compte–rendu du voyage en terre d`israël avec le pasteur alain

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compte–rendu du voyage en terre d`israël avec le pasteur alain
COMPTE–RENDU DU VOYAGE EN TERRE D’ISRAËL
AVEC LE PASTEUR ALAIN DENIZOU
Octobre 2011
Groupe des participants
Emblèmes israéliens 24 - 25 - 26 : Jérusalem - La vieille ville et la nouvelle ville
En route pour Israël, pays que tout chrétien aspire un jour à visiter ! Fouler la terre sainte et poser nos pas dans les empreintes de Jésus le Messie, s’approprier physiquement les lieux qui ont vu naître, mourir et ressusciter le sauveur de l’humanité, voilà le rêve enfin réalisé avant que le Seigneur ne revienne en gloire pour régner sur Jérusalem.
Après bien des péripéties (perte d’un sac à l’aéroport retrouvé intact deux jours après avec la caméra et les médicaments indispensables à la santé de l’un d’entre nous ; perte d’un passeport retrouvé lui aussi par le plus grand des miracles et non par le plus grand des hasards ; cheville foulée…) nous avons enfin pu savourer la sérénité qui nimbait la ville sainte et surtout nous unir dans la prière et expérimenter ensemble la grâce de Dieu qui a permis que chaque problème soit résolu miraculeusement .
A chaque étape des lieux saints, le groupe a eu le privilège de bénéficier des enseignements du pasteur DENIZOU en rapport avec le ministère terrestre de Jésus‐Christ et chacun a eu l’occasion de goûter à la communion avec le Saint‐Esprit.
Tout d’abord nous passerons trois jours dans la capitale éternelle où sont rassemblés les lieux saints. La vieille ville, ses collines et ses environs
Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite me refuse son service ! Que ma langue s'attache à mon palais, si je ne me souviens plus de toi, si je ne place pas Jérusalem au sommet de toutes mes joies ! (Psaumes 137 : 5‐6) Jérusalem, capitale de l'Etat d'Israël et siège de son gouvernement, est la plus grande ville du pays. Sa population, d'environ 760 000 habitants (2/3 juifs et 1/3 d'arabo‐musulmans dont 14 000 chrétiens), constitue une mosaïque de communautés ethniques, religieuses et nationales. La sainteté de Jérusalem est reconnue par les trois grandes religions monothéistes ‐ le judaïsme, le christianisme et l'islam ‐ mais pour chacune des trois confessions, cette sainteté est de nature différente : ‐pour le peuple juif, la ville elle‐même est sainte. En effet, depuis près de 3000 ans, époque du règne du roi David et de la construction du premier Temple par son fils, le roi Salomon, Jérusalem est au cœur de la prière et de la ferveur juives. Depuis près de 2000 ans, les juifs, où qu'ils se trouvent, se tournent vers Jérusalem et le mont du Temple pour prier. ‐ pour les chrétiens, Jérusalem est une ville de lieux saints associés aux épisodes de la vie et du ministère de Jésus ainsi qu'à l'histoire des débuts de l'Eglise apostolique. ‐pour les musulmans, le mont du Temple est identifié au sanctuaire le plus éloigné d'où le prophète Mahomet, accompagné de l'ange Gabriel, effectua le Voyage Nocturne vers le Trône de Dieu (Coran, sourate 17 : 1, Al‐Isra). Chronologie de la Ville sainte du judaïsme, du christianisme et de l'Islam :
996 av. J.‐C. Le roi David la proclame capitale de son royaume. Le roi Salomon y bâtit le premier Temple. 587 av. J.‐C : Nabuchodonosor le détruit. 445 av. J.‐C : Néhémie reconstruit le second temple. 40 av. J.‐C : Hérode l'agrandit et l'embellit. Début de notre ère : Ministère de Jésus à Jérusalem ponctué de miracles, de conflits avec les pharisiens, de son entrée triomphale dans la ville, de la dernière scène au mont Sion puis de la nuit de l'agonie au jardin de Gethsémané, son arrestation, son procès, sa condamnation, son calvaire au Golgotha et sa résurrection. 70 : Titus empereur romain détruit le temple. Son seul vestige apparent est le mur occidental des lamentations. 135 : Les Romains renomment Jérusalem Aelia Capitolina. 4ème siècle : La reine Hélène, mère de l'empereur Constantin, ordonne la construction du Saint‐Sépulcre. 632 : Les armées musulmanes conquièrent Jérusalem et édifient le Dôme du Rocher sur le mont du Temple 1099 : Les premiers Croisés s’emparent de la ville. 1187 : Les Saladins les chassent. 14ème – 20ème : Domination mamelouke et ottomane (16ème siècle : Soliman le Magnifique édifie les murailles actuelles de la ville). 1917 : Les forces mandataires britanniques occupent Jérusalem. 1948 : L'indépendance de l'état d'Israël est déclarée. 1949 : Jérusalem est proclamée capitale du nouvel Etat d'Israël. 1948 à 1967 : Jérusalem est divisée entre Israël et la Jordanie. 1967 : La guerre des Six Jours oppose Israël à l'Egypte, la Syrie, la Jordanie et l'Irak. Jérusalem est déclarée officiellement capitale éternelle du peuple juif où la liberté de culte et de visite est garantie aux fidèles de toutes les religions. Vieille ville de Jérusalem et ses remparts
Une partie de la muraille de Jérusalem Le guide Loïc ouvre la marche Ville sainte du judaïsme, du christianisme et de l'islam, Jérusalem a toujours eu une valeur symbolique. Parmi ses 220 monuments historiques, se détache le Dôme du Rocher, construit au VIIe siècle et décoré de beaux motifs géométriques et floraux. Il est reconnu par les trois religions comme le lieu du sacrifice d'Abraham. Le mur des Lamentations sert de limite aux quartiers des différentes communautés religieuses, tandis que la Rotonde de la Résurrection abrite le tombeau du Christ. » Au cœur de Jérusalem donc est la Vieille Ville ceinte de remparts et divisée en quatre quartiers – Juif, arménien, Chrétien et musulman. Les quatre quartiers de la Vieille ville répartissent ses habitants selon leur confession religieuse ou leur appartenance ethnique. Ils abritent également des lieux ayant une importance politique, militaire ou religieuse, notamment pour les juifs et les chrétiens : •
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Le quartier juif avec le Mur Occidental (anciennement Mur des Lamentations). Le quartier chrétien avec l'Église du Saint‐Sépulcre. Le quartier arménien avec la Tour de David. Le quartier musulman avec l'Église Sainte‐Anne. A l’intérieur de la muraille donc se trouvent les lieux saints importants des trois grandes religions : le Mur Occidental, sacré pour les Juifs, l’Eglise du Saint Sépulcre et le Dôme du Rocher, sur le Mont du Temple. L’esplanade du Mur Occidental est visitée par des millions de fidèles. Ici, au pied du mur énorme, vestige du saint Temple, s’élèvent les prières ferventes et des messages où l’on écrit des souhaits ardents sont insérés dans entre les blocs et les fissures de la pierre. Le Mont du Temple
Dôme du rocher ou coupole du rocher sur le mont du temple Le Mont du Temple désigne pour les juifs et les chrétiens le mont sur lequel se trouvait le Temple de Jérusalem, détruit en 70 par Titus. C'est à l'origine une colline naturelle appelée mont Sion dans la Bible. On y trouve aujourd'hui la mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher. Certains le désignent aussi comme étant le Mont Morijah décrit par la Bible, le lieu du sacrifice d’Isaac par Abraham. Le mont du Temple fut agrandi artificiellement, en particulier par Hérode, pour soutenir une grande plate‐forme en pierre sur laquelle le Temple fut construit. Le Mur occidental constitue une partie du mur de soutènement ouest. On trouve également dans le sous‐sol plusieurs citernes. •
Pour les juifs, il est le lieu où fut bâti le Temple de Jérusalem. •
Pour les chrétiens, c'est dans ce temple que se déroulèrent plusieurs événements majeurs de la vie de Jésus. •
Pour les musulmans, il héberge l'Esplanade des mosquées accueillant deux hauts lieux de l'islam (après La Mecque et Médine) : le dôme du Rocher et la mosquée Al‐Aqsa. Les Portes de Jérusalem
Traditionnellement, la vieille ville de Jérusalem comporte 9 portes d'accès La Nouvelle Porte Appelée aussi « Porte de Hammid » : cette porte est la plus récente (elle fut bâtie en 1887) et est située dans la partie occidentale de la muraille Nord. La Porte de Damas Appelée aussi « Porte de Sichem » , ou encore « Porte du Pilier » : bâtie en 1537 et située au milieu de la muraille Nord ; de cette porte sort un chemin qui mène directement à la ville de Sichem. La Porte d'Hérode Appelée aussi « Porte des Fleurs » ou « Porte des Moutons » : bâtie en (???) et située dans la partie orientale de la muraille Nord. La Porte des lions Appelée aussi « Porte de Josaphat », « Porte de Sainte‐Marie », « Porte de Saint‐
Étienne » ou « Porte des Tribus » : bâtie entre 1538 et 1539 et située dans la partie nord de la muraille Est. On l'appelle ainsi car elle est encadrée par deux animaux sculptés faisant penser à des lions, mais il s'agit en réalité de léopards. La Porte dorée Appelée aussi « Porte de la Miséricorde » ou encore « Porte de la Vie éternelle » : bâtie au Ve siècle et située au milieu de la muraille Est ; cette porte est fermée car elle est selon la tradition juive, la porte par laquelle le Messie entrera dans Jérusalem. La Porte des Immondices Appelée aussi « Porte de Silwan » ou « Porte Mograbi » : bâtie entre 1538 et 1540 et située dans la partie orientale de la muraille Sud ; elle est nommée ainsi car on sortait les détritus de la vieille cette porte. La Porte des Tanneurs Datant du XIIIe siècle (en fait, elle a été rouverte récemment), elle est située près de la Porte des Immondices. La Porte de Sion Appelée aussi « Porte de David » car elle donne accès au Mont Sion où se trouve le tombeau de David. C'est l'entrée du quartier juif : elle a été bâtie en 1540 et est située au milieu de la muraille Sud. La Porte de Jaffa Appelée aussi Porte des Amis ou « Porte de la Tour de David » : bâtie entre 1530 et 1540 et située au milieu de la muraille Ouest. Son nom vient du fait qu'elle conduit tout droit vers la ville de Jaffa à quelques kilomètres de Tel‐Aviv. Via Dolorosa
La Via Dolorosa (en français : « Chemin de la Souffrance ») est une rue de la Vieille Ville de Jérusalem. Selon la tradition religieuse, elle est le chemin que Jésus a emprunté avant sa crucifixion. Ce chemin s'étend sur environ 500 mètres et il est marqué par neuf des quatorze Stations du chemin de Croix. Les cinq dernières stations sont à l'intérieur de l'église du Saint‐Sépulcre. Il s'agit d'un lieu de pèlerinage très important pour les Chrétiens. Le Mont des Oliviers
Le mont des Oliviers est une colline d’environ 800 mètres d’altitude située juste à côté de Jérusalem, à l’est de la ville, et séparée d’elle par la vallée du Cédron. Dans l’Antiquité, la région était riche en oliveraies, et le mont des Oliviers doit sans doute son nom aux plantations extensives qui devaient s’y trouver. Cette colline n’est mentionnée qu’à quelques endroits dans l’Ancien Testament, habituellement désignée comme « la montagne en face de Jérusalem ». C’est le mont des Oliviers que le roi David gravit en pleurant, pieds nus et la tête voilée, lorsqu’il fuit son fils Absalom qui s’était révolté contre lui (2 S 15 :30). C’est là aussi que le roi Salomon fit ériger des autels en l’honneur de dieux étrangers (1 R 1 :7), sanctuaires que le roi Josias fera détruire lors de sa réforme (2 R 23 :13). La vieille ville de Jérusalem, derrière laquelle on aperçoit le mont des Oliviers. Dans le Nouveau Testament, le mont des Oliviers est associé à quelques épisodes des derniers jours de la vie de Jésus. Lorsque Jésus vint à Jérusalem en compagnie de ses disciples à l’occasion de la Pâque, il résida à Béthanie (Jn 1 :1), un village situé sur le versant est du mont des Oliviers. C’est non loin de là que Jésus, avant son entrée à Jérusalem, envoya des disciples chercher un ânon (Mc 11 :1‐2), et c’est lorsqu’« il approchait de la descente du mont des Oliviers » que Jésus fut acclamé par ceux qui l’accompagnaient (Luc 19 :37). C’est aussi à partir du mont des Oliviers que Jésus contemple les grandes constructions du temple et qu’il en annonce la destruction prochaine (Mc 13 :1‐3). C’est encore vers cet endroit qu’il se dirige après son dernier repas (Mc 14 :26), parvenant « à un domaine du nom de Gethsémané » (verset 32), qui signifie « pressoir à huile » en araméen. Le mont des Oliviers, avec, en avant‐plan une partie du cimetière juif. Depuis le mont des Oliviers, s’offre une vue panoramique sur la ville sainte de Jérusalem, dominée au premier plan par une multitude de tombeaux recouverts de pierres de ceux qui attendent la résurrection des morts. (Zacharie 12:1‐3) «Oracle, parole de l’Éternel sur Israël. Ainsi parle l’Éternel, qui a étendu les cieux et fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au‐dedans de lui: Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour, et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour‐
là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle.») Selon le prophète Joël, c’est dans la vallée de Josaphat que Dieu siégera pour juger les nations (4 :12). Cette vallée, dont on ne connaît pas l’emplacement et qui signifie littéralement « Yahvé juge », a été associée à la vallée du Cédron. Juifs, chrétiens et musulmans y ont chacun leur cimetière ; les gens enterrés à cet endroit auront la chance, croit‐on, d’être les premiers à ressusciter lors du Jour du Jugement... Le cimetière juif du mont des Oliviers est le plus ancien cimetière juif au monde, peut‐être aussi le plus grand. Le Mont des Oliviers, lieu eschatologique
La tradition biblique, comme les traditions juives anciennes et rabbiniques et les traditions des premiers siècles du christianisme font du mont des Oliviers, la montagne de l’eschatologie, lieu où les yeux sont tournés vers le Messie qui vient dans sa Gloire. Rappelons que, pour le livre de Zacharie à la fin des temps, le Mont des Oliviers est le théâtre de l’ultime combat et le lieu d’où l’ère nouvelle est inaugurée : « Alors le Seigneur sortira pour combattre les nations, fait face à Jérusalem vers l’orient. Et le mont des Oliviers se fendra en par le milieu, d’est en ouest, en une immense vallée, une moitié reculera vers le nord, et l’autre vers le sud. » (Zac 14 : 3‐4) Jésus, avant sa passion, en prononçant des discours eschatologiques sur le Mont des Oliviers s’inscrit dans cette tradition : « Comme il était assis sur le Mont des Oliviers, en face du Temple, Pierre, Jacques Jean et André l’interrogeaient en particulier : « Dis‐nous quel sera le signe que tout cela va venir ? » (Mc 13 : 3‐4)
Il n’est donc pas surprenant non plus de voir pleurer Jésus sur Jérusalem depuis le Mont des Oliviers (comme avait pleuré David) et de prononcer un discours eschatologique (Luc 19 : 41‐44).
Luc et les Actes des Apôtres placent l’ascension de Jésus sur le Mont des Oliviers en insistant sur le fait
« qu’il viendra comme cela, de la même manière dont vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. » (Ac 1 : 11) Le texte évangélique s’inscrit à nouveau dans la continuité de la tradition biblique et juive. Les nombreuses sépultures juives témoignent de cette croyance en la venue du Messie sur le Mont des Oliviers et en la résurrection.
L’enseignement des béatitudes
. C'est sur cette colline que l'on célèbre depuis le temps des croisades l'enseignement des Béatitudes donné par Jésus :
(Mat 5 : 3‐10) ''3 Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux. 4 Heureux les doux : ils auront la terre en partage. 5 Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés. 6 Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront rassasiés. 7 Heureux les miséricordieux : il leur sera fait miséricorde. 8 Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu. 9 Heureux ceux qui font œuvre de paix: ils seront appelés fils de Dieu. 10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux. 11 Heureux êtes‐vous lorsque l'on vous insulte, que l'on vous persécute et que l'on dit faussement contre
vous toute sorte de mal à cause de moi.
12 Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux; c'est ainsi en effet qu'on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.' Le Jardin de la tombe
Le Golgotha est une colline située dans l'antiquité à l'extérieur de Jérusalem, sur laquelle les Romains crucifiaient les condamnés. Elle est désormais incluse dans la basilique du Saint‐Sépulcre. Ce nom vient sans doute de la présence d'ossements et de crânes mais il se peut aussi que le sommet de la colline avait la forme d'un crâne. On lui donne d'autres noms tels que Calvaire. Le calvaire est évoqué dans tous les évangiles du Nouveau Testament : • Matthieu 27:33 : « Arrivés au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne. » ; • Marc 15:22 : « Et ils conduisirent Jésus au lieu nommé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne. » ; • Luc 23:33 : « Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé crâne, ils l'y crucifièrent. » ; • Jean 19:17 « Ils prirent donc Jésus ; il sortit portant sa croix et vint au lieu dit du crâne, ce qui se dit en hébreu Golgotha. »
Le Nouveau Testament décrit le calvaire comme un lieu proche de Jérusalem (Jean 19:20), à l'extérieur des remparts (Hébreux 13:12) conformément à la tradition juive. C'est le lieu où Jésus fut crucifié mais aussi où il aurait été enterré après son exécution. Le propriétaire, Joseph d'Arimathie avait commencé à préparer une sépulture familiale à cet endroit. Cette nouvelle tombe était constituée d'une entrée basse et étroite, fermée par une grosse pierre. C'est sur le Golgotha que l'empereur romain Constantin le Grand a construit l'église du Saint‐Sépulcre de Jésus aux environs de 326 ‐332. C'est aussi le lieu où la tombe de Jésus et la vraie croix auraient été découvertes par Hélène en 326, la mère de Constantin. C'est le principal lieu saint du christianisme et un des principaux sanctuaires de Terre Sainte. Quelques photos du tombeau de Jésus‐Christ C’est avec émotion que le groupe visite l’endroit supposé de l’ensevelissement de Jésus et de sa résurrection. Le pasteur DENIZOU nous invite à la communion de la cène par la lecture de la résurrection. Le Cénacle
Les évangiles situent la salle où la Cène a eu lieu, appelée le Cénacle ou encore la "salle d'en‐haut", au premier étage d'une demeure de Jérusalem (Mc 14, 12‐17). Cette salle avait été réservée par les apôtres à la demande de Jésus en prévision du dernier repas. Pierre et Jean se rendirent en ville où ils suivirent "un homme portant une cruche d'eau". Entrés à sa suite dans une habitation, ils demandèrent à réserver la salle du haut, "une grande pièce garnie de coussins". Les apôtres préparèrent cette salle et le repas prévu le soir‐
même. La tradition a gardé mémoire de cette pièce, que l'on place sur la colline de Sion, à quelques mètres seulement au sud de l'enceinte de la ville et de l'actuelle porte de Sion. Plus tard après la mort de Jésus, elle devait encore servir de lieu de réunion et de refuge aux apôtres et aux premiers chrétiens. C'est là qu'a eu lieu une apparition de Jésus ressuscité, et c'est également là que se fit la Pentecôte. Au cours des siècles suivants, la "chambre haute" fut démolie et reconstruite. Au XIVème siècle on lui donna la forme d'une chapelle gothique à plan carré, avec une magnifique voûte en ogives. Aujourd’hui il en reste une belle pièce carrée au premier étage d'un bâtiment complexe. Le rez‐de‐chaussée est connu pour abriter un autre lieu saint traditionnel : le tombeau du roi David. Le Mont Sion
La chambre haute Le caractère sacré du Mont Sion, pour toutes les religions, apparaît de loin sur la ligne d’horizon de Jérusalem, ponctuée de sanctuaires. Mais la signification même de cette colline qui se dresse au sud des murailles de la vieille ville de Jérusalem, est déjà contenue dans son nom : « Sion », l’un des noms de Jérusalem les plus anciens, mentionnés dans la Bible, lorsque David y établit sa capitale (2 Sam.5 :7) De fait, le Tombeau de David sur le Mont Sion, est un lieu de pèlerinage depuis des siècles. Le bâtiment qui l’abrite a été successivement une église, une mosquée et aujourd’hui une synagogue dédiée au Roi David, « le doux chanteur d’Israël » l’annonceur du Messie. Dans une autre partie de cette construction ancienne, se trouve la « Chambre Haute » où la tradition chrétienne situe la Dernière Cène (Matt.26 :18‐35) et les événements de la Pentecôte (Actes2 :1‐4) Le Jardin de Gethsémané
Ses rameaux s'étendront; Il aura la magnificence de l'olivier, Et les parfums du Liban. Ils reviendront s'asseoir à son ombre, Ils redonneront la vie au froment, et ils fleuriront comme la vigne; Ils auront la renommée du vin du Liban. (0sée 14 : 6‐7). Les oliviers aux troncs tortueux devaient être de jeunes arbustes lorsque Jésus vint là, accompagné de ses disciples la nuit fatidique qui suivit la Dernière Cène (Matt. 26 :36 ; Marc14 :32 ; Jean 18 :1). Du temps de Jésus, c’était une oliveraie qui s’étendait là, avec son pressoir à huile. On imagine aisément Jésus priant seul (Marc14 :35‐36), Judas trahissant Jésus (Matt.26 :48), Pierre coupant l’oreille du serviteur du Grand‐Prêtre (Marc 14 :47). Jésus entra dans un "jardin" (Jn 18, 1), le Gethsémani qui est un champ d'oliviers. Le mot "jardin" a été choisi par l'évangéliste Jean : lieu des noces du Cantique des Cantiques, lieu de la Genèse (Gn 2, 8), de la création et de la nouvelle création. Jésus y vécut sa prière la plus intense, la plus douloureuse s’achevant dans un grand Amen à Dieu son Père Le Mur occidental
Vue d’ensemble du mur des Lamentations Côté hommes Côté femmes Le mur des Lamentations est un mur de soutènement de l'esplanade du Temple, à Jérusalem‐Est datant du premier siècle avant l'ère commune, au temps de la construction du Temple de Hérode à la fin de l'époque du Second Temple. Il est révéré par les juifs pour sa proximité avec le Saint des Saints, situé sur le mont du Temple et est de ce fait considéré comme l'endroit le plus saint (généralement accessible) aux juifs pour la prière. Le Mur occidental est également un symbole national israélien, et des cérémonies non intrinsèquement religieuses s'y tiennent, notamment la commémoration des soldats morts pour la patrie et des victimes du terrorisme anti‐israélien. C’est un vestige du mur d'enceinte, qui, selon certains récits, avait été érigé par Hérode afin d'étendre le plateau quasi naturel sur lequel les temples de Jérusalem avaient été construits. Le pan de 57 mètres de long visible n'est en fait qu'une partie de la muraille occidentale, de 497 mètres de long. Le reste du mur est actuellement situé pour une partie dans le quartier arabe de la ville, utilisé comme quatrième mur par les maisons attenantes, et pour l'autre enterré sur plus de 200 mètres. Cette partie souterraine peut être vue en empruntant le tunnel souterrain qui longe le mur sur plus de 200 mètres. En route pour la « Secret Passage », lieu saint juif Voie de 80 mètres sous le mur occidental de Jérusalem Selon la coutume, certains juifs qui vont prier au Mur occidental ou Kotel, y déposent des vœux, le plus souvent sous la forme de prière et de petits papiers pliés où sont rédigés leurs souhaits, lesquels sont ensuite glissés dans les fentes qui séparent les différentes pierres du mur. Feuillets de papier sur lesquels sont inscrits des vœux et prières dans les fentes du mur Le Mur revêt aussi une signification importante pour les musulmans car il sert de soutènement à l'esplanade où sont construits le dôme du Rocher et la mosquée Al‐Aqsa. Une tradition qui remonte à un texte du XIVe siècle raconte que la monture de Mahomet a été attachée au mur occidental lors du voyage du Prophète à Jérusalem. La Cité de David
Maquette de la Cité de David
Elle est, selon les références bibliques, l'emplacement d'origine de la vieille ville de Jérusalem à l'époque du roi David. La cité de Jébus, fondée 2000 ans auparavant par les jébuséens, fut prise par le roi David vers l'an 1004 av J.C. Devenue la Cité de David, celle‐ci était située au sud du mont du Temple, sur le mont Sion, et était entourée de collines tout autour d'elle (d'après le livre des Psaumes). L'emplacement de la source de Gihon est également localisé en ce lieu. C'est près de cet endroit que l'on retrouve la structure identifiée comme le palais de David. Institut théologique israélien
Nous avons eu le privilège de visiter cet institut acheté depuis 5 ans et recevant 30 étudiants. La vision du responsable est de donner une formation en exégèse, herméneutique ; à partir de la deuxième année, les étudiants peuvent déjà lire en Hébreu le livre de Job verset par verset. L’évangélisation, deux samedis par mois, se fait dans la discrétion mais les portes s’ouvrent. Ainsi à Jéricho, 200 femmes voilées ont pu entendre l’Evangile et les 3 quarts ont levé la main pour recevoir le salut en Jésus‐Christ. En effet, il ne faut pas oublier, comme nous le fait remarquer le responsable, qu’Israël est démocratique mais axée sur le spirituel, le religieux. Le tunnel d'Ézéchias
Partie du tunnel d’Ezéchias Fin du tunnel menant au bassin de Siloé où l’aveugle guéri par Jésus s’est lavé les yeux
Construit à Jérusalem vers 700 av. J.‐C. sous le règne d'Ézéchias, roi de Juda, pour ravitailler la ville en eau en cas de siège (mention dans 2Rois 20:20 et dans 2Chron 32:30). C'est un site d'intérêt archéologique, puisqu'avec celui d'Eupalinos situé dans l'île de Samos en Grèce (datant du VIe siècle), ce tunnel est considéré les plus grandes œuvres en matière d'ingénierie hydraulique de la période préclassique. D'une longueur de 533 mètres avec une galerie de 1,63 mètres de hauteur, allant entre la source de Gihon et le Bassin de Silwan sur un dénivelé de 2,27 mètres, il aurait été construit sous la cité de David, au sud‐est de la Vieille ville, par deux équipes creusant à chacune des extrémités et se rejoignant en son milieu.
Une inscription en hébreu ancien, dite inscription de Silwan fut découverte par hasard en juin 1880, à 2 m de haut et à 6 m de la sortie de Siloé. Elle est la plus ancienne inscription connue en hébreu classique. Le tunnel d’Ezéchias restera une expérience inoubliable pour beaucoup d’entre nous car nous avons souffert de la claustrophobie en raison de l’étroitesse des parois , de la faible hauteur du mur de soutènement et surtout de la température glaciale de l’eau. Nous étions soulagés de voir le bout du tunnel… Vallée du Cédron
La Vieille Ville de Jérusalem, avec vue sur la vallée du Cédron Le Cédron, vallée située en Israël entre Jérusalem et le mont des Oliviers, est un lieu souvent évoqué dans la Bible. Elle court le long des murs orientaux de la vieille ville de Jérusalem, du mont du Temple et de la cité de David la séparant du Mont des Oliviers et continuant en direction de l'est vers le désert de Judée et la mer Morte. Parfois, l'eau printanière de la source de Gihon coulait dans la vallée, mais cette dernière a été détournée par le tunnel d'Ézéchias afin d'approvisionner Jérusalem. . Depuis des siècles, la vallée du Cédron est un lieu de sépultures. Dès le Moyen Âge, la tradition religieuse attribue trois de ces tombeaux à des personnages importants de l'histoire : Absalom, fils maudit du roi David ; Jacques, frère de Jésus, et Zacharie, père de Jean‐Baptiste. L’Évangile mentionne ce lieu « où Jésus se retirait souvent avec ses disciples ». C'est ici que se trouve l'église orthodoxe du Sépulcre de Marie. La nouvelle ville de Jérusalem
Mémorial de Yad Vashem
Sculpture au mémorial de Yad Vashem.
Une sculpture semblable est exposée au Camp de concentration Nazi de Dachau. Le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem, est en mémoire des victimes juives de la Shoah perpétrée par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été établi en 1953 par la Loi du mémorial votée par le parlement israélien, la Knesset.
« Et je leur donnerai dans ma maison et dans mes murs un mémorial (Yad) et un nom (Shem) qui ne seront pas effacés », Isaïe 56, 5. Chambre de la mémoire
Ce mémorial couvre tout le sommet d'une colline à l'ouest de Jérusalem, un peu à l'écart de la ville. On y accède par une route surmontée d'un portique monumental rappelant ceux qui se trouvaient à l'entrée des camps. Il consiste en plusieurs bâtiments et jardins extérieurs : • une chambre de la mémoire ; • un musée historique ; • une galerie d'art ; • des archives ; • la « Vallée des communautés détruites », ; • la salle des noms ; • le mémorial des enfants ; • et un centre éducatif. • Son architecture est en forme de prisme pénétrant dans la montagne. Un wagon de chemin de fer est suspendu en équilibre au‐dessus de la falaise, sur la route sinueuse qui descend de la montagne. Ce wagon a servi à transporter des Juifs, arrachés à leur foyers, vers les camps – c’est aujourd’hui un monument aux morts. Musée d’Israël
Le musée d’Israël est situé sur la colline de Guivat Ram à Jérusalem à proximité de la Knesset, de la cour suprême d'Israël et de l'université hébraïque de Jérusalem. Fondé en 1965, il est le musée national d'Israël. Il est composé de plusieurs parties distinctes : ‐la Maquette de Jérusalem à l'époque du Second Temple ‐le Sanctuaire du Livre. ‐le pavillon des enfants avec des expositions, en particulier de jouets, et des ateliers et animations éducatives.
Maquette de Jérusalem à l'époque du Second Temple Maquette
Photo de synthèse
Un des ajouts récents au musée est la maquette de Jérusalem à l'époque du Second Temple, avant que la grande révolte juive contre les Romains n'éclate, entraînant la destruction de la ville et du Temple. La maquette reconstitue la topographie et le caractère architectural de la ville telle qu'elle était au début du Ier siècle. Elle comprend une réplique du Temple d'Hérode. Yad HaShmona
Yad Hashmona
Yad Hashmona a été fondée en 1971 par un petit groupe de chrétiens finlandais. Il est nommé pour huit juifs réfugiés en provenance de l'Autriche qui a échappé à la Finlande en 1938. Le gouvernement finlandais, en collaborant avec les nazis , a remis les réfugiés au cours de la Gestapo en 1942. Sept d'entre eux sont morts dans d'Auschwitz . En 1978, un groupe de juifs messianiques rejoint le moshav La plupart des membres sont maintenant les Israéliens et la principale langue parlée est l'hébreu. 27 octobre : Bethléem-Hébron-Arad
Bethléem
Les partisans de la construction reprennent le nom officiel de « barrière », ou parlent de « clôture de sécurité israélienne », de « zone de couture », de « barrière anti‐terroriste » ou encore de « muraille de protection » Vue de Bethléem de nos jours Bethléem ‐ dont le nom original vient du syriaque « maison du pain », est située en Cisjordanie, une région de Palestine, à environ 10 km au sud de Jérusalem, qui compte 30 000 habitants essentiellement des palestiniens musulmans. La ville compte une petite communauté de chrétiens palestiniens, une des plus anciennes communautés chrétiennes au monde. La ville est un important centre religieux. La tradition juive en fait le lieu de naissance et de couronnement du roi d'Israël David. Elle est considérée par de nombreux chrétiens comme le lieu de naissance de Jésus de Nazareth, c'est un lieu de pèlerinage qui génère une activité économique importante à la période de Noël. La ville est également le siège d'un lieu saint du Judaïsme, le tombeau de Rachel, située à l'entrée de la ville. Depuis 1995, aux termes des accords d'Oslo, la ville est sous administration de l'Autorité palestinienne. Dans la Genèse, Bethléem est le lieu où meurt Rachel et où naît Benjamin, second fils de Rachel et Benjamin de Jacob. La formule « Bethléem sur le chemin d'Éphrata » revient plusieurs fois dans les textes bibliques. Dans les Livres de Samuel, le Roi David est le fils de Jessé de Bethléem, c'est pourquoi le prophète Michée en fait la patrie du futur Messie : « Et toi, Bethléem, Éphrata, bien que tu sois petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi celui qui doit dominer en Israël, et duquel les origines ont été d'ancienneté, dès les jours d'éternité »
L'étoile de la Nativité dans la basilique Dans le Nouveau Testament, selon Matthieu et Luc, Bethléem en Judée est le lieu de naissance de Jésus ; ses parents s'y rendent pour s'y faire recenser, Joseph, descendant de David, en étant originaire6. Plusieurs lieux saints se trouvent à Bethléem: le tombeau de Rachel, la Basilique de la Nativité, la grotte du Lait. Lieu de naissance de Jésus L'église catholique du "Champ des Bergers", dans la ville voisine de Beit Sahour Ce sont les évangiles selon Luc et selon Matthieu qui font de Bethléem le lieu de naissance de Jésus, la plupart des autres commençant avec la vie publique de Jean le Baptiste, puis de Jésus et ne disant rien de son enfance.
Le mur à l'entrée de Bethléem La ville est aujourd'hui partiellement entourée d'un mur de 8 mètres de haut construit par les autorités israéliennes. Le mur étant situé en pleine ville, il rend les conditions de vie des habitants précaires, et le chômage dépasse désormais les 40 %. Hébron
Ville située au Proche‐Orient, en Cisjordanie, dans la région des monts de Judée, à environ 30 kilomètres au sud de Jérusalem. Hébron est à une altitude de 930 mètres au‐dessus du niveau de la mer. Le nom hébreu Hévron aussi bien que le nom arabe Al‐Khalil signifient tous deux l'Ami, en référence à Abraham, l'Ami de Dieu. Lieux remarquables : ‐ le Tombeau des Patriarches ‐ le Musée archéologique présentant des objets de l'époque cananéenne ‐ le Chêne de Mambré : c'est un très vieux chêne, dont l'âge est estimé à 850 ans, situé à l'ouest d'Hébron. Ce serait le site de l'apparition des trois anges à Abraham. ‐ Monastère de la Sainte‐Trinité d'Hébron, dont dépend le site du chêne de Mambré. ‐ le site archéologique de Tel Romeida, localisation de la ville antique d'Hébron. ‐ les tombes de Abner, Jessé (père du Roi David) et Ruth (grand‐mère de Jessé, voir dans la Bible, Livre de Ruth 4,22) à Tel Romeida. Le chêne de Mamré Hébron est une ancienne ville royale cananéenne. Elle devint la capitale du Royaume de Juda jusqu'à la prise de Jérusalem. Selon la tradition, c'est dans la grotte de Machpelah, à Hébron, où sont enterrés Abraham et la première famille élargie de la Bible : Sarah, Isaac, Rébecca, Jacob et Léa. Hébron est un des lieux saints des trois religions abrahamiques. Ce lieu saint, aujourd'hui partagé entre une synagogue et une mosquée, est vénéré par les juifs, les chrétiens, dont les orthodoxes ont un monastère aux abords de la ville, et les musulmans. Le tombeau des Patriarches Cette ville fait partie de la conquête du pays de Canaan par Josué. Dans le livre de Josué, la ville est donnée à Caleb et à sa famille, pour récompenser leur mérite. Hébron devient ainsi la capitale de la Tribu de Juda. Dans le Deuxième livre de Samuel, Hébron est offerte au roi David comme sa capitale lorsqu'il régna sur le Royaume de Juda, avant que Jérusalem ne devienne la capitale du royaume d'Israël unifié. Le désert et les monts de Judée vers Arad
La Judée
C’est une région montagneuse du sud de la Terre d'Israël. Son nom vient de la tribu de Juda dont elle constituait le territoire. Dans le Nouveau Testament, le nom Judée a deux sens : ‐ Le territoire de l'ancien royaume de Juda, ‐L’ensemble de la Terre d'Israël, appelée Palestine après Hadrien par les Romains. En 135, l'empereur Hadrien changea le nom de la province de Judée en Syria Palaestina (Syrie Palestine). La Judée est délimitée au nord par la Samarie, au sud par le Néguev, à l'ouest par la plaine côtière et à l'est par la vallée du Jourdain. Elle est aujourd'hui divisée entre Israël et la Cisjordanie. Les termes de Judée et Samarie sont aujourd'hui utilisés par le gouvernement israélien pour désigner en hébreu la Cisjordanie. 28 octobre : Massada, Qumrân
Massada
« Dressée sur un éperon rocheux, Massada est une forteresse naturelle d'une beauté majestueuse qui domine la mer Morte en plein désert de Judée. Symbole de l'ancien royaume d'Israël et de sa destruction brutale, elle fut la dernière poche de résistance des patriotes juifs face à l'armée romaine, en 73 de notre ère. Ce palais‐forteresse fut construit dans le style classique du début de l'empire romain par Hérode le Grand, roi de Judée, qui régna de 37 à 4 av. J.‐C. Les camps militaires, les fortifications et la rampe d'assaut entourant le monument sont l'exemple le plus complet de travaux de siège de l'époque romaine conservés jusqu'à ce jour. » Qumrân
Manuscrits de la mer Morte Fragments de rouleaux exposés au Musée archéologique d'Amman en Jordanie Les manuscrits de la mer Morte, également appelés manuscrits de IIân, sont une série de parchemins et de fragments de papyrus bibliques retrouvés entre 1947 et 1956 à proximité du site de Qumrân, alors en Transjordanie.
La découverte officielle de ces 900 manuscrits rédigés entre le IIIe siècle av. J.‐C. et le Ier siècle ap J.‐C. a été faite dans onze grottes où ils avaient été entreposés. On estime aujourd'hui qu'il y avait environ 850 rouleaux dont on a retrouvé plus de 15000 fragments. Ils ont été fréquemment attribués, mais sans preuve définitive, au groupe des Esséniens. Cette communauté a caché ces manuscrits dans les grottes du voisinage à l’approche des Romains, peu avant la chute de Jérusalem en 70. La découverte majeure de Qumrân est le rouleau d’Isaïe, devenu mondialement célèbre. C'est le plus ancien manuscrit hébreu complet connu d'un livre biblique : le Livre d'Isaïe. Le texte est écrit en 54 colonnes sur 17 feuilles de cuir cousues ensemble bout à bout, d'une longueur totale d'environ 7,30 m. Il a été confectionné au IIe siècle av. J.‐C. La version la plus communément acceptée de cette histoire est largement basée sur des enquêtes de John C.Trever. Ainsi, durant le printemps 1947 un pâtre bédouin, Muhammed edh‐Dhib Hassan, parti à la recherche de l'un de ses animaux, trouva dans une grotte de grandes jarres qui, pour la plupart, contenaient des rouleaux de cuir étonnamment bien conservés, enveloppés dans de la toile. Des recherches ultérieures mirent au jour de nombreux autres documents. Les rouleaux furent en premier lieu apportés à un antiquaire de Bethléem nommé Ibrahim 'Ijha. La grotte, et celles qui seront découvertes par la Une des grottes dans lesquelles les manuscrits ont suite, sont situées sur les pentes désertiques de été découverts Qumrân, sur les rives nord‐ouest de la mer Morte, et d'un accès assez difficile. « De 1947 à 1956, plusieurs dizaines d'excavations ou de grottes furent explorées dans les environs plus ou moins proches de Qumrân. Dans onze d'entre elles, on retrouva des manuscrits en nombre et en qualité variables : certains avaient été déposés dans des jarres. De ces cachettes, on retira quelques rouleaux bien conservés, mais surtout des milliers de fragments aux dimensions diverses allant de plusieurs colonnes à quelques millimètres carrés ». Mer Morte
La mer Morte est un lac d’eau salée du Proche‐Orient partagé entre Israël, la Jordanie et la Cisjordanie. D’une surface approximative de 810 km2, il est alimenté par le Jourdain. Alors que la salinité moyenne de l’eau de mer oscille entre 2 et 4 %, celle de la mer Morte est d’approximativement 27,5 % (275 grammes par litre). Aucun poisson et aucune algue (macroscopique) ne peuvent subsister dans de telles conditions, c’est ce qui lui vaut le nom de « mer morte ». En réalité, cette mer n’est pas complètement morte puisqu’on sait aujourd’hui que des organismes microscopiques y vivent. L’eau de la mer Morte est une solution de sels dont la concentration diffère grandement de la salinité normale d’un océan. Le chlorure de magnésium et le chlorure de sodium sont les principaux composants de cette solution. Riches en minéraux, les eaux de la mer Morte sont réputées pour soigner le psoriasis et les rhumatismes. La masse volumique de l’eau de la mer Morte (1 240 kg.m‐3) est telle qu’un être humain peut y flotter. La mer Morte est le point le plus bas du globe avec 417 mètres sous le niveau de la mer Le niveau de l'eau dans la mer Morte descend d’un mètre par an en moyenne. Le Jourdain
Il est probablement le lieu où Jésus fut baptisé par Jean Baptiste, juste avant de commencer son ministère public. Le site était déjà connu comme un lieu saint au IVe siècle après JC. Cela est attesté par les ruines de plusieurs églises byzantines dans la région où l'on retrouve de splendides mosaïques, des marches en marbre menant à l'eau et un bassin de baptême unique. Les quatre évangiles rappellent l'histoire de Jésus se rendant au Jourdain pour être baptisé par Jean. Les évangiles synoptiques relatent que lorsque Jésus fut baptisé, le Saint Esprit descendit sur lui comme une colombe, et une voix vint du ciel, faisant entendre ces paroles : « Tu es mon Fils bien‐aimé ; en toi j’ai mis toute mon affection. » (Matthieu 3:13‐17; Marc 1:9‐11; Luc 3:21‐22). L'Évangile de Jean nous dit où la scène se produisit : « Ces choses se passèrent à Béthanie, au‐delà du Jourdain, où Jean baptisait. » (Jean 1:28). Jésus a également séjourné dans le même « Béthanie au delà du Jourdain » (à ne pas confondre avec Béthanie sur le Mont des Oliviers), plus tard, lorsqu’il a fui la persécution de Jérusalem Jean (10:40).
Quelle est la symbolique de Jésus baptisé à cet endroit ? Il s'agit du même lieu, non loin de Jéricho, où les Israélites traversèrent le Jourdain lorsqu’ils entrèrent au pays de Canaan. Les prêtres portant l'Arche de l'alliance entrèrent dans la rivière, les eaux du Jourdain se séparèrent et les Israélites purent le traverser à sec (Josué 3,14‐17). Plus tard, le prophète Élie traversa le Jourdain à sec avec Elisée, juste avant qu'il ne soit enlevé au ciel sur un chariot de feu (2 Rois 2:8), donnant ainsi le signe de la fin de son ministère prophétique. Elisée retourna ensuite en Israël, de la même manière, en traversant le Jourdain à sec, pour inaugurer son propre ministère prophétique (2 Rois 2:14). Le fait que Jésus commença également son ministère, en « traversant le Jourdain » le désigne comme un « nouveau Josué » (les deux noms en hébreu, Yeshua et Yehoshua, sont presque identiques), qui était sur le point de commencer son ministère prophétique en Israël et dans le monde, menant à la nouvelle Terre promise du pardon et de la vie éternelle au ciel. 29 octobre : Lac de Tibériade ou lac de Génézareth
Lac de Tibériade
Prédication du pasteur DENIZOU (Matth. 14 : 22) « Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, pendant qu'il renverrait la foule. » Le lac de Tibériade (mer de Galilée), d'une superficie de 160 km², est un lac d'eau douce situé entièrement dans le nord‐est d'Israël depuis l'occupation par ce dernier du plateau du Golan en 1967. L'annexion de cette région syrienne n'est pas reconnue par la communauté internationale et le lac est aujourd'hui au cœur d'éventuelles négociations de paix entre les deux pays. Situé à plus de 200 m au‐dessous du niveau de la mer, il est traversé par le fleuve Jourdain. Riche en poissons, il est réputé pour ses tempêtes violentes à cause des différences de température avec les hauteurs environnantes. Ce lac est appelé « lac de Tibériade » à cause de sa proximité avec la ville de Tibériade. Capitale de la Galilée, elle fut fondée par Hérode Antipas en l'honneur de l'empereur romain Tibère. C'est aujourd'hui une station balnéaire de 31 000 habitants, réputée pour ses sources chaudes et son climat sec. Durant l'hiver 1986, a été découvert dans le lac, un exemplaire unique de barque romaine (longueur 8,3 m, largeur 2,6 m, profondeur 1,2 m) de pêche et transport de marchandises. Le carbone 14 situe la construction de cette barque au premier siècle de notre ère, ce qui lui vaut parfois le surnom de « barque de Pierre » ou « barque de Jésus ». Le lac reçoit de l'eau principalement du fleuve Jourdain qui s'y déverse au nord et en ressort au sud. Il constitue aujourd'hui une ressource hydraulique importante pour Israël. Des travaux de canalisations ont permis l'approvisionnement des villes en eau douce et l'irrigation à des fins agricoles, essentiellement dans le désert du Néguev.
Rive du lac de Tibériade. Le lac a une grande importance pour les chrétiens. C'est sur ses rives dont les collines boisées et les petites plaines fertiles abritaient de nombreux villages de pêcheurs et d'agriculteurs que de nombreux épisodes de la vie de Jésus, rapportés dans les Évangiles, ont eu lieu (La tempête apaisée (Luc 8 : 12‐25), la pêche miraculeuse (Luc 5 : 4‐6), la dernière apparition aux disciples alors qu'il était ressuscité (Jn 21 : 1). Le lac est un lieu de pèlerinage chrétien. TAGBA
Magdala
Magdala est identifiée à Migdal, à environ 6 km au N.‐N.‐O. de Tibériade, sur la mer de Galilée. Ce lieu occupait une position stratégique. Il est souvent considéré comme la patrie de Marie de Magdalène. Magdala était réputée pour ses conserveries de poissons. Cette industrie était certainement pratique et rentable parce que la pêche dans cette partie du lac était abondante. Capernaum
Capharnaüm
Capharnaüm ou Capernaüm était une ville de l'ancienne province de Galilée, sur la rive nord‐ouest du lac de Tibériade (ou lac de Génézareth) au nord de l'État d'Israël. Son nom vient de l'hébreu kfar (village) et de Nahum (compassion, consolation). Capharnaüm est citée plusieurs fois dans les évangiles : « Lorsque Jésus entendit que Jean avait été jeté en prison, il revint en Galilée. En quittant Nazareth, il se rendit à Capharnaüm, situé à proximité du lac, dans la région de Zabulon et de Naphtali et il y séjourna. (Matthieu 4 : 12‐13) , « Et toi, Capharnaüm, seras‐tu donc élevée jusqu'au ciel ? Non, tu descendras jusqu'au séjour des morts ! (Luc 10 : 15) » Au IIe siècle, Capharnaüm était peuplée de Juifs convertis au christianisme et d'artisans venus du reste de l'Empire byzantin. Il y avait 1 500 habitants au Ve siècle. Une église byzantine est construite sur les restes de la maison de saint Pierre, dont on remarque encore les vestiges. Le village, gravement endommagé par un tremblement de terre en 746, fut reconstruit un peu plus loin au nord‐est mais, par la suite, son déclin et finalement son abandon au cours du XIe siècle sont mal connus. On trouve sur le site les restes de l'ancienne ville de Capharnaüm qui comprennent aussi :
Les vestiges de la synagogue dans laquelle est venu prêcher Jésus et fut guéri l'esclave du centurion ; La maison de saint Pierre au‐dessus de laquelle a été construite une église catholique moderne ; Ancien pressoir à olives Un couvent franciscain est à l'entrée du site. Mont Arbel
Le mont Arbel est une falaise d'une hauteur de 380 mètres située au dessus du lac de Tibériade. Sur le flanc de la falaise se trouvent de nombreuses grottes qui ont servi de refuge aux juifs qui se sont révoltés contre le roi Hérode. Ces grottes contiennent des passages secrets ainsi que des puits. Dans la célèbre bataille qui eut lieu entre les partisans des asmonéens et les soldats du roi Hérode, ceux‐ ci descendirent jusqu'aux grottes grâce à un système d'ascenseur soutenu par des cordes, et mirent le feu aux grottes, asphyxiant ainsi tous les opposants au nouveau régime. Au sommet de la montagne, les vestiges d'une forteresse datant de la révolte ont été découverts. 30 octobre Nazareth-Banias-Golan
Nazareth
L'intérieur de la basilique catholique de l'Annonciation Nazareth est une ville du nord d'Israël, en Galilée. C'est la plus grande ville arabe du pays avec 66 000 habitants. La tradition chrétienne fait de Nazareth la ville de Joseph et de Marie, À Nazareth, la Basilique de l'Annonciation (catholique) est la plus grande des églises du Moyen‐Orient. Aujourd'hui, Nazareth est l'un des sanctuaires chrétiens les plus importants du Moyen‐Orient et du globe en général. À côté de cette basilique se trouve l'église Saint‐Joseph, sur le site présumé de la maison de la Sainte Famille et de l'atelier de charpenterie de Joseph. Non loin de là, une église (grecque‐catholique) correspondrait à la synagogue où se rendait la Sainte Famille et où le Christ a commencé à prêcher, suscitant le rejet de la foule (« Nul n'est prophète en son pays »). L'église de l'effroi (du temps des Croisés : « Sault du Seigneur ») commémore l'endroit d'où la foule de Nazareth voulait précipiter le Christ afin de le tuer.. De l'époque évangélique demeurent les substructions des habitations, en fait des grottes spacieuses que surmontaient des éléments construits. Le caractère partiellement troglodyte du village (puisque les grottes servaient d'entrepôts) pourrait expliquer son nom : Nazareth, c'est‐à‐dire caché. Golan
Le plateau du Golan est une région du sud‐ouest de la Syrie occupée par Israël suite à la guerre des Six Jours de 1967 et annexée par l’État hébreu le 14 décembre 1981. Du point de vue naturel, le Golan est dans la continuité des chaînes du mont Hermon et s’étend jusqu’aux rives orientales du lac de Tibériade. Il est réputé pour la richesse de son sol d’origine basaltique et pour ses pâturages. Les géographes grecs et arabes parlaient déjà de son importance stratégique, encore valable du fait de sa situation au carrefour de quatre pays (Syrie, Liban, Israël et Jordanie). Avant même la conquête du pays de Canaan par Josué, ce territoire, alors habité par les Amorrites, est conquis par les Hébreux sous la direction de Moïse. Le Golan est ensuite donné à la tribu de Manassé. Perdu à l’époque des Juges, le roi David en refait la conquête et l’intègre au royaume d’Israël. Par la suite, la possession du plateau alterne au fil des guerres entre les Israélites et les Araméens de Damas. Plateau du Golan. Lors de la Guerre des Six Jours en 1967, Israël conquiert l’ensemble du Golan en deux jours de combats. Lors de la guerre du Kippour de 1973, l’armée syrienne occupe environ 60 % du Golan avant de reculer devant l’armée israélienne qui parvient finalement à faire une poussée en direction de Damas sur une trentaine de kilomètres en territoire syrien. Entre les deux lignes de séparation, l'écart est d’à peine vingt kilomètres carrés, mais il détermine l’accès au lac de Tibériade et à la haute vallée du Jourdain. Depuis la conférence de Madrid de 1991, la question de la souveraineté sur le Golan est posée par Damas, comme une condition majeure pour entamer un éventuel processus de paix israélo‐syrien. La région du Golan présente plusieurs atouts stratégiques pour Israël. Sur le plan militaire, le contrôle du plateau permet d’empêcher les attaques syriennes qui avaient lieu avant 1967 sur les localités qu’il surplombe dans le nord d’Israël. De plus, le Golan constitue aussi un avantage géographique sur les positions occupées par l’armée syrienne. Le bastion du Golan surplombe de manière décisive la route de Damas. L’économie est basée sur l’agriculture. Le Golan est particulièrement réputé pour ses pommes, son eau de source et son vin primé internationalement. C’est également une vieille région d’élevage puisque 40 % de la viande consommée en Israël en provient. Malgré l’omniprésence militaire, le tourisme vert se développe. Les pentes enneigées du mont Hermon comptent même une station de sports d’hiver. Sources Banias
Dans cette réserve naturelle du nord, la neige et la pluie qui tombent sur le Mont Hermon à 2800 mètres d’altitude fournissent les eaux fraîches des sources du Jourdain. A l’époque romaine, Hérode le Grand construisit un temple près de la source et son fils Philippe embellit et agrandit ce qui était devenu une ville, nommée Césarée de Philippe. C’est ce nom qui apparaît dans le Nouveau Testament pour Banias, là où Jésus demanda à Pierre de fonder son Eglise (Matt. 16 :13‐20). Bien au‐dessus de la source, les Druzes vénèrent un lieu saint dédié au Prophète Elie. Au moyen–âge, la ville arabe qui s’étendait là était également habitée par des Juifs et des Karaïtes, et elle fut fortifiée au temps des Croisés. La vallée du Houlé
Jusqu’aux années 1950, la vallée était occupée par le lac du Houlé environné de marécages. Un projet de drainage des marais permit de s’installer dans la région et de récupérer de vastes terres de culture, tout en créant une réserve naturelle englobant le lac lui‐même, avec le maintien de la flore et de la faune locale. Ce site est très recherché par les amateurs étrangers ou israéliens qui viennent ici spécialement pour observer des milliers d’oiseaux migrateurs. L’eau est très abondante en ces lieux, de nombreuses sources jaillissent partout, comme Ein Tina, Jakhula, ainsi que de grandes rivières comme le Dan, le Snir, le Hermon ou encore le Jourdain et en conséquence, la région est très verte et très fleurie, elle compte quelques réserves naturelles comme Ha Tanur, Tel Dan, et Banias ainsi que des parcs nationaux comme celui de Hurshat Tal. . Haut‐lieu d’abondance et de beauté verdoyante
31 octobre Haïfa-Césarée-Tel Aviv
Mont Carmel
Le mont Carmel (le vignoble de Dieu) est une montagne côtière en Israël surplombant la mer Méditerranée. La ville de Haifa se trouve en partie à flanc du mont Carmel. Selon la Bible, le prophète Élie y résidait, d'où son autre nom de « mont St Élie ». C'est sur le mont Carmel, qu'affrontant les prêtres de Baal au nom du Dieu d'Israël, il accomplit les miracles destinés à prouver aux Israélites l'inanité de leurs croyances idolâtres ou syncrétistes. Après sa victoire, les prêtres de Baal ont été mis à mort. Vue du mont Carmel. Prédication du pasteur DENIZOU : (Matt. 16 :15‐18) « Et vous, leur dit‐il, qui dites‐vous que je suis? Simon Pierre répondit: Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Jésus, reprenant la parole, lui dit: Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t 'ont révélé cela, mais c'est mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle ». Un ordre religieux de l'Église catholique romaine, l'Ordre du Carmel (Carmes et Carmélites), a été fondé sur le Mont Carmel au XIIe siècle par Saint Berthold (mort en 1195), pèlerin ou Croisé, qui avec quelques autres s'est mis à vivre en ermite en terre Sainte sur le mont Carmel comme l'avait fait avant eux le prophète Elie. Vallée de Jezreel
La vallée de Jezreel (aussi appelée la plaine de Esdraelon) est une large vallée dans le nord d'Israël, faisant partie de la Galilée dans le district nord d'Israël. L'ancienne ville de Megiddo se situe dans le sud‐
ouest de la vallée. La plus grande ville moderne est la ville de Afoula aussi appelée "Capitale de la vallée". La vallée de Jezreel est, pour les chrétiens, le site de la future bataille de l'Harmaguédon ou bataille de Megiddo. Ce terme n'apparaît qu'une fois dans la Bible, dans le livre de l'Apocalypse (Ap. 16 : 16), qui en parle comme d'un événement à venir : « Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon ». Le « rassemblement des rois de la Terre » annoncé en ce lieu est un résultat du déversement des sixième et septième coupes, les dernières plaies qui mèneront à son terme « la fureur de Dieu ». Lieux saints bahá’is à Haïfa et en Galilée occidentale
Les lieux saints bahá’is, à Haïfa et en Galilée occidentale, ont une profonde signification spirituelle et une importance dans la grande tradition de pèlerinage de la foi bahá’ie. Les deux lieux les plus sacrés de la religion bahá’ie sont associés à ses pères fondateurs : le mausolée de Bahá’u’lláh à Acre et le mausolée de Báb à Haïfa, avec leurs jardins environnants et les monuments et bâtiments associés. Ces deux temples font partie d’un ensemble plus vaste de bâtiments, monuments et sites répartis en sept différents points de Haïfa et de Galilée occidentale et font partie intégrante du pèlerinage bahá’i. Césarée (Royaume de Jérusalem)
Césarée, située sur la Méditerranée, à mi‐distance de Tel‐Aviv et de Haifa, sur le littoral de l'antique Philistie, est vraisemblablement l'un des plus beaux endroits d'Israël. Elle fut édifiée par Hérode le Grand en l'an 20 de notre ère, en l'honneur de l'empereur Auguste. Césarée, avec son admirable port, son temple, son hippodrome, son amphithéâtre, son théâtre et ses aqueducs avait tout d'une ville impériale, faisant d'elle l'un des plus grands ports de Méditerranée. La cité joua un rôle important au début de l'histoire chrétienne. C'est là que se déroula le baptême du centurion romain Cornelius, entre autres. L'auguste cité fut la capitale de la Palestine, durant près de six siècles, avant de devenir aux premiers temps du christianisme, le foyer d'une importante école biblique. Temps forts de la visite : le port, l'aqueduc, la cathédrale des Francs, les mosaïques byzantines et les deux grandes statues romaines du IIe siècle. Les Actes des Apôtres témoignent de l'importance de cette ville. L'apôtre Paul y embarque pour Tarse (Act 9 : 30), tandis que Pierre y rencontre et baptise le centurion Corneille, ouvrant ainsi la voie à l'accueil des païens (Act. 10). Paul, qui y débarque au retour de ses voyages missionnaires, y reçoit, du prophète Agabus, l'avertissement que la prison l'attend à Jérusalem (Act. 21 : 10‐14). Arrêté effectivement à Jérusalem, Paul est transféré à Césarée pour y être jugé par le gouverneur Félix (Act. 23 : 24), qui laisse traîner l'affaire pendant deux ans. Son successeur, Porcius Festus, reprend le procès ; Paul fait alors appel à César, ce qui le conduit à Rome sous la garde du centurion Julius (Act. 27 : 1). Ce voyage en terre sainte aura contribué à affiner et même à enrichir nos connaissances bibliques quant à la vie sociale, politique et culturelle d’Israël d’autant plus que nous avons eu le privilège de profiter de l’érudition et de l’enthousiasme de notre guide Loïc LE MÉHAUTÉ. Ainsi, nous appréhendons mieux les passages de l’écriture mis à la lumière de tout ce contexte ; enfin, notre cœur est tourné vers Israël qui reste le lieu stratégique et incontournable de la venue du messie Sauveur qui établira un règne de paix universelle. Un grand merci à Nicole et Alain DENIZOU pour l’organisation de ce merveilleux et inoubliable voyage