillon. « 85 kilomètres la semaine
dernière, détaille Philippe Lucas, son coach. Un entraînement normal. » Il se poursuivra jusqu’aux Championnats
de France, du 1er au 3 décembre à Istres, premier acte
d’une trilogie de décembre – avec les Championnats
d’Europe et les Interclubs – qui devrait permettre à la
championne olympique de bousculer les chronos.
QUAND « ESPO » SE BAIGNE… – Il est officiellement retraité depuis le printemps 2005 et ne s’entraîne
pas depuis. Pourtant Franck Esposito, trente-cinq ans, a
replongé le week-end dernier à Vannes. Un 50 m dos et un
100 m 4 nages en petit bassin « pour le plaisir », sourit le
quadruple champion d’Europe du 200 m papillon, très
évasif sur des chronos déjà effacés mais ravi de ce bain de
jouvence. « Ça m’a donné envie », lâche-t-il énigmatique.Pas assez cependant pour le convaincre d’un retour.
« C’est trop dur, lâche le recordman d’Europe. Je voulais
nager pour les Interclubs mais franchement je ne pense
pas… Je laisse la place aux jeunes. »
PAGE 6
LA QUESTION n’est pas d’actualité,
mais elle pourrait le devenir vite. Le
2 décembre, l’assemblée générale de
la FFA devrait avaliser la création
d’une Ligue nationale pro (LNA). Dans
le calendrier prévisionnel, son conseil
d’administration serait mis en place
dès janvier. Avec quel président ? « Il
n’y a pas encore eu d’appel à candidature », assure le DTN Franck Chevallier. Il dresse cependant le profil idéal :
« un ancien athlète emblématique qui
soit capable de fédérer et de mobiliser
les partenaires ».
Le président de la FFA, Bernard Amsalem, a déjà mis un nom sur son Serge
Blanco (président de la Ligue de rugby) : Stéphane Diagana. « Une fois que
le dossier sera bouclé et que l’assemblée générale l’aura validé, je lui proposerai le poste de président de la
Ligue, disait-il en juillet. Pour notre
sport, ce serait formidable qu’il
accepte. » Mais l’homme aux multiples casquettes (chargé de mission
auprès du président, agent de Doucouré, consultant télé, intervenant en
entreprise…) n’a pas forcément envie
de ce couvre-chef. Car cet ardent
défenseur du projet a d’autres chantiers. « Je n’ai pas dit complètement
non, précise-t-il. On doit en discuter
prochainement avec le président. Le
souci n’est pas par rapport à ce que je
fais, mais par rapport à ce que je voudrais faire à la rentrée 2007. »
Concrètement, Diagana veut monter
une sorte de centre de formation privé
pour accompagner les jeunes vers le
haut niveau. Le fruit d’une réflexion
amorcée en 2001. « Ça m’intéresse
d’enclencher quelque chose sur le terrain, explique-t-il. D’autres sports
viennent recruter les qualités athlétiques chez nous. Si on donne une perspective à nos meilleurs jeunes, ils réfléchiront peut-être à deux fois avant de
partir. L’INSEP répond partiellement
aux besoins, mais je pense qu’on peut
créer un modèle pilote en termes
d’organisation et de cohérence des
agendas scolaire et sportif. Et je ne
pourrai pas être patron d’une telle
structure et diriger la Ligue. »
Diagana a cependant un nom à glisser
à l’oreille d’Amsalem : Bruno MarieRose, ancien recordman du monde du
4 × 100 m. « Je sais que le projet
l’intéresse et il a le profil, glisse Diagana. Il n’y en a pas beaucoup qui manifestent l’envie de revenir dans l’athlé
et ont les épaules pour porter le projet. » Directeur associé dans une société informatique, Marie-Rose a renoué
avec sa première famille lors des Mondiaux de Paris 2003. Il est consulté
régulièrement dans le dossier LNA. « Il
est trop tôt pour en parler, avance
l’ancien sprinter. Ce qui importe, c’est
que le projet de Ligue aboutisse. On
(sic) travaille sur la prise en charge des
athlètes afin de clarifier les liens avec
l’employeur. On doit aussi assurer la
liberté d’expression de la base, monter
un circuit pro qui cadre mieux les droits
et devoirs des athlètes, finaliser avec
Lagardère, discuter avec d’autres partenaires... On ne pourra pas livrer une
copie parfaite le 2 décembre, mais il
s’agit d’en dessiner les grandes
lignes. »
À quarante et un ans, le bonhomme
souhaite visiblement s’investir. Quelle
idée a-t-il du futur président ? « Un
visionnaire qui connaît le terrain, qui a
la capacité à manager et une réflexion
stratégique, qui peut mettre en place
un projet en peu de temps et qui devra
s’appuyer sur une direction générale
efficace. Quand un président doit
s’investir à plein temps, c’est que
quelque chose ne fonctionne pas… »
Presque un discours de présidentiable.
JEAN-DENIS COQUARD
DOPAGE : SCHUMANN ET BREUER POURSUIVIS. – La Fédération
allemande (DLV) a lancé hier une procédure disciplinaire pour « infractions à
la réglementation sur l’utilisation de médicaments » contre les retraités Nils
Schumann, champion olympique du 800 m en 2000, et Grit Breuer,
championne d’Europe du 400 m en 1990 et en 1998. La DLV a aussi porté
plainte contre le médecin espagnol, Miguel Angel Peraita, et l’agent
néerlandais des deux athlètes, Jos Hermens. Ces affaires font suite au procès
Springstein, jadis compagnon de Breuer et entraîneur de Schumann,
condamné en mars pour avoir dopé une mineure.
DEUX ATHLÈTES MIS EN EXAMEN. – Deux athlètes narbonnais ont été
mis en examen pour « faux et recel (d’ordonnances médicales), offre, cession
et acquisition de substances de nature à modifier artificiellement les capacités
ou à masquer l’emploi de produit dopant », selon le procureur de la
République de Perpignan, Jean-Pierre Dreno. Jeudi dernier, un pharmacien de
Perpignan, intrigué par l’ordonnance (en fait volée) d’une jeune femme pour
obtenir des hormones de croissance, avait prévenu la police. Celle-ci est
remontée jusqu’à deux demi-fondeurs, incarcérés samedi à Perpignan :
Menouer Benfodda (27 ans) et Younisse Aït-Hamou (21 ans), un coureur en
situation irrégulière dont ce ne serait pas la véritable identité, qui avait fini
quatrième des derniers Championnats de France Espoirs du 10 km. « C’est
d’autant plus inquiétant qu’il ne s’agit pas d’athlètes de tout premier plan,
remarque Bernard Amsalem, le président de la FFA. Ça signifie que, derrière,
il y a un circuit d’alimentation. » – J. Ri.
MARDI 21 NOVEMBRE 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Pour Johan Micoud (ici devant David Rozehnal), la victoire obtenue au Paris-SG (2-0) samedi a fait du bien
aux Bordelais et leur a permis de se dire leurs vérités. Cela les aidera peut-être à remporter demain, contre
Galatasaray, leur première victoire en Ligue des champions cette saison.
(Photo Stéphane Mantey)
Lorient - Sochaux
Nice - Sedan
Toulouse - Rennes
(ces cinq matches sur Foot +)
COUPE DE FRANCE
(7e tour, suite)
DIMANCHE 26 NOVEMBRE
Bleu
Rouge
– Avez-vous été surpris de sortir
à la 87e minute, sous les sifflets,
devant Auxerre (0-0, en L 1) ?
– À votre avis ? De toute façon, je ne
comprendrai jamais qu’on siffle un
joueur. Depuis trois mois, je cristallise
toutes les attentions, mais les gens se
trompent sur Micoud. Je ne suis pas
individualiste. S’ils me croient
capables de dribbler six ou sept adversaires et de marquer, je ne suis pas ce
joueur.
– Contre le PSV (0-1), vous avez
touché moins de dix ballons
avant d’être remplacé à la mitemps…
– C’est mon pire souvenir de la saison.
Je me suis demandé ce que je fichais là
et pourquoi on m’avait fait revenir ici.
JEUDI 30 NOVEMBRE
LIGUE DES CHAMPIONS
(1re phase, 5 journée)
20 H 45
Bordeaux - Galatasaray (TUR)
(Canal + Sport)
JEUDI 23 NOVEMBRE
Jaune
Bleu
Jaune
« Je me suis demandé
ce que je fichais là »
L’HEURE N’EST PLUS à l’émoi.
Parce que si la décision du CIO, officielle depuis le 26 octobre, de programmer les finales des Jeux Olympiques de Pékin le matin continue de
choquer, chacun a bien conscience
qu’il faut maintenant s’y habituer et
bientôt se préparer à cette révolution. Hanté par cette question : comment faire pour être le plus performant possible au réveil quand, par
tradition, c’est pour briller le soir que
l’entraînement s’est construit depuis
toujours ?
Toutes les natations de la planète se
penchent sur le problème. La France
n’échappe pas à la règle. Cette équation à inconnues multiples figure
ainsi au menu des deux jours de discussions entre les principaux entraîneurs français et la DTN, hier et
aujourd’hui à Orly.
Car si Claude Fauquet fera un bilan
de son récent séjour pékinois avec
l’ensemble des DTN français, s’il
évoquera également la fin de la saison 2007 avec notamment le fameux
meeting parisien du mois d’août, le
débat tournera beaucoup sur la préparation de ces Jeux forcément particuliers. Avec notamment cette question : faut-il calquer le programme
des Championnats de France sélectifs pour Pékin, en avril 2008, sur
celui des Jeux ? Claude Fauquet est a
priori contre : « Je veux la meilleure
équipe de France possible à Pékin et
je ne veux pas créer des difficultés
complémentaires pour les
nageurs. »
Pour tenter de s’habituer aux finales
matinales et ne pas arriver en Chine
sans y avoir goûté au moins une fois,
Je suis sous contrat jusqu’en 2008.
J’aurai alors trente-cinq ans et il sera
peut-être temps d’arrêter.
– Est-il vrai que vous n’êtes pas
allé à la célébration de la génération des Bleus 1998-2000 lors de
France-Grèce (1-0) à cause de
Domenech ?
– Si ce n’était que ça, j’y serais allé.
– Regrettez-vous de l’avoir traité d’“imbécile” en février ?
– Pas du tout. J’ai été gentil ce jour-là.
J’avais des mots plus durs en tête mais
comme c’était dans la presse, je me
suis contrôlé. La finale de la Coupe du
monde ne m’a pas fait changer d’avis.
Je ne suis pas de ceux qui le jugeaient
catastrophique avant et comme un
Dieu vivant après. Les joueurs ont fait
la différence. Ils ont su se transcender à
partir du Togo (2-0). Domenech n’y est
pour rien. »
BREST - STRASBOURG : 1-1
Noir
Noir
« B O R D E A U X D I S P U T E -T - I L
demain son match le plus important de la saison ?
– Non, mais il peut changer notre avenir. Nous devons enfin gagner pour
oublier notre parcours dans cette Ligue
des champions, d’où on ressort frustré,
sans avoir pris de plaisir. On croyait ce
groupe ouvert. Il ne l’était pas. Nos
adversaires ferment le jeu. Nous, on
joue avec le frein à main. Bordeaux me
renvoie au Lyon d’il y a sept ou huit
ans, en apprentissage.
– Doit-on s’inquiéter pour Bordeaux ?
– Non. En Championnat, on est à trois
points du deuxième. Il n’y a pas besoin
de tirer le signal d’alarme aussi vite. On
dressera le bilan à la fin. Notre victoire
au Paris-SG (2-0, samedi) nous a fait
du bien. Et puis on s’est dit nos vérités.
– Les malentendus sont-ils
réglés ?
– Oui. Il existait des mauvaises ondes,
sur des bêtises. Comme d’habitude, on
a dit qu’il y avait un souci avec moi. Je
ne voyais pas où. Ça faisait rire à l’intérieur du groupe. Il y a un mois et demi,
j’ai vécu un moment difficile à cause de
mon problème de placement. Une
incompréhension subsistait.
– A-t-elle été levée ?
– Oui. Je suis arrivé dans une équipe à
vocation défensive pour la faire évoluer avec l’idée de jouer plus et de créer
plus. Je dois m’adapter, jouer plus
défensivement et l’équipe, plus offensivement. Quand le milieu de terrain
est passé en losange, on a dit que
c’était pour Micoud, comme si c’était
exigeant pour les autres joueurs. Mais
personne ne s’emmerde comme ça sur
le terrain. Prenez Faubert : en reculant
arrière latéral, il utilise mieux sa puissance et sa vitesse. On oublie facilement que le losange nous a permis
d’engranger trois victoires, à Auxerre
(1-0, en Coupe de la Ligue), devant
Monaco (1-0) et Sedan (3-1), en L 1.
J’ai trente-trois ans. Si c’est pour me
faire chier sur le terrain, je n’ai rien à y
faire. Si ton meneur de jeu ne voit pas
le ballon, c’est qu’il y a un gros souci.
Micoud, c’était l’arbre qui cachait la
forêt.
– Vos équipiers voulaient-ils
jouer avec vous ?
– Je me suis posé cette question.
Je me la pose moins.
– En avez-vous discuté avec
Ricardo ?
– On ne parle pas beaucoup, lui et
moi. Mais après le match du PSV, je
suis allé le voir. Je ne me voyais pas
LIGUE 2 (17e journée, match décalé)
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TOUS SPORTS DOPAGE
CYCLISME
LeMond roule pour l’avenir
L’AMA a invité hier Greg LeMond à témoigner de son expérience et de ses espoirs pour le cyclisme.
MONTRÉAL –
de notre envoyé spécial
APRÈS LE COMING OUT émouvant de la sprinteuse américaine
Kelli White, en novembre 2005, qui
avait éclairé l’affaire BALCO,
l’Agence mondiale antidopage
(AMA) a invité, hier, Greg LeMond,
triple vainqueur du Tour de France
(en 1986, 1989 et 1990), aujourd’hui
retraité. Confronté à la haine de
Lance Armstrong, aux pressions
(L’Équipe du 13 octobre 2006), il n’a
pas choisi la voie éculée des accusations. Mais a laissé parler la passion
qu’il éprouve toujours pour son
sport. Ce témoignage, issu en partie
de la séance devant le Conseil de
fondation, mêle le discours public de
l’Américain, interrogé par les
membres de l’AMA, et les fruits
d’une longue interview accordée à
L’Équipe et dédiée, par procuration,
à la France du vélo.
Respecter son corps. – « Je suis
là pour parler et encourager ceux qui
veulent le faire dans le peloton. Je
veux encourager les aveux, pour que
les cyclistes d’aujourd’hui, pour la
plupart des mecs bien, retrouvent le
respect de leur propre corps et de
leur métier. »
MONTRÉAL. – Greg LeMond, en conversation ici avec le docteur Alain Garnier, directeur médical de l’Agence
mondiale antidopage. Le triple vainqueur du Tour de France a évoqué sa vie de coureur devant le conseil de
fondation de l’AMA.
(Photo David Boily / AFP)
MARDI 21 NOVEMBRE 2006
SEUL CANDIDAT DÉCLARÉ depuis sa désignation par le
Conseil de l’Europe, Jean-François Lamour a bien entendu
été élu hier à Montréal vice-président de l’AMA. Son mandat
d’une année commencera le 1er janvier 2007 et pourrait évoluer en novembre l’année prochaine, mois lors duquel le
ministre français postulera à la présidence de l’Agence. Son
prédécesseur danois, Brian Mikkelssen, intégrera à sa place
le comité exécutif en tant que représentant européen. Tandis
que les amendements constitutionnels ont été validé sans
coup férir – 38 membres au conseil de fondation, possibilité
de nommer un président et un vice-président hors conseil,
nombre illimité des mandats pour les membres et formalisation du principe de rotation concernant le ticket président-
vice-président entre le mouvement sportif et les autorités
publiques –, le nouveau budget de l’AMA pour 2007 a été
approuvé. Il sera de l’ordre de 23 millions de dollars, soit une
augmentation de 3 %. Enfin, et alors que l’AMA avait été un
temps critiquée par les fédérations internationales pour le
nombre insuffisant des contrôles inopinés réalisés sous son
égide, le département concerné de l’Agence a annoncé que
les 3 000 contrôles (l’objectif officiel) seront effectués
en 2006. Dernier point : les États-Unis comptent désormais,
après celui de Los Angeles (UCLA), un deuxième laboratoire
accrédité par l’AMA, à Salt Lake City. C’est le 34e de la liste
officielle. – D. R.
AGENDA
Principaux coureurs français et étrangers en lice cette semaine.
CYCLO-CROSS – COUPE DU
MONDE (6e manche, Koksijde (BEL),
25 novembre). – Nijs, Vervecken,
Wellens, Vanthourenhout (BEL) ;
Simunek, Mlynar, Dlask (RTC) ;
Groenendaal, De Knegt (HOL) ;
Franzoi (ITA) ; Gadret, Derepas.
CYCLO-CROSS – CHALLENGE
NATIONAL (2e manche, Sablé-surSarthe, 26 novembre). – Mourey,
Chainel, Derepas, Labbe, Belgy,
Bazin, Dubau.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Recueilli par DAMIEN RESSIOT
Lamour, une formalité
Bleu
sponsoriser une équipe française,
pourquoi pas… Les coureurs de chez
vous ont compris des choses, n’ont
pas une propension naturelle à tricher. Au début des années 90, vous
étiez nuls, mais propres, alors que les
Italiens, les Espagnols et les autres
étaient déjà passés à l’EPO. Et puis,
les Français s’y sont mis aussi ;
aujourd’hui, vos coureurs sont revenus dans le vrai. Alors oui, je suis prêt
à aider une équipe. Si, bien sûr, je
suis sûr de partir à égalité avec les
autres… »
Jaune
Jaune
Rouge
de la 380e place, et j’ai vu dans ses
yeux qu’il était heureux comme un
gosse. Ce jour-là, j’ai été de nouveau
confronté à l’essence même de ce
sport, quand tu roules pour toimême, quand tu te lances tes
propres défis… »
Un tour en France. – « Je reviendrai en France, en famille, en
vacances, dans ce pays qui reste, à
mes yeux, très spécial, plus sensible
que les autres au respect de
l’éthique. J’irai peut-être voir une
étape du Tour de France, mais je ne
sais pas trop encore. Je n’ai pas fini
ma carrière comme je le voulais, je
garde encore un peu de douleur
en moi. »
Retrouver son chemin. – « J’ai
toujours été confronté à des athlètes
qui perdent le sens des réalités,
vivent parfois chez leur mère à près
de trente ans, comme Claudio
Chiapucci. Des bébés. Je suis parti de
chez moi à dix-huit ans, je me suis
marié. J’étais un homme. Tous ces
cyclistes qui trichent ont perdu leur
chemin et le sens de la raison : après
quinze piqûres consécutives, ils laissent faire. Mes coéquipiers étaient
des gars gentils pour la plupart mais
influençables. Certains ont basculé
et perdu toute conscience de leur
santé. »
Landis, la tragédie incarnée ? –
« Oui, c’est vrai, Floyd Landis m’a
téléphoné pour me demander
conseil. Je lui ai dit de ne pas faire
comme Tyler Hamilton : nier, nier,
nier. C’est un bon mec. Je garderai
pour moi et respecterai ce qu’il m’a
dit, en attendant le verdict de l’USADA. Ce type est talentueux, je le
connais depuis cinq, six ans. J’ai évidemment une conviction sur son
affaire. S’il s’avère qu’il est coupable, il incarnera vraiment la tragédie du cyclisme. Ce gars avait une
éthique, une éducation solide. S’il
est positif, il y a peu d’espoir pour les
autres… »
Aider les coureurs Français. –
« Je suis prêt à œuvrer pour le
cyclisme, à aider ce sport que j’adorais, et à rendre un peu de ce que j’ai
obtenu. J’en avais déjà discuté avec
Éric Boyer. Même si ma vie de famille
restera ma priorité, je veux aider
l’Agence mondiale antidopage,
Après une année 2006 marquée par
deux fractures (rotule gauche au
début du Giro, puis main droite à la
Vuelta), Alessandro Petacchi entend
bien, à trente-trois ans, réussir sa
prochaine saison. De retour de
vacances aux Maldives, il a déjà
repris l’entraînement et compte
renouer avec la compétition au Tour
du Qatar (28 janvier-2 février). Le
Grand Prix de la Côte Étrusque, le
10 février, lui servira de base de
préparation pour Milan-San Remo,
son premier grand objectif de la
saison 2007 (vainqueur en 2005 ;
2e cette année). L’Italien de Milram
abordera ensuite un nouveau
calendrier en prenant la direction
des classiques de printemps : il
devrait courir le Tour des Flandres,
voire Paris-Roubaix, avant de se
consacrer aux Grands Tours dont il a
été partiellement privé cette année.
FREIRE INQUIET. – Le triple
champion du monde, Oscar Freire, a
bien des soucis. Absent de la Vuelta
puis des Championnats du monde de
Salzbourg à cause de malaises et de
douleurs aux cervicales récurrents,
l’Espagnol ne voit guère
d’améliorations sur son état de
santé. « C’est toujours pareil, souffle
le coureur de Rabobank, qui a
prolongé cet été son contrat pour
deux ans. Je tente de solutionner le
problème avant que ne débute la
saison, mais je suis loin d’être
optimiste. Je dirais même qu’il y a
régression au fil des mois. Je suis
suivi par un neurologue, j’ai effectué
des scanners, je me suis soumis à
des séances d’acupuncture, j’ai
réalisé des séries d’étirements et de
relaxations. Je ne note aucune
amélioration. Les malaises et les
maux de têtes persistent. »
SKIBBY AVOUE. – Six ans après
avoir arrêté sa carrière
professionnelle, le Danois Jesper
Skibby, qui a presque toujours couru
sous les couleurs de la formation
néerlandaise TVM, confesse dans
une autobiographie à paraître
demain avoir consommé EPO et
autres dopants (cortisone, hormones
de croissance, testostérone et
stéroïdes) entre 1993 et 2000. Des
révélations qui, dans le contexte
actuel du cyclisme, ne devraient pas
surprendre grand monde.
Noir
Bleu
Noir
L’AMA dit vrai. – « Je respecte
profondément le travail de l’AMA. Je
suis persuadé que Dick Pound est
dans le vrai, qu’il peut sortir le
cyclisme du marasme, quand certains de ses adversaires le maintiennent dans la merde. Face à ceux qui
cherchent à discréditer l’AMA, je suis
venu ici. Pour évoquer la psychologie
des athlètes, pour les persuader
qu’ils possèdent en l’AMA une tribune sécurisée, pour dire aussi comment l’on bascule de l’honnêteté
vers la triche. Les cyclistes souhaiteraient croire à l’efficacité du système
antidopage de l’UCI. J’ai évoqué la
corruption de l’UCI, mais je n’entendais pas ce mot au sens mafieux ; la
corruption induit également que l’on
ne fait pas le maximum pour lutter
alors que l’on détient les informations pour le faire efficacement.
J’espère qu’un jour les Fédérations
ne seront plus chargées des
contrôles, car il y a un conflit d’intérêts évident. »
L’espoir en McQuaid. – « L’UCI
est peut-être en train de changer. Je
n’écarte pas cette hypothèse optimiste. Pat McQuaid n’est pas Hein
Verbruggen. Leur attitude sur
l’affaire Landis est correcte. Ils n’ont
pas le choix. Ils doivent sauver le
vélo, leur produit, ou c’est fini. »
Faire rêver les gosses. – « Je suis
là aussi parce que j’ai arrêté ma carrière (en 1994) avec un goût amer
dans la bouche. Dépassé physiquement par des coureurs qui ne sentaient pas leurs jambes tourner sur
les courses, et qui me laissaient loin
derrière. À cette époque, j’avais dit à
Éric Boyer (aujourd’hui manager de
Cofidis) qu’il était temps d’arrêter,
de quitter ce monde où l’EPO
régnait. Cette EPO, qui, à mon avis,
vous apporte un gain de près de
30 % au niveau de vos performances. Depuis le procès Festina, je
parle haut et fort, même s’il est sensible d’évoquer ce sujet aux ÉtatsUnis, en raison du règne de Lance
Armstrong. Je vis maintenant ma
propre bataille. Je voudrais que les
gamins de quatorze ans rêvent
encore du Tour de France, comme je
l’ai fait adolescent, et restent persuadés qu’il est possible d’avoir une
chance sans prendre de drogues, en
respectant leur intégrité. »
Mon fils, ce héros. – « Je suis là
pour parler de mon rôle de père et de
mon fils aîné, Geoffrey, qui a vingtdeux ans. Mon gars est étudiant et a
connu une période difficile : il fumait,
il picolait, comme beaucoup de
jeunes, et perdait le goût de la vie. Il
nous a demandé, à moi et à ma
femme, de l’aider à sortir de cet univers. Je suis redevenu un père, pas le
mythe que j’étais quand je courais et
qu’il me regardait avec de grands
yeux. Pas celui qui n’avait pas le
temps de voir ses enfants, cloîtré
dans les hôtels. Pas celui, amoindri
après mon accident de chasse en
1987, scruté par ses gamins qui
croyaient qu’ils allaient perdre leur
père. Geoffrey s’est mis au vélo
d’appartement, au ski de fond. Il m’a
largué en trois jours alors que je
garde un niveau respectable dans ce
sport. Il a un moteur incroyable et il a
jeté ses cigarettes. Cette année, il a
disputé l’Étape du Tour, a fini autour
Petacchi
rentre au Qatar
8
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PROLONGATIONS
PORTRAIT DU MARDI
CAPITAINE EN GENERAL
RAPHAËL IBAÑEZ, talonneur du quinze de France, sera de nouveau capitaine samedi. Une mission qui ponctue un parcours intense.
Son ami Fabien Pelous, touché aux côtes, sera forfait
contre l’Argentine samedi. Alors, Ibañez repart au
combat à la tête du quinze de France, comme samedi
dernier contre les All Blacks. Patron ou employé, général ou simple soldat, il s’impose. Sa retraite des Bleus
après la défaite contre l’Angleterre en demi-finales du
Mondial 2003 a enrichi son exigence de joueur et son
charisme de capitaine.
d’un côté le staff qui décide et de
l’autre les joueurs qui obéissent.
C’est plus subtil que ça ! Heureusement, il y a encore des joueurs que la
tactique intéresse. » Dans le planning du quinze de France, jeudi dernier a marqué une rupture. Ce jourlà s’opéra la bascule entre deux
mondes : le tactico-technique et le
psychologique. Certains joueurs –
globalement les Parisiens et les
Toulousains – profitent de cette
demi-journée de libre pour quitter
Marcoussis, d’autres – Clermontois
et Berjalliens – se retrouvent pour
effectuer en silence du rab d’étirements et de soins. « Les sorties,
c’est pas mon truc. Je préfère rester
au calme, recharger les accus. C’est
un moment privilégié pour se préparer mentalement à jouer un gros
match. » Il avoue, en revanche, que
les deux jours suivants, vendredi et
samedi, sont pour lui un calvaire.
« Ce ne sont pas une séance vidéo
et un réveil musculaire qui peuvent
occuper ces deux journées. Avant le
Raphaël IBANEZ 33 ans.
Né le 17 février 1973, à Dax.
1,80 m, 98 kg.
Talonneur.
Club : Wasps (ANG, depuis juillet
2005).
Clubs précédents : Saracens
(ANG), Castres, Perpignan, Dax.
Palmarès : champion du monde
universitaire 1996, Grands Chelems
1998 et 2002, finale de Coupe du
monde 1999.
82 sélections en équipe de France,
28 fois capitaine. 6 essais.
(Photos Jean-Louis Fel et Bernard Papon)
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
VOLLEY-BALL
VOLLEY-BALL
Rediff. à 19 h
13.45
Sport + 90 min
HOCKEY SUR GLACE
Rediff. à 18 h 30
BASKET
FOOTBALL
Rediff. demain à 14 h
BASKET
JOUR DE SPORT
Eurosport 2 105 min
Ligue des champions. 1 re phase. 5 e journée.
Les rencontres de la soirée.
FOOTBALL
Canal + Sport 65 min
BASKET
20.10
Sport + 105 min
20.35
Ligue des champions. 1 re phase. 5 e journée.
NASN 150 min
Rediff. demain à 10 h 30
02.00
À voir.
NBA TV (Sport +) 150 min
ZAP
Intéressant.
20.30
NBA.
Memphis Grizzlies - Orlando Magic.
01.00
NBA.
Miami Heat - New Orleans Hornets.
L’Équipe TV 26 min
France 3 10 min
Rediff. à 0 h Canal+ Sport
NHL.
New York Rangers - Carolina Hurricanes.
20.00
« Le patinage français vit-il dans l’illusion ? »
Voir article.
Dallas Cowboy
Rediff. demain à 14 h 45
22.35
HOCKEY SUR GLACE
19.40
Invités : Bruno Bellone et Laurence Fisher.
QUESTION DE SPORT
Réunion de Hambourg (ALL). Super-moyens.
Karoly Balzsay (HON) - Michal Bilak (RTC).
Rediff. demain à 11 h
TPS Foot 105 min
21.00
Foot + 130 min
19.00
Canal + 80 min
Rediff. demain à 10 h
20.55
BOXE
18.25
Coupe ULEB. 1 re phase. 4 e journée. Groupe B.
Besiktas Istanbul (TUR) - Wloclawek (POL).
Eurosport 2 120 min
Copa Sudamericana. Demi-finale. Match aller.
Colo Colo (CHI) - Toluca (MEX).
Eurosport 2 120 min
Eurosport 120 min
20.45
FOOTBALL
17.00
Ligue des champions 1 re phase. 5 e journée.
Groupe G. CSKA Moscou (RUS) - FC Porto (POR) (158).
TPS Cinécomedy 113 min
Coupe ULEB. 4 e journée.
Sienne (ITA) - Lukoil Academic Sofia (BUL).
Sport + 90 min
Coupe ULEB. 4 e journée. Groupe D.
Unics Kazan (RUS) - Real Madrid (ESP).
Rediff. à 3 h 15 Canal+
BASKET
16.00
Championnat du monde H. 1 er tour. Poule C.
Italie - États-Unis. À Nagano (JAP).
« ELLE EST PAS BELLE, l’équipe de
France ? » Dimanche soir, Brian Joubert, premier Français à s’imposer au
Trophée Bompard chez les hommes,
avait l’apostrophe radieuse pour souligner les bons résultats enregistrés par
les patineurs tricolores sur la glace de
Bercy : un doublé chez les messieurs
(derrière le vainqueur poitevin, le
Carolomacérien Alban Préaubert est
venu confirmer sa brillante troisième
place ramenée du Skate America), allié
à la deuxième place en danse du
couple Isabelle Delobel-Olivier
Schoenfelder. Qu’elle paraît loin la
déroute des Jeux de Turin, d’où le patinage était rentré bredouille ! Mais le
20.45
« Le dernier majeur », de T. Kotcheff (1979).
Voir article.
NASN 120 min
TF 1 135 min
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 18 : 30
LA GRANDE ÉDITION
> ANGEL MARCOS et JOËL CANTONA
Invités sur le plateau d’Olivier Ménard.
> FOOTBALL
Le patinage français vit-il
dans l’illusion ?
L’ÉQUIPE TV. 20 heures. Débat. Question de sport. 26’.
Canal + Sport 120 min
FILM
14.00
Foot + 133 min
20.45
NFL.
Denver Broncos - San Diego Chargers.
ESPN Classic 60 min
NHL.
Dallas Stars - Colorado Avalanche.
VOLLEY-BALL
FOOT US
14.00
« ESPN Big Fights.
Jack Johnson »
20.42
Ligue des champions. 1 re phase. 5 e journée.
Steaua Bucarest - Dynamo Kiev (152) ;
Celtic Glasgow - Manchester United (153) ;
Benfica-Copenhague (154) ; Arsenal-Hambourg (155) ;
Lille-Anderlecht (156) ; AEK Athènes - AC Milan (157).
Sport + 90 min
Championnat du monde H. 1 er tour. Poule A.
Japon-Argentine. À Saitama (JAP).
DOCUMENTAIRE
FOOTBALL
10.00
patinage français ne vit-il pas dans
l’illusion de ces quelques bons résultats ? Ces têtes d’affiche suffisentelles à masquer le niveau inquiétant
des catégories plus moribondes
(couples et femmes) et les soucis de la
Fédération des sports de glace ? Alors
qu’elle a surtout brillé, ces dernières
années, par ses problèmes financiers
et autres querelles de personnes, la
FFSG doit aujourd’hui repenser ses
rapports avec la télévision, qui paraît
vouloir se désengager du patinage de
compétition pour s’orienter vers le
monde professionnel et les galas…
Telle est la question de sport qu’abordera ce soir Xavier Richefort sur le pla-
TPS CINÉCOMEDY. 20 h 45. Film. Le Dernier
Majeur (1979). 113’.
D’ACCORD ? PAS D’ACCORD ? Envoyez à
qdslequipe.fr vos contributions au débat
de la semaine.
L’ÉQUIPE TV
6. Édition du matin. 10. Édition de la
journée. 11. Match retour (rediff. à 14.
et 16.). 18.30 La Grande Édition. 20.
Question de Sport. « Le patinage français vit-il dans l’illusion ? » (rediff.
toutes les heures jusqu’à 22., et à
0.15). 22.30 Édition de la nuit. 2. Un
jour avec… Michaël Llodra.
INFOSPORT
UN PEU TROP INDIVIDUALISTE, un peu trop intelligent, un peu trop doué, Phil
Elliott traîne sa carcasse éclopée sur le banc de touche d’une équipe de football
américain. Héros du roman de Peter Gent, North Dallas Forty (1973), il est directement inspiré de l’expérience de l’auteur dans l’équipe des Dallas Cowboys durant
les années 60. Dans l’adaptation cinématographique éponyme (Le Dernier Majeur
en VF), Elliott prend les traits de Nick Nolte, excellent dans le rôle du gros dur
tourmenté. North Dallas Forty dresse un tableau pessimiste du monde du football
américain. Dans un univers de débauche, corrompu par l’argent, des brutes plus
ou moins ahuries sont soumises à une discipline malsaine. « Certains disent que
l’important, c’est de participer. Si ce slogan de lâches est vrai, pourquoi est-ce que
Dieu fait le tri aux portes du paradis ? » professe ainsi le coach de l’équipe. La
satire est éloquente, faisant du football américain un miroir crédible des travers de
la société américaine. Pas étonnant que le très militant Oliver Stone se soit lui aussi
emparé du sujet avec son Enfer du dimanche.
FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTON
PAGE 8
teau de L’Équipe TV, entouré de notre
spécialiste Céline Longuèvre, de Nelson Monfort, commentateur de la discipline sur France Télévisions, et du
traditionnel invité surprise. Le débat se
poursuivra demain dans nos colonnes
avec d’autres intervenants. – J. L.
6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en
continu. 18. La Grande Heure.
LE COIN DES RADIOS
France Info. À .8 et à .38 de chaque
heure, chronique sportive. 5.35 et
6.45 RTL. Sports. 5.48 Europe 1. Journal des sports. 5.50 et 6.40 France
Inter. Journal des sports. 7.40
Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP. 18.
Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18.
RMC. Luis Attaque. 18.53 RTL.
Mégasports. 19.30 RMC. Le 30’
d’RMC Sport. 20. RMC. Intégrale Foot.
20. RTL. RTL Foot. 20. Europe 1.
Europe Sport. 22. RMC. After Foot.
MARDI 21 NOVEMBRE 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
« LA SEMAINE DERNIÈRE, je suis allé faire un tour à la bibliothèque du CNR. J’ai
pris un livre de Pierre Desproges, Des femmes qui tombent, mais celui que je veux
évoquer, c’est un ouvrage écrit par Mike Horn, cet aventurier qui a effectué en
1999 le tour du monde en suivant la ligne de l’équateur. En partant de Libreville,
il a mis dix-sept mois, sans aide, sans engin motorisé, pour traverser l’Atlantique,
l’Amazonie à la machette… Il a failli être tué par les narcotrafiquants en Colombie... C’est vrai que j’ai parfois envie d’espaces, envie de parcourir le monde. Mais
pour l’instant, à quelques jours du match contre l’Argentine, ça me parle de la
capacité qu’ont certains hommes à repousser leurs limites. »
Bleu
Rouge
Jaune
Mike Horn pour lecture
Jaune
HORS JEUX
''
Championnat du monde H. 1 er tour. Poule B.
France-Allemagne. À Fukuoka (JAP).
Groupe E. Real Madrid (ESP) - Lyon.
(*) Ouvrage publié le mois dernier par
les éditions L’Équipe et qui retrace les
cent ans d’histoire de l’équipe de
France de rugby.
« C’EST LA SAISON QUI VEUT ÇA, mais je commence à penser au ski. Il m’est
interdit d’en faire, par contrat, pour ne pas risquer de blessure, mais c’est vraiment
une discipline que j’apprécie. Pendant les JO ou les Championnats du monde, je
reste vissé devant ma télé. Pour moi, le champion qui personnifie le ski, c’est sans
conteste Hermann Maier. Quelle force mentale ! Revenir comme ça après sa grave
blessure et gagner... C’est très fort (silence). On pourrait penser que j’y trouve une
analogie avec mon propre parcours, toutes proportions gardées, mais je ne crois
pas. J’aime surtout le ski pour l’idée que je me fais de la montagne, de sa beauté,
de ce qu’elle recèle. »
si la prochaine. Bernard Laporte
comme Jo Maso ne regrettent pas
de pouvoir disposer de deux arbres
imputrescibles et interchangeables,
Pelous et Ibañez. L’un comme
l’autre, amis dans la vie, ne s’en
trouvent pas perturbés. En équipe
de France, ils ne sont pas si nombreux à pouvoir regarder le coach
droit dans les yeux. Avant un match
international, le staff médical et
l’encadrement évoquent chaque
matin le programme à venir et l’état
de forme des joueurs. Rapha plaida
la semaine dernière pour un jour
sans, « histoire que les joueurs,
émoussés, retrouvent un peu de
fraîcheur », lance-t-il. Du coup,
l’entraînement prévu sera annulé.
Écouté, Ibañez est aussi un capitaine entendu. « Il n’y a rien qui ne
se décide sans consultation des
joueurs », apprécie-t-il. Avec
Laporte et Brunel, il fut aussi de
ceux qui participèrent à l’élaboration d’un plan tactique brise-lames
construit uniquement pour éviter
une nouvelle marée noire. Au flair il
FOOTBALL
RICHARD ESCOT
Hermann Maier pour l’exemple
C’est pour
ces moments
que nous jouons
au rugby.
Dans un an, ce sera
encore mieux...
BASKET
avait de quoi crouler. « Mais c’est
justement pour vivre ces moments
que nous jouons au rugby,
s’enflamme-t-il. Dans un an, ce sera
encore mieux (sourire)... Il faut donc
pouvoir tout encaisser sans se liquéfier. L’an passé, après la défaite en
Écosse, j’ai trouvé les joueurs écrasés par le poids des médias, confiet-il. Ils avaient peur de ne pas être à
la hauteur de ce que l’on attendait
d’eux. Je leur ai dit : plus on va avancer, plus la pression sera forte. » Un
silence. « Il ne faut pas oublier
qu’on joue aussi à ce niveau pour le
regard des autres... »
JEUX
''
TOUT LE SPORT
l’ésotérisme. Ce qui se dit ne peut se
comprendre que par ceux qui le
vivent de l’intérieur. Toute traduction serait susceptible de dénaturer
le propos. Au terme d’une semaine
d’orgueil bafoué et de reconquête,
semaine de centenaire pour le rugby français, avec sa pléiade d’internationaux en tribune officielle, il y
3- 47, ça laisse
des marques.
Les fautifs ont été
châtiés, lui autant que
les autres, sinon plus.
finale de Coupe du monde 1999, le
capitaine Raphaël Ibañez sera
dégradé, aligné simple soldat sous
l’ère Laporte. Il ne montre aucun
état d’âme. Patron ou employé, il a
toujours fini par s’imposer. Après la
défaite contre l’Angleterre en demifinales du Mondial 2003, au bord de
la déprime, il décide de raccrocher
définitivement le maillot bleu. Mais
ce n’est qu’une façon d’exorciser
ses idées noires. « Je ne pouvais
plus apporter quoi que ce soit à
l’équipe de France. Moralement et
physiquement, j’étais las. » Ce sera
pour mieux revenir deux ans plus
tard. Plus fort. « Je voulais savoir si
j’étais capable de relever un dernier
gros défi. »
À l’automne 2005, sa première resélection, contre le Canada, à
Nantes, ressemble à une deuxième
naissance. Il ne restera pas longtemps remplaçant. Et le voici encore
aujourd’hui promu capitaine depuis
le forfait de Fabien Pelous, touché
aux côtes. Tout cela est considérablement résumé, bien sûr. Car avec
ses coups de gueule, ses analyses,
les anecdotes et les confidences
qu’il distille, il y aurait de quoi alimenter un roman.
Grosso modo, Fabien Pelous, Serge
Betsen, Olivier Magne et Thomas
Lièvremont ont formé depuis 1998
l’épine dorsale de l’équipe de
France. À Raphaël les cervicales.
Cette génération, trente-trois ans
au compteur, a déjà assuré deux
Coupes du monde : 1999 et 2003.
Elle devrait sans doute soutenir aus-
TÉLÉVISION
deuxième test contre les Blacks,
quand j’ai vu écrit sur le programme
de samedi : déjeuner 13 heures,
remise des maillots 19 h 10, j’ai senti comme un trou dans mon estomac ! Jamais on n’avait joué si
tard... Six heures à attendre ! Et il
n’y ava it q ue ça à fa ire. »
À quelques pas de là, l’avenue des
Champs-Élysées bourdonne
aux néons. Mais seuls les
matches de rugby en direct à
la télé éclairent les murs de sa
chambre d’hôtel.
À quelques minutes du coup
d’envoi du deuxième test
contre les Blacks, dans l’intimité du vestiaire du Stade de
France, Raphaël Ibañez a
enfin tout lâché. Ce qu’il avait sur le
cœur, s’entend. Dans son discours
d’avant match, il était question
d’exigence, envers soi et envers les
autres. Paroles de résilient. Il n’en
dira pas plus. Non pas qu’il soit
pudique – encore que – mais ces
moments, en rugby, touchent à
Noir
Bleu
Noir
DAVANTAGE qu’un capitaine,
une figure. Il n’a pas la découpe
athlétique de Dimitri Szarzewski, le
nombre de sélections qu’additionne Fabien Pelous ni la jeunesse
insouciante de Loïc Jacquet. Chaud
bouillant qui se maîtrise, Raphaël
Ibañez possède néanmoins ce que
beaucoup d’autres n’ont pas : du
charisme. Chez ce Dacquois
d’Espagne, il s’agit d’un mélange de
vibration et de hargne, un peu
chambreur sans jamais être
méchant, mais suffisamment dur
pour être craint de ses adversaires
comme de ses partenaires. Le plus
difficile avant d’affronter les All
Blacks au Stade de France, il
l’avoue, fut « de contrôler [ses]
émotions sans perdre d’énergie ».
Ce sera pareil samedi.
Lendemain de déroute lyonnaise.
À Marcoussis, la vidéo chauffe.
L’ambiance, elle, est glaciale. « Il
(Bernard Laporte) allait quand
même pas nous faire la bise sur les
joues, hein ? Bien sûr qu’on s’est
fait pourrir, qu’est-ce que vous
croyez ! Après un tel match... »
3-47, ça laisse des marques. Les
fautifs sont châtiés, lui autant que
les autres, sinon plus. Remplaçant,
dans la colonne débit il aligne un
en-avant devant la ligne, une passe
à Jerry Collins et deux lancers en
touche de traviole. Le lendemain,
par un mail daté du lundi, 17 h 22,
on apprend le forfait du capitaine
Fabien Pelous. Dans l’esprit de Bernard Laporte et de Jo Maso, pas
d’ambiguïté : les rênes seront naturellement confiées à
« Rapha ».
Chez les universitaires, déjà,
génération 73, sa seule présence en impose. Yeux bleus
acier, difficile de se détacher
de son regard sans avoir
l’impression de subir. Baptisé
dans le Championnat de
France en 1993, champion du
monde en 1996, ce taurillon
de granit bénéficie la saison
suivante de minuscules tickets
d’entrée en équipe de France :
quatre fois remplaçant et deux fois
titulaire, contre la Roumanie. Ils ne
préfigurent en rien la carrière qui va
suivre. « Quand on a pris la branlée
au Parc, il était remplaçant. Durant
les quelques minutes où il a joué, en
fin de match, j’ai senti en lui un sentiment de révolte, une énergie
incroyable. Il a marqué le seul essai
français du match », raconte JeanClaude Skrela, qui y voyait à
l’époque un symbole fort. Nous
sommes en novembre 1997. Pulvérisé 52-10 par les Springboks, le
rugby français vient de toucher le
fond. Mais le coach tricolore peut au
moins annoncer une bonne nouvelle : il a trouvé son capitaine pour
les années à venir. En feuilletant La
Grande Aventure (*), il faut remonter à 1986 pour trouver trace d’une
ascension aussi fulgurante, aussi
imprévisible, avec le pilier remplaçant Daniel Dubroca devenu talonneur et capitaine.
Après un Grand Chelem 1998 et une
avait préféré la tranchée. Le soir,
devant la vidéo, Dimitri Yachvili et
Damien Traille, d’habitude relativement discrets, en tout cas peu
diserts, prirent la parole. Rapha
apprécia. « Ces interventions donnent du sens à la notion d’équipe.
Ça prouve qu’on ne lâchera pas le
morceau facilement. Il n’y a pas
9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE
Pelous et Élissalde, c’est non
Le capitaine des Bleus, blessé aux côtes, et le demi de mêlée, touché au mollet, ont dû déclarer forfait pour affronter les Pumas.
C OM M E ON P OU V A IT s’ y
attendre, Fabien Pelous et JeanBaptiste Élissalde ont déclaré forfait, hier, pour le dernier test de la
série de novembre samedi contre
l’Argentine au Stade de France. Le
premier sera remplacé, comme la
semaine dernière, par le champion
du monde des moins de 21 ans, Loïc
Jacquet, le second par un autre Clermontois, Pierre Mignoni. Ce dernier, qui n’a pas joué contre Biarritz
(victoire 25-17) samedi en raison
d’une blessure aux adducteurs, a
donné toute garantie pour pouvoir
rejoindre les Bleus, qu’il n’avait plus
fréquentés depuis l’écrasant succès
en Roumanie (14-62) en juin. Pelous
et Élissalde ont passé la nuit au
Centre national du rugby de Marcoussis et rejoindront Toulouse
aujourd’hui.
Fabien Pelous – que nous n’avons
pu joindre hier – n’égalera donc
pas, samedi face à l’Argentine, le
record national de sélections (111)
de Philippe Sella. Touché aux côtes
lors de la défaite face à la NouvelleZélande (47-3) le 11 novembre, il a
passé des examens à la Clinique du
sport, à Paris, qui ont confirmé
« une disjonction condro-costale et
une fissure d’une côte pas assez
consolidée pour jouer », confie
Thierry Hermerel, le médecin de
l’équipe de France. Pelous devra
refaire un point, la semaine prochaine ou la suivante.
Vermeulen a retrouvé
sa voix
Jean-Baptiste Élissalde, sorti à la
26e minute contre la NouvelleZélande (défaite 11-23) samedi,
souffre d’une petite déchirure de
l’aponévrose du mollet droit. Il a
passé, hier, une imagerie à résonance magnétique, à la clinique
Bachaumont, à Paris, qui a révélé un
décollement d’un centimètre. « J’ai
senti une douleur en essayant de
rattraper Carter, raconte Élissalde.
J’ai demandé le changement mais,
le temps qu’il s’effectue, j’ai dû
taper un long coup de pied, du
droit. » Qui n’a pas dû arranger la
blessure, juste avant sa sortie au
profit de Dimitri Yachvili
A priori, son indisponibilité ne
devrait pas être très longue. « Il faudra refaire un point dix jours après la
date de la blessure », précise Thierry Hermerel. Élissalde reviendra-t-il
à Paris samedi pour le match face
aux Pumas ? « Oui. Et je risque
d’aller la veille à Albi (où joue le
Stade Toulousain, son club). Je vais
peut-être faire le doublé. »
D’autres Bleus ont été blessés,
moins sérieusement, samedi soir.
Aurélien Rougerie a passé, en
urgence après le match, un scanner
qui n’a pas révélé de lésion spéciale,
même s’il souffre d’un douloureux
traumatisme costal. Hier, il se plaignait et une décision sera prise ce
matin pour savoir s’il peut s’entraîner. Quant à Elvis Vermeulen, victime d’un traumatisme au larynx, le
scanner a écarté le risque de fracture. Il parle à nouveau normalement et sa participation au match
samedi n’est pas remise en question.
Les 22 pour France - Argentine
Samedi 25 novembre, à Saint-Denis, Stade de France, 15 heures, France 2.
Les avants
ARNAUD REQUENNA
Les arrières
(depuis leur victoire contre la France
le 15 juin 2002, le bilan des Pumas
contre
t les
l pays du
d Tri
T i Nations
N ti ett du
d
Tournoi des Six Nations)
Bilan général
victoires
13
27 matches
14
défaites
C t :
Contre
4
th
ou ver te ave c le s dirigean ts.
Les épreuves les ont rendus plus
forts. Il n’y a pas de tricheurs parmi
eux. » Le refus de l’hémisphère Sud
de les accueillir dans un Tournoi des
Quatre Nations a décuplé leur colère
et leur envie de reconnaissance.
Ce qui explique leur envie de gagner
face aux plus forts. « Le mental est
leur qualité première, affirme JeanPhilippe Cariat. Ils ont ces valeurs de
solidarité, de combativité. D’où ce
caractère de joueurs accrocheurs. »
« Comme ils n’ont pas la chance de
vivre et de jouer dans leur pays,
comme ils sont déracinés, explique
Fabien Galthié, ils forment une véritable communauté quand ils se réunissent. Ils sont à la recherche d’une
forte identité. » Battre les Bleus
samedi après avoir vaincu les Anglais
à Twickenham les rendraient encore
plus forts.
FRANCIS DELTÉRAL
(avec H. B.)
(*) Une technique de poussée en mêlée
où les piliers avaient les appuis inversés.
Les Argentins ont arraché
il y a quinze jours à
Twickenham une victoire
historique face au quinze
de la Rose (25-18). En
misant sur leurs valeurs,
conquête et moral d’acier
à toute épreuve, les
Pichot, Fernandez Lobbe,
Ledesma et le numéro 5
Albacete (de gauche à
droite) ont tout emporté
sur leur passage, y compris
le demi de mêlée anglais
Perry. Les Bleus sont
prévenus.
(Photo Alain Mounic/L’Équipe)
Quatre défaites d’affilée
AGENDA
Depuis qu’il a pris la direction des Bleus, en janvier 2000, Bernard Laporte
s’est toujours cassé les dents sur l’Argentine.
COUPE DU MONDE (qualifications
zone Asie). – Hongkong - Corée du Sud.
20 NOVEMBRE 2004
France-Argentine : 14-24 (5-19)
Le vent qui souffle ce jour-là sur Marseille balaie tous les espoirs français de battre
leur série historique de huit victoires d’affilée, alors qu’une semaine plus tôt les
hommes de Laporte se sont défaits des Australiens (27-14). Surclassés en intelligence et en vaillance, les Bleus encaissent à domicile une défaite à classer au rang
des plus gros couacs de leur histoire.
L’équipe : Brusque – Rougerie, Marsh, Jauzion, Heymans – (o) Michalak, (m)
Élissalde – Magne, Harinordoquy, Betsen – Thion, Pelous (cap) – Marconnet, Servat, Milloud.
ÉQUIPE DE FRANCE. – Annonce de la
composition de l’équipe pour le test
contre l’Argentine (samedi à Saint-Denis).
LES POINTS DU MATCH. – France : 1 E, Marsh (28e) ; 3 B, (52e) Élissalde (59e , 73e),
Michalak. Argentine : 2 E, Durand (24e), Hasan (79e) ; 4 B (9e , 13e , 34e , 40e + 1), 1 T
(24e), F. Contepomi.
20 JUIN 2003
Argentine-France : 33-32 (21-12)
Incapable de tenir le match à chaque fois qu’ils ont mené au score, les Bleus quittent l’Argentine avec deux défaites au compteur. Une triste première qu’aucune
nation majeure du rugby n’avait connue jusqu’alors. Tout s’est joué dans le temps
additionnel. Les Pumas, après avoir enchaîné sept temps de jeu, s’imposent grâce
au drop réussi de Quesada.
L’équipe : Elhorga – Rougerie, Jauzion, Traille, Clerc – (o) Delaigue (Michalak,
29e), (m), Galthié (cap) – Labit, Harinordoquy, Chabal – Thion, Auradou – De Villiers, Bru (Rué, 77e), Marconnet.
Score moyen : 32 – 19
Score des Argentins
5 matches
4 vict. 1 déf.
Élissalde
li ld (T
(Toulouse,
l
28/20)
et Pelous (Toulouse, 32/110), blessés.
LES POINTS DU MATCH. – Argentine : 2 E, Hernandez (3e), Orengo (14e) ; 5 B (9e ,
40e + 6, 59e , 65e , 79e), 1 T (3e), Quesada ; 2 D, Arbizu (28e), Quesada (83e).France : 2 E,
Jauzion (41e), Elhorga (71e) ; 6 B, Delaigue (7e , 11e), Traille (20e), Michalak (40e + 3, 57e,
81e) ; 2 T, Michalak.
AUJOURD’HUI
DEMAIN
14 JUIN 2003
Argentine-France : 10-6 (10-0)
Maladresses, approximations, tirs au but manqués : les Bleus ont loupé le premier
rendez-vous de leur tournée à Buenos Aires. Rapidement menés à la marque,
Fabien Galthié et ses camarades ont pourtant largement dominé la rencontre,
surtout en conquête, sans parvenir à trouver la faille dans l’héroïque défense des
Argentins. Rougerie se verra refuser un essai valable.
L’équipe : Poitrenaud – Rougerie, Castaignède, Traille, Dominici – (o) Delaigue,
(m) Galthié (cap) – Bouilhou (Harinordoquy, 71e), Labit, Tabacco – Thion, Auradou
– De Villiers, Rué, Milloud (Marconnet, 71e).
LES POINTS DU MATCH. – Argentine : 1 E, Nunez Piossek
Contepomi. France : 2 B, Traille (43e), Delaigue (51e).
(2e)
;1B
(20e),
1 T, F.
15 JUIN 2002
Argentine-France : 28-27 (6-6)
Avant d’affronter les Pumas, l’équipe de France, qui n’a plus été battue par les
Argentins depuis plus de dix ans, affiche une série de huit victoires à son compteur.
Amorphes et imprécis en début de rencontre, les Bleus ont couru toute la partie
après le score pour finir à un petit point.
L’équipe : Brusque – Rougerie, Marsh, Traille, Jeanjean – (o) Merceron, (m)
Mignoni – Magne, Labit (Chabal, 67e, puis Azam, 83e), Betsen – Pelous, Brouzet
(Porcu, 67e) – Poux (Marconnet, 76e), Ibanez (cap), Crenca.
LES POINTS DU MATCH.– Argentine : 3 E, Mendez (60e), Albanese (64e), F. Contepomi (67e) ; 2 B (15e, 29e), 2 T (60e, 67e), F. Contepomi ; 1 D (48e), Quesada. France : 3 E,
Brusque (51e), Jeanjean (75e), Marsh (78e) ; 2 B (35e, 38e), 3 T (51e, 75e, 78e), Merceron.
ARGENTINE
La chambre secrète des Pumas
Sans beaucoup de moyens, les Argentins peuvent compter sur la science de Les Cusworth,
un ex-international anglais. Un des premiers à travailler avec la vidéo.
« BIENVENUE en Argentine », c’est avec le sourire aux lèvres que Les Cusworth, le plus argentin
des Anglais vous accueille dans son antre. Une
petite chambre de l’hôtel où résident les Pumas à
Enghien-les-Bains. Sur une table, un ordinateur ;
sur le lit, un rétroprojecteur. Voici donc le centre
vidéo des Pumas. « Rien à voir avec les studios de
Twickenham, rigole Les. Ici, on travaille à deux, et
non pas à cinq, et nos conditions sont un peu plus
spartiates. Nous n’avons pas les moyens des
autres nations, mais on bricole bien. » Et chaque
année un peu mieux, pourrait-il ajouter. Puisque
les Argentins ont commencé à travailler avec la
vidéo en 2001.
Cette année-là, c’est Nicolas Basdedios qui partait filmer les matches avec une caméra VHS. Le
travail de montage prenait ensuite des heures.
« Ce n’est qu’en 2004 que nous avons eu un système d’analyse vidéo un peu plus développé.
Mais nous n’avions pas encore de logiciels, juste
un bon ordinateur. C’était comme jardiner avec
un couteau et une fourchette », ajoute Les,
goguenard. Et enfin, depuis un peu plus d’un an,
les Pumas ont acquis le logiciel Game Breaker.
« Le meilleur du monde », affirme non sans fierté
Nicolas, l’assistant de mister Cusworth. Seul problème, de taille, il n’est pas possible avec un seul
ordinateur de satisfaire tous les joueurs. « Normalement, partout ailleurs, après un match, on
donne un DVD à chaque joueur, explique Les.
C’est un résumé précis de tout ce qu’il a réalisé
pendant le match. Nous, comme on manque de
puissance de stockage, on ne peut graver que 4
ou 5 DVD par jour. Alors, on se limite à un travail
collectif : le jeu avec ou sans ballon, les phases
spécifiques de jeu comme les touches, les mêlées,
etc. Ensuite, les joueurs se les passent. Et celui qui
veut regarder ses performances, il doit venir les
voir directement dans la chambre, sur l’écran. »
Mais ce manque de moyens n’est pas si handicapant que cela. Car l’une des théories de Les, est
simple : « Trop d’analyse vidéo finit par stresser
les joueurs, même si c’est vrai que le rugby est
devenu un vrai jeu d’échecs. Nous avons donc une
seule obligation : que l’équipe adverse n’ait plus
aucun secret pour nous. » C’est pour cette raison
que les deux hommes travaillent dur depuis
MARDI 21 NOVEMBRE 2006
dimanche sur leur match contre l’Italie ainsi que
sur les deux derniers des Français. « Même si on
les connaît bien. J’ai déjà analysé avant de partir
tous leurs matches des deux dernières années. »
Et comment faut-il les jouer, alors ? Mystérieux,
Les finit par lâcher : « Il va falloir jouer le match à
notre vitesse. Contrôler le ballon et jouer sur nos
points forts. »
Hier après-midi, les joueurs ont pu visionner les
premiers montages de leur match contre l’Italie.
Un peu plus tôt, les 29 joueurs avaient participé à
une séance de régénération dans un gymnase de
l’hôtel et avaient prévu en fin d’après-midi de se
livrer à une séance sur une pelouse détrempée de
Montmorency.
ALEXANDRE JUILLARD
VENDREDI 24 NOVEMBRE
TOP 14 (15e journée). – Stade Français - Castres (20 heures) ; Albi-Toulouse
(20 h 30, en direct sur Canal + Sport).
Classement
Pts J. G. N.
————
1. Stade Français . 50 14 11 0
2. Clermont . 46 14 10 0
3. Biarritz..... 38 14 8 0
4. Toulouse . 38 14 8 1
5. Perpignan. 36 14 8 0
6. Bourgoin.. 35 14 7 0
7. Montauban. 32 14 6 1
8. Narbonne . 29 14 6 0
9. Agen........ 28 14 6 0
10. Castres.... 28 14 5 1
11. Montpellier . 27 14 5 1
12. Albi .......... 26 14 6 0
13. Brive........ 23 14 5 0
14. Bayonne.. 21 14 5 0
P.
—
3
4
6
5
6
7
7
8
8
8
8
8
9
9
p.
—
392
399
306
300
236
327
275
344
230
247
226
158
201
217
c.
—
234
206
214
246
214
256
266
391
272
291
321
270
325
352
B.
—
6
6
4
6
4
7
6
5
6
4
5
2
3
1
ANGLETERRE (9e journée). – Bristol-Gloucester ; Sale-Harlequins.
SAMEDI 25 NOVEMBRE
MATCHES INTERNATIONAUX. –
France-Argentine (15 heures, en direct
sur France 2) ; Angleterre - Afrique du
Sud (18 h 15, Canal + Sport) ; ÉcosseAustralie ; Italie-Canada ; Pays de
Galles - Nouvelle-Zélande.
COUPE DU MONDE (qualifications
zone Asie et zone Europe). – Corée du
Sud - Japon ; Portugal-Géorgie.
TOP 14 (15e journée). – Brive-Bourgoin, Montauban-Bayonne, Agen-Montpellier, Biarritz-Narbonne (18 h 30) ; Perpignan-Clermont (20 heures, en direct sur
Canal + Sport).
PRO D 2 (11e journée). – OyonnaxPau, La Rochelle - Racing-Métro 92, Bordeaux-Bègles - Mont-de-Marsan, Grenoble-Auch, Toulon-Tarbes (18 h 30),
Béziers-Lyon (20 heures).
ANGLETERRE (9e journée). – BathNewscastle.
LIGUE CELTIQUE. – MunsterOspreys.
DIMANCHE 26 NOVEMBRE
PRO D 2 (11e journée). – ColomiersGaillac (15 heures), Dax-Limoges(15 h 15,
en direct sur France 3 régions Sud, Aquitaine, Poitou-Charentes-Limousin).
ANGLETERRE (9e journée). – Saracens-Worcester ; London Irish - Northampton ; Wasps-Leicester.
MICHALAK QUITTE LA CLINIQUE AUJOURD’HUI. – Frédéric Michalak,
l’ouvreur de Toulouse et des Bleus, opéré vendredi matin du ligament latéral
interne du genou droit à la clinique du Cours-Dillon, à Toulouse, par le
docteur Boussaton, rentrera chez lui aujourd’hui. Il devra marcher avec des
béquilles pendant trois à quatre semaines et ne pourra pas rejouer avant trois
à quatre mois. – A. R.
HÉCATOMBE À SALE. – Sale, le champion d’Angleterre, qui affrontera le
Stade Français en Coupe d’Europe le dimanche 10 décembre au Parc des
Princes, a perdu en une semaine trois de ses éléments majeurs pour la saison.
Charlie Hodgson, le demi d’ouverture, blessé avec l’Angleterre samedi, souffre
d’une rupture du ligament croisé d’un genou. Même blessure pour Jason
White, le troisième-ligne écossais, après le match contre la Roumanie il y a
dix jours. Et Andrew Sheridan, le pilier gauche, s’est fracturé une cheville et
les ligaments sont touchés, toujours avec l’Angleterre à Twickenham. Il ne
pourrait rejouer au mieux qu’au mois de mai. « Bien sûr, la perte de ces trois
joueurs est un coup dur, a reconnu Philippe Saint-André. Mais nous ne devons
pas chercher d’excuses et faire front à l’adversité. »
PACIFIQUE (1) : VAKI CITÉ. – Viliami Vaki, le troisième-ligne de Perpignan
et de la sélection des Îles du Pacifique, a été cité par le commissaire à la
discipline du match contre l’Écosse, gagné par cette dernière samedi (34-22),
pour un plaquage haut sur le demi de mêlée Chris Cusiter ayant entraîné une
blessure à l’épaule qui devrait laisser l’Écossais au minimum trois mois sur la
touche. Il sera entendu demain par une commission de discipline à Dublin.
PACIFIQUE (2) : CAUCAUNIBUCA RENTRE À AGEN. – Rupeni
Caucaunibuca a quitté l’équipe des Îles du Pacifique, qui doit jouer le dernier
match de sa tournée à Dublin dimanche, pour rentrer à Agen, citant des
raisons personnelles. Isoa Domolalai, le deuxième-ligne, est pour sa part
retourné à Toulon en raison d’un problème de dos.
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Sur les 29 Argentins en tournée, les
deux tiers jouent dans des clubs français, anglais et irlandais. « Beaucoup
sont des habitués du Top 14 (15), dit
Patrice Lagisquet. Ils savent comment nous aimons jouer. C’est donc
plus facile pour eux de nous
contrer. » Jean-Philippe Cariat,
l’entraîneur adjoint de Pierre Berbizier en Italie, insiste sur le niveau
d’ensemble qui s’est élevé :
« Comme ils sont presque tous pros
(18 sur 29), ils se préparent comme
les gars qu’ils rencontrent. Ce qui
n’était pas le cas, il y a cinq ou six ans.
Avec un effectif plus étoffé, avec leur
prédisposition pour le combat et le
jeu au pied, ils sont capables de
contrer et de faire déjouer toutes les
équipes. » Fabien Galthié ajoute :
« L’arrivée de ces joueurs en Europe
fut le facteur déclencheur. Avec une
formation de professionnels, ils ont
élevé le niveau moyen. Ils ont acquis
de la confiance, ils ont eu des résul-
L’Argentine coince
toujours contre le Sud
Ils sortent
Bleu
BONIFIÉS EN EUROPE
Au fil des saisons, cette équipe s’est
construit une histoire, autour de ses
leaders (Pichot, Ledesma, Fernandez
Lobbe, Longo, les frères Contepomi,
Scelzo, Durand, Hasan, Corleto).
« Ce groupe vit très bien, précise
Mauricio Reggiardo. Il s’est construit
aussi dans la souffrance. En lutte
10
Jaune
Rouge
Jaune
Pour avoir perdu trois fois contre eux,
Christian Labit, l’ancien troisièmeligne des Bleus, toujours en lice avec
Narbonne, est formel : « Ils ont une
très forte conquête. En mêlée, ils
maintiennent toujours la pression
après l’impact, sur lequel ils sont
rudes. Cela ne se voit peut-être pas
sur dix mêlées, mais ça use petit à
petit. Et à la onzième, ils vous emportent. C’est comme ça qu’ils nous
avaient marqué un essai à Marseille.
S’ils nous battent, c’est qu’ils ont
conservé certaines valeurs dans le
combat que nous avons un peu perdues. » La mêlée appartient à leur
culture, parce qu’ils aiment le combat
de près. En 1974 et en 1977, leur
célèbre « bajadita » (*) avait fait
exploser la mêlée française. Pourquoi
cette force ? « Le secret, précise
Mauricio Reggiardo, l’ancien pilier
des Pumas (51 sélections de 1996 à
2003), c’est que tous les clubs en
Argentine travaillent de la même
façon. Et il y a un gros réservoir de
piliers au pays. Vous en sortez trois,
les trois qui arrivent n’affaiblissent
pas la mêlée. Pareil pour les plaquages. Si vous ne plaquez pas, vous
ne pouvez pas jouer avec les
Pumas. » Aujourd’hui, comme la plupart des internationaux argentins
sont en Europe, les Pumas n’ont que
peu de stages. Lorsqu’ils se retrouvent, ils ont juste le temps de se
concentrer sur des choses basiques
pour assurer les fondamentaux : la
mêlée, la défense individuelle et la
touche, même si celle-ci a donné des
signes de faiblesse samedi contre
l’Italie.
MENTAL, SOLIDARITÉ,
COURAGE
29 ans, né le 28 février 1977 à Toulon.
1,70 m ; 75 kg.
Demi de mêlée
17 sélections,
25 points (5 essais).
Première sélection :
France - Roumanie (39-3),
le 22 octobre 1997 à Lourdes.
Dernière sélection :
Roumanie - France (14-62),
le 17 juin 2006 à Bucarest.
Clubs précédents :
Toulon, Béziers, Toulon, Dax, Béziers.
Noir
Bleu
Noir
UNE FORTE CONQUÊTE
DES JOUEURS DE CLASSE
Les Argentins ont des joueurs de
grande classe. Ce qui n’est pas surprenant quand on connaît les
qualités de joueurs de balle des
Argentins, que ce soit en football,
en basket (champions olympiques),
en volley, en tennis et en hockey sur
gazon (Maria de la Paz Hernandez,
la sœur de Juan Martin a été championne du monde). Latins dans l’âme,
ils ont le goût pour le risque. Et dans
le Top 14, tout le monde est admiratif
devant le talent naturel de Hernandez, de Corleto ou de Pichot. « Leur
force, c’est qu’ils sont créatifs,
reprend Patrice Lagisquet. Ils savent
trouver les intervalles, ils font des
crochets pour déstabiliser les
défenses. » Ils sont joueurs tout simplement. Comme ils viennent pour la
plupart d’un milieu très aisé, ils sont
intelligents (Felipe Contepomi, a
manqué le test contre l’Italie car il ne
pouvait pas interrompre son stage de
chirurgien à Dublin, Roncero et
Gomez Cora sont médecins), cela se
retrouve dans le jeu. Ils ont une véritable intelligence tactique.
Pi
Pierre
MIGNONI
MIGNO
(Clermont)
D i de
Demis
d mêlée :
Yachvili (Biarritz, 26/31), Mignoni (Clermont, 29/17).
Demi d’ouverture : Traille (Biarritz, 27/48).
Centres : Marty (Perpignan, 24/7), Jauzion (Toulouse, 28/36),
Fritz (Toulouse, 22/11).
Ailiers : Rougerie (Clermont, 26/44),
Heymans (Toulouse, 28/25), Dominici (Stade Français, 34/54).
Arrière : Elhorga (Agen, 28/17).
Les Pumas possèdent des arguments pour rivaliser avec les meilleurs.
D’où la crainte des Français.
tats et ils sont devenus plus ambitieux. »
12
Piliers : Marconnet
Piliers
M
t (Stade
(S Français, 30 ans/67 sélections),
DDe Villiers (Stade Français, 34/58), Milloud (Bourgoin, 30/37).
T
Talonneurs
: Szarzewski (Stade Français, 23/12),
I
Ibanez
(Wasps, ANG, 33/82, cap.).
D
Deuxi
ème-ligne :
J
Jacquet
(Clermont, 21/1),
N
Nallet
(Castres, 30/21), Papé (Castres, 25/14).
T
Troisi
ème-ligne :
Bonnaire (Bourgoin, 28/23), Vermeulen (Clermont, 27/5),
Martin (Stade Français, 27/15), Betsen (Biarritz, 30/50).
L’épouvantail des Bleus
AUSSI ÉTRANGE que cela puisse
paraître, l’équipe de France entraînée par Bernard Laporte depuis 2000
a battu toutes les nations, sauf une :
l’Argentine. En quatre matches, les
Argentins ont gagné à chaque fois
(voir ci-contre), la dernière victoire de
la France remontant à la Coupe du
monde 1999, où elle s’était imposée
en quarts de finale (47-26), à Dublin.
Preuve de leurs énormes progrès
depuis cette Coupe du monde, les
Pumas comptent maintenant au
moins une victoire sur chaque équipe
du Tournoi des Six Nations. Avec au
passage, au mois de juin dernier, une
courte défaite, à Buenos Aires
(19-25), contre les All Blacks, ainsi
qu’une défaite très contestable, en
2003, à Port Elizabeth (26-25) contre
l’Afrique du Sud. Depuis 2000, sur 66
matches, ils totalisent 37 victoires
pour 22 défaites.
À l’évidence, l’Argentine est maintenant dans la cour des grands. « Ce
n’est plus une équipe de coups, fait
remarquer Fabien Galthié, l’entraîneur du Stade Français, mais une
équipe régulière qui a emmagasiné
de la confiance, qui joue pour gagner
contre les plus forts, qui a de l’ambition. »
Après avoir gagné à Twickenham
contre l’Angleterre (18-25) et à Rome
contre l’Italie (16-23), l’Argentine
jouera pour la première fois au Stade
de France. Et pour marquer son territoire à 286 jours du même choc avec
la France en ouverture de la Coupe du
monde, le 7 septembre 2007, elle dispose de solides arguments.
Il revient
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
VOLLEY-BALL CHAMPIONNAT DU MONDE HOMMES (1
er tour, 4e journée)
FRANCE - ALLEMAGNE
Le service, nouvel atout bleu
Contre l’Allemagne, la France pariera sur une mise en jeu encore plus efficace pour s’emparer d’une première place cruciale.
FUKUOKA – (JAP)
de notre envoyé spécial
ON NE SAIT TOUJOURS PAS ce
qui s’est dit dans le vestiaire des
Bleus après la victoire étriquée sur
l’Australie (3-1) samedi. En
revanche, on est certain que les
mots employés par le tandem Philippe Blain - Olivier Lecat furent
bien choisis. Car pour dominer le
lendemain les maîtres brésiliens,
champions du monde et olympiques, dont le dernier revers marquant (0-3 contre la Bulgarie cet été
à Moscou en Ligue mondiale) pouvait aussi s’expliquer par le décalage
horaire, il fallait être sacrément gonflé. Sacrément fort aussi pour revenir dans le coup après la perte de la
première manche. Désormais,
l’équipe de France a toutes les cartes
en main : il lui reste à bien négocier
ses deux ultimes rencontres du premier tour – l’Allemagne aujourd’hui
et Cuba demain – pour arriver en
deuxième semaine avec le sourire
aux lèvres. Pour cela, elle devra
impérativement maintenir cette
incroyable détermination qui l’habitait dimanche, persévérer dans le
jeu de patience et continuer à être
aussi efficace au service. Là réside
d’ailleurs l’un des socles de sa réussite actuelle, ce qui, au fond, est
presque paradoxal quand on sait
combien l’engagement fut longtemps le point noir du jeu tricolore,
au contraire d’une équipe d’Allemagne qui, elle, base tout sur la
prise de risque initiale. Un simple
regard sur la dernière compétition
officielle disputée par les Bleus,
l’Euro 2005 à Belgrade, suffit à comprendre le chemin parcouru, même
si, en l’occurrence, les aléas (blessures, révélations) leur ont aussi été
favorables. Tentative de décryptage
d’une métamorphose réussie.
LES CHOIX DU STAFF
« Du fait des blessures (Ruette,
Montméat), on a rentré deux gros
serveurs supplémentaires dans le
six, explique Philippe Blain. Guillaume Samica sur l’ancien poste
(réceptionneur) de Frantz, décalé en
pointe, et puis Romain Vadeleux au
centre. Notre niveau de service est
aussi rendu plus performant par la
montée en puissance de Pierre
Pujol, qui a beaucoup progressé en
continuité dans ce domaine depuis
un an. » Ces quatre joueurs ont
d’ailleurs signé 93 % des aces dans
le tournoi. Placé dans un rôle de
joker, le Niçois Xavier Kapfer (1 ace
contre l’Australie) contribue lui aussi à mettre la réception adverse sous
forte pression, notamment dans les
fins de set, grâce à une gestuelle
particulièrement explosive.
LA FORME
DE GRANVORKA
Et si, finalement, Frantz Granvorka
avait trouvé sa voie à la pointe de
l’attaque ? Tout doucement, l’idée
fait son chemin après son entame
tonitruante au Mondial. Percutant
au filet, il a retrouvé une seconde
jeunesse derrière la ligne des neuf
mètres. « Comme il n’est plus
concerné par la réception, il arrive
plus frais au service », résume Jean
Sengès, le préparateur physique du
groupe. Toujours aussi pointilleux
dans la routine qui précède son
geste (« Il est le joueur qui prend le
plus de temps au service, toujours à
la limite des huit secondes réglementaires », précise le manager
Gérard Castan), le fils du grand
Séverin a déjà aligné cinq aces en
trois sorties, avec une prise de risque
maximale et un taux d’échec absolument ridicule (6 fautes en 49 tentatives). Redevenu l’un des meilleurs
serveurs du monde, Granvorka
affiche un niveau actuel de maîtrise
et de puissance véritablement
impressionnant qu’il devrait confirmer face à l’Allemagne.
UNE PRISE
DE CONSCIENCE
« Il y a aussi eu une prise de
conscience collective, reprend
l’entraîneur national. On ne pouvait
plus se contenter de simplement
remettre le ballon en jeu, notamment sur les services flottants ou
tactiques. » Face au Brésil, on vit
ainsi beaucoup d’intentions dans les
trajectoires et de recherches des
intervalles entre les réceptionneurs
coup de fautes. Mais de toute façon,
ils tombent sur notre point fort : la
réception. Si on tient c’est gagné,
car on pourra ouvrir le jeu par le
centre. » Et pour une équipe comme
la France, dont la culture de jeu
repose avant tout sur le refus de laisser mourir le ballon chez elle et la
variété offensive, il y a, dans ces
nouvelles dispositions, la promesse
de gaspiller beaucoup moins d’énergie pour un résultat identique, voire
meilleur. Pas négligeable quand on
doit encore disputer huit matches en
treize jours…
adverses de la part des serveurs tactiques que sont le capitaine Stéphane Antiga et les centraux Oliver
Kieffer et Gérald Hardy-Dessources.
Plus performant grâce à sa variété et
sa qualité, le service français
apporte donc une manne de points
supplémentaires au compteur des
Bleus, sans leur pomper trop de
peps. Il déstabilise aussi plus fortement la réception, confrontant les
adversaires à des situations offensives plus complexes. « Les Allemands n’aiment pas qu’on les
défende, poursuit Blain. S’ils sont en
difficulté en attaque, ils vont tout
forcer au service, quitte à faire beau-
GUILLAUME DEGOULET
« Un travail minutieux »
Meilleur serveur de l’Euro 1997 et du Mondial 2002, Frantz
Granvorka, spécialiste no 1 des Bleus, décortique sa technique.
« ON N’A PAS LE DON du service, on
l’apprend. C’est une démarche, une
formation très longue. Il faut d’abord
intégrer la technique. Ensuite, se montrer très précis. Servir, c’est rechercher
des trajectoires qui varient entre
quinze et dix-huit mètres, selon que
l’on frappe droit ou dans les diagonales. Il faut donc répéter sans cesse,
pratiquement lors de chaque entraînement. Mais le plus délicat est de coordonner le lancer de ballon et la course
d’élan. Si tu lances ton ballon trop
haut, tu vas arriver au-dessous au
moment de frapper et perdre de la
puissance. Si tu le lances trop bas, tu
seras obligé d’accélérer ta course et, à
l’impact, une nouvelle fois tu manqueras de stabilité pour effectuer ton
geste. Le rythme entre les deux actions
est très important.
C’est à ce niveau qu’il faut s’engager le
plus. Répéter toujours. C’est un travail
vraiment minutieux. Il y a aussi la vidéo
parce qu’il faut te regarder pour comprendre ce qui ne va pas. À partir de là,
tu peux corriger. Enfin, en ce qui me
concerne, l’élément essentiel reste la
visualisation. Cela se passe, en général, la veille du match dans ma
chambre. Tu entres, en fait, en méditation. Tu revois ton geste, tu le répètes,
inlassablement, dans ta tête. Au-delà
d’une révision, c’est surtout une
manière de retrouver toutes les sensations. On ne peut pas être un bon serveur si, chaque jour, on ne travaille pas
cet aspect du jeu. Tout n’est que sensations à maintenir, à conserver. Pendant quelques années, bien que j’aie
maintenu cette exigence envers moimême, j’avais perdu de mon efficacité.
Évoluant au poste de réceptionneurattaquant, j’étais tellement sollicité
que j’arrivais au service fatigué. Dans
le rôle nouveau de pointu, j’use moins
d’énergie. Lorsque j’arrive pour servir,
j’ai gardé de la fraîcheur. Ce qui
explique ma fiabilité dans ce secteur
du jeu depuis le début du Mondial. »
– L. M.
Les serveurs
les plus efficaces
Si le classement officiel des meilleurs
serveurs du Mondial prend comme
premier critère le nombre d’aces marqués
par set, l’efficacité est elle avant tout
révélée par le rapport aces-fautes,
domaine dans lequel le Français Frantz
Granvorka est dans le trio de tête.
L’avenir en jeu
Nombre moyen d’aces par set
1. KAZIYSKI (BUL)
0,75
2. Bjelica (SER)
0,70
3. Rivera (PRI)
0,50
4. A. E. Ahmed ((EGY)) 0,46
0,45
5. Giba (BRE)
…
Granvorka
0,42
10.
1.
2.
3.
4.
Ratio aces-fautes
KAZIYSKI (BUL)
1,125
Bjelica (SER)
0,875
Granvorka
0,833
A. E. Ahmed (EGY)
( ) 0,666
0,666
Winiarski (POL)
( )
de notre envoyé spécial
LORS DU JOUR DE REPOS, hier, il
n’était déjà plus question du succès sur
le Brésil (3-1). Connaissant l’exigence
de la formule de ce Championnat du
monde, qui propose neuf matches en
douze jours avant d’entrevoir une
demi-finale, les volleyeurs français
n’en sont, évidemment, pas au stade
de la célébration après les trois premières étapes victorieuses de ce parcours du combattant. D’autant qu’en
retrouvant l’Allemagne, également
invaincue, aujourd’hui, il s’attendent à
une épreuve de nouveau délicate dans
un duel dont le vainqueur prendra seul
la tête du groupe. « C’est une équipe
qui progresse, souligne le passeur
Pierre Pujol. Et le fait que nous l’ayons
battue sèchement (3-0) lors du tournoi
de France au début du mois n’a plus de
valeur ici. »
« Un point de départ »
À défaut d’avoir montré beaucoup de
génie, les Allemands ont été fidèles à
leur jeu qui s’appuie sur la qualité du
service pour déséquilibrer l’adversaire.
L’Australie, Cuba et la Grèce en ont
mesuré toute la puissance, incapables
de soutenir la cadence. « Tout va donc
dépendre, une fois encore, explique
l’entraîneur Philippe Blain, de notre
efficacité en réception. Les craintes des
PENTATHLON MODERNE
CHAMPIONNATS DU MONDE
Les Bleus cinquièmes
L’ÉQUIPE DE FRANCE masculine (Astier, Viala et Berrou) a terminé cinquième du classement par équipes des Mondiaux, dimanche à Guatemala, derrière la Lituanie, la Hongrie, la République tchèque et la Russie. Sur un plan individuel, si le bilan est moins satisfaisant, Berrou, vice-champion du monde juniors 2005, fait une belle entrée chez les
seniors en terminant quatorzième et meilleur Français, alors qu’il était trentième avant la
natation. Le Lituanien Edvinas Krungolcas, trente-trois ans, triple champion d’Europe et
triple vainqueur de la Coupe du monde, a pris la tête de l’épreuve après l’escrime et ne l’a
plus quittée, tandis que le Hongrois Viktor Horvath, vice-champion du monde 2001, et le
compatriote de Krungolcas Andrejus Zadneprovskis, double champion du monde
2003-2004 et vice-champion olympique, ont complété le podium.
AUJOURD’HUI : relais HOMMES (Zakrzewski, Astier, Viala). En raison du décalage horaire, vous
trouverez le résultat du relais hommes dans notre édition de demain.
SKI ALPIN
RIENDA CONTRERAS, SAISON
TERMINÉE. – L’Espagnole Maria José
Rienda Contreras s’est blessée au genou
droit en chutant à l’entraînement à Loveland (Colorado). Pour la géantiste, vainqueur de trois épreuves la saison dernière,
le diagnostic est rude : rupture du ligament croisé et du ligament interne. Elle a
décidé de rester sur place pour se faire
opérer au plus vite, mais la saison de la
Grenadine,trente et un ans, semble d’ores
et déjà terminée. Quant à l’Italien Giorgio
Rocca, parti sur la pointe des pieds au
Canada (il souffrait d’une engelure au
gros orteil), il en est revenu hier précipi-
tamment pour passer des examens approfondis de son genou droit soudain extrêmement douloureux. Le vainqueur de la
Coupe du monde de slalom renonce donc
à l’étape de Lake Louise (Canada), mais
espère être de nouveau opérationnel pour
Beaver Creek (30 novembre-3 décembre).
Bonnes nouvelles enfin des Français, et
notamment de Pierre-Emmanuel Dalcin,
annoncé en grande forme et 3e dimanche
d’un géant NorAm à Panorama (Canada)
remporté par le Canadien Kucera. Le
champion olympique de descente Antoine
Dénériaz y prend la 25e place.
SQUASH
GAULTIER EXPÉDITIF. – Hier, à Islamabad, malgré la fatigue du long voyage ÉtatsUnis - Pakistan, le décalage horaire et les efforts consentis la semaine dernière à Boston
– où il l’avait emporté successivement face aux trois meilleurs joueurs mondiaux (Lincou,
Palmer et Shabana) –, Grégory Gaultier s’est aisément imposé en vingt et une minutes au
premier tour de l’Open du Pakistan, ne laissant que treize points à son adversaire Iqbal
Burki (PAK). Thierry Lincou, affronte aujourd’hui l’Égyptien Omar Mosaad (no 53).
OPEN DU PAKISTAN (Islamabad, 20-25 novembre). – 1er tour : Gaultier (no
5) - Iqbal Burki (PAK,
no 75), 3-0 ; Lavigne (no 33) - Pilley (AUS, no 22), 3-0.
CHAMPIONNATS DU MONDE FEMMES (Belfast, 20-26 novembre). – Qualifications.
1er tour : Pittock (AUS, no 31) - Serme (no 47), 3-0 (9-4, 9-1, 9-1) ; Mak (HKG, no 38) - Renaï
(no 69), 3-1 (10-8, 6-9, 9-5, 9-7).
Sets joués
Services
Aces
Fautes
10
250
14
37
deux premiers matches se sont effacées devant le Brésil, où nous avons
été à la hauteur dans ce domaine.
L’idée, naturellement, est de continuer
à avancer. » Et de s’appuyer sur la
dynamique qui s’est installée face au
Brésil. « Lors de nos deux premiers
matches, nous n’étions pas dans le
rythme de la compétition, reprend
Blain. Là, j’ai l’impression que l’équipe
est lancée. » Qu’elle ait, également,
retrouvé toute sa lucidité et sa capacité
d’analyse démontre encore qu’elle
n’est plus très loin du niveau qui l’avait
amenée en finale de la dernière Ligue
mondiale cet été (2-3 face au Brésil).
« Quand on accepte d’être patient,
tout va beaucoup mieux. On a même
vu de la maturité dans notre jeu face
LAURENT MOISSET
Cuba-Grèce (6 heures)
Australie-Brésil (8 heures)
France-Allemagne (10 heures)
Classement : 1. Allemagne et
France, 6 points ; 3. Brésil, 5 ; 4. Cuba,
4 ; 5. Australie et Grèce, 3.
DEMAIN
Brésil - Allemagne (6 heures)
France - Cuba (8 heures)
Grèce - Australie (10 heures)
DÉJÀ JOUÉS : Brésil-Cuba, 3-1 ;
France-Grèce, 3-1 ; Allemagne-Australie, 3-1 ; Brésil-Grèce, 3-0 ; France-
LA FORMULE. – Les quatre premiers de chaque groupe accèdent au deuxième tour,
conservant les points acquis contre les autres formations qualifiées de son groupe.
Le groupe A croise avec le groupe D (groupe E, à Sendai) ; le groupe B croise avec le
groupe C (groupe F, à Hiroshima). Les deux premiers des groupes E et F accèdent aux
demi-finales (2 décembre, à Tokyo).
Horaires en heure française. Pour l’heure locale, ajouter 8 heures.
Contrer
la jeunesse cubaine
DEMAIN, 16 HEURES (8 heures, heure française),
MARINE MESSE, À FUKUOKA (Sport +)
CUBA : 1 Y. Sanchez (2 m, 21 ans) ; 2 Aldazabal (1,93 m, 30 ans) ; 4 Portuondo
(1,96 m, 23 ans) ; 8 Pimentia (2,04 m, 30 ans, cap.) ; 9 B. Sanchez (2,06 m, 20 ans) ;
13Simon (2,06m, 19 ans) ; 15 Camejo(2,07m, 20 ans) ; 16 Corrales (2,01m, 24 ans) ;
17Dominico(2,05 m,29 ans) ; 18Diaz (1,96m 21ans).Libero:3 J.-L. Sanchez(1,97m,
21 ans). Entraîneur : R. Garcia.
ATTENDUE comme l’une des révélations de ce Championnat du monde,
dans la foulée d’une excellente Ligue
mondiale où elle faillit arriver en poule
finale à la place de la Bulgarie, l’équipe
de Cuba a pourtant connu une entame
difficile face au Brésil (3-1), puis a
explosé en réception face aux redoutables serveurs allemands (3-0).
Réduit à onze depuis l’éviction à titre
conservatoire du réceptionneur
Osmany Juantorena (soupçon de
dopage), le groupe du barbu Ricardo
Garcia affiche l’une des plus jeunes
moyennes d’âge de la compétition
(23,8 ans) et semble plutôt préparer
l’avenir. – G. De.
KIEFFER O.K. – La petite entorse de la cheville gauche que s’est donnée Oliver
Kieffer contre l’Australie, samedi, n’est presque plus qu’un mauvais souvenir.
Hier, après avoir effectué quelques exercices dans la baie de Fukuoka avec le préparateur physique, Jean Sengès, le contreur a pleinement participé à l’entraînement des Bleus en milieu d’après-midi. Il devrait toutefois être ménagé face à
l’Allemagne. – G. De.
LES BRÉSILIENS PAS K.-O. – On aurait tort de croire que la défaite contre la
France, dimanche soir (3-1), a brisé le moral des joueurs brésiliens. Quelques
heures après le match, les champions olympiques fêtaient dignement le trente et
unième anniversaire de leur passeur et capitaine Ricardo… – G. De.
HOCKEY SUR GLACE
BATEAUX
Piccard, papet d’Arménie
L’ancien champion olympique de super-G,
quarante- deux ans, participera aux JO de Pékin
en août 2008 sur un bateau… arménien.
FRANCK PICCARD, l’un des meilleurs skieurs français de l’histoire,
champion olympique du super-G en
1988, vice-champion de la descente
en 1992, va retourner aux Jeux, en
2008, sur un… voilier arménien. Un
470. L’idée est venue de Jean-Philippe Delapierre, ancien véliplanchiste de haut niveau, depuis trois ans
son partenaire de régate, et qui, à la
suite d’amicaux contacts, porte déjà
les couleurs de l’Arménie dans les
compétitions internationales.
« Je l’ai rencontré chez moi, aux Saisies, raconte “Pic”, nous avons
ensuite navigué ensemble chez lui à
Carnac, le courant est passé. » Franck
a attrapé le virus de la voile il y a déjà
quatorze ans, invité à San Diego sur le
Ville-de-Paris de Marc Pajot, alors
engagé dans la Coupe de l’America.
« Depuis, c’est devenu une nouvelle
passion et, quand j’ai raccroché les
skis, je m’y suis mis plus sérieusement, dit le Savoyard. Et Jean-Philippe m’a dit que, comme équipier,
j’étais devenu crédible… »
Là est la grande interrogation. Donner un coup de main à l’Arménie, petit
pays sympathique aux liens tissés serrés avec la France et aux instances
nautiques encore balbutiantes, bien
sûr… « Mais, même s’il n’est pas
question de jouer les médailles, évidemment, nous devons avoir un
niveau correct, pas question de ne pas
être à la hauteur de la confiance qui
FRANCE - CUBA (5e journée, demain)
Rouge
FUKUOKA –
12
298
14
40
GROUPE A (à Saitama).
– AUJOURD’HUI (4e journée) :
Égypte-Chine (5 heures) ; Porto RicoPologne (7 heures) ; Japon-Argentine
(10 heures). Classement : 1. Pologne,
6 points ; 2. Japon, 5 ; 3. Argentine, Porto Rico, Chine, Égypte, 4.
DEMAIN (5e et dernière journée) :
Chine-Porto Rico (5 heures) ; Argentine-Égypte (7 heures) ; Japon-Pologne
(10 heures).
GROUPE B (à Fukuoka)
AUJOURD’HUI
Australie, 3-1 ; Allemagne-Cuba, 3-0 ;
Cuba-Australie, 3-0 ; AllemagneGrèce, 3-0 ; France-Brésil, 3-1.
GROUPE C (à Nagano).
– AUJOURD’HUI : Iran-Bulgarie
(6 heures) ; République tchèque Venezuela (8 heures) ; Italie - ÉtatsUnis (10 heures). Classement : 1. Bulgarie, 6 points ; 2. Italie et Venezuela,
5 ; 4. République tchèque et États-Unis,
4 ; 6. Iran, 3.
DEMAIN : Bulgarie-République
tchèque (6 heures) ; États-Unis - Iran
(8 heures) ; Venezuela-Italie
(10 heures).
GROUPE D (à Sendai).
– AUJOURD’HUI : Tunisie-Canada
(6 heures) ; Serbie-Monténégro Corée du Sud (8 heures) ; RussieKazakhstan (10 heures).
Classement : 1. Serbie-Monténégro,
6 points ; 2. Russie et Canada, 5 ;
4. Corée du Sud et Tunisie, 4 ;
6. Kazakhstan, 3.
DEMAIN : Kazakhstan-T unisie
(6 heures) ; Canada - Serbie-Monténégro (8 heures) ; Corée du Sud-Russie
(10 heures).
Bleu
FRANCE : 1 Kapfer (1,91 m, 24 ans, 16 sél., Nice) ; 3 Hardy-Dessources (1,97 m,
23ans,27sél.,Tours) ; 5Vadeleux(1,96m, 23ans,6sél.,Paris) ; 7Antiga(2m,30 ans,
246 sél., Majorque/ESP,cap.) ; 8 Castard (1,95 m, 23 ans, 68 sél., Paris) ; 9 Granvorka
(1,95m, 30 ans,268sél, Tarente/ITA) ; 11 Le Marrec(1,90 m, 29 ans,64sél., Cannes) ;
12 Kilama (1,82 m, 24 ans, 25 sél., Poitiers) ; 13 Pujol (1,84 m, 22 ans, 71 sél., Poitiers) ; 15 Samica (1,96 m, 24 ans, 74 sél., Poitiers) ; 17 Kieffer (2 m, 26 ans, 126 sél.,
Poitiers). Libero : 18 Exiga (1,73 m, 24 ans, 34 sél., Cannes). Entraîneur : P. Blain.
ALLEMAGNE : 1 Popp (1,92 m, 25 ans) ; 4 Tischer (1,94 m, 24 ans) ; 5 Andrae (2 m,
25 ans) ; 9 Hübner (2 m, 31 ans) ; 10 Schöps (2 m, 23 ans) ; 11 Dehne (2,02 m, 30 ans,
cap.) ; 12 Pampel (1,98 m, 27 ans) ; 13 Bergmann (2,06 m, 36 ans) ; 14 Kromm
(2,12 m, 22 ans) ; 15 Siebeck (1,96 m, 31 ans) ; 17 Walter (2,10 m, 25 ans). Libero :
3 Kröger (1,88 m, 27 ans). Entraîneur : S. Moculescu.
Le duel du jour
ALL
FRA
PREMIER TOUR
Jaune
Rouge
Jaune
AUJOURD’HUI, 18 HEURES (10 heures, heure
française), MARINE MESSE, À FUKUOKA (Sport +)
aux Brésiliens, lorsqu’il a fallu préparer
nos points ou gérer les situations. Si
l’on garde cet équilibre général face
aux Allemands, on aura franchi un bon
pas. » Dans la position du favori du
groupe, reste à savoir si les joueurs
français vont être capables de conserver toute leur assurance. « C’est vrai,
souffle le libero Jean-François Exiga,
que nous sommes plus à l’aise dans un
rôle d’outsider. » Il va donc falloir
gérer le nouveau statut tout en faisant
fructifier le bénéfice des deux points
obtenus face aux champions du
monde dimanche. « On a effectivement un joker, admet Blain. Cette victoire d’avance, il faut la conserver le
plus longtemps possible, au moins jusqu’au deuxième tour, où les choses
doivent, normalement, se compliquer.
Mais, c’est vrai, pour l’instant, le scénario est idéal. » Appuyés sur de nouvelles certitudes, rassurés sur leur
potentiel grâce encore à la qualité
éclatante affichée jusqu’à présent au
service, les Français donnent l’impression de monter en puissance. « Mais,
surtout, conclut Pujol, ce serait trop
bête de gâcher. Ce que l’on a réussi
devant les Brésiliens ne doit pas rester
qu’un fait d’armes. Ça doit être un
point de départ… »
Noir
Bleu
Noir
Le succès face au Brésil a placé les Français dans une situation idéale, qu’ils ne veulent
surtout pas gâcher.
FUKUOKA. – Romain Vadeleux, intégré au six de départ dans ce Mondial à la suite du forfait de
Vincent Montméat, a beaucoup apporté non seulement au centre, mais également par la
richesse de sa mise en jeu.
(Photo Pierre Lablatinière)
nous est faite », affirme Piccard.
« Notre objectif, c’est de se qualifier
sur l’eau, d’obtenir le quota en
entrant parmi les trente meilleures
nations, renchérit Delapierre. C’est
accessible, même si la Fédération
internationale peut, le cas échéant,
nous attribuer une wild-card. »
Pour parvenir à leurs fins, les deux
quadragénaires ont un programme
de préparation sérieux, entamé hier
par un stage sur le lac du Bourget et
qui les emmènera à la Semaine olympique d’Hyères, en avril prochain,
puis aux Mondiaux de Cascais (Portugal), en juillet. « Je suis hypermotivé,
explique Piccard, je veux me faire
plaisir. Retourner aux Jeux vingt ans
après ma médaille d’or, c’est excitant ! » Il ne s’agit certes pas d’entamer une nouvelle carrière, mais il
n’est pas exclu, si l’aventure chinoise
se passe bien, que Franck embarque
plus tard sur Nemo, le trimaran de
bois que fait actuellement construire
Jean-Philippe, en vue de battre des
records de vitesse sur le tour du
monde.
Reste simplement à remplir une formalité, que les autorités d’Erevan
vont sans doute s’évertuer à faciliter :
obtenir un passeport arménien, sans
lequel, selon l’article 42 de la charte
olympique, les deux amis ne pourront
mener leur projet à bon port.
PATRICK LAFAYETTE
PAGE 10
NHL. 600e BUT POUR LE TCHÈQUE JAROMIR JAGR.– Le Tchèque Jaromir Jagr,
ailier droit et grande vedette des NY Rangers, a inscrit le 600e but de sa carrière dans la
NHL, dimanche contre Tampa Bay. Avec un but dès la 2e minute de la rencontre contre les
Lightining, Jagr a parfaitement lancé ses coéquipiers, victorieux 4-1. Jagr, 34 ans, est le
16e joueur de l’histoire de la LNH à atteindre cette barre des 600 buts.
DIMANCHE : NY Rangers - Tampa Bay, 4-1 ; Anaheim - Phoenix, 6-4 ; Vancouver - Chicago, 2-1.
COUPE DE LA LIGUE : CHOC À GRENOBLE. – Après le nul de Rouen, dimanche à
Villard, la deuxième demi-finale de la Coupe de la Ligue met aux prises ce soir deux
équipes phare du Championnat, Grenoble et Briançon.
COUPE DE LA LIGUE. – Demi-finales aller. DIMANCHE : Villard-Rouen, 1-1. AUJOURD’HUI,
20 heures : Grenoble-Morzine. Retour le mardi 28 novembre.
LIGUE MAGNUS. 13e journée (match avancé). – AUJOURD’HUI, 20 heures : Dijon-Anglet.
BRIANÇON RECRUTE TCHÈQUE. – Les Diables Rouges de Briançon ont recruté le
jeune attaquant tchèque Vavra Kamil (21 ans), qui arrive de Limoges (D 1).
MOTO
BOXE
SUPERCROSS : VUILLEMIN
FLAMBE EN ESPAGNE. – Le SX Tour
2006 faisait escale le week-end dernier en
Espagne, à Barcelone, où le Français
David Vuillemin s’est facilement imposé
en Open, effectuant même un cavalier
seul durant vingt tours. Prochain rendezvous du SX Tour à Lyon ce week-end, avec
le champion du monde MX 2, Christophe
Pourcel.
UN INVAINCU POUR PALATIS. – Exchampion de France des lourds-légers et
des lourds, Antoine Palatis (36 ans, 31 victoires, 3 nuls, 25 défaites) affronte
l’invaincu nigérian Gbenga Oloukun
(23 ans, 8 victoires, dont 4 avant la limite),
dirigé par l’Allemand Dietmar Poszwa
(comme le super-léger Willy Blain), ce soir
à Hambourg.
FOOT US
AIX-LES-BAINS. – Franck Piccard (à droite) et Jean-Philippe
Delapierre toutes voiles dehors : les deux Français ont attaqué hier, sur le lac du Bourget, la préparation des Jeux 2008
qu’ils devraient disputer, en catégorie 470, sous les couleurs
de l’Arménie.
(Photo Jean-Louis Fel)
HANDBALL
ALLEMAGNE : LE RETOUR DES ANCIENS. – Dans sa présélection de vingt-huit
joueurs pour le Championnat du monde 2007 à domicile (19 janvier5 février),le sélectionneur allemand,Heiner Brand, a rappelé trois anciens : l’ailier gauche
Stefan Kretzschmar (33 ans, 218 sélections) et le pivot Christian Schwarzer (37 ans,
301 sél.), qui n’avaient plus joué en équipe nationale depuis la médaille d’argent olympique en 2004, ainsi que le gardien Jan Holpert (38 ans, 228 sél.), dont la dernière apparition en sélection date du 26 novembre 2002.
PREMIÈRE DÉFAITE D’INDIANAPOLIS. – Les Indianapolis Colts ont
concédé leur premier revers de la saison
– après neuf succès initiaux – en s’inclinant dimanche à Dallas (14-21) face aux
Cowboys.
NFL (saison régulière, 11e journée).
– DIMANCHE : Cleveland-Pittsburgh, 20-24 ;
Kansas City-Oakland, 17-13 ; New Orleans Cincinnati, 16-31 ; Philadelphie-Tennessee,
13-31 ; Carolina-Saint Louis, 15-0 ; HoustonBuffalo, 21-24 ; San Francisco-Seattle, 20-14 ;
Denver-San Diego, 27-25 ; Green Bay-New
England, 0-35 ; Miami-Minnesota, 24-20 ; New
York Jets-Chicago, 0-10 ; Tampa BayWashington, 20-17 ; Baltimore-Atlanta, 24-10 ;
Arizona-Detroit, 17-10 ; Dallas-Indianapolis,
21-14. LA NUIT DERNIÈRE : Jacksonville-New
York Giants.
AUJOURD’HUI (21 heures sur Eurosport).
– Lourds (8 × 3) : Oloukun (NGR)-Palatis.
Super-coq (6 × 3) : Zsolt Bedak (HON)Abdallah Ben Said. Super-plume (6 × 3) : Tajbert (ALL)-Fabian Martinez (ARG).
MONDIAL AMATEURS FEMMES (New
Delhi [IND], 18-23 novembre). – Huitièmes de
finale. 50 kg : Chhotu (IND) b. Mancini aux
points (19-9). 52 kg : Ouchen b. Cancan Ren
(CHN) aux points. 63 kg : Dunn (CAN) b. Orain
aux points. Quarts de finale. 66 kg : Cissoko
b. Marichelle (HOL) aux points (18-16).
AUJOURD’HUI. – Quarts de finale. 52 kg :
Ouchen-Saa Hassan (EGYP). 60 kg : BertaudVillaflor (PHI). DEMAIN. – Demi-finale. 66 kg.
Cissoko-Anruna (IND).
MOUCHI-BONSU EN FRANCE. – Pour le
titre européen des welters abandonné par Frédéric Klose, Nordine Mouchi affrontera le Belge
Jackson Osei Bonsu, en février en France. En
effet, le promoteur Michel Acariès s’est entendu
à l’amiable avec les Belges Philippe Fondu et
Jean Diadori, ainsi que l’Anglais Frank Moloney.
MARDI 21 NOVEMBRE 2006
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BASKET NBA
Pietrus à pleine vitesse
Avec l’arrivée de Don Nelson à la tête des Warriors, Mickaël Pietrus s’éclate dans son rôle de défenseur-voltigeur.
SAN ANTONIO –
au poste de pivot où le Letton Andris
Biedrins, hier oublié sur le banc de
Montgomery en faveur d’Adonal
Foyle, est devenu aujourd’hui le pivot
dominant des Warriors dans la sarabande endiablée de Don Nelson.
Pietrus et Biedrins parlent le même
langage : celui des revanchards. Après
s’être fourvoyé dans le soleil de Jason
Richardson, « MP 3 », son surnom
américain, en avait oublié sa qualité
première, la défense. Le rappel à
l’ordre est venu l’an dernier sous la
forme de longs passages sur le banc.
Cet été, Don Nelson a été très clair dès
sa prise de pouvoir. « S’il défend et va
au rebond, il jouera. S’il fait ces
choses, comprend et fait ce que je
veux, il jouera beaucoup. Car il est
exactement ce que je recherche. Et ce
genre de joueur est difficile à trouver. » La suite a tout d’une idylle entre
le vieil homme (66 ans) quêtant de
nouveaux frissons et le jeune chien
fou. Car le Français n’a pas déçu,
s’imposant comme la valeur sûre du
camp de présaison, jusqu’à gagner sa
place dans le cinq de départ au poste
d’ailier. « Je l’avais vu l’année précédente et il jouait peu ou pas très bien.
Mais il m’a vraiment impressionné
depuis mon arrivée. Il fait ce qu’on lui
demande. Il n’essaie pas d’en rajouter. Il est l’étudiant parfait pour
l’heure. »
de notre correspondant
« Don Nelson
sait tout,
il est formidable »
Aujourd’hui, la polyvalence de Pietrus
est utilisée à toutes les sauces et celuici prend de nouveau un plaisir fort à
mettre ses formidables qualités athlétiques au service du groupe. « Nous
Abdul-Wahad
à l’essai à Bologne
LE FAIT DU JOUR
Présentés comme l’un des prétendants au titre cette saison, les
nouveaux Bulls ont bien du mal à coller tous les morceaux de leur
puzzle. Avec une pléthore d’ailiers, un cinq mouvant et un entraîneur, Scott Skiles, pas sûr de la direction à suivre, Chicago
bafouille son basket pour le moment. La traversée du Texas, marquée par trois
revers de rang, a été suivie dimanche soir par une panne offensive à Los Angeles
face aux Lakers. 72 points au total, dont 30 pour le seul Andres Nocioni, et voilà les
Bulls plongés dans les profondeurs de la Conférence Est (12e place) avec 7 défaites
en 10 matches.
LES FRANÇAIS
Tony PARKER a livré un match très propre à Sacramento, pour la
cinquième victoire d’affilée des Spurs à l’extérieur (nouveau
record du club), avec 17 points (6/14 aux tirs, 4/5 aux LF), 4 passes,
2 rebonds, 2 interceptions en 32 minutes. Ronny TURIAF n’a pas
joué face à Chicago.
LES CLASSEMENTS
CONFÉRENCE EST
1. Cleveland et Orlando (7-3) ; 3. New Jersey (5-4) ; 4. Indiana,
Detroit (5-5) et Atlanta (4-4) ; 7. Philadelphie, Miami et Washington (4-5) ; 10. Boston (4-6) ; 11. New York (4-7) ; 12. Chicago et
Milwaukee (3-7) ; 14. Toronto et Charlotte (2-7).
CONFERENCE OUEST
1. Utah (9-1) ; 2. San Antonio (8-2) ; 3. L.A. Clippers (6-2) : 4. L.A. Lakers, Golden
State et New Orleans/Oklahoma City (7-3) ; 7. Houston (6-4) ; 8. Dallas et
Sacramento (5-4) ; 10. Denver (4-4) ; 11. Portland (5-6) ; 12. Seattle (4-7) ; 13.
Minnesota et Phoenix (3-6) ; 15. Memphis (1-8).
LES STATS
Points : 1. C. Anthony (Denver), 31 ; 2. M. Redd (Milwaukee),
30,3 ; 3. A. Iverson (Philadelphie), 28,7.
Rebonds : 1. D. Howard (Orlando), 13,2 ; 2. C. Boozer (Utah),
13,2 ; 3. C. Bosh (Toronto), 12,9.
Passes : 1. S. Nash (Phoenix), 10,9 ; 2. C. Paul (New Orleans/Oklahoma City), 9,3 ;
3. D. Williams (Utah), 9.
DUJMOVIC À CHOLET. – Cholet
Basket a mis à l’essai pour un mois
l’arrière-ailier croate Petar Dujmovic
(29 ans, 1,99 m), ex-pensionnaire de
Ljubljana et de Charleroi (BEL), où il
a passé les deux dernières saisons,
tournant l’an passé à 6,2 points à
50 % de réussite aux tirs (45,5 % à
3 points), 3,2 rebonds de moyenne
en dix matches avant de manquer la
seconde moitié de la saison en
raison d’une infection à un pied.
– P.-M. B.
PARIS TESTE AUSSI. – L’intérieur
sénégalais Malick Badiane (2,10 m,
22 ans) ne sera pas le seul joueur
testé cette semaine à Paris. Le PBR a
en effet annoncé hier la mise à
l’essai de l’intérieur irlandais Conor
Grace (2,04 m, 24 ans), ancien de
l’université américaine Davidson.
COUPE ULEB. – 4e journée.
Groupe A. AUJOURD’HUI : Vilnius
(LIT) - Gran Canaria (ESP) ; Bamberg
(ALL) - Vrsac (SER) ; Nancy - AEK
Athènes (GRE) [20 heures]. Classement : 1. Gran Canaria, Nancy et Vilnius, 5 pts ; 4. AEK Athènes, Bamberg
et Vrsac, 4. Groupe B. AUJOURD’HUI :
Zeleznik (SER) - Strasbourg ; Ventspils (LET) - Udine (ITA) ; Besiktas
(TUR) - Wloclawek (POL). Classement :
1. Strasbourg, 6 pts ; 2. Udine et
Zeleznik, 5 ; 4. Besiktas et Ventpils, 4 ;
6. Wloclawek, 3.
EUROCOUPE HOMMES. – 3e journée. AUJOURD’HUI : Ploiesti (ROU) Dijon ; Gérone (ESP) - Gravelines ;
ASVEL - Amsterdam (HOL) (20 h 30).
EUROCOUPE FEMMES. – 2e journée.
HIER Montpellier - Hafnarfjordur (ISL)
110 - 59.
moins puissantes d’une cinquantaine
de chevaux que sa Subaru Impreza.
Trois d’entre elles le devancent au final
et ça aurait pu être plus sévère encore
si les plus rapides, pilotées par les têtes
de série du Championnat, n’avaient
pas été éliminées en cours de route par
des pannes mécaniques.
« Il faut du courage »
Il est un fait qu’au fil des spéciales,
le néophyte est parvenu à hausser la
cadence. C’était la moindre des choses
sachant que dans la première demiétape de vendredi, Rossi évoluait en
queue de peloton, à un rythme où il
perdait plus de 4’’ au kilomètre sur le
leader. « Je savais que c’était difficile,
je m’y attendais et finalement, je ne
suis pas surpris, convenait-il. En début
de course, je me rendais bien compte
que je perdais beaucoup de temps
dans les courbes rapides. Mais il faut
du courage pour rester le pied sur
l’accélérateur sans voir la fin des
virages ! Moi, je reconnais que je
n’avais pas le feeling nécessaire pour
tenter ce que font sans hésiter un seul
instant les spécialistes. Je suis parvenu
à prendre un peu plus de confiance à
mi-rallye et, finalement, mes temps se
sont améliorés. Le dernier jour, j’étais
déjà un peu moins hésitant qu’au
début. »
Coéquipier confirmé, son partenaire
Carlo Cassina faisait une analyse comparable. « Comme tous ceux qui se
lancent dans la discipline, son problème se situe au niveau des notes,
détaillait-il. Je lui ai conseillé le système le plus facilement compréhen-
sible et assimilable. Mais si la prise des
notes est relativement simple, c’est
ensuite l’application qui fait la différence. Les indications que le coéquipier restitue permettent au pilote
d’anticiper le profil de la route et conditionnent les trajectoires. S’il attend de
voir la sortie des virages, il est forcément en retard pour réaccélérer, placer
ses roues… Toutes ces hésitations
cumulées font évidemment perdre un
temps fou. C’est le défaut des débutants. Valentino n’a pas fait de fautes,
hormis un tête-à-queue dans chacune
des deux premières étapes et deux le
dernier jour. Ce qui est bien également, c’est qu’il a réussi à corriger
quelques estimations sur la fin du rallye. Question pilotage, il n’y a pas de
problème. Pour les réglages, il com-
prend vite car il possède une bonne
base technique… ce qui lui manque
encore, c’est l’expérience. »
Fidèle du Rallye de Monza, Valentino
Rossi sera de nouveau en action sur
quatre roues ce week-end au départ de
cette épreuve tracée dans l’enceinte de
l’autodrome italien. À cette occasion,
il pilotera une Ford Focus RS 05 de
l’écurie suédoise RAM équipée par
Pirelli. « Il s’agit d’une compétition
d’un genre un peu particulier puisque,
en fait, on utilise la piste du circuit.
C’est bien sûr quelque chose de très
différent de ce que j’ai découvert en
Nouvelle-Zélande et qui m’a beaucoup
plu. Je ne sais pas quand, mais, c’est
sûr, je reviendrai faire un grand rallye », a-t-il assuré.
JEAN-PAUL RENVOIZÉ
NASCAR
Montoya a eu chaud
POUR SA PREMIÈRE COURSE en Nascar, le plus populaire des Championnats américains de sport automobile, Juan Pablo Montoya a vécu un baptême
choc le week-end dernier sur l’ovale de Homestead, en Floride. Heurté par
l’arrière à seize tours de l’arrivée, l’ancien pilote de F 1 perdit le contrôle de sa
voiture, qui percuta le mur extérieur avant de rebondir sur la piste et de
prendre feu. Indemne, Montoya réussissait à s’extraire du cockpit de sa Dodge
(notre photo). Plus de peur que de mal donc pour l’ancien pilote McLaren, qui
se rendit toutefois au centre médical du circuit pour des examens de contrôle.
Avant son accident, le Colombien pointait en 21e position et effectuait une
course prometteuse, remontant même jusqu’à la 13e place après s’être élancé
de la 29e sur la grille de départ. « C’est dommage, mais c’est la course », a
conclu, sans se formaliser, le fougueux Colombien. (Photo Jim Topper/AP)
MARDI 21 NOVEMBRE 2006
FIA-GT : ASTON CONCLUT EN
BEAUTÉ. – Dixième et dernière
manche du Championnat 2006,
l’épreuve de Dubaï a permis à
l’équipage Deletraz-Piccini de signer
sa première victoire de la saison
au volant de l’Aston Martin DBR 9
du team Phoenix. Au terme des trois
heures de course, le duo italo-suisse
a devancé la Corvette C6R de
Longin-Kumpen-Hezemans,
deuxièmes à 49’’964, et la Maserati
MC 12 de Davies-Biagi-Vosse,
troisièmes à 1’13’’571. Assuré du
titre, l’équipage Bartels-Bertolini,
associé pour l’occasion à Van de
Poele, a dû se contenter de la
onzième place, après un accrochage
avec une GT 2.
ENDURANCE : RETARD POUR LA
PEUGEOT 908. – Initialement
programmé aux environs du
10 décembre, le premier roulage de
la Peugeot 908, destinée aux
24 Heures du Mans et aux Le Mans
Series 2007, interviendra « au mieux
le 21 décembre », indique désormais
le constructeur français, qui précise
que ce délai est la conséquence
d’« un retard dans la fourniture de
certaines pièces ». Si ce premier
roulage ne pouvait s’effectuer avant
Noël, il serait alors, indique encore
Peugeot, « repoussé au tout début
de janvier ».
CHAMPCAR : PRÉMAT BIENTÔT
EN PISTE. – Conformément à ses
ambitions, Alexandre Prémat testera
prochainement l’une des
Lola-Cosworth de l’équipe Conquest,
dirigée par Éric Bachelart. La séance
aura lieu le 28 novembre sur la piste
de Houston, au Texas. « Mon avenir,
indique d’ores et déjà le pilote
français, passera peut-être par les
États-Unis. »
« J’ai bon espoir
pour 2007 »
MALCOLM WILSON, responsable des Ford Focus engagées
en Championnat du monde, s’est réjoui du titre mondial
des constructeurs tout en se projetant déjà sur la saison prochaine.
Infernal ! Malcolm Wilson, patron de M-Sport, le reconnaît volontiers. Jusqu’à l’issue du Rallye de Nouvelle-Zélande, et l’obtention
pour Ford du titre des constructeurs, il était tellement anxieux qu’il
se montra parfois excessif avec son entourage. Cela fait dix ans
que cet ancien pilote Ford âgé de cinquante ans travaillait avec
acharnement pour obtenir ce résultat : un deuxième sacre mondial
pour le constructeur américain après celui de 1979.
HAMILTON –
de notre envoyé spécial
« VOUS ÉTIEZ UN DÉBUTANT au
volant d’une Escort RS, en 1979,
lorsque Ford s’est adjugé son
premier titre de champion du
mond e des cons tr uc teu rs .
Qu’éprouvez-vous en ce
moment ?
– Une profonde émotion. Vingt-sept
ans d’attente ! Vous vous rendez
compte ? Ce titre m’apporte une
grande satisfaction personnelle
puisque j’ai fait l’intégralité de ma carrière avec Ford. En tant que pilote
d’abord, puis comme préparateur et
patron d’une écurie qui a travaillé
depuis dix ans à cet objectif. Dix ans
pour atteindre le plus haut niveau de
compétitivité, c’est long. Mais, voilà,
nous y sommes grâce à toute l’équipe :
Christian Loriaux, le concepteur de
notre WRC, les ingénieurs, les techniciens et les mécaniciens… Cet aboutissement, auquel ont contribué activement tous nos partenaires, et je
tiens à citer en premier lieu BFGoodrich, a été finalisé en course par nos
deux équipages finlandais (GrönholmRautiainen et Hirvonen-Lehtinen),
auteurs d’une saison particulièrement
dense en bons résultats. Je suis très
fier.
– Après un début de saison à
votre avantage, la bagarre avec
Kronos-Citroën a été serrée jusqu’au moment de l’indisponibilité de Sébastien Loeb…
– Oui, c’est vrai. La bataille a été rude.
Notre Focus RS 06 qui avait débuté en
Australie, lors de la dernière épreuve
du calendrier 2005, s’est immédiatement imposée au Monte-Carlo, puis en
Suède avant la réaction de nos concurrents de chez Kronos. Ensuite, le match
s’est équilibré. Mais c’est vrai que
Sébastien nous a privés de points en
plusieurs occasions. Son absence
depuis la Turquie a nécessairement fait
pencher la balance en notre faveur.
Cela dit, le fait d’avoir pu recruter Marcus Grönholm cette année nous a permis de franchir un cap. Il a réussi la
meilleure saison de sa carrière avec
déjà six succès à son actif. À son
contact, Mikko Hirvonen, qui s’est
offert sa première victoire en Australie,
a considérablement progressé.
– Le stress est maintenant
retombé. Pour longtemps ?
– C’est vrai que j’ai eu un stress terrible pendant tout ce rallye. C’est peutêtre pire d’être dans la peau d’un
patron d’écurie que dans celle d’un
pilote dans ces moments-là ! J’ai été
sur des charbons ardents du début à la
fin. J’ai conscience d’avoir harcelé
Christian Loriaux, notre responsable
technique. Je l’ai embêté sans arrêt
pour contrôler, vérifier les moindres
détails… Mais, bon, on va quand
même prendre le temps de fêter ce titre
sans perdre de vue que le répit sera de
courte durée. La prochaine saison va
arriver très vite. J’ai bon espoir pour
2007. Nous partons, je crois, sur des
bases excellentes. » – J.-P. R.
ILS ONT DIT
Marcus GRÖNHOLM (6 victoires et vice-champion du monde 2006 avec
Ford) : « On y est arrivés ! C’est formidable de pouvoir ramener un titre mondial
dès ma première année de collaboration avec Ford. En participant à mes premiers
tests fin 2005, j’ai compris que la Focus RS 06 était une WRC capable de gagner. »
Mikko HIRVONEN (1 victoire et 3e du Championnat des pilotes 2006 avec
Ford) : « Ç’aura été une brillante saison puisque j’ai pu partager un premier titre
avec mon équipe l’année de ma première victoire en Championnat du monde. »
PRODUCTION : AL-ATTIYAH CHAMPION. – En dépit
de sa casse moteur en Nouvelle-Zélande, le Qatari Nasser
Al-Attiyah (Subaru Impreza WRX) est parvenu à s’assurer du
titre mondial en Production WRC. Avec un total de 40 points,
il devance le Japonais Fumio Nutahara de 5 points et le SaintMarinois Mirco Baldacci de 9, tous deux sur Mitsubishi Lancer Evo.9. À Hamilton, dimanche, la victoire dans cette catégorie est revenue au Finlandais Jari-Matti Latvala (Subaru
Impreza WRX), brillant huitième au scratch devant son compatriote Juho Hanninen (Mitsubishi Lancer Evo.9). Latvala
participera, du 1er au 3 décembre, à la manche de clôture du
Championnat du monde au pays de Galles au commande
d’une Ford Focus RS 04 de l’écurie Stobart.
BOZIAN SUR SA LANCÉE. – Avec la troisième place
obtenue en Nouvelle-Zélande par l’équipage autrichien
Stohl-Minor (307), le team Bozian-Peugeot conforte sa quatrième place au classement mondial WRC. Un beau bilan
puisque, depuis le début de la saison, la structure française
peut s’enorgueillir de cinq podiums dont trois de suite depuis
le Rallye de Turquie en octobre.
LES SANCTIONS PLEUVENT. – La Fédération internationale a trouvé une source de revenus particulièrement
juteuse. Au cours du week-end néo-zélandais, elle s’est enrichie de 12 600 euros rien qu’en prélevant sa dîme sur des
excès de vitesse (compris entre 13 et 28 km/h) commis par six
concurrents du WRC ! Contrôlé à 89 km/h sur une liaison
routière limitée à 70, Matthew Wilson a été le plus sévèrement puni : 3 800 euros pour être allé 19 km/h trop vite !
Dans la mesure où il était récidiviste (Suède et Espagne), il
s’est vu, en outre, infligé par anticipation une minute de
pénalité au départ du prochain Wales Rally, la manche britannique du Championnat qui partira de Cardiff le
1er décembre.
GRÊVE DU ZÈLE. – Plusieurs pilotes avaient été rappelés
à l’ordre et menacés de sanctions sévères par le collège des
commissaires lors des Rallyes d’Argentine et de Chypre pour
avoir effectué des 360o (donuts en langage FIA) dans les
parcs fermés et en Super-spéciale. Afin de pimenter le spectacle au parc d’assistance de Mystery Creek, les organisateurs du Rallye de Nouvelle-Zélande avaient aménagé une
aire spécifique pour laisser libre cours à ces figures libres à la
fin du rallye. Ils en furent pour leurs frais : pour stigmatiser
l’incohérence des décisions sportives de l’autorité de tutelle,
toutes les équipes enjoignirent leurs équipages de traverser
la zone au ralenti, les roues bien droites.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Attraction du Rallye de Nouvelle-Zélande, le champion moto a mesuré ses lacunes en WRC.
Mais on devrait le revoir en spéciale.
« JE ME SUIS AMUSÉ, mais il me
faudra du temps pour être au niveau
des meilleurs », réalisa avec lucidité
Valentino Rossi, dimanche dernier à
l’arrivée de son premier grand rallye
international. Onzième à plus de vingt
minutes du meilleur au terme des
358 kilomètres de spéciale, le septuple
champion du monde moto a concédé
quelque 2’’3 par kilomètre au vainqueur ! Un gouffre.
Non seulement l’Italien n’a pas atteint
son objectif déclaré de progresser au
sein du peloton – en l’occurrence restreint – des WRC (World Rally Cars),
mais il n’a pas pu suivre non plus la
cadence des meilleures Groupe N de la
catégorie « Production », pourtant
L.A. Lakers-Chicago : 82-72 ; Sacramento-San Antoni :
99-108.
RALLYE
Rossi reviendra
de notre envoyé spécial
LES RÉSULTATS
Bleu
Après Jérôme Moïso passé par Rome, un autre ancien Français de NBA a pris
la route de l’Italie. Tariq-Abdul Wahad (1,98 m, 32 ans), qui fut le premier
Français en NBA et a joué 236 matches de saison régulière de 1997 à 2003, a
en effet été invité pour un essai d’une semaine par la Fortitudo Bologne.
Venant de changer d’entraîneur (Ataman remplaçant Frates), le club est
actuellement en difficulté avec quatre défaites en quatre matches en
Euroligue et une 13e place dans la Lega. Arrivé hier en Italie, l’ancien
international n’a plus joué en match de compétition officielle depuis le
Championnat d’Europe 2003 avec l’équipe de France. Tariq Adbul-Wahad,
dont la carrière a été perturbée par les blessures, n’avait plus de club depuis
sa séparation, le 29 octobre 2005, d’avec les Mavericks, qui avaient préféré
racheté le restant de son contrat après l’avoir laissé deux ans en réserve sans
jouer. Aucune franchise NBA ne lui avait fait de proposition après son départ
du Texas et T.A.W. tente donc en Italie de relancer une carrière à l’arrêt
depuis trois ans. Abdul-Wahad a déclaré vouloir passer ce test « pour l’amour
du jeu ». – F. B.
Les Bulls en difficulté
Jaune
Rouge
Jaune
Parfois utilisé en ailier-fort, Mickaël Pietrus, qui entame sa quatrième et dernière année de
contrat avec Golden State, a retrouvé un rôle majeur dans la franchise californienne sous la
houlette du coach expérimenté, Don Nelson.
(Photo Andrew D.Bernstein/NBAE via Getty Images)
AUTOMOBILE
HAMILTON–
OLIVIER PHEULPIN
NBA EXPRESS
Noir
Bleu
Noir
RAY ALLEN A LEVÉ LA TÊTE, tout
d’abord légèrement déconcerté par la
présence de « l’ennemi » dans son
vestiaire. Et puis il a souri devant son
adversaire du soir, Mike Pietrus. Le
shooteur star de Seattle a appris à
composer avec les Frenchies et leur
entourage depuis l’arrivée chez les
Sonics de Johan Petro et Mickaël Gelabale. Il n’a même pas été surpris
quand l’ailier des Warriors lui a
demandé de signer une paire de
chaussures. Ces choses-là font partie
du paysage en NBA.
Samedi soir, les Golden State Warriors
ont terrassé Seattle (107-95) pour
remporter leur cinquième victoire
d’affilée avec un Mickaël Pietrus
(1,98 m) dans le rôle d’ailier-fort, un
poste qu’il occupe depuis trois
matches en l’absence de Troy Murphy.
« M P » s’est fendu ce soir-là de
19 points et 12 rebonds, soit son nouveau record de prises en NBA. Un
refrain désormais bien connu dans la
baie d’Oakland et de San Francisco, où
le Français a fait un retour triomphal
dans le cœur des fans après une dernière saison bien difficile. « Je ne me
pose pas de questions, répète-t-il sans
cesse. Don Nelson veut que je sois le
patron de la défense et je me donne à
fond. »
Après une troisième saison NBA relativement décevante et un Mondial en
demi-teinte avec les Bleus, l’ailier
international est en tout cas reparti du
bon pied dans un style de jeu (la
course) où il se régale. Avec à la clé un
résultat brut de 13,7 points et
6,3 rebonds en trente-deux minutes
sur dix rencontres, dont sept d’entre
elles soldées par des victoires, plus
53,4 % de réussite dans ses tirs, le
meilleur pourcentage de l’équipe. Soit
une bien belle progression par rapport
à l’an dernier, lorsque Mike Montgomery, l’ancien entraîneur de Warriors
alors moribonds, lui cherchait une
place et des minutes (9,3 pts, 3,1 rbds
et 22 min), lui préférant le jeu plus
posé de Mike Dunleavy. Et assurément sa meilleure en quatre saisons
de NBA.
Aujourd’hui, Don Nelson est aux commandes. Dunleavy a obtenu le nouveau contrat après lequel Mike Pietrus
court encore, mais il a perdu sa place
avec l’arrivée de ce nouvel alchimiste.
Et Pietrus, lui, est redevenu un
membre à part entière du cinq de
départ des Golden State Warriors. Une
histoire dont l’écho se répercute aussi
avons une bonne dynamique,
je prends du plaisir et j’écoute Don
Nelson. Baron Davis fait un super
début de saison, mais le vrai leader du
groupe, c’est Coach. Il te met à l’aise, il
sait tout, il est formidable. »
Personne n’ose remettre en question
les décisions de l’ancien mentor de
Dallas, aussi osées soient-elles. Pas
avec plus de trente ans et plus de
1 200 matches NBA derrière lui.
Comme les autres joueurs des Warriors, Pietrus a mis tous ses espoirs
dans le projet de Don Nelson. Lequel
ambitionne de ressusciter le fantastique « Run TMC » de Tim Hardaway,
Mitch Richmond et Chris Mullin d’il y a
une quinzaine d’années, et de voir les
Warriors (4 e attaque NBA avec
104,8 points par match) cavaler au
rythme des Phoenix Suns
d’aujourd’hui.
Alors, à bientôt vingt-cinq ans, Mike
court à en perdre haleine. Avec un œil
sur la colonne des victoires et un autre
sur le téléphone et les appels de son
agent, avec une valeur marchande en
grande hausse au côté d’un Baron
Davis lâché en liberté (20,7 points, 8,3
passes décisives), tel un Steve Nash à
Phoenix. Boris Diaw connaît par cœur
le bonheur d’une telle association.
Son banquier encore plus. Mike pourrait même lui succéder dans la course
au titre de Most Improved Player
(joueur ayant le plus progressé) et
s’assurer un contrat doré l’an prochain, mais il feint de ne pas s’y intéresser : « Je n’y pense pas du tout.
Mon agent gère tout cela. Arrivera ce
qui arrivera. Je suis juste heureux
d’être un Warrior. » Le bonheur est
dans la simplicité.
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TENNIS
Mardi 21 novembre 2006
Federer vire en tête
Le numéro 1 mondial livre toujours son duel à distance avec Pete Sampras. Il est désormais en avance sur les temps de passage.
SHANGHAI – (CHN)
Une longueur d’avance
de notre envoyé spécial
En avril 2005, nous avions réalisé un premier comparatif entre Roger Federer et Pete Sampras au même âge (à quatre jours prè
rès,
ès
ils ont dix ans d’écart). A l’époque, le Suisse accusait un léger retard sur l’Américain sur plusieurs temps de passage : titres en
Grand Chelem (4 contre 5), victoires en tournois (27 contre 32) et rapport victoires-défaites (75,7 % contre 77 %), entre autres.
Vingt mois plus tard, Federer est passé devant son illustre aîn
aîîné dans chacun de ces domaines. Et tandis qu’ils détenaient tous les
deux 6 Masters Series, le numéro 1 mondial en possède désormais cinq de plus que Sampras au même âge.
Roger FEDERER
LES TROIS DERNIÈRES saisons ont
suffi à faire entrer Roger Federer dans
une nouvelle dimension, celle de l’Histoire du jeu. Fin 2003, le Suisse n’était
encore assis que sur un seul titre du
Grand Chelem (Wimbledon 2003) et il
ne se posait qu’en dauphin du
numéro 1 mondial Andy Roddick. Si
son talent venait enfin d’éclater au
grand jour, son potentiel restait incertain. On l’imaginait batailler avec les
cadors de l’époque (Hewitt, Safin,
Roddick) autour de l’assiette des
Grands Chelems : à toi, l’entrée ; à moi,
le plat de résistance ; à lui, le dessert.
Deux cent soixante-deux matches plus
tard, le glouton a mis ses rivaux à la
diète. Sur un total de quinze titres
majeurs (Grands Chelems et Masters),
il en a avalé dix. Extraordinaires en soi,
ses saisons 2004 et 2005 semblent
presque aujourd’hui souffrir de la comparaison avec celle qui vient de s’achever. Hormis Roland-Garros (où il mena
pourtant un set à zéro en finale, face à
Nadal), le Suisse a raflé l’essentiel :
douze titres, trois Grands Chelems, le
Masters. Son ratio victoires-défaites
(92-5) donne le vertige.
Même si lui-même n’en fait pas une
obsession, il a désormais en ligne de
mire le fameux record en Grand Chelem de Pete Sampras (14). C’est d’ailleurs à l’Américain que l’on doit
aujourd’hui de le comparer. Un face-àface d’autant plus alléchant que les
deux champions ont, à quelques jours
près, exactement dix ans d’écart. Légèrement distancé en temps de passage
au terme de la saison précédente,
Federer a mis à profit 2006 pour rattraper son retard. Mieux : il est
aujourd’hui légèrement en avance
(voir infographie), notamment en
Grand Chelem (9 contre 8) et en Mas-
Né le 8 août 1981
à Bâle (Suisse).
Premier titre du Grand Chelem
à vingt-deux ans, à Wimbledon.
2006
APRÈS LE MASTERS
641
VICTOIRES
DÉÉFAITES
RÉUSSITE
485
118
80,4%
,
Né le 12 août 1971
à Washington (États-Unis)
Premier titre du Grand Chelem
à dix-neuf ans, à l’US Open.
1996
NOMBRE DE MATCHES
sur le circuit principal
603
Pete SAMPRAS
503
138
38
78,5
8 %
PALMARÈS
58
58
FINALES
TITRES
RÉUSSITE
45
77 %
(5 sur terre battue, 8 sur gazon,
10 indoor, 22 sur dur)
44
76 %
(2 sur terre battue, 5 sur gazon,
15 indoor, 22 sur dur)
NUMÉRO 1 MONDIAL
Pour la première fois à…
P d un totall dde…
Pendant
22 ans et 6 mois
146 semaines
21 ans et 8 mois
148 semaines
TITRES DU GRAND CHELEM
FEDERER
9
(Wimbledon 2003, Open d’AAustralie 2004, Wimbledon 2004,
US Open 2004, Wimbledon 2005, US Open 2005, Open d’AAustralie 2006,
Wimbledon 2006, US Open 2006)
SAMPRAS
8
(US Open 1990, Wimbledon 1993, US Open 1993,
Open d’Australie 1994, Wimbledon 1994, Wimbledon 1995,
US Open 1995, US Open 1996)
''
MASTERS
FEDERER
SAMPRAS
COUPE DAVIS
FEDERER
SAMPRAS
0
2
22 vict.
5 déf.
11vict.
MASTERS SERIES
FEDERER
12
(Hambourg 2002, Indian Wells 2004, Hambourg 2004, Toronto 2004,
Indian Wells 2005, Miami 2005, Hambourg 2005, Cincinnati 2005,
Indian Wells 2006, Miami 2006, Toronto 2006, Madrid 2006)
SAMPRAS
7
(Cincinnati 1992, Miami 1993, Indian Wells 1994,
Miami 1994, Rome 1994, Indian Wells 1995,
Bercy 1995)
(Photos ICON SPORT et J.-M. Pochat)
ans, je serai comme lui, obsédé uniquement par les Grands Chelems. En
fait, moi, j’essaye juste de faire une
bonne saison, de gagner le même
Roger Federer est-il d’ores et déjà le plus
grand joueur de l’histoire du tennis ?
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre
6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS
au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS).
Gasquet à Val-Thorens
Après quinze jours de vacances, Richard Gasquet a repris l’entraînement hier,
remis de la petite lésion au muscle antérieur droit de la cuisse qui l’avait
poussé au forfait à Bercy. « Prêt à bosser », a dit son entraîneur, Éric
Deblicker. Après une semaine de réacclimatation, le Français partira dimanche
pour cinq jours de stage d’oxygénation à Val-Thorens, axé principalement sur
le renforcement musculaire du haut du corps. Encadré par Paul Quétin,
préparateur physique de la FFT, il sera accompagné par un contingent de
joueurs fédéraux comprenant Gilles Simon, Florent Serra, Marc Gicquel,
Olivier Patience, Jo-Wilfried Tsonga, Josselin Ouanna, Alexandre Sidorenko et
Adrien Mannarino, le tout dernier espoir qui vient d’intégrer le CNE, sous la
férule de Laurent Raymond.
s’incliner en trois sets (dont deux
tie-breaks). « Gaël s’est bien
arraché », a apprécié Rémi Barbarin,
capitaine du PJB.
LA PERF DE BUBKA. – Sergueï
Bubka junior, fils de l’ancien
champion sauteur à la perche,
continue sa lente maturation sans
faire de bruit. La semaine dernière,
l’Ukrainien de dix-neuf ans a battu
son premier top 100, l’Italien
Daniele Bracciali (67e mondial, 7-6,
7-5), lors du Challenger de
Dniepropetrovsk (Ukraine). Battu au
deuxième tour en trois sets par le
Britannique Jonathan Marray, Bubka
en a tout de même profité pour
atteindre le meilleur classement de
sa jeune carrière (415e). Quant au
tournoi lui-même, il a été remporté
par le Russe Dmitry Tursunov qui,
non content d’être le joueur du
top 50 ayant disputé le plus de
tournois en 2006 (34 !), a estimé
nécessaire de garder le rythme en
vue de la finale de Coupe Davis face
à l’Argentine.
nombre de matches année après
année. »
Federer n’est pourtant pas aussi insensible à tous ces records. Mais seuls les
grands, ceux qui font entrer dans l’histoire, le passionnent réellement.
« Quand je battrai le record de
Connors, celui des semaines consécutives passées à la première place mondiale (voir par ailleurs), je serai extrêmement fier, reconnaît-il. Parce que
c’était un record presque impossible à
battre. Sur quinze jours, on peut toujours être à son top et gagner un Grand
Classement ATP
(au 20 novembre)
Hommes
Classement
Points
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
FEDERER (SUI)
Nadal (ESP)
Davydenko (RUS)
(8) Blake (USA)
(4) Ljubicic (CRO)
(5) Roddick (USA)
(6) Robredo (ESP)
(7) Nalbandian (ARG)
Ancic (CRO)
Gonzalez (CHL)
8 370
4 470
2 825
2 530
2 495
2 415
2 375
2 295
2 060
2 015
11. Haas (ALL), 1 890 ; 12. Baghdatis
(CHY), 1 860 ; 13. Berdych (RTC), 1 705 ;
14. Ferrer (ESP), 1 475 ; 15. Nieminen
(FIN), 1 460 ; 16. Djokovic (SER), 1 380 ;
17. Murray (GBR), 1 370 ; 18. Gasquet,
1 365 ; 19. Stepanek (RTC), 1 340 ; 20.
Hewitt (AUS), 1 345.
Les autres Français du top 100
28. Grosjean, 965 ; 40. Benneteau, 897 ;
42. Clément, 845 ; 45. Simon, 801 ; 46.
Monfils, 795 ; 50. Gicquel, 730 ; 52.
Santoro, 725 ; 55. Mathieu, 723 ; 61.
(60) Serra, 665 ; 68. Mahut, 552 ; 97.
(98) Devilder, 437 ; 98. (99) Llodra, 435.
Entre parenthèses, le classement précédent, s’il a changé.
Chelem. Mais être le meilleur quatre
ans de suite, c’est autre chose. Avec
Sampras, je trouve que c’est à la fois
similaire et tellement différent… Moi,
ce que j’aime bien, c’est que chacun
écrit sa propre histoire. Je trouve ça
magnifique. Et c’est vrai du plus bas au
plus haut niveau mondial. » À l’arrêt
depuis dimanche soir, les chronos
reprendront leur décompte à la mi-janvier, pour l’Open d’Australie. Le meilleur reste peut-être à venir.
VINCENT COGNET
PLUS FORT QUE CONNORS. –
Federer compte actuellement
3 900 points d’avance sur Nadal. Jusqu’au 26 février 2007, il a 1 250 points à
défendre (250 à Doha, 1 000 à l’Open
d’Australie), contre 90 à Nadal (90 à
Marseille). Même si le Suisse perd au
premier tour de tous les tournois qu’il
dispute d’ici au 26 février 2007 et que
l’Espagnol s’impose dans le même
temps dans tous les tournois auxquels il
participe, Federer sera toujours
numéro 1 mondial au 26 février 2007 et
battra alors le record de Connors de
160 semaines consécutives.
GOLF
Harrington mate le Tigre
Ça n’arrive pas assez souvent pour le passer sous silence. Oui, Tiger Woods a
été leader au dernier tour d’un tournoi mais ne l’a pas gagné. Cela s’est passé
à Miyazaki, dimanche, dans une épreuve du circuit japonais : il restait six
trous et le numéro 1 mondial comptait trois coups d’avance sur l’Irlandais
Padraig Harrington. C’est à ce moment que le récent vainqueur de l’Ordre du
Mérite européen sortit sa plus belle panoplie, poussant Woods au play-off et
lui clouant le bec au second trou. Jusque-là, « le Tigre » n’avait perdu qu’une
seule fois en quinze play-offs, en 1998 contre Billy Mayfair au Nissan Open.
« Battre Tiger en play-off ne fait pas de moi un autre golfeur, relativisa
l’Irlandais avant d’ajouter : mais je crois que ça peut changer la vision que les
autres ont de moi. » « Rien que le fait d’avoir été en position de gagner est
déjà une sacrée performance, commenta pour sa part Woods. Parce que toute
la journée de dimanche, j’ai dû me bagarrer avec mon swing. » Avant d’en
finir avec une saison déjà mémorable, l’Américain défendra cette fin de
semaine son titre au PGA Grand Slam à Hawaii, où il aura affaire à Ogilvy,
Furyk et Weir, suppléant de Phil Mickelson qui n’a pas trouvé intéressant
de venir disputer le tournoi des champions.
GRANADA, ROOKIE MILLIONNAIRE. – Deux jours après avoir fêté son
vingtième anniversaire, Julieta Granada a reçu le plus exorbitant cadeau
jamais offert sur le circuit américain (LPGA). La rookie paraguayenne, qui
n’avait jamais gagné le moindre tournoi pro, a remporté dimanche l’ADT
Championship à Palm Beach, épreuve réunissant la crème de la crème et qui
garantissait à la lauréate un chèque de 1 million de dollars, une première sur
le circuit LPGA.
AGENDA
RÉSULTATS
ATD CHAMPIONSHIP (West Palm Beach
[USA], Trump International Golf Club, circuit
américain femmes, 1 550 000 $,
16-19 novembre). – Classement final. –
Play-off du dernier tour : 1. Granada (PAR),
68 ; 2. Ochoa (MEX), 70 ; 3. Webb (AUS), 71 ;
4. Miyazato (JAP), Chung Il-mi (CDS), Gulbis
(USA) et Kim Mi-hyun (CDS), 72 ; 8. Creamer
(USA), 75.
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Jaune
Rouge
6 déf.
Bleu
SIMPLE (rapport victoires/ défaites)
FEDERER
SAMPRAS
Jaune
(1993, 1995)
LA QUESTION DU JOUR
COUPE DAVIS : YOUHZNY
JOUERA LA FINALE. – Le capitaine
russe de Coupe Davis Shamil
Tarpishchev a dévoilé la liste de
l’équipe qui recevra l’Argentine en
finale, du 1er au 3 décembre à
Moscou. La surprise est venue de la
sélection de Mikhail Youzhny,
annoncé forfait en raison d’une
blessure à la cheville. « Mikhail s’est
finalement débarrassé de sa
blessure. Il a déjà repris la
compétition et nous comptons sur
lui pour le double », a déclaré
Tarpishchev. Les autres sélectionnés
sont Nikolay Davydenko, Marat
Safin, Dmitry Tursunov et Igor
Andreev (remplaçant).
MONFILS À L’IMPROVISTE. –
Gaël Monfils a dû écourter ses
vacances à la Guadeloupe pour venir
renforcer ce week-end son équipe
du Paris Jean-Bouin dans les
Interclubs. Palliant le forfait de
Thierry Ascione, victime d’un
accident de scooter, le Français a
livré une belle bataille face à Gilles
Simon, licencié au Racing, avant de
3
(1991, 1994, 1996)
''
ters Series (12 contre 7). Une position
idéale, d’autant qu’il paraît bien mieux
armé que l’Américain pour s’imposer
un jour à Roland-Garros.
Dimanche soir, à Shanghai, au terme
d’un véritable marathon médiatique,
Federer s’installa finalement dans un
canapé pour jeter un œil sur ces stats. Il
en fut totalement abasourdi : « Non,
mais c’est incroyable ! dit-il, amusé et
incrédule. Pete et moi, on a presque
exactement les mêmes chiffres ! Bon,
j’avais déjà lu un truc comme ça
l’année dernière, et revoir ces chiffres
un an plus tard, ça fait tout drôle. »
Avec un titre majeur de plus à son
compteur, le Suisse pourrait envisager
les saisons à venir comme une course
contre la montre. Il ne voit pas les
choses sous cet angle : « Franchement, je ne suis pas si préoccupé que
ça par le record de Pete, comme l’est
par exemple Woods par celui de Nicklaus, explique-t-il. Quand je parle
avec Tiger, pour lui, c’est la priorité des
priorités. Il n’y a que ça qui compte.
Moi, je n’en suis pas encore là. Il vient
d’avoir trente ans, j’en ai seulement
vingt-cinq. Peut-être que, dans cinq
3
(2003, 2004, 2006)
Noir
Bleu
Noir
Franchement,
je ne suis pas
si préoccupé
que ça par le
record de Pete,
comme l’est
par exemple
Woods par
celui de
Nicklaus
HOMMES
Circuit européen
MASTERCARD MASTERS
(Victoria, AUS, Huntingdale Golf
Club, 898 000 , 23-26 novembre). –
Français engagés : Jacquelin,
Remésy, Havret, Foret, Snobeck.
Tenant du titre : Allenby (AUS).