Blanc de Blancs 1987 FT

Transcription

Blanc de Blancs 1987 FT
MILLESIMES ANCIENS
BLANC DE BLANCS 1987
L’année climatique
Après un été mi-figue, mi-raisin, le mois de septembre débuta sous une météo maussade. L’humidité
enclencha des attaques de botrytis, qui, fort heureusement, restèrent limitées. La nécessité d’atteindre un
niveau de maturité convenable décala les vendanges sur la première quinzaine d’octobre. La cueillette
s’opéra calmement dans l’ordre de maturité des parcelles et, malgré la pluie et le vent qui accompagnaient
quotidiennement les vendangeurs, l’état sanitaire des raisins fut plutôt une bonne surprise. Sans doute les
vins de 1987 ont-ils manqué d’un supplément de fond et de maturité. Relativement légers, ils se
caractérisent cependant par une jolie complexité aromatique, une grande netteté et un caractère
typiquement champenois. Il fallait oublier ce millésime en cave : sa métamorphose, après un lent
vieillissement sur “pointe” de 25 ans, est tout simplement prodigieuse !
Approche dégustative
Des arômes étonnants de noix, de cire d’abeille, mêlés à des notes de truffe, sur fond floral, rehaussées par
des essences de bois précieux, puis des odeurs exhalant le poivron rouge très mûr, confèrent un côté
singulier à ce millésime, presque “médicinal”.
De fait, le millésime 1987 impressionne par sa complexité aromatique qui, associée à une incomparable
fraîcheur en bouche, hisse ce vin en modèle du genre : une magistrale illustration du paradoxe auquel
aboutit, avec l’œuvre du temps, la notion de millésime en Champagne !
Le bon accord
L’insolente jeunesse de ce millésime lui permet d’être apprécié pour lui-même, à l’apéritif (accompagné de
petits dés de comté). Sa subtilité aromatique autorise des alliances originales. De savoureux accords, par
exemple, avec des légumes oubliés (topinambours, crosnes, potimarron) ; une noix de ris de veau laquée
aux épices douces ; un tagine de volaille au cumin ; un cake léger parfumé au miel et au gingembre.
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