le parc departemental de la folie saint-james a neuilly-sur

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le parc departemental de la folie saint-james a neuilly-sur
Communiqué de presse
Avril 2015
LE PARC DEPARTEMENTAL DE LA FOLIE SAINT-JAMES
A NEUILLY-SUR-SEINE
Les travaux commencent à partir du 27 avril 2015
Le Département des Hauts-de-Seine restaure le parc départemental de la Folie SaintJames à Neuilly-sur-Seine. Les travaux dureront un an. Le parc sera fermé au public, à
l'exception d'une partie située près de l'avenue de Madrid où sera réalisée l'aire de jeux.
Le Département, devenu propriétaire en 2009, a entrepris des études préalables à la
restauration du parc et de ses fabriques, comprenant une étude paysagère, une étude
historique et une étude archéologique. Une équipe pluridisciplinaire de maitrise d’œuvre dirigée
par Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des Monuments Historiques a été désignée en
2010 pour réaliser le projet.
Le projet de restauration du parc de la Folie Saint-James se définit en termes de
conception historique, paysagère et fonctionnelle. Il associe l’histoire du site, la présence
des tracés historiques des jardins anglo-chinois du 18ème siècle ainsi que les usages actuels et
projetés du parc. Sont ainsi prévus la restauration des fabriques subsistantes (le grand
Rocher, le pont palladien, la colonne dorique, les vases antiques) ainsi que la restauration du
jardin datant de 1925.
> Valoriser les éléments historiques
La restauration des fabriques comprend les travaux de conservation et l’installation d’un
système de garde-corps permettant la fréquentation par le public en toute sécurité, mais aussi
la remise en service des effets d’eau, des jets et vasques ainsi que la création d’une pièce
d’eau au pied.
Le Grand Rocher et le pont palladien seront de nouveau accessibles. Le promeneur pourra
passer au-dessus et en dessous du pont, là où il y a plusieurs siècles serpentait une rivière.
Autre élément historique – mais beaucoup plus récent que les précédents - le jardin Art déco
qui date des années 1920 verra son Temple de l’Amour remis en état et retrouvera sa statue
d’origine.
> Écran végétal
Le traitement du végétal est un autre volet majeur du projet pour redonner goût à la promenade.
Le projet prévoit de renforcer la lisière, de créer une sorte d’écran végétal qui isolera le parc des
propriétés environnantes.
L’allée centrale traversant le parc, qui est aussi une voie pompiers pour la sécurité du collège et
du lycée sera intégrée de manière paysagère. En plus des deux contre-allées existantes, un
réseau de petites allées périphériques va être créé. Ces allées circuleront au milieu d’une
végétation elle aussi revue dans l’esprit du XVIIIe siècle. Plus de six mille vivaces et plantes
couvre-sol seront plantées, accompagnées de six cents arbustes et d’une centaine
d’arbres.
> Un jardin intégré à la ville
Sur toute la surface du parc seront installés un réseau d’arrosage, une borne fontaine et de
nouveaux éléments de mobilier (bancs, poubelles…). Le projet prévoit également un éclairage
avec une mise en lumière des fabriques.
En ce qui concerne les équipements, une aire de jeux pour les enfants de 2 à 6 ans côté
avenue de Madrid, reproduira des jeux présents au sein du parc au 18ème siècle.
Le coût total est estimé à 2,5 millions d’euros. Les travaux dureront un an.
LA FOLIE SAINT-JAMES
De tous les jardins pittoresques créés en France à la fin du
XVIIIe, celui de Claude Baudard de Sainte-James, trésorier
de la marine, commandé pour sa maison de Neuilly, était
peut-être le plus ambitieux.
Le parc de la Folie Saint-James, à Neuilly-sur-Seine, a été
aménagé entre 1778 et 1784 par l’architecte-paysagiste
François Joseph Bélanger.
Ce parc se situe dans la veine des grands jardins pittoresques et anglo-chinois français du
18ème siècle, il est une référence de l’époque, comme le sont le jardin de Bagatelle ou le parc
Monceau.
A l’origine le domaine de Claude Baudard de Saint James, avait une surface de 15 hectares et
comportait 17 fabriques disposées dans le jardin de la demeure principale, dite « Folie ». Il
s’étendait jusqu’à la Seine.
Le 19ème siècle marque le délitement progressif de la
propriété et de ses jardins ; les allotissements (voies privées de
part et d'autre du parc) du début du 20ème siècle achèvent ce
processus. Le début du siècle dernier (1922–1925) a
sensiblement recomposé le parc en introduisant des parties
plus régulières et classiques dans un style art déco.
Pour préserver le site, le bâtiment de la Folie, le parc et
l’ancienne chapelle ont été classés « Monuments historiques
» en 1922, en application de la loi de 1913.
Du parc originel il ne subsiste aujourd’hui que 1,8 hectares et trois fabriques (le pont palladien,
la colonne dorique et le Rocher). Le jardin Art déco à l’entrée a conservé son charme.
Contact presse
Anne BERNARD
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