QUIZ - FIFA.com

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QUIZ - FIFA.com
Berlin
Cologne
Dortmund
Francfort
Gelsenkirchen
Hambourg
Hanovre
Gelsenkirchen –
Cent pour cent
football
Gelsenkirchen
Nombre
d’habitants :
Land :
Aéroport :
Fondation :
FIFA magazine consacre une série d’articles à chacune des douze villes allemandes qui accueilleront
la Coupe du Monde de la FIFA dans leur stade du 9
juin au 9 juillet 2006. 10e partie : Gelsenkirchen.
Kaiserslautern
Leipzig
PAR JEAN-JULIEN BEER
Munich
C
Nuremberg
Stuttgart
Hamburg
Hanover
Berlin
Dortmund
Gelsenkirchen
Cologne
Leipzig
Frankfurt
Kaiserslautern
Nuremberg
Stuttgart
Munich
Macthes de la CM de la FIFA 2006
à Gelsenkirchen :
9 juin : Pologne-Equateur
12 juin : Etats-Unis/République tchèque
16 juin : Argentine-Serbie et Monténégro
21 juin : Portugal-Mexique
1er juillet : match 59, V51-V52 (Quart de
finale)
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FÉVRIER 2006
ette ville respire le football ! », s’exclame Olaf Thon,
champion du monde avec
l’Allemagne en 1990, au détour d’une
rue. En effet, tout semble bel et bien
tourner autour du football dans le quartier de Schalke, comme en témoigne le
Glückauf-Kampfbahn, stade légendaire
qui se dresse majestueusement en pleine
ville et où Ernst Kuzorra et Fritz Szepan
déchaînaient autrefois les passions. Leur
club, Schalke 04, six fois champion d’Allemagne entre 1934 et 1942, connut en
effet ses années de gloire au milieu du
siècle dernier. Le visiteur sera également
tenté de se rendre dans ses nombreux
bars – notamment dans celui de Kuzorra
– nichés dans de tristes ruelles, eux aussi
nostalgiques de leurs glorieuses années.
Mais qui que vous soyez, ne vous laissez pas tromper par l’illusion d’optique
du Glückauf-Kampfbahn car à peine
lui aurez-vous tourné le dos que, devant
vous, surgira du néant une prestigieuse
construction, celle du nouveau stade,
« la nouvelle maison d’une longue tradition », telle que la décrivirent à l’été
2001 les dirigeants de Schalke aux habitants de Gelsenkirchen, à l’origine
quelque peu sceptiques à l’égard de cette
nouvelle infrastructure venue prendre
la relève du Parkstadion. « Tradition et
Gelsenkirchen : une oasis au milieu de ruines industrielles.
PHOTOS : IMAGO
modernité n’ont jamais aussi bien cohabité », affirme Thon.
VIVE L’INDUSTRIALISATION !
Thon est aussi à lui seul une vraie légende. Né en 1966 à Gelsenkirchen, ce
joueur devient une star à 18 ans, grâce à
ses trois buts marqués lors de l’inoubliable match de Schalke face au Bayern de
Munich qui se termina sur un nul 6-6.
En 1997, Thon permet à Schalke de remporter la Coupe de l’UEFA contre l’Inter de Milan. Aujourd’hui ambassadeur
de la Coupe du Monde pour sa ville, il
est aussi membre du conseil d’administration de Schalke. D’aucuns l’auraient
aussi bien vu maire car rappelons-le : à
Gelsenkirchen, rien n’est aujourd’hui
plus important que le football. Pourtant,
il n’en a pas toujours été ainsi. Car c’est
bien l’industrialisation qui, au milieu du
XVIIIe siècle, permit à la ville et à toute
la région de la Ruhr de connaître un essor fulgurant. Gelsenkirchen, mentionné
dès 1147 dans les documents officiels, ne
comptera toutefois jamais plus de 6000
habitants au cours des siècles qui suivront. Aujourd’hui, ils ne sont à peine
que 280 000. Si de nombreuses familles
d’ouvriers purent vivre de leur dur labeur
dans les mines de charbon et d’acier, peu
sont celles qui firent fortune. Autrefois
l’un des plus importants sites industriels
d’Europe, la Ruhr est aujourd’hui l’une
des plus pauvres régions d’Allemagne.
La fermeture de la dernière houillère
remonte à 1998. La région se tourne
désormais vers l’énergie solaire, nouvelle
perspective pour Gelsenkirchen où le
taux de chômage atteint 22 %.
Le football, lui, est resté. Plus de
10 000 joueurs sont licenciés dans les 70
clubs de la ville. Fort de ses 200 collaborateurs, Schalke 04, club de Bundesliga,
est de loin le plus grand employeur de
Gelsenkirchen. L’ouverture de la saison
a attiré 100 000 spectateurs et plus de
20 000 personnes étaient venus assister, il
y a trois ans, au dernier entraînement de
leur équipe avant la dernière ligne droite
vers la finale de la Coupe d’Allemagne à
Berlin. « Cette passion, ces foules, vous
ne les verrez nulle part ailleurs en Allemagne. Ici, le football est synonyme de
bien-être », déclare Andreas Müller, manageur de Schalke.
Gelsenkirchen entend bien vivre dûment sa passion pour le football lors de la
Coupe du Monde de la FIFA 2006. Les
habitants de la ville hôte ont d’ailleurs
déjà eu plusieurs fois l’occasion de prou-
ver leur authenticité, leur enthousiasme
et leur ferveur puisque Gelsenkirchen
accueillit, tour à tour dans ses trois stades, la Coupe du Monde 1974, l’EURO
1998 et, en 2004, la finale de la Ligue
des Champions, disputée entre Porto
et Monaco. En 2006, le monde entier
pourra venir admirer la toute nouvelle
Arena Auf Schalke. L’UEFA a attribué
5 étoiles à ce stade ultramoderne, doté
d’un toit rétractable et d’une pelouse
amovible.
HAVRES DE PAIX
Autre attrait de Gelsenkirchen : sa
situation géographique. Gelsenkirchen
n’est en effet qu’à une demi-heure de
Dortmund et une heure de Cologne. Et
au-delà de sa nostalgie sous-jacente, Gelsenkirchen présente, au milieu de ses ruines industrielles, de nombreux havres de
paix, prêts à accueillir le visiteur. Aucune
autre région en Europe que celle de la
Ruhr n’offre autant de salles de spectacles
et de musées. Et que dire de la nature ?
Elle recouvre un tiers du paysage urbain.
Mais n’oublions pas le plus important :
le football et ses fans, dont le taux devrait
frôler les 100 pour cent.
QUIZ
COUPE DU MONDE DE LA FIFA 2006
QUIZ
magazine
280 000
Rhénanie du Nord-Westphalie
Dortmund, Düsseldorf
La première évocation officielle de
la ville de Gelsenkirchen remonte à
1147. La région de la Ruhr prend son
envol avec la découverte des mines de
charbon au milieu du XVIIIe siècle et
l’industrialisation. Charbon et acier
constituent pendant près de trois
siècles les ressources économiques
les plus importantes de cette ville
ouvrière qui se développe essentiellement grâce à la main-d’oeuvre venue
de l’actuelle Pologne. Gelsenkirchen
devient ainsi l’un des centres miniers
les plus importants d’Europe. La
dernière mine de charbon a fermé
ses portes en 1998. La ville se tourne
désormais vers l’énergie solaire.
Site Internet : www.gelsenkirchen.de
Football :
Schalke 04, qui a fêté l’année dernière
ses 100 ans d’existence, est le club le
plus réputé de la ville. Schalke a remporté le championnat d’Allemagne en
1934, 1935, 1937, 1939, 1940, 1942
et 1958, la Coupe de l’UEFA en 1997
ainsi que la Coupe d’Allemagne en
1937, 1972, 2001 et 2002. Schalke
04 a participé deux fois à la Ligue des
Champions.
Le stade
Nom officiel : Stade de la Coupe du Monde de
la FIFA de Gelsenkirchen. Ce stade
multifonctionnel a été inauguré au
cours de l’été 2001.
Capacité totale : 61 524
Places assises : 44 813 (72 loges, 3257 places préférentielles)
Chantier pour
la CM de la
FIFA 2006 :
Investissement considérable pour
l’agrandissement temporaire de la
zone destinée aux médias.
Coût :
185,7 millions d’euros
Financement : Aucuns fonds publics. Crédit de
122,5 millions d’euros accordé par un
consortium bancaire, prêt collectif de
6,4 millions d’euros, fonds propres de
40 millions d’euros, participation de
la municipalité à hauteur de 10 millions d’euros, apport des supporters
à hauteur de 5,1 millions d’euros,
apport de la société Emscher-LippeEnergie à hauteur de 1,7 million
d’euros.
Accès :
Autoroute A2 Hanovre-Oberhausen,
sortie Gelsenkirchen-Buer ou Herten,
suivre les panneaux d’indication du
stade. Depuis la gare de Gelsenkirchen, prendre la ligne de tramway
302.
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Etes-vous un
crack en foot ?
En juin prochain débutera la Coupe du
Monde de la FIFA, Allemagne 2006. Que
savez-vous sur l’histoire de cette compétition ? Les événements de la première
manifestation unidisciplinaire au monde
n’ont-ils aucun secret pour vous ? Jusqu’au
coup d’envoi de la grande fête du football,
vous trouverez dans chaque numéro de FIFA
magazine un nouveau quiz pour tester vos
connaissances sur le football.
A : Zico
B : Socrates
C : Michel Platini
4. Dans quelle ville se trouvait le plus petit stade
de la Coupe du Monde 1938 en France ?
A : Reims
B : Le Havre
C : Antibes
5. Quel était le nom du capitaine de l’équipe
néerlandaise lors de la Coupe du Monde 1998
en France ?
1. Lors de la Coupe du Monde de la FIFA
1954 en Suisse, le Mexique n’a fait le
déplacement qu’avec 18 joueurs, pour des
raisons financières. Mais c’est une autre
sélection qui comptait le moins de joueurs
(13). De quel pays s’agit-il ?
A : la Corée du Sud
B : l’Ecosse
C : la Tchécoslovaquie
2. A laquelle de ces Coupes du Monde l’Espagne a-t-elle participé ?
A : 1970
B : 1974
C : 1978
3. En quarts de finale de la CM 1986 au
Mexique entre la France et le Brésil, après
un score de 1-1 à l’issue des prolongations,
a eu lieu une séance de tirs au but. Lequel
de ces trois joueurs n’a pas manqué son
tir ?
Dennis Bergkamp lors de
la CM 1998. – L’affiche
officielle de la CM 1938.
QUIZ
QUIZ
magazine
A : Jaap Stam
B : Dennis Bergkamp
C : Frank de Boer
6. Combien de fois le Chili a-t-il participé à une
compétition finale de CM ?
A : 8 fois
B : 7 fois
C : 5 fois
7. Quel pays africain a battu 3-1 le Mexique lors
de son tout premier match en compétition
finale de la CM ?
A : la Tunisie
B : le Maroc
C : le Cameroun
8. Qui était le gardien de but titulaire de l’équipe
américaine lors de la CM 2002 ?
A : Brad Friedel
B : Kasey Keller
C : Tony Meola
9. Pour quelle raison le Français Célestin Delmer
n’apparaissait-il pas dans les statistiques officielles de la CM 1930 malgré une sélection contre
le Chili, avant que l’erreur soit corrigée par la
fédération française en 1992 ?
A : Il jouait sous une fausse identité.
B : Les responsables des statistiques l’ont confondu avec
un autre joueur.
C : Deux de ses coéquipiers tenaient les statistiques et ont
caché sa sélection parce qu’ils ne l’appréciaient pas.
10. Combien de matches Pelé a-t-il passé sur le banc
lors de la CM 1958 avant de pouvoir entrer en
jeu pour la première fois ?
A:0
B:1
C:2
11. Quel sélectionneur a mené l’Italie à la Coupe du
Monde de la FIFA 1986 au Mexique ?
A : Azeglio Vicini
B : Cesare Maldini
C : Enzo Bearzot
12. Quel est le nom de l’arbitre anglais qui siffla deux
penalties en finale de la CM 1974 – un pour
l’Allemagne et un pour les Pays-Bas ?
A : Patrick Partridge
B : Jack Taylor
C : Clive White
13. Comment la Turquie remporta-t-elle le quart de
finale de CM 2002 contre le Sénégal ?
A : aux tirs au but
B : sur but en or
C : dans le temps réglementaire
14. Quel joueur français fut suspendu pour la finale
à domicile après avoir reçu un carton rouge en
demi-finales de la CM 1998 ?
Socrates, capitaine brésilien lors de la CM
1982 (à gauche). – Cesare Maldini, ancien
sélectionneur italien.
A : Fabien Barthez
B : Laurent Blanc
C : Youri Djorkaeff
15. Combien de matches le futur entraîneur
de légende Ernst Happel a-t-il disputé pour
l’Autriche lors de la CM 1954 en Suisse ?
A : deux
B : tous les quatre
C : aucun
16. Quel pays représenta la Confédération Asiatique de Football (AFC) lors de la CM 1982 en
Espagne ?
A : le Koweït
B : l’Iran
C : l’Arabie Saoudite
17. Qui fut avec quatre buts – derrière Helmut
Haller (5 buts) – le deuxième meilleur buteur
de l’équipe allemande lors de la CM 1966 en
Angleterre ?
A : Franz Beckenbauer
B : Uwe Seeler
C : Lothar Emmerich
18. Combien de fois l’attaquant Samuel Eto’o
(FC Barcelone) a-t-il fait partie de la sélection
camerounaise en CM ?
A : aucune
B : une fois (1998)
C : deux fois (1998 et 2002)
19. Contre quel pays la Colombie a-t-elle décroché
son seul point de la CM 1962 ?
A : la Yougoslavie
B : l’Uruguay
C : l’Union soviétique
20. Pourquoi le Brésilien Ronaldinho fut-il
l’« homme du match » lors du quart de finale
de la CM 2002 contre l’Angleterre (2-1) ?
A : Il a inscrit les deux buts de son équipe.
B : Il a inscrit un but et reçu un carton rouge juste
après.
C : Il a inscrit un but contre son camp, avant de
convertir un coup franc synonyme de victoire.
PHOTOS : IMAGO
Réponses page 59.
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magazine
LE NOUVEL ENTRETIEN
PHOTO : AFP
25 QUESTIONS
25 RÉPONSES
Cha Du-Ri
Né le : 25 juillet 1980 à Francfort/Main
(Allemagne).
Nationalité : Corée du Sud
Taille : 1,81 m
Poids : 81 kg
Poste : attaquant
Clubs : 1985-1987 : Bayer Leverkusen (Allemagne). 1987-1999 : diverses équipes scolaires de Séoul (Corée du Sud). 1999-2002 :
Université de Corée à Séoul. 2002-2003 :
Arminia Bielefeld (Allemagne). Depuis 2003 :
Eintracht de Francfort (Allemagne).
1. Que représente pour vous le football ?
J’ai grandi avec le football, et ce serait impensable pour
moi d’arrêter.
Palmarès : 2002 : 4e place à la Coupe du Monde
de la FIFA Corée/Japon 2002. 2005 : Promu en
Bundesliga. 37 matches internationaux « A »
pour la Corée du Sud, 4 buts.
Divers : Cha Du-Ri est le fils du meilleur et
plus célèbre footballeur de l’histoire du football
sud-coréen, Cha Bum-kun (121 sélections, 55
buts, ancien joueur de l’Eintracht de Francfort
et du Bayer Leverkusen puis sélectionneur de
la Corée du Sud).
Etat au 30 Novembre 2005
2. Enfant, quel club souteniez-vous ?
J’ai toujours supporté le club où jouait mon père.
3. Aviez-vous des idoles ?
Oui, mon père.
9. Votre livre favori ?
La Bible.
4. Qui est actuellement le meilleur joueur du
monde ?
Il existe quelques joueurs d’exception, Ronaldinho par
exemple.
5. Qui joue aujourd’hui le plus beau football ?
La victoire du FC Barcelone sur le terrain du Real
Madrid m’a beaucoup impressionné en novembre
dernier. Le Barça a vraiment joué un football extraordinaire.
6. Votre plus beau souvenir de football ?
C’est bien sûr la Coupe du Monde 2002 et notre
accession en demi-finales. Le football ne m’avait jamais
apporté pareille émotion. Mais être promu en Bundesliga avec l’Eintracht a aussi été un grand moment.
7. Votre plus grande déception de football ?
La rétrogradation avec l’Arminia Bielefeld.
8. Votre musique favorite ?
La pop coréenne.
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10. Votre film favori ?
J’ai bien aimé « Mr. & Mrs. Smith » avec Brad Pitt et
Angelina Jolie.
11. Votre ville favorite ?
J’en citerais deux : Séoul et Francfort.
12. Votre plat favori ?
Le Ramyun (une spécialité coréenne) et les pâtes.
16. Votre plus grand défaut ?
Le calme et la retenue.
17. Qu’appréciez-vous chez une
femme ?
Toutes les qualités humaines qu’une personne peut rassembler.
18. Et chez un homme ?
La même chose.
19. Quelle est votre plus grande source
de dépenses ?
Les vêtements.
13. Votre passe-temps favori ?
Dormir et surfer sur Internet.
Aux Etats-Unis.
20. De quoi avez-vous peur ?
Des blessures, et de la guerre.
14. Qui est le plus grand personnage de
l’histoire ?
Là aussi, il y en a plus d’un – Mikhaïl Gorbatchev en
fait partie.
15. Votre plus grande qualité ?
L’honnêteté et la modestie.
23. Où aimeriez-vous passer vos vacances ?
24. Qui aimeriez-vous rencontrer ?
Jésus Christ.
21. Comment voyez-vous l’avenir ?
La mondialisation va encore rapprocher les
hommes.
22. Qu’est-ce que la beauté pour vous ?
Quelque chose de subjectif.
25. Qui remportera la Coupe du Monde de
la FIFA, Allemagne 2006 ?
Il a plusieurs candidats au titre, le Brésil,
l’Argentine, l’Allemagne, l’Angleterre et les
Pays-Bas en font partie. Ce serait pour nous un
immense succès que de passer le premier tour.
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magazine
HIER ET AUJOURD’HUI
Infaillible buteur
Meilleur buteur de la Coupe du Monde de la FIFA 1974, Grzegorz
Lato se réjouit des retrouvailles avec l’Allemagne.
PHOTOS : FORUM
PAR THOMAS ROSER
I
l y a belle lurette que l’unique Polonais sacré meilleur buteur de la Coupe du Monde n’arbore plus l’imposante moustache qu’on lui connaissait.
Mais bien des années après avoir quitté
le terrain, Grzegorz Lato cultive toujours
la même passion pour le football. « Bien
sûr que je joue encore », dit malicieusement le quincagénaire en évoquant ses
matches avec les Aigles de Gorski, ajoutant : « Mais à la condition que les adversaires aient plus de 35 ans. Je ne cours
plus après les jeunes. »
Jadis, aucun adversaire n’avait prise
sur lui, l’attaquant, vif comme une anguille. Avec ses 42 buts en 90 matches
internationaux, le buteur véloce et infaillible a marqué de sa griffe la « décennie d’or du football » polonais de 1972
à 1982. L’homme au cheveu rare a participé à trois Coupes du Monde de la
FIFA et à deux Tournois Olympiques de
Football. Mais ce n’est pas parce que ses
sept buts de la CM 1974 l’ont porté au
pinacle que cette compétition reste son
plus beau souvenir. Il l’associe avant tout
au premier des deux buts qu’il a marqués durant le premier match de groupes contre l’Argentine (3-2) à Stuttgart.
« C’était mon premier but en Coupe du
Monde dans un stade plein à craquer »,
explique Lato. « Je savais qu’en Pologne,
la nation entière vibrait devant le petit
écran, avide de victoire. »
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Grzegorz Lato lors du match de CM 1974 contre la Grèce (à gauche) et signant des
autographes sous l’œil attentif de la sécurité.
Bien que les « amateurs d’Etat » polonais aient remporté la médaille d’or olympique en 1972 à Munich et sorti prématurément les Anglais de la course dès les
éliminatoires, l’équipe emmenée par l’entraîneur de légende Kazimierz Gorski faisait figure d’outsider à son arrivée en Allemagne. L’Argentine et l’Italie, favoris de
la compétition, semblaient devoir régler
leur sort aux Aigles blancs dès le premier
tour. « Seul Gorski croyait vraiment à la
victoire », se souvient Lato. « Nous avions
une équipe formidable et c’était un super
entraîneur : il nous a parfaitement préparés, nous a donné confiance en nous. »
« LES PIEDS DANS L’EAU »
Son formidable football offensif et
ses cinq victoires d’affilée propulsèrent
presque la Pologne jusqu’en finale, sous
l’impulsion du génial meneur de jeu Kazimierz Deyna. Ce n’est qu’à Francfort
que l’Allemagne, pays organisateur, mit
un coup d’arrêt à son irrésistible progression en lui infligeant une défaite 1-0
« les pieds dans l’eau ». « Ce n’était plus
du football, c’était du water-polo, et il
est clair qu’aujourd’hui, par un temps
pareil, le match aurait été reporté », affirme Lato plus de trente ans plus tard
en souriant. « Sur les côtés, l’eau nous arrivait aux chevilles. Mon adversaire Paul
Breitner poursuivait le ballon sur deux
mètres, puis je l’envoyais à mon tour à
deux mètres avant qu’un troisième n’aille
le repêcher dans une flaque : on se serait
cru dans un dessin animé. »
Après avoir fini troisième de la Coupe
du Monde, Lato fut courtisé par plusieurs
clubs de Bundesliga en 1974. Mais l’attaquant vedette du Stal Mielec renonça à
un transfert à l’étranger qui, à l’époque,
aurait sonné le glas de sa carrière internationale. Lors de la CM 1978 en Argentine, les Polonais avaient des espoirs
bien plus sérieux que quatre ans plus tôt,
se souvient Lato, qui retient surtout de
sa deuxième Coupe du Monde le match
d’ouverture contre l’Allemagne (0-0). La
Pologne termina certes première de son
groupe et se qualifia ainsi pour les huitièmes de finale, mais succomba ensuite
face à l’Argentine et au Brésil. « Nous
avons fini cinquièmes avec l’Allemagne.
C’était une déception car nous avions
d’autres ambitions. Aujourd’hui, la Pologne serait fière d’une telle performance »,
déclare Lato.
« Avant la CM 1982 en Espagne, personne ne comptait avec la Pologne », déclare Lato en évoquant sa troisième Coupe
du Monde. « Nous étions sous le régime
de la loi martiale et tous nos matches de
préparation ont dû être annulés. » Après
des débuts difficiles et deux nuls vierges
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HIER ET AUJOURD’HUI
GRZEGORZ
LATO
magazine
face à l’Italie et au Cameroun, la Pologne
finit par trouver l’inspiration et affronta
l’Italie en demi-finales, à la surprise générale. Selon Lato, les deux fautes qui coûtèrent aux Aigles blancs leur place en finale,
à la suite d’une défaite 2-0, auraient pu
être évitées. « Mais il faut être bon perdant. Nous avons tout de même été deux
fois troisièmes en huit ans. Depuis, les
choses ont changé pour la Pologne. »
« SAISIR SA CHANCE »
C’est tardivement, à l’âge de 30 ans,
que Lato fit le saut à l’étranger. Après des
contrats en Belgique, avec Lokeren, et
au Mexique, une grave blessure au tendon d’Achille mit définitivement fin à
sa carrière en 1984. Il dit n’avoir aucun
regret, notamment de ne pas avoir pu
amasser une fortune à l’étranger pendant
ses plus belles années. Certes, comme
meilleur buteur de la CM, il gagnerait
plus aujourd’hui, mais le succès ne se
monnaie pas. « Tout le monde a sa chance dans la vie – j’ai su saisir la mienne »,
conclut-il.
Bien qu’en sa qualité de star du football, il n’ait jamais été inquiété par la République populaire de Pologne, Lato ne
voulait pas vivre dans un pays placé sous
la loi martiale. Il passa sept ans au Canada et ne revint s’installer en Pologne
qu’en 1992 où il occupa différents postes
d’entraîneur auprès du Stal Mielec, de
l’Olimpia Poznan et du Widzew Lodz.
UN SIÈGE AU SÉNAT
En 2001, Lato franchit le pas vers la
politique : l’ancien ailier droit siégea quatre ans au sénat, sans étiquette politique,
dans le camp des socio-démocrates et,
seul parlementaire au passé de star, il sut
gagner l’estime de ses collègues. Il se dit
Né le : 8 avril 1950 à Malbork (Pologne)
Nationalité : polonaise
Domicilié à : Mielec
Carrière de joueur : 1962-1990 : Stal
Mielec. 1980-1982 : KSC Lokeren. 19821984 : CD Altante Mexico City
Carrière d’entraîneur : 1988-1990 :
North York Rockets Toronto (Canada). 19911993 : Stal Mielec.1993-1995 : Olimpia
Poznan. 1995-1996 : Amica Wronki. 1999 :
Widzew Lodz.
Palmarès de joueur : deux fois champion
de Pologne avec le Stal Mielec (en 1973 et
1976) et meilleur buteur polonais (1973 et
1975). En 1977 et 1981, Joueur polonais
de l’année. 90 matches internationaux A
(42 buts). Trois participations à la Coupe du
Monde (1974, 1978 et 1982). Meilleur buteur
de la CM 1974 avec sept buts, troisième de la
CM 1974 et 1982. Médaillé d’or olympique
en 1972 à Munich et médaillé d’argent à
Montréal en 1976.
Divers : de 2001 à 2005, Lato a été sénateur
au parlement de Pologne. Il est aujourd’hui
membre de la direction de son club natal, le
Stal Mielec, et de la Fédération de Football de
Pologne (PZPN).
Buteur (ci-dessus avec
son coéquipier Zbigniew
Boniek), puis sénateur.
satisfait des expériences et des rencontres
précieuses que lui a permises cette incursion dans la politique. Aujourd’hui, il est
membre de la direction de la Fédération
de Football de Pologne (PZPN) et de
son club favori, le Stal Mielec qui est redescendu en quatrième division. « Avec
des amis, nous essayons de le relancer. La
ville est avec nous, nous avons trouvé un
sponsor : dans cinq ans, nous devrions
être remontés en première division »,
prédit Lato.
Il ne cache pas sa joie à la perspective
de revenir sur les lieux de son plus grand
triomphe : « Avec leur sens de l’organisation, les Allemands nous préparent une
CM aussi réussie qu’en 1974, j’en suis
sûr. Leurs nouveaux stades me rendent
un peu jaloux, évidemment, car en Pologne, nous ne pouvons que rêver de telles arènes. » La qualification de son pays
pour le grand rendez-vous lui donne cependant un vrai motif de satisfaction :
« La sélection polonaise d’aujourd’hui
n’a plus rien en commun avec celle de
1974, notamment parce que le football a radicalement changé en 32 ans.
A l’époque, nous comptions parmi les
trois meilleures équipes du monde, alors
qu’aujourd’hui la Pologne oscille entre
la 20e et la 30e place au classement de
la FIFA. Mais même sans avoir de star
mondiale, l’équipe actuelle est un bon
collectif, elle a un très bon entraîneur
et on peut espérer la voir accéder au
deuxième tour. »
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57
Theo Walcott sur les
traces de Wayne Rooney
Depuis quelques temps, les experts
du football anglais ne tarissent pas
d’éloges sur Theo Walcott, tout
juste âgé de 16 ans, et lui prédisent
une ascension aussi fulgurante que
celle de Wayne Rooney, aujourd’hui
à Manchester United. Originaire de la
Barbade, une île des Caraïbes, Walcott a grandi en Angleterre dans la
petite ville de Reading et joue depuis
quelques mois pour le FC Southampton, ainsi que pour la sélection anglaise des moins de 17 ans. Très prometteur, ce jeune n’a pas manqué de
susciter l’intérêt des grosses pointures de la Premiership. Ainsi, Arsenal
et Liverpool pistent déjà cet agile et
rapide attaquant (11 secondes au
100 m), alors que Chelsea aurait
proposé 8 millions d’euros pour s’at-
Theo Walcott, 16 ans, célèbre un but.
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FÉVRIER 2006
tacher ses services. Le président de
Southampton, Rupert Lowe, n’est
toutefois pas décidé à se séparer de
Walcott – du moins pas avant la fin
de la saison. Southampton souhaite
en effet réintégrer l’élite et compte
bien sur les buts de son jeune prodige
pour y parvenir.
Les honneurs pour Eric Cantona :
un sondage auprès de 26 000 amateurs de football a sacré l’ancien attaquant de Leeds et de Manchester
meilleur joueur de l’histoire de la Premiership. Cantona, sacré champion
du monde de beach soccer à Rio de
Janeiro l’an dernier avec l’équipe de
France, a évolué entre 1992 et 1997
De gauche à
droite : Michael
Ballack, la joie
des Australiens,
George Weah.
dans le championnat anglais, remportant cinq titres et deux FA Cup.
Aujourd’hui âgé de 39 ans, « Canto » a embrassé la carrière d’acteur
de cinéma et vit avec sa famille à Barcelone.
Le magazine de football espagnol
Don Balón a passé au crible les sites
Internet de plusieurs grands joueurs.
Ainsi, le site de l’Allemand Michael
Ballack (www.michael-ballack.com)
décroche la palme, suivi par celui
de son compatriote Christian Ziege
(www.christianziege.de) et de l’Espagnol Fernando Torres (www.fernando9torres.com). Les places suivantes de ce classement qui prend
PHOTOS : IMAGO (2)/GETTY IMAGES/AFP
en compte tant le graphisme que le
contenu, sont occupées par : Petr
Cech (www.petr-cech.cz), Fabio
Cannavaro (www.fabiocannavaro.it),
Didier Drogba (www.didierdrogba.
com), Djibril Cissé (www.djib-cisse.
com), Simão (www.simaosabrosa.iol.
pt), Claudio Pizarro (www.claudiopizarro.com), David Trézéguet (www.
trezegol.com), Belletti (www.belletti.com.br), Francesco Toldo (www.
francescotoldo.it), Paulo Wanchope
(www.wanchope.net),
Alessandro
Del Piero (www.alessandrodelpiero.
com), Francesco Totti (www.francescototti.com), José Antonio Reyes
(www.joseantonioreyes.com), Hidetoshi Nakata (www.nakata.net), Fabien Barthez (fabienbarthez.sports.
fr), Junichi Inamoto (www.junichi-inamoto.jp), Guillermo Barros Schelotto
(www.melliguillermo.com), Zinedine
Zidane (www.zidane.net), Gianluigi
Buffon (www.gianluigibuffon.it) et
Andrés D’Alessandro (www.andresdalessandro.com.ar).
En novembre 2005, près de 8,5
millions d’Australiens ont suivi à la
télévision le match de barrage qualificatif pour la Coupe du Monde de
la FIFA, Allemagne 2006 entre leur
équipe nationale et l’Uruguay. Cela
représente 51 % de la population du
pays. Ce total a été estimé par une
enquête téléphonique représentative
réalisée par l’agence Roy Morgan Research. De sources officielles, 2,5 millions de personnes ont suivi le match
en direct, mais « ce chiffre ne prend
pas en compte les rassemblements
organisés chez les uns et les autres »,
explique l’agence pour justifier cet
écart. Un porte-parole de l’agence
précise que 4,4 millions de personnes
ont suivi ce véritable « thriller » jusqu’au bout, jusqu’au tir au but victorieux de John Aloisi qui offrait ainsi à
l’Australie sa première qualification à
une compétition finale de Coupe du
Monde depuis 1974.
FIFA.com a fêté son 10e anniversaire le 16 novembre 2005 au siège
de la FIFA à Zurich. Invité d’honneur
de l’équipe de New Media et de Jérôme Valcke, directeur Marketing &
TV, celui qui avait officiellement lancé
le site en 1995, Andreas Herren, est
revenu sur cette décennie autour
d’une coupe de champagne. En dix
ans, FIFA.com a connu une rapide
évolution : d’abord uniquement en
anglais, le site a ensuite proposé ses
milliers de pages dans chaque langue
officielle de la FIFA. Pour des événements uniques comme le Championnat du Monde Juniors de la FIFA,
Pays-Bas 2005 ou le Championnat du
Monde des Clubs de la FIFA Coupe
TOYOTA, Japon 2005, des rapports
sont également disponibles dans la
langue du pays en question. De 1995
à 2003, le site a été administré par En
Linea, puis ce fut au tour de l’entreprise indienne Changepond. Prévue
pour le premier trimestre 2007, la
prochaine évolution significative sera
la fusion de FIFAworldcup.com et
FIFA.com au sein de www.FIFA.com.
Depuis leur lancement, les sites de la
FIFA jouissent d’une cote de popula-
rité sans pareille : rien qu’en octobre
2005, FIFA.com a enregistré 2,4 millions de visiteurs, et FIFAworldcup.
com en a enregistré 2,9 millions, avec
plus 80 millions de pages consultées.
Pour son 10e anniversaire, FIFA.com
s’ouvre aux 100 meilleurs clubs de la
planète : informations en tout genre,
résultats et classements, http://www.
fifa.com/fr/WorldLeagues/index.html
vous offre tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les championnats du monde entier, de la Castle
Premiership d’Afrique du Sud à la Super League chinoise en passant par la
Meistriliiga estonienne.
MAGAZETTE
MAGAZETTE
magazine
George Weah a échoué en finale :
aujourd’hui âgé de 39 ans, cet ancien footballeur, toujours doté du
pouvoir de faire lever les foules, s’est
fait battre au deuxième tour des élections présidentielles du Liberia qui
ont eu lieu en novembre dernier. Ellen Johnson-Sirleaf, 66 ans, a obtenu
59% des voix et est donc la première
femme à accéder à la tête d’un Etat
africain. Dans un Liberia en proie à
une guerre civile depuis de longues
années, Johnson-Sirleaf a proposé le
ministère de la Jeunesse et des Sports
à « Mister George », Ballon d’Or et
Joueur Mondial de la FIFA en 1995.
QUIZ
Les réponses aux 20 questions des
pages 50 et 51 :
1. B / 2. C / 3. A / 4. A / 5. C / 6. B / 7. A
/ 8. A / 9. C / 10. C / 11. C / 12. B / 13.
B / 14. B / 15. B / 16. A / 17. A / 18. C /
19. C / 20. B
FÉVRIER 2006
59
Un jour de
par Harold Mayne-Nicholls
13 février 1999 :
La Fédération Anglaise de Football (FA) accepte que soit
rejouée une rencontre de FA Cup après une décision de
l’entraîneur et des joueurs d’Arsenal prise dans un esprit
sportif digne de gentlemen. Lors du match en question
entre Arsenal et Sheffield United (2-1), Arsenal avait
marqué un second but bien controversé : alors que le
gardien de Sheffield avait dégagé le ballon en touche
pour que l’on s’occupe d’un joueur blessé, les joueurs
d’Arsenal avaient conservé le ballon sur la rentrée de
touche et inscrit le fameux but. Lors du match rejoué dix
jours plus tard, Arsenal s’impose 2-1.
15 février 1992 :
Vinnie Jones de Chelsea bat son propre record en
recevant un carton jaune après 3 secondes de jeu (son
précédent record était de 5 secondes) dans le match
contre Sheffield United au cinquième tour de la FA Cup.
5 février 1927 :
La Commission d’Organisation de la Coupe du Monde
se réunit à Zurich. Malgré quelques réticences, il est
finalement décidé d’organiser la première Coupe du
Monde.
5 février 1991 :
Pour la première fois de l’histoire, un club féminin du
Nigeria joue à l’étranger. Les joueuses du Kakanfo Queens
battent le FC Kalara (Cameroun) 3-1.
6 février 1965 :
Alors qu’il joue pour Stoke City, Sir Stanley Matthews met
un terme à sa carrière à l’âge de 50 ans et 5 jours. Il est le
joueur le plus âgé à avoir évolué en championnat anglais,
disputant sa 701e partie ce jour-là contre Fulham.
8 février 1914 :
Le Luxembourg bat la France 5-4, Jean Massard inscrivant
4 buts pour l’équipe victorieuse. Cela constitue le record
de buts marqués par un joueur luxembourgeois en match
international.
FÉVRIER 2006
9 février 1979 :
Le passage de Trevor Francis de Birmingham City à
Nottingham Forest est le premier transfert effectué à
plus d’un million de livres Sterling (1 150 000). Un an
auparavant avait été établi un nouveau record lorsque
Manchester United avait versé 495 000 livres à Leeds
United pour le transfert du joueur Gordon McQueen.
9 février 1996 :
Le Centre International d’Etude du Sport (CIES) est
inauguré à Neuchâtel (Suisse). Cet institut est créé par la
FIFA, l’Université de Neuchâtel, ainsi que le canton et la
ville de Neuchâtel.
11 février 1957 :
Le Comité des Règlements de la FIFA, réuni à Madrid,
approuve à l’unanimité une recommandation permettant
le remplacement de joueurs blessés en cours de match.
12 février 1972 :
Lors d’un match contre Belgrano Juniors de Arias à La
Carlota (Argentine), le juge de touche Agustín Basso
25 février 1979 :
L’Algérie s’incline 3-2 devant la Guinée en finale retour du
premier Championnat d’Afrique Juniors mais est sacrée
championne à la différence de buts après sa victoire à
domicile 2-1 le 9 février.
27 février 1977 :
L’Argentine bat la Hongrie 5-2 dans ce qui marque les
grands débuts de Diego Maradona en sélection argentine.
Maradona a alors 16 ans et 121 jours, et 11 matches
de première division à son actif. Il reste le plus jeune
international de l’histoire de la sélection argentine.
PHOTOS : AFP (2)/GETTY IMAGES/FIFA
décède des suites des coups donnés par les joueurs du
Sportivo Rural de Santa Eufemia qui réclamaient un
hors-jeu qui n’avait pas été signalé.
14 février 1946 :
La résolution no 30 du Conseil national du Sport instaure
le football professionnel au Paraguay.
60
février
MAGAZETTE
MAGAZETTE
magazine
16 février 1957 :
A Khartoum, Soudan, l’Egypte remporte la première
Coupe d’Afrique des Nations en battant l’Ethiopie 4-0 en
finale. El Diba inscrit les quatre buts.
18 février 1960 :
A Montevideo, la CONMEBOL, présidée par Fermín
Sorhueta, approuve l’organisation de la Coupe des Clubs
Champions (appelée par la suite Copa Libertadores de
América). Le tournoi débute le 15 avril, et regroupera les
vainqueurs des championnats nationaux sud-américains
de 1959.
22 février 1922 :
Le jour de son mariage, Billy Poyntz inscrit les trois buts de
la victoire de Leeds United sur Leicester City.
25 février 1967 :
La foudre frappe Tony Allden, joueur de 23 ans de
Highgate United (Angleterre), en plein quart de finale de
la FA Cup amateur contre Enfield Town. Allden décèdera
le lendemain.
FÉVRIER 2006
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