La Commission propose l introduction obligatoire de l
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La Commission propose l introduction obligatoire de l
,3 Bruxelles, le 11 mai 2001 /D&RPPLVVLRQSURSRVHO LQWURGXFWLRQREOLJDWRLUHGH O HVVHQFHHWGXGLHVHOVDQVVRXIUH /D &RPPLVVLRQ HXURSpHQQH D DGRSWp DXMRXUG KXL XQH SURSRVLWLRQ FRQFHUQDQWO LQWURGXFWLRQGHO HVVHQFHHWGXGLHVHOVDQVVRXIUHGDQVFKDTXH eWDW PHPEUH j SDUWLU GX HU MDQYLHU &HV FDUEXUDQWV DFFpOpUHURQW O DGRSWLRQ GHV WHFKQRORJLHV VREUHV OHV SOXV UpFHQWHV VXU OHV YRLWXUHV SDUWLFXOLqUHV HW OHV DXWUHV YpKLFXOHV FH TXL UpGXLUD VHQVLEOHPHQW OHV pPLVVLRQVGHGLR[\GHGHFDUERQHXQLPSRUWDQWJD]jHIIHWGHVHUUH¬SDUWLU GHO XWLOLVDWLRQG HVVHQFHVDQVVRXIUHVHUDREOLJDWRLUH/DGDWHjSDUWLU GH ODTXHOOH OH GLHVHO VDQV VRXIUH GHYLHQGUD REOLJDWRLUH VHUD IL[pH ORUV G XQH UpYLVLRQ XOWpULHXUH /HV pPLVVLRQV GH SROOXDQWV DWPRVSKpULTXHV GHV YpKLFXOHV DQFLHQV V HQ WURXYHURQW FRQVLGpUDEOHPHQW UpGXLWHV FH TXL FRQWULEXHUDjDPpOLRUHUODTXDOLWpGHO DLU$SUqVO DGRSWLRQGHODSURSRVLWLRQ OD FRPPLVVDLUH j O HQYLURQQHPHQW 0DUJRW :DOOVWU|P D GpFODUp & HVW XQH ERQQH MRXUQpH SRXU O HQYLURQQHPHQW /D FRPPHUFLDOLVDWLRQ GHV FDUEXUDQWV VDQV VRXIUH YD pOLPLQHU XQH EDUULqUH WHFKQLTXH LPSRUWDQWH j O LQWURGXFWLRQ GHVYpKLFXOHVVREUHVOHVSOXVDYDQFpV1RXVSRXYRQVjSUpVHQWFRPSWHUVXU GHV UpGXFWLRQV QRWDEOHV GHV pPLVVLRQV GH GLR[\GH FDUERQH GHV YRLWXUHV FDPLRQQHWWHVFDPLRQVDXWRFDUVHWDXWREXVQHXIV(QRXWUHFHVFDUEXUDQWV FRQWULEXHURQWjUpGXLUHOHVpPLVVLRQVGHVYpKLFXOHVDQFLHQVSOXVSROOXDQWV HWjDPpOLRUHUODTXDOLWpGHO DLUSRXUO HQVHPEOH GH OD SRSXODWLRQ GH O 8QLRQ HXURSpHQQH 3RXUTXRLO DEVHQFHGHVRXIUHHVWHOOHLPSRUWDQWH" Le soufre présent dans l'essence et le diesel dégrade les performances des dispositifs neufs et existants de post-traitement des gaz d'échappement, tels que les convertisseurs catalytiques. Ces dispositifs sont utilisés de plus en plus souvent pour satisfaire aux limites strictes d'émissions à l'échappement, et pour faciliter les réductions de la consommation. L'efficacité de ces dispositifs dépend de plus en plus du niveau de soufre dans les carburants. L'élimination du soufre dans l'essence et le diesel permettra d'optimiser encore davantage les nouvelles technologies automobiles, ce qui entraînera des réductions notables des émissions de dioxyde de carbone (CO2). Les carburants sans soufre réduiront également les émissions polluantes des véhicules anciens, car les convertisseurs catalytiques dont ils sont équipés fonctionneront de manière plus efficace. /HVEpQpILFHVVRQWVXSpULHXUVDX[VXUFRWVGHSURGXFWLRQ La production de carburants sans soufre va nécessiter des opérations supplémentaires dans les raffineries, et entraîner une augmentation des émissions de dioxyde de carbone. On escompte cependant que les réductions de la consommation de carburant des véhicules neufs feront plus que compenser le surplus d'émissions de dioxyde de carbone provenant des raffineries, compte tenu notamment des récents progrès dans les procédés de désulfuration. Les informations concernant la désulfuration des carburants diesel et les réductions attendues de la consommation des véhicules diesel neufs sont toutefois moins assurées que pour l'essence. C'est pourquoi la date de passage complet au diesel sans soufre sera confirmée lors d'une révision ultérieure, afin de garantir qu'il n'en résultera pas une augmentation globale des émissions de gaz à effet de serre. Les bénéfices en termes financiers liés à la réduction des frais de carburant pour les consommateurs, ainsi que ceux liés à l'amélioration de la qualité de l'air, sont supérieurs aux coûts associés à la production de carburants sans soufre. 0HVXUHVFRPPXQDXWDLUHVYLVDQWjUpGXLUHOHVpPLVVLRQVGHVYpKLFXOHV La directive 98/70/CE (voir la note à l'attention des rédacteurs) fixe les caractéristiques environnementales applicables à tous les carburants diesel et à l'essence vendus dans l'UE. Ces normes de qualité des carburants sont entrées en vigueur le 1er janvier 2000, et une seconde série entrera en vigueur le 1er janvier 2005. Les spécifications prévues pour 2005 sont cependant incomplètes, puisqu'elles ne concernent que la teneur maximale admissible en soufre de l'essence et du diesel (50 mg/kg ou parties par million) et la teneur maximale admissible en aromatiques de l'essence (35% en volume). Le nouvelle proposition adoptée aujourd'hui modifiera ces normes et introduira des carburants pratiquement exempts de soufre. &RRSpUDWLRQDYHFOHVFRQVWUXFWHXUVDXWRPRELOHV En 1999 et 2000, la Commission a conclu des accords avec les constructeurs automobiles européens, japonais et coréens visant à réduire les émissions de CO2 des voitures neuves. Ces engagements ont été pris sur la base des normes de qualité des carburants fixées par la directive 98/70/CE, bien que les constructeurs automobiles aient indiqué qu'ils s'attendaient à disposer de carburants d'une teneur en soufre inférieure (30 ppm). L'incidence des carburants sans soufre sera prise en compte, en relation avec l'engagement des constructeurs sur une limite de 140 g de CO2 par km, dans le cadre du mécanisme de surveillance conjoint avec les constructeurs, ainsi que du nouveau mécanisme communautaire de surveillance des émissions de CO2. En outre, la Commission explorera avec les constructeurs automobiles les possibilités de nouveaux engagements en vue d'atteindre la cible communautaire de 120 g de CO2 par kilomètre en moyenne pour le parc de véhicules neufs, lorsque les engagements actuels seront réexaminés, en 2003 (voir note 5 ci-après). En relation avec ces questions, la commissaire Wallström a déclaré: "- HVSqUHTXH OHVFRQVWUXFWHXUVDXWRPRELOHVUpDJLURQWSRVLWLYHPHQWjODGLVSRQLELOLWpGHFDUEXUDQWV VDQV VRXIUH ,O LPSRUWH TXH OHV QRXYHOOHV WHFKQRORJLHV VREUHV HQ FDUEXUDQW VRLHQW LQWURGXLWHV j JUDQGH pFKHOOH HW HQFRUH RSWLPLVpHV DILQ G REWHQLU GHV UpGXFWLRQV VXSSOpPHQWDLUHVQRWDEOHVGHVpPLVVLRQVGH&2GHVYRLWXUHVQHXYHV. 2 07%( Le MTBE (méthyl-tertio-butyl-éther), composé mélangé à l'essence dans des proportions variables, s'est révélé être un polluant des eaux souterraines, principale source d'eau potable dans certains États membres. Le MTBE figure sur la troisième liste, publiée en 1997, de substances prioritaires qui doivent être évaluées en application du règlement 793/93 du Conseil relatif à l'évaluation et à la maîtrise des risques des substances existantes. L'évaluation des risques du MTBE a été finalisée et a fait l'objet d'une révision par des pairs au sein du comité scientifique de la toxicité, de l'écotoxicité et de l'environnement (CSTEE). Lorsque des risques inacceptables sont mis en lumière, la Commission envisage, le cas échéant, des mesures de réduction des risques dans les domaines où des motifs d'inquiétude ont été signalés. Les résultats de l'évaluation des risques et la stratégie recommandée pour la réduction des risques seront présentés dans une recommandation de la Commission qui devrait être publiée cette année au Journal officiel. Au stade actuel, la Commission considère que la meilleure façon de traiter le problème de la contamination éventuelle des eaux souterraines par le MTBE est de veiller à ce que toutes les citernes souterraines utilisées pour le stockage de l'essence dans les stations-service soient conformes aux meilleures normes techniques disponibles, et à ce que ces normes soient scrupuleusement appliquées. Il n'a donc pas été proposé de modification de la directive 98/70/CE en ce qui concerne la teneur en MTBE de l'essence. D'autres évaluations de la qualité des eaux souterraines ainsi que des programmes de surveillance seront menés en relation avec la directive cadre dans le domaine de l'eau (2000/60/CE), et les mesures appropriées pourront être prises si nécessaires. 1RWHVjO LQWHQWLRQGHVUpGDFWHXUV 1. La directive 98/70/CE fixe les spécifications environnementales applicables à l'essence et aux carburants diesel commercialisés dans la Communauté européenne. Elle a été adoptée en 1998 à la suite du programme Auto-Oil I, et accompagnait d'autres directives limitant les émissions des véhicules routiers à l'échappement. 2. À compter du 1er janvier 2000, la directive 98/70/CE fixe la teneur maximale admissible en souffre à 150 mg/kg (parties par million) pour l'essence et à 350 mg/kg pour le diesel. Ces teneurs seront réduites à 50 mg/kg à partir du 1er janvier 2005 pour l'essence et le diesel. 3. On entend par carburants sans soufre de l'essence et du diesel contenant moins de 10 mg/kg (parties par million) de soufre. 4. Les donnée techniques communiquées à la Commission en réponse à "l'appel de documentation" concernant la nécessité de réduire la teneur en soufre de l'essence et du diesel sont disponibles sur le Web: http://www.europa.eu.int/comm/environment/sulphur/index.htm 3 5. La stratégie communautaire de réduction des émissions de dioxyde de carbone et de la consommation de carburant des voitures particulières neuves vendues dans l'UE comprend une cible de 120 g de CO2 par kilomètre en moyenne pour le parc de voitures neuves. Un élément central de cette stratégie a été la conclusion d'accords avec les constructeurs automobiles européens, japonais et coréens en vue d'atteindre la moyenne de 140 g de CO2 par km pour les voitures neuves en 2008 (2009 pour les constructeurs japonais et coréens). Ces accords doivent être réexaminés en 2003 en vue d'avancer encore vers la cible communautaire de 120 g de CO2 par km. Les progrès vers la réalisation de cet objectif doivent être suivis dans le cadre du mécanisme de surveillance conjoint avec les constructeurs automobiles et du nouveau système communautaire de surveillance créé en vertu de la décision 1753/2000/CE du Conseil. 6. Le méthyl-tertio-butyl-éther (MTBE) est un composé oxygéné que l'on ajoute à l'essence essentiellement pour en augmenter l'indice d'octane. Il est très soluble dans l'eau et possède une odeur et un goût désagréables même à des concentrations très faibles sans danger pour la santé humaine. Si de l'essence s'échappe de citernes souterraines, le MTBE, du fait de sa grande solubilité, peut être transporté jusqu'aux nappes phréatiques utilisées pour le captage d'eau potable. Une étude récente réalisée pour le compte de la Commission par Arthur D Little a passé en revue la construction et l'exploitation des citernes souterraines d'essence dans la Communauté et les États-Unis. Ce rapport est disponible à l'adresse: http://www.europa.eu.int/comm/environment/air/future_transport.htm Voir IP/98/734 et IP/00/381. 4