APICULTURE

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APICULTURE
APICULTURE
Histoire.
Le genre « Apix » existe depuis 10 à 20 Millions d’années.
200 Millions d’années : apparition des plantes à fleurs, des hyménoptères, donc des
Abeilles.
8000 av JC premières récoltes. Hydromel : mélange fermenté de mile et d’eau date
de cette époque.
Ruches en terre cuite ou paille tressée.
Ruche vient du latin « rusca » qui veut dire écorce : souvent dans des troncs d’arbres.
Abeille domestique : « apis mélliféra » procure le meilleur rendement malgré le dard.
Linné : l’abeille appartient à
- l’orde des HYMENOPTERES (250 000 espèces, dont presque tous les insectes)
-Famille des Apidés
-Genre Apis : origine d’Asie (s’est différenciée en 4 espèces Dorsata et Floréa un rayon ext, Melliféra et cérana +eurs
rayons à l’obscurité capables de supporter des périodes de disette hiver par ex)
-Espèce Apis Mélliféra, ac de nombreuses sous espèces locales (+ de 20)
La Melliféra semble s’être propagée en suivant l’évolution du climat…et de la végétation (Chêne, Tilleul et noisetier)
pas plus haut vers le nard que le 60°, pas plus haut que 1500 m en altitude.
L’hiver conditionne la survie de la colonie : le maquis méditerranéen permet aux abeilles de se nourrir l’hiver grâce
au nectar de l’arbousier (nov décembre photo)
L’exportation de cette espèce en Australie fonctionne mieux que dans les pays desquelles elle est originaire (80 à
100kg / ruche). Mexique, Chine et Argentine : premiers pays exportateurs…(luzerne, trèfle, chardon, pissenlit, 9 mois
de l’année))
Essaimage : jusqu’à 500km / an.
Elevage des Abeilles.
Le rucher
Lieux : s’asséchant vite après la pluie, abrité du vent et du soleil sans être à l’ombre, source d’eau à proximité (100 m
max) ac matières organiques. Le rucher doit être entre 5 et 40 mètres des voisins.
Orientation sud sud est sud ouest pour que la planche d’envol soit tôt au soleil.
Si trop chaud : les abeilles doivent ventiler ou apporter des goutes d’eau pour que la cire ne ramollisse pas !
Rûches pas trop proches pour éviter les dérives.
Densité des ruches : dépend du nectar et pollen disponible proche (30km/h pour vitesses de vol, 5km max pour une
butineuse)
50kg de miel et 40kg de pollen nécessaires à une ruche en 1 an !
La Colonie
1 Reine, 15 à 60 000 ouvrières (20 000 butineuses, 40 000 nourrices, 10 000 larves, 6 000 œufs), 10 à 1000 mâles (1 à
2% de males)femelles issues d’œufs fécondés (diploïde), mâle haploïde.
Un œuf fécondé devient reine si gelée royale. Œuf, larve, Nymphe, imago.
Une larve nourrie de pollen et de miel devient mâle ou femelle. 20 jours après ponte = ouvrière, 23-25 jours =mâle,
14-16 jours = reine. Une abeille jeune a de gros besoins en pollen qui développe les glandes pharyngiennes et tissu
adipeux. (longue vie si bien nourries)Sans leurs dard elles vivent encore 4-5 jours jusqu’à 19 jours…Une larve sans les
soins des ouvrières ne vit que quelques minutes.
Ouvrière en activité = 28-40 jours, 6 mois au repos. Rôle évolue de l’int à l’ext (butineuse) de la rûche.
Reine de 1an à 9 ans.
Quand le pollen vient à manquer, et que leur rôle n’est plus primordial, les mâles sont progressivement expulsés de
la rûche.
Une alvéole = 4g de miel, une hausse de 10 cadres = 7 000 x 10 = 70 000 alvéoles = 25Kg de miel dans le meilleur des
cas.
Pas d’hibernation pour les abeilles, contrairement à beaucoup d’insectes. Elles produisent de la chaleur en utilisant
le miel dans leur métabolisme. L’aération de la ruche est indispensable pour l’évacuation du CO2 et vapeur d’eau.
Colonie forte = 1000 à 2000 œufs / jour en période favorable. 40-60 000 abeilles puis 10 000 en hiver.
Plus il y a d’abeille plus la production de chaque abeille est importante !!
Une colonie orpheline a perdu sa reine : d’autres seront vite élevées par les ouvrières. La première à naitre tuera les
autres encore à l’état larvaire. Mais la perte est de 20-30 jours : 15 jours d’élevage et 7 de fécondation ponte.
Reines mauvaises pondeuses ou bourdonneuse : jusqu’à 100% de mâles !!
Les ouvrières peuvent pondre si la reine est absente et que les phéromones de celle-ci n’inhibent pas leur ponte.
Règles de base :
-Climat, microclimat favorable
-reine de haute qualité
-Surfaces nectarifère et pollinifères abondantes.
-Etat sanitaire des ruches : ! insectes, bactéries, acariens..
Pas de sortie des abeilles en dessous de 12°
3000 abeilles recouvrent un cadre. (pour calculer le nb d’abeilles)
- De 15 000 abeilles en mars : il faut connecter 2 ruches entre elles (papier journal, reine tuée ou nelle reine)
- Essaimage : après une forte polinée au printemps, plusieurs reines sont élevée. Les ouvrières se gorgent 4x plus
de miel que celles qui restent . A jeun 100g, 250g lorsqu’elle part. Les essaims primaires se posent près de la
ruche, le matin, sans vent…les 2° vont plus loin. Le volume de l’essaim est composé d’abeilles se tenant par les
pattes afin de laisser de l’air à la reine. L’essaim du jour est inoffensif.
- Nourrissage : pour remplacer le prélèvement ET favoriser la ponte et l’élevage. C’est le nectar ou le nourrissage
(miel ou sucre à 50%) qui incite les abeilles à récolter du pollen et élever le couvain. Candi et saccharose (10kg de
sucre pour 3 litre d’eau). Stimulation 40 à 60 jours avant la miellée. Sirop à 1/3 d’eau en automne, au printemps
à 50% d’eau.
- Cire remplacée tous les 5-7 ans.
- Transhumance depuis 100 ans et encore plus maintenant suite aux désherbants qui tuent les adventices très
riches en pollen et nectar. En Californie, les contrats de pollinisation avec les arboriculteurs (pêche, pomme…)
rapportent plus que le miel. En France l’emplacement pour la miellée coûte de 8 à 15 Kg de miel à l’apiculteur.
- En méditerranée : Octobre-Mars sur la côte : l’inule visqueuse, bruyère, romarin
Octobre Novembre : arbousier, fausse roquette, calament
Janvier Mars : Eucalyptus, mimosa, bruyère, lavandin, amandier, abricotier
Avril Juin : acacia, thym, sarriette…
Le Contrôle sanitaire des abeilles du rucher
Facteurs antibiotiques de la propolis, du miel, pollen, gelée royale.
Le miel est un milieu acide, à faible teneur en eau (18/20%), à la pression osmotique élevée : les bactéries ne s’y
développent pas facilement.
Loque : cause = bactéries très résistante, infection des larves, seuls des antibiotiques peuvent soigner (sucre glacé
ou liquide + produit).
Acariose interne : acarien de 0,10 mm de long. Parasite des voies respiratoires des abeilles. La femelle pond dans
les voies respiratoires, le jeune acarien se développe à l’intérieur. Si colonies fortes, elles se défendent seules.
Menthol sur bandelettes dans la ruche. Fumigation.
Acariose externe : Varroa jacobsoni : 1,3mm de large. Sucent de l’ext l’hémolymphe. Se reproduisent dans l’alvéole
et sortent en même temps que l’éclosion. Suit l’évolution du couvain. 4 paires de pates comme tous les arachnides.
(insectes comme le pou =3 paires). Les varroicides systémiques : absorbée à dose non létale par les abeilles qui se
retrouve avec une hémolymphe (sang) faisant mourir les varroas.
Nosémose : protozoaire qui se nourrit et se multiplie dans intestin de l’abeille.
Amibiase, Mycoses (issues de champignons), paralysie, mal de mai, dysenteries…
Fausse teigne : insecte le plus redoutable pour la ruche. Papillon de nuit, 20 à 40 mm, peut pondre dans sa vie
1 500 œufs, œufs, larves cocon nymphe papillon. 10 jours de vie pour l’adulte. Les larves peuvent manger la moitié
de leur poids en cire. Larves ne craignent pas le dard des abeilles. Traitement : souffre sur les cadres extrait en
milieu hermétique.
Autres insectes : cétoine (coléoptère), Sphynx tête de mort (lépidoptère), Poux de l’abeille (commensaux qui
mangent ce que les abeilles mangent), Guêpes, Fourmis.
Oiseaux : mésange charbonnière (frappe la rûche l’hiver pour en faire sortir les abeilles) , guêpier (une saison =
30 000 abeilles), pivert.
Mammifères : souris, blaireau, putois, ours.
Pollutions et apiculture.
Les produits à base d’arsenic (traitement du bois ou des vergers..) sont très nocifs pour les abeilles.
Pesticides = insecticides, acaricides, fongicides, herbicides. (Souvent neurotoxiques)
100 insecticides peuvent être mortels si l’abeille rentre en contact dans les 24H avec le produit : dans ce cas pas de
trace dans le miel…
Plantes toxiques pour les abeilles : certaines renoncules, tilleul, marronnier d’Inde…
Pour l’homme, c’est le miel de rhododendrons (certains types) belladone, laurier des montagnes (USA) et jasmin
jaune, euphorbes (afdu Sud)
Plantes nectarifères et pollinifères principales.
En France 436 espèces importantes, 31 sont très importantes, 69 importantes, 336 sans importance même si les
abeilles les visitent.
4 grandes familles nectarifères : papilionacées, labiées, crucifères, et composées.
Plus de 200 Kg de rendement de miel / hectare : érable, pissenlit, moutarde, callune, lavande, romarin,
Plus de 500kg/h : thym, luzerne, trèfle, lierre, robinier, tilleul, lamier, érable.
La durée de déhiscence (excrétion du nectar) varie de 5 jours (peuplier) à 135 J pour l’achillée à millefeuilles.
-Plantes cultivées :
Agrumes : une des sources les plus importantes de miel et de pollen du monde.
Amandiers : la fructification des amandiers exige une pollinisation croisée dont les insectes sont les agents
indispensables.
Caféiers, colza (miel médiocre) et moutarde(crucifères), cotonnier, hévéa, luzerne (peu de pollen), pêcher, peuplier
(pollen), pommier (pollinisation croisée) sainfoin, sarrasin, soja (cristallise vite), tournesol (dépend de la variété),
trèfles
-Plantes de peuplement « naturel »
Acacias, ajoncs, bruyères , châtaigniers, chênes (pollen ou miellat des pucerons), cistes, eucalyptus, genêts (pollen),
lavandes (pas de pollen, miel de lavandin : blanc), pissenlit, robinier, romarin, saule, thym, tilleul, ronce.
Pollen = 30% de proteine (apport de proteine par ce biais est sous exploité).
Pollinisation des cultures par les abeilles.
Plantes hermaphrodites : elles possèdent les organes mâles (étamines) et femelles (pistils) dans la même fleur :
pêcher, pommier, cerisier, oranger, olivier…
Plantes Monoïque : possède sur le même arbre des fleurs mâles et femelles séparées : noisetier, noyer.
Plantes Dioïque : les organes mâles forment des fleurs sur des plantes totalement mâles ou femelles. : saule.
Plantes Anémophiles : pouvant être des 3 catégories ci-dessus mais pollinisation par le vent.
Plantes entomophiles : au 3 du dessus mais pollinisation par des insectes.
Une butineuse a sur elle 300 000 à 3 millions de grains de pollen sur elle.
Certaines plantes sont auto fertiles : pêchers et orangers. (mais les abeilles augmentent le rendement en fruits)
Autostériles, doivent être OBLIGATOIREMENT fertilisées par d’autres pollen que celui de la plante : cerisier,
amandiers, pommiers, poiriers.
 Un verger de cerisiers ou d’amandier reste stérile sans abeilles ou autres insectes pollinisateurs.
 Une abeille butine au plus proche => la ruche doit être dans le verger.
Evidemment, la mise en pelote du pollen par les abeilles est défavorable aux arbres : les sécrétions mandibulaires
des abeilles font perdre 90% des capacités de germination de ce pollen.
Comportements sociaux et activités des abeilles.
20 000 l’hiver, 70 000 l’été.
Diminution de la ponte dès la diminution des jours.
-Comportements :
Phéromones, réflexes et base génétique.
La phéromone « substance sécrété par un animal vers l’ext causant chez un individu de la même espèce un
comportement défini, une réaction physiologique »
La reine est perçue comme une émettrice de ces substances chimiques odoriférantes. Elle est le « cerveau » de la
colonie.
L’organe de l’odorat : les antennes. (spectre apparenté à celui de l’homme)
5 yeux : dont 3 pour la pénombre.
Abeilles aveugles au rouge (blanc devient violet, vert devient gris)Goût : préférence gustative (certains miels)
Pas d’organe spécifique pour les sons, mais peuvent les « sentir ».
-Division du travail dans la ruche.
Age de l’abeille et travail : 1 à 25 jours : nettoyage des alvéoles, nourrissage des larves.
12 à 18 jours : sécrétion de la cire (après, la glande dégénère)
Plus de 18 jours : gardiennage
Plus de 20 jours : butinage
-Danse des abeilles.
Stimuli à caractère visuel. Le plus souvent pour indiquer des lieux de pollen, nectar, propolis ou eau.
Indique la direction / au soleil est + compliquée lorsque la source à indiquer dépasse les 80m
-Les messages des antennes et des pattes.
Chez les insectes sociaux, forte communication par les antennes. Les abeilles le font aussi par les pattes. Bcp de
frottements.
-Construction des rayons de cire : Cire sécrétée par une glande des abeilles entre 12 et 18 jours de vie. Plusieurs
abeilles pour une alvéole.
-Nourrissage du couvain : abeilles de moins de 13 jours. Une larve nécessite 30 à 120 secondes pour être baignée
dans sa nourriture. (nectar + pollen) Dans sa période larvaire alvéole ouvert, 10 000 visites sont nécessaires.
-Défense de la colonie : les gardiennes avertissent du danger les ouvrières. Le foncé uni provoque plus
d’agressivité. Les odeurs de sueur excitent les abeilles. Les abeilles égarées sur la planche d’envol d’une autre
ruches adoptent une position de soumise : ne bouge plus et offre du nectar.
-Butinage et essaimage : nectar, propolis, pollen, eau. (charge plutôt spécifique)Entre 18 et 35°C (eau jusqu’à 40°C),
vent max 40 Km/h. Pour se charger en nectar 35min (40mg), en pollen : 10min (20mg). Pour une ouvrière ne pesant
que 100gm !!
Moyenne de 85 Km / jour de déplacement !!
L’abeille consomme 1/3 de son chargement dans l’énergie du déplacement.
Elle transmet son nectar ou miellat à des abeilles d’intérieur par bouche à bouche, celle-ci régurgite en 20min du
miel au fond des alvéoles ou l’eau s’évapore. (inversion par ce principe du saccharose en glucose et fructose (17 à
20 % max d’eau)
Si le miel est operculé à ras bord, le pollen, lui est recouvert de miel, puis operculé.
Les pelotes de pollen de ses pattes arrière sont formés de pollen récolté et de miel stocké dans les « corbeilles ».
Ce « pain d’abeille » servira à nourrir les larves dès le 3° jour après l’éclosion des œufs. Les vieilles abeilles ne se
nourrissent plus que de miel.
L’eau sert à diluer le miel pour les larves et à refroidir la ruche.
-Ventilation : à 48°C les abeilles peuvent faire descendre la T° à 37 (ac de l’eau et des vrombissements d’ailes)
-Pillage : si disette.
-Nettoyage : évacuation des déchets, les trop gros sont momifiés à l’int. Excréments jamais émis dans la ruche.
Propolis antibiotique puissant qui permet à la ruche de ne pas gâter les aliments qui s’y trouvent.
-Accouplement : Les mâles volent entre 18 et 20m et suivent les reines(les ouvrières ne vont pas au dessus de 10
mètres) Une dizaine de mâles vont s’accoupler avec la reine. Les mâles copulateurs vont mourir.
-L’activité des reines
10 jours après sa naissance, la reine stimulée par ses ouvrières doit sortir et faire ses vols nuptiaux (spermathèque
doit être pleine) qui peuvent prendre jusqu’à 20 jours.
La reine pond 3 à 4 jours après la fécondation. 1500 œufs/jour. Une année = 200 000 œufs. Œufs non fécondés =
mâles. Les ouvrières (10 à 12) la nourrissent 4 à 8 fois par heure.
C’est la vieille reine qui essaime et s’en va avec qq ouvrières.
Œufs fécondés : reine ou ouvrière, les non fécondées=bourdon (mâle). Bourdonneuse, la reine doit être changée.
Le bourdon y laisse ses attributs mâles et une partie de son système digestif.
Les produits apicoles.
Nectar : sève sucrée sécrétée par les plantes . Les abeilles puise avec leur trompe ou leur langue.
Le nectar peut sortir en dehors des fleurs. (Ricin, coton, pêcher, cerisier, mimosa)
Le plus souvent, le nectar se stocke dans des éperons.
Nectar =4à 80% de sucre, + de 40% plantes rares recherchées par les abeilles.
Dans le nectar, si il y a plus de glucose que de fructose ou de saccarose, le miel cristallise rapidement. La lavande
n’est mellifère qu’à partir de 800m.
Miellat : liquide sucré excrété par des insectes (coccidés) cochenilles, (aphides) pucerons, suceurs de jeunes
pousses (parasites) et feuilles. Surtout sur érables, conifères…mais aussi certaines céréales, graminées, tilleuls,
orme, poiriers, pruniers, noisetiers…récolté le matin lorsqu’il est encore liquide.
Sur le peuplier, le douglas et le tilleul, ces miellats cristallisent rapidement.
Les fourmis en raffolent, elles peuvent en transporter 500 Kg dans leur colonie.
Miel :
15kg de miel par hiver
Nectar et miellat sont transformés en miel par ventilation et fermentation. De 30 à 80 % d’eau on passe à 17-20%.
Pour déterminer le type de miel de fleur, on utilise le comptage au microscope des grains de pollen qu’il contient.
Les goûts, la couleur et le type de cristallisation définissent les miels.
Plus ils sont riches en glucose, plus les miels cristallisent vite. 14°C semble la T° de cristallisation.
Potassium et vitamine C en abondance.
Les miels contiennent entre 500 et 60 000 grains de pollen /g d’où sa source de protéines.
Moins de levure et moins d’eau = un miel qui se conserve mieux = Châtaignier.
Pollen :
35 kg par an
Le grain de pollen est la cellule mâle des fleurs. Le pollen est libéré après la déhiscence des anthères (organes
mâles) , se déposeront sur les stigmates organes femelles) collants du pistil réceptif des fleurs. Là, elles germent et
descendent dans le style pour atteindre les ovules de l’ovaire.
Le pollen est la nourriture de base du couvain depuis l’état larvaire jusqu’à la jeune adulte.
Elles délaissent le pollen de pin cyprès, pauvres en protéines…et vont vers genêts à ballets et certains chênes (5
à40% de proteines)
Amandiers de Californie = moins d’abeilles =>-30% de prod
INRA : 60% des produits consommés sont issus de la polinisation des abeilles.
La cire d’abeille :
Pour faire 1kg de cire il faut 7 Kg de miel à l’abeille. (Réduction chimique des sucres)
Fond à 65°C
Propolis :
Fabriqué à partir de résines naturelles (bourgeon des arbres) : pour embaumer (antiseptique) ou colmater des
fentes de la ruche.
Gelée royale :
Produit des glandes hypopharyngiennes et mandibulaires des ouvrières de 5 à 15 jours. (miel+pollen= très
proteiné)
Toutes les larves sont nourries les 2° jour par de la gelée royale.
La larve nourit avec gelée royale voit son poids multiplié par 1800 en 5 jours.
Venin d’abeille :
Mâles : pas de glande à venin
Eau, acide formique et chlorhydrique…
Apiculteurs s’immunisent par des doses de piqures régulières. Cependant 500 piqures semble être la dose mortelle.
MATERIEL APICOLE
Cadres, enfumoir, feuille de cire gaufrée, centrifugeuse …dans les années 1880.
Ruche « Langstroth » espace de 8-10mm entre les cadres.
Noyage du fil de fer chauffé sur la cire.
Lève cadre, trappe à pollen, cuves épuratrices de 500Kg pendant 20 jours (1m temps pour la bulle d’air pour
remonter), séchoir à pollen
Récolte : Ne pas récolter les cadres non operculés car ils contiennent + de 20% d’eau.
Cadres à lécher après : 500m de la ruche.
Cristallisation dirigée possible en grain très fin : dans le fut ac des miels cristallisés fins. (3-6 jours)
Si le miel possède plus de 20% d’eau fermentation possible…attention !
Filtrage et diatomée ou ultrasons peuvent rendre le miel pasteurisé…donc non naturel. (baisses vitamines…)pour
tuer les levures. Chauffage interdit en suisse par ex.
Consommation de 400g/habitant en France en moyenne.
Pour le pollen, la grille permet de récupérer les pelotes mais interdisent l’accès au mâles et diminue l’apport
protéique pour le couvain.
Une abeille demande 120mg de pollen, une ruche en rentre 24kg par an.
50 à 500g de propolis récoltés par la ruche.
Valeurs alimentaire et thérapeutique du produit de la ruche.
Apithérapie :
Saccharose est transformée (hydrolisée) en : glucose et fructose (à part égale) donc, n’est pas directement
assimilable. La littérature parle d’une nocivité certaine à trop consommer ce type de sucre. (betterave et canne qui
augmente l’hypertriglycéridie)
Dans le miel : 80% de sucre invertis (levulose et dextrose) contre 8% de saccharose !!!
Action positive sur le foie les ulcères, la calcification dentaire et osseuse…souvent les mêmes qualités que la plante
dont il provient.
Le miel comme antiseptique : peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée) dans le miel : antiseptique et cicatrisant
(surtout avec du châtaignier).
Le miel qui n’a que peu de saccharose ne permet pas le développement des carries …
25% de moyenne proteique pour le pollen. Plus riche en protide que la viande, le poisson…
100g de pollen = 500 g de viande de bœuf / Acides aminés.
Pollen : régulateur des fonctions intestinales, regain d’appétit, stimulation générale, puissance masuline…prostate
Propolis, gelée royale : cancers, infections, renouvellement osseux…
Venin abeille : stimule la glande cortico surrénale sécrétant la cortisone qui permet de lutter contre les
rhumatismes, le venin diminue la tension artérielle, baisse le cholestérol, (apiponcture existe !!)
Connaissance des abeilles.
100 000 apiculteurs en France
24 000 tonnes de production en France /an.
3 castes : reine, ouvrière, faux bourdons.