PRESENTATION DU LIVRE CHOISIR LA VIE Se préparer à devenir
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PRESENTATION DU LIVRE CHOISIR LA VIE Se préparer à devenir
PRESENTATION DU LIVRE CHOISIR LA VIE Se préparer à devenir parent, concevoir un monde nouveau Concevoir un livre et concevoir un enfant, c’est du même ordre. Il y faut chaque fois, beaucoup d’amour et de soins. Et chaque fois, l’enfant qui paraît est beau mais n’est pas parfait. Ecrire un livre, c’est aussi se livrer. (Je n’ai pas voulu le jeu de mots, il s’est imposé). C’est prendre le risque d’être incompris, d’être critiqué, d’être valorisé ou dévalorisé. Ecrire un livre, c’est faire part de ses croyances, à un moment donné de sa vie. C’est risquer d’être reçu ou non. Alors pourquoi prendre ce risque ? Quand j’étais jeune, j’ai appris qu’il faut donner du sens à sa vie. J’ai cherché le sens de ma vie et je lui ai donné du sens. Et puis, un jour, tout cela n’avait plus de sens. Un autre jour, c’était la 1ère heure de cours de ma formation de sophroanalyste, j’ai compris que nous n’avons ni à chercher le sens de notre vie, ni à donner du sens à la vie mais que la vie est SENS. Le sens de ma vie, il était là, en moi et ce que je faisais à ce moment là faisait sens pour moi. Et je faisais quoi ? Je décodais mon parcours de vie. Je comprenais comment le vécu de ma vie intra-utérine avait façonné non seulement la personne que j’étais, mon physique, mon psychisme mais aussi l’adulte que j’allais devenir, le métier que je choisirai, la vie que je me fabriquerai. En faisant ce constat, je comprenais aussi que toute expérience était vécue dans un contexte parfaitement adapté pour mon évolution. Je commençais alors à guérir des mémoires de ma vie prénatale et de ma naissance. Au fil de mes formations et de mon évolution, j’ai aussi compris comment la vie humaine est en résonance avec le cosmos. L’instant de la conception, dans le ventre maternel, c’est le big-bang qui a créé le monde. Le moment de la naissance, c’est une étoile qui s’allume, une autre qui meure. C’est aussi à chaque instant, la naissance et la mort de nos cellules. Les 9 mois de gestation, on les trouve souvent dans la création d’entreprise : les start-up réussissent en 9, 18 ou 27 mois. Or les 27 mois qui entourent la naissance (9 mois avant la conception, 9 mois de vie intra-utérine, 9 mois après la naissance) sont les plus importants pour notre devenir d’être humain. Il y a 2 ans, j’ai été invitée à la réunion de lancement du salon Préventica à Lyon. Cette année-là, le symbole du salon était un œuf reproduit sur les affiches et les flyers. Les intervenants ont parlé de la conception du projet et des 9 mois dont ils avaient eu besoin pour arriver à cette journée de présentation, symboliquement, la naissance. J’ai profité du parallèle pour leur faire remarquer qu’aujourd’hui hormis 500 entreprises, en France, on ne prend pas en compte la qualité parent du salarié. Or les compétences parentales conduisent aux compétences managériales : savoir féliciter, recadrer, encourager, critiquer, nous le faisons en tant que parents. Les chefs d’entreprise, sont souvent des « patrons » dont l’étymologie est « pater », le père et les relations hiérarchiques sont encore bien souvent des relations père-fils teintées par la peur de l’autorité. Au XIXème siècle, nous avons connu le paternalisme dans l’entreprise. Chacun d’entre nous est un monde à part entière et chacun vit dans son monde. Les mondes co-habitent, se cognent, s’accrochent, s’emmêlent les uns aux autres, s’éloignent les uns des autres, rejouant le scénario de l’amour ou de l’incompréhension, parfois de la guerre. Nous sommes prédestinés par notre vécu intra-utérin à être plutôt pacifique ou plutôt belliqueux ; plutôt compréhensif ou plutôt intolérant. A ce point de mon discours, vous commencez à comprendre comment les soins prodigués à la future mère et à l’enfant in-utero peuvent avoir un impact sur le monde et sur la société. L’illustration, la plus parlante, ce sont les poupées gigognes ou comme disent les Chinois « tout est dans tout ». Pour permettre au monde d’accoucher de lui-même dans la douceur et la sérénité, nous devons prodiguer aux mères et aux bébés, futurs citoyens du monde, dès avant la conception, les soins relationnels, affectifs, psychologiques, sociaux, culturels et économiques dont ils ont besoin. C'est-à-dire prendre en compte toutes les matrices de notre vie, de notre 1ère cellule, de notre 1er germe énergétique, jusqu’à l’entreprise dans laquelle nous travaillons, la société dans laquelle nous vivons. C’est pour apporter ces connaissances et ces réflexions que j’ai écrit ce livre. Il compte 3 grandes parties : 1. Un passage difficile entre ancien et nouveau monde 2. Une approche matricielle de la prévention 3. Des politiques pour l’avenir de l’humanité Ce livre présente également une formation que j’ai imaginée pour un nouveau métier, celui d’accompagnant à la parentalité. Car nous avons tous besoin d’être accompagnés. Que nos œuvres soient des livres, des concepts, des organisations, des constructions ou des enfants, nous sommes tous parents. Jusqu’à ce jour, la plus belle œuvre, celle de créer un être humain est confiée aux aléas de la vie. Or le monde de demain dépend des enfants que nous donnerons au monde.