Francfort 2007 - Le Dilettante

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Francfort 2007 - Le Dilettante
Catalogue
2007-2008
Rights List
Éditions Le Dilettante
19, rue Racine
75006 Paris – France
[email protected]
www.ledilettante.com
T : (33) 1 43 37 98 19
F : (33) 1 43 37 06 10

Sommaire :
LE DILETTANTE’S SUBAGENTS:
pages 4 - 5 : A.D.G., J’ai déjà donné…
BALTIC STATES: AGENCE DE L’EST
pages 6 -9 : Adam Olivier, Je vais bien, ne t’en fais pas
BULGARIA: NIKA AGENCY
pages 10-11 : Beaujon Nicolas, Le Patrimoine de l’humanité
CENTRAL EUROPE: AGENCE DE L’EST
pages 12-13 : Bertrand Alain, On progresse
GREECE: NIKI DOUGÉ
pages 14-15 : Blanchard André, Contrebande
pages 16-17 : Charras Pierre, Quelques ombres
pages 18-19 : Cubel-Ulluarte, Descabello
pages 20-21 : Fleischman Cyrille,
Riverains rêveurs du métro Bastille
pages 22-23 : Gavalda Anna, Ensemble, c’est tout
ISRAEL: BORIS HOFFMAN
JAPAN: BUREAU DES COPYRIGHTS FRANÇAIS
NETHERLANDS: ARABELLA CRUSE
NORDIC COUNTRIES: ARABELLA CRUSE
PORTUGAL: A.M.V. AGENCIA / EDUARDO MELON
pages 24-27 : Graff Laurent,
Il ne vous reste qu’une photo à prendre, Le Cri
ROMANIA: SIMONA KESSLER INT. COPYRIGHT AGENCY
pages 28-29 : Guillot Bertrand, Hors jeu
RUSSIA: ANASTASIA LESTER
pages 30-31 : Maréchaux Laurent, Le Fils du Dragon
SOUTH AMERICA: A.M.V. AGENCIA / EDUARDO MELON
pages 32-33 : Minière Isabelle, La Première Marche
SPAIN: ANNE-MARIE VALLAT AGENCIA / EDUARDO MELON
pages 34-35 : Montana Cyril, La Faute à Mick Jagger
pages 36-37 : Noguez Dominique, Lénine dada
pages 38-39 : Renault Murielle,
Le Strip-tease de la femme invisible
TURKEY: AKCALI COPYRIGHT
UKRAINE: ANASTASIA LESTER
U.S.A.: THE FRENCH PUBLISHERS’ AGENCY
pages 40-41 : Rozen Anna, Vieilles peaux
--------------------------------------
pages 42-43 : Vilrouge Marc : Le Livre impossible
LE DILETTANTE’S AGENT:
pages 44-45 : Backlist
CLAUDE TARRÈNE
[email protected]
LE DILETTANTE
LE DILETTANTE


ne
last o
y
r
e
The v
A.D.G.
J’ai déjà donné…
« Il est indubitable que tout instrument électrique plongé dans un
liquide où est immergé un corps humain provoque une électrocution
carabinée, c’est même un principe d’archi-merdre absolu. »
L’ultime roman d’A.D.G., une voix singulière dans le polar
français. Mise au point dévastatrice avec une droite extrême qui
doublejoue en permanence avec les idées et la morale, mais
surtout récit pure province, hautancouleur, miné de vannes
couenneuses à souhait et hérissé de néologismes double-pot.
« A.D.G., c’est un style : avalanche de trouvailles argotiques,
calembours et néologismes, de personnages libres et truculents,
antihéros et vrais pieds nickelés qui apparaissent dès son
premier roman en 1971. La parodie n’est jamais loin et bouscule
les limites habituelles du polar. »
Pour venger A.D.G.
« J'ai déjà donné… convoque tous les personnages créés par
Alain Fournier, dit Camille, dit ADG, dans la vingtaine de
romans noirs qu'il a publiés à la Série Noire et un peu ailleurs.
Personne ne manque à l'appel. La construction du roman avec
mise en abyme de deux récits complémentaires lui confère une
valeur testamentaire. L’avocat Delcroix récupère un tapuscrit
rédigé par Serguie Djerbitskine, alias Machin, en 1981, récit
lyrique d'une aventure qui devait précipiter son exil aux
antipodes. C'est à la double lecture de l'enquête de l'avocat et
du roman apocryphe qui nourrit l'investigation, que l'on
retrouve, en même temps que la grisaille humide des Pays de la
Loire, la verve argotique des débuts d'A.D.G., l'acidité de sa
plume et son amour immodéré pour le calembour à la
condition qu'il soit très mauvais. Par ailleurs, tout cela ne finit
pas très bien mais ça, on le savait avant d'ouvrir le livre. »
B.I., Libération
« A.D.G. peut être tranquille dans son petit cimetière de Véretz :
il passera de l'eau sous le pont de Fil avant qu'un autre fasse à
son éplorée, madame la langue française, un enfant posthume
C.D.B., Valeurs actuelles
aussi beau et dissipé. »
« Chant du cygne d'une amitié où le mensonge et la trahison
avaient leur part, J'ai déjà donné… pourrait se résumer dans ce
jeu de mots, un des plus beaux d'A.D.G., pourtant expert en la
matière : «La nostalgie n'est plus ce bel été.» J.L., Le Figaro littéraire
MAI
2007
LE DILETTANTE
PAPERBACK RIGHTS: BABEL NOIR/ACTES SUD
A.D.G.’s last novel – a unique voice in the French crime
novel. A devastating correction, with an extreme right which is
always foul-playing with ideas and morality, but above all it’s a
tale that is entirely about the French provinces, colourful,
filled with digs as juicy as pork crackling and spiked with
confusingly distorted made up words.
‘Foremost A.D.G. is a style: an avalanche of invented slang,
puns and made up words, free and mirthful characters who are
true anti heroes and real rascals, and appear right from his first
novel. Parody is never very far away and overturns the
Pour venger A.D.G.
traditional norms of crime novels.’
‘J’ai déjà donné… conjures up all the characters created by
Alain Fournier, a.k.a. Camille, a.k.a. A.D.G., in twenty odd
novels he published in the ‘Série Noire’ and elsewhere. No one’s
missing. The novel is composed by two self recursive and
complementary stories, giving it the appearance of a will. The
lawyer Delcroix gets a type-script written by Serguie
Djerbitskine a.k.a. Thingy, in 1981, a lyrical tale about an
adventure that ought to hasten his exile to distant lands. It’s
after reading the story twice during the lawyer’s investigation
and the apocryphal novel giving new blood to the investigation
that we find the drizzling rain of the Pays de la Loire and at the
same time the slang filled prose A.D.G. used in his early years,
the acidity of his pen and his immoderate love of puns,
provided that they are really bad ones. Furthermore, it doesn’t
all end up so well, but we knew that would be the case even
B.I., Libération
before we started reading the book.’
‘A.D.G. can rest in peace in his little cemetery of Véretz, it will
take a long time for someone else to give a child to the
mourning Madam of the French language, a posthumous child
as handsome and as restless.’
C.D.B., Valeurs actuelles
Né à Tours en 1947, A.D.G. est devenu en une
dizaine de romans – parus de 1971 à 1981 – l’un des
maîtres du néo-polar français, à contre-courant de la
pensée unique de l’après-68. Provocateur et pratiquant
convaincu de l’autodérision, il se considérait plutôt
comme un anarchiste de droite, y compris dans ses
romans. Autodidacte et dévoreur de livres, il admirait
Céline, Marcel Aymé et Jacques Laurent. A.D.G. est
mort, à Paris, le 1er novembre 2004.
Born in Tours in 1947, A.D.G. has become one of the
masters of the new French crime novel. A.D.G. died in
Paris on November 1st 2004.
LE DILETTANTE
THRILLER
288PP.


Olivier Adam
Je vais bien, ne t’en fais pas
book
m
o
r
F film
to
« Ça fera bientôt dix ans. Dix ans que Claire est née. Et avec elle :
Loïc, l’âme sœur, le frère. La part manquante. Son silence
inexplicable, son absence douloureuse. Ses cartes postales. Qui en
disent trop ou pas assez. Les parents et leur tendresse pudique, leur
amour maladroit. Le pavillon familial, les chambres et les traces de
l’enfance. Les rues de Draveil et de Vigneux, banlieues livides et
pavillonnaires, noyées dans la masse, bordées de prunus et de jardins
neurasthéniques. Le Shopi, Paris et la rue des Martyrs, Nadia et les
collègues. Le mépris, les codes et la domination. Et puis la fuite à
Portbail, le camping de Barneville Carteret, les dunes, la lande et la
mer. Dix ans et j’écrivais cette histoire, la nuit dans l’appartement
aux murs jaunis, aux fenêtres de travers, au plafond pas droit. Ou
alors au boulot. Rivé à mon ordinateur, qui pouvait bien savoir quels
mots je tapais alors ? (…) Et puis il y a eu le cinéma. Depuis le début
il était là. Tapi dans l’ombre, il ne demandait qu’à en sortir. Ça a
commencé dès l’écriture. Aucun de mes autres livres n’est à ce point
écrit en position de filmeur. Troisième personne. Caméra amoureuse.
Collée à Claire. Saisissant le présent, tentant de capturer l’infime, les
traces, les silences, les gestes, les paysages. Absence totale de
commentaire, de psychologie, d’explications. Et en creux, entre les
lignes, une trame, un suspense, même, des rebondissements, presque.
Bref, l’ébauche d’un scénario. Je me suis peu à peu éloigné de cette
manière « cinématographique ». Et je ne m’y reconnais plus vraiment.
Je me sens tellement du côté de la voix désormais. Des sensations, du
rythme, des lieux, de la musique, de la phrase, du physique. Mais
qu’importe. Les livres sont écrits une fois pour toutes. On les laisse
derrière soi comme des peaux anciennes, des costumes, des identités
transitoires. (…) Ne me restait plus qu’à aider Philippe Lioret à
écrire et réaliser son film et à me trahir. À se sentir libre, à s'approprier
cette histoire, ces personnages et ces lieux. N’en garder que ce qui
pouvait lui être utile et le touchait au plus profond. Jeter le reste. Et
inventer ce qui manquait. Pour se rapprocher au plus près de cet
endroit du texte qui l’avait bouleversé et qu’en lui était monté ce
singulier désir de cinéaste : s’emparer d’une trame existante, de
l’histoire et de l’univers d’un autre et les faire siens, comme s’ils
étaient sortis de ses propres tripes. Voilà ce qui m’a occupé l’esprit,
tout au long de l’écriture du scénario. Raconter l’histoire que Philippe
avait dans la tête et dans le ventre. Oublier mon livre, ma version des
faits. Ma propre cinématographie. Et me fondre dans la sienne. Au
final, si le livre est bien mon livre, le film est bien, et plus qu’aucun
autre, son film. (…) Son film le plus personnel. » Olivier Adam
SEPTEMBRE
2007
LE DILETTANTE
‘It was almost ten years ago. Ten years since Claire was born. And
with her: Loïc, her soul mate, her brother. Her missing part. His
unfathomable silence, his painful absence. His post cards. That say
too much or too little. Her parents and their discreet tenderness,
their clumsy affection. Their family house, its rooms, all bearing
the marks of childhood. The streets of Draveil and of Vigneux,
pallid and monotonously homogenous suburbs, lined with prune
trees and depressing gardens. The Shopi supermarket, Paris and
the Rue des Martyrs, Nadia and her colleagues. Scorn, social codes
and domination. And fleeing to Portbail, the campsite at
Barneville Carteret, the dunes, the moors and the sea. Ten years
since I wrote this story at night in a flat with yellowed walls, twisted
windows and uneven ceiling. Or at the office. Glued to my
computer, who knew what I was typing at the time? (…) Then there
was the cinema. Since the beginning it was there. Crouched in
darkness, it was only desperate to get out. It started while I was
writing. None of my other books has been written to that extent
with a film director’s eye. Third person. Loving camera. Eyes on
Claire. Seizing the moment, trying to capture minutiae, traces,
silences, gestures, landscapes. A total absence of comments,
psychology or explanations. And what was suggested, between the
lines was a story line, suspense, even what was nearly some
unexpected upheavals. So there it was: the preliminary sketch of a
scenario. I progressively distanced myself from this movie script
style. I don’t recognise myself in it anymore. I feel so much better
when I focus on the characters’ voices now. Sensations, rhythm,
places, music, sentences, matter. But who cares. Books are written
once and for all. We leave them behind us like old skins, fancy
dresses, transitory identities (…). The only thing that was left for
me to do was to help Philippe Lioret write and produce his movie,
and betraying me.
To help him be free, to take on for himself this story, these
characters and places. Only keeping what could be necessary for
him and what concerned the most profound aspects of the book.
Getting rid of the rest. And inventing what was lacking. To get
closer to the aspects of the text which had moved him and stirred
in him this particular desire of a film director: to take on a story
line that already exists, the tale and universe of someone else and
to make it theirs, as if it had come out of his own guts. That is what
occupied my thoughts while I was writing the scenario. To write
the story Philippe Lioret had in his mind and stomach. To forget
my novel, my own version of the story. My own cinematography.
And to melt into his. In the end, if the book is really my own, on the
contrary, the film, well, and more than any other, is really his (…).
His film is his most personal.’ Olivier Adam, September 2007
LE DILETTANTE
FIRST NOVEL
186PP.


Olivier Adam
Je vais bien, ne t’en fais pas
fine,
I am wor r y
don’t
« Je ne connais personne, dit-il. Je m’ennuie un peu. Moi aussi,
répond Claire. On se tire ? Ils partent sans dire au revoir. Personne
ne fait attention à eux. Personne ne fait attention à personne.
Chacun est bien trop occupé à faire impression. »
C’est le récit d’un drame familial, d’un cruel apprentissage de
la vie et du monde du travail. C’est aussi un thriller
psychologique : la disparition d’un être cher, le quotidien entre
loisir et travail à la caisse du Shopi, et puis le suspense qui
enveloppe ce trou noir, ce manque, voilà les trois chemins que
suit Claire, jeune fille tendre et fragile, affaiblie par l’absence
de son frère. Un roman réaliste aussi étonnant qu’émouvant
sur la douleur de la séparation.
« L’écriture simple, mais vive et gracieuse, plonge dans une
réalité crue, des additions de courses aux égarements
sentimentaux. »
M.L., Télérama
« Avec ce portrait de femme blessée, attachante et secrète,
Olivier Adam montre la vulgarité de l’époque, son indigence
asphyxiante, sa bêtise criminelle. Si toute œuvre vraie répond à
une nécessité, celle de ce joli premier roman apparaît
manifeste : traduire la douleur des cœurs simples, dire ce que
fut leur écrasement. »
S.L., Le Figaro littéraire
« Le livre fermé, sa silhouette frêle et lumineuse bouleverse
E.G., Le Monde des livres
encore. »
« Bâti autour d’un secret, ce très beau petit livre d’aujourd’hui,
ressaisit magnifiquement, à fleur d’émotion, la douleur de
n’être pas assez et le bonheur triste de vivre parmi trop de gens
sans attention. »
J.-L.K., 24 Heures
«Olivier Adam nous donne une histoire poignante qui nous plonge
aux tréfonds de l’amour filial dans ce qu’il a parfois de plus tordu.
Il nous donne un roman qui se lit d’une traite tant il est fort. Le
langage est direct, très parlé, parfois cru même ; c’est que la
situation est crue. Le langage est profond, il appelle presque le
silence, la mélancolie; c’est que la situation est déchirante. C’est
un roman qui noue la gorge.»
O.P., La Voix du Nord
JANVIER
2000
LE DILETTANTE
A MOVIE BY NORD-OUEST, A FILM DIRECTED BY PHILIPPE LIORET.
PAPERBACKS SOLD THROUGH POCKET: 120,000.
TRANSLATION RIGHTS: ITALY (MINIMUM FAX),
GERMANY (SCHIRMER GRAF), SERBIA (LAGUNA).
It is the story of a family drama, of the cruelty of life’s lessons.
It is also a psychological thriller: the disappearance of a loved
one, the balance between leisure and a job as a Shopi
supermarket cashier, and the suspense that surrounds this
black hole and this emptiness thereof. These are the three
paths that Claire follows, a sweet and fragile young woman
who is weakened by her brother’s absence. A realistic novel
both moving and surprising about the pain of separation.
‘This simple yet vivid, elegant style plunges deep into a raw
reality that ranges from ringing up groceries to losing oneself in
M.L., Télérama
romantic encounters.’
‘With this portrait of a torn, endearing and secretive woman,
Olivier Adam highlights the vulgarity of our time, its
suffocating indigence, its criminal idiocy. If every true work
answers to a need, that of this delightful first novel evidently
answers it. It conveys the pain of simple hearts and tells of what
S.L., Le Figaro littéraire
was their devastating heartbreaks.’
‘Once the book closed, the heroine’s frail and luminous
silhouette is still overwhelming us.’
E.G., Le Monde des livres
‘Based on a secret, this exquisite contemporary novel superbly
grips the cords of our hearts while revealing the pain of not
being enough and the sad joy of living amongst others without
being noticed.’
J.-L.K., 24 Heures
‘Olivier Adam tells a touching story that plunges us into the
depths of a sometimes twisted family love. This page-turner
novel will make you choke.’
O.P., La Voix du Nord
Olivier Adam est né en 1974. Il a grandi en banlieue
parisienne et vit désormais en Bretagne. Je vais bien, ne t'en
fais pas est son premier roman. Depuis, il y en a eu d'autres.
Il écrit également pour la jeunesse et pour le cinéma.
Olivier Adam was born in 1974. He grew up in the
Parisian suburbs and now lives in Brittany. Je vais
bien, ne t'en fais pas is his first novel. Since then, there
have been others. He also writes children’s books and
for the cinema.
LE DILETTANTE
FIRST NOVEL
186PP.

res of
Nicolas Beaujon
u
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anity
Le Patrimoine de l’humanité TAll Hum
« Agent de contact, ça ne s’improvise pas. On sélectionne les
meilleurs. Les vraiment meilleurs, m’étais-je dit en arrivant à
Arcueil, dans la banlieue sud, vu le nombre de clampins qui
convergeaient vers le centre des examens. Nous devions être dans les
un million, un million cinq, et le concours ne promettait qu’une
trentaine de postes. »
En attendant d’égaler Jimi Hendrix, notre héros est gardien
de musée, agent de contact. Cocaïne, prostitution, vol, mort,
folie, et même rock’n’roll. Les musées, c’est bien connu,
conservent une part précieuse du patrimoine de l’humanité –
toutes sortes de trésors, donc, dont les plus secrets, rarement
exposés, sont les gardiens eux-mêmes.
« Justesse de ton, humour dévastateur, tendresse : impossible de
résister à cette gaudriole qui en dit plus long qu'elle n'en a l'air.
Beaujon a trouvé ici, dans l'esprit facétieux d'un Michel Audiard
de la plume, l'art de conter le dérisoire précieux des petits
destins. Le roman le plus drôle de la rentrée. »
M.C., La Croix
« Ce roman manie fabuleusement l’ironie, renfermant des
passages délicieusement truculents. Singulier, profondément
drôle, il pourrait bien signifier le début d’une carrière
prometteuse. Un premier roman jubilatoire, ironique et
A.M., Arte-tv.fr
détonnant. À découvrir immédiatement. »
« Les musées ont souvent fait office de décors romanesques,
mais il s’est rarement produit autant d’événements farfelus que
chez Nicolas Beaujon. Embauché sans y croire à l’issue d’un
concours improbable, le narrateur fait son entrée dans la
grande famille des “agents de contact”, ces gardiens chargés de
somnoler toute la journée sur une chaise en ânonnant que les
flashs sont interdits. L’un de ses collègues l’initie à la coke. De
fil en aiguille, on sniffe plus dans les caves du musée que dans
n’importe quelle boîte branchée. Beaujon joue la carte du
burlesque rock’n’roll et ça lui réussit : drôle et très rythmé, ce
premier roman énergique remplit parfaitement son contrat. À
B.Q., Epok
découvrir. »
SEPTEMBRE
2006
LE DILETTANTE

TRANSLATION RIGHTS: THE NETHERLANDS (NIJGH VAN DITMAR),
ROMANIA (HUMANITAS).
While waiting to equal Jimi Hendrix’s talent, our hero is a
contact agent, i.e. a museum attendant, snorting cocaine,
engaging in prostitution, theft, death, madness and even
rock & roll. Museums, it’s a well know fact, keep a part of
humanity’s heritage – all sorts of treasures, of which the most
secret ones, rarely exposed, are the attendants themselves.
‘An accurate tone, a devastating sense of humour and some
tenderness, it’s impossible to resist this broad joke that says a
lot more than it may seem at first. With a prose inspired by
Michel Audiard’s facetiousness, Beaujon has succeeded in the
art of evoking what is preciously laughable about banal
destinies. The funniest French novel of this Fall.’ M.C., La Croix
‘This novel handles irony most fabulously, and contains
deliciously truculent passages. Unusual, tremendously amusing,
it could well signify the beginning of a promising career. This is
a jubilant, ironic and explosive first novel.’
A.M., Arte-tv.fr
‘Museums have often been used as settings for works of fiction,
but they have very rarely been the scene for so many wacky events
as with Nicolas Beaujon. The narrator, who was hired against all
his expectations, after an improbable competitive selection
examination, becomes part of the great family of “Museum
Contact Agents”, which basically means museum attendants
whose job is to doze all day on a chair, reciting in a drone that
flash photography is forbidden. One of his colleagues introduces
him to cocaine. One thing leads to another, then people are
snorting more in the museum’s cellars than in the trendiest clubs.
Beaujon plays the card of burlesque rock and roll, and it does him
good: funny and very rhythmic, this first energetic novel really
does the job. To be discovered.’
B.Q., Epok
Nicolas Beaujon est né à Mont-de-Marsan en 1964.
Après de très brèves études et divers petits ou grands métiers
exercés à Paris, il a choisi de s’expatrier au Canada au
début des années 2000, où il élève désormais une famille
nombreuse et travaille dans le milieu rock indépendant.
Nicolas Beaujon was born in Mont-de-Marsan in 1964.
After studying for a short while and doing various odd
jobs as well as more important sounding ones in Paris, he
chose to expatriate himself to Canada, in the early 2000’s
where he is from now on bringing up a large family and
works in the sector of independent rock music.
LE DILETTANTE
FIRST NOVEL
224 PP.


Alain Bertrand
On progresse
ress
g Prog
n
i
k
a
M
We’re
« Les prothèses sont partout, dans la bouche, dans les hanches, dans
les couples. L’homme moderne est un édenté fragile comme une
porcelaine de Limoges. Il meuble ses soirées devant une télévision qui
le télécommande. »
De quelques objets et de leur influence sur leurs
utilisateurs : ainsi pourrait-on sous-titrer cet ensemble drôle
et cruel sur les usages et vices cachés de la vie moderne. La
société nous bassine avec la consommation alors qu'une
culture des objets s'est mise en place au nom, dit-on, de la
facilité, du progrès, du bonheur. Or, à regarder vivre nos
contemporains, on s'aperçoit que tous ces objets dressent
comme les barreaux d'une prison mentale. Et que, sous
‘Prosthetics are everywhere, in your mouth, in your hips, in couples.
The modern man is a fragile toothless person, like Limoges
porcelain. He spends his evenings in front of a television that remote
controls him.’
Of Some Objects and their Influence on Those Who Use
Them: that is what subtitle we could give to this funny and
cruel work on the customs and hidden vices of modern life.
Our Society is all about consumerism and a culture of material
things has developed in the name of facility, progress and
happiness, or so they say. However, watching our
contemporaries, we realise that all these objects are more like
bars of a mental prison cell. And under the pretext of making
our lives easier, society makes it more complicated. This book
is neither a pamphlet nor a sermon. It is a question of
capturing contemporary customs with a pen, in order to play
with them for cruel amusement or amusing cruelty. It is this
perspective, that doesn’t exclude tenderness, which Bertrand
has tried using, following Vialatte or Blondin’s legacy. And
without renouncing on the chance to laugh at oneself, which is
becoming to any writer, especially if they come from Belgium.
prétexte de nous faciliter la vie, la société nous la complique
singulièrement. Ce livre n'est ni un pamphlet ni un sermon.
Il s'agit de prendre les mœurs contemporaines dans le filet
du style, afin d'en jouer sur le mode de la drôlerie cruelle ou
de la cruauté drôle. C'est ce regard, qui n'exclut pas une
certaine tendresse, que Bertrand essaie de poser, dans
l'héritage de Vialatte ou de Blondin. Et sans que soit reniée
la part d'autodérision qui sied à tout écrivain, surtout
originaire de Belgique.
OCTOBRE
2007
LE DILETTANTE
Alain Bertrand est né à Gand comme Pierre Louÿs et vit
à Bastogne comme personne. Spécialiste de Simenon et
romancier, il se consacre depuis quelques années à son
genre de prédilection : la chronique, qu'il pratique avec
une drôlerie incisive et tendre. Pour se distraire, il
enseigne dans un lycée technique et pratique la marche
tempérée par l'Orval et le cor au pied.
Alain Bertrand was born in Gand like Pierre Louÿs
and lives in Bastogne like no one else. A Simenon
specialist and novelist, he has devoted himself since a
few years to his favourite genre: chronicles, which he
accomplishes with cutting and tender comedy. To
distract himself, he teaches in a technical college and
walks a lot, moderating himself only because of Orval
beer and corn on his feet.
LE DILETTANTE
CHRONICLES
224PP.


, Suite
Car nets
André Blanchard
Contrebande
« Donnons la synthèse : pareil à une divinité, Proust serait
indivisible, quand Céline, lui, serait à débiter. On voit que
l’immortalité, si elle est un modèle, en propose plusieurs. »
Être soi envers et contre tout.
«Le Blanchard, cette voix un peu hors de mode et dans son monde,
délicieuse de désuétude parfois, avec ces petits ressacs de phrases
courtes qui interpellent façon mains en l’air.»
P.L., Benzinemag
« La matière de Contrebande irrigue une pensée à contrecourant, et des chroniques dont les sujets se faufilent dans les
marges. Le trait d'esprit sûr, c'est avec ironie et allégresse que
le mécréant balance les gifles, quand ce n'est pas “les coupes de
ciguë qui se perdent”. L'écrivain traque les flagrants délits de
sottise, les comportements moches, les idées courtes, les
“bavures du progrès”. Et il est toujours inspiré, lorsque ses
P.S., Le Matricule des anges
contemporains le sont moins. »
« La vie, André Blanchard ne trouve pas ça spécialement
excitant. Il préfère la pluie, le retrait, la solitude, et écrire ses
carnets dans une langue à la syntaxe élégante, resserrée, faite de
pirouettes, pour déjouer un implacable spleen. » R.S., Chronic'art
« Moraliste débonnaire au style implacable et à la verve sèche,
Blanchard écrit que seules le quittent les phrases qui n'ont plus
besoin de lui. Son lecteur, devenu son intime, se charge de les
recueillir pour les conserver. »
J.G., Le Nouvel Observateur
« S'inscrivant dans la tradition des moralistes, le veilleur de
Vesoul parle essentiellement de ses lectures – classiques ou
contemporains. C'est à partir d'elles qu'il capte les signaux du
J.-M.M., Livres-Hebdo
monde, de la politique et de la société. »
« Il peut être ronchon, parfois légèrement réac, mais toujours
subversif et saccageur. Chaque fois, c'est du plaisir comme un
fortifiant. »
A.R., Le Canard enchaîné
FÉVRIER
2007
LE DILETTANTE
Be yourself, in spite of everyone and everything.
‘That Blanchard – he has a voice that’s slightly out of fashion
and belongs to its own world, it is deliciously old-fashioned at
times, with his short sentences that are like little undercurrents, which strike you like a “hands-up”.’ P.L., Benzinemag
‘Contrebande is made of stuff which feeds into a thought
process going against the tide, and of chronicles, whose topics
weave around the margins. His hand is steady, and it’s with
irony and mirth that the non believer gives a few slaps in the
face, or even says that “Some people don’t seem to be
drinking enough hemlock”. The writer hunts down blatant
silliness, ugly behaviour, narrow minded ideas, and “the
blunders of progress”. And he still has inspiration flowing –
we could not say the same for his contemporaries.’
P.S., Le Matricule des anges
‘Life – André Blanchard doesn’t find it especially exciting. He
prefers rain, withdrawing from the world, solitude, and
writing in his notebooks in tightly knit prose, using elegant
syntax, made of U-turns, all in order to beat an overpowering
spleen.’
R.S., Chronic'art
‘A good humoured moralist with an overpowering style and
dry eloquence, Blanchard writes that the only sentences
which leave him are those that don’t need him anymore. His
reader, who becomes an intimate friend, is in charge of
picking and safekeeping them.’
J.G., Le Nouvel Observateur
‘Perfectly in line with the moralist tradition, the Vesoul
watchman mostly talks about what he reads – classic or
contemporary works. From these he gets the signals the world
has been sending, about politics and society.’ J.-M.M., Livres-Hebdo
‘He can be bad tempered, sometimes a little reactionary, but
he is always subversive and violent. Each time it’s pleasure
that makes you stronger.’
A.R., Le Canard enchaîné
Loin de Paris, où il ne se rend plus guère depuis une
douzaine d’années, André Blanchard vit avec une
compagne, professeur de lettres classiques, et un vieux
chat, dans une vieille maison du centre de Vesoul, après
des années passées dans une HLM de la même ville. Aux
petits boulots a succédé un emploi plus stable à l’accueil
de la salle d’exposition locale, au milieu de peintures
modernes qui lui inspirent des commentaires à l’acide.
Far from Paris which he has hardly ever visited since
a dozen years or so, André Blanchard lives in Vesoul.
After a few odd jobs, he got a more stable employment
at the local exhibition centre, where he works as a
receptionist, surrounded by modern paintings which
inspire his sarcastically scathing comments.
LE DILETTANTE
JOURNAL
288PP.


s
adow
h
S
w
A Fe
Pierre Charras
Quelques ombres
« Que restait-il de nous au bout de vingt ans ? (…) Mais que
partagions-nous? Chacun avait volé à l’autre sa moitié d’histoire pour
s’en faire une complète à soi tout seul. C’était toujours comme ça.
Même quand nous faisions l’amour, chacun empochait son plaisir. On
se referme, accroché à son rocher, en espérant une marée haute qui ne
viendra plus. Pourtant, il suffirait d’un geste. Que je me lève pour aller
l’embrasser?»
Lorsqu’on essaie d’écrire un roman, il y a toujours un moment
où ça grippe. C’est alors qu’on se venge en disant très vite
presque la même chose dans une nouvelle. La nouvelle, c’est
le royaume de l’obsession, de l’idée fixe. Voyez vous-même
avec ce recueil.
En huit nouvelles, Pierre Charras s'affirme comme un
peaufineur de catastrophes et affineur de chaos. Menus et
irrémédiables. On va sur du lisse, évolue en pleine tiédeur,
nage en plein calme, puis soudain : l'écharde, la crampe. Le
trou de vase. Notre monde est carié et c'est à l'affût de ces
instants de rupture qu'il lance sa plume. Mine de rien, c'est le
Rien qui nous accable. Dont acte : un “nid d'amour” qui, d'un
coup, perd son charme ; une fillette croisée dans le métro ; une
moliéresque cérémonie des prix ; Bruno l'enfant perdu ; un
corps porté par une houle de douleurs ; une nudité fatale,
cliquée à Shanghaï. Instants pressants et vertiges intimes.
Bienvenue donc au royaume d'un grand polisseur de malaise et
as de la désillusion : Charras ou l'art de miner les bacs à sable.
SEPTEMBRE
2007
LE DILETTANTE
‘What was left of us after twenty years? (…) But what did we
share? Each had robbed the other of his half of the story in order to
make a complete one for themselves on their own. It was always like
that. Even when we were making love, each of us pocketed his own
pleasure. We clamed up, hung on our rock, hoping for a high tide
that will not come anymore. It would only take a thoughtful gesture
though. That I get up to go kiss her?’
When you try to write a novel, there are always times when it
seizes up. That is when you take your revenge by saying almost
the exact same thing very quickly in a story. Short stories, they
are the kingdom of obsession, of fixation. See for yourself with
these very dark stories.
With eight short stories, Pierre Charras asserts himself as a
careful creator of disasters and a brewer of chaos. Minute and
irreparable. We skim on the even surface, glide in total
warmth, swim in total calm, and suddenly: a splinter, a cramp.
A hole filled with sludge. Our world is decayed and it's when
he’s searching out these moments of rupture that he picks up
his pen. Seeming to be nothing, it is in fact Nothingness that
weighs us down. And that is exactly what he does: a “love
nest” that all of a sudden loses its appeal; meeting a little girl
in the metro; an award ceremony like a Molière play; Bruno,
the lost child; a body carried by a swell of pain; deadly nudity
from Shanghai. Pressing moments and intimate vertigos.
Welcome to the realm of a great polisher of uneasiness and a
king of disillusionment: Charras, who artfully plants mines in
sandpits.
Pierre Charras est né le 19 mars 1945 à Saint-Étienne
(Loire). Comédien et traducteur, auteur de dix romans
parus depuis 1982 au Mercure de France, il a réussi à se
décharger de nombre de ses soucis dans ses textes et il vit
désormais très heureux à Paris.
Pierre Charras was born on March 19th, 1945 in SaintÉtienne, Loire, France. Both actor and translator,
author of ten novels published since 1982 by Le Mercure
de France. He was able to unload much of his worries
unto his texts and lives now happily in Paris.
LE DILETTANTE
SHORT STORIES
192PP.


blows
h
t
a
De
Cubel-Ulluarte
Descabello
«L’homme, jeune, qui rêvait bras croisés, adossé au bastingage, releva
le bord de son panama et fut frappé, souffle coupé une fois de plus, par
l’étonnante beauté de sa jeune épouse en longue robe de linon blanc,
avec le drôle de petit chapeau turbulent, ramené de Paris. Il la voyait
à contre-jour, dans la lumière oblique et crue qui s’engouffrait, venue
du nord, sous le plafond de nuages fuligineux, à hauteur de mât, sur
une mer d’encre aux reflets métalliques.»
Cubel-Ulluarte, en bon cangaciero de la plume ou gaucho de
l’écritoire, retour de l’ouragan, pour son premier délit d’écriture,
fracasse la porte d’entrée et charge le casier : une rafale de trois
novellas aux rythmes artériels, à l’écriture peignée au fer rouge et
aux figures délinquantes.
« Ses chroniques insolites, portées par un souffle d'une
puissance rare, campent des déracinés, amoureux mystiques,
gauchos solitaires ou bourgeois aventuriers, qui recherchent
l'eldorado et échouent en enfer. Avec ces novellas hallucinées,
Cubel-Ulluarte fait une entrée fracassante en littérature. »
C.J., Le Nouvel Observateur
« Il y a dans ces textes un rythme, une aisance, des couleurs qui
séduisent immédiatement ; plantées dans un décor qu'on croit
connaître à travers les livres qui semblent être les références de
l'auteur mais qu'on redécouvre en fait à chaque page, ces
histoires inactuelles sont l'une des belles découvertes de ce
début d'année. »
B.Q., Cronic’art
« Dans des décors dantesques, il ouvre des abîmes effarants sous
les pas de ses héros. Sensuelles en diable, cruelles à souhait, ses
nouvelles mettent en scène une humanité en quête d'une
F.B., Le Maine libre
impossible rédemption. Incandescent ! »
« Avec son style vif, ses univers violents et poétiques, CubelUlluarte a conquis les aficionados résolus à “décider de leur
P.H., La Dépêche du Midi
destin”. »
«Dans les trois cas, c'est comme une longue balafre baroque, un
parcours insensé qui se termine par une estocade sidérante. Une
J.S., La Liberté
écriture qui tient en haleine, énerve, crispe.»
JANVIER
2007
LE DILETTANTE
Cubel-Ulluarte, like a good pen bandit or gaucho of words, is
back from the storm for his first writing offence, he breaks
open the front door and fills up his bag: three novellas in rapid
fire with pulsating rhythm, a style brushed with branding
irons, and delinquent figures.
‘His extraordinary chronicles carried on a wind of unusual
power, speak of people who have been uprooted, solitary
gauchos or adventurous middle class men who are seeking the
Promised Land and end up in hell. With these three
hallucinatory novellas, Cubel-Ulluarte makes a staggering
entrance into the world of literature.’ C.J., Le Nouvel Observateur
‘In these texts one finds rhythm, ease, and instantly appealing
colours; all set in a backdrop that you think you recognise from
books that seem to be the author’s references but that we rediscover
at the turn of each page, these anachronistic stories are one of the
beautiful discoveries of the beginning of the year.’
B.Q., Cronic’art
‘In a Dante-like setting, he unleashes astounding abysses as his
heroes walk onwards. Devilishly sensuous, as cruel as possible,
his novellas portray humanity searching an impossible
redemption. Red hot!’
F.B., Le Maine libre
‘With his sharp style, his violent and poetic universe, CubelUlluarte has won over those determined to “choose their
destiny”.’
P.H., La Dépêche du Midi
‘In the three scenarios, it's like a long baroque scar, a crazy
journey that finishes in a stupefying final blow. A style of
writing that keeps you captive and makes you angry and tense.’
J.S., La Liberté
‘In this Descabello you hear all the ingredients of a real
discovery sizzling up. The style is nervous; his atmospheres are
violent and poetic... And his obvious taste for stories that are
unusual, biting and mesmerising, filled with possessed
characters. Let's bet that with Cubel-Ulluarte, the best is yet to
come.’
M.G., Le Républicain lorrain
Cubel-Ulluarte, lui-même d’origine espagnole, a aussi
traîné ses bottes du côté de ces solitudes folles de vent,
histoire de vérifier certaines allégations de Borges. Il
confirme et en a ramené ces chroniques échevelées.
Cubel-Ulluarte, who is himself of Spanish descent,
has also wandered around these vast wild windswept
solitudes, to see whether some of Borges’s claims
were true. He confirms that they are and has brought
back these frenzied chronicles.
LE DILETTANTE
NOVELLAS
288PP.


Cyrille Fleischman
Riverains rêveurs
du métro Bastille
*
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Y
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m
Pana
«Le vieux monsieur s’approcha des piles de maillots, les examina, et
s’entretint longuement avec Guterzik des possibilités de les imprégner
industriellement d’une odeur d’épices variées, alliée subtilement à celle
des cornichons russes, d’huile d’olive fraîche et à d’autres éléments
exotiques. Ils se promirent d’y réfléchir, et quelques mois plus tard après
s’être revus, ils décidèrent de fonder une société nouvelle pour la création
et la distribution exclusive en épicerie de maillots de corps épicés.»
Sur la ligne 1, toujours. Mais une station plus loin, vers l'est.
Les héros de Fleischman, longtemps, ont battu l'espace, hanté
ce terroir inusable qu'est le Marais, périphérique à la sortie du
métro Saint-Paul, cœur du monde, ombilic et épicentre des
êtres et des choses. Avec la virtuosité d'un placier en
merveilles, Fleischman nous offre quatorze contes urbains,
autant de tableautins cocasses et fantastiques agrafés aux pans
d'un manteau sans âge. Bastille, nouvelle Arcadie !
«Fleischman n'a pas son pareil pour les dialogues. Chacun de ses
récits est une délicieuse mécanique à répliques s'achevant par un
mot de la fin plein d'humour et d'affection.» J.-M.M., Livres-Hebdo*
«C’est réjouissant, gentiment méchant, et si bien écrit. À la Bastoche
comme dans le Marais, ça se bouscule pour un rien dans les
quincailleries ou les pâtisseries – chamailleries de couples, rivalités
de voisins, et familles gaiement mises en charpie.»
M.L., Télérama
« Les conflits minuscules, la vie souterraine des familles et du
quartier, tout ce qu'excelle à faire revivre Cyrille Fleischman est
présent, comme toujours, mais cette fois, il a ajouté une dimension
onirique, fantastique, faisant apparaître Balzac, qui donne un
conseil de voisinage, Gershwin, sorti du piano dans lequel on joue
une de ses œuvres, le personnage d'un film, comme descendu de
l'écran, ou un mort du quartier, venu contredire l'image que donne
de lui un de ses neveux.»
Jo.S., Le Monde des livres
« C’est admirablement ciselé, et les dialogues sont d’une
justesse remarquable. En deux répliques, un personnage surgit.
Belle maîtrise de la distance, rien de trop, question de rythme
P.A., La République des livres
et de cadence. »
MAI
2007
LE DILETTANTE
Still on line 1. But a stop further, eastbound. Fleischman’s heroes
have scoured the area, haunted the beaten paths of the Marais,
radiating out from the Saint-Paul metro station exit, it is the
centre of the world, the very navel and epicentre of beings and
things. With the virtuosity of a sales representative, of a worker of
miracles, Fleischman offers us fourteen urban tales, and as many
little picture frames, filled with comedy and fantasy, hanging from
the tail of an ageless coat. The Bastille – a new Arcadia!
‘Fleischman is unequalled for his dialogues. Each of his tales is
a delicious machine for rejoinders which ends with a punch line
full of humour and affection.’
J.-M.M., Livres-Hebdo
‘It’s heartening, playfully mean and so well written. People in
hardware shops or bakeries pushing each other around for no
reason – couples squabbling, neighbours arguing with each
other, and families being happily cut to pieces.’
M.L., Télérama
‘Petty conflicts, the underside of family life in the
neighbourhood, all that Cyrille Fleischman excels in bringing
back to life is there, as always, but this time, he added a
dreamlike dimension and plunged in the realms of fantasy by
making Balzac appear and give some neighbourly advice;
Gershwin who comes out of a piano on which one of his pieces
is being played; a movie character who comes off the screen, or
a local dead person who comes back to contradict what his
nephew is saying about him.’
Jo.S., Le Monde des livres
‘It is admirably polished and the dialogues sound remarkably
right. Within two rejoinders, a character is conjured up. This is
a beautiful mastery of distance, nothing superfluous as for
rhythm and pace. It is presented more like urban tales than like
short stories because of their element of fantasy and their
moral resolutions. Even the dirty tricks they play on one
another are full of tenderness. Just slightly nostalgic, delicately
melancholic. Better than warm, this book is affectionate.’
P.A., La République des livres
Cyrille Fleischman est né à Paris en février 1941 –
époque curieuse pour naître – d'une maman d'origine
polonaise, plus tout à fait jeune, et d'un papa né, lui,
en… 1886 à Paris IVe arrondissement. Tout à fait
normal et raisonnable d’après ses proches, même si des
bobos plus récents lui ont fait prendre une retraite
professionnelle après quelque quarante-deux ans au
barreau de Paris et quelques années parallèles à écrire des
nouvelles pour tant de journaux et revues qu'il a parfois
du mal à se souvenir même du titre de ses contes et
nouvelles d'un Paris totalement atypique.
Cyrille Fleischman was born in Paris in February
1941, a funny time to be born in. He is still living in
Paris and taling about a totally nonconformist Paris.
LE DILETTANTE
TALES
160PP.


r
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A
her,
Toget
Anna Gavalda
Ensemble, c’est tout
‘Like Amélie, Hunting and Gathering stops at nothing to make
the reader feel good. It’s about four lonely people who end up
living together in a grand apartment overlooking the Eiffel
Tower. Two of them, Camille, a gamine anorexic, and Franck, a
rude chef from the provinces, fall in love. (…) Gavalda has been
described as the new Françoise Sagan or a French Dorothy
Parker and, indeed, her books have both wit and whimsical
charm.’
Kirsty Lang, Sunday Telegraph, London
‘Hunting and Gathering relies on its own charm and quirkiness
and Gavalda is not afraid to explore darker undercurrents, she
manages to add a fair amount of sexual tension, familial angst
and soul-searching to what is essentially a romance. She
reveals her characters through long streches of dialogue, with
only each speaker’s style to distinguish between them ; a bold
move stylistically, and one which mostly pays off. Enjoyable,
well-paced and engaging.’
Lucille Houston, TLS
‘It’s a millefeuille of a story: distinctly gallic, with intensely
layers that make it hard to put down. At its heart are Camille,
Franck, Philibert and Paulette, endearing misfits who do their
best to muddle through life in present-day Paris. Gavalda’s
ability to reinvent the will-they-won’t-they love story makes
this a refreshing, five-star read with real bite.’
Linda Gray, Eve
‘This international best-seller from one of France's rising
literary stars is sure to be a popular book-club choice. Gavalda
casts her immensely appealing story in such a sunny albeit
sentimental light, readers will find it nearly impossible to
resist.’
Joanne Wilkinson, Booklist, U.S.A.
MARS
2004
LE DILETTANTE
A NOVEL TRANSLATED INTO 38 LANGUAGES.
ORIGINAL TRADE COPIES SOLD: OVER 680,000.
PAPERBACK BOOKS SOLD THROUGH J’AI LU: OVER 1,000,000.
FRANCE LOISIRS CLUB BOOKS SOLD: 125,000.
A MOVIE BY PATHÉ RENN. A FILM DIRECTED BY CLAUDE BERRI.
«Comme Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, Ensemble, c’est
tout est prêt à tout pour nous donner du bonheur. C’est l’histoire
de quatre personnes se sentant bien seules qui finissent par vivre
ensemble dans un somptueux appartement donnant sur la tour
Eiffel. Camille, une gamine anorexique, et Franck, un chef de
cuisine, rustique et provincial, sont deux d’entre eux, qui
tombent dans les bras l’un de l’autre. (…) Gavalda a été décrite
comme étant la nouvelle Françoise Sagan ou une Dorothy Parker
à la française, et en effet, ses livres ont autant d’esprit que de
K.L., Sunday Telegraph
charme fantasque. »
« Ensemble, c’est tout puise sa force en son charme et son
excentricité et Gavalda n’a pas peur d’explorer des tendances
plus sombres, elle réussit à ajouter à ce qui est essentiellement
une histoire d’amour une bonne dose de jeux amoureux, de
tensions familiales et de quête de soi. Elle dévoile ses
personnages au fil de longues plages de dialogue, avec seulement
leur manière de parler pour les distinguer; c’est un effet de style
audacieux et qui est vraiment efficace. Agréable, rondement
mené et attachant. »
L.H., TLS
« On suppose que dans son français originel ce roman génial
rend toute sa verve. C’est une histoire qui se savoure comme un
millefeuille. La capacité qu’a Gavalda à réinventer l’histoire
d’amour qui tient en haleine nous donne un roman
rafraîchissant, qui vaut bien cinq étoiles – un livre qui a
L.G., Eve
vraiment du chien. »
«Gavalda met dans son histoire, qui est immensément attachante,
une telle énergie positive, que même si le ton est parfois
sentimental, les lecteurs vont être subjugués.»
J.W., Booklist
Anna Gavalda est née le 9 décembre 1970. Enfance
bucolique avec ses trois frères et sœurs qui restent ses
meilleurs amis. Des petits boulots. A toujours aimé écrire.
Elle vit dans la région parisienne. Elle a deux enfants très
mignons et écrit dans sa tête quand ils sont à l’école. Le
reste du temps, elle regarde les gens vivre.
Born in 1970 in west of Paris. Anna Gavalda lives
outside of Paris, where she combines the role of writer
and mother. She has always loved writing. She has two
cute children and writes while they are at school. She
spends the rest of the time watching people as they live.
LE DILETTANTE
NOVEL
604PP.
photo ©Mathieu Bourgois


Laurent Graff
Il ne vous reste qu’une
photo à prendre
ne
ly got o e
n
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v
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You
left to ta
picture
« Derrière chaque photo, par-delà le plaisir et la joie, il y a la peur,
peur du temps qui passe, de sa fugacité, peur de voir puis ne plus
voir, vivre puis ne plus vivre, avoir vécu et n’en avoir nulle trace
démonstrative, nul souvenir tangible ; derrière chaque photo, il y a
la peur de mourir, et la preuve de notre mort. »
Il ne vous reste qu’une photo à prendre. Vous avez tout le
temps que vous voulez. Vous avez le choix de l’appareil. Il
s’agit, entendez bien, de votre dernière photo. Laquelle
prendriez-vous ? Cela sonne comme un arrêt : la dernière
photo. Comme il y a le dernier verre, le dernier jeton ou
l’ultime message. Graff invente la forme neuve de la roulette
russe : l’objectif à l’œil, comme le canon tout contre la tempe.
On presse : y a-t-il une vie, passé le couperet de l’ultime clic ?
Jeu, set et match ? Neigel, le héros, se cogne à tous les angles
d’un deuil amer, celui de M. Un jour à Rome, Méphisto,
entendez un sieur Giancarlo Romani, lui offre un voyage et un
appareil photographique. Règle du jeu : clore la bobine en
prenant « la dernière photo ». Il n’est pas seul à jouer : d’autres
sont là, comme lui, avec leur dernière case à cocher : un
Japonais, maître-pêcheur de carpe, un ex-mannequin et Eros
(de Bilbao). Alors, que prendre dans les rets du viseur ? Une
photo qui tout résumera, apocalypse intime, une photo pour
rien, une photo de rien, un souvenir à loger au coin d’un
miroir, un fragment d’idéal. Geste dérisoire, simple pression,
mais choix décisif. Chacun choisira de prendre ou de ne pas
prendre LA photo. Neigel, lui, en fera un rendez-vous
fantomatique, une hallucination douce, en reviendra plus léger.
« Jusqu'au clin d'œil final, Laurent Graff mène son affaire tout
en finesse et avec humour, même lorsqu'il aborde des sujets
graves, comme la mort d'un proche. À un moment, l'un de ses
personnages s'interroge : y a-t-il une vie en dehors de la photo ?
Où commence et où finit la vie, dont les contours, comme chez
Magritte, sont à la fois nets et flous ? Ce roman lu, le mystère
J.-C.P., Livres-Hebdo
demeure, et c'est ça qui est bien. »
SEPTEMBRE
2007
LE DILETTANTE
PAPERBACK RIGHTS: J’AI LU.
‘Behind every picture, beyond pleasure and joy, there is fear, fear of
time passing, of its elusiveness, fear of seeing, then of not being able
to see anymore, of living and not being able to live, to live and not
leaving any traces, no tangible memory ; behind every picture there
is the fear of death, and the proof of our own death.’
You've only got one picture left to take. You can have as much
time as you like. You can use any camera you want. You have to
understand this correctly: this will be the last photo you'll ever
take. What will be your last shot ? It sounds like an order: your
last picture. Just like you have your last drink, your last chip or
your last message. Graff has invented a new formula for Russian
roulette: your eye on the lens, like the barrel of a gun held to
your head. You shoot: is there a life after the shutter-blade of
the last click has come down ? Game, set and match ? Neigel,
the hero, has plummeted the depths of a painful mourning for
M. One day in Roma, Mephistopheles, as known the
honourable Giancarlo Romani, offers him a holiday and a
camera. The rules of the game are that he has to finish the film
by taking “the last picture”. He is not the only one to be
playing ; others are there as well, like him, with their last box to
tick: a Japanese man, who is an expert in carp fishing, a former
model and Eros (from Bilbao). So what should they ensnare in
their viewfinder ? A picture that will summarise everything, an
intimate apocalypse, a picture for nothing, a picture about
nothing, a souvenir to stick in the frame of a mirror, the
fragment of an ideal. It will be an insignificant gesture, a slight
pressure, but a critical choice. Each one will decide to take or
not to take THE picture. As for Neigel, he will make this into a
ghostly meeting, a sweet hallucination, and will come back from
it much lighter.
‘Right up to the final twist, Laurent Graff directs his piece with
subtlety and humour, even when he tackles serious subjects, like
the death of a loved-one. At one point one of the characters asks
himself: is there life beyond the frame of a picture ? Where does
life begin and where does it end, as its outlines are at the same
time both clear and blurred, like in Magritte’s work. Once this
novel has been read, the mystery remains, and that is what is
J.-C.P., Livres-Hebdo, advance critic
good about it.’
LE DILETTANTE
NOVEL
160PP.


cream
S
e
h
T
Laurent Graff
Le Cri
« Ce fut d’abord un très faible signal, un infime murmure qui
habitait l’espace de façon diffuse. Le “bruit” n’avait pas de source
identifiable, n’était porté par aucune onde et ne se propageait pas
comme la plupart des sons ; il occupait de manière isotrope toutes les
dimensions sans nuance. C’était comme si l’air que l’on respire était
devenu sonore, jusque dans les poitrines. »
Le vol du Cri, célèbre tableau d’Edvard Munch, a inspiré à
l’auteur cette histoire de fin du monde, qui est aussi la fin du
monde d’un homme.
« Un livre étrange, au charme lancinant, une écriture vive et
percutante, histoire d'une indicible douleur beaucoup trop forte
pour ne pas être partagée.»
S.D.H., Valeurs actuelles
«L’univers singulier, à la fois prosaïque et fantastique de Laurent
Graff. Un livre inclassable à dévorer d’urgence.»
C.G., Elle
«Laurent Graff, 37 ans, est un prince de l'écriture que le public
connaît peu. Il règne sur un univers dépouillé de toute frime, tout
style tapageur, tout sujet racoleur.»
G.C., Marie-Claire
« Son Cri à lui vaut vraiment d'être entendu puis écouté. Graff a
une voix ; il est espiègle à souhait, nonchalant, drôle et ne se
regarde pas écrire. Son livre est une petite chose légère et douce
que l'on pourrait siffler comme un air avec émotion. Plutôt rare
par les temps qui courent. »
P.A., La République des livres
«Désenchanté, acide et drôle.»
SEPTEMBRE
E.G., Le Monde des livres
2006
LE DILETTANTE
PAPERBACK RIGHTS: J’AI LU.
MOVIE RIGHTS: SWISSKISS PRODUCTION.
FILM DIRECTOR: THOMAS PIEDS.
TRANSLATION RIGHTS: NETHERLANDS (NIJGH & VAN DITMAR),
RUSSIA (FLUIDE), ROMANIA (HUMANITAS), NORWAY (MESSEL).
The theft of ‘The Scream’, Edvard Munch’s famous painting,
inspired the author to write this story about the end of the world
which is also the end of one man’s world.
‘A tale, or rather a long and undying sentence. A strange book,
with a nagging charm, a lively and cutting prose, a story of
unspeakable pain far too strong for it not be shared.’
S.D.H., Valeurs actuelles
‘Graff’s peculiar universe that both is prosaic and a work of
fantasy. An unclassifiable book to read urgently.’
C.G., Elle
‘Laurent Graff, who is 37, is prince of writing though little known
by the public. He rules a universe that is devoid of pretence,
stylistic ostentation or bawdy topics.’
G.C., Marie-Claire
‘Laurent Graff has a voice ; he is wonderfully mischievous,
nonchalant, funny and writes without any self-consciousness.
His book is a light and tender thing like an air we could whistle
to, like a moving tune. Pretty rare these days. A tale marked
with the “Dilettante Touch” (…) Because it isn’t surprising that
books published by a small publishing company would have one
thing in common: the taste, the mood and the personality of the
one who picks them.’
P.A., La République des livres
‘The light tone of the first pages is eclipsed by anxiety, then by
terror thanks to a tense and naked prose. One of the great and
beautiful surprises of the season.’
C.F., Epok
‘Disenchanted, acidic and funny.’
E.G., Le Monde des livres
La biographie de Laurent Graff n’a aucun intérêt.
Archiviste de profession, il n’est jamais monté à cheval. Il
cultive la discrétion et l’effacement au profit d’une vision
générique et zoologique de l’homme, souvent cruelle, que l’on
retrouve dans ses livres. Âgé de 38 ans, il compte vivre vieux
le plus longtemps possible. Il est en bonne santé.
Laurent Graff’s biography is of no interest to you. An
archivist, he has never ridden a horse. He favours
discretion and withdrawing, to attain a genetic and
zoological point of view on mankind. You can find this
often cruel vision in his books. A 38 year-old man, he
hopes he will go on living his old age as long as possible.
He is in good health.
LE DILETTANTE
NOVEL
122PP.


Bertrand Guillot
e Off
Gam
Hors jeu
« Me mettant à la hauteur des circonstances, j’ai donc forgé en
cinq minutes mon personnage-de-jeu-télé. Mon nom : JeanVictor Assalti. Mon métier : publicitaire. Mes principales
qualités : beau et sympa. Ce que je réussis le mieux : tartes
flambées et tacles glissés. Ce que je ne réussis jamais : salto,
tango et dictée de Pivot. »
Dominants nous étions et Dominants nous resterions, la vie
n'était qu'un jeu d'enfant et le monde n'avait qu'à bien se tenir.
Je ne pensais pas qu'il tiendrait aussi bien…
Assalti is the name. Jean-Victor Assalti. Ex de l’École (un
haras pour gagneurs), hâbleur, joueur, dragueur, ce plus-sijeune loup de la com se voit chassé de la horde. Réduit à rien,
entendez à suivre des matches et des dames, sur écran et entre
les draps, il finit par opter, entre deux recherches d’emploi,
pour la suprême aventure : intégrer les combattants d’un jeu
télé (La Cible). Commence alors le jogging initiatique : tests,
farandoles des questions, quiz mutins, trous de mémoire et
érudition lance-roquettes. J.-V. saute toutes les haies,
dominateur, suréquipé et coaché à mort par amis et relations.
Arrive le jour des premiers essais : sunlights, moiteur et
concentration. Passez muscade ! Le training continue, ponctué
d’une party ou deux, d’échanges, d’impasses et de rencontres
dont celle, majeure, d’Emma qui l’accompagnera sur le
plongeoir le jour J du Grand Jeu et à qui il réservera un
bouquet de finaliste ébouriffant. Alors roulez, bolides, dans
cette effervescente romance signée Guillot où Dieu est un
podium et Assalti son ultime prophète.
‘To meet the challenge of these circumstances, I made up my TV
game show character in five minutes. My name: Jean-Victor
Assalti. My job: I work in advertising. My principal qualities:
handsome and nice. What I do best: flamed tarts and smooth
tackles. What I never manage to do: somersaults, dancing the tango
and doing Pivot’s dictation.’
We were the Top Dogs and we were going to remain the
leaders of the pack, life was a kid’s game and the world had
better be ready for us. I didn't think that it would actually be
so prepared. Assalti is the name. Jean-Victor Assalti. A
product of the School (a stud farm for winners) and a
schmoozer, a player, a womaniser – this predator from the
advertising industry is not so young anymore and sees himself
as having been chased away from the pack. He's next to
nothing now, spends his time following games and women, on
screens or between bed sheets – between two job applications,
he ends up by betting on the ultimate adventure: becoming
part of a team of gladiators from a TV game show (The
Target). Thus he begins trotting along an initiatory journey:
tests, endless series of questions, tricky quizzes, his mind
going blank and shooting knowledge like bullets. JV jumps
over all the fences – this alpha male who’s over prepared for
he is being coached by his friends and acquaintances. As the
day of the first trials arrives, he’s confronted with sunlight,
sweatiness and concentration. Hey presto! The training goes
on, punctuated by a party or two, interactions, dead ends and
encounters, especially a very important one, Emma’s, who
will be by his side on the diving board on the D-Day, and for
whom he will reserve an awesome finalist’s final flourish. So
go on, in this effervescent romance written by Guillot, where
God is a podium and Assalti is his last prophet.
Bertrand Guillot a 33 ans, de près il paraît plus petit.
On lui prédisait un bel avenir dans de grandes
entreprises pour faire gagner la France, mais…
Hors jeu est son premier roman, pas le dernier.
Bertrand Guillot is 33 – if you look closely he seems
shorter than that. People predicted he would have a
great future, working for leading companies for the
betterment of France; however…, Game Off is his first
novel, not his last.
SEPTEMBRE
2007
LE DILETTANTE
LE DILETTANTE
FIRST NOVEL
288PP.


’s Son
n
o
g
ra
The D
‘More than his name, it’s the mad look in his eyes, his big blue
wide-opened eyes that left a lasting mark in the Dragon’s memory.
Impossible to forget them. If he saw them again, he would know
immediately recognise them.’
« Plus que son nom, c’est son regard fou et ses grands yeux bleus
écarquillés qui marquèrent à tout jamais la mémoire du Dragon.
Impossible de les oublier. S’il les croisait à nouveau, il les
reconnaîtrait immédiatement. »
This novel is happening at the end of the 19th Century, between
the Mediterranean and the Caribbean, Cap Horn and the southern
seas, Java and Singapore. The facts are for the most part historically
true, because the various encounters, imaginatively narrated, ring
disturbingly true.
Laurent Maréchaux
Le Fils du Dragon
Cela se passe à la fin du XIXe siècle entre Méditerranée et
Caraïbes, cap Horn et mers du Sud, Java et Singapour. Les faits
– pour la plupart – sont réels, les rencontres, parce que
imaginaires, d’une vérité troublante.
« Maréchaux a écrit là un captivant roman d’aventures où les
fils se cherchent un père quand les pères ont trouvé la mer. »
S.H., Le Figaro Magazine
« Dans Le Fils du Dragon, roman totalement hors des modes,
cocktail jubilatoire d'humour et d'évasion, tout est possible, ou
plausible, et c'est tant mieux. »
J.-C.P., Livres-Hebdo
«Une bouffée d'air frais chargé d'embruns pour ce livre réjouissant.
Il ne manque pas une cuite au rhum ni un récit rocambolesque de
bosco fanfaron dans ce plaisant petit livre qui connaît bien ses
classiques, maritimes comme littéraires.»
D.P., Lire
« Maréchaux sait décrire les tempêtes, les vraies, et les
tempêtes intérieures avec des phrases courtes et cinglantes
comme des éclairs, et sait aussi prendre son temps quand il
s'agit de sentiments et de poésie. Un roman très emballant sur
toutes les formes d'amour. »
B.B., Marie-France
«Un roman à la fougue réjouissante, qui se lit beaucoup plus vite
que l'on ne le voudrait. Laurent Maréchaux réussit à réanimer
l'émerveillement enfantin qui était enfoui au fond de nous depuis
trop longtemps, et ça c'est inestimable.»
OCTOBRE
2006
M.D., Evene.fr
LE DILETTANTE
‘Maréchaux has written a captivating adventure novel where
sons are looking for their fathers and fathers are looking at the
sea.’
S.H., Le Figaro Magazine
‘In Le Fils Du Dragon, a novel that goes completely against the
grain and is a triumphant blend of humour and quest for
adventure, everything is possible or at least plausible and so
much the better.’
J.-C.P., Livres-Hebdo
‘This literary breath of fresh air filled with spray and wit will give
you immense joy (…) drunken nights flowing with rum,
incredible colourful navigating stories: everything is in this
pleasant novel that has a good knowledge of its literary and naval
classics (…) it is a trip worth taking.’
D.P., Lire
‘Maréchaux knows how to describe real-life as well as characters,
internal storms, with short sentences that whip you like thunder,
and also he knows how to take his time when it comes to feelings
and poetry. This is a very exciting novel about all the different
shapes love may take. Just come aboard.’
B.B., Marie-France
‘This novel is packed with heartening enthusiasm that will make
you read it much faster than you would like to. Laurent
Maréchaux succeeds in awakening the child in us who was asleep
for too long, and that is truly priceless.’
M.D., Evene.fr
Laurent Maréchaux est né le 13 octobre 1952 à Nogentsur-Marne dans une maison qui n’existe plus. Il navigue
entre la rive gauche de la Seine, les berges de l’Iton et les
côtes d’Afrique et d’Amérique du Sud. Il aime les
rondeurs des femmes, de la mer et des arènes. Il ne possède
ni télévision, ni téléphone portable, ni four à micro-ondes.
Laurent Maréchaux was born on October 13th, 1952 in
Nogent-sur-Marne in a house that no longer exists. He
spends his time sailing between the Seine’s left bank,
the sides of the Iton river and the coasts of Africa and
South America. He likes the curves of women, of seas
and of arenas. He has no television, cell phone, or
microwave oven. This is his second novel.
LE DILETTANTE
NOVEL
220PP.
©Cyril Le Tourneur d’Ison


Isabelle Minière
La Première Marche
ep
rst St
i
F
e
Th
« La petite voudrait se sauver de cette enfance, interminable. C’est son
espoir, c’est sa prière, c’est une lumière qui brille dans le noir, très
éloignée, accrochant le regard, vous maintenant debout, vous
protégeant du pire, c’est une promesse : toute enfance finit un jour. »
C’est une histoire d’amitié entre une petite fille et un escalier.
Isabelle Minière cisèle la perspective pour nous offrir un
monde vu d’en bas, d’où tout semble plus fort, plus violent,
plus lourd et bruyant ; un regard qui de tout fait cris, choc ; un
monde en perpétuelle contre-plongée, surprenant, effrayant.
Après Ce que savait Maisie, voici ce que ressent la petite. Et si
le secret vous reste, demandez à l’escalier. Lui sait.
«Entre violence et douceur, Minière bouleverse. Sa prise de vue
originale et singulière, son écriture simple et ses dialogues
naturels, rendent cette histoire effrayante poignante. Le happyend, surprenant et inattendu, nous sauve en beauté d’une douleur
lancinante déclinée tout au long du roman sur un ton léger et
décalé. L’amitié, il n’y a que ça de vrai!» P.A., Calou, L’Ivre de lecture
« Avec des mots simples et l'air de ne pas les écrire, Minière
ausculte ces pensées d'une petite fille qui tente de donner un
sens à sa solitude, à son abandon, et savoure la moindre marque
d'attention ou de tendresse. Poignant. »
S.H., Cosmopolitan
«À mi-chemin de la Maisie de Henry James et de la Mathilda de
Roald Dahl, la petite fille rencontre enfin des personnages hors du
commun, ceux de la littérature. Un livre au réalisme féerique. À
mettre entre les mains de tous les parents!» A.-M.N., La Marseillaise
MARS
2007
LE DILETTANTE
PAPERBACK RIGHTS: LE LIVRE DE POCHE.
The first step of the staircase, that is where, every day, the
very young heroine of this short novel seeks refuge. She talks
about her life, in her own way, bitter-sweet, tender and
cruel, funny and caustic. The feeling of helplessness in this
young girl is immense… as great as her resistance. She is
both fragile and strong ; valiant and vulnerable.
‘Halfway between violence and softness, Isabelle Minière is
deeply moving. Her original and singular outlook, her simple
prose and natural dialogues make this frightening story
poignant. The happy-end is surprising and unexpected; it saves
us with beauty from a nagging pain which lasts throughout the
novel, all with a light and unusual tone. Friendship – it is the only
P.A., Calou, L’Ivre de lecture
thing that really matters!’
‘With simple words and a way of seeming not to be writing them,
Minière examines the thoughts of a little girl who tries to give
meaning to her solitude, to her being neglected, and savours every
single sign of affection or tenderness. Poignant.’ S.H., Cosmopolitan
‘Halfway between Henry James’ Maisie and Roald Dahl’s
Mathilda, the little girl finally meets characters who are really
extraordinary, coming out of the world of literature. This is a
book written with fairy-like realism. It should be given to every
A.-M.N., La Marseillaise
parent!’
BY THE AUTHOR OF: UN COUPLE ORDINAIRE
PAPERBACK BOOKS SOLD THROUGH LE LIVRE DE POCHE: 12,000.
TRANSLATION RIGHTS: GERMANY/SWITZERLAND (DIOGENES),
POLAND (SANTORSKI), LITHUANIA (BALTOS LANKOS),
KOREA (JAKKAJUNGSIN), NETHERLANDS (VAN GENNEP),
SLOVENIA (MLADINSKA KNJIGA ZALOZBA), ITALY (SALANI),
RUSSIA (PHANTOM PRESS).
Isabelle Minière est née au Mali, mais elle a passé son
enfance en France, près d’Orléans. Elle a étudié la psychologie, habité ici et là, à la ville, à la campagne, séjourné
quatre années en Chine. Elle est mère de trois enfants et vit
aujourd’hui à Paris. La lecture et l’écriture font partie de
sa vie depuis son enfance, depuis qu’elle y a goûté…
Isabelle Minière, born in Mali, grew up in France, near
Orléans. She has studied psychology, lived here and there
in both urban and rural settings, and spent four years in
China. Mother of three, she now lives in Paris. Reading
and writing have been an essential component of her life
since early childhood, since her very first taste of both.
LE DILETTANTE
NOVEL
192PP.


Cyril Montana
La Faute à Mick Jagger
2008
y
r
a
Janu
« Tout le monde a les cheveux longs, tout le monde prend des acides
venus de très loin, on baise, on chante, on remet tout en cause. Tout
est permis. Comme de donner un verre d’eau chaude à son enfant en
lui expliquant que c’est le meilleur moyen d’étancher sa soif, et que
c’est ainsi que les hommes du désert se désaltèrent. Tu sais, les
hommes en bleu (...) et c’est à petites gorgées qu’il boit ses paroles
comme ce verre d’eau chaude qu’elle lui tend. »
Dans l'histoire de Simon, il y a toujours l'enfance en double
ligne. Avec les lieux successifs où il a été oublié par ses parents
mais nourri de la rengaine Peace and Love des années 70,
‘Everyone has long hair, everyone takes acids that come from far
away, people fuck, sing, talk about changing the world. Everything
is allowed. Like giving a glass of warm water to one’s child, telling
him it’s the best way to stop being thirsty, and that’s how people
living in desert quench their thirst. You know, the men in blue (…)
and he drinks his words in small sips, like this glass of warm water
she is handing him.’
In Simon’s story, there’s always his childhood in the background.
With the various places where he has been forgotten by his parents
but fed with the 70s Peace and Love slogans, tossed back and forth
from flats that were more or less dilapidated to houses in the deep
end of the Morvan or in the heart of the Vaucluse, lulled by an
omnipresent TV and the flawless tenderness of his grandmother.
Simon is a hyper sensitive person, hesitating between Angelica and
Lucile, who takes on his adult life with only an out of date book
called How To Make Love for a survival guidebook, a memento
from his father who disappeared, and his mother, lost in her
fantasies, who thinks Mick Jagger is also the God of Love and of
Destruction, and that she’ll work things out thanks to him.
ballotté d'appartements plus ou moins déglingués en maisons
au fin fond du Morvan ou au cœur du Vaucluse, bercé par une
télévision omniprésente et la tendresse sans faille de sa grandmère. Simon est un hypersensible qui aborde sa vie d'adulte,
ballotté entre Angelica et Lucile, avec pour tout manuel de
survie un livre périmé intitulé How to make love, le souvenir de
son père disparu et sa mère, perdue dans ses délires, qui croit
que Mick Jagger est aussi le Dieu de l'amour et de la
destruction, et qu'elle va s'en sortir grâce à lui.
JANVIER
2008
LE DILETTANTE
Cyril Montana vit, aime et travaille à Paris, au pied de
la butte Montmartre. Et déclare en toute sincérité adorer
les millefeuilles depuis tout petit tout en se contentant
d’éclairs au chocolat en cas de disette. La Faute à Mick
Jagger est son troisième roman.
Cyril Montana lives, loves and works in Paris, at the foot
of the Sacré Cœur. And he declares with total sincerity
loving millefeuilles since he was a child, and at the same
time he contents himself with chocolate éclairs when
finances are low. Mick Jagger’s Fault is his third novel.
LE DILETTANTE
NOVEL
224PP.


Dominique Noguez
Lénine dada
Lenin
a
d
a
D
« Tel est le joyeux drille un brin excentrique, expert en chants et
danses russes, capable de fréquenter des établissements nocturnes
jusqu’à une heure avancée de la nuit et d’y faire belle figure, que
nous retrouvons en février 1916 à Zurich. Qu’y cherche-t-il ?
Quelques ouvrages à consulter dans les bibliothèques, raison
officielle. En fait, des occasions de se distraire. »
L’extraordinaire coïncidence qui fit se côtoyer, à Zurich, en
1916, plusieurs mois durant, Lénine et les premiers dadaïstes
est longtemps passée inaperçue. Au fait, était-ce une
coïncidence ? L’étude patiente et méticuleuse de cet épisode
trop mal connu conduit Noguez à une découverte
stupéfiante, qui remet radicalement en cause la vision qu’on
avait jusqu’ici du leader bolchevique, de sa politique et de
l’histoire contemporaine. Une des énigmes du XX e siècle
enfin éclaircie. Un canular où tout est authentique.
«Sur l’extraordinaire cohérence du dadaïsme léninien, tant dans le
domaine de la création artistique […] qu’en politique et en
économie, je renvoie aux excellentes analyses de Noguez.»
Daniel Oster, La Quinzaine littéraire, mars 1989
« Lisez le livre le plus méchant, le plus érudit et le plus drôle de
l’année : c’est de la littérature. »
Marc-Antoine Burnier, Actuel, avril 1989
« Ce qui convainc, dans ce petit livre allègre, ce sont moins les
démonstrations […] que la méthode, fondée sur l’induction. […]
Peut-être y a-t-il, derrière l’impertinence, comme une leçon […] de
La Nouvelle Revue française, avril 1989
morale et de liberté.»
«Noguez se distingue dans le panorama universitaire français par
son habileté d’écrivain sérieusement farceur.»
Nini Candalino, Il Manifesto, mai 1989
«L’auteur a lancé une bombe de rire sur la recherche.»
Saiichi Maruya, Asahi Shinbun, juin 1990
«Une provocation dadaïste après coup.»
Stefan Brams, Neues Deutschland, août 1991
OCTOBRE
2007
LE DILETTANTE
The extraordinary coincidence that allowed Lenin and the
first Dadaists to be in close contact for a few months in
Zurich in 1916 has been left unnoticed. And anyway, was it a
coincidence ? The patient and meticulous study of this littleknown episode leads Noguez to a stupefying discovery, which
radically questions the vision we used to have of the Bolshevik
leader, of his policies and of contemporary history.
One of the 20th Century’s mysteries is finally resolved. A
hoax in which everything is true.
‘If you want to find out more about the extraordinary coherence of
Leninist Dadaism in the realm of artistic creation (…) or in politics
or economics, I advise you to read Noguez’s excellent analysis.’
D.O., La Quinzaine littéraire, March 1989
‘You should read the meanest, cleverest and funniest book of the
year: a real literary piece.’
M-A.B., Actuel, April 1989
‘The most convincing in this joyful little book are not the
demonstrations (…) but the method, based on induction (…) Maybe
there is something like a lesson (…) of morality and freedom hiding
La Nouvelle Revue française, April 1989
behind its impertinence.’
‘Noguez singles himself out from the panorama of French
academia thanks to his ability as a seriously mischievous writer.’
N.C., Il Manifesto, Roma, May 1989
‘The author has dropped a Laughter Bomb on the world of
academia.’
S.M., supplement from Asahi Shinbun, Tokyo, June 1990
‘A Dadaist provocation in retrospect.’
S.B., Neues Deutschland, Berlin, August 1991
Dominique Noguez est né trop tard (en 1942) pour
connaître Lénine, mais assez tôt pour rencontrer Dada,
puisque Dada est éternel. Il a un lourd passé universitaire
(rue d’Ulm, agrégation de philosophie, etc.) qu’il tente de
faire oublier par divers subterfuges : études “plus ou moins
sçavantes”, défense de causes désespérées (le cinéma
expérimental, le bon fonctionnement des horloges publiques,
les accents sur les majuscules) et quelques aphorismes.
Dominique Noguez was born too late (in 1942) to have
met Lenin, but early enough to meet Dada, because
Dada is eternal.
LE DILETTANTE
ESSAY
192PP.


Murielle Renault
Le Strip-tease
de la femme invisible
8
h 200
c
r
a
M
« Elle voulait tout savoir. Depuis quand j'étais grosse, si j'étais
dépressive, si j'avais des amis, depuis quand j'étais avec Pascal, quel
était mon idéal de beauté féminine, si j'avais déjà eu recours à la
chirurgie esthétique… les questions fusaient sans jamais me laisser le
temps de reprendre mon souffle. J'ai eu du mal au début, m'emmêlant
dans mes réponses, hésitant à dévoiler ce qui ne me semblait pas la
regarder mais le tempo frénétique des questions m'a vite fait oublier où
j'étais, pourquoi j'étais là et à qui je parlais (une inconnue). »
La femme invisible, c’est Mélanie. Évidemment, elle n’est pas
vraiment invisible, non, c’est juste que personne ne semble la
remarquer. Alors, il y a des jours où ça l’arrange, c’est
d’ailleurs pour ça qu’elle a une frange, ça lui permet de se
cacher, mais il y en a d’autres où elle aimerait bien avoir sa
part, comme tout le monde, une petite part d’attention, voire
d’amour. Oui mais rien à faire, elle passera toujours après
Fanny, son exubérante meilleure amie, et après sa mère, une
femme trop belle aux décolletés trop profonds. C’est comme
ça, il y a les femmes invisibles et il y a les autres. Pour conjurer
le sort, à moins que ça ne soit juste par gourmandise mais
cette hypothèse est réfutée par la psy, Mélanie va grossir.
D’abord un peu, et puis de plus en plus. Pascal, son mari, n’y
trouvera pas grand-chose à redire. Il aime les femmes rondes,
il s’habituera à une femme obèse. Mélanie ne se rend compte
de rien jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard et là, rien ne va plus.
Heureusement, elle découvre Relooking Extrême, une émission
de téléréalité dans laquelle ils transforment à coups de bistouri
n’importe quel candidat, même le plus laid qui soit, en canon
de beauté, sous le regard impudique des caméras. Elle a trouvé
sa solution, elle en est sûre. D’une pierre deux coups, elle
retrouvera la ligne et ne sera plus invisible. De là à croire
qu’elle y trouvera le bonheur, c’est une tout autre histoire.
Par l’auteur de : Enfin la vérité sur les contes de fées.
MARS
2008
LE DILETTANTE
‘She wanted to know everything. How long had I been over-weight,
if I was depressed, if I had any friends, how long had I been with
Pascal, what was my ideal image of feminine beauty, if I’d already
had cosmetic surgery... the questions kept being fired at me leaving
me no time to catch my breath. I struggled in the beginning, getting
confused in my answers, hesitating to share what seemed too
intimate to talk about but the frenzy in which she asked me all these
questions made me quickly forget where I was, why I was there and
to whom I was speaking to (a perfect stranger).’
The invisible woman, that's Melanie. Obviously she's not
really invisible, no; it's just that no one seems to take any
notice of her. There are days when it suits her, which is
actually why she wears a fringe, so she can hide herself behind
it, but there are other times when she would quite like to have
her share, like everybody else, a little share of attention, or
even of love. Yes, but that’s just the way it is, she will always
follow after Fanny, her exuberant best friend, and after her
mother, a woman far too beautiful and showing way too much
cleavage. That's how it is; there are invisible women and the
others. To ward off this ill fortune, unless it is by sheer
gluttony – but this hypothesis is refuted by her shrink –
Melanie will start to put on weight. Only a little at first, then
more and more. Pascal who is her husband isn’t going to
complain about it. He likes his women curvaceous; he’ll get
used to having an over-weight wife. Melanie only becomes
aware of what is happening to her when it's too late, and that's
when she breaks down. Thankfully, she hears about Extreme
Makeover, a reality TV show in which any participant, no
matter how ugly they may be, is remodelled into a
conventional beauty by the skill of the surgeon’s scalpel all
under the camera’s ruthless gaze. She has found a solution,
she is sure of that. Hitting two birds with one stone, she will
shed her weight and stop being invisible. But to assume that
she will find happiness, well that's another story.
Murielle Renault a passé la trentaine mais ne s’en soucie
pas. Elle vit à Paris mais travaille en banlieue. Elle
travaille dans l’informatique mais n’a jamais acheté
d’ordinateur. Elle aime sortir mais aussi beaucoup dormir.
Elle envoie des courriels mais téléphone peu. Elle aime lire
mais aussi écrire. À moins que ça ne soit l’inverse.
Murielle Renault is a thirty something and feels fine.
She lives in Paris but works in the suburbs. She works
in Information Technology but she has never bought
herself a computer. She likes going out but also
sleeping often. She sends emails but seldom uses the
telephone. She likes to read but also to write. Although
it could be the other way around.
LE DILETTANTE
NOVEL
224PP.


Anna Rozen
kins
S
d
l
O
Vieilles peaux
« Je ne suis pas moi. Je suis tous les autres. Les autres sont moi.
Donc, il n'y a personne. Que moi. Et vous, peut-être. »
Trois nouvelles épidermiques. Marthe et Fernand : un couple
de vieux attachés, attachants. Cressida : une sexagénaire qui
ne veut lâcher ni sa jeunesse ni ses écrits. Et une multitude de
peaux endossées au fur et à mesure des rencontres, des
engouements et des colères.
« On retrouve l'humour et la gravité nonchalante d'Anna Rozen
dans ces trois longues nouvelles savoureuses, pieds de nez au
temps qui passe et à la fatalité.»
C.J., Le Nouvel Observateur
«Ce pourrait être déprimant, c'est hilarant.»
H.V., Elle
« Anna Rozen capte ces histoires de “vieilles peaux” avec une
sensibilité finalement pleine de tendresse, à contre-courant de la
mode du jeunisme qu'elle dégomme d'une écriture rapide et serrée.
Et ses chutes sont d'une irrésistible cocasserie. »
B.B., Marie-France
« Encore une fois Anna Rozen touche juste, contourne les
clichés et questionne habilement. Archéologue des détails
quotidiens, elle déterre d’émouvantes et frappantes vérités dans
nos actes les plus insignifiants et dans nos désespérantes
monotonies. »
M.G., Zone littéraire
« Rozen démontre ici encore tout son talent pour saisir ces
petites vérités qui font mal et autres détails qui tuent avec son
LE DILETTANTE
LE DILETTANTE
l'écueil du cliché qu'elle frôle avec ironie sans jamais y
2007
Je suis née en 1960. En 1966, à la fin d’une désastreuse année
de cours préparatoire anticipé, je décidai que plus jamais on ne
me dirait «mais qu’est-ce qu’elle écrit mal cette petite». Depuis,
je me suis énormément entraînée. J’écris tous les jours et sur
tous les supports possibles, j’écris pour gagner ma vie, j’écris
pour me raconter, j’écris pour le plaisir et parce que je ne peux
pas m’en empêcher. Quand ce que j’écris devient un livre, je
suis la personne la plus heureuse du monde.
A.B., Buzzlittéraire
coquetteries et mesquineries ordinaires. Elle parvient à éviter
MARS
‘In these three long and delicious novellas, we find Anna Rozen’s
humour and nonchalant gravity, mocking time that passes and
fatality.’
C.J., Le Nouvel Observateur
‘It could be depressing – it’s hilarious.’
H.V., Elle
‘Anna Rozen handles these stories about “old hides” with a sensitivity
that is actually very tender, going against the fashionable idea that
young is beautiful which she puts down with her fast and tight prose.
And her punch lines are irresistibly comical.’
B.B., Marie-France
‘Yet again, Anna Rozen strikes the right cord, avoiding the
clichés and cleverly asking questions. Working as an
archaeologist of daily minutiae, she digs out moving and striking
truths from our most insignificant and most desperate moments
of boredom.’
M.G., Zone littéraire
‘Once again, Anna Rozen demonstrates her talent for capturing
all those little painful truths and other embarrassing details with
a casual and bitter smile, in order to conjure up better our little
habits, affectations and nasty tricks. She manages not to fall into
the trap of clichés, which she touches upon with irony, without
ever falling prey.’
A.B., Buzzlittéraire
‘But who are these “old hides” that we hate so much? And how
does one become an “old hide”? In these three novellas, adding
spice to prose, Anna Rozen serves up her gloomy secret recipes.’
F.B., Esprit femme
I was born in 1960. In 1966, at the end of a disastrous
early year in primary school, I decided that never again
would anyone tell me “this is so badly written my child”.
Since, I’ve trained a lot. I write every day and on
everything I can find, I write to earn a living, I write to
tell my tale, I write for pleasure and I write because I
can’t help it. When what I write becomes a book I am the
happiest person in the world.
charme désinvolte et acide pour mieux conjurer nos manies,
succomber. »
Three skin deep novellas. Marthe and Fernand: an endearing
elderly couple who look to one another very dearly. Cressida is in
her sixties and doesn’t want to give up her youth or her writings.
And as we go along and meet people, feel enthusiastic or angry
we take on a multitude of different identities.
NOVELLAS
224PP.


Marc Vilrouge
k
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l
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s
mpo
The I
Le Livre impossible
«Qu'est-ce qui est le plus important, la littérature ou la vie? (…) À
quoi bon écrire, si ce n’est pour donner voix aux esprits. »
Un roman grave comme une plainte, bref et terrifiant comme
un fait divers. La poudre et la plume, entre ecstas et partouzes.
« L’écriture de Vilrouge est brève, s’accrochant à l’essentiel.
Cette économie de moyens éloigne le personnage de la
captation du bonheur. La froideur des chapitres, appels
écourtés de Flavien pris au piège, insufflent au Livre
impossible, une tristesse étouffante. Vilrouge nous laisse un
roman bouleversant sur les tourments de l’écrivain et les
désillusions de l'existence. Inoubliable ! »
A.M., www.Arte-tv.com
« Avec une retenue percutante, Vilrouge sillonne l'enfance
ratée, le vide de la page blanche, les rêves à bout de souffle.
Entre courage aiguisé et belle imprudence, son œil intérieur se
rapproche de sa peau fantôme, de lui. Et finalement de nous
tous. »
S.M., Elle
« L’impasse tragique que Vilrouge met en scène, la vérité intime
qu’il expose et retient, sa sincérité fulgurante, la violence et
l’âpreté de sa voix nous ont touchés au vif et interrogés sur la
manière la plus juste d’en rendre compte. »
M.A., Télérama
« Le Livre impossible démontre tout le talent de Marc Vilrouge,
mort le 15 janvier. S'y assemblent adroitement les affres de la
création et le vide d'une vie que la sexualité ne remplit pas plus
que la drogue. Tout cela dans une spontanéité heureusement
travaillée, avec une écriture efficace et un don certain de la
formule savoureuse. »
JANVIER
P-R.L., Le Monde des livres
2007
LE DILETTANTE
A serious novel that sounds like a plea, both brief and
terrifying like a tragic anecdote. Lines of powder and a pen,
between ecstasies and orgies.
‘Marc Vilrouge’s style is succinct, trimmed to the essentials.
This economy of means takes the protagonist further away
from finding happiness. The chapters are cold, like Fabien’s
desperate pleas cut short as he is trapped, and this gives Le
Livre impossible, a feeling of suffocating sadness. Vilrouge has
left us with a troubling novel about the torments of a writer and
A.M., www.Arte-tv.com
the disillusions of life. Unforgettable!’
‘With striking self-possession, Marc Vilrouge digs into his failed
childhood, the emptiness of a blank page, and the wornt out
dreams. Somewhere between a highly developed sense of
courage and a daring lack of caution, his inner perception
comes closer to his own ghostlike skin, to himself. And
eventually of all of us.’
S.M., Elle
‘The tragic dead end that Vilrouge depicts, the intimate truth
which he exposes and holds on to, his scorching sincerity, the
violence and harshness of his voice – all of this has touched us
deeply and made us ponder on how to find the most adequate
M.A., Télérama
manner to talk about it.’
‘Le Livre impossible shows how talented was Marc Vilrouge, who
died on the 15th of January. You find in there the agony of creation
and the emptiness of a life which can no more be fulfilled by
sexuality than by drugs. All of this is told with a spontaneity that has
been beautifully elaborated, with an efficient style of writing and a
doubtless talent for succulent phrasing.’
P-R.L., Le Monde des livres
‘We liked his books, the depth of pain that they revealed, the
dangerous zones that they were trying to explore each time, and
the obsession of death, an idea that had to be tamed.’
Florian Zeller, Paris Match
Marc Vilrouge est né le 9 mai 1971 à Enghien-les-Bains.
Il est mort à Paris le 15 janvier 2007, à l'âge de 35 ans.
Lui qui détestait la chaleur et la couleur rose, le destin l’a
obligé à passer dix-neuf ans sous le cagnard toulousain. Il
adorait sa maman autant qu’il la craignait. Adolescent
bourré de tics et de tocs, il s’enfuit à 20 ans pour Paris où
on lui passa enfin la camisole de force chimique. Jusqu’au
bout il a voué un culte aux psychotropes.
Marc Vilrouge was born on May 9th 1971 in Enghienles-Bains. He died in Paris on January 15th 2007 aged
35. He left home when he was 20 to go to Paris where he
was eventually put in a chemical straightjacket. Right
until the very end, he worshipped psychotropic drugs.
LE DILETTANTE
NOVEL
94PP.


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BERNARD FRANK — LES RUES DE MA VIE
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LAURENT GRAFF — LES JOURS HEUREUX
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GEORGES HYVERNAUD — LE WAGON À VACHES
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SERGE JONCOUR — U.V.
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LE DILETTANTE
ANNE LENNER — CAHIN-CAHA
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MARTIN PAGE — ON S’HABITUE AUX FINS DU MONDE
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EMMANUEL PIERRAT — L’INDUSTRIE DU SEXE ET DU POISSON PANÉ
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LUDOVIC ROUBAUDI — LES CHIENS ÉCRASÉS
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ANNA ROZEN — PLAISIR D’OFFRIR, JOIE DE RECEVOIR
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LE DILETTANTE

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DILETTANTE
Personne qui s’adonne
à une occupation, à un
All black
is beautiful *
art en amateur, pour son
seul plaisir. Personne
qui ne se fie qu’aux
impulsions de ses goûts.
(Le Petit Larousse)
* le
dilettante
19, rue Racine
75006 Paris – France
www.ledilettante.com
ACHEVÉ D’IMPRIMER
EN SEPTEMBRE 2007,
PAR L’IMPRIMERIE IGO
À LE POIRÉ-SUR-VIE
(VENDÉE).