Histoire et anecdotes Un peu d`histoire sur la famille "Cappe de

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Histoire et anecdotes Un peu d`histoire sur la famille "Cappe de
Histoire et anecdotes
Un peu d'histoire sur la famille "Cappe de Baillon", présente dans la branche Delattre.
Jean Cappe (fils de Jean Cappe d' Hallènes né en 1555).
La définition de son blason est la suivante:
" d'argent à 5 cottices de gueules",confirmé par Philippe IV d'Espagne.
" SCIENTA ET PATIENTIA"
Jean Cappe (fils de Jean Cappe d'Hallènes né en 1555).
Né en 1595 (son père avait 40 ans)
Décédé en1672 (77 ans)
Seigneur de Maisoncelle et d'Halen(n)es (ou les Hallenes).
Seigneur de Quernes
Marié en1618 à Tollent (23 ans) avec Romaine TONGLET (ou CHONGLET) (née en 1600 décédée en Hesdin vers 1705 - Dame de Quernes – Inhumée dans l'église – Fille de Jean,
Seigneur de Tollent et de Marie DE FONTAINE).
1625-1627 : consentement de Philippe IV à ce que Jean CAPPE, achète au Seigneur DE LA
HAYE, gentilhomme français, une cense en Artois (cf.Archives du Nord B 1654).
Achète le fief de Baillon à Lisbourg (AD PdC). Abbaye de Ruisseauville Liasse n° 3. 05-01-1664
passé à Fruges chez Notaire Burette et Ragot.
Antoine CAPPE (fils de Jean Cappe)
Né en 1625
Décédé 1670 à Maisoncelle (45 ans)
Seigneur de Baillon
Inhumé dans l'église
Seigneur de Maisoncelle les Hallen(n)es
Marié avec Isabelle DE FELVIN née en 1625 à Lisbourg, fille de Jacques ,Bailli de Lisbourg
,mariée en 1ères noces de Jacques Baudry
Utilisé par les Anglais avant la bataille, d'Azincourt, ce manoir relevait de la Baronnie de
Rollencourt en 1250. Les Anglais firent leur quartier au Castel de Maisoncelle les 24 et 25 octobre
1415. Ce manoir dénommé ''Vielles fermes'' était propriété des Cappe de Baillon. Il y avait un
étage et un rez de chaussée flanqué d'une haute tourelle avec escalier. Dans la salle une grande
cheminée à montants. Il y avait un autre corps de logis sans étage avec une porte dorique à fronton
cintré. Il fut reconstruit en 1702. Henri V y logea deux nuits, et ses soldats dans les granges
voisines (St Rémy). L'église bâtie au 16ème siècle avait conservé la petite chapelle comme choeur.
Elle avait 3 cloches bénies en 1679. Le parrain de l'une d'elle fût Liévin Perrin, et la marraine
Jenne Perrin. La seule qui restait en 1871 fut felée. Elle fut refondue en 1871 et bénie par l'Abbé
Poitevin curé de Canlers. La famille Cappe a occupé longtemps les postes de maires de
Maisoncelle et de Conseillers Généraux.
Anecdote et légende
De nombreux ancêtres de la Famille Philipp.(e),donc présents dans l'arbre de la famille
Kolb/Delattre vécurent à Friensen et Ueberstrass ,dans le Sundgau (sud de l'Alsace). A
Uebertrass il y a une chapelle qui porte le nom de Notre Dame du Grünenwald .C'est
précisément le nom de jeune fille que porte mon épouse,que j'ai rencontré en Normandie et que rien
de prédisposait à porter un nom à consonance germanique, helvetique ou peut-être alsacienne.Or
les origines de mon épouse sont bien Suisses, nous avons retrouvé de nombreux Grünenwald à
Saint Stéphan.
La Chapelle de Notre Dame du Grünenwald
L'histoire des Halbeisen
Les Histoires des famillles , Halbeisen, Erhard, Vonna, Philipp, Freudenreich, Ley,Wadel, Be
et Bey font partie de l'histoire de notre famille.
En effet toutes ces familles sont les lointoins ancêtres de la branche Kolb/Mercklé (mes grandsparents maternels).
Nous sommes particulièrement rattachés aux familles qui vécurent à Friesen et Ueberstrass
L'armoirie
Ce nom de métier, qui est défini par les deux mots demi et fer (halb et Eisen), indique celui d'un
forgeron. Berentzwiller, village où les Halbeisen ont été cités dès 1695 et dont Guillaume
Halbeisen a fait partie du 10ème Hussards à l'époque de la révolution Cette ancienne famille
patricienne Suisse est représentée dans le canton de Zurich dès 1340, date où les HALBISEN
tenaient la charge de prévôt dans la corporation des forgerons. Une autre souche habitait Bâle où
elle est connue dès 1383. C'est elle qui introduit, au cours du XVè siècle, la fabrication du papier
dans la ville (Dictionnaire Historique et Biographique de la Suisse). L'armorial de la ville de Bâle
nous donne les armes de cette souche "d'or au demi-fer à cheval de sable". Ces armoiries sont
dites "parlantes" puisqu'elles correspondent à l'étymologie du nom.
A Dittingen, canton de Berne, vivait le couple Pierre HALBEISEN et Elisabeth KARRER. La
relation des faits miraculeux produits grâce à l'intercession de Notre Dame de Mariastein raconte
comment la petite fille du couple fut sauvée. En effet, la petite Elisabeth échappa du très violent
incendie qui, en 1659, réduisit en cendres à Dittingen plusieurs bâtiments dont deux tuileries.
A Bergheim les HALBEISEN, toujours présents, sont vignerons de père en fils depuis de
nombreuses générations.
D'autres HALBEISEN vivaient à Kientzheim et, en 1672, Jean-Henri HALBYSEN fut curé de la
"ville de Paille". Cette cité éphémère avait été érigée sur une île du Rhin en face de Brisach. Elle
fut remplacée à la fin du XVIIè siècle par la citadelle de Neuf-Brisach due au génie militaire de
VAUBAN.
La mouvance des patronymes est telle avant la mise en place de l'Etat Civil en 1792 que certains
scribes ont allègrement confondu les deux noms. Si le premier est bien implanté à Friesen,
Berentzwiller et Dietwiller, le second se retrouve à Hirtzbach et fera l'objet d'une notice distincte.
A Altkirch Jean HALBEISEN avait été engagé en 1667 comme maître d'école. Il quitta la capitale
sundgauvienne en 1671, en possession d'un certificat en bonne et due forme exprimant la
satisfaction du magistrat de la ville pour ses compétences.
Un siècle plus tard un autre Jean HALBEISEN fut maître d'école à Illfurth. A la fin du XVIIè
siècle sur la "route haute", aux Trois Maisons, le tenancier du relais était Roch BRITSCHU. Son
épouse s'appelait Barbe HALBEYSEN. En 1694 le curé de Heidwiller enterrait Catherine
SCHUMACHER, épouse de Jacques HALBEISEN. Elle mourut des suites d'un accouchement
difficile.
Pour Berentzwiller le travail de dépouillement effectué par Christiane BAUR nous atteste la
présence d'une famille HALBEYSEN dès 1695. Entre cette date et la Révolution, plus de vingt
enfants portant ce patronyme furent baptisés dans l'église paroissiale Saint Imier du village. A
l'époque Révolutionnaire, Guillaume HALBEISEN de Berentzwiller fit partie du 10ème
Régiment de Hussard.
Pour Friesen nous disposons du travail en voie d'achèvement que réalise Denis VALDEJO en
dépouillant les registres anciens dans le cadre du programme ALEXSYS. Cette étude permet de
noter, pour la période pré-révolutionnaire, quatre mariages dont l'époux est un HALBEISEN. Le
premier eu lieu en 1701 et uni Jean Thiébaut HALBEISEN et Marie ECKERT (orthographié
EGGERT dans le cahier n°23 ALEXSYS de Friesen Largitzen). L'époux était de Friesen, son
épouse d'Ueberstrass. Jean Thiébaut fut, en 1720, chargé de l'administration du village. En mai
1702 il déposa son contrat de mariage au greffe seigneurial d'Altkirch dont dépendait la localité.
Le second, daté de 1734, scella l'union de Jean Georges HALBYSEN, fils des précédents, et
d'Elisabeth ERHARD. Malgré le peu d'ancienneté des registres de la paroisse (ils débutent en
1698), la présence des HALBEISEN est ancienne à Friesen. En février 1707 le curé inhuma
l'honorable Jean HALBEISEN âgé de 73 ans et bourgeois du village.
Le regretté Louis ABEL avait, dans sa monographie sur Dietwiller ("Histoires pour Dietwiller"
parue en 1981 et éditée par la mairie de Dietwiller) évoqué les anciennes familles du village. Parmi
elles il citait les HALBEISEN, avec Christian, boucher de profession , présent entre 1576 et 1608.
Ce Christian acheta en 1602 à la famille SUTTER le moulin du village. Plus tard ce fut au tour de
Jean HALBEISEN (fils de Christian ?) d'être propriétaire du moulin. En 1644 Jean intenta un
procès aux héritiers de Georges RAPP de Landser pour un motif que nous ignorons. Jean
HALBEISEN avait épousé à Schlierbach en novembre 1623 Elisabeth HUG fille d'une famille de
notables. Il se remaria en 1643 avec une fille VORBURGER de Morvillars. Le moulin passa
ensuite, probablement par le biais des alliances matrimoniales, dans le patrimoine de la famille
KRAFFT.
Ces données sont issues du site du CDHF de Guebwiller
cdhf.net/fr/html/notices/halbeisen.html
Histoire des ERHARD
Les anciennes familles ERHARD et EHRET doivent leur nom au prénom Erhard, mis en vogue
par le saint évêque de Ratisbonne, originaire d'Irlande. Particulièrement vénéré en Alsace, saint
Erhard fut à l'origine de la guérison miraculeuse de Sainte Odile.
Rappelons qu'Odile, fille du duc Adalric, était née aveugle. Protégée des foudres de son père qui
n'avait pas accepté son handicap, elle fut baptisée à Baume-les-Dames par l'évêque ERHARD de
passage en ce lieu. Lors de son baptême, elle retrouva miraculeusement la vue. Il n'est donc pas
étonnant de rencontrer de nombreuses souches de ce nom en Alsace, sans qu'il y ait forcément de
rapport entre elles.
Bruebach a abrité une riche famille Erhard On trouve notamment une ancienne famille
ERHARD dans le secteur de Wettolsheim-Eguisheim et une autre à Guebwiller. Pour le
Sundgau, plusieurs familles existent. L'une d'elles, plus connue sous le nom EHRET, très
importante par son développement, est originaire de la vallée de Masevaux. Les autres souches
sont implantées à Bruebach, Seppois et Friesen-Ueberstrass. Bruebach abrite depuis fort
longtemps une famille ERHART.
Dès 1632, Thiébaud ERHARDT officiait en tant que maire lors des inventaires de succession des
habitants du village. Il décéda vers 1671 laissant deux fils: Thiébaud, qui lui avait succédé en tant
que maire, et Jean-Thiébaud.
L'habitude, détestable pour le généalogiste, de donner le même prénom aux enfants vivants d'un
même couple, n'a fort heureusement par dépassé le XVIIè siècle. La famille du maire était très
riche. Après son décès, sa succession reçut quatre maisons à Bruebach. Thiébaud ERHART fils
est attesté en tant que maire jusqu'à la fin du XVIIè siècle. C'est à ce titre que les hérauts d'armes
de Louis XIV lui attribuèrent des armoiries qui portent : "d'azur à un sable ou horloge d'argent,
surmonté d'un D et d'un E de sable" (les initiales D et E correspondent à Diebolt ERHART).
Son frère Jean-Thiébaud mourut vers 1689 en laissant huit enfants et ... six maisons! Né en 1734,
Jean-Guillaume ERHARD fut ordonné prêtre en 1761. Vicaire de Zaessingue puis curé de
Franken, il émigra pendant la Terreur et revint en 1802 à Franken (KAMMERER).
De Bruebach, une branche s'installa juste après la Révolution à Hundsbach: c'est celle du meunier
Thiébaud ERHARD. Deux membres de cette grande famille quittèrent Bruebach en 1854 pour
traverser l'Atlantique à destination de New York (DREYER).
Les armoiries de Thiébaud Erhart de Bruebach (dessin Pierre Ganter) Au coeur de la vallée de la
Largue, Friesen et Ueberstrass comprenaient des ERHARD dans le petit nombre de familles qui
subsistaient après la guerre de Trente ans. Le notariat ancien d'Altkirch conserve plusieurs contrats
de mariage passés par des membres de cette famille. Ces contrats permettent de pallier l'absence de
registres paroissiaux avant 1698. Dès 1679, Cunégonde ERHART, fille de Martin, bourgeois de
Friesen, épousait Jean-Dietrich BIRR d'Altenach. Trois années plus tard, son frère Nicolas,
s'unit à Anne-Marie GIRR d'Altenach.
C'est sans doute lui qui est cité dans le dénombrement de 1698, possédant un boeuf, ce qui
correspondait à un quart d'attelage, la terre lourde de Friesen nécessitant quatre boeufs pour tirer la
charrue. En 1702, Anne-Marie ERHARD convolait en justes noces avec Léonard KEMPF, fils
de l'appariteur de Hindlingen. Les registres paroissiaux de Friesen, rédigés en latin, laissent
entrevoir tout le drame des décès d'enfants. Entre 1698 et 1718, pas moins d'une douzaine d'enfants
ERHARD furent inhumés, âgés de quelques jours à quelques années. Le dépouillement complet de
ces registres, en cours dans le cadre du programme Alexsys, permettra de mieux cerner ce
douloureux problème.
La famille ERHARD était également présente dans le village voisin d'Ueberstrass qui dépendait
au spirituel de la paroisse de Friesen. Léonard ERHARD y possédait un train de culture avec un
attelage de deux chevaux en 1698. Epoux de Catherine MACKER, il eut plusieurs enfants dont
les fils Nicolas et Henri. Ils se marièrent sur place, le premier en février 1700 avec Anne
KACHLER de Friesen, le second en février 1704 avec Catherine BIRR de Friesen.
Avant la Révolution, Seppois-le-Haut faisait partie de la seigneurie de Delle, raison pour laquelle
de nombreuses archives concernant ce village se trouvent conservées à Belfort.
Mais les fonds haut-rhinois recèlent également des documents passionnants pour l'histoire du
village. Dans le fonds de la Régence d'Ensisheim figure un dossier concernant la nomination du
maire de Seppois-le-Haut en 1628. Il indique qu'Antoine ERHARD, jusqu'alors maire seigneurial
du village, était décédé de la peste avec son épouse, la plupart de ses enfants et petits-enfants, et
que la charge de maire devenait vacante. On proposait alors deux personnes pour ce poste: Jean
SCHMIDT, âgé de près de soixante ans, sachant lire et écrire, et Nicolas ERHARDT, âgé de 32
ou 33 ans, fils du défunt maire, sachant également lire et écrire et possédant de nombreux biens
dans le village. On sent nettement la préférence pour ce dernier dont il est fait l'éloge, mais le
document ne dit pas qui sera choisi en définitive. Quoi qu'il en soit, les ERHARD tiendront encore
ce poste puisqu'en 1694 Michel ERHARD était maire du lieu. Michel décéda en 1697 laissant
trois filles: Anne, épouse de Bourckard PRUDON de Courtelevant, Eve, mariée à Jean-Henri
CHEVRIAT de la région de Porrentruy, et Marie-Anne, épouse de Jean-Jacques-Wolfgang
MACKER de Delémont (travaux de Jean-Luc ANGSELL).
Ces données sont issues du site du CDHF de Guebwiller
cdhf.net/fr/html/notices/erhard.html
Histoire des VONNA et PHILIPP
Le patronyme VONNA est à l'origine un nom de lieu. Ce toponyme est très fréquent en Suisse.
Dans ce pays, de nombreux ruisseaux et rivières se nomment en effet Aa ou Aha. Le Dictionnaire
Historique et Biographique de la Suisse évoque une ancienne famille de ministériaux de Murbach
qui portaient ce nom dès 1209, probablement en rapport avec le château du même nom qu'ils
tenaient en fief.
Cette famille de chevaliers donna naissance à des personnages illustres comme Arnold VON A,
premier bailli d'empire à Uri en 1231, ou Jost Zer A, hospitalier de Lucerne de 1419 à 1422. Une
branche de la famille, devenue paysanne, était établie dans le canton d'Unterwald, troisième des
cantons primitifs de la Suisse.
Divisé en deux parties (Nidwald au Nord, Obwald au Sud), ce canton abritait et abrite toujours les
familles VONNA. Celles du Nidwald portaient comme armoiries un A entre trois étoiles
(blason de Walter VON AH en 1505). La vague migratoire qui submergea littéralement la Haute
Alsace après la guerre de Trente Ans venait essentiellement de la proche Suisse. La famille
VONNA en fit partie. Un Nicolas VON AHA vint se fixer à Guebwiller où il épousa, en juillet
1700, Anne ZATTE. Il était fils de l'honorable Michel VON AHA, bourgeois de Hassle. Cette
localité de la région de l'Entlebuch au canton de Lucerne a fourni à l'Alsace un fort contingent
d'immigrés dans la seconde moitié du XVIIè siècle.
Dès 1649, Anne An DER AA, épouse de Fridolin RUNACHER, quitta Lucerne pour s'établir à
Masevaux (protocoles de la ville de Lucerne dépouillés par feu Joseph SCHURMANN).
En juillet 1718 s'unirent en l'église paroissiale de Friesen Barbe PHILIPP, fille de Jean-Georges
PHILIPP d'Ueberstrass et veuve de Jean EGGERT, et Jean-Pierre VON AHA, célibataire. Fils
de Jean-Gaspard VON AHA et d'Anne-Marie WIDER, le jeune époux venait de Sarnen, cheflieu du canton d'Obwald.
En ce lieu, Wälti Von Ah était juge dès 1533, fonction que remplit également Jean VON AH de
1590 à 1616. Jean-Pierre n'était pas venu seul. En effet, les registres paroissiaux de Friesen, dont
dépendait alors la communauté spirituelle d'Ueberstrass, renferment en date du 26 novembre 1721
l'acte de sépulture de Catherine VON A. Agée d'une trentaine d'année et épouse de Martin
PHILIPP, elle était probablement soeur de Jean-Pierre. La mère de Jean-Pierre, veuve, rejoignit
également l'Alsace où elle se maria avec Jacques GEIGER. Le couple se fixa à Seppois-le-Haut.
Certainement en rapport direct avec cette famille, le jeune Jean-Melchior FONA, originaire de
Suisse, fut inhumé le 7 mai 1699 au cimetière de Friesen, à l'âge de 13 ans. De son mariage avec
Barbe PHILIPP, Pierre VON AH eut au moins une fille, Madeleine, qui s'unit à Antoine
BLOCH de Seppois.
Son épouse étant décédée en 1722, Pierre VON AH convola en secondes noces avec Elisabeth
WADEL qui lui donna au moins deux fils: Jean-Georges et Joachim. Le premier, cultivateur et
bourgeois d'Ueberstrass, épousa en 1752 Marguerite LEY dont il eut cinq enfants dont Jean, fils
aîné, qui fut prévôt du village avant la Révolution. Le second, Joachim, se maria à Friesen en
1758, lieu où il se fixa avec son épouse Anne MUETH et ses onze enfants.
Responsable du bulletin généalogique de Mulhouse, Jean-Luc ANGSELL a dressé des fiches
biographiques sur cette famille VONNA.
Ces données sont issues du site du CDHF de Guebwiller
cdhf.net/fr/html/notices/vonna.html
Histoire des FREUDENREICH
Si certains dictionnaires étymologiques voient dans le nom FREUDENREICH le surnom d'un
homme joyeux, il est également très probable qu'il faille y rechercher tout simplement le prénom
Frédéric dans sa forme germanique Friedrich.
La confusion entre les deux formes est courante au XVIIè siècle, et les deux graphies sont possibles
pour la même personne, parfois dans le même acte ! Gueberschwihr a abrité une branche de la
famille Freudenreich au XVIIè siècle Le Dictionnaire Historique et Biographique de la Suisse
nous indique que la famille VON FREUNDENREICH était une famille patricienne de la Ville de
Berne, remontant à Peter RYGODIO, venu de Fribourg, et reçu notaire juré à Berne le 8 février
1558. Son patronyme était RIGAUDIUS, qui plus tard sera germanisé en FREUDENREICH.
Les membres de cette famille attirés par la magistrature siégèrent au Grand et Petit Conseil de
Berne jusqu'en 1798. C'est le décret du Grand Conseil de 1783 qui leur accorda la particule
"VON". Ils ont pour armoiries : "écartelé, au 1 et 4, losangé d'or et de gueules, au 2 et 3 d'azur à
trois croissants d'or l'un sur l'autre". La tradition rapportée par certaines branches de la famille
voudrait que l'ancêtre, Michel, soit venu de Suisse, et plus précisément de Berne où il serait né en
1613, pour venir épouser Catherine SPAETH à Eguisheim vers 1635.
A ce jour aucun acte ne vient étayer cette hypothèse. D'autant que le fort courant migratoire suissealsace ne s'est mis en place qu'à partir de 1648, date du traité de Munster rattachant la plus grande
partie de l'Alsace à la France. La documentation réunie par M.Charles FREUDENREICH de
Zimmersheim et mise à notre disposition par son fils Alain utilise cette hypothèse et fourni ensuite
des données concrète quant à la descendance alsacienne issue de Michel. Grâce au relevé
systématique effectué par Jean LORENTZ d'Uffholtz sur la bourgade viticole qui a vu naître le
pape Léon IX, nous pouvons situer la première mention du nom en 1645. C'est en décembre de cette
année-là que fut baptisée Barbe, fille de Michel FREUDENREICH et de Catherine SPAETH.
Boulanger de profession, Michel eut de son épouse au moins 8 enfants, vraisemblablement nés à
Eguisheim. Les registres de la paroisse tenus depuis 1585 pour les baptèmes et les mariages
présentent quelques lacunes et ne nous permettent donc pas d'en faire un relevé exhaustif. L'un de
ses fils, Jean Jacques épousera Anne Marie HUNGLER en l'année 1664. Laurent, frère de celui-ci
unira sa destinée avec Marie WEGBECHER. Quant à Michel, il se mariera avec Catherine
ERNST en 1666
Quelques mois après la mort de ce dernier, en 1674, un inventaire après décès sera rédigé (Notariat
4E Eguisheim) pour partager ses biens entre son épouse, Catherine, et deux enfants, Michel et
Jean. La famille possédait alors une maison, 5 schatz de vignes et des prés. Jean, également fils de
Michel et baptisé le 9 avril 1653 en la paroisse d'Eguisheim fera aussi souche en ce lieu en prenant
pour épouse Marguerite STOLL. Veuf, il épousera en secondes noces Catherine
KROPPENBERGER, qui lui donnera 8 enfants. L'un d'entre eux se prénommant Jean Michel
comme son grand père, s'unira avec Anne Marie STOLL le 17 janvier de l'année 1729. Deux fils
resteront à Eguisheim : Jean Michel, né en 1734 aura 11 enfants de son épouse Anne Catherine
KLEYER ; François Joseph, quant à lui, convolera en justes noces avec Elisabeth SCHNEIDER
en 1781 dont il aura au moins 6 enfants. Jean Ulrich, fils de Michel FREUDENREICH et
Catherine SPAETH, ira s'installer à Gueberschwihr où il se mariera trois fois. De sa première
union avec Catherine BECK, qu'il épousera le 19 novembre 1668, il aura un fils Michel. De son
deuxième lit avec Odile MAECHTER, une fille verra le jour et aura pour prénom Odile. Enfin,
après le décès de sa seconde épouse en 1713, il s'unira avec Elisabeth MERCKLER. Il décédera
en 1730. Grâce à son inventaire après décès, nous apprenons que son petit fils, issu de sa fille Odile
qui avait épousé Laurent SIHLER prévôt d'Obermorschwihr, sera atteint de cécité et que son
grand-père lui avait légué des biens pour faire face à son handicap.
Les actes notariés anciens, source très précieuse pour l'histoire familiale, sont difficile d'accès car ils
ne possèdent ni tables ni index et sont rédigés en gothique ancien. Monsieur Jean-Pierre DEISS de
Colmar fait partie des rares initiés qui savent naviguer dans ces fonds. Il nous a transmis le résultat
de ces investigations dans le notariat d'Eguisheim. Michel, fils de Jean Ulrich et Catherine
BECK, fut baptisé le 24 mars 1670 en l'Eglise Saint Pantaléon de Gueberschwihr. Il se mariera
respectivement avec Elisabeth GOEPPFERT en 1692, puis Anne Marie BOPP et en troisièmes
noces avec Marguerithe BISANTZ de Hattstatt. De cette dernière, il aura 9 enfants. François
Joseph, né en 1717 sera ordonné prêtre en 1743 pour être chapelain à Gueberschwihr (Répertoire
du Clergé d'Alsace sous l'Ancien Régime par Louis KAMMERER). Son frère, Jean, quittera son
village d'origine pour faire souche à Pfaffenheim en unissant en 1736 sa destinée à Françoise
FRICK.
A l'occasion de cette union un contrat de mariage fut rédigé le 6 février 1736 (Notariat Rouffach
Campagne). Le "morgengaab", bien que le fiancé promettait à sa future, était constitué de 12 ares de
vignes, 12 ares de champ et 12 ares de pré. Cinq enfants furent issus de ce couple : Jean Baptiste et
Jean Michel nés à Hattstatt, François Joseph, Françoise et Anne Catherine, nés à Pfaffenheim.
L'ainé se maria avec Madeleine RUNNER en 1759 qui lui donna 7 enfants. Aprés le décès de
Françoise FRICK en 1742, Jean FREUDENREICH épousa Catherine FRICK, avec qui il
aura 15 autres enfants. Il est intéressant de noter que les FREUDENREICH alias
FRIDERICH sont présents à Wihr au Val dès le tout début du XVIIè siècle.
Les revues d'armes de cette époque, conservées dans le vaste fonds des Ribeaupierre, nous donnent
quelques éléments sur cette famille. Suites aux prémisses de ce qui sera la dévastatrice guerre de
Trente Ans, les milices bourgeoises censées effectuées la protection rapprochée ont été
régulièrement inspectées, généralement le dimanche après la messe.
La première liste qui mentionne un FREUDENREICH est celle datée de 1610. Cette année là
Hans FREUDENREICH se présente avec armure et lance. En 1614 il est toujours là en tant que
mousquetaire. Le dimanche 26 avril 1624 il se présente avec son armement. Tonnelier de métier il
est alors âgé de 38 ans. Enfin, en 1633, il participe à la contribution de guerre en versant environ
trois boisseaux de céréales (listes dépouillées par André GANTER et publiées en 1983). Nous
ignorons tout à ce jour des relations entre les FREUDENREICH de Wihr au Val et ceux
d'Eguisheim.
Notons simplement que de nombreuses familles de ces deux localités étaient alliées, du fait de la
proximité des villages en passant par la montagne. Aiguisée par les contradictions de l'origine suisse
de la famille, la sagacité de M. Jean Pierre DEISS de Colmar lui a permis de trouver, in extrémis,
l'origine des FREUDENREICH d'Eguisheim. Les archives municipales de la ville de Colmar lui
ont donné la clef du problème. En effet, Michel FREUDENREICH y a épousé le 23 octobre 1637
Catherine SPAETH. Il était alors de confession réformée et les premiers enfants du couple furent
baptisés suivant le rite protestant à Colmar entre 1638 et 1643. L'acte de mariage de Michel nous
précise sa filiation : il est fils d'Ulrich FREUDENREICH, et est originaire d'Elzach, petite ville
près de Waldkirch dans le Brisgau. C'est donc là que les recherches devront être continuées, tout
en précisant qu'il est fort possible que les FREUDENREICH n'aient fait qu'un bref passage sur la
rive droite du Rhin. En effet, dès 1564 le patronyme est attesté à Colmar.
Ces données sont issues du site du CDHF de Guebwiller
cdhf.net/fr/html/notices/freudenreich.html
Histoire des LEY
LEY serait une contraction du prénom Eley, en latin Eligius, en français Eloi. Saint Eloi, décédé
en l'an 660, était évêque de Noyon et conseiller de Dagobert 1er. Deux vieilles maisons de
Friesen, village où les Ley sont cités au XVIIIè siècle Il est le saint patron des orfèvres. On peut
aussi penser que le nom provient du mot Lei signifiant ardoise. Le préfixe LEYE intervient
également très souvent dans la toponymie sundgauvienne: im Leüw en 1521 à Geispitzen, under
dem Lewed en 1392 à Jettingen, am Leynacker en 1330 à Liebenswiller, Leyengasse en 1567 à
Durlinsdorf, Leyenweiher à Pfetterhouse (STOFFEL).
A Colmar, l'Allemand Jean LEW fut recruté pour garder la ville en 1619. Au XVIIIè siècle, les
LEY étaient présents à Ammerschwihr, Bergheim et Holtzwihr. En 1798, plusieurs LEY de
Jebsheim travaillaient dans les fabriques mulhousiennes. A Reiningue, un Mathis LÖW est cité
dès 1573. Cette même année, Nicolas LÖW habitait Didenheim. En 1659, une famille LEY habitait
toujours Reiningue, alors qu'en 1651 Nicolas LEY était membre du conseil de Morschwiller-leBas sous l'administration du maire Thiébaut GROSS. Originaire de Porrentruy, Jeanne LEW
épousa Nicolas PAPIRER en l'année 1634 à Cernay. A Bâle, Martin LEÜW, pelletier, fut reçu
bourgeois de la ville en 1635. Ses armoiries figurent dans l'armorial de la corporation des pelletiers
de Bâle et ont été reproduites dans le bulletin de la Genealogisch-Heraldische Gesellschaft der
Regio Basel (bulletin 1/1990).
En 1581, Henri LEW de Carspach était caution lors d'une transaction passée entre Jean
FERSTER et le chapitre de Thann. A
Aspach, deux couples LEY sont identifiés avec leurs enfants entre 1728 et 1780 (LEY-WOLFF et
LEY-SCHMIDLIN).
A Hirsingue, nous trouvons François LEY dont le fils, Christophe, épousa en 1766 à Illfurth
Catherine SCHIRLÉ.
Une importante souche LEY vivait, et vit toujours, à Ueberstrass. En 1662, Jean
EGENSCHWILLER et Georges LEUW d'Ueberstrass étaient condamnés par la justice
d'Altkirch pour s'être pris de querelle.
Un fils de Georges, prénommé Nicolas, épousa vers 1683 Catherine SUR, la fille du sergent
d'Aspach. En 1698, il possédait un cheval et un boeuf. Le couple passa un contrat de mariage en
1697 pour compenser l'injustice que représentait la coutume, dite coutume de Ferrette, qui réglait
les successions.
Les époux eurent une nombreuse descendance. Les fils Nicolas, Jean et Daniel LEUW épousèrent
respectivement Catherine WOLFF de Heidwiller, Anne-Marie HUBSCHWERLIN de
Largitzen et Anne-Marie DENGELIN de Hirtzbach.
Henri LOEW, probablement frère de Nicolas, eut également une descendance à Ueberstrass, par
le mariage de ses fils Jean (avec Elisabeth MULLER de Tagsdorf), Georges (avec Catherine
PHILIPP de Soppe-le-Bas) et Jean-Henri (avec Catherine KOHLER d'Ueberstrass).
A l'époque révolutionnaire, Maurice LEY fut enrôlé dans l'armée; il faisait partie de la cohorte
d'Altkirch et était stationné à Mayence.
Non loin d'Ueberstrass, à Bisel, une autre famille LEY est attestée dans la seconde moitié du
XVIIIè siècle. Il s'agit du couple Daniel LEY et Marguerite GOSSIN.
Quelques années auparavant, en 1719, Anne-Marie LEW, fille de Nicolas d'Ueberstrass, avait
épousé Jean-Georges BERBET de Bisel. A Friesen, nous trouvons également des LEI, et une
maison porte une inscription, datée de 1792, concernant le couple MULLER-LEY. A Seppois-leHaut, Catherine LEY avait épousé François DEMUETH. Le couple eut cinq enfants dont quatre
étaient majeurs en 1773 (travaux de Jean-Luc ANGSELL). Venu d'Oberwil en Suisse, Ursi LEY
s'installa à Grentzingen. Il avait épousé une concitoyenne, Elisabeth HENNER de Dornach.
Leurs enfants furent baptisés à Grentzingen à partir de 1680. Plus près de la frontière, à
Wolschwiller, une famille LEY apparaît au XVIIIè siècle. La perte des registres de mariages et
baptêmes antérieurs à 1773 complique la recherche. Notons simplement la présence, dans la
seconde moitié du XVIIIè siècle, de Jean-Georges LEW et son épouse Anne
SPRINGINSFIELD, de Jean LEU et son épouse Anne RIGER ainsi que celle d'Ursi LEY et
Marie SPRINGINSFIELD.
Enfin, le registre des décès nous apprend qu'en 1768 Jacques LEU, bourgeois de Wolschwiller,
décéda au château de Belfort. A Bendorf-Ligsdorf, on trouve un mariage, le 5 mai 1710, d'un LEY
François avec GINNY Elisabeth « ex Sultz » (renseignements de M. RUETSCH). Il travaillait
vraisemblablement dans une verrerie du massif du Glassberg voisin (ex officina vitrioria) puis
comme berger et venait d'ailleurs (probablement de Suisse puisque le parrain du fils venait de
Koestlach) puisqu'il fut le seul LEY marié dans cette commune. Leur fils, François Ignace né le 9
janvier 1713 à Bendorf, d'abord verrier puis gardien de moutons, a été retrouvé à Guémar ou il
exerça les mêmes fonctions au domaine des deux Ponts à Illhauesern. De son mariage avec LEYM
Marguerite le 8 octobre 1745 (mention « ex Bentorff suntovia » pour François Ignace) naquît une
nombreuse lignée de LEY qui se prolongea à Guémar jusqu'à la fin du XIXè siècle sur 7
générations. L'un des fils, Ignace épousa le 11 janvier 1773 la fille d'une famille de vieille souche à
Guémar: FRIDBLATT Elisabeth, un autre descendant, Jean Baptiste se maria avec Caroline
GROLLEMUND le 23 octobre 1861, elle aussi fille d'une très ancienne famille dont l'un des
premiers membres connus, Jean, fut assassiné par son fils au retour d'une beuverie à Colmar le 18
octobre 1684. Un jugement du conseil souverain d'Alsace, repris dans le registre du tribunal de la
ville de Guémar, (cote E DEPOT 30 JJ 60/2 aux ADHR) condamna à mort le parricide Jean. Le 23
novembre 1684, il dut aller à genoux devant la maison de son père demander pardon, puis eu sa
main droite coupée sur un billot, fut exposé 3 heures sur la place de l'Eglise puis fut étranglé.
Ces données sont issues du site du CDHF de Guebwiller
cdhf.net/fr/html/notices/ley.html
Histoire des Wadel
Si le mot Wadel désigne maintenant la queue, en ancien allemand il correspondait également à un
personnage aux cheveux longs, hirsute. Peut-on en conclure que l'ancêtre des WADEL avait un
système pileux très développé ? Probablement pas. D'autant que Marie-Thérèse MORLET, dans
son Dictionnaire Étymologique des Noms de Famille, indique pour WADEL "nom de personne
germanique" venant de Wado. Quoi qu'il en soit, ce nom, rare en Haute Alsace, est bien localisé et
toujours représenté notamment à Diefmatten et Friesen. En 1602, on trouve dans les registres de la
justice de Thann mention d'un certain Urbain WADL d'Uberkumen, en procès contre Hans
FOERSTER de Balschwiller pour une raison que nous ignorons. Le jugement fut prononcé par le
tribunal hebdomadaire lors de sa séance du mercredi 30 octobre 1602. Le dénombrement de 1659
des possessions mazarines cite trois familles WADEL dans le secteur: celle de Jacques, laboureur à
Gildwiller, avec cinq enfants, celle de Nicolas, laboureur à Bernwiller, avec six enfants, et enfin
celle de Georges de Buethwiller avec quatre enfants. Le dénombrement de 1698 ne mentionne que
Thiébaut WADEL qui habitait alors à Gildwiller. Les WADEL de Gildwiller figurent dans
l'immense arbre généalogique de la fondation HAENNIG conservé au musée d'Altkirch. En effet,
Thiébaut WADEL avait épousé Elisabeth SCHAEFFER, fille de Jean-Thiébaut SCHAEFFER
de Gildwiller et d'Anne-Marie SCHNOEBELEN son épouse. Cette dernière était arrière-petitefille de Marie HAENNIG, soeur du fondateur. De Gildwiller, Jean WADEL et son frère partirent
en 1854 pour s'installer à New York (DREYER).
Le registre des familles de Bernwiller comporte quatre pages consacrées aux WADEL. Le premier
mentionné est Romain WADEL qui décéda en 1728, deux années après son épouse Catherine
PERTIGAT. Un renouvellement des biens du couvent de l'Oelenberg daté de 1698 apprend que
Romain WADEL était alors juré de Bernwiller sous la magistrature du maire Thiébaut JENN.
Romain et son épouse eurent plusieurs filles (alliées aux MEYER, SCKENSCHWILLER et
SCHMERBER) et un fils Joseph qui épousa en 1711 Marie NAGELEISEN. Ce fils, auteur de la
descendance, eut sept enfants qui épousèrent des STIMPFLING, WERNER, DEYBER, BAUR et
HINDERER. La pérénnité du nom fut assurée par ses fils Thiébaut, Jacques et Joseph. Issue de
celle de Bernwiller, une famille WADEL s'implanta à Ammertzwiller à la fin du XVIIIè siècle. De
là deux Joseph WADEL partirent pour le Nouveau Monde, l'un en 1846 pour l'Ohio avec sa femme
et ses quatre enfants, l'autre en 1854 pour New York avec son épouse et ses six enfants (The Alsace
emigration book, volume I).
Originaire de Hochstatt, une ancienne souche de la famille WADEL s'installa à Ueberstrass dès la
fin du XVIIè siècle. Né vers 1650, Martin WADEL avait épousé en juin 1684 à Hochstatt
Madeleine LEY d'Ueberstrass. Onze années plus tard, le couple établit un contrat de mariage,
toujours conservé dans le fonds notarial d'Altkirch aux Archives Départementales. En 1698,
Martin WADEL habitait Ueberstrass. Il fut alors imposé pour son demi-attelage (deux boeufs).
Le couple WADEL-LEY eut plusieurs enfants dont une fille Elisabeth qui se maria à Alexandre
WIRA de Bisel, et un fils Jean qui épousa Elisabeth MULLER de Tagsdorf. En 1702, le 31 août,
Agathe WADEL, fille de huit ans du couple WADEL-LEY, fut inhumée à Friesen. Quelques jours
plus tard, Madeleine LEY rejoignit sa fille dans la tombe. Elle avait 52 ans. Son veuf, Martin
WADEL lui survécut jusqu'en 1722.
Ces données sont issues du site du CDHF de Guebwiller
cdhf.net/fr/html/notices/wadel.html
Histoire des BE et BEY
Bien que distincts, les noms de famille BE et BEY étaient souvent confondus. Cela est surtout vrai à
une époque où l'orthographe des noms propres n'existait pas, c'est-à-dire avant la Révolution
Française. Il nous a donc paru logique de les traiter ensemble. L'étymologie des noms BEY et BE
reste pour l'instant obscure. Le mot Bay indique, en vieil alsacien, une étoffe de laine à poil frisé
mais ce sens ne donne pas une explication satisfaisante quant à la création du nom. Un ouvrage
spécialisé sur les noms de famille germaniques fait dériver les BEY du mot Boye, personne
aimable. Les BEY sont-ils particulièrement avenants ? Les armoiries des BEY de Suisse Famille
bernoise déjà citée au XVè siècle, la famille BAY portait "de gueules à un craquelin d'or accosté
de deux étoiles du même sur trois monts de sinople". Une souche se fixa au début du XVIIè
siècle à Münchenstein près de Bâle. Elle portait les mêmes armoiries que les BAY de Berne dont
elle était probablement issue (Dictionnaire Historique et Biographique de la Suisse). En septembre
1754, Joseph BEY épousait à Jettingen Catherine SPANTERKNOEBLER. Le curé précisa dans
l'acte religieux que l'époux était originaire de Mommenheim dans le diocèse de Strasbourg
(canton de Brumath).
Le couple eut aux moins deux filles. Nous ignorons les raisons de ce déplacement. Au XIXè siècle,
une famille BEY était toujours présente à Mommenheim d'où partit, en 1828, Joseph BEY pour
l'Amérique. Certains BEY étaient déjà présents en Haute-Alsace bien avant la forte immigration
helvétique consécutive à la guerre de Trente Ans. En 1573, Simon BEY possédait des terres à
Didenheim, près de la "Wolfsbrunnen". Né vers 1632, Jean BEY, appariteur de Zillisheim, était
père de deux enfants qui étaient âgés de moins de 25 ans en 1659. Jean figure également, sous le
nom de BEE, dans un acte de vente daté de 1642. Habitant Zillisheim, il cédait alors une maison
sise à Brunstatt à Henri WILHELM. La famille BEE prospéra à Zillisheim et, en 1709, un autre
Jean BEE alla épouser à Froeningen Vérène HORLACHER. /p De Didenheim, une branche se
fixa à Hochstatt. Nicolas BAY avait épousé, avant 1670, Marie CLAD de Hochstatt et, comme
cela arrivait souvent, il alla s'établir dans le village de sa femme.
Le couple fit souche et ses nombreux enfants furent baptisés en l'église paroissiale de Hochstatt. En
1698, François BEY figure sur le dénombrement de la seigneurie d'Altkirch dont dépendait alors
Hochstatt. Bourgeois du village, son fils Adam épousa Marie HARNIST en 1716.
De Hochstatt, une branche partit vers Mulhouse ville où résidait en 1798 Joseph BAY, domestique
âgé de 30 ans. En l'église de Dornach, village autonome avant son rattachement à Mulhouse en
1914, un Jacques BE de Froeningen s'était uni en 1732 à une fille de Morschwiller-le-Bas.
Le bourg de Brunstatt abritait une famille BEE déjà citée en 1577.
Cette année-là Henri, bourgeois du lieu, versa une redevance à l'hôpital de Mulhouse. En 1663,
Thiébaut BEE y épousa Anne PFLIEMLIN et en 1727 Pierre BEE se maria avec Anne Marie
RITTER (ALEXSYS 2).
En 1844, Georges BEHE de Brunstatt partit pour le Texas avec son épouse et ses deux enfants. A
Riedisheim, pas moins de sept mariages dont l'époux est un BEE sont recensés entre 1691 et 1760
(ALEXSYS 7).
Les épouses étaient issues des familles HUGEL, SCHENCK de Spechbach, HERB de
Geispitzen, KNOEPFLIN, FUCHS, STACKLER de Steinbrunn et LOEHLER. De
Riedisheim, plusieurs BE (BEHE) partirent à Bantzenheim au XVIIIè siècle.
Enfin, notons à Bruebach la présence du couple Jean BEE et Marie PFLIEGER. Décédée avant
1681, cette dernière laissait à son époux les fils Jean, Thiébaut, Morand, Frédéric ainsi que la fille
Anne (Notariat de Hirsingue-Montjoie).
A Friesen, le nom est toujours bien représenté. Grâce aux travaux de Denis WALDEJO, nous
savons que les BEY - BE habitaient au XVIIè siècle tant à Friesen qu'à Hindlingen et
Ueberstrass. Ils s'étaient alliés aux familles BIHL, BILGER, KOLLER, LEY et RISACHER. La
maison de Henri BEY (1724) à Mertzen Morand BE, bourgeois de Friesen, fut inhumé dans le
cimetière du village en 1704. Lors de l'enquête effectuée en 1770 en vue de séparer les paroisses de
Friesen et Largitzen, Anne Marie BEY apporta son témoignage sur la nécessité de cette scission.
Epouse de Michel MULLER, elle était née vers 1730. Il est intéressant de signaler ici la présence
de Victor BE, charbonnier, dans la vallée de Masevaux. Décédé en septembre 1752, il fut inhumé
dans le cimetière Saint-Vincent de Kirchberg. Le curé indiqua alors dans l'acte de sépulture
"Carbonarius auf dem Rossberg", c'est à dire charbonnier au Rossberg. Nous avons déjà
mentionné le passage de plusieurs familles de charbonniers originaires de Suisse dans la vallée de la
Largue avant leur présence dans les vallées vosgiennes, comme par exemple les
TROMMENSCHLAGER (VFS 2).
Dans le village voisin de Mertzen, les BEE étaient déjà présents au tout début du XVIIIè siècle.
Une souche, celle de Sébastien, venait de Hindlingen où la famille tenait la forge. De Hindlingen
également un BE, Frédéric, alla épouser en 1719 à Froeningen Anne Marie MULLER. Une autre
souche de Mertzen, celle de Maurice, était quant à elle originaire d'Eglingen. Rue de la Forêt à
Mertzen, existe toujours la maison construite par Henri BEH en 1724 : elle porte date et initiales
du propriétaire. Fils de Jean BEH et de Madeleine NEFF, Henri épousa en 1726 à Mertzen
Marie BURGY qui lui donna quatre enfants entre 1729 et 1733.
Une importante famille BE-BEY se rencontre dans les anciens registres d'Eglingen. Jean BÄ et
son épouse Agathe BEER eurent neuf enfants entre 1668 à 1684 : quatre garçons et cinq filles. Le
curé écrivait le nom tantôt BÄ tantôt BE. A la même époque, le couple Pierre BÄ et Anne BEER
eut plusieurs enfants qui se marièrent sur place. Mentionnons Henri qui épousa en 1693 une
Suissesse du canton de Soleure, puis se remaria en 1724 à Eve KUGLER. Lors de ce second
mariage, le curé orthographia le nom BOHE et le veuf signa de ses initiales : H B. Enfin, un
troisième porteur du nom, contemporain de Jean et de Pierre, laissa lui aussi descendance. C'est
Daniel BE, qui semble s'être marié plusieurs fois. Un fils de Daniel, prénommé Maurice, fut
baptisé en 1703 à Mertzen. D'Eglingen, une branche orthographiée BEHE se fixa au XIXè siècle à
Läwenburg en Suisse (LOJ).
Ces données sont issues du site du CDHF de Guebwiller
cdhf.net/fr/html/notices/bey.html
Une vie de cauchemar pour ce pauvre Fernand Kolb
Fernand à eu une vie très mouvementée et malheureuse, après une incorporation de force ( le 10 1
1944) dans l'armée Allemande, il est blessé le 11 1 1944 à Torgau sur Elbe (chute du chemin de
fer) en voulant s'échapper du train pour fuir son incorporation de force dans l'armée
Allemande,soigné puis puis de nouveau blessé gravement au combat le 21 8 1944 en Lituanie.
Fait prisonnier et interné au trop célèbre camp de Tambow en Russie, ou son séjour fût très rude.Ce
camp regroupait pour la plupart tous ces "malgré nous" Alaciens et Mosellans.Sa blessure lui
vaudra d'être pensionné de guerre à 100 %, mais hélas aussi d'être interné dans un hôpital
psychiatrique à Rouffach en Alsace.
Les dates et évènements décrits dans sa lettre:
1928 d 'Etudes Primaire
Apprenti Boucher, puis Fernand pratique le métier de Boucher Charcutier.
1931 à 1933 Service Militaire au 35 ème Régiment d'Infanterie de Belfort
1938 Mobilisé à Valdoie Territoire de Belfort
10 1 1944 Incorporé de force dans la Werhrmacht.
11 1 1944 Blessé en tentant de s"échapper.
21 8 1944 Seconde blessure sur le front en Lituanie.
Emprisonné à Tambow jusqu'en 1945.
Internement à l'hopital psychiatrique de Rouffach .
Il finira sa vie comme jardinier de l'hopital de Rouffach,
Le trop celèbre camp de Tambow, raconté par un de ces malheureux "malgré-nous" .
Le lien de ce récit:.
http://www.anac-fr.com/2gm/2gm_11.htm
Mon grand père guillaume (Louis) Kolb, lutta de toutes ses forces contre la maladie
Le frère de Fernand Kolb, Guillaume, mon grand père, fût également un des ces malheureux
"malgré-nous".Sa vie ne fût guère plus enviable que celle de son frère Fernand, après l'épreuve de
la guerre, une maladie incurable, la sclérose en plaque le condamna plus de trente longues années
dans un lit.Malgré cela sa force de vivre et son courage fût pour ses petits enfants une belle leçon de
vie.
Cette famille semble avoir eu un destin tragique, car lors de la célébration des noces d'or de Michel
Kolb et Steiner Thérèse, il est dit que sur les dix enfants que ce couple a eu, 5 étaient déjà morts ,
Fernand et Guillaume connurent une existance pleine de souffrance.J'ai retrouvé 8 enfants sur les
10, il me reste a trouver la trace de deux autres enfants
Camille mourra décapité entre deux wagons pendant sa mission de douanier , dans le port
autonome de Strasbourg,
Nota:
Merci à Raymont et Liliane Kolb, d'avoir conservé les lettres de Fernand et les photos du couple
Kolb et Steiner.
La coupure de l'article sur leur noces d'or a permis de savoir qu'ils eurent 10 enfants.Sans eux je
n'aurais jamais eu la photographie de mes aieux.
Je remercie également les familles de Claudine Ritzenthaler et Claudine et Patrick Zerr qui
m'ont aidé à trouvé des frères à mon grand père et surtout de belles photos.Quel cadeau de pouvoir
mettre un portrait sur un nom .
A l'occasion du centenaire du conflit de 1914-1918, rendons hommage à nos valeureux soldats
tombés sur les champs de batailles.
Le village de Louvement dans la Meuse, situé près de Verdun, a été entièrement détruit par les
bombardements et n'a pas été reconstruit après la guerre.C'est dans ce village que Arthur Delattre
est tombé au combat.
Emile Victor Grünenwald, tué à l'ennemi à Sancy-les-Cheminots dans l'Aisne, Soldat au 224 éme
Régiment d'infanterie, Inhumé au cimetière de Vauxbuin .
Famille Margue
La famille Margue , originaire de la ville de Gy, fût confrontée à la terrible épidémie de Choléramorbus, qui sema la mort en 1854.
Un document fort intéressant est disponible à l'adresse suivante et téléchargeable.C'est très
documenté fort instructif.
Voici l'adresse:
http://books.google.fr/books?
id=56A_AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage
&q&f=false