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Jean-Baptiste
claudot
(1733-1805)
Le sentiment du paysage en Lorraine au XVIIIe siècle
25 Juin
16 octobre 2006
Musée Lorrain
Nancy
dossier de presse
JB. Claudot | Vue panorama de Nancy des hauteurs de Malzéville | © Musée Lorrain | Photo P.Mignot
Musée Lorrain
Nancy
(1733-1805)
Le sentiment du paysage en Lorraine au XVIIIe siècle
Jean-Baptiste
claudot
25 Juin
16 octobre 2006
sommaire
1. Un musée en rénovation
2. présentation générale de l’exposition
3. Jean-baptiste claudot, un peintre lorrain
4. Commissariat et catalogue
5. sélection de visuels pour la presse
6. informations pratiques
Musée Lorrain
Nancy
(1733-1805)
Le sentiment du paysage en Lorraine au XVIIIe siècle
Jean-Baptiste
claudot
25 Juin
16 octobre 2006
1.Un musée en rénovation
En 1850, à l’initiative de la Société d’Histoire de la Lorraine, la première salle du Musée
Lorrain ouvre ses portes au public. Dès lors, le musée va s’agrandir pour compter aujourd’hui environ
4 500 m2 d’exposition, distribués sur plusieurs sites au cœur de la Vieille Ville : le Palais Ducal,
la Chapelle et le Couvent des Cordeliers. Ces bâtiments, porteurs d’une histoire forte, abritent de
riches collections rassemblées depuis plus de 150 ans notamment des tableaux de Georges de la
Tour ou encore l’œuvre de Jacques Callot, mais également des collections de référence comme les
collections de sculptures, d’arts et traditions populaires ou celles d’art décoratif.
Fort de ses bâtiments et de ses collections, le musée se trouve aujourd’hui à un
tournant de son histoire et prépare une importante mutation. Depuis 2000, le projet de
rénovation du Musée Lorrain associe dans une volonté commune la Société d’Histoire de
la Lorraine et du Musée Lorrain, la Ville de Nancy, l’Etat et la Région. Il est conduit par la
Ville de Nancy, en tant que maître d’ouvrage, en partenariat avec l’Etat et la Région, liés par
un contrat de plan.
Le projet a pour but de restructurer le musée en conservant les bâtiments historiques et de
créer de nouveaux espaces pour répondre aux missions des musées contemporains, aux attentes des
publics d’aujourd’hui. Grâce à cela, le Musée Lorrain deviendra « le musée de tous les Lorrains »,
un lieu culturel de référence à l’échelle régionale, mais aussi nationale et internationale.
Projet de longue haleine, la rénovation du musée se déroulera en trois étapes. Une
première étape de programmation précisera les enjeux, les objectifs et le descriptif détaillé du
futur établissement. Une seconde étape de maîtrise d’œuvre permettra la traduction architecturale
et muséographique de ce programme. Une troisième étape sera consacrée aux travaux étalés sur
plusieurs exercices budgétaires.
Plus précisément, la période 2001/2003 a permis d’établir les bases du projet, notamment
par l’élaboration et la validation du projet scientifique et culturel qui définit le futur musée, mais
également par la conception d’un plan d’action global sur les collections (étude, restauration,
réserves…).
Depuis 2004, le projet est entré dans une phase opérationnelle avec le lancement de la
première étape et de plusieurs opérations significatives :
- Le choix du cabinet spécialisé chargé de réaliser « l’étude de programmation » pour la rénovation
du Musée Lorrain. (Cabinet d’architecture et de programmation Françoise Ruel)
- Le démarrage effectif des travaux sur les bâtiments du périmètre du Musée Lorrain : la restauration
des façades du couvent des Cordeliers de septembre à décembre 2004. Depuis avril 2005 la rénovation
de la toiture de la Tour de l’Horloge et de la Galerie des Cerfs qui précède le traitement des façades
et toitures du Palais Ducal à partir de 2006, sous la direction de Pierre-Yves Caillault, architecte en
chef des Monuments Historiques.
- La mise en œuvre de l’opération « chantier des collections » qui consiste à inventorier, documenter
et numériser l’ensemble des œuvres (environ 70 000) qui composent la collection du Musée Lorrain
pour en restructurer le mode de gestion et la rendre plus accessible.
- La poursuite de la campagne de restauration pour porter à un niveau satisfaisant de conservation
et de lisibilité esthétique l’ensemble des œuvres destinées à figurer dans les futures présentations du
musée.
La rénovation du Musée Lorrain est donc aujourd’hui concrètement engagée. Le musée
continuera d’accueillir du public pendant la durée du chantier de rénovation et un certain nombre
d’opérations sera proposé et notamment un programme d’expositions temporaires en préfiguration
du nouveau Musée Lorrain.
2.présentation générale
de l’exposition
JB Claudot | Autoportrait | © Musée Lorrain | Photo P.Mignot
Musée Lorrain
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(1733-1805)
Le sentiment du paysage en Lorraine au XVIIIe siècle
Jean-Baptiste
claudot
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16 octobre 2006
Le Musée Lorrain depuis sa fondation autour de 1850 porte un intérêt
particulier aux artistes, peintres, sculpteurs, graveurs originaires de Lorraine ou
actifs sur son territoire.
Jean-Baptiste Claudot (1733-1805) a mené une carrière de peintre
paysagiste et de décorateur très révélatrice de l’émergence d’un nouveau goût pour
le paysage en France à la fin XVIIIème.
Son œuvre féconde allie la tradition du paysage avec ruine à l’antique,
dans l’esprit des védutistes italiens du XVIIème puis français du milieu du siècle
suivant. Emule de Joseph Vernet et d’Hubert Robert dans ce domaine, il diffuse ce
goût pour le paysage mélancolique, marqué par la représentation de la ruine et du
temps qui passe ; souvenir du voyage en Italie, alors très prisé. Claudot annonce
également par son œuvre le développement d’un sentiment régional manifesté
par des représentations de villes ou de sites lorrains clairement identifiés : Nancy,
Lunéville, Pont à Mousson, Metz, Bayon…
L’une des singularités de ce maître est également de peindre à la demande
de riches commanditaires de véritables portraits de châteaux ou de résidence de
la région de Nancy, tradition plus manifestement anglo-saxonne mais que l’on
retrouve parfois chez certains petits maîtres de province comme pour le peintre
bourguignon Lallemand (1710 ou 1716 – Paris, vers 1803 ou 1805).
Aucune exposition n’a été consacrée à ce peintre depuis plus d’une vingtaine
d’année. Cette manifestation coïncide avec l’étude complète des œuvres de maître
conservées dans les collections publiques de Nancy. D’importantes campagnes
de restauration menées communément par le Musée des Beaux Arts de Nancy
et le Musée Lorrain ont permis en 2004, 2005, 2006 de restituer au public de
nombreuses œuvres conservées depuis très longtemps dans les réserves de ces
musées.
3.Jean-baptiste claudot,
un peintre lorrain
Extrait du catalogue de l’exposition
par Cécile Laffon
Musée Lorrain
Nancy
(1733-1805)
Le sentiment du paysage en Lorraine au XVIIIe siècle
Jean-Baptiste
claudot
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Méconnu aujourd’hui, Jean-Baptiste Claudot fut pourtant le peintrepaysagiste le plus important en Lorraine dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.
Sa carrière, très longue et diversifiée, lui permit de s’adonner à tous les types de
peintures, scènes religieuses et portraits, paysages et vues de villes, natures mortes.
Sa vie en revanche nous est assez mal connue. En dépit de quelques articles de la
fin du XIXe et du début du XXe siècles, l’historien cherchant à retracer sa carrière
et sa biographie demeure souvent réduit aux conjectures.
Jean-Baptiste Claudot est né en septembre 1733 à Badonviller, un petit
village de Meurthe-et-Moselle, anciennement chef-lieu de la principauté de
Salm. Issu d’un milieu de robe (son père était avocat à la Cour Souveraine de
Lorraine), Jean-Baptiste ne se destine pourtant pas à la magistrature et a très vite
des dispositions pour la peinture. Dès 1745, à peine âgé de douze ans, il aurait
participé à l’exécution des décorations de l’église des Capucins de Blâmont puis
celles des Carmes à Lunéville (aujourd’hui disparues).
A la suite de ce premier travail, il devient l’élève de Jean Girardet (17091778), peintre de Stanislas, et d’André Joly (1706 - après 1781). De ce premier
enseignement, Claudot se nourrira longtemps, en s’initiant notamment, auprès
de Girardet, aux décors de pompes funèbres. Ils travailleront d’ailleurs de concert
à l’élaboration du catafalque de la princesse Anne-Charlotte de Lorraine, en
décembre 1773. Mais le maître influencera surtout fortement la première manière
de Claudot, comme le prouvent certains tableaux religieux et profanes du début
de sa carrière. Ces personnages très filiformes rappellent le peintre de Stanislas.
Aux côtés de Jean Girardet et d’André Joly, Claudot apprend aussi les principes
de l’architecture et de la décoration, et peut-être prend-t-il alors goût aux vues
de villes, genre apprécié par André Joly, qui fera, quelques années plus tard, le
succès de notre artiste.
A l’âge de 20 ans, en 1753, Claudot devient professeur de dessin et de
peinture au pensionnat des Jésuites de Pont-à-Mousson, poste qu’il occupera
jusqu’en 1759, sans qu’aucun document cependant n’atteste avec certitude son
passage dans l’institution. Cette même année, il épouse Marie-Louise Hatt et
s’installe à Nancy, au n°5 de la rue Stanislas.
En 1764, preuve sans doute de qualités reconnues, Claudot reçoit une commande
de la municipalité de Nancy pour la réalisation de cinq tableaux de paysage,
destinés à des dessus-de-porte au Palais du Gouvernement.
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Musée Lorrain
Nancy
(1733-1805)
Le sentiment du paysage en Lorraine au XVIIIe siècle
Jean-Baptiste
claudot
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L’année 1766 voit se succéder les bouleversements en Lorraine : la mort
du roi de Pologne et duc de Lorraine Stanislas, le 23 février, sonne définitivement
le glas de l’indépendance du duché de Lorraine et de Bar et du prestigieux
mécénat de son dernier duc. Dès lors, le dynamisme artistique suscité par le
souverain s’essouffle et nombre d’artistes, choisissent de s’expatrier, notamment à
Paris. Pour Claudot pourtant, 1766 est une année faste et riche de commandes,
il réalise un Portrait du roi Stanislas (disparu), rare témoin de sa probable activité
en tant que portraitiste, mais aussi des tableaux religieux aujourd’hui conservés
à la Cathédrale de Nancy (L’adoration des mages, Le baptême du Christ et Saint
Sébastien soigné par Irène). On retrouve Claudot au théâtre de la ville, où il
exécute un décor de palais d’après les dessins d’André Joly, avant d’être chargé
des décors peints d’après les dessins de Jean Girardet pour les obsèques du roi de
Pologne qui se déroulent le 15 mai 1766 en l’église Saint-Roch de Nancy. (...)
Malgré le succès incontestable qu’il connaît déjà à Nancy, Claudot
décide, pour achever sa formation, de partir pour Paris. La date de ce voyage et
sa durée restent contestées. On suppose néanmoins qu’il partit après la naissance
de son premier fils, Hubert-François, en 1767 et qu’il revint en 1769. Durant ce
séjour, une rencontre déterminera la suite de sa carrière : Joseph Vernet (17141789), rénovateur de la peinture de paysage française, devient son maître et son
ami. A défaut de pouvoir se rendre en Italie grâce à une bourse et sans doute en
raison de sa charge de famille, Claudot se lie avec Vernet, qui avait, quant à lui,
longuement séjourné outre-monts. Il transmit à Claudot le goût des paysages
méditerranéens idylliques, qui deviendront sa spécialité.
Sans doute très attaché à la Lorraine, sa terre natale, et soucieux d’y retrouver
des commandes, Claudot regagne Nancy lors de la naissance de son second fils,
Dominique-Charles en 1769, et s’installe au 50 de la rue de la Hache. L’influence
de Vernet se fait grandement sentir dans ses tableaux, mais pour autant, Claudot
ne s’enferme pas dans le genre du paysage. Il continue à travailler à des décors
de pompes funèbres, notamment à l’occasion de la mort de Louis XV, en 1774,
ou encore pour des peintures destinées à la salle du Nouveau-Concert en 1779.
La municipalité de Nancy assure à l’artiste des revenus réguliers, comme en
témoignent les traces de nombreuses commandes. L’artiste était également très
apprécié par les ordres religieux de la région et par la bourgeoisie locale, sensible
à la peinture décorative.
En 1784, preuve supplémentaire de la confiance qui lui est faite, Claudot
est chargé de la direction des travaux de décoration du nouveau Théâtre de Nancy.
Il se fait aider, à cette occasion, par Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), alors à ses
débuts, plus tard miniaturiste de grand talent. Peintre et décorateur de renom,
Claudot se consacre également, durant toute sa carrière, à la restauration de
tableaux, comme ce fut le cas en 1790, pour les peintures à la détrempe réalisées
par Girardet dans le salon carré de l’Hôtel de Ville.
Artiste reconnu, Jean-Baptiste Claudot connaît cependant plusieurs
épisodes difficiles dans sa vie personnelle. La Révolution n’épargne pas les artistes
trop bien en cour. Les commandes se font rares. Ses deux fils aînés, Hubert-François
(1767-1838) et Dominique-Charles (1769-1840), peintres eux aussi, choisissent
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d’émigrer. Pour avoir soutenu le régime, Claudot est considéré comme suspect
et rencontre d’importants problèmes financiers (les rares commandes qui ne lui
étaient pas retirées étaient payées en assignats). Claudot n’a pas d’autres recours
que de baisser ses prix et de redoubler de travail : la qualité de sa production
s’en ressent. L’artiste se serait vu contraint de céder aux appétits d’entrepreneurs
peu scrupuleux, qui l’obligèrent à fournir à moindre coût des dessus-de-porte
et de cheminées pour des maisons bourgeoises. Mais peut-être ne s’agit-il que
d’une légende, forgée aux XIXe et XXe siècles pour justifier une baisse sensible
de qualité dans sa production autour de 1790-1800. Cette moindre qualité peut
également s’expliquer par l’existence possible d’un atelier . En effet, Claudot,
qui avait des talents de pédagogue, a été le professeur de nombre d’artistes, à
commencer par ses deux fils aînés, Hubert-François et Dominique-Charles, mais
aussi Yves-Dominique Collin (1753-1792), ou encore les miniaturistes JeanBaptiste Isabey, Jean-Baptiste Augustin (1759-1832) et Jean-Antoine Laurent
(1763-1832). Il est tout a fait possible que le maître se soit fait aider dans la
réalisation de ses paysages par ses élèves, ce qui expliquerai l’aspect parfois négligé
et répétitif de certains détails dans ses compositions. Toutefois, cette supposition
ne peut être corroborée par aucun document officiel.
Cette période assez peu glorieuse se termine heureusement avec le retour
des deux fils aînés de Claudot, en avril 1800. Cet événement va susciter un regain
d’inspiration et de qualité dans son travail. En 1801, il exécute ainsi plusieurs
vues de Nancy et de la région pour des notables locaux. Fait exceptionnellement
rare pour qu’il mérite d’être souligné, deux de ces vues sont datées. Leur qualité
témoignent avec élégance du talent de Claudot jusqu’à l’extrême fin de sa vie (il
a alors 68 ans).
La restauration d’un rideau de scène (dessiné par André Joly en 1756), en vue
de la représentation du Jugement de Salomon, le 7 octobre 1803 est à ce jour la
dernière commande connue de l’artiste. Au terme de plus de cinquante années de
production, Jean-Baptiste Claudot s’éteint à Nancy le 27 décembre 1805.
Par l’importance numérique de sa production, mais aussi par la qualité
de ses œuvres et la diversité de ses talents, Claudot occupe une place essentielle
dans le panorama artistique lorrain du temps. Son apprentissage auprès des deux
artistes nancéiens les plus importants du milieu du XVIIIe siècle, Jean Girardet
et André Joly, lui permit de poser les bases de son métier et de le sensibiliser
plus particulièrement à l’art du décor. Très tôt, il se passionna pour la peinture
de paysage. Admirateur du maître du paysage classique Claude Gellée (16001682), lui aussi Lorrain, il reçut cet héritage par l’intermédiaire d’un autre de ses
maîtres, Joseph Vernet. Préférant une carrière provinciale reconnue à une place
dans la capitale dans l’ombre de son aîné, sa curiosité l’amena à pratiquer tous les
genres picturaux, avec, il est vrai, une facilité pour le paysage, qui en fit l’un des
principaux propagateurs du courant « ruiniste ».
Claudot
en quelques dates
1733 : Naissance de Jean-Baptiste Claudot à Badonviller (Meurthe-et-Moselle)
Vers 1745 : Il devient l’élève de Jean Girardet (1709-1778) et d’André Joly (17061855), qui l’initient à la peinture de paysage, aux principes de l’architecture et de
la décoration mais aussi aux décors de pompes funèbres.
1753 : Il est professeur de dessin et de peinture au pensionnat des Jésuites de
Pont-à-Mousson.
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1764 : Claudot reçoit des commandes de la ville de Nancy : il réalise ainsi cinq
dessus-de-porte représentant des paysages pour le Palais du Gouvernement.
1767-1769 : Claudot part pour Paris et fait la connaissance de Claude-Joseph
Vernet (1714-1789), qui devient son maître et son ami. Sans jamais être allé en
Italie, Claudot s’imprègne des paysages italianisants qui firent la notoriété de
Vernet.
Décembre 1773 : Il réalise le catafalque de la princesse Anne-Charlotte
de Lorraine à la chapelle des Cordeliers de Nancy en collaboration avec Jean
Girardet.
26 mai et 18 juin 1774 : Claudot compose deux mausolées pour les funérailles
de Louis XV qui sont élevés dans l’église des Dominicains de Nancy et dans
l’église Saint-Roch (détruite en 1792).
1784 : Il dirige les travaux de décorations du nouveau théâtre de Nancy. Contraint
de s’absenter, il aurait confié le suivi du chantier au jeune Jean-Baptiste Isabey
(1767- 1855).
1793 : Pour avoir soutenu la royauté, Claudot perd de nombreuses commandes
d’amateurs nancéiens. Pour vivre, l’artiste doit recourir aux entrepreneurs, à qui
il fournit des dessus-de-porte réalisés en série pour les demeures bourgeoises.
Vers 1801 : Il reçoit d’importantes commandes de vues de Nancy et de la région
émanant de notables locaux.
27 décembre 1805 : Mort de Jean-Baptiste Claudot à Nancy, à l’âge de 72 ans.
4.commissariat et
catalogue
Commissariat :
Commissaire général : Éric Moinet, Conservateur en chef du Patrimoine,
Directeur du Musée Lorrain
Claude Bresson : Historienne d’Art, spécialiste de Jean-Baptiste Claudot
Cécile Laffon : Historienne d’Art, spécialiste de Jean-Baptiste Claudot
Catalogue :
Jean-Baptiste Claudot
Le catalogue qui accompagne l’exposition Jean-Baptiste Claudot (1733-1805),
le sentiment du paysage en Lorraine au XVIIIe siècle, comprend 112 pages
richement illustrées et documentées. Cet ouvrage est édité par Serge Domini,
il est disponible à la boutique du Musée Lorrain et en librairie
(prix public 27 €)
Jean-Baptiste Claudot
Jean-Baptiste Claudot
Le Bastion des Michottes
Musée lorrain. cat.12
© Musée Lorrain, Nancy
photo P. Mignot
Le sentiment du paysage en Lorraine
au XVIIIe siècle
Catalogue d’exposition 25 juin - 16 octobre 2006
Nancy, Musée Lorrain
Jean-Baptiste Claudot
Le sentiment du paysage
en Lorraine au XVIIIe siècle
Catalogue d’exposition
25 juin - 16 octobre 2006
Nancy, Musée Lorrain
ISBN 2-912645-81-6
27 €
NANCY, MUSÉE LORRAIN
Musée Lorrain
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(1733-1805)
Le sentiment du paysage en Lorraine au XVIIIe siècle
Jean-Baptiste
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Commissaires associés :
N A N C Y, M U S É E L O R R A I N
�
SERGE DOMINI EDITEUR
Le musée a bénéficié de nombreux prêts d’oeuvres provenant de collections
publiques et privées de Lorraine et tout particulièrement du Musée des BeauxArts de Nancy qui avec le Musée Lorrain conserve le plus grand nombre de
peinture de cet artiste.
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Jean-Baptiste
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5.visuels presse
Jean-Baptiste Claudot | Vue panoramique de Nancy des collines de Malzévillle
© Musée Lorrain | Photo : P.Mignot
Jean-Baptiste Claudot | Place de Grêve à Nancy
© Musée Lorrain | Photo : P.Mignot
6.informations pratiques
Dates | Jean-Baptiste Claudot,
Le sentiment du paysage en lorraine au XVIIIe siècle
du 25 juin au 16 octobre 2006
Lieu |
Musée Lorrain
64 Grande Rue - 54000 – Nancy
Tél. | (+33) 3 83 32 18 74 Fax : (+33) 3 83 32 87 63
[email protected]
www.nancy.fr/culturelle/musees.htm
Horaires | ouvert tous les jours, sauf le mardi
de 10h à 12h30 et de 14h à 18h
Tarifs |
4 € | Réduit : 2,50 €
Visites guidées |
- visites pour les individuels tous les samedis et dimanches à 15h.
Tarifs : 6 € / 4,50 € (comprend l’entrée du musée)
inscriptions au 03 83 32 99 42 ou par mail : [email protected]
- Durant l’été, tous les 15 jours, visites guidées par les concepteurs de l’exposition :
mercredi 12 juillet à 16h30 par Eric Moinet, conservateur en chef du Musée Lorrain et
commissaire de l’exposition
mercredi 26 juillet à 16h30 par Cécile Laffon, historienne d’art spécialiste de Jean-Baptiste
Claudot
mercredi 9 août à 16h30 par Claude Bresson, historienne d’art spécialiste de Jean-Baptiste
Claudot
mercredi 23 août à 16h30 par Eric Moinet, conservateur en chef du Musée Lorrain et
commissaire de l’exposition
- groupes : sur demande auprès du service des Publics 03 83 17 54 43
- Pour les enfants:
Atelier des vacances les 10, 11 et 12 juillet de 14h à 17h
« Dessine moi un paysage animé à la manière des artistes du 18ème siècle »
public: enfants à partir de 7 ans et adolescents
En exergue à l’exposition Claudot, le stage débutera par la découverte des tableaux lorrains présentés dans
la galerie des cerfs. La prise de note et de croquis dans le jardin et la Pépinière permettront de découvrir
les techniques du crayon gras, de la sanguine et du fusain. Enfin sera proposé un parcours dans les salles
archéologiques et la section sur la statuaire pour illustrer le goût des antiques.
Inscriptions et renseignements: Mireille Canet/ 03.83.37.25.55
Société d’Histoire
de la Lorraine
et du Musée Lorrain