Francfort 2007 - Le Dilettante
Transcription
Francfort 2007 - Le Dilettante
Catalogue 2007-2008 Rights List Éditions Le Dilettante 19, rue Racine 75006 Paris – France [email protected] www.ledilettante.com T : (33) 1 43 37 98 19 F : (33) 1 43 37 06 10 Sommaire : LE DILETTANTE’S SUBAGENTS: pages 4 - 5 : A.D.G., J’ai déjà donné… BALTIC STATES: AGENCE DE L’EST pages 6 -9 : Adam Olivier, Je vais bien, ne t’en fais pas BULGARIA: NIKA AGENCY pages 10-11 : Beaujon Nicolas, Le Patrimoine de l’humanité CENTRAL EUROPE: AGENCE DE L’EST pages 12-13 : Bertrand Alain, On progresse GREECE: NIKI DOUGÉ pages 14-15 : Blanchard André, Contrebande pages 16-17 : Charras Pierre, Quelques ombres pages 18-19 : Cubel-Ulluarte, Descabello pages 20-21 : Fleischman Cyrille, Riverains rêveurs du métro Bastille pages 22-23 : Gavalda Anna, Ensemble, c’est tout ISRAEL: BORIS HOFFMAN JAPAN: BUREAU DES COPYRIGHTS FRANÇAIS NETHERLANDS: ARABELLA CRUSE NORDIC COUNTRIES: ARABELLA CRUSE PORTUGAL: A.M.V. AGENCIA / EDUARDO MELON pages 24-27 : Graff Laurent, Il ne vous reste qu’une photo à prendre, Le Cri ROMANIA: SIMONA KESSLER INT. COPYRIGHT AGENCY pages 28-29 : Guillot Bertrand, Hors jeu RUSSIA: ANASTASIA LESTER pages 30-31 : Maréchaux Laurent, Le Fils du Dragon SOUTH AMERICA: A.M.V. AGENCIA / EDUARDO MELON pages 32-33 : Minière Isabelle, La Première Marche SPAIN: ANNE-MARIE VALLAT AGENCIA / EDUARDO MELON pages 34-35 : Montana Cyril, La Faute à Mick Jagger pages 36-37 : Noguez Dominique, Lénine dada pages 38-39 : Renault Murielle, Le Strip-tease de la femme invisible TURKEY: AKCALI COPYRIGHT UKRAINE: ANASTASIA LESTER U.S.A.: THE FRENCH PUBLISHERS’ AGENCY pages 40-41 : Rozen Anna, Vieilles peaux -------------------------------------- pages 42-43 : Vilrouge Marc : Le Livre impossible LE DILETTANTE’S AGENT: pages 44-45 : Backlist CLAUDE TARRÈNE [email protected] LE DILETTANTE LE DILETTANTE ne last o y r e The v A.D.G. J’ai déjà donné… « Il est indubitable que tout instrument électrique plongé dans un liquide où est immergé un corps humain provoque une électrocution carabinée, c’est même un principe d’archi-merdre absolu. » L’ultime roman d’A.D.G., une voix singulière dans le polar français. Mise au point dévastatrice avec une droite extrême qui doublejoue en permanence avec les idées et la morale, mais surtout récit pure province, hautancouleur, miné de vannes couenneuses à souhait et hérissé de néologismes double-pot. « A.D.G., c’est un style : avalanche de trouvailles argotiques, calembours et néologismes, de personnages libres et truculents, antihéros et vrais pieds nickelés qui apparaissent dès son premier roman en 1971. La parodie n’est jamais loin et bouscule les limites habituelles du polar. » Pour venger A.D.G. « J'ai déjà donné… convoque tous les personnages créés par Alain Fournier, dit Camille, dit ADG, dans la vingtaine de romans noirs qu'il a publiés à la Série Noire et un peu ailleurs. Personne ne manque à l'appel. La construction du roman avec mise en abyme de deux récits complémentaires lui confère une valeur testamentaire. L’avocat Delcroix récupère un tapuscrit rédigé par Serguie Djerbitskine, alias Machin, en 1981, récit lyrique d'une aventure qui devait précipiter son exil aux antipodes. C'est à la double lecture de l'enquête de l'avocat et du roman apocryphe qui nourrit l'investigation, que l'on retrouve, en même temps que la grisaille humide des Pays de la Loire, la verve argotique des débuts d'A.D.G., l'acidité de sa plume et son amour immodéré pour le calembour à la condition qu'il soit très mauvais. Par ailleurs, tout cela ne finit pas très bien mais ça, on le savait avant d'ouvrir le livre. » B.I., Libération « A.D.G. peut être tranquille dans son petit cimetière de Véretz : il passera de l'eau sous le pont de Fil avant qu'un autre fasse à son éplorée, madame la langue française, un enfant posthume C.D.B., Valeurs actuelles aussi beau et dissipé. » « Chant du cygne d'une amitié où le mensonge et la trahison avaient leur part, J'ai déjà donné… pourrait se résumer dans ce jeu de mots, un des plus beaux d'A.D.G., pourtant expert en la matière : «La nostalgie n'est plus ce bel été.» J.L., Le Figaro littéraire MAI 2007 LE DILETTANTE PAPERBACK RIGHTS: BABEL NOIR/ACTES SUD A.D.G.’s last novel – a unique voice in the French crime novel. A devastating correction, with an extreme right which is always foul-playing with ideas and morality, but above all it’s a tale that is entirely about the French provinces, colourful, filled with digs as juicy as pork crackling and spiked with confusingly distorted made up words. ‘Foremost A.D.G. is a style: an avalanche of invented slang, puns and made up words, free and mirthful characters who are true anti heroes and real rascals, and appear right from his first novel. Parody is never very far away and overturns the Pour venger A.D.G. traditional norms of crime novels.’ ‘J’ai déjà donné… conjures up all the characters created by Alain Fournier, a.k.a. Camille, a.k.a. A.D.G., in twenty odd novels he published in the ‘Série Noire’ and elsewhere. No one’s missing. The novel is composed by two self recursive and complementary stories, giving it the appearance of a will. The lawyer Delcroix gets a type-script written by Serguie Djerbitskine a.k.a. Thingy, in 1981, a lyrical tale about an adventure that ought to hasten his exile to distant lands. It’s after reading the story twice during the lawyer’s investigation and the apocryphal novel giving new blood to the investigation that we find the drizzling rain of the Pays de la Loire and at the same time the slang filled prose A.D.G. used in his early years, the acidity of his pen and his immoderate love of puns, provided that they are really bad ones. Furthermore, it doesn’t all end up so well, but we knew that would be the case even B.I., Libération before we started reading the book.’ ‘A.D.G. can rest in peace in his little cemetery of Véretz, it will take a long time for someone else to give a child to the mourning Madam of the French language, a posthumous child as handsome and as restless.’ C.D.B., Valeurs actuelles Né à Tours en 1947, A.D.G. est devenu en une dizaine de romans – parus de 1971 à 1981 – l’un des maîtres du néo-polar français, à contre-courant de la pensée unique de l’après-68. Provocateur et pratiquant convaincu de l’autodérision, il se considérait plutôt comme un anarchiste de droite, y compris dans ses romans. Autodidacte et dévoreur de livres, il admirait Céline, Marcel Aymé et Jacques Laurent. A.D.G. est mort, à Paris, le 1er novembre 2004. Born in Tours in 1947, A.D.G. has become one of the masters of the new French crime novel. A.D.G. died in Paris on November 1st 2004. LE DILETTANTE THRILLER 288PP. Olivier Adam Je vais bien, ne t’en fais pas book m o r F film to « Ça fera bientôt dix ans. Dix ans que Claire est née. Et avec elle : Loïc, l’âme sœur, le frère. La part manquante. Son silence inexplicable, son absence douloureuse. Ses cartes postales. Qui en disent trop ou pas assez. Les parents et leur tendresse pudique, leur amour maladroit. Le pavillon familial, les chambres et les traces de l’enfance. Les rues de Draveil et de Vigneux, banlieues livides et pavillonnaires, noyées dans la masse, bordées de prunus et de jardins neurasthéniques. Le Shopi, Paris et la rue des Martyrs, Nadia et les collègues. Le mépris, les codes et la domination. Et puis la fuite à Portbail, le camping de Barneville Carteret, les dunes, la lande et la mer. Dix ans et j’écrivais cette histoire, la nuit dans l’appartement aux murs jaunis, aux fenêtres de travers, au plafond pas droit. Ou alors au boulot. Rivé à mon ordinateur, qui pouvait bien savoir quels mots je tapais alors ? (…) Et puis il y a eu le cinéma. Depuis le début il était là. Tapi dans l’ombre, il ne demandait qu’à en sortir. Ça a commencé dès l’écriture. Aucun de mes autres livres n’est à ce point écrit en position de filmeur. Troisième personne. Caméra amoureuse. Collée à Claire. Saisissant le présent, tentant de capturer l’infime, les traces, les silences, les gestes, les paysages. Absence totale de commentaire, de psychologie, d’explications. Et en creux, entre les lignes, une trame, un suspense, même, des rebondissements, presque. Bref, l’ébauche d’un scénario. Je me suis peu à peu éloigné de cette manière « cinématographique ». Et je ne m’y reconnais plus vraiment. Je me sens tellement du côté de la voix désormais. Des sensations, du rythme, des lieux, de la musique, de la phrase, du physique. Mais qu’importe. Les livres sont écrits une fois pour toutes. On les laisse derrière soi comme des peaux anciennes, des costumes, des identités transitoires. (…) Ne me restait plus qu’à aider Philippe Lioret à écrire et réaliser son film et à me trahir. À se sentir libre, à s'approprier cette histoire, ces personnages et ces lieux. N’en garder que ce qui pouvait lui être utile et le touchait au plus profond. Jeter le reste. Et inventer ce qui manquait. Pour se rapprocher au plus près de cet endroit du texte qui l’avait bouleversé et qu’en lui était monté ce singulier désir de cinéaste : s’emparer d’une trame existante, de l’histoire et de l’univers d’un autre et les faire siens, comme s’ils étaient sortis de ses propres tripes. Voilà ce qui m’a occupé l’esprit, tout au long de l’écriture du scénario. Raconter l’histoire que Philippe avait dans la tête et dans le ventre. Oublier mon livre, ma version des faits. Ma propre cinématographie. Et me fondre dans la sienne. Au final, si le livre est bien mon livre, le film est bien, et plus qu’aucun autre, son film. (…) Son film le plus personnel. » Olivier Adam SEPTEMBRE 2007 LE DILETTANTE ‘It was almost ten years ago. Ten years since Claire was born. And with her: Loïc, her soul mate, her brother. Her missing part. His unfathomable silence, his painful absence. His post cards. That say too much or too little. Her parents and their discreet tenderness, their clumsy affection. Their family house, its rooms, all bearing the marks of childhood. The streets of Draveil and of Vigneux, pallid and monotonously homogenous suburbs, lined with prune trees and depressing gardens. The Shopi supermarket, Paris and the Rue des Martyrs, Nadia and her colleagues. Scorn, social codes and domination. And fleeing to Portbail, the campsite at Barneville Carteret, the dunes, the moors and the sea. Ten years since I wrote this story at night in a flat with yellowed walls, twisted windows and uneven ceiling. Or at the office. Glued to my computer, who knew what I was typing at the time? (…) Then there was the cinema. Since the beginning it was there. Crouched in darkness, it was only desperate to get out. It started while I was writing. None of my other books has been written to that extent with a film director’s eye. Third person. Loving camera. Eyes on Claire. Seizing the moment, trying to capture minutiae, traces, silences, gestures, landscapes. A total absence of comments, psychology or explanations. And what was suggested, between the lines was a story line, suspense, even what was nearly some unexpected upheavals. So there it was: the preliminary sketch of a scenario. I progressively distanced myself from this movie script style. I don’t recognise myself in it anymore. I feel so much better when I focus on the characters’ voices now. Sensations, rhythm, places, music, sentences, matter. But who cares. Books are written once and for all. We leave them behind us like old skins, fancy dresses, transitory identities (…). The only thing that was left for me to do was to help Philippe Lioret write and produce his movie, and betraying me. To help him be free, to take on for himself this story, these characters and places. Only keeping what could be necessary for him and what concerned the most profound aspects of the book. Getting rid of the rest. And inventing what was lacking. To get closer to the aspects of the text which had moved him and stirred in him this particular desire of a film director: to take on a story line that already exists, the tale and universe of someone else and to make it theirs, as if it had come out of his own guts. That is what occupied my thoughts while I was writing the scenario. To write the story Philippe Lioret had in his mind and stomach. To forget my novel, my own version of the story. My own cinematography. And to melt into his. In the end, if the book is really my own, on the contrary, the film, well, and more than any other, is really his (…). His film is his most personal.’ Olivier Adam, September 2007 LE DILETTANTE FIRST NOVEL 186PP. Olivier Adam Je vais bien, ne t’en fais pas fine, I am wor r y don’t « Je ne connais personne, dit-il. Je m’ennuie un peu. Moi aussi, répond Claire. On se tire ? Ils partent sans dire au revoir. Personne ne fait attention à eux. Personne ne fait attention à personne. Chacun est bien trop occupé à faire impression. » C’est le récit d’un drame familial, d’un cruel apprentissage de la vie et du monde du travail. C’est aussi un thriller psychologique : la disparition d’un être cher, le quotidien entre loisir et travail à la caisse du Shopi, et puis le suspense qui enveloppe ce trou noir, ce manque, voilà les trois chemins que suit Claire, jeune fille tendre et fragile, affaiblie par l’absence de son frère. Un roman réaliste aussi étonnant qu’émouvant sur la douleur de la séparation. « L’écriture simple, mais vive et gracieuse, plonge dans une réalité crue, des additions de courses aux égarements sentimentaux. » M.L., Télérama « Avec ce portrait de femme blessée, attachante et secrète, Olivier Adam montre la vulgarité de l’époque, son indigence asphyxiante, sa bêtise criminelle. Si toute œuvre vraie répond à une nécessité, celle de ce joli premier roman apparaît manifeste : traduire la douleur des cœurs simples, dire ce que fut leur écrasement. » S.L., Le Figaro littéraire « Le livre fermé, sa silhouette frêle et lumineuse bouleverse E.G., Le Monde des livres encore. » « Bâti autour d’un secret, ce très beau petit livre d’aujourd’hui, ressaisit magnifiquement, à fleur d’émotion, la douleur de n’être pas assez et le bonheur triste de vivre parmi trop de gens sans attention. » J.-L.K., 24 Heures «Olivier Adam nous donne une histoire poignante qui nous plonge aux tréfonds de l’amour filial dans ce qu’il a parfois de plus tordu. Il nous donne un roman qui se lit d’une traite tant il est fort. Le langage est direct, très parlé, parfois cru même ; c’est que la situation est crue. Le langage est profond, il appelle presque le silence, la mélancolie; c’est que la situation est déchirante. C’est un roman qui noue la gorge.» O.P., La Voix du Nord JANVIER 2000 LE DILETTANTE A MOVIE BY NORD-OUEST, A FILM DIRECTED BY PHILIPPE LIORET. PAPERBACKS SOLD THROUGH POCKET: 120,000. TRANSLATION RIGHTS: ITALY (MINIMUM FAX), GERMANY (SCHIRMER GRAF), SERBIA (LAGUNA). It is the story of a family drama, of the cruelty of life’s lessons. It is also a psychological thriller: the disappearance of a loved one, the balance between leisure and a job as a Shopi supermarket cashier, and the suspense that surrounds this black hole and this emptiness thereof. These are the three paths that Claire follows, a sweet and fragile young woman who is weakened by her brother’s absence. A realistic novel both moving and surprising about the pain of separation. ‘This simple yet vivid, elegant style plunges deep into a raw reality that ranges from ringing up groceries to losing oneself in M.L., Télérama romantic encounters.’ ‘With this portrait of a torn, endearing and secretive woman, Olivier Adam highlights the vulgarity of our time, its suffocating indigence, its criminal idiocy. If every true work answers to a need, that of this delightful first novel evidently answers it. It conveys the pain of simple hearts and tells of what S.L., Le Figaro littéraire was their devastating heartbreaks.’ ‘Once the book closed, the heroine’s frail and luminous silhouette is still overwhelming us.’ E.G., Le Monde des livres ‘Based on a secret, this exquisite contemporary novel superbly grips the cords of our hearts while revealing the pain of not being enough and the sad joy of living amongst others without being noticed.’ J.-L.K., 24 Heures ‘Olivier Adam tells a touching story that plunges us into the depths of a sometimes twisted family love. This page-turner novel will make you choke.’ O.P., La Voix du Nord Olivier Adam est né en 1974. Il a grandi en banlieue parisienne et vit désormais en Bretagne. Je vais bien, ne t'en fais pas est son premier roman. Depuis, il y en a eu d'autres. Il écrit également pour la jeunesse et pour le cinéma. Olivier Adam was born in 1974. He grew up in the Parisian suburbs and now lives in Brittany. Je vais bien, ne t'en fais pas is his first novel. Since then, there have been others. He also writes children’s books and for the cinema. LE DILETTANTE FIRST NOVEL 186PP. res of Nicolas Beaujon u s a e he Tr anity Le Patrimoine de l’humanité TAll Hum « Agent de contact, ça ne s’improvise pas. On sélectionne les meilleurs. Les vraiment meilleurs, m’étais-je dit en arrivant à Arcueil, dans la banlieue sud, vu le nombre de clampins qui convergeaient vers le centre des examens. Nous devions être dans les un million, un million cinq, et le concours ne promettait qu’une trentaine de postes. » En attendant d’égaler Jimi Hendrix, notre héros est gardien de musée, agent de contact. Cocaïne, prostitution, vol, mort, folie, et même rock’n’roll. Les musées, c’est bien connu, conservent une part précieuse du patrimoine de l’humanité – toutes sortes de trésors, donc, dont les plus secrets, rarement exposés, sont les gardiens eux-mêmes. « Justesse de ton, humour dévastateur, tendresse : impossible de résister à cette gaudriole qui en dit plus long qu'elle n'en a l'air. Beaujon a trouvé ici, dans l'esprit facétieux d'un Michel Audiard de la plume, l'art de conter le dérisoire précieux des petits destins. Le roman le plus drôle de la rentrée. » M.C., La Croix « Ce roman manie fabuleusement l’ironie, renfermant des passages délicieusement truculents. Singulier, profondément drôle, il pourrait bien signifier le début d’une carrière prometteuse. Un premier roman jubilatoire, ironique et A.M., Arte-tv.fr détonnant. À découvrir immédiatement. » « Les musées ont souvent fait office de décors romanesques, mais il s’est rarement produit autant d’événements farfelus que chez Nicolas Beaujon. Embauché sans y croire à l’issue d’un concours improbable, le narrateur fait son entrée dans la grande famille des “agents de contact”, ces gardiens chargés de somnoler toute la journée sur une chaise en ânonnant que les flashs sont interdits. L’un de ses collègues l’initie à la coke. De fil en aiguille, on sniffe plus dans les caves du musée que dans n’importe quelle boîte branchée. Beaujon joue la carte du burlesque rock’n’roll et ça lui réussit : drôle et très rythmé, ce premier roman énergique remplit parfaitement son contrat. À B.Q., Epok découvrir. » SEPTEMBRE 2006 LE DILETTANTE TRANSLATION RIGHTS: THE NETHERLANDS (NIJGH VAN DITMAR), ROMANIA (HUMANITAS). While waiting to equal Jimi Hendrix’s talent, our hero is a contact agent, i.e. a museum attendant, snorting cocaine, engaging in prostitution, theft, death, madness and even rock & roll. Museums, it’s a well know fact, keep a part of humanity’s heritage – all sorts of treasures, of which the most secret ones, rarely exposed, are the attendants themselves. ‘An accurate tone, a devastating sense of humour and some tenderness, it’s impossible to resist this broad joke that says a lot more than it may seem at first. With a prose inspired by Michel Audiard’s facetiousness, Beaujon has succeeded in the art of evoking what is preciously laughable about banal destinies. The funniest French novel of this Fall.’ M.C., La Croix ‘This novel handles irony most fabulously, and contains deliciously truculent passages. Unusual, tremendously amusing, it could well signify the beginning of a promising career. This is a jubilant, ironic and explosive first novel.’ A.M., Arte-tv.fr ‘Museums have often been used as settings for works of fiction, but they have very rarely been the scene for so many wacky events as with Nicolas Beaujon. The narrator, who was hired against all his expectations, after an improbable competitive selection examination, becomes part of the great family of “Museum Contact Agents”, which basically means museum attendants whose job is to doze all day on a chair, reciting in a drone that flash photography is forbidden. One of his colleagues introduces him to cocaine. One thing leads to another, then people are snorting more in the museum’s cellars than in the trendiest clubs. Beaujon plays the card of burlesque rock and roll, and it does him good: funny and very rhythmic, this first energetic novel really does the job. To be discovered.’ B.Q., Epok Nicolas Beaujon est né à Mont-de-Marsan en 1964. Après de très brèves études et divers petits ou grands métiers exercés à Paris, il a choisi de s’expatrier au Canada au début des années 2000, où il élève désormais une famille nombreuse et travaille dans le milieu rock indépendant. Nicolas Beaujon was born in Mont-de-Marsan in 1964. After studying for a short while and doing various odd jobs as well as more important sounding ones in Paris, he chose to expatriate himself to Canada, in the early 2000’s where he is from now on bringing up a large family and works in the sector of independent rock music. LE DILETTANTE FIRST NOVEL 224 PP. Alain Bertrand On progresse ress g Prog n i k a M We’re « Les prothèses sont partout, dans la bouche, dans les hanches, dans les couples. L’homme moderne est un édenté fragile comme une porcelaine de Limoges. Il meuble ses soirées devant une télévision qui le télécommande. » De quelques objets et de leur influence sur leurs utilisateurs : ainsi pourrait-on sous-titrer cet ensemble drôle et cruel sur les usages et vices cachés de la vie moderne. La société nous bassine avec la consommation alors qu'une culture des objets s'est mise en place au nom, dit-on, de la facilité, du progrès, du bonheur. Or, à regarder vivre nos contemporains, on s'aperçoit que tous ces objets dressent comme les barreaux d'une prison mentale. Et que, sous ‘Prosthetics are everywhere, in your mouth, in your hips, in couples. The modern man is a fragile toothless person, like Limoges porcelain. He spends his evenings in front of a television that remote controls him.’ Of Some Objects and their Influence on Those Who Use Them: that is what subtitle we could give to this funny and cruel work on the customs and hidden vices of modern life. Our Society is all about consumerism and a culture of material things has developed in the name of facility, progress and happiness, or so they say. However, watching our contemporaries, we realise that all these objects are more like bars of a mental prison cell. And under the pretext of making our lives easier, society makes it more complicated. This book is neither a pamphlet nor a sermon. It is a question of capturing contemporary customs with a pen, in order to play with them for cruel amusement or amusing cruelty. It is this perspective, that doesn’t exclude tenderness, which Bertrand has tried using, following Vialatte or Blondin’s legacy. And without renouncing on the chance to laugh at oneself, which is becoming to any writer, especially if they come from Belgium. prétexte de nous faciliter la vie, la société nous la complique singulièrement. Ce livre n'est ni un pamphlet ni un sermon. Il s'agit de prendre les mœurs contemporaines dans le filet du style, afin d'en jouer sur le mode de la drôlerie cruelle ou de la cruauté drôle. C'est ce regard, qui n'exclut pas une certaine tendresse, que Bertrand essaie de poser, dans l'héritage de Vialatte ou de Blondin. Et sans que soit reniée la part d'autodérision qui sied à tout écrivain, surtout originaire de Belgique. OCTOBRE 2007 LE DILETTANTE Alain Bertrand est né à Gand comme Pierre Louÿs et vit à Bastogne comme personne. Spécialiste de Simenon et romancier, il se consacre depuis quelques années à son genre de prédilection : la chronique, qu'il pratique avec une drôlerie incisive et tendre. Pour se distraire, il enseigne dans un lycée technique et pratique la marche tempérée par l'Orval et le cor au pied. Alain Bertrand was born in Gand like Pierre Louÿs and lives in Bastogne like no one else. A Simenon specialist and novelist, he has devoted himself since a few years to his favourite genre: chronicles, which he accomplishes with cutting and tender comedy. To distract himself, he teaches in a technical college and walks a lot, moderating himself only because of Orval beer and corn on his feet. LE DILETTANTE CHRONICLES 224PP. , Suite Car nets André Blanchard Contrebande « Donnons la synthèse : pareil à une divinité, Proust serait indivisible, quand Céline, lui, serait à débiter. On voit que l’immortalité, si elle est un modèle, en propose plusieurs. » Être soi envers et contre tout. «Le Blanchard, cette voix un peu hors de mode et dans son monde, délicieuse de désuétude parfois, avec ces petits ressacs de phrases courtes qui interpellent façon mains en l’air.» P.L., Benzinemag « La matière de Contrebande irrigue une pensée à contrecourant, et des chroniques dont les sujets se faufilent dans les marges. Le trait d'esprit sûr, c'est avec ironie et allégresse que le mécréant balance les gifles, quand ce n'est pas “les coupes de ciguë qui se perdent”. L'écrivain traque les flagrants délits de sottise, les comportements moches, les idées courtes, les “bavures du progrès”. Et il est toujours inspiré, lorsque ses P.S., Le Matricule des anges contemporains le sont moins. » « La vie, André Blanchard ne trouve pas ça spécialement excitant. Il préfère la pluie, le retrait, la solitude, et écrire ses carnets dans une langue à la syntaxe élégante, resserrée, faite de pirouettes, pour déjouer un implacable spleen. » R.S., Chronic'art « Moraliste débonnaire au style implacable et à la verve sèche, Blanchard écrit que seules le quittent les phrases qui n'ont plus besoin de lui. Son lecteur, devenu son intime, se charge de les recueillir pour les conserver. » J.G., Le Nouvel Observateur « S'inscrivant dans la tradition des moralistes, le veilleur de Vesoul parle essentiellement de ses lectures – classiques ou contemporains. C'est à partir d'elles qu'il capte les signaux du J.-M.M., Livres-Hebdo monde, de la politique et de la société. » « Il peut être ronchon, parfois légèrement réac, mais toujours subversif et saccageur. Chaque fois, c'est du plaisir comme un fortifiant. » A.R., Le Canard enchaîné FÉVRIER 2007 LE DILETTANTE Be yourself, in spite of everyone and everything. ‘That Blanchard – he has a voice that’s slightly out of fashion and belongs to its own world, it is deliciously old-fashioned at times, with his short sentences that are like little undercurrents, which strike you like a “hands-up”.’ P.L., Benzinemag ‘Contrebande is made of stuff which feeds into a thought process going against the tide, and of chronicles, whose topics weave around the margins. His hand is steady, and it’s with irony and mirth that the non believer gives a few slaps in the face, or even says that “Some people don’t seem to be drinking enough hemlock”. The writer hunts down blatant silliness, ugly behaviour, narrow minded ideas, and “the blunders of progress”. And he still has inspiration flowing – we could not say the same for his contemporaries.’ P.S., Le Matricule des anges ‘Life – André Blanchard doesn’t find it especially exciting. He prefers rain, withdrawing from the world, solitude, and writing in his notebooks in tightly knit prose, using elegant syntax, made of U-turns, all in order to beat an overpowering spleen.’ R.S., Chronic'art ‘A good humoured moralist with an overpowering style and dry eloquence, Blanchard writes that the only sentences which leave him are those that don’t need him anymore. His reader, who becomes an intimate friend, is in charge of picking and safekeeping them.’ J.G., Le Nouvel Observateur ‘Perfectly in line with the moralist tradition, the Vesoul watchman mostly talks about what he reads – classic or contemporary works. From these he gets the signals the world has been sending, about politics and society.’ J.-M.M., Livres-Hebdo ‘He can be bad tempered, sometimes a little reactionary, but he is always subversive and violent. Each time it’s pleasure that makes you stronger.’ A.R., Le Canard enchaîné Loin de Paris, où il ne se rend plus guère depuis une douzaine d’années, André Blanchard vit avec une compagne, professeur de lettres classiques, et un vieux chat, dans une vieille maison du centre de Vesoul, après des années passées dans une HLM de la même ville. Aux petits boulots a succédé un emploi plus stable à l’accueil de la salle d’exposition locale, au milieu de peintures modernes qui lui inspirent des commentaires à l’acide. Far from Paris which he has hardly ever visited since a dozen years or so, André Blanchard lives in Vesoul. After a few odd jobs, he got a more stable employment at the local exhibition centre, where he works as a receptionist, surrounded by modern paintings which inspire his sarcastically scathing comments. LE DILETTANTE JOURNAL 288PP. s adow h S w A Fe Pierre Charras Quelques ombres « Que restait-il de nous au bout de vingt ans ? (…) Mais que partagions-nous? Chacun avait volé à l’autre sa moitié d’histoire pour s’en faire une complète à soi tout seul. C’était toujours comme ça. Même quand nous faisions l’amour, chacun empochait son plaisir. On se referme, accroché à son rocher, en espérant une marée haute qui ne viendra plus. Pourtant, il suffirait d’un geste. Que je me lève pour aller l’embrasser?» Lorsqu’on essaie d’écrire un roman, il y a toujours un moment où ça grippe. C’est alors qu’on se venge en disant très vite presque la même chose dans une nouvelle. La nouvelle, c’est le royaume de l’obsession, de l’idée fixe. Voyez vous-même avec ce recueil. En huit nouvelles, Pierre Charras s'affirme comme un peaufineur de catastrophes et affineur de chaos. Menus et irrémédiables. On va sur du lisse, évolue en pleine tiédeur, nage en plein calme, puis soudain : l'écharde, la crampe. Le trou de vase. Notre monde est carié et c'est à l'affût de ces instants de rupture qu'il lance sa plume. Mine de rien, c'est le Rien qui nous accable. Dont acte : un “nid d'amour” qui, d'un coup, perd son charme ; une fillette croisée dans le métro ; une moliéresque cérémonie des prix ; Bruno l'enfant perdu ; un corps porté par une houle de douleurs ; une nudité fatale, cliquée à Shanghaï. Instants pressants et vertiges intimes. Bienvenue donc au royaume d'un grand polisseur de malaise et as de la désillusion : Charras ou l'art de miner les bacs à sable. SEPTEMBRE 2007 LE DILETTANTE ‘What was left of us after twenty years? (…) But what did we share? Each had robbed the other of his half of the story in order to make a complete one for themselves on their own. It was always like that. Even when we were making love, each of us pocketed his own pleasure. We clamed up, hung on our rock, hoping for a high tide that will not come anymore. It would only take a thoughtful gesture though. That I get up to go kiss her?’ When you try to write a novel, there are always times when it seizes up. That is when you take your revenge by saying almost the exact same thing very quickly in a story. Short stories, they are the kingdom of obsession, of fixation. See for yourself with these very dark stories. With eight short stories, Pierre Charras asserts himself as a careful creator of disasters and a brewer of chaos. Minute and irreparable. We skim on the even surface, glide in total warmth, swim in total calm, and suddenly: a splinter, a cramp. A hole filled with sludge. Our world is decayed and it's when he’s searching out these moments of rupture that he picks up his pen. Seeming to be nothing, it is in fact Nothingness that weighs us down. And that is exactly what he does: a “love nest” that all of a sudden loses its appeal; meeting a little girl in the metro; an award ceremony like a Molière play; Bruno, the lost child; a body carried by a swell of pain; deadly nudity from Shanghai. Pressing moments and intimate vertigos. Welcome to the realm of a great polisher of uneasiness and a king of disillusionment: Charras, who artfully plants mines in sandpits. Pierre Charras est né le 19 mars 1945 à Saint-Étienne (Loire). Comédien et traducteur, auteur de dix romans parus depuis 1982 au Mercure de France, il a réussi à se décharger de nombre de ses soucis dans ses textes et il vit désormais très heureux à Paris. Pierre Charras was born on March 19th, 1945 in SaintÉtienne, Loire, France. Both actor and translator, author of ten novels published since 1982 by Le Mercure de France. He was able to unload much of his worries unto his texts and lives now happily in Paris. LE DILETTANTE SHORT STORIES 192PP. blows h t a De Cubel-Ulluarte Descabello «L’homme, jeune, qui rêvait bras croisés, adossé au bastingage, releva le bord de son panama et fut frappé, souffle coupé une fois de plus, par l’étonnante beauté de sa jeune épouse en longue robe de linon blanc, avec le drôle de petit chapeau turbulent, ramené de Paris. Il la voyait à contre-jour, dans la lumière oblique et crue qui s’engouffrait, venue du nord, sous le plafond de nuages fuligineux, à hauteur de mât, sur une mer d’encre aux reflets métalliques.» Cubel-Ulluarte, en bon cangaciero de la plume ou gaucho de l’écritoire, retour de l’ouragan, pour son premier délit d’écriture, fracasse la porte d’entrée et charge le casier : une rafale de trois novellas aux rythmes artériels, à l’écriture peignée au fer rouge et aux figures délinquantes. « Ses chroniques insolites, portées par un souffle d'une puissance rare, campent des déracinés, amoureux mystiques, gauchos solitaires ou bourgeois aventuriers, qui recherchent l'eldorado et échouent en enfer. Avec ces novellas hallucinées, Cubel-Ulluarte fait une entrée fracassante en littérature. » C.J., Le Nouvel Observateur « Il y a dans ces textes un rythme, une aisance, des couleurs qui séduisent immédiatement ; plantées dans un décor qu'on croit connaître à travers les livres qui semblent être les références de l'auteur mais qu'on redécouvre en fait à chaque page, ces histoires inactuelles sont l'une des belles découvertes de ce début d'année. » B.Q., Cronic’art « Dans des décors dantesques, il ouvre des abîmes effarants sous les pas de ses héros. Sensuelles en diable, cruelles à souhait, ses nouvelles mettent en scène une humanité en quête d'une F.B., Le Maine libre impossible rédemption. Incandescent ! » « Avec son style vif, ses univers violents et poétiques, CubelUlluarte a conquis les aficionados résolus à “décider de leur P.H., La Dépêche du Midi destin”. » «Dans les trois cas, c'est comme une longue balafre baroque, un parcours insensé qui se termine par une estocade sidérante. Une J.S., La Liberté écriture qui tient en haleine, énerve, crispe.» JANVIER 2007 LE DILETTANTE Cubel-Ulluarte, like a good pen bandit or gaucho of words, is back from the storm for his first writing offence, he breaks open the front door and fills up his bag: three novellas in rapid fire with pulsating rhythm, a style brushed with branding irons, and delinquent figures. ‘His extraordinary chronicles carried on a wind of unusual power, speak of people who have been uprooted, solitary gauchos or adventurous middle class men who are seeking the Promised Land and end up in hell. With these three hallucinatory novellas, Cubel-Ulluarte makes a staggering entrance into the world of literature.’ C.J., Le Nouvel Observateur ‘In these texts one finds rhythm, ease, and instantly appealing colours; all set in a backdrop that you think you recognise from books that seem to be the author’s references but that we rediscover at the turn of each page, these anachronistic stories are one of the beautiful discoveries of the beginning of the year.’ B.Q., Cronic’art ‘In a Dante-like setting, he unleashes astounding abysses as his heroes walk onwards. Devilishly sensuous, as cruel as possible, his novellas portray humanity searching an impossible redemption. Red hot!’ F.B., Le Maine libre ‘With his sharp style, his violent and poetic universe, CubelUlluarte has won over those determined to “choose their destiny”.’ P.H., La Dépêche du Midi ‘In the three scenarios, it's like a long baroque scar, a crazy journey that finishes in a stupefying final blow. A style of writing that keeps you captive and makes you angry and tense.’ J.S., La Liberté ‘In this Descabello you hear all the ingredients of a real discovery sizzling up. The style is nervous; his atmospheres are violent and poetic... And his obvious taste for stories that are unusual, biting and mesmerising, filled with possessed characters. Let's bet that with Cubel-Ulluarte, the best is yet to come.’ M.G., Le Républicain lorrain Cubel-Ulluarte, lui-même d’origine espagnole, a aussi traîné ses bottes du côté de ces solitudes folles de vent, histoire de vérifier certaines allégations de Borges. Il confirme et en a ramené ces chroniques échevelées. Cubel-Ulluarte, who is himself of Spanish descent, has also wandered around these vast wild windswept solitudes, to see whether some of Borges’s claims were true. He confirms that they are and has brought back these frenzied chronicles. LE DILETTANTE NOVELLAS 288PP. Cyrille Fleischman Riverains rêveurs du métro Bastille * ddish i Y e m Pana «Le vieux monsieur s’approcha des piles de maillots, les examina, et s’entretint longuement avec Guterzik des possibilités de les imprégner industriellement d’une odeur d’épices variées, alliée subtilement à celle des cornichons russes, d’huile d’olive fraîche et à d’autres éléments exotiques. Ils se promirent d’y réfléchir, et quelques mois plus tard après s’être revus, ils décidèrent de fonder une société nouvelle pour la création et la distribution exclusive en épicerie de maillots de corps épicés.» Sur la ligne 1, toujours. Mais une station plus loin, vers l'est. Les héros de Fleischman, longtemps, ont battu l'espace, hanté ce terroir inusable qu'est le Marais, périphérique à la sortie du métro Saint-Paul, cœur du monde, ombilic et épicentre des êtres et des choses. Avec la virtuosité d'un placier en merveilles, Fleischman nous offre quatorze contes urbains, autant de tableautins cocasses et fantastiques agrafés aux pans d'un manteau sans âge. Bastille, nouvelle Arcadie ! «Fleischman n'a pas son pareil pour les dialogues. Chacun de ses récits est une délicieuse mécanique à répliques s'achevant par un mot de la fin plein d'humour et d'affection.» J.-M.M., Livres-Hebdo* «C’est réjouissant, gentiment méchant, et si bien écrit. À la Bastoche comme dans le Marais, ça se bouscule pour un rien dans les quincailleries ou les pâtisseries – chamailleries de couples, rivalités de voisins, et familles gaiement mises en charpie.» M.L., Télérama « Les conflits minuscules, la vie souterraine des familles et du quartier, tout ce qu'excelle à faire revivre Cyrille Fleischman est présent, comme toujours, mais cette fois, il a ajouté une dimension onirique, fantastique, faisant apparaître Balzac, qui donne un conseil de voisinage, Gershwin, sorti du piano dans lequel on joue une de ses œuvres, le personnage d'un film, comme descendu de l'écran, ou un mort du quartier, venu contredire l'image que donne de lui un de ses neveux.» Jo.S., Le Monde des livres « C’est admirablement ciselé, et les dialogues sont d’une justesse remarquable. En deux répliques, un personnage surgit. Belle maîtrise de la distance, rien de trop, question de rythme P.A., La République des livres et de cadence. » MAI 2007 LE DILETTANTE Still on line 1. But a stop further, eastbound. Fleischman’s heroes have scoured the area, haunted the beaten paths of the Marais, radiating out from the Saint-Paul metro station exit, it is the centre of the world, the very navel and epicentre of beings and things. With the virtuosity of a sales representative, of a worker of miracles, Fleischman offers us fourteen urban tales, and as many little picture frames, filled with comedy and fantasy, hanging from the tail of an ageless coat. The Bastille – a new Arcadia! ‘Fleischman is unequalled for his dialogues. Each of his tales is a delicious machine for rejoinders which ends with a punch line full of humour and affection.’ J.-M.M., Livres-Hebdo ‘It’s heartening, playfully mean and so well written. People in hardware shops or bakeries pushing each other around for no reason – couples squabbling, neighbours arguing with each other, and families being happily cut to pieces.’ M.L., Télérama ‘Petty conflicts, the underside of family life in the neighbourhood, all that Cyrille Fleischman excels in bringing back to life is there, as always, but this time, he added a dreamlike dimension and plunged in the realms of fantasy by making Balzac appear and give some neighbourly advice; Gershwin who comes out of a piano on which one of his pieces is being played; a movie character who comes off the screen, or a local dead person who comes back to contradict what his nephew is saying about him.’ Jo.S., Le Monde des livres ‘It is admirably polished and the dialogues sound remarkably right. Within two rejoinders, a character is conjured up. This is a beautiful mastery of distance, nothing superfluous as for rhythm and pace. It is presented more like urban tales than like short stories because of their element of fantasy and their moral resolutions. Even the dirty tricks they play on one another are full of tenderness. Just slightly nostalgic, delicately melancholic. Better than warm, this book is affectionate.’ P.A., La République des livres Cyrille Fleischman est né à Paris en février 1941 – époque curieuse pour naître – d'une maman d'origine polonaise, plus tout à fait jeune, et d'un papa né, lui, en… 1886 à Paris IVe arrondissement. Tout à fait normal et raisonnable d’après ses proches, même si des bobos plus récents lui ont fait prendre une retraite professionnelle après quelque quarante-deux ans au barreau de Paris et quelques années parallèles à écrire des nouvelles pour tant de journaux et revues qu'il a parfois du mal à se souvenir même du titre de ses contes et nouvelles d'un Paris totalement atypique. Cyrille Fleischman was born in Paris in February 1941, a funny time to be born in. He is still living in Paris and taling about a totally nonconformist Paris. LE DILETTANTE TALES 160PP. r gethe o t l A her, Toget Anna Gavalda Ensemble, c’est tout ‘Like Amélie, Hunting and Gathering stops at nothing to make the reader feel good. It’s about four lonely people who end up living together in a grand apartment overlooking the Eiffel Tower. Two of them, Camille, a gamine anorexic, and Franck, a rude chef from the provinces, fall in love. (…) Gavalda has been described as the new Françoise Sagan or a French Dorothy Parker and, indeed, her books have both wit and whimsical charm.’ Kirsty Lang, Sunday Telegraph, London ‘Hunting and Gathering relies on its own charm and quirkiness and Gavalda is not afraid to explore darker undercurrents, she manages to add a fair amount of sexual tension, familial angst and soul-searching to what is essentially a romance. She reveals her characters through long streches of dialogue, with only each speaker’s style to distinguish between them ; a bold move stylistically, and one which mostly pays off. Enjoyable, well-paced and engaging.’ Lucille Houston, TLS ‘It’s a millefeuille of a story: distinctly gallic, with intensely layers that make it hard to put down. At its heart are Camille, Franck, Philibert and Paulette, endearing misfits who do their best to muddle through life in present-day Paris. Gavalda’s ability to reinvent the will-they-won’t-they love story makes this a refreshing, five-star read with real bite.’ Linda Gray, Eve ‘This international best-seller from one of France's rising literary stars is sure to be a popular book-club choice. Gavalda casts her immensely appealing story in such a sunny albeit sentimental light, readers will find it nearly impossible to resist.’ Joanne Wilkinson, Booklist, U.S.A. MARS 2004 LE DILETTANTE A NOVEL TRANSLATED INTO 38 LANGUAGES. ORIGINAL TRADE COPIES SOLD: OVER 680,000. PAPERBACK BOOKS SOLD THROUGH J’AI LU: OVER 1,000,000. FRANCE LOISIRS CLUB BOOKS SOLD: 125,000. A MOVIE BY PATHÉ RENN. A FILM DIRECTED BY CLAUDE BERRI. «Comme Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, Ensemble, c’est tout est prêt à tout pour nous donner du bonheur. C’est l’histoire de quatre personnes se sentant bien seules qui finissent par vivre ensemble dans un somptueux appartement donnant sur la tour Eiffel. Camille, une gamine anorexique, et Franck, un chef de cuisine, rustique et provincial, sont deux d’entre eux, qui tombent dans les bras l’un de l’autre. (…) Gavalda a été décrite comme étant la nouvelle Françoise Sagan ou une Dorothy Parker à la française, et en effet, ses livres ont autant d’esprit que de K.L., Sunday Telegraph charme fantasque. » « Ensemble, c’est tout puise sa force en son charme et son excentricité et Gavalda n’a pas peur d’explorer des tendances plus sombres, elle réussit à ajouter à ce qui est essentiellement une histoire d’amour une bonne dose de jeux amoureux, de tensions familiales et de quête de soi. Elle dévoile ses personnages au fil de longues plages de dialogue, avec seulement leur manière de parler pour les distinguer; c’est un effet de style audacieux et qui est vraiment efficace. Agréable, rondement mené et attachant. » L.H., TLS « On suppose que dans son français originel ce roman génial rend toute sa verve. C’est une histoire qui se savoure comme un millefeuille. La capacité qu’a Gavalda à réinventer l’histoire d’amour qui tient en haleine nous donne un roman rafraîchissant, qui vaut bien cinq étoiles – un livre qui a L.G., Eve vraiment du chien. » «Gavalda met dans son histoire, qui est immensément attachante, une telle énergie positive, que même si le ton est parfois sentimental, les lecteurs vont être subjugués.» J.W., Booklist Anna Gavalda est née le 9 décembre 1970. Enfance bucolique avec ses trois frères et sœurs qui restent ses meilleurs amis. Des petits boulots. A toujours aimé écrire. Elle vit dans la région parisienne. Elle a deux enfants très mignons et écrit dans sa tête quand ils sont à l’école. Le reste du temps, elle regarde les gens vivre. Born in 1970 in west of Paris. Anna Gavalda lives outside of Paris, where she combines the role of writer and mother. She has always loved writing. She has two cute children and writes while they are at school. She spends the rest of the time watching people as they live. LE DILETTANTE NOVEL 604PP. photo ©Mathieu Bourgois Laurent Graff Il ne vous reste qu’une photo à prendre ne ly got o e n o e v ' k You left to ta picture « Derrière chaque photo, par-delà le plaisir et la joie, il y a la peur, peur du temps qui passe, de sa fugacité, peur de voir puis ne plus voir, vivre puis ne plus vivre, avoir vécu et n’en avoir nulle trace démonstrative, nul souvenir tangible ; derrière chaque photo, il y a la peur de mourir, et la preuve de notre mort. » Il ne vous reste qu’une photo à prendre. Vous avez tout le temps que vous voulez. Vous avez le choix de l’appareil. Il s’agit, entendez bien, de votre dernière photo. Laquelle prendriez-vous ? Cela sonne comme un arrêt : la dernière photo. Comme il y a le dernier verre, le dernier jeton ou l’ultime message. Graff invente la forme neuve de la roulette russe : l’objectif à l’œil, comme le canon tout contre la tempe. On presse : y a-t-il une vie, passé le couperet de l’ultime clic ? Jeu, set et match ? Neigel, le héros, se cogne à tous les angles d’un deuil amer, celui de M. Un jour à Rome, Méphisto, entendez un sieur Giancarlo Romani, lui offre un voyage et un appareil photographique. Règle du jeu : clore la bobine en prenant « la dernière photo ». Il n’est pas seul à jouer : d’autres sont là, comme lui, avec leur dernière case à cocher : un Japonais, maître-pêcheur de carpe, un ex-mannequin et Eros (de Bilbao). Alors, que prendre dans les rets du viseur ? Une photo qui tout résumera, apocalypse intime, une photo pour rien, une photo de rien, un souvenir à loger au coin d’un miroir, un fragment d’idéal. Geste dérisoire, simple pression, mais choix décisif. Chacun choisira de prendre ou de ne pas prendre LA photo. Neigel, lui, en fera un rendez-vous fantomatique, une hallucination douce, en reviendra plus léger. « Jusqu'au clin d'œil final, Laurent Graff mène son affaire tout en finesse et avec humour, même lorsqu'il aborde des sujets graves, comme la mort d'un proche. À un moment, l'un de ses personnages s'interroge : y a-t-il une vie en dehors de la photo ? Où commence et où finit la vie, dont les contours, comme chez Magritte, sont à la fois nets et flous ? Ce roman lu, le mystère J.-C.P., Livres-Hebdo demeure, et c'est ça qui est bien. » SEPTEMBRE 2007 LE DILETTANTE PAPERBACK RIGHTS: J’AI LU. ‘Behind every picture, beyond pleasure and joy, there is fear, fear of time passing, of its elusiveness, fear of seeing, then of not being able to see anymore, of living and not being able to live, to live and not leaving any traces, no tangible memory ; behind every picture there is the fear of death, and the proof of our own death.’ You've only got one picture left to take. You can have as much time as you like. You can use any camera you want. You have to understand this correctly: this will be the last photo you'll ever take. What will be your last shot ? It sounds like an order: your last picture. Just like you have your last drink, your last chip or your last message. Graff has invented a new formula for Russian roulette: your eye on the lens, like the barrel of a gun held to your head. You shoot: is there a life after the shutter-blade of the last click has come down ? Game, set and match ? Neigel, the hero, has plummeted the depths of a painful mourning for M. One day in Roma, Mephistopheles, as known the honourable Giancarlo Romani, offers him a holiday and a camera. The rules of the game are that he has to finish the film by taking “the last picture”. He is not the only one to be playing ; others are there as well, like him, with their last box to tick: a Japanese man, who is an expert in carp fishing, a former model and Eros (from Bilbao). So what should they ensnare in their viewfinder ? A picture that will summarise everything, an intimate apocalypse, a picture for nothing, a picture about nothing, a souvenir to stick in the frame of a mirror, the fragment of an ideal. It will be an insignificant gesture, a slight pressure, but a critical choice. Each one will decide to take or not to take THE picture. As for Neigel, he will make this into a ghostly meeting, a sweet hallucination, and will come back from it much lighter. ‘Right up to the final twist, Laurent Graff directs his piece with subtlety and humour, even when he tackles serious subjects, like the death of a loved-one. At one point one of the characters asks himself: is there life beyond the frame of a picture ? Where does life begin and where does it end, as its outlines are at the same time both clear and blurred, like in Magritte’s work. Once this novel has been read, the mystery remains, and that is what is J.-C.P., Livres-Hebdo, advance critic good about it.’ LE DILETTANTE NOVEL 160PP. cream S e h T Laurent Graff Le Cri « Ce fut d’abord un très faible signal, un infime murmure qui habitait l’espace de façon diffuse. Le “bruit” n’avait pas de source identifiable, n’était porté par aucune onde et ne se propageait pas comme la plupart des sons ; il occupait de manière isotrope toutes les dimensions sans nuance. C’était comme si l’air que l’on respire était devenu sonore, jusque dans les poitrines. » Le vol du Cri, célèbre tableau d’Edvard Munch, a inspiré à l’auteur cette histoire de fin du monde, qui est aussi la fin du monde d’un homme. « Un livre étrange, au charme lancinant, une écriture vive et percutante, histoire d'une indicible douleur beaucoup trop forte pour ne pas être partagée.» S.D.H., Valeurs actuelles «L’univers singulier, à la fois prosaïque et fantastique de Laurent Graff. Un livre inclassable à dévorer d’urgence.» C.G., Elle «Laurent Graff, 37 ans, est un prince de l'écriture que le public connaît peu. Il règne sur un univers dépouillé de toute frime, tout style tapageur, tout sujet racoleur.» G.C., Marie-Claire « Son Cri à lui vaut vraiment d'être entendu puis écouté. Graff a une voix ; il est espiègle à souhait, nonchalant, drôle et ne se regarde pas écrire. Son livre est une petite chose légère et douce que l'on pourrait siffler comme un air avec émotion. Plutôt rare par les temps qui courent. » P.A., La République des livres «Désenchanté, acide et drôle.» SEPTEMBRE E.G., Le Monde des livres 2006 LE DILETTANTE PAPERBACK RIGHTS: J’AI LU. MOVIE RIGHTS: SWISSKISS PRODUCTION. FILM DIRECTOR: THOMAS PIEDS. TRANSLATION RIGHTS: NETHERLANDS (NIJGH & VAN DITMAR), RUSSIA (FLUIDE), ROMANIA (HUMANITAS), NORWAY (MESSEL). The theft of ‘The Scream’, Edvard Munch’s famous painting, inspired the author to write this story about the end of the world which is also the end of one man’s world. ‘A tale, or rather a long and undying sentence. A strange book, with a nagging charm, a lively and cutting prose, a story of unspeakable pain far too strong for it not be shared.’ S.D.H., Valeurs actuelles ‘Graff’s peculiar universe that both is prosaic and a work of fantasy. An unclassifiable book to read urgently.’ C.G., Elle ‘Laurent Graff, who is 37, is prince of writing though little known by the public. He rules a universe that is devoid of pretence, stylistic ostentation or bawdy topics.’ G.C., Marie-Claire ‘Laurent Graff has a voice ; he is wonderfully mischievous, nonchalant, funny and writes without any self-consciousness. His book is a light and tender thing like an air we could whistle to, like a moving tune. Pretty rare these days. A tale marked with the “Dilettante Touch” (…) Because it isn’t surprising that books published by a small publishing company would have one thing in common: the taste, the mood and the personality of the one who picks them.’ P.A., La République des livres ‘The light tone of the first pages is eclipsed by anxiety, then by terror thanks to a tense and naked prose. One of the great and beautiful surprises of the season.’ C.F., Epok ‘Disenchanted, acidic and funny.’ E.G., Le Monde des livres La biographie de Laurent Graff n’a aucun intérêt. Archiviste de profession, il n’est jamais monté à cheval. Il cultive la discrétion et l’effacement au profit d’une vision générique et zoologique de l’homme, souvent cruelle, que l’on retrouve dans ses livres. Âgé de 38 ans, il compte vivre vieux le plus longtemps possible. Il est en bonne santé. Laurent Graff’s biography is of no interest to you. An archivist, he has never ridden a horse. He favours discretion and withdrawing, to attain a genetic and zoological point of view on mankind. You can find this often cruel vision in his books. A 38 year-old man, he hopes he will go on living his old age as long as possible. He is in good health. LE DILETTANTE NOVEL 122PP. Bertrand Guillot e Off Gam Hors jeu « Me mettant à la hauteur des circonstances, j’ai donc forgé en cinq minutes mon personnage-de-jeu-télé. Mon nom : JeanVictor Assalti. Mon métier : publicitaire. Mes principales qualités : beau et sympa. Ce que je réussis le mieux : tartes flambées et tacles glissés. Ce que je ne réussis jamais : salto, tango et dictée de Pivot. » Dominants nous étions et Dominants nous resterions, la vie n'était qu'un jeu d'enfant et le monde n'avait qu'à bien se tenir. Je ne pensais pas qu'il tiendrait aussi bien… Assalti is the name. Jean-Victor Assalti. Ex de l’École (un haras pour gagneurs), hâbleur, joueur, dragueur, ce plus-sijeune loup de la com se voit chassé de la horde. Réduit à rien, entendez à suivre des matches et des dames, sur écran et entre les draps, il finit par opter, entre deux recherches d’emploi, pour la suprême aventure : intégrer les combattants d’un jeu télé (La Cible). Commence alors le jogging initiatique : tests, farandoles des questions, quiz mutins, trous de mémoire et érudition lance-roquettes. J.-V. saute toutes les haies, dominateur, suréquipé et coaché à mort par amis et relations. Arrive le jour des premiers essais : sunlights, moiteur et concentration. Passez muscade ! Le training continue, ponctué d’une party ou deux, d’échanges, d’impasses et de rencontres dont celle, majeure, d’Emma qui l’accompagnera sur le plongeoir le jour J du Grand Jeu et à qui il réservera un bouquet de finaliste ébouriffant. Alors roulez, bolides, dans cette effervescente romance signée Guillot où Dieu est un podium et Assalti son ultime prophète. ‘To meet the challenge of these circumstances, I made up my TV game show character in five minutes. My name: Jean-Victor Assalti. My job: I work in advertising. My principal qualities: handsome and nice. What I do best: flamed tarts and smooth tackles. What I never manage to do: somersaults, dancing the tango and doing Pivot’s dictation.’ We were the Top Dogs and we were going to remain the leaders of the pack, life was a kid’s game and the world had better be ready for us. I didn't think that it would actually be so prepared. Assalti is the name. Jean-Victor Assalti. A product of the School (a stud farm for winners) and a schmoozer, a player, a womaniser – this predator from the advertising industry is not so young anymore and sees himself as having been chased away from the pack. He's next to nothing now, spends his time following games and women, on screens or between bed sheets – between two job applications, he ends up by betting on the ultimate adventure: becoming part of a team of gladiators from a TV game show (The Target). Thus he begins trotting along an initiatory journey: tests, endless series of questions, tricky quizzes, his mind going blank and shooting knowledge like bullets. JV jumps over all the fences – this alpha male who’s over prepared for he is being coached by his friends and acquaintances. As the day of the first trials arrives, he’s confronted with sunlight, sweatiness and concentration. Hey presto! The training goes on, punctuated by a party or two, interactions, dead ends and encounters, especially a very important one, Emma’s, who will be by his side on the diving board on the D-Day, and for whom he will reserve an awesome finalist’s final flourish. So go on, in this effervescent romance written by Guillot, where God is a podium and Assalti is his last prophet. Bertrand Guillot a 33 ans, de près il paraît plus petit. On lui prédisait un bel avenir dans de grandes entreprises pour faire gagner la France, mais… Hors jeu est son premier roman, pas le dernier. Bertrand Guillot is 33 – if you look closely he seems shorter than that. People predicted he would have a great future, working for leading companies for the betterment of France; however…, Game Off is his first novel, not his last. SEPTEMBRE 2007 LE DILETTANTE LE DILETTANTE FIRST NOVEL 288PP. ’s Son n o g ra The D ‘More than his name, it’s the mad look in his eyes, his big blue wide-opened eyes that left a lasting mark in the Dragon’s memory. Impossible to forget them. If he saw them again, he would know immediately recognise them.’ « Plus que son nom, c’est son regard fou et ses grands yeux bleus écarquillés qui marquèrent à tout jamais la mémoire du Dragon. Impossible de les oublier. S’il les croisait à nouveau, il les reconnaîtrait immédiatement. » This novel is happening at the end of the 19th Century, between the Mediterranean and the Caribbean, Cap Horn and the southern seas, Java and Singapore. The facts are for the most part historically true, because the various encounters, imaginatively narrated, ring disturbingly true. Laurent Maréchaux Le Fils du Dragon Cela se passe à la fin du XIXe siècle entre Méditerranée et Caraïbes, cap Horn et mers du Sud, Java et Singapour. Les faits – pour la plupart – sont réels, les rencontres, parce que imaginaires, d’une vérité troublante. « Maréchaux a écrit là un captivant roman d’aventures où les fils se cherchent un père quand les pères ont trouvé la mer. » S.H., Le Figaro Magazine « Dans Le Fils du Dragon, roman totalement hors des modes, cocktail jubilatoire d'humour et d'évasion, tout est possible, ou plausible, et c'est tant mieux. » J.-C.P., Livres-Hebdo «Une bouffée d'air frais chargé d'embruns pour ce livre réjouissant. Il ne manque pas une cuite au rhum ni un récit rocambolesque de bosco fanfaron dans ce plaisant petit livre qui connaît bien ses classiques, maritimes comme littéraires.» D.P., Lire « Maréchaux sait décrire les tempêtes, les vraies, et les tempêtes intérieures avec des phrases courtes et cinglantes comme des éclairs, et sait aussi prendre son temps quand il s'agit de sentiments et de poésie. Un roman très emballant sur toutes les formes d'amour. » B.B., Marie-France «Un roman à la fougue réjouissante, qui se lit beaucoup plus vite que l'on ne le voudrait. Laurent Maréchaux réussit à réanimer l'émerveillement enfantin qui était enfoui au fond de nous depuis trop longtemps, et ça c'est inestimable.» OCTOBRE 2006 M.D., Evene.fr LE DILETTANTE ‘Maréchaux has written a captivating adventure novel where sons are looking for their fathers and fathers are looking at the sea.’ S.H., Le Figaro Magazine ‘In Le Fils Du Dragon, a novel that goes completely against the grain and is a triumphant blend of humour and quest for adventure, everything is possible or at least plausible and so much the better.’ J.-C.P., Livres-Hebdo ‘This literary breath of fresh air filled with spray and wit will give you immense joy (…) drunken nights flowing with rum, incredible colourful navigating stories: everything is in this pleasant novel that has a good knowledge of its literary and naval classics (…) it is a trip worth taking.’ D.P., Lire ‘Maréchaux knows how to describe real-life as well as characters, internal storms, with short sentences that whip you like thunder, and also he knows how to take his time when it comes to feelings and poetry. This is a very exciting novel about all the different shapes love may take. Just come aboard.’ B.B., Marie-France ‘This novel is packed with heartening enthusiasm that will make you read it much faster than you would like to. Laurent Maréchaux succeeds in awakening the child in us who was asleep for too long, and that is truly priceless.’ M.D., Evene.fr Laurent Maréchaux est né le 13 octobre 1952 à Nogentsur-Marne dans une maison qui n’existe plus. Il navigue entre la rive gauche de la Seine, les berges de l’Iton et les côtes d’Afrique et d’Amérique du Sud. Il aime les rondeurs des femmes, de la mer et des arènes. Il ne possède ni télévision, ni téléphone portable, ni four à micro-ondes. Laurent Maréchaux was born on October 13th, 1952 in Nogent-sur-Marne in a house that no longer exists. He spends his time sailing between the Seine’s left bank, the sides of the Iton river and the coasts of Africa and South America. He likes the curves of women, of seas and of arenas. He has no television, cell phone, or microwave oven. This is his second novel. LE DILETTANTE NOVEL 220PP. ©Cyril Le Tourneur d’Ison Isabelle Minière La Première Marche ep rst St i F e Th « La petite voudrait se sauver de cette enfance, interminable. C’est son espoir, c’est sa prière, c’est une lumière qui brille dans le noir, très éloignée, accrochant le regard, vous maintenant debout, vous protégeant du pire, c’est une promesse : toute enfance finit un jour. » C’est une histoire d’amitié entre une petite fille et un escalier. Isabelle Minière cisèle la perspective pour nous offrir un monde vu d’en bas, d’où tout semble plus fort, plus violent, plus lourd et bruyant ; un regard qui de tout fait cris, choc ; un monde en perpétuelle contre-plongée, surprenant, effrayant. Après Ce que savait Maisie, voici ce que ressent la petite. Et si le secret vous reste, demandez à l’escalier. Lui sait. «Entre violence et douceur, Minière bouleverse. Sa prise de vue originale et singulière, son écriture simple et ses dialogues naturels, rendent cette histoire effrayante poignante. Le happyend, surprenant et inattendu, nous sauve en beauté d’une douleur lancinante déclinée tout au long du roman sur un ton léger et décalé. L’amitié, il n’y a que ça de vrai!» P.A., Calou, L’Ivre de lecture « Avec des mots simples et l'air de ne pas les écrire, Minière ausculte ces pensées d'une petite fille qui tente de donner un sens à sa solitude, à son abandon, et savoure la moindre marque d'attention ou de tendresse. Poignant. » S.H., Cosmopolitan «À mi-chemin de la Maisie de Henry James et de la Mathilda de Roald Dahl, la petite fille rencontre enfin des personnages hors du commun, ceux de la littérature. Un livre au réalisme féerique. À mettre entre les mains de tous les parents!» A.-M.N., La Marseillaise MARS 2007 LE DILETTANTE PAPERBACK RIGHTS: LE LIVRE DE POCHE. The first step of the staircase, that is where, every day, the very young heroine of this short novel seeks refuge. She talks about her life, in her own way, bitter-sweet, tender and cruel, funny and caustic. The feeling of helplessness in this young girl is immense… as great as her resistance. She is both fragile and strong ; valiant and vulnerable. ‘Halfway between violence and softness, Isabelle Minière is deeply moving. Her original and singular outlook, her simple prose and natural dialogues make this frightening story poignant. The happy-end is surprising and unexpected; it saves us with beauty from a nagging pain which lasts throughout the novel, all with a light and unusual tone. Friendship – it is the only P.A., Calou, L’Ivre de lecture thing that really matters!’ ‘With simple words and a way of seeming not to be writing them, Minière examines the thoughts of a little girl who tries to give meaning to her solitude, to her being neglected, and savours every single sign of affection or tenderness. Poignant.’ S.H., Cosmopolitan ‘Halfway between Henry James’ Maisie and Roald Dahl’s Mathilda, the little girl finally meets characters who are really extraordinary, coming out of the world of literature. This is a book written with fairy-like realism. It should be given to every A.-M.N., La Marseillaise parent!’ BY THE AUTHOR OF: UN COUPLE ORDINAIRE PAPERBACK BOOKS SOLD THROUGH LE LIVRE DE POCHE: 12,000. TRANSLATION RIGHTS: GERMANY/SWITZERLAND (DIOGENES), POLAND (SANTORSKI), LITHUANIA (BALTOS LANKOS), KOREA (JAKKAJUNGSIN), NETHERLANDS (VAN GENNEP), SLOVENIA (MLADINSKA KNJIGA ZALOZBA), ITALY (SALANI), RUSSIA (PHANTOM PRESS). Isabelle Minière est née au Mali, mais elle a passé son enfance en France, près d’Orléans. Elle a étudié la psychologie, habité ici et là, à la ville, à la campagne, séjourné quatre années en Chine. Elle est mère de trois enfants et vit aujourd’hui à Paris. La lecture et l’écriture font partie de sa vie depuis son enfance, depuis qu’elle y a goûté… Isabelle Minière, born in Mali, grew up in France, near Orléans. She has studied psychology, lived here and there in both urban and rural settings, and spent four years in China. Mother of three, she now lives in Paris. Reading and writing have been an essential component of her life since early childhood, since her very first taste of both. LE DILETTANTE NOVEL 192PP. Cyril Montana La Faute à Mick Jagger 2008 y r a Janu « Tout le monde a les cheveux longs, tout le monde prend des acides venus de très loin, on baise, on chante, on remet tout en cause. Tout est permis. Comme de donner un verre d’eau chaude à son enfant en lui expliquant que c’est le meilleur moyen d’étancher sa soif, et que c’est ainsi que les hommes du désert se désaltèrent. Tu sais, les hommes en bleu (...) et c’est à petites gorgées qu’il boit ses paroles comme ce verre d’eau chaude qu’elle lui tend. » Dans l'histoire de Simon, il y a toujours l'enfance en double ligne. Avec les lieux successifs où il a été oublié par ses parents mais nourri de la rengaine Peace and Love des années 70, ‘Everyone has long hair, everyone takes acids that come from far away, people fuck, sing, talk about changing the world. Everything is allowed. Like giving a glass of warm water to one’s child, telling him it’s the best way to stop being thirsty, and that’s how people living in desert quench their thirst. You know, the men in blue (…) and he drinks his words in small sips, like this glass of warm water she is handing him.’ In Simon’s story, there’s always his childhood in the background. With the various places where he has been forgotten by his parents but fed with the 70s Peace and Love slogans, tossed back and forth from flats that were more or less dilapidated to houses in the deep end of the Morvan or in the heart of the Vaucluse, lulled by an omnipresent TV and the flawless tenderness of his grandmother. Simon is a hyper sensitive person, hesitating between Angelica and Lucile, who takes on his adult life with only an out of date book called How To Make Love for a survival guidebook, a memento from his father who disappeared, and his mother, lost in her fantasies, who thinks Mick Jagger is also the God of Love and of Destruction, and that she’ll work things out thanks to him. ballotté d'appartements plus ou moins déglingués en maisons au fin fond du Morvan ou au cœur du Vaucluse, bercé par une télévision omniprésente et la tendresse sans faille de sa grandmère. Simon est un hypersensible qui aborde sa vie d'adulte, ballotté entre Angelica et Lucile, avec pour tout manuel de survie un livre périmé intitulé How to make love, le souvenir de son père disparu et sa mère, perdue dans ses délires, qui croit que Mick Jagger est aussi le Dieu de l'amour et de la destruction, et qu'elle va s'en sortir grâce à lui. JANVIER 2008 LE DILETTANTE Cyril Montana vit, aime et travaille à Paris, au pied de la butte Montmartre. Et déclare en toute sincérité adorer les millefeuilles depuis tout petit tout en se contentant d’éclairs au chocolat en cas de disette. La Faute à Mick Jagger est son troisième roman. Cyril Montana lives, loves and works in Paris, at the foot of the Sacré Cœur. And he declares with total sincerity loving millefeuilles since he was a child, and at the same time he contents himself with chocolate éclairs when finances are low. Mick Jagger’s Fault is his third novel. LE DILETTANTE NOVEL 224PP. Dominique Noguez Lénine dada Lenin a d a D « Tel est le joyeux drille un brin excentrique, expert en chants et danses russes, capable de fréquenter des établissements nocturnes jusqu’à une heure avancée de la nuit et d’y faire belle figure, que nous retrouvons en février 1916 à Zurich. Qu’y cherche-t-il ? Quelques ouvrages à consulter dans les bibliothèques, raison officielle. En fait, des occasions de se distraire. » L’extraordinaire coïncidence qui fit se côtoyer, à Zurich, en 1916, plusieurs mois durant, Lénine et les premiers dadaïstes est longtemps passée inaperçue. Au fait, était-ce une coïncidence ? L’étude patiente et méticuleuse de cet épisode trop mal connu conduit Noguez à une découverte stupéfiante, qui remet radicalement en cause la vision qu’on avait jusqu’ici du leader bolchevique, de sa politique et de l’histoire contemporaine. Une des énigmes du XX e siècle enfin éclaircie. Un canular où tout est authentique. «Sur l’extraordinaire cohérence du dadaïsme léninien, tant dans le domaine de la création artistique […] qu’en politique et en économie, je renvoie aux excellentes analyses de Noguez.» Daniel Oster, La Quinzaine littéraire, mars 1989 « Lisez le livre le plus méchant, le plus érudit et le plus drôle de l’année : c’est de la littérature. » Marc-Antoine Burnier, Actuel, avril 1989 « Ce qui convainc, dans ce petit livre allègre, ce sont moins les démonstrations […] que la méthode, fondée sur l’induction. […] Peut-être y a-t-il, derrière l’impertinence, comme une leçon […] de La Nouvelle Revue française, avril 1989 morale et de liberté.» «Noguez se distingue dans le panorama universitaire français par son habileté d’écrivain sérieusement farceur.» Nini Candalino, Il Manifesto, mai 1989 «L’auteur a lancé une bombe de rire sur la recherche.» Saiichi Maruya, Asahi Shinbun, juin 1990 «Une provocation dadaïste après coup.» Stefan Brams, Neues Deutschland, août 1991 OCTOBRE 2007 LE DILETTANTE The extraordinary coincidence that allowed Lenin and the first Dadaists to be in close contact for a few months in Zurich in 1916 has been left unnoticed. And anyway, was it a coincidence ? The patient and meticulous study of this littleknown episode leads Noguez to a stupefying discovery, which radically questions the vision we used to have of the Bolshevik leader, of his policies and of contemporary history. One of the 20th Century’s mysteries is finally resolved. A hoax in which everything is true. ‘If you want to find out more about the extraordinary coherence of Leninist Dadaism in the realm of artistic creation (…) or in politics or economics, I advise you to read Noguez’s excellent analysis.’ D.O., La Quinzaine littéraire, March 1989 ‘You should read the meanest, cleverest and funniest book of the year: a real literary piece.’ M-A.B., Actuel, April 1989 ‘The most convincing in this joyful little book are not the demonstrations (…) but the method, based on induction (…) Maybe there is something like a lesson (…) of morality and freedom hiding La Nouvelle Revue française, April 1989 behind its impertinence.’ ‘Noguez singles himself out from the panorama of French academia thanks to his ability as a seriously mischievous writer.’ N.C., Il Manifesto, Roma, May 1989 ‘The author has dropped a Laughter Bomb on the world of academia.’ S.M., supplement from Asahi Shinbun, Tokyo, June 1990 ‘A Dadaist provocation in retrospect.’ S.B., Neues Deutschland, Berlin, August 1991 Dominique Noguez est né trop tard (en 1942) pour connaître Lénine, mais assez tôt pour rencontrer Dada, puisque Dada est éternel. Il a un lourd passé universitaire (rue d’Ulm, agrégation de philosophie, etc.) qu’il tente de faire oublier par divers subterfuges : études “plus ou moins sçavantes”, défense de causes désespérées (le cinéma expérimental, le bon fonctionnement des horloges publiques, les accents sur les majuscules) et quelques aphorismes. Dominique Noguez was born too late (in 1942) to have met Lenin, but early enough to meet Dada, because Dada is eternal. LE DILETTANTE ESSAY 192PP. Murielle Renault Le Strip-tease de la femme invisible 8 h 200 c r a M « Elle voulait tout savoir. Depuis quand j'étais grosse, si j'étais dépressive, si j'avais des amis, depuis quand j'étais avec Pascal, quel était mon idéal de beauté féminine, si j'avais déjà eu recours à la chirurgie esthétique… les questions fusaient sans jamais me laisser le temps de reprendre mon souffle. J'ai eu du mal au début, m'emmêlant dans mes réponses, hésitant à dévoiler ce qui ne me semblait pas la regarder mais le tempo frénétique des questions m'a vite fait oublier où j'étais, pourquoi j'étais là et à qui je parlais (une inconnue). » La femme invisible, c’est Mélanie. Évidemment, elle n’est pas vraiment invisible, non, c’est juste que personne ne semble la remarquer. Alors, il y a des jours où ça l’arrange, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle a une frange, ça lui permet de se cacher, mais il y en a d’autres où elle aimerait bien avoir sa part, comme tout le monde, une petite part d’attention, voire d’amour. Oui mais rien à faire, elle passera toujours après Fanny, son exubérante meilleure amie, et après sa mère, une femme trop belle aux décolletés trop profonds. C’est comme ça, il y a les femmes invisibles et il y a les autres. Pour conjurer le sort, à moins que ça ne soit juste par gourmandise mais cette hypothèse est réfutée par la psy, Mélanie va grossir. D’abord un peu, et puis de plus en plus. Pascal, son mari, n’y trouvera pas grand-chose à redire. Il aime les femmes rondes, il s’habituera à une femme obèse. Mélanie ne se rend compte de rien jusqu’à ce qu’il ne soit trop tard et là, rien ne va plus. Heureusement, elle découvre Relooking Extrême, une émission de téléréalité dans laquelle ils transforment à coups de bistouri n’importe quel candidat, même le plus laid qui soit, en canon de beauté, sous le regard impudique des caméras. Elle a trouvé sa solution, elle en est sûre. D’une pierre deux coups, elle retrouvera la ligne et ne sera plus invisible. De là à croire qu’elle y trouvera le bonheur, c’est une tout autre histoire. Par l’auteur de : Enfin la vérité sur les contes de fées. MARS 2008 LE DILETTANTE ‘She wanted to know everything. How long had I been over-weight, if I was depressed, if I had any friends, how long had I been with Pascal, what was my ideal image of feminine beauty, if I’d already had cosmetic surgery... the questions kept being fired at me leaving me no time to catch my breath. I struggled in the beginning, getting confused in my answers, hesitating to share what seemed too intimate to talk about but the frenzy in which she asked me all these questions made me quickly forget where I was, why I was there and to whom I was speaking to (a perfect stranger).’ The invisible woman, that's Melanie. Obviously she's not really invisible, no; it's just that no one seems to take any notice of her. There are days when it suits her, which is actually why she wears a fringe, so she can hide herself behind it, but there are other times when she would quite like to have her share, like everybody else, a little share of attention, or even of love. Yes, but that’s just the way it is, she will always follow after Fanny, her exuberant best friend, and after her mother, a woman far too beautiful and showing way too much cleavage. That's how it is; there are invisible women and the others. To ward off this ill fortune, unless it is by sheer gluttony – but this hypothesis is refuted by her shrink – Melanie will start to put on weight. Only a little at first, then more and more. Pascal who is her husband isn’t going to complain about it. He likes his women curvaceous; he’ll get used to having an over-weight wife. Melanie only becomes aware of what is happening to her when it's too late, and that's when she breaks down. Thankfully, she hears about Extreme Makeover, a reality TV show in which any participant, no matter how ugly they may be, is remodelled into a conventional beauty by the skill of the surgeon’s scalpel all under the camera’s ruthless gaze. She has found a solution, she is sure of that. Hitting two birds with one stone, she will shed her weight and stop being invisible. But to assume that she will find happiness, well that's another story. Murielle Renault a passé la trentaine mais ne s’en soucie pas. Elle vit à Paris mais travaille en banlieue. Elle travaille dans l’informatique mais n’a jamais acheté d’ordinateur. Elle aime sortir mais aussi beaucoup dormir. Elle envoie des courriels mais téléphone peu. Elle aime lire mais aussi écrire. À moins que ça ne soit l’inverse. Murielle Renault is a thirty something and feels fine. She lives in Paris but works in the suburbs. She works in Information Technology but she has never bought herself a computer. She likes going out but also sleeping often. She sends emails but seldom uses the telephone. She likes to read but also to write. Although it could be the other way around. LE DILETTANTE NOVEL 224PP. Anna Rozen kins S d l O Vieilles peaux « Je ne suis pas moi. Je suis tous les autres. Les autres sont moi. Donc, il n'y a personne. Que moi. Et vous, peut-être. » Trois nouvelles épidermiques. Marthe et Fernand : un couple de vieux attachés, attachants. Cressida : une sexagénaire qui ne veut lâcher ni sa jeunesse ni ses écrits. Et une multitude de peaux endossées au fur et à mesure des rencontres, des engouements et des colères. « On retrouve l'humour et la gravité nonchalante d'Anna Rozen dans ces trois longues nouvelles savoureuses, pieds de nez au temps qui passe et à la fatalité.» C.J., Le Nouvel Observateur «Ce pourrait être déprimant, c'est hilarant.» H.V., Elle « Anna Rozen capte ces histoires de “vieilles peaux” avec une sensibilité finalement pleine de tendresse, à contre-courant de la mode du jeunisme qu'elle dégomme d'une écriture rapide et serrée. Et ses chutes sont d'une irrésistible cocasserie. » B.B., Marie-France « Encore une fois Anna Rozen touche juste, contourne les clichés et questionne habilement. Archéologue des détails quotidiens, elle déterre d’émouvantes et frappantes vérités dans nos actes les plus insignifiants et dans nos désespérantes monotonies. » M.G., Zone littéraire « Rozen démontre ici encore tout son talent pour saisir ces petites vérités qui font mal et autres détails qui tuent avec son LE DILETTANTE LE DILETTANTE l'écueil du cliché qu'elle frôle avec ironie sans jamais y 2007 Je suis née en 1960. En 1966, à la fin d’une désastreuse année de cours préparatoire anticipé, je décidai que plus jamais on ne me dirait «mais qu’est-ce qu’elle écrit mal cette petite». Depuis, je me suis énormément entraînée. J’écris tous les jours et sur tous les supports possibles, j’écris pour gagner ma vie, j’écris pour me raconter, j’écris pour le plaisir et parce que je ne peux pas m’en empêcher. Quand ce que j’écris devient un livre, je suis la personne la plus heureuse du monde. A.B., Buzzlittéraire coquetteries et mesquineries ordinaires. Elle parvient à éviter MARS ‘In these three long and delicious novellas, we find Anna Rozen’s humour and nonchalant gravity, mocking time that passes and fatality.’ C.J., Le Nouvel Observateur ‘It could be depressing – it’s hilarious.’ H.V., Elle ‘Anna Rozen handles these stories about “old hides” with a sensitivity that is actually very tender, going against the fashionable idea that young is beautiful which she puts down with her fast and tight prose. And her punch lines are irresistibly comical.’ B.B., Marie-France ‘Yet again, Anna Rozen strikes the right cord, avoiding the clichés and cleverly asking questions. Working as an archaeologist of daily minutiae, she digs out moving and striking truths from our most insignificant and most desperate moments of boredom.’ M.G., Zone littéraire ‘Once again, Anna Rozen demonstrates her talent for capturing all those little painful truths and other embarrassing details with a casual and bitter smile, in order to conjure up better our little habits, affectations and nasty tricks. She manages not to fall into the trap of clichés, which she touches upon with irony, without ever falling prey.’ A.B., Buzzlittéraire ‘But who are these “old hides” that we hate so much? And how does one become an “old hide”? In these three novellas, adding spice to prose, Anna Rozen serves up her gloomy secret recipes.’ F.B., Esprit femme I was born in 1960. In 1966, at the end of a disastrous early year in primary school, I decided that never again would anyone tell me “this is so badly written my child”. Since, I’ve trained a lot. I write every day and on everything I can find, I write to earn a living, I write to tell my tale, I write for pleasure and I write because I can’t help it. When what I write becomes a book I am the happiest person in the world. charme désinvolte et acide pour mieux conjurer nos manies, succomber. » Three skin deep novellas. Marthe and Fernand: an endearing elderly couple who look to one another very dearly. Cressida is in her sixties and doesn’t want to give up her youth or her writings. And as we go along and meet people, feel enthusiastic or angry we take on a multitude of different identities. NOVELLAS 224PP. Marc Vilrouge k e Boo l b i s s mpo The I Le Livre impossible «Qu'est-ce qui est le plus important, la littérature ou la vie? (…) À quoi bon écrire, si ce n’est pour donner voix aux esprits. » Un roman grave comme une plainte, bref et terrifiant comme un fait divers. La poudre et la plume, entre ecstas et partouzes. « L’écriture de Vilrouge est brève, s’accrochant à l’essentiel. Cette économie de moyens éloigne le personnage de la captation du bonheur. La froideur des chapitres, appels écourtés de Flavien pris au piège, insufflent au Livre impossible, une tristesse étouffante. Vilrouge nous laisse un roman bouleversant sur les tourments de l’écrivain et les désillusions de l'existence. Inoubliable ! » A.M., www.Arte-tv.com « Avec une retenue percutante, Vilrouge sillonne l'enfance ratée, le vide de la page blanche, les rêves à bout de souffle. Entre courage aiguisé et belle imprudence, son œil intérieur se rapproche de sa peau fantôme, de lui. Et finalement de nous tous. » S.M., Elle « L’impasse tragique que Vilrouge met en scène, la vérité intime qu’il expose et retient, sa sincérité fulgurante, la violence et l’âpreté de sa voix nous ont touchés au vif et interrogés sur la manière la plus juste d’en rendre compte. » M.A., Télérama « Le Livre impossible démontre tout le talent de Marc Vilrouge, mort le 15 janvier. S'y assemblent adroitement les affres de la création et le vide d'une vie que la sexualité ne remplit pas plus que la drogue. Tout cela dans une spontanéité heureusement travaillée, avec une écriture efficace et un don certain de la formule savoureuse. » JANVIER P-R.L., Le Monde des livres 2007 LE DILETTANTE A serious novel that sounds like a plea, both brief and terrifying like a tragic anecdote. Lines of powder and a pen, between ecstasies and orgies. ‘Marc Vilrouge’s style is succinct, trimmed to the essentials. This economy of means takes the protagonist further away from finding happiness. The chapters are cold, like Fabien’s desperate pleas cut short as he is trapped, and this gives Le Livre impossible, a feeling of suffocating sadness. Vilrouge has left us with a troubling novel about the torments of a writer and A.M., www.Arte-tv.com the disillusions of life. Unforgettable!’ ‘With striking self-possession, Marc Vilrouge digs into his failed childhood, the emptiness of a blank page, and the wornt out dreams. Somewhere between a highly developed sense of courage and a daring lack of caution, his inner perception comes closer to his own ghostlike skin, to himself. And eventually of all of us.’ S.M., Elle ‘The tragic dead end that Vilrouge depicts, the intimate truth which he exposes and holds on to, his scorching sincerity, the violence and harshness of his voice – all of this has touched us deeply and made us ponder on how to find the most adequate M.A., Télérama manner to talk about it.’ ‘Le Livre impossible shows how talented was Marc Vilrouge, who died on the 15th of January. You find in there the agony of creation and the emptiness of a life which can no more be fulfilled by sexuality than by drugs. All of this is told with a spontaneity that has been beautifully elaborated, with an efficient style of writing and a doubtless talent for succulent phrasing.’ P-R.L., Le Monde des livres ‘We liked his books, the depth of pain that they revealed, the dangerous zones that they were trying to explore each time, and the obsession of death, an idea that had to be tamed.’ Florian Zeller, Paris Match Marc Vilrouge est né le 9 mai 1971 à Enghien-les-Bains. Il est mort à Paris le 15 janvier 2007, à l'âge de 35 ans. Lui qui détestait la chaleur et la couleur rose, le destin l’a obligé à passer dix-neuf ans sous le cagnard toulousain. Il adorait sa maman autant qu’il la craignait. Adolescent bourré de tics et de tocs, il s’enfuit à 20 ans pour Paris où on lui passa enfin la camisole de force chimique. Jusqu’au bout il a voué un culte aux psychotropes. Marc Vilrouge was born on May 9th 1971 in Enghienles-Bains. He died in Paris on January 15th 2007 aged 35. He left home when he was 20 to go to Paris where he was eventually put in a chemical straightjacket. Right until the very end, he worshipped psychotropic drugs. LE DILETTANTE NOVEL 94PP. BACKLIST BERNARD FRANK — LES RUES DE MA VIE TRANSLATION RIGHTS: TAIWAN (THE COMMERCIAL PRESS). LAURENT GRAFF — LES JOURS HEUREUX A MOVIE BY INFINITUM NIHIL (JOHNNY DEPP) / WARNER BROS PICTURES. FILM DIRECTOR: TERRY ZWIGOFF. PAPERBACK RIGHTS: J’AI LU. TRANSLATION RIGHTS: GERMANY (ANTJE KUNSTMANN), USA (CARROLL & GRAF/AVALON GROUP), AUSTRALIA (RANDOM HOUSE), ITALY (SALANI), SERBIA (PAIDEIA), JAPAN (KADOKAWA SHOTEN), THAILAND (JIKA), RUSSIA (FLUIDE), NETHERLANDS (NIJGH & VAN DITMAR), PORTUGAL (FENDA), KOREA (HYUNDAE MUNHAK), TAIWAN (FISH & FISH), SPAIN (LENGUA DE TRAPO), IN CATALAN (LA CAMPANA). GEORGES HYVERNAUD — LA PEAU ET LES OS PAPERBACK RIGHTS: POCKET. TRANSLATION RIGHTS: SPAIN (ALLIANZA), IN CATALAN (LA CAMPANA). GEORGES HYVERNAUD — LE WAGON À VACHES PAPERBACK RIGHTS: POCKET. TRANSLATION RIGHTS: GERMANY (SUHRKAMP/BIBLIOTEEK), ITALY (CASAGRANDE). SERGE JONCOUR — U.V. A MOVIE BY PRODUCTIONS DE LA GUÉVILLE & HUGO FILMS. A FILM DIRECTED BY GILLES PAQUET-BRENNER. ORIGINAL TRADE COPIES SOLD: 20,000. PAPERBACKS THROUGH FOLIO: 15,000. FRANCE LOISIRS CLUB BOOKS SOLD: 14,000. TRANSLATION RIGHTS: JAPAN (SHUEISHA), GREECE (OPERA), NETHERLANDS (MOURIA), TURKEY (DOGAN), SPAIN (SIRUELA), UNITED KINGDOM (TRANSWORLD PUBLISHERS/RANDOM HOUSE) & WORLD-ENGLISH RIGHTS, KOREA (MUNHAKDONGNE), BULGARIA (UNISCORP), SERBIA (PAIDEIA), POLAND (SWIAT KSIAZKI), ITALY (FAZI), TAIWAN (NEW SPROUTS), GERMANY (KLETT-COTTA). LE DILETTANTE ANNE LENNER — CAHIN-CAHA PAPERBACK RIGHTS: POCKET. CLUB RIGHTS: FRANCE LOISIRS. TRANSLATION RIGHTS: RUSSIA (FLUIDE), TAIWAN (GLOBAL GROUP). MARTIN PAGE — ON S’HABITUE AUX FINS DU MONDE PAPERBACK RIGHTS: J’AI LU. TRANSLATION RIGHTS: GERMANY (WAGENBACH), ITALY (GARZANTI), BRAZIL (ROCCO), GREECE (ASTARTI), KOREA (MUNIDANG), SPAIN (KAILAS), FINLAND (LIKE KUSTANNUS), SLOVAKIA (SOFA), LITHUANIA (ALMA LITTERA), RUSSIA (FREE FLY/FLUIDE), THAILAND (CIRCLE), CHINA (TAIWAN, BOBOS). EMMANUEL PIERRAT — L’INDUSTRIE DU SEXE ET DU POISSON PANÉ TRANSLATION RIGHTS: GREECE (AGRA). LUDOVIC ROUBAUDI — LES CHIENS ÉCRASÉS P APERBACK RIGHTS : F OLIO . C LUB RIGHTS : F RANCE L OISIRS . TRANSLATION RIGHTS: GERMANY (SCHIRMER GRAF), RUSSIA (FLUIDE). ANNA ROZEN — PLAISIR D’OFFRIR, JOIE DE RECEVOIR TRADE COPIES SOLD: 16,000. PAPERBACK RIGHTS: J’AI LU. CLUB RIGHTS: GRAND LIVRE DU MOIS. TRANSLATION RIGHTS: CZECH REPUBLIC (ODEON EUROMEDIA), GREECE (ASTARTI), POLAND (BERTELSMANN MEDIA), HUNGARY (MAGYAR KÖNIKLUB). THÉO STERN — VA OÙ TA QUEUE TE MÈNE TRANSLATION RIGHTS: GREECE (KOAN). LE DILETTANTE DILETTANTE Personne qui s’adonne à une occupation, à un All black is beautiful * art en amateur, pour son seul plaisir. Personne qui ne se fie qu’aux impulsions de ses goûts. (Le Petit Larousse) * le dilettante 19, rue Racine 75006 Paris – France www.ledilettante.com ACHEVÉ D’IMPRIMER EN SEPTEMBRE 2007, PAR L’IMPRIMERIE IGO À LE POIRÉ-SUR-VIE (VENDÉE).